Home

Page 1 BANQUE @gd ul NJW " es dé" momes@ _wi

1. GUIDE PRATIQUE 59 V rifier que l tude d impact couvre tous les probl mes de patrimoine culturel anticip s dans les termes de r f rence V rifier que les impacts sociaux ont t bien analys s Si tel n est pas le cas il est probable que les biens culturels physiques rattach s la culture vivante ont t n glig s V rifier que les effets transversaux ont t pris en compte Un moyen pour ce faire est de recenser dans le tableau des impacts tous ceux qui sont sans rapport avec le patrimoine culturel et pour chacun de se demander s il peut avoir des r percussions sur le patrimoine culturel voir l exemple Exemple de risque d impact indirect sur le patrimoine culturel Un d frichement est pr vu dans le cadre d un projet d irrigation La superficie du p rim tre irrigu oblige abattre des arbres sur plusieurs hectares Le tableau des impacts mentionne bien l impact de la construction sur la flore mais le rapport d EE indique que le projet d aura pas d effet sur le patrimoine culturel Un examen plus attentif r v le que la disparition des arbres contraindra les habitants aller chercher plus loin leur bois de chauffe et qu ils risquent de ce fait de commencer empi ter sur un bosquet sacr situ deux kilom tres de l Ce bosquet n avait pas t inclus dans l tude de r f rence de l EE car il avait t jug trop loign du projet pour poser probl me i V ri
2. GUIDE PRATIQUE 76 B2 PROJETS ROUTIERS L o o m Pour viter toute confusion terminologique nous utilisons les cat gories de projets routiers ci apr s i Projets d entretien routier Entretien courant ou p riodique de routes en bon tat Tous les travaux sont effectu s sur la plate forme existante Entretien courant r paration des nids de poule nettoyage des canaux de drainage ou Entretien p riodique rechargement marquage au sol entretien des ponts ii Projets de remise en tat de routes Remise en tat de routes d grad es Tous les travaux sont effectu s sur la plate forme existante Aucune acquisition de terrains n est n cessaire Am lioration du drainage des flancs des remblais et autres ouvrages Renforcement de la chauss e _ Rechargement complet Travaux de r paration iii Projets d am nagement routier Am lioration des caract ristiques routi res La majorit des travaux sont effectu s sur la plate forme ou l emprise existante Il peut s av rer n cessaire d acqu rir des terrains largissement des voies et des accotements Construction de voies suppl mentaires sur des routes escarp es Am nagement des virages Renforcement des ponts iv Projets de reclassement des routes Changement de cat gorie reclassement de route saisonni re en route ouverte toute l ann e de route secondaire en route principale ou de route en gravier en route rev tement en dur
3. Les termes de r f rence de l tude devraient normalement contenir une clause garantissant que les travaux envisag s ne retarderont pas l ex cution du projet Bien qu il importe de signaler les biens arch ologiques importants d j r pertori s ou d couverts pr s du site aux fins de recherches ult rieures par d autres parties telles que le Minist re de la culture l tude proprement dite doit se limiter un p rim tre bien d fini Il est essentiel de d limiter les travaux accomplir dans des phases clairement d finies afin d en faciliter le suivi et l ex cution dans les d lais voulus PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Phase Il Fouilles dans les sites qui pr sentent un int r t d apr s les r cherches de la Phase I Phase III Fouilles approfondies dans les sites les plus importants mis en vidence par les recherches de la Phase I Phase IV Analyse des r sultats et r daction du rapport final Les consultants effectueront des visites d inspection et des enqu tes pour v rifier que les travaux requis sont bien ex cut s Les consultants prendront des notes tabliront des rapports et feront des recommandations sur les biens culturels non arch ologiques mis en vidence durant l tude Toutes les donn es seront analys es par les consultants sur le terrain ou en laboratoire Les r sultats seront rapport s sur une grille de r f rence
4. Les dommages et les pertes occasionn s par les vols peuvent tre un s rieux probl me pendant la phase de construction et les mesures d att nuation prendre passent souvent par la mise en place d un dispositif convenable de gestion et de s curit sur les chantiers Les personnes travaillant sur les chantiers ont souvent tout fait conscientes de la valeur des biens culturels mobiliers elles sont parfois recrut e par des antiquaires pour r cup rer des objets int ressants Dans le cas d objets ayant une valeur spirituelle il est possible de prendre contact avec les autorit s religieuses locales afin que des m sur s de s curit appropri es soient prises bien avant le d marrage de la phase de construction du projet Les objets pr sentant un int r t purement local peuvent tre transf r s dans un mus e local o ils g n reront des revenus pour l conomie locale ou dans un mus e national dans le cas de biens culturels importants pour la communaut scientifique ou nationale Fig 20 Ces statues de Bouddha qui taient rest es librement accessibles pendant des ann es dans un lieu sacr en for t ont t rep r es pendant une op ration de collecte de donn es de r f rence en RDF lao Elles ont t mises l abri dans un temple avant le d marage du projet pour viter qu elles ne soient vol es Quand des objets sont d couverts sur un site arch ologique pendant la phase de constru
5. articles 1 10 et 127 articles portant directement sur les questions culturelles World Monuments Fund World Monuments Watch liste des 10 monuments les plus menac s D claration d Europa Nostra sur la culture c ti re Chartes adopt es par ICOMOS e Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites Charte de Venise Charte de lICOMOS Australie pour la conservation des lieux et des biens patrimoniaux de valeur culturelle Charte de Burra reconnue sur le plan international Charte de Florence Jardins et paysages historiques Charte pour la sauvegarde des villes historiques Charte pour la protection et la gestion du patrimoine arch ologique Charte pour la protection et la gestion du patrimoine culturel subaquatique Charte internationale du tourisme culturel Principes suivre pour la conservation des structures historiques en bois Charte du patrimoine b ti local PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE D3 BIBLIOGRAPHIE aa lt e M o BANQUE MONDIALE 1989 The Management of Cultural Property in World Bank Assisted Projects Archaeological Historical Religious and Natural Unique Sites Goodland R et Webb M Technical Paper Number 62 BANQUE MONDIALE 1991 Environmental Assessment Sourcebook Volume I Policies Procedures and Cross Sectoral Issues BANQUE MONDIALE 1991 Environmen
6. e les politiques op rationnelles de la Banque mondiale sur les valuations environnementales PO 4 01 et sur les biens culturels physiques PO 4 11 e le sections des dispositions l gislatives et r glementaires et des directives nationales applicables aux EIE concernant le patrimoine culturel e Ies dispositions de la strat gie nationale de protection de l environnement se rapportant le cas ch ant au patrimoine culturel e la l gislation et la r glementation nationales portant sur les objets d antiquit notamment la vente et l export les proc dures publi es sur le traitement des d couvertes fortuites du point de vue de la propri t et des obligations de l entreprise et des autorit s culturelles l arch ologie notamment la d livrance des autorisations PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 36 e les conventions et trait s se rapportant au patrimoine culturel et dont le pays emprunteur est signataire e les sites du pays emprunteur inscrits Sur la Liste du patrimoine mondial en vertu de la Convention du patrimoine mondial de l UNESCO ou figurant sur une liste indicative de l UNESCO aux termes de la m me Convention e les sites du pays emprunteur actuellement r pertori s par d autres organismes internationaux dans le domaine du patrimoine culturel tels que le Fonds mondial pour les monuments ou lICOMOS comme rev tant une
7. il n est pas possible d viter compl tement les effets n gatifs un compromis peut g n ralement tre trouv Il peut tre int ressant d int grer dans le projet l utilisation et la gestion des biens culturels physiques en tant que biens socio conomiques Le travail doit tre r alis en liaison troite avec les membres de l quipe charg e de PEE qui travaillent sur les questions sociales en particulier celles relatives a x peuples autochtones et aux d placements involontaires de personnes et avec toutes les quipes travaillant sur des tudes connexes par exemple des valuations ou d s analyses sociales car les facteurs sociaux influent souvent sur la pertinence des mesures d att nuation et sur la mani re dont elles sont accept es PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Il est noter que lorsque des effets sur le patrimoine culturel sont anticip s les mesures d att nuation peuvent tre extr mement diverses du fait de l immense vari t des types de biens culturels physiques des diff rentes valeurs culturelles que chaque partie concern e attache aux biens culturels en question du caract re impr visible des r actions des parties concern es aux mesures d att nuation possibles On ne saurait donc se r f rer une formule toute faite ou une liste de contr le pour savoir quelles mesures sont appropri es et acceptables pour un ensem
8. l ment Augmentation de la circulation L augmentation de la circulation peut tre un facteur de d veloppement sur les grandes art res induit le long de la route principale et des art res secondaires ce qui desservant une ville risque de donner libre acc s aux biens culturels physiques faisant partie de la culture vivante Les populations locales n auraient alors plus la ma trise de ces biens Grands programmes Les changements sociaux et d mographiques caus s par les grands d am nagement urbain programmes d am nagement urbain peuvent conduire la d t rioration des biens culturels physiques et leur abandon PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 90 B5 PROJETS DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL OU AYANT DES COMPOSANTES AX ES SUR LE PATRIMOINE CULTUREL 0 1 Questions importantes e Les autorit s charg es de promouvoir et mettre en uvre les activit s de sauvegarde du patrimoine culturel ont souvent des connaissances ou des comp tences limit es dans d autres secteurs et ne sont pas toujours au fait du processus d valuation environnementale Les projets visant produire des effets favorables sur certains biens culturels physiques pourraient donc avoir des effets impr vus sur l environnement social ou physique ce qui pourrait avoir des r percussions sur d autres biens culturels physiques On ne saurait tenir pour acquis que les institutions et les sp cialis
9. s il s agit d un projet de sauvegarde du patrimoine culturel ou s il se trouve sur un site prot g PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE reconnu ou proximit il doit tre stipul dans les termes de r f rence que l quipe d EE doit compter des sp cialistes parmi ses membres comme par exemple un sp cialiste de l anthropologie culturelle un arch ologue ou un architecte conservateur selon la nature des questions de patrimoine culturel voir la section 4 3 de ce guide M me si le projet ne devrait pas avoir d incidences majeures sur le patrimoine culturel et qu aucune autre condition susmentionn e ne s applique il devrait n anmoins tre sp cifi que l quipe d EE doit comporter un sp cialiste des biens culturels physiques 9 Autres informations Si le projet aura vraisemblablement des incidences notables sur le patrimoine culturel s il se trouve proximit d un site prot g reconnu sur le plan national ou intemmational ou s il a une composante consacr e au patrimoine culturel les termes de r f rence doivent attirer l attention des consultants sur les publications et sources d information pertinentes notamment le profil du patrimoine culturel du pays si la Banque en tabli un pour le pays en question PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE C2 TRAVAUX D TUDE ET DE PR SERVATION ARCH OLOGIQUES DURANT LA PH
10. tant donn que dans bien des as on ne dispose pas d informations sur les biens culturels physiques ou qu ils ne sont pas prot g s par la loi le processus de consultation est un bon moyen de les identifier de documenter leur pr sence et leur importance et d tudier les mesures d att nuation envisageables L quipe du projet examine donc les m canismes mis en place par l emprunteur pour mener des consultations sur les aspects de PEE se rapportant aux biens culturels physiques afin d assurer que des r unions seront organis es avec les groupes affect s par le projet et avec les autorit s gouvernementales et les organisations non gouvernementales concern es Donn es de r f rence et valuation d impact 8 L quipe du projet veille ce que la composante de PEE consacr e aux biens culturels physiques pr voie de r aliser a une enqu te sur les biens culturels physiques susceptibles d tre affect s par le projet et un inventaire de ces biens b la collecte d informations attestant l importance desdits biens et c une valuation de la nature et de la port e des effets potentiels du projet sur ces biens Mesures d att nuation 9 Lorsqu un projet risque d avoir des effets n gatifs sur des biens culturels physiques VEE propose des mesures qui permettent d viter ou d att nuer ces effets valuation des capacit s 10 L EE value la capacit de l emprunteur de mettre en uvre les mesures d att
11. Ces ouvrages peuvent d parer des paysages pittoresques conduites forc es et d une centrale lectrique D frichage du couloir de transport Ces travaux peuvent d truire o endommager des biens culturels d nergie et construction des physiques et d parer des paysages pittoresques pyl nes lectriques Travaux d excavation sur le site Les travaux d excavation peuvent endommager ou d truire des biens du barrage et dans la zone culturels physiques notamment les sites arch ologiques d emprunt et travaux de g nie civil Extraction en carri re ternils de Les marques laiss es flanc de colline et autres d gradations du d chets et d charges paysage associ es ces activit s peuvent avoir des cons quences visuelles n gatives en particulier dans les r gions pittoresques Pollution de l air et de l eau Ces pollutions peuvent endommager les biens culturels physiques caus e par les travaux de notamment les objets naturels et mobiliers se trouvant dans les construction environs Vibrations pollution de l air et de Les biens culturels physiques construits ou naturels peuvent tre l eau dues l utilisation et aux endommag s en particulier les b timents historiques mouvements d engins et v hicules lourds Compactage du sol par le mat riel lourd de construction Utilisation d explosifs Le compactage du sol peut endommager les biens enfouis en particulier les
12. Il convient de s assurer que le rapport cite les sources des donn es de r f rence Dans le cas contraire il ne s agit probablement pas de donn es primaires Elles peuvent provenir d sources publi es On v rifiera que l emplacement et l environnement du projet sont clairement d finis dans le texte et sur une carte d chelle convenable Le rapport devra contenir des cartes montrant les donn es de r f rence sur les biens culturels physiques l int rieur des zones susceptibles d tre affect es On s assurera que ces cartes ont t dessin es pat l quipe charg e de PEE partir des r sultats de ses travaux Les cartes qui sont copl es partir de cartes publi es ou qui sont tir es de l tude de faisabilit technique peuvent ne pas tre jour avoir une chelle inappropri e et ou ne pas faire figurer certaines informations utiles Il convient de v rifier que les affirmations du style Il n exist aucun bi n culturel physique dans la zone du projet sont tay es par des entretiens avec la population locale des sp cialistes et les parties concern es et ne sont pas fond es uniquement sur les registres ou les inventaires officiels Il faut s assurer que le rapport d EE justifie documents l appui l importance ou la valeur que les parties concern es ou touch es par le projet attachent aux biens culturels physiques recens s dans l tude de r f rence C
13. Il est g n ralement n cessaire d acqu rir des terrains Construction de voies suppl mentaires largissement de 2 4 voies de 4 6 voies etc Modification du rev tement routier gravier remplac par de l asphalte par exemple largissement des intersections v Projets de construction de routes Construction de nouveaux trac s N cessite l acquisition de vastes terrains Nouvelles routes D viations Modification du trac 0 ump 3 Tir de QUINTERO J avril 1997 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 77 1 Questions importantes a Siles projets d am nagement de reclassement et de construction de routes sont les plus susceptibles de toucher directement des biens culturels physiques les projets d entretien et de remise en tat peuvent aussi comporter des activit s qui auront un impact telles que d viations extraction en carri re installation de baraqu ments utilisation d engins d chantier augmentation de la circulation et am lioration de l acc s aux biens culturels physiques e Les routes se trouvent g n ralement dans les r gions les plus anciennes d un pays Sur des axes commerciaux particuli rement importants qui datent parfois de plusieurs si cles 1l n est donc pas rare de d couvrir des biens culturels physiques proximit des grands axes routiers C est pourquoi on d couvre en g n ral davantage de biens culturels
14. PAD 2 3 3 Pr paration du Manuel op rationnel du projet 2 3 4 Pr paration de la premi re version de l Accord de pr t PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 2 4 Supervision du projet 24 1 Participation des sp cialistes du patrimoine culturel 2 4 2 Proc dures applicables aux d couvertes fortuites 2 4 3 Rapports de supervision 2 5 Ach vement du projet CHAPITRE 3 RECOMMANDATIONS L EMPRUNTEUR 3 1 laborer les termes de r f rence de PEE 3 1 1 Identifier les activit s ou les aspects des projets les plus susceptibles d avoir un impact sur les biens culturels physiques 3 1 2 Mettre en vidence la pr sence probable de biens culturels physiques qui pourraient tre affect s par le projet 3 1 3 D finir les comp tences requises 3 1 4 R diger les termes de r f rence Projets de sauvegarde du patrimoine culturel Faciliter les EE 3 3 1 Relations avec les services culturels 3 3 2 Int grer des arch ologues dans l quipe charg e de PEE 3 3 3 tudes connexes 3 3 4 Non divulgation des informations sensibles Proc dure suivre lorsqu un rapport d EE a d j t tabli Proc dure suivre lorsque l ex cution du projet a d j commenc Proc dure applicable aux projets dont les sous projets n ont pas t d finis Examen de PEE 3 7 1 Introduction 3 7 2 Entit responsable 3 7 3 Mesures d att nuation 3 7 4 Proc dures applicables aux d couvertes fortuites 3 8 Pr par
15. attachent une grande valeur Fig 25 Lijang des membres de la communaut Naxi dans leurs v tements traditionnels Dans certains cas l interaction de l homme et de la nature a cr au fil du temps un tableau si exceptionnel que la r gion a t inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l UNESCO en tant que paysage culturel PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE s1 Fig 26 Ce d sert fossile situ dans la r gion de l Air et du T n r au Niger figur parmi les paysages culturels inscrits eur la Liste du patrimoln e mondial de l UNIESCO Les mesures destin es att nuer les effets potentiels des projets sur les paysages sont labor es d ordinaire non seulement avec la communaut locale mais aussi en consultation aves des sp cialistes connaissant bien la r gion En voici quelques exemples e dans le cas d un projet de construction d un site commercial proximit d un difice historique les mesures prendre d pendront en partie de l impact visuel du projet au regard du sch ma directeur d am nagement pr vu pour ce quartier de la ville et pourront donc n cessiter l intervention d un urbaniste a pour att nuer l impact visuel de structures modernes de grande hauteur par exemple de pyl nes lectriques dans une r serve naturelle ou un site historique les mesures prendre d pendront de l emplacement du point de vue le plus
16. caract re distinctif ou sa raret sa contribution effective ou potentielle la recherche scientifique e son Caract re irrempla able le contexte physique et social Inclure simplement en annexe un commentaire sot rique sur un bien culturel par exemple la description technique d un site par un arch ologue n est pas une pratique recommand e Les rapports d EE ont pour objet de faciliter la prise de d cisions Ils sont destin s des gestionnaires et peuvent tre consult s par le public C est pourquoi toute annexe r dig e en langage technique doit tre accompagn e d une note en langage courant qui explique la signification du bien culturel sa raret et son importance relative par rapport d autres biens culturels physiques dans le contexte local et national Il est noter que les cultures vivantes ne sont pas fig es Il convient d indiquer si cet aspect est prendre en compte dans la valeur culturelle attach e au bien consid r Tenter d attribuer une valeur mon taire un bien culturel physique est souvent difficile et peut pr ter controverse voir plus haut la section 1 7 Qui d termine la valeur des biens culturels physiques pour les raisons suivantes s Cette valeur est souvent subjective en ce sens qu elle peut d pendre de la personne qui value le bien consid r Elle peut d pendre du contexte en particulier s il s agit d un bien ar
17. coordonn es de sp cialistes ind pendants comp tents 4 6 5 Impact des mesures d att nuation Le chef d quipe de l valuation environnementale doit examiner avec les membres de l quipe y compris le responsable des questions de patrimoine culturel si les mesures recommand es pour att nuer les effets n gatifs du projet sur le patrimoine culturel risquent elles m mes d avoir des cons quences n gatives Par exemple des fouilles arch ologiques peuvent avoir un impact n gatif important sut l environnement et peuvent tre consid r es par les habitants comme une intrusion sur leur territoire surtout s il s agit d un lieu sacr comme les abords d un difice religieux o d un lieu de s pulture 4 7 VALUATION DU CO T DES MESURES D ATT NUATION Il est important d inclure dans le rapport d EE des d tails sur les arrangements institutionnels propos s et le budget n cessaire pour mettre en UVTE les mesur s d att nuation recommand es Sans ces informations le rapport ne permettra pas de prendre des d cisions en pleine connaissance de cause Il est g n ralement possible d att nuer les effets potentiels d un projet sur le patrimoine culturel pour un co t relativement modique Exceptionnellement si le site est important ce co t pourra cependant tre lev Ce sera notamment le cas si un bien culturel de tr s grande dimension est mis au jour pendant une valuation environneme
18. elle comportera une part d impr visibilit et sera donc tr s co teuse pour l entreprise s lectionn e et difficile g rer Afin de maintenir de bonnes relations de travail entre l entreprise les consultants et la compagnie d lectricit tout doit tre fait pour signaler d s que possible les faits nouveaux susceptibles de modifier le calendrier d ex cution Vu l importance de respecter le calendrier pr vu voir ci dessus les consultants doivent signaler syst matiquement la compagnie d lectricit tous les faits susceptibles de modifier les plans PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 6 Rapport d activit Fin mars 2004 les consultants pr senteront un bref rapport sur l tat d avancement des travaux et les r sultats obtenus ce stade qui mettra l accent sur les mesures ventuelles prendre avant l inondation et sera assorti d un devis 7 Rapport d tape Le 15 juin 2004 au plus tard les consultants pr senteront un rapport d tape qui comprendra un rapport de gestion suivi de plusieurs sections notamment t ches accomplies r sultats conclusions et mesures d att nuation mises en place Le rapport de gestion doit tre r dig dans un langage non technique et comprendre Une r capitulation des activit s men es en indiquant et expliquant les carts par tapport aux pr visions Un texte clair et non technique expliquant l imp
19. et plus long terme de probl mes tels que la modification du niveau de la nappe phr atique la pollution et l rosion prolong e des sols en particulier des rives fluviales et du littoral Alors qu il est parfois possible de rem dier aux cons quences mal anticip es des op rations de construction les effets impr vus qui se r v lent pendant la phase d exploitation du projet peuvent tre beaucoup plus difficiles sinon impossibles r soudre La solution consiste g n ralement d tecter le probl me en amont pour pouvoir modifier le projet au d but de la phase de conception Il est toujours pr f rable d viter enti rement les effets n gatifs et si possible de mettre en valeur le bien culturel concem ou de le rendre plus facile d acc s Fig 13 Ningbo Chine le trac d une nouvelle rue a t modifi pour viter cette pagode en briques de la dynastie Tang dont les abords ont t ensuite am nag s pour l isoler de la rue Toutefois il n est pas toujours possible d emp cher qu un projet ait un impact sur un bien culturel pour des raisons techniques ou autres Dans ce cas on peut parfois d placer le bien sur un autre site Lorsqu il s agit d un lieu de culte il est particuli rement important que la communaut et les autorit s concern es soient contact es tr s t t afin d viter des malentendus et le risque que le projet soit accueilli avec hostilit Lorsque les par
20. importance nationale ou internationale tout registre national ou provincial des biens culturels physiques tenu par une instance accr dit e dans le pays emprunteur Le Profil du patrimoine culturel du pays est le cas ch ant utile car il fournit les noms et les coordonn es des institutions travaillant dans le domaine du patrimoine culturel ainsi que les r f rences des textes pertinents 4 3 R ALISATION DE L TUDE DE R F RENCE 4 3 1 V rification du p rim tre de P tude Il convient de v rifier que le p rim tre de l tude de r f rence a bien t tabli du point de vue des zones d impact et des donn es recueillir et qu les membres de l quipe charg s de l tude de r f rence sur le patrimoine culturel connaissent les limites qui ont t d cid es 43 2 Sources d information l ne faut pas oublier que les biens culturels physiques n cessitent souvent des recherches actives un observateur non averti peut facilement passer c t Des donn es d taill es peuvent tre obtenues aupr s des sources suivantes Niveau national et provincial autorit s culturelles registres nationaux ou provinciaux des biens culturels physiques universit s et autres tablissements d enseignement sup rieur organismes publics et priv s concern s par les questions de patrimoine culturel physique organisations religieuses ONG locales travaillant dans le domain
21. la pr sente annexe doit tre lue en parall le avec l annexe B3 1 Questions importantes e Les biens culturels physiques non r pertori s qui sont enfouis dans les zones urbaines sont particuli rement vuln rables aux d g ts caus s par la construction d quipements tels que les r seaux de distribution d eau et d gouts et les r seaux ferroviaires souterrains gt L quipe d EE doit tenir compte non seulement des biens culturels physiques vidents tels que les b timents historiques et les monuments normalement associ s aux zones urbaines mais aussi des biens naturels comme les arbres et des biens mixtes culturels et naturels tels que les parcs et les puits et canaux ayant une valeur historique Les biens culturels physiques qui se trouvent dans des zones urbaines sont particuli rement vuln rables aux effets n gatifs indirects par exemple abandon empi tement environnement inappropri intrusions dans le paysage urbain et obstacles l acc s Bien que les travaux d am nagement d infrastructures et les constructions nouvelles dans les zones urbaines aboutissent g n ralement la d couverte fortuite de biens culturels physiques les projets de r am nagement d entretien et de restauration des zones urbaines peuvent aussi avoir un impact sur des biens culturels physiques ext rieurs au projet e M me lorsqu il n est pas pr vu de restaurer des b timents historiques ou d effectuer des travaux
22. nuation propos es et de g rer les d couvertes fortuites et elle recommande au besoin des mesures de renforcement des capacit s Plan de gestion 11 L valuation environnementale consiste notamment tablir un plan de gestion des biens culturels physiques indiquant a les mesures destin es viter ou att nuer tout impact n gatif sur les biens culturels 2 Aux fins d application de la pr sente politique l expression d couvertes fortuites d signe les biens culturels physiques d couveris contre toute atlente durant l ex cution du projet 3 Si un Plan de gestion environnementale exisle Il comporte un plan d gestion des biens culturels physiques Voir la PO 4 01 valuation environnementale Annexe C i PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 68 12 13 14 15 16 17 18 physiques b les dispositions prendre pour g rer les d couvertes fortuites c toutes mesures n cessaires pour renforcer la capacit institutionnelle de gestion des biens culturels physiques et d le syst me mettre en place pour suivre l avanc e de ces activit s Examen Lors de l examen des conclusions et des recommandations de l EE l quipe du projet analyse avec l emprunteur les composantes de EE qui se rapportent aux biens culturels physiques en particulier le plan de gestion de ces biens et elle d termine si ces composantes constituent une base suff
23. ologique Des activit s du type travaux d excavation ou de g nie civil inondation exploitation de carri re ou mise en d charge peuvent entra ner des perturbations sur des sites arch ologiques ou pal ontologiques d j identifi s ou sur des sites mis au jour pendant l valuation environnementale ou l ex cution du projet Des recommandations pour les sites r pertori s sont labor es par l arch ologue travaillant sur PEE en concertation avec les autorit s arch ologiques concern es et les autres parties prenantes Ces mesures peuvent consister par exemple viter compl tement le site ou proc der des f uilles au recueil d informations ou la pr servation du bien culturel Dans certains cas exceptionnels il peut se r v ler n cessaire de r enfouir un site en vue de fouilles ult rieures Une proposition de ce genre doit bien entendu tre approuv e par les autorit s comp tentes Encore une fois il n existe pas de formule universelle En RDP lao les autorit s arch ologiques du pays avaient recommand de r aliser des fouilles sur un site qui risquait d tre affect par une inondation mais la population locale s y est oppos e pr f rant que le sit consid r comme sacr soit inond en restant inviol Il arrive que l tude de r f rence de FEE r v le la pr sence possible de biens culturels importants auquel cas il faut pr voir des fouilles compl tes ou partielles a
24. ologiques transport d lectricit 3 Effets courants sur les biens culturels physiques durant la mise en service Effets directs Activit ou l ment Travaux d inondation e Les travaux d inondation entra nent la submersion ou la destruction des biens culturels physiques pr sents la surface des terres inond es ou enfouis comme les biens naturels les sites arch ologiques et pal ontologiques et les lieux de s pulture non r pertori s Les modifications apport es au paysage peuvent avoir des cons quences visuelles n gatives et liminer les attractions ou structures d accueil existantes ou potentielles tels que cascades aires de camping et sites touristiques en aval noter cependant qu un barrage peut aussi avoir un impact visuel positif e Le barrage peut cr er un effet de barri re en r duisant ou emp chant l acc s aux biens culturels physiques qui font partie de la culture vivante comme par exemple un temple e L inondation peut relever le niveau de la nappe phr atique ce qui pourrait avoir des effets n gatifs sur les biens culturels physiques pr sents sur le littoral et les terrains attenants ou dans le sous sol l vation du niveau d un fleuve ou d un lac peut avoir des r percussions sur les rives du lac et causer l rosion fluviale des biens culturels physiques construits et des grottes par exemple l vation du niveau d une tendue L d eau exis
25. pr vues en cas de d couverte fortuite de biens culturels physiques enfouis Les proc dures arr t es d pendent du cadre r glementaire local et tiennent compte notamment des dispositions l gislatives applicables la d couverte fortuite d antiquit s ou de biens arch ologiques Note Les recommandations g n rales ci apr s s appliquent aux situations dans lesquelles il sera fait appel un arch ologue Dans les situations exceptionnelles o les travaux d excavation sont effectu s dans des r gions riches en biens culturels physiques comme un site du patrimoine mondial de l UNESCO un arch ologue est g n ralement pr sent sur place pour surveiller les fouilles et prendre les d cisions qui s imposent Dans ce cas les proc dures doivent tre modifi es en cons quence avec l accord des autorit s charg es des questions culturelles Les proc dures applicables aux d couvertes fortuites comprennent g n ralement les l ments ci apr s I D finition des biens culturels physiques Cette section doit d finir les types de biens culturels physiques auxquels s appliquent les proc dures Bien que les proc dures de traitement des d couvertes fortuites se limitent dans certains cas aux biens arch ologiques elles sont g n ralement appliqu es tous les types de biens culturels physiques d faut d une d finition fournie par les autorit s locales charg es du patrimoine culturel on peut utiliser la d fini
26. publique de Cor e BROCKMAN N C 1997 Encyclopedia of Sacred Places OUP Oxford CAMBODGE GOUVERNEMENT DE LA R PUBLIQUE DU 2000 Protocol to Clarify the Steps to be Taken in case of Discovery of Artifacts PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE CAMPBELL I L 2000 Environmental Assessment and Cultural Property R union d experts Banque mondiale mars 2000 COMMISSION MONDIALE SUR LES BARRAGES 2000 Barrages et d veloppement Un nouveau cadre pour la prise de d cisions Earthscan p 116 118 et 285 CONSEIL INTERNATIONAL DES MUS ES ICOM 1997 Cent Objets Disparus Pillage Angkor DAHONG Li 2001 Preliminary Testing Comments on New Cultural Resources Policy OP 4 11 Document tabli pour la Banque mondiale ERICKSON P A 1979 Environmental Impact Assessment Principles and Applications New England Research Inc et Clark University Massachusetts GOODEY B 19957 Landscape Morris P et Thirivel R p 78 95 HARDESTY D L ET LITTLE B J 2000 Assessing Site Significance Guide for Archaeologists and Historians Altamira HONG KONG R GION ADMINISTRATIVE SP CIALE DE 1998 Environmental Impact Assessment Ordinance Cap 499 Guidance Note Assessment of Impact on Sites of Cultural Heritage in Environmental Impact Assessment D partement de la protection de l environnement de Hong Kong HON
27. t rioration l alt ration et la profanation des sizes sacr s le vol et la d pr dation des biens culturels physiques mobiliers et fragiles Les nouvelles routes emp chent les habitants vivant de chaque c t de la route d avoir acc s aux biens culturels physiques faisant partie de la culture vivante qui se trouvent de l autre c t e L accroissement de la pollution atmosph rique et des vibrations caus es par la circulation routi re est dommageable pour les biens culturels physiques cr s par l homme en particulier les monuments et difices e L accroissement de la pollution sonore emp che d appr cier les biens culturels physiques tels que les lieux touristiques les b timents historiques les difices religieux et les cimeti res e Les routes cr ent des obstacles visuels dans les paysages pittoresques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 74 e Les routes et ponts qui sont eux m mes des biens culturels physiques sont endommag s en raison de l augmentation de la circulation Exploitation des retenues d eau ou irrigation e L rosion des berges expose les biens culturels physiques arch ologiques facteur d incitation aux excavations ill gales et au pillage La r duction de la charge solide accro t le d bit fluvial rode les rives de l estuaire et porte atteinte aux biens culturels physiques tels que les monuments D veloppement induit e Le d veloppeme
