VIGIPHARM JUIN 2007 - Centres Régionaux de Pharmacovigilance
Contents
1. des anticorps monoclonaux dirig s contre la partie extracellulaire du r cepteur c tuximab Erbitux surtout et d autres mol cules en d veloppement des inhibiteurs agissant sur la partie intracellulaire et ayant des effets anti tyrosine kinase g fitinib Iressa erlotinib Tarceva et des produits en d veloppement lapatinib Tykerb et canertinib Le c tuximab est indiqu en 2 intention dans les cancers colorectaux m tastatiques exprimant le r cepteur l EGF soit seul soit associ l irinot can Le g fitinib et l erlotinib sont utilis s en monoth rapie dans les cancers du poumon non petites cellules m tastatiques ou avanc s apr s chec d une ou plusieurs lignes de chimioth rapie Les effets ind sirables cutan s de ces m dicaments sont fr quents et peuvent concerner 2 3 des patients Il s agit d abord et surtout de r actions papulo pustuleuses acn iformes souvent prurigineuses Ce type d ruption a la distribution typique de l acn vulgaire touchant le cuir chevelu le visage le cou les paules mais aussi plus rarement les extr mit s le bas du dos l abdomen ou les fesses Elle prend la forme de papules ryth mateuses et de pustules sans com don Le blocage du r cepteur EGF qui est exprim au niveau des k ratinocytes pourrait expliquer leur d sorganisation elle m me responsable de ph nom nes inflammatoires Le traitement de ces r actions n est pas syst matiqu2. CENTRE R GIONAL DE PHARMACOVIGILANCE ET DE RENSEIGNEMENT SUR LE M DICAMENT DE PICARDIE CHU SUD 80054 AMIENS Cedex 1 T l 03 22 45 54 10 03 22 45 57 88 Fax 03 22 45 56 60 Courriel pharmacovigilance chu amiens fr Adresse du site Internet www chu amiens fr pharmaco JUIN 2007 SOMMAIRE PAGES I Une incitation des patients lire la notice de leurs m dicaments 2 II Des actions programm es dans le domaine des m dicaments chez l enfant 2 III Information diffus e par l Afssaps sur le risque li la contrefa on des 3 m dicaments IV Comportements de jeu pathologique hypersexualit et augmentation de la libido 3 possibles avec tous les agonistes dopaminergiques antiparkinsoniens ou dans le syndrome des jambes sans repos V Les antitumoraux inhibiteurs de l EGFR ont une toxicit cutan e sp cifique 4 conna tre pour une meilleure prise en charge des patients VI Message de pharmacovigilance concernant les situations risque h morragique sous 6 Arixtra fondaparinux VII Quelles recommandations sur la conduite tenir vis vis du traitement anti 6 agr gant plaquettaire en cas d endoscopie digestive VIII Les stents pharmacologiquement actifs l origine d un risque de thrombose tardive 9 IX Traitement hormonal substitutif THS des donn es en faveur d un risque accru de 9 cancer de l ovaire X Progestatifs utilis s dans le cadre du THS Responsabilit dans les accidents 10 thrombo e
3. Le risque de complication thrombotique peut tre majeur dans certaines situations syndrome coronaire aigu SCA datant de moins d un mois stent actif voir ailleurs dans ce num ro de moins de 2 mois pour les stents au Sirolimus Cipher ou de 6 pour les stents au paclitaxel Taxus Dans ces cas l arr t s il s av re absolument n cessaire doit tre discut au cas par cas et le recours une proc dure endoscopique faible risque h morragique doit tre recherch de fa on viter l arr t du traitement Le risque est moyen en cas de SCA de plus d un mois et dans l angor instable de pr vention secondaire de l infarctus du myocarde de l art rite de l AVC en l absence de cardiopathie embolique de fibrillation auriculaire avant 65 ans sans facteur de risque thromboembolique et sans cardiopathie embolig ne Dans ces situations un relais du traitement antiagr gant peut tre envisag sans d lai Le risque est mineur dans les situations de pr vention primaire L arr t du traitement est possible d Quel relais peut on ou doit on envisager Il n y a pas de m dicament qui ait une AMM sp cifique pour le relais d anti agr gants plaquettaires ou d antivitamines K Le relais doit tre adapt au traitement utilis et au risque thrombo embolique Le relais des anti agr gants plaquettaires est r alis en utilisant des mol cules ayant une action antithrombotique r versible court terme Le f
4. e dilatation pneumatique par bougies ou par pose de proth ses m talliques sans dilatation des st noses digestives gastroscopie par voie nasale risque d pistaxis b Quel est le risque h morragique en fonction de l anti agr gant utilis L aspirine inhibe de fa on irr versible la cyclo oxyg nase plaquettaire La dur e de vie d une plaquette tant de 7 10 jours 50 des plaquettes tant fonctionnelles au 6 me jour apr s d arr t de l aspirine Les autres AINS inhibent les fonctions plaquettaires de fa on r versible et seul le flurbiprof ne C butid poss de une AMM comme antiagr gant plaquettaire dans une indication limit e pr vention secondaire dans les suites de l infarctus du myocarde apr s d sobstruction thrombolyse ou angioplastie si la prise d aspirine est temporairement contre indiqu e On ne dispose pas d tude sp cifique concernant les risques d une endoscopie sous thi nopyridine ticlopidine et clopidogrel la prudence reste donc de mise La ticlopidine Ticlid et le clopidogrel Plavix bloquent de mani re irr versible les r cepteurs plaquettaires l ad nosine diphosphate ADP Il est recommand d arr ter ces antiagr gants plaquettaires 7 10 jours avant une proc dure haut risque Le dipyridamole exerce un effet antiplaquettaire modeste et ne semble pas augmenter le risque h morragique c Quel risque y a t il a interrompre un traitement antiagr gant plaquettaire
