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Gazette de la Chambre N°8
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1. Gazette de la Chambre n 8 N 1111 c p Port poste s r En cas de mauvais temps les autorit s portuaires doivent mettre tous moyens disposition du navire pour que le port poste reste s r N anmoins le Capitaine a une obligation de diligence et le fait qu il ne dispose pas d aussi res en nombre suffisant pour doubler l amarrage et qu il n ait pas quitt le quai comme il en avait eu l intention et que rien ne l en emp chait engage la respon sabilit de l armateur pour les dom mages au navire qui en r sultent L arbitre unique a rejet l argu mentation de l affr teur qui pr tendait que la Convention de Bruxelles incorpor e rendait sans effet la clause de port s r la Convention ne gouvernant pas les rapports fr teur affr teur qui restent du domaine de la c p Synacomex N 1112 Conna issements sans r serve Quand la charte partie pr voit l mission de connaissements clean on board le Capitaine a le droit de faire d charger ou refuser toute marchandise douteuse Il doit n an moins le faire rapidement et avec discernement sinon sa responsabilit pour le temps perdu et les frais suppl mentaires est engag e N 1114 second degr Mise disposition de l affr teur des grues du bord L affr teur qui utilise les grues du navire a l obligation de ne pas causer d avaries au navire L Armateur encourt cependant une part de responsabilit en cas de comportement fautif en
2. me ligne Cependant cette volution n a rien chang l attribution des responsabilit s le ship planner n intervenant dans les domaines de comp tences du commandant que pour le compte de ce dernier or si la conteneurisation a beaucoup simplifi les probl mes d arrimage et r duit les risques de dommages aux marchandises le commandant d un porte conteneurs se trouve souvent confront la difficult de rendre compatibles l exercice de ses responsabilit s en mati re de navigabilit et les imp ratifs conomiques de la ligne r guli re Le saisissage par exemple est un aspect d licat de la pratique actuelle on imagine ais ment ce que repr sentent bord de navires de plus de 9 000 conteneurs les op rations de saisissage effectu es par le manutentionnaire et leur contr le assur par l quipage sous la responsabilit du commandant de jour comme de nuit Nous verrons ce que l avenir inspirera notre droit si pragmatique ce sujet Revue de presse Les Echos 18 avr O5 En deuxi me lecture les s nateurs adoptent le RIF qui prend la rel ve de l immatriculation des navires au registre Kerguelen Lloyd s List 19 4 05 Le CMI et son Pr sident J S Rohart demande PUE de ne pas prendre d initiatives dans le domaine de la l gislation maritime Lloyd s List 26 4 05 La Gr ce Chypre Malte l Allemagne et le Danemark s opposent aux plans de la Commission Europ enne de tentative de pri
3. l esp ce ne pas avoir signal au manutention naire que les s curit s de la grue tait d sactiv es et ne pas avoir remis le mode d emploi comme le code ISM lui en fait obligation N 1115 c p Barecon D faut de paiement du loyer Un affr teur d faillant dans le paiement des loyers et qui de plus a une conduite frauduleuse en ne d voilant pas la position g ographique des navires apr s r siliation l gitime de leur charte partie doit r gler non seulement la totalit des loyers rest s impay s mais galement les p nalit s pr vues par la loi applicable en cas de retard la restitution en l occurrence la loi alg rienne N 1116 c p Synacomex Non pr sentation du navire Manquants La saisie d un navire en garantie en cas d avaries aux marchandises ne peut tre assimil e au fait du Prince et ne dispense pas l armateur de se pr senter au port de chargement du voyage suivant Si la charte partie pr voit que les manutentionnaires sont les pr pos s du Capitaine Master s servants l Armateur est responsable des avaries et manquants dus une mauvaise manutention L avarie commune quelques probl mes actuels Pierre Latron Arbitre maritime Pr sident honoraire de l Association fran aise du droit maritime Que l institution soit la plus ancienne du droit maritime mise en place par les Ph niciens et les Carthaginois qui ont pendant un temps domin le commerce maritime en M dite
