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Guide FABEM 6.2

1. 2 H L4 JER E MATERIAUX D INTERFACE pour m moire TD Dans le cas d un largissement par une dalle g n rale reposant sur le remplissage pour limiter le frottement entre la dalle et la couche de forme il convient d interposer une couche Tai D de glissement se reporter au guide 6 3 partie consacr e aux largissements LO e cO D R fection des couches d d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 MAT RIELS DE TERRASSEMENT Dans le cas des petits ouvrages une ou deux trav es les mat riels peuvent rester sur les remblais d acc s sans circuler sur l ouvrage L enl vement du remplissage existant puis la mise en place du nouveau remplissage peuvent tre effectu es l aide d une pelle m canique classique la longueur du bras de la pelle et la taille du godet sont adapter et de camions de terrassement Dans le cas des autres ouvrages l entrepreneur propose dans la proc dure de terrassement soumise l acceptation du maitre d uvre le mat riel qu il compte utiliser avec les justifications et calculs n cessaires voir ci apr s la partie consacr e au mode op ratoire L utilisation de mini pelles peut permettre de terr
2. esed EIRE EL aj eT AN lenker Ekel ebe deal oe EST oes EAN e Less na onneries Le pr sent guide fait partie d une collection de quatre guides intitul e R paration et renforcement des ma onneries Ces guides s adressent aux entrepreneurs ayant r aliser des travaux de r paration et de renforcement d ouvrages en ma onnerie et de leurs fondations dans les domaines du g nie civil et du b timent et tout particuli rement de ponts murs de sout nement piles et cul es aqueducs structure porteuse et fondations FABEM 6 1 g n ralit s et pr paration des travaux FABEM 6 2 r paration non structurale FABEM 6 3 r paration et renforcement structuraux FABEM 8 4 annexes lls peuvent s appliquer d autres types d ouvrages en ma onnerie quais tunnels sous r serve de tenir compte des particularit s de ces structures et des documents techniques sp cifiques existants Ils concernent aussi les deux autres acteurs de l op ration que sont le prescripteur et le contr leur ma tre d uvre ou son repr sentant Dans ces guides sont trait s des documents de r f rence ouvrages guides normes de l volution de la conception et du calcul des vo tes et murs en ma onnerie des d so
3. 190 Sch ma d un siphon ou drain 192 LISTE DES TABLEAUX Tableau 10 du DTU 59 1 Briques pleines ou creuses blocs de b ton et maconneries en parement Travaux ext rieurs 71 Tableau n Diff rentes cat gories de sols l ments 83 Tableau n Sols des classes Dier 86 Tableau n 4 Sols des classes Dien 86 Tableau n 5 Diff rentes chapes d etanchere 108 Tableau n 6 Position de la chape d tanch it suivant le type d largissement 117 Tableau n 7 Identification et classes de r sistance des chaux 135 Tableau n 8 Tableau n 9 Coefficients de perm abilit des sols et incidences sur leur classement 143 Conditions d emploi des divers proc d s de lutte contre les remont es d humidit et de sels EE 188 ES TEC CO Ls 4 E CD TO H Bel CO d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 205 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Le comit de pilotage des guides Maconnerie tait compos de Christian TRIDON pr sident du STRRES Bernard FARGEOT pr sident d honneur du STRRES H
4. d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 185 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries l paisseur de la pi ce scier peut tre limit e par l h t rog n it de la ma onnerie int rieure de remplissage qui est le plus souvent de moindre qualit que la maconnerie de parement E il ne faut pas que le mat riau constituant la coupure tanche cr e un plan de glissement pr f rentiel par exemple les plaques m talliques devront tre rendues rugueuses gt DOMAINE D EMPLOI La barri re tanche r alis e dans une saign e est utilis e depuis de tr s nombreuses ann es dans le domaine du b timent et des b timents historiques pour assainir les murs C est le proc d de plus efficace pour stopper les remont es d humidit et de sels Dans le domaine du g nie civil et dans le cas des murs de sout nement et des appuis de ponts en maconnerie le domaine d emploi est r duit En effet E dans le cas des murs de sout nement murs de t te en retour la barri re tanche risque de cr er un plan de glissement De plus elle n emp che pas l eau d arriver par les terres en contact avec la partie arri re des murs E dans le cas des appuis d un pont en ma
5. R ception des travaux pour m moire 8 3 C 1 OD Q ech O c D D Q cO Ze C D I1 O Se reporter au chapitre 5 11 guide 6 1 4 Hetour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 199 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 LISTE DES PHOTOS Photo n 1 Joints saillants et joints bords adoucis cr dit photo D Poineau 12 Photo n Effets des eaux la base d un mur et sur l enduit d un autre cr dit photo D Poineau me 15 Photo n D sorganisation des joints et rejointoiement bricol cr dit photo D Poineau niie 16 Photo n 4 Disparition des joints et du mortier de hourdage cr dit photo d L Miebetet 2 err eo ne ed RR Ret ea 18 dp C C e 1 E dp QD TD Hi Fa Photo n 5 D sorganisation des joints et de la pierre cr dit photo J L Michotey dz Photo n 6 D sorganisation des joints de la pierre et coulures de calcite cr dit photo JI Michotey 17 Photo n 7 Pr sence de racines cr dit photo Cofex Littoral 18 Photo n 8 Cons quences d un rejointoiement b cl et avec un mortier inadapt cr dit photo D Poineau
6. Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries 7 7 2 5 1 Les proc d s lectriques ou lectroniques 7 7 2 5 1 1 L lectro osmose passive traitement NON RECOMMAND Cette m thode est bas e sur l utilisation de tensions lectriques pour faire migrer l eau en sens inverse de la remont e capillaire Dans la pratique on relie la terre des lectrodes en contact avec la ma onnerie En l absence de source annexe de courant pile batterie elle est dite passive 7 7 8 5 1 2 L lectro osmose active B et L lectro osmose est dite active si l on utilise une source annexe de courant pile batterie Anode Ruban m tallique de liaison des anodes TN Batterie 1 5 2 volts Prise de terre cathode Figure n B7 sch ma de principe d une lectro osmose active L lectro osmose active demande un entretien permanent v rification dans le temps l alimentation en courant continu Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie E remplacement r gulier des lectrodes car leur corrosion est importante et rapide ATTENTION la corrosion des lectrodes qui entraine leur gonflement risque de cisailler horizontalement la maconnerie en suivant la ligne des lectrodes
7. 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale DI UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des pierres naturelles Photo n 20 r parations locales anciennes de l glise de Saint Germain l Auxerrois cr dit photo D Poineau Reconstitution des parements en pierres et briques Photo n 21 refouillement en sifflet inadapt pour une r paration locale cr dit photo D Poineau Les quelques photos ci dessus montre qu il est difficile d obtenir une teinte identique celle de la pierre de base et que cette teinte n est pas forc ment stable dans le temps Elles montrent galement l importance de la g om trie du refouillement Di Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle oierres naturelles b O Ga O z PS MATERIELS A UTILISER 3 2 4 1 M thode traditionnelle Outils manuels classiques du ma on pour refouiller les joints rescinder les pierres remplacer c partiellement ou en totalit retailler les pierres pour les ajuster
8. remplacement du remblai des vo tes et murs H fection des couches d assise et de surface des chauss es E travaux de protection contre les eaux recueil et drainage des eaux de surface drainage des eaux infiltr es r alisation des supports de chape et des chapes d tanch it traitement des remont es d humidit dans le guide R paration et renforcement structuraux FABEM 6 3 B travaux sur les fondations et structures reconstruction partielle ou totale de parties d ouvrages apr s rescindement des parties endommag es r paration et ou renforcement des fondations r paration et ou renforcement structural des maconneries par injection r paration et ou renforcement structural par broches ou pingles boulons d ancrage et tirants d enserrement r paration structurale et ou renforcement structural par D gan CD em On CO CD O ON CD LI O CD gt contre vo tes contre murs ceinturages r glages de la pouss e E travaux d largissement et d augmentation du d bouch gt Chaque m thode de r paration et ou de renforcement est explicit e en respectant dans la mesure du possible la pr sentation type suivante 1 G n ralit s Domaine d application 2 Documents de r f rence 3 tudes pr alables D sordres et causes rappels succincts avec renvois la partie consacr e l
9. fonction de l importance de la fraction 0 50 mm contenue 8 oar gt tamisat 80 pm oO cb Pe lt lt 1296 mat riaux sableux et graveleux pauvres en fine 5 H lt gt 35 sols dont le comportement est assimilable celui de leur fraction fine GO id gt lt tamisat 2 mm s pare les sols sableux des sols graveleux Pas 70 sols graveleux D C2 lt gt 70 sols sableux gt Indice de plasticit li aux limites d Atterberg 9 C cet essai vis par la norme NF P 94 051 indique la pr sence d argile CO B lt ip lt 12 sols faiblement argileux lt 12 lt Ip s 25 sols moyennement argileux 9 c B lt 25 lt Ip lt 40 sols argileux CC B lp gt 40 sols tr s argileux gt Valeur de bleu de m thyl ne ou VBS exprim e en gramme de bleu pour 100 grammes de sol Cet essai trait par la norme NF 94 068 indique comme la pr sence d argile et la propret d un sol lt 5 s 0 1 correspond un sol insensible l eau sous r serve que le tamisat 80 um soit inf rieur 1296 E VBS 0 2 seuil au dessus duquel un sol devient sensible l eau sols sableuxlimoneux lt 5 1 5 seuil s parant les sols sableuxlimoneux des sols sablo argileux B lt VBS 2 5 seuil s parant les sols limoneux peu plastiques des sols limoneux de plasticit moyenne H fection des couches d lt 5 6 seuil s parant les sols limoneu
10. l est rappel que les supports en mortier et b ton doivent satisfaire des exigences en mati re de texture rugosit diff rentes suivant le type de chape mais aussi des formes de pente pour permettre le recueil et l vacuation des eaux Le r glage sera fait conform ment la g om trie attendue l aide de piges et de r gles mises en place pendant la pr paration La finition de surface sera trait e de facons diff rentes suivant la destination attendue par exemple brut taloch fin tir la r gle La mise en place du mat riau de remplissage avec la r alisation des superstructures termine les travaux ESSAIS ET CONTR LES Le contr le de l pinglage peut tre effectu par des essais de traction Attention lors d un tel essai la barre scell e peut se rompre et tre violemment projet e Le personnel doit rester distance de la zone de test Les autres essais de contr les qui peuvent porter sur la mise en place des armatures la qualit du b ton ou du mortier lenrobage des armatures la cure la r alisation de la chape rel vent des fascicules 65 et 67 du CCTG appartient au march de fixer les contr les et essais effectuer 198 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011
11. Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 29 sch ma d une chape en position interm diaire dans le cas d un largissement d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 127 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 9 Chapes d tanch it D C Ls es e On E UI O CO E 2 Se O UI gt lt cO CD o e I1 O C am Ce D O LL CHAPE EN POSITION HAUTE 1 5 4 1 G n ralit s gt Dans le cas o les travaux ne portent que sur l tanch it le guide de mai 1992 indique que cette solution est bien adapt e aux cas des ponts routes o le corps de la chauss e et le remplissage ne pr sentent aucune insuffisance B il n y a aucune r paration effectuer sur l extrados de la ou des vo tes et ou la face interne des murs E la dur e des travaux doit tre r duite au maximum E la circulation doit tre maintenue faute de d viation adapt e le travail par demi chauss e doit tre possible NOTA les travaux sous circulation par demi chauss e entra nent souvent des d fauts d ex cution pr judiciable l tanch it Cette solution est galement bien adapt e dans le cas de la r alisation de certains des largis
12. saturation sans ruissellement Les parois int rieures du joint doivent tre le plus propre possible afin de favoriser l adh rence du mortier Cette humidification se fait 24 heures avant le rejointoiement PR CAUTIONS PRENDRE LORS D UN REJOINTOIEMENT TRADITIONNEL OU M CANIS l faut viter la dessiccation du mortier faut donc prot ger la partie en cours de rejointoiement du vent et du soleil et travailler dans une plage de temp ratures raisonnable entre 5 et 30 C d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale E UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 15 Pr paration et ex cution d un rejointoiement Photo n 11 d garnissage des joints de l extrados au pont des Abarines cr dit photo CG du Gard EJ Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Pr paration et ex cution d un rejointoiement REJOINTOIEMENT TRADITIONNEL La forme et la finition des joints sont propos es par l entrepreneur sauf si le march l impose Photo n 12 finition la brosse au pont des Abarines cr dit photo CG du Ga
13. E mesure de la diff rence de potentiel entre les deux lignes d lectrodes pour v rifier que le syst me fonctionne contr le de l volution du taux d humidit dans la ma onnerie qui doit diminuer la r sistivit de la ma onnerie est li e au taux d humidit d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 189 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 7 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries 7 7 2 5 1 3 L lectrophor se et MH Electrode en cuivre anode Produit de phor se Figure n 68 sch ma de principe d une lectrophor se Cette m thode permet de rem dier une interruption du fonctionnement d une installation d lectro osmose en compl tant la mise en uvre de cette derni re par introduction dans les pores du mat riau d un produit imperm abilisant sp cifique qui migrera sous l effet du courant lectrique le produit imperm abilisant contient des particules m talliques qui permettent sa migration dans le champ lectrique 7 7 8 5 1 4 lectro osmose coupl e l lectrophor se B et MH Ce proc d combine les deux m thodes ci avant pr sent es Premi re phase action de l lectro osmose Gr ce l implantation d lectrodes la polarit naturelle m
14. change qui devrait avoir lieu entre l air sec et l air humide l air humide plus lourd que l air sec sortant du tube en faisant entrer de l air sec et ainsi de suite 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 191 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Figure n 69 sch ma d un siphon ou drain atmosph rique K SPiN s lau In 4 IM Photo n 57 vue de la grille d un drain atmosph rique cr dit photo D Poineau gt DOMAINE D EMPLOI ATTENTION les siphons ou drains atmosph riques sont inefficaces pour lutter contre les remont es d eau par capillarit 7 7 9 5 3 Les sous enduits drainants Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie l s agit de mortiers pr ts l emploi qui pr sentent la particularit d avoir une forte capillarit laquelle relie un grand nombre de tr s petites cavit s Les capillaires permettent l eau de s vaporer rapidement et les cavit s servent stocker les sels et permettre leur expansion Ces mortiers ont t mis au point pour les maconneries anciennes qui ne comportent pas de coupures de capillarit murs porteurs murs de cl ture Bien entendu lorsque les capillaires e
15. contre les eaux des ouvrages en ma Les 24 rubriques de ce d cret sont ventil es dans 5 titres dont deux peuvent ventuelle ment concerner les travaux de r habilitation d un pont existant Le titre 2 rejets E nomenclature 2 1 5 0 rejets d eaux pluviales dans les eaux superficielles cas d un largissement concernant l ouvrage en m me temps que la voie port e de part et d autre du franchissement ce qui peut entrainer une augmentation importante de la surface du bassin versant E nomenclature 2 2 3 0 rejets dans les eaux de surface cause des mati res en suspension des m taux des hydrocarbures des sels de d verglacage contenus dans ces rejets Le titre 3 impact sur le milieu aquatique ou la s curit publique E nomenclature 3 1 1 0 installation dans le lit mineur cr ant un obstacle l coulement des crues cas de travaux sur les fondations ou un obstacle la continuit cologique nomenclature 3 1 2 0 modification du profil en long ou en travers du cours d eau cas d une d rivation provisoire du cours d eau pour travaux sur les fondations nomenclature 3 1 3 0 impact sur la luminosit cas d un largissement nomenclature 3 1 5 0 destruction des fray res cas de travaux dans le lit d un cours d eau nomenclature 3 2 1 0 travaux d entretien cas des travaux de dragage nomenclature 3 2 2 0 installation dans le lit majeur cas d un la
16. de la chape d tanch it le march doit pr voir une clause conditionnelle et imposer apr s l enl vement du remplissage et le nettoyage des extrados un relev contradictoire des parties concern es Ce relev peut conduire faire des travaux de r paration comme un rejointoiement des maconneries l ex cution d une couche de forme la r fection du drainage et la pose d une chape d tanch it Photo n 34 extrados de vo tes apr s d caissement dont l tat n cessite un rejointoiement la mise en place d une couche de forme en BA et d une tanch it cr dit photo LHPC Photo n 35 vo tes apr s la r alisation d un support en BA de la chape d tanch it cr dit photo LRPC d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 93 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 MAT RIELS DE COMPACTAGE gt Le compactage du mat riau de remplissage mis en place obligatoirement par couches successives doit faire appel deux sortes de mat riels de compactage E des mat riels de petites dimensions et de faible puissance pour pouvoir travailler dans les zones d accessibilit r duite telles que les parties en creux au dessus des piles C est le cas de la zone 1 de la photo ci apr s E des mat riels classiques de compa
17. tant concues de facon ce que la ou les gargouilles recueillent les eaux en provenance des deux demi vo tes adjacentes E des gargouilles constitu es d un tube avec une cr pine en t te pour viter leur colmatage par les mat riaux du remplissage entrain s par le ruissellement des eaux ou les d p ts de calcite taient plac es soit au droit des reins naissances de la vo te soit verticalement dans l axe de la pile pour permettre l entretien des gargouilles un acc s aux cr pines tait parfois pr vu regards de visite dispos s sous la chauss e pour les gargouilles plac es aux reins l gissement transversal au droit de la pile pour les gargouilles plac es aux reins regard situ dans le corps de pile pour les gargouilles verticales situ es dans l axe des piles Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Figure n 39 drainage longitudinal d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 145 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement gt Lors des travaux de cr ation ou de remise en tat des dispositifs de drainage il est possible d am liorer les dispositions anciennes comme suit pour remplacer les pierres s ches soigneus
18. 2 CO Q I1 m c cO CL UI TO E 38 C Q TO 25 TO LLI Se reporter au paragraphe 5 11 du guide FABEM 6 1 4 Hetour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale DH UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 nerie 5 2 Les hydrofuges 5 3 Les consolidants ou mineralisateurs Les peintures 15 5 Domaine d application Mise en uvre des produits et syst mes de produits de protection 5 7 Mat riel de pr paration et de mise en uvre r alisation des travaux et des contr les y H ception des travaux pour m moire G n ralit s gt Les parements en ma onnerie comme le b ton peuvent recevoir des rev tements de protection c est dire des hydrofuges E consolidants E peintures Ces rev tements de protection sont surtout utilis s dans les domaines du b timent et des monuments historiques et beaucoup plus rarement dans le domaine du g nie civil Les indicat
19. ATTENTION si le ph nomene affecte les parties hautes de la maconnerie les d sordres sont dus aux eaux de ruissellement la surface du pont qui s infiltrent dans le remplissage et qui traversent les murs pour s vaporer la surface des pierres des parements Les traitements pour stopper les venues d eau rel vent des chapitres 7 5 et 7 6 ci dessus et les traitements des d sordres de l article 7 7 3 ci dessous Des investigations sont faire r aliser par un laboratoire ou un bureau d tudes sp cialis pour le compte du maitre d ouvrage durant la phase projet afin de connaitre l importance des ph nom nes en cause Les investigations effectuer d pendent de l importance et de l origine probable des probl mes rencontr s l est important de r aliser un bon diagnostic qui doit permettre de d terminer les origines des d sordres dus de l humidit En effet trop souvent il est constat sur des chantiers des erreurs de diagnostic qui conduisent traiter des murs contre les remont es d eau alors que les ph nom nes en cause taient dus des probl mes de condensation ou d infiltrations Les diagnostics s rieux se font en g n ral l aide de pr l vements de mat riaux que l on fait s cher pour mesurer leur teneur en eau Par exemple dans un mur il est n cessaire de distinguer les teneurs en eau de l enduit du mortier de pose et de la pierre ou de la brique Ces mesures doivent tre r alis es diff
20. Chapes d tanch it 1 5 2 5 D tails constructifs Pour les ouvrages en ma onnerie courants les figures ci apr s donnent les d tails constructifs types respecter Pour les ouvrages complexes et exceptionnels des adaptations sont pr voir Figure n 19 d tails des relev s de la chape d tanch it Cas d un mur redans Figure n 20 d tails des relev s de chape d un mur redans Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 21 ancrage de la chape sous la plinthe d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 121 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 5 ATTENTION dans le cas o la plinthe et le parapet doivent tre conserv s cause de la plinthe il est difficile d ancrer la chape d tanch it dans une engravure ou par un solin m tallique la hauteur voulue En effet il faut fixer la chape au moins 10 cm au dessus du rev tement de trottoir c est dire dans le parapet dans le but d emp cher tout passage d eau entre le mur et la chape En effet la partie arri re de la plinthe est en surplomb au dessus de la face int rieure des murs et la chape d tanch it risque de se d coller au niveau de l angle form par le mur et le dessous de la plinthe gt Parmi les sol
21. FEVRIER 2011 Mise en uvre des produits et syst mes de produits de protection Ces produits compris les consolidants s appliquent en respectant les dispositions de la norme NF P 74 201 1 DTU 59 1 Peinture Travaux de peinture des b timents Partie 1 cahier des clauses techniques dont sont tir s les quelques extraits ci apr s gt INTRODUCTION Les travaux pr paratoires et de finition sont d finis en fonction de la nature du subjectile de la qualit de surface de celui ci et de l tat de finition recherch tat de finition recherch 3 Lavage haute Brossage Couche RE Couche pression poussetage interm diaire re x 2 de finition ou la vapeur grenage 4 5 Finition C 2 X X X X Pierre Finition C 2 X X X X 1 Ces parements sont souvent repeints en entretien ou r novation sans pour autant y poser un enduit de macon Les reprises d appareillage sont si n cessaire effectu es par le macon Subjectiles 2 La finition C qui refl te l tat du subjectile peut seule tre envisag e par le peintre 3 Voir le paragraphe 6 6 1 4 du DTU 59 1 pour les traitements d hydrofugation 4 Les op rations de brossage ou de d poussi rage peuvent tre remplac es par un lavage l eau sous pression ou projection d abrasif par voie s che ou humide 5 La couche interm diaire est facultative n anmoins la durabilit du rev tement sera am lior e par l application d u