5. e au moins 12 mois sans cependant que la dur e optimale de ce traitement ne soit connue Maisel WH Unanswered questions Drug eluting stents and the risk of thrombosis N Engl J Med 2007 356 981 4 ditorial accompagnant les 5 articles dans le m me num ro p 989 97 998 1008 1009 19 1020 29 1030 9 Daemen J et coll Early and late coronary stent thrombosis of sirolimus and paclitaxel eluting stents in routine clinical practice Lancet 2007 369 667 78 IX TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF THS DES DONN ES EN FAVEUR D UN RISQUE ACCRU DE CANCER DE L OVAIRE Si l association entre THS et cancer du sein est a priori maintenant bien document e l association THS et autres cancers gyn cologiques l est moins C est le cas en particulier du cancer de l ovaire ce qui s explique notamment par sa raret Les donn es de l tude MWS Million Women Study voqu es dans Vigipharm quant ses r sultats vis vis du cancer du sein ont t revues pour valuer le risque de cancer de l ovaire attribuable au THS Pour m moire MWS est une tude observationnelle dont le but tait de suivre pendant 5 3 ans en moyenne 948 576 femmes britanniques sans ant c dent canc rologique et n ayant pas subi d ovariectomie bilat rale Ces patientes avaient lors de leur inclusion dans ce suivi en moyenne 57 2 ans 30 prenaient alors un THS utilisatrices actuelles 20 en avaient pris dans le pass mais n en prenaient plus anciennes
6. 500 mg Le dose initiale journali re recommand e est de 20 mg kg j en une prise par jour adapter 10 ou 30 mg kg j selon l apport transfusionnel et l objectif th rapeutique de chaque patient La prescription initiale et semestrielle est hospitali re le traitement peut tre instaur par tout m decin hospitalier y compris les m decins des centres de transfusion sanguine autoris s dispenser des m dicaments d riv s du sang aux patients qui y sont trait s et son renouvellement peut tre r alis par tout m decin Il n cessite une surveillance particuli re pendant le traitement li e au risque d effets ind sirables r naux En effet au cours des essais cliniques des augmentations de la cr atinin mie de plus de 33 par rapport la valeur initiale ont t observ es chez 36 des patients Il est recommand avant l instauration du traitement de mesurer la cr atinin mie 2 reprises et d estimer la clairance de la cr atinine La cr atinin mie 11 et la clairance de la cr atinine doivent tre contr l s chaque semaine le 1 mois suivant l instauration ou la modification de traitement avec Exjade puis chaque mois Ce traitement n a pas t tudi chez les patients pr sentant une insuffisance r nale et est contre indiqu chez les patients pr sentant une clairance de la cr atinine estim e inf rieure 60 ml min au risque d effets ind sirables h patiques ainsi que des modalit s de sur
7. R activation dans tous les cas D lai m dian de cette r activation 19 jours Deux cas symptomatiques atteintes pulmonaire et h patique Patients surveiller troitement le traitement antiviral sp cifique s av rant tout fait efficace Am J Haematol 82 108 11 2007 Regular virologic surveillance showed very frequent cytomegalovirus reactivation in patients treated with alemtuzumab Cheung et coll AZATHIOPRINE Imurel Pustulose exanth matique aigu g n ralis e Dermatologie PEAG apparue dans un contexte de manifestations d hypersensibilit malaise fi vre arthralgies naus es vomissements hypotension apr s 17 jours de traitement Biopsie confirmant la PEAG Evolution rapidement favorable mais prick tests n gatifs Clin Exp Dermatol 32 52 3 2007 Acute generalized exanthematous pustulosis associated with azathiprine hypersensitivity Elston et coll CEFUROXIME Zinnat N phropathie interstitielle N phrologie De type granulomateuse survenue apr s quelques jours de traitement chez une jeune fille de 15 ans sans ant c dent n phrologique Fixation sur les membranes basales des tubules de C3 IgG et cha nes l g res des Ig Evolution favorable apr s arr t du traitement et cortico des Ped Nephrol 22 306 9 2007 Drug induced granulamatous nephritis in a pediatric patient Tong et coll CISPLATINE Cisplatyl Coma hyperosmolaire Endocrinologie m tabolisme Chez un homme de 43 ans dans
8. le cadre du traitement d un cancer oro pharyng Glyc mie 67 9 mmol l Na 162 mmol l osmolalit 423 mosmol kg Mise sous insuline ventilation m canique et correction m tabolique Neth J Med 65 36 7 2007 Cisplatin induced hyperglycaemic hyperosmolar coma Komdear et al CLOMIFENE Clomid Pancr atite H pato gastro ent rologie Chez une femme de 26 ans deux pisodes successifs lors de traitements de st rilit associ un syndrome des ovaires polykystiques Am J Med Sci 333 194 6 2007 Clomiphene induced acute pancreatitis without hypertriglyceridemia Keskin et coll DILTIAZEM Tildiem Pleur sie osinophiles Pneumologie Premi re observation d un tel effet ind sirable Survenue apr s 1 mois de traitement pour HTA douleurs lombaire fi vre non productive et dyspn e de faible intensit Hyper osinophilie sanguine et pr sence de 60 d osinophiles dans le liquide transudatif pr lev au niveau d un panchement pleural Evolution favorable apr s arr t du diltiazem et de la clonidine que le patient recevait au long cours avant l instauration du traitement par le diltiazem Pharmacotherapy 27 600 2 2007 Diltiazem induced eosinophilic pleural effusion Raptis et coll ESOMEPRAZOLE Inexium N phropathie interstitielle N phrologie Chez un homme de 63 ans tra t depuis une quinzaine de jours oed me des chevilles prot inurie l vation de la cr atinin mie Atteinte interstitielle a