28. I Mion iH ds Hgh Ca hautin wa rar Mes f PaA A x Accueil Ge Am ER hu N sy vue eue 7 ahe His wonyi peu ha miy Dawni nrt Rob Accue l Admin PEN LS Le UGANDA f t ie Les recommandations contenues dans le pr sent guide font souvent r f rence ces profils car ils donnent acc s des informations utiles chaque tape du cycle du projet Pour consulter ces informations cliquez sur le s th me s de votre choix partir de la liste figurant dans l encadr gauche de l cran Les renseignements fournis sont d ordre pratique et destin s au profane Non seulement ils donnent des informations sur le type de biens culturels physiques qui pourraient ventuellement tre mis au jour durant les phases de construction et d exploitation du projet mais ils indiquent aussi le nom et les coordonn es des institutions et des personnes susceptibles d apporter une aide PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 119 L extrait de page d cran ci dessous montre le type d informations accessibles partir du th me Donn es g ospatiales et cartes Section Donn es g ospatiales et cartes L utilisation de donn es et de techniques g sspatiates par les services charg s du patrimoine cultur varle r id rabl ement d un pays lautre Souvent des domi es SIG et de t l d tectian amp is nt mals els ne couvrent pas les biens cultures physiques et les res
29. IPEE sugg re plusieurs autres emplacements Ou techniques pour des raisons sans rapport avec le patrimoine culturel ii veille ce que l analyse comparative finale entre les diff rentes options tienne compte des questions de patrimoine culturel Lorsque le rapport d EE doit tablir des pr visions d impact et comparer les effets produits par le projet par rapport au statu quo il doit clairement indiquer au lecteur si les effets pr dits se produiraient de toute mani re ind pendamment de la r alisation du projet 4 6 LABORATION DES MESURES D ATT NUATION 4 6 1 Principes de base Les mesures pr voir pour att nuer les effets potentiels du projet sur le patrimoine culturel sont labor es par le responsable des questions de patrimoine culturel au sein de l quipe charg e de l valuation environnementale assist des sp cialistes ventuellement consult s dans le domaine de l arch ologie de l anthropologie culturelle etc et en troite collaboration avec les parties concern es Comme dans le cas des effets sur l environnement biophysique les mesures envisag es pour att nuer l impact du projet sur le patrimoine culturel couvrent un large spectre et peuvent viser viter toute perte ou dommage ou att nuer ou compenser les dommages ventuellement occasionn s Une strat gie d vitement est g n ralement pr f rable s il n est pas trop tard pour modifier la conception du projet S
30. PO 4 11 et attirer l attention des consultants sur la n cessit de prendre en consid ration les lois et directives nationales ventuellement applicables aux biens culturels physiques telles que la l gislation ou la r glementation concernant les antiquit s nationales ainsi que les r gles de sauvegarde du patrimoine culturel pr vues par les conventions internationales 5 Grandes questions susceptibles de se poser Cette partie r capitule les r sultats de l tude de d limitation qui aura permis de recenser les principales r percussions biophysiques et sociales que pourrait avoir le projet On trouvera g n ralement dans cette partie une d claration du genre Les consultants sont tenus d examiner tous les types de biens culturels physiques en accordant une attention particuli re la pr sence ventuelle par exemple de sites arch ologiques non r pertori s dans la zone de la retenue d eau ou de cimeti res et arbres sacr s proximit des tablissements Aimats Ces questions aideront les consultants d finir les points particuliers examiner 6 D finition du travail effectuer 6 1 Description du projet Les consultants fourniront une br ve description du projet avec des cartes l appui si n cessaire emplacement configuration g n rale des lieux taille capacit activit s durant les diff rentes phases tude construction mise en service et exploitation dotation en personnel et appui i
31. ainsi que des sites figurant sur la liste du patrimoine mondial de l UNESCO ou autres sites reconnus sur le plan international ou national qui se trouvent proximit du projet ou sont susceptibles d tre affect s directement ou indirectement Les l gislations nationales ou provinciales ou les directives relatives aux EE et EIE concernant les antiquit s les biens arch ologiques et autres questions li es aux biens culturels physiques doivent galement tre mentionn es y compris les textes juridiques concernant le traitement des d couvertes fortuites 3 noter que dans certains cas il est d conseill de divulguer certaines inform lions Voir les sections 1 12 et 4 10 de ce guide PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 7 64 valuation d impact Dans cette tude les consultants doivent d crire les effets biophysiques et sociaux probables suffisamment en d tail pour pr voir des mesures d att nuation appropri es voir la partie 6 6 ci dessous On rappellera aux consultants qu ils doivent examiner les r percussions du projet sur tous les types de biens culturels physiques naturels et cr s par l homme r pertori s et non r pertori s mobiliers et immobiliers en renvoyant ce guide 6 5 Analyse des autres options possibles Il doit tre demand dans les termes de r f rence que les consultants tiennent compte des effets sur le patrimoine culturel lorsqu ils exa
32. associer aux travaux de collecte des donn es de r f rence d valuation d impact et d laboration des mesures d att nuation 3 3 2 Int grer des arch ologues dans l quipe charg e de PEE Dans certains cas l quipe charg e de PEE devra inclure des arch ologues et ceux ci s attendront peut tre ce qu on mette leur disposition des fonds pour qu ils publient s par ment des analyses d taill es sur leurs d couvertes Or la publication de tels travaux d borde g n ralement le cadre du cahier des charges de IEE et moins que le contrat pass avec les consultants ne stipule un accord dans ce sens elle n est g n ralement pas possible Dans certains pays cependant la loi prescrit de publier les d couvertes apr s des fouilles arch ologiques Il faut donc voquer cette question et parvenir un accord avec les PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 29 autorit s comp tentes avant de mettre d finitivement au point les clauses applicables aux travaux arch ologiques le cas ch ant dans les contrats conclus avec des consultants pour la r alisation de VEE 3 3 3 tudes connexes Comme les questions relatives aux biens culturels physiques recoupent parfois celles qui sont trait es dans le cadre de l valuation des effets sociaux des op rations de r installation ou des tudes concernant les populations autochtones il importe de donner aux personne
33. co t probable de la r alisation de EE Le processus qui permet de d terminer Je p rim tre des travaux entreprendre pour la composante relative aux biens culturels physiques de l EE se d roule en quatre grandes tapes D termination du p rim tre des travaux de la composante relative aux biens culturels physiques D finir les activit s ou les aspects du projet susceptibles d avoir un impact sur les biens culturels physiques Mettre en vidence la pr sence probable de lt biens culturels physiques qui pourraient tre affect s par le projet D finir les comp tences requises au sein de l quipe charg e de l EE R diger les termes de r f rence de l E PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 25 On commet souvent l erreur de demander d embl e la r alisation d une enqu te pour mettre en vidence la pr sence probable de biens culturels physiques susceptibles d tre affect s par le projet Tant que l on n a pas d termin le type d impact que le projet risque d avoir l quipe charg e de FEE ne peut pas savoir quel domaine tudier Les principales activit s mener chaque tape sont d crites ci apr s 3 1 1 Identifier les activit s ou les aspects des projets les plus susceptibles d avoir un impact sur les biens culturels physiques Il faut mettre en vidence les activit s ou les aspects des projets susceptibles d
34. culturels physiques D veloppement induit Le d veloppement non planifi le long du littoral peut faciliter l acc s aux biens culturels mobiliers ou fragiles et donc leur destruction ou leur vol PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Type de projet Activit ou l ment Impact sur le patrimoine culturel physique du littoral Am nagements Les am nagements inappropri s peuvent d truire la valeur c tiers esth tique des plages ou du paysage c tier Agriculture Agriculture c ti re et La s dimentation des lagunes c ti res peut recouvrir ou y compris d boisement d truire les biens culturels physiques submerg s et tuer les l agriculture r cifs de corail entra nant la disparition de ces biens irrigu e i culturellement importants et acc l rant l rosion c ti re foresterie et D frichage ou Les mangroves peuvent constituer en soi un bien culturel et aquaculture destruction leur destruction peut galement r duire l approvisionnement en accidentelle des mat riaux traditionnels d entretien et de r paration des mangroves b timents historiques Activit s de Accroissement de Le littoral se limitant g n ralement une troite bande de sauvegarde la fr quentation terres la fr quentation touristique peut rapidement exc der la du patrimoine touristique capacit d accueil des sites prot g s ce qui risque d avoir des culturel r percussions n gatives 2 3 Effets courant
35. d viations baraquements Installation de baraquements La privation temporaire d acc s aux sites culturels peut tre une source de d sagr ment et de danger pour les populations locales ce qui risque de cr er des probl mes socioculturels La main d uvre pourrait avoir libre acc s aux sites contenant des biens culturels physiques ce qui risque d exposer les objets mobiliers des d g ts accidentels et des actes de vandalisme ou de pillage La r installation peut avoir des culturels physiques la r installation des habitants loin des sites culturels peut conduire l abandon de ces sites iles collections locales d objets fa onn s risquent d tre parpill es perdues ou abandonn es la suite de la r installation i le d frichage et les travaux de g nie civil peuvent avoir des effets sur les biens culturels physiques qui se trouvent dans la zone de r installation ou proximit R installation effets n gatifs sur les biens 3 Effets courants des projets routiers sur les biens culturels physiques apr s la phase de construction Effets directs Activit ou l ment Mauvais coulement des eaux de Peut roder les terrains attenants ce qui risque d exposer ou ruissellement routi res d endommager les biens culturels physiques tels que les tombes et les biens arch ologiques Drainage insuffisant ou mauvaise i peut roder les puisards et
36. dans une zone prot g e l am nagement des zones urbaines ayant un riche patrimoine culturel peut avoir des eff ts n gatifs directs sur les biens culturels physiques se trouvant dans un autre quartier e La croissance d mographique rapide stimul e par les nouveaux am nagerhents urbains et les projets d expansion urbaine exerce des pressions sur les biens culturels physiques cr s par l homme ou naturels La d couverte de biens culturels physiques durant une EE peut contribuer enrichir l inventaire du patrimoine national et cr er de nouvelles sources de revenu pour les populations urbaines par exemple gr ce la redynamisation des vieux quartiers d sh rit s ou au d veloppement touristique PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 2 Effets courants des projets d am nagement urbain sur les biens culturels physiques durant la phase de construction Effets directs Activit ou l ment Expropriation et r am nagement des i Risque de destruction ou d endommagement des biens terres cr ation d un nouveau r seau culturels physiques en particulier les biens non r pertori s les routier urbain nouveau trac ou biens naturels et les objets enfouis largissement des voies urbaines ou ii Effets potentiellement positifs comme la d couverte de sites am nagements p riurbains ou objets dont on ignorait l existence Construction d un nouvel axe routier Un grand axe ro
37. donc endommager les biens culturels construction des canaux de drainage physiques des eaux provenant des terrains i sans drainage une chauss e sur lev e peut se comporter attenants comme un barrage modifier la nappe phr atique et avoir des effets n gatifs sur les biens culturels physiques naturels enfouis ou construits PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 80 Activit ou l ment Remblais escarp s et instables L effondrement des remblais peut exposer et endommager les biens culturels physiques naturels comme les grottes et ceux enfouis o construits Vibrations et pollution atmosph rique Peuvent causer des dommages directs aux biens culturels caus es par la circulation physiques naturels ou construits Pollution sonore li e la circulation La pollution sonore peut tre un obstacle l utilisation et l appr ciation de biens culturels physiques tels que les sites touristiques les b timents historiques les lieux de culte et les cimeti res Augmentation de la circulation Lorsque la route existante ou les ouvrages connexes comme les ponts historiques sont eux m mes consid r s comme des biens culturels physiques l augmentation de la circulation automobile risque d endommager les ouvrages ou la chauss e Effets indirects Activit ou l ment Une route remise en tat am nag e i L acc s am lior et r glement aux biens culturels physiques
38. glises Exemple minent d architecture autochtone ou locale difices ou vestiges d difices pr sentant un int r t architectural ou historique Paysages urbains d importance historique ou architecturale Routes ponts murs barrages fortifications ouvrages hydrauliques historiques Sites arch ologiques inconnus ou connus faisant l objet de travaux d excavation ou pas Monuments comm moratifs paves historiques Biens mixtes culturels et naturels Sites utilis s pour des fonctions religieuses ou sociales telles que mariages enterrements ou autres activit s communautaires traditionnelles Lieux de p lerinage Lieux de s pulture Tombes dans la concession familiale Jardins historiques Paysages culturels Pierres naturelles partant des inscriptions historiques Champs de bataille historiques Paysages r sultant de l action combin e de l homme et de la nature ayant une valeur esth tique Peintures rupestres or Biens naturels Eaux et puits sacr s Chutes sacr es Bosquets et arbres sacr s Arbres historiques Montagnes et volcans sacr s Gro tes actuellement ou ant rieurement utilis es pour l habitation ou des activit s sociales humaines Sites pal ontologiques par exemple d p ts de restes humains ou animaux pr historiques fossilis s Paysages naturels d une qualit esth tique exceptionnell Glens mobiliers Ouvrages anciens et manuscrits rares Peintures dessins ic nes bi
39. il est n cessaire de v rifier la pr sence ventuelle de biens culturels sur le site de la d charge lorsque les mat riaux sont vacu s vers un autre endroit du port les autorit s culturelles locales doivent tre contact es pour voir s il y a un risque que des biens culturels soient enfouis accidentellement Le dragage n est pas le seul danger auquel le patrimoine culturel subaquatique est expos Par exemple l exploitation de gisements de p trole et de gaz offshore la pose de c bles ou de pipelines sous marins t le chalutage peuvent alt rer les sites submerg s et la plong e de loisir peut provoquer des dommages ou la disparition d objets emport s par les plongeurs Les mesures d att nuation doivent tre d cid es en consultation avec les autorit s locales PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 50 long terme il peut aussi y avoir un risque d enfouissement des biens culturels subaquatiques sous une couche de s diments ou par exemple d alt rations caus es par une augm ntation d s turbulences et une acc l ration des courants suite au d placement de la ligne de c te ou la disparition de r cifs formant une barri re naturelle Ces effets pour indirects et lointains qu ils soient doivent tre signal s dans le rapport d EE qui doit proposer des mesures d att nuation acceptables pour les parties concern es Le rapport pourra proposer de m
40. il est impossible de d terminer l avance les zones d impact du projet et le type de donn es recueillir sur les biens culturels physiques Il convient alors de stipuler dans les termes de r f rence que PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE 28 l quipe charg e de l EE doit d finir ces param tres au d but de la mission et proposer un dispositif permettant d identifier et de g rer les biens culturels physiques durant l ex cution du projet 3 2 PROJETS DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL On part souvent du principe que dans le cas des projets dits de sauvegarde du patrimoine culturel qui sont sp cialement con us pour pr server les biens culturels physiques une valuation des effets potentiellement n gatifs du projet sur ces biens n a pas lieu d tre Or en r alit ces projets ont parfois des effets notables qui s expliquent g n ralement par wne ou plusieurs des raisons suivantes i le projet n a pas t ex cut comme pr vu ii Ja n cessit de prendre des pr cautions l mentaires a t n glig e iii on a pr t attention un type de bien culturel physique au d triment d un autre iv les normes de qualit du travail taient inad quates v des mat riaux de construction inadapt s ont t utilis s vi des accidents sont survenus M me lorsqu on proc de une EE dans le cadre d un projet de sauvegarde du patrim
41. l emprunteur interpr ter les dispositions de la PO 4 11 et les appliquer dans le cadre de l valuation environnementale EE exig e par la Banque aux termes de la PO PB 4 01 valuation environnementale Les tapes d crites ci apr s suivent celles du cycle du projet examen pr alable laboration de termes de r f rence pour l EE pr paration et examen du rappoit d EE et valuation initiale supervision et valuation r trospective du pro jet Examen environnemental pr alable 3 Dans le cadre de l examen environnemental pr alable l quipe du projet d termine si le projet a implique d importants travaux d excavation de d molition de terrassement d inondation ou d autres modifications environnementales b sera situ sur l emplacement ou proximit d un site reconnu par les autorit s comp tentes de l emprunteur comme un bien culturel physique ou c est destin appuyer la gestion de biens culturels physiques Si le projet pr sente l une quelconque des caract ristiques nonc es l alin a a ou b il est class dans la Cat gorie A ou B en application des dispositions de la PO 4 01 valuation environnementale Si le projet pr sente les caract ristiques indiqu es l alin a c il est normalement class dans la Cat gorie A ou B Les proc dures d crites ci apr s s appliquent tous les projets class s de la sorte 4 L quipe du projet demande que l emprunteur informe l
42. l Annexe 2 l Accord de Financement Cette politique s applique toutes les composantes du projet ind pendamment de la source de financement 4 Y compris la Convention pour la prolection du patrimoine mondial culture et naturel de 1972 UNESCO Convention sur le palrimoine mondial PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 63 Biens culturels physiques et valuation environnementale 4 L analyse par l emprunteur de l impact sur les biens culturels physiques des projets pour lesquels un financement de la Banque est envisag fait partie int grante de l valuation environnementale EE Les tapes d crites ci apr s suivent le d roulement de PEE examen pr alable laboration de termes de r f rence collecte de donn es de r f rence valuation d impact et formulation de mesures d att nuation et d un plan de gestion 5 Les dispositions de la pr sente politique s appliquent aux projets suivants qui seront class s dans la Cat gorie A ou B au stade de l examen environnemental pr alable a tout projet impliquant d importants travaux d excavation de d molition de terrassement d inondation ou d autres modifications environnementales et b tout projet situ sur l emplacement ou proximit d un site reconnu par l emprunteur comme un bien culturel physique Les projets sp cialement destin s appuyer la gestion ou la conservation de biens culturels physiques s
43. la culture avaient d couvert des pierres taill es et des poteries pr s du barrage et recommand de proc der une tude d taill e des sites de la retenue d eau et de la centrale 2 Objectif L tude propos e vise recenser les biens arch ologiques susceptibles d tre endommag s ou d truits par la retenue d eau du projet hydro lectrique de Yerer et par la centrale de pr senter les r sultats obtenus et de faire des recommandations afin d viter ou att nuer ces effets n gatifs 3 Travail effectuer Le cahier des charges de l tude est le suivant L tude sera r alis e suivant des modalit s et un calendrier garantissant que les recherches effectu es sur le terrain ne retarderont pas l ex cution du projet L tude sera limit e au site de la retenue d eau d fini par une hauteur maximale des eaux de 2 063 m tres au dessus du niveau de la mer Les consultants proc deront en quatre phases e Phase I tude syst matique effectu e pied du site de la centrale et de toutes les zones topographiques et de v g tation existant sur le site de la retenue d eau Des trous de sondage seront creus s la pelle aux emplacements qui pourraient pr senter un int r t noter que seuls les sites de la retenue et de la centrale seront tudi s En g n ral le site du barrage fait galement partie de l tude mais dans ce cas les fondations du barrage sont d j en place
44. le dragage et l vacuation en mer Les zones c ti res constituent souvent des paysages culturels certains pays ont inscrit une partie de leur littoral sur la liste des zones prot g es Par exemple plus d un tiers du littoral de Angleterre et du Pays de Galles est aujourd hui class comme zone prot g e Dans ces zones les paysages culturels la protection des sites naturels le sport les loisirs le tourisme la pollution et la qualit de l eau sont trait s comme des questions interd pendantes 2 Banque mondiale 1966 p 30 de l anglais PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 2 Effets n gatifs courants des projets d am nagement du littoral sur les biens culturels physiques e S agissant des effets courants des projets hydro lectriques routiers d am nagement urbain et de sauvegarde du patrimoine culturel le lecteur est pri de se reporter aux annexes B2 B5 Les tableaux figurant aux sections 2 1 et 2 2 ci apr s d crivent les autres effets que peuvent avoir ces types de projets sur les biens culturels physiques lorsqu ils sont ex cut s dans des zones c ti res Il importe de consid rer les effets intersectoriels et les effets crois s que pourraient avoir le projet consid r et d autres projets existants ou pr vus dans les environs noter que bon nombre de projets rel vent de plusieurs cat gories la fois Par exemple l am nagement urbain du littora
45. ni l quipe du projet ni celle charg e de IEE ne doivent se fonder PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 16 exclusivement sur les informations publi es pour rep rer le patrimoine culturel susceptible d tre affect par le projet Rien ne remplace les enqu tes de terrain vi surtout la consultation des parties dont les valeurs culturelles sont pr cis ment l origine de la d signation de ces biens comme des biens culturels physiques C est pourquoi la politique de la Banque insiste sur la n cessit de proc der une enqu te de terrain et recommande de mener des consultations chaque stade du processus de PEE 1 10 GESTION DES D COUVERTES FORTUITES La politique de la Banque stipule que les plans de gestion des projets doivent comporter des proc dures particuli res pour les biens culturels physiques qui pourraient tre d couverts fortuitement durant l ex cution des projets PO 4 11 par 9 et PB4 11 par il Ces proc dures supposent en principe une collaboration avec les services juridiquement responsables de ces d couvertes fortuites Dans certains cas elles peuvent exiger la pr sence d un arch ologue sur place et g n ralement elles pr voient un dispositif d intervention rapide con u pour que le projet soit perturb le moins possible L annexe C3 contient des recommandations sur l laboration des proc dures applicables aux d couvertes fort
46. ou formations et paysages naturels ayant une importance arch ologique pal ontologique historique architecturale religieuse esth tique ou autre Les biens culturels physiques peuvent s inscrire dans un cadre urbain ou rural et tre situ s sur le sol sous terre ou sous l eau Ils peuvent pr senter un int r t culturel l chelon local provincial ou national ou pour l ensemble de la communaut internationale 2 Les biens culturels physiques sont importants en ce sens qu ils fournissent de pr cieuses informations scientifiques et historiques qu ils sont des atouts pour le d veloppement socio conomique et qu ils font partie int grante de l identit et des pratiques culturelles d un peuple Objectif 3 La Banque aide les pays viter ou att nuer les effets n gatifs que les projets de d veloppement qu elle finance peuvent avoir sur les biens culturels physiques Les effets sur ces biens r sultant des activit s des projets ne doivent pas tre contraires la l gislation nationale de l emprunteur ni aux obligations qui lui incombent en vertu des trait s et accords internationaux applicables dans le domaine de l environnement 1 galement d sign s par les expressions h rilage culturel patrimoine culturel actifs culturels ou biens culturels 2 Au sens du terme Banque tel qu il est d fini dans la PO PB 4 01 valuation environnementale 3 Le projet est d crit dans
47. par le projet e entretiens avec des chefs religieux locaux entretiens avec des sp cialistes connaissant la r gion e tudes sur des biens culturels arch ologiques ou pal ontologiques e rapports d expertise sur des biens immobiliers en particulier en milieu urbain recueil de traditions orales e utilisation de photographies a riennes de syst mes d information g ographique SIG et de syst mes de positionnement par satellite GPS techniques sp cialis es pour les sites submerg s par exemple magn tom tres marins La description compl te de ces m thodes ne rentre pas dans le cadre de ce guide on trouvera plus d informations dans la bibliographie r Fig 8 Des villageois montrent un monument anden dans une for t des membres d une quipe charg e d l tud de r f rence pour une valuation environnementale 43 5 R daction de l tude de r f renc Voici quelques conseils pour r diger la section de l tude de r f rence qui traite des biens culturels physiques e Veiller employer un vocabulaire compr hensible pour les gestionnaires du projet et le public Par exemple ne pas utiliser un langage de sp cialiste pour d crire les p riodes historiques et ne pas utiliser de termes latins ou d autres termes techniques dans le corps du texte Si n cessaire fournir ces informations en annexe e Utiliser des cartes des sch mas et des photographies aussi
48. patrimoine culturel physique n est pas n cessairement habitu travailler avec les sp cialistes d autres disciplines biologistes hydrologues conomistes repr sent es dans l quipe charg e de l EE et peut pr f rer travailler seul S il n est pas associ aux discussions sur les impacts biophysiques sociaux et transversaux du projet il risque toutefois de n examiner que les effets directs les PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE 35 plus vidents ce qui est trop limitatif pour une tude d impact l est recommand au chef d quipe de PEE d organiser une r union initiale avec tous les membres de l quipe y compris les personnes travaillant sur la composante patrimoine culturel physique principalement pour e pr senter le projet et ses diff rentes phases construction mise en service exploitation et le cas ch ant mise hors service montrer des cartes des sch mas et d autres documents d crivant les diff rentes activit s du projet chaque phase avec des illustrations de l aspect physique du projet une fois achev e discuter des effets probables du projet aux diff rentes phases Si possible inviter cette r union les sp cialistes recrut s pour une mission coutte m me s ils ne commencent leur travail que plus tard e prendre en compte les facteurs m t orologiques dans la planification du travail de terrain en particulier
49. physiques durant les travaux d am nagement et de modernisation de routes anciennes que durant la construction de nouvelles routes e L largissement des voies de circulation dans les zones urbaines poss dant un riche patrimoine culturel demande une attention particuli re du fait que les travaux de construction risquent d avoir des effets n gatifs directs sur les biens culturels physiques et que l augmentation de la circulation aura souvent des effets long terme Sur les b timents historiques situ s proximit C est pourquoi on a de plus en plus tendance construire des d viations pour contourner les quartiers historiques plut t que d largir la chauss e tant donn que de nombreuses routes relient ou traversent des agglom rations anciennes l quipe d EE ne doit pas seulement prendre en compte les biens culturels physiques ais ment identifiables comme les difices et les monuments mais aussi ceux qui font partie de la culture vivante comme les arbres sacr s les tombes et les sites arch ologiques Tlse peut qu une route existante fasse elle m me partie du patrimoine culturel auquel cas l quipe d EE doit faire tat des effets n gatifs qu aura probablement le projet sur cette route et sur les ouvrages connexes tels que les ponts ayant une valeur historique e Les projets routiers qui am liorent l acc s peuvent avoir des effets la fois positifs et n gatifs sur les biens culturels physiques Si
50. r t culturel l chelon local provincial ou national ou pour l ensemble de la communaut internationale PO 4 11 par 1 Il y a lieu de noter que la d finition des biens culturels physiques est assez large et recouvre des l ments qui pr sentent un int r t culturel pour la collectivit depuis la population locale jusqu la communaut mondiale L annexe A3 contient une liste des biens culturels physiques les plus courants Cette liste n est pas exhaustive mais illustre leur diversit 1 1 1 Les biens culturels physiques La d finition des biens culturels physiques couvre toutes les cat gories du patrimoine culturel mat riel Il existe galement des biens culturels immat riels comme les langues la po sie la musique la danse et le savoir intellectuel Ces aspects de la culture de l humanit si importants soient ils ne sont pas couverts par cette politique 1 galement d sign s par les expressions h ritage culturel palrimoine culturel actifs culturels o biens culturels 1 1 2 Les biens culturels physiques n ont pas tous t cr s par l homme Les biens culturels physiques sont souvent naturels C est le cas par exemple des grottes des eaux et des for ts sacr es qui sont devenues culturellement importantes pour une communaut ou une religion particuli res Ce sont aussi des l ments en partie artificiels et en partie naturels comme des cimeti res
51. reclass e ou nouvelle facilite l acc s peut accro tre la fr quentation des sites produisant des effets aux sites culturels positifs en termes de cr ation de revenus touristiques et d am lioration du savoir acad mique i L acc s am lior mais non r glement aux biens culturels physiques peut accro tre la fr quentation causant l alt ration et la d t rioration des sites naturels ou b tis et l exposition inacceptable des sites sacr s Cela peut galement conduire au pillage d objets mobiliers y compris le pr l vement de fragments de monuments immeubles et la profanation de sites religieux ji En cas de reclassement ou de construction d une route l augmentation de Ja circulation ou le nouveau trac risque d entraver l acc s aux biens culturels physiques ce qui peut son tour pr senter des inconv nients pour les populations locales les priver de leurs moyens d existence ou les mettre en p ril la longue les efforts d entretien et de pr servation des biens culturels physiques en question diminuent Augmentation de la circulation L augmentation de la circulation peut tre comme c est souvent l objectif un facteur de d veloppement induit le long de la route principale et des art res secondaires ce qui risque de donner libre acc s aux biens culturels physiques Les populations locales n auraient alors plus la ma trise de ces biens Perte des terres expropri es pour les Face aux besoins grandissa
52. s par des activit s telles que le battage de pieux Les constructions et d charges inconsid r es peuvent d figurer une plage ou le paysage c tier Activit s de Travaux de L utilisation de mat riaux de construction inappropri s et le sauvegarde du restauration recours des entreprises peu familiaris es avec les travaux patrimoine en zone c ti re peuvent avoir des effets pr judiciables sur les culturel biens culturels physiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 2 2 Effets courants des projets d am nagement du littoral durant la phase d exploitation Effets directs et indirects Type de projet Impact sur le patrimoine culturel physique du littoral Ports et Augmentation du trafic L accroissement de la turbidit et de la pollution c ti re peut transport maritime endommager i les biens culturels maritimes naturels tels que maritime les r cifs de corail et iles biens culturels naturels ou marinas NE construits sur le littoral pisciculture Le volume accru de d chets vacu s peut i ensevelir ou endommager les biens culturels subaquatiques il d figurer les plages diminuant la valeur esth tique du site et du paysage c tier Eaux plus profondes Les navires plus fort tirant d eau risquent d encrasser les La modification des courants c tiers peut d placer ou endommager les biens culturels submerg s L accroissement des coefficients de mar e et de
53. souvent que possible 43 6 valuation de l importance des biens culturels physiques Il s agit d expliquer dans un langage clair l importance que les diff rentes parties attachent aux biens culturels physiques Et de bien pr ciser qui sont ces parties des habitants de la r gion qui constituent un group ethnique identifiable des universitaires PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 38 Deuxi mement quel niveau de la collectivit cette importance est elle attribu e Est ce par exemple au niveau local municipal provincial national ou au niveau de la communaut internationale Pour pouvoir valuer l importance d un bien culturel physique il faut se livrer un travail de recherche et replacer ce bien dans son contexte Il importe notamment d examiner les l ments suivants e Ja nature de la signification culturelle attach e au bien consid r c est dire son caract re religieux ethnologique historique social arch ologique architectural scientifique esth tique ou autre si le bien culturel a d j t r pertori ou si des informations ont d j t recueillies son sujet les c r monies religieuses les v nements sociaux ou historiques les groupes ethniques ou les personnalit s qui sont associ s au bien culturel e le poids de ces associations l int grit du bien culturel les attributs auxquels celui ci doit son
54. veloppement cliquer sur le th me Laws and Regulations L gislation et r glementation nationales L gislation ot r glementation appigabks hu patrimoing gultur l u arz antiquit s Antiquies Frejamation No 239 1966 4 Antiultes Pociamation No 36 1909 applicable l tude et la protection des antiquit s Research and Censorv tion of Cultural H ritapo Preciamation No 209 2000 R giet ntation et direc ves applicables aux CIE conc nant ja atrimolne cukura physique Federa Democrti R publcof Ehbla Environmental Lnp ct Assesmant Pr damation No 299 Fa Addis Abrha 2002 Fedaral Demoerate R publlc of hiopta Environmental Protection Authority Pinal Drart Environmental Lmpact Assessment Gukallne Document Addi Abeba jullet 2000 Pour obtenir les coordonn es d comp tentes entit s importantes cliquer sur le th me Institutions Institutions Organismes officiels Nom et tresse Cultural Heritage Authority Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage Ministry of Information and Culture Deputy General Manager Ato Solomon AddisAbeba T 157630 ou 06208121 Fax 510705 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE D2 CONVENTIONS INTERNATIONALES RELATIVES AU PATRIMOINE CULTUREL ET LISTES DE BIENS CULTURELS PHYSIQUES Les conventions recommandations et listes ci apr s sont particul
55. 15 d cembre 2004 au plus tard les consultants soumettront un rapport final qui reprendra la plupart des informations fournies dans le rapport d tape et pr sentera les r sultats de l analyse technique ainsi que les modifications apporter aux conclusions 9 Publication Les r sultats seront publi s en concertation avec le Minist re de la culture et la compagnie d lectricit et uniquement avec leur accord 10 Qualifications L quipe de consultants charg e des travaux d tude et de pr servation doit se composer d arch ologues qualifi s reconnus par les autorit s nationales du pays en question et autoris s travailler dans ce pays L arch ologue principal aura d j travaill dans la r gion touch e par le projet Si l quipe est dirig e par un consultant international elle devrait se composer d arch ologues locaux et trangers Le rapport final sera publi une fois que les r sultats auront t analys s mais en veillant ce qu un ventuel retard n affecie pas l ex cution du projet La question des droits de publication est souvent d licate quelle que soit la d cision prise elle doit avoir l accord pr alable de tous les int ress s PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE C3 PROC DURES APPLICABLES AUX D COUVERTES FORTUITES Pour les projets de g nie civil comportant des travaux d excavation des proc dures sont normalement