22. Pour ces ponts de grande surface plusieurs cas se pr sentent suivant que le pont fait l objet d un largissement ou que la chape d tanch it occupe une des trois positions possibles Cas des ponts avec largissement si la largeur de l encorbellement au del du nu du mur de t te est suffisante il suffit de placer des avaloirs raccord s ou non sur une canalisation longitudinale fix e sur la partie ext rieure du mur de t te ou sous l encorbellement si la largeur est insuffisante l int gration du fil d eau dans le corps du trottoir peut tre une solution voir la figure ci apr s Mur de t te Lormier Tube d vacuotion L erchoge pr serca Figure n 50 sch ma d un avaloir dans le cas d un largissement par dalle g n rale Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Cas des ponts avec tanch it en position basse si la hauteur disponible au dessus de l ex irados des vo tes est suffisante il est possible de mettre en place en bordure de trottoir un petit r seau d assainissement constitu de regards surmont s de grilles avaloirs reli s par des canalisations voir les figures ci apr s 158 Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER
23. ation de coupures tanches juste au dessus du niveau du sol Se reporter la partie 2 du DTU 20 1 ouvrages en ma onnerie de petits l ments Parois et murs et la figure 59 ci devant Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Dans les ouvrages existants ce sont les tudes pr alables vis es l article 7 7 1 ci dessus qui peuvent conduire imposer la cr ation de telles coupures qui font partie des traitements radicaux des remont es d humidit et de sels d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 181 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries 1 1 2 3 Les traitements qui ont pour hut d emp cher l eau de remonter dans les fondations 7 7 9 3 1 G n ralit s gt Les diff rents types de traitements pour emp cher l eau de remonter dans les fondations sont les suivants B les barri res tanches l imperm abilisation dans la masse 7 7 2 3 2 Barri re tanche ou coupure de capillarit Figure n 84 sch ma d implantation d une coupure capillaire Pour les b timents neufs le DTU 20 1 ouvrages en ma onnerie de petits l ments Parois et murs donne dans son article 3 1 les dispositions adopter pour les coupures de
24. chapitre 6 2 Il est conseill d utiliser de l eau potable qui est r put e conforme la norme en particulier pour des raisons de r gularit de teinte du mortier ADJUVANTS Se reporter guide STRRES FABEM 6 1 chapitre 6 2 AJOUTS Se reporter guide STRRES FABEM 6 1 chapitre 6 2 COMPATIBILIT DES MAT RIAUX Se reporter guide STRRES FABEM 6 1 chapitre 6 2 EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix des mat riaux pour le rejointoiement MORTIERS PR TS L EMPLOI rappels Les mortiers pr ts l emploi propos s par les fabricants ne sont pas normalis s Rejointoiement Les mortiers pr ts l emploi base de liants hydrauliques modifi s et conformes la norme NF EN 1504 3 sont trop performants vis vis du mortier de hourdage existant 115 ne doivent pas tre utilis s pour le rejointoiement des maconneries DOSAGE DU MORTIER DE REJOINTOIEMENT Les dosages des mortiers de rejointoiement diff rent de ceux des mortiers de hourdage Suivant la profondeur de d garnissage le dosage est diff rent ainsi que les techniques de mise en place manuelles semi manuelles ou m caniques Les dosages sont adapter la r sistance du mortier de hourdage existant de facon ne pa
25. hydraulique ou lectrique pour d garnir les joints sous forme d un marteau burineur quip d une pointerolle d un burin de chasse adapt e He Pompe haute pression et lance pour le nettoyage des parements et le d garnissage des joints l eau sous pression Mat riels de projection par voie s che ou mouill e adapt s la quantit de mortier mettre en place dans les joints Les machine projeter vis sont bien adapt es au garnissage des joints et remplacent efficacement les pots pression qui peuvent amp tre utilis s pour des ragr ages de faible importance Se reporter aux guides FABEM 1 4 et 5 qui d taillent les mat riels vis s ci dessus A ces mat riels s ajoutent les crans de protection contre les intemp ries ou le soleil et contre les projections aux alentours sont concern s les parties d j trait es les tiers et riverains EI Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Pr paration et ex cution d un rejointoiement D GARNISSAGE DES JOINTS le d garnissage des joints existants s effectue en principe sur une profondeur minimum gale environ 2 5 fois l paisseur du joint jointorement He E ce travail est ex cut au marteau burineur b dane ou
26. iie toten eret queste dt dre di 19 Photo n 9 Utilisation d un mortier adapt au rejointoiement cr dit photo D Poineau ee 19 Photo n 10 D garnissage des joints au marteau pneumatique au pont des Abarines cr dit photo RS EIERE EE 24 Photo n 11 D garnissage des joints de l extrados au pont des Abarines cr dit photo INECC le EE 24 Photo n 12 Finition la brosse au pont des Abarines cr dit photo CG du 25 Photo n 13 Remplissage des joint au moyen d une buse par la voie mouill e basse pression cr dit photo CG du 26 Photo n 14 Remplissage des joints voie s che cr dit photo J L Michotey 27 Photo n 15 Rejointoiement de l extrados du pont des Abarines credit plioto GG d Bard MANN Mines 27 Photo n 16 Travaux de finition au pont des Abarines cr dit photo CG du 28 Photo n 17 D gradations plus ou moins superficielles des pierres du bandeau d un ponceau cr dit photo D Poineau 38 Photo n 18 R paration locale ancienne avec un mortier base de ciment cr dit photo D Gell 41 Photo n 19 R paration locale r cente du soubassement de la Tour Saint Jacques cr dit photo D Poineau i i eter eoa me NENNEN EENS 4e Photo n 20 R parations locales anciennes de l glise de Saint Germain l Auxerrois cr dit photo D
27. rer les eaux qui ruissellent sur la chauss de part et d autre de l ouvrage Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie E 2 si le pont se trouve au point bas du profil en long il faut d une part r cup rer les eaux qui ruissellement sur la chauss e de chaque c t de l ouvrage et d autre part recueillir les eaux de pluie qui tombent sur l ouvrage E si le profil en long du pont est en pente constante ou pas il faut d une part r cup rer les eaux qui ruissellent sur la partie de chauss e en pente vers l ouvrage et d autre part recueillir les eaux de pluie qui tombent sur l ouvrage d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 155 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Dans ces trois mod les les risques de pollution li s la pr sence d un point sensible comme une zone de captage des eaux peuvent contraindre au recueil et au traitement des eaux de ruissellement sur le pont et des chauss es adjacentes mais aussi de produits liquides en provenance d un camion accident proximit ou sur le pont De telles contraintes compliquent la conception du projet de drainage de l ouvrage et imposent des contraintes d entretien sp cifiques se repor
28. s raidissement du mortier et apr s avoir enlev les cales r aliser les travaux de finition et de nettoyage comme dans une pose classique E prot ger les surfaces r par es des intemp ries vent soleil pluie et gel pendant au moins deux jours Pose dite en tiroir Cale biaise EZ Baguette de glissement Figure n 4 m thode traditionnelle DI Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle pierres naturelles D c X Dans le cas de pierres de volume important il faut mettre en place des baguettes qui 4 5 permettent de faire glisser la pierre comme un tiroir Un mortier de pose gras base de sable roul facilite le glissement de Si le joint est de tr s faible paisseur cas des pierres de taille une fois la pierre en place il CD est indispensable de proc der une injection de mortier apr s avoir r alis un joint p riph rique d tanch it et mis en place des vents en partie sup rieure SE u 1 em am cO LL D TD Photo n 22 exemple d un remplacement de pierres de taille cr dit photo D Poineau E NOTA lorsque la pierre de remplacement se trouve en porte fau
29. s verticaux et horizontaux d Retour au sommaire Guide FABEM 8 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 175 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries 7 7 2 2 2 Galerie p riph rique ventil e l est rappel que l humidit provient essentiellement des sols en contact avec les parois lat rales et moins par le dessous de la fondation La r alisation d une galerie p riph rique a r e peut contribuer assainir la maconnerie en permettant l vaporation de l humidit au niveau inf rieur Le principe de la galerie est illustr par la figure ci apr s gt DOMAINE D EMPLOI La solution de la galerie p riph rique est utilis e depuis de nombreuse ann es dans le domaine du b timent et particuli rement des b timents historiques Vers chemin e Conduit de ventilation Figure n 58 galerie p riph rique Par contre une telle solution ne parait gu re adaptable aux murs de sout nement et appuis de ponts en maconnerie En effet Bi pour les murs il n est pas possible de cr er la galerie l arri re des murs et l avant elle met en jeu leur stabilit en supprimant la contre pouss e pour les appuis de ponts rares sont ceux qui ne sont pas en contact avec un cours d eau ou une
30. saturation pour bloquer la brique en position proc der l ex cution des joints apr s raidissement du mortier et apr s avoir enlev les cales r aliser les travaux de finition et de nettoyage comme dans une pose classique E prot ger les surfaces r par es des intemp ries vent soleil pluie et gel pendant au moins deux jours des parements en pierres et br Itution Heconst Photo n 27 travaux de remplacement de briques en cours cr dit photo Cofex Littoral Les briques pleines sont susceptibles de pomper une grande quantit d eau et en particulier l eau du mortier qui devient friable et perd toute coh sion et adh rence la brique ll est donc important de conna tre le taux initial d absorption d eau initial et d humidifier soigneusement les briques avant emploi E Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des briques u D O O c KS Co D u Photo n 28 travaux termin s cr dit photo Cofex Littoral HI cO C NOTA la photographie ci devant montre que les nouvelles briques ont une teinte qui se fond dans la maconnerie existante mais elles ont des ar tes parfaitement rectilig
31. tiologie dans le guide FABEM 6 1 sympt mes et causes Choix de la technique de r paration et ou renforcement 4 Choix des produits et mat riaux 5 Mat riels utiliser 6 Pr paration et ex cution des travaux D Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 Essais et contr les 8 R ception des travaux La r paration ou le renforcement d un ouvrage en maconnerie impose dans la plupart des cas de faire appel plusieurs m thodes la fois Par exemple dans le cas d un pont vo te il est souvent n cessaire de d v g taliser l ouvrage nettoyer les parements E rejointoyer la ma onnerie B injecter la ma onnerie pour reconstituer le mortier de hourdage B enserrer les bandeaux r aliser une nouvelle chape d tanch it E r am nager les quipements Pour effectuer ces diff rentes op rations il est fait appel aux m thodes d crites dans les guides L attention est attir e sur l importance de r aliser toutes les op rations n cessaires de coordonner l ex cution des diff rentes m thodes qui doivent tre effectu es dans un certains ordre dans certaines conditions climatiques avec ou sans possibilit de d calage dans le tem
32. Claix pr s de Grenoble cr dit photo J L 106 Int rieur d un l gissement cr dit photo 107 C ES CO 2 TO H Bel CO d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 201 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Photo Photo Photo Photo Photo dp C C e 1 E dp QD TD Hi Photo Photo Photo Photo Photo Photo Photo Photo Photo Photo Photo Figure Figure Figure Figure 202 Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I n 42 n 43 n 44 n 45 n 46 n 47 n 48 n 49 n 50 n 51 n 52 n 53 n 54 n 55 n 56 n 57 n 1 na n 3 n 4 Galerie en ma onnerie sous un haut remblai et l aqueduc de Buc cr dit photo CDOA des Yvelines 1 Fuite apr s injections de la maconnerie et r alisation d un enduit d tanch it cr dit photo D 1 Gonfles sur un rev tement de trottoir en asphalte cr dit
33. ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 5 ATTENTION si la situation de l ouvrage vis e au paragraphe 7 4 ne n cessite pas de chape en position basse et si les mat riaux de remplissage ou les autres travaux pr vus ne n cessitent normalement pas un d caissement il faut cependant tre s r que l tat des de l extrados de la o des vo tes et de la paroi interne des murs n impose pas de proc der leur r fection Il est donc imp ratif que les investigations pr alables aient aussi port sur l tat des maconneries De telles investigations imposent la r alisation de v ritables fen tres car de simples sondages carott s ne suffisent pas Si les investigations imposent de reprendre les maconneries il faut alors choisir une chape d tanch it en position basse Cette solution permet aussi la remise en tat du syst me de drainage des eaux d infiltration et en assure une efficacit maximale 1 5 2 2 Ordre des travaux La r alisation d une chape d tanch it en position basse impose dans l ordre qui suit les principales op rations suivantes ne sont pas voqu s les autres travaux ventuels qui doivent s int grer dans ce processus B 1 la v rification de la stabilit de la ou des vo tes et des appuis B 2 le d placement des ventuels r seaux E 3 le d montage des trottoirs E 4 l enl vement de la couche de roulement et des diverses couches de la
34. Figure n 15 pont situ en fond de vall e troite Cas des ponts situ s dans une vall e large faible hauteur au dessus du terrain naturel Les eaux des versants ne sont pas craindre mais les eaux du cours d eau peuvent s infiltrer comme pr c demment surtout pendant les crues La mise en place d une chape d tanch it au moins l extrados de la cul e peut s av rer n cessaire le d caissement n est pas prohibitif Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 18 pont situ dans une vall e large faible hauteur au dessus du TN d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 113 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Solutions de reprise des d fauts d tanch it et de drainage Cas des ponts franchissant une voie ferr e une route et des viaducs lci seules les eaux des versants peuvent tre craindre si aux extr mit s de l ouvrage la voie port e est en d blai Lorsqu elle est en remblai le probl me est moins crucial et une tranch e drainante peut suffire pour r cup rer les eaux infiltr es dans le remblai Cependant certains appuis peuvent tre concern s par des remont es d humidit et de sels Remont e des eaux et des seis Figure n 17 viaduc avec remblais
35. Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix des prodane et mat riaux omposition des enduits Se reporter aux guides FABEM 4 et 5 et galement aux conseils du pr sent guide visant emp cher toute incompatibilit entre les composants de l enduit et la pierre naturelle ou la brique Ces conseils sont d velopp s principalement dans le paragraphe 8 2 du guide FABEM 6 1 relatif au choix des produits et mat riaux La photo suivante montre les cons quences de la mise en place d un enduit inadapt sur un mur en maconnerie la pierre s alt re et provoque le d collement de l enduit Enduits de protection des parement et parois Photo n 30 d collement d un enduit inadapt cr dit photo D Poineau d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Se reporter aux guides FABEM 4 et 5 Enduits de protection des parement et parois C1 Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU
36. Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 173 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries 7 7 8 8 4 Le drainage renforc horizontal et vertical Une solution plus efficace que les drains classiques consiste combiner l action du drainage traditionnel avec celle d un drainage vertical constitu par exemple de blocs de b ton poreux dispos s de facon m nager une lame d air le long du mur Il est recommand de disposer un g otextile le long du drain vertical et autour du drain horizontal afin d viter le colmatage long terme par les fines Ce type de drainage est illustr par les figures qui suivent Bloc sp cial en b ton poreux Lr diti d air Gros b ton Figure n 81 drainage mixte le long d un mur cas n 1 Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Drain carr d assise 65 120 ou 200mm Figure n B2 drainage mixte le long d un mur cas n 2 180 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels 7 1 dans
37. LISTE DES FIGURES Joints viter ou d ex cution difficile dp BEIER PERPE Exemples de r parations de petites M thode traditionnelle dre HW eta e comet UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure n 5 n 6 n4 n 8 n n 10 n 11 n 12 n 13 n 14 n 15 n 16 n 17 n 18 n 19 AS RE ne n 22 n 23 n 24 n 25 n 26 n 27 n 28 Meg n 30 n 31 n 32 n 33 M thode de restauration des pierres l aide d un mortier 46 Essai de traction de surface meme 49 Coupe type d une chauss e hors ouvrage 82 Coupe type dans le cas d une dalle g n rale appuy e sur le remblai 82 Diverses origines des eaux qui agressent un pont en ma onnerie 103 Sch ma du drainage transversal d un pont en ma onnerie 106 Sch ma du drainage longitudinal d un pont en ma onnerie 107 El gissement
38. Pomneau e 4e 200 Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Photo n 21 Photo n 22 Photo n 23 Photo n 24 Photo n 25 Photo n 26 Photo n 27 Photo n 28 Photo n 29 Photo n 30 Photo n 31 Photo n 32 Photo n 33 Photo n 34 Photo n 35 Photo n 36 Photo n 37 Photo n 38 Photo n 39 Photo n 40 Photo n 41 Refouillement en sifflet inadapt pour une r paration locale cr dit photo D Poineall eite eiae ti tede dese eeu 42 Exemple d un remplacement de pierres de taille cr dit photo D Pineau 45 D but de la mise en place d un mortier de restauration qui normalement aurait d tre arm cr dit photo J L 47 Travaux de ragr age l aide d un mortier de restauration une fois termin s cr dit photo J L 47 Exemple d une mauvaise solution pierre reconstitu e en b ton et ferraill e avec des armatures de b ton arm ordinaires cr dit photo J L Michote 48 D gradations tr s localis es de briques cr dit photo Cofex Littoral 50 Travaux de remplacemen
39. STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 7 5 7 2 Cas du support de chape Le mode op ratoire pour la confection du support de la chape d tanch it est propos par l entrepreneur l acceptation du maitre d uvre dans le cas de la proc dure d tanch it qui doit satisfaire aux prescriptions du march NOTA les modes op ratoires varient en fonction du type de support de chape mortier dalle b ton grave bitume Il appartient au march de fixer les exigences en s appuyant sur les fascicules du CCTG les DTU les guides techniques et aussi les CCTP types applicables Quel que soit le support de chape il importe qu apr s r alisation les pentes et contre pentes exig es soient aux tol rances pr s respect es et qu aucune flache empreinte de pas ne soient pr sentes La conception et la r alisation d un support de chape en mortier ou b ton sont trait es dans la 8 partie du pr sent guide l est rappel que les supports en mortier et b ton doivent satisfaire des exigences en mati re de texture rugosit diff rentes suivant le type de chape Dans le cas de la r alisation d un support de chape en mortier ou b ton pendant la phase des travaux une protection contre les eaux de pluie ou le soleil peut tre n cessaire Ces travaux doivent tre r alis s lorsque les conditions atmosph riques sont favorables absence de gel et de pluie En cas de pluie il faut mettre en place une protectio
40. arri re imm diat souvent sur une grande profondeur est de tr s mauvaise qualit Des pr l vements sont effectuer pour connaitre la nature et les caract ristiques des pierres et aussi des liants qui ont servi pour la confection des mortiers des joints et du hourdage de facon viter des incompatibilit s lors du rejointoiement Les remont es d humidit et la pr sence de sels solubles sont d tecter Avant tout travaux de refouillement des joints l entrepreneur et le maitre d oeuvre proc dent un relev contradictoire plans et photos de l tat de la maconnerie tout particuli rement pour la maconnerie de brique dont les ar tes sont tr s fragiles Le march fixe les r gles appliquer dans le cas o le d garnissage provoque des paufrures des fissures des cassures de pierres ou de briques ATTENTION les joints secs d un mur en pierres s ches ne peuvent tre remplis que si une tude d montre la stabilit du mur apres travaux et condition de r aliser les dispositifs de drainage n cessaires Dans le cas contraire il y a DANGER D EF FONDREMENIT sous la pouss e des terres et des eaux d infiltration UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix des mat riaux pour le rejointoiement Un mortier de rejointoiement inadapt provoque des alt rations de la pierre alors qu un mortier adapt do
41. chauss e 5 le d caissement de l ouvrage en respectant les pr cautions vis es dans la partie 8 ci dessus le nettoyage de l extrados des vo tes et des parois int rieures des murs B 7 le contrat contradictoire de l tat de la ma onnerie 8 le remplacement des pierres manquantes et le rejointoiement des maconneries si besoin est 9 la r alisation des r servations pour le passage des dispositifs d vacuation des eaux 10 la r alisation du support de la chape Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie E 11 le contr le de l efficacit du support de chape par un essai d arrosage coulement des eaux vers les dispositifs d vacuation 12 la pose de l tanch it et la r alisation des dispositions connexes pour viter le passage de l eau par ses bords engravures solins Cette pose implique celle des dispositifs de drainage et d vacuation des eaux E 13 le remblaiement des vo tes en respectant les pr cautions vis es dans la partie 6 ci dessus 118 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it E 14 l ex cution des diff rentes couches de la chauss e 15 la r alisation des trottoirs bordures fourreaux
42. connaitre les propri t s Elle indique galement les caract ristiques exiger de ces mat riaux Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie DRAINAGE DES EAUX INFILTR ES DANS LE REMBLAI Les chauss es et les trottoirs des ponts routes pouvaient tre rev tus de pav s mais pas toujours Les ponts rails eux n taient pas rev tus L eau de pluie pouvait donc p n trer plus ou moins dans le remblai Des dispositifs taient donc n cessaires pour recueillir ces eaux d infiltration d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 105 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 2 L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en ma Photo n 40 pont de Lesdigui res 1808 1811 sur le Drac Claix pr s de Grenoble cr dit photo J L Michotey Dans les ponts existants bien concus E transversalement le dessus de la vo te est recouvert d un b ton maigre base de chaux ou de ciment d paisseur variable recouvert par la chape d tanch it de facon cr er des formes de pentes dirigeant les eaux vers un drain recouvert de pierres s che B longitudinalement sur les piles soit les eaux sont ramen es vers le creux la jonction des deux vo tes adjacentes o se trouve plac e une
43. d garnissage du joint en montant et lorsque cette op ration est termin e r aliser un rejointoiement traditionnel du haut vers le bas comme d crit ci devant Cette op ration est analogue au jointoiement en reprise en travaux neufs jointorement He d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 15 Pr paration et ex cution d un rejointoiement REJOINTOIEMENT M CANIS La forme et la finition des joints sont propos es par l entrepreneur sauf si le march limpose Hejointoiement Photo n 13 remplissage des joint au moyen d une buse par la voie mouill e basse pression cr dit photo CG du Gard gt Avec cette technique le mortier est de pr f rence mis en uvre par projection m canique par voie mouill e E soit l aide d un pot de projection quip d un pistolet d bit variable dont le diam tre de la buse est adapt au volume et la forme du joint remplir La buse est maintenir une distance constante du joint remplir environ une dizaine de centim tre E ou l aide d une buse aliment e par une pompe mortier basse pression alimentation continue qui permet d obtenir des rendements nettement sup rieurs au pot de projection La projection par
