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1. Ceres une campagne moralisatrice o diabolisante c est mi atraire permettre aux ados de prendre cux m mes ies Mses en main De se convaincre et de persuader leurs pairs Mil inut en parler alerter et ne pas se rendre complices de ces Micruels qui peuvent parfois pousser les victimes au sui 4 ad France c est l association e Enfance agr e par idimi l re de l Education nationale et responsable du num Las Au dela de ce geste d engagement solennel l id e c est de rendre active une masse jusque l passive exprime Justine pr sidente d l association Cette crasante majo rite silencieuse d sapprouve la violence t la b tise du cybe rharc lement mais n ose pas la d noncer tellement elle a la hantise de passer pour une balance Les petits Fran ais ont de fait un peu de retard par rap port aux ados de certains autres pays en Angleterre par exemple le must est de porter un bracelet stop bul 7 Ha OS Id it F ly ne prete sla ranni 21 FEV 14 Quotidien OJD 23115 Surface approx cm 1516 Page 4 6 ia ji EFT ue S i Filmer une bagarre et la publier deviendrait monnaie courante 4274f5a651800207925c4c34a105d5010785002a81b34c8 El ments de recherche JUSTINE ATLAN Directrice de e enfance toutes citations 21 FEV 14 Quotidien OJD 23115 Nord Eclair Surface approx cm 1516 Page 5 6 a Peep eiee oea eak une Mobile de s curit de l acad mie DONA2. PASCAL DUPUICH 21 FEV 14 Quotidien OJD 23115 Surface approx cm 1516 de l tablissement tuel pour Pascal Dupuich Chaque lundi ou presque c est la m me ritournelle dans le bureau du principal Il doit d m ler les histoires et autres r glements de comptes qui ont s vi sur Facebook durant le week end Des parents qui s attendent la sortie Car en se retrouvant dans les couloirs du coll ge les prota gonistes ont tout bonnement envie d en d coudre Et il n est pas rare que les parents s en m lent en d boulant au col l ge parce que c est leur enfant qui a t insult le premier iro nise le principal Des parents bien souvent d pass s par les r seaux sociaux L tablis sement a pris le taureau par les cornes en proposant des petites formations aux fa milles Au coll ge Philippe de Commynes Comines le c t obscur de Facebook prend de plus en plus d ampleur selon le principal Jean Paul Guide coq On passe beaucoup de temps g rer des conflits et des bagarres Il arrive que des fa milles s attendent la sortie de On passe beaucoup de g rer des conflits et d bagarres Il arrive que familles s attendent la JEAN PAUL Principal du coll ge Ph de Page 2 6 4274f5a651800207925c4c34a105d5010785002a81b34c8 El ments de recherche JUSTINE ATLAN Directrice de e enfance toutes citations ENFANTS 0471929300524 MHL OTO 2 48
3. 21 FEV 14 Quotidien OJD 23115 Surface approx cm 1516 Page 1 6 ET Y y cf d 4 g ad 4 2 St gd Le 7 se B a 3 d l W Facebook Twitter Snapchat Les r seaux sociaux ont une influence grandissante sur la vie scolaire Insultes rumeurs histoires de c ur ou photos vol es les ados ne se font pas de cadeau Au grand dam des profs 4274f5a651800207925c4c34a105d5010785002a81b34c8 ENFANTS El ments de recherche JUSTINE ATLAN Directrice de e enfance toutes citations 0471929300524 MHL OTO 2 Nord Eclair ENFANTS 0471929300524 MHL OTO 2 REPORTAGE Les r seaux sociaux sont une plaie confie Jacques Melero wicz le principal du coll ge Mend s France Tourcoing Ici l quipe p dagogique est particuli rement sensibilis e la probl matique des r seaux sociaux Il y a quelques mois un v nement est venu bousculer l ambiance des cours Une coll gienne a tout simplement publi la photo de sa poitrine sur Facebook Un acte na f mais lourd de cons quences pour la jeune fille car le clich s est r pandu la vi tesse de l clair au sein du col l ge Nous l avons appris par la bande Cette jeune fille n avait pas mesur les effets de ce geste pour sa personne Or les adoles cents ne se font pas de cadeau Quelle a t l attitude de l ta blissement La conseill re
