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APPROCHE formation de la PEDAGOGIE des

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1. l autonomie la dimension collective s autoriser et celle organisationnelle en tant que co acteur Alors les questions sur l engagement tridimensionnel sont pos es les responsabilit s et la responsabilisation tout niveau personnalit potentialit motivation et int r ts place r le objectifs 43 1 Les conditions mat rielles de l environnement l architecture des locaux du petit mat riel la disposition de la salle des petites pauses fumeur boisson une salle de d tente 2 Les modalit s d un dispositif de formation conditionnent aussi l acte p dagogique Pour exemples l individualisation le modulaire l alternance les recherche formation recherche action formation action 26 08 01 26 Les m thodes sont le plus souvent class es en trois grands types de caract ristiques Les m thodes actives permettent que le stagiaire retienne mieux ce qu il fait lui m me Les tudes de cas font partis de la classification active des m thodes Celles qui sont propos es par un stagiaire ou qui rel vent d un cas concr t du travail sont plus significatives pour lui Alors la transf rabilit des savoirs peut tre envisag e Les m thodes interrogatives o le stagiaire d couvre selon un itin raire pr vu par l animateur Les m thodes affirmatives sont ou expositives le stagiaire re oit ou d monstratives le stagiaire re oit et agit Les m thodes p
2. L abondance des exemples et surtout des contre exemples contribue faciliter l acquisition d un concept nouveau par le stagiaire qui peut ainsi plus facilement rapprocher des ph nom nes apparent s et_distinguer des ph nom nes qui ne le sont pas les discriminer 2 Par g n ralisation Entre les faits d exp riences pars ou des id es parses que rien priori ne permettra de rapprocher on tablit une relation un lien abstrait que le nomme On g n ralise Comment se forme et s enrichit un concept Un concept s enrichit quand on l utilise particuli rement quand on l applique des domaines diff rents Ainsi le concept de march s enrichit quand on l utilise pour tudier des domaines aussi diff rents que le march du travail le march des mati res premi res le march des oeuvres d art le march de la formation etc Comment passer de la repr sentation au concept 1 re phase Un rep rage des repr sentations des stagiaires Comme indiqu ci avant vous pouvez faire exprim un stagiaire sur ce qu il sait d j tout en prenant garde de ne pas porter de jugement sur les erreurs que vous avez relev es Les stagiaires n oseraient plus dire ce qu ils ont en t te Or il vous faut absolument connaitre le terrain sur lequel vous travaillez Ils risqueraient d apprendre ce que vous leur pr sentez sans le confronter ce qu ils savent d j et qu ils conserveraient de tou
3. acteur apprenant le syst me cognitif les repr sentations et les concepts Maitenant nous allons centrer notre r flexion sur l acteur premier l apprenant qui fonde le statut professionnel du formateur Chacun a des savoirs des relations au savoir des rapports au savoir et des approches vari es pour les traiter et les organiser Il est question de l individu et de son syst me cognitif comme tant un noyau identitaire dans un syst me culturel donn soci t ou groupe Les activit s cognitives sont les processus internes par lesquelles le psychisme organise toutes les informations pour qu il y ait coh rence Or les courroies de transmission et les circuits de traitement sont des op rations peu fiables ou peu rep rables L vocation de la boite noire est l illustation des pr occupations de nombreux spycho p dagogues Ces informations internes sont diverses et de nature diff rente sensations corporelles sentiments et motions perceptions Une partie de ce savoir sur l ext rieur se rapporte soi m me Ce savoir coh rent interne ou syst me cognitif a t abord par de tr s nombreux psychologues psychop dagogues qui ont fait l objet d autant de d finition Les diverses coles s accordent sur le fait que les exp riences affectives de l existence marquent l individu laissent des traces dans le psychisme et qu elles interviennent dans la perception du monde et ses conduites
4. est dire entre le formateur et le groupe des stagiaires ou entre deux personnes comme entrevue ci dessus Nous abordons ici les ph nom nes relationnels n cessairement dynamiques et r activ s dans les actes de formation la condition collective lh t rog n it des personnes des attentes des int r ts les repr sentations les rapports et les enjeux li s au Savoir etc L animation met en oeuvre le jeu des positionnements un objectif ou un but et les r gles les places les r les les statuts etc Tout se joue et se vit en interaction dans une dimension collective 26 08 01 16 1 La dimension interindividuelle La relation duale le formateur et le form Les savoirs de chacun c est dire les acquis et les pr requis positions d entr e le syst me de r f rence les repr sentations et le syst me cognitif de chacun les rapports au savoir et la relation p dagogique La relation entre deux stagiaires La relation duale d affinit sous diverses formes ou celle contraire qualifi e de r pulsion c est dire de conduites duelles antipathie rivalit etc Elles peuvent tre cons quentes d une interaction avec d autres personnes d une situation ant rieure celle pr sente repr sentation projection etc Que doit dans la situation pr cise faire le formateur Nous ne pouvons donner dans la g n ralit de la question un comportement exact Par contre deux doma
5. exer ant par simulation et r p tition par traces enregistr es pour s am liorer magn tophone et vid o voir jeu de r le autoscopie par la formalisation orale crite 26 08 01 28 M me si de par nature vous tes un formateur ou une formatrice des m thodes actives Les exercices Postulat faire faire des exercices Principes Nous sommes dans l appropriation l application des savoirs par l exercice et dans la mise l preuve du stagiaire Les exercices sont des supports crits ou des r gles et des consignes orales Dans les deux cas les consignes doivent tre clairement nonc es voire explicit es avant l exercice Les exercices oraux sont plus fr quement utilis s pour des raisons de rapidit ou lorsque l objectif est la fluidit orale Ils sont recommand s pour les publics bloqu s par l crit ou en saturation des crits Le passage de l oral l crit progressif est une strat gie p dagogique pour les publics en difficult s B N Q bas niveaux de qualification publics de langue trang re fragilis illettrisme Modalit s et supports Les exercices sont construire d avance Parfois il est n cessaire d avoir plusieurs types d exercices pour laisser un choix aux stagiaires pour g rer l impr visible suivant la n cessit du moment Parfois un stagiaire sugg re une modification ou propose un exercice Vous pouvez aussi vous trouver dans la situat
6. av re d licat et complexe pour les formateurs qui de fait ignorent le plus souvent les tractations ou le milieu professionnel des stagiaires La question du transfert des savoirs d passe largement les questions p dagogiques d appropriation des savoirs Si la transf rabilit est un processus il n cessite un d placement des pratiques d apprentissage vers les pratiques professionnelles Parfois l action de formation se d roule sur le site de travail Autrement dit la formation attendue implique pour tre r ussie des conditions de transfert Par nature l adaptabilit est un processus dialectique de changement concept d alt rit Or l adaptabilit interroge ou non implicitement indirectement ou dans la m connaissance des acteurs les rapports au savoir En effet les comp tences rep r es sont le plus souvent d contextualis es Elles sont prises dans leurs caract res individuels et non dans une dimension collective et un contexte pr cis La formation ses rapports aux savoirs Nous retrouvons encore ce m me ph nom ne de d contextualisation ou de neutralit au p sujet du stage de formation o les savoirs les objectifs et les exercices de support sont par nature centr s essentiellement sur l apprenant et ses r sultats m me si lacte de formation est tributaire de la commande et des moyens accord s Alain Meignant pr cise que la formation est la fois un acte qui consiste pla
7. duraux nouveaux La reformulation et la sch matisation sont des m thodes d appropriation l abstraction Nous avons mis en vidence les caract ristiques des situations de formation et les positions des diff rents acteurs associ s En ce qui nous concerne former des adultes revient dire que nous avons affaire des adultes qui viennent en formation pour apprendre Nous allons partir sur les trois principes basiques de l adulte en formation La personne vient en situation formative avec des motivations 58 Approche du syst me cognitif comme le noyau identitaire individuel L identit Alex Muchielli PUF coll Que sais je n 2288 5 Le sujet que nous voquons pr sentement formation syst me cognitif et dissonance cognitive n est pas celui de l information erron e ou actualiser qu il suffit de v rifier de rectifier L information non conforme peut venir du formateur ou du form Nous ne parlons pas non plus du cas o le stagiaire sait d j La situation devra tre regard e de plus pr s afin d envisager une solution ad quate Est il le seul dans cette situation Un exercice diff rent Le sujet a t il d j t trait dans la formation et de la m me mani re Est ce une situation r p t e pour le stagiaire La question de son choix pour cette formation ou de sa place 60 Approche du syst me cognitif pour comprendre comment le syst me mental proc de ceci des fins de form
8. hension par le stagiaire Ils offrent ainsi un canevas un r seau de relations structur es qui conomise la pens e et facilite l apprentissage Le concept est l unit de base de la connaissance scientifique A ce titre c est la fois l outil du chercheur un concept n est pas fig Il n existe que pour tre pr cis rectifi diversifi l outil du formateur qui veut transmettre cette connaissance Un exemple pour permettre de mieux cerner en quoi un concept scientifique est un outil de travail de base pour celui qui veut apprendre 65 Voir l article les repr sentations pr scientifiques et l utilisation des connaissances de Fran ois VIALLET revue POUR n 49 juin 1976 26 08 01 43 Quand on se prom ne pour la premi re fois dans une grande ville On est perdu on ne comprend rien cette ville l abondance du bruit des automobiles des pi tons des rues ajoute la confusion Il faut trouver un sch ma organisateur de la ville rep rer les axes principaux et leurs caract ristiques les quartiers d affaires les quartiers universitaires ceux d habitation etc Ensuite il est n cessaire de rep rer les axes qui relient ces quartiers entre eux et les conditions d acc s Un concept est une id e g n rale et abstraite construite par l esprit soit partir de l exp rience soit partir d un contenu inn Comment se forment les concepts 1 Par discrimination
9. nementiel l ouverture de s ance prendra un ou plusieurs attributs nonc s ci avant Les supports d accompagnement suivent l expos illustration apr s ou servent exposer c est dire comme illustration imm diate Exemples de supports diapositives transparents sch mas projet s ou distribu s pour illustrer vid o ou film d monstration r elle simultan ment enregistr e et projet e avec une cartographie tableaux etc Int r ts Les supports comme les expos s sont des renfor ateurs de la d marche p dagogique des facilitateurs d apprentissage meilleures m morisation visibilit compr hension Ils sont aussi des moyens de rentabilit en temps en conomie finances et nergie La qualit d illustration permet l expos d tre plus attractif plus vivant Ils peuvent tre des entractes et des moyens de dynamisation effets d a ration d activation de curiosit face l usure la passivit ou l isolation Les strat gies de l expos Soit en d but d une session pour impliquer ou marquer le stage ou par n cessit p dagogique avant des exercices Soit apr s un exercice afin de faire un effet d appel du savoirs en compl mentarit ou lorsque l apprenant semble bloqu Pour d montrer illustrer ou clairer ce qui a t fait ant rieurement exercice exp riences etc C est donc une question de strat gique p dagogique ou d
10. neutre pour les partisans de la d mocratie voire critique pour les libres penseurs ou ceux qui d veloppent cette capacit intellectuelle afin de permettre aux stagiaires de rester des sujets Or si le nous sommes dans l re du s adapter toute conjoncture force est de constater que clarifier ce qui se joue et comprendre comment s y prendre demande avant tout l utilit de la capacit critique La situation pr sente pos e par la r duction des moyens et par cons quent ceux pour se former nous apparait avoir toujours t le cas d s l origine des besoins de transmission des savoirs appliqu s dans le monde du travail et de son organisation C est en ce sens que certains parlent de r gression ou de pertes des acquis sociaux Elle nous ram ne d voile ou rappelle les liens troits qui ont toujours exist s entre le monde du travail celui de la formation et l histoire des institutions ducatives et sociales ex la famille l cole associations culturelles etc ainsi que les luttes politiques pour obtenir des protections et des garanties sociales et culturelles une ducation sans s lective et loign e des contraintes conomiques ou patronales Or le lien le plus vident est celui des conditions premi res qui r gissent le droit formation il faut tre en statut de travailleur pour d poser un cong formation ou que celle ci soit financ e Le droit la formation est donc un corollaire du droit au t
11. nom ne observ sans forc ment chercher lier ces l ments entre eux ou fournir une explication Dans cette d marche le stagiaire n explique pas il fait des constatations Nous pouvons formuler ainsi ce premier type de repr sentation pr scientifique Repr sentation collection d images partielles attributs qualit s 2 Les repr sentations instrumentales 26 08 01 39 Le stagiaire fait r f rence des op rations qu il a vu faire ou qu il a eu faire des instruments qu il a eu manipuler des ph nom nes qu il a observ s Il d crit des rapports entre ces op rations des fonctions jou es par ces instruments des effets observ s sur les ph nom nes Pour exemples l acide est ce qui fait virer le tournesol au rouge et a pique et le quartz a les m mes fonctions que le rubis des montres Nous pouvons formuler ainsi ce deuxi me type de repr sentation pr scientifique Repr sentation images actions buts fonctions 3 Les repr sentations rationnelles pseudo rationnelles Le stagiaire cherche s expliquer les processus sous jacents aux ph nom nes d crits ou observ s par l utilisation de variables la recherche d interactions causales entre ces variables Ce type de repr sentation est le plus proche de l explication scientifique mais en reste loign e Pour exemple dans un avion le volume d air est compl tement isol de l ext rieur No
12. s valeurs partag es ou pas etc Par rapport l efficacit de production dans le groupe Exemples choix des partenaires pour la compl mentarit des comp tences observ es les pr occupations organisationnelles des membres rappel de r gles ou demande d laborer une m thode commune etc La discussion de groupe et la conduite de r union Postulat pratiques collectives modalit s d change et ph nom nes communicationnelles interactifs Principes Ces deux modalit s d change n ont pas les m mes objectifs Les proc dures de communication pour organiser les changes sont fonction des objectifs nonc s ou escompt s Il en est de m me pour l aide aux d cisions Modalit s L animation doit tre men e par le formateur Les diverses techniques de discussion et les proc dures de conduite sont largement diffus es Elles s approprient essentiellement en les pratiquant et par exp riences Des connaissances issues des sciences humaines en particulier de la psychosociologie associ es une bonne coute et observation nourrissent et compl tent la compr hension par une lecture plurielle des ph nom nes Ces pratiques de groupe passent par un travail et ou une connaissance de soi travail comportemental de cr ation d analyse jeux de r le improvisation psychodrame groupe Balint Les jeux de r le les mises en situation et les simulations Postulat des appr
13. sultat Nous sommes dans les situations d apprentissage ou d exercice Le r le du formateur est de r guler d noncer seul ou ensemble la r gle pour continuer Ou s agit il d objectifs p dagogiques pour qu il y ait des conditions de transmission Le contenu est il suffisant A t il voir avec les conduites humaines pr sentes et ainsi tre interrog voir tre compl t par un des aspects de ce cas concret 2 Le cas o le sujet abord se r v le tre un point cl pour l apprenant ou un point sensible en tant que personne La situation soit met l individu dans un rapport de fragilit soit la personne est dans un moment d insight ou en relation directe avec un v nement personnel ant rieur Situations o les motions mergent Les motions sont d monstatives peu accept es dans la r alit sociale Il suffit de consulter les trait s de p dagogie pour comprendre le peu d int r t sur les sujets de l motion et des sentiments Leurs caract res intimes et de d bordement rapide pour la personne en question et ou pour les autres Les situations fortes d motion cr ent des ph nom nes de g ne d agacement de jugement porteurs des processus pid mique de d structuration ou de destruction Chacun aimerait viter ces d rangements par la magie du silence du d ni de l vitement h las maladroit ou tardif et qui l accentue in vitablement Que fait lorsqu on est f
14. supports et strat gie p dagogique Elles s appuient sur l action ou la production r clament une bien veillance de l ensemble du groupe en acte Il est conseiller pour les raisons voqu es ci avant d une part que les s ances se fassent dans le m me lieu et choisi suivant les exigeances des techniques utilis es d autre part il est n cessaire de r fl chir sur l usage ult rieur et la protection en cas de production s Ces techniques utilisent les modes m thodes mat riaux d expression issues plus souvent des disciplines artistiques et de l esth tique dans son sens le plus large po sie musique arts dramatiques plastiques visuels audio corporels Elles empruntent des 46c Comme les produits personnels les productions collectives posent parfois des questions d attribution de protection et d exploitation des cr ations M me quand celles ci sont issues d un travail individuel elles sont le fruit d unr sultat en commun La question qui est l auteur est parfois d licat L exploitation peut demander un anonymat ou l oppos un partage des b n fices l identification des auteurs d un organisme Des r gles de contrat de proc dures ou des conditions doivent tre nonc es clairement de pr f rence au d but 26 08 01 32 approches de la gestalt du d veloppement de la personne de la bio nergie et s appuient sur le kinesth sique corps et sensibi