44. d une tude de faisabilit lors des tudes pr alables Les drains subhorizontaux sont constitu s de tubes cr pin s plac s l int rieur de forages faiblement inclin s sur l horizontale la pente doit tre 396 pour faciliter l vacuation des s diments lors du forage et viter les contre pentes emp chant le fonctionnement des drains Ces drains sont tr s efficaces dans les sols fissur s Bien entendu il n est pas possible de les entourer d un filtre artificiel et ils peuvent donc se colmater En cons quence ils n cessitent une surveillance et des op rations d entretien par lavage en cas de colmatage DOMAINE D EIVIPLOI Les r seaux de drains sont couramment utilis s pour assainir un lotissement un terrain de sport lls peuvent aussi tre utilis s dans le domaine des murs de sout nement et des appuis de ponts en maconnerie d une part sous forme de tranch es drainantes plac es par exemple aux extr mit s des ponts pour emp cher l infiltration des eaux dans les mat riaux de remplissage des vo tes se reporter l article 7 5 ci devant d autre part sous forme de drains subhorizontaux mis en place par forage pour intercepter les coulements souterrains en provenance des versants qui surplombent un pont ou un mur M Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n BO drains subhorizontaux interceptant les diaclases o circulent les eaux d Retour au sommaire
45. des ma onneries R paration non structurale E UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des briques CD 2 Be On c Cl D C cO e o D TO es On C O C CD Au cours de cette preuve sont contr l s les rendements la qualit du travail effectu par un sondage au marteau des briques remplac es le respect des exigences du march en mati re d appareillage de joints de couleurs et de finition 3 3 6 2 Contr le d ex cution Le contr le porte sur le respect de la proc dure et la comparaison entre les r parations en cours de r alisation et les r sultats obtenues sur la planche d essai R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire Se reporter au chapitre 5 11 du guide FABEM 6 1 EI Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 nerie eie des produites et mat riaux Composition des enduits Mat riels utiliser R alisation des travaux LA Essais et contr les R ception des travaux pour m moire Domaine d application La r alisation d end
46. des parements remis en tat Itution Heconst Ces outils manuels peuvent tre remplac s ou compl ter par des outils pneumatiques hydrauliques ou lectriques permettant d effectuer les op rations susvis es Si besoin est pompe haute pression et lance pour le nettoyage des parements et le d garnissage des joints l eau sous pression d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale DI UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des briques un O MODE OP RATOIRE E nettoyer les parements pour enlever toutes les salissures refouiller compl tement la brique endommag e jusqu l obtention d une surface de reprise saine op ration mener avec pr caution pour ne pas endommager les briques voisines E humidifier la zone en cours de traitement puis la laisser ressuyer et proc der de m me pour la brique de remplacement E mettre en place le mortier de hourdage E introduire en force la brique dans son logement Il faut s assurer que le mortier reflue la surface par tous les joints pour ce faire la brique est frapp e et tass e au marteau en interposant une cale en bois pour viter la casse E enfoncer si besoin est cas de la pose au plafond des cales en bois imbib es d eau
47. doivent pr senter les mat riaux de remplissage gt Pour le choix des caract ristiques des mat riaux de remplissage il faut se r f rer aux quatre textes suivants E le fascicule 2 du CCTG relatif aux terrassements g n raux Bla norme NF P 11 300 Ex cution des terrassements Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructures routi res E le guide LCPC SETRA de 1992 pour les terrassements routiers GTR 92 E la norme NF P 11 213 1 DTU 13 3 Travaux de dallage voir aussi les parties 2 et 3 de cette norme laquelle il faut associer le guide du SETRA GTR 92 Le Fascicule 2 du CCTG traite bien de la r alisation des remblais mais il indique que le march fixe les caract ristiques des mat riaux utiliser granulom trie paisseur des couches compactage performances en s inspirant du GTR 92 La norme NF P 11 300 explicite les essais qui permettent de classer les sols en fonction partir de leur diverses propri t s granulom trie indice de plasticit Los Angeles micro Deval humidit Le GTR 92 donne les classes de performance retenir pour un usage donn remblai ou couche de forme La norme NF P 11 213 1 indique le contenu de l tude g otechnique entreprendre et les essais en laboratoire r aliser identification sensibilit l eau aptitude au compactage ainsi que le r le de l interface Hemplacemen
48. drains 144 Sch ma d un raccord entre l avaloir et le collecteur 144 Drainage Tee e 145 Sch ma d un tube d vacuation avec platine ou collerette 147 Sch ma d une vacuation lat rale des drains transversaux 147 Chape en position interm diaire dans un pont de grande longueur quasiment rp MM Mm 149 Zone d implantation des forages pour la cr ation de gargouilles 149 Sch ma d une gargouille correctement mise en place 150 Principe de drainage longitudinal d un trottoir et des couches de roulement cas d un largissement par dalle b ton 151 Exemple de courbe ID ceo rette endete suede tese denis 153 Sch ma de principe du cheminement des 154 Cas o le temps de concentration t est sup rieur tjm 155 Conception des descentes des eaux de ruissellement aux extr mit s d un pont de faible longueur 157 Sch ma d un avaloir dans le cas d un largissement par dalle g n rale 158 Sch ma d un fil d eau sous trottoir e 159 Sch ma d un r seau d assainissement sous trottoir 159 Origines des venues dea 178 Ici les mesures de teneur en eau montrent que la circulation d eau concerne surtout le mortier de pos
49. et collecteurs d assainissement enterr s sans pression Polychlorure de vinyle non plastifi PVC U polypropyl ne et poly thyl ne PE Partie 1 sp cifications pour raccords auxiliaires y compris les bo tes de branchement NF EN 13598 2 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement enterr s sans pression Polychlorure de vinyle non plastifi PVC U polypropyl ne PP et poly thyl ne PE Partie 1 sp cifications relatives aux regards et aux bo tes d inspection et de branchement dans les zones de circulation et dans les r seaux enterr s profond ment ENF P 16 351 Syst mes de canalisations en plastique pour drainage enterr Sp cifications pour le g nie civil NF EN 13476 1 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Syst mes de canalisations parois structur es en polychlorure de vinyle non plastifi PVC U en polypropyl ne PP et poly thyl ne PE Partie 1 exigences g n rales et caract ristiques de performance NF EN 13476 2 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Syst mes de canalisations parois structur es en polychlorure de vinyle non plastifi PVC U en polypropyl ne PP et poly thyl ne PE Partie 2 sp cifications pour les tubes et raccords
50. et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 7 9 Relev de la chape d tanch it Pr voir un jeu avec pet un joint souple d tanch it Figure n 33 relev lat ral d une chape en position haute sur dalle b ton cas n 3 Chape d tanch it Figure n 34 ancrage de la chape au dessus du trottoir Etanch it en feuilles Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 35 disposition aux abouts d un largissement par dalle g n rale de faible longueur d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it Les dispositions de la figure 33 correspondent aux dispositions adopt es lors d un largissement par dalle g n rale se reporter la partie du guide FABEM 6 3 consacr e aux largissements La figure 35 donne des dispositions qui doivent amp tre adapt es aux r sultats de l tude sur les conditions de circulation des eaux en particulier de celles qui risquent de passer sous la chape S il y a un risque de passage la profondeu
51. exemple pour une plateforme PF1 le module EV2 doit d passer MPa 6 3 2 2 Couches d assises hase de liants hydrauliques graves ciment graves laitier de surface des chauss Le fascicule 25 du CCTG sur l ex cution des corps de chauss e impose une valeur plancher de 50 MPa pour la portance de la couche support le sol de fondation Il fait r f rence la norme NF P 98 115 Assises de chauss e Ex cution des corps de chauss e Constituants Composition des m langes et formulation Ex cution et contr les assise et La fourniture des granulats pour la construction et l entretien des chauss es est trait e par les clauses du fascicule 23 du CCTG Il fait r f rence la norme XP P 18 545 qui traite des granulats en g n ral dont ceux pour chauss e Les mat riaux autocompactants qui se mettent en place sans n cessiter de compactage peuvent tre utilis s pour la r alisation des couches d assise se reporter la norme NF P 98 115 qui traite de l ex cution des corps de chauss e Le choix de cette solution doit tenir compte du fait qu ils exercent des pouss es lat rales 6 3 2 3 Couches d assises hase de liants hydrocarhon s graves bitume GB et enroh s modules lev s EME Hemplacement du remblai des vo tes et murs Le fascicule 27 du CCTG relatif la fabrication et la mise en uvre des enrob s traite des graves bitumes et des enrob s modules lev s ainsi que des couc
52. gargouille coiff e d une cr pine La gargouille vacue les eaux soit au travers de la vo te soit descend dans le corps de la pile jusqu une chambre de visite et d entretien o les eaux s coulent l ext rieur soit un b ton maigre remplit le triangle curviligne situ la retomb e des deux vo tes adjacentes pour que le drain pos sur la chape puisse ramener les eaux vers une gargouille coiff e d une cr pine situ e sensiblement aux reins et plac e dans une chambre de visite et d entretien accessible par le dessus de l ouvrage cette disposition permettait de r duire la hauteur de la chambre et surtout emp che par temps de crue le refoulement de l eau dans la structure Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 10 sch ma du drainage transversal d un pont en maconnerie 108 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 11 sch ma du drainage longitudinal d un pont en maconnerie Dans les grands ponts en maconnerie les l gissements longitudinaux ou transversaux pouvaient permettre l acc s aux dispositifs de drainage ATTENTION les l gissements
53. invitons donc le lecteur se reporter aux documents susvis s et en particulier aux deux guides du STRRES mais apr s avoir lu les paragraphes ci apr s du pr sent guide qui d veloppent les pr cautions prendre pour viter des d convenues Enduits de protection des parement et parois EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 tudes pr alables gt La r alisation d un enduit sur une maconnerie n est envisageable que si la ma onnerie sous l enduit ne risque pas de se trouver imbib e d eau Il faut donc E en premier un drainage efficace des eaux de pluie et souterraines en second une tanch it parfaite vis vis de l eau qui peut p n trer par le dessus cas d une vo te ou par l arri re cas d un mur de sout nement E enfin que l eau ne puisse pas de remonter du sol vers la ma onnerie En effet m me si l enduit est perm able la vapeur d eau cela ne suffira pas emp cher l eau de provoquer des d sordres cause des remont es de sels dissous des effets du gel d gel La photographie ci apr s montre les cons quences d un d faut de chape d tanch it sur la partie arri re d un mur de sout nement combin e une absence de coupure capillaire contre les rem
54. l emplacement disponible CD mettre en place le mortier de hourdage faire les joints assurer leur finition et faire le e nettoyage des parements remis en tat Ces outils manuels peuvent tre remplac s ou compl ter par des outils pneumatiques CS hydrauliques ou lectriques permettant d effectuer les op rations susvis es Si besoin est pompe haute pression et lance pour le nettoyage des parements et le E d garnissage des joints l eau sous pression 3 2 1 2 M thode hase de mortiers de restauration CD gt Aux outils manuels m caniques n cessaires la pr paration du support cO E nettoyage des salissures ce E repiquage des parties d t rior es et sonnant creux pour obtenir une surface de reprise ch saine TD refouillement de la pierre pour obtenir des ar tes rectilignes E nettoyage des refouillements et des videments au moyen de soufflette brosse pinceau O J D 4i gt Il faut ajouter L3 3 les outils pour fixer les goujons et les fils pour armer la r paration cas des paisseurs gt 2 cm savoir perceuse forets marteau maillet pince coupante e E les outils pour pr parer les produits savoir seau auge truelle malaxeur pneumatique ou y lectrique sachant que le g chage peut tre manuel ou m canique suivant les produits les outils de finition adapt s au traitement du parement des pierres chemin de fer ou rabotin sciotte bouc
55. la chape et l extrados de la ou des vo te s d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 143 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Au sens du d cret de nomenclature li au code de l environnement il s agit d un rejet dans les eaux de surface Dans le cas pr sent les volumes qui s infiltrent sont tr s faibles et les eaux sont filtr es par le remblai Il ne parait pas utile de pr voir des dispositifs de recueil sp cifiques Le cas des eaux de ruissellement est trait dans l article 7 6 3 ci apr s S il faut capter ces eaux d infiltration il est envisageable de r aliser des gargouilles au travers des murs de t te afin de r cup rer ces eaux dans une canalisation longitudinale fix e sur les tympans et les murs en retour voir la figure n 37 ci apr s Pour permettre un bon coulement des eaux il faut d une part interdire les piquages en angle droit entre les canalisations ne pas d passer un angle de 60 et d autre part quiper les jonctions de plaques herm tiques indispensables pour le curage Figure n 37 r cup ration des eaux par des drains transversaux Embranchement E EN D Protection contre les eaux des ouvrages ma onnerie Figu
56. par l eau LOI DES FILTRES R gle de Terzaghi df d das lt 4 ou 5 lt os 20 S 5 Sas gt Avec 15 et 85 repr sentent le pourcentage de passant lors d une analyse granulom trique du mat riau de remblaiement df repr sente le diam tre des plus gros granulats Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie ds repr sente le diam tre minimum des granulats les plus fins tel que ces granulats ne puissent pas tre entrain s par l eau au travers des interstices entre les grains les plus gros Dans le cas d une canalisation de drainage il faut s assurer que le diam tre des trous ou la largeur des fentes respectent les valeurs limites suivantes df gt 1 2 2 le D des ouvertures ou L des fentes 178 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Cas des drains subhorizontaux Dans le cas o la pose de drains classiques apr s r alisation d une fouille n est pas possible par exemple en arri re d une cul e d un arc en ma onnerie pour ne pas risquer de mettre en jeu la stabilit de la structure l ex cution de drains subhorizontaux peut tre une solution qui doit faire l objet
57. photo D Poineau 1 Tube d vacuation muni d une collerette cr dit photo SETRA 1 Sortie lat rale d une gargouille cr dit photo SETRA 1 Coulures dues l absence de d bord du tube des gargouilles cr dit photo Michotey 1 Traces de calcite l intrados de l arc bris du viaduc de Fontp drouse cr dit photo D Poineau nan aag 1 Syst me d vacuation des eaux de ruissellement cr dit photo Groupe Wavin France 1 Solin et descente d eau pour prot ger les bandeaux d un arc cr dit photo D Poineau e 1 Gargouille l ex irados de l arc du pont des Albarines cr dit photo CG du Gard 1 Descente d eau pr fabriqu e sur un remblai cr dit photo soci t Niagara 1 D sordres dus des remont es d humidit et de sels et survenus juste apr s une p riode de gel cr dit photo D Poineau 1 Effets n fastes de l application d un enduit sur un pont en maconnerie cr dit photo Michotey i seduta gedet gea Seed adu een 1 Plaque m tallique gaufr e du proc d Huckendubler cr dit photo A esee eet eret e LR prex 1 Mise en uvre d une plaque cr dit photo A 1 Vue de la grille d un drain atmosph rique cr dit photo D Poineau 1
58. reb tir dans certaines zones E Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Modes op ratoires Terrassements Compactage ees TERRASSEMENTS REMBLAIEMENT R ALISATION DE LA COUCHE DE FORME Le remblaiement r pond aux m mes pr cautions que pour le d blaiement Le remplissage doit respecter une bonne sym trie de chargement afin d viter les efforts diff rentiels sur l extrados de la vo te Dans le cas d une vo te en arc bris en plein cintre ou s en approchant avec une paisseur de maconnerie relativement faible il faut envisager de charger provisoirement la zone de cl afin d viter de la voir remonter lorsque le remblai commence exercer une pression horizontale et sym trique sur les zones de reins L approvisionnement doit se faire r guli rement et alternativement sans d calage sup rieur un diff rentiel d une couche de part et d autre de la vo te sans jamais passer par dessus la vo te de surface des chauss 6 5 2 1 Mat riaux naturels compact s assise et L emploi de remblais en grave naturelle n cessite une mise en uvre par couches successives de 25 30 cm compact e au cylindre sans vibration Sur les zones proches du corps de vo te en influence directe a
59. rentes hauteurs en surface et dans l paisseur du mur Elles permettront de savoir quelle partie du mur est le si ge d une circulation d eau Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie 172 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Teneur en eau en 96 du poids sec Figure n 54 ici les mesures de teneur en eau montrent que la circulation d eau concerne surtout le mortier de pose l est possible de compl ter ces mesures ponctuelle en utilisant des humidim tres capacitifs condition de r aliser un talonnage entre les valeurs lectriques obtenues et les r sultats de teneur en eau d termin s par pr l vements Cela permet de tracer les gradients d humidit comparatifs des diff rents mat riaux constituant le mur C est l aide de ces courbes d humidit comparatives des diff rents mat riaux constituant le mur que l on peut diagnostiquer avec s ret les causes de l humidit En outre pour les probl mes complexes c est dire lorsque les origines de la pr sence d eau sont multiples il faut mettre l ouvrage en observation pendant quelques mois l aide d enregistrements en continu et simultan s des mesu
60. riaux de remplissage sont effectu es conform ment aux dispositions de la proc dure de terrassement qui reprend les exigences du march TERRASSEMENTS D BLAIEMENT Le d blaiement doit tre men avec d infinies pr cautions Il faut envisager de travailler par couches successives de facon parfaitement sym trique de part et d autre de la vo te en vitant pour les vo tes courbes de disposer les engins au droit de la cl de vo te Il faut viter les pouss es dissym triques sur l extrados ATTENTION lors du d chargement ou du rechargement de vo tes en arc bris il peut tre n cessaire de charger les cl s des vo tes pour viter tout d sordre Remplacement du remblai des vo tes et murs R fection des couches d assise et de surface des chauss es Pour un ouvrage plusieurs vo tes l op ration peut tre r alis e arche par arche apr s s tre assur que la pouss e des arches pleines n agit pas sur le vide cr au droit d une arche Dans ce cas le remplissage avec le mat riau de substitution se fait lui aussi l avancement Apr s ach vement du d blaiement une purge est r alis e sur l extrados de la vo te ainsi que sur les parois int rieures des tympans Cette purge a pour but d liminer totalement les d p ts de mat riaux provenant des remblais et de s assurer de la qualit de la structure de ces parements Des rejointoiements peuvent tre n cessaires les maconneries sont parfois
61. s Le choix de la solution retenir doit faire l objet d une tude approfondie inspir e des d veloppements des trois guides du SETRA et en particulier de l organigramme d cisionnel du guide de mai 1992 qui donne la d marche suivre programme des investigations programme des tudes choix du type d tanch it Ce choix doit prendre en compte E les r sultats des investigations pr alables et en particulier l tat de ma onnerie l ext rieur mais aussi l int rieur de l ouvrage y compris des fondations qui peuvent tre en tat pr caire E les contraintes impos es au chantier sous r serve qu elles ne risquent pas de conduire une totale inefficacit de la solution de r fection E les autres travaux de r paration ou d largissement effectuer B la mise en place de dispositifs de retenue B l ordre dans lequel doivent tre ex cut les diff rents travaux B les caract ristiques du site dans lequel se situe l ouvrage vall e s che cours d eau E les caract ristiques de l ouvrage pont qualifi de courant viaduc existence d un largissement E les points o les eaux peuvent s infiltrer ou s infiltrent dans la structure voir les explications ci apr s Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie gt 1 convient de noter que B la protection contre les eaux de pluie est relativement facile traiter par la mise en place d une tanch it et d
62. tude des circulations d eau dans les terrains qui entourent un pont si elles existent et sont importantes rel ve des tudes pr liminaires effectuer pendant la mise au point du projet de r paration Elle n cessite P une visite des lieux pour relever la pr sence de zones humides de sources B la connaissance des diff rentes couches du sol milieux poreux rocher fissur argiles et la g om trie de la zone courbes de niveau talwegs perons E a pr sence d une nappe libre ou captive au repos ou avec coulement utilisation de pi zom tres Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie E le coefficient de perm abilit des diff rentes couches voir le tableau ci apr s par des essais ponctuels essai Lefranc dans des formations meubles ou Lugeon dans des formations compactes et fissur es ou par des essais de pompage dans des puits L essai Lugeon permet aussi de savoir s il est possible d injecter le milieu fissur pour la cr ation d un cran de renforcement des fondations 142 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement gt Ces tudes hydrog ologiques permettent de savoir si un draina
63. tude g otechnique vis e ci devant doit tre adapt e se reporter la norme NF P 11 300 et au GTR 92 pour l utilisation de tels mat riaux H fection des couches d 5 L essai Proctor normal s applique aux sols et l essai Proctor modifi aux couches de chauss es Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux ees Dans le cas o il faut all ger au maximum le mat riau de remplissage il est possible d envisager la mise en place de b tons tres l gers base par exemple de billes de polystyr ne Les caract ristiques du b ton doivent faire l objet d tudes particuli res lors de la phase du projet Le march fixe les exigences qui d coulent de ces tudes pum nen a RE Lon ch 1 ch t de surface des chauss Photo n 32 b ton tr s l ger de remplissage au dessus d une pile du pont de Villeneuve Loubet cr dit photo P Vion assise e La r alisation de contre vo tes l extrados des vo tes existantes peut dans certains cas remplacer totalement le remplissage voir la 5 partie du guide 6 3 consacr e ce sujet MAT RIAUX DU CORPS DE CHAUSS E couches d assise Hemplacement du remblai des vo tes et murs 6 3 2 1 G n ralit s Le GTR 9
64. 1 Chapes d tanch it gt dans le cas d une tanch it classique il faut interposer B une couche de grave bitume ou une couche d enrob s ou de sable enrob ou une forme en b ton arm cas particulier illustr par le figure n 27 du guide SETRA d j vis e REMARGUE une grave bitume est imm diatement circulable d s son refroidissement ce qui n est pas le cas d une grave ciment mais sa mise en place impose un compactage Pour viter de solliciter la structure en maconnerie par des vibrations excessives il faut utiliser des engins non vibrants de puissance adapt e l paisseur de la couche r pandre Il est aussi possible d utiliser des mat riaux autocompactants vis s par le titre 1 du fascicule 70 du CCTG pour le remblaiement des tranch es et la norme NF P 98 115 relative l ex cution des corps de chauss es ATTENTION de tels mat riaux exercent une pouss e importante qui peut mettre mal la stabilit des murs de t te et en retour 1 5 3 4 Choix du type de chape d tanch it Le guide de mai 1992 retient pour une chape d tanch it en position interm diaire les deux types de chape suivants g omembrane en bitume lastom re arm tanch it classique base d asphalte coul ou de feuille pr fabriqu e Le guide de mai 1992 d conseille les feuilles de PVC de poly thyl ne haute densit PEHD appel es aussi g omembranes et qui sont utilis es pour