4. l objet de deux connaissements r dig s en termes comparables Etant acheteurs aux conditions d une vente C amp F chacun des deux importateurs a souscrit lui m me l assurance de ses marchandises contre les risques de transport aupr s du m me assureur install Abidjan Pendant le voyage maritime en haute mer un incendie est survenu dans la cale o se trouvaient arrim es les marchandises pour Abidjan Le feu a pu tre ma tris par les moyens du bord Dans son rapport le capitaine souligne l existence de dommages la cargaison imputables au feu la fum e et aux mesures d extinction par l eau prises son initiative A destination et apr s expertise des lots de carton l assureur indemnisa chacun des assur s pour les avaries d ment constat es et dont le paiement est attest par deux actes de subrogation mis en sa faveur et assortis d une cession de droits L assureur subrog et b n ficiaire des droits des assur s tenta dans un premier temps de n gocier avec le transporteur l indemnisation qu il estimait lui tre due Sans r ponse satisfaisante de celui ci il fit proc der la saisie conservatoire du navire et en change de la mainlev e de cette mesure il se fit remettre une lettre de garantie par le Club de protection du propri taire du navire dont les dispositions essentielles sont une clause compromissoire attribuant comp tence la Chambre arbitrale l engagement du Club d ex cuter toutes condamn
5. qualit de membre institutionnel et en qualit de membres personnes physiques MM F ARRADON M CORMIER Ph DELEBECQUE J Y GRONDIN O JAMBU MERLIN J P LAFFAYE P RAYMOND J Y THOMAS J VILLETTE et J YOUX Election d un nouvel administrateur M le Professeur Ph DELEBECQUE intuitu personae galement lu Vice Pr sident Incorporation sur la liste des arbitres de Mme Dominique BOISSEL DOMBREVAL Soufflet N goce M Alain BOULIER Union Invivo M Thierry DESMARAIS expert maritime M Thierry ROBERT de SAINT VICTOR Total M Antoine SALOTTI expert maritime Le traditionnel d ner des arbitres s est d roul lissue de ces r unions dans les salons du Yacht Club de France La liste des membres composant les diff rents organes de la Chambre Conseil Bureau Comit et Commission Consultative jour au 8 juin 2005 peut tre consult e sur le site de la Chambre C est avec tristesse que nous avons appris la d c s de Jack Peugniez survenu d but juillet dans sa 95eme ann e Jack Peugniez qui a t administrateur de notre Chambre de 1968 1993 et un de ses plus minents arbitres avait cess ses activit d arbitre il y a plus de 10 ans Il a t Pr sident de la BIMCO de 1963 1967 Jack tait l ami de tous et nous garderons de lui le souvenir d un homme extr mement chaleureux
6. s de lt http www waltonsandmorse com resour Singapour ces decisions moraaxa ae MR RE PSE lt http www admiraltylawguide com circt 5Sthfolger html 1 GA Setting the scene http www iumi com conferences 2004 Le ship planner Michel Le Luyer Arbitre maritime Directeur des affr tements Delmas SAS La v ritable r volution engendr e par le d veloppement de la conteneurisation dans le transport maritime et l accroissement des changes commerciaux par mer ont apport de nombreuses innovations techniques dans le d placement des marchandises et engendr des modifications importantes dans l organisation du travail au sein des compagnies de ligne r guli re ainsi qu bord des navires Cette r volution a tout d abord standardis une part de plus en plus importante des volumes transport s dans des conteneurs de deux types diff rant par leur longueur hors tout les 20 pieds et les 40 pieds l origine tats unienne de ce mode de transport de marchandises a fix l usage de cette unit de mesure D autres tailles de conteneur existent mais dans des proportions modestes surtout dans le maritime Avantages et effets pratiques de la conteneurisation du transport maritime Cette standardisation des unit s de charge assurant une protection des marchandises stock es l int rieur des conteneurs bien meilleure que le transport conventionnel non conteneuris a eu pour r sultat de standardiser aussi les moy
7. Automne 2005 Num ro 8 Dans ce num ro de la Gazette L ditorial de F Arradon p 1 Les sentences r centes p 1 Avarie commune quelques probl mes actuels p 2 P Latron Sur le web De quelques sites sur l avarie commune p 5 Le ship planner p 5 M Le Luyer Revue de presse p 7 L actualit de la Chambre p 8 Summus jus summa injuria Gazette de la Chambre Lettre d information de la Chambre Arbitrale Maritime de Paris Comit ditorial Francois Arradon Pierre Ravmond Jean Yves Grondin Editeur Jean Yves Grondin Vues sur mer Arbitrage et solution quitable Editorial par Fran ois Arradon Pr sident de la CAMP Il arrive de temps autre que le Comit en application de l article XIX du r glement sugg re aux arbitres de modifier le passage de leur sentence o ils emploient une formule du genre il appara t aux arbitres quitable de Cette observation a pour but d viter qu il puisse tre consid r tort qu ils se sont investis d un pouvoir d amiable composition que les parties ne leur ont pas donn ou qu ils ont d cid de statuer en quit alors qu ils ont l obligation de motiver leur sentence en droit Comme chacun sait la sanction de cette attitude pourrait conduire l annulation de la sentence Et pourtant Dans la plupart des cas la d cision des arbitres loin d tre critiquable est fort judicieuse et co