15. Le syst me cognitif est une conception empirique culturaliste et structuraliste qu Alex Mucchielli r sume ainsi Parce qu elle offre les avantages de la simplicit de la coh rence 56 Pour un rep rage des fonctions et une typologie des comp tences du formateur lire les m tiers de la formation de Fran ois Viallet 57 Apprenant terme qu b quois utilis en formation des adultes 26 08 01 36 de l utilit et sans doute d une grande part de la r alit 58 La d finition sommaire est un syst me affectif perceptif et comportemental une structure de la personnalit sous tendant tous les actes de l individu Nous vous proposons plus particuli rement cette d finition du syst me cognitif puisque nous sommes partis du postulat suivant l adulte a des savoirs et une personnalit fortement construite et non une forte personnalit Le formateur d adultes quels que soient la formation son r le et ce qu il a transmettre lors d un apprentissage trois types de situation peuvent se pr senter Les savoirs sont des compl ments pour la personne Les savoirs doivent tre stocker dans son logiciel mental ou faire l objet de nouveaux gestes qui ne d rangent pas son ordre ni le processus mental de traitement Dans ce cadre l apprenant et le formateur n auront pas de difficult Les questions d apprentissage porteront sur l appropriation et l animation les motivations les int r ts
16. alert l administration surprise et exig lachat de gants Rapidement le groupe tudiants et stagaires agents s est r uni pour r fl chir sur les probl mes professionnels de s curit et de contr le et sur les gestes pr cis acqu rir Gr ce au microscope emprunt les personnels ont d couvert un monde vivant invisible l oeil impossible imaginer Ce dispositif improvis permit de sensibiliser durablement les 26 08 01 10 personnels aux risques encourrus et l incontournable besoin d acqu rir des gestes techniques et des m thodes de travail plus compliqu es Cette approche d boucha sur l attrait certains des agents pour les sciences naturelles et une demande de leur part de prolonger leur formation dans cette direction S1 l histoire a une fin p dagogique heureuse qu elle d bouche en plus sur une activit de type formation professionnelle pour ces personnels et sur une ouverture vers la culture g n rale les faits d montrent l irresponsabilit de la structure l tat des syst mes socio ducatifs du pays la col re et l indignation des participants du groupe de recherche Or l ironie en quelque sorte de cette aventure est qu elle s est d roul e en m me temps que le congr international sur les probl mes cologiques tenu Rio de Janero Mais il est probable aujourd hui dans ce pays comme ailleurs que si nous regardions de plus pr s nous rencontriions des situations similai
17. appartenance Exemples institut priv association institutions publiques AFPA CAFOC service des ressources humaines de l entreprise et formations continue professionnelle universitaire L organisation conditionne les modalit s et les finalit s de l acte de formation 26 08 01 15 Qui est le public cible et quelles sont les personnes concern es Quels sont les objectifs vis s Quelles sont les modalit s de contr le Qui sont les intervenants Quelles sont les formalit s du contrat de travail Le formateur son rapport aux savoirs et l acte de formation Trois dimensions sont prendre en compte d s lors que nous sommes en statut de formateur Il est alors plus facile d appr hender les diff rents r les qu on attend de lui Nous abordons les rapports au savoir et les rapports dans l acte de formation dans le savoir La premi re dimension est tout d abord celle des motivations du formateur dans son r le de formateur Pour se faire le formateur doit tre en veil de ce qu il doit faire ma s aussi de ce qu il peut faire en fonction des demandes des interpellations des situations Etre attentif curieux s informer oser dire Je ne comprends pas Pouvez vous r p ter Faire reformuler pour qu il y ait une explication voire une explicitation ou je ne sais pas peut tre quelqu un sait et peut nous expliquer Ces d marches de sollicitation dans un rapport d authentici
18. cerner comprendre ou int grer les diff rences les diff rents ceci sans jeu de mots t ou la logique de l autre Exemple de l apprentissage des techniques de vente un vendeur et des clients virtuels mis en sc ne pour vivre diff rentes situations et ses variables afin d acqu rir des savoirs comportementaux D autres objectifs de formation aux conduites professionnelles les fonctions d acceuil physique ou t l phonique la conduite de r union etc Pour illustrer un apport th orique ou stimuler des changes rompre la glace faire exprimer les points de vue entre stagiaires Dans ces cas le jeu de r le est l espace possible m diateur la similitude est une r alit proche approch e v cue Le formateur doit tre le garant d un code thique et de conserver l int grit des personnes Dans le cadre de la simulation d une situation ou pour une r p tition de gestes avec appui La cassette vid o o est enregistr e une r elle situation coute bande de sons images de synth se manipulation d outils La simulation est une condition de rep rage et de r p tition indispensable l apprentissage En effet certaines professions demandent un apprentissage grandeur nature ou sur le vif dont les cons quences de l apprenti seraient co teuses dangereuses voire dramatiques Actuellement se d veloppent des formations interactives entre stagiaires le fo
19. ci avant 26 08 01 4 m canismes processus tudi s par les diff rentes disciplines issues de la psychologie sociale et du travail dynamique et relations dans des groupes restreints ergonomie etc et de la sociologie sociale et du travail sociologies des organisations de l action de l exp rience Ces savoirs d j construits n cessaires pour aborder les comp tences sont la fois des outils conceptuels le formateur peut alors lire les situations en question suivant plusieurs perspectives et ces savoirs lorsqu ils sont pr sents dans une situation les savoir faire et les savoir vivre des personnes en situation ces savoirs sont alors des op rateurs relationnels natuels saisir afin d appr hender ceux qui ont t consid r s comme des besoins ou des manques pour les traduire en tant qu carts ou dysfonctions Cette traduction n est autre que des savoirs professionnels ou des pratiques professionnelles obsverv s et analys s par l intervenant afin qu il anticipe un ou plusieurs mod les de conduites souhait es et qu il rep re les savoirs n cessaires pour construire concevoir l apprentissage en question L intervenant formateur s appuie sur ou rep re ces ph nom nes humains ceux l m mes qui induisent favorisent ou non ce qui entendu et attendu par comp tence souhait es Il s agit bien d tude pour qu il y ait conseil ou pr conisations de l intervenant Mais l
20. de r gles la confidentialit le non jugement et l exploration questionnante avec des possibilit s nonc es sans obligation de se justifier de ne pas r pondre de l arr t du r cit de la prise en compte des motions ou du risque Les m thodes de cas Postulat l tude de cas est une d marche et une logique inverses de l expos Principes Le probl me est un cas concr t ou proche de la r alit L tude pour comprendre recherche d v nements de savoirs d couvrir les savoirs n cessaires d hypoth ses 26 08 01 31 La r solution du probl me appliquer pour tra ter le probl me v rifier les m thodes utilis es et les r sultats Mesurer les carts et aller chercher les savoirs manquants L tude de cas part du principe d adaptabilit des savoirs adapt s et adapter concr tement de l application des savoirs et des m thodes par le stagiaire pour r soudre le cas L tude de cas se veut une appropriation de fait o les questions de transfert des savoirs sont induits par le tra tement Modalit s Il est n cessaire de construire ou de prendre des cas appropri s Les stagiaires peuvent apporter leur exp rience leur cas Nous sommes au plus pr s des r alit s du terrain des situations professionnelles facilitant ainsi une meilleure compr hension des apports th oriques pour les stagiaires ainsi qu une implication de ceux ci Il faut alors tra ter
21. est un savoir s appliqu s et adapt s Le savoir est donc ni isol ni neutre Il est neutralis d limit r parti en fonction d objectifs concrets et du personnel Les savoirs sont organis s dans une perspective de r sultats bien d finis et dans un contexte pr cis et dat Les savoirs sont la fois fonctionnels individuels et collectifs De nombreux crit res d terminent les modes op rationnels et les techniques pratiques d application de ces savoirs Ces crit res varient en fonction de facteurs internes situations professionnelles et de facteurs externes situations conomique culturelle historique volutions technologique sociale politique etc La dimension plurielle de la notion de comp tence C est en partie pourquoi les milieux professionnels de la production et de la formation parlent des savoirs en termes de comp tences Ils ont introduit pr f rent le terme de comp tence depuis peu parce qu il d signe des savoirs en acte se r f rant des capacit s ou des aptitudes autrement dit un savoir mobiliser et un savoir agir et r agir dans une situation donn e savoirs relationnels opportuns et ad quates Si l apprentissage des savoirs peut tre individuel l approche des savoirs en ce qui concerne les comp tences suppose de prendre en compte les aspects et la dimension collective du travail Il s agit donc des rapports et des relations dans le travail L app
22. la compr hension la r p tition ou la reproduction la traduction la reformulation la m morisation la rapidit la joie d apprendre ou de refaire etc Les savoirs heurtent les donn s de l apprenant Soit parce que l information le d range opinion c est ridicule sans int r t inutile heurte ses valeurs r actions c est inacceptable un silence une vasion de l esprit etc ne correspond pas aux repr sentations qu il s en faisait l information ne sera pas entendue ou retenue l inutilit ressentie du savoir du but ou de s engager dans un exercice 5 Les savoirs acqu rir sont ou des savoirs abstraits ou des savoirs proc duraux Ils d passent le savoir information et qui demandent l apprenant un autre syst me de traitement que ceux habituels Les op rations mentales sont complexes d licates et longues acqu rir plusieurs registres sont exig s Les op rations mentales d montrent qu il y a une carence de connexion ou d abstraction par lacune de certains savoirs qu il est n cessaire de rep rer et d acqu rir La phase des donn s de l exercice montre que le stagiaire connait le sujet mais il ne peut organiser une coh rence discerner les donn s d gager une logique extraire les principes construire un sch ma directeur L apprentissage passe par une s rie d exercices diff rents pour qu il s approprie les proc dures de traitement savoirs proc
23. les cas d une fa on rigoureuse et connaitre parfaitement les proc dures et m thodes de cas il faut aussi faire l exploitation concr tement Strat gie p dagogique et int r ts et limites Ce sont des questions de dynamique du groupe du meilleur tra tement d un sujet du contexte de la formation programm e besoin de valorisation dynamisation de la culture ou la temp rature environnante du public Tr s souvent les stagiaires pr f rent le concr t se disent des pragmatiques ont une allergie du discours ou du th orique Les d marches et les techniques de cr ativit Deux principes et leurs int r ts Soit les d marches ou techniques ont pour vis es l exploration l innovation le changement le d passement r v ler veiller rechercher changer passer d une logique une autre d un registre un autre changer de paradigme Soit les exercices ont pour objectifs de dynamiser animer d bloquer chauffer permettre un l cher prise d velopper l intuition la flexibilit d tre et de penser ses facult s d improvisation par l apprentissage de l insolite du non connu du dit risque d tre avec les autres pour explorer l autorisation l authenticit le faux self La confiance en soi l estime de soi pour ne citer que ces notions demandent de s exercer dans une dimension collective face aux autres Modalit s
24. leur caract re dramatique afin d attirer l intention du lecteur sur un sujet sans int r t puisque ces m tiers sont le plus souvent qualifi s d ordinaire 26 08 01 9 subalternes et d ex cussion G n ralement le nettoyage repose sur des notions de propret de l objet et de ses aspects Concr tement il s agit de l entretien d un objet et des mani res pour y parvenir dans un contexte donn l usage de l objet les proc d s du manipulateur les r sultats et dans certains cas la r glementation Une kyrielle de questions sont alors soulev es Lorsqu il s agit de nettoyer est il question de propret d hygi ne de conservation de protection ou de p nibilit La pratique de nettoyage est elle une combinatoire de plusieurs objectifs dont les r sultats recouvrent certains des domaines cit s ci avant Quels sont alors les crit res retenus pour chacun d eux afin d valuer au mieux les r sultats et les usages en cours Pour effectuer le nettoyage parle t on de produit nettoyant la connaissance de dosages D outil manipuler machine instrument Ou de m thode mode d emploi posture corporelle proc dure paticuli re Ces gestes exigent ils une aptitude naturelle ordinaire une aptitude sp cifique telles l agilit souplesse une habilit pr cision acuit ou une capacit gestuelle d agilit qui alors demande soit un physique particulier tre p
25. locaux taient formul es par tous y compris par les visiteurs un des agents sous prolongation de contrat et soucieux de la dignit du lieu avait pris l initiative de le d poussi rer comme il se doit les oeuvres d art expos es Que dire de l exp rience relat e par une professeur br silienne du d partement d Education de l universit de San Paolo Dans le cadre d une recherche sur les logiques d apprentissage des adultes illettr s elle met en place deux ateliers l un d expression orale et crite et l autre sur les notions de calcul cei avec des personnels volontaires de nettoyage de cette universit et un groupe d tudiants en didactique Le dispositif de recherche formation tait con u sur le principe de la r ciprocit afin de faire b n ficier tous les participants des effets de formation et la dynamique des changes tait bas e sur la vie quotidienne professionnelle et familiale de chacun Ils ont d voil s au grand jour les priori et la mani re dont travaillaient les personnels en toute vidence non qualifi s ni encadr s Trois d entre eux nettoyaient sans gants ni consignes avec des chiffons lav s lorsqu ils taient trop sales des laboratoires o s effectuaient des manipulations de d chets nucl aires Les allers retours entre les laboratoires les couloirs les salles de cours et leur lieu d habitation favella duraient depuis de nombreuses ann es Cette enseignante catastroph e a
26. nous pouvons d gager une petite 35 p 92 L identit Alex Mucchielli 26 08 01 22 dizaine de conditions et autant de questions pour trouver des dispositifs des strat gies modalit s supports d marches etc qui r pondraient en partie ces conditions Pour qu il y ait apprentissage il faudrait L existence d un d sir d apprendre Le postulat du volontariat et le principe de base de la demande personnelle du stagiaire ne sont ni des indicateurs suffisants ni des garanties Le d sir apparait quand on sait quoi va servir ce que nous apprenons ou lorsque nous y avons des int r ts promotion dipl me gratification a ration int r ts intellectuels Les int r ts comme les d sirs les manques et la dynamique sont des facteurs de motivation Rares sont les stagiaires qui ont un int r t unique Pour illustrer nos propos prenons l exemple de l int r t intellectuel unique Il est plus facilement nonc puisque coh rent conforme la d marche de se former convenable socialement avouable sans restriction n1 risque de se sentir jug Les sources et les structures d information des savoirs sont nombreuses et vari es livres biblioth ques vid oth ques mus es conf rences Les savoirs d j construits sont disponibles et les infrastructures ont t largement d velopp es par les services publiques Ils sont la port e de chacun en termes de pr t face de
27. peuvent aussi tre source de malentendus Le formateur doit particulierement rep rer les repr sentations Elles servent de point d ancrage lors de 63 Le concept de formativit de Bernard Honor nous semble tre un des concepts de base tr s op ratoire pour tout acte de formation en direction des adultes Se reporter son ouvrage Pour une pratique de la formation La r flexion sur les pratiques Bernard Honor Paris Payot 1980 64 L ensemble de cette partie est tr s largement inspir e du livre de Dominique Beau 100 fiches de p dagogie ditions d organisation 26 08 01 42 l apprentissage Pour ce faire chaque fois que c est n cessaire vous pouvez les savoir faire du formateur Faciliter l expression des stagiaires N apporter pas vous m me de r ponse aux questions que vous avez pos es Ne vous contentez pas de r ponses ponctuelles faites expliciter compl tement les raisonnements faites justifier toutes les affirmations Faites leur d crire des exp riences qu ils ont v cues celles qui ont une relation avec le sujet trait A partir d une exp rience commune L tude d un cas le travail sur un jeu p dagogique une visite peuvent fournir un terrain de discussion commun tous et sur lequel chacun projette sa propre exp rience exprime sa propre vision des choses Ecouter au sens strict du terme Quand un ou des stagiaires s expriment le signe que vo
28. plus appropri e engager des proc dures qui permettent de garantir en quelque sorte soit simplement refuser un contrat une participation etc 26 08 01 14 Les 4 axes sont en interaction dans toute situation p dagogique SAVOIR l organisation FORMATEUR d termine la nature des relations GROUPE Le rapport que le formateur a les rapports que le groupe a au savoir conviction message au savoir attentes repr sentations attitudes motivations Pour se faire le formateur doit clarifier certains points et chercher compl ter l information Le cahier des charges est la fois une garantie et un instrument de contractualisation qui permet une formalisation des objectifs des moyens et des modalit s de formation La demande doit tre explicite La construction d un module passe par des proc dures d explicitation Le programme peut alors s laborer en partie avec le cahier des charges Le formateur dans son organisation de stage doit donc s interroger ou interroger Les questions Qui est le commanditaire et quel est son statut Qui sont les financeurs Dans quel contexte la formation a t ressentie comme n cessaire Qui r clame le stage Pour quelle mission Quels sont les niveaux d carts Quel est le constat Quelles sont les contraintes Peuvent elles tre formul es 24 L organisation de la formation est fonction de l organisme de tutelle et ou de la structure d