65. 2 donne aussi la structure donner la chauss e en fonction de la cat gorie de la voie par exemple la VRNS o se trouvent des ponts en maconnerie et qui correspond aux routes autres que les autoroutes et voies express la classe de plate forme PF2 PF3 la classe de trafic cumul TC1 TC2 fonction du nombre de poids lourds et le sol de fondation existant Le GTR 92 vise le catalogue des structures types de chauss es neuves guide SETRA LCPC de 1998 H fection des couches d d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux EES P4 La structure de la chauss e doit tre d finie lors des tudes pr alables pendant la mise au point du projet de r paration et ou renforcement et impos e dans le march Chaque classe de la plate forme impose une valeur minimale pour la force portante du sol support long terme par exemple pour une PF1 au moins 20 voire 30 MPa Les sols class s B1 B3 D1 et D3 sans aucun traitement pr sentent une force portante potentielle variant de 40 80 MPa Pour chaque type de plate forme le module de r action du sol de fondation EV2 obtenu par des essais la plaque conform ment la norme NF P 94 117 1 doit pr senter une valeur minimale par
66. 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement si la hauteur est trop faible il est possible de s orienter vers la mise en place de gargouilles se d versant transversalement au travers des murs de t te ou verticalement au travers du corps de vo te l int gration du fil d eau dans le corps du trottoir peut tre aussi une solution car elle permet d augmenter la capacit du caniveau voir la figure ci apr s REMARQUE en cas de fuite comme les dispositifs d vacuation des eaux se trouvent au dessus de la chape d tanch it les eaux de fuite doivent pouvoir tre vacu es par les gargouilles et les travaux de remise en tat des vacuations n auront aucune incidence n faste sur l tanch it Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 52 sch ma d un r seau d assainissement sous trottoir d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 159 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Photo n 49 syst me d vacuation des eaux de ruissellement cr dit photo Groupe Wavin France E Cas des ponts avec tanch it en position interm diaire La solution du r seau d assainissement susvis e n est
67. 583 Fonderie Fonte graphite sph roidal NF EN 124 Dispositifs de couronnement et de fermeture pour les zones de circulation pour les pi tons et v hicules Principes de construction essais types marquage et contr le qualit La norme NF EN 124 sert de support la marque NF 110 Voirie ll est noter qu elle fixe pour les produits plusieurs niveaux de performances B 125 F 900 en fonction des charges supporter La classe D 400 est utilis e pour les dispositifs sur chauss e directement soumis au trafic des poids lourds et la classe C250 est utilis e pour les grilles caniveaux le long des chauss es ATTENTION d appartient au march de pr ciser la classe de performances des diff rents produits expos s au trafic Les bordures de trottoir et les caniveaux rel vent de la norme NF EN 1340 compl t e par la norme NF P 98 340 CN l ments pour bordures de trottoirs en b ton Prescriptions et m thodes d essai Compl ments national la NF EN 1340 Produits industriels pr fabriqu s Bordures et caniveaux Profils Les sp cifications concernant les g otextiles figurent dans l article 7 5 5 3 2 ci dessus Les mat riaux drainants pour la constitution des foss s drainants ou des tranch es drainantes vis s par le titre 2 du fascicule 70 du CCTG rel vent de la norme XP P 18 545 qui a remplac la norme XP P 18 540 Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Pour assurer l
68. CTP type ouvrages d art La r alisation des caniveaux en asphalte le long des trottoirs n cessite la mise en place de coffrages Les drains longitudinaux sont pos s le long des caniveaux avant la mise en ceuvre des couches de roulement La r alisation des r seaux d assainissement rel vent du titre 2 du fascicule 70 du CCTG et de la norme NF EN 1671 Mise en ceuvre et essai des branchements et collecteurs d assainissement Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Photo n 52 descente d eau pr fabriqu e sur un remblai cr dit photo LPB d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 169 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement ESSAIS ET CONTR LES Il appartient au march de fixer les essais et contr les effectuer en fonction des types de drainage r aliser Parmi les essais et contr les il faut pr voir E avant la r alisation de la chape d tanch it de contr ler que les pentes et contre pentes permettent aux eaux de s couler vers les exutoires gargouilles sans stagner y compris les gargouilles transversales et les foss s drainants E en cas de cr ation de gargouilles ou drains par forage partir de l intrados de tester leu
69. DICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it Dans le cas d un renforcement par une contre vo te r alis e l extrados d une vo te existante l extrados de la contre vo te sert de support de chape Sa surface doit donc respecter les exigences impos es par la chape mettre en place La r alisation d un support de chape en mortier ou b ton est d taill e dans la 8 partie du pr sent guide l n est pas forc ment n cessaire d enlever totalement le remblai au droit des piles sous r serve que sa qualit soit suffisante pour supporter la couche de forme La face interne des murs doit galement tre dress e avec le mortier afin d obtenir une surface plane se reporter au guide STRRES FABEM 4 sur la protection des b tons qui traite du choix et de la r alisation des enduits base de liants hydrauliques et en particulier des enduits de dressement destin s rattraper les d fauts d un support en maconnerie Le mortier peut tre base de chaux ou de type b tard et tre mis en place manuellement avec un gobetis ou par projection se reporter aussi au DTU 26 1 ATTENTION 1 ne faut pas consid rer qu un enduit confectionn avec un mortier d imperm abilisation ou une couche mince bitumineuse bitume d sacid ifi soit v ritable chape d tanch it En effet ces deux syst mes ne permettent pa
70. E EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 R ception des travaux pour m moire On C CD c O gt o TO Q C me TO 1 Les E C CL D SO mD cO M em eo 9 OH a uL C D TD Hi u o OH UI D Den 2 e OH e q 0 EE 100 Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Se reporter au paragraphe 6 11 du guide FABEM 6 1 Documents de r f rence L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Cons quences d une mauvaise protection contre les eaux Solutions de reprise des d fauts d tanch it et de drainage Chapes d tanch it Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Traitement des remont es d humidit et de sels dans les ma onneries nerie 1 1 La pr sente partie du guide FABEM 6 2 tente de ne pas paraphraser les trois guides du SETRA tr s complets auxquels il est imp ratif de se reporter Elle rappelle e
71. ENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 1 6 3 2 D termination de la pluviom trie servant au dimensionnement d un r seau d assainissement Se reporter l annexe 4 FABEM 8 4 qui d taille la m thodologie suivre pour d terminer l intensit la dur e et la fr quence ou la p riode de retour 5 10 15 25 ans de l averse de r f rence Pour une p riode de retour de 10 ans l intensit de l averse d cennale de r f rence peut tre fix e E soit partir de celles donn es dans le guide du SETRA susvis Assainissement des ponts routiers Zone 1 l4g 100 mm h soit 100 I m h Zone 2 centre 140 150 mm h soit 150 I m h Zone sud 119 200 mm h soit 200 I m h Bi soit pour un pont situ dans un endroit quelconque partir des donn es locales des services m t orologiques En France ces donn es peuvent amp tre tablies avec l aide des relev s faits par la M t orologie Nationale qui permettent d tablir la fr quence d apparition des l ments pluvieux en fonction de leur intensit maximale et pendant un intervalle de temps donn Ces relev s sont ensuite transform s par des mod les math matiques formules de Montana ou de Talbot en courbes Intensit Dur e et Fr quence dites ID Intensit quantit d eau tom
72. G du Gard 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 2 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Pr paration et ex cution d un rejointoiement La finition de surface du joint peut tre effectu e comme dans le cas du rejointoiement manuel Jointolement Re Photo n 16 travaux de finition au pont des Abarines cr dit photo CG du Gard FORME ET FINITION DE SURFACE DES JOINTS Il est bon de rappeler qu un mortier mis en uvre dans de telles conditions troitesse du joint porosit plus ou moins importante des mat riaux contigus est tr s sensible aux effets du retrait en particulier Pour s en garantir il faut viter les m thodes qui favorisent les effets de succions o l eau est attir e par capillarit vers la surface ext rieure du joint Dans ce cas le joint se durcit en surface effet de cro te au d triment de sa qualit arri re Un lissage insistant la langue de chat peut donner un tel r sultat I faut utiliser une m thode de finition qui ne perturbe pas la prise du mortier l id al tant de laisser le joint brut de projection apr s remplissage Pour des raisons esth tiques il est dans certains cas n cessaire de finir le joint soit en creux soit en relief bross coup ou liss Toutes ces finitions
73. ION DES TDAVAUN 61 4 6 ESSAIS ET CONTDOLES ue 62 4 7 R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire totem 63 5 REV TEMENTS DE PROTECTION DES PAREMENTS EN 65 5 1 S cop ERREUR 66 5 2 LES Une 67 5 3 LES CONSOLIDANTS OU MINERALISATEURS 68 5 4 LES PEINTURES 69 5 5 DOMAINE D APPLICATION 70 5 6 MISE EN UVRE DES PRODUITS ET SYST MES DE PRODUITS DE PROTECTION 71 5 7 MAT RIEL DE PR PARATION ET DE MISE EN CEUVRE R ALISATION DES TRAVAUX ET DES CONTR LES 74 5 8 R CEPTION DES TRAVAUX po r THemblbe HOS EEUU 75 D Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 6 REMPLACEMENT DU REMBLAI DES VO TES ET MURS e bs R FECTION DES COUCHES D ASSISE DE SURFACE DES CHAUSS ES 77 6 1 G N RALIT S 79 6 2 TUDES eier 80 6 3 CHOIX MATERIAUN 81 6 4 MAT RIELS U ILISER 92 6 5 MODES OP RATOIRES TERRASSEMENTS COMPACTAGE 96 6 6 ESSAIS ET 99 6 7 R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire Le ica ee 100 7 PROTECTION CONTRE LES EAUX DES OUVRAGES EN MACONNERIE 101 7 4 DOCUMENTS DE R F RENCE 102 7 8 L VOLUTION DES DISPOSITIONS EN
74. ION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 1 5 8 2 Cas du support de chape ll appartient au march de fixer les essais et contr les effectuer en fonction du type de support de chape r aliser 1 5 8 3 Cas de la chape ll appartient au march de fixer les essais et contr les effectuer en fonction du type de chape r aliser et si cela est possible en s inspirant des clauses correspondantes du titre 1 du fascicule 67 du CCTG et du guide STER 81 et de ses mises jour Ces diverses clauses sont reprises dans le CCTP type du SETRA R CEPTIONS DES TRAVAUX pour m moire Se reporter au paragraphe 5 11 du guide FABEM 6 1 Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 141 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement EKAT G N RALIT S est n cessaire de prot ger un pont en ma onnerie contre les eaux qui s infiltrent au travers de la chauss e qui proviennent des remblais d acc s ou des versants de la vall e qui remontent du sous sol mais aussi des eaux qui ruissellent la surface de l ouvrage Figure n 36 r sultats d une tude pi zom trique L
75. LISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Les peintures Les peintures sont class es dans les rev tements Elles forment une couche protectrice continue sur la surface trait e Les peintures peuvent tre utilis es pour prot ger et d corer des parements en maconneries pierres et briques La norme NF EN 1062 1 Produits et syst mes de rev tements pour ma onnerie et b ton ext rieurs Partie 1 classification fixe les conditions de choix et mise en uvre de ces produits dont sont tir s les quelques extraits ci apr s dans le paragraphe consacr au domaine d application Rev tements de protection des parements en ma onnerie d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Domaine d application La norme europ enne NF EN 1062 1 d finit un syst me g n ral de description des produits de peinture et des syst mes de rev tement pour la pr servation la d coration et la protection des supports en maconnerie et en b ton neufs ou anciens nus ou d j rev tus Elle contient galement un syst me de classification fond sur certaines propri t s physiques La pr sente norme europ enne est applicable tous les produits de peinture ou syst mes de r
76. La liste qui suit donne les m thodes de traitement contre les remont es capillaires avec des recommandations pour leur emploi voire contre leur emploi soit en b timent B soit en monument historique MH ou enfin en g nie civil GC les traitements qui ont pour but d emp cher l eau d arriver aux fondations galerie p riph rique MH GC drains situ s proximit ou contre la fondation B MH GC Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie les traitements qui ont pour but d emp cher l eau de remonter dans les fondations barri re tanche B MH GC E imperm abilisation dans la masse MH GC 12 Le fascicule technique des monuments historiques limite les teneurs en sels comme suit Chlorures lt 1 Nitrates lt 0 5 Sulfates en provenance du gypse lt 5 Sulfates associ avec sodium potassium magn sium lt 1 174 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries gt les traitements qui ont pour but d vacuer l eau qui impr gne les fondations E lectro osmose passive traitement NON RECOMMAND E lectro osmose active B MH B lectrophor
77. MATI RE DE PROTECTION CONTRE LES EAUX DES OUVRAGES EN 103 7 3 CONS QUENCES D UNE MAUVAISE PROTECTION CONTRE LES EAUX 111 7 4 SOLUTIONS DE REPRISE DES D FAUTS D TANCH IT ET DE DRAINAGE 112 7 5 D TANCH IT 116 7 8 DISPOSITIFS DE DRAINAGE DES EAUX D INFILTRATION ET DE RUISSELLEMENT 142 7 7 TRAITEMENT DES REMONT ES D HUMIDIT ET DE SELS DANS LES 171 8 SUPPORT DE CHAPE EN MORTIER OU B TON s 195 8 4 G N RALIT S ds 196 8 2 R ALISATION D UN SUPPORT DE CHAPE EN MORTIER OU 197 8 3 R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire 199 TABLE DES ILLUSTRATIONS ne 200 d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale D UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 l introduction commune l ensemble des GUIDES du STRRES le rappelle l exp rience montre que les op rations de r paration et de renforcement de structures en maconnerie ne sont pas toujours couronn es de succ s Dans un certain nombre de cas soit les r parations ne tiennent pas soit de nouveaux d sordres apparaissent proximit des r parations soit il se produit lors des travaux des d rapages dans les quantit s et les co ts et parfois m me l effondrement partiel ou total de la structure Toute
78. STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Courbe IDF intenst des precipitabons imm h Dur e de pr cptatons an Figure n 48 cas o le temps de concentration est sup rieur tji si pour les ponts le dimensionnement de l assainissement est le plus souvent bas sur une intensit de pluie constante et maximale au contraire la courbe IDF retenue joue plein lorsqu il s agit de dimensionner un r seau d assainissement en agglom ration ou en rase campagne le d bit d un cours d eau en fonction des caract ristiques de son bassin versant 7 6 3 3 G n ralit s sur la conception de l assainissement d un pont Suivant la localisation de l ouvrage il est possible d vacuer les eaux directement dans un r seau d assainissement existant c est le cas d un pont urbain ou il faut enti rement cr er un r seau d assainissement plus ou moins complexe suivant les contraintes li es aux textes en vigueur et impos es par le maitre d ouvrage La position du pont et la g om trie du trac routier influent sur la quantit d eau vacuer et galement sur la conception de l vacuation des eaux qui peut appartenir un des trois mod les suivants B 1 si le profil en long du pont est en dos d ne la surface drainer correspond celle l ouvrage sauf dans le cas o cause de risques sp cifiques de pollution il faut aussi r cup
79. SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 R alisation des travaux PR PARATION DES SURFACES Se reporter aux guides FABEM 4 et 5 et aux conseils d velopp s ci apr s Les parties de maconneries en mauvais tat doivent tre r par es Les armatures scell es dans la ma onnerie sont remplacer par des armatures non corrodables ou sont traiter contre la corrosion Les surfaces et tout particuli rement les surfaces lisses sont repiqu es de facon am liorer l adh rence de l enduit puis elles sont lav es grande eau Il faut ensuite permettre aux surfaces de ressuyer avant de r aliser les diff rentes couches de l enduit En cas de doute sur l adh rence de l enduit sur la maconnerie cas d une maconnerie de pierres froides une armature est mise en place et fix e par des points d ancrage sur la maconnerie se reporter au DTU 26 1 Le march pr cise les dispositions prendre pour assurer la durabilit de larmature produits non corrodables produits simplement galvanis s Ne pas oublier de prot ger le chantier des intemp ries et du soleil de facon viter la dessiccation le d lavage ou le gel de l enduit pendant sa mise en place sa prise et le d but de son durcissement ll appartient au march de fixer les exigences en mati re de pr paration des surfaces en imposant un relev contradictoire des surfaces trait
80. TRRES FEVRIER 2011 E Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 G n ralit s 22 Entretien et r paration des joints de dilatation ou de fractionnement existants R ception des travaux pour m moire G n ralit s gt Dans le domaine du b timent le DTU 20 1 fixe un espacement des joints de dilatation et de retrait compris entre 20 m et 35 m suivant que la r gion est s che et fortes oppositions thermiques ou est humide et temp r e 20 dans les d partements voisins la M diterran e 25 m dans l Est les Alpes le Massif Central et les Pyr n es m en r gion parisienne 35 m dans l Ouest Dans le domaine du g nie civil il n y a pas de r gles dans le fascicule 64 du CCTG sauf dans son article 20 consacr la construction des vo tes Joints de dilatation et fractionnement EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Entretien et r paration des joints de dilatation ou de fractionnement existants Dans le cas o
81. a chauss e ne pr sente pas une r sistance suffisante vis vis de la classe de trafic poids lourds Cette solution est galement bien adapt e dans le cas de la r alisation de certains des largissements vis s par le tableau 6 ci devant encorbellement avec contrepoids et r seau de poutres faut se reporter au guide de d cembre 2001 qui donne des d tails constructifs respecter et qui sont rappel s par certaines des figures ci apr s M roo Figure n 25 sch ma d une chape en position interm diaire Si la hauteur disponible au dessus de l extrados de la vo te est insuffisante la chape d tanch it doit tre appliqu e en position basse sur l extrados de la vo te comme au chapitre 7 2 ci dessus Puis d s que la couverture devient suffisante la chape peut passer en position interm diaire Pour viter tout risque de d chirure l interface il faut pr voir une sorte de joint transversal en forme de lyre La figure 27 du guide de mai 1992 illustre la r alisation d un joint souple dans le cas d une chape sur une forme en b ton arm Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 123 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 5 Figure n 26 sch ma d une ch
82. a ptc lb AA a 6 MODE D EMPLOI DU PRESENT GUIDE 7 1 nn 11 1 4 G N RALIT R LE DU JOINT 12 1 8 TUDES PR ALABLES DIAGNOSTIC DES JOINTS 14 1 3 CHOIX DES MAT RIAUX POUR LE REJOINTOIEMENT 19 1 4 MAT RIEL 22 1 5 PR PARATION ET EX CUTION D UN 23 1 6 ESSAIS ET CONTR LES eu 30 1 7 R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire 31 2 JOINTS DE DILATATION ET FRACTIONNEMENT 33 2 1 uen 34 2 2 ENTRETIEN ET R PARATION DES JOINTS DE DILATATION OU DE FRACTIONNEMENT ENISIANTS ue 35 2 3 R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire ette 36 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 E bs RECONSTITUTION DES PAREMENTS EN PIERRES ET BRIQUES 37 3 1 DOMAINE tl dA duas 38 3 2 RECONSTITUTION SUPERFICIELLE DES PIERRES NATURELLES cc 39 3 3 RECONSTITUTION SUPERFICIELLE DES s 50 4 ENDUITS DE PROTECTION DES PAREMENT ET PAROIS sss 55 4 1 DOMAINE D APPLICATION 56 4 2 TUDES 57 4 3 CHOIX DES PRODUITS ET MAT RIAUX COMPOSITION DES ENDUITS 59 44 MAT RIELS U ILISER coo nets tonne 60 4 5 R ALISAT
83. aboutir un diagnostic et un pronostic QD L On cO o D O O B la consistance d un projet de r paration ou de renforcement E les diff rentes techniques de r paration ou de renforcement mettre en uvre en fonction des d sordres constat s et de leurs causes Liste des diff rents travaux de r paration et ou renforcement ainsi que des op rations connexes pr liminaires ou finales trait s dans guides maconnerie dans le guide G n ralit s et pr paration des travaux FABEM 6 1 op rations connexes et finales d v g talisation nettoyage et pr paration des parements et parois pierres et briques nettoyage final des parements parois lieux apr s travaux dans le guide R paration non structurale FABEM 6 2 E travaux sur les parements jointoiement et rejointoiement joints de dilatation ou de fractionnement reconstitution des parements en pierres naturelles et en briques d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 enduits de protection des parements et parois rev tements de protection des parements et parois Bi travaux sur les fondations et structures
84. afonn e de la courbe lorsque t S tji ou une valeur inf rieure il faut calculer un param tre appel le temps de concentration Le temps de concentration to est celui que met l eau pour s couler jusqu l exutoire par le plus long chemin hydraulique c est dire dans le cas d une route ou d un pont en parcourant le profil en travers de la chauss e puis toute ou partie du profil en long et si n cessaire en passant par un avaloir pour arriver dans un collecteur jusqu au point d vacuation consid r l exutoire PROFIL en LONG Point haut VUE en PLAN Figure n 47 sch ma de principe du cheminement des eaux Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Dans le cas d un pont de surface faible moyenne voire importante le temps de concentration est inf rieur tji donc l intensit de l averse reste constante et maximale max c est le cas courant pour lequel les calculs sont beaucoup plus simples Dans le cas d un pont de surface tr s importante l intensit de l averse it doit tre d termin e sur la courbe IDF partir de la valeur de tc qui doit tre calcul e Il s agit ici de ponts dont la longueur totale d passe 400 500 m 154 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES
85. aniques requises CD CO E les tympans sont tr s endommag s au point que leur reconstruction partielle voire totale est envisag e CO Bi la r alisation de contre vo tes l extrados des vo tes existantes est n cessaire CH B un changement d usage de l ouvrage est pr vu tel qu un rehaussement un largissement E qui n cessite une meilleure capacit portante du mat riau de remplissage a C 1 E la r alisation d une chape d tanch it en position basse interm diaire ou haute est a n cessaire pour mettre l abri l ouvrage de l eau D TD u C 09 oO 2 e cO QD H fection des couches d d Retour au sommaire Guide 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Etudes pr alables Au cours des tudes pr alables il est souvent n cessaire de d terminer la g om trie de la vo te ce qui impose des sondages ou l ouverture de tranch es A cette occasion des pr l vements sont op rer sur les diff rentes couches des mat riaux de remplissage afin d en d terminer les propri t s voir dans la suite du pr sent paragraphe les caract ristiques que doivent pr senter ces mat riaux Au cours de ces tudes s il est envisag d enlever les mat riaux du remplissage et de mettre
