pages d.part - Les Éditions de l`EHESS
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1. des pratiques sociales qui assurent la fois l identit et l historicit d une commu naut donn e Dans cette mesure ces manifestations chappent souvent aux grands paradigmes pist mologiques d une postmodernit ax e sur un d con tructionisme et un relativisme refusant tout cadre de r f rence Le regard r flexif et critique adress aux proc dures formelles et rh to riques de la construction et de la restitution anthropologiques des cultures des autres exige d sormais la recherche d approches et d objets transversaux Tout en tirant la le on des d marches d constructionnistes il s agit de repen ser et de r animer les fondements m mes de l anthropologie culturelle et sociale Con ue la fois comme renaissance de l homme en tant qu tre social anthropogen se et comme processus de fabrication de mod les et de fictions d humanit Remotti 1999a avec les contributions publi es gale ment en 1999 l anthropopoi sis est pr cis ment une notion englobant des ph nom nes qui constitutifs de la civilisation des humains traversent les cultures pour informer les d marches m mes de l anthropologie Si les pra tiques sociales et culturelles fabriquent l homme par l interm diaire de diff rentes contraintes rituelles et institutionnelles selon des mod les normatifs souvent labor s figur s et transform s en traditions dans des r cits g n alo giques les tentatives de synth se des2. anthropologues eux m mes sont mar qu es par des mod les de l homme et de sa construction De Kant Heidegger en passant par Herder la philosophie occidentale moderne a toujours consid r l homme comme un tre inachev voir ici m me les contributions de Borutti II et Remotti I Par ailleurs les derniers d veloppements des neurosciences r v lent l extr me plasticit du cerveau humain qui offre l homme des capacit s de changement et de r adaptation qu il est loin d exploiter au cours d un d veloppement et d une carri re appa remment toujours plus contraignants Favole amp Allovio 1999 Quoi qu il en soit en se fondant autant sur la r flexion sartrienne si philosophie il doit y avoir que sur les d couvertes les plus r centes de la biologie g n tique qui a d sormais d chiffr le g nome humain pour le livrer nos propres 14 Figures de l humain manipulations Testart 1999 249 266 l anthropologie peut fort bien lu der la question d une ontologie universelle sinon transcendantale de l homme elle peut admettre qu au del du socle des capacit s physiolo giques et biologiques tr s g n rales qui distinguent l homme de l animal l existence de l tre humain pr c de en g n ral son essence une essence qui est faire fabriquer une essence mall able qui ne peut se constituer que collectivement dans l interaction avec d autres humains par un processus d ordre historique
3. repr senta tions et de proc dures concr tes propres chaque communaut culturelle et comme mode d emploi comparatif pour une discipline d sormais r flexive et consciente de ses pr suppos s pist mologiques Le pr sent ouvrage collec tif parce qu issu d un travail d change et d troite collaboration ne pouvait en cons quence que tenter d associer les r flexions th oriques et critiques aux pratiques de terrain Les indications bibliographiques attach es aux noms figurant dans le sommaire de ce livre collectif permettront au lecteur de trouver les l ments d une histoire du groupe qui depuis dix ans entre Pavie Turin Milan Lau sanne et Paris s est employ le produire 1 Nos remerciements s adressent Frank M ller pour sa pr cieuse collaboration la fabrication ditoriale de l ouvrage et Olivier Bianchi pour sa contribution de mise en forme lectronique ainsi qu ric Le Berre et Olivier Th venaz pour leur travail pr cis de traduction de trois contributions en italien
