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Avis du Conseil Supérieur d`Hygiène concernant les détecteurs de
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1. AVIS DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE CONCERNANT LES D TECTEURS DE FUMEE IONIQUES CSH 7787 Durant les s ances des 3 2 2003 11 3 2003 18 3 2003 et 28 4 2003 dont le compte rendu fut approuv le 9 05 2003 le Conseil Sup rieur d Hygi ne section 5 a mis l avis suivant concernant les d tecteurs de fum e ioniques Observations et Arguments 1 Avantages des d tecteurs de fum e L emploi de d tecteurs de fum e pour la protection des personnes contre les dangers d incendies est tr s utile et doit tre davantage encourag et r pandu Une alerte rapide permet aux victimes potentielles d vacuer les lieux temps 2 Champs d application e Dans les m nages C est dans les m nages que les Pays Bas comptent le plus de victimes 74 d incendies latents Dans notre pays on a constat que ce type d incendie joue galement un r le pr pond rant dans les m nages e Dans les industries b timents importants Dans les industries ou lors de projets de grande envergure divers types d incendies peuvent se manifester en fonction des mat riaux pr sents des circonstances et des activit s qui s y d roulent Le risque doit tre valu cas par cas par des experts comp tents 3 Usage de diff rents types de d tecteurs de fum e e Dans les m nages Dans la perspective de r duire le nombre de victimes il est pr f rable d opter pour une d tection des incendies latents Le temps de r action
2. des d tecteurs de fum e optiques pour les incendies latents est nettement meilleur que celui des d tecteurs ioniques D un point de vue technique il est donc pr f rable d opter pour les d tecteurs optiques dans les m nages L installation correcte selon les instructions jointes et l entretien constituent un facteur essentiel dans la garantie du bon fonctionnement des deux types de d tecteurs de fum e et dans la compression du nombre de fausses alertes principalement dans des endroits pollu s Dans les industries b timents importants Pour les applications industrielles et autres grandes installations des sp cialistes sont tenus d valuer les dispositifs de d tection et de protection les plus appropri s Il est impossible d adopter une pr f rence g n rale pour un certain type de d tecteur et les sp cialistes doivent disposer du libre choix La liaison de capteurs une unit centrale de traitement permet de recueillir et de traiter les signaux de deux ou plusieurs capteurs par d tecteur de sorte que le nombre de fausses alertes soit r duit il s agit de techniques multisensorielles d tecteurs de fum e avec d tecteurs optiques d incendie compl t s ou non avec des capteurs entre autres de chaleur ou d manations comme le CO En pratique depuis quelques ann es on constate une volution vers la d croissance relative dans l emploi de d tecteurs de fum e ioniques Une optimisation de la gamme de possibi
3. adioactive 7 Justification En consid rant les avantages que pr sentent les d tecteurs de fum e on peut s attendre une croissance consid rable de leur emploi dans les applications m nag res Les diff rences de prix actuelles entre les d tecteurs de fum e ioniques et optiques repr sentent un facteur entre 2 et 3 ce chiffre baisserait consid rablement si les frais de traitement pour limination par l ONDRAF taient int rioris s De plus une baisse de la diff rence de prix est pr vue tant donn l volution actuelle sur le march Vu les alternatives valables existantes d tecteurs de fum e optiques et des arguments d ordre environnemental l emploi de d tecteurs de fum e ioniques dans les m nages n est plus justifi e Pour les applications industrielles et les installations importantes une optimisation est recommand e Diff rentes possibilit s techniques se pr sentent en fonction des risques Les d tecteurs de fum e ioniques en sont une 8 Divers Sur le plan europ en une initiative a t lanc e et un mandat d tude compl mentaire a t attribu en ce qui concerne l laboration de directives pour l emploi de sources radioactives dans les objets usuels Les premiers r sultats de cette tude ne seront disponibles que dans quelques ann es Une harmonisation des diff rentes approches europ ennes est indiqu e en ce qui concerne la strat gie et la certification des d tecteurs de fum e i