29. quences Pour la formation la traduction se fait en termes d objectifs visibles contr lables par une progression nourrie d une multitude de savoirs d clin s et anim e par une strat gie et des supports p dagogiques Il nous apparait important de faire la distinction entre le r el professionnel et le r el situationnel o la profession s exerce Au del des effets de mode et de commerce sur les r f rentiels m tier dipl me comp tences et autres un r f rentiel est le listage pour mesurer des carts entre ce qu il faut savoir et savoir faire voire savoir tre qui int grent les savoirs en usage conformes et souhait s A nsi le r f rentiel d termine en grande partie les savoirs transmettre et les modes d application Il profile les types de p dagogie de pratiques et de formateur s Les premi res tapes de transfert sont alors celles o le stagiaire s approprie et applique les savoirs dispens sen formation La prestation peut tre de qualit c est dire r pondre aux attentes des diff rents acteurs Mais discerner le r el professionnel et le r el situationnel o s exerce la profession le m tier l activit comme nous cherchons le faire c est interrogerla transf rabilit des comp tences acquises en formation sur le lieu professionnel au del de l acte p dagogique Il est parfois opportun en amont de lacte de formation de poser les cadres les modes les conditions
30. ressant d entendre un formateur ou un des stagiaires parler de bon groupe ou de mauvaise quipe Les repr sentations et la dynamique groupale Chaque stagiaire a une id e minimale de la formation o il s est inscrit ceci partir de l intitul du programme et de l objectif final nonc les conditions g n rales exig es De l se construit une repr sentation impr cise de ce que sera sa formation repr sentations communes tous les stagiaires Suivant l organisme et l objectif final de la formation la formation peut tre plus ou moins longue plus ou moins contraignante travail personnel au del des temps institu s une 62 Pour les blocages dans le cadre d une action de formation se reporter au chap tre 3 approche des motivations pp 33 104 Les motivations Alex Mucchielli PUF coll Que sais je n 1949 26 08 01 40 participation active une implication plus personnelle un engagement fort dans l organisation en fonction des m thodes p dagogiques utilis es tels des composants formatifs du programme De plus l environnement g ographique et culturel le contexte sociopolitique les conditions p dagogiques mat rielles sont des facteurs non n gligeables de toute situation la fois collective et qui s inscrit dans la dur e S1 chaque participant a construit son code de conduites en fonction de son ducation mais aussi des id es qu il a du savoir vivre en soci t des rep
31. statut par le statut n est pas confondre avec l autorit c est dire la consistance la fermet que peut avoir le formateur ni avec l autorit reconnue de la comp tence voire de la sp cialit du formateur celle d une sp cificit d approche ou celle de l expertise et qui le place dans une position d intervention les divers modes d intervention encore moins avec les autres aspects de l autorit celui hi rarchique dans une relation de subordination celui institutionnel sans corr lation statutaire dont le r le est d tre un responsable de en responsabilit avec l aspect plus caract riel en prenant l exemple d une personne autoritaire ou celui plus comportemental par illustration de l autocrate Cette confusion g n ralis e des notions d autorit fait du formateur une figure de pouvoir Elle peut tre celle que le formateur se repr sente ou ce qu il croit devoir tre les repr sentations du r le du formateur le caract re du formateur ou les styles de formateur c est dire celui id alement adopt par le formateur sans tenir compte de la situation ou de ce qu il est 7 De plus par sa place dans l organisation ou par rapport l organisme demandeur commanditaire ou client de la formation font que le formateur est pris souvent pour le responsable de l organisation de l entreprise Il peut en tre ainsi de tout partenaire du sy
32. tier l ing nierie de formation est une conception de la formation avec ses propres proc dures et un m tier celui d ing nieur de formation avec des savoirs ceux d clin s ci avant Par contre l ing nierie p dagogique est plus une organisation entre les p dagogues et une comp tence de se centrer sur les difficult s d apprentissage de chaque stagiaire 36 En r f rence la n vrose de classe Vincent de Gaulejac 37 C est dans une conception d ing nierie que les dimensions d autonomie apparaissent le plus comme une condition premi re ou un des facteurs pour d terminer des modalit s Pour exemples En ing nierie de formation les degr s d autonomie sont appr hend s et mesur s sous formes de contrat et de tests de niveau lors de dispositifs d individualisation En ing ni rie p dagogique les processus d autonomisation participent l axe strat gique animation rythmes supports et apports Pour les supports didactiques en informatique il est pr suppos que l appropriation des savoirs passe par le principe d autonomie du manipulateur et la compr hension des apports par la programmation p dagogique des logiciels 26 08 01 23 aptitude de travailler en quipe pour permettre de varier les situations et une utilisation multiple de techniques et de supports p dagogiques Dans l axe p dagogique l autonomie est plus abord e sur l angle du savoir prendre et comprendr
33. 08 01 45 formation les mercredis pour les p riodes de vacances scolaires ce peut tre la p riode creuse de r organisation et de pr paration ou le contraire le plein rendement Ils sont dans les champs professionnel et affectifs des stagiaires et du formateur
34. 26 08 01 1 Universit Paris 8 APPROCHE formation de la PEDAGOGIE des adultes et de l ACTE de formation Agn s Pr vost Module DUFA de axe 1 la p dagogie des adultes La FORMATION Pourquoi pour qui par qui et comment Former n est pas un acte innocent ce n est pas un acte scolaire c est amener r fl chir sur les origines et les buts de la formation donc sur U Entreprise elle m me sur le travail les conditions de travail le management etc Lorsqu on se livre aux tudes pr alables et de critique constructive que pr conise le B A BA on se rend souvent compte que dans tel ou tel cas ce n est pas de la formation qu il faut donner au personnel c est de la communication c est des motivations ou bien alors on se rend compte que ce n est pas dans tel service de production de prestation que la formation est n cessaire mais en amont l o l on con oit le produit Etre p dagogue Etre p dagogue est une mani re d tre et les trucs et recettes ont peu de poids par rapport lexp rience qui par nature est intransmissible J aurai l occasion de redire plus loin que la communication est un sport En tant que telle la p dagogie s apprend moins dans les livres qu l entra nement Cependant la mani re d tre peut utilement donner lieu r flexion Ainsi il est possible de faire r fl chir le lecteur sur son comportement Sommaire Les
35. PRESENTATIONS Le formateur s attachera plus particuli rement aux repr sentations pr scientifiques du stagiaires Il est indispensable de les rep rer pour pouvoir transmettre des concepts scientifiques quels qu ils soient Si nous ne le faisons pas le stagiaire risque de ne conserver des savoirs apport s que ce qui correspond aux id es qu il a d j sur le sujet trait par le formateur Les repr sentations pr scientifiques L adulte poss de toujours une vision personnelle une repr sentation des notions qu il vient d couvrir en formation M me s il s agit de notions scientifiques il sait d j quelque chose ces repr sentions personnelles parcellaires sont appel es des repr sentations pr scientifiques Les caract ristiques des repr sentations pr scientifiques Ce sont des ilots de connaissances sans liens coh rents entre elles Elles d pendent de la subjectivit des individus Elles r sistent au changement Elles sont surtout faites d images mentales c est la traduction en termes g n raux d une percetion partielle de la r alit Selon la qualit de cette perception partielle nous pouvons distinguer trois types de repr sentations pr scientifiques Les trois types de repr sentations pr scientifiques 1 Les repr sentations simplement descriptives Le stagiaire se contente de d crire quelques produits appareils tats ou caract ristiques visibles du ph
36. T humain technique et mat riel et sont per us comme des d penses oblig es y compris pour celles qui concernent la formation Suivant l optique de l organisation et le facteur temps il peut tre d montr que les d penses sont le plus souvent un investissement mat riel et immat riel Guy Le Boterf puisqu il s agit alors de la politique des ressources humaines et mat rielles de l entreprise Au del des aspects juridiques et techniques les gestions sont en quelque sorte des marges de manoeuvre d un quilibre dialectique entre les cons quences et les limites li es la Production la production de l entreprise et le contexte g n ral conomique et les conditions de travail Pour l entreprise il s agit de profit tout en se maintenant sur le march En fonction de la conjoncture il peut tre question de d veloppement de modernisation de changement de r duction de ses activit s et suivant le cas les effets et les cons quences sont pr vibles Leur traduction pour les personnels sont des attentes telles que la reconnaissance des acquis une promotion ainsi qu une s rie d interrogations sur la r organisation du travail et les conditions de travail les comp tences actualiser ou acqu rir Les changements op r s peuvent aller d une ouverture de carri re une reconversion dans la vari t des cons quences et des conditions celles v cues et celles accord es opportunit contrainte obliga
37. actualit s la conf rence cultuelle une oeuvre un pays une conomie un auteur Les contenus peuvent prendre diverses formes en termes de traitement et de d veloppement 44 La classification propos e dans ce sous chapitre pour pr senter les moyens et les modalit s de transmission des savoirs a un caract re r ducteur et volontairement partial comme toute classification et typologie Le choix de cette pr sentation a l avantage d tre une d marche de traitement donc une m thode pour cerner ce qui peut tre cernable dans la confusion des intitul s et des appelations vagues ou par les mixages combinatoire de m thodes de supports tels que nous les trouvons dans le champs de la formation Remarques D une part les appelations impr cises ou sans rigueur pour d signer des modalit s de formation et d autre part les toilettages et les nombreuses adaptations p dagogiques conf rent en partie ce caract re n buleux des pratiques de formation pour toute personne peu exp riment e ce milieux 26 08 01 27 Modalit s Conf rence symposium cours magistral intervention d un sp cialiste d expert un t nor seul ou en table ronde pr sentation d un coll gue d un hi rarchique institutionnel ou autre d monstration seule ou comment e Dans le cadre du s minaire ou d une modalit informative ou formative dont on veut partculi rement marquer le caract re officiel ou v
38. ait pas oublier les jeux 47 p dagogiques ou non d autant plus qu ils sont en nombre restreint et d utilisation peu fr quente C est un secteur de la formation peu explor voire non d velopp et qui demanderait certainement qu on s y investisse Pourtant des jeux sp cifiques peuvent tre cr s pour les actions dites quantitatives grande chelle Nous trouvons des jeux ou l usage de jeux dans les sessions de rem diation cognitive Par contre certains jeux familiaux et dits intellectuels et de culture autre 48 peuvent tre utilis s dans le cadre de la formation des adultes 4 47 Jeux et usage de jeu objets de formes et de mat riaux divers y compris des dessins et jeux sur papier Les modalit s d usage varient en fonction des r gles des obstacles et du but atteindre L objectif commun est de faire faire Nous pouvons distinguer les jeux collectifs et les individuels 48 I est remarquer que l usage fr quent voire quotidien des jeux sans distinction des usagers est une r sultante culturelle Exemples les cultures anciennes et celles d origines orientale africaine sud am ricaine etc Les cultures occidentales et industrielles connotent et classifient les jeux en fonction des publics et des usages La fabrication voire les choix d veloppement l int gration des jeux d pendent en grande partie de ces facteurs 26 08 01 33 Les didactitiels et les jeux informat
39. ance 7 qui exerce ou produit la formation La structure de formation doit d finir ses activit s ses relations avec l environnement ses programmes et les types de formation qu elle propose Elle choisit ses formateurs ses intervenants autour de trois p les de formation qui int gre les pr occupations professionnelles Les savoirs s organisent autour de trois p les le p le des sciences savoirs techniques disciplines le p le professionnel les m tiers les professions les pratiques auxquelles la formation pr pare directement ou indirectement le p le p dagogique c est dire les m thodes et les supports d appropriation et de m diation des savoirs Suivant la structure de formation ces l ments sont toujours pr sents mais des degr s diff rents Ces composantes cernent le type d institution et de formations qu elle propose ainsi que l autorit de tutuelle sur laquelle elle repose Il en est de m me des formes styles de formation des dispositfs modalit s et pratiques de formation que nous avons voqu es Le formateur ses r les Nous avons vu que la formation est tributaire d un bon nombre de facteurs internes et ou externes l acte p dagogique L volution m me de la conception de la formation et les co ts croissants oblig s positionnent la formation comme un des moyens ou une des variables d action pour r pondre ces facteurs D o peut tre les r fl
40. animation en relation la culture environnante qui pr f re ou aime le discours l abstrait la brillance de un certain d corum du prestige ou du spectacle suivant le public qui attend du pragmatique d tre anim en fonction du contenu des objectifs des conditions et contraintes diverses Exemples une programmation apr s le d jeuner une formation tr s acad mique un formateur d butant Se reporter au chapitre les m thodes pour choisir la forme le traitement du contenu de votre expos et de ce que vous chercher d montrer Nous retrouvons ici l art de l expos dont les formes et les techniques font l objet de nombreux manuels Cette comp tence s acqui re essentiellement par exp riences r p t es L apprentissage progressif passe d une demi heure trois heures d expos Comment s aider en pr parant un plan le plus synoptique possible avec des sous points comme rep res en forme de points cl s en S appropriation des contenus bien d limit s en variant les tra tements et les d veloppements partir d un m me contenu par un choix de la m thode suivant le th me les contenus les publics les moments des expos s et les effets p dagogiques escompt s inductif d ductif comparatif chronologique en choisissant l heure si c est possible la difficult des heures est de fait une pr occupation de tous rythmes progression d veloppement etc en s
41. ation Enseigner des Adultes G rard Malglaive Edilig 26 08 01 37 avec des repr sentations pour apprendre Mais qu est ce qu une repr sentation La notion de repr sentation a fait l objet de nombreuses d finitions Chaque discipline issue des sciences humaines a donn sa propre d finition Le noyau commun des d finitions sur la repr sentation peut tre formul comme suit La repr sentation est une image de quelque chose ou de quelqu un Une image mentale ou une vision personnelle qui est plus ou moins pr cise exacte ou non La repr sentation se construit partir du syst me de r f rences de la personne construction par simplification et par classification de la chose rencontr e en r f rence du d j v cu ou connu par l individu La fonction essentielle de la repr sentation est pour toute personne de se donner une id e de la chose ou un sens la situation qu elle rencontre La repr sentation condense un ensemble de significations qui d pendent de la subjectivit de la personne C est une mani re de voir ou de vouloir comprendre une traduction g n rale d une perception partielle voire parfois partiale de la r alit La sp cificit des repr sentations est de se trouver l articulation du social et du psychologique Autrement dit la repr sentation se construit et s alimente par un double mouvement interne externe Toute personne a des exp riences et une s
42. ats sont aussi tributaires et valu s en fonction d un march qui d passe le cadre m me o ils ont t produits Ces savoirs conditionn s par la culture les actes les usages internes du travail les conditions mat rielles et techniques participent la production ou au service rendre Le savoir sous tend les pratiques professionnelles les savoir faire les savoirs proc duraux les savoirs en usage et les savoir tre Par contre pour des raisons d organisation de gestion de production et de productivit de s curit la plupart des savoirs professionnels sont nonc s codifi s et r glement s Ils font l objet d tudes de n gociations 3 Se reporter ouvrage d Alex Mucchielli L identit PUF coll Que sais je n 2288 4 DUBAR Claude La socialisation construction des identit s sociales et professionnelles Paris A Colin 1991 5 En r f rence l ouvrage collectif sous la direction de Ren Ka s Crise rupture et d passement ditions Dunod 6 Assemblage singulier en r f rence au concept d tayage de Ren Ka s 7 Nous entendons par savoir morcel les savoir faire les savoir tre les savoirs attendre et devenir les connaissances ceux des professionnels en posture de stagiaires 8 Etudes et analyses conomique juridique sociologique technique ergonomique pour aussi produire de nouveaux savoirs 26 08 01 3 En ce sens le Savoir
43. au laisser voir des logiques des auteurs et du syst me cognitif qui s est mis en place lors du traitement collectif Par contre l expos de la fa on dont le groupe de t che a travaill prend rarement en compte les difficult s relationnelles et les conduites individuelles qui ont oeuvr es La plupart du temps ce travail semble inutile puisque pour l ensemble des co auteurs le d roulement du traitement et de l organisation c est bien pass et les r sultats sont corrects Qu en est il lorsque la difficult est plus forte que des tensions se font Jour quelle dynamique s est engag e quelles sont les conduites de chacun les r les et les places qui ont t prises pour qu il y ait m diation que la n gociation porte ou pas sur les objectifs de l exercice tenir Quelques soient les degr s et la nature des difficult s des situations celles ci sont 26 08 01 41 caract ristiques et ainsi pourraient tre qualifi es de r solution de probl mes intellectuels organisationels et relationnels Rares sont les participants qui s engagent dans une r flexion ou un questionnement collectif sur ces sujets abstraits ou subjectifs La principale raison est celle v cue comme un risque d appr hender les conduites mentales quelles qu elles soient face d autres qui sont sens s connaitre ou les avoir d pass es Il est vrai que la part concr te de la pratique est plus facile exposer La pratique
