Home

victimes d`actes criminels

Contents

1. 12 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels Videos et presentations en ligne Il existe plusieurs vid os et pr sentations en ligne qui sont utilis es a diff rentes fins notamment la pr paration et l orien tation de diff rents groupes comme les enfants et les adolescents ainsi que les t moins adultes en vue d un proces p ex Your Voice in Criminal Court de la Justice Education Society de la Colombie Britannique 5 D autres sites Web et fournisseurs de services offrent des videos qui pr sentent de l information sur des l ments pr cis du syst me de justice p nale y compris les services offerts par les travailleurs des services aux victimes et les programmes d aide aux victimes t moins de m me que de l information sur les programmes de justice r paratrice Il existe galement des vid os traitant de diff rents aspects du syst me de justice p nale comme la vid o du Programme des services aux victimes du minist re de la S curit publique du Nouveau Brunswick intitul e Vous n tes pas seul Services de soutien pour les temps difficiles 77 tandis que d autres sont con ues pour offrir de l information et de l ducation sur diff rents types de crimes p ex abus envers les a n s violence envers les femmes conduite avec facult s affaiblies T l phones cellulaires et programmes de t l phone cellulaire Diff rents fournisseurs de services utilise
2. Bullying Cyberbullying and Suicide Archives of Suicide Research vol 14 n 3 p 206 221 HINDUJA Sameer et Justin W PATCHIN 2010b Cyberbullying Identification Prevention and Response Sur Internet http www cyberbullying us Cyberbullying_Identification_Prevention_ Response_Fact_Sheet pdf consult le 30 septembre 2013 PATCHIN Justin W 2013a Does Bullying Cause Suicide Sur Internet http cyberbullying us does bullying cause suicide consult le 30 septembre 2013 PATCHIN Justin W 2013b Summary of Our Research 2004 2013 Sur Internet http cyberbullying us summary of our research consult le 30 septembre 2013 PERREAULT Samuel 2011 Les incidents autod clar s de victimisation sur Internet au Canada 2009 Juristat Ottawa Statistique Canada N 85 002 X au catalogue Sur Internet http www statcan gc ca pub 85 002 x 2011001 article 11530 fra pdf consult le 30 septembre 2013 WELSH Jennifer 2012 New Strategies to Fight Cyberbullying Needed Scientist Says LiveScience Sur Internet http www livescience com 19685 internet bullying prevention effects html consult le 30 septembre 2013 Lisa Ha est chercheuse sup rieure la Division de la recherche et de la statistique au minist re de la Justice du Canada Ottawa Son travail consiste principalement mener des recherches en mati re de violence familiale 10 Recueil des recherches sur les vic
3. Province ou territoire Source Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada Le probleme des accidents li s l alcool au Canada 2010 Sans surprise le nombre de conducteurs bless s mortellement qui avaient de l alcool dans le sang est plus lev dans les provinces les plus peupl es Le nombre est cependant lev galement dans des provinces relativement petites comme le Nouveau Brunswick la Nouvelle cosse le Manitoba et la Saskatchewan Il est possible de comparer les donn es de la Fondation avec celles recueillies dans d autres pays puisque deux autres pays effectuent des enqu tes similaires Ainsi selon un rapport de l Australian Transport Council 2011 intitul National Road Safety Strategy 2011 2012 30 des accidents mortels survenus en Australie taient li s la conduite avec facult s affaiblies La Nouvelle Z lande signale aussi que 26 59 des 227 conducteurs tu s dans un accident de la route en 2010 lont t dans un accident li l alcool ANZPAA 2010 Selon la Fondation le probl me des acci dents mortels li s a Palcool au Canada est comparable celui auquel sont confron t es des nations ayant des cultures et des syst mes juridiques comparables il est peut tre m me plus grave Une analyse des donn es de la Fondation montre la gravit du probl me des accidents de la route mortels li s l alcool dans les administrations canadiennes Ces
4. vol 133 p 550 555 Cit dans Sanjeev Sockalingam Madeline Li Upasana Krishnadev Keith Hanson Kayli Balaban Laura R Pacione et Shree Bhalerao Use of Animal Assisted Therapy in the Rehabilitation of an Assault Victim with a Concurrent Mood Disorder ssues in Mental Health Nursing vol 29 2008 p 73 84 SABLE Pat 1995 Pets Attachment and Well Being Across the Life Cycle Social Work vol 40 no 3 p 334 341 Cit dans Sanjeev Sockalingam Madeline Li Upasana Krishnadev Keith Hanson Kayli Balaban Laura R Pacione et Shree Bhalerao Use of Animal Assisted Therapy in the Rehabilitation of an Assault Victim with a Concurrent Mood Disorder Issues in Mental Health Nursing vol 29 2008 p 73 84 SIEGAL Judith M 1990 Stressful Life Events and Use of Physician Services Among the Elderly The Moderating Role of Pet Ownership Journal of Personality and Social Psychology vol 58 n 6 p 1081 1086 SOCKALINGAM Sanjeev Madeline Li Upasana KRISHNADEV Keith HANSON Kayli BALABAN Laura R PACIONE et Shree BHALERAO 2008 Use of Animal Assisted Therapy in the Rehabilitation of an Assault Victim with a Concurrent Mood Disorder Issues in Mental Health Nursing vol 29 p 73 84 Susan McDonald LLB PhD est chercheuse principale a la Division de la recherche et de la statistique au minist re de la Justice du Canada a Ottawa Elle est responsable de la recherche sur les victimes d actes cri
5. Breathalyzer Canada Sur Internet http www breathalyzercanada com DUI social attitudes and impact html consult le 10 octobre 2013 Andr Solecki est chercheur a la Division de la recherche et de la statistique du minist re de la Justice du Canada a Ottawa l est titulaire d une maftrise s arts en sociologie avec sp cialisation en m thodologies quantitatives de l Universit Carleton Sp cialiste des statis tiques et de la gestion des donn es il s int resse tout particuli rement la proc dure p nale aux infractions de conduite avec facult s affaiblies et aux infractions li es aux stup fiants Katie Scrim est chercheuse la Division de la recherche et de la statistique au minist re de la Justice du Canada Ottawa Son travail consiste principalement mener des recherches sur les victimes d actes criminels et elle travaille actuellement au renforcement de la capacit de la Division en cartographie r alis e l aide de SIG Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 47 Conferences sur la victimisation en 2014 Southvvest Conference against Trafficking nnovations in Domestic and Sexual Du 17 au 19 janvier Violence Research and Practice Pomona Californie Etats Unis Conference Promising Practices http www swcat org for a Peaceful North Carolina Les 6 et 7 fevrier The 28th Annual San Diego Greensboro Caroline du Nord Etats Unis nternational Conference on Child an
6. des b n voles form s cette fin fournissent des services d accompagnement devant le tribunal des services de soutien ainsi que de l aide aux victimes et aux membres de leur famille pour la r daction et la pr sen tation de d clarations des victimes Le groupe publie galement des documents l intention des victimes et des membres de leur famille Ces documents traitent notamment du deuil et du syst me de justice p nale Le groupe a aussi une ligne d aide aux victimes Des services aux vic times sont galement offerts dans toutes les provinces et dans tous les territoires ces services fournissent de l information et du soutien aux victimes d actes crimi nels leur famille et leurs amis CONCLUSION l est tout fait possible de pr venir la conduite avec facult s affaiblies N an moins des centaines d automobilistes de passagers de cyclistes et de pi tons meurent chaque ann e dans des accidents li s l alcool Leur nombre exact n est pas r ellement connu cause du manque de donn es d taill es disponibles Les don n es statistiques ne peuvent pas emp cher les accidents li s l alcool mais la collecte de donn es plus d taill es et l analyse des tendances r gionales et locales concernant la conduite avec facult s affaiblies per mettraient d avoir un portrait plus clair de l ampleur r elle du co t humain de ce probl me aideraient les policiers les responsables
7. juillet 2003 et le 31 d cembre 2010 Les conclusions qu il permet de tirer sont conformes a celles d tudes ant rieures Par exemple le plaig nant et le d fendeur avaient eu une relation dans le pass familiale sociale ou professi onnelle dans la majorit des cas la plupart des d fendeurs taient des hommes alors que les plaignants taient des femmes un grand nombre de plaignants avaient moins de 18 ans la demande visait souvent de nombreux dossiers la communication totale ou partielle des dossiers demand s a t ordonn e dans environ le tiers des cas 25 des 82 affaires l information tant manquante dans quatre affaires Un examen de la jurisprudence ne permet pas de savoir avec exactitude comment le BIBLIOGRAPHIE r gime relatif aux dossiers de tiers fonc tionne Les d cisions qui sont publi es peuvent ne pas tre repr sentatives de toutes les d cisions rendues chelle du pays et sans un examen des dossiers des tribunaux ou du minist re public il est impossible d obtenir des donn es nationales permettant de d terminer le nombre de demandes pr sent es et les d cisions dont elles ont fait l objet N anmoins comme les avocats et les juges y ont acc s ces d cisions servent de pr c dents et peuvent permettre de d gager certaines tendances concernant les caract ristiques des affaires et les d cisions des tribunaux En d cembre 2012 le Comit s natorial permanent d
8. par le minist re de la Justice du Canada Afin de savoir si l utilisation de la technologie permet vrai ment d aider les victimes les chercheurs ont galement demand aux repr sentants des organisations en question de r sumer la retroaction que celles ci avaient re ue au sujet des outils technologiques employ s ainsi que les pratiques qui leur ont sembl valables dans le cadre de l utilisation de la technologie pour venir en aide aux victimes d actes criminels TECHNOLOGIES DISPONIBLES Plusieurs outils technologiques sont utilis s pour aider les victimes d actes criminels au Canada Ces outils peuvent tre class s comme suit les sites Web interactifs et les jeux en ligne les vid os et pr sentations en ligne la messagerie texte et les programmes de t l phone cellulaire les services t l phoniques les systemes http www coryscourthouse ca 3 http www childcourtprep com children super_hero_island 4 http www pbc clec gc ca hearing flash index fra shtml 5 www challengesexualviolence ca de notification des victimes la technologie utilis e dans la salle d audience les r per toires et cartes g ographiques des services offerts aux victimes les applications de t l phone cellulaire les discussions assist es par ordinateur les technologies du Web 2 0 les autres technologies Sites Web interactifs et jeux en ligne l existe diff rents sites Web et jeux interactifs
9. a Different Lens Du 14 au 16 mai St Pete Beach Floride Etats Unis http www fcasv org 2014 sexual violence training summit through different lens VSE Annual Conference and General Meeting 2014 Du 14 au 17 mai Varsovie Pologne http victimsupporteurope eu news vse annual conference general meeting 2014 14 17 may vvarsavv European Conference on Child Abuse and Neglect Du 21 au 23 mai Amsterdam Pays Bas http www euccan eu en Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 49 American Professional Society on the Abuse of Children 22nd Annual Colloquium Du 11 au 14 juin La Nouvelle Orl ans Louisiane Etats Unis http www apsac org event list The 10th International Conference on Grief and Bereavement in Contemporary Society Du 11 au 14 juin Hong Kong http www socsc hku hk icgb2014 13th Annual Crime Victim Law Conference Les 20 et 21 juin Portland Oregon Etats Unis http law clark edu centers national_ crime_victim_law_institute projects education_and_training annual_conference 8th Annual National Conference on Girl Bullying and Relational Aggression Du 30 juin au 2 juillet Chicago Illinois Etats Unis http www stopgirlbullying com 2014 Florida Krimes against Kids Conference Du 30 juillet au 1 ao t Lake Buena Vista Floride Etats Unis http www fncac org index php s 3042 26th Annual Crimes against Children Conference Du 11 au 14 ao t Dallas Texas
10. a leurs parents qu ils sont victimes d intimidation D La eyberintimidation est d finie dans les termes suivants A d j re u des messages mena ants ou agressifs ou t la cible de commentaires haineux envoy s par courriel ou messagerie instantan e ou affich s sur des sites Internet l envoi de courriels mena ants en utilisant l identit de la victime Certaines formes d intimidation ne constituent pas des infractions criminelles alors que d autres comme le harc lement criminel et les voies de fait remplissent les conditions d infractions pr vues express ment dans le Code criminel L Enqu te sur les enfants d age scolaire est un projet de recherche continu dirig par le Bureau r gional de l Organisation mondiale de la Sant OMS pour l Europe auquel participent 43 pays de la sant publique du Canada est charg e du volet canadien Dans le cadre de l Enqu te sur les enfants d age scolaire des donn es sur la sant sont recueillies dans des coles aupr s d l ves de 11 a 15 ans En 2010 l enqu te a port sur la sant mentale et 26 078 jeunes Canadiens de 436 coles y ont particip Les l ves ont t inter rog s au sujet de la cyberintimidation notamment des messages affich s sur ordinateur p ex sur des sites de r seaux sociaux des courriels des photos nume riques et du harcelement par telephone cellulaire C est chez les filles que les taux
11. acc s dans les r gions rurales et loign es en question De plus selon le repr sentant d EVA BC l application SOS Safety est accessible parce qu elle se trouve sur le t l phone cellulaire appareil que de nombreuses personnes poss dent aujourd hui et qu elle peut tre utilis e par toute personne ayant un t l phone intelligent Les repr sentants des organisations interrog es ont mentionn d autres raisons pour lesquelles ils estimaient que les outils taient utiles pour les 12 Skype est un logiciel qui permet de faire des appels t l phoniques sans frais en passant par Internet ou encore un taux r duit par t l phone www skype com Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 15 victimes Ainsi ils ont soulign qu en plus d accroftre l accessibilit les mesures de soutien au t moignage comme la vid o conf rence et la t l vision en circuit ferm permettent aux enfants et aux adultes vuln rables d viter de voir l accus pendant leur temoignage ce qui peut r duire le stress l angoisse et le risque de vivre un nouveau traumatisme Les repr sentants des organisations inter rog es ont galement affirm que les clients appr ciaient avoir la possibilite de commu niquer avec les fournisseurs de services par la messagerie texte et que pour certains il s agissait de la meilleure ou de la seule fa on de communiquer avec les clients Les fournisseurs
12. ce qui montre que les victimes de la conduite avec facult s affaiblies sont g n ralement assez jeunes Au total 67 enfants ou adolescents ont t tu s par un conducteur ayant les facult s affaiblies entre 2009 et 2012 quatre de ces victimes avaient moins de 12 ans Les caract ris tiques demographiques des personnes accus es de conduite avec facult s affai blies causant la mort taient semblables Ainsi les accus s taient g n ralement de jeunes adultes de sexe masculin La grande majorit 95 des accus s taient des adultes plus des deux tiers 68 avaient entre 18 et 35 ans Au total 26 adolescents ag s de 12 a 17 ans ont t accus s de conduite avec facultes affaiblies causant la mort entre 2009 et 2012 Le tableau 1 presente le nombre de cas de conduite avec facult s affaiblies causant la mort et le taux de cas par 100 000 habitants5 pour les ann es 2008 a 2012 Soulignons qu un cas peut voir plus d une victime La tendance relative aux cas de conduite avec facult s affaiblies causant la mort signal s par la police pour cette p riode de cing ans indique une baisse de 30 De plus le taux est pass de 0 59 0 40 incident par 100 000 habitants Les cas de conduite avec facult s affaiblies causant la mort qui sont d clar s par la police constituent toutefois toujours un probl me dans toutes les administrations canadiennes 3 Les donn es de Programme DUC concernant la conduite avec
13. communication La Cour supr me a statu que la loi tait constitutionnelle dans R c Mills en novem bre 1999 La cr ation du r gime n est que l une des nombreuses r formes juridiques et sociales qui sont survenues dans le domaine des agressions sexuelles au cours des ann es 1980 et 1990 au Canada voir McDonald et al 2006 pour un aper u de ces r formes Certaines tudes qualitatives succinctes men es dans le domaine des sciences sociales au cours de la derni re d cennie ont r v l que les personnes qui ont signal une agression sexuelle taient plus positives au sujet de leurs exp riences avec le per sonnel du syst me de justice par exemple les responsables de l application de la loi voir par exemple Regehr et Alaggia 2006 qu avant les r formes juridiques et sociales Ce changement peut tre attribuable la formation additionnelle du personnel et la cr ation de services charg s exclusivement des affaires d agression sexuelle La confiance dans le syst me en g n ral demeure toutefois faible et comme les statistiques nationales le montrent les taux de signalement des agressions sexuelles et des autres types d infractions d ordre sexuel restent ex tremement bas voir Northcott 2013 Les statistiques nationales sur les taux d infractions d ordre sexuel proviennent prin cipalement de deux sources les donn es sur la victimisation fournies par la police dans le cadre