8. ait d d clarer le navire en avarie commune On soulignera que la Cour de Cassation affirme ex cathedra sans pour autant expliquer sa d cision Dans l instance arbitrale les d fendeurs propri taire du navire transporteur capitaine ont pr sent de nombreux moyens auxquels les arbitres ont du r pondre point par point pour motiver leur d cision Il convient de les reprendre Un d bat s est d abord engag autour de la comp tence de la Chambre arbitrale La clause compromissoire mentionnait express ment qu elle tait opposable aux owners of the vessel their servants or agents in connection with the claim mais ne mentionnait pas formellement le transporteur the carrier metteur des connaissements en application desquels le transport avait t ex cut C est une clause du connaissement qui a permis d vacuer la difficult Elle se lit comme suit carriers means the entity indicated on the face of this bull of lading and in so far carriage by sea is concerned the registered owners of the vessel Cette disposition du connaissement a permis d attraire dans l instance aux cot s du propri taire du navire et du capitaine en tant que pr pos et repr sentant de l armateur le transporteur metteur des connaissements avec lequel les destinataires ivoiriens avaient un lien contractuel d s lors que la clause du connaissement englobait sous le m me mot de carrien non seulement le transporteur mais aussi le propri tair
9. ations qui seraient prononc es de fa on d finitive par une sentence arbitrale rendue contre les propri taires du navire leurs pr pos s ou leurs repr sentants Tel est le point de d part de la proc dure d arbitrage La demande principale de l assureur est articul e sur le moyen suivant le transporteur aurait d prendre l initiative d une proc dure d avarie commune la suite de l incendie survenu bord Cette proc dure n a pas t engag e au pr judice des marchandises sacrifi es bien que cons cutive aux mesures conservatoires prises par le capitaine dans l int r t commun de l exp dition maritime Par son abstention le transporteur a priv la cargaison sacrifi e de la l gitime indemnisation dont elle aurait d b n ficier dans le cadre d un r glement d avarie commune qui n a jamais t tabli A l appui de ce moyen il est fait r f rence un arr t de la Cour de Cassation ch com du 29 mai 2001 concernant le navire Neptune Amazonite et qui rejette le pourvoi introduit contre un arr t de la Cour de Rouen dans les termes qui suivent A la suite d un incendie survenu pendant le voyage maritime ayant entra n la destruction de marchandises la suite de l acte volontaire du capitaine consistant faire inonder la cale pour viter la propagation du feu c est bon droit que la cour d appel a retenu que le transporteur maritime metteur des connaissements et dont le capitaine est le pr pos aur
10. d roulement du voyage au jour le jour tant au port qu la mer en relation troite avec le commandant et les agents portuaires Gestion et optimisation des allocations La capacit du navire d finie en e v p quivalents vingt pieds est distribu e pour chaque voyage entre les ports selon les contraintes nautiques et des consid rations conomiques contribution au r sultat de la ligne apr s avoir t le cas ch ant r partie entre les partenaires dans le cadre de contrats de type v s a qui ont pour Gazette de la Chambre n 8 Page 7 8 Le ship planner suite amp fin objet de partager la capacit des navires mis en commun entre diff rents partenaires signataires il s agit alors pour chaque partenaire de fixer en nombre d e v p les objectifs de chacun de ses agents portuaires pour le nombre de r servations bookings respecter Consolidation des r servations et suivi du remplissage de navires Ces deux missions du ship planner sont essentielles pour optimiser la capacit du navire selon une proc dure stricte fixation d objectifs de chargement date de cl ture des r servations fiabilit des informations qui permet d tre r actif quand il s av re n cessaire pour atteindre l objectif de remplissage 100 de modifier la r partition des allocations entre les ports pour capter davantage de marchandises Cela consiste collecter les informations sur les r servations et les pr