44. au savoir de deux types Ils orientent les propositions et les prestations que nous pouvons faire une structure de formation ainsi que la recherche de l organisme employeur ou client plut t qu un autre S 1l est possible de deviner le cursus d origine du formateur cerner l laboration qu il fera de son curriculum vitae est une question de strat gies de la compl mentarit entre les offres sur le march de l emploi en tant que salari de la formation les exp riences professionnelles et le march de la formation les produits les besoins et les conditions de formation Il est noter actuellement que les valeurs ambiantes d efficience et d efficacit nous font oublier ou ne facilitent pas les pratiques de jeu de cr ativit et les visites Elles font figures de luxe d oisivet voire de pratiques d mod es Tendance qui pourrait pourquoi pas aller jusqu interroger les fondements de la formation et le r le du formateur 53 Il est souligner que le type jeux de notre classification comme les pratiques de cr ativit subissent des effets de mode et de contre mode parfois d exag rations dans les m thodes et usages Ils sont l objet de r actions vives qui d passent l int r t de ces outils 54 Sciences de l ducation psychologie et psychologie du travail psychanalyse sociologie et sociologie du travail des organisations 55 Espaces en r f r
45. cer la personne dans une situation lui permettant l apprentissage d un certain nombre de savoirs et de comportements nouveaux Elle est aussi une institution puisqu inscrite dans un ensemble de r gles de proc dures et d acteurs dans l nonc de finalit s et d objectifs qui lui sont propres Cet ensemble d finit un syst me sp cifique et singulier en interaction plus ou moins troite et coh rente avec d autres syst mes De ce fait pour l organisation d un stage le formateur doit tenir compte non seulement scientificit et l objectivit de ses recherches la d marche nous semble concerner tout autant celle des implications d un consultant et des organismes d appartenance ou de tutelle lors d une tude et de ses cons quences 19 Article L offre et de la demande d audit de formation Alain Meignant revue Education permanente N 91 d cembre 19987 20 T nous semble important de rappeler sommairement l histoire de la formation des adultes A l origine la formation professionnelle s est structur e autour de la notion de stage en r f rence au mod le scolaire tant au niveau de son organisation groupe classe que dans l laboration des contenus la logique de programme Le terme de stagification de Jacques Guigou souvent repris par Guy Jobert dans plusieurs articles sur l volution de la formation pour rappeler cette poque nous semble actuellement une vision conceptuelle restrei
46. contraintes et des possibilit s d action pour qu il y ait une r elle application des savoirs en usage et les savoirs utiles L acte de formation y remplit en partie ce r le Nous sommes dans la dimension adaptative des adultes et des situations de travail La comp tence d place en quelque sorte l acquisition des savoir faire et les proc dures habituelles de la formation Il s agit alors de prendre plus en compte et d int grer au mieux l ensemble du contexte pour cerner les conditions et les mani res dont ces savoirs actuels sont exerc s d appr hender les freins et ce que recouvre le Changement Autrement dit la d marche de contextualisation passe par des proc d s d analyse de la situation de travail bien au del de la proc dure premi re et classique utilis e en formation dont l intitul g n rique est l analyse des besoins Nous entrons dans les m thodes et les savoir faire des tudes Si cette d marche passe par une tude plus approfondie c est avant tout pour se donner les moyens de cerner les comp tences et les conditions 1 4 n cessaires pour que les comp tences acqu rir puissent s exercer apr s la formation L analyse du contexte ne se r duit pas une traduction de contenus et de didactique que recouvre une r ponse ou un acte de formation L tude m me courte a pour objet de comprendre les situations professionnelles c est dire d inclure l ensembl
47. d clin s en objectifs La formation doit en tenir compte Du sensitif c est dire du visuel et tactile de sentir la p te temps chaleur couleurs aux sch mes abstraits des op rations de compr hension et d anticipation ainsi que l utilisation de la machine num rique demandent l apprenant des facult s intellectuelles et des savoirs techniques correspondants Au del des apprentissages indispensables et des connaissances class es sous appelation culture g n rale l apport du formateur tournera autour de la curiosit et de la ludicit des pertes en termes de sensiblit de rep res etc Certes pour ne pas d courager tout en permettant l expression des r sistances mais aussi pour conserver la r alit de la situation c est dire celle des questions qui se posent au sujet des int r ts et du sens de ces volutions Le changement radical qui s op re implique intimement les professions de la boulangerie p p terie etc monde culturel et social en mutation y compris celle des identit s professionnelles et personnelles Une souffrance peut tre ressentie et les effets de la modernisation ont des cons quences multiples au del des discours id ologiques Deuxi me exemple Nous pouvons constater un cart entre les comp tences sp cialis es techniques et la connaissance des rapports humains n cessaires pour remplir des fonctions de cadre responsable d une quipe ou d un service Les
48. dans un groupe lors de l apprentissage et lors de l valuation De m me lorsque le formateur fait une prestation le face face p dagogique est de fait une situation potentiellement impr visible qui demande au formateur d tre spontan mment r actif aptitude de d centration et de souplesse pour passer sur un autre registre Autrement dit le formateur doit tre en mesure de compl ter ou de d programmmer partiellement une s quence afin de faire un apport pertinent ou tre en capacit d improviser en fonction de ce qui se passe Constat est que la plupart des notions et des concepts voqu es implicitement dans ce d veloppement sont des savoirs m connus qualifi s d abstraits et non op rationnels voire tabous dans les milieux concern s Illustrons notre remarque par une num ration sommaire et questionnante des termes suivants pourriez vous expliquer en termes simples ces notions ou mots et en quoi ils 12 En cesens si la comp tence est d finie commme de multiples savoirs mobilis s en acte pr sentement les comp tences voqu es signifient l ensemble des savoir faire redistribu s suivant une logique organisationnelle des r les et des statuts conditions d exercice ou de r ussite de celles ci Les notions d clin es sont alors des facteurs humains tudi s en autre par Michel Crozier Ces ph nom nes sont les diff rents jeux des acteurs professionnels les strat gies face au parte
49. des comp tences objet m me de la demande d un employeur du choix de prescrire une formation sur un site de travail d interroger la pertinence des prestations parce que les pr occupations sont celles du transfert et des effets de la formation peut on faire l conomie des questions relatives l organisation de ce site quid de l tymologie m me du terme politique c est dire de l organisation de la cit L illusion de travailler sur le changement sur la finalit sur les modes de collaboration peut porter croire qu une r ponse formation aide et l accompagnera Mais pourra t elle faire l impasse sur les int r ts multiples en pr sence ou les conflits latants qui sont les sources des attentes des besoins ou les origines de ces carts Toute r ponse formation qui se veut en ext riorit refuse de concid rer les effets inh rents de pertubation occulte les intentions les positions les freins les contradictions les rapports de force et de violence ne pourra viter le travail sur le sens de ces changements Par contre si les craintes et le sens de ces changements n e sont ni voqu s ni exprim s c est que le changement n est pas de m me nature Il y a de grande chance pour que celui ci soit unilat ral et qu il soit conquis ou extorqu de mani re plus qu habile D s lors qu il s agit de comp tences l apprentissage passe par une d limitation des 26 08 01 6
50. dultes et plus particuli rement dans le champ de la formation pour concerver sa vis e ducative L autonomie est faire re connaitre comme une des comp tences professionnelles et personnelles acqu rir au m me titre que les savoirs th oriques techniques les savoir faire programm s 38 Si la formation a une fonction adaptative et qu elle est fortement tributaire des facteurs socio conomiques et budg taires ces raisons ne peuvent pas expliquer pour autant la presque quasi disparition du terme ducation dans les textes officiels et les articles actuels sur la formation des adultes Quant la mission ducative de la formation professionnelle et malgr les nombreuses d clarations dispositifs formation et propositions financi res engag s depuis les ann es 85 pour que les entreprises remplissent ce r le la fonction ducative de la formation semble bien compromise Le livre L entreprise tutrice et en particulier le titre est un bel exemplaire des discours incantatoires et des revendications des entrepreneurs qui occupent le march de la formation Il est souligner que si les milieux de la production jouent un r le de plus en plus important ils ne revendiquent plus aujourd hui la vocation d duquer tel qu il est entendu encore dans les milieux de la formation C est dire d une ducation qui se voudrait g n reuse tout en restant lucrative pour beaucoup b n vole pour certaines associations
51. e le processus d appropriation des savoirs ceci l exception des publics d favoris s et des jeunes en difficult s D une mani re g n rale l autonomie semble aller de soi puisque nous avons affaire des adultes Or si l autonomie nous semble tre une pr occupation majeure pour l ducation des jeunes enfants et p dagogique pour la formation initiale elle est tout autant importante d s qu il s agit de former des adultes des adultes qui ont acquis l autonomie physique civique et financi re Alors quels sont les autres aspects de l autonomie que le formateur peut inclure quelle que soit la prestation de formation ceci en termes de d veloppement personnel de conduites sociales et affectives d aptitude intellectuelle de l apprenant stagiaire Il est regr table que les orientations actuelles de la formation r duisent l autonomie l usage stricto sensus des proc d s p dagogiques des mani res de transmettre un apprentissage de savoirs exog nes Ou alors l autonomie est class e dans deux registres les formations personnelles et celles approfondies ou techniques r serv es certaines cat gories socioprofessionnelles Leurs intitul s sont pour illustrer nos propos la gestion du temps du stress des ressources humaines les techniques cr ativit s etc Pourtant l autonomie d clar e tre une comp tence reste le parent pauvre peu consid r e ni d velopp e dans les milieux d a
52. e activit de travail poste un atelier un service une r union s entretenir avec une personne pour qu elle d crive ses pratiques sont des mani res d appr hender les pouvoirs et les influences comprendre les appartenances leurs interactions en r seau Au cours des changes ces ph nom nes sont plus voqu s en termes de cause de produit ou d effet Parfois ils sont exprim s en termes de difficult s de contradiction de conflit de paradoxe et d implication mais ces mots communs recouvrent des nuances par ceux qui les utilisent Mais suivant le cas la personne qui le relate la culture l ambiance et l id ologie du lieu ou du moment le jargon professionnel et l objet de cet change l emploi des termes diff re ils s habillent Quelques exemples les conditions optimumes de r alisation de r ussite la performence le changement la modernisation un sujet qualifi de d licat voire de difficile aborder parce qu il est question d une personne pr cise ou qu implicitement le terme a une connotation psychologique ou pathologique pour la personne qui l entend d autres formules sont plus utilis es lorsqu il s agit du domaine r serv ou non la politique de la structure le strat gique les proc dures la n gociation la r gulation l valution un bilan un audit la validation Pourtant lorsqu il s agit d acqu rir ou de d velopper
53. e des donn s qui interagissent sur les conditions de travail et parmi ces l ments ceux qui inf rent sur le transfert des savoirs d clin s en comp tences souhait es et l exercice de l activit professionnelle Les attentes les demandes et les 13 Par tudes nous entendons inclure toute instrumentalisation proc dure et m thodologie des recherches appliqu es issues des disciplines techniques et humaines et qui seront retenus en fonction de l objet tudier de la commande et des d cisions prendre 14 Si les conditions sont des moyens d exercice au travail mat riels techniques organisationnels elles sont aussi les difficult s et les limites qui doivent tre rep r es voire soulign es discut es n goci es En effet l ensemble de ces conditions impliquent les agents et ceux de la formation puisqu elles soulignent les multiples aspects li s au monde professionnel De fait il est question de la politique de l entreprise Les aspects conomiques socioprofessionnels et culturels sur la touche rel vent des domaines de gestion de l entreprise et non du champ de la formation et le r le d interface de la formation est toujours ambigu La l gitimit des actions le statut de celle ci ainsi que de ses acteurs se posent g n ralement en termes de place s dans le syst me de d cision et de reconnaissance s Par exemple les aspects financiers sont consid r s en premier comme des d penses d EQUPEMEN
54. e facteurs externes et internes de l acte p dagogique Un ensemble d acteurs sont pr sents d s lors que nous pensons la formation comme un syst me Ces acteurs contribuent ou interviennent ceci diff rents niveaux sur la qualit du processus de formation la demande de formation la gestion de la formation la programmation les modalit s et l animation de formation Nous avons vu les acteurs directes de l acte p dagogique Ces acteurs dans l approche de la p dagogie d adulte que nous d veloppons sont co auteurs de la formation et coproducteurs des rapports qui s tablissent dans les actes d apprentissage d o le caract re interactif de la formation et de ses r sultats Nous ne minimisons pas le r le important du formateur Bien au contraire nous voulons souligner les contraintes et les ressources inh rentes la dimension collective et les strat gies qui doivent tre mis en oeuvre pour que s tablissent des processus de collaboration et de mobilisation Sans oublier que des modalit s d intervention ponctuelles peuvent tre envisag es en compl ment Il en est de m me pour les acteurs indirectes l acte p dagogique qui participent au syst me de formation les responsables gestionnaires administratifs les financeurs organisme subventions demandeur payeur financeur et employeur du stagaire etc Guy Le Boterf nomme cet ensemble d acteurs la cha ne des clients du formateur Ce conc
55. e m connaissance de ce qui se joue au niveau du formateur dans la situation 30 Tout partenaire de la formation peut entretenir cette confusion Il s agit aussi bien des stagiaires que des acteurs directes et indirectes que nous non ons au long de cet expos 31 De nombreux ouvrages th oriques et techniques traitent des rapports de pouvoir et des notions d autorit Pour une approche pluridisciplinaire de leurs aspects nous vous proposons deux r f rences qui nous semblent tre compl mentaires Les th ories du pouvoir Jacqueline Russ Le livre de poche r f rences 1994 L autorit Maurice Marsal PUF ditions Que sais je n 793 1982 26 08 01 20 Il est n cessaire d apprendre les connaitre les reconnaitre les nuancer et nous connaitre Nous avons constamment lucider ces rapports entre pouvoirs autorit s et savoirs L acte de formation Les savoir faire du formateur et les supports de m tier Les savoir faire du formateur sont les d marches les attitudes et les m thodes d appropriation de m diation et de dynamisation des savoirs qu il propose et met en oeuvre dans l acte de formation Sa p dagogie est en troite relation avec les objectifs fix s l animation et le public concern Les registres perceptifs Les registres perceptifs sont les premi res courroies de transmission des savoirs Pour se faire le formateur int grent si possible dans ses pratiqu
56. e professionnelle Sous forme de fiches ressources il d cline d finit ses composantes et d veloppe une strat gie p dagogique de transfert L audit de la formation professionnelle ouvrage collectif sous la direction de Guy LE BOTERF ditions d organisation 1985 Il nous est rappel que la comp tence est avant tout finalis e au contexte et la situation professionnelle avant d tre fonctionnelle 11 La notion de comp tence est l origine un terme juridique les notions de droit et de l gitimit sont pr sentes Par d clinaison sont implicitement inclues les notions d autorit responsabilit pouvoir et territoire Ce terme a t d ploy au pluriel dans les domaines de l expertise professionnelle Maintenant il est utilis indistinctement dans les champs de la formation et de la production d o une confusion ou un flou des aspects qu il recouvre voire une quivalence entretenue entre la comp tence et la performence Cette quivalence rapide nous semble r sulter de l illusion ou de la croyance penser la formation continu e professionnelle comme moyen capable de r pondre tout probl me et au mythe des ann es 85 90 de l entreprise ducatrice o sont omis voire d ni s les facteurs dominants et agissant tels la concurrence l conomie lib rale le march de l emploi et ses finalit s de productivit Pour plus de pr cison se reporter l ouvrage r cent de Guy Le Boterf cit
57. einte l image du corps de soi ou est une confrontation avec ses repr sentations Des sentiments d ins curit voire de peur peuvent tre ressentis par les participants Cet ensemble perceptif se traduit et explique en partie les sensations exprim es en termes de d structuration de fissuration 32 Par kinesth sique nous entendons les registres affectif et corporel 33 Actuellement de nombreuses recherches en sciences cognitives portent ces questions et ont tout int r t d tre connues des p dagogues 34 Nous faisons r f rence au concept de dissonance cognitive de Festinger Dissonance cognitive culturelle et sociale et aux exp riences d crites dans des ouvrages collectifs sous la direction de Ren Ka s 26 08 01 21 Le changement ne se d cr te pas Il n est pas non plus un objet ext rieur que l on apporte ou que l on pourrait emporter Travailler sur le savoir tre comme sur le changement c est travailler sur les r sitances et les m canismes d fensifs li s au changement Le m canisme en jeu est celui d une r duction des tensions internes Festinger dans sa th orie de la dissonance cognitive montre que le syst me de connaissances de croyances et des repr sentations d une personne intervient sur les perceptions et les conduites pour r duire les d saccords logiques Les principaux r sultats des exp riences sur la dissonance soulignent que la n gation pure et simple d u