4. voyant un ventuel sujet psycho social ou dans le cas particulier philosophique l ips it du soi m me impliquant l alt rit un degr si intime que l une ne se laisse pas penser sans l autre doit tre con ue comme collec tive D un point de vue anthropologique l identit ipse correspond une identit qui se construit d s la naissance dans la temporalit complexe des rapports avec les autres animaux politiques elle recouvre une identit mouvante qui n a d existence et de consistance que dans la mesure o elle se fabrique en interaction avec les voisins travers les diff rents processus constituant ce que l on finit par identifier comme une culture Par cultu re et en d pit des critiques r centes auxquelles ce concept son tour a t in vitablement soumis Fabietti 19998 137 157 Gallissot Kilani Rivera 2000 9 31 et 63 96 on entendra un ensemble aux contours flous et mobiles de manifestations et de pratiques symboliques cr atrices en prise sur Introduction 15 les institutions et les relations interactives formant le tissu social d une com munaut humaine donn e Dans un quilibre provisoire et toujours remis en question par l in vitable interaction dans le temps de l histoire avec des communaut s ou voisines ou plus englobantes le travail d incessante fabri cation de la civilisation dans une s miotique cr ative en constante tension entre l arbitraire a
5. Francis Affergan Silvana Borutti Claude Calame Mondher Ki lani Francesco Remotti Figures de l humain les repr sentations de l anthropologie Une introduction Pour l anthropologie culturelle et sociale le terme du xx si cle aura t mar qu par une s rie de retours sur soi m me sur ses objets sur son histoire sur son discours sur ses concepts sur ses fondements pist mologiques Le pro cessus de globalisation conomique dans lequel sont entra n es de concert nos soci t s technologiques et les communaut s que nous appr hendons comme traditionnelles ou exotiques aura au moins conduit l ensemble de la tribu anthropologique une certitude il n existe pas il n a jamais exist de culture se d veloppant de mani re autarcique insaisissable la culture authentique rel ve l vidence du pur fantasme Elle est l effet d objets essentialis s et de concepts naturalis s Tant interrog dans les ann es soixante dix l Autre s est nouveau r v l n tre essentiellement que la construction d intellectuels occidentaux toujours et encore en qu te du Bon Sauvage certes mais surtout anim s par une inextinguible aspiration d finir les sp cificit s du Soi sinon la sup riorit et finalement l universalit d une rationalit de type aristot licien implicitement fond e sur les principes de la non contradiction et du tiers exclu Au del d un d bat d sormais st rile entre un uni
6. dmis comme convention et le symboliquement motiv peut se stabiliser en une identit culturelle Ne se fondant sur aucun exemple concret rig en image mentale puis en mod le figuratif et originaire l anthropopoi sis n est donc pas un prototype Elle n est pas davantage un st r otype puisqu elle n est pas une cat gorie conceptuelle r pondant un ou plusieurs crit res de classement et qu elle n a pas de fonction taxinomique sur prototype et st r otype voir ici m me les contributions de Fabietti et de Calame Soustraite au statut de construc tion formelle sinon de structure de la pens e humaine l anthropopoi sis ne peut pas davantage tre consid r e comme l un de ces mod les repr senta tionnels op rationnels ou explicatifs dont l anthropologie notam ment structurale fut si friande voir Fabietti 19998 159 187 Pr vu pour s carter autant d une notion semi empirique promue au rang d universel culturel comme le mythe que d un sch ma devenu canonique et normatif comme l articulation tripartite attribu e au rite de passage ou d une opposi tion formelle rig e en structure de l esprit humain telle le contraste suppo s entre nature et culture l anthropopoi sis est consid rer comme un simple concept op ratoire En tant que tel cet instrument de recherche est destin viter les cueils de la r ification de la naturalisation de l univer salisation sinon d
7. e l ontologisation Il s agit d un r v lateur fonction foca lisatrice et heuristique d une entr e et d un fil conducteur travers les diff rents modes sociaux et culturels de la fabrication symbolique et pratique de l humain entre invention et convention En tant qu instrument analy tique l anthropopoi sis se pr te de plus un retour sur nos propres concep tions de l homme en particulier dans le domaine de l anthropologie culturelle et sociale Susceptible d inclure la plupart des manifestations class es dans les cat gories traditionnelles du mythe g n alogique et de l identit ethnique Fabietti du rite d initiation tribale Calame du masque Affergan II ou des pratiques scarificatoires Remotti II et du cannibalisme Kilani l anthropopoi sis peut aussi se r v ler instrument de comparaison Si la d marche comparative reste assur ment l un des fondements l une des rai sons d tre de l habitus anthropologique et des investigations qu il suscite et qu il oriente le fil conducteur que constitue l anthropopoi sis devrait 16 Figures de l humain permettre d viter les d fauts de la mod lisation celle ci transforme volon tiers en universaux souvent r ifi s et naturalis s les cat gories qu elle abstrait partir de traits empiriques jug s communs quand elle ne confond pas repr sentations et mod les indig nes dans leur port e pratique avec ceux qu elle con