86. ans les autres dispositifs de drainage trottoirs l tanch it des trottoirs en particulier des trottoirs sur caniveaux cause des dallettes pr fabriqu es tant rarement efficace il faut mettre en place au minimum des drains longitudinaux aux point bas reli s aux autres dispositifs de drainage et si besoin est une chape d tanch it cas des trottoirs sur caniveaux E pour un bon coulement des eaux il faut d une part interdire les piquages en angle droit entre les canalisations ne pas d passer 60 et d autre part quiper les jonctions de plaques herm tiques indispensables pour permettre le d bouchage des canalisations 7 6 3 4 Dimensionnement des dispositifs d vacuation des eaux Se reporter l annexe 4 6 4 qui d taille le processus de d termination des caract ristiques des dispositifs d vacuation des eaux de ruissellement Elle donne galement des conseils compl mentaires sur leur conception Elle propose enfin deux exemples simplifi s de dimensionnement pour un pont courant en maconnerie L eau de pluie qui tombe sur la chauss e et les trottoirs et autres quipements d un pont met un certain temps pour rejoindre le caniveau mais l eau du caniveau n arrive l exutoire avaloir qu apr s un autre laps de temps Or l intensit d une averse varie suivant sa dur e faut donc tenir compte de ces diff rents facteurs pour calculer le d bit de ruissellement Q qu il faut ensuite c
87. ape d tanch it est poser sur un mortier ou un micro b ton base de chaux hydraulique pour limiter les risques de fissuration par retrait et qui peut tre arm Le guide du SETRA propose la formule de la SNCF soit un sable O 8 3 avec 5 7 de chaux hydraulique 100 lire Dans les ann es 60 la norme NF P 15 310 distinguait les chaux hydrauliques lourdes XH et les chaux minemment hydrauliques XEH E Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it Attention le dosage propos pour l extrados de la vo te est sensiblement moiti des dosages d un corps d enduit NOTA Le terme XHA correspond l appellation des chaux hydrauliques artificielles qui sont vis es par la norme NF P 15 312 Le terme XHN correspond l appellation des chaux hydrauliques naturelles qui sont vis es par la norme NF P 15 310 ATTENTION ces deux normes ont t remplac es par les normes NF EN 459 1 NF EN 459 2 et NF EN 459 3 sur les chaux de construction avec les correspondances donn es par le tableau suivant Normes NF EN 459 EE Swe f me Classe de r sistance Ajout de clinker XHA NHL Z Ajouts Tableau n 7 identification et cla
88. ape en position basse puis interm diaire Bien entendu il faut que la qualit des mat riaux de remplissage soit conforme celle requise voire en soit tr s voisine se reporter la Ge partie du pr sent guide sur les sp cifications relatives aux mat riaux de remplissage Dans le cas contraire un d caissement s impose ce qui peut remettre en cause le choix d une chape en position interm diaire Le guide de mai 1992 indique pour une chape en position interm diaire le risque de passage de l eau dans le remplissage entre la chape et l extrados de la vo te Les indications donn es ci devant au chapitre 7 4 permettent de mesurer ce risque Les figures 25 et 26 donnent des dispositions qui doivent tre adapt es aux r sultats de l tude sur les conditions de circulation des eaux en particulier de celles qui risquent de passer sous la chape S il y a un risque de passage la profondeur de la tranch e drainante doit tre nettement augment e 1 5 3 2 Ordre des travaux La r alisation d une chape en position interm diaire impose dans l ordre qui suit les principales op rations suivantes ne sont pas voqu s les autres travaux ventuels qui doivent s int grer dans ce processus B 1 la v rification de la stabilit de la ou des vo tes et des appuis 2 la v rification de l tat et du fonctionnement des dispositifs de drainage existant situ s sous le niveau de la future chape Protection contre les eau
89. ape soit ex cut e sur un support b ton comportant des murettes lat rales se reporter aux d tails constructifs Le recours une chape d tanch it adh rente de type SEL syst me d tanch it liquide ou FMAS films minces adh rant au support base de r sines polym risables n est pas voqu dans le guide de mai 1992 cause du co t de tels syst mes et aussi des incertitudes qui r gnent sur la r alisation de la liaison avec la couche de roulement L utilisation de ce type de chapes minces peut donc tre envisag e E dans le cas d un largissement dalle g n rale ou pontage sous r serve que la dalle de couverture ne comporte pas de multiples reprises de b tonnage avec des parties pr fabriqu es et des parties coul es en place car ce mode de construction favorise la fissuration au droit des reprises de b tonnage Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie B dans le cas o l tanch it est appliqu e sur une dalle b ton sous r serve d assurer l tanch it des joints longitudinaux entre la dalle b ton et les murs en maconnerie voir les d tails constructifs Le cas d une tanch it sur une dalle en b ton avec ou sans largissement doit se faire en utilisant un des proc d du titre du fascicule 67 du CCTG ayant fait l objet d un avis technique pour support b ton d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non st
90. apes d tanch it classiques ou non gt Les chapes d tanch it des types list s ci apr s rel vent du titre 1 du fascicule 67 du CCTG dont les r f rences normatives de son annexe 5 sur les mat riaux et sur les essais doivent tre corrig es pour tenir compte de l volution de la normalisation proc d bicouche d asphalte feuille pr fabriqu e bitumineuse monocouche feuille pr fabriqu e bitumineuse recouverte d une couche d asphalte gravillonn E proc d s mise en place par des moyens haute cadence R f rences normatives mat riaux E nouvelle NF EN 12970 Asphalte coul pour tanch it D finitions sp cifications et m thodes d essai Pour les complexes d tanch it mis en place haute cadence il faut se r f rer la mise jour n 1 du guide STER 81 du SETRA et ses mises jour Ce guide traite aussi des autres types de chape La r daction des pi ces du march peut faire appel au CCTP type du SETRA REMARQUE il est possible de trouver sur les sites des fabricants les fiches techniques des produits les fiches de s curit des guides de choix et de pose des cahiers de clauses techniques Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 10 ASGPE Association pour la Qualit de la Pr contrainte et des quipements Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommai
91. asser dans les parties en creux au droit des piles ou des cul es Si besoin est les travaux de finition comme l enl vement de la derni re couche sur l extrados et dans le fond des parties en creux sont r aliser manuellement pour viter d endommager la ma onnerie de l ex rados et la chape d tanch it c 2 c CD c e gt D O bs Q D Cc 2 I E C C E B CD CD 2 E es Ce CD TO B C cO C D TO CD CD D D en C D O Ce CD TO L C CD uL CD sl Pi 21 e Photo n 33 d caissement en cours au pont dit de 100 m tres cr dit photo DDE 52 ATTENTION outre le nettoyage l tat de l extrados des vo tes et ou des diff rents murs peut n cessiter un rejointoiement des pierres et la r alisation d une couche de forme en mortier ou b ton comme support d une tanch it en position basse Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Mat riels utiliser Dans le cas o les investigations au cours des tudes pr alables n auraient pas permis de bien conna tre l tat de l extrados la qualit
92. at La brique endommag e n a plus aucune consistance et se transforme en poudre incidence d une mauvaise cuisson et de l agressivit de l environnement Si les d sordres portent sur des surfaces importantes la r paration rel ve des techniques de reconstruction partielle ou totale de parties d ouvrage vis e par le guide Cc FABEM 6 3 u E cO e D TD es e Photo n 26 d gradations tr s localis es de briques cr dit photo Cofex Littoral 1 gt La reconstitution superficielle d un parement en briques est bas e sur la m thode C traditionnelle applicable aux pierres aD elle consiste incruster une brique ou un mulot en remplacement de la partie alt r e CC technique de r paration dite en tiroir cette technique de r paration donne long terme un bon aspect qui va se confondre avec le reste du parement de briques EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des briques Iques t br TUDES PR ALABLES e Au cours de ces tudes surtout s il s agit de briques de dimensions non usuelles il faut rechercher quelles briques de substitution peuvent amp tre employ es et ou si d
93. avec une surface interne et externe lisse et le syst me de Type A NF EN 13476 3 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Syst mes de canalisations parois structur es en polychlorure de vinyle non plastifi PVC U en polypropyl ne PP et poly thyl ne PE Partie 3 sp cifications pour les tubes et raccords avec une surface interne et externe lisse et le syst me de Type XP EN 13478 4 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Syst mes de canalisations parois structur es en polychlorure de vinyle non plastifi PVC U en polypropyl ne PP et poly thyl ne PE Partie 4 guide pour l valuation de la conformit NF ENV 1401 1 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Polychlorure de vinyle non plastifi PVC U Partie 1 sp cifications pour tubes raccords st le syst me XP ENV 1401 2 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Polychlorure de vinyle non plastifi PVC U Partie 2 guide pour l valuation de la conformit XP ENV 1401 3 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Polychloru
94. b LS C Be Il s agit de travaux de r fection de zones d aire limit e lorsque les d gradations n int ressent que les l ments constituant le parement sur quelques centim tres de profondeur Les de d gradations ne concernent pas l paisseur totale de la ma onnerie C c Bien entendu il faut supprimer les causes des d sordres r fection de la chape d tanch it et du drainage suppression des remont es d humidit et de sels avant proc der la reconstitution des parements C u cO e UI D C es L3 Photo n 17 d gradations plus ou moins superficielles des pierres du bandeau d un ponceau cr dit photo D Poineau es e e c EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle pierres naturelles b O G O LA LA LA 5 8 GENERALITES Ga gt existe deux m thodes de restauration des pierres alt r es aD la m thode traditionnelle E la m thode base de mortiers de restauration ou de ragr age KS FE 3 2 1 1 La m thode traditionnelle elle consiste incruster un morceau de pierre naturelle remplacement d
95. b e m et par unit de temps Dur e longueur de la fen tre temporelle fix e par l utilisateur Fr quence fr quence de d passement ou p riode de retour qui est l intervalle de temps moyen qu il faut attendre avant de conna tre une pluie d intensit gale ou sup rieure Les courbes IDF repr sentent l intensit extr me pluvieuse en fonction de la dur e D et de la p riode de retour T axes doublement logarithmiques Le march fixe la courbe utiliser et la p riode de retour correspondante Courbe LD F Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 159 CARPE des rec wn t4 o 0 Date Figure n 46 exemple de courbe IDF 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 153 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement NOTA ici le mod le math matique utilis formule de Montana n tant valable qu au del de 6 minutes l intensit maximale de l averse a t plafonn e pour t S tte 5 mn d o la courbe IDF tronqu e de la figure ci dessus Pour savoir s il faut retenir la valeur maximum maximorum de l intensit de l averse ig qui correspond la partie pl
96. b tards ou base de chaux de type hydraulique Lorsque les d gradations des joints sont essentiellement cantonn es juste au dessus du sol il faut suspecter soit les effets du rejaillissement des eaux de pluie dont les cons quences sont la dissolution l rosion et le gel du mortier du joint E soit ce qui est plus grave des remont es d humidit et de sels ces remont es peuvent aussi concerner les ouvrages en site aquatique E Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Etudes pr alables Diagnostic des joints Rappel l eau peut aussi s infiltrer par le haut c est le cas par exemple d un mur en l absence d un couronnement o si ce dernier n est pas tanche Les deux photos ci apr s montrent d une part les d sordres du bas d un mur sous les effets des rejaillissements et des remont es capillaires et d autre part des d collements de l enduit d un mur dus aux infiltrations d eaux par le couronnement du mur non prot g Photo n 2 effets des eaux la base d un mur et sur l enduit d un autre cr dit photo D Poineau 3 Le rejointoiement rigidifie le parement Si un diagnostic exhaustif n a pas t r alis pour d terminer toutes les insuffisances structurelles d s
97. capillarit O 15 m au dessus du niveau du sol ext rieur apr s remblaiement pour viter les risques d humidification par le rejaillissement des eaux de pluie et les enduits sur les murs de fondation Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Le DTU indique pour la coupure tanche l utilisation E de bandes de feutre bitum ou de bitume arm ou de poly thyl ne pos es sec sur un mortier de 2 cm d paisseur dos par m de sable sec 0 3 mm de 300 350 kg de ciment Les bandes sont prot ger par une seconde couche de mortier de m me composition d une chape en mortier de ciment dos par m de sable sec O 3 de 500 kg de ciment additionn d un hydrofuge 182 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Le DTU indique que les enduits sont ex cut s conform ment aux dispositions du DTU 26 1 soit avec un enduit traditionnel soit avec un enduit d tanch it qui peuvent en sus recevoir un rev tement d tanch it bitumineux appliqu en deux couches Photo n 54 effets n fastes de l application d un enduit sur un pont en maconnerie cr dit photo Michotey ATTENTION en l absence
98. caution permet de contr ler l efficacit de l injection Lorsque les travaux de rejointoiement concernent la fois l extrados et l intrados d une vo te il faudrait commencer par rejointoyer l extrados et attendre l essorage de la maconnerie pour commencer le rejointoiernent de l intrados afin d viter d emprisonner de l eau dans la maconnerie Cette facon de proc der dissy m trise le fonctionnement de la vo te ce qui peut nuire sa stabilit La solution est de ne pas fermen provisoirement tous les joints de l intrados pour permettre le drainage de la maconnerie ATTENTION Je rejointoiement d un mur en retour d un mur en aile d un mur de soutenement concerne aussi bien les parties visibles au dessus du terrain naturel que les parties enterr es Ne traiter que les parties a riennes risque de provoquer l apparition de d sordres par remont es d humidit La remise en tat des dispositifs de drainage et de la chape d tanch it est indispensable en cas de rejointoiement pour viter par exemple la transformation d un pont en piscine d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Etudes pr alables Diagnostic des joints l est tr s important de faire proc der aux investigations pendant la
99. cement du sol caract ris par la perm abilit l ouverture de filtration la capacit de d bit dans le plan la r sistance la traction l allongement l effort maximal la r sistance au poinconnement statique la r sistance la perforation dynamique Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie ces normes s ajoutent diff rentes normes d essai Dans le domaine des chapes d tanch it la seule fonction du g otextile est d assurer la protection de la chape qui peut aussi tre assur e par une couche de sablon 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale LEZ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 5 D Ke es es e On D O CO E 2 O D gt lt J CO 43 O e am e D O Een LL CHOIX DES MAT RIELS 1 5 8 1 Cas du support de chape Les mat riels utiliser pour la confection du support de la chape d tanch it sont propos s par l entrepreneur l acceptation du maitre d oeuvre dans le cas de la proc dure relative aux travaux d tanchement qui doit satisfaire aux prescriptions du march NOTA les mat riels de mise en uvre varient en fonction du type de support de chape mortier dall
100. ctage non vibrants de la couche de forme sous le corps de la chauss e puis du corps et des couches de surface de la chauss e sous r serve des justifications de la proc dure de terrassement d velopp es ci apr s Photo n 36 zone d acc s difficile au pont dit de 100 m tres cr dit photo DDE 52 Rappel le choix de certains mat riaux permet de limiter les op rations de compactage au strict minimum NOTA Les zones d accessibilit r duite zones 1 concernent galement le cas d un largis sement par poutres transversales ou celui par encorbellement avec contrepoids Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Mat riels utiliser IET QD 2 E o 5 Dans le cadre de la proc dure de terrassement le mat riel de compactage est propos par de E am l entrepreneur l acceptation du ma tre d uvre avec les justifications et calculs n cessaires voir ci apr s la partie consacr e au mode op ratoire L3 D L entrepreneur doit justifier que la densification du remblai et ou le module de r action la c a plaque EV2 dont les valeurs sont fix es par le march pour les diff rentes couches peuvent e CH tre obtenues de facon permettre la r alisation du
101. d termination de la masse volumique en place par diagraphie double sonde gamma essai vis par la norme NF P 94 062 d termination de la masse volumique des particules solides d un sol par la m thode du pycnom tre eau essai vis par la norme NF P 94 054 d termination de la teneur pond rale en mati res organiques par la m thode chimique essai vis par la norme NF P 94 055 H fection des couches d 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux Ui C2 2 o Ll C de Bes Comportement m canique couche de forme e E Los Angeles dit LA essai vis par la norme NF EN 1097 2 Ch micro Deval en pr sence d eau dit MDE essai vis la norme NF EN 1097 1 E friabilit des sables dit FS essai vis par la norme NF P 18 576 en coefficient de d gradabilit des mat riaux rocheux essai vis par la norme NF P 94 064 SE coefficient de fragmentabilit des mat riaux rocheux essai vis par la norme 94 066 lt Gent CO gt Param tres hydriques Q o E rapport entre Wp et voir la norme NF P 11 300 I E rapport entre Wp et W et Wp voir la norme NF P 11 300 cb L2 CBR pour l valua
102. d des pilettes des vo tes d l gissement il faut cr er des solins pour permettre l vacuation des eaux en vitant que l eau ne ruisselle sur les bandeaux la photo ci apr s montre les dispositions mises en ceuvre pour l arc en b ton arm du pont de la Caille dispositions qui peuvent tre adapt es au cas d un arc en ma onnerie La mise en place d un larmier peut s av rer n cessaire pour limiter les coulements sur les bandeaux Photo n 50 solin et descente d eau pour prot ger les bandeaux d un arc cr dit photo D Poineau Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Photo n 51 gargouille l extrados de l arc du pont des Albarines cr dit photo CG du Gard NOTA dans le cas o les solutions d velopp es ci dessus ne suffiraient pas il est possible d envisager la pose d une chape non adh rente en PVC ou en Hypalon comme sur l arc du pont de la Caille Une telle solution n a jamais t utilis e notre connaissance sur un arc en maconnerie Elle est du domaine exp rimental et n cessite l aide d un laboratoire sp cialis pour en conna tre les avantages les inconv nients et le domaine d emploi 162 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des ea
103. d extrados oupport de chape en mortier ou b ton 196 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 R alisation d un support de chape en mortier ou b ton La r alisation de tels travaux est tr s voisine de ceux d une contre vo te l extrados d une vo te existante MISE EN TAT DE RECETTE La mise en tat de recette a lieu apr s l enlevement des mat riaux de remplissage et le relev contradictoire de l tat de l extrados de la ou des vo tes Cette op ration est importante car en effet de cette op ration d pendront l adh rence du mortier et donc le parfait accrochage du support de chape Cette mise en tat de recette correspond simplement l limination des l ments impropres l adh rence fines particules l ments d origines diff rentes de celle du support principal v g tal animal l ments instables Il faudra galement obtenir un relief le plus ac r et le plus propre possible Elle est ex cut e au marteau piqueur ou bouchardeur L op ration se termine par une purge et un nettoyage par soufflage l air et l eau Un d capage l eau sous haute pression peut tre galement envisag La souplesse de r glage par orientation du jet permet de s adapter la nature e
104. dallage E il ne supporte plus de charge cas de la dalle g n rale appuy e sur les tympans Dans un tel cas le remplissage existant peut tre conserv sauf si les d sordres qui affectent la vo te venues d eau d sorganisation de la maconnerie imposent le confortement de l extrados de la vo te la r fection de l tanch it de la ou des vo te s et des tympans d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux Coupe type d une chauss e Couches de Couche de roulement surface m Couche de liaison Couche de base Couche de fondation Sol de fondation Figure n 7 coupe type d une chauss e hors ouvrage Coupe type avec dalle g n rale appuy e sur le remblai Hemplacement du remblai des vo tes et murs H fection des couches d assise et de surface des chauss es Figure n 8 coupe type dans le cas d une dalle g n rale appuy e sur le remblai 1 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux 6 3 1 2 Caract ristiques que
105. de coupure tanche dans un mur soumis des remont es capillaires l application d un enduit base de liants hydrauliques sur le mur fait remonter le niveau de la zone humide sans r soudre le probl me voir ci apr s l article consacr aux enduits drainants Dans les ouvrages existants les coupures de capillarit sont assimil es des reprises en sous ceuvre Elles peuvent tre r alis es par mise en place dans une saign e pr alablement effectu e la base de la partie d ouvrage concern e et au moins 15 cm au dessus du sol fini incidence des rejaillissements d un mat riau imperm able mortier tanche base de liants min raux ou organiques feuille de feutre bitum de plomb de cuivre ou de poly thyl ne Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 183 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Photo n 55 plaque m tallique gaufr e du proc d Huckendubler cr dit photo A Bouineau Une autre m thode proc d Huckendubler consiste introduire apr s sciage d une partie de l paisseur du mur par force pression et vibration des plaques de t le ondul e en acier inoxydable sur t
106. des cheminements privil gi s 186 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries ll est recommand de r aliser une impr gnation au niveau des joints horizontaux tous les 50 cm environ et de faire une impr gnation au minimum par bloc de pierre de taille La r gle est adapter pour les maconneries de briques R cipient contenant le produit imperm abilisant Diffusion du produit dans la masse du mur Figure n BB principe d impr gnation par gravit et capillarit DOMAINE D EIVIPLOI Le proc d est d une utilisation courante dans le domaine du b timent o les paisseurs des murs impr gner sont relativement faibles Elle n est applicable que si la teneur en eau de la maconnerie ne d passe pas 6 en volume Au del de ce seuil il faut abaisser la teneur en eau par exemple par des drains verticaux avant d impr gner le mat riau Dans le domaine des ouvrages d art E c est la seule solution pour cr er une coupure de capillarit dans la ma onnerie d un appui de pont La difficult provient des paisseurs importantes traiter La solution est de traiter par une injection classique avec encagement tout le ma
107. des joints de dilatation ou de fractionnement existent il faut les entretenir pour viter le passage de l eau et emp cher que des d tritus viennent bloquer leur fonctionnement Le lecteur est invit se reporter au guide traitement des fissures par calfeutrement pontage et protection localis e cr ation d un joint de dilatation FABEM 2 dans lequel il trouvera les exigences sur les mat riaux utiliser les proc dures de r alisation et les contr les et essais effectuer Joints de dilatation et fractionnement d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 23 R ception des travaux pour m moire I Ls am eo cO om cO TD D TO I E e E Se reporter au chapitre 5 11 du guide FABEM 6 1 EJ Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 EXB Domaine d emploi ETE Heconstitution superficielle des pierres naturelles 3 3 Reconstitution superficielle des briques Domaine d emploi u