14. de services ont ajout que l utilisation du t l phone cellulaire pour en voyer des messages textes tait un moyen utile de joindre les victimes Cependant un repr sentant d une administration a soulign qu un besoin accru de t l phones cellulaires a 616 d cel chez les b n voles qui fournissent des services aux victimes ce qui a eu pour effet d augmenter les pressions exerc es sur les budgets PRATIQUES VALABLES Les organisations interrog es ont formul quelques suggestions g n rales au sujet des pratiques valables li es l utilisation de la technologie pour venir en aide aux victimes tous les partenaires qui participent au systeme de justice p nale se doivent de conjuguer et de coordonner leurs efforts afin de tirer le meilleur parti possible de la technologie il est avantageux d utiliser les outils qui ont t produits dans d autres administrations et par d autres organisations et de fournir des renseignements s y rapportant aux clients et aux coordonnateurs les services devraient tre simplifi s et con us pour aider la victime p ex faire en sorte que les programmes f d raux sont offerts 24 heures sur 24 de mani re a tenir compte des diff rents fuseaux horaires il y a lieu de personnaliser les renseignements fournis aux victimes afin de ne pas contraindre celles ci a rechercher parmi les renseignements g n raux l information qui les concerne direc
15. du Programme de d claration uniforme de la criminalit 2 DUC2 et les donn es fournies par les victimes dans le cadre de l Enqu te sociale g n rale Victimisation ESG qui est effectu e tous les cinq ans le plus r cemment en 2009 En 2012 21 900 agressions sexuelles ont t signal es la police soit environ 60 de moins que l ann e pr c dente Perreault 3 1999 3 R C S 668 2012 Ce nombre repr sente seulement une petite proportion des agressions sex uelles qui sont commises chaque ann e au Canada Les agressions sexuelles ont l un des plus faibles taux de signalement Les donn es de l ESG de 2009 r v lent que 88 des agressions sexuelles n ont pas t signal es la police Perrault et Brennan 2010 4 Malheureusement les demandes visant des dossiers de tiers et les d cisions rendues leur gard n tant pas prises en compte dans les enqu tes sur les tribunaux qui sont effectu es par Statistique Canada Enqu te sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enqu te sur les tribunaux de la jeunesse il n est pas possible de conna tre le nombre de ces demandes et la teneur de ces d cisions Pour comprendre les d cisions et la fa on dont elles sont prises il faut donc se tourner vers la jurisprudence pertinente McDonald et al 2006 ont pass en revue les d cisions relatives des dossiers de tiers qui ont t rendues depuis R c Mills en 1999 j
16. examinant la litt rature s il y a dans Il n existe pas encore de d finition les faits un lien bien tabli entre l intimidation et le suicide qu il soit corr latif p ex il y a un lien entre les deux ou causal p ex l un cause l autre Il arrive la conclusion que si des tudes d montrent qu il existe bien un lien t nu entre l intimidation et le suicide la grande majorit des victimes d intimidation ne s enl vent pas la vie l termine son article en ecrivant TRADUCTION Oui les gens devraient arr ter de dire que l intimidation cause des suicides Mais nous ne devrions pas dire non plus qu elle ne le fait pas La r ponse honn te est la suivante nous ne savons vraiment pas beaucoup de choses au sujet des raisons pour lesquelles des jeunes qui sont victimes d intimidation pensent au suicide alors que la grande majorit ne le font pas Comme nous l avons d j crit maintes reprises sur ce blogue d autres recherches sont n cessaires Patchin 2013b Y A T IL UNE DEFINITION USUELLE DE LA CYBERINTIMIDATION Un aspect important dont il faut tenir compte lorsqu on examine la prevalence de la cyberintimidation est l absence de consensus sur une definition du ph nom ne Le Comit s natorial permanent l a d ailleurs soulign dans son rapport La psychologue Faye Mishna qui enseigne l Universit de Toronto a mentionn ce qui suit lo
17. fin des ann es 1960 Elle s est ensuite appel e la Delta Society puis depuis quelques ann es Pet Partners L organisation a t fond e afin que des recherches solides soient r alis es sur l incidence des animaux sur le traitement des personnes Le site Web indique que TRADUCTION Pet Partners auparavant Delta Society est une organisation sans but lucratif vis e l alin a 501 c 3 qui aide les personnes avoir une vie plus saine et plus heureuse gr ce l utilisation d animaux a des fins th rapeutiques d animaux d assistance et d animaux de compagnie L organisme est financ par des particuliers des fondations et des soci t s Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 21 aux c tes d un enfant qui temoigne ne s appliquait que dans les cas d infractions sexuelles ou d infractions commises avec violence En 2005 le projet de loi C 2 a ajout une disposition pr somptive par 486 1 1 qui s applique dans toute proc dure p nale sur demande du poursuivant ou d un t moin qui est g de moins de 18 ans ou est handicap physiquement ou mentalement sauf si le juge est d avis que l ordonnance nuirait la bonne admi nistration de la justice Le paragraphe 486 1 2 conf re au juge un pouvoir discr tionnaire qui lui permet d ordonner qu une personne de confiance choisie par le temoin soit presente aux c t s de ce dernier s il est d avis que cela est nece
18. les attitudes et les comportements des Canadiens la conduite avec facult s affaiblies reste un probl me tr s r pandu ayant un co t humain norme Le pr sent article tente de d terminer l ampleur de ce co t l aide des donn es disponibles au Canada concernant le nombre de d c s caus s par la conduite avec facult s affaiblies Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 39 CONTEXTE Le Code criminel canadien definit la con duite avec facult s affaiblies de diff rentes fa ons Les conducteurs sont r put s avoir les facult s affaiblies s ils ont plus de 80 milligrammes d alcool par 100 millili tres de sang dans leur syst me on parle habituellement de taux d alcool mie TA de 0 08 Les facult s d un conducteur peuvent aussi tre affaiblies par la consom mation de stup fiants ou de m dicaments sur ordonnance Un conducteur dont les facult s sont affaiblies pr sente un risque imm diat de mort ou de blessure pour lui m me ainsi que pour les passagers les autres conducteurs sur la route les cyclistes et les pi tons Au cours de l t 2013 le ministre f d ral de la Justice a exprim le d sir de modifier les dispositions l gislatives relatives la conduite avec facult s affaiblies Diff rents groupes de d fense des droits des victimes notamment Families for Justice qui est en faveur de cette red finition juridique Chamberlain 2013 et l organisme L
19. ment la conception de leurs propres programmes et de leurs propres solutions Sur le plan de la recherche il reste beaucoup de travail faire afin de mieux comprendre la nature de la cyberintimidation notam ment arriver un consensus sur une d finition comprendre les liens entre la cyberintimidation et le suicide et valuer les types de programmes qui sont les plus efficaces selon les situations De plus et c est l peut tre le plus important les coles et les familles doivent travailler ensemble pour apprendre les unes des autres au sujet de la s curit sur Internet et sur les fa ons d interagir en ligne 14 Prevnet et MediaSmarts deux des principales ressources existant au Canada en mati re de sensibilisation l intimidation et d ducation dans le domaine ont lanc en octobre 2013 un programme visant enseigner aux enfants agir de mani re thique lorsqu ils sont en ligne Stay on the Path Teaching Kids to be Safe and Ethical Online Voir http www prevnet ca news in the news prevnet partner mediasmarts launches a new program to teach canadian youth to act ethically online Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 9 BIBLIOGRAPHIE BC Coroners SERVICE 2013 BC Coroners Service Child Death Review Panel A Review of Child and Youth Suicides 2008 2012 Sur Internet http www pssg gov bc ca coroners child death review docs death review panel 2008 2012 pdf consult le 1 o
20. modifi e en 2012 par le projet de loi 45 dans le cadre des initiatives de lutte contre l intimidation en vue de mettre davantage l accent sur la pr vention la d nonciation les enqu tes et les mesures prendre En Nouvelle cosse la Cyber safety Act qui traite express ment de la cyberintimidation est entr e en vigueur en mai 2013 et a fait l objet de nombreux reportages partout au pays Le rapport FPT et celui du Comit s natorial ne sont que deux des r alisations visant mieux comprendre la cyberintimidation et les meilleurs moyens de s y attaquer Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 3 dont on a beaucoup parl mais tous les secteurs de la soci t s int ressent au probl me les universit s les m dias les coles et les autres ordres de gouverne ment Le pr sent article qui est fond sur des travaux d experts de premier plan et des ressources sur la cyberintimidation d crit bri vement certains des principaux enjeux et des futures orientations concer nant la cyberintimidation en particulier dans le domaine de la recherche LINTIMIDATION A TOUJOURS EXISTE POURQUOI LA CYBERINTIMIDATION SEMBLE T ELLE CON STITUER UN PROBLEME BEAUCOUP PLUS GRAVE l existe des differences majeures entre intimidation traditionnelle et la cyber intimidation Sameer Hinduja et Justin W Patchin les codirecteurs du Cyberbullying Research Center de l Universit du Wisc
21. qu il est possible d utiliser pour venir en aide aux victimes d actes criminels Certains de ces sites Web p ex Prepcour ca et tribunal de Cory offrent aux enfants et aux adolescents des conseils en ligne pour les aider a se preparer a un proc s La Canadian Child Abuse Association offre egalement le programme de pr paration appel Child Witness Court Preparation Program qui comporte des outils interactifs en ligne a l intention des enfants et des adolescents Un des elements du programme est I outil interactif intitul Superhero Island 93 qui explique aux enfants le d roulement du proc s et leur permet de s exercer a t moigner Parmi les autres sites Web interactifs qui existent mentionnons celui du processus interactif d audience de la Commission nationale des lib rations conditionnelles qui permet de voir et d entendre ce qui se passe dans une salle d audience et le site Web interactif de la Collectivit ing nieuse de la P ninsule acadienne CIPA www parcelles ca qui est pr sent sous forme de feuille de route visant a aider les femmes qui sont aux prises avec une relation intime violente Le Metropolitan Action Committee on Violence against Women and Children METRAC offre un jeu en ligne intitul What It Is qui a pour but de faire comprendre aux adolescents en quoi consiste la violence sexuelle et pr sente de l information au sujet des ressources et des services disponibles
22. tableau 1 ci dessous le montre les affaires se r partissent a peu pr s galement entre les provinces a l exception de l Ontario d o proviennent un peu plus de la moiti des affaires Comme les d cisions publi es ne sont Tableau 1 Affaires par administration et par chelon du syst me judiciaire Nombre total Premi re Province territoire d affaires instance Colombie Britannique 1 devant le tribunal pour adolescents 3 Terre Neuve et Labrador Nouveau Brunswick Total Nouvelle cosse Certaines affaires ont fait l objet de deux d cisions ou plus p ex en premi re instance et en appel mais c est le nombre total d affaires et non de d cisions qui est indiqu ci dessus 30 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels pas n cessairement representatives de toutes les affaires cette ventilation ne devrait pas tre consid r e comme une indication du nombre total de demandes de communication de dossiers de tiers dans une administration donn e INFRACTIONS COMMISES Parce qu elles avaient trait particulierement des demandes vis es l article 278 1 bon nombre des d cisions ne pr cisaient pas les dispositions du Code criminel qui taient en cause Dans la majorit des affaires l accus avait t inculp de plus d une infraction Toutes les infractions taient vis es l article 278 2 DOSSIERS Un dossier de tiers est d fini dan
23. tats Unis http www cacconference org dcac default aspx 2014 National Sexual Assault Conference Du 20 au 22 ao t Pittsburgh Pennsylvanie tats Unis http www nsvrc org nsac 2014 19th International Conference on Violence Abuse and Trauma Du 7 au 10 septembre San Diego Californie Etats Unis http www ivatcenters org 20th ISPCAN International Congress on Child Abuse and Neglect Du 14 au 17 septembre Nagoya Japon http www ispcan org events event_details asp id 315532 amp group
24. une d fense pleine et enti re et d autre part sur le droit a la vie priv e et l galit du plaignant ou du t moin selon le cas et de toute autre personne laquelle le dossier se rapporte et en particulier tient compte des facteurs suivants Huit facteurs que le juge doit prendre en consid ration sont ensuite num r s aux alin as a h Les facteurs mentionn s dans les affaires examin es sont indiqu s dans le tableau 3 ci dessous Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 33 Tableau 3 Facteurs mentionn s dans les affaires a La mesure dans laquelle le dossier est n cessaire pour permettre 14 Vaccus de pr senter une d fense pleine et enti re b La valeur probante du dossier c La nature et la port e de l attente raisonnable au respect de son x x caractere prive d La question de savoir si la communication du dossier reposerait sur une croyance ou un pr jug discriminatoire e Le pr judice possible a la dignit ou a la vie priv e de toute personne a laquelle le dossier se rapporte f Lint r t qu a la soci t a ce que les infractions d ordre sexuel soient signal es g L int r t qu a la soci t a ce que les plaignants dans les cas d infraction d ordre sexuel suivent des traitements h L effet de la d cision sur l int grit du processus judiciaire Mention g n rale Aucune mention Les juges ont fait r f rence de fa on g
25. 2010 O J No 4263 M A 2006 O J No 4395 C S Ont M F 2010 ONSC 2471 2010 O J No 1713 M P 2006 ONCJ 218 2006 O J No 2372 Martin 2010 ONSC 1535 2010 O J No 1003 McAdam 2008 O J No 1740 C S Ont McNeil 2009 CSC 3 2009 A C S no 3 Mumford 2009 O J No 2599 C S Ont O Connell 120071 O J No 3750 C S Ont x x x x x x x x x x x 20 10 20 10 10 AAA AA 20 20 20 AAA AA A AA 20 20 20 A 20 oS SoS SS OS SUS oN S CN ES x Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 37 R v P F 2010 ONSC 3672 2010 O J No 2732 R v Plaunt 2006 O J No 2174 C S Ont R v Plaunt 2006 O J No 2175 C S Ont R v Quesnelle 2009 O J No 5502 C S Ont R v Quesnelle 2010 ONSC 175 2010 O J No 1712 R v R L 2007 O J No 4095 C S Ont R v R L 2007 O J No 5307 C S Ont R v R S B 120051 O J No 2845 C A Ont R v S D M 2003 O J No 5626 C S Ont R v Saluja 2008 O J No 5297 C S Ont R v Senior 2004 O J No 4714 C J Ont R v Smith 2008 O J No 227 C S Ont R v T B 2005 O J No 5724 C S Ont R v T C 120041 O J No 4077 C A Ont R v T F 2009 ONCJ 656 2009 O J No 5802 R v W F 120091 O J No 4159 C S Ont R v Ward 2009 O J No 1748 C S Ont Qu bec Ngombo c R 2009 QCCS 3211 2009 J Q n 7167 R c
26. AU SERVICE DES CANADIENS Un aper u de la cyberintimidation L utilisation de la technologie pour venir en aide aux victimes R E 7 U E S L utilisation des chiens de soutien pour aider les victimes d actes criminels R E C H E R C H E S S U R L E S Les dossiers de tiers jurisprudence de 2003 2010 V ct M es cl a ctes Le co t humain de la conduite avec facult s affaiblies au Canada L L Conferences sur la victimisation en 2014 C r n e S 7 de la Justice of Justice Canada COLLABORATEURS DIRECTRICE DE LA REDACTION Susan McDonald EQUIPE DE REDACTION Stephen Mihorean Alyson MacLean Kelly Morton Bourgon Charlotte Fraser Marguerite Jenner ECRIVEZ NOUS Nous vous encourageons a nous faire part de vos commentaires et de vos suggestions pour les prochains num ros du Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels Vous pouvez nous crire adresse suivante rsd drs justice gc ca MINISTERE DE LA JUSTICE CANADA http canada justice gc ca fra index html RENSEIGNEMENTS POUR LES VICTIMES D ACTES CRIMINELS http www justice gc ca fra jp cj victimes victims RAPPORTS ET PUBLICATIONS DU MINISTERE DE LA JUSTICE CANADA SUR LES QUESTIONS LIEES AUX VICTIMES http www justice gc ca fra pr rp jp cj victim index html Les opinions exprim es dans le pr sent ouvrage sont celles des auteurs et ne repr sentent pas n cessairement celles du minist re
27. Brouillard 2006 J Q n 12049 C A Qu R c N G 2006 QCCQ 501 2006 J Q n 650 R c N G 2006 QCCQ 609 2006 J Q n 849 R S V 2005 J Q n 18736 C Q crim et p n Saskatchevvan R v Brockman 2007 SKQB 379 2007 S J No 746 R v Kozak 2008 SKQB 213 2008 S J No 352 R v Seniuk 2007 SKQB 75 2007 S J No 66 R v Williams 2003 SKQB 387 2003 S J No 596 R v Willick 2007 SKQB 226 2007 S J No 456 R v Willick 2007 SKQB 291 2007 S J No 512 Terre Neuve et Labrador R v Pittman 2009 No 215 C P T N L R v H T 2008 NLTD 63 2008 N J No 209 R v P C 2011 NLSC Susan McDonald LL B Ph D est chercheuse principale a la Division de la recherche et de la statistique au minist re de la Justice du Canada a Ottawa Elle est responsable de la recherche sur les victimes d actes criminels pour le compte du Minist re et poss de une experience consid rable en recherche sur un vaste ventail de questions li es aux victimes Siavosh Pashang est titulaire d un J D de la Facult de droit de l Universit d Ottawa II termine actuellement son stage au cabinet d avocats de la d fense Hicks Adams a Toronto Anna Ndegwa termine actuellement la derni re ann e du programme menant obtention d un baccalaur at en sciences sociales avec sp cialisation en criminologie l Universit d Ottawa Elle a contribu ce travail en tant que stagia