56. ASE D EX CUTION DU PROJET EXEMPLE DE TERMES DE R F RENCE Le mod le de termes de r f rence pr sent ci apr s porte sur les travaux d tude et de pr servation des biens arch ologiques qui doivent tre effectu s durant la phase d ex cution d un projet hydro lectrique Ces travaux sont normalement effectu s dans le cadre de PEE avant l approbation du pr t Cependant pour le projet en question la construction du barrage avait d marr plusieurs ann es avant l intervention de la Banque La compagnie nationale d lectricit avait fait r aliser une EE plusieurs ann es auparavant sur les biens culturels physiques dans les zones susceptibles d tre touch es et des mesures d att nuation avaient t prises mais sans tenir compte de la pr sence possible de sites arch ologiques dans le p rim tre du projet L EE avait t approuv e mais on s tait rendu compte par la suite qu une tude plus approfondie aurait d tre effectu e Lorsqu une quipe effectuant des recherches pr liminaires a d couvert des vestiges arch ologiques pr s du site du barrage la compagnie d lectricit le Minist re de la culture et la Banque mondiale sont convenus qu il fallait i r aliser une tude arch ologique des sites de la retenue d eau et de la centrale avant l inondation et ii effectuer une valuation d impact dans le cadre de l tude et mettre en lieu s r tous les objets importants d couverts Les travaux d in
57. E pour voir si des aspects majeurs ont t n glig s La d marche propos e ci dessus permet d identifier les principaux aspects prendre en compte dans la composante relative aux biens culturels physiques de l EE les zones d impact couvrir et le type de donn es recueillir Il est important que IEE contienne une valuation de la capacit des autorit s concern es mettre en uvre les mesures d att nuation recommand es Cette capacit doit parfois tre renforc e notamment pour permettre une intervention rapide en cas de d couverte fortuite durant l ex cution du projet PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 27 3 13 D finir les comp tences requises part de l valuation initiale des effets probables d un projet sur les biens culturels physiques et des donn es recueillir l quipe charg e de FEE doit identifier les comp tences requises pour analyser les probl mes li s ces biens La plupart du temps si aucune incidence majeure sur le patrimoine culturel physique n est anticip e un sp cialiste de PEE rompu l analyse des questions de patrimoine culturel ayant des connaissances g n ralistes en la mati re est tout fait apte traiter des aspects concernant les biens culturels physiques En revanche si des probl mes sp cifiques et complexes se posent il pourra solliciter l avis et les conseils d experts plus sp cialis s et des collect
58. Effets courants des projets d am nagement du littoral durant la phase de construction Effets directs et indirects Type de projet Activit ou l ment Impact sur le patrimoine culturel physique du littoral Ports et transport Dragage Les biens culturels subaquatiques artificiels ou naturels maritime peuvent tre perdus et ou d truits marines La mise en d charge des produits de dragage peut pisciculture endommager les biens culturels souterrains ou r duire l acc s ces biens Le rejet en mer des produits de dragage peut endommager les biens culturels subaquatiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Type de projet Activit ou l ment Impact sur le patrimoine culturel physique du littoral Bonification des terres Les biens culturels souterrains ou en surface peuvent tre endommag s ou rendus difficiles d acc s Expansion portuaire Les travaux d excavation et les accidents peuvent travaux de endommager les biens culturels souterrains ou construits construction des ouvrages historiques peuvent tre d molis ou endommag s cause d un changement d affectation ou par les vibrations et le bruit caus s par des activit s telles que le battage de pieux Tourisme Travaux de Les constructions et d charges inconsid r es peuvent construction d figurer une plage ou le paysage c tier Vibrations et Les falaises et les escarpements c tiers peuvent tre compress
59. G KONG R GION ADMINISTRATIVE SP CIALE DE 2002 Environmental Impact Assessment Ordinance Cap 499 Guidance Note 8 2002 Preparation of Landscape and Visual Impact Assessment Under the Environmental Impact Assessment Ordinance D partement de la protection de l environnement de Hong Kong ITALIE GOUVERNEMENT DE L BANQUE MONDIALE UNESCO 2000 Culture Counts Financing Resources and the Economics of Culture in Sustainable Development LEE N ET GEORGE C 2000 Environmental Assessment in Developing and Transitional Countries Wiley MINIST RE DE L ENVIRONNEMENT WELLINGTON NOUVELLE Z LANDE 1988 Draft Guide for Scoping and Public Review Methods in Environmental Impact Assessment MCKERCHER B ET DU CROS HILARY 2002 Cultural Tourism the Partnership between Tourism and Cultural Heritage Management Haworth Hospitality Press MCINTOSH J 1986 The Practical Archaeologist How we know what we know about the past Somerset MORRIS P ET THERIVEL R 1995 Methods of Environmental Impact Assessment Oxford Brookes University NATIONAL PLANNING COMMISSION HMG NEPAL EN COLLABORATION AVEC L UICN 1992 National Environmental Impact Assessment Guidelines PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE NEUMANN T W ET SANFORD RM 2001 Cultural Resources Archaeology An Introduction Altamira QUINTERO J April 1997 Guidelines for Environmenta
60. H ag Mp EA ASS CT rasta ie PE mata Ti PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Les constatations interpr tations et conclusions pr sent es dans cet ouvrage n engagent que les auteurs et ne sauraient en aucune fa on tre attribu es la Banque mondiale aux institutions qui lui sont affili es ses administrateurs ou aux pays qu ils repr sentent La Banque mondiale ne garantit pas l exactitude des donn es cit es et n accepte aucune responsabilit quant aux cons quences de leur utilisation Les fronti res les couleurs les d nominations et toute autre information figurant sur les cartes du pr sent document n impliquent de la part du Groupe de la Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d un territoire quelconque et ne signifient nullement que le Groupe reconna t ou accepte ces fronti res Le contenu de cette publication fait l objet d un d p t l gal La Banque mondiale encourage l diffusion de ses tudes et normalement accorde sans d lai l autorisation d en reproduire des passages Premi re dition mars 2009 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE _ TABLE DES MATI RES Pr face Remerciements Mode d emploi CHAPITRE 1 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE 1 1 D finition 1 1 1 Les biens culturels physiques 1 1 2 Les biens culturels physiques n ont pas tous t cr s p
61. IQUE GUIDE PRATIQUE 22 en particulier si elles pr voient la d livrance de permis de fouilles arch ologiques i s assurer que le calendrier de ces travaux d att nuation prend en consid ration les conditions m t orologiques ji contr ler que toute mesur d renforcement des institutions tient compte de la capacit d absorption des institutions concern es iv faire en sorte que les ressources et les dispositifs pr vus pour les proc dures propos es applicables aux d couvertes fortuites soient int gr s dans le calendrier d ex cution et comprennent un syst me de suivi des d couvertes fortuit s v lorsque le projet est ex cut dans une zone culturellement sensible v rifier que des dispositions ont t prises pour que des architectes surveillent directement les travaux de g nie civil 2 3 4 Pr paration de la premi re version de l Accord de pr t IL convient de s assurer que les l ments fondamentaux du plan de gestion des biens culturels physiques et notamment les proc dures applicables aux d couvertes fortuites si elles s imposent figurent dans l Accord de pr t ou de cr dit ou que cet accord y renvoie On notera que les proc dures applicables aux d couvertes fortuites doivent figurer dans les contrats de construction le cas ch ant 2 4 SUPERVISION DU PROJET 2 4 1 Participation des sp cialistes du patrimoine culturel Durant les missions de supervision il faut
62. IQUE D1 PROFIL DU PATRIMOINE CULTUREL D UN PAYS TABLI PAR LA BANQUE MONDIALE Les membres des quipes de projet les emprunteurs et m me les quipes charg es des EE connaissent souvent mal le patrimoine culturel des pays clients les clauses de protection et de gestion de ce patrimoine ou les ressources sp cialis es disponibles dans les diff rents domaines ayant trait aux biens culturels physiques En outre contrairement d autres aspects couverts par une EE tels que la flore la faune les ressources en eau et les tablissements humains la nature des biens culturels physiques est souvent m connue t leur pr sence mal document e et rarement cartographi e Enfin les services culturels sont rarement familiaris s avec le cycle du projet et ne sont pas toujours au courant du processus d valuation environnementale ni des lois et r glements applicables en la mati re m me si dans la plupart des pays la l gislation exige que ces valuations portent galement sur le patrimoine culturel Pour combler ces lacunes la Banque labore actuellement un Profil du patrimoine culturel de chaque pays emprunteur Ces profils visent notamment aider les membres des quipes de projet les emprunteurs et les consultants charg s de PEE appliquer les principes de sauvegarde des biens culturels physiques Les profils sont disponibles sur un site web interne de la Banque mondiale consacr aux biens culturels physiques Pour y a
63. Lorsque des arch ologues font partie de l quipe d EE effectuent une tude ind pendante sur les biens culturels physiques ou participent des travaux d tude et de pr servation durant l ex cution du projet il peut y avoir certaines questions administratives r gler selon la l gislation et les proc dures en vigueur dans le pays concern qu il importe naturellement de consulter avant de signer des accords Une question r gler est celle des permis de recherche arch ologique Cas i Recrutement dans l quipe d EE Dans ce cas les activit s sur le terrain se limitent g n ralement aux relev s de terrain ce qui est normalement autoris dans le cadre du permis d livr pour une EE Cas ii Recrutement pour une tude ind pendante sur les biens culturels physiques Dans ce cas il se peut que les arch ologues doivent tre titulaires d un permis de recherche arch ologique pour effectuer des recherches quelles qu elles soient Cas iii tude et pr servation arch ologiques g n ralement entreprises uniquement si le projet a t approuv ou si les travaux sont d j en cours Dans ce cas les travaux n cessitent p n ralement un permis de recherche arch ologique Il n est pas toujours facile d obtenir un permis de recherche arch ologique En outre les autorit s qui d livrent ces permis sont souvent peu familiaris es avec les EE et le cycle des projets Les difficult s suivan
64. MOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 20 sur l environnement et s il y a lieu des directives pour prendre en consid ration les probl mes des biens culturels physiques dans les EE Les proc dures exigent que les agents de la Banque demandent que l emprunteur informe la Banque des prescriptions impos es par sa l gislation et de ses proc dures pour identifier et att nuer les effets potentiels sur les biens culturels physiques notamment les dispositions relatives au suivi de ces effets et la gestion des d couvertes fortuites BP 4 11 par 4 iv faire en sorte que le rapport d EE comprenne une partie consacr e aux biens culturels physiques m me si aucun effet sur ces biens n a t mis en vidence par avance Ce rapport d crira les mesures prises pour d terminer le statut des biens culturels physiques Dans certains cas en particulier les projets complexes de grande ampleur r alis s dans des zones sur lesquelles on dispose de peu d informations il est parfois impossible de d terminer l avance dans quelles z nes les projets auront un effet sur les biens culturels physiques et quel type de donn es il faut recueillir sur ces biens Les termes de r f rence pour PEE doivent alors pr voir que l quipe charg e de l E d finisse ces param tres au d but de la mission et propose le plan de travail d taill dans un Rapport initial En outre le rapport d EE doit d crire
65. MOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 26 susceptibles d tre affect es l quipe charg e de FEE doit chercher savoir si des biens culturels physiques pourraient se situer dans ces zones et si tel est le cas de quels types de biens il s agit Pour faciliter le processus on pourra e D terminer le type de biens culturels physiques susceptibles de se trouver dans la zone d impact potentielle Le profil du patrimoine culturel du pays sil en existe un fournira des renseignements sur les types de biens culturels que l on a des chances de trouver les sites reconnus au niveau international les points de contact utiles et les sources d information voir l annexe D1 Les services culturels nationaux provinciaux ou locaux sont parfois en mesure de fournir un description g n rale des aspects culturels historiques arch ologiques et pal ontologiques de la zone susceptible d tre affect e e Consulter les conventions et les listes internationales pour v rifier si des sites reconnus l chelle internationale risquent d tre touch s voir l annexe D2 de ce guide et les sections 4 et 6 du profil du patrimoine culturel du pays e Communiquer l quipe de la Banque des informations sur la l gislation nationale applicable aux valuations environnementales o aux tudes d impact sur l environnement t ventuellement des recommandations sur la mani re de traiter les questions relatives au
66. ORMATIONS SENSIBLES Les r sultats de la composante de IEE aff rente aux biens culturels physiques sont rendus publics dans le cadre du rapport d EE et suivant les m mes modalit s5 Une exception cette r gle est envisageable lorsque l emprunteur en concertation avec la Banque et les sp cialistes concern s d termine qu une telle divulgation compromettrait la s curit ou menacerait l int grit des biens culturels physiques consid r s ou mettrait en danger la 5 Voir Banque mondiale Politique d informalion 2002 paragraphe 41 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 17 source d informations relatives auxdits biens Dans ce cas on peut ne pas inclure dans le rapport d EE les informations sensibles concernant ces aspects particuliers PO 4 11 par 12 Les r sultats de la composante de l valuation environnementale aff rente aux biens culturels physiques figurent normalement dans le rapport d EE Cependant il est parfois conseill de ne pas publier d informations sur l emplacement pr cis de biens culturels physiques pr cieux ou sacr s L exp rience montre en effet que dans le cas de biens mobiliers ces informations peuvent entra ner le vol ou la vente illicite d objets La divulgation d informations concernant des biens sacr s peut choquer et mettre en danger les informateurs La politique relative aux biens culturels physiques et la politique d information de l
67. R F RENCE IMPORTANTS Profil du patrimoine culturel d un pays tabli par la Banque mondiale Conventions internationales relatives au patrimoine culturel et list s de biens culturels physiques Bibliographie PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE EE EIE ESMF ICOM ICOMOS LISTE DES ABR VIATIONS valuation environnementale tude d impact sur l environnement Cadre de gestion environnementale et sociale Conseil international des mus es Conseil international des monuments et des sites Fiche de donn es int gr es sur les principes de sauvegarde Organisation non gouvernementale Proc dure de la Banque Plan de gestion environnementale Politique op rationnelle Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 8 Pr face qq a Ce guide pratique a pour objet de faciliter la mise en uvre des principes de sauvegarde de la Banque mondiale nonc s dans la Politique op rationnelle PO 4 11 et les Proc dures de la Banque BP 4 11 Biens culturels physiques Il est destin l usage de tous ceux qui contribuent prot ger les biens culturels physiques contre les effets n gatifs potentiels des projets de d veloppement Il peut servir aux membres des quipes de projets de la Banque mondiale t leurs homologues responsables de l application de ces princip
68. REL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 69 19 Les rapports de fin d ex cution ICR valuent l efficacit globale des mesur s d att nuation des activit s de gestion et du renforcement des capacit s selon le cas qui se rapportent aux biens culturels physiques du projet 20 L quipe du projet examine s il conviendrait ventuellement que l emprunteur se dote de moyens renforc s pour mettre en uvre la pr sente politique op rationnelle en particulier dans les domaines suivants information relative aux biens culturels physiques formation sur place renforcement des institutions collaboration interinstitutionnelle et capacit d intervention rapide en cas de d couverte fortuite L quipe du projet d termine ensuite si un tel renforcement des capacit s s impose y compris dans le cadre d composantes du projet sp cialement con ues cet effet Si les besoins d bordent le cadre du projet consid r l quipe attire l attention du directeur charg des op rations dans le pays sur la possibilit d inclure ces activit s de renforcement des capacit s dans le programme d aide au pays 7 Voir OP BP 13 55 implementation Completion Reporting a Voir l PO 4 01 valuation environnementale paragraphe 13 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE ANNEXE A3 EXEMPLES COURANTS DE BIENS CULTURELS PHYSIQUES Constructions humaines difices religieux tels que temples mosqu es
69. U PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 42 s il se trouve aussi tre un monument historique l vidence il est important de discuter des effets potentiels d un projet sur ce type de patrimoine culturel avec les membres de l quipe charg e de PEE qui travaillent sur l impact social et socio conomique du projet car ces aspects peuvent avoir une incidence sur le gene de mesur s d att nuation qui sont acceptables Par exemple dans le cas d un projet en RDP lao certaines populations qui devaient tre d plac es ont choisi de faire transf rer leurs temples et leurs lieux spirituels sur le site de leur nouvel tablissement tandis que d autres ont pr f r en faire construire de nouveaux souvent d s On rencontre s pultures individuelles sur des terrains devant tre am nag s et il faut dans ce cas rechercher une solution avec les parents vivants des d funts Fig 9 Menac par l largissement d une route ce mausol e ou mazaar en Inde ci dessus a t d plac sur un autre site avec l accord de la famille concem e L encore il n existe pas de r gles d finies En RDP lao certaines communaut s ont accept que leurs lieux de s pulture soient inond s condition que des c r monies appropri es soient organis es alors que d autres ont insist pour exhumer les d pouilles de leurs parents afin de les r inhumer un autre emplacement Paradoxalement les probl me
70. a Banque mondiale offrent donc aux emprunteurs en consultation avec la Banque et les sp cialistes concern s la possibilit de limiter la diffusion d informations 1 13 EFFETS POSITIFS DES PROJETS SUR LES BIENS CULTURELS PHYSIQUES L application de cette politique de sauvegarde peut avoir des effets positifs impr vus sur les biens culturels physiques Outre l int r t vident que pr sentent les mesures d att nuation destin es pr server les biens culturels physiques pour les g n rations futures il est arriv que des biens culturels physiques d importance nationale et m me internationale soient d couverts durant des enqu tes Ainsi une partie des tr sors nationaux de la G orgie a t d couverte par l quipe charg e d effectuer des enqu tes dans le cadre de PEE relative un projet d ol oduc PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 18 CHAPITRE 2 RECOMMANDATIONS L QUIPE DU PROJET D LA BANQUE MONDIALE Les recommandations de ce chapitre reprennent la terminologie du cycle des projets de la Banque mondiale et supposent que le lecteur poss de une bonne connaissance de la politique op rationnelle valuation environnementale PO 4 01 de la Banque mondiale L importance socio conomique et culturelle des biens culturels physiques a t mise en vidence dans le chapitre pr c dent Outre ces caract ristiques la politique de la Banque a t labor e en f
71. a Banque des prescriptions impos es par sa l gislation et de ses proc dures pour identifier et att nuer les effets potentiels sur les biens culturels 1 Pour une d finition des cat gories A et B voir la PO 4 04 valuation environnementale paragraphe 8 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 67 physiques notamment les dispositions relatives au suivi de ces effets et la gestion des d couvertes fortuites Termes de r f rence pour l valuation environnementale 5 L quipe du projet fournit des conseils l emprunteur et l aide au besoin r diger les termes de r f rence pour la composante de l E consacr e aux biens culturels physiques Dans le cadre de la pr paration d s termes de r f rence l emprunteur identifie les principaux probl mes susceptibles de se poser cet gard qui doivent tre pris en compte dans l E L exercice visant d tecter la pr sence possible de biens culturels physiques est normalement conduit sur place en concertation avec les sp cialistes concern s et les group s directement touch s par le projet 6 Les termes de r f rence proposent des limites spatio temporelles pour circonscrire la collecte sur place des donn es de r f rence relatives aux biens culturels physiques susceptibles d tre affect s par le projet et ils sp cifient les types de sp cialistes requis pour la composante de EE portant sur ces biens Consultation 7
72. a ex cut ainsi que les caract ristiques socioculturelles des populations qui vivent ou vivaient jadis dans les environs 3 Objectifs de PEE Cette partie d crit bri vement la port e de EE pour cette cat gorie de projet et examine le calendrier pr vu pour la pr paration la conception et l ex cution du projet Les termes de r f rence doivent mentionner les biens culturels physiques dans la liste des effets tudier ainsi que les autres r percussions biophysiques et sociales du projet t Pour des r comm nd tions plus d taill es voir le document de la Banque mondiale inlitul EA Sourcebook Volume 1991 2 La cat gorie de projet et sa Justification figurent dans la Fiche de donn es int gr es sur les principes de sauvegarde ISDS PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 4 Cadre r glementaire Cette partie d crit les r glementations et principes r gissant la conduite de l valuation ou stipulant la teneur de son rapport et sur lesquels il importe d appeler l attention des consultants par exemple Politiques op rationnelles de la Banque mondiale telles que la PO 4 01 valuation environnementale L gislation nationale ou provinciale relative aux EE ou EIE R gles en mati re d EE applicables aux autres organismes de financement du projet La liste doit mentionner les principes de sauvegarde des biens culturels physiques tablis par la Banque mondiale
73. accord sur leur mode de gestion qui satisfait les parties concern es un stade o il est encore temps de modifier la conception et le programme d ex cution du projet avant que celui ci ait pu susciter des controverses On cherche ce faisant viter les situations donnant lieu d pres marchandages dans lesquelles on oppose les avantages nets d un projet la valeur de tel ou tel bien culturel physique Il existe n anmoins des cas o il est utile d valuer les biens culturels physiques pour en d terminer l importance par exemple lorsque ces biens sont une destination touristique effective ou potentielle cet effet on dispose de plusieurs techniques notamment celles utilis es dans l conomie de l environnement et pour valuer les sites historiques Fig 6 Situ dans une r gion encore peu touristique cet affleurement de roches calcaires n en rev t pas moins une grande importance pour les populations locales qui croient que l esprit prot geant leur communaut r side au sommet On trouvera dans la bibliographie de l annexe D2 des r f rences de publicalions ce sujet 1 8 IL FAUT SE SOUCIER DES BIENS CULTURELS PHYSIQUES EN AMONT Les Proc dures de la Banque en mati re de biens culturels physiques commencent par la d claration suivante Les biens culturels physiques peuvent ne pas tre connus ou visibles d o l importance de tenir compte des effets qu un projet pourrait avo
74. activit s des carri res par exemple une bonne gestion des op rations sur le site un choix judicieux d quipements et la bonne utilisation du mat riel Si les effets doivent tre ressentis seulement pendant une courte p riode par exemple la phase de construction les mesures d att nuation pourront consister par exemple interdire l utilisation d quipements lourds contr ler l emploi des explosifs pour viter les affaissements de terrain dans un secteur o l on trouve des grottes contenant des biens culturels physiques ou encore faire en sorte que la main d uvre ne puisse pas avoir acc s au site du bien culturel physique Les effets potentiels sur un site n tant pas n cessairement limit s au monument o an b timent lui m me il est souvent n cessaire de prendre des pr cautions vis vis des impacts sur les environs du site et son sous sol re Fig 12 ondial an Ethiopie des pr cautions sp ciales sont prises concernant l utilisation de mat riel lourd pendant les travaux de g nie civil l rection d un ob lisque ancien pour viter d endommager les chambres souterrain s PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 44 Les effets sur le patrimoine historique qui se font sentir apr s la phase de construction sont g n ralement le r sultat d une op ration d inondation de l exposition au trafic la poussi re et la pollution atmosph rique
75. ainsi que les proc dures et les r gles suivre pour assurer l int grit environnementale et sociale du projet Avant d approuver un sous projet l interm diaire financier l organisme sectoriel concern ou l unit d ex cution du projet doit v rifier que le sous projet est conforme aux r gles d finies par les autorit s nationales et locales comp tentes en mati re environn men tale et aux principes de sauvegarde environne mentale et sociale tablis par la Banque En particulier Il importe que l ESMF prenne d ment en compte les questions de patrimoine culturel L emplacement des sous projets n tant pas n cessairement connu lors de l laboration de l ESMF il importe galement que les proc dures d examen pr alable aident choisir les sites qui se pr tent le mieux du point de vue du patrimoine culturel physique l implantation d un sous projet Il faudra ensuite prendre ce patrimoine en consid ration chaque tape comme dans le cadre d une EE ordinaire e La question des capacit s institutionnelles rev t une importance patticuli re dans le domaine du patrimoine culturel physique car la mise en uvre de proc dures telles que celles qui s appliquent aux d couvertes fortuites d pendra des capacit s des autorit s culturelles locales 3 7 EXAMENDEL EE 3 7 1 Introduction Le chapitre 5 de ce guide pr sente des conseils destin s aux personnes charg es d examine
76. ais pour une p riode sp cifi e Si le service culturels n envoient pas un repr sentant dans la p riode de prorogation l ing nieur r sident peut tre autoris demander l entreprise de d placer le bien culturel physique ou de prendre d autres mesures d att nuation et de reprendre les travaux Les travaux suppl mentaires seront imput s sur le march mais l entreprise ne pourra pas r clamer une indemnisation pour la p riode de suspension des travaux Suspension suppl mentaire des travaux Durant la p riode de 7 jours les services culturels peuvent tre en droit de demander la suspension temporaire des travaux sur le site de la d couverte ou proximit pendant une p riode suppl mentaire de 30 jours par exemple L entreprise peut mais pas n cessairement pr tendre une indemnisation pour cette p riode suppl mentaire de suspension des travaux L entreprise peut cependant tre autoris e signer avec les services responsables du patrimoine culturel un nouvel accord portant sur la fourniture de services ou de ressources suppl mentaires durant cette p riode PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE C4 RECHERCHES ARCH OLOGIQUES QUESTIONS ADMINISTRATIVES Une EE comp rte g n ralement une composante arch ologique en particulier pour les projets qui ont un effet durable sur de vastes zones comme la construction de routes de barrages et de retenues d eau
77. ans le domaine du patrimoine culturel physique L une des formes d impact indirect les plus courantes laquelle on ne fait pas toujours attention est celle de l acc s Acc s restreint Parfois la mise en uvre d un projet restreint l acc s un site rattach une culture vivante par exemple un lieu de culte un lieu de rassemblement collectif historique ou un lieu sacr M me si le projet de retenue d eau de canal ou de grande route par exemple ne cause pas de dommages directs au bien culturel consid r il peut en rendre l acc s plus difficile ou plus long avec pour cons quence que les personnes handicap es ou g es de la PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 52 communaut ne peuvent plus facilement voire plus du tout y acc der Au del de leur impact n gatif sur la collectivit ces contraintes d acc s peuvent entra ner la d t rioration rapide du site ainsi d saffect qui finit par tre abandonn Seuls une bonne connaissance des habitudes culturelles de la population locale et l tablissement de cartes indiquant le trafic p destre destination t partir du site permettront d identifier et d att muer ces impacts potentiels Comme pour les effets directs les solutions d pendront du contexte et seront donc tr s diverses Dans certains cas le bien culturel s ra d plac ou reconstruit sur un nouveau site Dans d autres on re
78. appr ci des touristes et devront donc tre labor es en collaboration avec un sp cialiste du tourism e la recherche des mesures d att nuation les mieux adapt es un projet pr voyant la travers e par un grand axe routier d un paysage culturel qui compte de nombreux difices religieux historiques exige une compr hension fine de la culture religieuse des habitants et des r actions que susciteront probablement chez eux le contact avec des visiteurs et leur exposition des cultures trang res D o la n cessit de faire appel aux services de sp cialistes capables de dialoguer avec les chefs religieux la communaut locale et l quipe charg e de valuation environnementale En r gle g n rale le membre de l quipe charg des questions de patrimoine culturel facilitera les discussions sur les mesures d att nuation possibles en fournissant de la documentation par exemple des images illustrant les changements potentiels depuis diff rents points de vue des supports audiovisuels montrant les diverses options envisageables et des cartes 4 6 3 Mesures d att nuation des effets indirects L valuation environnementale doit analyser les effets directs et indirects des projets Les commentaires de la section 4 62 ci dessus s appliquent donc ces deux cat gories d impact Il n est cependant pas inutile de faire quelques observations sur les types d effets indirects fr quemment rencontr s d
79. ar l homme 1 1 3 Les biens culturels physiques font souvent partie de la culture vivante 1 14 Les biens culturels physiques sont rarement r pertori s et indiqu s sur des cartes 1 1 5 Les biens culturels physiques peuvent passer inaper us voire tre invisibles 1 16 Certains biens culturels physiques sont des biens mobiliers Pourquoi les biens culturels physiques sont ils importants Objectif de la politique L Evaluation environnementale un instrument de mise en uvre Pourquoi l tude des biens culturels physiques doit elle s inscrire dans le cadre de l valuation environnementale quels projets s applique cette politique Qui d termine la valeur des biens culturels physiques Il faut se soucier des biens culturels physiqu s en amont Importance des inspections sur le terrain et des consultations du public Gestion des d couvertes fortuites 1 11 N cessit de renforcer les capacit s 1 12 Diffusion d informations sensibles 1 13 Effets positifs des projets sur les biens culturels physiques CHAPITRE 2 RECOMMANDATIONS L QUIPE DU PROJET DE LA BANQUE MONDIALE 2 1 Identification du projet 22 Pr paration du projet 2 2 1 Examen pr alable 2 2 2 laboration des termes de r f rence de EE 2 2 3 Proc dures applicables aux cas particuliers 2 2 4 Suivi de PEE 2 2 5 Examen du rapport d EE valuation initiale du projet 23 1 valuation initiale 2 3 2 Pr paration de la premi re version du Document d valuation du projet
80. artes et des plans permettant de se faire une id e concr te de ce quoi ressemblera le projet une fois termin Le rapport tablira clairement que l quipe charg e de l valuation environnementale a bien cern les effets probables du projet sur le patrimoine culturel Il devra d crire les activit s planifi es chaque tape en indiquant par exemple le nombre d employ s si des travailleurs migrants sont utilis s les mat riaux n cessaires et les modalit s de transport 5 4 ANALYSE D S AUTRES OPTIONS Si le projet pose des probl mes importants sur le plan du patrimoine culturel le rapport doit envisager d autres options g ographiques ou techniques permettant d att nuer le plus possible ou d viter ces effets 5 5 TUDE DE R F RENCE Il faut s assurer que le rapport d EE justifie bien les limites fix es pour l tude de r f rence concemant le patrimoine culturel 5i l on note de vagues r f rences la zone du projet on pourra en d duire que les limites de l tude de r f rence n ont pas t tablies sur la base des effets potentiels du projet mais que l quipe a simplement choisi de circonscrire l tude de r f rence au p rim tre du site de construction On v rifiera si l E analyse tous les types de biens culturels physiques susceptibles d tre affect s par le projet Savoir a le patrimoine rattach une culture vivante ainsi que le pat
81. ation du Manuel op rationnel du projet CHAPITRE 4 RECOMMANDATIONS L QUIPE CHARG E DE L VALUATION ENVIRONNEMENTALE 4 1 Planification de l EE et constitution de l quipe responsable 4 1 1 D limitation du p rim tre 4 1 2 D signation de la personne charg e des questions de patrimoine culturel 4 1 3 Recrutement de sp cialistes du patrimoine culturel 4 1 4 Collaboration avec les sp cialistes du patrimoine culturel 4 1 5 Planification des consultations du public 4 1 6 Obtention des autorisations D finition du cadre administratif juridique et r glementaire R alisation de l tude de r f rence 43 1 V rification du p rim tre de l tude 43 2 Sources d information 43 3 Coordination 4 3 4 M thodes de collecte des donn es PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 43 5 R daction de l tude de r f rence 43 6 valuation de l importance des biens culturels physiques R alisation de l tude d impact Analyse des autres options possibles laboration des mesures d att nuation 4 6 1 Principes de base 4 6 2 Exemples d effets potentiels et de mesures d att nuation 4 656 3 Mesures d att nuation des effets indirects 4 6 4 Cas particulier des projets de sauvegarde du patrimoine culturel 4 6 5 Impact des mesures d att nuation 4 7 valuation du co t des mesures d att nuation 4 8 valuation des capacit s institutionnelles 4 9 laboration du plan de gestion 4 10 Vue d ensembl
82. ation environnementale d finit les modalit s d application de PEE ces projets Au cas o le respect de l une quelconque des prescriptions de la pr sente politique emp cherait la r alisation effective et en temps voulu des objectifs d un projet de ce type la Banque peut dispenser le projet de se conformer ladite prescription La justification d une telle d rogation est consign e dans les documents du pr t La Banque exige cependant que toute mesur corrective ventuellement n cessaire soit pr vue dans le cadre du projet d urgence proprement dit ou d une op ration de pr t ult rieure Pr ts d investissement sp cifiques et Pr ts des interm diaires financiers 14 Les prescriptions de PEE s appliquent aux aspects des sous projets financ s dans le cadre de projets de la Banque qui se rapportent aux biens culturels physiques gt 10 Voir a PO 4 01 valuation environnementale paragraphe 5 Voir Banque mondiale Politique d information 2002 paragraphe 34 12 Voir la PO 4 01 valuation environnementale paragraphe 12 33 Comme indiqu aux paragraphes 9 10 et 11 de la PO 4 01 valuation environnementale Les prescriptions correspondantes de ces paragraphes s appliquent galement aux aspects li s aux biens culturels physiques d aulres projets de conception similaire destin s financer plusieurs sous projets Idenlifi s et valu s pandant le d roulement de l ex culion du projet fonds d inveslis