58. ence aux recherches suivantes espaces de transaction pour K Lewin espaces transitionnels pour D W Winnicott espaces de constructions identitaires pour R Sainsaulieu et C Dubard 26 08 01 35 Ainsi une orientation g n rale de formateurs se laisse voir Le formateur dans ses savoirs transmettre des savoirs capacit s relationnelles appropriation de savoir faire p dagogiques connaissance des savoirs en question Le formateur dans ses savoirs qd animer connaissances psychosociales capacit s relationnelle et d analyse appropriation des techniques d mergence d veil de r solution de probl me aide la n gociation etc Or ces comp tences rel vent de savoirs de pratiques et de champs disciplinaires diff rents S1 ces deux types de formateur par la distinction des comp tences est tr s nette et actuelle les volutions de la formation et la situation professionnelle des formateurs demandent de plus en plus ces deux comp tences quels que soient leur statut professionnel 56 la fonction exerc e et les savoirs utilis s et ceux sp cifiques transmettre Les acteurs en acte Nous avons vu les acteurs directes de la formation le formateur le stagiaire et le groupe sans pour autant d contextualis l acte de formation de l environnement c est dire du contexte o se situe le formateur et les contextes qui conditionnent la formation et les demandes de formation L
59. entissages grandeur nature Principes mise en situation r elle simul e ou fictive Cet outil ces supports le formateur doit savoir les manier Modalit s et int r ts Pour ces types de modalit et de support l apprentissage est plus de l ordre du comportemental des savoir faire tre et vivre Il suppose des conditions et des r gles particuli res nonc es voire n goci es d s le d but et parfois au cours des sessions Le respect et un climat de confiance sont cr er construire collectivement Le formateur doit tre vigilent il est le garant Les supports d accompagnement De plus en plus ces modalit s de formation sont accompagn es voire compl ment es par d autres supports techniques Dans des cas tr s pr cis la compl mentarit est indipensable Exemple des formations dites approfondies ou de perfectionnement le recours la vid o ou magn tophone pour enregistrer les traces de travail faits interactifs microsignes intonnations les expressions etc Ce qui permet des arr ts et retours sur images ou des feedback D autres outils d accompagnement sont possibles le s observateur s suivant certaines r gles les diapositives etc Les utilisations p dagogiques les int r ts et les limites 45 En r f rences aux travaux de J L Moreno et le sociogramme 26 08 01 30 L apprentissage de certains m tiers demande de jouer le r le ou de se mettre dans la peau de l autre pour
60. ept op ratoire permet de raisonner la formation en termes de syst me d acteurs pour poser les notions de qualit des prestations de s fonction s et des responsabilit s des acteurs de la formation Sa conception en syst me client avec la pluralit des acteurs oriente le formateur dans une dialectique des attentes et des r les o le Client n est pas un acteur unique Ceci nous parait particuli rement pertinent dans le contexte id ologique et socio conomique actuel Le formateur au del de son statut et de ses convictions peut se positionner en fonction des limites des contraintes des ressources et des possibles des plus ajout s en termes de propositions de suggestions et de prestations un refus apr s avoir mesurer les risques et les inconv nients D autres personnes peuvent aussi tre appel es acteurs ext rieurs la formateur Elles sont parfois des facteurs de d motivation Je peux aider mon fils dans ses devoirs Mon mari pense que je perds mon temps Vous avez senti le changement et je peux vous confier les raisons j ai rencontr ce qui est appel l homme de ma vie Partenaires du stagiaires ces personnes ont une grande influence sur les rapports ou les conditions de formation Par exemples beaucoup d organismes programment peu de 66 Comment manager la qualit de la formation ouvrage collectif sous la direction de Guy LE BOTERF les ditions d organisation 1992 26
61. es l utilisation d un jeu demande parfois que l usage et les r gles soient d tourn s de sa conception d origine D autre part nous sommes plusieurs constater que les jeux trangers sont mieux accueillis La dimension exotique l cart et la d couverte culturels leur aspect physique esth tique comme l objet mat riaux originalit rusticit symbolisme facilitent l introduction et l int gration du jeu en formation Ils sont l occasion au del des objectifs de la formation et de leurs fonctions m diatrices d une rencontre ducative en quelque sorte sur les repr sentationsque nous nous faisons des us et des coutumes et des pratiques en pr sence ceci plusieurs degr s de compr hension 52 Mon exp rience des milieux de la formation et des divers publics font que j introduis ce type de support et des pratiques cr atrices avec beaucoup de pr cautions Pour exemple je ne propose jamais d embl e l utilisation de ces deux types lors d un premier change m me si la demande mane de la connaissance de mes comp tences de plasticienne et de praticienne d ducation cr atrice Pour qu il y ait de bonnes conditions d utilisation et des effets r els d usage et de pratiques un processus d adaptabilit r ciproque est indispensable Il passe n cessairement par la connaissance de chacun du contexte des int r ts tout niveau 26 08 01 34 argumenter les int r ts m me si le jeu se
62. es et ses prestations les trois registes de perception le visuel l auditif et le kinesth sique Les perceptions ont une importance capitale dans les rapports au savoir Prenons deux exemples pour illustrer l int r t de ces registres pour transmettre que nous qualifions premi res et nos primaires courroies de transmission des savoirs 1 Les savoirs cumul s Prenons l image de l apprentissage arrosoir o les savoirs sont d pos s et le stagiaire se les approprie Le formateur a la possibilit de faire d couvrir par un des sens telle odeur couleur de faire exp rimenter par manipulation de produits telle r action chimique Les p dagogies actives utilisent des m thodes qui mettent en oeuvre ces registes L acc s des d marches p dagogiques passe par l animation de L approche a des effets ludiques d tonnement et des cons quences de v rification de r p tition qui permettent une plus grande m morisation des savoirs ou des savoirs proc duraux objectifs d apprentissage Nous parlons des savoirs exog nes transmettre 2 Un apprentissage comportemental La formation s appuie et ou implique fortement certains registres perceptifs Les savoir faire et tre passent par des exercices o le corporel l affectif et les difficult s se laissent voir Les perceptions les motions sont intenses Elles renforcent les mises en jeu souvent v cues comme une att
63. es pr conisations peuvent faire ou pas l objet d un apprentissage des personnels concern s Les comp tences seront d velopper sous certaines conditions la principale tant quel que soit la formulation la reconnaissance et l lucidation de ce qui se joue avec ou sans programme de formation S1 les ph nom nes les conduites et ou les contraintes int grer nous pouvons les qualifier de facteurs de conditions de composants des r alit s professionnelles il est n cessaire de les appr hender et ou les d crire comme tels mais suivant certaines formules lors de l tude rapport oral et crit Ceux qu ils recouvrent sont bien des notions des concepts et des termes pr cis acqu rir au cours de notre carri re de formateur m me si nous ne sommes pas consulant En effet que fait le formateur de ces savoirs dits th oriques abstraits et qui existent ou sont observ s comme des manquants ou des dysfonctions dans une situation Ces r f rents font l objet de d clinaisons techniques en savoir faire savoir tre et en pratiques professionnelles qui les incluent et qu il faut rep rer et mesurer lors de son tude ou de son observation Ces connaissances d s lors que le formateur con oit un module une session de formation sont ou seront des contenus laborer en termes de traitements didactiques font l objet d une formalisation en termes d objectifs ou verbes d action co observable
64. et les relations de travail comme des facteurs conditionnant les pratiques professionnelles donc les comp tences C est d une part et si possible de r fl chir sur des modalit s de formation plus appropri es attirer l attention sur des conditions n cessaires pour faciliter ce transfert C est d autre part favoriser le transfert sur le lieu professionnel en conseillant d autres types d action Exemples r union d information action de sensibilisation etc ou en ciblant un autre type de public 18 La demande comme la commande et l analyse des besoins sont tout d abord les inducteurs de l acte de formation Elles sont aussi des actes diff rents d acteurs qui en amont ont des int r ts autres C est en cel que l analyse de la commande est particuli rement conseill e tout comme la place du commanditaire lors d audit ou d intervention La pr conisation de l analyse des propositions de formation que font les auditeurs prestataires se fait tr s rarement par les commanditaires Est ce parce que les consultants sont reconnus ou consid r s repr sentation comme des experts qu ils seraient d nou s d intention s ou d int r ts Recherche et tude si il est de plus en plus question de l analyse de l implication du chercheur pour garantir en quelque sorte la 26 08 01 11 d animation de p dagogie plut t qu un autre Le tra tement des comp tences acqu rir s
65. etit fin robuste grand etc soit qd acqu rir cette habilet Les proc dures de nettoyage s appuient elles sur un quipement sp cifique Des pr conisations d usage ou une technicit particuli re R clament elles des conditions de s curit pour l agent de contr le pour l acte de protection pour l objet Autrement dit la propret et le nettoyage diff rent lorsqu il s agit d un verre de cantine un verre doseur de laboratoire ou un gobelet de l gypte antique Ces interrogations port es sur des actes professionnels si quotidiens et parfois tellement simples peuvent vous appara tre tatillonnes voire obsessionnelles et pourtant Un article du Monde paru en 1995 nous faisait part de la triste d couverte d un conservateur d un mus e de province Une toile de ma tre du 18 me si cle fleuron de ce mus e p lissait L enqu te mit jour l entretien r gulier de l oeuvre avec un produit utilis pour les sols ceci pendant pr s de deux ann es Personne ne s tait pos de question sur le changement d organisation du travail li e une restriction des postes la pr sence de personnels sous contrat emploi solidarit CES et la venue d une entreprise priv e charge du nettoyage des salles d exposition Celle ci entreposait les produits dans un placard proche du tableau En l absence de formation des agents CES et parce que de nombreuses remarques sur l tat ind sir des
66. eurs le temps la dur e et la fr quence de ses prestations est aussi un l ment prendre compte Le formateur peut faire usage de certaines proc dures d enqu te et d valuation aupr s des stagiaires comme des supports d apprentissage et d animation expression pour se rapprocher des situations de travail des apprenants Ces donn s et ces renseignements sont des moyens compl mentaires ou strat giques d tudier collectivement l aspect concret des situations de travail et pour le formateur d envisager des conditions d animation des sessions dans une perspective de transfert de ces savoirs transmettre ou compl ter Autrement dit le processus acquisition application des savoirs et les mani res de le traiter supposent une p dagogie et des modalit s appropri es qui tiennent compte de la culture ambiante des int r ts et des contenus de l apprenant mis en posture de travailleur Celui ci sera plus en capacit de d couvrir de reproduire et de mobiliser ce qu il est venu chercher Il est ici question du premier niveau de transfert des savoirs ou niveau p dagogique L ensemble du processus transformation transfert suppose donc qu on puisse le retrouver en filigrane dans le programme de l action puisque la finalit nonc e des comp tences acqu rir est l intitul de l offre de formation le titre de la fiche technique d animation ou d un exercice L objet d une transmission th matique o
67. euvent requ rir une d marche d ductive o la r gle le principe le savoir est expos puis appliqu Par contre la d marche inductive est celle o nous proc dons par tatonnement et essais erreurs la r gle est ensuite expos e La d marche comparative peut tre un d veloppement en dialogue une lecture multiple d un sujet ou d une progression des connaissances Exemple le th me de la famille peut tre abord partir d exemples familiaux de plusieurs soci t s sur le plan juridique historique sociologique avec les aspects conomiques B Les supports de m tier L expos la d monstration la conf rence Postulat nous sommes dans les savoirs exog nes ext rieurs l apprenant Principes Qu il s agisse de savoirs scientifique technique de savoirs en pratique exp riences relat es ou d information ces savoirs sont consid r s comme la base indispensable ou incontournable des savoirs existants d j construits et qui dans la situation pr sente de la formation sont les manquants les carts Nous sommes dans les contenus qu il est n cessaire d noncer Trois types de contenus expos s demandent tre discerner pour comprendre les niveaux de formation de ceux qui sont en situation d coutant les apports th oriques scientifiques techniques sociaux les apports informatifs messages consignes orientations exp riences d un praticien des
68. exes simplicateurs voire simplistes de penser et de parler de la formation en termes de r ponse formation toute difficult ou manque Sur le plan social et conomique la fontion r gulatrice de la formation ne peut tre ni e Tout en tant agent de transmission des savoirs le formateur a un r le fondamental socio professionnel Deux exemples pour illustrer l implication du formateur dans le champ social et conomique du monde du travail Le r le socioprofessionnel du formateur Premier exemple Dans le cadre de l volution technologique et sur un plan conomique une masse importante d adultes sont en d calage Beaucoup ont acquis un m tier en contact direct avec le mat riau Or l volution technologique et les facteurs de concurrence et de rentabilit ont amen du mat riel sophistiqu contr le et commandes num riques d une machine de p te papier ou de p te pain 21 L institution ou l organisme de tutelle la formation continue professionnelle organisme public priv association loi 1901 les services du personnel ou des ressources humaines 22 En r f rence la loi de 1971 sur la formation 26 08 01 13 Dans ces cas pr cis les savoir faire manuels sont remplac s par d autres types de savoir Pour utiliser ces nouvelles machines une transposition des rep res et un travail d abstraction doivent s op rer bien au del d une accumulation des savoirs rep r s et
69. ines d action sont possibles et ou combiner en terme de conduite du formateur Recentrer sur la situation de formation donner une m thode op ratoire participer comme apprenant clarifier l objectif proposer un changement d organisation Intervenir dans la relation sur le moment en diff r c est dire hors pr sence de l un deux ou en appart ailleurs pour les raisons suivantes ne pas g ner prendre du temps faire intervenir la personne ad quate par rapport au probl me La seconde dimension est groupale Il est question des interactions et des interelations dans le groupe De mani res mouvantes elles interrogent la place et les int r ts de chacun la personnalit de chacun en rapport aux attitudes et aux comportements des autres et des r les qui s y jouent Une dynamique s engage processus Le sentiment d appartenance au groupe est plus ou moins fort Il d pend de la subjectivit de chaque membre personnalit exp riences ant rieures de la dynamique du groupe dans ses composantes relationnelles auto organisationnelle et imaginaire groupe objet et groupe sujet de F lix Guattari du climat environnant La troisi me dimension est organisationnelle et concerne les r les de chacun Inscrits dans un temps donn la dimension organisationnelle est un processus interactif des conduites individuelles par rapport un objet savoir un objectif exercice de traitement ou d acq
70. ion de modifier un exercice une consigne au dernier moment Cela peut aller jusqu un changement radical dans votre programme annulation temps plus long pour l exercice regroupement d exercices Il faut savoir s adapter et utiliser l opportunit ou la pertinence des situations L exercice peut tre individuel ou collectif petits groupes ou un mixage individuel collectif Il peut correspondre des tapes d une m thodologie addition de m thodes ou des objectifs p dagogiques par effets didactique dynamisation valorisation activation implication Si l objectif principal est le r sultat il est question d efficacit par nonc de consignes ou de r gles par explicitation d une m thodologie si n cessaire afin d aider au bon d roulement de l exercice et du groupe en exercice Les tapes objectifs interm diaires formalis s oralement ou par crit au paper board servent de points de rep re Si le groupe doit trouver les m thodes de traitement il s agit alors de faire d couvrir des savoirs proc duraux par tatonnement et interroger les comment et formaliser les difficult s pour extraire la m thode sous jacente SI l exercice est une application de savoirs proc duraux le recours des exemples et des contre exemples peut tre l illustration didactique des diff rences qui am nent l usage de telle m thode plut t qu une autre Le r sultat peut tre remis en com