9. utilisatrices 50 n en avaient jamais pris Les donn es individuelles de ces femmes ont t crois es avec les registres du cancer et les registres de d c s L incidence des cancers de l ovaire 2273 sur la totalit de la cohorte et la mortalit qui leur est associ e 1591 ont t compar s dans les trois groupes d finis par la prise de THS Le risque de cancer ovarien tait 20 plus lev chez les utilisatrices actuelles d un THS que chez les femmes qui n avaient jamais pris un THS et le risque de d c s de cancer ovarien tait 23 plus lev Le risque tait d autant plus grand que l utilisation du THS tait prolong e avec une incidence de 31 plus lev e pour une utilisation du THS pendant 10 ans ou plus Les anciennes utilisatrices d un THS n avaient en revanche pas de risque accru de cancer de l ovaire par rapport aux non utilisatrices La majoration du risque a t constat e quel que soit le type de THS prescrit avec ou sans progestatifs continu ou s quentiel la nature de l estrog ne quin ou estradiol le mode d administration oral ou transcutan Il faut toutefois noter que l incidence des cancers de l ovaire est apparue augment e plus nettement sous estrog nes seuls 48 que sous estro progestatifs 15 Enfin le MWS a mis en vidence un effet diff rent du THS selon le type histologique de tumeur ovarienne avec un accroissement significatif de la fr quence des tumeurs s r
10. Acad Dermatol 2007 56 317 26 Guillot B Besis D Aspects cliniques et prise en charge des effets secondaires cutan s des inhibiteurs du r cepteur l EGF Ann Dermatol Venereol 2006 133 1017 20 VI MESSAGE DE PHARMACOVIGILANCE CONCERNANT LES SITUATIONS A RISQUE HEMORRAGIQUE SOUS ARIXTRA fondaparinux Une communication a t faite aupr s du corps m dical pour faire suite la notification de complications h morragiques graves avec ce m dicament anti thrombotique Il a t rappel ce propos que les indications th rapeutiques approuv es pour cet anti thrombotique sont la pr vention des v nements thrombo emboliques veineux ETV en chirurgie orthop dique majeure du membre inf rieur telle que fracture de hanche chirurgie majeure du genou proth se de hanche la pr vention des ETV en chirurgie abdominale chez le patient jug haut risque de complications thrombo emboliques la pr vention des v nements thrombo emboliques chez le patient jug haut risque d ETV alit pour une affection m dicale aigu le traitement des thromboses veineuses profondes TVP aigu s et des embolies pulmonaires aigu s l exclusion des patients h modynamiquement instables ou des patients n cessitant une thrombolyse ou une embolectomie pulmonaire certaines situations pathologiques et certaines populations de patients sont risque d accident h morragique les sujets g s les patient
11. NNE SOUS AVASTIN b cacizumab Des cas de fistule trach o oesphagienne ont t rapport s chez des patients atteints de cancer bronchique petites cellules dans le cadre d une tude pour une indication actuellement hors AMM Cette complication particuli rement s v re peut tre observ e dans d autres indications Il peut par ailleurs exister des facteurs de risque autres que la prise de ce m dicament Il n en appara t pas moins qu une telle complication ou que toute fistule s v re soit de grade 4 doit faire envisager l arr t de l Avastin http afssaps sante fr htm 10 filltrpsc Ip070602 pdf XIII REFLETS DE LA LITT RATURE ACITRETINE Soriatane Dysphonie ORL Apparue chez une femme de 36 ans apr s 3 mois de traitement A l examen du larynx oed me et congestion de fa on bilat rale des cordes vocales Pas d am lioration la r duction posologique normalisation l arr t R apparition de la dysphonie la r introduction ult rieure du traitement Des cas de dysphonie et enrouements ont t rapport s avec un autre r tino de l isotr tino ne RoAccutane J Voice 20 642 3 2006 Recurrent dysphonia and acitretin Petitpain et coll 12 ALEMTUZUMAB Mabcampath R activation d infections cytom galovirus Infectiologie Elle apparait relativement fr quente comme le montre une tude prospective chez 10 patients avec un suivi syst matique de l antig n mie et de la vir mie
12. S A L ORIGINE D UN RISQUE DE THROMBOSE TARDIVE Les stents proth ses endovasculaires pharmacologiquement actifs lib rant in situ des agents antiprolif ratifs destin s pr venir la rest nose en emp chant la prolif ration des fibroses se sont impos s comme la r f rence en mati re d angioplastie endocoronaire Les deux substances pharmacologiques utilis es dans ces stents sont le paclitaxel Taxus et le sirolimus Cypher Ces stents repr sentent largement plus de la moiti des stents implant s dans les coronaires En f vrier 2007 plusieurs grandes tudes et m ta analyses ont mis en avant le risque de thrombose tardive avec ces stents Cinq de ces tudes concluent ont t publi es dans le m me num ro de New England Journal of Medecine Elles aboutissent un risque significatif de thromboses tardives sans cependant que la mortalit n ait t accrue par rapport aux stents nus ne d livrant pas d agent pharmacologique Une vaste tude r alis e en Suisse et aux Pays Bas am ne la m me conclusion Il ressort de ces donn es que le risque de thrombose est plus grand avec ces stents ce qui peut s expliquer par le retard la r endoth lisation pour recouvrir le corps tranger qu est le stent du fait de la concentration locale d agents antiprolif ratifs Il en ressort galement que l utilisation d une association d agents antiplaquettaires aspirine clopidogrel doit tre poursuivie de fa on prolong