83. ations environnementales en collaboration avec des parties prenantes imaginent des solutions tr s vari es pour att nuer les effets potentiels des projets sur le patrimoine culturel Il n est donc pas possible de recommander les mesur s devant tre syst matiquement labor es et mises en uvre dans telle ou telle situation Quelques exemples sont n anmoins pr sent s ci dessous l intention des membres des quipes d valuation qui ne conna traient pas bien le sujet Ces exemples sont r partis par cat gorie de biens culturels physiques et ne couvrent pas tous les types de biens ni tous les types d impact Patrimoine culturel rattach une culture vivante Quelle que soit l histoire des lieux rares sont les communaut s qui n ont pas de patrimoine culturel rattach leur culture vivante du moment Il pourra s agir de lieux de culte de sites utilis s pour des fonctions sociales importantes de lieux de s pulture en usage ou de biens culturels naturels tels que des arbres sacr s Ce type de patrimoine culturel est universel et constitue la cat gorie de biens culturels physiques la plus couramment rencontr e lors de la mise en uvre d un projet surtout dans les pays en d veloppement et en particulier en milieu rural noter qu un site associ une culture vivante est rarement r pertori par un minist re de la culture ou toute autre autorit culturelle sauf PRINCIPES DE SAUVEGARDE D
84. au Cambodge sont devenus si pr occupants que le Conseil intemational des mus es ICOM publi une description d taill e des objets disparus pour alerter la communaut internationale PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 12 1 2 POURQUOI LES BIENS CULTURELS PHYSIQUES SONT ILS IMPORTANTS Les biens culturels physiques sont importants en ce sens qu ils fournissent de pr cieuses informations scientifiques et historiques qu ils sont des atouts pour le d veloppement socio conomique et qu ils font partie int grante de l identit et des pratiques culturelles d un peuple PO 4 11 par 2 S il importe de sauvegarder les biens culturels physiques ce n est pas simplement parce qu ils sont pr cieux et qu il faut en viter la perte De par leur nature ces biens sont irrempla ables et leur disparition entra nerait une r duction permanente du patrimoine local ou national voire un pr judice pour l humanit Il faut donc viter ou limiter ces pertes De plus il est important de comprendre que dans de nombreux pays emprunteurs de la Banque les biens culturels physiques ne sont pas des sujets de curiosit ou d int r t pour une lite mais font partie de la vie de la population Les biens culturels physiques peuvent gal ment avoir une valeur consid rable pour le d veloppement socio conomique Leur potentiel touristique n est plus d montrer puisque le pour
85. avoir une incidence sur les biens culturels physiques On trouvera l annexe B1 une liste des activit s ou aspects ayant souvent un impact sur ce patrimoine Les annexes B2 B6 pr sentent des recommandations plus d taill es concernant les projets de barrages et de retenues d eau de routes d urbanisme de sauvegarde du patrimoine culturel ou d am nagement du littoral L identification de ces l ments ou activit s dans les projets permettra de rep rer globalement les aires dans lesquelles des biens culturels physiques pourraient tre touch s et partant les zones d impact tudier On peut citer divers exemples d activit s de projets susceptibles d avoir une incidence sur les biens culturels physiques e Des travaux de g nie civil ou des activit s de construction peuvent occasionner la destruction de biens culturels physiques pr sentant un int r t au niveau local comme un jardin public ou un cimeti re e Lorsque de grands chantiers sont ouverts le probl me du vol des biens culturels physiques peut se poser en particulier si les projets se situent dans une r gion ou dans un pays o le trafic de biens culturels mobiliers est notoire Un projet lin aire tel que long canal route ou ol oduc traversant une zone peupl e peut interdire l acc s de la population des lieux de culte ou de s pultures sacr es e Les vibrations caus es par l utilisation d quipement lourd dans des zones urbai
86. ble donn d effets potentiels Les mesures d att nuation doivent tre labor es au cas par cas Il ressort clairement de ce qui pr c de qu il est indispensable de consulter les parties concern es ou touch es par un projet pour laborer les mesures visant en att nuer les effets potentiels sur les biens culturels physiques Recommander des mesures d att nuation ne sert rien si les personnes qui attachent une valeur culturelle importante aux biens concern s ne sont pas d accord avec les propositions Il est galement important que les mesures d att nuation soient socialement et conomiquement viables d o la n cessit l encore de s assurer que la communaut et les parties concern es conviennent que les propositions sont viables Les consultations sur les mesures d att nuation doivent aller au del d une simple information des parties prenantes et d une discussion avec elles Les parties concern es ou affect es doivent pouvoir fawe des suggestions Elles avanceront peut tre d s propositions auxquelles l quipe charg e de PEE m aurait pas pens Par ailleurs si leurs id es sont adopt es elles seront plus enclines les accepter que si les mesures semblent impos es d en haut 4 6 2 Exemples d effets potentiels et de mesures d att nuation Compte tenu des sp cificit s de chaque cas les personnes qui travaillent sur les questions de patrimoine culturel dans le cadre d valu
87. cc der il suffit de taper esd per ou http esd worldbank org per dans la zone d adresse figurant en haut de la page d accueil du site web La page d accueil contient une introduction sur les profils et en haut gauche une case permettant d acc der au profil d un pays particulier L option Full Display Plein cran sur le menu gauche du profil permet d imprimer le profil En cliquant sur le i entour d un petit cercle droite des rubriques du profil on obtient la source et la date des informations correspondantes Chaque profil comporte une carte du pays suivie des informations ci apr s Notes g ographiques historiques et socioculturelles Types de biens culturels physiques pr sents dans le pays Sites culturels reconnus sur le plan international Institutions comp tentes culture et environnement L gislation et r glementation nationales culture et environnement Conventions internationales ou r gionales culture et environnement Inventaires des biens culturels physiques Donn es g ospatiales et cartes Sources d information et de comp tences individus et entreprises 10 Faits nouveaux concernant les biens culturels 11 Capacit de gestion des biens culturels physiques ME PEN EN ee Le profil contient des donn es de base et une carte du pays voir l exemple figurant au verso PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE amp World Bank Gro
88. centage des touristes qui choisissent leur destination principalement en raison de leur int r t pour le patrimoine culturel peut atteindre 50 Par ailleurs une bonne gestion des biens culturels physiques peut aider par exemple cr er des logements abordables ou redynamiser des centres urbains Dans certains pays clients de la Banque comme au Cambodge en G orgie et en thiopie le patrimoine culturel est en fait un v ritable moteur de d veloppement et constitue une source de fiert nationale 2 Banque mondiale 1989 p 12 Fig 4 Zanzibar le dispensaire d thnasheri autrefois abandonn qui date du XIXe si cle est devenu le centre culturel d Old Stone Town Les biens culturels physiques rev tent souvent une importance sociopolitique consid rable en particulier durant la p riode de reconstruction qui suit un conflit o une situation d urgence Et les pouvoirs publics n ignorent pas les r percussions politiques que peut avoir la d gradation volontaire ou non de ces biens lorsqu elle porte atteinte des valeurs ethniques religieuses ou autres 13 OBJECTIF DE LA POLITIQUE La Banque aide les pays viter ou att nuer les effets n gatifs que les projets de d veloppement qu elle finance peuvent avoir sur les biens culturels physiques PO 411 par 3 Cette politique a t labor e pour montrer l voie et les proc dures suivre face aux cons quences que peuvent avoir la concepti
89. ch ologique ou d un l ment d une culture vivante e La valeur d pend aussi souvent des mesures d att nuation propos es aux populations concern es Par exemple l glise qui constitue le seul lieu de culte d un village peut premi re vue sembler intouchable mais sa valeur peut tre diminu e par la proposition de reconstruire l glise un endroit plus commode ou d am nager une voie d acc s un autre site spirituellement plus important Il peut toutefois y avoir des exceptions cette r gle comme indiqu aux sections 4 6 et 4 7 ci apr s 4 4 R ALISATION DE L TUDE D IMPACT Il est recommand l quipe charg e de l valuation environnementale d analyser les effets possibles sur le patrimoine culturel chaque tape du projet par exemple aux stades de la construction de la mise en service et de l exploitation du site le cas ch ant PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE 39 Si l quipe ne conna t pas bien les diff rents types d impacts que les projets peuvent avoir sur le patrimoine culturel elle trouvera dans les annexes B1 B6 des exemples des effets les plus courants par type de projet L quipe charg e de PEE doit s assurer que l tude d impact couvre tous les probl mes de patrimoine culturel anticip s au stade de la d limitation du p rim tre ou dans les termes de r f rence de l tude Les effets potentiels du proje
90. commandera la construction d un pont pour enjamber un canal ou un axe routier Et dans le cas d une vall e o une communaut villageoise est physiquement divis e par l am nagement d une retenue d eau les questions de patrimoine culturel s inscriront dans une probl matique sociale plus large et pourront ce titre tre trait es dans le cadre du plan de r installation de la population Pendant la collecte des donn es de r f rence pour un projet de retenue d eau en Afrique un bien culturel a ainsi t d couvert au sommet d une colline le site est devenu une le Les mesur s d att nuation ont consist y construire un mus e ce qui permet des passeurs locaux de gagner leur vie en transportant les touristes qui visitent le mus e Acc s facilit C est parfois la facilitation de l acc s au bien culturel qui pose probl me en particulier lorsqu un projet est mis en uvre dans un endroit recul jusque l peu fr quent La hausse de la fr quentation du site peut tre due par exemple aux chantiers ouverts pendant la phase de construction laugmentation du trafic r sultant de la construction d un nouvel axe routier o au tourisme en particulier quand les lieux pr sentent un int r t environnemental ou culturel Fig 27 La construction d un nouvel axe routier en thiopie a ouvert au tourisme certaines glises anciennes taill es dans la roche avec des cons quences in dit
91. ction les proc dures de traitement des d couvertes fortuites pr vues dans le Plan de gestion environnementale du projet doivent tre suivies et les autorit s comp tentes imm diatement notifi es Il faut savoir que contrairement ce qui se passe pour les b timents dont on sait qu ils peuvent tre endommag s par les vibrations et la pollution de l air et de l eau les risques auxquels les biens culturels mobiliers sont expos s peuvent passer inaper us Les manuscrits par exemple sont tr s vuln rables PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 48 l humidit et la poussi re de ciment et particuli rement la combinaison des deux aussi des pr cautions sp ciales doivent elles tre prises pour les biblioth ques et les mus es qui se trouvent dans la zone d impact Les biens culturels mobiliers ne font pas toujours partie de collections publiques Certains sont d tenus par des personnes priv es C est pourquoi l quipe charg e de l valuation environnementale t la communaut locale doivent normalement r fl chir dans le cadre de leurs discussions sur les mesures d att nuation aux effets que le projet pourrait avoir sur les biens culturels mobiliers afin que toutes les mesures de pr caution n cessaires puissent tre prises pour prot ger les collections priv es Fig 21 Les manuscrits anciens des biblioth ques locales peuvent tre en
92. culturel d un arch ologue d un anthropologue d un pal ontologue d un historien d un architecte conservateur ou encore d un historien de l art il importe de recruter des sp cialistes chevronn s et exp riment s Dans le cas d une tude socioculturelle il est particuli rement important qu ils aient une certaine exp rience de la r gion concern e et qu ils parlent la langue locale Il est rare qu un projet ait besoin de plus d un ou deux sp cialistes du patrimoine culturel physique Un membre de l quipe ayant des connaissances g n ralistes en la mati re doit normalement pouvoir traiter une bonne partie des impacts attendus sur les biens culturels physiques 4 1 4 Collaboration avec les sp cialistes du patrimoine culturel Dans nombre de pays emprunteurs les sp cialistes de disciplines telles que l anthropologie culturelle l histoire de l art ou l arch ologie sont souvent des universitaires qui connaissent mal voire pas du tout les EE Il est donc fortement recommand que le responsable des questions de patrimoine culturel collabore troitement avec ces experts pour deux raisons e Un sp cialiste qui travaille seul ne saura pas forc ment ce que doit recouvrir une EE La plupart des experts crivent habituellement pour un public de sp cialistes qui attachent davantage d importance au contenu scientifique et technique qu aux informations de gestion e Un sp cialiste du
93. d am nagement de site impliquant un changement d utilisation d un de biens culturels b timent historique risque d accro tre la fr quentation du site et donc les d g ts physiques impliquant un tels que l usure et la condensation changement d utilisation des b timents historiques Adoption d un code Les projets visant laborer et adopter un code applicable aux b timents applicable aux b timents historiques peuvent aboutir l interdiction de moderniser les b timents class s historiques qui risquent alors de tomber en d su tude et de se d grader PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE B6 PROJETS D AM NAGEMENT DU LITTORAL La pr sente annexe doit tre lue en parall le avec les annexes B1 B5 selon le type de projet Elle d crit d autres effets susceptibles de se produire dans le cas de projets r alis s en zone c ti re 1 Questions importantes Les zones c ti res ont une grande valeur historique car elles contiennent de nombreux vestiges d tablissements humains qui ont surv cu pendant des si cles Si les ports et les tablissements c tiers ont de tous temps fourni des moyens de subsistance ils offrent aussi un regard sur les mouvements de population les moyens de d fense les op rations militaires et le commerce maritime les loisirs et l exp rience spirituelle Ils sont donc g n ralement riches en paysages culturels et en biens arch ologiques historiques
94. de retenue d eau par exemple n cessite d importantes tudes arch ologiques durant la phase d ex cution et il faut dans ce cas envisager de mettre en place un programme de suivi et d examen ind pendants Si l on estime possible que des sites ou des objets arch ologiques ou pal ontologiques soient d couverts dans le cadre du projet les entreprises doivent tre tenues d appliquer les proc dures de traitement des d couvertes fortuites Il faudra donc inclure des dispositions cet effet dans les documents contractuels apr s avoir consult la l gislation nationale et les recommandations de l annexe C3 du pr sent guide 4 10 VUE D ENSEMBLE ET COMPILATION DU RAPPORT D VALUATION ENVIRONNEMENTALE Avant de commencer r diger le rapport il convient de noter que a la structure du rapport aura probablement t d finie dans les term s de r f rence en fonction de la cat gorie dans laquelle le projet aura t class A ou B le chapitre5 Recommandations aux personnes charg es d examiner le rapport d EE sera une r f rence utile pour conna tre les points auxquels les personnes charg es d examiner le rapport d valuation environnementale sont susceptibles de s int resser les termes de r f rence peuvent pr ciser les informations fournir obligatoirement dans le cadre du plan de gestion Si un Plan de gestion environnementale doit tre tabli s par ment le plan de gestion de
95. demande de financement du projet Consultation 11 La consultation du public est obligatoire dans le cadre d une EE et lorsque cette consultation port sur des biens culturels physiques les groupes directement touch s par le projet ainsi que les autorit s gouvernementales et les organisations non gouvernementales concern es sont g n ralement associ s la collecte d informations sur la pr sence et sur l importance de ces biens l valuation des effets que le projet pourrait avoir sur eux et l examen des mesures qui pourraient tre envisag es pour viter ou att nuer lesdits effets Diffusion d information 12 Les r sultats de la composante de PEE aff rente aux biens culturels physiques sont rendus publics dans le cadre du rapport d EE et suivant les m mes modalit s Une exception cette r gle est envisageable lorsque l emprunteur en concertation avec la Banque et les sp cialistes concem s d termine qu une telle divulgation compromettrait la s curit ou menacerait l int grit des biens culturels physiques consid r s ou mettrait en danger la source d informations relatives auxdits biens Dans ce cas on peut ne pas inclure dans le rapport PEE les informations sensibles concernant ces aspects particuliers Projets de reconstruction d urgence 13 Cette politique s applique normalement aux projets d urgence instruits au titre de POP 8 50 Emergency Recovery Assistance La PO PB 4 01 valu
96. des d couvertes fortuites si n cessaire noter toutefois que m me dans ce cas le rapport d EE doit comporter une section sur le patrimoine culturel et toute conclusion du type Aucun effet significatif sur les biens culturels physiques n est anticip doit tre accompagn e d l ments justifiant le bien PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 40 fond de cette analyse et montrant que des recherches ont t faites sur tous les aspects possibles d un impact ventuel sur ces biens 4 5 ANALYSE DES AUTRES OPTIONS POSSIBLES Les termes de r f rence de VEE peuvent pr voir d examiner les autres options possibles par rapport au projet propos En ce qui concerne le patrimoine culturel il est recommand que le rapport d EE indique si les effets potentiels du projet sur le patrimoine culturel risquent d tre suffisamment importants pour que l on envisage de modifier la conception l emplacement ou les choix techniques du projet Si c est le cas la formule de remplacement doit tre valu e succinctement du point de vue de ses effets probables sur le patrimoine culturel avec un expos des raisons pour lesquelles l emplacement ou la technique qu elle propose pr sente un net avantage i comprenne une valuation succincte des effets du projet sur le patrimoine culturel pour chaque formule de remplacement propos e dans le cas o l quipe charg e de
97. dique les dispositions prendre pour viter ou att nuer tout impact n gatif sur ces biens et pour g rer les d couvertes fortuites toutes les mesures n cessaires pour renforcer les capacit s institutionnelles et le syst me mettre en place pour suivre l avanc e de ces activit s Ce plan dont l tablissement fait partie int grante de VEE s inscrit dans le cadre g n ral des politiques publiques et de la l gislation nationale du pays et tient compte de ses capacit s institutionnelles au regard des biens culturels physiques 5 Voir la PO 4 01 valuation environnementale 8 Pour une d finition des cat gories et B se reporter la PO 4 01 valuation environnementale paragraphe B 7 Voir la PO 4 01 valuation environnementale 8 Si un Plan de gestion environnementale exisle comporte un plan de gestion des biens culturels physiques Voir la PO 4 01 valuation environnementale Annexe C 8 Aux fins d applicalion de l pr sente politique l expression d couvertes fortuites d signe les biens culturels physiques d couveris contre taute attenle durant l ex cution du projet PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 64 10 La Banque examine et analyse avec l empr nteur les conclusions et les recommandations de PEE qui se rapportent aux biens culturels physiques et elle d termine si celles ci constituent une base suffisante pour que l institution puisse instruire la
98. dommag s par la pollution atmosph rique Pendant la phase d exploitation du projet le vol devient parfois un probl me majeur en raison de l augmentation de la fr quentation des sites Des l ments du patrimoine culturel peuvent en effet tre cass s ou pr lev s sur les sites pour tre transform s en objets n gociables sur le march la longue ces pratiqu s peuvent donner naissance un commerce illicite important bien enracin Dans des pays comme le Cambodge le probl me est g n ralis Enfin il convient de noter qu une collection d objets peut tre d tenue par la collectivit Ainsi les objets li s l histoire culturelle d un village par exemple peuvent tre r paitis entre diff rents foyers Le risque si la communaut doit tre r install e ailleurs est que ce bien collectif soit divis les objets perdus ou gar s lors du d placement et que la collection finisse par dispara tre Dans ce type de situation on pourra envisager de cr er un petit mus e local dans le cadre du plan de r installation Patrimoine culturel subaquatique On trouve beaucoup de biens culturels physiques sur le littoral En dehors des objets historiques associ s aux tablissements c tiers et plus sp cialement aux ports le patrimoine culturel comprend des paves et les objets qui s y rapportent des l ments naturels tels que les r cifs coralliens ayant une importance culturelle et des sites qu
99. du syst me d information g ographique Les mesures d att nuation telles que la mise en lieu s r des objets importants devraient tre prises si possible dans le cadre de l tude Si des mesures d att nuation suppl mentaires s av rent n cessaires la compagnie d lectricit en sera avertie d s que possible afn de minimiser l impact que cela pourrait avoir sur le calendrier d ex cution du projet 4 Calendrier Afin de pouvoir achever l tude dans les d lais pr vus voir ci apr s les travaux devraient d marrer le 15 janvier 2004 au plus tard Dans certains cas lorsque le mat riel n cessaire est disponible on peut utiliser d autres m thodes comme par exemple des recherches en surface Bien que cette tude particuli re se limite aux biens arch ologiques il importe de signaler les autres biens culturels physiques d couverts tels que des tombes r centes ou des arbres sacr s tant donn que le site du projet fait partie d un chantier de barrage et sera inond il est important de fixer des dates pr cises de d marrage et d ach vement des travaux d tude et d vacuation du site Ces dates devront tre approuv es par les bureaux charg s des travaux et de la gestion du projet et tenir compte du r gime climatique et des imp ratifs de mise en service du projet PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE La compagme d lectricit pr voit d entame
100. e Dans la grande majorit des cas de modestes mesures peuvent tre mises n place pour contrebalancer les effets n gatifs potentiels qu ils menacent la flore la faune les biens culturels physiques ou tout autre l ment de l environnement De plus il peut tre contreproductif d valuer les biens culturels physiques du point de vue conomique ou financier au stade de l valuation environnementale Non seulement il est g n ralement tr s difficile de parvenir un consensus sur la valeur des biens culturels physiques mais tenter de le faire on risque de choquer de susciter des controverses en braquant inutilement l attention sur ces biens et de polariser d un c t les parties concern es et de l autre le promoteur du projet Ces ph nom nes pouvant rapidement devenir un obstacle majeur l avancement du projet il faut les viter C est pourquoi la politique applicable aux biens culturels physiques n impose pas d valuation de ces biens proprement parler Elle exige cependant que l quipe charg e de l valuation environnementale d termine l importance culturelle des biens consid r s et leur niveau de reconnaissance local municipal national ou international par exemple PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE En pr tant attention la question des biens culturels physiques au d but du cycle du projet on parvient g n ralement un
101. e accidentellement d truits ou endommag s Ces accidents peuvent avoir des effets pr judiciables sur les biens culturels physiques qui se trouvent proximit notamment dans les zones urbaines haute densit et les zones prot g es Les projets visant produire un effet positif sur un type particulier de bien culturel physique peuvent avoir des effets n gatifs sur d autres types de biens Par exemple les modifications apport es un b timent historique pour accueillir un mus e d anthropologie servent les int r ts des anthropologues mais risquent de porter atteinte au patrimoine historique De m me la restauration d une place historique et sa transformation en parc municipal enrichissent le patrimoine de la ville mais la place risque de perdre son r le de lieu de rencontre Les panneaux d information et autres ouvrages utilitaires peuvent diminuer la valeur esth tique et photographique du site 1 La PO PB 4 11 pr voit l application de proc dures efficaces en cas de d couverte fortuite Volr l annexe I PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 32 Effets indirects Activit ou l ments Inventaire des biens Les projets visant recenser cartographier et faire conna tre les biens culturels culturels physiques physiques peuvent faciliter et encourager le vol et l exportation ill gale d objets cartographie et mobiliers publication Projet de gestion de site Un projet
102. e diff rentes selon qu il s agit de la pollution atmosph rique de l inondation de sites arch ologiques ou des effets sur les objets mobiliers pr sents dans les glises que la construction d une route pourrait rendre accessibles au public Les limites de l tude de r f rence peuvent donc tre diff rentes selon le type de bien culturel physique et il doit tre demand dans les termes de r f rence que les consultants d finissent ces limites Les termes de r f rence doivent exiger que les consultants fournissent dans la mesure du un des photographies des zones prot g es des sites et des objets susceptibles d tre affect s Si les principales r percussions sur les biens culturels physiques et les zones d impact n ont pas t d termin es durant l tude de d limitation il doit tre demand aux consultants d inclure une partie D limitation dans leur offre ou dans le rapport initial 6 3 Questions l gislatives et r glementaires Les consultants indiqueront les r gles et normes applicables PEE M me si les r gles de base applicables VEE sont mentionn es la partie 4 des termes de r f rence voir ci dessus cela ne suffit g n ralement pas pour la composante Biens culturels physiques Les termes de r f rence doivent donc exiger que les consultants fassent tat des engagements pris par les pays dans les conventions internationales relatives aux biens culturels physiques voir l annexe J de ce guide
103. e du patrimoine culturel ou des affaires socioculturelles e Niveau local et individuel personnalit s locales et membres de la communaut locale coles chefs religieux experts sp cialistes du patrimoine culturel historiens arch ologues sp cialistes de l anthropologie culturelle Le Profil du patrimoine culturel du pays contient des donn es sur les organisations et les personnes susceptibles de fournir les informations n cessaires 4 3 3 Coordination Il doit y avoir une bonne coordination au sein de l quipe charg e de l valuation environnementale entre la ou les personnes travaillant sur la composante patrimoine culturel et celles travaillant sur les questions sociales en particulier les tudes concernant les d placements involontaires de personnes t les populations autochtones et les analyses ou les valuations sociales PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 37 4 3 4 M thodes de collecte des donn es Les m thodes utilis es pour recueillir des donn es sur le patrimoine culturel varient selon le type de biens culturels En voici quelques exemples inventaires existants des biens culturels physiques le Profil du patrimoine culturel donne des informations sur les biens culturels physiques r pertori s dans le pays concern e entretiens et tudes ethnographiques aupr s des communaut s concern es ou touch es
104. e et compilation du rapport d valuation environnementale CHAPITRE 5 RECOMMANDATIONS AUX PERSONNES CHARG ES D EXAMINER LE RAPPORT D EE R sum analytique Cadre administratif juridique et r glementaire Description du projet Analyse des autres options tude de r f rence Etude d impact Mesures d att nuation Plan de gestion Recommandations PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE ANNEXES INFORMATION DE BASE Politique op rationnelle PO 4 11 Biens culturels physiques Proc dure de la Banque PB 4 11 Biens culturels physiques Exemples courants de biens culturels physiques EFFETS PR JUDICIABLES SUR LES BIENS CULTURELS PHYSIQUES Activit s et l ments les plus courants des projets recommandations g n rales Projets routiers Projets de barrage et de retenue d eau Projets d urbanisme Projets de sauvegarde du patrimoine culturel ou ayant des composantes ax es sur le patrimoine culturel Projets d am nagement du littoral RECOMMANDATIONS POUR LA PR PARATION DES DOCUMENTS EE d un projet de cat gorie A recommandations pour l laboration des termes de r f rence de la composante consacr e aux biens culturels physiques Travaux d tude et de pr servation arch ologiques durant l ex cution du projet Exemple de termes de r f rence Proc dures applicables aux d couvertes fortuites Recherches arch ologiques Qu stions administratives DOCUMENTS DE
105. e site De fait l impact sur un bien culturel peut tre enti rement indirect et d couler des r actions sociales ou culturelles au projet Par exemple si un temple devient difficile d acc s cause du projet la communaut pourra pr f rer fr quenter un autre temple ce qui pourrait entra ner Tabandon et par voie de cons quence la d t rioration du temple d saffect D o souvent la n cessit de ma triser les questions socioculturelles pour pouvoir identifier les effets possibles Que se passe t il si aucun bien culturel physique ne risque d tre affect S il est tabli au stade de la collecte des donn es de r f rence qu aucun bien culturel physique ne peut tre affect par le projet alors cette conclusion doit tre nonc e dans la section du rapport d EE portant sur l tude de r f rence Cela tant une fois que la partie de PEE consacr e l tude d impact est achev e il est conseill de revoir les conclusions pr c dentes pour v rifier que toutes les zones susceptibles d tre affect es ont t couvertes par l tude 7 est extr mement rare qu une communaut ne poss de aucun patrimoine culturel d aucune sorte Si l on est absolument certain qu il n y aucun probl me de patrimoine culturel il ne reste plus qu mentionner l absence de biens culturels physiques dans la section du rapport d EE sur l tude d impact et d finir des proc dures pour le traitement
106. els physiques C est g n ralement le cas lorsque la Banque s implique dans un projet apr s le stade de la conception t qu une EE a d j t r alis e sans qu une attention suffisante ait t port e aux biens culturels physiques Dans ce cas il convient de modifier les termes de r f rence de PEE pour limiter l tude aux biens culturels physiques Le probl me le plus fr quemment pos par les enqu tes exclusivement consacr es aux biens culturels physiques est qu elles sont r alis es en dehors du cadre de FEE L quipe charg e de IPEE a en principe t dissoute et si les personnes charg es de l enqu te sur les biens culturels physiques n ont pas la possibilit de s entretenir avec le responsable ou les membres de cette quipe initiale elles peuvent supposer tort que l impact sur ces biens se limitera aux effets les plus directs et les plus visibles Il importe donc que les termes de r f rence clairent l quipe charg e des biens culturels physiques sur les effets probables qu il faudra att nuer Le mieux pour ce faire est de s assurer que l quipe charg e de l enqu te sur le patrimoine culturel a re u un exemplaire du rapport d EE et qu elle comprend parfaitement le projet propos et ses effets probables tant directs qu indirects Sur la base de ces informations on d finira les termes de r f rence conform ment aux recommandations g n rales figurant l annex C1
107. ement des d couvertes fortuites du point de vue de la propri t et des obligations de l entreprise et des autorit s culturelles PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 57 les activit s arch ologiques notamment la d livrance des autorisations e les autorit s charg es d identifier prot ger et g rer les biens culturels physiques leurs pouvoirs les fondements juridiques de leur autorit et leurs comp tences r elles a les conventions et trait s portant sur le patrimoine culturel et dont le pays emprunteur est signataire les sites du pays emprunteur inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en vertu de la Convention du patrimoine mondial de l UNESCO ou figurant sur un liste indicative de l UNESCO aux termes de la m me Convention e les sites du pays emprunteur actuellement r pertori s par d autres organismes internationaux tels que le Fonds mondial pour les monuments ou lTCOMOS comme rev tant une importance nationale ou internationale dans le domaine du patrimoine culturel tout registre national ou provincial des biens culturels physiques tenu par un instance accr dit e dans le pays emprunteur 5 3 DESCRIPTION DU PROJET Le rapport doit d crire le d roulement du projet construction mise en service exploitation t ventuellement mise hors service et indiquer la dur e probable de chaque phase Il contiendra des c
108. en se r f rant au rapport d EE pour les diff rentes tapes du processus d limitation du p rim tre collecte des donn es de r f rence et valuation d impact PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 30 3 5 PROC DURE SUIVRE LORSQUE L EX CUTION DU PROJET A D J COMMENC Lorsque la Banque finance une partie du projet o un sous projet et que l ex cution a d j commenc il est parfois trop tard pour r aliser une valuation d impact sur les biens culturels physiques en suivant le mod le indiqu l annexe C1 Mieux vaut alors conduire une enqu te et mettre en place en parall le des mesures d att nuation qui suivent l avancement du projet Cette m thode convient en particulier aux projets lin aires d ol oducs ou de routes par exemple ou aux projets pr voyant des travaux d inondation projets de barrages de retenues d eau ou d irrigation par exemple On trouvera l annexe C2 des recommandations pour laborer les termes de r f rence de ce type de travaux d tude et de pr servation Le mod le de termes de r f rence pr sent dans l exemple porte sur une op ration de pr servation arch ologique durant l ex cution d un projet hydro lectrique Ces tudes peuvent galement couvrir d autres types de biens culturels physiques des lieux de s pulture par exemple Comme l ex cution du projet a commenc et que les travaux suive
109. ent uniquement la signification culturelle que leur conf rent les valeurs les croyances ou les pratiques de la population locale ou les sp cialistes par exemple Il arrive m me que ce patrimoine soit invisible les sites arch ologiques non d couverts par exemple 1 1 6 Certains biens culturels physiques sont des biens mobiliers Cette politique s applique aux objets mobiliers comme les manuscrits les peintures les sculptures et les objets arch ologiques et historiques L ex cution d un projet d envergure dans une r gion qui n tait jusque l pas accessible ou mise en valeur peut avoir des cons quences sur les biens culturels physiques mobiliers pollution de l air et d g ts caus s par l eau par exemple Elle peut aussi faciliter l acc s aux objets mobiliers non prot g s en attirant un plus grand nombre de travailleurs migrants ou de visiteurs qui constituent parfois un d bouch tout naturel pour ces tr sors terme cela peut aboutir la cr ation d un march illicite l chelle internationale comme cela s est produit dans certains pays du Moyen Orient d Asie du Sud Est et d Afrique de l Ouest Parfois les biens culturels physiques immobiliers sont d coup s en morceaux devenant ainsi des biens mobiliers qui sont ensuite export s ill galement CENT OBJETS DISPARUS ONE HUNDRED MISSING OBJECTS Fig 3 Le vol et la vente ill gale d objets provenant des temples d Angkor