28. Canada Le Programme de declaration uniforme de la criminalit Le nombre de cas est lev dans les provinces les plus peuplees Toutefois le nombre et le taux de cas sont lev s galement dans quelques provinces moins peupl es En 2012 par exemple les taux de la Saskatchewan du Manitoba et du Nouveau Brunswick taient plus lev s que le taux national de 0 40 alors que ceux du Qu bec de Ontario de Alberta et de la Colombie Britannique taient inf rieurs au taux national La carte qui suit indique le nombre de cas de conduite avec facult s affaiblies causant la mort signal s par la police pour l ann e civile 2012 selon qu ils sont survenus dans une r gion m tropolitaine de recensement RMR ou non Les RMR peuvent tre consid r es comme de grands centres urbains Elles sont form es d une ou de plusieurs municipalit s adjacentes situ es autour d un centre de population aussi appel le noyau Une RMR doit avoir une population totale d au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants Statistique Canada 2012a Il y avait 33 RMR au Canada selon le recensement de 2011 Statistique Canada 2012b Bien que certaines r gions ne constituant pas une RMR puissent tre consid r es comme des r gions urbaines la distinction qui est faite entre les RMR et les autres r gions permet de comparer les endroits o les in cidents de conduite avec facult s affaibli
29. P 2010 MBQB 54 2010 M J No 73 Nouveau Brunswick R v Breau 2011 NBQB 245 36 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels Nouvelle Ecosse R v Martin 2010 NSSC 199 2010 N S J No 295 R v N R H 2008 NSPC 38 2008 N S J No 321 R v R E W 2009 NSSC 286 2009 N S J No 443 R v T Y 2010 NSPC 41 2010 5 No 310 Ontario Ontario v Tolliver 2010 ONSC 506 2010 O J No 201 R v A A M 2004 O J No 5306 C S Ont R v Au 2005 O J No 2916 C S Ont v Barnes 2004 O J No 5572 C J Ont v Browne 2008 O J No 4932 C S Ont C L 2008 549 2008 O J No 4388 D L 2005 O J No 3585 C S Ont D M 2010 ONSC 342 2010 O J No 2875 D R 2008 O J No 2192 C S Ont D R M 2006 O J No 4391 C S Ont Dolomont 2008 ONCJ 318 2008 O J No 2781 Ducharme 2003 O J No 6084 C S Ont Frater 2008 O J No 5329 C S Ont Gibson 2010 ONSC 6374 2010 O J No 5173 Guest 2006 O J No 1920 C S Ont 8 2008 O J No 4993 C S Ont v J D 120091 O J No 4572 C S Ont K A R 2010 ONSC 3103 2010 No 2521 K W T 2003 O J 5937 C S Ont Karounos 2010 ONSC 6504 2010 O J No 5090 Kersten 2009 O J No 2666 C S Ont L F 120061 O J No 172 C S Ont L G 120031 O J No 4974 C S Ont Laviolette 2010 ONSC 5480
30. Surfers Paradise Queensland Australie http no2bullying org au 8th Annual Every Victim Every Time Crime Victim Conference Les 8 et 9 avril Bryan Texas Etats Unis http www evetbv org Crimes against Children in Indian Country Conference Du 8 au 10 avril Baraboo Wisconsin Etats Unis https www ncjtc org CONF Pages Crimes_Against_Children_in_Indian_ Country_Conference aspx 32nd Annual Protecting Our Children National American Indian Conference on Child Abuse and Neglect Du 13 au 16 avril Fort Lauderdale Floride Etats Unis http www nicwa org conference 2014 International Conference on Sexual Assault Domestic Violence and Trafficking Du 22 au 24 avril Seattle VVashington Etats Unis http www evawintl org conferences aspx Association for Death Education and Counselling 36th Annual conference Du 23 au 26 avril Baltimore Maryland Etats Unis http www adec org AM Template cfm Section Annual_Conference_Homel Powerful Partnerships 20 years of the Violence against Women Act and the Path Ahead Les 24 et 25 avril Newark Delaware Etats Unis http www h net org announce show cgi ID 207323 17th Annual Crime Victims Conference Les 13 et 14 mai Topeka Kansas Etats Unis http governor ks gov CVRC 2014 Children s Justice Symposium UPC Domestic Violence Conference Les 13 et 14 mai Midway Utah Etats Unis http www cjcsym utah gov 2014 Sexual Violence Training Summit Through
31. ce org 11th Annual Hawaii Conference on Prevent ing Assessing and Treating Child Adoles cent and Adult Trauma Du 11 au 14 mars Honolulu Hawaii Etats Unis http www ivatcenters org 30th National Symposium on Child Abuse Du 24 au 27 mars Huntsville Alabama USA http www nationalcac org national conferences symposium html 9th Annual Conference on Crimes against Women Du 31 mars au 2 avril Dallas Texas Etats Unis http www conferencecaw org Child Aware Approaches Conference 2014 Du 31 mars au 2 avril Melbourne Australie http aifs govspace gov au 2013 09 19 child avvare approaches conference 2014 call for abstracts novv open 14th Annual International Family Justice Center Conference The Root of All Crime Du 2 au 4 avril San Diego Californie Etats Unis http www familyjusticecenter org index php training main annual conference html VVVCAN 2014 Conference The Team Response to Child Abuse Les 3 et 4 avril Morgantovvn Virginie Occidentale Etats Unis http vvvcan org event vvvcan 2014 confer ence the team response to child abuse Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d actes criminels 2014 Agir Du 6 au 12 avril Ottavva Ontario Canada http www semainedesvictimes gc ca apd abt index html 38th Annual Child Welfare Symposium Du 7 au 9 avril San Francisco Californie Etats Unis http symposium jointcouncil org No 2 Bullying Conference Les 7 et 8 avril
32. ces d crites dans des examens de la jurispru dence publies precedemment McDonald et al 2006 Gotell 2006 2008 Busby 1998 Dans l ensemble la majorit des plaignants taient des femmes les d fen deurs taient des hommes et dans la ma jorit des cas une relation avait d ja exist entre eux Une proportion importante de plaignants avaient moins de 18 ans Information concernant les d fendeurs Le d fendeur tait un homme dans presque toutes les affaires dans lesquelles ce renseignement tait disponible 64 des 66 affaires Dans un cas il y avait deux d fendeurs un homme et une femme et dans un autre le d fendeur tait une femme En ce qui concerne l ge dans cinq des 62 affaires dans lesquelles cette infor mation tait indiqu e le d fendeur tait un adulte et dans seulement trois il tait g de moins de 18 ans L origine ethnique du d fendeur n tait pr cis e dans aucune des affaires La profession ou l emploi du d fen deur n tait indiqu que dans sept affaires un m decin un professionnel deux agents charg s de cas et trois emplois dans le domaine du travail manuel Information concernant les plaignants l y avait un seul plaignant dans 70 af faires et plus d un dans les autres 12 La majorit des plaignants taient des femmes 56 affaires le plaignant tait un homme dans trois affaires un homme et une femme taient les plaignants dans une autr
33. chiffres le groupe a essay dans un autre rapport d estimer le co t conomique de la conduite avec facult s affaiblies au Canada Selon les auteurs de ce rapport la conduite avec facult s affaiblies causant la mort a co t aux Canadiens plus de 16 milliards de dollars en 2010 seulement Pitel et Solomon 2013 LE CO T HUMAIN I ne fait aucun doute que le co t de la conduite avec facult s affaiblies causant la mort est norme Non seulement des vies sont perdues mais les survivants doivent porter le fardeau du deuil la suite de la perte de membres de leur famille et d amis Dans les cas terribles o les passagers sont tu s mais o le conducteur ayant les facult s affaiblies survit ce dernier doit vivre avec la douleur qui accompagne le sentiment d tre respon sable de la mort d un ami ou d un membre de sa famille Diff rents groupes de d fenseurs et de pression offrent des services aux personnes touch es par les actes criminels commis par un conducteur avec les facult s affaib lies Les m res contre l alcool au volant MADD le plus grand de ces groupes organise des conf rences et des r seaux de soutien destin s aux victimes et y par ticipe en plus d exercer des pressions sur les gouvernements f d ral et provinciaux afin que des modifications soient apport es aux dispositions l gislatives relatives la conduite avec facult s affaiblies Ce groupe a des sections partout au Canada o
34. ctimes d actes criminels 43 En indiquant o sont survenus les cas de conduite avec facult s affaiblies causant la mort qui ont t d clar s par la police cette carte permet de tirer une conclusion int res sante 70 de tous les cas sont survenus ailleurs que dans une RMR en 2012 Etant donn qu environ sept Canadiens sur dix vivaient dans une RMR en 2011 les affaires de conduite avec facult s affaiblies causant la mort sont surrepr sent es dans les r gions qui ne sont pas des RMR Statistique Canada 2012a Cette donn e n est pas vraiment surprenante vu les dif f rents moyens de transport autres que la voiture qui sont offerts dans les grands centres urbains comme le taxi et autobus Cette diff rence sur le plan g ographique montre que les conducteurs les passagers les cyclistes et les pi tons sont plus sus ceptibles d tre tu s par un conducteur ayant les facult s affaiblies dans les r gions rurales ou dans les r gions urbaines qui ne sont pas des RMR que dans les RMR La deuxi me source de donn es est le rapport de la Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada intitul Le probl me des accidents li s a Valcool au Canada 2010 Fondation 2013 Ce rapport renferme de l information sur les conducteurs qui ont t bless s mortellement et qui avaient de l alcool dans le sang l pr sente des donn es qui montrent que la conduite avec facult s affaiblies cau
35. ctobre 2013 Chal Carmen 2012 Cyberbullying Rarely the Sole Cause in Teen Suicides Canadian Research Global News Sur Internet http globalnews ca news 301251 cyberbullying rarely the sole cause in teen suicides canadian research consult le 10 octobre 2013 COMIT SENATORIAL PERMANENT DES DROITS DE LA PERSONNE 2012 La cyberintimidation a blesse Respect des droits l re num rique Sur Internet http www parl gc ca content sen committee 411 ridr rep rep09dec12 f pdf consult le 30 septembre 2013 FREEMAN John G Matthew KING et William PICKETT avec Wendy CRAIG et al 2011 La sant des jeunes Canadiens un accent sur la sant mentale Sur Internet http www phac aspc gc ca hp ps dca dea publications hbsc mental mentale assets pdf hbsc mental mentale fra pdf consult le 10 octobre 2013 GOLLOM Mark 2013 Is the anti bullying message getting through CBC News Sur Internet http www cbc ca news canada is the anti bullying message getting through 1 1869810 consult le 30 septembre 2013 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA CYBERCRIMINALITE DU CCHF 2013 Rapport aux ministres federaux provinciaux territoriaux responsables de la justice et de la s curit publique cyberintimidation et distribution non consensuelle d images intimes Sur Internet http www justice gc ca fra pr rp autre other cdncii cndii index html consulte le 4 octobre 2013 HINDUJA Sameer and Justin W PATCHIN 2010a
36. d http www ncdsv org images NCCADV Family Maltreatment Examining the etal_2nd annual Innovations in Domestic Evidence Base for Working with Men and SV research and Practice confer and Boys Preventing Child Sexual Abuse ence_2 2014 pdf an Interactive Global Institute Du 28 au 31 janvier Converge Re lmagining the Movement San Diego Californie Etats Unis to End Gender Violence http www ispcan org events event_details Les 8 et 9 f vrier asp id 340190 amp group Miami Floride Etats Unis http www law miami edu academics converge index php opz0 26th Annual Race against Violence Le 22 f vrier Houston Texas Etats Unis http hawc donordrive com in dex cfm fuseaction donorDrive event amp eventID 530 48 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 2014 National Conference on Bullying Du 26 au 28 fevrier Orlando Floride Etats Unis https nationalsave org event national conference on bullying 28th Annual Conference on the Prevention of Child Abuse Les 3 et 4 mars San Antonio Texas Etats Unis http www preventchildabusetexas org nextconference html 3rd Forum for Disaster Victim Identification Le 4 mars Londres Royaume Uni https www regonline co uk builder site Default aspx EventlD 1213669 Texas Association against Sexual Assault 32nd Annual Conference Break the Box Collective Action against Sexual Violence Du 9 au 13 mars Irving Texas Etats Unis http taasaconferen
37. d infraction d ordre sexuel alors qu il y a eu de nombreux autres projets de loi C 46 depuis que ces modifications ont t adopt es en 1997 Les modifications apport es au Code criminel ont eu pour effet de cr er un r gime visant pr venir les recherches l aveuglette par la d fense relativement des dossiers de tiers dans les affaires d infraction d ordre sexuel Un dossier de tiers peut tre un journal personnel ou un dossier professionnel par exemple les notes prises au cours d une s ance de consultation ou le dos sier m dical qui est le plus souvent en la possession du plaignant ou d un tiers p ex l h pital il importe de souligner que le plaignant s attend raisonnablement ce que le dossier soit confidentiel Les avocats de la d fense doivent pr senter une demande au tribunal pour obtenir la communication d un dossier de tiers Les juges sont tenus de tenir compte de facteurs particuliers lorsqu ils d cident 1 R c Seaboyer 1991 2 R C S 577 la juge L Heureux Dub aux p 648 et 649 2 Projet de loi C 46 Loi modifiant le Code criminel communication de dossiers dans les cas d infraction d ordre sexuel 2 session 35 l gislature 1997 sanctionn e le 25 avril 1997 L C 1997 ch 30 projet de loi C 46 28 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels s ils doivent ordonner la communication compl te ou partielle du dossier demand ou ne pas en ordonner la
38. de cyberintimidation taient les plus lev s ces taux taient stables a environ 19 en 7 9 et 10 ann es le taux le plus bas soit 17 se trouvant chez les l ves de 6 ann e Dans le cas des gar ons le taux tait de 11 en 6 ann e et il aug mentait graduellement a 15 et 19 en 9 et en 10 ann es respectivement Freeman et al 2011 Dans la litt rature sp cialis e les taux de pr valence de la cyberintimidation varient tout le moins en partie cause des probl mes li s la d finition dont il a t question pr c demment Comit s natorial permanent 2012 Un article r cent du Cyberbullying Research Center nous donne une bonne id e de la pr va lence en r sumant un chantillon d tudes En juillet 2013 Justin Patchin et Sameer Hinduja ont publi un r sum de leur recherche sur les taux de pr valence de 2004 2013 six tudes dont la taille de l chantillon variait de 356 a 4 441 concernant la fois les victimes de cyber intimidation et les personnes qui la com mettent Patchin 2013b Ces sp cialistes tudient la cyberintimidation depuis 2002 et leur travail nous permet d avoir une Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 7 excellente id e de la pr valence du probl me Leur recherche montre que bien qu il y ait certaines variations en moyenne 24 des tudiants qui ont par ticip l une des six tudes avaient i
39. de de communi cation de dossiers de tiers Le plaignant tait repr sent par un avocat dans 56 af faires et non repr sent dans les 25 autres l information n tait pas disponible pour une affaire DECISIONS Le juge saisi d une demande de communi cation peut ordonner que la totalit ou une partie des dossiers demand s soient communiqu s a la d fense ou qu aucun de ces documents ne le soit La communica tion de tous les documents demand s a t ordonn e dans quatre des 82 affaires examin es et leur communication partielle dans 21 affaires Le juge a d cid que les dossiers demand s ne devaient pas tre communiqu s dans 41 affaires Dans 12 cas d autres mesures devaient tre prises et cette information tait man quante dans quatre affaires MOTIFS Dans R c Mills la Cour a affirm que pour d cider s il doit ordonner la communication le tribunal doit examiner les droits et les int r ts de tous ceux qui seront touch s par la communication et que les trois principes en cause dans les affaires vis es l article 278 sont la d fense pleine et enti re la vie priv e et l galit Le paragraphe 278 5 2 du Code criminel pr voit ce qui suit 2 Pour d cider s il doit rendre l ordonnance pr vue au paragraphe 1 le juge prend en consid ration les effets b n fiques et pr judiciables qu entrafnera sa d cision d une part sur le droit de l accus
40. de la Justice du Canada ou du gouvernement du Canada Le contenu de cette publication ou de ce produit peut tre reproduit en tout ou en partie par quelque moyen que ce soit sous r serve que la reproduction soit effectu e uniquement a des fins personnelles ou publiques mais non a des fins commerciales et cela sans frais ni autre permission a moins d avis contraire On demande seulement de faire preuve de diligence raisonnable en assurant l exactitude du mat riel reproduit d indiquer le titre complet du mat riel reproduit et le nom de l organisation qui en est l auteur d indiquer que la reproduction est une copie d un document officiel publi par le gouvernement du Canada et que la reproduction n a pas t faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l appui de celui ci La reproduction et la distribution a des fins commerciales est interdite sauf avec la permission crite du minist re de la Justice du Canada Pour de plus amples renseignements veuillez communiquer avec le minist re de la Justice du Canada l adresse www justice gc ca Sa Majest la Reine du chef du Canada repr sent e par le ministre de la Justice et procureur g n ral du Canada 2014 ISSN 2291 0018 AGIR Le theme de la Semaine nationale de sensi bilisation aux victimes d actes criminels de 2014 est c Agir Cet accent mis sur l action s applique autant aux acteurs de la justice p nale qu ils so
41. des politiques et les l gisla teurs lutter contre ce crime et r duire de fa on beaucoup plus importante le nombre de Canadiens victimes de la conduite avec facult s affaiblies 46 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels BIBLIOGRAPHIE AUSTRALIAN TRANSPORT COUNCIL 2011 National Road Safety Strategy 2011 2020 Sur Internet http www infrastructure gov au roads safety national road safety strategy files NRSS 2011 2020 15Aug11 pdf consult le 8 octobre 2013 AUSTRALIA New ZEALAND PoLIciNG ADVISORY AGENCY ANZPAA 2010 Road Policing Statistics Victoria Australie ANZPAA Sur Internet https www anzpaa org au upload Current 20 Initiatives Operation 20Crossroads ANZPAARoadSafetyStatistics pdf consult le 8 octobre 2013 CHAMBERLAIN Jason 2013 Families for Justice Seeks Harsher Penalties for Drunk Drivers The Athabasca Advocate Sur Internet http www athabascaadvocate com article 20130115 ATH0801 301159990 1 ath08 families for justice seeksharsher penalties for drunk drivers consult le 8 octobre 2013 FONDATION DE RECHERCHES SUR LES BLESSURES DE LA ROUTE AU CANADA 2013 Le probl me des accidents li s l alcool au Canada 2010 s rie des rapports du CCATM sur la s curit routi re Ottawa Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada Sur Internet http tirf ca publications PDF_publications 2010_Alcohol_Crash_Problem_Report_FR_4_ FINAL pdf cons