13. a proc dure endoscopique Les proc dures faible risque c est dire celles dont le risque h morragique est exceptionnel et accessible un contr le endoscopique sont les suivantes gastroscopie par voie buccale rectosigmo doscopie coloscopie sans polypectomie choendoscopie CPRE diagnostique CPRE diagnostique ou avec dilatation biliaire ou ampullaire ou avec insertion de proth se mais sans sphinct rotomie ent roscopie Au cours de ces explorations la r alisation de biopsies ne majore pas le risque de mani re significative La coloscopie est souvent consid r e tort comme une proc dure risque du fait d une part de l impossibilit de pr voir avant l examen si une r section de polype sera n cessaire et d autre part du risque perforatif potentiel Les proc dures haut risque risque h morragique gt 1 mais avec contr le endoscopique possible du saignement sont les suivantes polypectomie colique macrobiopsie gastrique l anse polypectomie polypectomie gastrique mucosectomie ampullectomie Sphinct rotomie endoscopique photodestruction et photocoagulation laser traitement endoscopique des varices gastriques ou oesophagiennes h mostase sur l sions vasculaires Les gestes faible risque risque h morragique lt 1 mais sans contr le possible endoscopique de l h morragie sont consid rer comme des proc dures risque lev ponction sous endoscopie gastrostomie percutan
14. de cas t moins men e chez des femmes m nopaus es 271 cas thromboses veineuses et embolies pulmonaires et 610 t moins Les r sultats pr liminaires de cette tude ont t rapport s en 2003 montrant que les estrog nes transdermiques contrairement aux estrog nes oraux n augmentaient pas le risque de thrombose veineuse Les r sultats finaux confirment le r sultat pr liminaire concernant les estrog nes et apportent des informations sur les progestatifs Ainsi la progest rone naturelle micronis e ses d riv s dydrogest rone et les progestatifs de type pr gnane notamment ac tate de chlormadinone et m drogestone n ont pas 10 d influence sur le risque de thrombose alors que les d riv s norpr gnanes prom gestone et ac tate de nom gestrol multiplient par 3 ce risque Des donn es r centes issues de l tude E3N concernent le risque de cancer du sein sous progestatifs Ces r sultats rapport s par l quipe de F Clavel Chapelon concernent des femmes recevant des progestatifs seuls avant la m nopause 2 Il ressort de cette tude qu il y a une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes utilisant des progestatifs oraux seuls depuis plus de 4 ans et demi apr s l ge de 40 ans et avant la m nopause 44 par rapport aux femmes qui ne suivent pas de traitement par progestatifs Apr s l arr t des progestatifs l augmentation du risque du cancer du sein n est plus apparente quelle que soit la dur e
15. du traitement Ces r sultats pourraient traduire un effet promoteur des progestatifs sur des cellules pr canc reuses Il doit tre confirm par les r sultats d autres tudes pid miologiques 1 Canonico M et coll Hormone therapy and venous thromboembolism among postmenopausal women impact of the route of estrogen administration and progestogens The ESTHER Study Circulation 2007 115 840 5 2 Fabre A et coll Oral progestagens before menopause and breast cancer risk Br J Cancer 2007 96 841 4 XI LES RISQUES ASSOCI S A LA PRISE DU NOUVEAU CHELATEUR DU FER LE DEFERASIROX Exjade Le d f rasirox Exjade est commercialis depuis d cembre 2006 Ses indications sont la surcharge en fer chronique secondaire des transfusions sanguines fr quentes gt 7 mg kg mois de concentr s rythrocytaires chez les patients g s de 6 ans et plus qui pr sentent une B thalass mie majeure la surcharge en fer chronique secondaire des transfusions sanguines lorsque le traitement par la d f roxamine est contre indiqu ou inadapt chez les groupes de patients suivants patients pr sentant d autres an mies patients g s de 2 5 ans patients pr sentant une R thalass mie majeure avec une surcharge en fer chronique secondaire des transfusions sanguines peu fr quentes lt 7 ml kg mois de concentr s rythrocytaires Exjade se pr sente sous la forme de comprim s dispersibles dos s 125 mg et
16. e cinq fois par semaine au casino perdant au total plus de 140 000 dollars Le ropinirole a t arr t Les sympt mes de SJSR sont r apparus mais l envie de jouer a disparu Depuis elle est rarement all e au casino Un traitement par gabapentine a t instaur avec succ s sur le STSR et sans effet ind sirable notable Des observations ont aussi t rapport es r cemment avec la bromocriptine Parlodel le pergolide Celance L information concernant ce risque jeu compulsif ou pathologique comme celui d hypersexualit et d augmentation de la libido devraient tre ajout s l information m dicale de l ensemble des agonistes dopaminergiques 1 Voon V et al Prevalence of repetitive and reward seeking behaviors in Parkinson disease Neurology 2006 67 1254 7 2 Tippmann Peikert M et al Pathologic gambling in patients with restless legs syndrome treated with dopaminergic agonists Neurology 2007 68 301 3 V LES ANTITUMORAUX INHIBITEURS DE L EGFR ONT UNE TOXICIT CUTAN E SP CIFIQUE A CONNAITRE POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES PATIENTS Les inhibiteurs du r cepteur du facteur de croissance pidermique EGFR epidermal growth factor receptor sont de plus en plus utilis s dans le traitement des tumeurs malignes avanc es du fait de leur ciblage et d un profil de s curit plus favorable que celui d autres anticanc reux Ils correspondent pour l essentiel deux classes