8. il gi s M me si l on aime rait d sormais qu elle prenne dans la n gociation constante une tournure dialogique cette relation de l ordre du langage entre l universitaire occi dental et ses interlocuteurs locaux reste fondamentalement constitutive ment asym trique Clifford 1983 Kilani 1994b Malighetti 1998 Par ailleurs les proc dures d tablissement de la documentation et de la stabilisation des faits partir des notes des enregistrements et des mat riaux photographiques et film s entra nent une premi re mise en forme des donn es de terrain Ce travail de r organisation implique sch matisa tions classifications hi rarchisations il s agit dune pratique de cabinet et de laboratoire qui r pond aux conventions du travail acad mique d rudition Kilani 1998 Ces proc dures repr sentent donc l imposition d un ordre propre ce qui est cens correspondre des l ments de savoir indig ne Les faits se r v lent donc tre des artefacts qui prennent par exemple les appa rences de la description et qui d embl e posent la question de la r f rence et des modes de la r f rence l exp rience de terrain Borel 1995 Mais les effets de la mise en discours sont plus marqu s encore quand le savoir des natives est restitu sous forme d tudes savantes et surtout de monographies L analyse des discours n a pas peu contribu mettre en lumi re les r gles de la rh t
9. ives pour mener bien l op ration de rapatriement du savoir recompos Marcus amp Fischer 1986 45 76 et 137 164 Adam et al 1995 ce jeu on voit naturellement se confirmer les proc dures de r ification et de natu ralisation dont les cultures indig nes sont traditionnellement l objet dans leur restitution l int rieur de la monographie anthropologique De cette mani re apparaissent aussi les positions nonciatives provoqu es par les a priori culturels et pist mologiques de qui anime instance de discours les relations sociales de sexe font naturellement partie de ces pr construits culturels agissant dans la conduite de la monographie un exemple chez Calame 1999 Mais on per oit galement les engagements nouveaux du sujet anthropologue aussi bien dans sa recherche que dans ses pratiques dis cursives non seulement pour s duire la lectrice ou le lecteur potentiels mais surtout pour pr senter dans le contexte d un relativisme anim par le dessin des diff rences une perspective critique sur sa propre culture Ce retour critique sur les fondements pist mologiques de l anthropolo gie culturelle et sociale par le biais des modes de son discours pourrait sem bler s inscrire dans la grande entreprise d constructionniste qui a marqu les sciences humaines dans le dernier quart du xx si cle Il s adresse n anmoins aussi aux derniers d veloppements du postmodernisme dans ses avatars cogniti
10. orique du genre les processus descriptifs et nar ratifs du roman se combinent en g n ral avec les proc dures nonciatives de l tude rudite pour restituer en une synth se la fois savante et litt raire la culture d une communaut exotique Kilani 1994a 27 39 et 40 62 Par les effets fictionnels d une s rie de proc dures d ordre litt raire le savoir indig ne est transpos dans les termes et dans les sch mes d une fiction qui par ailleurs a un fort pouvoir pragmatique d information et de compr hen sion Par la mise en intrigue par ses pouvoirs sch matisants et mim tiques 12 Figures de l humain par sa capacit de construction d un nouveau monde de r f rence la fiction discursive est en sciences humaines en g n ral un moyen privil gi de la fabrication entendue comme poi sis et de la production des connais sances Borutti 1999 75 83 et 106 47 Enti rement recompos par les moyens d une rh torique propre pour tre pr sent un public acad mique le savoir exotique est plac nonciativement sous l autorit d un ethnologue qui puise dans les ressources d une v ritable po tique du texte anthropolo gique voir les diff rentes contributions publi es par Clifford amp Marcus 1986 ainsi que Geertz 1988 1 48 Enfin la critique du discours anthropologique passe aussi par une mise en vidence des diff rentes strat gies discursives et plus sp cifiquement non ciat
