NOTIONS th5 - Monsieur Parchemin
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1. except s les plus graves Mais ces I surtout souhait es par les partis de droite sont vivement contest es gauche 8 Entre silence et oubli d portation raciale merge difficilement car les rescap s a entendre L atrocit des crimes commis dans les camps est difficile r aliser et Francais ne font pas bien la diff rence entre la d portation raciale et la d portat politique La parole des r sistants l emporte sur celle des d port s raciaux Actora Sig ner et d isoler an groupe La succession des r gimes m moriels Les motifs peuvent tre politiques vers 1955 vers 1990 d portation politique comme pour les r sistants ou raciaux d portation raciale 8 Tous r sistants comme celle des Juifs e puration l gale Jugement des collaborateurs selon les r gles du droit e Epuration sauvage e La presse les comm morations le cin ma valorisent une vision h ro que de guerre en insistant sur la R sistance Certains historiens dont Henry Rousso Gait parient de mythe r sistancialiste pour qualifier cette croyance e Cependant hs que E m moire communiste insiste sur l action centrale du dans la R sistance la m moire gaulliste pr f re gommer les clivages politiques amp Traque et ch timent sr i r sistants et insister sur une vision unificatrice En 1964 les cendres de Jean Mai personnes accus es de collaboration P Groupes MENTES sont transf r es au Pant2. actes peut on parler de R sistance Comment retracer la diversit des itin raires de r sistants 8 De nouvelles m moires o Le 18 janvier 2007 une c r monie au Panth on rend officiellement hommage aux Justes de France Quant aux Malgr no sS ils sont officiellement reconnus comme victimes du nazisme le 8 mai 201 O o Mais certains groupes sont encore rel gu s dans la m moire nationale C est le cas notamment des Tziganes qui victimes d un genocide n ont toujours pas en France de journ e de comm moration oy d hommage officiel VERIFIEZ VOS CONNAISSANCES 1 Quelle est l attitude des Fran ais et de l tat au lendemain de la guerre 2 Quels sont les r gimes memoriels successifs de la Seconde Guerre mondiale entre les ann es 1950 et les ann es 1990 3 Pourquoi parle t on aujourd hui de m moires clat es de la Seconde Guerre mondiale Uhistorien et les m moires chapitre 2 e Justes l expression justes parmi les nations est tir e du Talmud livre sacr des Juifs Elle d signe d s les ann es 1950 les personnes ayant mis leur vie en danger pour sauver des Juifs durant la guerre e Lois d amnistie Mesure l gale qui annule les inculpations pour des cat gories de crimes pr cises Les lois d amnistie participent d une politique de l oubli e Malgr nous Expression qui d signe les Alsaciens et Mosellans incorpor s de force dans l arm e allemande
3. l tat L expression est critiqu e par les historiens qui pr f rent parler d un devoir d histoire qui ne serait soumis aucune pression ext rieure au champ historique Les collectivit s territoriales et l tat mobilisent l histoire des fins politiques Ce faisant ils consi d rent qu une vision commune du pass aide consolider la soci t Ces politiques de la m moire M passent par des rituels et des symboles comm morations officielles construction de m moriaux plaques de rues La loi et la justice peuvent tre mobilis es pour d finir une vision du pass ces politiques du pass provoquent de nombreux d bats chez les historiens C Andrieu M C Lavabre D Tartakowsky dir Politiques du pass Publications de l universit de Provence 2006 gt 64 EPERES p 54 55 SIT p 56 57 gt ETA p 58 61 HISTOIRE DES ARTS p 62 63 p 74 75 1 nn rre Henry Rousso Le syndrome de Vichy de 1944 a nos jours 1 Henry Rousso Le Syndrome deVichy 1987 Dans cet ouvrage l historien Henry Rousso eLa m moire de la analyse les diff rentes m moires du r gime camps adoptent souvent le silence face une soci t qui n est pas pr te de Vichy de 1944 la fin des ann es 1980 6 oe er e D portation VOCABULAIRE 1e Les m moires fran aises de la Seconde Guerre mondial EEE Comment ont volu les m moires de la Secon
4. pendant la guerre Les femmes r quisitionn es pour travailler dans les entreprises allemandes sont appel es les Malgr elles e Mythe r sistancialiste Formule labor e par l historien Henry Rousso pour qualifier le moment m moriel de mise en avant d une R sistance unie dont les valeurs auraient t partag es par tous les Francais durant la guerre e R gime m moriel Expression labor e par les historiens de la m moire qui d signe une p riode au cours de laquelle domine un type de m moire identifiable et majoritairement partag e 2 Le proc s Eichmann 1961 Officier SS responsable de l organisation logistique de la Solution finale ayant fui en Argentine Adolf Eichmann est arr t et jug J rusalem en 1961 Son proc s int grale ment film est l occasion de lib rer la parole des anciens d port s rescap s trerr nsacooo