17. e volution favorable spontan e possible et symptomatique d abord pour les formes les plus l g res application d mollients puis en fonction de la s v rit des l sions traitement local par peroxyde de benzoyle ou par rythromycine locale puis ventuellement cyclines par voie g n rale ou dermocortico des En cas de prurit marqu les anti H peuvent tre utilis s Il est admis que cet effet ind sirable semble le t moin d une bonne r ponse au traitement Ainsi malgr la s v rit de l ruption il n y a pas habituellement d indication modifier les doses ou arr ter le traitement par inhibiteur du r cepteur l EGF Il s agit ensuite d ruptions de type ecz matiforme du visage ou des membres avec une volution souvent chronique sous la forme d ryth mes squameux souvent diffus et prurigineux Quelquefois l ruption est photo distribu e Une x rose cutan e est aussi relativement fr quente Leur traitement est le m me que pour toutes les s cheresses de peau mollients Tardivement peuvent survenir des paronychies avec des l sions douloureuses et souvent surinfect es au niveau des pieds Parmi les autres manifestations dermatologiques on peut citer les trichom galies surtout des cils des t langiectasies l hyperpigmentation des l sions muqueuses Hu J Cutaneous side effects of epidermal growth factor receptor inhibitors clinical presentation pathogenesis and management J Am
18. euses 53 sans l vation significative de l incidence des tumeurs mucineuses endom tro des ou cellules claires ou des cancers non pith liaux Ces diff rences sont difficiles expliquer dans l tat actuel des connaissances Les auteurs de l tude insistent sur le fait que l effet du THS sur le risque de cancer de l ovaire ne doit pas tre consid r de fa on isol e car le THS affecte aussi le risque de cancer du sein et de cancer de l endom tre Ainsi l incidence totale de ces trois cancers dans la population britannique tudi e est 63 plus lev e chez les utilisatrices actuelles d un THS que chez les non utilisatrices Million Women Study Collaborators Ovarian cancer and hormone replacement therapy in the Million Women Study Lancet 2007 369 1703 10 X PROGESTATIFS UTILIS S DANS LE CADRE DU THS RESPONSABILIT DANS LES ACCIDENTS THROMBO EMBOLIQUES VEINEUX ET LA SURVENUE DE CANCERS DU SEIN Le r le des progestatifs dans ces deux risques du traitement hormonal substitutif de la m nopause THS largement m diatis s depuis la publication en 2002 de l tude WHT puis plus r cemment dans l tude MWS fait l objet d un nouvel clairage depuis la publication r cente des r sultats de deux tudes fran aises 1 2 La premi re est l tude ESTHER Estrogen and Thrombolism Risk Study men e par Pierre Yves Scarabu dont les r sultats finaux ont t publi s en f vrier 2007 1 Il s agit d une tu
19. igu la biopsie r nale Evolution favorable l arr t et sous corticoth rapie Kidney Int 71 589 93 2007 Acute kidney injury following proton pump inhibitor therapy Brewster et coll EZETIMIBE Ez trol Inegy Atteinte h patique H pato Gastro Ent rologie Chez un patient trait depuis 6 mois mise en vidence d une cytolyse avec augmentation importante des transaminases Biopsie atteinte h patique avec infiltrats inflammatoires par des lymphocytes et des osinophiles et fibrose p riportale Normalisation du bilan h patique l arr t du traitement Dig Dis Sci 52 602 5 2007 Drug induced liver injury associated with ezetimibe therapy Liu et coll EZETIMIBE Ez trol In gy Pancr atite H pato gastro ent rologie Survenue chez une femme de 64 ans trait e initialement par simvastatine seule puis par sa combinaison fixe l z timibe Moins de 2 semaines plus tard tableau clinique aigu et biologique de pancr atite Am lioration rapide Reprise de la simvastatine seule sans probl me South Med J 100 409 10 2007 Ezetimibe induced acute pancreatitis Ahmad et coll 13 HYDROCHLOROTHIAZIDE LISINOPRIL Zestor tic Pancr atite aigu H pato gastro ent rologie Observation chez un homme de 49 ans trait par cette combinaison fixe depuis 1 an Malgr prise en charge et traitements symptomatiques aggravation avec d tresse multivisc rale et d c s Les deux principes actifs de cet
20. ivantes Composition Indication th rapeutique num ration des informations conna tre avant la prise du m dicament Instructions n cessaires pour un bon usage Description des effets ind sirables Conditions de conservation Des efforts importants ont t faits en terme de lisibilit de plus en plus de notices tant valu es par des groupes de patients Un d pliant explicatif toujours lire la notice de votre m dicament r dig par l Afssaps en collaboration avec des associations de patients est mise disposition des patients dans les pharmacies Les informations pr sent es dans cette notice s articulent autour de r gles d or gt Respectez les indications ex ne donnez jamais un m dicament qui vous a t prescrit quelqu un d autre m me en cas de sympt mes identiques gt Attention aux contre indications D Soyez tr s attentif aux situations modifiant les conditions d emploi gt Adaptez votre mode de vie ex attention certains aliments ou boissons aptitude conduire faire du sport de comp tition gt Respectez les modalit s de prise du m dicament gt Adoptez la bonne attitude si vous constatez un effet ind sirable gt Redoublez d attention si vous prenez un m dicament sans ordonnance Une meilleure lecture et une meilleure compr hension de la notice sont des moyens permettant de favoriser le bon usage du m dicament et d am liorer sa