11. dispositions contractuelles du connaissement devenues la loi des parties compl t es par les usages du commerce Constatant que l action du demandeur tend obtenir l indemnisation r sultant des R gles d York et d Anvers express ment mentionn es dans les connaissements mis et entr es dans les usages du commerce maritime depuis de nombreuses d cennies le tribunal arbitral en a fait application en tant que loi contractuelle choisie par les parties au contrat de transport et en tant que l expression d un usage reconnu du commerce Se posant alors la question de savoir si en l esp ce l v nement survenu pendant le voyage maritime tait constitutif d un acte d avarie commune tel qu il est d fini dans la R gle des R gles d York et d Anvers les arbitres ont soulign que les faits mesures d extinction de l incendie prises volontairement par le capitaine auraient d donner lieu de la part du transporteur l ouverture d une proc dure d avarie commune Or celle ci n a jamais t mise en uvre Les arbitres ont ici relev que si pour des raisons financi res ou commerciales le transporteur ne souhaitait pas ouvrir une proc dure d avarie commune alors que les R gles d York et d Anvers devaient trouver mati re s appliquer il lui appartenait de mettre en uvre d autres proc dures moins contraignantes commercialement pour indemniser les marchandises sacrifi es et par exemple d exploiter les possibilit s de ga
12. e du navire Ainsi se trouvait r gl le d licat probl me de 1 identity of the carrier qui fait souvent les d lices des Cours anglo saxonnes dont les solutions sont parfois plus empiriques que juridiques La comp tence tant bien tablie le coll ge arbitral devait r pondre la demande principale de l assureur ayant elle m me pour fondement juridique une demande d admission en avarie commune pour la destruction volontaire des cartons de bristol r sultant des mesures d extinction d cid es par le capitaine et prises dans l int r t commun de l exp dition maritime L assureur subrog faisait grief au transporteur de ne pas avoir fait proc der l tablissement d un r glement d avarie commune qui aurait permis la marchandise ainsi d truite de recevoir une l gitime indemnisation Gazette de la Chambre n 8 L avarie commune quelques probl mes Le coll ge arbitral a fait droit cette demande dans les termes du raisonnement suivant 1 En mati re de commerce international les parties sont libres dans leur choix du droit applicable aux contrats qui les lient La pr minence du contrat dans les relations internationales est affirm e par l art 1496 du NCPC qui demande aux arbitres de trancher le litige conform ment aux r gles de droit que les parties ont choisies En outre les arbitres doivent tenir compte dans tous les cas des usages du commerce Le coll ge arbitral a ansi appliqu les
13. ens de manutention portuaire devenus ainsi plus performants et plus rapides d interconnecter galement les lignes maritimes entre elles ou avec d autres services de transport terrestre en d veloppant les transbordements via les terre pleins portuaires Elle a enfin favoris la multiplication des partenariats entre op rateurs concurrents Jean Piulippe Huchet Les pendules l heure Une autre lecture de l actualit maritime M V Nicolas Delmas Une nouvelle fonction est apparue avec le d veloppement des flottes de porte conteneurs le ship planner qui coordonne la gestion des op rations des navires Les navires d autrefois appontage d un Dauphin d H li Union sur le M V Pearl Fish en rade de Pointe Noire vers 1986 Le r cent rapport du S nat sur d action de l Etat en mer peut tre consult en cliquant ICI ou en suivant le lien ci dessous http www senat fr ra r04 418 r04 418 html R gles d interpr tation des staries sous charte partie au voyage Laytime definitions Sur la suggestion de J S Rohart Pr sident du CMI et sous la bienveillante autorit de F Odier Pr sident de AFDM un petit groupe de travail a proc d la traduction en fran ais des Laytime definitions du BIMCO Ce document peut tre t l charg en cliquant ICI 38 Ko ou en suivant le lien ci dessous http www arbitrage maritime org fr Misc voy layr
14. es de calcul ou d aide la d cision le commandant n a plus la facult d assurer son r le de coordination des op rations commerciales et des actions des diff rents acteurs concern s chargeurs transitaires agents maritimes consignataires manutentionnaires etc lors des escales de son navire Ajout e au raccourcissement des temps d escales cette volution a provoqu une limitation des initiatives du bord dont le travail est aujourd hui encadr dans des proc dures diverses m me si les responsabilit s du commandant sont conserv es en mati re de navigabilit du navire ou l gard de la marchandise Gr ce la simplification et l uniformisation apport es par la conteneurisation en mati re de manutention d arrimage de saisissage bord la fonction de coordination a pu tre transf r e dans les bureaux des compagnies maritimes modifiant alors sensiblement les t ches des quipes d exploitants de navire Le ship planner C est ainsi qu est apparue la fonction de ship planner dont le r le n est pas de remplacer le commandant ou son second capitaine mais au contraire de leur apporter un appui pour satisfaire aux exigences sp cifiques de la ligne r guli re conteneuris e ponctualit rapidit fiabilit optimisation des capacit s dans le respect des contraintes nautiques techniques r glementaires et dans un contexte d al as m t orologiques entre autres Le p rim tre de re