4. aires Les demandes de particuliers pour une vacuation des dispositifs usag s par l ONDRAF sont exceptionnelles Actuellement il n existe pas d approche pragmatique et g n ralis e du probl me et le financement ventuel d une telle approche reste impr cis Dans la r gion flamande OVAM l organe public flamand pour le traitement de d chets pr pare une strat gie pour la collecte s lective Dans la r gion bruxelloise et wallonne la situation semble selon les membres du groupe ind termin e Il est indiqu de d velopper une harmonisation et d encourager une approche correcte Pour ce faire l attention doit tre dirig e vers l information et la formation des travailleurs concern s qui ne sont pas toujours conscients de la probl matique Applications industrielles et b timents importants Pour les syst mes importants l vacuation des appareils usag s est normalement effectu e par des installateurs des compagnies sp cialis es ou par retour au fabriquant La prise de conscience engendre une tendance l limination des d tecteurs de fum e vers l ONDRAF 6 L gislation La l gislation actuelle aspects radiologiques est bas e sur les standards de s curit de base d organisations diverses transpos s en directive europ enne 96 29 et dans la l gislation belge par l Arr t royal du 20 juillet 2001 Il est interdit d ajouter des substances radioactives des produits et des objets destin s des fins m
5. de fum e optiques li e une strat gie de suppression en ce qui concerne l emploi de d tecteurs de fum e ioniques En ce qui concerne les applications industrielles et les b timents importants et dans le cadre du syst me actuel l gislation sur la pr vention directive relative aux machines qui pr voit des installations contr l es de types de d tecteurs autoris s le Conseil Sup rieur d Hygi ne plaide pour l autorisation de d tecteurs de fum e ioniques Conform ment la l gislation belge par ordre de la r glementation internationale le Conseil Sup rieur d Hygi ne recommande l laboration d exigences relatives l limination de d tecteurs de fum e ioniques Il est recommandable de proc der une collecte s lective avec destination finale l ONDRAF La collecte s lective s effectuera par le biais de parques conteneurs et ou par un largissement du r glement sur la r cup ration Lors de la transposition en l gislation nationale la directive DEEE 2002 96 CE peut ventuellement tre largie en ce qui concerne la radioactivit Le Conseil Sup rieur d Hygi ne estime qu une vacuation centralis e vers l ONDRAF comme destination finale est la solution la plus ad quate D autres possibilit s sont envisageables au moyen d une concertation entre l ONDRAF l AFCN et les autorit s r gionales Le Conseil Sup rieur d Hygi ne souligne le besoin d un tiquetage et d un mode d emploi pr cis avec st
6. ipulation des conditions d vacuation associ es l autorisation du type de d tecteur de fum e ionique par l AFCN Il est important de veiller ce que l appareil puisse tre retrouv Le CSH recommande l AFCN d assurer le suivi de l volution dans le contexte international lors de l impl mentation de strat gies et de viser une meilleure harmonisation Il est particuli rement indiqu d attacher de l importance ce suivi tant donn les volutions pr vues dans les contextes suivants Initiatives europ ennes relatives l emploi de substances radioactives dans les objets usuels consumer products Impl mentation de la Directive europ enne DEEE ao t 2004 3 Harmonisation europ enne et certification de d tecteurs de fum e ANPI NVBB Adresse Conseil sup rieur d Hygi ne Esplanade 1201 Rue Montagne de l Oratoire 20 Bte 3 1010 Bruxelles T l phone 02 214 42 45 46 Fax 02 214 43 13 Email Guy Devleeschouwer health fgov be
7. lit s techniques pour les applications industrielles et grande chelle de dispositifs de d tection et de protection est recommandable 4 Risque radiologique de d tecteurs de fum e ioniques Les d tecteurs de fum e ioniques contiennent des sources radioactives de 2 radionucl ides seulement savoir 41Am une source de rayonnement alpha longue demi vie majeure partie et autrefois utilis dans certains cas 226Ra L emploi correct de d tecteurs de fum e ioniques ne pr sente que des risques marginaux pour la sant des utilisateurs faible dose individuelle et collective II requiert un mode d emploi et un tiquetage pr cis la vente de ce type de d tecteurs de fum e En comparaison avec le pass la quantit de radioactivit par d tecteur ionique a fort diminu et elle continue de baisser 30 50 kBq 24 Am aujourd hui contre 3 MBq avant Actuellement l activit des types de d tecteurs les plus utilis s est g n ralement plus lev e que la limite de lib ration 10kBq pour 241 Am l activit sp cifique de la source radioactive utilis e dans les d tecteurs de fum e ioniques peut tre lev e et est toujours sup rieure la limite de lib ration de 0 1 Bq g pour 241Am Le nombre total de d tecteurs de fum e ioniques r pandus en Belgique est inconnu en se basant sur une estimation d environ 1 million de pi ces et sur l activit moyenne sus mentionn e l activit totale serai