21. lurbiprof ne C butid est parfois utilis pour son activit anti agr gante r versible en 24 heures la dose de 50 mg 2fois jour avec un arr t 24 heures avant le geste Chez les patients risque thrombo embolique majeur tout geste endoscopique haut risque non urgent doit tre diff r Une concertation troite entre le prescripteur et l op rateur adapt e chaque situation et au cas par cas est indispensable L arr t des anti agr gants plaquettaires est r alis en fonction de leur demi vie 7 10 jours D s le lendemain de l arr t des anti agr gants plaquettaires on prescrira une HBPM dose curative qui sera arr t e 24 heures avant le geste Un bilan d h mostase sera alors demand L anti agr gant plaquettaire sera r introduit le lendemain de l acte ou plus tard en fonction de la proc dure endoscopique et du geste Si elles ne permettent pas de r pondre toutes les questions qui peuvent se poser dans ce type de situations ces recommandations ont cependant le m rite de fournir les points de rep re d une r flexion qui devra dans chaque cas tre individualis e Napol on B et coll Guidelines of the French Society for digestive endoscopy Management of patients on anticoagulants or antiplatelet agents before digestive endoscopy 2006 38 632 8 Levesque H Antiagr gants plaquettaires et endoscopies digestives Attitudes pratiques Rev Med Int 2007 VIII LES STENTS PHARMACOLOGIQUEMENT ACTIF
22. mboliques veineux et la survenue de cancers du sein XI Les risques associ s la prise du nouveau ch lateur du fer le d f rasirox 11 Exjade XII Information r cente concernant le risque accru de fistule trach o oesophagienne 12 sous Avastin b cacizumab XIII Reflets de la litt rature 12 ES Rappel Tout professionnel de sant ayant constat un effet ind sirable grave soit entra nant ou prolongeant une hospitalisation soit entra nant une incapacit ou des s quelles soit mettant en jeu la vie du patient ou entra nant le d c s et ou inattendu non r pertori dans les mentions l gales doit en faire la d claration au Centre R gional de Pharmacovigilance d cret du 13 mars 1995 I UNE INCITATION DES PATIENTS A LIRE LA NOTICE DE LEURS MEDICAMENTS La notice que le patient trouve dans les bo tes de m dicaments est un document officiel valid lors de l autorisation de mise sur le march et qui est une annexe du r sum des caract ristiques RCP ou mention l gales La notice est mise jour chaque fois que le RCP est actualis Elle comporte en particulier des informations sur les b n fices et les risques li s l utilisation du m dicament C est donc plus qu un simple mode d emploi qui est mis la disposition du patient et elle n cessite une lecture attentive Comme le rappelle l Afssaps la notice comprend syst matiquement les rubriques su
23. ncristine administration a neurosurgical emergency Qweider et coll ZOLPIDEM Stilnox Syndrome de sevrage Neurologie Tremblements palpitations et malaise apr s arr t de ce traitement chez un patient de 34 ans qui avait progressivement major les doses du fait d une perte d efficacit 6 mois accoutumance avec des doses allant jusqu 1000 mg j Puis crises convulsives Prise ult rieure de diaz pam Psy Clin Neurosc 61 207 8 2007 Dependence on zolpidem Huang et coll 15
24. ne les patients il doit tre rappel que ce risque s ajoute aux autres li s associ s l achat de m dicaments par internet plus de la moiti des m dicaments propos s sur des sites internet seraient contrefaits IV COMPORTEMENTS DE JEU PATHOLOGIQUE HYPERSEXUALIT ET AUGMENTATION DE LA LIBIDO POSSIBLES AVEC TOUS LES AGONISTES DOPAMINERGIQUES ANTIPARKINSONIENS OU DANS LE SYNDROME DES JAMBES SANS REPOS Au cours des derni res ann es les publications se sont multipli es pour d crire sous agoniste dopaminergique utilis s comme antiparkinsoniens ou dans l indication du syndrome des jambes sans repos SJSR des comportements compulsifs jeu en particulier d argent compulsif ou pathologique mais aussi hypersexualit majoration de la libido Il s agit manifestement d un effet de classe et aucun agoniste dopaminergique n appara t exempt de cet effet ind sirable qui est mis sur le compte de la stimulation dopaminergique dans les comportements h doniques Certaines donn es privil gient le r le de projections m solimbiques m socorticales vers le noyau accumbens et des r cepteurs D3 1 Ceci pourrait expliquer que les agonistes dopaminergiques qui ont la plus grande affinit pour les r cepteurs D3 pourraient plus souvent tre mis en cause exemple le pramipexole Sifrol A titre d exemple a t rapport r cemment le cas de deux patients recevant ce traitement pour SJSR Avant ce traitement le p
25. ogie Chez un enfant de 10 ans qui a fait un premier pisode apr s ce traitement pendant 2 j de difficult s mictionnelles avec mise en vidence d un r sidu v sical de 550 ml Episodes ult rieurs distance Eur Rev Med Pharmacol Sci 11 65 7 2007 Loperamide cause of prolonged urinary retention after acute gastro enteritis Focarelli et coll LOSARTAN Cozaar Syndrome de Stevens Johnson Dermatologie Chez un patient de 86 ans en association une insuffisance r nale aigu due une deshydratation sous traitement Initialement atteinte des muqueuses orales nasales et g nitales R gression tr s rapide des l sions apr s arr t du traitement Ugeskrift Laeg 169 1233 4 2007 Losartan induced Stevens Johnson syndrome in a geriatric patient Bonnici et coll MYCOPHENOLATE MOFETIL Cellcept Aphtes buccaux Stomatologie Deux observations chez des transplant s h patiques L sions ulc r es des l vres de la langue du voile du palais Disparition des l sions en une semaine ou moins apr s l arr t du traitement Trangl Proc 39 612 4 2007 Oral ulcers produced by mycophenolate mofetil in two liver transplant recipients Naranjo et coll OLANZAPINE Zyprexa Oed me palp bral Chez un homme de 41 ans trait pour trouble psycho affectif Le lendemain de la 1 re prise de ce neuroleptique oed me de la face et plus particuli rement gonflement des paupi res Apr s 10 jours arr t du traitement et disparition alo