15. et vracquiers entreront en vigueur des r gles de classification communes toutes les st s membres de l TACS Lloyd s List 24 juin O5 Toute demande formelle d adh sion l OMI a t abandonn e la suite du lobbying de certains tat membres Ouest France 29 juin 05 Le procureur Nicot quitte Brest pour Caen Tr Internationaux et logistique 29 juin O5 Selon Armateurs de France le dispositif de sanctions p nales mis au point par les parlementaires europ ens est de nature brouiller le message et loger la m me enseigne les bons armateurs soucieux de s curit et de pr servation de l environnement et les armateurs peu scrupuleux Lloyd s List 1 juil O5 Les Lloyd s et le Joint war risk committee du march de Lon dres incluent le d troit de Malacca dans la zone surprime pour risques de guerre La Tribune 12 juil O5 Les navires double coque une fausse bonne id e Certains assureurs maritimes s interrogent et envisagent m me une surprime pour ce type de navire la double coque pouvant faire na tre des risques sp cifiques Shipping Gazette 3 ao t 05 Devant l inflation du paper work l armement Shell renforce ses quipages en embarquant des officiers en charge de l administration The Lawyer 22 ao t 05 Apr s 152 ans d existence le cabinet Coudert Brothers s auto dissout Shipping Gazette 5 sept O5 Critiqu e par l UE la Su de sur le point d abolir l obligation de nationalit pour se
16. fine et pertinente des probl mes qui agitent le microcosme maritime fran ais le RIF les ports les autoroutes de la mer etc Son bon sens maritime tord le cou certaines id es re ues Le web maritime Choix de sites non exhaustif sur l avarie commune D finition et histoire Singapore 1409 BenBrowne pps http www cesam fr fr general generala http www iumi com conferences 2004_ verage html Singapore 1409 BenBrowne rtf http www navlaw com articles v1 90_ 2 GA The Vancouver conference 06 28 htm http www iumi com conferences 2004 Commentaires Singapore 1409 BentNielsen pps http www cdmt droit u http www iumi com conferences 2004_ Amsefr oublioit porentho des Singapore 1409 BentNielsen_ VancouverCo http junon u nference doc 3mrs fr ad210w00 revue 01 4tex rtf 3 GA Comparison Rules 1994 2004 http www waltonsandmorse com resou http www iumi com conferences 2004 S rces bulletins genavg ingapore 1409 BentNielsen Comparison d CMI 1 Vancouver 2004 oe htt aa cmidocs 4 GA Implications on cargo and hull yar html Insurance 2 Documents pages 188 205 et 363 385 http www iumi com conferences 2004_S 7 q ingapore 1409 NicholasGooding pps Jurisprudence r cente 1 Droit fran ais http www arbitrage bits lose fortones de maritime org fr Misc avariecommune pdf mer com rubriques legislation internatio 2 Droit anglo saxon nale htm http wittylink com 18689 La position de lIUMI Congr
17. ranties propos es par l assurance maritime telle que la clause d absorption ins r e dans les polices sur corps de navire de mer et souscrite de fa on habituelle 2 A ce stade la sanction devait tre nonc e Elle a t formul e comme suit le transporteur en agissant comme il a t fait a priv la cargaison sacrifi e du b n fice d admissions que seul un r glement d avarie commune aurait pu lui reconna tre il en doit r paration pour manquement une obligation contractuelle d s lors que le connaissement mentionne formellement que les R gles d York et d Anvers sont applicables en cas d acte d avarie commune d cid par le capitaine face au danger susceptible de mettre en p ril l ensemble des biens engag s dans l aventure maritime commune Les arbitres se trouvaient alors confront s l alternative suivante Fallait il condamner le transporteur mettre en uvre une proc dure d avarie commune impliquant l tablissement d un r glement d avarie commune permettant de d terminer les admissions au cr dit de la cargaison d truite par les mesures d extinction Cette voie est apparue sans issue aux arbitres dans la mesure o aucune suite et fin disposition n avait t prise par le transporteur lors de la livraison de la cargaison Tous les ingr dients comptables manquaient aucune contribution provisoire aucun engagement ou garantie d avarie commune n avait t exig des destinataires situa