110. er de plusieurs sous projets qui n ont pas ou pas tous t d finis au stade de la conception du projet La mise au point de ces sous projets n intervient parfois qu une fois le projet approuv C est le cas notamment des projets dans le cadre desquels la Banque apporte des fonds des banques nationales des tablissements de cr dit et d autres interm diaires financiers participants qui sont ensuite r troc d s aux emprunteurs finals Ces projets entrent dans la cat gorie des pr ts des interm diaires financiers Chaque sous projet de ce type doit terme faire Tobjet d un examen pr alable conform ment la PO PB 4 01 applicable l valuation environnementale Comme indiqu au chapitre pr c dent il convient que l emprunteur pr pare un Cadre de gestion environnementale et sociale ESMF qui nonce les proc dures suivre En g n ral l ESMF d crit la nature des sous projets propos s et les principales caract ristiques environnementales des zones d implantation probables et il d finit les proc dures de s lection d examen pr alable d valuation d impact et d laboration des mesures d att nuation applicables aux sous projets ainsi que les modalit s de suivi et PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 31 d tablissement de rapports sur leur ex cution L ESMF pr sente galement les politiques de sauvegarde environnementale et sociale applicables
111. er le rapport d EE pour v rifier que celui ci respect la fois les prescriptions du pays et celles de la Banque 3 1 LABORER LES TERMES DE R F RENCE D L EE C est l emprunteur qui tablit les termes de r f rence de VEE L quipe du projet de la Banque est sa disposition pour l aider dans cette t che Les termes de r f rence doivent tre conformes la cat gorie d EE dans laquelle le projet a t class au stade de l examen pr alable voir la section 2 2 1 Il est noter qu il faudra parfois prendre en certaines particularit s nationales telles que des r glementations sp cifiquement applicables certains types de biens culturels physiques ou certaines aires g ographiques zones d sign es comme appartenant un patrimoine prot g par exemple Il est donc recommand d laborer les termes de r f rence en collaboration avec les services comp tents charg s du patrimoine culturel et ou les autorit s religieuses Il est g n ralement utile de se rendre sur place avec le promoteur du projet et certaines des parties concern es ou touch es par le projet pour d terminer le p rim tre de EE Le projet est d abord examin sous l angle de ses principaux effets potentiels On d termine ensuite les informations qu il faut recueillir L examen pr alable de TEE est expliqu dans le guide EA Sourcebook Update No 2 Environmental Screening ainsi que le calendrier et le
112. er plus d un ou deux sp cialistes un chelon lev pour apporter un appui au g n raliste En fait une seule personne pourra souvent prendre en charge l int gralit d la composante relative aux biens culturels physiques Il lui faudra consulter des sp cialistes mais elle ne devra pas n cessairement les int grer l quipe charg e de PEE 3 1 4 R diger les termes de r f rence On trouvera l annexe C1 de ce guide des recommandations sur la mani re de r diger les l ments des termes de r f rence se rapportant aux biens culturels physiques Pour les projets class s dans la cat gorie B les termes de r f rence peuvent tre adapt s aux besoins sp cifiques du projet consid r Si aucun impact sur le patrimoine culturel physique n est anticip on pourra se contenter de d finir des proc dures applicables aux d couvertes fortuites voir l annexe C3 Les termes de r f rence devront couvrir les principaux probl mes susceptibles de se poser dans le domaine des biens culturels physiques les incidences probables du projet sur ces biens les zones d impact ce qui permettra de d limiter le p rim tre de collecte des donn es de r f rence sur ces biens et toutes les connaissances ou comp tences sp cialis es n cessair s Dans certains cas en particulier pour les projets complexes de grande envergure situ s dans des r gions sur lesquelles on dispose de peu d informations
113. es Ces proc dures varient en fonction de divers facteurs notamment de la capacit des autorit s arch ologiques locales fournir les services requis Dans certains Cas ces autorit s pourront fournir un arch ologue sur place et dans d autres faire appel une quipe rapidement mobilisable Sur certains gros projets lorsqu il n est pas pratique pour les arch ologues d tre bas s sur place des membres du personnel de l entreprise re oivent PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE une formation sur les objets arch ologiques et la reconnaissance de site Il convient de noter que les proc dures de traitement des d couvertes fortuites ne sont pas n cessairement applicables uniquement aux biens culturels arch ologiques Elles peuvent galement couvrir par exemple des biens culturels de port e locale tels que s pultures ou objets et sites historiques et elles peuvent donc exiger de faire appel d autres sp cialistes sociologues historiens etc Patrimoine culturel mobilier Les biens culturels mobiliers tels que peintures ou manuscrits sont particuli rement expos s au risque de perte ou de d t rioration dans le cadre de projets car ils passent facilement inaper us de m me que leur disparition Le vandalisme la chasse aux souvenirs le vol et la pollution de l a et de leau sont les causes les plus fr quentes de perte et de d t rioration de ces biens
114. es aux sp cialistes des valuations environnementales EE et aux personnes charg es d analyser les projets ou les rapports d valuation environnementale concernant les composantes consacr es aux biens culturels physiques Les recommandations formul es dans ce guide sont conformes aux principes r gissant les valuations environnementales r alis es par la Banque mondiale qui sont nonc s dans la PO PB 4 01 Evaluation environnementale 1999 Elles s inspirent des directives ant rieures de la Banque pr sent es dans le rapport technique n 62 intitul The Management of Cultural Property in World Bank Assisted Projects Archaeological Historical Religious and Natural Uniqu Sites 1987 le manuel intitul Environmental Assessment Sourcebook 1991 puis mais dont la mise en jour est publi e sous le titre Cultural Heritage in Environmental Assessment dans sa nouvelle dition de 1996 le guide intitul Pollution Prevention and Abatement Guidebook 1998 ainsi que dans les publications sur les biens culturels physiques et les bonnes pratiques en mati re d valuation environnementale qui figurent dans la bibliographie Les principes de sauvegarde des biens culturels physiques imposent de tenir compte de ces biens dans les valuations environnementales Or les sp cialistes dont le concours est sollicit pour laborer les termes de r f rence de ces valuations ou pour analyser les rapports d EE sont souvent peu vers s da
115. es de r f rence de la composante consacr e aux biens culturels physiques Travaux d tude et de pr servation arch ologiques durant l ex cution du projet Exemple de termes de r f rence Proc dures applicables aux d couvertes fortuites Recherches arch ologiques Questions administratives PRINCIPES D SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE C1 VALUATION ENVIRONNEMENTALE D UN PROJET DE CAT GORIE A RECOMMANDATIONS POUR L LABORATION DES TERMES DE R F RENCE DE LA COMPOSANTE CONSACR E AUX BIENS CULTURELS PHYSIQUES Les termes de r f rence d une EE s articulent g n ralement en plusieurs parties comme indiqu ci apr s Le texte figurant sous le titre de chaque partie d crit l objectif g n ral de la partie le texte en italiques traite des aspects des biens culturels physiques qui demandent une attention particuli re 1 Introduction Cette partie expose l objectif des termes de r f rence et d crit le projet devant tre valu 2 G n ralit s Cette partie contient les l ments suivants composantes principales justification promoteurs gen se tat d avancement et calendrier du projet projets connexes et description sommaire du contexte Les autres projets envisag s devraient galement tre mentionn s Dans la description du contexte il convient d indiquer les tablissements humains associ s la r gion dans laquelle le projet ser
116. es pour ces lieux de culte jusque l isol s que les populations locales continuent de fr quenter tous les jours Les mesures d att nuation varient en fonction du probl me Lorsqu un site est menac par un afflux de travailleurs migrants recruter de la main d uvre locale est g n ralement une possibilit int ressante explorer sous r serve de faisabilit Les chantiers doivent tre bien g r s des instructions pr cises doivent notamment tre donn es concernant l acc s aux sites en dehors du p rim tre du projet Par ailleurs une assistance doit tre apport e aux communaut s locales pour am liorer la s curit sur les sites des biens culturels physiques si n cessaire On trouvera des exemples de ce type de mesures plus haut la rubrique Patrimoine culturel mobilier PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 53 Lorsque l ex cution du projet donne lieu une augmentation g n rale de la fr quentation des lieux en particulier par les touristes il est n cessaire de d terminer la capacit d accueil du site concern et d tablir de nouvelles modalit s de gestion du site M me si l on ne s attend pas une fr quentation accrue de la zone en g n ral il arrive que ce soient les travaux de g nie civil du projet lui m me qui facilitent l acc s un bien culturel jusque l dissimul Dans ce cas il faut pr venir les autorit s et les parties concern es q
117. esures d att nuation recommand es se font jour l quipe charg e de PEE doit faire tat de la n cessit d analyser la capacit de l emprunteur mettre en uvre les mesures d att nuation recommand es Diffusion d informations en principe il faut mettre en vidence les informations sensibles se rapportant la nature et l emplacement des biens culturels physiques qui risquent de mettre en danger ces biens ou les informateurs concern s L emprunteur en consultation avec la Banque et les sp cialistes dans ce domaine peut envisager de limiter la diffusion d informations et omettre ces donn es sensibles 2 2 5 Examen du rapport d EE Les principaux points tudier lorsque l on value le respect de POP 4 11 figurent au chapitre 5 Recommandations aux personnes charg es d examiner le rapport d EE Bien qu une autorisation officielle des services culturels du pays emprunteur ne soit pas n cessairement une obligation juridique dans tous les cas il est recommand de donner ces services la possibilit d examiner le rapport d EE et de confirmer qu ils sont d accord avec les mesures d att nuation recommand es On notera que lorsque des arch ologues font partie de l quipe charg e de l EE ils peuvent s attendre ce que l on mette leur disposition des fonds pour publier leurs d couvertes Or ces publications d passent g n ralement le cadre des obligations pr vues dans les EE
118. et moins qu un accord en ce sens n ait t conclu avec l emprunteur portant la fois sur l autorisation et le financement c est normalement impossible Lorsque ce probl me se pose il faut donc l voquer avec l emprunteur d s le d part voir l annexe C4 2 3 VALUATION INITIALE DU PROJET 2 3 1 valuation initiale Si l on pr voit qu un projet aura des effets majeurs sur des biens culturels physiques un sp cialiste du patrimoine culturel doit faire partie de l quipe charg e de l valuation initiale Si toutefois aucun probl me majeur ne se pose cet aspect peut normalement tre pris en charge par les agents responsables des principes de sauvegarde qui connaissent la question du patrimoine culturel et la politique en la mati re 2 3 2 Pr paration de la premi re version du Document d valuation du projet PAD Si le rapport d EE indique que les biens culturels physiques posent des probl mes importants il faut les exposer dans la premi re version du Document d valuation du projet PAD qui sera accompagn d un r sum du plan de gestion des biens culturels physiques 2 3 3 Pr paration du Manuel op rationnel du projet Pour conseiller les emprunteurs sur la pr paration du Manuel op rationnel du projet i v rifier que les services culturels concern s ont approuv le calendrier des mesures d att nuation recommand es PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYS
119. et autres biens culturels habitations tertres amoncellements de d bris carri res et mines de sel ouvrages de d fense tels que tours et forts quais et entrep ts ouvrages historiques de d fense maritime travaux de bomification des terres et vestiges li s la construction navale cales de halage c bles et cordages paves Pr voir les r percussions des projets d am nagement du littoral peut tre une t che complexe Il y a de nombreuses raisons d accorder une attention particuli re aux effets indirects et globaux i Les zones c ti res sont de par leur nature m me des r gions cologiquement dynamiques et fragiles ii Le littoral des pays en d veloppement se transforme sous l effet des pressions exerc es par une d mographie galopante et des projets de d veloppement qui se disputent le m me espace et les m mes ressources Interface entre la mer et le continent les zones c ti res se caract risent par des terres limit es et un taux lev de changement d affectation des sols Elles sont donc particuli rement vuln rables aux effets intersectoriels et cumulatif des multiples transformations dont elles font l objet Les zones c ti res sont particuli rement vuln rables l envasement et la pollution caus s par des projets m me loign s Les effets caus s par les projets d am nagement du littoral peuvent tre exacerb s par la vuln rabilit accrue du littoral des ph nom nes tels q
120. ets tant indirects et intersectoriels l valuation des effets sur les biens culturels physiques ne doit pas se limiter aux r gions directement touch es par des travaux d inondation ou de construction La d couverte de biens culturels physiques durant les BE effectu es au titre de ces projets peut contribuer enrichir l inventaire du patrimoine national et cr er de nouvelles sources de revenu pour les populations locales 10 Commission mondiale sur les barrages 2000 p 117 de l anglais PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 8z 2 Effets courants des projets de barrage et de retenue d eau durant la phase de construction Effets directs Expropriation de terres aux fins de la construction du barrage de routes d acc s de conduites forc es de lignes de transport ei de baraquements i les biens culturels physiques peuvent tre d truits ou endommag s notamment les biens naturels et enfouis ii les projets de barrage peuvent aussi avoir des effets positifs comme la d couverte de sites ou objets dont on ignorait l existence ii face aux besoins grandissants en terres et en bois de chauffage l expropriation de terres peut acc l rer le d frichage des terrains adjacents ou voisins ce qui conduit la mise en culture et au d boisement avec pour effet d endommager les biens culturels ohysiques comme les sites arch ologiques et les bosquets sacr s
121. ette valeur culturelle ne sera habituellement pas exprim e en termes mon taires mais le rapport devra en indiquer la nature religieuse ethnographique historique ou arch ologique par exemple Lorsqu un bien culturel physique pr sente un int r t du point de vue arch ologique architectural ou pal ontologique ou pour la recherche ou la science le rapport devra en valuer l importance relative dans le domaine consid r que ce soit au plan local national ou international 5 6 TUDE D IMPACT V rifier que les biens culturels physiques sont inclus dans le tableau des impacts V rifier que l quipe charg e de IEE a valu les effets possibles sur le patrimoine culturel pour chaque phase du projet par exemple la construction la mise en service et l exploitation le cas ch ant Les annexes B1 B6 donnent une liste des impacts couramment observ s sur les biens culturels physiques dans diff rents secteurs V rifier si le rapport contient des affirmations du style Aucun impact significatif sur le patrimoine culturel n est anticip ou L impact sur le patrimoine culturel sera mineur Dans un rapport d EE ce genre de conclusion est trop vague Les auteurs doivent tre plus pr cis d crire la nature et l tendue des effets et indiquer pr cis ment pourquoi ils concluent l absence d impact significatif ou un impact mineur PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE
122. fets sur ces biens 1 C est pourquoi il est essentiel que le ou les membres de l quipe charg s du patrimoine culturel et les responsables des composantes sociale et biophysique de valuation environnementale coordonnent troitement leurs activit s ii Les impacts les plus graves sont parfois la cons quence d interactions transversales qui n apparaissent pas toujours de fa on vidente aux membres de l quipe charg s du patrimoine culturel Ainsi des changements de la nappe phr atique peuvent avoir un effet sur les biens culturels physiques situ s distance du site d un projet Or les sp cialistes du patrimoine culturel risquent de ne pas s en rendre compte moins qu ils n tudient les cons quences potentielles du projet avec les autres membres de l quipe charg e de l valuation environnementale et les techniciens du projet de pr f rence sur le terrain Par ailleurs il convient de noter que le meilleur moyen de faire des recherches sur les biens culturels physiques appartenant aux cultures vivantes est de les int grer aux enqu tes socio conomiques et d mographiques Une PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE collaboration permet non seulement de causer moins de d sagr ment aux populations locales mais aussi de tirer profit des comp tences linguistiques et sociales que poss dent g n ralement les agents de terrain et qui sont n cessaires aux
123. fier que l quipe charg e de PEE a envisag la possibilit que des accidents se produisent pendant les phases de construction de mise en service ou hors service ou d exploitation lesquels pourraient avoir des cons quences sur le patrimoine culturel en particulier en milieu urbain et n cessiter des mesures de pr caution sp ciales 5 7 MESURES D ATT NUATION V rifier si les mesures d att nuation propos es ont fait l objet de consultations suffisantes Il est particuli rement important de consulter les parties concern es ou touch es par un projet qui aura des effets sur le patrimoine culturel V rifier que ces parties sont d accord avec les mesures d att nuation propos es Il ne sert rien de recommander des mesures d att nuation si les personnes qui attachent une valeur culturelle importante au bien concern ne sont pas d accord avec les propositions Le rapport doit contenir des informations montrant de fa on certaine que les mesures propos es ont re u l agr ment des parties concern es et touch es par le projet V rifier si les mesures d att nuation recommand es risquent d avoir elles m mes un impact sur l environnement Par exemple il arrive souvent que les mesures d att nuation comprennent des fouilles arch ologiques destin es recueillir des informations sur les biens culturels physiques et les mettre l abri Ces fouilles peuvent porter gravement atteinte l e
124. i taient auparavant situ s sur terre et ont t submerg s par suite de la modification du littoral Naturellement le risque auquel les biens culturels subaquatiques sont directement expos s d ordinaire est le dragage des ports Les ports sont en effet souvent situ s dans des rades naturelles utilis es depuis des temps imm moriaux et lors d op rations de dragage des biens culturels physiques de grande dimension peuvent y tre endommag s ou d truits et des objets enlev s Deux aspects importants sont prendre en compte lorsqu on doit laborer des mesures d att nuation pour des biens culturels physiques subaquatiques Il est souvent tr s difficile de savoir quels biens culturels peuvent effectivement tre pr sents m me apr s le d placement de masses de terre car les op rations de dragage et d limination des boues de dragage se d roulent souvent hors de vue PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 49 i Une fois sortis de l eau certains biens culturels commencent imm diatement se d grader Il est donc important d voquer la question des biens culturels subaquatiques avec les autorit s charg es de la sauvegarde du patrimoine le plus t t possible Non seulement cela permettra d avoir plus de temps pour tudier ce qui peut se trouver sur les fonds marins ou dans le lit fluvial tude qui pourrait tre r alis e en m me temps que la collecte de d
125. i rement importantes pour la sauvegarde des biens culturels physiques Le lecteur trouvera des renseignements plus d taill s sur les sites Web correspondants Conventions et listes de l UNESCO Convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel Liste des sites du patrimoine mondial Liste indicative des sites du patrimoine mondial Convention concemant les mesures prendre pour interdire et emp cher l importation l exportation et le transfert de propri t illicites des biens culturels Recommandations de l UNESCO Recommandation concernant la pr servation des biens culturels mis en p ril par les travaux publics Recommandation concernant la protection sur le plan national du patrimoine culturel et naturel Recommandation concernant la sauvegarde de la beaut et du caract re des paysages et d s sites Recommandation concernant la sauvegarde des ensembles historiques et leur r le dans la vie contemporain Recommandation pour la protection des biens culturels mobiliers Recommandation d finissant les principes internationaux appliquer en mati re de fouilles arch ologiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Autres conventions et listes e Charte de Burra pour la conservation des lieux et des biens patrimoniaux de valeur culturelle e Convention europ enne pour la protection du patrimoine arch ologique CEE Troisi me Convention CEE ACP
126. ibles 4 8 VALUATION DES CAPACIT S INSTITUTIONNELLES L quipe charg e de l valuation environnementale doit analyser la capacit des institutions concern es mettre en uvre la politique relative au patrimoine culturel et notamment les mesures d att nuation recommand es Cette analyse couvre g n ralement diff rents aspects au nombre desquels e le degr de familiarisation des autorit s culturelles avec le cycle du projet les 7 Une publication tr s consult e sur ce sujet est l ouvrage d Hardesty D L et Little B J 2000 proc dures d EE et les biens culturels physiques e Les diff rences pouvant exister entre la l gislation nationale sur la conservation du patrimoine culturel et les prescriptions de l EE y compris les lois et r glements du pays e la capacit des autorit s culturelles fournir les informations relatives au patrimoine culturel physique qui sont n cessaires la r alisation de T tude pr alable la d limitation du p rim tre et aux quipes charg es de PEE pour la collecte des donn es de r f rence a les syst mes existants de recensement des biens culturels notamment les syst mes de cartographie a les proc dures d autorisation requises pour les travaux arch ologiques dans le cadre de PEE la capacit des autorit s culturelles travailler avec les bailleurs de fonds et les entreprises impliqu s dans le projet pour appliquer convenablement
127. ion dues endommag s ce qui risque de porter atteinte aux biens l utilisation d engins culturels construits et souterrains lourds Travaux de g nie civil Les accidents peuvent endommager les biens culturels construits et souterrains D veloppement Bonification des terres Les biens culturels subaquatiques artificiels et naturels urbain et peuvent tre perdus et ou d truits par le dragage la mise en industriel d charge des produits de dragage peut endommager les biens culturels souterrains ou r duire l acc s ces biens le rejet en mer des produits de dragage peut endommager les biens culturels subaquatiques Les biens culturels souterrains ou en surface peuvent tre Les ouvrages historiques peuvent tre endommag s par les vibrations et le bruit caus s par des activit s telles que le battage de pieux Collecte de sable et de Les plages et estuaires peuvent tre utilis s comme carri res gravier durant les au risque d endornmager et ou d truire les biens culturels travaux de construction souterrains Travaux d excavation Les biens culturels physiques tels que les r cifs de corail et de construction peuvent tre utilis s comme mat riaux de construction Les travaux d excavation et les accidents peuvent endommager les biens culturels construits ou souterrains Les ouvrages historiques peuvent tre d molis ou endommag s cause d un changement d affectation o par les vibrations et le bruit caus
128. ir sur ces biens le plus t t possible au stade de la planification du projet PB 4 11 par 1 Plus t t les biens culturels physiques sont recens s et pris en consid ration moins ils risquent de pr ter controverse Il y a cependant une autre raison pour laquelle il faut tenir compte de ces biens le plus t t possible leur pr sence tant rarement d tect e par le non initi ou le simple observateur ils peuvent passer inaper us jusqu ce qu il soit trop tard Cela se produit en g n ral soit parce que les biens culturels physiques ne sont pas reconnus en tant que tels soit parce qu ils ne sont pas visibles comme les sites arch ologiques enfouis C est pourquoi les biens culturels physiques risquent davantage d tre n glip s que d autres l ments de l environnement comme la flore la faune ou les zones humides Le processus doit commencer le plus t t possible car il faut du temps pour proc der des fouilles ou des enqu tes 1 9 IMPORTANCE DES INSPECTIONS SUR LE TERRAIN ET DES CONSULTATIONS DU PUBLIC Comme indiqu la section 1 1 les biens culturels physiques sont tr s vari s et rarement recens s par les autorit s qui parfois en ignorent m me l existence De plus ils sont parfois difficilement rep rables voire invisibles De toute vidence bien qu il soit tr s utile de disposer au d part d informations de base sur les biens culturels physiques situ s dans la zone d un projet
129. isante pour que l institution puisse instruire la demande de financement du projet Diffusion d information L quipe du projet en concertation avec l emprunteur et les sp cialistes concern s d termine si le fait de publier les conclusions de la composante de VEE consacr e aux biens culturels physiques compromettrait la s curit ou menacerait l int grit de l un quelconque des biens culturels physiques consid r s L quipe consulte par ailleurs l emprunteur pour d terminer si une telle divulgation mettrait en danger la source d informations relatives auxdits biens Si tel est le cas les informations sensibles se rapportant ces aspects particuliers telles que les donn es pr cisant l emplacement ou la valeur d un bien culturel physique peuvent ne pas figurer dans le rapport d valuation environnementale valuation initiale du projet Lorsqu il y a lieu l quipe charg e de l valuation initiale du projet comprend des sp cialistes des biens culturels physiques Durant l valuation l quipe du projet s assure que les conclusions et les recommandations des composantes de l EE concernant les biens culturels physiques notamment le plan de gestion de ces biens sont bien prises en compte dans la conception du projet et sont consign es dans le Document d valuation du projet PAD L quipe du projet veille ce que le co t estimatif de la mise en uvre du plan de gestion des biens culturels physiques s
130. it s de conflit en d coulant gt un avis sur la question de savoir si les effets attendus sur les biens culturels se produiraient m me si le projet n tait pas mis en uvre a les mesures recommand es pour att nuer l impact du projet sur le patrimoine culturel et leurs co ts un commentaire indiquant clairement si les parties concern es ou touch es par le projet sont d accord avec les mesures recommand es 5 2 CADRE ADMINISTRATIF JURIDIQUE ET R GLEMENTAIRE Cette section doit fournir les r f rences des sources suivantes en indiquant tous les l ments tels que normes ou obligations particuli res qui peuvent avoir une incidence sut la composante de l valuation environnementale relative au patrimoine culturel e les politiques op rationnelles de la Banque mondiale sur les valuations environmetnentales PO PB 4 01 et sur les biens culturels physiques PO PB 4 11 les sections des directives et des dispositions l gislatives et r glementaires nationales r gissant les EIE qui concernent le patrimoine culturel Je cas ch ant les l ments de la strat gie nationale de protection de l environnement relatifs au patrimoine culturel e les textes l gislatifs et r glementaires en vigueur dans le pays la province l Etat ou la collectivit locale r gissant les objets d antiquit y compris la vente et l exportation de ces biens les proc dures de trait
131. itifs en termes de cr ation de revenus touristiques et d am lioration du savoir acad mique En cas de reclassement ou de construction d une route l augmentation de la circulation ou l nouveau trac risque d entraver l acc s aux biens culturels physiques ce qui peut son tour pr senter des inconv nients pour les populations locales les priver de leurs moyens d existence ou les mettre en p ril la longue les efforts d entretien et de pr servation des biens culturels physiques en question diminuent Ces activit s peuvent provoquer une rosion des sols ce qui rend les objets arch ologiques vuln rables aux excavations ill gales et au pillage Peut roder les terrains attenants ce qui risque d exposer et d endommager les biens culturels physiques tels que les tombes et les biens arch ologiques Le d veloppement induit et la migration incontr l e peuvent soumetire les biens culturels physiques des pressions telles que le vandalisme notamment les biens non consid r s jusqu alors comme vuln rables aux effets du projet PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 86 B4 PROJETS D URBANISME 0 aaa aaa Note Lorsqu un projet urbain mise en place de services d eau d assainissement d gouts et de transport et travaux de construction dans une zone urbaine comporte des activit s ax es sur les biens culturels physiques ou une composante patrimoine culturel
132. itique et avec les principes op raliannels relatifs aux biens culurels physiques identifi s dans l PO 4 11 Voir PO 4 01 valuation environnementale paragraphe 13 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 66 ANNEXE A2 PROC DURE DE LA BANQUE PB 4 11 BIENS CULTURELS PHYSIQUES oo a IaaaaaaaaaaaasasasaaeasaeaesaaasasaeaaMl Le pr sent document est la traduction du texte anglais de la BP 4 11 Physical Cultural Resources en date de juillet 2006 qui contient la formulation de cette directive qui a t approuv e par la Banque mondiale En cas de divergence entre le pr sent document et la version anglaise de la BP 4 11 en date de juillet 2006 c est le texte anglais qui pr vaudra BIENS CULTURELS PHYSIQUES TELE ERA TE Note Les deux textes qui suivent PO et PB 4 11 remplacent la Note de politique op rationnelle relative la gestion du patrimoine culturel dans le cadre des projets financ s par la Banque OPN 11 03 La PO et la PB 4 11 doivent tre lues conjointement avec la PO et la PB 4 01 Evaluation environnementale Introduction 1 Les biens culturels physiques peuvent ne pas tre connus ou visibles d o l importance de tenir compte des effets qu un projet pourrait avoir sur ces biens le plus t t possible au stade de la planification du projet Biens culturels physiques et valuation environnementale 2 L quipe du projet aide par ses conseils
133. ivit s locales concern es Si des b timents historiques situ s proximit d un projet risquent d tre endommag s par exemple l quipe charg e de PEE pourra demander le concours d un architecte sp cialiste de la conservation ou d un sp cialiste des b timents historiques ainsi que des services culturels ou charg s des antiquit s au niveau national ou local De m me l quipe charg e de EE pourra solliciter les conseils et l avis d un sp cialiste de l anthropologie culturelle et ou d une autorit religieuse locale pour ma triser le risque que des biens culturels physiques pr sentant un int r t pour la population locale tels que jardins publics glises mosqu es ou temples et cimeti res ou lieux de s pulture ne soient endommag s ou d truits Les experts sp cialis s dans les domaines du patrimoine culturel plus particuli rement concern s par le projet jouent normalement un r le de premier plan dans la r alisation de l EE Si aucun effet majeur sur le patrimoine culturel physique n est mis en vidence avant ou durant PEE le rapport doit malgr tout comprendre une partie consacr e aux biens culturels physiques qui pr sente des l ments attestant le bien fond de cette analyse Dans certains cas les termes de r f rence imposent l quipe charg e de PEE de faire appel des experts sp cialis s dans tel ou tel domaine du patrimoine culturel mais il est rare de devoir recrut
134. joux Instruments de culte Costumes et textiles historiques Souvenirs se rapportant la vie de personnalit s minentes ou d s v nements tels que des batailles historiques Statues statuettes et sculptures Instruments de culte modernes ou anciens Vestiges de monuments ou b timents historiques Objets arch ologiques non r pertori s Objets d antiquit tels que pi ces de monnaie et sceaux Gravures estampes et lithographies Collections d histoire naturelle telles que coquillages flore min raux 70 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 71 ANNEXE B EFFETS PR JUDICIABLES SUR LES BIENS CULTURELS PHYSIQUES a La pr sente annexe d crit les effets pr judiciables de diff rents types de projets sur les biens culturels physiques Bien que la liste ne soit pas exhaustive la plupart des projets comprennent certains l ments des types de projets examin s Dans tous les cas il convient de rappeler que la plus grande menace qui p se sur les biens culturels physiques est le fait d ignorer leur existence Recommandations g n rales Bi Activit s et l ments les plus courants des projets recommandations g n rales Recommandations par type de projet B2 Projets routiers B3 Projets de barrage et de retenue d eau B4 Projets d urbanisme B5 Projets de sauvegarde du patrimoine culturel ou ayant des composantes ax es sur le patrimoine c
135. l Screening of Road Projects Banque mondiale R gion Am rique latine et Cara bes UNESCO 2002 Paysages culturels les enjeux de la conservation Lettre du patrimoine mondial no 7 UNESCO 2005 Directives op rationnelles de mise en uvre de la Convention sur le patrimoine mondial Comit intergouvernemental pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel
136. l application des plans de gestion des biens culturels physiques doit figurer dans le rapport sur l tat d avancement Tout probl me notable d mise en uvre ainsi que toute mesure corrective convenue peuvent tre signal s dans l aide m moire et dans la lettre de recommandations s il y a lieu PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 2 5 ACH VEMENT DU PROJET Lorsque les projets posent des probl mes importants en mati re de biens culturels physiques les rapports d ach vement du projet RAP doivent comprendre une valuation et une tude de l efficacit des plans de gestion des biens culturels physiques des proc dures applicables aux d couvertes fortuites et des activit s de renforcement des capacit s selon les cas En outre il est recommand de pr parer une analyse succincte du respect global de la PO 4 11 et de la PB4 11 et de la l gislation nationale applicable et de tirer des le ons pour les projets futurs 23 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 24 CHAPITRE 3 RECOMMANDATIONS L EMPRUNTEUR l incombe l emprunteur d laborer les termes de r f rence de PEE d indiquer dans ces termes de r f rence quels sp cialistes devront r aliser EE et de faire en sorte que cette valuation soit effectu e conform ment aux r gles tablies En outre T emprunteur en collaboration avec la Banque doit examin
137. l augmentation de la circulation est bien ma tris e cela peut accro tre les sources de revenu des populations locales Dans l cas contraire cela peut accro tre les risques de vol de dommages involontaires et d exposition inacceptable des sites sacr s Afin de minimiser le co t de l tude de r f rence on a tendance dans certains Cas effectuer des EE de projet routier au stade de la pr faisabilit en limitant T tude aux grandes questions environnementales et en laissant l entreprise adjudicataire le soin de r gler les d tails durant la phase de construction En effet on part souvent du principe que le seul probl me qui risque de se poser est celui du versement d indemnit s pour perte d actifs le long du trac Cette pratique soul ve cependant des difficult s particuli res dans le cas de biens culturels physiques communautaires comme les cimeti res les sites naturels PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 78 sacr s et les terres ancestrales D une part l entreprise n est g n ralement pas comp tente pour r gler ces questions d licates et d autre part le fait d ignorer ces questions risque de causer de graves probl mes sociaux et politiques et d occasionner des retards co teux pour le projet e La d couverte de biens culturels physiques durant une EE peut contribuer enrichir l inventaire du patrimoine national tout en offrant de nouvelles sources de revenu a