26. remier patient un homme de 64 ans jouait une deux fois par an et n avait pas perdu d argent tandis que le second une femme de 54 ans jouait plus r guli rement au bingo une fois par mois et la loterie deux fois par semaine d clarant 200 300 dollars de pertes annuelles L envie de jouer s est fortement accentu e apr s respectivement huit mois de traitement 0 5 mg j et 17 mois 0 75 mg j Les deux patients se sont mis aller au casino le premier une deux fois par mois perdant plusieurs centaines de milliers dollars et le second une deux fois par semaine achetant aussi plusieurs billets de loterie Apr s arr t du traitement le comportement de jeu compulsif a disparu Le risque existe avec des agonistes ayant une moindre affinit pour le r cepteur D3 comme le ropirinole Adartrel comme dans le cas d une autre observation de la m me publication Il s agit d une patiente qui n avait jamais pr sent de comportement de jeu compulsif avant de prendre un agoniste dopaminergique et n avait pas d ant c dents particuliers Les sympt mes de SJSR avaient diminu de mani re significative mais un mois apr s le d but du traitement un dosage de 0 5 g j la patiente tait all e jouer au casino Le pramipexole a t r duit puis arr t pour tre remplac par du ropinirole jusqu 1 5 mg deux fois par jour mais elle a ressenti une envie de jouer encore plus irr pressible avec ce traitement Elle allait quatr
27. rs de la symptomatologie J Clin Psychopharmacol 22 214 5 2007 Olanzapine associated bilateral eyelid edema Zinck et coll OXCARBAZEPINE Trileptal Pancytop nie H matologie Premi re publication d un tel effet ind sirable Patient bipolaire trait depuis 5 jours D couverte dans le cadre d un tableau clinique associant frissons malaise ruption prurigineuse g ne respiratoire toux hyperthermie hypotension mise en vidence d une leucop nie et d une thrombop nie Evolution rapidement favorable l arr t J Clin Psychopharmacol 27 217 8 2007 Pancytopenia associated with oxcarbazepine Calamaros et coll PARACETAMOL Doliprane Insuffisance h patique aig e H pato gastro ent rologie Chez une femme de 43 ans dose th rapeutique mais avec notion d une perte de poids et d une diminution des apports alimentaires d nutrition Evolution fatale avant possibilit de r alisation d une transplantation h patique Med J Aust 186 371 2 2007 Accidental paracetamol poisoning Lubet et coll PARACETAMOL Doliprane Thrombop nie H matologie Chez un enfant de 4 ans plusieurs pisodes rythm s par la prise de parac tamol Mise en vidence d IgG interagissant avec les plaquettes en pr sence du m tabolite parac tamol glycuronide Blood 109 3608 9 2007 Acute thrombocytopenia caused by sensitivity to the glycuronide conjugate of acetaminophen Bougie et coll 14 TOPIRAMATE Epitoma
28. s curit d utilisation II DES ACTIONS PROGRAMM ES DANS LE DOMAINE DES M DICAMENTS CHEZ L ENFANT Le d ficit d valuation du m dicament chez l enfant fait que dans de tr s nombreux cas les m dicaments sont administr s en p diatrie en dehors des conditions de leur AMM en termes d indication de posologies et sans tude adapt e du rapport b n fice risque chez l enfant De tr s nombreux m dicaments n ont pas t d velopp s l intention des enfants alors qu une utilisation chez ceux ci doit tre envisag e en l absence d alternative th rapeutique Leur utilisation se fait alors par extrapolation des donn es disponibles chez l adulte L Afssaps fait tat des efforts qu elle a d ploy s pour apporter des r ponses cet tat de fait ce qui a abouti un engagement europ en sur le sujet Ces r ponses passent par une incitation de l industrie pharmaceutique r aliser ces tudes avec des compensations sur la dur e des brevets ceci plus particuli rement pour les m dicaments orphelins dont le march est limit la mise en place de plans d investigation p diatrique PIP programmes de d veloppement notamment essais cliniques pour fournir des donn es visant d montrer la qualit la s curit et l efficacit du m dicament dans les diff rentes cat gories d ges p diatriques la cr ation d un Comit P diatrique l Agence Europ enne du M dicament EMEA le d veloppement d
29. s de faible poids corporel les insuffisants r naux l ARIXTRA EST CONTRE INDIQUE lorsque la clairance de la cr atinine est inf rieure 20 ml min en cas de traitement pr ventif inf rieure 30 ml min en cas de traitement curatif Ces contre indications existent au niveau du RCP Il appara t cependant utile de les rappeler noter que certains Comit s du M dicament comme le COMEDIMS du CHU d Amiens ont propos des mesures plus restrictives en recommandant l utilisation d une HBPM plut t que d Arixtra d s lors m me que la clairance tait inf rieure 50 ml min Un dosage 1 5 mg ventuellement destin aux insuffisants r naux est en cours d valuation pour le traitement pr ventif en chirurgie orthop dique VII QUELLES RECOMMANDATIONS SUR LA CONDUITE A TENIR VIS A VIS DU TRAITEMENT _ ANTI AGR GANT PLAQUETTAIRE _EN_ CAS _ D ENDOSCOPIE DIGESTIVE Il s agit d une situation fr quente pour laquelle des recommandations pr cises n existent pas et o la conduite tenir doit tre discut e au cas par cas On s efforcera de r pondre aux questions suivantes pour lesquelles des propositions r centes 1 2 ont t formul es en concertation avec le Groupe d tude sur l H mostase et la Thrombose le Groupe Thrombose de la Soci t Fran aise de Cardiologie et la Soci t Fran aise d Anesth sie R animation par la Soci t Fran aise d Endoscopie Digestive a Quel est le risque h morragique de l