11. qui n est jamais d finitif Imparfaites les capacit s inn es g n tiques de l tre humain requi rent ce travail d laboration et de construction collectives tout en le distinguant des autres animaux Que l on consid re l homme comme un animal incomplet ou comme un tre biologi quement et intellectuellement surdou son incompl tude de m me que son ventuelle surabondance inn es semblent ind fectiblement attach es cet te qualit qui pour Aristote fait de l homme un z on politikon et pour nous un tre social de culture Incompl tude ou surabondance philosophique ment constitutives ou scientifiquement g n tiques offrent l tre humain au travail de fabrication que la vie civilis e en soci t ne peut qu exercer sur une organisation ontologiquement ou physiologiquement ouverte La r flexion sur la nature de l individu et de la personne en tant que sujet parlant et plus particuli rement en tant qu instance d nonciation a conduit poser c t de l identit idem de la m met que l on peut d duire d un Cogito ponctuel une identit ipse une identit et une conscience de soi m me de sa propre identit qui varient avec le temps dans le contact pra tique avec les autres Ric ur 1990 11 35 et 55 72 Destin e situer une pragmatique linguistique sans sujet dans la perspective d une activit langa gi re d pendant de mani re constitutive d une instance de discours ren
12. struit dans le travail rudit de la sp culation intellectuelle Le d bat sur l etic et l emic n est que l avatar de notre difficult voire de notre inca pacit constitutive restituer les cat gories des autres ind pendamment des n tres Affergan I Les apories de la traduction transculturelle nous condam nent en quelque sorte au comme si Borutti I En cons quence le poly morphisme et la diversit s miotique des processus relevant de la fabrication de humain partir du postulat g n ral de l incompl tude constitutive de l homme Borutti II et Remotti I devraient porter la comparaison se foca liser davantage sur les contrastes et les sp cificit s que sur des d nominateurs communs au statut pist mologique pour le moins flou On l aura d sormais compris l id e d anthropopoi sis a un double statut Cat gorie intentionnellement floue dans son contenu et son extension elle recouvre les innombrables processus de fabrication de repr sentation et d effectuation de l tre humain femmes et hommes par les moyens symbo liques et pratiques les plus vari s ceux l m mes dont la collaboration nous permet d identifier une culture dans ses limites spatialement ind cises et temporellement mouvantes Par ailleurs notion labor e dans le champ de l anthropologie elle comporte un aspect op ratoire qui l institue en indica teur L anthropopoi sis est active la fois comme ensemble de
13. te on pouvait pr voir une nette s paration des t ches entre une ethnographie de terrain d volue l observation la description et au classement de ph nom nes culturels particuliers une ethnologie assumant la lecture syst matique et la synth se des connais sances ainsi consign es dans les carnets de terrain puis accumul es dans des instituts universitaires et enfin une anthropologie culturelle et sociale char g e de donner dans une synth se comparative une connaissance globale de Introduction II l homme L vi Strauss 1958 386 393 La tentative pist mologique un peu plus tardive de renverser cet ordre hi rarchique en attribuant l ethno graphie la perspective subjective de l interpr te et du romancier de terrain et l anthropologie les possibilit s de l explication que repr sente linter pr tation objectiv e en description n a vrai dire jamais convaincu Sperber 1982 15 48 Ce qui est en cause dans cet clairage critique que l anthropologue en qu te de refondation aimerait diriger sur ses propres pratiques c est d abord le regard ce regard port sur le terrain et sur celles et ceux qui l occupent tout en l animant ce regard qui est fortement orient par nos propres attentes et nos propres pr construits culturels Affergan 1987 149 162 Mais la vision de l observateur s accompagne tr s vite de la parole dans une relation avec un ou plusieurs informateurs priv
