UNAFLASH 77
Contents
1. Bonne fin d ann e 2013 Hubert Peign Pr sident d l gu Unafam pour la Seine et Marne Comit de R daction JL Chobert A Monnier N Moujoud H Peign et L S n cal Page 1 Les repr sentants des usagers La voix des malades La loi du 4 mars 2002 a d fini les droits des usagers du syst me de sant et notamment le droit de participer par l interm diaire de repr sentants des usagers l laboration et la mise en uvre de la politique sanitaire Cette loi a d fini les r gles de ce qu on appelle parfois la d mocratie sanitaire En d autres termes il s agit de donner la parole aux usagers des services de sant publics ou priv s dans diverses instances travers des repr sentants d sign s par des associations agr es Des repr sentants des usagers si gent dans de multiples instances au niveau national r gional ou local Trois de ces instances jouent un r le particulier car elles interviennent au sein m me des tablissements de sant et donc au plus pr s des patients les conseils de surveillance des h pitaux CS la commission des relations avec les usagers et de la qualit de la prise en charge CruqPC et la commission d partementale des soins psychiatriques CDSP Le conseil de surveillance c est ce qu on appelait autrefois le conseil d administration de h pital Il d finit la politique g n rale de l tablissement labore le budge2. L Edito du Pr sident d l gu L Unafam a marqu les 50 ans de sa fondation en organisant les 28 et 29 juin Paris La Villette un congr s plus tourn vers ses partenaires que vers ses adh rent Le succ s 1000 participants et beaucoup de demandes refus es faute de places a t au rendez vous et l aide des b n voles franciliens dont ceux de Seine et Marne a t pr cieuse Notre pr sident Philippe Charrier et le CA avaient choisi un programme attractif pour les m dias les d cideurs les nombreux partenaires de l Unafam appartenant au monde des professionnels mais aussi la soci t civile associations d usagers de familles Programme passionnant et riche qui a h las mis en lumi re une nouvelle fois le retard de notre pays sur de nombreux plans la recherche et l innovation notamment m dico sociale les budgets insuffisants consacr s la sant mentale y compris par r f rence aux pays comparables l coute r elle et la participation des usagers le manque de structures h bergement soins activit s quotidiennes De tels retards sont malheureusement tr s coh rents avec le regard erron fauss d une forte proportion des m dias du personnel politique de nos familles et de nos voisins eux m mes port sur les malades et les maladies psychiques les enqu tes h las confirment tout fait cela Ind niablement des avanc es r centes ont eu lieu tant au n
3. Elle contribue ainsi l am lioration des conditions de vie lh pital b n fique tous les patients y compris ceux admis en hospitalisation libre Au sein de ces conseils ou commissions les repr sentants de l Unafam portent la voix des malades psychiques en s appuyant sur les valeurs de notre association et sur leur exp rience personnelle renforc e par des sessions de formation organis es par lUnafam lls jouent un r le essentiel pour l am lioration de la prise en charge des malades psychiques Vous tes dispos s vous engager dans cette action Contactez nous Faisons de la Sant mentale et des troubles TROUBLES PSYCHIQUES psychiques de 2014 la Grande Cause dd Nationale de 2014 SANT MENTALE et votre signature est essentielle Signez sur WWww santementale2014 orq Avez vous consult les sites Unafam et Unafam 77 sur internet Donnez nous votre avis en crivant au bureau par courrier ou par mail voir adresses au bas de la derni re page Page 2 La CruqPC mode d emploi Vous estimez que l accueil l h pital de votre proche n a pas t conforme ce que vous esp riez Vous avez des critiques formuler sur un point particulier concernant soit la qualit des soins proprement m dicaux soit les conditions de vie l h pital soit l attitude des soignants Adressez une lettre au directeur de l h pital en tant pr cis circonstances et nature des fai
4. en attente n auront vraisemblablement pas pu tre trait s avant cette date Il semblerait que certains curateurs ou tuteurs familiaux n ont pas t inform s de cette disposition Si la derni re mesure de protection concernant votre proche a t prise il y a plus de 5 ans prenez contact rapidement avec le juge des tutelles pour savoir o en est son dossier Page 3 T moignages Si devant toi tu vois quelqu un qui souffre ide le et oublie ta peine M me si tu es au bord du gouffre ide le et demande lui san probl me Car travers sa souffrance Ju aides aussi la tienne M me si tu trouves que tu was pas de chance Regarde le pauvre dans la ue Lui il a tout perdu Si grande sait ta peine Regarde autour de tai t tu venas pie que Cela ne 1 confarte pas Mais si grand soit ton chagrin D autres aont encare un pire destin Mauz Nos actions Montereau 8 octobre 2013 Le 8 octobre 2013 apr s midi une salle mise notre disposition par la mairie de Montereau a vu se r unir plus de 80 personnes repr sentant des familles de malades psychiques et surtout des professionnels du sud du d partement concern s par la sant mentale quipes sSoignantes publiques et priv es agents du Conseil G n ral et des communes associations et organismes oeuvrant dans les domaines de l accompagnement m dico social de l h bergement de l orientation de l appui juridique de l offre d activit s etc Ce