108. des r seaux remblaiement rev tement et la remise en place des r seaux 16 la r alisation des autres dispositifs de drainage et de recueil des eaux de surface caniveaux avaloirs descentes d eau sur les remblais en respectant exigences de la loi sur l eau 17 l ex cution des couches de roulement E 18 les travaux de finition remise en tat des lieux Figure n 18 chape en position basse et drainage centr 1 5 2 3 Choix du type de support de chape Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Le guide de mai 1992 propose une couche variant de 10 cm sur extrados 20 cm au droit des appuis d un mortier ou micro b ton base de mortier b tard ou de chaux hydraulique pour limiter les risques de fissuration par retrait et les incompatibilit s avec les pierres ou les briques de ce support doit tre r gl pour que les eaux soient dirig es vers les dispositifs d vacuation des eaux se reporter au paragraphe 7 8 qui donne les formes de pente r aliser et la conception des dispositifs d vacuation des eaux Dans le cas d ouvrages importants dont on souhaite maximaliser la dur e de vie il est pr f rable d armer la couche de forme avec un treillis armatures anti fissuration en acier galvanis ou mieux inoxydable d Retour au sommaire Guide FABEM 8 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 119 UNE EDITION DU SYN
109. des types de ponts vis s au paragraphe 7 4 Dans un tel cas une tanch it en position basse sur ces parties expos es peut tre n cessaire 5 5 ma onnerie pr sente une r sistance insuffisante aux effets du gel il appartient au projet de d finir la meilleure solution quitte pr voir une double protection et galement le blocage des remont es d humidit Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie 116 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it Dans le cas d un largissement il faut que la position de la chape d tanch it soit compatible avec le type d largissement retenu Le tableau suivant donne les choix possibles Position de la chape d tanch it Observations Si n cessaire sur arches Qui de rive cul es Si n cessaire sur arches Dui de rive cul es Si n cessaire sur arches Dui Attention l tanch it de rive cul es idem encorbellement du joint longitudinal Si n cessaire sur arches Dui Attention l tanch it de rive cul es idem encorbellement du joint longitudinal Si n cessaire sur arches Dui de rive cul es Attention l
110. devront donc tre op r es au moment favorable pendant la prise du mortier pour assurer tout de m me une bonne qualit du joint En g nie civil un joint peut amp tre laiss brut de projection et imm diatement apr s tre coup la truelle Un l ger lissage sans insister peut tre accept afin de fermer la surface du joint Le coupage doit amp tre fait en remontant au nu du parement ou l g rement en creux afin de favoriser l effet goutte d eau EJ Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Pr paration et ex cution d un rejointoiement LES JOINTS L EAU ET LE GEL Un mauvais remplissage permet la r tention d eau Le gel va pouvoir se loger dans cette poche ainsi form e et faire clater les mat riaux contigus Jointolement Re Une autre pr caution est galement prendre lorsque l on r alise un travail de rejointoiement dans un pays o le gel est fr quent L eau entr e par absorption depuis la surface et contenue dans l ouvrage n a de cesse de vouloir ressortir faut lui favoriser cette sortie Bien entendu le r seau de barbacanes joue ce r le l mais il est bon de lui permettre de ressortir plut t par les joints que par les pierres ou les briques dan
111. ds st le syst me XP ENV 1852 2 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Polypropyl ne PP Partie 2 guide pour l valuation de la conformit XP CEN TS 1852 3 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Polypropyl ne PP Partie 3 guide pour la pose les normes EN 13478 1 2 3 et 4 traitent des canalisations en plastique parois structur es Il s agit de canalisations de gros diam tre qui peuvent concerner les vacuations des eaux de ruissellement mais pas celles d infiltration Les tuyaux raccords et accessoires en acier inoxydable rel vent des normes suivantes NF EN 11124 1 Tubes et raccords de tubes soud s longitudinalement en acier inoxydable manchon enfichable pour r seaux d assainissement Partie 1 prescriptions essais contr le qualit voir aussi l additif A1 NF EN 11124 2 Tubes et raccords de tubes soud s longitudinalement en acier inoxydable manchon enfichable pour r seaux d assainissement Partie 2 syst me S dimensions NF EN 11124 3 Tubes et raccords de tubes soud s longitudinalement en acier inoxydable manchon enfichable pour r seaux d assainissement Partie syst me X dimensions Les tuyaux raccords et accessoires en b ton arm et non arm rel vent des norme
112. e 173 R sultats d une tude pi zom trique sss 174 Galerie p riph rique 176 Sch ma d implantation des drains sur un terrain en pente 177 Coupe type d une tranch e drainante 177 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Figure n 59 Figure n 60 Figure n 61 Figure n 62 Figure n 63 Figure n 64 Figure n 65 Figure n 66 Figure n 67 Figure n 68 Figure n 69 Tableau n 1 Disposition type d une tranch e drainante c t d un ouvrage EN magcanrnernie ioter antenne du esee bae e den 178 Drains subhorizontaux interceptant les diaclases o circulent les eaux 179 Drainage mixte le long d un mur cas n 1 180 Drainage mixte le long d un mur Casen 180 Drainage mixte le long d un mur Casen 181 Sch ma d implantation d une coupure 188 Sch ma d un c ble diamant pour sciage 185 Principe d impr gnation par gravit et capillarit 187 Sch ma de principe d une lectro osmose 189 Sch ma de principe d une
113. e b ton grave I appartient au march de fixer les exigences en s appuyant sur les fascicules du CCTG es DTU les guides techniques et les CCTP types applicables 1 5 8 2 Cas de la chape Les mat riels utiliser pour le transport et la mise en oeuvre sont propos s par l entrepreneur l acceptation du maitre d uvre dans le cas de la proc dure relative aux travaux d tanchement qui doit satisfaire aux prescriptions sp cifiques du march et dans certains cas voir les articles ci devant aux prescriptions du titre 1 du fascicule 67 du CCTG aux dispositions du guide STER 81 et de ses mises jour avec si besoin est des adaptations NOTA dans le cas de l utilisation de g omembranes le march fixe les exigences sp cifiques 8 ce type de produit MODES OP RATOIRES 1 5 1 1 G n ralit s Les travaux de r alisation du support de chape et de la chape d tanch it sont quasiment les m mes que ceux qui seraient effectuer sur un ouvrage neuf Il faut seulement prendre plus de pr cautions afin de ne pas provoquer des d sordres structurels Les exigences des fascicules du CCTG des DTU des guides techniques relatifs aux travaux neufs sont donc applicables 138 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES
114. e charge lectrique n cessaire pour repousser l eau 7 7 8 5 1 6 Domaine d emploi des proc d s lectriques ou lectroniques ATTENTION l lectro osmose passive est inefficace pour lutter contre les remont es d eau par capillarit L lectro osmose active l lectrophor se et l ass chement lectronique permettent seulement d abaisser le gradient d humidit de la maconnerie Si la teneur en eau de la ma onnerie d passe 6 en volume il est indispensable d abaisser cette teneur en eau exemple par des drains combin s avant de pouvoir mettre en ceuvre un des traitements lectrique ou lectronique Elles pr sentent l inconv nient de n cessiter un entretien permanent en particulier cause de la corrosion des lectrodes Ces proc d s ne sont pas utilis s pour les appuis de ponts en maconnerie en particulier cause des paisseurs traiter et de l entretien contraignant M me constatation pour les murs de sout nement dont la face arri re devrait en sus tre drain e 7 7 2 5 2 Siphons ou drains atmosph riques pour m moire traitement NON RECOMMANDE Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie La description qui suit est donn e titre informatif Les siphons ou drains atmosph riques sont constitu s soit de tubes en terre cuite scell s dans la maconnerie soit de tubes en mati re plastique Ces tubes sont inclin s vers l ext rieur Leur principe est bas sur un
115. e de la chape d tanch it Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Photo n 45 tube d vacuation muni d une collerette cr dit photo SETRA 148 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration 7 G et de ruissellement Platine pinc e entre les deux couches de Tube de r servation scell dans la vo te Tube avec platine Figure n 40 sch ma d un tube d vacuation avec platine ou collerette l tanch it des tampons des regards sous chauss e tant tr s difficile obtenir et de plus comme toute intervention oblige interrompre le trafic il faut supprimer de tels acc s directs Si cela est possible il faut cr er des acc s lat raux par les tympans au moyen de buses noy es dans le remblai Si cela n est pas possible il faut cr er des acc s aux regards ferm s par un tampon herm tique dans le trottoir B dans le cas o les gargouilles descendent dans le corps des piles mais que des regards d entretien n ont pas t pr vus il est pr f rable de cr er des gargouilles d bouchant aux reins avec si possible des acc s par regards est aussi possible de faire d boucher les gargouilles lat ralement au travers d
116. e dispositifs de drainage des eaux de ruissellement E la protection contre les eaux d infiltration eaux de pluie ou du cours d eau est plus complexe Les figures ci apr s montrent que suivant le site la g om trie du pont l origine des eaux et les zones de passage des eaux il faut si n cessaire adapter et modifier les solutions types en particulier au niveau des cul es et des trav es de rive souvent les plus expos es 112 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Solutions de reprise des d fauts d tanch it et de drainage Cas des ponts situ s en fond d une vall e troite Les eaux d infiltration en provenance des versants peuvent arriver au contact de la cul e Les eaux du cours d eau qui s infiltrent directement dans les sols et remblais ou par les dispositifs d vacuation des eaux gargouilles et ceux de drainage tranch e drainante peuvent aussi parvenir au contact de la cul e La mise en place d une chape d tanch it au moins l extrados de la cul e peut s av rer n cessaire si le d caissement n est pas d un co t prohibitif cas des ponts avec des tympans de grande hauteur La r alisation de drains subhorizontaux peut permettre de r cup rer les eaux d infiltration
117. e la dalle est n cessaire de pr voir chaque extr mit Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie un joint de dilatation et une dalle de transition condition que la dalle soit monolithique et de grande longueur Dans ce cas les foss s drainants sont d caler au del des dalles ou les solutions utilis es par la SNCF l arri re des cul es pour supprimer la dalle de transition avec remplacement du remblai par des graves trait es et non trait es se reporter la page 9 du guide du SETRA relatif aux dalles de transition des ponts routes d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale E UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 7 6 2 4 2 vacuation des eaux d infiltration sous la chape Dans le cas o l tude pr liminaire a montr que des eaux peuvent s infiltrer entre la chape et l extrados de la vo te et qu il n a pas t possible de mettre en place une chape en position basse il faut soit remettre en tat les gargouilles existantes soit cr er des gargouilles normalement au dessus des L article 7 6 2 3 2 ci devant relatif au cas de la chape en position interm diaire d crit comment concevoir et r aliser de nouvelles gargouil
118. e la partie alt r e technique de r paration dite en tiroir La substitution peut concerner la totalit de la longueur de la queue ou une partie de celle ci Le cette technique de r paration donne long terme un bon aspect qui va se confondre avec le reste du parement de pierre naturelle E CD z cO 3 2 1 2 La m thode hase de mortiers de restauration C ou de ragr age E elle consiste remplacer les partie de pierres endommag es un mortier de D restauration de composition adapt e cO E si la surface et l paisseur de la couche de mortier de r paration sont importantes il faut C armer le mortier et le coudre la ma onnerie existante e E le vieillissement des mortiers de r paration est forc ment distinct de celui de la pierre naturelle En cons quence les zones r par es se remarquent assez rapidement 1 S S KE TUDES PR ALABLES e D Ces investigations ont galement pour but de d terminer la ou les m thodes de nettoyage ou de pr paration de surface pr alable s la reconstitution superficielle du parement en pierres naturelles d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 ER Reconstitution superficielle des pierres nat
119. e les eaux des ouvrages en ma onnerie Photo n 38 gargouille du pont Charles Prague cr dit photo D Poineau 104 Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en ma Nombreux cependant sont les ouvrages quasiment plats ou pire situ s au point bas du trac routier ce qui permet aux eaux des deux versants de couler vers l ouvrage Photo n pont en point bas cr dit photo de l Ouest Jacques Billon MAT RIAUX DE REMPLISSAGE Le remblai des ponts rails est souvent constitu de pierres s ches clats de la taille des pierres soigneusement rang es pour assurer un drainage efficace C est rarement le cas des petits ponts routes pour lesquels les constructeurs ont utilis les mat riaux disponibles sur place allant des sables aux mat riaux argileux souvent m lang s des morceaux de blocs issus de la construction Le remplissage des ponts routes exceptionnels tait choisi avec plus de soin NOTA la partie 6 du pr sent guide qui traite du remplacement du remplissage d crit dans le d tail les r les des mat riaux de remplissage et les investigations pratiquer pour en
120. e mortier de restauration la taloche ou la truelle en le serrant fortement mais sans lisser Enlever les bal vres avec la tranche d une truelle pr voir une mise en place en deux couches si l paisseur mettre en uvre est comprise entre 5 et 10 cm La seconde couche doit tre mise en place d s le raidissement de la premi re E respecter les joints de l appareillage par mise en place de petites bandes de polystyr ne expans de la largeur du joint d sir avec rejointoiement ult rieur apr s enl vement des bandes de polystyr ne Les armatures doivent bien s r aussi respecter les joints de hourdage effectuer la finition de surface apr s durcissement du mortier selon l aspect des pierres de la maconnerie et avec les outils adapt s chemin de fer ou rabotin sciotte boucharde gouge d poussi rer et laver le parement ainsi reconstitu apr s les travaux de finition E prot ger les surfaces ragr es des intemp ries vent soleil pluie et gel pendant au moins deux jours Reconstitution des parements en pierres et briques Figure n 5 m thode de restauration des pierres l aide d un mortier Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superf
121. e s ils satisfont aux prescriptions d finies ci apr s par nature de mat riaux dans le cadre du paragraphe 4 2 1 de la norme NF P 74 201 2 CCS NOTE conform ment l article 4 de la norme NF P 74 201 2 les documents particuliers du march doivent indiquer les tats de surface retenus pour les subjectiles Ces prescriptions doivent figurer tant dans le march de l entreprise de peinture que dans les march s des entreprises qui r alisent des subjectiles destin s au peintre Supports base de liants hydrauliques et de maconnerie article 5 3 du DTU Prescriptions g n rales article 5 3 1 du DTU Les supports ne doivent pas pr senter de E taches d humidit ni de moisissures souillures biologiques etc E pulv rulence efflorescences ou salp tre B taches de bistre E taches d huile ou de graisse B taches diverses provenant de structures bois ou m talliques contigu s ou sous jacentes B inscriptions trait l encre ou crayon gras graffiti etc Maconneries de briques ou blocs de terre cuite blocs de b ton destin s rester apparents article 5 3 4 du DTU Au moment de la mise en peinture les caract ristiques d humidit de duret et de pH sont d finis dans le DTU 59 1 Rev tements de protection des parements en ma onnerie Maconneries de briques ou blocs de terre cuite blocs de b ton destin s recevoir un enduit hydraulique ou pl tre article 5 3 5 du Au
122. eau peut tre vacu e soit une extr mit soit aux deux extr mit s vers des descentes d eau sur remblai en b ton arm coul es en place ou pr fabriqu es en b ton arm ou en b ton fibr des foss s en cr te de remblai ou en pied de talus avec cunette de fond en b ton arm coul e en place ou pr fabriqu e puis vers un dispositif de traitement des effluents des regards par l interm diaire d avaloirs de grilles avaloirs puis par des canalisations enterr es vers un dispositif de traitement des effluents ou un r seau d assainissement unitaire EP EU ou s paratif EP Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 49 conception des descentes des eaux de ruissellement aux extr mit s d un pont de faible longueur d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 197 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 2 Cas des ponts de plus grande surface si le d bit dans les caniveaux lat raux en bordure des trottoirs d passe le d bit limite Dans un tel cas il faut pr voir des dispositifs d vacuation interm diaires avaloirs gargouilles en compl ment des dispositifs d vacuation plac s aux extr mit s gt
123. ement rang es pour constituer les drains il est possible d utiliser un granulat sans fines par exemple 20 40 Il est aussi possible d utiliser des canalisations de drainage de 100 mm de diam tre au minimum pr tes l emploi et vis es par la norme NF P 16 351 s agit de drains cunette dont seule la partie sup rieure est perc e E pour emp cher les fines du remblai de venir colmater le drain et la partie cr pin e de la gargouille il suffit d enrober les pierres s ches ou le granulat sans fines dans un g otextile et galement de couvrir la cr pine par un g otextile E les d bits d eau vacuer tant relativement faibles il faut cependant pour viter tout risque d obstruction pr voir des tubes d vacuation d au moins 80 100 mm de diam tre B les trous de passage des tubes d vacuation des gargouilles cr er sont r aliser avec un carottier couronne diamant e plut t qu avec un roto percuteur ce qui vite d endommager la maconnerie E pour la constitution des tubes d vacuation il faut choisir des mat riaux durables comme la fonte l acier inoxydable appartenant aux familles aust nitique ou duplex meilleure durabilit sous r serve de choisir la nuance adapt e l agressivit du milieu environnant ou le poly thyl ne haute densit PEHD E les tubes d vacuation doivent tre munis d une platine ou d une collerette qui est prise en sandwich entre la premi re et la seconde couch
124. en place de nouveaux mat riaux il faut imp rativement proc der au calcul de v rification de la stabilit des vo tes pendant les op rations de d blaiement et de remblaiernent ATTENTION les arcs bris s sont tout particuli rement sensibles leur d chargement ll faut redoubler de prudence quand il est pr vu de proc der ces op rations par demi chauss e avec maintient partiel ou total du trafic Remplacement du remblai des vo tes et murs R fection des couches d assise et de surface des chauss es EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux MAT RIAUX DE REMPLISSAGE 6 3 1 1 G n ralit s gt La reconnaissance des mat riaux constituant le remplissage s int gre normalement dans la r alisation du dossier g otechnique de l ouvrage vis en page 18 du guide de SETRA de 1992 et qui porte E sur la reconnaissance des mat riaux constituant le remplissage c est dire identification et caract ristiques m caniques E sur la reconnaissance de la g om trie de la ou des vo te s et des caract ristiques des mat riaux et des joints de la maconnerie Bi sur la reconnaissance des fondations et du sol de fondation NOTA ce dossier g otechnique doit s appuye
125. envisageable que si la hauteur disponible entre le dessus de l tanch it et les couches de roulement permet de loger les regards le collecteur Les deux autres solutions susvis es et compatibles avec la chape en position basse sont aussi utilisables si la chape est en position interm diaire En cas de fuite les eaux peuvent rejoindre les tranch es drainantes transversales pour s vacuer par les drains et les travaux de remise en tat des vacuations ne devraient pas avoir d incidence n faste sur l tanch it E Cas des ponts avec tanch it en position haute Parmi les solutions pr c dentes celles qui placent des canalisations sous la chape sont totalement d conseill es car en cas de fuite les eaux vont agresser la maconnerie et lors des travaux de remise en tat il faudra aussi proc der la r fection de la chape d tanch it Cependant au moins deux solutions restent envisageables l int gration du fil d eau dans le corps du trottoir la r alisation de gargouilles transversales au travers du mur de t te au niveau du trottoir ce qui a pour inconv nient de supprimer quasiment toute utilisation de celui ci pour le passage de r seaux D tails constructifs E profil en travers du tablier les ponts en ma onnerie portent des chemins ruraux des routes communales d partementales et nationales qui sont des voies double sens de circulation parfois sans trottoir Protection contre les ea
126. er au contact de la maconnerie au moyen de remblais plus ou moins drainants de drainages internes et de chapes d tanch it E des eaux qui remontent dans les maconneries enterr es AA vas Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 9 diverses origines des eaux qui agressent un pont en maconnerie d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 103 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 2 L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en ma DRAINAGE DES EAUX DE SURFACE Photo n 37 pont en dos d ne de C ret dans les Pyr n es Orientales cr dit photo D Poineau Les chauss es et trottoirs des ponts anciens n taient pas rev tus ou taient rev tus de pav s Pour limiter les risques d infiltration dans le corps du remplissage les constructeurs jouaient sur les pentes longitudinales et transversales de l ouvrage pour faciliter l vacuation des eaux d o les ponts en dos d ne le dos d ne permettait aussi d augmenter la hauteur disponible sous l ouvrage Cependant lorsque la topographie des lieux ne permettait pas de cr er une pente longitudinale suffisante certains constructeurs concevaient des vacuations transversales des eaux efficaces Protection contr
127. er avant pr paration des surfaces et apr s celle ci EX CUTION DE L ENDUIT Suivant l importance des surfaces traiter la r alisation de l enduit en une ou plusieurs couches peut tre manuelle utilisation de la truelle et de la taloche ou m canis e machine de projection par voie s che ou par voie mouill e Enduits de protection des parement et parois Les proc dures suivre sont d velopp es dans les guides FABEM 4 et 5 Photo n 31 chantier de projection cr dit photo Parexlanko d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale DI UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Essais et contr les Se reporter aux guides FABEM 4 et 5 qui d crivent dans le d tail la r alisation de l preuve d tude et les contr les d ex cution Le march pr voit une preuve de convenance avec la r alisation de planches d essai qui servent ensuite de r f rence lors des travaux Enduits de protection des parement et parois 162 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 R ception des travaux pour m moire 4 1