71. iques sont en plein essor Leur conception permet l introduction d un usage individuel formatif sur le site de travail d une progression p dagogique programm e et d une autonomie et un co t conomique qui semble plus restreint 5 Parmi les supports cl en main de formation nous trouvons en autres les photolangages et les photo montages construits ou construire Ceux sont des outils d expression et en m me temps des supports symboliques de projection exploitable ou non Les supports audio et visuels les diapositives des films une mission enregistr e un album photos dessins sont de tr s bons supports d animation Le choix varie suivant le th me et l objectif retenu Ils sont objet d illustration d change critique de d bat ou ils sont sujet d expression comme produit qu il faut traiter les langages audio visuels de l auteur ou ses id es Les visites ont les m mes objectifs Elles sont en plus des occasions un partage Pactivit s rencontre ext rieure dans le groupe la rencontre r elle autres pratiques site une ponctuation de la formation ouverture ou fin d une session v cu commun pour cr er une ambiance L introduction de ce type de supports dans une formation demande une r flexion sur l utilit l usage et l animation de la s ance Ils demandent certaines conditions et toute une strat gie de la part du formateur Il faut parfois at
72. justifie et qu il est bien accueilli Tout comme les pratiques de cr ativit ce type de support provoque une multitude de r actions de Tenthousiasme l oubli du rejet au refus 5 Pourtant les recherches et des tudes issues de divers champs th oriques et d intervention sont connues des milieux professionnels de l ducation Elles parlent implicitement en faveur de l utilit des jeux qu elles d crivent comme des moyens de m diation de r paration et de d passement comme des espaces de transaction de transition et de construction 5 Synth se des savoir faire et des supports de m tier Les savoirs en usage dans le milieu de la formateur ainsi que les supports de m tier se r f rent aux trois dimensions expos es La formation Nous voyons que les conditions r elles ou cr er les supports et les techniques d animation sont int gr s dans la strat gie p dagogique du formateur D autre part la formation est la fois un syst me et un produit issu d un processus des actes de formation L acte de former Ce processus peut tre d crit comme suit les besoins les attentes les objectifs les contenus une animation des pratiques exercices et apports th oriques techniques une programmation et des valuations Il s inscrit dans le temps suivant des rythmes des situations et des publics Le formateur Tout au long de l expos se d gagent des savoirs et des rapports
73. la prestation Nos remarques se bordent mettre en garde le formateur d s lors que dans son cahier des charges il est inscrit le terme de comp tences sans que celles ci soient clairement d finies ou d crites sur un support quelconque sur lequel il peut s appuyer un r pertoire de comp tences rapport tude un r f rentiel m tier ou dipl me etc Dans le cas o le formateur n a pas un de ces supports de r f rence outil indispensable pour qu il soit en capacit de travailler correctement sur les comp tences celui ci sera amen questionner faire formaliser avec pr cision tout ce qui semble tre des allant de soi pour ces partenaires tre en recherche d information de supports etc Il peut m me envisager d autres approches Mais dans le cas o il se retrouve sans outil pr alable il est pr f rable de pr venir le commanditaire ou l employeur de l inconfort de la situation de la pr carit des outils face une d marche que l on peut en tant que professionnel de la formation qualifier de t m raire ou d ambitieuse D s les premiers contacts il est possible de demander des pr cisions ou de se renseigner discr tement Les donn s et les divers documents sur et de l organisme de formation son employeur ou ceux du site o travaillent les stagiaires l analyse des besoins qui pr c de au contrat peuvent tre des mat riaux examiner des indicateurs utiles Par aill
74. lit Elles ont labor des proc d s et des th ories tels le brainstorming le concassage la pens e divergeante Les techniques et les outils d valuation Postulat En ce qui nous concerne il faut faire la distinction entre les valuations sommatives contr le conformit certes sont n cessaires voire instructives formatives pour le formateur mais beaucoup moins pour les apprenants les modalit s formatives d valuation que le formateur propose aux stagiaires pour qu il y ait bilan et progression Principes Ce qui nous interresse dans le cadre de l approche d crite sont les d marches et les supports d valuation qui ont un caract re p dagogique pour les stagiaires Ils entrent dans une logique d appropriation r capitulative des savoirs et des m thodes utilis es au del et en compl mentarit des objectifs d acquisition Modalit s et strat gie p dagogique La reformulation et ou la formalisation des moyens et des proc dures servent de rep res et de bilan lors d objectifs interm diaires m thodes op ratoires acquises comme savoirs ceci en termes d nonciation des variables et des possibles pour atteindre un m me r sultat et des logiques de raisonnement de programmation de stimulation de compr hension r capitualitive des d calages incontournables dans un processus d apprentissage de reconnaissance Les jeux et les supports cl en main Il ne faudr
75. mise en oeuvre et en application Ce qui est observable et le plus souvent attendu de la comp tence c est la dimension fonctionnelle de celle ci Les comp tences ont une fonction op ratoire pour celui qui les mobilise Les comp tences s int grent ou doivent s int grer aux fonctions de celui qui veut les acqu rir Mais les comp tences ont aussi une finalit puisqu elles s exercent sur un site sp cifique Le processus de professionnalisation est la mise en acte de comp tences organis es et orient es vers une finalit C est le rep rage de l ensemble de fonctions finalis es des comp tences qui d terminent un processus de professionnalisation de la personne Si les comp tences doivent tre trait es dans leur dimension fonctionnelle force est de constater que les finalit s soit de l acte professionnel soit des comp tences soit des effets et non des r sultats sont des questions rarement abord es Pourtant des comp tences rep r es identiques sont exerc es diff remment suivant le site L habitude ou l vidence de l acte pour certains ne l est pas pour d autres Une apparence qui fait l objet d un traitement ou d une mise en application particuli re ou singuli re des comp tences montre des caract res sp cifiques de la profession exerc e ou des r sultats attendus Pour illustrer nos propos prenons l exemple des m tiers de l entretien suivi de deux cas r els s lectionn s par
76. mun pour expliquer la m thode utilis e pour tra ter le sujet abord proc dures analyse pour expliquer o on en est et les difficult s rencontr es p dagogie de l obstacle Dans le cas de petits groupes groupes de t che il faut de pr f rence et l avance donner la consigne d un rapporteur et ou d un secr taire appentissage du travail collectif Int r ts et strat gie des groupes de t che Le savoir abord est mis en application et l preuve par diff rents exercices permettant suivant la construction des exercices d exploiter d une mani re plus approfondie le th me La mise en commun est alors un apport compl mentaire pour les autres stagiaires m me si ceux ci n ont pas fait l exercice D autre part le choix des stagiaires lors de la constitution des groupes permet au formateur d observer les int rets de chacun Ces inter ts peuvent tre de nature diff rente Le th me par rapport la d couverte ou la difficult sa ludicit Nous sommes dans les rapports au savoir 26 08 01 29 Les ph nom nes relationnels li s la construction d un groupe de travail la constitution de groupe faite au hasard ex la proximit directe est plus observ e au d but d une formation Le choix des partenaires par rapport aux comportements et aux relations entre les stagiaires Exemples sympathie antipathie attraction vitement affinit
77. naire les r gles et les zones d incertitude Se reporter l ouvrage L acteur et le syst me 26 08 01 5 sont op ratoires ou ont un int r t dans le champ de l Education des adultes La socialisation et la probl matique identitaire Les repr sentations L estime de soi la valorisation l autonomie L acteur et l actant la responsabilit la d l gation l interd pendance et la d pendance les rapports de pouvoir la r ification la mobilisation les jeux la zone d incertitude les r gles les logiques le syst me l interaction la transversalit etc Les comp tences interrogent les domaines de l organisation mat rielle humaine et technique autrement dit les moyens d agir les conditions pour agir les modes de collaboration les m thodes de travail et les rapports humains socioprofessionnels Les comp tences actuelles sur et quel qu il soit le site de travail ont donc recours r sultent ou s inscrivent dans ce qui est appel des ph nom nes formels institu s des ph nom nes informels non r glement s et instituants non conformes aux us et coutumes du site Ils peuvent tres contestataires marginaux oppositionnels mais ils peuvent tre conformes et appr ci s ou valoris s suivant les normes d un autre site Analyser des documents tels un organigramme un plan de carri re des r gles observer des proc dures des m canismes des processus lors d un
78. ne connaissance ou de ce qui se passe peuvent se produire par le fait m me que la personne est dans une impossibilit de l entendre ou alors l interpr tation qu elle en fait pour se l expliquer ou se pr server est tendancieuse d ni refus d placement etc Le syst me cognitif volue en quelque sorte de mani re la plus conomique pour la personne dans le but d int grer le facteur de perturbation virtuelle ou non et afteindre un quilibre L individu dans ce cas n est pas pr t intellectuellement ou psychologiquement Dans ce type de formation ou de situation les apports du formateur ext rieurs l apprenant servent d explicitation et d lucidation de savoir ce qui se passe et se joue d engager un processus d int gration et d int riorisation de ces savoirs La th orie de la dissonance cognitive s applique la structure cognitive Elle peut tre transpos e au syst me culturel et la mentalit Ces dissonances identitaires existent aussi bien dans le syst me culturel que le syst me cognitif individuel Dans de tels syst mes il ne peut subsister sans tensions des l ments antagonistes Les conflits internes ainsi cr s sont plus ou moins supportables et l identit en subit des contrecoups plus ou moins s rieux Nous disons que ces savoirs sont endog nes les savoir tre int gr s des comportements en cons quence un travail personnel de sa conduite professio
79. nnelle qui participent la construction de son identit processus permanent Nous pouvons rencontrer des ph nom nes similaires dans d autres circonstances conditions et situations diff rentes les formations de longue dur e et de fr quentations intenses m mes lieu et participants les formations de reconversion professionnelle les formations dites de d veloppement personnel les s minaires en r sidentiel Pour le formateur il sera n cessaire de partir si possible sur des exercices d action et d application afin d entretenir l effort et permettre cette m diation entre la difficult et l estime de soi estime de soi du stagiaire l encouragement par un travail d quipe la dynamisation et l explicitation des difficult s et des r sultats m me s ils sont partiels et la reformulation parfois questionnante explicative synoptique ou synth tique du formateur la difficult soulign e ou la prise de risque reconnue et remerci e l humour et non le sinisme le tact Les conditions d apprentissage Les conditions seront en grande partie d termin es par les moyens mis disposition et les supports propos s ou conseill s formateur stagiaires organisme Quelles sont les conditions d apprentissage des adultes Si nous voulons bien tre attentif et mieux couter les stagiaires sans chercher imiter voire reproduire nos souvenirs et ou nos exp riences pass es
80. ns La rencontre avec une personne ou une autre institution qui ne produit pas les m mes repr sentations peut provoquer un dialogue de 61 De m me l imaginaire social a fait l objet de multiples recherches et ouvrages Pour compl ter 1 approche de la repr sentation dans le cadre de la formation il est int ressant de retenir la bri ve formulation de Corrn lius Castoriadis l imaginaire social est un syst me d interpr tation de l environnement historiquement dat et qui constitue une contrainte pour l individu Et l imaginaire individuel est n cessairement en interaction avec l imaginaire social 26 08 01 38 sourd des incoh rences des conflits et des r sistances au pire le d ni Lorsqu un adulte vient en formation trois types de repr sentation sont en jeu Des repr sentations de l ordre des savoirs qu il voudrait acqu rir Des repr sentations sur les mani res de les acqu rir Des repr sentations mergent de la dynamique collective celles qu il se fait des relations humaines et des personnes qui constituent le groupe ou qui participent au cours Les repr sentations aux savoirs La caract ristique essentielle de l adulte en formation est que celui ci a presque toujours une exp rience limit e ou non des connaisances exactes ou non en rapport avec le sujet sur lequel il va travailler Il a une image plus ou moins pr cise plus ou moins exacte Les p dagogues disent qu il a sur ce sujet des RE
81. nte de la formation De multiples mod les depuis lors se sont d velopp s N anmoins le stage reste une forme pertinente Dans le cadre de l volution de la formation des modalit s de formation et des logiques l acte p dagogique dans un groupe individu formateur peut s apparenter au stage pour le formateur mais la situation ne peut plus tre consid r e comme le stage des ann es 1971 La prestation p dagogique du formateur doit s appuyer sur le syst me auquel il est ins r avec les apprenants Deux exemples diam tralement oppos s celui d une prestation dans un dispositif de formation action et l autre dans un dispositif de formation individualis e vous ont t pr sent s pour expliciter le propos et les principes qui sous tendent ces deux formes de dispositif de formation Pour compl ter l information sur la diversit des dispositifs actuels et de plus en plus complexes se reporter au chapitre 2 de l ouvrage collectif D velopper de nouvelles formes de formation les syst mes flexibles Jean Kuperholc Alain Mor et Fran ois Piettre dit EL ditions liaisons 1993 26 08 01 12 d un certain nombre de facteurs mais doit prendre en consid ration les diff rents acteurs qui sont directement ou indirectement impliqu s par la formation Nous pouvons parler ici de savoirs impliqu s Les savoirs s organisent autour de trois p les quelle que soit l institution de tutelle ou d apparten
82. ormateur Suivant les circonstances le contexte et non les faits seuls Le formateur doit r agir et non feindre autrement dire faire semblant de ne pas voir ou de ne pas comprendre d autant plus que le groupe n est pas une identit personne pour s en s apercevoir et que l ensemble des personnes qui le compose est dans la m connaissance de ce qui se joue Mais malgr tout chacun est d rang voire atteint Par contre si les motions ont un caract re de d bordement l expression motionnelle peut tre parfois la r sultante d un d passement in vitable et n cessaire pour la personne Le formateur utilise un signe 7 r confort reconnaissance des techniques de r gulation le contrat entre deux personnes etc Il peut aussi faire r f rence un auteur pour que la personne soit convi e approfondir le sujet 27 En r f rence aux microsignes se reporter L analyse transactionnelle G Chandezon et A Lancestre Puf Que sais je n 1936 et plus particuli rement aux chapitres 5 et 6 les signes de reconnaissance pp54 59 et les diff rentes formes de sentiments pp 60 74 26 08 01 19 La troisi me dimension est institutionnelle Par son statut professionnel le formateur est plac dans une position d autorit Il faut accepter ce r le comme l autorit reconnue d tre un professionnel qui apporte quelque chose qui contribue qui est le garant de Mais cette autorit de
83. orts au savoir dans le cadre d une dynamique collective Nous savons par exp rience que la passion ou l motion 2 sont des composantes du rapport au savoir 1 Le cas d un stagiaire qui est ou se positionne en sp cialiste Le stagiaire nonce les savoirs en question La place du formateur s apparente plus une posture de stagiaire Comment le formateur r agira t 1l au savoir du participant Sera t il agac Se sentira t il remis en cause Donnera t 1il le temps d un savoir partag Ecourtera t 1l les propos de celui ci si sa motivation sa connaissance d borde largement le sujet qu il monopolise le temps ou la parole d un autre que de toute vidence 1l s agit d une autre raison plus personnelle que celle du savoir en question L agacement sera t il celui d un autre participant qui ne supporte pas ou se met en comp tition Le groupe se sentira t 1l cras ou cart de la situation De l indiff rence ou de l agressivit latente est ressentie S agit il d une r action li e perte de temps une conduite ressentie comme une imposition l effet de brillance du savoir nonc produit volontairement ou non par celui qui monopolise la parole Serait ce la parole premi re d un timide une tentative de s duire quelqu un ou de cr er un rapport de force avec le formateur Est ce une r sultante d un caract re goiste ou celle d une posture gocentr e du pa
84. p rationnelle est l animation ou la mise en acte de contenus th oriques techniques pratiques Au del de la session de formation le savoir acquis doit tre ensuite utilis en temps opportun Il est ici question du pouvoir et de la capacit de transformation du savoir en comp tence que la personne est cens e op rer sur le site professionnel Deuxi me tape du transfert celui du professionnel ex stagiaire de pouvoir faire seul le rep rage la d limitation et louverture de ses pratiques activit s Il s agit donc pour la personne de comprendre les et ses limites les possibilit s les diff rences dans les applications op ratoires et suivant les situations concr tes d appr hender les variables d action La plupart du temps les comp tences acquises en formation sont en grande partie celles reconnues comme utiles admises et utilis es sur le site de travail 26 08 01 8 Par contre les comp tences acquises en formation peuvent demander certaines conditions mat riel autre modification organisationnelle changement de conduite ou de statut de la personne l gitimit et ou reconnaissance de la comp tence et de la personne etc Nous soulevons les questions tr s actuelles telles que La coh rence d une action de formation Exemple une formation o des conditions indispensables n ont pas t int gr es ou n goci es niveau ou nombre de stagiaires le programme pa rapport au but L oppo