8. nag res L Agence autorise l usage de substances radioactives dans des appareils lectrom nagers s ils sont destin s la protection de personnes Pour l usage dans les m nages les d tecteurs de fum e ioniques sont exempts de cette autorisation condition qu ils appartiennent un type de d tecteurs approuv s par l Agence et qu ils n engendrent pas une dose tempo de plus de 1 microSievert par heure 0 1 m de la partie ext rieure L Agence est galement tenue de sp cifier les conditions d limination Actuellement il n existe pas de pr cisions ce sujet Par ailleurs l organisation de l vacuation d appareils lectriques et lectroniques est r glement e La Directive europ enne 2002 96 CE DEEE en anglais WEEE y joue un r le important l impl mentation de cette directive est pr vue pour ao t 2004 Les d tecteurs de fum e ioniques ne d pendent pas directement de cette r glementation puisqu ils sont radioactifs voir galement la directive 75 442 CEE mais un largissement du champ d application comme pr vu d ailleurs aux Pays Bas est envisageable lors de la transposition vers la l gislation nationale Il y a des divergences entre l ONDRAF et l AFCN dans la d finition de d chets radioactifs ce qui provoque une incertitude au sens strict et selon l AFCN actuellement les d tecteurs ioniques ne sont pas consid rer comme des d chets radioactifs Toutefois l activit totale la source est r
9. oniques Sur le plan technique galement l laboration de tests et de normes s impose Actuellement une initiative a t lanc e pour une norme europ enne relative aux d tecteurs de fum e qui concerne galement notre pays puisque l ANPI NVBB y participe Outre l approbation requise du type de d tecteurs par l AFCN les nouveaux d tecteurs de fum e doivent galement tre enregistr s aupr s du SFP pour la Sant publique et l Environnement o leur sera attribu un num ro ensuite un certain nombre de tests sous contr le aupr s de l ANPI NVBB seront effectu s selon la Note technique 125 avant d attribuer le certificat Bosec Il n appara t pas clairement si toutes les clausules d assurance sont compatibles avec les installations de d tecteurs de fum e ioniques Ce point n est toutefois pas du ressort du CSH Avis L usage de d tecteurs de fum e doit tre davantage encourag et r pandu tant donn leur utilit dans le domaine de la protection de personnes contre les dangers d incendie Etant donn les arguments formul s ci dessus concernant plus sp cialement l activit sp cifique et le type de sources radioactives dans les d tecteurs de fum e ioniques et de la quantit de radioactivit totale pr vue lors d une concentration le Conseil Sup rieur d Hygi ne met les recommandations suivantes 2 Pour les m nages le Conseil Sup rieur d Hygi ne opte pour la diffusion de d tecteurs
10. t valu e entre 1010 et 1011 Bq principalement 241 Am La diffusion incontr l dans l environnement d une telle activit est inacceptable d autant plus qu elle peut tre vit e dans le cadre de la tendance croissante de collecte s lectif des d chets Il est possible de r duire l impact sur l environnement et la contamination radioactive des d chets dans des cas accidentels incendies lors du transport ou de la centralisation d un grand nombre de d tecteurs de fum e incendie Il est indiqu d tablir une limite de quantit maximales Une prise de conscience s impose en ce qui concerne le contr le sur les licences obligatoires permettant la v rification de la lib ration en particulier dans les cha nes de distribution qui vendent de grandes quantit s d appareils 5 Pratique actuelle d vacuation de d tecteurs de fum e ioniques Applications m nag res Bon nombre de d tecteurs de fum e sont d j r pandus dans les m nages belges le nombre exact n est pas connu Une partie consid rable est sans doute du type ionique Il est difficile de se faire une repr sentation exacte de la destination finale de ces d tecteurs au sein des centres de collecte s lective de d chets et du nombre de dispositifs retrouv s dans les ordures m nag res Il semble illogique d adopter une approche moins s lective pour la collecte de ce type de d chets que pour celle dans les secteurs m nagers et industriels non nucl
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