42. donn es pr sentent toutefois seulement le nombre de conducteurs qui sont morts cause de leur consommation d alcool mais non le nombre d autres victimes comme les passagers les autres conducteurs les cyclistes et les pi tons En fin de compte le bilan des d c s attribuables la con duite avec facult s affaiblies est beaucoup plus lourd que l estimation que l on peut faire l aide des donn es du Programme DUC et des donn es de la Fondation On ne conna t pas le nombre total de victimes des conducteurs avec facult s affaiblies au Canada Pour conna tre la v ritable ampleur du ph nom ne il faudrait soumettre tous les conducteurs et toutes les victimes de tous les accidents de la route un test de d tection de substances affaiblissant les facult s l heure actuelle les Canadiens connaissent seulement le nombre d incidents qui sont signal s a la police ou que celle ci peut d montrer ainsi que le nombre d accidents de la route mortels qui sont li s l alcool Un groupe militant Les m res contre l alcool au volant MADD a estim 1 082 le nombre de personnes tu es au Canada par la conduite Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 45 avec facultes affaiblies en 2010 mais il pense que ce nombre serait plus pres de 1 500 par ann e lorsque l on tient compte des v hicules hors route comme les bateaux et les v hicules tout terrain MADD 2013 l aide de ces
43. e Les plaignants taient des jeunes dans la majorit des affaires examin es Dans les affaires o l ge du plaignant tait indiqu 50 avaient moins de 18 ans et dix taient des adultes Les plaignants avaient une d ficience sur le plan du d veloppe ment dans trois affaires et une d ficience psychologique dans huit affaires Relation entre le d fendeur et le plaignant Comme dans les tudes pr c dentes l accus et le plaignant avaient eu une relation dans le pass dans la plupart des affaires Il tait possible de d terminer avec certitude le type de relation dans 50 affaires Le d fendeur tait un membre de la famille dans 30 affaires et un voisin un ami une connaissance ou un petit ami dans huit affaires Six autres d fendeurs avaient eu une relation professionnelle avec le client p ex coll gue m decin agent charg des cas ou enseignant Le d fen deur tait un inconnu dans six affaires 32 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels REPRESENTATION DU PLAIGNANT Dans les demandes de communication de dossiers de tiers le plaignant a la capacite juridique et il a le droit de pr senter des observations au juge concernant la com munication de ces dossiers Comme le minist re public ne repr sente le plaig nant aucune des tapes de la proc dure criminelle il peut tre tr s important pour celui ci d tre repr sent par un avocat lors de l audition de la deman
44. e vol 2 p 75 83 DELLINGER Marianne 2008 2009 Using Dogs for Emotional Support of Testifying Victims of Crime Animal Law vol 15 p 171 192 Dietz Tracy J Diana Davis et Jacquelyn PENNINGS 2012 Evaluating Animal Assisted Therapy in Group Treatment for Child Sexual Abuse Journal of Child Sexual Abuse vol 21 p 665 683 FRANCIS Gloria Jean T TURNER et Suzanne B JOHNSON 1985 Domestic Animal Visitation as Therapy with Adult Home Residents International Journal of Nursing Studies vol 22 n 3 p 201 206 JOHNSON Rebecca A 2010 Psychosocial and Therapeutic Aspects of Human Animal Interaction dans Human Animal Medicine Clinical Approaches to Zoonoses Toxicants and Other Shared Health Risks sous la dir de Peter M Rabinowitz et Lis A Conti chap 5 p 24 36 Maryland Heights Missouri Saunders Elsevier KANAMORI Masao Mizue SUZUKI Kiyomi YAMAMOTO Masahiro KANDA Yumi Matsui Emi KoJIMA Hirono FUKAVVA Tomomi SUGITA et Hajime OSHIRO 2001 A Day Care Program and Evaluation of Animal Assisted Therapy AAT for the Elderly with Senile Dementia American Journal of Alzheimers Disease and Other Dementias vol 16 p 234 239 KONG Rebecca 2004 Les services aux victimes au Canada 2002 2003 Juristat vol 24 n 11 Ottawa Statistique Canada N 85 002 XPF au catalogue LAFRANCE Caroline Linda J GARCIA et Julianne LABRECHE 2007 The Effect of a Therapy Dog on
45. e instantan e un site Web ou le courrier lectronique habituellement r p t e ou ayant un effet continu qui a pour but de susciter la peur d intimider ou d humilier de causer la d tresse ou un autre dommage ou pr judice la sant au bien tre motionnel l estime de soi ou a la r putation d une autre personne ou dont on peut raisonnablement s attendre a ce qu elle ait l un de ces effets y compris le fait de faciliter une telle communication ou de l encourager de quelque fa on que ce 501110 9 Voir par exemple Sameer Hinduja et Justin W Patchin 2010a ou la bibliographie de l article de Temkin l adresse http www huffingtonpost com deborah temkin stop saying bullying caus_b_4002897 html 10 http nslegislature ca legc bills 61st_5th 3rd_read b061 htm 6 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels L absence de consensus concernant une d finition est importante lorsqu on exa mine la pr valence car il est difficile de bien comprendre la pr valence lorsque les tudes donnent des d finitions diff rentes de la cyberintimidation EXISTE T IL DES STATISTIQUES FIABLES SUR LA PREVALENCE DE LA CYBERINTIMIDATION Au Canada nous disposons actuellement de statistiques nationales sur la cyber intimidation provenant de l Enqu te sociale g n rale Victimisation de 2009 l ESG 2009 et de l Enqu te sur les comportements li s la sant des enfants d ge
46. e la conduite avec facult s affaiblies en cartographiant et en analysant les cas de conduite avec facult s affaiblies causant la mort qui sont survenus au Canada en 2012 Nous esp rons que vous prendrez plaisir lire le pr sent num ro et que les articles vous inciteront a agir Comme c est toujours le cas n h sitez pas nous transmettre vos commentaires Susan McDonald Chercheuse principale Division de la recherche et de la statistique Pamela Arnott Avocate conseil et directrice Centre de la politique concernant les victimes 2 Un aper u de la cyberintimidation DANS CE NUM RO 10 L utilisation de la technologie pour venir en aide aux victimes 17 L utilisation des chiens de soutien pour aider les victimes d actes criminels 27 Les dossiers de tiers jurisprudence de 2003 2010 38 Le co t humain de la conduite avec facult s affaiblies au Canada 47 Conf rences sur la victimisation en 2014 2 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels Un aper u de la cyberintimidation LISA HA La question de la cyberintimidation a sus cit une attention consid rable de la part des m dias au Canada et ailleurs dans le monde Au Canada seulement plusieurs cas de cyberintimidation ont t tr s m diatis s au cours des derni res ann es dont un grand nombre taient li s des suicides l automne 2013 le ministre de la Justice f d ral a d pos le projet de
47. en contact avec le chien de soutien Si une personne a des allergies a peur ou est mal l aise le chien de soutien ne lui est pas pr sent ET POUR LA SUITE La recherche met clairement en vidence les bienfaits des animaux pour les per sonnes vuln rables en g n ral et dans le contexte d une th rapie ou comme mesure de soutien quoique certains r sultats ne soient pas concluants Ces r sultats non concluants peuvent tre attribuables aux faiblesses ou aux limites de la m thodolo gie Des recherches portant express ment sur les services aux victimes ou sur les chiens de soutien seraient utiles pour d terminer si une plus grande pr sence des chiens de soutien aupr s des victimes d actes criminels serait b n fique Ces recherches doivent tre con ues avec soin afin qu elles soient aussi rigoureuses que possible compte tenu du contexte particulier Les animaux de soutien peuvent avoir des effets positifs sur le plan physiologique affectif et psychologique Compte tenu des r percussions que le fait d tre victime d un acte criminel peut avoir sur les enfants et les adultes il semble utile d examiner la possibilit de faire intervenir ces animaux aupr s des victimes d actes criminels 10 Pour un reportage traitant de l arriv e de Fossey et de Wren voir http globalnews ca news 824426 dogs help child victims open up about their experiences Pour en savoir davantage sur le Zebra Child Protecti
48. ence d un chien dans la salle d audience devrait tre permise Dellinger 2008 2009 186 187 Dellinger mentionne en outre que TRADUCTION l on semble porter une attention de plus en plus grande aux droits des victimes dans les cercles juridiques cette attention accrue s accompagne d un int r t pour des solu tions modernes qui aident les victimes tout en respectant les limites du syst me juridique traditionnel Les programmes d utilisation de chiens des fins de soutien affectif sont l une de ces solutions ibid Bien que la l gislation f d rale et la l gislation des tats ne permettent pas express ment la pr sence d animaux d assistance dans les salles d audience la plupart des tats ont des dispositions semblables celles du Code criminel qui sont d crites plus haut tout le moins pour les enfants victimes La plupart des demandes concernant la pr sence d un animal d assistance pendant le t moignage sont accueillies en vertu de dispositions plus g n rales relatives aux mesures de soutien au t moignage souvent unique ment si le t moin est un enfant comme la disposition suivante du Arkansas Annotated Code 16 43 1202 TRADUCTION Mesures de protection pour les enfants victimes qui t moignent dans des instances judiciaires et administratives 6 S il est dans l int r t de l enfant de le faire le poursuivant le procureur charg de l affaire ou le procureur du bureau du
49. es affaires juridiques et constitutionnelles a publi son rapport sur l examen du r gime relatif aux dossiers de tiers 2012 recommandait notamment que le gouverne ment appuie les recherches permettant de continuer v rifier le fonctionnement du r gime Bien que le pr sent examen n ait pas mis en lumi re de tendances diff rentes de celles ressortant d tudes pr c dentes il sera important de continuer surveiller ce r gime tant que les taux de signalement des infractions d ordre sexuel demeureront beaucoup plus bas que ceux des autres infractions commises avec violence Bussy Karen 1998 Third Party Records Cases Since R v O Connor A Preliminary Analysis Ottawa Department of Justice Canada Published as Karen Busby Discriminatory Uses of Personal Records in Sexual Violence Cases Canadian Journal of Women and the Law Revue femmes et droit vol 9 1997 p 148 177 Karen Busby Third Party Records Cases Since O Connor Manitoba Law Journal vol 27 2000 p 355 390 COMIT S NATORIAL PERMANENT DES AFFAIRES JURIDIQUES ET CONSTITUTIONNELLES 2012 Examen l gislatif des dispositions et de l application de la Loi modifiant le Code criminel communication de dossiers dans les cas d infraction d ordre sexuel Sur Internet http www parl gc ca Content SEN Committee 411 lcic rep rep20dec12 1 pdf consult le 27 septembre 2013 GOTELL Lise 2006 When Privacy Is Not Enough Sexual Assa
50. es causant la mort sont survenus 6 Par exemple Charlottetown VT P E peut tre consid r e comme une r gion urbaine mais elle ne constitue pas une RMR 42 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels uopuo7 A JOSPUIM ZIOZ Z Heur wojiun UO E1E 98p SWWEIS014 o uoao 8 nbipiunl nbiysne s ap ualpeued epeueg nbnsne s aounos m seo un ajuaseiday julod anbeyg anbseway Sediuu EEE o J8ANOUEA oLueauoQ d 28120 uooleyses mg e e Aopeiqe g 1000113 e MD N M L eqoruen uEM H Y YSE H Q V snbiuueyug lqulo0109 oyouoyeg 5504 5 1011 uoynA u w su 1 Uo1891 un nb nn uoIS9y x u w su 1 Sule OdOJJEeW 401894 wv angoip yow ej yUeSNed Saljqieyje s n e 291 inpuo u w su 1 uley jodo U01891 un nb nn UOIS9Y u w su 1 uleliodoz uq 0189 m 10091E 140 ej juesne9 Saljqieyje s n e ane inpuo 9pu9897 u w su 1 ule ilodo n ul 18 oun nb nne u01894 jUoWI9SU9991 U01894 164 ZTOZ ua 91j0d ej aed sajeugis epeues ne pow ej juesne Sal qie e 591 2912 9 INPUO9 ap se T 94814 Recueil des recherches sur les vi
51. es m res contre l alcool au volant MADD qui soutient diff rentes modifications l gislatives qui tabliraient des peines minimales obligatoires et la mise en uvre d alcootests al atoires MADD 2012 1 appuient le ministre cet gard Au Canada les deux principales sources de donn es sur la conduite avec facult s affaiblies causant la mort sont le Programme de d claration uniforme de la criminalit DUC de Statistique Canada et l enqu te de la Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada Le Programme DUC pr sente les donn es d clar es par la police concernant la con duite avec facult s affaiblies par l alcool ou la drogue causant la mort Le Pro gramme contient des donn es concernant la quasi totalit des crimes d clar s par la police car chaque fois qu un policier peut d montrer qu un crime est survenu il doit d clarer celui ci dans le cadre du Pro gramme DUC Ces donn es peuvent tre utilis es pour repr senter les crimes sur une carte elles permettent galement de conna tre certaines caract ristiques d mographiques des victimes et des accu s s Le Programme a cependant certaines limites notamment le fait qu il repose sur les donn es d clar es par la police Or ce ne sont pas tous les crimes qui sont sig nal s la police ou que celle ci peut tayer l est donc possible que le Programme ne pr sente pas l ampleur r elle de la conduite avec facul
52. et il leur incombe habituellement de recommander qu une accusation criminelle soit deposee lorsque les circonstances le justifient Les policiers ont signal 793 cas de conduite avec facul t s affaiblies causant la mort au cours de la p riode de cinq ans allant de 2008 2012 II importe de souligner que ces cas ne comprennent pas ceux o seul le conducteur ayant les facult s affaiblies a t tu Dans la majorit des cas des accusations ont t d pos es contre le conducteur selon les policiers le con ducteur a t accus dans 665 cas 84 Dans 78 cas 10 le dossier a t class pour d autres raisons Dans les autres cas 6 aucune accusation n a t port e parce que le pr venu tait en fuite ou que la police tait incapable de le retrouver Le Programme DUC recueille des rensei gnements concernant l ge et le sexe des victimes de la conduite avec facult s affaib lies causant la mort et des personnes accu s es de ce crime Les donn es disponibles pour les ann es 2009 a 2012 les seules ann es pour lesquelles des donn es sont disponibles r v lent que pendant cette p riode de quatre ans 598 personnes ont t tu es par un conducteur ayant les facult s affaiblies La majorit des victimes taient des adultes de sexe masculin Quatre vingt huit pour cent 88 des victimes taient g es de plus de 18 ans 53 d entre elles avaient entre 18 et 35 ans
53. facultes affaiblies causant la mort ne comprennent pas les cas o seul le conducteur ayant les facult s affaiblies a t tu mais uniquement les affaires o des passagers des conducteurs d autres v hicules ou des pi tons sont d c d s Pour plus d information voir http www statcan gc ca pub 85 002 x 2013001 article 11739 fra htm n1 4 Parmi les autres raisons mentionnons le d c s de l accus la suite de l incident l internement de l accus dans un h pital psychiatrique l immunite diplomatique de l accus ou le fait que l accus ne se trouvait plus au Canada et qu on ne pouvait pas le ramener 5 Le taux repr sente le nombre de cas par rapport a la population d une region ou d un pays On consid re souvent qu il constitue une meilleure mesure d une activit criminelle que le nombre de cas car il permet de mesurer la fr quence relative d un crime dans la soci t et de faire des comparaisons entre diff rents groupes sociaux et diff rents endroits Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 41 Tableau 1 Nombre de cas de conduite avec facultes affaiblies causant la mort et taux 2008 2012 7 EE 5 5 3 7 067 26 15 roar 23 23 017 089 16 128 17 1 34 134 14 132 22 2 04 0 73 20 053 27 07 0 51 16 035 18 0 39 Sep 1811 Per 1 231 130 8 0 40 Source Statistique
54. faires Dossiers tenus par les services de consultation dossiers th rapeutiques y compris dossiers des psychologues et des psychiatres Autres d claration de la victime t moignages dossiers profession nels ou du service du personnel rapports sur la d tention assurances dossiers d enqu te de la police Dossiers de la protection de 16 l enfance Dossiers personnels 4 p ex journal intime notes Ce renseignement tait absent dans au moins six affaires Le total d passe 82 parce que dans de nom breuses affaires il y avait plusieurs dossiers en cause Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 31 EMPLACEMENT DES DOSSIERS Les dossiers se trouvaient a diff rents endroits au moment de la pr sentation de la demande de communication et dans certains cas a plus d un endroit entre les mains du minist re public 6 en la pos session de tiers 43 dans le cabinet du m decin 11 dans les bureaux des servic es de consultation ou des services sociaux 12 a un autre endroit non pr cis 27 ou entre les mains d une autre personne ou instance comme la d fense le tribunal le plaignant ou la police 8 Dans 11 af faires les dossiers se trouvaient a plus d un endroit et dans les autres cas il n y avait aucune information sur leur emplacement gin CARACTERISTIQUES DES PARTIES Les caracteristiques des defendeurs et des plaignants sont conformes aux tendan