14. ulier en Fran ce o sorcellerie dans le bocage institutions communautaires europ ennes parlement fran ais repr sentations de la procr ation assist e mythologies de la publicit pratiques de laboratoire d marches scientifiques etc ont fait l objet d tudes remarqu es Quant aux tats Unis autre grand p le du d veloppement de l anthropologie contemporaine c est plut t dans le sens de la critique l gard de l histoire et des m thodes de la discipline que l on a tent de poursuivre la recherche dans l int r t sp cifique port par exemple dans la mouvance du d constructionisme postmoderniste aux moyens rh toriques mis en uvre par les repr sentants de l anthropologie traditionnelle pour r diger des monographies lire comme des romans Ce double constat d clatement des objets qui sont d sormais reconstruire et d instabilit sinon d inconsistance des concepts qui n ont pas de fondement universel nous place d sormais devant le d fi d un travail de refondation dans des pratiques r alis es partir de terrains exotiques et modernes Il est vrai qu en sciences humaines en g n ral on a pris depuis longtemps conscience du fait qu en tant que postulats de la m thode scientifique observation et exp rimentation ne sauraient avoir le statut et la fonction pist mologiques d une garantie d objectivit Il n en reste pas moins qu en core la fin des ann es cinquan
15. versalisme marqu en filigrane par l imp rialisme d une orientation fondamentalement ethno centrique et un relativisme conduisant un diff rentialisme d inspiration n o lib rale tout aussi suspect admettons simplement l existence d autres in Figures de l humain les repr sentations de l anthropologie Paris ditions de l EHESS 2003 10 Figures de l humain communaut s sociales culturelles et intellectuelles dans leur pluralit dans leur historicit aussi et surtout dans leurs capacit s d change travers des relations qui ne sont pas forc ment marqu es par la sym trie l absence de possibilit s d interaction rendrait illusoire toute communication Il n en reste pas moins qu l issue du long processus colonial l int gra tion progressive de ces communaut s au syst me conomique dominant a contribu la mise en cause de l anthropologie culturelle et sociale consti tu e en discipline et ce autant dans ses objets que dans ses m thodes Voyant les petites soci t s tribales leur terrain privil gi se dissoudre d abord par l effet des guerres coloniales et des activit s missionnaires puis sous les coups des fortes migrations et des int grations de diff rents types provoqu es par la mondialisation de l conomie et par l emprise de limp rialisme financier occidental les anthropologues ont tent de se tourner vers les manifestations de leur propre soci t C est le cas en partic
16. viste textualiste et relativiste sinon psychanalytique pour tre sch matique disons que le travail de la culture quelque flou que soit le pro fil de ce concept ne saurait tre r duit ni au fonctionnement neurobio logique du cerveau humain ou aux modes de la perception sensori motrice conduisant la transmission de l information ni l tablissement d un tex te aussi tiss de repr sentations qu il puisse tre d chiffrer et inter pr ter ni une laboration ind pendante sans commune mesure avec ses voisines et sans insertion dans des rapports de hi rarchie et de pouvoir ni la manifestation d un a extrapol partir de la libido cens e animer l in Introduction 13 dividu bourgeois et jud o chr tien de la soci t industrielle de la fin du xix si cle Les r sultats de la recherche en pragmatique en focalisant l atten tion sur les effets pratiques des manifestations discursives en particulier et cul turelles en g n ral interdisent par exemple la r duction ne serait ce que par m taphore de la culture de simples jeux textuels anim s par l arbitraire que Saussure attribue au signe linguistique Aug 1979 70 79 Symboliques sans doute anim es par une s miotique qui se fonde aussi bien sur un certain arbi traire consacr par la convention que sur de fortes motivations de type m ta phorique les manifestations de culture renvoient toujours des r gles et
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