18. rran e structur e par les Grecs et les Romains codifi e par Byzance sous Justinien connue pendant des si cles sous le titre de lex Rhodia de jactu aucun historien du droit n en conteste l affirmation Qu elle soit toujours utilis e de nos jours en d pit des critiques dont elle est parfois l objet cela rel ve du d fi un tel particularisme juridique n ayant plus sa raison d tre pensent aussi certains face l uniformisation annonc e du droit des transports Et pourtant les tribunaux et les instituts d arbitrage ont encore conna tre de litiges portant sur l avarie commune ce qui tendrait montrer qu elle est toujours utilis e et bien vivante Gazette de la Chambre n 8 L avarie commune quelques probl mes actuels suite Notre Chambre Arbitrale vient de traiter d un dossier qui met en vidence divers probl mes auxquels la d claration d avarie commune est aujourd hui confront e L affaire en cause a fait l objet d une sentence rendue au second degr C est partir de celle ci que la pr sente note est r dig e Les faits sont simples et classiques Le navire est exploit sur une ligne r guli re entre les ports du Br sil et ceux de l Afrique de 1 Ouest Le transporteur maritime dont l identit est diff rente de celle du propri taire du navire a pris en charge deux lots de palettes contenant des paquets de carton de bristol destin s deux acheteurs ivoiriens Ces deux exp ditions ont fait
19. rrespond lesprit de l arbitrage En effet le souci premier des arbitres est de se replacer dans le cadre des accords contractuels et donc de la volont des parties et de d gager la solution la plus conforme l ex cution loyale des obligations souscrites Il est louable que l arbitre adopte notamment dans la fixation du pr judice la solution qui lui para t la plus quitable lorsque le montant exact du pr judice est difficile tablir et que les responsabilit s sont parfois partag es entre les parties ou pour le dire autrement la solution la plus satisfaisante eu gard aux accords sign s Il ne s agit pas d carter les stipulations contractuelles mais au contraire de leur donner tout leur sens Bien videmment cette solution ne peut tre choisie au doigt mouill mais doit tre justifi e par la connaissance qu ont les arbitres des pratiques commerciales C est l leur avantage sur le juge c est aussi la raison pour laquelle les parties ont recours l arbitrage L observation prudente du Comit consiste tout simplement leur rappeler qu il suffit de le mentionner clairement dans la sentence qui est alors parfaitement motiv e en droit comme le dit tr s clairement propos de l arbitrage international l article 1496 alin a 2 Il l arbitre tient compte dans tous les cas des usages du commerce Les sentences r centes N 1109 second degr Incendie Avarie commune non d clar e Apr
20. s Capitaines L actualit de la Chambre Bapt me de 1 Abeille Bourbon le 13 avril 2005 Parmi plus d un millier d invit s la Chambre tait bien repr sent e lors de la c r monie de bapt me du remorqueur d assistance Abeille Bourbon Brest Outre le Pr sident et le Secr taire G n ral M C QUILLIVIC Directeur G n ral de la soci t ABEILLES INTERNATIONAL filiale du Groupe BOURBON et le Cdt J BULOT ancien Capitaine de l Abeille Flandre tous deux arbitres de la Chambre assistaient cette c r monie qui s est d roul e sous l gide de Mme B CHIRAC et de la pluie brestoise Congr s du CESAM le 15 juin 2005 Le Pr sident et plusieurs arbitres ont assist au Congr s des Assureurs Maritimes fran ais organis e par le CESAM qui a r uni environ 350 participants du monde maritime dont environ 150 commissaires d avaries auxquels la 2eme journ e tait enti rement consacr e Le Pr sident est intervenu dans le cadre d un des sujets trait s L environnement maritime du March Fran ais pour voquer le service que peut offrir la Chambre dans les litiges auxquels sont confront s les assureurs maritimes corps et facult s et leurs assur s Conseil d Administration et Assembl e G n rale Ordinaire du 8 juin 2005 Au cours de ces r unions les d cisions suivantes ont t adopt es Admission de nouveaux membres adh rents de l association BUDD S A en
21. s types de produits dangereux imposent des contraintes pr cises d arrimage et viennent ainsi Nouvelles du large compliquer l laboration des plans de chargement Selon le logiciel utilis par le ship planner celui ci peut galement effectuer les calculs de stabilit de contraintes de coque de tirants d eau en g rant l tat des ballasts pour tre ensuite soumis l approbation du commandant Cette extension du r le du ship planner en appui du commandant est fix e par les principes d organisation de chaque ligne Certains op rateurs laissent par principe au commandant la totalit de ces t ches ainsi qu il en a toujours t auparavant sur les navires de charge Conclusion Comme on le voit de nombreux aspects du r le actuel du ship planner l apparentent celui de l exploitant classique de navire et ces deux m tiers restent par nature tr s proches les diff rences essentielles entre eux tiennent la vitesse requise des op rations portuaires sur les porte conteneurs modernes aux exigences de ponctualit au volume d informations aux interactions multiples avec des partenaires ou d autres services de transport par transbordement et surtout au transfert de la fonction de coordination qui a chapp totalement au commandant d un porte conteneurs pour tre d sormais assur e par le ship planner Ce dernier est en quelque sorte un subr cargue s dentaire administrant plusieurs navires d une m