55. fins th rapeutiques ou d assistance jusqu leur retraite Le fait de rester pro pri taire du chien est important car il permet a la PADS de r cup rer le chien s il n est pas utilis de la bonne mani re ou s il est maltrait et aux maftres chiens qui sont des employ s de l organisation et au personnel de la PADS de se soutenir et de s aider Lorsqu un chien prend officiellement sa retraite le ma tre chien peut l adopter Le rapport sommaire sur le projet K9 Trauma d crit les bienfaits intangibles de Caber TRADUCTION Pour ce qui est des bienfaits intangibles nos services ont t fournis des clients d une mani re incroyablement utile et positive II est difficile de r sumer l effet que Caber a eu sur les clients Ces derniers font tat de ce qui suit ils ont t incroyable ment r confort s par le chien le fait de caresser le chien a eu un immense effet cathartique ils ont mieux r agi aux services gr ce au chien et ils ont une opinion plus positive de la police et des services policiers gr ce au chien Les ma tres chiens qui participent au programme mentionnent que le chien calme les clients qui sont tr s agit s que les clients commencent parler plus facilement lorsque le chien est pr sent que l effet cathartique qui d coule du fait de caresser un animal est vident dans de nombreux cas et que les clients abordent les services aux victimes de mani re plus positive e
56. hercheuse a la Division de la recherche et de la statistique au minist re de la Justice du Canada Ottawa o elle fait de la recherche sur un vaste ventail de questions li es aux victimes Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 17 L utilisation des chiens de soutien pour aider les victimes d actes criminels SUSAN MCDONALD ET LARA ROONEY De nos jours il est accept et relativement courant de voir un chien d assistance aider une personne malvoyante D autres chiens sont entra n s pour aider les personnes malentendantes ou sourdes ou les per sonnes ayant des probl mes de mobilit Les lois provinciales territoriales et f d rales en mati re de droits de la personne permettent que ces chiens d assistance accompagnent les personnes qu ils aident presque partout dans les transports publics les lieux de travail les magasins et les restaurants Les chiens et d autres animaux ont aussi un r le jouer dans le traitement de diff rentes personnes notamment les enfants victimes de violence et les adultes atteints d une maladie mentale l est tabli que les animaux en particulier les chiens abattent plus de barri res pour apporter un soutien aux victimes aux t moins et aux contrevenants dans le syst me de justice p nale Alors qu on prend de plus en plus conscience au Canada du r le que peuvent jouer les chiens pour aider les victimes d actes criminels le pr sent a
57. ien de causalit direct entre la cyberintimidation et le suicide mais on ne peut s emp cher de s interroger a ce sujet Le service des coroners de la Colombie Britannique a recemment publi un rapport sur 91 suicides survenus dans la province entre 2008 et 2012 Selon lui bien que les suicides soient encore extr mement rares et que leur nombre n augmente pas il s agit d un TRADUCTION ph nom ne extr mement complexe et diff rents facteurs de risque peuvent contribuer a accroitre le risque de suicide BC Coroners Service 2013 Dans une tude canadienne in dite de 2012 John Leblanc de l Universit Dalhousie tirait les m mes conclusions M Leblanc s est int ress aux reportages traitant de 41 suicides li s la cyberintimidation qui ont paru dans les m dias Dans une entrevue avec Global News au sujet de tude il a mentionn que certains des suicides taient li s la cyberintimidation mais qu il y avait dans presque tous les cas d autres facteurs notamment une maladie mentale ou d autres formes d intimidation Chai 2012 Dans un blogue intitul Does Bullying Cause Suicide publi r cemment Justin Patchin s int resse a la question du point de vue des sciences sociales l cherche a 8 Voir http vvvvvv huffingtonpost com deborah temkin stop saying bullying caus b 4002897 html Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 5 savoir en
58. ient des agents charg s de l application de la loi ou des victimes qu aux intervenants en mati re de politiques de programmes et de recherche La recherche peut jouer un r le tr s important en fournis sant les donn es empiriques n cessaires pour changer les fa ons de proc der ou peut tre pour cr er des m thodes ou des programmes compl tement nouveaux Dans ce septi me num ro du Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels nous pr sentons nos lecteurs d autres recherches portant sur diff rentes questions concernant les victimes Ce num ro du Recueil commence par un article de Lisa Ha sur la cyberintimidation au Canada sur ce que nous savons et sur ce que nous ne savons pas Dans le deuxi me article Melissa Lindsay d crit comment la technologie est utilis e dans toutes les administrations pour am liorer l acc s aux services aux victimes Dans l article suivant Susan McDonald et Lara Rooney pr sentent la recherche effectu e dans le domaine des sciences sociales sur les animaux de soutien les chiens en particulier et sur le r le qu ils peuvent jouer pour aider les victimes d actes criminels Dans un autre article Susan McDonald examine la jurisprudence relative aux dossiers de tiers de 2003 2010 il s agit d une mise jour Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 1 d examens ant rieurs Enfin Andr Solecki et Katie Scrim examinent le co t humain d
59. ion sur la fa on de g rer le stress et permet aux jeunes de communiquer avec un intervenant de Jeunesse J coute par t l phone ou par clavardage Discussions assist es par ordinateur Plusieurs organisations sont galement en mesure de communiquer avec les clients et de leur offrir des services via l ordinateur Ainsi Access Pro Bono utilise Skype1 pour communiquer avec ses clients dans plusieurs de ses cliniques situ es dans des r gions rurales et loign es tandis que la Canadian Child Abuse Association offre par ordinateur des conseils aux enfants afin de les aider se pr parer en vue d un proc s et que le site Web de Jeunesse J coute permet aux visiteurs de poser des questions des intervenants en ligne ou par clavardage Web 2 0 Facebook Twitter YouTube De nombreuses organisations qui offrent des services aux victimes d actes criminels se servent des technologies du Web 2 0 comme Facebook et Twitter pour commu niquer des renseignements Ainsi le site Facebook de l Ontario Network of Victim Services Providers affiche des liens menant des articles des vid os et d autres renseignements concernant la violence familiale et les services offerts aux victimes au Canada tandis que MADD Canada poss de un site Facebook et une page Twitter qui comportent des liens et des reportages et un canal YouTube permettant de visionner leurs messages vid o d int r t public Autres types de tech
60. ire au sein de la Division de la recherche et de la statistique du minist re de la Justice du Canada 38 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels Le co t humain de la conduite avec facult s affaiblies au Canada ANDR SOLECKI AVEC KATIE SCRIM La baisse du nombre d affaires de conduite avec facult s affaiblies au Canada est un exemple des progr s qui peuvent tre r ali s s lorsque le gouvernement et la soci t civile unissent leurs efforts dans le but de changer un comportement social pr judi ciable et en l occurrence de sauver des vies l y a 50 ans la conduite avec facult s affaiblies tait tol r e dans une certaine mesure dans les soci t s occidentales The Breathalyzer Team 2010 De nos jours des campagnes de sensibilisation et des actions ducatives men es dans les coles ont pour but de pr venir la conduite avec facult s affaiblies des sanc tions p nales et civiles visent punir et pr venir ce crime des contr les routiers ponctuels comme le programme Reduced Impaired Driving Everywhere RIDE ont pour but de dissuader les conducteurs de prendre le volant avec les facult s affaiblies et d intercepter et de retirer de la route les conducteurs d linquants La conduite avec facult s affaiblies continue n anmoins de causer des accidents mortels sur les routes et les autoroutes canadiennes chaque ann e Malgr nombre de changements positifs touchant
61. isation est profitable pour les victimes et pour les fournisseurs de services L tude cherchait galement d terminer quelles pratiques les fournisseurs de services jugeaient valables c est dire les pratiques qui leur ont sembl efficaces dans ce domaine On a demand des organisations qui offrent des services aux victimes ainsi qu des minist res et des organismes 1 L tude s est int ress e aux technologies autres que les sites Web courants qui pr sentent de l information aux victimes Bien que les sites Web constituent des sources d information inestimables pour les victimes l tude a port essentiellement sur d autres usages innovateurs de la technologie Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 11 f d raux dont les fonctions sont ax es sur les victimes d actes criminels de donner des exemples de fa ons dont la technolo gie est utilis e que ce soit par leur propre organisation ou par une autre pour aider les victimes A la lumi re des recommanda tions formul es par les organisations inter rog es d autres organisations non gouver nementales ont galement t consult es De plus des renseignements sur d autres outils technologiques ont t recueillis a partir des sites Web de diff rentes organi sations qui travaillent avec les victimes d actes criminels ainsi qu a partir de projets financ s par l entremise du Fonds d aide aux victimes g r
62. itution am ricaine qui garantit a un accus entre autres le droit d tre confront avec les t moins Ce droit n est pas garanti en droit p nal canadien 4 Par exemple l alin a 611a des r gles de preuve de l tat de Washington est identique la r gle FRE 611 8 TRADUCTION Dans toutes les poursuites criminelles l accus a le droit d tre jug promptement et publiquement par un jury impartial de l tat et du district o le crime a t commis le district ayant t pr alablement d termin par la loi d tre instruit de la nature et de la cause de l accusation d etre confront avec les temoins a charge de disposer de moyens legaux pour contraindre la comparution des t moins a d charge et d tre assist d un avocat pour sa d fense Non soulign dans Poriginal 1 Pour plus de d tails sur le contexte voir le Legal Information Institute de la facult de droit de l Universit Cornell l adresse http www law cornell edu anncon html amdt6frag6_user html amdt6_hd30 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 23 Le site Web www courthousedogs com offre de nombreux outils juridiques pour aider les organisations et l tat pr senter des arguments convaincants concernant l utilisation de chiens dans la salle d au dience Par exemple une section d crit des moyens de r duire le pr judice dans plusieurs cas le chien de soutien tait entr da
63. ives of Justice for Victims of Sexual Violence Victims amp Offenders vol 1 n 1 p 33 46 Liste des d cisions par administration nombre d affaires prises en compte Alberta R v A J B 2011 ABPC R v C A 2005 154 2005 A J 475 R v C A 2006 63 2006 A J No 70 R v C J M 2003 ABCA 263 2003 A J No 1136 R v D R W 2007 ABQB 690 2007 A J No 1296 R v GJ S 2007 ABQB 757 2007 A J No 1508 R v Hundle 2003 ABQB 618 2003 A J No 898 R v Leykin 2010 ABQB 631 2010 A J No 1145 R v R D M 2008 ABQB 630 2008 A J No 1205 Colombie Britannique R v J W 2007 BCPC 81 2007 B C J No 624 R v Jackson 2010 BCSC 1704 2010 B C J No 2362 R v Jackson 2010 BCSC 1804 2010 B C J No 2515 R v K L 2004 BCSC 54 2004 B C J No 909 R v M H 2005 BCCA 419 2005 B C J No 1830 R v Nepinak 2010 BCSC 1477 2010 B C J No 2463 R v Nepinak 2010 BCSC 1659 2010 B C J No 2468 R v T A D 2010 BCSC 1377 2010 B C J No 1936 le du Prince Edouard R v 5 2010 PESC 13 2010 PE I J No 11 R v J PS 2010 PESC 20 2010 PE I J 18 R v Tompkins 2004 PESCTD 51 2004 PE I J No 54 Manitoba R v Fones 2009 MBQB 65 2009 M J No 92 R v Fones 2009 MBQB 239 2009 M J No 326 R v Hendry 2009 MBQB 256 2009 No 349 R v Monkman 2007 MBQB 6 2007 M J No 12 R v N H
64. laissent entendre que les indi vidus qui se livrent a de la cyberintimida tion sont a l abri des codes sociaux et des r actions de la soci t qui pourraient les amener a reconnaitre le tort qu ils causent a leurs victimes Un autre facteur important de la cyber intimidation concerne la surveillance par les parents et les enseignants et l identification du probl me Il est pos sible que les adultes ne connaissent pas les types de m dias sociaux ou les sites en ligne ot la cyberintimidation peut survenir ou qu ils n aient pas acc s aux sites ou les commentaires sont affich s de sorte qu une cyberattaque est moins suscep tible de donner lieu a des mesures De plus Hinduja et Patchin laissent entendre que les adultes ne sont peut tre pas en mesure de r agir ad quatement m me dans les cas ou la cyberintimidation est constat e Par exemple les parents disent souvent qu ils n ont pas les connaissances techniques n cessaires pour se tenir au courant du comportement de leurs enfants sur Internet et les enseignants craignent d intervenir parce que la cyberintimidation survient g n ralement a l ext rieur de l cole Hinduja et Patchin 2010b QU EN EST IL DU LIEN ENTRE CYBERINTIMIDATION ET SUICIDE Au cours des dernieres annees il y a eu de nombreux reportages dans les medias sur de jeunes victimes de cyberintimidation qui se sont enlev la vie On a reproch aux m dias d tablir un l
65. les animaux peuvent aussi apporter un soutien affectif renforcer le sentiment d ind pendance et stimuler la prise de conscience Selon Beck 1985 l un des avantages de l utilisation de ce type de th rapie r side dans le fait que les r sultats sont souvent imm diats m me chez les patients difficiles traiter qui ont mis fin leur th rapie ou se sont montr s peu coop ratifs ou peu communicatifs dans le pass Cet aspect est particuli re ment important dans le cas des victimes d actes criminels pendant l entrevue judici aire ou d autres tapes cl s du syst me de justice p nale par exemple au moment du t moignage Les raisons pour lesquelles la th rapie recours animalier est b n fique ne sont pas claires Sockalingham et al 2008 75 mentionnent ce qui suit TRADUCTION Si l attachement un autre tre humain peut aussi favoriser le bien tre Sable 1995 l attachement un animal peut sembler moins compliqu Rynearson 1978 Dans une tude pr liminaire la mesure des facteurs neurochimiques li s l appartenance indiquait une satisfac tion mutuelle des besoins d attention pendant la th rapie recours animalier Odendaal 2000 ce qui laisse croire que l efficacit de cette th rapie a un fondement physiologique Dans un article plus r cent Chur Hansen et al 2010 mentionnent que bien que de nombreuses tudes aient t r alis es sur les effets des animau
66. loi C 13 visant lutter contre la cyber intimidation Le gouvernement f d ral des gouvernements provinciaux et territori aux et des administrations municipales ont d ploy des efforts soutenus pour mieux comprendre le probl me et leur travail a clair l laboration du projet de loi C 13 la Loi sur la protection des Canadiens contre la cybercriminalit l chelon f d ral le Groupe de travail sur la cybercriminalit du Comit de coordina tion des hauts fonctionnaires a publi en juin 2013 un rapport intitul Cyberintimidation et distribution non consensuelle d images intimes qui a t pr sent aux ministres f d raux provinciaux territoriaux FPT responsables de la justice et de la s curit publique CCHF 2013 Ce rapport avait pour but de cerner les lacunes que pourrait comporter le Code criminel l gard de la cyberintimidation et de la distribution non consensuelle d images intimes Pour sa 1 Par exemple les cas de Rehtaeh Parsons en Nouvelle cosse et d Amanda Todd en Colombie Britannique 2 http www justice gc ca fra nouv news cp nr 2013 doc_32994 html 3 Le minist re de la Justice federal a aussi publi r cemment une version jour du guide intitul Harc lement criminel Guide l intention des policiers et des procureurs de la Couronne qui renferme maintenant une section sur le cyberharc lement ainsi que des lignes directrices l intention des policiers et des procure
67. ls surtout celles qui sont expos es des risques lev s il est parfois n cessaire d avoir recours une panoplie d outils et de strat gies l serait par ailleurs souhaitable de mener une valuation en bonne et due forme l gard de bon nombre des outils afin de savoir en quoi ils sont utiles aux victimes et comment ils peuvent tre renforc s et adap t s au besoin L valuation serait galement utile pour les autres fournisseurs de services qui veulent mieux conna tre les technologies et savoir comment les utiliser pour venir en aide leurs clients La technologie ne cesse d voluer et son utilisation pour aider les victimes d actes criminels doit voluer elle aussi CHILD ADVOCACY CENTRES KNOWLEDGE EXCHANGE 2011 Prince Edward Island Sur Internet http cac cae ca wp content uploads pei 20factsheet 20english 20v3 pdf consult le 4 juin 2013 INTERNATIONAL ASSOCIATION OF CHIEFS OF POLICE 2000 What do victims want Effective Strategies to Achieve Justice for Victims of Crime From the 1999 JACP Summit on Victims of Crime Sur Internet http www theiacp org portals 0 pdfs WhatDoVictimsWantSummitReport pdf consulte le 19 f vrier 2014 McDonaup Susan 2012 Le c t obscur de la technologie r flexions d experts sur la meilleure fa on de repondre aux besoins des victimes Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels ne 5 p 14 20 Melissa Lindsay M A est c