5. i t Nous ne remplacerons pas l action nationale qui est d ailleurs indispensable notre action locale mais pouvons uvrer pour que les acteurs locaux voluent rapidement Une excellente occasion nous sera donn e lors des deux Semaines d Information sur la Sant Mentale SISM de mars 2014 dont nous parlerons dans notre prochain bulletin nous allier plusieurs on peut beaucoup Ne cherchons pas nous singulariser mais tre r ellement utiles rassembler coordonner apporter une valeur ajout e au service de tous Nous rejoignons ici un projet de niveau national du pr sident Charrier qui sera bien s r plus institutionnalis agir avec les d cideurs et les professionnels de tous domaines pour une personnalisation beaucoup plus forte et pr coce des parcours de soins et de la vie quotidienne de nos proches malades Cela passera par un accompagnement lui aussi plus personnalis domicile ou sur les lieux de vie adapt chacun en contenu modalit fr quence r activit Sur tout cela chers amis la parole est vous pour critiquer approuver modifier prioriser notre programme d action N h sitez pas vous exprimer par tout moyen votre convenance au del des possibilit s que nous pourrons vous donner Ne vous lassez pas d intervenir Vous savez d exp rience combien l insistance est n cessaire combien elle est un pr alable l efficacit notre efficacit commune
6. iveau local nous en connaissons tous qu au niveau national exemple loi du 29 septembre 2013 modifiant celle du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement mais elles sont encore loin du compte et surtout accompagn es de difficult s en termes de moyens qui en affaiblissent singuli rement la port e Notre travail car c en est un b n vole mais r el est donc plusieurs facettes II s agit bien s r de contribuer l action de l Unafam au niveau national on peut par exemple mentionner son insistance sur la recherche et l innovation sur la pr vention et le public jeune sur les urgences Juste une mention suppl mentaire si vous ne l avez pas encore fait accordez votre soutien la d marche de faire adopter la sant mentale et les maladies psychiques comme Grande Cause Nationale 2014 Il est encore temps cf encadr p2 Il s agit aussi et surtout notre niveau local de Bulletin d information N 1 Novembre 2013 1 Editorial 2 Les repr sentants des usagers 3 La CruqPC mode d emploi Nos actions 8 oct 2013 Montereau T moignages 4 Br ves autres news Agenda privil gier quelques orientations pour notre action aider les familles notre mission premi re accueil coute renseignement repr sentation etc aider la cr ation et au d veloppement des structures pouvant accueillir nos proches malades changer le regard des diverses composantes de notre soc
7. s psychiques Cette manifestation est organis e avec le soutien de la Mairie de Paris Venez nombreux nous y rejoindre pour montrer que nous tenons la mise en lumi re de notre cause et apportez une lumi re lampe de poche b tons lumineux etc RDV devant le Caf des Phares 7 PI de la Bastille pr s de l angle avec la rue St Antoine et de la sortie du m tro Bastille Citation de Georges BERNANOS L esp rance est un risque courir A vos agendas e 25 jan 2014 e du 10 au 23 mars 2014 le th me Information et sant mentale N FA Se d Rs Journ e Portes ouvertes notre d l gation de Melun de 10 16h 25 me Semaines d Information sur la Sant Mentale sur UNAFAM 77 D l gation de Seine et Marne 26 rue des M zereaux 77000 MELUN Adresse e mail 77 unafam org Site web www unafam org T l phone r pondeur accueil familles 01 64 39 35 92
8. soignants etc Les repr sentants des usagers peuvent y contribuer efficacement l am lioration de la prise en charge La commission d partementale des _ soins psychiatriques elle veille au respect des droits des personnes et de la dignit des patients hospitalis s sans consentement la demande d un tiers ou sur d cision du pr fet Elle examine la r gularit de certaines de ces hospitalisations en particulier celles qui se prolongent plus d un an ainsi que les plaintes des patients Elle est compos e d un magistrat de trois m decins deux psychiatres et un g n raliste et de deux repr sentants des usagers dont un au titre des familles de malades Un aspect tr s important de son r le doit tre soulign la CDSP doit visiter les services de psychiatrie du d partement en tant attentif au respect de la dignit des personnes Ces visites en Seine et Marne ne sont pas de pure forme La commission est tr s attentive des d tails tr s concrets comme l tat des locaux et en particulier des sanitaires et des chambres d isolement Trop souvent en effet les directions d tablissement tol rent dans les services de psychiatrie des d gradations une v tust qui seraient jug es inadmissibles en m decine ou chirurgie La commission pr te aussi beaucoup d attention au port abusif du pyjama et quels pyjamas aux activit s propos es aux patients la qualit des relations avec les soignants