128. eries R paration non structurale 197 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 8 2 R alisation d un support de chape en mortier ou b ton e RAR Bel e D c E EL cO Bes e QD CO I e Q CL o MISE EN UVRE DU MORTIER 00 DU B TON La mise en place du mortier ou du b ton se fait en respectant les exigences du fascicule 65 du CCTG Dans le cas des vo tes en plein cintre et surtout de celles en arc bris il faut pr voir de r aliser le b tonnage dans un coffrage du fait de la forte inclinaison de l ex irados de la vo te Pendant la phase des travaux une protection efficace contre les eaux de pluie ou le soleil est n cessaire De plus ces travaux doivent tre r alis s lorsque les conditions atmosph riques sont favorables absence de gel et de pluie En cas de pluie il faut mettre en place une protection ce qui est relativement facile par exemple au moyen de poutrelles appuy es sur les murs et de b ches Pour viter les fissures par les diff rents retraits il faut prot ger le support de chape contre l ensoleillement direct De plus une cure doit amp tre effectu e se reporter au fascicule 65 du CCTG La chape ne doit tre r alis e qu apr s durcissement et s chage du support en mortier ou b ton en respectant les r gles du titre 1 du fascicule 67 du CCTG
129. es Dans son annexe A elle d crit les diff rents essais effectuer soit in situ en particulier l essai la plaque soit en laboratoire Pour la classification des sols et son utilisation elle renvoie la norme NF P 11 300 et au GTR 92 6 3 1 7 Reconnaissance des mat riaux du remplissage existant Des diff rents documents susvis s les essais suivants en laboratoire sont pratiquer sur les mat riaux du remplissage existant et ce normalement lors des tudes pr liminaires savoir de surface des chauss Identification B analyse granulom trique essais vis s par les normes XP P 94 041 NF P 94 056 et NF P 94 057 assise et E teneur en eau dit Wn essai vis par la norme NF P 94 050 E densit s che et humide essai vis par la norme NF P 94 053 indice de plasticit dit ou limites d Atterberg essai vis par la norme NF 94 051 et ou la valeur au bleu dite VBS essai vis par la norme NF P 94 068 d termination de la masse volumique d un mat riau en place au densitom tre membrane essai vis par la norme NF P 94 06 1 2 d termination de la masse volumique d un mat riau en place par la m thode au sable essai vis par la norme NF P 94 061 3 Hemplacement du remblai des vo tes et murs d termination de la masse volumique d un mat riau en place par la m thode pour mat riaux grossier Dmax gt 50 mm essai vis par la norme NF P 94 06 1 4
130. es briqueteries locales peuvent fournir des briques sur commande sp ciale Ces investigations ont galement pour but de d terminer la ou les m thodes de nettoyage ou de pr paration de surface pr alable s la reconstitution superficielle du parement en briques CHOIX DES MAT RIAUX Outre le choix esth tique de la brique texture couleur ses caract ristiques physico chimiques sont d termin es en fonction d une part de la qualit du support existant et d autre part de sa situation environnementale en conformit la norme NF EN 771 1 La brique de remplacement est obligatoirement une brique dite de parement se reporter au guide STRRES FABEM 6 1 article sur le choix des produits et mat riaux des parements en p Les caract ristiques des mortiers de pose sont choisies pour viter toute incompatibilit avec les briques et pour ne pas risquer l apparition d efflonrescences sur les parements Se reporter la norme NF EN 771 1 et au compl ment national CN Il est vivement recommand d utiliser des ciments faible teneur en C3A par exemple conformes la norme NF P 15 319 MAT RIELS UTILISER Outils manuels classiques du ma on pour refouiller les joints rescinder les briques remplacer partiellement ou en totalit recouper les briques pierres pour les ajuster l emplacement disponible mettre en place le mortier de hourdage faire les joints assurer leur finition et faire le nettoyage
131. es tympans Figure n 41 sch ma d une vacuation lat rale des drains transversaux Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie E les sorties des gargouilles doivent tre dans la mesure du possible plac es au dessus des plus hautes eaux PHE pour viter une remont e des eaux dans le remblai du remplissage pour emp cher l obstruction des gargouilles par divers animaux il faut grillager les sorties des gargouilles cela n emp che pas de suspendre des nichoirs sous les vo tes si l ouvrage est colonis par des chauves souris E aux deux extr mit s de l ouvrage il peut tre n cessaire de pr voir des foss s drainants voire des tranch es drainantes pour limiter les arriv es d eau en provenance du remblai d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 147 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Photo n 46 sortie lat rale d une gargouille cr dit photo SETRA CONSEIL l exp rience montre que certains plastiques se fragilisent avec et deviennent cassant Aussi si on souhaite utiliser des canalisations en plastique autre que le poly thyl ne PE il faut s assurer de leur durabilit potentielle 1 6 2 3 Cas de la chape d
132. et d blais Cas des ponts situ s sous un remblai de grande hauteur Dans un tel cas les solutions classiques ne sont pas applicables Il faut utiliser les solutions de reprise des tanch it s des ouvrages souterrains Se reporter titre Ill du fascicule 67 du CCTG et aux recommandations de L AFTES et aux guides du CETU Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Photo n 42 galerie en maconnerie sous un haut remblai et l aqueduc de Buc cr dit photo CDOA des Yvelines 114 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 4 Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Solutions de reprise des d fauts La photo suivante montre que la r alisation d une tanch it par l intrados est une op ration difficile r aliser Photo n 43 fuite apr s injections de la maconnerie et r alisation d un enduit d tanch it cr dit photo D Poineau En conclusion la protection contre les eaux de pluie et de ruissellement voire d infiltration peut tre assur e d une part par la r alisation d une chape d tanch it et d autre part par la r alisation de dispositifs de drainage Ces deux points sont d velopp s dans les trois paragraphes 7 5 7 6 et 7 8 3 qui suivent Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie d Retour au s
133. etour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries G N RALIT S TUDES PR ALABLES DIAGNOSTIC Photo n 53 d sordres dus des remont es d humidit et de sels et survenus juste apr s une p riode de gel cr dit photo D Poineau ll y a lieu de rappeler que les remont es se manifestent dans les parties basses de la maconnerie au dessus du terrain naturel dans les zones o se produit l vaporation des eaux charg es en sels Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie La photo ci dessus montre les d sordres occasionn s par une remont e d humidit et de sels dans un mur Les chutes de morceaux de pierres apparaissent en g n ral juste apr s une p riode de gel ll est noter que les remont es d humidit et de sels dans le g nie civil n affectent que peu d ouvrages tels que murs de sout nements et appuis de ponts 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 171 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 7 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Figure n 53 origines des venues d eau
134. etour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale D UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 jointorement He Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale Retour au sommaire Etudes pr alables Diagnostic des joints La reconnaissance pr alable doit permettre de m trer les surfaces traiter la profondeur de d garnissage des joints et de d terminer si la destruction des joints existants plus ou moins endommag s est facile ou non Cette reconnaissance doit aussi permettre de d tecter la pr sence des racines traiter se reporter au paragraphe consacr la d v g talisation FABEM 6 1 Cette reconnaissance a galement pour but de d terminer la ou les m thodes de nettoyage ou de pr paration de surface pr alable s au rejointoiement Photo n 7 pr sence de racines cr dit photo Cofex Littoral Cette reconnaissance pr alable des joints d fectueux doit tre accompagn e par des sondages afin de s assurer da la qualit du mortier de joint sur une profondeur pouvant aller jusqu l paisseur totale de la premi re rang e de pierres ou de briques faut tre attentif l effet de cro te c est dire un joint o la surface ext rieure est relativement dure et o l
135. eur mettre en place Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 7 9 Le guide du SETRA voque aussi la possible utilisation d un b ton de latex pour la r alisation d une dalle en b ton arm qui sert la fois de couche de roulement et d tanch it En effet l incorporation d un tel lastom re am liore les caract ris tiques m caniques du b ton et sa r sistance aux effets du gel d gel Le recours un tel b ton est envisageable dans le cas d un chantier exp rimental d finir le march 1 5 4 4 Choix du type de chape d tanch it Le guide du SETRA de mai 1992 retient pour une chape d tanch it en position haute les quatre types de chapes d tanch it classiques suivants E proc d bicouche d asphalte feuille pr fabriqu e bitumineuse monocouche feuille pr fabriqu e bitumineuse recouverte d une couche d asphalte gravillonn E proc d s de mise en place par des moyens haute cadence MHO Les chapes de type MHC ne peuvent tre envisag es que lorsque la surface du tablier est importante gt 1500 De plus il faut que les relev s lat raux puissent tre ex cut s et tre efficaces ce qui impose que la ch
136. eur r le de drainage stockage et vacuation ils doivent satisfaire aux sp cifications suivantes B d 2 8 mm D gt 1 4 de l paisseur de la couche et D d 2 3 E passant 80 um s 2 E LA lt 30 et MDE lt 25 E Teneur des vides gt 30 166 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Si besoin est par exemple s il y un risque de g livit des granulats le march introduit des exigences suppl mentaires Les produits de calage rel vent des normes XF P 18 821 et XF P 18 822 et ceux de scellement de la norme NF EN 1504 6 CHOIX DES MAT RIELS Les mat riels utiliser pour la r alisation des dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement sont propos s par l entrepreneur l acceptation du maitre d uvre dans le cas de la proc dure relative aux travaux de drainage qui doit satisfaire aux prescriptions des titres 1 et 2 du fascicule 70 du CCTG compl t es par le guide du SETRA de juin 1989 sur l assainissement des ponts routes et le guide du SETRA de mai 1992 sur l assainissement des ponts en maconnerie et aux prescriptions sp cifiques du march Cette proc dure peut tre int gr e dans la proc d
137. ev tement pour ma onnerie et b ton ext rieurs y compris ceux destin s tre utilis s dans des syst mes d isolation thermique ext rieure La norme europ enne NF EN 1062 1 et la norme fran aise d adaptation XP 34 722 classent tous ces rev tements partir de caract ristique GESVWAC repr sente le degr de brillant BE l paisseur E S la granulom trie E V la perm abilit la vapeur d eau E W la perm abilit l eau liquide E A la r sistance la fissuration C la r sistance la diffusion du CO2 sachant que C se d cline en 2 possibilit s Co le rev tement laisse diffuser le gaz carbonique C4 le rev tement s oppose la diffusion du gaz carbonique et est donc r put anti carbonatation du b ton ATTENTION norme europ enne ne donne aucune indication ni conseil sur le choix des produits et sur le niveau de performance exiger Il faut pour cela se reporter la norme fran aise exp rimentale susvis e voir galement le guide FABEM 4 Rev tements de protection des parements en ma onnerie Se reporter au guide FABEM 4 qui d taille le contenu des normes susvis es et explicite leur emploi Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES
138. ge avec rabattement de nappe est n cessaire et quelles sont les solutions possibles E tranch es drainantes B drains subhorizontaux puits drainants Coefficient de perm ahilit Classement des sols Auger Graviers sans fines Tr s perm ables LC Sables et graviers sans fines Perm ables LC Sables tr s fins et sables argileux Peu perm ables ag Argiles homog nes Imperm ables Tableau n 8 coefficients de perm abilit des sols et incidences sur leur classement DISPOSITIFS DE DRAINAGE DES EAUX D INFILTRATION 1 8 2 1 G n ralit s Dans le cas d une chape en position basse les eaux de pluie de ruissellement peuvent s infiltrer dans le remplissage au dessus de la ou des vo te s elles doivent tre vacu es hors de l ouvrage Dans le cas d une chape en position interm diaire les eaux qui peuvent s infiltrer dans la partie sup rieure du remplissage au dessus de la chape doivent tre vacu es hors de l ouvrage et de plus il faut tenir compte des eaux qui peuvent p n trer aux deux extr mit s de l ouvrage entre la chape et l extrados de la ou des vo te s Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Dans le cas d une chape en position haute les eaux qui peuvent s infiltrer au travers des couches de roulement et des trottoirs doivent tre vacu es hors de l ouvrage et de plus il faut tenir compte des eaux qui peuvent p n trer aux deux extr mit s de l ouvrage entre
139. harde smille t tu voire ciseaux gouges guillaumes sorte de rabot pour moulures ar tes E les outils susvis s pour le nettoyage des zones trait es savoir soufflette brosse d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Di UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 ER Reconstitution superficielle des pierres naturelles CD 2 E Be On Cos D UC cO CL UI b O Se Lo JI On C O Ce CD MODES OP RATOIRES 3 2 5 1 M thode traditionnelle E nettoyer les parements pour enlever toutes les salissures recouper la pierre jusqu l obtention d une surface de reprise saine profondeur minimale d une dizaine de centim tres E humidifier la pierre et la laisser ressuyen proc der de m me pour la pierre de remplacement mettre en place le mortier de hourdage B introduire en force la pierre dans son logement Il faut s assurer que le mortier reflue la surface par tous les joints pour ce faire la pierre ou le moellon est frapp e et tass e au marteau E enfoncer si besoin est cas de la pose au plafond des cales en bois imbib es d eau saturation pour bloquer la pierre en position proc der l ex cution des joints apr
140. hes de surface enrob s Les normes francaises cit es en r f rence NF P 98 138 et NF P 98 140 obsol tes sont remplacer par la norme NF EN 13108 1 et certaines des autres normes de la m me s rie La fourniture des granulats pour la construction et l entretien des chauss es est trait e par les clauses du fascicule 23 du CCTG Il fait r f rence la norme XP P 18 545 qui traite des granulats en g n ral dont ceux pour chauss e H fection des couches d Le cas des sols trait s est trait dans le guide de traitement des sols la chaux et ou aux liants hydrauliques dit GTS E Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux ss D D Cc o D J amp EEJ MATERIAUX DES COUCHES DE SURFACE Bw u D gt O o Les couches de surface comprennent la couche de liaison et la couche de roulement Le C fascicule 27 du CCTG relatif la fabrication et la mise en uvre des enrob s et les normes CO associ es fixent les caract ristiques des mat riaux utiliser Se reporter aussi la norme 0 XP P 18 545 qui traite des granulats en g n ral dont ceux pour chauss e et qui n est pas vis e dans l annexe de ce fascicule
141. icielle pierres naturelles Photo n 23 d but de la mise en place d un mortier de restauration qui normalement aurait d tre arm cr dit photo J L Michotey Photo n 24 travaux de ragr age l aide d un mortier de restauration une fois termin s cr dit photo J L Michotey d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Di UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des pierres naturelles LU b C Be La photo ci apr s montre ce qu il ne faut surtout pas faire utiliser des armatures de b ton arm classiques corrodables et remplacer la pierre du b ton arm Dans le cas pr sent de il aurait fallu mettre en place une pierre taill e et si n cessaire cause du porte faux la sceller par des goujons inoxydables la pierre rescind e C Cs LL C u I E cO Photo n 25 exemple d une mauvaise solution pierre reconstitu e en b ton et ferraill e a avec des armatures de b ton arm ordinaires cr dit photo J L Michotey D TD ESSAIS ET CONTR LES e 4 2 7 3 2 6 1 Epreuve de convenance Une preuve de convenance est ex cut e par l entrepreneur avant le d but des travaux Elle fait sauf disposition contraire du
142. ie situ e en dessous de la partie malade jusqu au rejet d eau corniche bandeau le plus proche Rev tements de protection des parements en ma onnerie CH Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Les hydrofuges L hydrofugation a pour objet de prot ger durablement les supports poreux contre la p n tration de l eau sous forme liquide en les laissant respirer perm abilit la vapeur d eau Les produits se pr sentent sous forme d impr gnations hydrophobes lls recouvrent l int rieur des pores et des capillaires sans les impr gner ne forment pas un film la surface et ne changent pas ou peu l apparence de la surface trait e Ces produits incolores et stables aux radiations ultraviolettes ont des fonctions secondaires ce qui permet souvent de limiter d une part la maladie de la pierre se reporter au paragraphe 4 3 3 2 du guide FABEM 6 1 relatif la maladie de la pierre calcaire et la formation du calcin ou sulfin et d autre part l incrustation des salissures qui restent superficielles et peuvent se nettoyer facilement l eau d p ts divers d veloppement biologique des micro organismes etc Les meilleurs produits ont une dur e de vie qui d passe nettement la vingtaine d a
143. ion de gargouilles 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 149 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Cr pine Vo te Scellement au mortier Tube avec cr pine Avec deux tubes le premier sert de larmier Figure n 44 sch ma d une gargouille correctement mise en place Photo n 47 coulures dues l absence de d bord du tube des gargouilles cr dit photo Michotey Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 7 6 2 4 Cas de la chape d tanch it en position haute 150 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 7 6 2 4 1 vacuation des eaux d infiltration sur le dessus de la chape Dans le cas o la chape est pos e sur un support rigide dalle b ton les eaux d infiltration au travers de la couche de roulement et des trottoirs doivent tre collect es par des petits drains plac s le long des caniveaux et dans les trottoirs Ces drains se d versen
144. ions fournies dans le pr sent paragraphe concernent essentiellement le premier domaine celui du b timent Elles sont donc adapter dans le cas d un ouvrage de g nie civil Le pr sent paragraphe ne traite que des sp cificit s des produits et syst mes de produits destin s la protection des parements en maconnerie sans rentrer sauf exception dans le choix des mat riels n cessaires leur pr paration et leur mise en uvre dans les pr cautions prendre lors de leur pr paration et de leur applications ainsi que dans les essais et contr les effectuer car tous ces points sont trait s en d tail dans le guide FABEM 4 relatif la protection des b tons auquel nous invitons le lecteur se reporter Bien entendu les dispositions de ce guide sont adapter au cas des parements en maconnerie Les hydrofuges de surface et les peintures sont vis s par le DTU 59 1 norme NF P 74 201 1 mais il faut se reporter la norme NF EN 1504 2 relative aux syst mes de protection des b tons pour obtenir une d finition des impr gnation hydrophobe et des autres impr gnation ATTENTION un rev tement de protection par hydrofuge ou consolidant rend la surface trait e imperm able aux eaux de ruissellement ce qui augmente la quantit d eau qui ruisselle sur les parties non trait es situ es en dessous cela peut y entra ner le d veloppement de d sordres Pour viter de tels probl mes il faut aussi traiter la part
145. joints bords adoucis cr dit photo D Poineau IH Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 G n ralit R le du Joint Joint plat Joint plat Joint Rejointoiement En l ger creux formant glacis Figure n 2 joints privil gier REMARQUE dans le domaine du b timent il est indispensable que les murs ext rieurs ne puissent pas tre travers s par l eau de pluie Cependant ils doivent tre perm ables la vapeur d eau ll existe donc des dispositions particuli res respecter en fonction de l exposi tion et en particulier des paisseurs minimales de murs cf le DTU 20 1 De plus si la t te du mur est expos e la pluie elle doit tre munie d un chaperon Dans le domaine des ouvrages d art i est rare de proc der un v ritable rejoin toiement car la d gradation des joints est souvent profonde et le rejointoiement assure tr s souvent la r fection partielle du hourdage Les travaux de rejointoiement doivent tre effectu s avant ceux d injection si la consolidation de la maconnerie en profondeur est n cessaire Dans ce cas il faut mettre en place des vents et laisser quelques joints ouverts pour permettre l vacuation de l air et la sortie du coulis d injection Cette pr
146. jusqu une dizaine de centim tres ou faibles paisseurs Attention il faut choisir le produit adapt la nature de la pierre calcaire siliceuse sa duret pierre tendre semi ferme dure sa porosit sa couleur et respecter les limites d emploi Si des sculptures bas relief sont reproduire il faut avoir recours des produits sp cifiques Ces mortiers de r parations sont soumis des essais semblables ceux effectu s sur les mortiers de r paration du b ton voir la norme NF EN 1504 3 En particulier sont contr l s la r sistance la traction et la compression le module d lasticit l adh rence le coefficient de dilatation la porosit et la perm abilit la compatibilit thermique sec sous pluie d orage au gel d gel Pierre de taille Refouillement combler par un mortier de restauration Figure n 3 exemples de r parations de petites paufrures Di Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle pierres naturelles o LI Q Les mortiers base de liant hydraulique ou b tard peuvent convenir pour restaurer les maconneries de pierre Toutefois il faut prendre de grandes pr cautions da
147. l gissements transversaux et longitudinaux pont des Catalans Toulouse viaduc de Fontp drouse pont de la l extrados de l arc est directement soumis la pluie donc aux infiltrations d eau Les pierres de tels arcs tant normalement de haute qualit l eau s infiltre principalement par les joints ce qui se traduit par des coulures et des traces de calcite l intrados Si tel est le cas il faut proc der l tanchement de l extrados de l arc en s inspirant des dispositions d velopp es dans l article 7 6 3 5 ci apr s La quantit d eau recueillir et vacuer du pont va d pendre de la surface de l ouvrage mais il faut aussi int grer le fait que lors d une averse les caniveaux lat raux le long des bordures se remplissent d eau et que la largeur de la nappe d eau qui en r sulte ne doit pas d passer une largeur limite pour ne pas mettre en jeu la s curit du trafic r tr cissement des voies aquaplaning projections d eau A cette largeur limite est associ un d bit limite du caniveau fonction des caract ristiques g om triques du caniveau de sa pente et de sa rugosit Suivant l importance de ce volume d eau les deux cas suivants se pr sentent 1 Cas des ponts de faible surface une deux ou trois trav es voire plus si le pont est en dos d ne prononc o le d bit dans les caniveaux lat raux ne d passe pas leur d bit limite Gira Dans ce cas l
148. la fin du rejointoiement les mouvements et d formations d origine pathologiques qui vont se produire entraineront l apparition de r seaux de fissures caract ristiques et imposeront des r parations suppl mentaires 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale LJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 2 Etudes pr alables Diagnostic des joints gt Les photographies ci apr s montrent des exemples de d sordres dans des joints allant jusqu la d sorganisation de la ma onnerie Photo n 3 d sorganisation des joints et rejointoiement bricol cr dit photo D Poineau NOTA la photographie ci dessus montre la disparition des joints mais aussi un mauvais rejointoiement Photo n 4 disparition des joints et du mortier de hourdage cr dit photo J L Michotey Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Etudes pr alables Diagnostic des joints H dU RR Ul PTS Photo n 8 d sorganisation des joints de la pierre et coulures de calcite cr dit photo J L Michotey d R