138. l peut comporter des projets de complexes touristiques qui peuvent eux m mes impliquer la construction de routes En outre certains projets peuvent d boucher sur de nouvelles activit s non pr vues au d part Par exemple le d veloppement touristique peut entra ner des am nagements urbains Il convient donc de tenir compte des effets potentiels des projets connexes mentionn s dans les tableaux Comme indiqu la section 1 ci dessus l valuation des effets des projets d am nagement du littoral sur les biens culturels physiques doit tenir compte des effets r els ou potentiels li s la construction et l exploitation de projets qui ne sont pas situ s proximit mais qui peuvent n anmoins avoir un effet sur le patrimoine culturel des zones c ti res Les effets les plus courants de ces projets sont d crits la section 2 3 ci apr s Avant d tudier les effets des projets d am nagement du littoral sur les biens culturels physiques il faut tout d abord r pondre la question de savoir s il existe un plan de gestion du littoral pour la r gion susceptible d tre touch e par les am nagements envisag s De nombreuses zones c ti res sont peupl es depuis longtemps Parmi celles qui rev tent une importance historique particuli re on peut citer le bassin m diterran en l Inde le Viet Nam le golfe de Tha lande la c te orientale de l Am rique latine et les c tes orientale et occidentale de l Afrique 2 1
139. la capacit de l emprunteur mettre en uvre les mesures d att nuation et de suivi recommand es 2 2 3 Proc dures applicables aux cas particuliers Le rapport d EE est d j achev Il faut parfois r aliser une tude d impact exclusivement consacr e aux biens culturels physiques C est g n ralement le cas lorsque la Banque particip un projet apr s Sa conception et que PEE a d j t r alis e parfois sans pr ter l attention voulue aux biens culturels physiques On doit alors modifier les termes de r f rence de PEE pour limiter l tude aux biens culturels physiques L ex cution du projet a d j commenc Lorsque la Banque finance une partie d un projet ou un sous projet alors que l ex cution a d j commenc il faut parfois proc der simultan ment une enqu te sur les biens culturels physiques et une pr servation On trouvera l annexe C2 un exemple de termes de r f rence pour ce type de travaux ax s principalement sur l arch ologie Il arrive que l on doive r aliser une enqu te ct parall lement appliquer des mesures d att nuation pendant que le projet avance en particulier dans le cas de projets lin aires d ol oducs ou de routes par exemple Projets dont les sous projets ne sont pas d finis Il arrive qu un projet se compose de plusieurs sous projets dont une partie ou la totalit ne sont pas d finis lors de la conception du projet et ne le so
140. les proc dures de traitement des d couvertes fortuit s e la capacit des autorit s culturelles mener des travaux de prospection pendant une p riode prolong e pour rechercher des biens culturels physiques par exemple pendant la construction d une route ou d un pipeline 4 9 LABORATION DU PLAN DE GESTION L laboration d un plan de gestion des biens culturels physiques fait partie int grante du processus d valuation environnementale En r gle g n rale ce plan comprend des mesures destin es viter ou att nuer les effets n gatifs sur le patrimoine culturel des proc dures de traitement des d couvertes fortuites toutes mesures n cessaires pour renforcer les capacit s institutionnelles et un syst me de suivi de ces activit s Il tient compte du cadre g n ral de l action publique de la l gislation nationale et PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE des capacit s institutionnelles du pays en mati re de patrimoine culturel Le syst me de suivi propos doit couvrir les effets attendus et la mise en uvre des mesures d att nuation recommand es dans le rapport d EE ainsi que les effets n ayant pas t inclus dans l tude d impact peut tre parce que l on a estim qu ils ne toucheraient pas les biens culturels en question Un projet majeur dans une zone culturellement sensible ou pr voyant la construction d un pipeline ou d une gran
141. lorsque la collecte des donn es de r f rence comprend des tudes arch ologiques 4 15 Planification des consultations du public L un des aspects les plus critiques planifier bien l avance est celui des consultations du public Les dates des r unions doivent tre d cid es avec la communaut et les autorit s locales et ces r unions doivent tre combin es si possible avec les tudes sociales pr vues par d autres membres de l quipe charg e de PEE 4 1 6 Obtention des autorisations Les tudes arch ologiques se limitant une prospection au sol peuvent g n ralement tre r alis es dans le cadre de l EE et ne n cessitent normalement pas d autorisation particuli re En revanche si la collecte des donn es de r f rence exige la r alisation de trous d exploitation ou de fouilles arch ologiques il faudta habituellement obtenir un permis et la demande doit donc tre faite le plus t t possible Par ailleurs l quipe charg e de FEE peut avoir besoin d une autorisation pour visiter des sites prot g s situ s dans des zones prot g es ou soumis d autres contraintes l gales 4 2 D FINITION DU CADRE ADMINISTRATIF JURIDIQUE ET R GLEMENTAIRE Avant d entreprendre la collecte des donn es de r f rence il convient de se procurer les documents suivants et de recenser tous les l ments pouvant avoir une incidence sur la composante de PEE consacr e au patrimoine culturel
142. ls que les aires de loisirs et les biens enfouis Les vibrations et la pollution atmosph rique peuvent endommager les biens culturels physiques naturels ou construits La pollution sonore peut tre un obstacle l ufilisation et l appr ciation de biens culturels physiques tels que les sites touristiques les b timents historiques les lieux de culte et les cimeti res Les routes et les ponts qui sont eux m mes A biens culturels physiques peuvent tre endommag s par l accroissement de la circulation automobile Activit ou l ment Impact Remise en tat am nagement reclassement ou construction de routes ou autres am nagements urbains qui am lioreront l acc s aux sites culturels i L acc s am lior et r glement aux biens culturels physiques peut accro tre la fr quentation des lieux produisant des effets positifs en termes de cr ation de revenus touristiques et d am lioration du savoir acad mique i L acc s am lior mais non r glement aux biens culturels physiques peut accro tre la circulation causant l alt ration et la d t rioration des sites naturels ou construits et l exposition inacceptable des sites sacr s Cela peut galement conduire au pillage d objets mobiliers y compris le pr l vement de fragments de monuments immobiliers et la profanation de sites religieux PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Activit ou
143. minent d autres projets possibles ou d autres emplacements pour le projet envisag 6 6 Plan de gestion environnementale PGE Les termes de r f rence doivent stipuler que les mesures recommand es dans le PGE pour att nuer les effets du projet sur les biens culturels physiques doivent avoir t approuv es par les parties concern es et celles directement touch es 6 7 Capacit s institutionnelles requises pour mettre en uvre le PGE et en assurer le suivi Il doit tre exig dans les termes de r f rence que les consultants fassent des recommandations concernant les capacit s n cessaires aux institutions concern es pour accomplir les t ches requises et les mesures prendre ventuellement pour am liorer la communication entre ces institutions t les autres instances telles que le promoteur du projet et l autorit charg e de l EE EIE 6 8 Participation du public Il convient de souligner dans les termes de r f rence l importance de consulter le public pour la composante consacr e aux biens culturels physiques Rapports Les r sultats des enqu tes concernant les biens culturels physiques doivent tre pr sent s dans le rapport d EE La PO 4 11 ne pr voit pas de rapport distinct 8 quipe d EE Cette partie doit se fonder sur les r sultats de l tude de d limitation Si le projet ne devrait pas avoir d incidences majeures sur les biens culturels physiques s il a des composantes portant sur ces biens
144. nes dont les qualifications et les comp tences en la mati re d bordent le cadre d une sp cialisation troite et a fortiori qui ont une connaissance th orique ou pratique des valuations environnementales En attendant que la situation s am liore cet gard il est recommand aux quipes charg es de r aliser des valuations environnementales dans ces pays de d signer une personne ayant une exp rience pratique des EE pour prendre en charge la composante relative au patrimoine culturel et de se familiatiser avec le sujet et avec les principes de sauvegarde suivis par la Banque mondiale dans ce domaine Cette personne devra avoir une bonne vision g n rale des aspects sociaux et biophysiques de EE et ma triser suffisamment les aspects relatifs au patrimoine culturel physique pour tre capable de conseiller le chef d quipe sur la n cessit d avoir recours des sp cialistes 4 1 3 Recrutement de sp cialistes du patrimoine culturel Si des effets importants sur le patrimoine culturel physique sont anticip s le responsable des questions dans ce domaine doit d terminer sur la base de l valuation pr liminaire des principaux effets que le projet pourrait avoir sur ce patrimoine s il convient ou non de faire appel des sp cialistes et quelles donn es doivent tre recueillies sur les biens concern s On pourra par exemple avoir besoin des connaissances sp cialis es d un administrateur du patrimoine
145. nes peuvent endommager des b timents importants sur le plan bistorique ou culturel situ s proximit du site du projet e Lorsqu un projet entra ne une inondation le risque que des biens culturels physiques tels que des sites arch ologiques r pertori s et non r pertori s soient submerg s pose souvent probl me l est noter que la zone d impact d un projet est souvent diff rente de la zone de construction proprement dite la zone du projet et beaucoup plus vaste De la m me mani re qu un projet peut provoquer une pollution loin de la zone du projet les effets sur le patrimoine culturel physique r sultant en particulier du vol d objets ou de changements au niveau de la nappe phr atique ou de l acc s l eau peuvent se faire sentir en dehors de la zone du projet Il convient aussi de signaler qu il ne s agit pas ce stade d identifier tous les effets potentiels du projet sur les biens culturels physiques L objectif est de d finir le cadre g n ral de PEE l valuation d impact d taill e sera r alis e dans le cadre de l E proprement dite 3 1 2 Mettre en vidence la pr sence probable de biens culturels physiques qui pourraient tre affect s par le projet Une fois qu il est tabli qu un projet pourrait ventuellement poser des probl mes li s au patrimoine culturel physique et que l on a d limit approximativement les zones PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRI
146. nfouis tous les travaux pourront tre suspendus dans un certain p rim tre de 50 m tres par exemple autour du bien d couvert Il importe de faire appel un arch ologue qualifi pour r gler cette question Apr s la suspension des travaux l entreprise doit imm diatement signaler la d couverte l ing nieur r sident Il se peut que l entreprise ne soit pas en droit de r clamer une indemnisation pour la p riode de suspension d s travaux L ing nieur r sident peut tre habilit suspendre les travaux et demander l entreprise de proc der des fouilles ses propres frais s il estime qu une d couverte qui vient d tre faite n a pas t signal e D limitation du site de la d couverte Avec l approbation de l ing nieur r sident il est ensuite demand l entreprise de d limiter temporairement le site et d en restreindre l acc s Non suspension des travaux La proc dure peut autoriser l ing nieur r sident d terminer si le bien culturel physique peut tre transport ailleurs afin de poursuivre les travaux par exemple si l objet d couvert est une pi ce de monn i Rapport de d couverte fortuite L entreprise doit ensuite sur la demande de l ing nieur r sident et dans les d lais sp cifi s tablir un Rapport de d couverte fortuite fournissant les informations suivantes Date et heure de la d couverte Emplacement de la d couverte Description du bien cult
147. nouveaux trac s et les aires importantes de d blai remblai qui ressortent du paysage peuvent compromettre la valeur esth tique du paysage et avoir donc des cons quences visuelles n gatives Le d boisement injustifi ou excessif modifie le paysage et peut avoir des cons quences visuelles n gatives Peut endommager les biens culturels physiques construits ou naturels ainsi que les objets mobiliers comme les manuscrits et les ornements sacerdotaux Compactage du sol par les engins de Le compactage du sol peut endommager les mat riaux enfouis chantier notamment les sites arch ologiques comportant des loges Utilisation d explosifs Extraction en carri re limination de d chets Nouveaux trac s et aires importantes de d blairemblai dans des paysages pittoresques D boisement le long d un axe routier ou proximit Vibrations pollution de l air et du sol caus es par les engins de chantier PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 79 Activit ou l ment Accidents Les accidents de chantier notamment CEUX caus s par des engins lourds dans une zone urbaine appartenant au patrimoine culturel peuvent causer des dommages directs aux biens culturels physiques Effets indirects Activit ou l ment Construction d ouvrages tels que routes d acc s
148. ns le domaine du patrimoine culturel physique De plus il arrive que les membres de l quipe charg e de l valuation environnementale qui sont responsables de la composante concernant ce patrimoine ne soient pas des sp cialistes C est pourquoi ce guide s adresse non pas aux arch ologues anthropologues ou historiens de m tier mais aux non sp cialistes Ce guide remplace la partie du chapitre 3 du manuel Environmental Assessment Sourcebook Volume I 1991 consacr e au patrimoine culturel intitul e Cultural Property et la huiti me mise jour dudit manuel Environmental Assessment Sourcebook Update Number 8 intitul e Cultural Heritage in Environmental Assessment 1994 et 1996 Remerciements Cet ouvrage a t pr par par Ian Campbell avec le concours de Charlotte Bingham Arlene Fleming Nicole Glineur Stephen F Lintner Geoffrey Read et L Panneer Selvam Clark Dobbs a galement apport une contribution utile Les photographies sont reproduites avec la permission de Katrinka Ebbe Ekkaphone Ian Campbell PICOM l UICN Gaurav Joshi www cittadinu stumbleupon com www commong wikimedia org www huttoncommentaries com www mgs md gov www travel images com www uganda co ug www sdnhm org et www zanzinet org PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Mode d emploi Ce guide a pour objet de faciliter la mise en uvre des principes tablis par la Banque mondiale pour pr se
149. ns culturels physiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 91 2 Effets n gatifs courants des activit s de sauvegarde du patrimoine culturel sur les biens culturels physiques Effets directs Activit ou l ment Impact Utilisation d engins lourds par les contractants durant la r novation de b timents historiques Travaux de restauration et de pr servation sur un site susceptible de contenir des biens culturels physiques comme un centre urbain historique ou proximit Am nagement d infrastructures dans une zone urbaine prot g e Accidents durant la phase de construction de mise en service ou d exploitation Projets visant produire un effet positif sur un type particulier de bien culturel physique Projet de gestion de site impliquant l installation de panneaux d information et de centres d accueil L utilisation d engins lourds durant la restauration de b timents historiques peut provoquer le tassement ou l effondrement de sites arch ologiques enfouis Ces travaux peuvent avoir des effets n gatifs sur le plan esth tique ou structurel en raison de l utilisation de mat riaux de construction inappropri s ciment au lieu de chaux ou toiture en b ton au lieu de bardeaux Les travaux d excavation pour construire des quipements urbains sont souvent r alis s dans des zones susceptibles de contenir des biens culturels physiques enfouis qui risquent d tr
150. nstallations et services et dur e du projet Lorsque le projet risque d avoir un impact sur des zones ayant une valeur esth tique ou sur des zones prot g es comme les sites pittoresques ou les r serves de chasse les termes de r f rence devraient galement stipuler que le rapport d EE soumis par les consultants doit d crire ou illustrer l apparence physique du projet durant les diff rentes phases Si le projet risque d avoir un impact sur des zones culturellement sensibles les consultants doivent inclure une description du site et de l organisation du chantier PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 6 2 Donn es de r f rence Les consultants fourniront des donn es de r f rence sur l environnement biophysique et social susceptible d tre affect par le projet voit EA Sourcebook Volume I Annexes 1 3 Banque mondiale Les limites spatiales et temporelles de l tude de r f rence devraient normalement avoir t tablies durant l tude de d limitation sinon il doit tre demand aux consultants de d finir ces limites On rappellera aux consultants qu ils doivent examiner les r percussions du projet sur tous les types de biens culturels physiques naturels et cr s par l homme r pertori s el non r pertori s mobiliers et immobiliers noter que diff rents aspects du projet auront diff rents effets Par exemple les limites de l tude de r f rence peuvent tr
151. nt induit accro t la d t rioration l alt ration et la profanation des sites sacr s le vol et la d pr dation des biens culturels physiques mobiliers et fragiles et d figure les paysages naturels et urbains Drainage insuffisant L rosion qui s ensuit entra ne la mise nu l alt ration et le pillage de sites arch ologiques Remblais escarp s et instables _L effondrement entra ne la mise nu l alt ration et Le vol de biens culturels construits naturels et arch ologiques Usines et autres installations utilisant du mat riel lourd e L accroissement de la pollution sonore emp che d appr cier les biens culturels physiques tels que les lieux touristiques les b timents historiques les lieux de culte et les cimeti res D figure les paysages naturels et urbains Am nagement urbain Transforme les caract ristiques d mographiques ou les modes d habitat ce qui conduit la d gradation des quartiers pauvres et l abandon ou la n gligence des quartiers r sidentiels anciens o se trouvent des biens culturels physiques construits tels que des difices caract ristiques de l architecture locale Les am nagements qui d tonnent avec l environnement local diminuent la valeur esth tique du paysage urbain ce qui d pr cie la valeur des biens immobiliers et conduit la n gligence des biens culturels physiques construits dans la zone touch e e D figure les paysages urbains pit
152. nt leur cours c est le facteur temps qui d termin au premier chef la port e de l tude r aliser Tout doit tre mis en uvre pour viter des retards dans le projet et le paiement de p nalit s par l entreprise Il faut donc tablir le programme de travail rebours c est dire partir de la date limite d ach vement du projet Cette date est galement celle laquelle l quipe devra avoir quitt le site Il faudra collaborer avec l quipe charg e de l enqu te et les entreprises avant le d marrage des travaux afin de convenir d un plan de travail qui ne perturbe pas l ex cution du projet Si les parties concern es discutent des diff rents choix possibles au d but du cycle du projet les entreprises pourront ventuellement modifier provisoirement le trac des routes d acc s choisir des d charges diff rentes ou prendre d autres dispositions pour faciliter les travaux sans augmenter les co ts l est noter que les projets qui n cessitent d importants travaux de terrassement ou d inondation obligent parfois r installer les riverains ailleurs ou occasionnent d autres perturbations pour la communaut Dans ce cas il est impossible l quipe de recueillir des informations et d associer la population ses travaux comme le pr voient la PO 4 11 et la PO 4 01 3 6 PROC DURE APPLICABLE AUX PROJETS DONT LES SOUS PROJETS N ONT PAS T D FINIS Un projet peut se compos
153. nt principalement l quipe charg e de l valuation environnementale Elles supposent la ma trise des rudiments de EE Ce chapitre n explique donc pas comment une valuation environnementale doit tre conduite mais quels sont les aspects prendre en compte pour mener bien la composante de PEE consacr e aux biens culturels physiques 4 1 PLANIFICATION DE L EE ET CONSTITUTION D L QUIPE RESPONSABLE 4 1 1 D limitation du p rim tre La section3 1 de ce guide fournit des indications pour d limiter le p rim tre de PEE L annexe Bl recense les activit s et les l ments des projets qui ont souvent un impact sur le patrimoine culturel physique et les annexes B2 B6 donnent des conseils plus d taill s pour diff rents types de projets barrages et retenues d eau routes urbanisme sauvegarde du patrimoine culturel et am nagement du littoral Il est noter que l tendue des zones affect es varie selon l impact consid r Pendant la phase de construction le bruit par exemple peut g ner la population dans un rayon de 300 m tres autour du projet durant la phase d exploitation les missions atmosph riques peuvent toucher des endroits situ s jusqu 500 m tres du site du projet dans la direction des vents dominants l aire affect e par un rel vement permanent du niveau de la nappe phr atique peut s tendre sur plusieurs kilom tres et la zone d impact visuel d une ligne de tran
154. nt qu apr s l approbation du pr t Il s agit notamment de projets dans lesquels la Banque apporte des fonds des banques nationales des tablissements de cr dit et d autres interm diaires financiers participants qui sont r troc d s aux emprunteurs finals Ils sont alors class s dans la cat gorie des pr ts des interm diaires financiers tant donn qu on ne dispose pas de suffisamment d informations pour pr senter les EE de ces sous projets avant l approbation des pr ts les emprunteurs ont coutume d laborer un Cadre de gestion environnementale et sociale ESMF qui expose les proc dures pr vues pour respecter les politiques de sauvegarde lorsque les sous projets arrivent au stade de l identification et de la conception On trouvera des recommandations compl mentaires ce sujet la section 3 6 de ce guide PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 21 2 2 4 Suivi de FEE Les l ments essentiels de la politique de sauvegarde des biens culturels physiques au niveau de VEE sont expos s au chapitre 4 Recommandations l quipe charg e de l valuation environnementale et au chapitre 5 Recommandations aux personnes charg es d examiner le rapport d EE De pr f rence on traitera des deux sujets suivants dans les premi res phases du rapport d EE au lieu d attendre la version finale Renforcement des capacit s mesure que les effets probables et les m
155. ntale alors que le contenu du projet est d j d fini en d tail et qu il est trop tard pour le modifier en profondeur sans encourir d s d penses importantes Ib pourra s agir par exemple d un projet d axe routier ou PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 54 de barrage dont le trac co ncide avec celui d une ancienne voie romaine Dans un cas comme celui l ou lorsque le projet risque d avoir des effets biophysiques ou sociaux dont l att nuation serait tr s on reuse le co t des mesures prendre pour att nuer ces effets sera videmment mis en balance avec les avantages attendus du projet et l importance du bien culturel physique concern I faudra donc faciliter la r flexion par une analyse plus approfondie de l importance culturelle du site et des mesur s envisageables pour att nuer les impacts n gatifs du projet Pour valuer l importance de ce type de site l quipe charg e de EE devra consulter les autorit s nationales comp tentes L UNESCO l ICOMOS ou l ICROM pourront aussi tre utiles lorsque le bien culturel physique pr sente un int r t national ou international Si cette analyse demande un degr de sp cialisation qui d passe les comp tences de l quipe charg e de IEE le rapport doit l indiquer et recommander la r alisation d une tude plus compl te du bien culturel et des co ts associ s aux diff rentes mesures d att nuation poss
156. nts du pays emprunteur approuv les activit s et le calendrier de mise en uvre des mesur s propos es pour att nuer les effets sur les biens culturels physiques en particulier si ces activit s exigent des permis de fouilles arch ologiques dont la d livrance peut prendre du temps ou obliger traiter avec des autorit s religieuses s assure que le calendrier des travaux d att nuation des effets sur les biens culturels physiques prend en consid ra tion les conditions m t orologiques v rifie que toute mesure propos e pour le renforcement des institutions charg es de g rer les biens culturels physiques concern s tient compte de la capacit d absorption desdites institutions veille ce que les ressources et les dispositifs pr vus pour les proc dures propos es applicables aux d couvertes fortuites soient int gr s dans le calendrier d ex cution et comprennent un syst me de suivi de ces d couvertes durant la p riode d ex cution du projet PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHY SIQUE GUIDE PRATIQUE 33 CHAPITRE 4 RECOMMANDATIONS L QUIPE CHARG E DE L VALUATION ENVIRONNEMENTALE L valuation environnementale EE rel ve de la responsabilit de l emprunteur qui fait g n ralement appel des consultants ou un organisme pour la r aliser chapitre 3 avec l aide de l quipe du projet de la Banque mondiale chapitre 2 Les recommandations donn es ici s adresse
157. nts en terres et en bois de chauffage besoins d am nagement ou de le d frichage des terres pour construire de nouvelles routes peut construction de routes acc l rer le d frichage des terrains adjacents ou voisins ce qui conduit son tour la mise en culture et au d boisement avec pour effet d endommager les biens culturels physiques comme les sites arch ologiques et les bosquets sacr s PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE B3 PROJETS DE BARRAGE ET DE RETENUE D EAU 1 Questions importantes Aussi loin qu on se souvienne les r gions qui se pr tent des projets de barrage et de retenue d eau ont souvent attir des tablissements humains durables Elles sont donc riches en vestiges pal ontologiques et arch ologiques ainsi qu en biens culturels physiques naturels ayant une signification religieuse ou culturelle pour la population tels que les arbres sacr s et les eaux b nites Ces projets ont g n ralement i de nombreux effets directs sur l environnement humain et biophysique ii des effets indirects li s en particulier la perte de terres et la modification des modes d acc s aux ressources et des effets plus long terme tels que le d veloppement induit et la modification des modes d utilisation des sols notamment la pratique du p turage durant la saison s che ainsi que des modes d exploitation agricole et d habitat en aval Ces eff
158. nvironnement et tre aussi per ues par les habitants comme un agression en particulier lorsqu il s agit d un lieu sacr par exemple un cimeti re V rifier que les co ts de mise en uvre et le calendrier des mesures d att nuation recommand es ont t tablis 5 8 PLAN DE GESTION V rifier qu un plan de gestion des biens culturels physiques a t tabli Ce plan constitue normalement une section du Plan de gestion environnementale lorsqu il en existe un sinon il peut tre simplement int gr dans les recommandations Le plan de gestion des biens culturels physiques doit clairement PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE 60 planifier la mise en uvre des mesur s t pr vus dans l tude d impact et qui d att nuation propos es et le suivi des affectent le patrimoine culturel pendant biens culturels physiques le cas l ex cution du projet ch ant en tenant compte des facteurs m t orologiques et d finir les fonctions et attributions relatives cette mise en 5 9 RECOMMANDATIONS uvre e identifier les proc dures de traitement V rifier que la recommandation qui se d gage des d couvertes fortuites y compris les clairement du rapport est que le projet est fonctions et attributions des autorit s viable du point de vue du patrimoine culturel et culturelles et de l entreprise peut aller de l avant e identifier les proc dures suivre p
159. odifier la conception du projet ou encore formuler des recommandations concr tes visant par exemple r guler les flux d un barrage situ en amont afin que l acc l ration du d bit n endommage pas un r cif barri re ou modifier les couloirs de navigation des navires fort tirant d eau pour viter des biens culturels subaquatiques connus tels qu une pave La n cessit d int grer autant que possible le patrimoine culturel dans la conception du projet s applique tout autant aux op rations concemant les Zones c ti res qu celles r alis es dans d autres environnements Ainsi Chypre les promoteurs d un projet h telier Paphos sur le littoral se heurtaient l opposition du minist re des Antiquit s jusqu ce que l un d entre eux se rende compte qu une grotte ancienne d couverte sous l emplacement propos pour l h tel pouvait constituer une attraction touristique Paysages Les mesures d att nuation cibl es sur les impacts potentiels des projets sur les paysages ruraux urbains marins et culturels doivent prendre en compte le contexte par exemple les probl mes d am nagement rural et urbain et le tourisme ainsi que les aspects socioculturels et les probl mes locaux Fig 24 Les toits de la Vieille ville de Lijiang en Chine forment un tonnant paysage urbain auquel les touristes les historiens les artistes at las Naxis qui vivent dans ette r gion depuis des si cles
160. oine culturel on a tendance consid rer le projet uniquement sous l angle des biens physiques directement touch s et d oublier le contexte plus vaste du projet On risque alors de sous estimer les effets n gatifs que le projet pourrait avoir sur d autres biens culturels physiques et de n gliger des cons quences sociales potentielles Le p rim tre de PEE doit donc couvrir la fois les effets directs et les effets indirects du projet On trouvera l annexe B5 des recommandations sur la marche suivre pour valuer les effets des projets de sauvegarde du patrimoine culturel sur les biens culturels physiques 3 3 FACILITER LES E 3 3 1 Relations avec les services culturels Certains aspects des biens culturels physiques rel vent d institutions telles que les services culturels ou les minist res les administrations r gionales ou municipales les autorit s religieuses ou les services arch ologiques Plus pr cis ment les administrations publiques charg es de la culture ou de l arch ologie sont g n ralement responsables des monuments et sites arch ologiques connus et inconnus De plus il existe vraisemblabl ment une l gislation qui s applique ces sites Le processus d E sera donc facilit si ces parties sont inform es qu une valuation environnementale est pr vue et si l on peut orienter l quipe qui en charg e vers l organisme comp tent de sorte qu elle puisse le consulter et l
161. oit inclus dans le budget du projet Supervision et valuation r trospective Dans le cas de projets dont le plan de gestion des biens culturels physiques pr voit des dispositions pour assurer la protection desdits biens les missions de supervision du projet comprennent des sp cialistes ayant les comp tences requises pour surveiller l application de tes dispositions Durant la phase de supervision l quipe du projet suit la mise en uvre du plan de gestion d s biens culturels physiques notamment des dispositions r gissant le traitement des d couvertes fortuites Elle s assure galement que les proc dures applicables aux d couvertes fortuites figurent s il y a lieu dans les documents de passation des march s L quipe du projet surveille la mani re dont sont trait s toute d couverte fortuite ou tout autre impact sur les biens culturels physiques qui pourrait se produire durant l ex cution du projet et elle enregistre les conclusions pertinentes dans les rapports sur l tat d avancement et les r sultats ISR Si une d couverte fortuite survient dans le cadre d un projel pour lequel il n est pas n cessaire d tablir un rapport d EE l emprunleur pr pare dans les meilleurs d lais un plan de gestion des d couvertes fortuites jug satisfaisant par la Banque Voir Banque mondiale Politique d information 2002 paragraphe 31 Voir l OP BP 13 05 Project Supervision PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTU
162. on et l ex cution des projets sur les biens culturels physiques et pour favoriser la protection du patrimoine culturel des pays L objectif n est pas de s opposer aux projets qui pourraient avoir un effet sur les biens culturels physiques mais plut t de trouver les moyens de promouvoir les 3 Le projet est d cril dans l Annexe 2 l Accord de Financement Cette politique s applique toules les composantes du projet ind pendamment d l source de financement PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE projets tout en prot geant de fa on ad quate le patrimoine culturel des pays 1 4 L VALUATION ENVIRONNEMENTALE UN INSTRUMENT DE MISE EN UVRE L analyse par l emprunteur de l impact sur les biens culturels physiques des projets pour lesquels un financement de la Banque est envisag fait partie int grante de l valuation environnementale EE Les tapes d crites ci apr s suivent le d roulement de l E examen pr alable laboration de termes de r f rence collecte de donn es de r f rence valuation d impact et formulation de mesures d att nuation et d un plan de gestion PO 4 11 par 4 En vertu de cette disposition l instrument permettant de mettre cette politique en uvre est l valuation environnementale Mis part les rapports fournir en application de la politique de la Banque relative aux valuations environnementales PO PB 401 aucun autre
163. onction de deux aspects fondamentaux de ces biens qui constituent des th mes r currents de cet ouvrage i l ampleur des controverses et des questions sensibles qui peuvent tre soulev es si des biens culturels physiques taient menac s ou endommag s ii la facilit avec laquelle on peut n gliger les biens culturels physiques par inadvertance Il importe donc non seulement de conna tre le plus t t possible les biens culturels physiques qui risquent de subir des effets n gatifs des projets mais aussi de garder ces questions l esprit durant tout le cycle des projets et de faire en sorte que l emprunteur soit inform des dispositions de la politique et de leur application dans le cadre du processus d valuation environnementale 2 1 IDENTIFICATION DU PROJET ii se r f rer aux annexes B1 B de ce guide pour des informations sur les Une fois qu un projet a t identifi l quipe effets possibles sur les biens culturels du projet r dige une Note sur des id es de physiques selon les types de projets projet Il s agit d un court document interne iii consulter les autorit s locales charg es d crivant dans leurs grandes lignes les de la culture et tudier la l gislation principaux l ments du projet son objectif relative aux biens culturels physiques propos les risques probables les sc narios de afin de d terminer si les probl mes que rechange pour le r aliser et un calendrier pourraient poser ce
164. ondation devant commencer quelques mois plus tard il n y avait pas de temps perdre Exemple de termes de r f rence 1 Contexte Notes explicatives En 1998 la Banque mondiale a approuv un Cette partie doit fournir une description du pr t au d veloppement Cr dit N au prajet Gouvernement du pour am liorer et achever la conception d un projet de barrage entam sur le fleuve Le projet final consist n un barage d arroch ment de 40 m tres de hauteur une retenue d eau de 95 kilom tres carr s un tunnel de d rivation de 300 m tres une usine g n ratrice souterraine et une centrale lectrique d une capacit de 200 MW Les travaux du barrage sont en cours et devraient tre termin s en mars 2004 Une EE r alis e dans le cadre de la pr paration du projet a mis en vidence des l ments visibles importants sur le plan historique et culturel dans les zones touch es par le projet mais elle ne visait pas d tecter la pr sence ventuelle de sites arch ologiques Cette partie doit fournir des informations sur les activit s men es les r sultats obtenus et les rapports tablis dans le cadre de l EE en particulier sur les biens culturels physiques ventuellement examin s avant l tude propos e PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Lors d une tude pr liminaire effectu e en janvier 2001 des arch ologues du Minist re de