68. minels pour le compte du Minist re et poss de une experience consid rable en recherche sur un vaste ventail de questions li es aux victimes Lara Rooney est analyste des politiques au Centre de la politique concernant les victimes CPV minist re de la Justice du Canada Ottawa Elle est responsable de l initiative des Centres d appui aux enfants au CPV et donne son avis sur les politiques li es a toute une gamme de projets du Fonds d aide aux victimes tout en assurant la surveillance g n rale du Fonds Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 27 Les dossiers de tiers ES pz UC le 20002010 SUSAN MCDONALD AVEC SIAVOSH PASHANG ET ANNA NDEGWA Dans R c Seaboyer l une des nombreuses d cisions concernant les agressions sex uelles qui ont eu un grand retentissement dans les ann es 1990 la juge L Heureux Dub de la Cour supreme du Canada a mentionne Lagression sexuelle est diff rente d un autre crime Le crime d agression sexuelle est de fait diff rent des autres crimes violents et il tait trait de mani re tr s diff rente par le syst me de justice p nale avant les r formes qui ont commenc il y a une trentaine d ann es l est r v lateur que les avocats d signent encore sous le nom de projet de loi C 46 les modifications l gislatives qui ont tabli une proc dure de communication de dos siers concernant des tiers dans les affaires
69. n tant relativement nouveau aucune tude par ticuli re ne porte sur les chiens de soutien qui travaillent avec les services d aide aux victimes a l int rieur ou a l ext rieur de la salle d audience Des donn es connexes semblent indiquer que ce type de soutien peut tre b n fique pour les victimes d actes criminels Par exemple des tudes ont t effectu es sur le r le jou par les chiens dans le cadre de la th rapie suivie 1 Canadian Service Dog Foundation Frequently Asked Questions l adresse http www servicedog ca about us faq consult le 30 septembre 2013 2 TRADUCTION Un chien qui acquiert des comp tences au cours d un programme de formation offert par une cole ou un tablissement agr par Assistance Dogs International Inc est un chien d assistance aux fins de la Loi AR 197 2008 s1 1 2010 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 19 par des enfants victimes de violence sexuelle et de violence physique voir Dietz et al 2012 et sur les patients souffrant du trouble de stress post traumatique Lefkowitz et al 2005 faut donc tirer des conclusions des recherches plus g n rales sur les effets b n fiques des animaux de soutien et des recherches concernant l utilisation d animaux avec des groupes particuliers Les effets b n fiques des animaux en g n ral Des tudes ont mis en vidence les effets b n fiques sur le plan ps
70. n rale aux facteurs pr vus au paragraphe 278 5 2 dans 24 affaires et y ont fait allusion dans 12 autres le plus souvent en indiquant qu ils devaient tenir compte de la disposition ou qu ils en avaient tenu compte pour rendre leur d cision Il n y avait aucune r f rence la disposition ou aux facteurs dans 11 cas La valeur probante du dossier a t le sujet le plus souvent trait dans 23 affaires suivie de tr s pr s par l attente raisonnable au respect de la vie priv e du plaignant dont le juge a parl dans 22 affaires Le droit du d fendeur une d fense pleine et enti re mentionn dans 14 affaires et le pr judice possible la dignit ou la vie priv e en cas de communication sept affaires sont les facteurs qui ont le plus souvent t examin s L influence des croyances ou des pr jug s discriminatoires neuf affaires et l int r t qu a la soci t a ce que les infractions soient signal es neuf affaires ont t mentionn s dans un peu plus de 10 des cas L int r t qu a la soci t ce que les plaignants suivent des traitements cinq affaires et l int grit du processus judici aire quatre affaires taient les facteurs les moins souvent utilis s 34 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels CONCLUSION Le present examen a porte sur 82 affaires 92 decisions concernant des demandes de communication de dossiers de tiers survenues entre le 1
71. n nombre d administrations utilisent les m mes types d outils pour fournir les m mes services comme les t l phones cellulaires pour communiquer avec les clients par la messagerie texte ainsi que les vid os en ligne et les sites Web interactifs pour aider les personnes a se pr parer en vue d un proc s Les outils comportent plusieurs avantages dont celui de repondre a de nombreux besoins Ainsi les discussions assist es par ordinateur offrent un moyen d obtenir du soutien ainsi que des renseignements verbaux fournis de mani re conviviale c d des renseignements formul s dans un langage qui peut tre compris par diff rents types d utilisateurs comme BIBLIOGRAPHIE les enfants qui re oivent par Internet des conseils visant a les aider a se pr parer a un proc s Cependant il existe aussi des obstacles li s l utilisation d outils tech nologiques Ainsi certains clients n ont peut tre pas les moyens de s offrir les outils en question notamment dans les cas qui n cessitent l utilisation de t l phones cellulaires ou d Internet tandis que d autres peuvent prouver des difficul t s li es la r ception sur Internet ou sur le t l phone cellulaire Ces obstacles montrent quel point il faut viter de compter sur un seul outil pour aider les victimes puisque chaque outil comporte ses propres avan tages et inconv nients Afin d aider avec succ s les victimes d actes crimine
72. ndiqu avoir d j t victimes de cyberintimidation Elle montre galement qu en moyenne TRADUCTION environ 17 des tudiants qui ont pris part nos six derni res tudes ont reconnu avoir commis des actes de cyberintimidation Patchin 2013b QUE POUVONS NOUS FAIRE Shelley Hymel qui est professeure la facult de l ducation de l Universit de la Colombie Britannique UBC a r cemment d crit les progr s r alis s en mati re de lutte contre la cyberintimi dation13 tout en soulignant toutefois qu il restait beaucoup de travail faire Hymel est contre l adoption d une approche universelle Selon elle TRADUCTION la recherche men e pendant 40 ans dans le domaine nous a appris qu il my a pas de solution simple et qu il n y a pas une raison unique pour laquelle des enfants sont intimid s l existe une foule de raisons et nous devons traiter chacune de celles ci diff remment Gollom 2013 Jennifer Shapka qui est galement professeure a UBC recommande que dans le cadre des programmes de lutte contre la cyberintimidation on apprenne aux enfants quelles conduites sont appropri es dans le cadre de leurs interactions en ligne ce que le Comit s natorial appelle 13 Eintimidation a baiss de 20 dans certaines coles o un programme de lutte contre l intimidation avait t mis en uvre Voir http www cbc ca news canada is the anti bullying message getti
73. nfants Soixante quatorze pour cent 74 de ces adultes ont dit que la cyberintimida tion avait pris la forme de courriels ou de messages instantan s mena ants ou agressifs et 72 ont dit qu il s agissait de commentaires haineux envoy s par courriel ou messagerie instantan e ou affich s sur un site Web Seize pour cent 16 96 ont d clar que des courriels mena ants avaient t envoy s en utilisant l identit de l enfant Selon les adultes la plupart des enfants avaient t intimid s par quelqu un qu ils connaissaient par exemple un camarade de classe 40 06 un ami 20 96 ou une connaissance 11 plut t que par un tranger 21 92 Une constatation int ressante bien que non surprenante de l ESG 2009 est le fait que relativement peu d incidents de cyberintimidation ont t signal s la police 7 des adultes et 14 des enfants Les donn es indiquaient que les victimes avaient davantage tendance bloquer les messages de l exp diteur 60 a quitter le site Internet 51 ou signaler l incident leur fournisseur de services nternet ou de courriel 21 92 Perreault 2011 11 Mentionnons que les donn es de ESG sont d clar es par les victimes les pourcentages peuvent donc tre plus bas en raison de la sous d claration Cela est particuli rement vrai dans le cas des adultes signalant les exp riences v cues par leurs enfants car ces derniers peuvent tre reticents a dire
74. ng through 1 1869810 8 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels la citoyennet num rique dans son rapport L une des particularit s de la cyberintimidation est le fait que ceux qui la commettent ne reconnaissent pas qu ils sont agressifs parce que les codes non verbaux qui existent lorsque deux personnes communiquent face a face n existent pas dans l environnement num rique Selon elle TRADUCTION n ous devons aider les enfants comprendre qu ils sont agressifs et qu ils blessent des gens c est diff rent d un programme traditionnel de lutte contre intimidation qui cherche plut t inciter les t moins tre plus actifs et aider les victimes Welsh 2012 Lors des audiences du Comit s natorial Wendy Craig professeure de psychologie l Universit Queen s a insist sur la n cessit de mener d autres recherches en vue de l laboration de programmes fond s sur des donn es probantes afin de trouver les meilleures approches selon le contexte p ex rural par opposition urbain Elle se r f re sa recherche qui d montre qu environ un programme de lutte contre l intimidation sur sept aggrave en fait le probl me Comit s natorial permanent 2012 86 Bien que les programmes fond s sur des donn es probantes qui sont en place dans les coles constituent un l ment important d une approche efficace en mati re de lutte contre la cyberi
75. nisseurs de services aux victimes utilisent la technolo gie de t l scripteur pour communiquer avec les clients qui sont malentendants Syst mes de notification des victimes l existe diff rents syst mes de notification des victimes qui permettent a celles ci de s inscrire et de recevoir des avertissements lorsque la situation d un contrevenant change notamment lorsque le contrevenant est mis en libert Les avertissements peuvent tre donnes de diff rentes fa ons par exemple au moyen d un message vocal automatis invitant la victime a telephoner pour obtenir des renseignements addi tionnels ou encore au moyen de lettres ou d appels telephoniques r guliers Ces systemes de notification existent tant a Vechelon provincial en Ontario et en Colombie Britannique par exemple qu l chelon federal dans le cadre du Programme national des services aux vic times du Service correctionnel du Canada Technologie dans la salle d audience Bien qu elle ne soit pas nouvelle l utilisation de la technologie pour faciliter le temoignage des victimes ou d autres 6 http www justiceeducation ca resources Your Voice in Criminal Court 7 http www2 gnb ca content gnb fr ministeres securite_publique securite_et_protection content services_aux_victimes html Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 13 personnes qui sont jeunes ou vuln rables est de plus en plus r pandue Ces mesure
76. nologie existe galement d autres types de technologie qui n appartiennent pas aux cat gories d crites plus haut peut s agir par exemple de techniques facilitant la pr sentation de demandes d ordonnance de protection par t l phone ou par t l copieur qu offre la Direction des services aux vic times de Justice Manitoba ou encore de l utilisation d ordinateurs portatifs ou non pour permettre aux victimes de regarder la d claration qu elles ont faite a la police au cours d une rencontre pr alable au proc s avec les coordonnateurs des Services aux victimes les procureurs de la Couronne ou les policiers comme cela se fait Terre Neuve et Labrador R TROACTION Dans l ensemble la r troaction que les organisations interrog es ont re ue des clients dont des parents de jeunes victimes et du personnel des services aux victimes au sujet des technologies tait positive Les repr sentants des organisations interrog es ont soulign que les outils taient utiles pour diff rentes raisons notamment parce qu ils facilitaient l acc s aux services pour les victimes Ainsi les fournisseurs de services aux victimes ont mentionn que les programmes de t l phone cellulaire am lioraient l acc s aux services pour les victimes Au Manitoba la possibilit d utiliser le t l phone ou le t l copieur pour pr senter une demande d ordonnance de protection a galement pour effet d accro tre l
77. ns la salle d audience avant le jury et tait rest derri re la barre des t moins de sorte que les jur s n taient pas au courant de sa pr sence Dans une autre section portant sur les appels il est possible de consulter les m moires des avocats de la d fense et de l tat LES PREMIERS CHIENS DES SERVICES D AIDE AUX VICTIMES AU CANADA Le tout premier chien des services d aide aux victimes au Canada est un labrador nomm Caber Caber s est joint aux services aux victimes de la police de Delta en Colombie Britannique en juillet 2010 dans le cadre du projet K9 Trauma Ce projet est finance en partie par le Fonds d aide aux victimes qui est g r par le minist re de la Justice du Canada Caber a t lev et entrain par la Pacific Assistance Dogs Society PADS Caber est un chien d intervention qui appuie le travail du personnel des services d aide aux victimes au besoin Par exemple il peut se rendre sur le lieu du crime a l h pital ou au poste de police dans le but d aider a calmer la victime afin que celle ci 6 http www courthousedogs com legal_minimizing_prejudice html 7 http www courthousedogs com legal_appellate_cases html 8 Voir http deltapolice ca services victimservices trauma k9 9 Voir www pads ca pour plus d information puisse faire une d claration ou seulement parler de ce qui s est pass La PADS reste propri taire de tous les chiens qu elle fournit a des
78. nt de l incident ou peu de temps apr s pendant Ventrevue judiciaire par exemple ainsi qu avant et apr s le proc s criminel et pendant que le contrevenant est incarc r Ces programmes on parle g n ralement de services aux victimes sont financ s en grande partie par les provinces et les territoires et sont organis s de diverses fa ons ils peuvent notamment tre assu r s par la police par le syst me de justice ou par la collectivit Les programmes varient beaucoup tant d une administra tion l autre qu l int rieur d une m me administration Ce n est qu au cours de la derni re d cennie que Statistique Canada a essay de rassembler des informations sur ces programmes et sur les services qui sont fournis aux Canadiens voir Kong 2004 Et ce n est qu au cours des deux derni res ann es que les programmes de services aux victimes ont commenc utiliser des chiens de soutien Le Code criminel renferme des dispositions particuli res visant aider les personnes appel es t moigner lors d un proc s criminel Le Parlement a adopt pour la premi re fois en 1993 une disposition sur la pr sence d une personne de confi ance Cette disposition qui permettait une personne de confiance d tre pr sente 3 Voir www petpartners org pour des bibliographies annot es jour sur la recherche sur les animaux d assistance et de soutien La Delta Foundation a t cr e la
79. nt les t l phones cellulaires pour envoyer des messages textes aux clients Dans certains cas la messagerie texte est la seule fa on de communiquer avec les clients qui n ont pas tous le service traditionnel fil ou peuvent tre difficiles joindre autrement De nombreux fournisseurs de services appliquent galement des programmes de t l phone cellulaire dans le cadre desquels des t l phones cellulaires sont fournis aux personnes expos es des risques lev s notamment des risques de violence familiale Dans certains programmes p ex le programme de Justice Manitoba Connexion limit e par t l phone cellulaire pour les situations d urgence CELL les t l phones sont pr programm s pour composer le num ro des services d urgence Services t l phoniques Diff rents types de services t l phoniques qui sont offerts en plusieurs langues sont mis la disposition des victimes Les services offerts peuvent comprendre de l information des services d aiguillage et de l aide en situation de crise De plus la Ligne d aide aux victimes mise en place par le Secretariat ontarien des services aux victimes offre de l information au sujet des d tenus purgeant une peine dans un tablissement provincial Les services aux victimes des Territoires du Nord Ouest utilisent l interpr tation en temps r el fournie par l entreprise canadienne CanTalk pour communiquer avec les clients Enfin plusieurs four
80. ntimidation le Comit s na torial permanent pr conise une d marche faisant intervenir toute la collectivit laisse entendre que ce qui est fondamen talement n cessaire c est un changement de culture lequel exige des efforts con certes de l ensemble de la soci t Les principaux intervenants outre les coles et les familles sont notamment d autres adultes des b n voles des fournisseurs de services sociaux des entreprises et des commerces en particulier du secteur des t l communications et des m dias ainsi que tous les ordres de gouvernement Selon des t moignages entendus par le Comit les programmes qui font appel toute la collectivit entra nent une r duction de Pintimidation de 40 alors que ce taux est deux fois moins lev lorsque les pro grammes sont laiss s entre les mains des responsables des coles Comit s natorial permanent 2012 61 CONCLUSION Des efforts importants sont d ploy s sur diff rents fronts afin de mieux comprendre la cyberintimidation et les moyens de r duire le probl me L approche l gislative du minist re de la Justice f d ral est l un des moyens de lutter contre la cyberintimi dation court terme Des gouvernements provinciaux et des administrations munici pales un peu partout au pays ont adopt des lois et des r glements et ont mis en uvre d autres initiatives et ceux qui ne l ont pas encore fait travaillent actuelle
81. ntra n pour ex cuter des t ches pour une per sonne handicap e Toutes les provinces et tous les territoires ont adopt une loi qui tablit le statut juridique des chiens d assistance Dans certaines administra tions la loi sur les droits de la personne renferme une disposition g n rale sur le sujet dans d autres la question est r gie par une loi particuli re comme la Service Dogs Act de l Alberta S A 2007 ch S 7 5 qui d finit le chien d assistance comme TRADUCTION un chien entra n pour servir de guide une personne handicap e et poss dant les comp tences prescrites par r glement Le r glement d signe un organisme d entra nement et d agr ment pour les chiens d assistance Ces chiens sont consid r s comme des chiens qui travaillent et non comme des animaux de compagnie Les chiens de soutien n ont pas le statut juridique des chiens d assistance La plupart des organisations ainsi que les l gislateurs et les chercheurs font une distinction nette entre les chiens de soutien et les chiens d assistance Alors que ces derniers appartiennent a une personne les chiens de soutien appartiennent g n ralement a une organisation et travaillent avec divers personnes ou groupes LA RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES Existe t il des donn es empiriques qui d montrent les bienfaits des chiens de soutien pour les victimes d actes criminels Ce r le conf r aux chiens de soutie