22. s un incendie et son extinction par eau de mer une cargaison de papier est endommag e Bien que l armateur n ait pas d clar le navire en avarie commune les arbitres d cident de se r f rer aux usages du commerce et donc d appliquer les R gles d York et d Anvers pour d finir le montant de l indemnisation qu un dispacheur aurait pu d terminer N 1110 second degr Affr tement d espace Avarie dans un conteneur r frig r Dans un affr tement d espace l affr teur a la charge de la preuve d un manquement du fr teur ses obligations Or il ne peut prouver la rupture de la cha ne du froid pendant le transport maritime Les arbitres retiennent cependant une responsabilit conjointe le fr teur ayant manqu de diligence dans la conduite et le maintien en bon tat de fonctionnement du conteneur Les sentences r centes suite et fin Pour s abonner au r sum p riodique des sentences contacter le Secr tariat de la Chambre au 16 rue Daunou 75002 Paris ou remplissez le formulaire l adresse http www arbitrage maritime org fr 5resume htm Abstracts of awards Should you click HERE or follow the link below you will be able to download abstracts of awards transla ted into English En cliquant ICI ou en suivant le lien ci dessous vous pouvez t l charger les r sum s des sentences en anglais http www arbitrage maritime org fr Gazette awar dsG8 pdf M T Abeille Bourbon
23. se de pouvoir POMI Lamyline Reflex 26 avr 2005 La Commission europ enne renouvelle le r glement consortium qui permet aux compagnies maritimes de conclure des accords de consortium dans le domaine du transport maritime de fret Lloyd s List 29 4 05 Le pdg de l ABS r clame la r forme d un syst me injuste qui donne aux armateurs la possibilit de limiter leurs responsabilit s tout en le refusant aux soci t s de classification Transports Actualit s 29 avr 05 Selon l IFM le secteur maritime emploie en France 315 000 personnes pour un CA global de 35 milliards d Chambre Arbitrale Maritime de Paris 16 rue Daunou 75002 Paris Tel 01 42 96 40 41 Fax 01 42 96 40 42 Secr tariat de la Chambre contact arbitrage maritime org Gazette de la Chambre editeur arbitrage maritime org EE Rejoignez nous sur notre site Web www arbitrage maritime org M V Ile de Batz Revue de presse suite et fin TradeWinds 6 mai 05 Selon le Nordisk Club norv gien de d fense et recours les contentieux avant tout pour les t c sont leur plus haut niveau depuis 1939 TradeWinds 23 mai 05 4 marins philippins ont re us 250 000 du Minist re de la Justice US pour avoir d nonc aux autorit s les rejets ill gaux d huile usag e du navire sur lequel ils taient embarqu s Marine Log 14 juin O5 Au 1er avril 06 pour les p troliers
24. sponsabilit du ship planner couvre g n ralement la flotte mise en ligne sur un service donn Cette nouvelle organisation s appuie sur des moyens modernes de t l communication efficaces et peu co teux qui mettent les bords en liaison avec le ship planner aussi souvent que n cessaire Dans le cas fr quent d une ligne r guli re assur e en partenariat v s a Vessels sharing agreement par diff rents op rateurs mettant des navires comparables en commun tout en restant concurrents vis vis des chargeurs le ship planning pourra tre assur par des quipes compos es de repr sentants des diff rents partenaires permettant ainsi une coordination satisfaisante entre les diff rents int r ts Les missions du ship planner Planification des horaires Le ship planner tablit les horaires des navires partir d un sch ma du service r gulier d fini par la direction de la ligne ports desservis nombre et type de navires fr quence des escales dans chaque port fen tres de mise quai prioritaire connexions avec d autres services pour recevoir ou faire suivre des conteneurs transborder en provenance ou vers d autres destinations etc Ces horaires sont toutefois sujets des am nagements ou des modifications afin de tenir compte de circonstances diverses mar es jours f ri s mauvais temps gr ves retards divers v nements politiques etc ce qui n cessite que le ship planner suive le
25. tion rendant impossible d tablir la masse contributive de la cargaison sans omettre galement de constater que cinq ann es s taient coul es depuis la fin de l aventure maritime commune Relevant que les parties elles m mes dans leurs m moires et conclusions recon naissaient l impossibilit apr s un tel d lai coul de dresser un r glement d avarie commune les arbitres soulignant nouveau le manquement du transporteur une obligation contractuelle ins r e dans le connaissement ont d cid que la demande ne pouvait que se r soudre par le versement de dommages int r ts au profit de l assureur subrog dans les droits des destinataires des marchandises volontairement sacrifi es Ceux ci ont t fix s en tenant compte de la r partition qu un dispacheur aurait pu arbitrer entre les dommages admissibles et ceux qui demeurent des avaries particuli res sachant que la R gle III n autorise l admission en avarie commune que des seuls dommages caus s par les mesures d extinction laissant en dehors du classement les dommages r sultant de la chaleur et de la fum e Deux probl mes subsidiaires ont t abord s galement Les R gles d York et d Anvers de 1974 1990 qui s appliquaient ne contenant aucune disposition relative la prescription il a t fait usage titre suppl tif de la loi fran aise art 40 de loi du 7 Juillet 1967 instituant une prescription de cinq ans On rel vera q