85. p riences professionnelles en tant que praticien dans un contexte pr cis et historique afin de d gager de nouvelles connaissances et du sens L imaginaire collectif est la base de la liaison et de la d liaison des groupe constitu s La dimension fonctionnnelle de tout groupe ou organisation est conditionn e par la dimension imaginaire Il est possible de lire dans l organisation qui est une s rie de construits sociaux et techniques de la dimension fonctionnelle la dimension imaginaire des groupes de travail Pour travailler avec pertinence dans une situation collective il est n cessaire de mettre en lumi re ses propres repr sentations conscientiser son propre sch ma culturel de pens e avant de vouloir comprendre ou intervenir sur ce qui lui est tranger D une part chaque groupe construit une mentalit une identit groupale sp cifique qui se laisse voir et qui n est pas la somme des personnalit s des individus qui le composent Et suivant les conditions de la formation comme dans toute dimension collective de la vie les repr sentations individuelles alimentent un imaginaire collectif L adulte vient apprendre quoi Pour nous apprendre c est former et enrichir des concepts 4 Apprendre c est s approprier des savoirs mais c est aussi mettre l preuve ses repr sentations Les repr sentations peuvent g ner ou au contraire faciliter l acquisition des concepts scientifiques Elles
86. r sentations qu il se fait de la Motivation de l Effort d tre ou ne pas tre Adulte La r alit des rencontres et du devoir vivre ensemble est toute autre Sans organisateur animateur du groupe comme dans un club de vacances un centre culturel ou lors d une formation de dynamique de groupe d crite en d tail dans les ouvrages ce sujet Sans lective ni exclusive entre les stagiaires il faut co g rer r guler n gocier vivre la dynamique coproduite chaque jour dans la r alit d une formation universitaire et en tirer son apprentissage Chacun entretient en g n ral un rapport de m connaissance avec son imaginaire Prenons pour exemple les exercices en petits groupes Les contenus des exercices portent sur le formateur ou la formation la constuction d un module Le temps est de courte dur e juste pour permettre chaque groupe de travail de s organiser et d laborer un sch ma directeur L implication personnelle est forte puisqu elle correspond l objet m me de la formation et de votre pr sence de vos int r ts Les exercices font appel vos exp riences en tant qu adulte et votre connaissance que vous avez du sujet La m thode de travail propos e au dela des consignes demande que l organisation se fasse plusieurs S1 le nombre des participants permet une connaissance plus compl te du sujet abord il ne permet pas d approfondir ou de peaufiner le contenu d entrer dans les d
87. rat gies du vainqueur ainsi que les ambiguit s et les malaises actuels relat s dans La mis re du monde sous la direction de Pierre Bourdieu ditions Seuil 26 08 01 25 Le stagiaire est co acteur voire auteur 4 de sa formation Pour qu il y ait appropriation et ou confrontation il faut que les stagiaires aient quelques choses r aliser c est en faisant que l on apprend C est en se heurtant une difficult que le stagiaire appelle la connaissance ou qu il sent un appel de connaissance qui r ponde un besoin th orique technique pratique ou explicatif L apprentissage procure un sentiment de libert d autonomie voire de d passement Un programme trop acad mique trop rigide le permet rarement Il est n cessaire de r fl chir au rythme aux supports aux conditions entre les sessions Exemples Que faisons nous de la fatigue de la trois me heure de la sieste intellectuelle de l apr s d je ner d une saturation du th orique Le travail l exercice le support d apprentissage doit procurer un certain plaisir pour celui qui apprend Ceci n cessite une programmation parfois la construction de l exercice d un outil une aide une m thode op ratoire interm diaire expliqu e une gestion du temps et aussi une alternative dans les exercices les modalit s pour qu il y ait choix des stagiares Nous abordons la question des stimulations entretenues Par exemple pour des r sultat
88. ravail L oubli deces liens peuvent s expliquer en partie par la loi de 71 qui participait l essor de la formation une p riode conomique encore favorable pour penser investir Les ann es 80 et une succession de crises ont d velopp pour ainsi dire la fonction plus sociale de la formation afin de tenter d endiguer un ch mage croissant ou de r guler une situation sociale et conomique ceci en accordant des all gements des cr dits des dispositifs de formation ou des statuts juridiques particuliers exemple le CES pour de nombreux et divers publics hors travail 26 08 01 24 C est dans les formations dites de d veloppement personnel que nous retrouvons la notion d autonomie Elle est alors la comp tence induite ou travailler collectivement dans le groupe dynamique de groupe ou lors d exercice Son apprentissage passe par l expression de et l lucidation clair e apports th oriques et techniques des comportements et des ph nom nes de groupe Nous parlons alors d autorisation et de maturation 4 Mais comment tenir compte des situations limites o la n cessit voire les urgences et contraintes ext rieures aux apprenants font que l autonomie le d sir les besoins de formation sont v cus comme tant le luxe des autres Certes l incertitude l angoisse du licenciement la marginalisation sont des peurs et des souffrances qui peuvent l emporter sur les
89. relations humaines celles difficiles et celles hi rarchiques de surordination et de subordination sont in vitables Les probl mes de communication de responsabilisation de r tention d information sont partout pr sents Quels que soient le public et le type de formation ces questions sont latentes Parfois il est n cessaire de sensibiliser les stagiaires sur les ph nom nes relationnels et les conduites socioprofessionnelles Le formateur doit donc cr er un climat de confiance pour permettre l expression de chacun prendre un temps propice ou adapter un exercice dans cette direction Le r le p dagogique du formateur Dans l acte de formation le formateur a des savoirs transmettre Sinon nous ne pourrions pas parler de situation p dagogique ni de savoirs impliqu s Le formateur a un r le ducatif d instructeur Les rapports au savoir sont des d terminants importants dans Pacte de formation y compris pour le formateur Quatre axes sont en interaction des degr s divers dans toute situation p dagogique 23 Dans ces propos en aucun cas je minimise l importance du politique dans son sens tymologique de g rer la cit en incluant les dimensions conomique et philosophique Si ces aspects nous am nent nous positionner personnellement voire agir en cons quence la question reste celle de ne pas se tromper de r le ni de terrain d action de mesurer les cons quences pour apr s soit proposer une m thode
90. rendre toute situation formative qu elle soit informelle formelle ou institutionnalis e Une situation formative peut tre une rencontre un v cu une pratique un acte programm La construction des savoirs participe la constitution de la personnalit au processus identitaire l int gration socioculturelle et professionnelle 4 de l individu La structuration des savoirs est permanente et mouvante plus ou moins active passive fortuite r active Elle se fait au fur et mesure de son existence entre l h ritage l accumulation la r colte l opportunit la qu te la r volte les ruptures la crise 5 l usure l oubli tel un assemblage singulier L ensemble des individus ont un Savoir clat morcell parcel sp cialis s lectionn et hi rarchis 7 Ceci est plus particuli rement observable dans les situations professionnelles puisque le savoir est tributaire des moyens et des conditions d exercice de ces savoirs puisqu il s agit de leurs applications pour qu il y ait des r sultats de l organisation m me du travail c est dire de la coordination et de la r gulation des dimensions fonctionnelle et collective du travail en cours et de la l gislation s y rapportant conformit r glementaire li e la gestion du travail au personnel et la s curit Nous pouvons entrevoir que si toute organisation est orient e par les r sultats ces r sult
91. res La formation et les comp tences Dans le cadre d un dispositif de formation d un acte de formation la demande et l analyse des besoins c est dire pr sentement les carts entre le r el situationnel et l attendu de la formation 7 sont le plus souvent pr d termin s et d finis lors de la commande donc bien en amont des actes de formation Leurs traductions sont en quelque sorte int gr es dans les propositions de formation programme catalogue convention les proc dures et les modalit s de la formation Les modalit s ou la conception d un module ou d un dispositif induit un type 16 Dans le meilleur des cas la commande r sulte des demandes et d une analyse des besoins qui ont t clarifi es n goci es et formalis es par crit contrat convention et traduction en plan de formation et programmes etc Diff rentes modalit s de contractualisation sont propos es dans l ouvrage Comment investir en formation cit ci avant 17 Depuis ces cinq derni res ann es l analyse des besoins est d finie dans les publications comme des carts qui n cessitent des r f rents pour tre mesurer nous discernons les attentes les d sirs et les besoins Mais le r el professionnel et l attendu de la formation supposent de distinguer aussi les int r ts qui ne sont pas de m me nature suivant les diff rents acteurs qui participent ou sont concern s par les r sultats ou les cons
92. rmateur et des stagiaires ou entre un animateur et des participants ceci par les moyens de communication non directes tels que l ordinateur le t l phone la t l copie Exemples Une formation l accueil t l phonique la conception du dispositif interactif t l phonique est anim par un moniteur le suivi est compl t par des supports papier apports th oriques m thodes programmes explications appels sans rencontres physiques Une mission suivie d un d bat formatif ou informatif par r seau t l phonique t l visuel ou informatique Un atelier d criture savoir r diger des articles dont la conception est une formation altern e de s ances group es pour stimiler r fl chir et faire des apports techniques d accompagnement individuel par t l phone stimilation et explications et de corrections par t l copie des crits personnels Parfois le jeu de r le peut appara tre comme un simulacre une manipulation pouvant aller jusqu un sentiment de r duire d infantiliser voire de caricaturer Il est pr f rable de mettre en oeuvre une situation directe r elle avec les stagiaires partir de leurs suggestions sous forme d nonc d une situation v cue Si l exercice est un r cit exp rientiel exploiter le formateur doit avoir tabli un climat de confiance et un contrat moral avec le groupe sur la base du volontariat et par la construction
93. roche comp tence se r f re a des attitudes des conduites des ph nom nes et des N gociations et proc dures de concertation professionnelles sociales syndicales se reporter l ouvrage pr cit de Claude Dubar 19 Ouvrages de r f rence sur les questions de comp tences professionnelles et de formation De la comp tence essai sur un attracteur trange Guy LE BOTERF les ditions d organisation Paris 1994 Livre multiple r f rences th oriques o l auteur discerne enfin la comp tence de la performence La performence se rapporte l valuation des r sultats selon des crit res d finis et choisis De plus deux types de comp tence collective sont d velopp s Par ailleurs sont d crits plusieurs mod les et usages des repr sentations en tant que m canismes mentaux et relationnels vis e p dagogique et port e didactique mod le d monstratif pour probl matiser mode projett ou diagnostiquer lors de la r solution d un probl me mod le projectif pour anticiper et conduire un projet Sociologie de la comp tence professionnelle Jean Yves TREPOS ditions PUF Nancy 1992 Se reporter particuli rement aux chapitres l imaginaire de la comp tence la construction de la comp tence professionnelle Comment investir en formation ouvrage collectif sous la direction de Guy LE BOTERF ditions d organisation 1990 Il souligne le caract re contextualis et pluriel de la comp tenc
94. rticipant Ou alors la r surgence de besoins affectifs d une d pendance ant rieure r activ s en quelque sorte par la similitude relative avec la sc ne p dagogique actuelle Or suivant la situation et le cas c est dire le public les objectifs de formation le climat le ph nom ne observ etc le doute l incertitude ou la difficult nonc e s installe Le ph nom ne explicit ou retraduit le non savoir reconnu partag ou compl t d montrent concr tement des situations p dagogiques o le rapport de r ciprocit est pr sent sans pour autant gommer les r les et places de chacun et tout en non ant si n cessaire des r gles de conduite les contraintes du temps et du programme Parfois l attitude du formateur de laisser la parole de partager son r le de prendre la place de la reconnaissance formul e qu il ne sait pas peuvent avoir un c t rassurant pour des stagiaires tre une n cessit de compr hension pour la poursuite de l exercice une illustration ou un compl ment du sujet concret aborder Le formateur peut clairement expliciter la difficult contextuelle comme un ph nom ne qui dans la dimension groupale la d cuple ou oeuvre dans sa pente naturelle Celui ci peut tout aussi bien proposer une participation une aide des stagiaires comme une construction collective et laborer une r gle tre covigilanT etc La simplicit la souplesse la r flexi
95. rtunit d une action de formation Deux exemples le premier est une action programm e trop t t et qui pose le d lai la dur e le rythme entre l acquisition en formation et l application sur le site de travail L autre est celui d une formation informatique qui r clame que les stagiaires aient l outil utilis en apprentissage sur leur lieu de travail L valuation des effets de la formation Les modalit s de validation contr le dipl me certificat et la reconnaissance et le suivi des acquis fiche de suivi des stages prise en compte dans la carri re salaire statut etc Par ailleurs l environnement professionnel direct de l apprenant est non n gligeable Les coll gues et le personnel d encadrement ont un r le plus ou moins formatif sont des facteurs de freins de transfert ou de d veloppement des comp tences Cet ensemble situationnel d termine les habitudes les r gles les conditions de travail et de cultures de travail sous cultures et qui participent la construction et d construction des repr sentations repr sentation s que chacun peut se faire des savoirs des comp tences professionnelles de l autre et de ce que l on esp re de la formation La caract ristique principale de la comp tence est d tre la fois multiple et multiforme puisque la comp tence fait appel au contexte et la notion de capacit comprise comme des moyens vari s et mobilis s pour sa
96. s d penses personnelles ou un budget restreint Ils r pondent aux besoins et la curiosit intellectuels La diffusion tout comme la mise disposition sont op ratoires lors d apprentissage ceci condition que la personne ait acquis une autonomie ou ne soit pas dans une repr sentation d un interdit socialou culturel 36 S1 notre exemple fait appel aux diverses notions et dimensions d autonomie celles ci sont r duites voire minimis es alors m mes qu elles demandent d tre et en permanence explor es et que formateur ne peut les ignorer En formation l autonomie est une donn e plus consid r e comme une des conditions une composante ou un facteur pour d finir des choix des supports et des modalit s d apprentissage La diversification et le d veloppement des techniques p dagogiques l introduction de certains supports comme les logiciels informatiques et l apparition de professionnalit s dans le m tier de la formation ont permis d engager des programmes plus intensifs de concevoir la formation en dipositif s plus complexe et dans une logique combinatoire rythme dur e lieu supports et personnels de formation Conception de la formation au del de l acte p dagogique et qui demande un savoir organiser coordonner et r guler piloter Ceci nous am ne une vision architecturale et technique de la formation d o l apparition des notions d ing nieries et d un nouveau m
97. s op ratoires interm diaires lors d une oeuvre d un m moire Les m hodes les supports des personnes toute modalit existante peut tre propos e ou invent e Sauf exception l apprenant ne doit pas tre seul dans une situation d apprentissage Mais la situation groupale est g rer Si la situation collective permet de ne pas tre isol elle peut aussi favoriser des r actions d isolement les ph nom nes d vitement et de retranchement Le formateur doit avoir de bonnes exp riences des dynamiques et des ph nom nes de groupe tre vigilent et cr er un climat de confiance Des r gulations m me non programm es peuvent tre n cessaires Le formateur doit d velopper des_solidarit s lien et soutien parmi les stagiaires Que faire des exercices lorsqu ils renforcent des ph nom nes de rivalit ou de comp tition qui naturellement ont merg s Un acc s des sources d information diversifi es Si nous avons un enseignement ou un programme uniquement bas sur un type d information il y a de grandes chances que les sources uniques ne conviennent pas tous Peut on parler d autonomie de rapports au savoir Les diverses conditions mat rielles que nous n nonceront pas ici influencent aussi l acte et l animation d une formation Les m thodes p dagogiques 42 Etre auteur dans une perspective de formation revient dire se coformer en incluant trois aspects
98. savoirs et le monde adulte L adulte les savoirs et les comp tences La formation et les comp tences La formation ses rapports aux savoirs Le formateur ses r les Le formateur son rapport aux savoirs L acte de formation Les savoir faire du formateur Les conditions d apprentissage Les m thodes p dagogiques Les supports de m tier L acteur apprenant le syst me cognitif les repr sentations et l apprentissage de concepts 1 Concepteur consultante en formation au Centre de Formation de l Administration du Minist re de l Education Nationale C D F A d partement de l Ing ni rie et du d veloppement de la formation Agn s Pr vost est d c d e subitement l ge de 45 ans en f vrier 1997 Pendant plusieurs ann es elle a communiqu aux stagiaires du Dipl me Universitaire de Formateurs d Adultes DUFA de l universit Paris 8 une r flexion p dagogique directement engendr e par son activit de formatrice Nous lui rendons ici hommage en publiant un texte qu elle donnait aux tudiants 2 A G Vilquin 26 08 01 2 Les acteurs du syst me formation Comment se situer Les savoirs et le monde adulte Le Savoir est color par l environnement les institutions et les pratiques 1 L adulte les savoirs et les comp tences Ce chapitre concerne aussi le champ de la formation et ses m tiers Quelques carat ristiques des savoirs sont d gager pour comp