30. te association ont t rapport s comme cause possible de pancr atite aigu Dig Dis Sci 52 558 62 2007 A case of fatal necrotizing pancreatitis a complication of hydrochlorothiazide and lisinopril Bedrossian et coll LITHIUM Carbolithium Th ralithe Diab te insipide n phrog nique M tabolisme Responsable d un coma hyperosmolaire chez une patiente trait e au long cours par le lithium pour une maladie bipolaire Survenue en post op ratoire d une hypernatr mie avec natriur se conserv e Mise en vidence d un diab te insipide n phrog nique dont il s est av r qu il pr existait depuis au moins un an avec notion pr cis e secondairement d une polydipsie et d une natr mie 146 mmol l Ann Fr Anesth Rea 26 168 70 2007 Une prise en charge p riop ratoire usuelle peut conduire un coma hyperosmolaire chez les patients trait s par lithium Vergnaud et coll LITHIUM T ralithe Bradycardie Cardio vasculaire Par dysfonction sinusale diagnostiqu e chez un homme trait depuis 11 ans par lithium La lithi mie tait concentration th rapeutique Poursuite du traitement par lithium n cessaire et r alis gr ce l implantation d un pace maker Can J Cardiol 23 229 32 2007 Lithium induced sinus mode disease at therapeutic concentrations linking lithium induced blockade of sodium channels to impaired pace maker activity Oudet et coll LOPERAMIDE Imodium R tention urinaire Uro N phrol
31. un r seau europ en de recherche en p diatrie III INFORMATION DIFFUS E PAR L AFSSAPS SUR LE RISQUE LI A LA CONTREFA ON DES MEDICAMENTS L Afssaps conjointement avec l Ordre des Pharmaciens a diffus aupr s des pharmaciens un guide pour rappeler les risques li s au trafic qui se d veloppe des m dicaments contrefaits et le contexte g n ral de cette contrefa on qui repr sente 10 du commerce mondial des m dicaments et constitue un fl au dans certaines r gions du monde De plus les pharmaciens d officine sont aussi invit s par leur Ordre commander gratuitement au Comit d ducation sanitaire et social de la pharmacie fran aise Cespharm des d pliants d information destination des patients les mettant en garde contre les risques d achat de m dicaments sur internet et les incitant solliciter l avis de leur pharmacien ou de leur m decin en cas de doute Dans le communiqu du 22 mai faisant tat de ces informations il tait pr cis qu ce jour aucun cas de contrefa on de m dicament n avait t notifi dans le circuit pharmaceutique en France En fait le 31 mai une alerte a t diffus e concernant la possibilit de contrefa ons sur des lots de Plavix Le lendemain m me mise en garde concernant Casodex Dans ces deux cas les produits contrefaits appartenant ces lots avaient t rep r s en Grande Bretagne Dans les deux cas le risque tait celui d un sous dosage En ce qui concer
32. veillance de la fonction h patique Des l vations des transaminases h patiques ont t rapport es chez 2 des patients trait s Il est recommand d effectuer tous les mois un bilan h patique Le traitement n est pas recommand chez les patients pr sentant une insuffisance h patique s v re Les autres effets ind sirables rapport s sont des troubles gastro intestinaux et des ruptions cutan es Des effets ind sirables h matologiques cytop nies ont galement t rapport s Leur imputabilit au traitement est difficile tablir en fonction du contexte pathologique des patients trait s Cette information a fait l objet d une communication de la FDA Un plan de gestion des risques a t mis en place pour l valuation de la s curit d emploi long terme de m me qu un suivi p diatrique syst matis la mise disposition de documents guide de suivi de traitement pour le prescripteur dossier d information patients Une lettre d information des prescripteurs avait t diffus e en janvier 2007 A noter qu un autre ch lateur du fer la d f riprone Ferriprox indiqu dans la thalass mie majeure chez lesquels un traitement par Desf ral est contre indiqu ou inadapt pr sente un risque d agranylocytose 0 5 cas 100 patients ann es avec quelques volution fatales r pertori es ainsi que des troubles neurologiques XII INFORMATION R CENTE CONCERNANT LE RISQUE ACCRU DE FISTULE TRACHEO OESOPHAGIE
33. x Id es suicidaires Psychiatrie Rapport es chez un patient de 72 ans sans ant c dant neuropsychiatrique connu Tentative de suicide apr s 8 jours de traitement et 1 jour apr s majoration posologique Hypoth se sur un effet sur le cortex frontal qui a un effet inhibiteur sur les comportements impulsifs Am J Psy 164 682 3 2007 Suicide attempt following initiation of topiramate Faubion et Christman URAPIDIL Eupressyl Psoriasis Dermatologie Premi re publication Notion d ryth me pr alable Majoration tr s nette des l sions cutan es apr s un mois de traitement avec aspect de psoriasis confirm la biopsie Evolution favorable l arr t J Eur Acad Dermatol Venereol 21 577 8 2007 Psoriasiform eruption induced by alpha 1 adrenergic blocker urapidil Takehara et coll VINCRISTINE Oncovin Neurotoxicit Neurologie Nouvelle exemple de troubles neurologiques majeurs et irreversibles apr s administration par inadvertance de vincristine par voie intrath cale Erreur reconnue en cours d administration d o r aspiration du liquide ce qui n a pas emp ch l atteinte neurologique sensitivo motrice en dessous de D9 non r versible Argument suppl mentaire que ce type d accident n est pas forc ment exceptionnel et doit tre pr venu par des mesures appropri es comme celles diffus es r cemment par l Afssaps et r sum es dans le Vigipharm de mai J Neurosurg Spine 6 280 3 2007 Inadvertent intrathecal vi
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