165. onn es sur la qualit des s diments mais cela pourra aussi influencer le choix de la m thode de dragage Il existe deux grandes m thodes de dragage la m thode m canique et la m thode hydraulique Dans le dragage m canique une grue ou un engin du m me type mont sur un ponton enl ve les d blais au moyen d une pelle m canique et les d pose terre ou sur une barge qui les transporte jusqu la rive o ils sont charg s sur des camions et achemin s vers une d charge Fig 22 Avec le drag ge m canique les d blais sont g n ralement remont s un endroit o ils sont visibles Dans le dragage hydraulique un navire sp cialement con u aspire les s diments des fonds marins et les transf re par conduites dans la cale Ensuite soit le navire rejoint la terre o les produits d extraction sont alors pomp s vers le site de d charge via un pipeline soit il transporte son chargement jusqu un autre site marin o les mat riaux sont red pos s Fig 23 Les mat riaux enlev s par dragage hydraulique peuvent rester invisibles du d but jusqu la fin Ainsi il est clair que le choix de la m thode de dragage influe sur la possibilit d appliquer les proc dures de traitement des d couvertes fortuites aux biens culturels subaquatiques et il est important de se pr occuper de cette question tr s en amont lorsque les mat riaux extraits sont destin s tre mis en d charge
166. ont examin s au cas par Cas et sont normalement class s dans la Cat gorie A ou p 6 Aux fins de l laboration des termes de r f rence de PEE l emprinteur en consultation avec les sp cialistes de la Banque dans ce domaine et les groupes affect s par le projet consid r identifient les probl mes qui pourraient ventuellement se poser pour les biens culturels physiques et qui le cas ch ant devraient tre pris en compte dans l EE Les termes de r f rence sp cifient normalement les biens culturels physiques sur lesquels doit porter la collecte de donn es de r f rence pr vue dans le cadre de TEE 7 L emprunteur identifie les biens culturels physiques susceptibles d tre touch s par le projet et value dans le cadre de PEE les effets que ledit projet pourrait avoir sur ces biens conform ment aux prescriptions de la Banque en la mati re 8 Lorsqu il est probable qu un projet aura des effets n gatifs sur des biens culturels physiques l emprunteur identifie dans le cadre de PEE les dispositions prendre pour viter ou att nuer ces effets Ces dispositions peuvent aller de la protection int grale du site des mesures destin es att nuer ces effets par une action de pr servation par exemple ou de recueil d informations lorsque le bien culturel physique concern risque d tre perdu en totalit ou en partie 9 L emprunteur tablit un plan de gestion des biens culturels physiques qui in
167. ortance sur le plan national et international des r sultats des travaux m n s sur le terrain et pr cisant qu ils sont toutefois pr liminaires et doivent tre confirm s par une analyse en laboratoire ne confirmation du fait que les objets jug s suffisamment importants pour tre pr serv s ont t retir s du site afin de pouvoir entamer les travaux d inondation pr vus Un rapport sur les autres mesures recommand es ou les questions connexes pouvant avoir un impact sur l ex cution du projet Dans le cas d une EE le co t des mesures d att nuation n est g n ralement pas calcul avant la pr paration du plan de gestion environnementale Dans le cas pr sent ces mesures devront tre mises en place durant l tude de fa on ne pas retarder la date d ach vement Toute d pense impr vue devra donc tre signal e bien avant la date d ach vement vis e noter que le rapport d tape sera tabli une Jois que les activit s sur le terrain seront achev es et que les mesures d att nuation seront mises en uvre En ce qui concerne les promoteurs du projet le rapport initial est le plus important Le rapport final pr sentera les r sultats de l analyse technique des objets pr lev s et tudi s mais il sera tabli une fois que l quipe charg e de l tude aura quitt les lieux voir ci apr s PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 8 Rapport final Le
168. ou des jardins Fig 1 Les for ts sacr es existent dans de nombreux pays Id celle d Osun Osogbo au Nigeria 1 1 3 Les biens culturels physiques font souvent partie de la culture vivante Les biens culturels physiques font souvent partie int grante d une culture vivante et doivent donc tre pris en consid ration dans leur contexte socioculturel PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 1 1 4 Les biens culturels physiques sont rarement r pertori s et indiqu s sur des cartes Les inventaires officiels dress s par les services culturels se limitent le plus souvent aux monuments qui pr sentent un int r t national et aux sites arch ologiques renomm s Ils ne sont pas non plus syst matiquement tenus jour C est ce qui explique que les biens culturels physiques susceptibles d tre affect s par des projets de d veloppement figurent rarement sur les cartes ou les inventaires officiels Fig 2 Ce temple en ruine abandonn a t d couvert durant une valuation environnementale en R publique d mocratique populaire lao Les services culturels en ignoraient l existence alors qu les populations locales le connaissaient 1 15 Les biens culturels physiques peuvent passer inap r us voire tre invisibles Il est souvent impossible de distinguer les biens culturels physiques d autres l ments biophysiques ou construits par l homme car leur importance culturelle ti
169. our rem dier aux effets qui n avaient pas PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 61 ANNEXE A INFORMATION DE BASE wo o a o U Al Politique op rationnelle PO 4 11 Biens culturels physiques A2 Proc dure de la Banque PB 4 11 Biens culturels physiques A3 Exemples courants de biens culturels physiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 62 ANNEXE A1 POLITIQUE OP RATIONNELLE PO 4 11 BIENS CULTURELS PHYSIQUES ms Le pr sent document est la traduction du texte anglais de POP 4 11 Physical Cultural Resources en date de juillet 2006 qui contient la formulation de cette directive qui a t approuv e par la Banque mondiale En cas de divergence entre le pr sent document et la version anglaise de POP 4 11 en date de juillet 2006 c est le texte anglais qui pr vaudra BIENS CULTURELS PHYSIQUES M Note Les deux textes qui suivent PO et PB 4 11 remplacent la Note de politique op rationnelle relative la gestion du patrimoine culturel dans le cadre des projets financ s par la Banque OFN 11 03 La PO et la PB 4 11 doivent tre lues conjointement avec la PO et la PB 4 01 Evaluation environnementale oh EE e Introduction 1 La pr sente politique op rationnelle s applique aux biens culturels physiques d finis comme tant des objets mobiliers ou immobiliers sites structur s groupes de structures
170. ouvel axe routier pour lesquels il n est pas possible d explorer Ia totalit du sous sol pendant l EE Fig 17 Une tude arch ologique et des fouilles r alis es le long d un couloir de 557 km pendant la pose d un gazoduc entre ta Bolivie et le Br sil ont permis de pr server de nombreux vestiges Cette photo montre une quipe de construction routi re Eurlace Collection Unts Number Cf Geramile h Execnval n Unit Windbreak Vageiallon Aight Of Way Urle Fig 18 Le gazoduc Bolivie Br sil carte montrant les zones de prospection au sol et les sites des fouilles Fig 19 Le gazoduc Bolivie Br sil l un des nombreux abjets d couverts expos s au mus um national Dans ces cas les mesures d att nuation consistent g n ralement combiner travaux topographiques et activit s de pr servation o de collecte d informations sur la zone d emprise au fur et mesure qu elle est d gag e Les d couvertes de la seconde cat gorie sont ce que l on appelle en langage courant des d couvertes fortuites Elles surviennent en dehors de toute tude arch ologique et sont trait es au moyen d une proc dure destin e en assurer la gestion la plus rationnelle et la plus conomique possible La plupart des pays ont des lois ou des r glements r gissant les d couvertes fortuites L annexe C3 recommande la marche suivre pour laborer des proc dures de traitement des d couvertes fortuit
171. pem ables de ees biens ne savent pas qu elles existent Or ces informations pourraient tre mr deusts pour effectuer d s relev s topographiques dart les zanes tu es par des projets de d veloppement Les Sourcns d informations g cspateles et cartographiques consulter avant d entreprendre des travaux LL ru 5e rapportant au patrimoine cuture physique sent Indiqu es ci apr s Faire d filer la page vers le bas pour consulter les cat gories suivantes cartes topographiques photos a riennes donn es de t l d tection SIG aites indiquant les sites du patrimoine culturel physique et cartes plans et guides buristiques Ethlopian Mapping Authority EMA Servic s Csitographiques AtoHadgu Medhin Gereral Manager S rvtes cartes topographiques photographie a rienne cartes num riques t l d tection Emperor Menelk I Avenue AddisAbeba thiopie t l 251 1 519 445 ou 251 1 515 901 fax 251 1 515 109 courrie tma telecom netet www telec m net et mema erna htm EMA Minktry of Waer Resources Minist re da l eau Ato SHferaw Jarso t l 251 1 1853 39 Ministry of Information and Cultura ARCH Minist re de l information et de ia culture AtoJara Halle Maryam General Manager Ato Solomon Deputy General Manager Addis Abcba t l 157630 ou 09 208121 fax 510 705 Pour s renseigner sur le cadre l gislatif applicable aux biens culturels physiques dans le processus de d
172. pr s des services culturels concern s que les mesures propos es s inscrivent dans le cadre r glementaire et juridique national en particulier qu elles sont conformes la l gislation PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE i 32 3 8 PR PARATION DU MANUEL OP RATIONNEL DU PROJET et la r glementation applicables au patrimoine culturel et aux antiquit s Lors de la pr paration du Manuel op rationnel 3 7 4 Proc dures applicables du projet il est recommand que l empr nteur aux d couvertes fortuites v rifie que les services culturels ont Lorsqu un projet laisse pr sager la d couverte fortuite de biens culturels physiques par les entreprises les mesures d att nuation recommand es doivent d finir les proc dures suivre le cas ch ant Il convient dans ce cas de v rifier si la l gislation ou la r glementation nationale contiennent des clauses applicables aux d couvertes fortuites ou si des dispositions analogues celles qui figurent l annexe C3 de ce guide seront jug es acceptables par les autorit s comp tentes Que les proc dures applicables aux d couvertes fortuites se fondent sur les lois et r glements de l emprunteur ou sur les recommandations de la Banque les proc dures suivre et la formulation d finitive des clauses correspondantes devront tre examin es ct approuv es par le chef d quipe du projet et les services culturels comp te
173. r les travaux d inondation en juin 2004 au d but de la mousson La date de mise en service est fix e mars 2004 et l quipe charg e de l tude devra mener bien ses activit s sur le terrain avant le 15 juin 2004 En tout tat de cause l quipe les v hicules et tout le mat riel devront avoir quitt les lieux le 19 juin en fin de journ e Ni les travaux d tude arch ologique ni la mise en place des mesures d att nuation ne devraient avoir lieu apr s la saison des pluies de 2004 puisque la retenue d eau sera reraplie la fin d la mousson en septembre 2004 Ni les travaux d tude arch ologique ni les mesures d att nuation ne devraient tre mis en uvre apr s la saison des pluies de 2004 car il est pr vu de remplir la retenue d eau avant la fin de la mousson en septembre 2004 5 Rapports Les r sultats qui pourraient influer sur le calendrier d ex cution du projet seront communiqu s d s que possible par les consultants la compagnie d lectricit sans attendre la date officielle de pr sentation de ces r sultats Rapport initial Les consultants pr senteront un bref rapport initial dans les deux semaines suivant le d but des activit s sur le terrain Ils rendront compte de la mobilisation de l quipe de la situation sur place et de toute question susceptible d avoir un impact sur l ex cution de l tude Du fait que l tude propos e porte sur des l ments inconnus
174. r des id es de projet et des r sultats de l tude interne l y a lieu de signaler que le Document d information sur le projet est public 2 2 PR PARATION DU PROJET 2 2 1 Examen pr alable L une des premi res tapes de la phase de pr paration d un projet consiste d terminer titre provisoire quelle cat gorie appartient le projet sur le plan de l environnement C est ce qu on appelle l examen pr alable La politique en mati re de biens culturels physiques s applique aux projets poss dant une ou plusieurs des trois caract ristiques suivantes i tout projet impliquant d importants travaux d excavation de d molition de terrassement d inondation ou d autres modifications environnementales majeures i tout projet situ sur l emplacement ou proximit d un site reconnu comme un bien culturel physique dans une zone prot g e ou un site du patrimoine ii tout projet destin appuyer la gestion ou la conservation de biens culturels physiques Comme l indique la section 1 4 plus haut les questions relatives aux biens culturels physiques sont tudi es dans le cadre de l EE qui est r alis e lorsque les projets sont class s dans les cat gories A ou B Il convient de noter que si les effets sur les biens culturels physiques sont les seuls effets n gatifs probables mis en vidence au stade de l examen pr alable on classe alors g n ralement le projet dans la cat gorie B e
175. r la composante du rapport d EE portant sur le patrimoine culturel Ces conseils couvrent tous les cas de figure depuis les EE compl tes exclusivement consacr es aux biens culturels physiques de cat gorie jusqu aux EE de cat gorie B ax es sur les biens culturels physiques Dans ce contexte l expression rapport d EE d signe galement le cas ch ant le Plan de gestion environnementale PGE 3 7 2 Entit responsable Dans le cas d un projet susceptible d avoir un impact sur les biens culturels physiques l examen de VEE l chelon national doit tre r alis avec les services culturels du pays concern 3 7 3 Mesures d att nuation Durant l examen des mesures recommand es pour att nuer les effets potentiels d un projet sur les biens culturels physiques la partie du plan de gestion environnementale consacr e aux biens culturels physiques ou le plan de gestion des biens culturels physiques il est recommand en r gle g n rale que l quipe charg e de l examen de l EE s assure que les parties concern es sont d accord avec les mesur s propos es que ces mesures sont r alisables dans le contexte local et que les estimations du co t de leur mise en uvre sont suffisamment pr cises veille ce que le rapport d EE comprenne une valuation des capacit s de mise en uvre de ces mesures et des recommandations ventuelles sur les moyens de les renforcer v rifie au
176. rapport n est demand La seule exigence est qu chaque tape de l valuation environnementale on accorde aux biens culturels physiques toute l attention qu ils m ritent et que l on pr voie un dispositif de suivi et de gestion des d couvertes fortuites le cas ch ant voir la section 3 7 4 et l annexe C3 Cette approche vise non seulement simplifier le plus possible la mise en uvre de la politique mais aussi faire en sorte que la composante de l valuation environnementale qui est consacr e aux biens culturels physiques soit troitement int gr e l analyse conomique financi re institutionnelle environnementale sociale et technique du projet propos 1 5 POURQUOI L TUDE DES BIENS CULTURELS PHYSIQUES DOIT ELLE S INSCRIRE DANS LE CADRE DE L VALUATION ENVIRONNEMENTALE i La premi re raison pour laguelle il importe de traiter la question des biens culturels physiques dans le cadre de l valuation environnementale est que cet instrument permet d appr hender ces biens dans leur contexte et non pas isol ment et qu il constitue un outil de gestion maniable pour concilier les exigences de protection de l environnement et de d veloppement En deuxi me lieu l impact sur les biens culturels physiques tant d des changements sociaux et ou biophysiques il faut comprendre la nature et l ampleur de ces changements si l on veut v ritablement pr voir quels seront leurs ef
177. re effectu es il importe donc d tudier la l gislation et la r glementation nationales pertinentes ainsi que le code de d ontologie et d examiner les mesures qui en d coulent pour d gager un consensus avec tous les int ress s avant la signature du contrat j l Questions relatives la passation des march s Les proc dures d appel d offres peuvent tre difficiles appliquer aux travaux arch ologiques pour diverses raisons notamment il n existe pas d arch ologie contractuelle dans la plupart des pays en d veloppement les candidats ventuels qui sont souvent des tablissements universitaires trangers h sitent soumettre des propositions en particulier s ils ne pourront pas mener des recherches in situ long terme e l arch ologie contractuelle tant plus courante dans les pays d velopp s le march est g n ralement attribu une institution trang re ce qui peut tre vu d un mauvais il par les arch ologues locaux qui comptent tre s lectionn s par les services nationaux d arch ologie pour viter les conflits d int r ts les contrats sign s avec des consultants dans le cadre de l ex cution d un projet ne peuvent normalement pas tre attribu s aux entreprises qui ont particip l laboration du projet Cependant en mati re d arch ologie tout particuli rement dans les pays en d veloppement o il n existe pas d arch ologie contractuelle c est sou
178. recherches sut le patrimoine culturel 1 6 QUELS PROJETS S APPLIQUE CETTE POLITIQUE Cette politique s applique aux projets suivants tout projet impliquant d importants travaux d excavation de d molition de terrassement d inondation ou d autres modifications environnementales tout projet situ sur l emplacement ou proximit d un site reconnu comme un bien culturel tout projet destin appuyer la gestion ou la conservation de biens culturels physiques Fig 5 Ce palais de Sheki en Azerba djan a t endommag par l usage de mat riaux inadapt s durant sa restauration dans le cadre d un projet de sauvegarde du patrimoine culturel Si les effets d un projet sur les biens culturels physiques sont les seuls pr judices potentiels identifi s au stade de l examen pr alable ledit projet sera class dans la cat gorie B et les effets n gatifs potentiels seront trait s dans le cadre d une valuation environnementale de niveau B sp cialement con ue pour les biens culturels physiques 1 7 QUI D TERMINE LA VALEUR DES BIENS CULTURELS PHYSIQUES On part parfois du principe qu il faut attribuer une valeur absolue aux biens culturels physiques et la comparer avec les avantages conomiques ou financiers que procurerait le projet en proc dant une analyse co ts avantages classique Or ce n est habituell ment pas n cessaire dans le cadre d une valuation environnemental
179. rimoine historique arch ologique et pal ontologique le patrimoine culturel naturel et construit par l homme le patrimoine culturel mobilier et immobilier e le patrimoine culturel inconnu ou invisible On s assurera que les parties concern es et les communaut s susceptibles d tre touch es ont t consult es lors de la collecte des donn es et que ces sources d information sont pertinentes et fiables Pour proc der ces v rifications on Ces cat gories peuvent se recouper PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 58 pourra se fonder par exemple sur les calendriers et les comptes rendus de r unions ou d entretiens ainsi que sur des cartes et des photographies On pourra obtenir des renseignements aupr s des autorit s culturelles en consultant les registres du patrimoine culturel tenus au niveau national o provincial et aupr s des universit s et des autres tablissements d enseignement sup rieur des organismes publics et priv s en rapport avec le patrimoine culturel des organisations religieuses et des organisations non gouvernementales locales op rant dans le domaine du patrimoine culturel et des affaires socioculturelles l chelon local on pourra consulter les personnalit s et les membres de la communaut locale les coles les chefs religieux les universitaires les sp cialistes du patrimoine culturel et les historiens locaux
180. rver le patrimoine culturel physique conform ment aux dispositions de la Politique op rationnelle PO 4 11 qui nonce les r gles d application de ces principes et des Proc dures de la Banque PB 4 11 qui indiquent aux agents de la Banque la marche suivre pour s y conformer Il est principalement destin aux membres des quipes de projet aux emprunteurs et aux responsables des valuations environnementales Le chapitre 1 s adresse tous les lecteurs Il fait le tour de la d finition et de la nature des biens culturels physiques ainsi que des principes fondamentaux de la politique de sauvegarde Les chapitres 2 5 sont r dig s de telle sorte qu ils se pr tent dans une large mesure une lecture ind pendante Le lecteur gagnera toutefois prendre connaissance des chapitres qui ne le concernent pas directement Les membres des quipes de projet devraient en effet conna tre les travaux des quipes charg es des valuations environnementales et les sp cialistes des valuations devraient savoir ce que recherchent les personnes charg es d examiner les rapports d EE La politique de sauvegarde des biens culturels physiques figure l annexe A avec une liste d exemples de biens de ce type les plus courants L annexe B contient des informations sur les effets n gatifs qu ont habituellement diff rents types de projets sur les biens culturels physiques et formule des recommandations d ordre g n ral sur les moyen
181. s ce qui a un impact n gatif ii les travaux de d frichage et de g nie civil dans la nouvelle zone d habitation peuvent avoir des effets n gatifs directs et indirects sur les biens culturels physiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUTDE PRATIQUE GE 3 Effets courants des projets d am nagement urbain sur les biens culturels physiques apr s la phase de construction Effets directs Activit ou l ment Mauvais coulement des eaux de ruissellement des routes et autres surfaces construites Constructions nouvelles trac s routiers et grands travaux de g ni civil Augmentation de la population la suite des nouveaux am nagements Augmentation de la circulation la suite des nouveaux am nagements Effets indirects Risques d inondations pouvant endommager le patrimoine construit et exposer les biens culturels physiques tels que les tombes et les biens arch ologiques Les am nagements qui d tonnent avec l environnement local peuvent diminuer la valeur esth tique du paysage urbain ce qui d pr cie la valeur des biens immobiliers et conduit la n gligence des biens culturels physiques dans la zone touch e e L aggravation de la pollution de l air et de l eau constitue une menace directe pour les biens culturels physiques cr s par l homme ou naturels Les d charges dans les zones p riurbaines peuvent mettre en p ril les biens culturels physiques naturels te
182. s biens culturels physiques doit y tre int gr Dans le cas contraire le plan de gestion des biens culturels physiques peut constituer un chapitre du rapport d EE Il est important de comprendre que le rapport d EE est un document de gestion destin faciliter la prise de d cisions Son contenu doit donc tre accessible au profane y compris toute personne du public susceptible d tre consult e C est pourquoi le corps du rapport doit tre r dig dans un langage de non sp cialiste les documents techniques ou r serv s aux initi s doivent figurer en annexe Il s agit en particulier d expliquer clairement et dans des termes accessibles tous l importance des biens culturels pr sentant un int r t arch ologique architectural historique ou autre qui pourraient tre d truits en totalit ou en partie par le projet En principe les informations recueillies sur les biens culturels physiques pendant l valuation environnementale doivent tre publi es Le responsable des questions de patrimoine culturel ou une partie prenante un informateur ou un conseiller peut n anmoins estimer que le fait de rendre publics l emplacement la nature ou la valeur de ces biens ou encore les noms des informateurs risque d encourager le vol ou la vente ill gale desdits biens ou constituer une menace pour lesdits informateurs Dans ce cas ces inqui tudes doivent tre port es la connaissance de l emprunteur e
183. s biens risquent pr visible du processus d approbation du d tre importants au point d envisager projet un autre site iv se reporter au profil du patrimoine i Il est conseill de suivre les tapes culturel du pays pertinent de la Banque suivantes pour s assurer que la note sur mondiale le cas ch ant Ce document des id es de projet tient compte des contient des informations de base sur le possibilit s d application de la pays ainsi qu une synth se politique relative aux biens culturels g ographique historique et physiques et identifie tout probl me socioculturelle I1 constitue donc une majeur qui pourrait se poser dans ce lecture essentielle car il d finit le domaine en fonction de la nature et de contexte dans lequel s inscrit la mise l emplacement propos du projet en uvre de la politique en mati re de biens culturels physiques Le profil PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 19 indique galement le type de biens qui risque g n ralement de subir les effets des projets en fonction du lieu d ex cution du projet et contient des informations permettant de d terminer si le site du projet est proche d un site du patrimoine mondial de l UNESCO voire l int rieur d un de ces sites Tout probl me notable que risque de poser un projet des biens culturels physiques doit tre mentionn dans le Document d information sur le projet r dig partir de la note su
184. s charg es du patrimoine culturel physique au sein de l quipe de PEE la possibilit de collaborer avec les autres quipes qui tudient ventuellement ces questions ou de consulter les rapports qu elles ont d j produits sur ces th mes 3 3 4 Non divulgation des informations sensibles La publication d informations sur la nature et emplacement des biens culturels physiques a parfois donn lieu au vol des objets concern s voire dans le cas de sites religieux ou d autres sites sensibles des attaques physiques contre les personnes ayant communiqu ces informations C est pourquoi chaque fois que la divulgation m me partielle des donn es recueillies dans le cadre de la composante de PEE relative aux biens culturels physiques risque de compromettre ou de mettre en danger la source d information ou l int grit du bien concern l emprunteur en consultation avec la Banque et les sp cialistes du domaine concem peut envisager de limiter la diffusion d informations pour ne pas divulguer ces donn es sensibles Il convient d voquer cet aspect de l EE lors des discussions avec l quipe du projet d pr f rence em se basant Sur les versions pr liminaires de EE et en tout tat de cause avant que le rapport d EE soit achev 3 4 PROC DURE SUIVRE LORSQU UN RAPPORT D EE A D J T TABLI Il faut parfois r aliser un valuation d impact exclusivement consacr e aux biens cultur
185. s de d terminer les cons quences potentiellement pr judiciables des activit s les plus courantes Les auteurs esp rent que ces notes d orientation seront un point de d part utile pour les quipes de projet et les sp cialistes des EE n ayant que peu ou pas d exp rience dans ce domaine L annexe C se veut une aide la pr paration des principaux documents qui peuvent tre demand s et l annexe D pr sente des documents de r f rence importants notamment le Profil du patrimoine culturel du pays PCR Country Profiles qui est le nouvel instrument mis au point par la Banque mondiale pour faciliter la mise en uvre de ces principes PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE CHAPITRE 1 PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE Nous r sumons ci dessous les principaux l ments de la politique de la Banque Les documents officiels figurent aux annexes Al et A2 1 1 D FINITION La pr sente politique op rationnelle s applique aux biens culturels physiques d finis comme tant des objets mobiliers ou immobiliers sites structures groupes de structures ou formations et paysages naturels ayant une importance arch ologique pal ontologique historique architecturale religieuse esth tique ou autre Les biens culturels physiques peuvent s inscrire dans un cadre urbain ou rural et tre situ s sur le sol sous terre o sous l eau Ils peuvent pr senter un int
186. s des projets ext rieurs la zone c ti re sur le patrimoine du littoral Type de projet Activit ou l ment Impact sur le patrimoine culturel physique du littoral Barrages pour D bit fluvial accru par L acc l ration du d bit dans l estuaire peut d truire les r cifs de l hydro lectricit les l chers d eau du corail accroissant l amplitude des mar es et les ondes de et l irrigation barrage et r duction temp te ce qui risque d aggraver l rosion c ti re et par de la charge solide cons quent d endommager ou d truire i les biens culturels subaquatiques ouii les biens culturels naturels ou construits sur le littoral La r duction de la charge solide peut i acc l rer l rosion naturelle des c tes mettant en p ril le patrimoine construit ou ii entra ner le dessablement du lit fluvial et des plages mettant en p ril le patrimoine du littoral D veloppement Collecte de sable et Les plages et estuaires peuvent tre utilis s comme carri res urbain t de gravier durantles au risque d endommager ou d truire les biens culturels industriel travaux de souterrains et de causer une rosion qui continuera construction d endommager le patrimoine du littoral PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE ANNEXE C RECOMMANDATIONS POUR LA PR PARATION DES DOCUMENTS valuation environnementale d un projet de cat gorie A recommandations pour l laboration des term
187. s li s la profanation des lieux de s pulture sont parmi les plus simples et les moins chers r soudre si l on s y prend l avance mais deviennent extr mement difficiles traiter lorsqu on attend le dernier moment Fig 10 Cette tombe a t construite en remplacement d une autre d truite dans le cadre d un projet en Inde ci dessus Dans le cas de biens naturels rattach s une culture vivante les mesures envisageables sont tout aussi diversifi es Exceptionnellement par exemple si le bien concern est un arbre sacr r v tant une grande importance culturelle il sera peut tre n cessaire de modifier le trac d une route ou d une canalisation pour l viter Mais un compromis peut souvent tre trouv s1 les parties prenantes ont la possibilit de proposer une solution titre d exemple il peut tre acceptable qu des graines ou une bouture soient plant s sur un nouveau site am nag convenablement avec des installations pour accueillir les visiteurs Parfois quand la principale valeur culturelle d un site lui est attribu e par une association PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 43 spirituelle il peut suffire d aller rencontrer tr s t t les parties concern es et de faire preuve de doigt pour que le probl me soit r solu simplement par une c r monie de cons cration Fig 11 Cette chute d eau Bujagali Ouganda tait un lie
188. s ondes de temp te d des eaux plus profondes peut aggraver l rosion c ti re ce qui risque d endommager ou d truire les biens culturels naturels ou construits sur le littoral Tourisme Augmentation de Les batteurs de gr ve risquent de r cup rer des troph es des la fr quentation objets naturels et des fossiles constituant des biens culturels touristique mobiliers L achat de biens culturels mobiliers par les touristes peut donner naissance des r seaux de voleurs professionnels aux fins de vente Le littoral se limitant g n ralement une troite bande de terres la fr quentation touristique peut rapidement exc der la capacit d accueil des sites prot g s ce qui risque d avoir des r percussions n gatives Am nagements Les am nagements inappropri s peuvent d truire la valeur c tiers esth tique des plages ou du paysage c tier Routes Augmentation de Les routes c ti res peuvent r duire ou emp cher l acc s des la circulation populations locales aux plages ayant une signification culturelle D veloppement Modification de La modification des courants c tiers peut d placer ou urbain et la ligne de c te endommager les biens culturels physiques construits ou industriel notamment subaquatiques construction de lev es La modification de la ligne de c te peut d truire les zones tampons naturelles comme les mar cages ou r duire leur efficacit ce qui pourrait endommager ou d truire les biens
189. sement social ou projets de d velopp ment communautaire par exemple PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHY SIQUE GUIDE PRATIQUE 65 Syst mes nationaux 15 Lorsque la Banque finance un projet qui a un impact sur des biens culturels physiques elle peut d cider d utiliser les syst mes du pays concern pour appliquer les principes de sauvegarde environnementale et sociale Cette d cision est subordonn e au respect des conditions stipul es dans la politique de la Banque applicable aux syst mes nationaux Renforcement des capacit s 16 Lorsque l emprunteur ma pas les capacit s suffisantes pour g rer des biens cult rels physiques susceptibles d tre affect s par un projet financ par la Banque ledit projet peut pr voir des composantes destin es renforcer ces capacit s 17 La responsabilit de la gestion des biens culturels physiques qui incombe l emprunteur ne se z T limitant pas un seul projet la Banque pourrait envisager d tendre la port e de ses activit s de renforcement des capacit s en les repla ant dans le cadre de son programme d aide au pays consid r Aux termes de l OP BP 4 00 Piloting the Use of Borrower Systems to Address Environmental and Social Safeguards Issues in Bank Supporled Projects qui s applique uniquement aux projels pilotes utilisant les sysl mes de l emprunteur lesdits syst mes doivent tre compatibles avec les objectifs de la pol
190. sites arch ologiques comportant des loges Les vibrations peuvent endommager des difices et provoquer des boulements de falaises et escarpements qui risquent d exposer d endommag t ou de d truire des objets ou des sites enfouis tels que des habitations cavernes biens culturels physiques naturels ou construits Le d boisement injustifi ou excessif modifie le paysage et peut avoir ou proximit des effets visuels n gatifs Accidents Les accidents de chantier notamment ceux caus s par des engins lourds dans une zone urbaine appartenant au patrimoine culturel peuvent causer des dommages directs aux biens culturels physiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Effets indirects Construction d ouvrages tels que L effet de barri re de ces ouvrages peut r duire l acc s aux biens canalisations conduites forc es culturels physiques constituant ainsi une source de d sagr ment et de carri res routes d acc s et danger pour les populations locales et causant des probl mes baraquements socioculturels Installation de baraquements La main d uvre pourrait avoir libre acc s aux sites de biens culturels ce qui risque d exposer les objets mobiliers des d g ts accidentels et des actes de vandalisme ou de pillage Construction anarchique de Impact sur les biens culturels physiques invisibles tels que les sites logements dans le couloir de arch
191. sport d lectricit peut correspondre la bande troite du panorama visible par les touristes depuis un point de vue bien pr cis Une fois que les aspects tudier ont t identifi s il faut d terminer quelles donn es doivent tre recueillies et quand On disposera alors des param tres de l tude de r f rence sur le patrimoine culturel physique 4 1 2 D signation de la personne charg e des questions de patrimoine culturel Les principales qualifications requises de la personne responsable des questions de patrimoine culturel au sein de l quipe charg e de VEE sont les suivantes elle doit tre relativement familiaris e avec les diff rents aspects du patrimoine culturel physique et avoir une connaissance th orique et pratique des tudes d impact sur l environnement EJE et du cycle du projet Cette personne ne sera pas n cessairement charg e de traiter exclusivement des questions li es aux biens culturels physiques Comme tous les autres membres de l quipe elle pourra galement couvrir d autres sujets i aucun PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 34 impact significatif sur les biens culturels physiques n est anticip un membre de l quipe de l EIE poss dant des connaissances g n ralistes en la mati re doit pouvoir g rer la composante de PEE portant sur le patrimoin culturel Dans beaucoup de pays emprunteurs rares sont les person