99. st me formation Nous abordons les formes d autorit et les rapports l autorit ainsi que les formes de pouvoir et les rapports au pouvoir dans les rapports au savoir Etre formateur et le statut de formateur induisent ces diff rentes formes et rapports des niveaux multiples Les notions d Autorit et de Pouvoir ne sont pas occulter bien au contraire Elles sont dans le registre des connaissances que le formateur doit s approprier 28 Quelques outils supports th oriques et disciplines d appui pour analyser les situations institutionnelles et les jeux des acteurs l analyse institutionnelle l thnom thodologie la sociologie des organisations les ph nom nes bureaucratiques etc 29 Nous faisons r f rence trois auteurs qui chacun leur mani re nous interrogent sur nos conduites en tant que formateur L article La petite galerie des portraits de formateurs o Eug ne Enriquez avec beaucoup d humour am ne une r flexion partir d une typologie de formateurs en qu te de mod les les identit s de fa ade d montr es par Alex Mucchielli dans L identit r f rence cit e et plus particuli rement l attitude rog rienne rig e en mythe dans le milieu de la formation Figure mythique du bon formateur d e en partie une confusion entre l attitude le r le et les prestations du formateur une incompr hension de l oeuvre ou des pratiques de Carl Rogers un
100. t et de r ciprocit permettent de replacer le statut des savoirs dans l acte de formation des diff rents acteurs D une part les rapports au savoir sont aussi ceux du formateur et d autre part ces rapports au savoir passent par le statut et les r les que le formateur pense tre et faire Il en est de m me pour les stagiaires et pour l institution ou l organisme de tutelle Nous l avons vu en illustration ci avant En p dagogie ces ph nom nes sont appel s les repr sentations repr sentation sur les savoirs repr sentation sur les r les Quelques exemples Lorsque le formateur ne sait pas bien les finalit s du stage ou qu il est un formateur d butant La plupart du temps les r actions ou ses comportements sont chercher prouver ses comp tences son savoir peine acquis conserver quoi qu il arrive son programme se positionner comme le sp cialiste Or dans la situation ce qu il faut envisager c est de r duire cette diff rence de situation de circonstance de connaissance Le formateur doit tre curieux disponible en formation constante en recherche sur le terrain ou il se forme en compl ment l ext rieur Il est donc n cessaire d apprendre se conna tre et chercher ses points forts et ses points faibles pour y rem dier Le formateur doit particuli rement d velopper et travailler ses lacunes La deuxi me dimension est collective et interactive C
101. tails techniques Par contre l exercice porte sur les d marches de traitement de m diation et les proc dures de participation et de n gociation pour atteindre un r sultat satisfaisant pour chacun Dans le cadre pr cis de stimuler une r flexion sur les repr sentations et les conduites collectives en formation et plus particuli rement celles qui vous concernent c est dire votre formation de formateur les exercices propos s vont au del d un souci d animation ou d un objectif d application d une m thode active L objectif final est que chacun puisse tirer de cette exp rience une observation de ce qui se joue et une r flexion puis une recherche explicative sur les difficult s rencont es et qui vous semble tre importante pour votre formation personnelle ou celle en cours Lors des mises en commun ce n est pas tant les r sultats qui comptent Ils ont une importance relative puisqu ils peuvent faire l objet de rectificatifs C est principalement la mani re dont s est d roul l exercice qui est l objectif de la formation les proc dures utilis es et les obstacles de natures diff rentes Les r ponses aux questions comment vous vous y tes pris sont plus de l ordre des difficult s organisationnelles Ceci correspond au premier objectif de traiter d o la n cesssit de comprendre les m canismes et les principes qui ont amen au produit La synth se questionnante et la reformulation participent
102. tats d tre et d me Si le On n a pas le choix semble tre une r ponse de la raison rationnelle ou un processus de soumission victimation plus qu une motivation La situation est d licate et plus complexe que les logiques et les discours formels Que fait on en tant que formateur du J ai besoin seulement du papier sign pour recevoir mes ass dic Les effets dits secondaires de la peur de l exclusion d tre diff rent de la gal re ou de la d rive suivant l ge de la personne peuvent cr er des ph nom nes de d mobilisation de paralysie d agressivit de rationalisation de discours multiples L plus que jamais apparaissent les n cessit s d exprimer et d appr hender ce qui se passe et de faire simplement et progessivement des liens Le lien Les liens sont nombreux et de nature diff rente Les liens participent aux crit res de coh rence dans l acte de formation Nous retrouvons la probl matique du lien dans l approche du concept de reliance de Marcel B le de Bale et la notion de lien dans le th orie de la motivation de J Nuttin ainsi d velopp e pour comprendre les facteurs et les variables de motivation et de d sir d apprendre Les mises en situation action ou en exercice plusieurs permettent de d velopper des sentiments de solidarit un aspect social du lien Si la solidarit est un des liens puissants qui a des effets de levier et de bien tre actuellement le forma
103. te mani re 2 me phase Une d monstration d application pratique En g n ral 1l veut mieux proc der ainsi avant de pr senter une th orie Montrez ou mieux faites d couvrir en vous appuyant sur les cas fournis par les stagiaires Ce qui est en commun aux exemples pour permettre la g n ralisation Les indices qui ne peuvent pas tre trouv s dans les contre exemples pour permettre la discrimination 3 me phase La pr sentation des concepts et leur manipulation C est la phase appel e classiquement l expos ou le cours mais r duit sa simple expression si possible 4 me phase L utilisation du nouveau concept L objectif est double d une part de transmettre une connaissance et d autre part permettre 26 08 01 44 que les stagiaires d veloppent des processus de pens e qui les rendent m me de l utiliser puis de le d passer ces connaissances C est le recours aux exercices d application 5 me phase Retour case d part Faites exprimer voire porter un jugement par les stagiaires eux m mes sur les explications qu ils avaient donn es au d part C est l que vous vous apercevrez si les concepts que vous avez pr sent s sont bien venus Si n cessaire remplacer les repr sentations Les acteurs dans le syst me formationles comment se situer La formation est la fois causes et cons quences c est dire qu elle est tributaire d un certain nombre d
104. tendre ou saisir le moment opportun 5 Le formateur doit savoir 4 Rep rer constituer un inventaire guide ou un stock de supports de ce type pour un centre formation ou de ressources permettrait d largir l ventail des pratiques p dagogiques des adultes Peu de livres de formation des adultes parlent des int r ts de ce type de support Dans son livre Le jeu et les supports ludiques en formation d adultes les ditions d organisation 1993 Chantal Barth l my Ruiz y inclut deux index informatifs et pratiques ce sujet des organismes institutions entreprises constructeurs et utilisateurs de jeux et des adresses de r f rence 50 La conception et l essor des supports informatiques sont li s notre culture qui valorise la modernisation des moyens d veloppe la consommation et les usages individualis s et un imaginaire sur le technologique celui du magique dela science moderne au service miracle du p dagogique L introduction de ces supports dans la formation est en partie expliqu e par le contexte et leurs nombreux avantages Mais ils ont aussi des limites et des effets qu il faudrait examiner Se reporter au point Les conditions du texte Certes nous avons sp cifi que l acc s aux sources diversifi es est pr f rable mais nous avons aussi not que sauf exception l apprenant ne doit pas tre seul dans une situation d apprentissage 51 En formation comme dans d autres circonstanc
105. teur ne peut gu re compter sur le hors formation pour que les stagiaires aient ces r flexes de partage de stimulation et d encouragement ou soient affectivement paul s par l re ambiant 4 Une disciplinaire unique pour comprendre les liens entre la formation les savoirs et la motivation nous semble plus que restrictive Le d sir le plaisir par empreints de concepts des th ories psychanalytiques comme produits du manque de la frustration de la libido de la sublimation etc en termes de sexualit ou de d fenses nous apparaissent une approche insuffisante pour comprendre les aspects p dagogiques des situations d formatives pr sentemment expos s Si des liens entre les savoirs peuvent solidifier les connaissances et restructurer les savoirs morcel s parfois les rapports possibles entre l Histoire les exp riences du stagiaire et des autres stagiaires sont les liens bien venus Ceux de la situation de formation par rapport la situation professionnelle et ou les autres situations sont aussi des liaisons possibles 39 S autoriser concept de Jacque Ardoino d velopp par Rolande Robin DEA 40 Maturation notion d velopp e par Bernard Honor processus de maturation r flexivit et formativit et Alex Mucchielli identit mature dans deux ouvrages pr sentement r f renc s 41 Nous faisons ici allusion au post modernisme avec ses cons quences l individualisme le syst me D des notions de st
106. tion moyens ou limites Si la formation est une des composantes un des moyens d y r pondre suivant les exemples nonc s et l ampleur du traitement l organisation la place de la formation et les proc dures pour les garantir seront diff rentes de celles commun ment en usage 15 Bien que les ouvrages actuels sur la formation s accordent d finir les besoins de formation comme des carts rep r s face un probl me r el ou pos les manuels techniques du formateur donnent peu d explication ni de proc dures et m thodes sur les traitements de ces carts Il faut aller les chercher dans les ouvrages dits th oriques Les difficult s de l dition et les modes sur les publications h las ne laissent plus de place ces auteurs qui conservaient des cas des observations en illustration Par contre la r ponse formation d clin e en cat gories public cible objectifs formalis s contenus m thodes p dagogiques etc reste l objet essentiel des publications de types manuel fiches ressources etc 26 08 01 7 comp tences sont en quelque sorte des r sultantes de ces interactions Pour un formateur la connaissance de ces facteurs internes au travail sont non n gligeables mais il n est pas toujours facile ni souhaitable voire co teux d engager une telle d marche Tout d pend de la commande des pratiques de son employeur du statut des capacit s du r le qui lui est attribu et du contexte de
107. tructure psychique une personnalit qui conditionnent sa fa on d appr hender les situations et toute repr sentation se situe dans un contexte de repr sentations sociales Les caract ristiques de la repr sentation sont bien connues des milieux de la formation et du social La repr sentation est en quelque sorte un liant ou un cran entre la m moire et le pr sent un l ment dynamique qui peut tre moteur mais aussi source de confusion de contreverse et de r sistance Rappelons nous la formule suivante La repr sentation peut tre une image juste de quelque chose ou celle impr cise ou inexacte de la chose r elle Vouloir viter ou supprimer celles imparfaites au nom de la rationalit du pragmatique du changement ou toute autre bonne raison est une op ration impossible C est d une part m connaitre l utilit et l int r t des fonctions de la repr sentation et par ailleurs c est croire magiquement ou refuser son existance La repr sentation est la pr sence en quelque sorte de chaque individu Par contre dans le cadre d une volution d un apprentissage d sir s une repr sentation peut r sister se d placer se modifier ou la personne peut en construire une autre Le rep rage des repr sentations les siennes et celles d autrui est fondamental dans un processus de changement De mani re g n rale chacun entretient une relation d allant de soi avec ses propres repr sentatio
108. uisition un but r sultat Les attitudes et les conduites sont par exemple les d placements les vitements le refus 25 De nombreux textes fondamentaux concernant la dynamique des groupes et les conduites collectives Quelques r f rences suivant l approche ou l objet d tude titre d exemples La dynamique des groupes J Maisonneuve PUF Que sais je n 1306 La vie affective des groupes esquisse d une th orie de la relation humaine M Pag s Max Paris Dunod 1984 Le groupe et l inconscient Didier Anzieu ditions Dunod Fantasmes et formation D Anzieu zt R Ka s Dunod Psycho sociologie des affinit s Jean Maisonneuve PUF 1966 L intervention pesychosociologique Dubost PUF 1987 L emprise de l organisation M Pag s M Bonetti V De Gaulejac Vincent D Descendre Paris PUF 1979 Les minorit s actives Serge Moscovici PUF 1979 Inconscient collectif et changement social M Pag s Bulletin de psychologie Paris XXVI 17 18 n 308 pp 928 940 La psychologie sociale J Maisonneuve PUF Que sais je n 458 26 08 01 17 l agressivit la s duction le jugement le pouvoir et les rapports au x pouvoir s Les ph nom nes sous jacents sont le transfert et le contre transfert la projection une repr sentation de le d ni le principe de plaisir la puissance de d struction ou de domination Le formateur doit non seulement en tenir compte mais travailler avec Illustration de rapp
109. us les coutez sera qu ils puissent se reconnaitre dans la reformulation que vous proposez de ce qu ils ont dit Vous pouvez mettre en vidence ce que les exp riences de chacun ont de semblable et de sp cifique Pour les repr sentations pr scientifiques Quand il s agit de transmettre des notions scientifiques il devient important de bien rep rer leurs repr sentations pr scientifiques c est dire ce qu ils savent d j Mais qu est ce qu un concept En premi re approche le concept scientifique est une id e directrice qui permet de comprendre et d organiser une r alit nouvelle et complexe C est une reconstruction symbolique et abstraite que fait l homme de la r alit Reconstruction qui se veut objective susceptible de g n ralisation permanente dans le temps Le concept scientifique permet de passer d une logique bas e sur des attributs et des qualit s comme l exemple de l acide ou un corps tombe parce qu il est lourd une logique des relations et des rapports comme le corps tombe parce qu il est soumis un ensemble de forces Le concept scientifique met en jeu des op rations mentales par g n ralisation et par discrimination Les concepts scientifiques ne sont pas des 1lots de connaissances Ils sont reli s entre eux selon des liens logiques ils forment des corps de concepts des syst mes dans lesquels tout nouveau concept vient s ins rer Ce qui facile sa compr
110. us pouvons formuler ainsi ce troisi me type de repr sentation pr scientifique Repr sentation causes et effets relations et tentatives d explication Les repr sentations de la et sa formation L adulte a aussi des repr sentations sur les fa ons dont il devrait apprendre et comment a devrait se passer Nous pouvons dire que chaque adulte a des repr sentations sociale culturelle et affective sur la formation puisqu il a des v cus formatifs et des rapports au Savoir Le stagiaire en formation se fait aussi une id e de la relation p dagogique qui n est pas toujours all chante ni conforme celle que vous voulez susciter Il a de la formation une repr sentation personnelle qui s est peu peu construite avec des souvenirs l cole l arm e une institution religieuse la famille ou une autre session de formation par une d marche de corr lation ou de comparaison et des exp riences plus ou moins formatives lectures auto cole cours par correspondance coll gues de travail et ou leurs dires d une ou sur votre formation Ainsi un adulte m me s il vient son premier stage se fait une id e vraie ou fausse de ce qui va se passer Cette repr sentation de la formation peut tre une source de malentendus voire de blocages Ce n est pas un hasard d entendre de nombreux formateurs dirent que les stagiaires attendaient surtout des recettes ou des ficelles C est tout aussi int
111. visible permet ainsi de pr server la personne de la part plus subjective ou intime qui pourrait la d voiler C est en quelque sorte celle qui lui semble la plus pr sentable face la conformit des valeurs ambiantes la plus proche des repr sentations du bon formateur qui se construisent au cours de la formation et des discussions formelles ou non Les repr sentations du devoir tre sont aliment es par les sc nes p dagogiques et les comp tences observ es lors des interventions qui d clanchent au del des apports th oriques techniques et pratiques un processus d identification in vitable Chaque stagiaire futur formateur en fonction des divers intervenants des changes et des dires op re des mod les et de contre mod les De plus il peut arriver qu il y ait contradiction entre les repr sentations labor es par une personne et celles aliment es par l imaginaire collectif Dans ces cas les conduites r actives de l individu sont fonction des enjeux qu il priviligie retrait pour pr server une paix vitement d une peur d un conflit ventuel d tre jug l objet d une remarque d sobligeante ou des regards trop nombreux l optention du dipl me d fendre son int grit ses valeurs proclamer des valeurs contraires pour montrer sa diff rence son insatisfaction sa puissance se marginaliser R fl chir sur les pratiques revient faire un travail plus personnel sur soi partir de ses ex
112. vit dans les propos pour d montrer les rapports en pr sence peut soit tre un message implicite en acte qui illustre des rapports au savoir des rapports de pouvoir des mod les et des repr sentations exprim s des r les des conduites des places de soi des autres et du formateurs Soit elle est une application de la d marche p dagogique de r ciprocit 26 Se reporter au Que sais je n 2380 Les motions Robert Dantzer et plus particuli rement aux chapitres 2 et 5 expressions des motions pp 17 31 et facteurs de variations dans l expression des motions pp 89 111 Trace ou sens le syst me motionnel M pag s Paris Hommes et groupes 1986 Les syst mes socio mentaux M Pag s universit de Paris VII UER sciences humaines cliniques novembre 1980 Bulletin de Psychologie T XXXIV n 350 1981 26 08 01 18 Le savoir est grand et le non savoir est immense Le formateur n est pas un sur homme femme Peut on tre coproducteurs de ce qui se joue Maintenant comment faire en suivant les objectifs pour construire d passer r guler Ici nous abordons sommairement les questions des interactions dans un groupe et des relations interindividuelles c est dire des comportements des r les suivant deux types d objectifs et ces omposantes dynamiques d terminent les r les ponctuels de chacun et la place du formateur S agit il d objectifs op rtoires pour produire pour qu il y ait r

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