4. des 8 17 ans sont connect s Facebook 57 s inscrivent au col l ge 11 en primaire 55 des jeunes discutent avec leurs parents de ce qu ils font sur Facebook 92 utilisent leur vraie identit et livrent des infor mations personnelles 25 ont d j t victimes de rumeurs ou d insultes sur Facebook Source CNIL El ments de recherche JUSTINE ATLAN Directrice de e enfance toutes citations l tablissement Pour le prin cipal du coll ge Gustave Na daud c est clair On confie un outil des enfants sans le mode d emploi donc ils se laissent un jour ou l autre d border Et surtout ils n ont pas conscience que tout est public Les blagues de potache sont devenus des lynchages pu blics Les choses partent g n ralement d un incident ext rieur et prennent une tournure folle Nous sommes oblig s de r agir car cela rejaillit sur l ambiance des cours Ce n est pas notre vo cation premi re mais c est n cessaire Tu veux ma photo Pascal Dupuich constate par ailleurs que les ados s changent parfois leurs codes d acc s Facebook C est ainsi qu un l ve qui avait confi la cr ation de son compte un copain car ses parents le lui avaient interdit a t malmen par ce dernier 21 FEV 14 Surface approx la suite d une brouille Le copain en question avait publi des b tises sur son compte sous pr texte qu ils n taie
5. principale d ducation a rencon tr l l ve et elles ont retir la photo ensemble Le coll ge a galement contact les pa rents Conscient des ven tuelles cons quences pour la jeune fille On s est videm ment assur du contexte familial en veillant ce que la r ponse est public On confie un outil des enfants sans le mode d emploi donc ils se laissent un jour ou AT l autre d border Et surtout ils n ont pas conscience que tout principal du coll ge G Nadaud Wattrelos des pa rents ne soit pas aussi n faste que la b tise elle m me Un cas relative ment isol se lon Jacques Melerowicz qui est principalement confront aux injures que les l ves se renvoient sur Facebook En toile de fond des histoires de quartier et des intrigues amoureuses Les propos sont souvent tr s violents note le chef d tablissement Une vio lence d complex e qui n est pas que l affaire des quartiers pauvres J ai travaill en zone rurale au fin fond du Pays de Caux on avait les m mes sou cis Interdire ou duquer c est tout le dilemme des ta blissements scolaires face aux r seaux sociaux Un dilemme qui touche aussi aux libert s individuelles et la vie priv e Estampill Coll ge connec t le coll ge Mend s France a d cid d enta mer un projet sur la e r pu tation l ge Gus tave Na daud Wattrelos c est deve nu un ri
6. TO SILVESTRI ENFANTS 0471929300524 MHL OTO 2 Ancien policier Donato Silvestri intervient dans les coll ges et les lyc es de l acad mie Qu est ce qu une quipe mobile de s curit Les EMS ont t mises en place il y a quatre ans dans le cadre du plan de lutte contre la violence sco laire Chaque d partement a son quipe form e de retrait s de la police et de l Education nationale et de psychologues Nous assurons des missions de pr vention dans les tablis sements scolaires Sur quels th mes On aborde les droits et les devoirs des mi neurs les conduites addic tives les dangers d Internet la responsabilit p nale des mineurs le harc lement 70 de notre action concerne les coll ges C est entre 11 et 16 ans que les pro bl matiques sont les plus sen sibles Etes vous souvent confront s des d rapages sur les r seaux sociaux Quelles sont les situa tions les plus traumatisantes Ce sont les rumeurs balanc es sur Facebook qui font le plus de d g ts Viennent ensuite les propos injurieux les me naces les photos compromet tantes Je pense en particulier une coll gienne qui avait t prise en photo moiti d nu d e dans un vestiaire La pho to a circul sur Facebook et cette jeune fille ne voulait plus venir en cours Comment les enseignants g rent ces situations C est parfois compliqu pour eux d o la n cessit de pouvoir s appuyer sur
7. des m diateurs Ils sont parfois eux m mes victimes des r seaux sociaux travers des insultes ou une photo d eux en col re pen 4274f5a651800207925c4c34a105d5010785002a81b34c8 El ments de recherche JUSTINE ATLAN Directrice de e enfance toutes citations Les rumeurs font le plus de d g ts dant un cours Il faut souvent rappeler que toute injure l encontre d un personnel ducatif de la cuisini re au professeur est un d lit Quels conseils donner aux ados et leurs parents Pour com mencer l ge minimum pour s inscrire sur Facebook c est 13 ans Or on s aper oit que beaucoup d enfants s ins crivent en trichant sur leur ge Ils ont 12 ans et se ra joutent deux ou trois ans de plus Le souci est qu 15 ans ils en ont 18 aux yeux de Fa cebook Ils sont donc consid r s comme majeurs et c est l que les choses se com pliquent Les parents sont souvent d pass s par l usage que leurs enfants ont des r seaux sociaux Ils ne doivent pas h siter se tourner vers des associations La meilleure chose est bien entendu de res ter dans le dialogue avec son enfant Et se m fier des usages prolong s d Internet qui pro voquent par ailleurs une fa tigue chronique A D D 21 FEV 14 Quotidien OJD 23115 Surface approx cm 1516 Page 6 6 L acad mie mobilis e contre le cyberharc lement Comment l acad mie de Lille se mobilise t elle sur l usage des r seau