82. omme des syst mes d alarme personnels p ex l application SOS Safety d EVA BC et la sir ne de s curit du YWCA Lorsque la personne appuie sur le bouton de l application des renseignements sont envoy s d urgence une organisation ressource pr d termin e dans le cas de la sir ne de s curit du YWCA les renseignements sont envoy s au centre de surveillance D autres applications permettant d obtenir des renseignements sur diff rents sujets ax s sur les victimes ont t con ues comme l application Not Your Baby de METRAC qui pr sente de l information sur la fa on de r agir en 8 http vvvvvv ustice gc ca fra ip ci victimes victims rsv vsd rchp1 schp1 asp 9 http youthiustice ns ca map 10 http archive ca com page 1250181 2013 01 28 http www victimservicesontario ca programmes supportlink index html Veuillez noter que ce site Web et son contenu ne sont plus disponibles 1 Voir http www adt ca fr about adt community involvement domestic violence response faut remarquer que l entreprise qui fournit ces systemes d alarme ADT n offre plus la protection aux nouveaux clients mais continue a fournir les services aux clients existants 14 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels cas de harcelement sexuel dans differentes situations De plus l application Toujours a l coute du service t l phonique Jeunesse J coute fournit de l informat
83. on Centre voir http www zebracentre ca awareness Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 25 BIBLIOGRAPHIE BALA Nicholas Joanne J PAETSCH Lorne D BERTRAND et Meaghan THOMAS 2011 Projet de loi C 2 Loi modifiant le Code criminel protection des enfants et d autres personnes vuln rables revue de la jurisprudence et des perceptions des juges Ottawa Ministere de la Justice Canada BARKER Sandra B et Kathryn S DAWSON 1998 The Effects of Animal Assisted Therapy on Anxiety Ratings of Hospitalized Psychiatric Patients Psychiatric Services vol 49 p 797 801 BECK Alan M 1985 The Therapeutic Uses of Animals Veterinary Clinics of North America Small Animal Practice vol 15 n 2 Beck Alan M Louisa SERAYDARIAN et G Frederick HUNTER 1986 The Use of Animals in the Rehabilitation of Psychiatric Inpatients Psychological Reports vol 58 p 63 66 CHUR HANSEN Anna Cindy STERN et Helen WINEFIELD 2010 Gaps in the Evidence About Companion Animals and Human Health Some Suggestions for Progress nternational Journal of Evidence Based Healthcare vol 8 n 3 p 140 146 COLE Kathie M et Anna GAWLINSKI 2000 Animal Assisted Therapy The Human Animal Bond AACN Clinical Issues Advanced Practice in Acute Critical Care vol 11 n 1 p 139 149 Davis Janet Haggerty 1988 Animal Facilitated Therapy in Stress Mediation Holistic Nursing Practic
84. onsin Eau Claire font ressortir plusieurs de ces diff rences Hinduja et Patchin 2010b La premi re est l anonymat associ la cyberintimidation Les victimes ignorent souvent qui s en prend elles ou pourquoi Deuxi mement le nombre de personnes qui sont t moins de la cyber intimidation est beaucoup plus lev que dans le cas de l intimidation traditionnelle Une attaque de cyberintimidation peut 4 Voir http www hanna ca TownOffice Bylaws aspx http www cityofgp com index aspx page 441 http www edmonton ca bylaws_licences C14614 pdf 5 Voir http www2 gnb ca content gnb fr nouvelles communique 2012 05 0425 html 6 http nslegislature ca legc bills 61st_5th 1st_read b061 htm 7 Patchin et Hinduja tudient la cyberintimidation depuis 2002 et sont devenus des experts reconnus dans le domaine M Patchin a d ailleurs temoigne devant le Comit s natorial permanent des droits de la personne dans le cadre de leurs travaux sur la cyberintimidation 4 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels devenir virale un nombre incalculable de personnes de partout dans le monde peu vent la voir ce qui amene la victime a avoir le sentiment que presque tout le monde sait ce qui lui arrive Enfin le degr de cruaut des attaques de cyberintimidation est different car les enfants peuvent utiliser un langage plus blessant et extr me lorsqu ils communiquent en ligne Hinduja et Patchin
85. ou par un membre de la famille ou si le parent t moigne galement Jusqu maintenant il n y a eu au Canada aucune affaire dans laquelle un chien de soutien a accompagn une personne vuln rable pendant son t moignage ni aucune demande concernant un chien de soutien Les cas de ce genre sont cependant nombreux aux tats Unis LES CHIENS DE SOUTIEN AUX ETATS UNIS Les chiens sont plus souvent utilis s dans le cadre des services aux victimes et dans les salles d audience aux tats Unis qu au Canada Dans au moins 21 tats un chien peut sur demande du poursuivant accom pagner dans la salle d audience au moment de son t moignage un enfant agress sexuellement et lui apporter soutien et r confort Courthouse Dog Foundation Dellinger 2008 2009 fournit un historique et des arguments juridiques favorables la pr sence d animaux d assistance en particulier les chiens de soutien dans les salles d audience Dans le cadre de sa recherche elle a men des entrevues avec des juges participant un programme pi lote dans le comt King dans l tat de 22 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels Washington qui comprenait l utilisation des chiens de soutien dans la salle d audience Elle laisse entendre que le soutien offert par les chiens devrait tre pr vu dans la loi comme l est celui apport par les humains de mani re pr ciser les cas dans lesquels la pr s
86. personnes de faire une recherche dans la province ou le territoire o elles aimeraient obtenir des services soit des cartes d une province donn e qui met en relief les services qui y sont offerts p ex la Youth Resources Map de la Legal Information Society of Nova Scotia Systemes d alarme Plusieurs services d orientation et d aide immediates aux victimes SOAIV de l Ontario offrent des dispositifs de pro tection par l interm diaire du Service de reaction d urgence a la violence familiale DVERS soit TRADUCTION des systemes d alarme personnels installes dans les foyers des victimes qui sont considerees comme des personnes exposees a un risque lev de violence ou de mort aux mains de leur ex conjoint Les sites des SOAIV qui offrent ce programme recom manderont que des syst mes d alarme du DVERS soient install s dans le foyer des personnes qui sont consid r es comme des personnes expos es a un risque tr s lev d tre victimes de violence familiale d agression sexuelle et de harc lement criminel 919 Des syst mes de protection du DVERS sont offerts dans 38 communaut s au Canadall Applications de telephone cellulaire Differentes applications de t l phone cellulaire ax es sur l aide aux victimes sont disponibles pour les t l phones intelligents et sont employ es plusieurs fins Ainsi certaines applications ont t con ues des fins de s curit et fonc tionnent c
87. procureur en chef peut par requ te demander qu une personne de confiance soit pr sente lorsque l enfant t moigne dans une instance judiciaire ou administrative Les r gles de preuve f d rales FRE 611 pr voient galement TRADUCTION Le tribunal exerce un contr le raisonnable sur le mod le d interrogatoire et sur l ordre dans lequel les temoins sont interrog s et la preuve est presentee de fa on 1 a faire en sorte que les interrogatoires et la presentation de la preuve per mettent d etablir les faits 2 a viter le gaspillage de temps et 3 a proteger les t moins contre le harc lement ou a faire en sorte qu ils ne soient pas mis inutilement dans l embarras Certains tats ont adopt des r gles simi laires Le fait que la r gle FRE 611 laisse au juge du proc s une marge de man uvre suffisante pour adapter les circonstances aux caract ristiques particuli res d une affaire est tr s important Un certain nombre de d cisions judiciaires qui ont t rendues en premi re instance et en appel sur la question de la pr sence de chiens dans la salle d audience sont utiles pour interpr ter les expressions TRADUCTION mesures de protection et TRADUCTION mesures de soutien au t moignage Dellinger 2008 2009 181 188 Lun des sujets de pr occupation aux Etats Unis est la question de la confrontation Dellinger 2008 2009 182 laquelle renvoie au 6 amendement de la Const
88. rs de son t moignage devant le Comit universelle de la cyberintimidation ce qui est un point tr s important Une des d finitions de la cyberintimida tion est l utilisation des technologies de la communication et de l information pour faire du tort une autre personne Cela peut se faire avec n importe quel appareil technologique et peut com prendre toute sorte de comportements propager des rumeurs blesser ou menacer et harceler sexuellement Comit s natorial permanent 2012 La Cyber safety Act de la Nouvelle cosse renferme une autre d finition plus d taill e de la cyberintimidation Aux termes de cette loi qui a t adopt e en mai 2013 et qui est maintenant en vigueur la cyber intimidation constitue un d lit ouvrant droit une action par les victimes dans le cadre de laquelle le tribunal peut accorder des dommages interets ou une injonction ou rendre toute autre ordonnance qu il estime juste et raisonnable dans les circonstances Si la cyberintimidation est le fait d un mi neur les parents peuvent tre responsables des dommages int r ts ventuellement accord s la victime voir l article 22 de la loi La Cyber safety Act d finit la cyber intimidation dans les termes suivants TRADUCTION toute communication lectronique faisant appel la tech nologie notamment un ordinateur un autre dispositif lectronique un r seau social une messagerie texte une mes sageri
89. rtant que celui des homicides en effet les conducteurs ayant les facult s affaiblies qui ont t tu s taient plus nombreux que les victimes d homicide 554 en 2010 La Fondation a fait tat de certaines caract ristiques des conducteurs bless s mortellement qui avaient de l alcool dans le sang La majorit de ceux ci taient des hommes 84 96 g s en g n ral entre 20 et 35 ans 44 La Fondation a aussi fait tat du taux d alcool mie des conducteurs bless s mortellement Plus des quatre cinqui mes 83 avaient un TA sup rieur la limite permise de 0 08 Ils ont g n ralement t tu s dans un accident n impliquant que leur voiture Pour ce qui est des endroits o ces accidents ont eu lieu les donn es de la Fondation sont semblables celles d clar es par la police La figure 2 pr sente le nombre de conducteurs tu s dans des accidents li s l alcool au cours de l ann e la plus r cente pour laquelle des donn es de la Fondation taient disponibles 2010 pour chacune des administrations 44 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels Figure 2 Nombre de conducteurs tu s dans des accidents li s a l alcool par province et territoire 2010 180 5 160 2 140 o 5 8 120 Es 95 8 5 100 2 x 33 0 m 55 60 z 36 5 S 40 Eu 17 1 0 mmi vv o 1 106 80 49 29 R o x ee Fw rT SE 20
90. rticle fournit un examen opportun de la recherche en sciences sociales portant sur l efficacit de l utilisation des chiens des fins th rapeutiques ou par les services d aide aux victimes et des chiens d assistance ou de soutien et sur la mani re dont ceux ci sont utilis s aux tats Unis et au Canada pour am liorer la situation des victimes d actes criminels 18 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels REMARQUE AU SUJET DES APPELLATIONS Compte tenu des diff rents noms donn s aux chiens utilis s a des fins th rapeu tiques ou par les services d aide aux victimes aux chiens d intervention aux chiens d assistance et aux chiens de soutien il n est pas surprenant qu il y ait une certaine confusion au sujet de leur statut et de leur r le Il y a aussi des chiens d assistance psychiatrique qu un psychiatre peut recommander afin qu ils apportent un soutien aux personnes ayant des probl mes de sant mentale Dans le pr sent article l appellation chien de soutien est employ e en conformit avec l objet des dispositions du Code criminel sur les mesures de soutien au t moignage La principale diff rence se situe entre les chiens d assistance et les autres chiens de soutien qui apportent r confort et calme aux personnes et aux groupes vuln rables La Canadian Service Dog Foundation d finit le chien d assistance dans les termes sui vants TRADUCTION un chien e
91. s de soutien au temoignage comprennent la t l vision en circuit ferm et la vid ocon f rence laquelle est galement employ e pour permettre aux personnes de participer aux audiences relatives a la d termination de la peine De plus a I le du Prince Edouard il existe une technologie visant a aider les personnes malentendantes et TRADUCTION les tribunaux ont t dot s de mat riel technologique permettant de pr senter de mani re plus discr te les pi ces ou les documents lectroniques qui sont consid r s comme des renseigne ments de nature d licate Child Advocacy Centres Knowledge Exchange 2011 R pertoires et cartes g ographiques des services offerts aux victimes Plusieurs organisations fournissent sur leurs sites Web des r pertoires des services offerts aux victimes sous forme de moteurs de recherche ou de cartes g ographiques En g n ral les r per toires pr sent s sous forme de moteurs de recherche permettent aux personnes d inscrire l endroit o elles se trouvent et le type de service ou de programme qu elles recherchent p ex R pertoire des services aux victimes du Centre de la politique concernant les victimes et d obtenir ensuite une liste des organisations ceuvrant dans leur r gion ainsi que les coordonn es pertinentes Les r pertoires qui sont pr sent s sous forme de cartes g ographiques comportent soit des cartes g ographiques du Canada qui permettent aux
92. s les termes suivants dans le Code criminel Pour l application des articles 278 2 278 9 dossier s entend de toute forme de document contenant des renseignements personnels pour les quels il existe une attente raisonnable en mati re de protection de la vie priv e notamment le dossier m di cal psychiatrique ou th rapeutique le dossier tenu par les services d aide l enfance les services sociaux ou les services de consultation le dossier relatif aux ant c dents professionnels et l adoption le journal intime et le document contenant des renseigne ments personnels et prot g par une autre loi f d rale ou une loi provinciale N est pas vis par la pr sente d fini tion le dossier qui est produit par un responsable de l enqu te ou de la pour suite relativement l infraction qui fait l objet de la proc dure Les dossiers tenus par les services de consultation notamment les dossiers des conseillers th rapeutes psychologues et psychiatres taient les types de dossiers les plus souvent demand s ils l ont t dans plus de la moiti des affaires et les dossiers m dicaux ont t demand s dans plus du quart des affaires existe une attente lev e en mati re de protection de la vie priv e l gard de ces dossiers Le journal personnel a t demand seulement dans quelques cas Tableau 2 Type de dossiers demand s par la d fense Nombre Types de dossiers d af
93. scolaire de 2009 2010 l Enqu te sur les enfants d ge scolaire Des Canadiens g s de 15 ans et plus r sidant dans les provinces ont t interro g s dans le cadre de l ESG 200911 En ce qui concerne la eyberintimidation1 cette enqu te a r v l que 7 des utilisa teurs d Internet g s de 18 ans et plus ont d j t victimes de cyberintimidation Les formes de cyberintimidation les plus souvent mentionn es par ces personnes concernaient le fait de recevoir des courriels ou des messages instantan s mena ants ou agressifs 73 et d tre la cible de commentaires haineux envoy s par courriel ou messagerie instantan e ou affich s sur des sites Internet 55 Les utilisateurs de m dias sociaux et de sites de clavardage taient presque trois fois plus susceptibles que les non utilisateurs d tre victimes de cyberintimidation Perreault 2011 Malheureusement l ESG 2009 ne cible pas express ment les adolescents la tranche de population la plus touch e par la cyber intimidation Les donn es de l ESG 2009 proviennent d adultes qui l on a demand si des enfants ou des adolescents de 8 17 ans vivant dans leur m nage avaient t victimes de cyberintimidation ou de leurre d enfants Les r sultats ont d montr que 9 des adultes qui vivaient dans un m nage o il y avait des enfants avaient connaissance d un incident de cyberintimi dation concernant au moins l un de ces e
94. se beaucoup plus de d c s que ce qu indiquent les DUC La Fondation recueille des donn es sur le TA qui sont contenues dans les rapports de police et les rapports de coroner relatifs des accidents de la route mortels Les donn es de la Fondation montrent la pr valence des d c s caus s par la conduite avec facult s affaiblies par l alcool en allant au del des donn es sur les affaires criminelles de conduite avec facult s affaiblies causant la mort elles pr sentent une estimation plus compl te du nombre de conducteurs tu s dans des accidents de la route li s l alcool Contrairement au Programme DUC ces donn es n incluent pas les acci dents mortels li s la drogue Les donn es de la Fondation sont limit es cependant car elles sous estiment toujours le nombre de Canadiens qui sont tu s dans des accidents li s l alcool puisqu elles n tablissent pas de lien entre les autres victimes tu es et les conducteurs qui ont trouv la mort dans ce type d accidents Pour l ann e la plus r cente pour laquelle des donn es taient disponibles 2010 la Fondation a enregistr 1 621 conducteurs tu s dans un accident de la route Chez 36 de ces personnes 590 on a d tect la pr sence d alcool dans le sang En ce qui concerne le co t humain les donn es de la Fondation montrent que le probl me des d c s li s l alcool qui surviennent sur les routes et dans les rues au Canada est plus impo