26. ue les nouvelles R gles adopt es Vancouver en 2004 comportent dor navant une disposition relative la prescription R gle XXIII Par ailleurs le demandeur revendiquait l application de la R gle XXI allouant un int r t de 7 La sentence ne lui a accord que le taux l gal On soulignera que les R gles de 2004 ont mis fin cette disposition en pr voyant que chaque ann e l Assembl e du CMI fixera le taux de l int r t en s inspirant des taux pratiqu s par les grandes places financi res Faisons un retour vers les Carthaginois voqu s en commen ant Gustave Flaubert dans son roman historique Salammb fait dire l intendant d Hamilcar rendant compte son ma tre de la gestion de la flotte Quant aux navires nolis s en commun comme il a fallu souvent jeter les cargaisons la mer on a r parti les pertes in gales par t tes d associ s Gr ce au grand crivain normand l avarie commune est ainsi entr e dans la litt rature fran aise ce qui peut l assurer aussi d une certaine p rennit Il est souhaitable que le droit maritime priv conserve quelques sp cificit s de caract re international Gazette de la Chambre n 8 Nouvelles du large Les pendules l heure M J P HUCHET ancien vice pr sident de CMA CGM voir Gazette N 3 publie Les pendules l heure chez MARINES Editions 13 Rue de Breil 35063 Rennes Cedex prix 15 L auteur fait une analyse
27. ules93 pdf Mac Gazette de la Chambre n 8 Ainsi prot g es par leur contenant les marchandises peuvent supporter plusieurs manutentions successives permettant des transbordements sur des terminaux conteneurs quip s de portiques de manutention qui d placent plus de vingt conteneurs l heure dans des conditions rarement dommageables contrairement des engins de manutentions traditionnels manipulant des marchandises diverses non conteneuris es D autre part l augmentation de la capacit des navires et du volume de leurs cargaisons ainsi que l accumulation de r glementations nouvelles touchant le transport de marchandises ont cr des flux d informations beaucoup plus importants et complexes entre les navires et les diff rents acteurs concern s Cette tendance a impliqu le recours l informatique et de nouveaux modes d organisation tant bord qu terre Le temps est bien r volu o les plans de chargement d un porte conteneurs se faisaient la main avec une bo te de crayons de couleur La constitution des quipages d aujourd hui r duction des effectifs r glementations sur l armement sur la s curit et maintenant sur la s ret les contraintes nouvelles que rencontrent les bords les exigences sp cifiques des services conteneuris s tous ces facteurs ont modifi les missions du commandant et du second capitaine sur les porte conteneurs Malgr l apparition de syst mes modern
28. visions de chargement dans chaque port aupr s des agents et des services commerciaux Ces t ches de consolidation des r servations et de suivi des pr visions de remplissage s effectuent donc en parall le tout en effectuant les arbitrages ventuels dans les conflits entre partenaires ou entre les agents Il s agit tant t de r gler les overboookings ou au contraire de r agir d s que s annoncent des pr visions de remplissages insuffisants Pr parations des plans de chargement et des escales Gr ce des moyens nouveaux d aide la d cision et en relation troite avec le manutentionnaire qui contr le la mise disposition des engins de manutention le ship planner pr pare pour chaque escale le sc nario des op rations de manutention ainsi qu un plan final de chargement qul soumet ensuite au commandant ce dernier gardant le contr le et la responsabilit de la navigabilit de son navire Ce travail pr paratoire labore pour chaque port un plan de chargement du navire quilibrant les moyens de manutention nombre de portiques disponibles pour le navire et les diff rentes destinations sur les cales et la pont e du navire tout en satisfaisant toutes les contraintes techniques notamment les limites de poids par pile de conteneurs ou la r glementation en mati re d arrimage des marchandises dangereuses Pour ces derni res en effet des r gles strictes de s gr gation entre les diff rent
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