8. nt plus amis Usurper une identit ou tricher sur son ge un jeu d enfant sur les r seaux so ciaux Mais ces derniers temps plus que Facebook c est Snapchat qui pr occupe le principal Cette application pour smartphone fonctionne comme une messagerie ins tantan e vous prenez une photo vous choisissez le temps dont disposera votre interlocuteur pour la vision ner entre une et dix se condes et le tour est jou A l ge o les ados aiment jouer avec leur image ils s en donnent c ur joie Le c t en th orie ph m re de ces photos serait plus d sinhi bant que Facebook Du coup les ados se l chent M me en cours o l usage du t l phone portable est pour tant interdit ANG LIQUE DA SILVA DUBUIS Quotidien OJD 23115 cm 1516 Page 3 6 4274f5a651800207925c4c34a105d5010785002a81b34c8 ENFANTS 0471929300524 MHL OTO 2 Une p tition mondiale Une ONG internationale en partenariat avec l associa tion e Enfance et deux syndicats lyc ens l UNL et le SGL vient de lancer une campagne pour dire non au harc lement des ados sur Internet en leur demandant de ne pas se rendre complices de jeux cruels On pr pose aux jeunes du monde entier de s engager en signant un texte qui sera port en septembre prochain au Comit des droits de l enfant de l ONU explique Alessandra An cr taire g n rale du Bureau international catholigues l enfance une ONG pr sente dans 66 pays
9. ole L acad mie a mis en place une plate forme t l phonique d coute pour les l ves et les familles Des victimes qui n osent pas toujours se tourner vers le chef d tablissement Neuf infirmi res et assistantes sociales se relaient au quotidien L acad mie s appuie galement sur les quipes mobiles de s curit EMS lire ci contre Selon C cile Tr moli res les situations prouv es sont souvent li es des v nements qui surviennent hors du temps scolaire Est ce dire que l institution s en lave les mains Pas du tout insiste C cile Tr moli res Les chefs d tablissements peuvent prendre des sanctions d s que des faits sont li s au statut d un l ve La difficult est que les l ves ne r alisent pas que tout est public sur les r seaux sociaux Ecrire des choses sur Facebook et sur une boulette de papier a n a pas le m me effet Une convention entre l ducation nationale et l association e Enfance permet de faire retirer les pages Facebook qui portent atteinte aux mineurs Plate forme d coute de l acad mie O 800 59 11 11 Net coute e enfance 0 800 200 000 4274f5a651800207925c4c34a105d5010785002a81b34c8 ENFANTS El ments de recherche JUSTINE ATLAN Directrice de e enfance toutes citations 0471929300524 MHL OTO 2
10. x sociaux dans les coll ges et les lyc es D embl e C cile Tr moli res proviseure de vie scolaire au Rectorat de Lille souligne que tous les tablissements sont quip s de connexions s curis es Internet Mais pas question de renier les r seaux sociaux qui peuvent tre utilis s dans le cadre de travaux p dagogiques La logique de l Education nationale est la d diaboli sation Le minist re a r cemment ouvert une page Facebook sur la d mocratie lyc enne I s agit de ne pas diaboliser les r seaux sociaux mais de les utiliser pour ce qu ils ont de bon exprime t elle citant en exemple des profs de lettres qui ont cr des pages Facebook sur des crivains Depuis la rentr e 2012 les l ves sont sensibilis s d s l cole pri maire gr ce au B21 Brevet informatique et Internet Une valua tion obligatoire qui se poursuit au coll ge et au lyc e Elle permet aux l ves de ma triser les outils d adopter une attitude responsable et de faire preuve d esprit critique par rapport aux usages du num rique Un num ro vert l coute des l ves Mais les efforts de pr vention ne font pas tout L acad mie n a pas eu peur des mots en nommant quatre r f rents charg s du cyber harc lement un ph nom ne de plus en plus pr gnant dans la vie des tablissements scolaires C est l une des missions de C cile Tr moli res qui est amen e g rer les situations de harc lement l c
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