5. NOTIONS CLES RER apa EE mondiale et la guerre d Alg rie sont des questions sensibles dont t moignent les nombreuses injon _ au devoir de m moire Le travail historique sur ces v nements se confronte donc des enjeux m _ et des politiques de la m moire A AAA A gt Devoir de m moire Eee gt Politiques de lam amp moire ooo nee L histoire et la m moire sont deux approches diff rentes du pass Dans notre soci t la Seconde G L histoire est une science humaine et sociale qui travaille a partir de sources diverses faisant l objet d un travail critique Plus subjective la m moire rel ve d un rapport affectif aux v ne ments pass s Elle peut donc tre plurielle et entrer en compl mentarit ou en concurrence avec le travail de l historien Une histoire des m moires est possible elle permet de montrer l volution des repr sentations qu un groupe se fait de son pass Enzo Traverso Le Pass mode d emploi histoire m moire politique La Fabrique 2005 gt Expression apparue dans les ann es 1990 a propos de la Seconde Guerre mondiale le devoir de m moire repose sur l id e d une obligation morale de se souvenir d un v nement trauma tique afin de rendre hommage aux victimes Bas sur le principe du plus jamais ca le devoir de m moire est d fendu par des associations porteuses de m moire s par des collectivit s territoriales ou m me par
6. de Guerre mondiale depuis 1945 Y Entre division et unit 1945 ann es 1950 8 Les questions de la Lib ration e La Lib ration laisse place de nombreuses questions concernant l attitude Fran ais pendant la guerre Ont ils tous r sist collabor Sont ils rest s passifs e Les historiens soulignent pourtant la complexit de la p riode de l Occupation el difficult cat goriser les positions des Fran ais l historien Pierre Laborie crit aim on peut applaudir le chef de l tat tout en d sapprouvant sa politique on peut irr ductiblement hostile l Occupation et la collaboration tout en lui restant fid le e Entre 1944 et 1946 les c l brations de la Lib ration et de la victoire sont nombreuss ce qui montre bien la difficult penser et regarder en face la r alit de la collaborat R concilier par la loi e Limm diat apr s guerre conna t une puration sauvage puis l gale Les tribun condamnent les collaborateurs et d lateurs Pierre Laval chef du gouverneme partir de 1942 est ex cut le 15 octobre 1945 Le mar chal P tain condamn me voit sa peine commu e en d tention perp tuit L tat EEE des processus de r conciliation Les d bats parlementaires auti ois d amnistie sont tr s violents Finalement elles sont vot es en 1946 19 1951 puis 1953 Elles concernent d abord les d lits secondaires puis largis progressivement l amnistie tous les crimes
7. h on et la m moire gaulliste s impose Pour le g n Gaulle il convient de mettre le r gime de Vichy entre parenth ses Si tous les Groupes qui laborent et transmettent ais n ont pas t r sistants l me de la France l tait et elle se trouvait Londres une m moire commune lls agissent souvent comme des groupes de pression 8 La prise de conscience de la collaboration souhaitant voir s imposer leur vision du pass e la fin des ann es 1960 une plus grande objectivit sur la guerre devient possi Le g n ral de Gaulle est critiqu le parti communiste d cline des plaintes d pos es contre d anciens vichystes pour crimes contre l humanit comme le mili cien Paul Touvier e En 1971 le film Le Chagrin et la Piti met en avant la passivit ou la collaboration En 1973 l historien am ricain Robert Paxton publie un ouvrage sur Vichy pointant l ampleur de la collaboration du r gime Il discr dite aussi la th orie du glaive et du bouclier qui voulait que le r gime de Vichy ait prot g les Fran ais tandis que le g n ral de Gaulle combattait 8 La m moire du g nocide des Juifs o Le retentissement du proc s Eichmann en 1961 doc 2 impulse le d veloppement d une m moire propre la d portation juive gr ce l action de groupes m moriels e Des monuments comm moratifs sont rig s en hommage aux d port s juifs En 1985 le film de Claude Lanzmann Shoah sort en salles Les t m
8. oignages successifs rendent compte de l horreur de la d portation raciale et des chambres a gaz En 1987 le proc s de l officier SS Klaus Barbie donne galement l occasion aux anciens d port s juifs de prendre la parole Des m moires clat es depuis les ann es 1990 8 Le temps de la reconnaissance officielle o Le pouvoir politique n avait jusque l jamais reconnu officiellement la responsabi lit de l tat francais dans la d portation Pourtant Maurice Papon en 1983 et Ren Bousquet en 1991 deux anciens fonctionnaires vichystes font l objet d une incul pation pour crime contre l humanit Ces affaires sont tr s m diatis es o En juillet 1992 Francois Mitterrand est hu lors de la comm moration de la rafle du Vel d Hiv les Francais viennent de d couvrir qu il avait travaill pour le gouverne ment de Vichy avant d entrer dans la R sistance Mais c est surtout Jacques Chirac qui en 1995 reconnait officiellement la responsabilit de l tat francais 8 Les usages politiques de la R sistance o Larriv e de Nicolas Sarkozy au pouvoir redonne un statut h roique la R sistance notamment par sa d cision de faire lire la lettre de Guy M quet dans les lyc es et par ses d placements annuels au plateau des Gli res o Cependant la R sistance est un objet historique difficile d finir et le travail des historiens montre la complexit des parcours r sistants partir de quels
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