95. sociale verbale et sociale non verbale LaFrance et al 2007 En outre dans une tude r cente Dietz et al 2012 comparent trois groupes de th rapie compos s d enfants ayant t victimes de violence sexuelle L tude laquelle ont particip 153 enfants g s de 7 17 ans a t r alis e avec l aide d un centre d appui aux enfants du sud des tats Unis Les chercheuses ont constat une diminution statistiquement significative des sympt mes de traumatisme notam ment l anxi t la d pression la col re le trouble de stress post traumatique et les probl mes sexuels chez les enfants qui faisaient partie des groupes dans lesquels des chiens taient utilis s Bien que le pr sent article porte princi palement sur les chiens de soutien des recherches font ressortir les bienfaits de l utilisation de chevaux pour aider les personnes vuln rables Des donn es indiquent galement que les patients tout autant que le personnel de diff rents services d h pital font tat d un bonheur plus grand d une tristesse plus l g re et d un plus grand sentiment d tre aim lorsqu un animal participe a la th rapie Cole et Gawlinski 2000 AU CANADA Depuis plusieurs d cennies on reconna t de plus en plus au Canada qu il faut soutenir les victimes d actes criminels dans leurs rapports avec le syst me de justice p nale notamment en offrant des mesures d intervention de crise au mome
96. ssaire pour obtenir du temoin un recit complet et franc Pour d cider si l ordonnance est n cessaire le juge peut prendre en compte l ge du t moin les handicaps physiques ou men taux de celui ci la nature de l infraction la nature de toute relation entre le t moin et l accus et toute autre circonstance qu il estime pertinente Comme Bala et al 2011 viii le mention nent dans leur rapport sur les mesures de soutien au t moignage Les tribunaux ont reconnu que l intention du l gislateur en adoptant les articles 486 1 486 2 et 486 3 tait de favoriser le recours aux mesures d accommodement pour les enfants t moins en favorisant le recours des personnes de confiance la t l vision en circuits ferm s et des crans ainsi qu des avocats nomm s pour contre interroger les enfants t moins lorsque les personnes accus es se repr sentent elles m mes La jurisprudence ne contient que tr s peu de cas dans lesquels l accus a convaincu le tribu nal qu une mesure d accommodement demand e tait susceptible de nuire l administration de la justice La personne de confiance peut tre un travailleur social ou un intervenant charg d aider les t moins victimes Dans certains cas un parent peut galement convenir quoique le juge puisse d cider que cela nuit la bonne administration de la justice si Pallegation concerne des mauvais traite ments inflig s par l autre parent
97. t s affaiblies causant la mort au Canada La deuxi me source de donn es est la Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada une organisation qui a r alis de nom breuses tudes sur les d c s caus s par des accidents de la route li s l alcool Les donn es de la Fondation montrent la proportion de conducteurs tu s dans ce type d accidents Les deux sources de donn es sont tr s diff rentes l une renfer me des donn es d clar es par la police sur la conduite avec facult s affaiblies causant la mort et l autre de l information sur les conducteurs tu s dans des accidents de la route li s l alcool Lorsqu elles sont com bin es elles permettent d avoir une id e du nombre de personnes tu es par la conduite avec facult s affaiblies au Canada 1 Les dispositions l gislatives sur les alcootests al atoires conf reraient aux policiers le pouvoir d intercepter un v hicule tout moment et de soumettre le conducteur un test de sobri t ou une preuve de d pistage 2 Il y a probablement peu de cas de conduite avec facult s affaiblies causant la mort vis s par le Code criminel qui ne sont pas d clar s dans le cadre du Programme DUC 40 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels STATISTIQUES SUR LA CONDUITE AVEC FACULTES AFFAIBLIES Les policiers font partie des premiers intervenants lorsqu un accident de la route causant la mort survient
98. t r ceptive Caber a t transf r au palais de justice au d but de 2013 Dans le cadre d un projet pilote il assiste aux entrevues des procureurs de la Couronne avant le proc s afin d apporter du r confort aux victimes 24 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels lorsqu elles discutent de leur temoignage On esp re que Caber pourra un jour agir a titre de chien de soutien lors du te moignage de personnes vuln rables Lucy un labrador noir s est jointe a la police de Camrose a la fin d avril 2013 Elle est le deuxi me chien travaillant avec les services aux victimes au Canada et le premier en Alberta Lucy a t entrai n e par Dogs with Wings le seul centre d entrafnement de chiens d assistance agr en Alberta De plus l quipe de soutien et d aide aux victimes de la police de Calgary a un chien de soutien a sa disposition depuis l automne 2013 En juillet Fossey et Wren m re et fille labradors blondes sont arriv es au Zebra Child Protection Centre a Edmonton Ces chiens jouent diff rents r les selon les besoins de l enfant ou de adolescent en cause et de sa famille accuelllir les membres de la famille tre presents pendant l entrevue judiciaire ou dans la salle d attente pour que l enfant puisse le flatter etc l est important d ajouter que les maftres chiens demandent toujours la permission a la personne vuln rable avant de la mettre
99. tement Les organisations interrog es ont gale ment formul des suggestions pr cises l emploi des technologies comme la t l vision en circuit ferm dans la salle d audience est utile quand elle est appuy e par une personne qui conna t bien le mode d emploi de l quipement et peut ainsi en assurer le bon fonctionnement il importe de veiller ce que les renseignements chang s avec les clients par la messagerie texte ne soient pas confidentiels il est important de s assurer que les personnes utilisant des outils comme l application SOS Safety sont l aise avec la technologie et d viter de pr sumer que tel est le cas tant donn qu aucune strat gie n est suffisante elle seule pour assurer la protection des personnes contre la violence l application SOS Safety devrait tre utilis e dans le cadre d un programme de s curit plus large il est galement essentiel d laborer et de fournir des renseignements sur la fa on de rep rer une personne au moyen du t l phone intelligent et sur les pr cautions que les utilisateurs devraient prendre 16 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels CONCLUSION l est indeniable que plusieurs outils technologiques sont employ s un peu partout au pays pour aider les victimes d actes criminels qu il s agisse de sys t mes de notification des victimes ou de diff rentes technologies dans la salle d audience Bo
100. the Communication Skills of an Adult with Aphasia Case Report Journal of Communication Disorders vol 40 n 3 p 215 24 LEASER Andrew 2005 See Spot Mediate Utilizing the Emotional and Psychological Benefits of Dog Therapy in Victim Offender Mediation Ohio State Journal on Dispute Resolution vol 20 n 2 p 943 980 a la p 955 26 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels LEFKOWITZ Carin Indira PAHARIA Maurice PROUT Dennis DEBIAK et James BLEIBERG 2005 Animal Assisted Prolonged Exposure A Treatment for Survivors of Sexual Assault Suffering Post Traumatic Stress Disorder Society amp Animals vol 23 n 4 p 275 295 LEVINSON Boris M 1969 Pet Oriented Child Psychotherapy Springfield Illinois Charles C Thomas Dave 2005 Dogs Can Help Alleviate Depression Voices of Save Suicide Awareness Voices of Education automne p 4 ODENDAAL Johannes 2000 Animal Assisted Therapy Magic or Medicine Journal of Psychosomatic Research vol 49 p 275 280 Cit dans Sanjeev Sockalingam Madeline Li Upasana Krishnadev Keith Hanson Kayli Balaban Laura R Pacione et Shree Bhalerao Use of Animal Assisted Therapy in the Rehabilitation of an Assault Victim with a Concurrent Mood Disorder ssues in Mental Health Nursing vol 29 2008 p 73 84 RYNEARSON Edward 1978 Humans and Pets and Attachments British Journal of Psychiatry
101. times d actes criminels L utilisation de la technologie pour venir en aide aux victimes MELISSA LINDSAY Dans le cinqui me num ro du Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels McDonald 2012 aborde le c te plus sombre de la technologie soit les cas o la technologie est employ e pour l ser d autres personnes notamment pour faciliter les crimes li s l identit ou l exploitation sexuelle en ligne Bien que la technologie puisse tre employ e a mauvais escient elle peut aussi servir a aider les victimes d actes criminels par des moyens innovateurs Les victimes d actes criminels ont plusieurs besoins dont l acc s qui est d fini comme TRADUCTION la capacit de participer au processus du syst me de justice et d obtenir des renseignements et des services elles ont aussi besoin de s curit et de soutien de TRADUCTION renseignements clairs concis et convi viaux au sujet des processus du syst me de justice et des services offerts aux victimes ainsi que d une voix et des services qui sont continus International Association of Chiefs of Police 2000 iii Afin d explorer l utilisation de la tech nologie pour r pondre ces besoins le minist re de la Justice du Canada a men une tude pour d terminer de quelle fa on la technologie est employ e pour aider les victimes d actes criminels au Canada ainsi que pour v rifier si cette util
102. ult le 8 octobre 2013 LES M RES CONTRE L ALCOOL AU VOLANT MADD Canapa 2012 Conduite avec facult s affaiblies D termination de la peine Oakville MADD Canada Sur Internet http www madd ca media docs MADD_Canada_Determination_de_la_peine_FINAL pdf consult le 8 octobre 2013 LES MERES CONTRE L ALCOOL AU VOLANT MADD CANADA 2013 L ampleur du probl me des collisions li es l alcool et aux drogues au Canada Aper u Oakville MADD Canada Sur Internet http www madd ca madd2 fr impaired_driving impaired_driving_statistics html consult le 9 octobre 2013 PITEL Stephen et Robert SOLOMON 2013 Conduite avec facult s affaiblies Estimation du nombre de collisions et des co ts aff rents 1999 2010 Oakville MADD Canada Sur Internet http www madd ca media docs estimation_du_nombres pdf consult le 9 octobre 2013 STATISTIQUE CANADA 2012a Dictionnaire du recensement Ottawa Statistique Canada Sur Internet http www5 statcan gc ca bsolc olc cel olc cel catno 98 301 X amp lang fra consult le 4 d cembre 2013 STATISTIQUE CANADA 2012b La population canadienne en 2011 effectifs et croissance d mographique Ottawa Statistique Canada Sur Internet http www12 statcan gc ca census recense ment 2011 as sa 98 310 x 98 310 x2011001 fra cfm a4 consult le 4 d cembre 2013 THE BREATHALYZER TEAM 2010 Social Attitudes Towards Drunk Driving Are Changing for the Better
103. ult Complainants Sexual History Evidence and the Disclosure of Personal Records Alberta Law Review vol 43 n 3 p 743 778 GOTELL Lise 2008 Tracking Decisions on Access to Sexual Assault Complainants Confidential Records The Continued Permeability of Subsections 278 1 278 9 of the Criminal Code Canadian Journal of Women and Law Revue femmes et droit vol 20 p 111 154 4 Recommandation 15 Que le gouvernement du Canada appuie les recherches qualitatives et quantitatives sur l efficacit des dispositions du Code criminel relatives la communication de dossiers sur les agressions sexuelles en g n ral et sur l ad quation des services de soutien actuels et des mesures de justice Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 35 McDonaLp Susan Andrea Wosick et Janet GRAHAM 2006 Projet de loi C 46 demandes de communication de dossiers la suite de l arr t Mills examen de la jurisprudence Ottawa Minist re de la Justice Canada NORTHCOTT Melissa 2013 Sondage men aupr s de survivants de violence sexuelle Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels n 6 p 12 20 PERREAULT Samuel 2012 Statistiques sur les crimes d clar s par la police au Canada 2012 Ottawa Statistique Canada PERREAULT Samuel et Shannon Brennan 2010 La victimisation criminelle au Canada 2009 Ottawa Statistique Canada REGEHR Cheryl and Ramona Alaggia 2006 Perspect
104. urs de la Couronne concernant l utilisation de la technologie au service du harc lement criminel de l intimidation et de la cyberintimidation Voir http www justice gc ca fra pr rp jp cj vf fv har tdm toc html part le Comite senatorial permanent des droits de la personne a mene une tude approfondie de cette question et a publie son rapport La cyberintimidation a blesse Respect des droits l re num rique en d cembre 2012 Ce rapport a t r dig pour satisfaire a l obligation impos e au Canada par la Convention des Nations Unies relative aux droits de l enfant de prendre les mesures n cessaires pour prot ger les enfants contre toutes les formes de violence physique et psy chologique dont la cyberintimidation Des gouvernements provinciaux et des administrations municipales ont aussi mis r cemment en uvre des initiatives afin de lutter contre ces probl mes En Alberta par exemple les villes d Hanna de Grande Prairie et d Edmonton ont adopt des r glements pour punir le harc lement et l intimidation de mineurs et d autres personnes qui pr voient des amendes et dans le cas d Hanna un emprisonnement maximal de six mois ou des travaux communautaires pour les cas les plus graves l chelon provincial la Nouvelle cosse et le Nouveau Brunswick ont propos de nouvelles dispositions l gislatives visant la cyberintimidation Au Nouveau Brunswick la Loi sur l ducation a t
105. usqu juin 2003 Le pr sent article passe en revue de la m me fa on les d cisions rendues de juillet 2003 2010 M THODOLOGIE Le juge saisi d une demande de communi cation d un dossier de tiers vis l article 278 1 doit motiver sa d cision m me si celle ci pourrait ne pas tre publi e dans l une des bases de donn es de jurispru dence Les d cisions rendues du 1 juillet 2003 au 31 d cembre 2010 qui ont t Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels 29 publi es dans CanLll Westlaw et QuickLaw ont t utilis es pour la pr sente tude Les affaires ont t examin es afin d obtenir des renseignements sur le plaignant le d fendeur les types de dossiers la ques tion de savoir si la communication de ceux ci au juge et au d fendeur a t ordonn e et les motifs de la d cision relative a la e te de recnercne s a ete util ADMINISTRATION s avec d autres termes possibles comme records ou sexual offences Au total ET PAR ECHELON DU 82 affaires comportant 92 d cisions ont SYSTEME JUDICIAI RE t examin es dans le cadre de la pr sente tude voir la liste des affaires qui suit la bibliographie a la fin du pr sent article L unit commune est l affaire Lorsque deux d cisions ont t rendues dans une m me affaire elles ont toutes deux t examin es mais Vaffaire n a t compt e qu une seule fois Comme le
106. x sur la sant des tres humains certains des r sultats ne sont pas concluants et comme nous l avons indiqu pr c demment le pourquoi et le comment concernant les bienfaits ne sont pas clairs Ces auteurs s attardent deux lacunes de la recherche TRADUC TION i la pr pond rance de rapports fond s sur des donn es inv rifiables et de recherches transversales et ii le d faut de contr ler une multitude de facteurs connus ayant une incidence sur la sant humaine par exemple les habitudes en mati re de sant le niveau d attachement l animal et les mesures de soutien social 2010 140 20 Recueil des recherches sur les victimes d actes criminels l existe galement tres peu de recherches fond es sur des donn es probantes dans le domaine des troubles de la communication Ce manque de recherches est important au regard des chiens de soutien et des victimes d actes criminels parce qu il est essentiel que la victime soit en mesure de d crire clairement toute son exp rience aux profes sionnels de la justice p nale p ex policiers juge ou jury Une tude explore les effets de l utilisation d un chien des fins th rapeu tiques sur Vaptitude communiquer d un patient aphasique qui suit une th rapie intensive en mati re de communication et de langage dans un tablissement de r adaptation Les chercheurs concluent que la pr sence du chien peut stimuler la communication
107. ychologique de l utilisation des chiens de soutien dans le cas de personnes atteintes de probl mes comme la d pression Francis et al 1985 Siegal 1990 l agressivit Kanamori et al 2001 et le stress et Vanxiete Barker et Dawson 1998 Beck et al 1986 Davis 1988 Siegal 1990 La recherche en sciences sociales d montre que les animaux de compagnie ont des effets positifs sur les sympt mes physiologiques du stress et de l anxi t comme la fr quence cardiaque lev e l hypertension art rielle la respiration rapide la d pression res piratoire l g re et la dissociation voir Johnson 2010 En termes simples les animaux peuvent avoir un effet calmant sur les personnes et un effet positif sur leurs motions La pr sence d un tel animal peut d tourner l attention de ce qui cause le stress ou l anxi t Leaser 2005 955 Les animaux utilis s dans le cadre de th rapies Le psychologue Boris Levinson a commenc utiliser des animaux dans le cadre de ses s ances de th rapie dans les ann es 1960 Il a constat que les patients taient souvent en mesure de faire confiance aux animaux ce qui les aidait se confier lui et lui faire confiance Levinson 1969 Les animaux jouent diff rents r les dans le cadre d une th rapie recours anima lier compagnon facilitateur social ou substitut utilis pour tablir une relation de confiance Sockalingham et al 2008 soulignent que

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

user guide - Bayer Diabetes Canada  Product Manual  BoConcept 1570 Assembly Instruction  取扱説明書・据付工事説明書  USER`S MANUAL  Sistema de Áudio Bluetooth™  取扱説明書  Satellite A100  manual operativo para la bomba dosificadora serie  IAN 93472 - Lidl Service Website  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file