9. t et contr le la gestion Comprenant neuf ou quinze membres il est compos parts gales d lus locaux de repr sentants du personnel et de personnes qualifi es et repr sentants des usagers C est une instance tr s importante car on y d finit les moyens mis en uvre en termes de budget et de personnel on y labore aussi l ouverture l extension ou la fermeture de services En Seine et Marne o les services de psychiatrie sont implant s dans des h pitaux g n raux les repr sentants de l Unafam dans les conseils de surveillance sont tr s vigilants afin que la psychiatrie ne soit pas comme c est trop souvent la tendance le parent pauvre de l h pital La commission des relations avec les usagers et de la qualit de la prise en charge CruqPC aucun usager ne devrait en ignorer l existence et le r le car c est la commission charg e d examiner les plaintes et r clamations concernant la qualit des soins et de la prise en charge voir encadr la CrugPC mode d emploi Pr sid e par le directeur de l tablissement ou un de ses repr sentants elle comprend au moins quatre membre deux m diateurs dont un m decin et deux repr sentants des usagers Elle examine les plaintes et r clamations formul es par des patients ou des proches sur des sujets aussi divers que les soins proprement m dicaux le respect de la dignit des patients la qualit de la restauration l attitude des
10. ts reproch s personnes impliqu es t moins ventuels Soyez ferme dans le ton sans tomber dans l exc s Le directeur doit r pondre ce courrier dans les meilleurs d lais en vous informant de la possibilit de Saisir un m diateur s il ne l a d ja fait lui m me Si un m diateur est d sign il doit vous rencontrer dans les huit jours Dans tous les cas votre plainte sera examin e par la CruqPC qui doit se r unir au moins une fois par trimestre Enfin informez l Unafam de vos d marches et de leurs suites Qui sont vos repr sentants Unafam77 dans les CruqPC de Seine et Marne Clinique La Perreuse Dominique Cavaille et Luc S n cal Clinique Ange Gardien Luc S n cal et Dominique Cavaille Clinique Korian Pays de Seine Jean Miquel H pital de Meaux non d fini H pital de Jossigny Charles Le Lann H pital de Coulommiers Michel Poidras et Dominique Cavaille H pital de Melun non d fini H pital de Provins non d fini H pital de Nemours Alain Monnier Des mesures de protection arrivent expiration en janvier 2014 Les mesures de protection juridiques curatelle tutelle sont d sormais prononc es pour une dur e de 5 ans A partir du 1er janvier 2014 toutes les mesures de plus de 5 ans qui n auront pas t renouvel es deviendront caduques Le Pr sident de lUnafam est intervenu aupr s de la ministre de la Justice afin de reporter cette date butoir tous les dossiers
11. tte initiative de l Unafam a t soutenue depuis le d but par le Centre Hospitalier de Nemours et par le groupe des Amis de l Atelier Pendant trois heures sans d fection ces personnes ont donn et entendu de nombreuses informations sur ce qui est la disposition des habitants et des professionnels du sud de la Seine et Marne Fontainebleau Montereau Nemours Au dire des participants la configuration de la rencontre brefs expos s puis changes questions r ponses et commentaires tr s nourris correspond bien une demande latente Elle compl te et consolide tr s utilement les relations d j existantes notamment entre les professionnels Nous sommes donc confort s dans notre id e de d velopper de telles manifestations modestes quant leur pr sentation et aux moyens mobilis s ambitieuses quant leur valeur ajout e L tape suivante sera de trouver une formule plus adapt e aux attentes et aux contraintes horaires des familles Br ves Le Centre Hospitalier de Marne la Vall e est op rationnel Cela va faire bient t 1 an que l h pital de Lagny a d m nag pour s installer sur les terres de Jossigny Marne la Vall e Parmi les sp cialit s appliqu es transf r es m dicales chirurgicales et bien s r la psychiatrie pour les adultes les adolescents et les enfants Adresse 2 cours de la Gondoire 77600 Jossigny T l 01 61106110 Fax 01 64 30 76 04 Acc s facilit s au
12. x personnes mobilit r duite Bus ligne 22 32 34 42 et 44 RER ligne A station Val d Europe Parking public Gratuit 1h Nouvelles de derni re minute Ouverture de la r sidence accueil de Fontainebleau une r sidence accueil d une vingtaine de studios vient d ouvrir ses portes dans les immeubles r nov s de La Faisanderie Fontainebleau Cet tablissement destin accueillir des personnes en situation de handicap psychique est g r par les Amis de l Atelier Le GEM de Fontainebleau a d fermer ses portes pour des raisons de conformit financi re les Amis de l Atelier le faisaient vivre sur les cr dits du GEM de Varennes sur Seine ce qui tait peu orthodoxe L Unafam s associe aux d marches entreprises pour ouvrir un nouveau GEM Fontainebleau ou Avon dans les meilleurs d lais Le saviez vous Ca ne rassurera personne sur la situation familiale des uns et des autres mais la maladie psychique n a pas de fronti re sociale politique ou autre Parmi les malades saviez vous qu eux aussi l taient NX Winston Churchill 30 11 1874 24 01 1965 homme d Etat 7 britannique a jou un r le tr s important durant la seconde guerre mondiale en tant que 1er Ministre Bipolaire Ev nement ne pas manquer Le vendredi 29 novembre partir de 17h00 Place de la Bastille l Unafam co organise un rassemblement afin de mettre en lumi re la Sant mentale et les Trouble
Download Pdf Manuals
Related Search