192. t des membres du personnel de la Banque concern s afin que ces informations ne figurent pas dans le rapport d EE qui est rendu public PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 56 CHAPITRE 5 RECOMMANDATIONS AUX PERSONNES CHARG ES D EXAMINER LE RAPPORT D EE Ces conseils pratiques sont destin s aider les personnes charg es d examiner la composante du rapport d EE portant sur le patrimoine culturel C est la cat gorie dans laquelle le projet a t class qui d termine la structure et le format de l valuation environnementale Pour un projet de la cat gorie B le p rim tre de l valuation est g n ralement moins large que pour un projet de la cat gorie A et le rapport d EE n a pas tre tabli s par ment Le rapport d EE d un projet de la cat gorie B ne doit pas non plus tre n cessairement subdivis en chapitres tels que tude de r f rence Etude d impact etc En termes de contenu cependant les r gles nonc es ci dessous s appliquent en g n ral aussi bien aux projets de la cat gorie A qu ceux de la cat gorie B 5 1 R SUM ANALYTIQUE Le rapport doit comporter un r sum analytique pr sentant clairement a les conclusions dans un langage non technique le degr de fiabilit des constats tablis dans le rapport tous les effets importants que le projet risque d avoir sur les biens culturels physiques et les possibil
193. t les termes de r f rence de EE portent uniquement sur ces biens Une fois que la note sur des id es de projet a t approuv e la cat gorie d E qui doit tre d finitivement arr t e au stade de l valuation initiale ainsi que tout probl me notable relatif aux biens culturels physiques sont indiqu s dans la Fiche de donn es int gr es sur les principes de sauvegarde ISDS au stade de la conception Il convient de noter que l ISDS est un document public 2 2 2 laboration des termes de r f rence de PEE C est l emprunteur qui est charg de pr parer les termes de r f rence de VEE On trouvera des recommandations cet effet la section 3 1 et l annexe C1 de ce guide Il incombe l quipe du projet d apporter toute aide que l emprunteur demande ce sujet et qui peut comprendre les t ches importantes suivantes 1 veiller ce que les termes de r f rence de PEE soient ax s sur les domaines dans lesquels les effets potentiels sur les biens culturels physiques sont susceptibles de se produire i donner l emprunteur des exemplaires du pr sent guide en particulier de la section 3 et du profil du patrimoine culturel du pays concern le cas ch ant ii s assurer que l emprunteur communique des informations sur la l gislation nationale en mati re de patrimoine culturel et sur l valuation environnementale ou l tude d impact PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRI
194. t sur le patrimoine culturel doivent tre d crits sous l angle de leur probabilit leur dur e l tendue des dommages potentiels leur irr versibilit Les effets transversaux et les autres effets indirects par exemple le d veloppement induit doivent tre examin s Pour les identifier il est souvent utile de discuter des efi ts biophysiques et sociaux avec les autres membres de l quipe afin de d terminer s ils risquent d avoir un impact sur des biens culturels physiques Il est conseill l quipe charg e de PEE de r fl chir aux v nements impr vus susceptibles de se produire par exemple les accidents pouvant survenir pendant les phases de construction de mise en service o d exploitation en particulier en milieu urbain et qui pourraient avoir un impact sur des biens culturels physiques Cette d marche peut conduire faire des recommandations importantes pour la mise en place de mesures pr ventives Il ne faut pas oublier qu un projet n portera pas n cessairement atteinte un b timent ou une structure centrale du bien culturel consid r mais pourra affecter une autre partie du site ou alt rer ses abords Ce type d impact n est souvent pas moins r el que les dommages mat riels directs Ainsi la construction d un centre commercial ou d une gare routi re c t d un lieu spirituel sensible est susceptible d avoir un impact n gatif majeur sur l
195. tal Assessment Sourcebook Volume II Sectoral Guidelines BANQUE MONDIALE 1991 Environmental Assessment Sourcebook Volume II Guidelines Jor Environmental Assessment of Energy and Industry Projects BANQUE MONDIALE 1994 Cultural Heritage in Environmental Assessment Environmental Assessment sourcebook Update Number 8 BANQUE MONDIALE 1996 Africa A Framework for Integrated Coastal Zone Management Hatziolos M Lundin C G et Alm A Division Terre eau et habitats naturels BANQUE MONDIALE 1997 Roads and the Environment A Guidebook Tsunokawa K et Hoban C Technical Paper Number 376 BANQUE MONDIALE 1999 Culture in Sustainable Development Investing in Cultural and Natural Endowments Conf rence organis e par la Banque mondiale et UNESCO Ed Serageldin I et Martin Brown J i BANQUE MONDIALE 2000 4 Guide for the Preparation and Review of Environmental Assessment Reports R gion Moyen Orient et Afrique du Nord D partement D veloppement rural eau et environnement Groupe Environnement BARROW C J 1988 Environmental and Social Impact Assessment An Introduction Centre for Development Studies University of Wales Swansea BOURDILLON N BRAITHWAITE R HOPKINS D ET FRANCE R Archaeological and other material and cultural assets Morris P et Thirivel R 19957 p 96 119 BOX P 1998 GIS and Cultural Resource Management A Manual for Heritage Managers UNESCO et Gouvernement de la R
196. tante PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Effets indirects R installation La r installation des personnes d plac es par l inondation peut avoir des effets n gatifs sur les biens culturels physiques i la r installation des habitants loin des sites culturels peut conduire l abandon des sites de biens culturels physiques ii les collections locales d objets fa onn s d tenues par les m nages risquent d tre parpill es perdues ou abandonn es la suite de la r installation iii le d frichage les travaux d excavation et la modification de la nappe phr atique dans la zone de r installation peuvent avoir des effets sur les biens culturels physiques pr sents cet endroit ou proximit 4 Effets courants des projets de barrage et de retenue d eau sur les biens culturels physiques durant la phase d exploitation Effets directs Exploitation de la retenue d eau L rosion des berges de la retenue d eau peut porter atteinte aux biens culturels physiques construits et exposer les vestiges arch ologiques souterrains facteur d incitation aux excavations ill gales et au pillage la salinisation du p rim tre d inondation peut endommager les sites arch ologiques et les fondations de b timents l alt ration de la morphologie des cours d eau en aval due la modification de la configuration d coulement et du volume d eau peut provoquer l rosion des berges fl
197. tes peuvent se poser les autorit s sont souvent tr s s lectives lorsqu il s agit d accorder une autorisation de travaux l arch ologie contractuelle n existe peut tre pas dans le pays emprunteur les autorit s tiennent parfois faire elles m mes le travail ce qui peut poser des difficult s lorsque le pr t accord par la Banque ne peut pas servir financer les traitements des fonctionnaires Durant une EE les arch ologues de l quipe sont g n ralement des sous traitants de l entreprise charg e de l EE et leurs droits sont limit s par la loi ceux d un sous traitant Cependant dans le cas d une tude arch ologique ind pendante l quipe arch ologique est normalement l entrepreneur principal et peut se pr valoir des principes applicables l arch ologie universitaire savoir i l objectif fondamental est d effectuer des recherches i les recherches peuvent durer des ann es plut t que des mois PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 115 iii larch ologue jouit de droits traditionnels concernant l information et les d couvertes qui sont faites iv l entreprise est cens e publier ses r sultats ou y est m me oblig e en vertu de la l gislation nationale relative l arch ologie v la publication des r sultats est traditionnellement financ e par le client Lorsque d importantes recherches arch ologiques doivent t
198. tes qui s occupent d un aspect particulier des biens culturels physiques sont familiaris s avec les autres aspects ou s y int ressent Les projets con us par ces institutions ou sp cialistes risquent donc d avoir en connaissance de cause ou non des r percussions sur les biens culturels physiques qui ne sont pas de leur ressort e Les institutions charg es des questions culturelles telles que les minist res de la culture ne s occupent g n ralement que des monuments et poss dent souvent peu d informations sur les biens culturels physiques associ s la culture vivante naturels ou importants pour la collectivit Les projets de sauvegarde du patrimoine culturel national risquent donc d avoir des r percussions non n gligeables sur les biens culturels physiques autres que les monuments Les projets de sauvegarde du patrimoine culturel financ s par la Banque portent souvent sur des biens culturels physiques importants tels que les sites du patrimoine mondial de l UNESCO Ces sites qui font l objet de conventions internationales sont particuli rement vuln rables aux dommages involontaires et requi rent des mesures de pr caution tr s rigoureuses comme pr vu par la PO PB 4 11 M me les projets de sauvegarde du patrimoine culturel qui ne portent pas sur des ouvrages concrets tels que l tablissement d un inventaire ou la sensibilisation sont susceptibles d avoir des effets impr vus mais sensibles sur les bie
199. ties prenantes sont approch es de la sorte sans se sentir prises dans l urgence elles peuvent tre dispos es faire d molir le b timent voire tre enthousiastes cette id e s il peut tre remplac par une nouvelle construction dans un lieu choisi par la collectivit Si l difice pr sente un int r t architecturaL la solution peut consister le d manteler et le reconstruire sur le nouveau site Fig 14 Ningbo Chine ce pavillon qui se trouvait sur le trac d une nouvelle route a t d plac pr s d un lac situ proximit II a ensuite t restaur et am nag en salon de th Dans le cas d un projet qui va physiquement empi ter sur le site d un bien culturel sans endommager la structure principale par exemple un difice proche d une grande route la communaut pourra consid rer que l impact n gatif de cette intrusion sera compens par des travaux de r novation un am nagement paysag ou l am lioration de l acc s PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Fig 15 Dans l Upper Pradesh Inde ce temple historique 4 t r nov dans le cadre d un projet d largissement d une route qui mpi tait sur le site Un programme de collaboration avec la population locale a t mis en place pour d finir les mesures d att nuation n cessaires afn de limiter l impact du projet sur le patrimoine culturel Patrimoine culturel arch
200. tion du patrimoine culturel subaquatique qui s applique aux biens culturels physiques perdus ou abandonn s qui sont submerg s depuis plus de cent ans Les atteintes ces biens peuvent avoir des incidences juridiques et logistiques Les effets conjugu s des ph nom nes naturels et des activit s humaines sur les zones c ti res notamment l accroissement des turbulences et du transport peuvent tre consid rables Dans certaines r gions d Afrique occidentale le littoral recule de 23 30 m tres par an Dans le cas d un projet d am nagement d un port ou de zones adjacentes le port peut lui m me faire partie du patrimoine culturel m me s il n est pas r pertori en tant que tel il peut avoir une valeur historique La d couverte de biens culturels physiques durant des EE r alis es sur le littoral peut contribuer enrichir l inventaire du patrimoine national et cr er de nouvelles sources de revenu gr ce l expansion du tourisme Les biens culturels c tiers sont expos s l air marin des vents changeants et une lumi re intense dont les effets conjugu s peuvent acc l rer leur d gradation Les autorit s de certains pays ont propos ou laborent actuellement des politiques des l gislations ou des recommandations relatives la gestion des zones c ti res qui visent g n ralement adopter une approche globale int grant les biens culturels physiques et pr voyant des activit s telles que
201. tion suivante objets mobiliers ou immobiliers sites ouvrages ou groupes d ouvrages ayant une valeur arch ologique pal ontologique historique architecturale religieuse esth tique ou autre 2 Propri t Ce paragraphe doit indiquer qui est le propri taire des biens d couverts Selon les circonstances cela peut tre l administration locale l tat une institution religieuse ou le propri taire du site Il arrive galement que l identit du propri taire soit d termin e ult rieurement par les autorit s comp tentes 3 Reconnaissance C est la question la plus difficile Comme mentionn plus haut dans les sites susceptibles de contenir des biens culturels physiques il peut tre exig que l entreprise travaille avec un sp cialiste Dans d autres cas la mani re dont l entreprise reconna tra un bien culturel physique n est pas sp cifi e et l entreprise peut exiger une clause limitative de responsabilit PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 4 Proc dure applicable en cas de d couverte Suspension des travaux Ce paragraphe peut indiquer que l entreprise doit arr ter les travaux si des biens culturels physiques sont d couverts durant les fouilles Il convient toutefois de pr ciser si fous les travaux doivent tre interrompus ou uniquement ceux en rapport direct avec la d couverte Dans les cas o l on s attend d couvrir d importants ouvrages e
202. toresques Restauration du patrimoine culturel e Un changement de statut de propri taire ou d utilisation qui modifie les modes d habitat et cr e un ph nom ne de gentrification conduit l abandon des biens culturels physiques par leurs utilisateurs originaux a L utilisation de mat riaux peu attrayants ou une restauration excessive ont des effets n gatifs sur le paysage urbain L utilisation accrue acc l re la d t rioration et l alt ration des biens culturels physiques construits PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 75 Inventaire du patrimoine culturel o L tablissement et la publication d inventaires et de cartes des biens culturels physiques encouragent le vol et le commerce illicite de biens culturels mobiliers e L application de codes trop rigoureux aux b timents historiques fait obstacle leur modernisation ce qui conduit leur n gligence ou leur abandon Gestion des terres ou des zones prot g es s Un changement de statut de propri taire ou d utilisation peut conduire indirectement la n gligence l abandon la destruction ou un changement d utilisation de tous les types de biens culturels physiques Surexploitation des terres e La surexploitation des terres donne lieu des activit s de d frichage et de d boisement dommageables pour tous les types de biens culturels physiques PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE
203. ts qui n entrent pas dans ces cat gories g n rales Activit s ou l ments des projets ayant g n ralement des effets n gatifs sur les biens culturels physiques Phase de construction et de mise en service Chantiers de travaux e D pr dation vol et exportation ill gale de biens culturels physiques mobiliers et d vestiges de monuments auxquels les travailleurs migrants ont directement ou indirectement acc s e Profanation de sites sacr s Excavation construction et compactage du sol e D t rioration physique directe ou destruction de biens culturels physiques cr s par l homme naturels et enfouis sur place Mouvements sur le chantier de construction e Vibrations et pollution de l air du sol et de Peau dommageables pour les biens culturels physiques naturels ou cr s par l homme se trouvant proximit Utilisation d quipement lourd de chantier e Vibrations dommageables pour les biens culturels physiques construits dans les environs e Compactage du sol dommageable pour les biens culturels physiques enfouis arch ologiques et pal ontologiques sur place et conduites et canaux de drainage dommageables pour les biens culturels physiques construits dans les environs PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 73 Utilisation d explosifs Pollution atmosph rique et vibrations causant des glissements de terrain et des d g ts dans des difices et des biens c
204. u sacr abritant l esprit d une communaut locale Suite des propositions portant sur un barage qui aurait partiellement submerg les chutes les promoteurs du projet se sont entretenus avec les chefs religieux locaux et sont tomb s d accord avec eux sur un nouveau lieu pour l esprit Des c r monies appropri es ont t organis es et des compensations ont t convenues Patrimoine culturel historique Les sites et les structures historiques constituent une autre cat gorie de patrimoine culturel qui risque souvent d tre affect e par les projets en particulier en milieu urbain Il peut s agir de monuments d difices de routes de ponts ou de murs historiques Les plus importants sont habituellement r pertori s par les autorit s culturelles nationales mais certains peuvent tre r pertori s par les autorit s locales et d autres ne sont pas r pertori s du tout Les activit s qui ont g n ralement un impact sur les biens culturels physiques comprennent le d frichement la mise en d charge le d boisement l excavation le compactage du sol les vibrations l limination de d chets et le vol ou les dommages caus s par une mauvaise gestion de la main d uvre Les mesures d att nuation comprennent souvent des mesures pr ventives de s curit et de s ret des modifications de la conception du projet modification du trac d une route par exemple le choix minutieux de l emplacement des
205. ue les changements climatiques l l vation du niveau de la mer et les inondations Du fait du d placement de la ligne de c te des biens culturels physiques jadis situ s sur terre peuvent tre aujourd hui submerg s et des structures subaquatiques ou des paves de navire peuvent se retrouver en terre s che Dans bien des cas les institutions charg es des questions culturelles comme les minist res de la culture ne s occupent que des monuments et ignorent parfois l existence de biens culturels physiques dans les zones c ti res en particulier ceux qui peuvent avoir une valeur culturelle pour les populations locales comme les r cifs de corail et les biens PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE culturels subaquatiques voir ci apr s C est pourquoi il existe souvent peu de donn es officielles sur les biens culturels physiques dans les zones c ti res Les projets d am nagement du littoral notamment les projets portuaires sont susceptibles d avoir des effets sur les biens culturels subaquatiques tels que les difices submerg s les navires engloutis avec leur cargaison et les objets pr historiques Ce patrimoine peut constituer un tr sor national ou international t de nombreux pays ont adopt une l gislation visant le prot ger Dans certains cas le patrimoine subaqu tique rel ve de la Convention du Conseil international des monuments et des sites ICOMOS sur la protec
206. ui risqueraient sinon de ne pas se rendre compte du probl me afin qu elles puissent prendre des dispositions pour assurer la s curit du site ou qu elles mettent profit cette facilit d acc s pour s curiser le site et am nager des aires de stationnement et d accueil des visiteurs 4 6 4 Cas particulier des projets de sauvegarde du patrimoine culturel Les effets potentiellement n gatifs des projets ou des composantes de projet sp cialement con us pour mettre en valeur les biens culturels physiques doivent faire l objet d une attention particuli re On estime souvent que des mesures d att nuation n auront pas tre prises pour ce type de projets puisque leur impact sur le patrimoine culturel est cens tre positif et non pas n gatif Or il est d j arriv que des projets de ce type portent gravement atteinte soit aux biens culturels qu ils taient suppos s prot ger soit d autres biens culturels auxquels les promoteurs du projet n avaient pas pr t attention L annexe B5 recense les probl mes importants que cette cat gorie de projets peut poser et les effets n gatifs couramment observ s Il est important que les sp cialistes du patrimoine culturel qui participent l laboration des mesures d att nuation pour ce type d impact ne soient pas les consultants recrut s pour le projet lui m me Le Profil du patrimoine culturel d un pays lorsqu il en existe un peut fournir les
207. uites Fig 7 Exemple de d couverte fortuite d une tombe en Bolivie lors du creusement d une tranch e pour poser une canalisation 1 11 N CESSIT DE RENFORCER LES CAPACIT S Lorsque l emprunteur n a pas les capacit s suffisantes pour g rer des biens culturels physiques susceptibles d tre affect s par un projet financ par la Banque ledit projet peut pr voir des composantes destin es renforcer ces capacit s PO 4 11 par 16 La politique labor e par la Banque mondiale pour guider la r alisation de valuation environnementale pr voit d j l inclusion dans les projets d un volet de renforcement des capacit s de mise en uvre de ladite politique Cet aspect est souvent important s agissant du patrimoine culturel physique car dans de nombreux pays les services responsables du patrimoine culturel ma trisent mal les proc dures relatives aux tudes d impact sur l environnement et ne sont pas encore syst matiquement associ s au processus de d veloppement Il n est donc pas rare de devoir int grer une composante de renforcement des capacit s dans un projet pour faciliter la mise en uvre de la politique Les domaines g n ralement concern s sont ceux de l inventaire et de la cartographie des biens culturels physiques du d v loppement des ressources humaines et de la mise en place de dispositifs d intervention rapide pour g rer les d couvertes fortuites 1 12 DIFFUSION D INF
208. ulturel B Projets d am nagement du littoral PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUILDE PRATIQUE 72 B1 ACTIVIT S ET L MENTS LES PLUS COURANTS DES PROJETS RCOMMANDATIONS G N RALES Les effets n gatifs sur les biens culturels physiques entrent g n ralement dans les grandes cat gories suivantes alt ration destruction d t rioration retrait enfouissement modification changement d utilisation n gligence impossibilit d acc s et profanation Chacun de c s effets peut avoir des causes diverses La question est de savoir quels aspects d un projet sont susceptibles de produire de tels effets Chaque projet est naturellement diff rent mais une tendance g n rale se d gage des donn es d exp rience On trouvera ci apr s une liste des activit s ou l ments qui ont g n ralement des effets n gatifs sur les biens culturels physiques r partis en deux phases construction et mise en service et phase d exploitation Les types de biens culturels physiques g n ralement affect s figurent en italiques noter que ces biens ne se trouvent pas forc ment sur le chantier de construction ou le site d tudes techniques et peuvent m me en tre tr s loign s On trouvera des directives plus d taill es aux annexes B2 B6 pour les projets de barrage d am nagement urbain et ceux concernant le patrimoine culturel et les zones c ti res La pr sente annexe porte essentiellement sur les proje
209. ulturels physiques naturels dans les environs tablissement de chantiers de construction grande chelle u lin aires a Effets de barri re cr ant des difficult s ou emp chant les populations locales d avoir acc s des biens culturels physiques faisant partie de la culture vivante Inondation e Submersion ou destruction de biens culturels physiques cr s par l homme naturel ou enfouis entrave l acc s tous les types de biens culturels physiques e L l vation de la nappe phr atique peut tre dommageable pour tous les types de biens culturels physiques d figure les paysages pittoresques R installation e _ Impossibilit d acc s fous les types de biens culturels physiques utilis s jusqu alors par les populations locales Abandon de fous les types de biens culturels physiques qui sont alors n glig s e D t rioration ou destruction de biens culturels physiques cr s par l homme naturel ou enfouis dans les sites de r installation limination de d chets ou mise en d charge Enfouissement ou d t rioration de biens culturels physiques naturels enfouis OU subaquatiques Carri res ou mines e D figuration de paysages urbains ou naturels e D t rioration ou destruction de biens culturels physiques enfouis sur place Phase d exploitation Construction ou remise en tat de routes e L am lioration de l acc s aux biens culturels physiques d int r t public accro t la d
210. up Profil du patrimoine culturel physique d un pays site web interne de la Banque mondiale disponible en anglais seulement LA n Ethiopie Nom en langue natlonale R gion BM Population 65 816 048 hab Ityop lya Afrique 2001 Ratio urbain Indice de pauvret BM rural 16 84 81 9 Superficia 1 000 000 km thiopie Langue Autres langues Tigrinya en Arabe Qram inya Guaraglnya Notes g ogra phiques Revenu par hab USD 100 offlclelle Anglals Small autres langues historiques et f Amharic lo al s socioculturelles Religions musulmans 45 Pays membre Types d biens chr tiens orthedoxes 45 de l Unesco cultur ls physiques protestants 5 animistes 5 Qui Sites culturels Source World Development Indicators 2003 conaus sur le plan international X J Institutions paani i a SUECTEO towns anh cities J CRITREA com p tentes WO NATONAL GAPITAL A Son Au ess INTENTO BOUNDARIES mea L gislation et Ta INER 7 r glementation D W AocloaEt Laa nationales a a Conventions Inventaire Donn es g ospatiales et cartes 3 4 Sources d information Eu 7 i Fma n cn TES k et de comp tences p w F SOMALIA Faits nouveaux j LT Capacit de gestion LLC rF ilag Li Bai alert BA mL Wa Plein cran N pt pi AL bem mt Ehm PE ddr Elevign Ur Ae Had f s SE
211. urel physique Estimation du poids et des dimensions du bien Mesures de protection temporaire mises en place Le Rapport de d couverte fortuite doit tre pr sent l ing nieur r sident et aux autres parties d sign es d un commun accord avec les services culturels et conform ment la l gislation nationale L ing nieur r sident ou toute autre partie d sign e d un commun accord doivent informer les services culturels de la d couverte PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Arriv e des services culturels et mesures prises Les services responsables du patrimoine culturel font le n cessaire pour envoyer un repr sentant sur le lieu de la d couverte dans des d lais convenus dans les 24 heures par exemple et d terminer les mesures prendre notamment Retrait des biens culturels physiques jug s importants Poursuite des travaux d excavation dans un rayon sp cifi autour du site de la d couverte Elargissement ou r duction de la zone d limit e par l entreprise Ces mesures doivent tre prises dans un d lai donn dans les 7 jours par exemple L entreprise peut mais pas n cessairement pr tendre une indemnisation pour la p riode de suspension des travaux Si les services culturels n envoient pas un repr sentant dans les d lais sp cifi s dans les 24 heures par exemple l ing nieur r sident peut tre autoris proroger ces d l
212. utier qui traverse une zone urbaine peut i cr er une barri re qui isole les biens culturels physiques ou entrave leur acc s et leur fonctionnement ii avoir des cons quences visuelles n gatives en d parant le paysage ou en bloquant la vue Construction de grands quipements Le d frichage pour construire ces installations peut mettre en urbains de grands ensembles et de p ril les biens culturels physiques construits ou enfouis dans la b timents publics trac s routiers et r gion vastes aires de d blai remblai dans les zones p riurbaines Utilisation d engins de chantier Les vibrations et la pollution de l air et du sol caus es par le mat riel lourd peuvent endommager les biens culturels physiques naturels ou cr s par l homme ainsi que les objets mobiliers tels que les manuscrits et les uvres d art Compactage du sol par les engins Le compactage du sol peut endommager les sites enfouis en lourds particulier les sites arch ologiques comportant des loges Accidents Les accidents de chantier notamment ceux caus s par des engins lourds dans une zone urbaine class e patrimoine culturel peuvent endommager des biens culturels physiques Effets directs R installation La r installation des personnes d plac es par les projets d expansion urbaine peut avoir des effets n gatifs sur les biens culturels physiques 1 la r installation des habitants loin des sites culturels peut conduire l abandon des site
213. uviales et la formation de nouveaux m andres ce qui pourrait d truire exposer ou endommager les biens culturels physiques l acc l ration du d bit li e la r duction de la charge solide peut avoir un impact au niveau de l estuaire et partant sur le littoral endommageant des biens culturels physiques tels que les monuments et les tombes la couche de s diments qui se forme au fond de la retenue d eau finira par recouvrir tous les sites arch ologiques in situ qui risquent de devenir d finitivement inaccessibles PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE Effets indirects Activit ou l ment Projets routiers facilitant l acc s aux sites culturels D frichage activit s humaines et p turages autour de la retenue d eau Mauvais coulement des eaux de ruissellement routi res Migration incontr l e vers la zone du projet ou proximit i L acc s am lior mais non r glement aux biens culturels physiques peut accro tre la fr quentation des lieux causant l alt ration et la d t rioration des sites naturels ou construits et l exposition inacceptable des sites sacr s Cela peut galement conduire au pillage d objets mobiliers y compris le pr l vement de fragments de monuments immeubles et la profanation de sites religieux i L acc s am lior et r glement aux biens culturels physiques peut accro tre la fr quentation des lieux produisant des effets pos
214. ux populations locales par exemple gr ce au d veloppement touristique 2 Effets courants des projets routiers sur les biens culturels physiques durant la phase de construction Effets directs Activit ou l ment Expropriation pour causes diverses cr ation d un nouvel axe routier nouveau trac ou largissement d viations baraquements et routes d acc s Nouveau trac traversant des sites du patrimoine ou des paysages culturels par exemple i Destruction ou alt ration directe de biens culturels physiques notamment les biens naturels ou enfouis non r pertori s ii ventuels effets positifs comme la d couverte de sites ou objets dont on ignorait l existence Une grande route traversant une zone riche en biens culturels physiques constitue une barri re qui peut i entraver la gestion et le fonctionnement de la zone i avoir un effet visuel n gatif en alt rant le paysage ou en bloquant la vue Les vibrations peuvent endommager des difices et provoquer des boulements de falaises et escarpements qui risquent d exposer d endommager ou de d truire des objets ou des sites enfouis tels que des habitations cavernes L extraction en carri re peut r duire la valeur esth tique du paysage et endommager ou d truire des biens culturels physiques enfouis Les d charges inconsid r es peuvent ensevelir ou endommager des biens culturels physiques naturels ou construits Les
215. v rifier que les plans de gestion des biens culturels physiques et les proc dures applicables aux d couvertes fortuites sont effectivement mis en uvre Lorsque des biens culturels physiques posent des probl mes notables il est n cessaire de pr voir un budget et un d lai suffisants pour que les sp cialistes du patrimoine culturel supervisent efficacement le projet 2 4 2 Proc dures applicables aux d couvertes fortuites Il est possible que les projets produisent des effets impr vus sur des biens culturels physiques durant la phase d ex cution en particulier en cas de d couvertes fortuites Il faut alors parfois modifier ou compl ter les plans de gestion de ces biens En outre l quipe charg e de la supervision est tenue de v rifier que les proc dures applicables aux d couvertes fortuites pr vues dans les contrats de construction le cas ch ant sont _effectivement appliqu es Lorsqu il faut r aliser des enqu tes arch ologiques durant l ex cution des projets dans le cas des projets lin aires d ol oducs par exemple l importance des d couvertes et les mesures d att nuation recommand es doivent tre examin es r guli rement par les autorit s responsables de l arch ologie au niveau national ou local Dans certains cas il faut faire appel des experts ind pendants 2 4 3 Rapports de supervision Lorsque le patrimoine culturel pose des probl mes notables l tat d avancement de
216. vant le d marrage du projet Ancient skeleton found at Lak Xao D Eadra yya ma an CIEL LE n lenan va Comet pri Pim Phuneie amd lipy 1 har dn flu D a pad l wea anwa vhi unn Wh n npm gum KIE hNi y LUCILE e D T kidee in ad tudtuk at Li E Me MIKANS Ut im agen m Aahas RTE Een He Mmk ag nn na bani Irra k Mon se QUE crven pe would br ur Heidi ur ba IT Vie D ENT HE IRL rhis Pate Wan nimed t ts a Hi stat kel gl a CD LT tm mrle client Mr Ve DURE a HPAI Imll s dh ta sant Fig 16 Cet important squelette de l ge de piere a t d couvert sur un site destin servir de carri re de calcaire lors d une tude de r f rence r alis e en RDP lao La population locale a coop r avec les arch ologues pour qu il puisse tre r cup r et transf r au mus um national Dans d autres cas le patrimoine arch ologique est mis au jour pendant la phase de construction du projet Ces d couvertes se r partissent en deux cat gories i celles faites par une quipe charg e de pr parer les activit s du projet et ii celles faites par hasard pendant les travaux du projet Les d couvertes de la premi re cat gorie sont souvent associ es des projets dans lesquels la phase de construction dur longtemps et porte sur de vastes tendues de terres jusque l intouch es par exemple la construction d un PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE 46 ol oduc ou d un n
217. vent Pinverse qui se produit Les arch ologues ont tendance envisager leur travail dans une perspective long terme Un site arch ologique est attribu une quipe d arch ologues particuli re et devient pratiquement une institution Au lieu d tre consid r comme une pr caution raisonnable l octroi d un permis de recherche un arch ologue sur un site pr c demment attribu un autre arch ologue risque donc d tre jug de mauvais aloi La proc dure suivre pour faire r aliser une tude arch olo gique ind pendante doit donc tre examin e en d tail avec un sp cialiste de la passation des march s de fa on adopter des dispositions contractuelles r alistes 4 noter par exemple qu il esl stipul dans les Principes de conduite de l Association europ enne des arch ologues applicables l arch ologie que les arch ologues participant des travaux d arch ologie contractuelle doivent faire en sorte que c s travaux soient men s bien t leurs r sultats rendus publics PRINCIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRATIQUE ANNEXE D DOCUMENTS DE R F RENCE IMPORTANTS D 1 Profil du patrimoine culturel d un pays tabli par la Banque mondiale D 2 Conventions internationales relatives au patrimoine culturel et listes de biens culturels physiques D3 Bibliographie PRTINICIPES DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE GUIDE PRAT
218. x biens culturels physiques dans le cadre de l valuation environnementales et de g rer ces biens en particulier dans le cas de d couvertes fortuites e Informer l quipe de la Banque de l existence de toute carte ou de tout rapport d enqu te fournissant des renseignements sur les biens culturels physiques dans la zone susceptible d tre affect e Pour les projets de grande envergure tels que les projets de construction d ol oducs de routes de barrages ou de retenues d eau ou lorsque les informations disponibles donnent penser que le projet aura un large impact sur le patrimoine culturel physique il est recommand de conduire une br ve enqu te pr liminaire qui devrait pouvoir tre effectu e avec l aide d un expert local sp cialis en anthropologie culturelle histoire ou arch ologie Pour des raisons budg taires cette enqu te doit parfois tre r alis e et financ e dans le cadre de la premi re tape de l EE II faut alors pr voir d s le d part des dispositions qui permettent de modifier les termes de r f rence en fonction des r sultats de l enqu te Une fois que l existence probable de biens culturels physiques dans les zones susceptibles d tre affect es a t tablie on tudiera les conclusions de l enqu te avec les parties concern es et les populations touch es ainsi qu avec les autres membres de l quipe associ s l laboration des termes de r f rence de PE

Page 1 BANQUE @gd ul NJW " es dé" momes@ _wi

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Page 1 BANQUE @gd ul NJW &quot; es d&eacute;&quot; momes@ _wi

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Page 1 BANQUE @gd ul NJW " es dé" momes@ _wi