149. lafond sur une paroi verticale ou horizontale Sur ces planches d essais l entrepreneur ex cute B la mise en place des protections contre les intemp ries ou le soleil et aussi pour limiter les projections aux alentours E le d garnissage des joints E le nettoyage le d poussi rage et l humidification des joints le rejointoiement E la finition de forme et de surface des joints B la cure B le nettoyage final Au cours de cette preuve sont contr l s les rendements la qualit du travail effectu le respect des exigences du march en mati re de couleurs et de finition de forme et de surface CONTR LE D EX CUTION Le contr le porte sur le respect de la proc dure et la comparaison entre les rejointoiements en cours de r alisation et les r sultats obtenues sur les planches d essai EI Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 R ception des travaux pour m moire Se reporter au chapitre 5 11 du guide FABEM 6 1 Hejointoiement 4 Hetour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale DI UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES S
150. le premier cas la profondeur de la tranch e ne doit pas descendre plus bas que celui des fondations Dans le second cas il est possible d augmenter la profondeur de la tranch e en tenant compte d un risque de d compression du sol de fondation qui d pend de la nature du sol de fondation d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Avant de faire une tude de stabilit en premi re approximation il faut respecter les r gles suivantes h gt pour un sol argileux E h gt 10 pour un sol de sables fins risque d entrainement des fines Une autre solution consiste entourer l ensemble de la tranch e seulement remplie de gravillons l aide d un g otextile pour viter son colmatage et la d compression des sols par limination des fines Coupure Tos Perte mara sables fins tgo 14100 dex terrain ta 27 Figure n 59 disposition type d une tranch e drainante c t d un ouvrage en maconnerie Les mat riaux de remplissage de la tranch e drainante doivent respecter la loi des filtres pour viter le colmatage du drain par les fines qui peuvent tre entrain es
151. le stockage des d chets des tanch it s de tunnels Depuis cette date la doctrine n a pas vari e Le guide de mai 1992 indique que les g omembranes en bitume arm sont sensibles la chaleur qui fait fondre le bitume ce qui peut rendre la chape inop rante Dans le cas o les couches du corps de chauss e sont mises en uvre chaud par exemple 140 160 C pour une grave bitume la g omembrane doit tre prot g e par exemple par un non tiss de 200 300 g m Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 126 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 1 5 3 5 D tails constructifs Pour les ouvrages en maconnerie courants les figures ci apr s donnent quelques d tails constructifs types respecter Pour les ouvrages complexes et exceptionnels des adaptations sont pr voir Comme pour la chape en position basse il est n cessaire de relever et d ancrer les deux bords longitudinaux de la chape au moins 10 cm au dessus du trottoir sauf disposition particuli re de ce dernier Figure n 27 Figure n 28 ancrage de la chape au dessus du trottoir ancrage de la chape dans un mur Drainage dans le cas d un largissement par encorbellement avec contrepoids
152. les DISPOSITIFS DE DRAINAGE DES EAUX DE RUISSELLEMENT Le d tail des formules et des r gles de calcul de l assainissement d un pont vis vis des eaux de ruissellement figure dans l annexe 4 FABEM 6 4 1 6 3 1 Documents de r f rence E Instruction technique relative aux r seaux d assainissement des agglom rations circulaire minist rielle du 22 juin 1977 SETRA et LCPC f vrier 1982 Recommandations pour l assainissement routier SETRA mai 1992 Ponts routes en ma onnerie Protection contre l action des eaux Etanch it assainissement drainage Guide technique Fascicule 70 du CCTG ouvrages d assainissement Titre R seaux eaux us es et pluviales Titre 11 Ouvrages de recueil stockage et restitution des eaux pluviale E J L Michotey 4 juin 2009 Dimensionnement des ouvrages d assainissement E le CERTU Centre d tudes sur les R seaux les Transports l Urbanisme et les constructions publiques propose deux logiciels Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie le logiciel HYDROUTI 1 1 destin aux projeteurs charg s de dimensionner un r seau d assainissement le logiciel PAPYRUS destin s aux projeteurs charg s de faire le diagnostic d un r seau d assainissement existant 152 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPR
153. les maconneries Figure n B3 drainage mixte le long d un mur cas n 3 1 est aussi possible d utiliser des g omembranes sp cifiques disposer verticalement le long des fondations Dans ce cas il faut v rifier leur bonne tenue Il faut veiller en particulier au risque d crasement du produit sous une grande hauteur de remblais ce qui peut supprimer toute ventilation le long du massif de fondation et rendre le syst me inefficace DOMAINE D EIVIPLOI Ce proc d est appliqu couramment dans le domaine du b timent et des monuments historiques mais aussi dans le domaine du g nie civil par exemple pour assainir un mur de sout nement un mur en retour un mur en aile une pile sous r serve que l eau capt e par le drain puisse tre vacu e mais aussi ne puisse pas circuler en sens inverse Ce proc d n est donc envisageable que pour des appuis de ponts hors d eau ouvrage en site terrestre dans le lit majeur si les crues sont rares et de faible dur e En effet en pr sence d eau par temps de crue le drain peut fonctionner en sens inverse et apporter l eau l o elle a des effets nuisibles La cr ation de tels drainages impose la r alisation de fouilles autour ou derri re les ouvrages L tude pr alable aux travaux doit s assurer que la stabilit de ceux ci ne risque pas d tre mise en jeu par les terrassements Lors de la construction de b timents ce type de drains doit tre compl t par la cr
154. march l objet d un POINT D ARRET lev par le contr le ext rieur au vu du respect des exigences du march et de la proc dure d ex cution et de Q l aspect de la r paration termin e aD La lev e du POINT D ARRET est conditionn e la validation par le ma tre d oeuvre de l preuve de convenance de reconstruction Pour r aliser cette preuve de convenance le march impose une surface de r f rence existante qui sert de mod le pour l appareillage et le parement des pierres forme taille grain couleur ainsi que pour les joints Sur le chantier le ma tre d uvre et l entrepreneur choisissent une des zones r parer appel e planche d essai sur laquelle l entrepreneur va ex cuter les r parations pr vues au march mise en place de nouvelles pierres par la m thode traditionnelle ou le remplacement de la pierre d sorganis e par un mortier de restauration Se reporter l article 3 2 5 ci dessus d crivant l enchainement des diff rentes op rations r aliser Di Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle pierres naturelles D O c X Au cours de cette preuve sont contr l s les rendements la qualit du travail effectu le 4 5 res
155. me en ASPAROC ou m me si n cessaire directement sur le tout venant un complexe d tanch it non adh rent comprenant E un g otextile E une g omembrane bitumineuse Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie P un g otextile Ces complexes d tanch it ont bien s r subi avec succ s le test de poinconnement dynamique sous ballast et donnent de bons r sultats Toutefois ils sont fragiles et il est n cessaire d tre vigilant lors des op rations d entretien de la voie d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 129 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 1 5 4 2 Ordre des travaux La r alisation d une chape en position haute impose dans l ordre qui suit les principales op rations suivantes ne sont pas voqu s les autres travaux ventuels qui doivent s int grer dans ce processus 1 la v rification de l tat et du fonctionnement des dispositifs de drainage existant situ s sous le niveau de la future chape 2 le d placement des ventuels r seaux 3 le d montage des trottoirs E 4 l enl vement de la couche de roulement rabotage 5 la r alisation du support de la chape plusieurs solutions sont envisageables la pose de l tanch it et la
156. moment de la mise en peinture les caract ristiques d humidit de duret et de pH sont d finis dans le DTU 59 1 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Mise en uvre des produits et syst mes produits de protection Maconneries de pierres calcaire granits ou gr s article 5 3 7 du DTU Ces supports ne peuvent recevoir qu une finition C selon le paragraphe 6 2 2 1 Leur taux d humidit sera inf rieur 8 en masse Classement d aspect article 6 2 du DTU D finition des tats de finition communs tous les subjectiles article 6 2 2 du DTU gt Cas de la finition C Le film de peinture couvre le subjectile Il lui apporte un coloris mais l tat de finition de surface refl te celui du subjectile Des d fauts locaux de pouvoir masquant et de brillance sont tol r s Prescription de classement de finition par nature de subjectile article 6 2 3 du DTU Cas des supports en maconnerie Le film de peinture couvre le subjectile Il lui apporte un coloris mais l tat de finition de surface refl te celui du subjectile La finition C est d aspect poch Conditions minimales d intervention article B 1 du DTU Les ouvrages de peinture vernis enduits et pr parations assimil es
157. n ce qui est relativement facile par exemple au moyen de poutrelles appuy es sur les murs et de b ches Pour viter les fissures par les diff rents retraits il faut prot ger le support de chape contre l ensoleillement direct Ensuite la cure doit tre mise en uvre se reporter au fascicule 65 du CCTG La chape ne doit tre r alis e qu apr s durcissement et s chage du support en mortier ou b ton 1 5 1 3 Cas de la chape Le mode op ratoire pour la confection de la chape d tanch it est propos par l entrepreneur l acceptation du maitre d uvre dans le cas de la proc dure relative aux travaux d tanchement qui doit satisfaire aux prescriptions du titre 1 du fascicule 67 du CCTG aux dispositions du guide STER 81 et de ses mises jour et aux prescriptions sp cifiques du march Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie La proc dure d tanch it comporte obligatoirement des dessins de d tail d tails constructifs des relev s d tanch it des abouts du tablier Ces dessins de d tail doivent galement comporter les dispositifs de drainage et d vacuation des eaux 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it Un plan de calepinage est n ces
158. nappe phr atique pour qu il n y ait pas un risque d inondation de la galerie Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 7 7 2 2 3 Drains classiques quasiment horizontaux Le drainage des sols proximit d un b timent par des tranch es drainantes ou de puits drainants est un proc d classique pour ass cher la base d un mur Les dispositions adopter figurent dans la partie 2 du DTU 20 1 ouvrages en ma onnerie de petits l ments Parois et murs 176 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels 7 1 dans les maconneries Figure n 57 sch ma d implantation des drains sur un terrain en pente ATTENTION ce proc d ne peut tre appliqu que si l eau capt e par le drain peut tre r ellement vacu e Tranch e drainante il faut que les couches de mat riaux respectent la loi des filtres Sable 0 3 L 1 ET Autre solution entourer la couche de cailloux d un ds mme mm mm nr mm nr mm mm mm Figure n 58 coupe type d une tranch e drainante Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie La tranch e drainante est dispos e soit au contact du mur soit une certaine distance du mur Dans
159. ndeur une vitesse de l ordre de 0 15 1 00 m min suivant la profondeur de la passe et la r sistance du mortier du joint Anneau diamant C ble Figure n 65 sch ma d un c ble diamant pour sciage Cas des c bles diamant s la partie coupante est form e par des tron ons de c bles de 3 m de longueur r unis par des manchons Chaque troncon est constitu par un c ble de 5 mm de diam tre sur lequel sont fix s par exemple par brasure l argent des anneaux diamant s de 10mm de diam tre l espacement de 25 mm La vitesse du c ble varie entre et m s et sa tension de 150 kg La surface sci e atteint environ 1 m h Cette technique avec peu de bruits sans vibrations ni chocs permet des d coupes de grandes dimensions dans toutes les directions et m me sous l eau La r alisation d une coupure de capillarit est une op ration d licate Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie E il faut disposer d un plan de sciage horizontal par exemple le long d un joint entre deux assises de pierres ce qui limite pratiquement le proc d aux pierres de tailles moellons assis s briques E il faut proc der par plots successifs afin d viter tout tassement de la ma onnerie entra nant des d sordres et le blocage du dispositif de sciage par exemple le d coincement d un disque peut tre obtenu par des v rins introduire dans des trous carott s de chaque c t de la d coupe
160. ne telle couche NOTE Pour envisager des finitions plus labor es un enduit de ma on selon la norme NF P 15 201 DTU 28 1 est n cessaire Tableau n 1 tableau 10 du DTU 59 1 Briques pleines ou creuses blocs de b ton et maconneries en parement Travaux ext rieurs Ce document peut galement servir de r f rence pour les travaux d entretien voir son annexe A ainsi que pour les travaux de peinture sur ouvrages de g nie civil ne faisant pas l objet de march s publics gt PEINTURES VERNIS LASURES ET HYDROFUGES DE SURFACE article 3 2 1 du DTU Voir en annexe B la classification correspondante Se reporter galement la norme NF T 36 005 relative au classement des produits pour peinture Rev tements de protection des parements en ma onnerie les lasures et les hydrofuges de surface font partie des produits assimil s et sont class s produits de peinture selon la norme NF T 36 005 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Mise en uvre des produits et syst mes produits de protection gt SUBJECTILES article 5 du DTU Qualit des subjectiles avant peinture article 5 1 du DTU La mise en peinture des mat riaux constituant les subjectiles ne peut tre ex cut e qu
161. ne chape en position haute sur dalle b ton cas n 2 132 Relev lat ral d une chape en position haute sur dalle b ton cas n 3 133 C ES CO 2 TO H Bel CO d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 203 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Figure Figure Figure Figure Figure Figure dp C C e 1 E dp QD TD Hi Fa Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure 204 Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I n 34 n 35 n n 37 n 38 n 39 n 40 n 41 n 42 n 43 n 44 n 45 n 46 n 47 n 48 n 49 n 50 n 51 n 52 n 53 n 54 n 55 n 58 n 57 n 58 Ancrage de la chape au dessus du trottoir 133 Disposition aux abouts d un largissement par dalle g n rale de faible longueur us once hene net E e e HA CE Ra PARA t 133 R sultats d une tude sss 142 R cup ration des eaux par des
162. ne sont ex cut s que sur des subjectiles propres et d poussi r s r pondant aux prescriptions les concernant l article 5 lls ne sont jamais ex cut s en atmosph re susceptible de donner lieu des condensations ni sur des subjectiles gel s ou surchauff s ni non plus de facon g n rale dans des conditions activant anormalement le s chage vent soleil etc Pr paration en vue des v rifications et contr les en fin de travaux article 6 3 du DTU Surfaces de r f rence pour ouvrage t moin article 6 3 1 du DTU A l origine des travaux de peinture il est proc d l ex cution de surfaces de r f rence qui doivent tre approuv es L approbation est consign e au moins dans le compte rendu de chantier Rev tements de protection des parements en ma onnerie Ces surfaces sont choisies dans des emplacements correspondant l exposition moyenne du chantier consid r Leur ex cution comporte par nature de travail toutes les op rations travaux pr paratoires et application des produits de peinture pr vus aux documents particuliers du march 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Mat riel de pr paration et de mise en uvre r alisation des travaux et des contr les Se repo
163. nes ce qui n est ab pas le cas des briques anciennes Dans un tel cas et si les parements r parer sont tr s visibles le march peut pr voir de faire abattre les ar tes des briques nouvelles la meule avant leur mise en place Lem e ESSAIS ET CONTR LES B 3 3 6 1 d e 2 0 1 Epreuve convenance C Une preuve de convenance est ex cut e par l entrepreneur avant le d but des travaux Elle C fait sauf disposition contraire du march l objet d un POINT D ARRET lev par le contr le e ext rieur au vu du respect des exigences du march et de la proc dure d ex cution et de CD l aspect de la r paration termin e CC La lev e du POINT D ARR T est conditionn e la validation par le maitre d oeuvre de l preuve de convenance de reconstruction Pour r aliser cette preuve de convenance le march impose une surface de r f rence existante qui sert de mod le pour l appareillage et le parement des briques forme grain couleur ainsi que pour les joints Sur le chantier le ma tre d oeuvre et l entrepreneur choisissent une des zones r parer appel e planche d essai sur laquelle l entrepreneur va ex cuter les r parations pr vues au march la mise en place de nouvelles briques la m thode traditionnelle Se reporter au paragraphe 3 3 5 ci dessus d crivant lenchainement des diff rentes op rations r aliser d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement
164. nn es Un renouvellement de la couche de protection est ensuite possible comme indiqu ci apr s Actuellement on trouve sur le march deux familles distinctes l une base de copolym res acryliques et l autre base de r sines silicones Ces produits peuvent tre disponibles E en phase solvant e sachant que de tels produits sont applicables sur des surfaces vierges ou d j trait es E en phase aqueuse sachant que de tels produits ne sont pas applicables sur des surfaces d j trait es ATTENTION les produits solvant s sont des produits plus ou moins volatils et inflammables dont les vapeurs avec l air peuvent former des m langes explosifs La temp rature d inflammation ou de d flagration est appel e point clair se reporter aux fiches de s curit FDS La norme NF EN 1062 1 produits et syst mes de rev tements pour ma onnerie et b ton ext rieurs Partie 1 classification fixe les conditions de choix et mise en uvre de ces produits dont sont tir s les quelques extraits ci apr s dans le paragraphe consacr au domaine d application Rev tements de protection des parements en ma onnerie d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Les consolidants ou min ralisateu
165. nne des r sultats satisfaisants Les deux photos ci apr s prises sur le m me difice montrent les cons quences d un choix d un mortier inadapt ou adapt au rejointoiement Hejointoiement Photo n 8 cons quences d un rejointoiement b cl et avec un mortier inadapt cr dit photo D Poineau Photo n 9 utilisation d un mortier adapt au rejointoiement cr dit photo D Poineau d Retour au sommaire Guide 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 13 Choix des mat riaux pour le rejointoiement Cc e 4 3 KZ QD Cc LIANTS Se reporter au guide STRRES 6 1 chapitre 8 2 qui liste les diff rents liants utilisables Le choix du liant doit assurer la compatibilit de couleurs et d aspect des nouveaux joints avec ceux de la maconnerie existante mais aussi viter toute incompatibilit entre les mat riaux existants et le mortier de rejointoiement SABLE Se reporter guide STRRES 6 1 chapitre 6 2 Le sable de granularit 0 3 utiliser doit tre tamis lav et d origine alluvionnaire et sa couleur doit tre la plus proche possible de la pierre d origine ou de celle qui a t fix e au march EAU DE G CHAGE Se reporter guide 6 1
166. ns la mise en uvre de mortier de chaux blanche hydraulique compte tenu de son fort retrait et gonflement de mettre en place par couches minces et resserrer les fissures de retrait C UL ATTENTION les mortiers base de r sine de synth se compte tenu de leur Q coefficient de dilatation thermique tr s lev 28 30 105 pr s de trois fois celui des pierres ne sont pas destin s r parer la majorit des pierres naturelles dont les coefficients de dilatation thermique sont de l ordre de 4 10 105 m m D I se produit un cisaillement entre les mat riaux support et le mortier de r sine pr judiciable la durabilit de la r paration En outre les r sines peuvent emp cher UI les changes hydriques entre la pierre et l atmosph re ce qui va provoquer la saturation en eau de pierre et en cas de gel provoquer la destruction de la pierre T N anmoins la durabilit des mortiers base de r sines de synth se leurs qualit s m caniques intrins ques sont excellentes Ces mortiers de r sines peuvent tre ventuellement utilis s pour restaurer les petites alt rations ou les petites CD paufrures de l ordre de quelques centim tres carr s r paration de t dentiste u b O gt jm 1 e e Photo n 18 r paration locale ancienne avec un mortier base de ciment cr dit photo D Poineau
167. nt pas de d veloppements dans cet article du pr sent guide La r habilitation des gargouilles existantes ou la cr ation de nouvelles gargouilles dans le cas de la chape en position basse Le tube d vacuation des eaux doit tre plac dans un tube scell dans la maconnerie et qui sert de coffrage et de goutte d eau De plus le tube doit amp tre muni d une collerette ou d une platine qui doit tre prise en sandwich entre deux couches de la chape d tanch it Le chapitre 2 du guide du SETRA de juin 19889 relatif l assainissement des ponts routes d taille partir de la page 23 la conception et la r alisation de telles gargouilles La cr ation de nouvelles gargouilles ou drains dans le cas de la chape en position haute ou interm diaire La page 41 du guide du SETRA de mai 19992 relatif l assainissement des ponts en maconnerie d crit dans le d tail les diff rentes phases de r alisation de telles gargouilles ou drains faut r aliser ces dispositifs avant tout remblaiement de facon pouvoir tester leur efficacit La r alisation de foss s ou de tranch es drainantes et la pose de drains transversaux Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Le titre 2 du fascicule 70 du CCTG d crit dans le d tail les m thodes d ex cution des puits et tranch es drainantes 11 convient d utiliser le guide de r daction des CCTP annex ce fascicule pour adapter le march la sp cificit des travau
168. oirs descentes d eau sur les remblais 14 l ex cution des couches de roulement E 15 les travaux de finition remise en tat des lieux 1 5 3 3 Choix du type de support de chape Le support de la chape d pend du choix du type d tanch it Le guide de mai 1992 propose les solutions suivantes dans le cas d une g omembrane en bitume lastom re arm il faut interposer E un g otextile anti poinconnement non tiss de grammage adapt directement sur le remplissage compact et r gl E ou une couche de sablon ou de sable de 5 cm d paisseur soigneusement r gl e et compact e P ou une couche de grave bitume qui pr sente plus d avantages qu une grave ciment souplesse Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie les mat riaux de remplissage ayant couramment une granulom trie 0 50 ils sont m me de poinconner la g omembrane L exp rience montre que si le remblai est correcte ment compact sans utilisation d engins vibrants pour ne pas endommager la ma onnerie il n est normalement pas n cessaire de pr voir une couche de protection ou de choisir des mat riaux du remplissage de granulom trie adapt e 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 125 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 201
169. oit prendre toutes les dispositions pour viter qu en cas de pluie violente les eaux de ruissellement ne causent des dommages l ouvrage en cours de r paration appartient l entrepreneur de proposer ces dispositions dans la proc dure relative aux travaux de drainage et ce dans le respect des clauses du march d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 167 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 7 6 6 2 Travaux de drainage des eaux d infiltration gt Les principales op rations li es aux travaux de drainage des eaux d infiltration concernent B la r habilitation des gargouilles existantes ou la cr ation de nouvelles gargouilles dans le cas de la chape en position basse B la cr ation de gargouilles ou drains dans le cas o la chape est r aliser en position haute ou interm diaire E la r alisation de foss s ou de tranch es drainantes et la pose de drains transversaux aux abouts Les op rations comme la pose de drains longitudinaux le long des caniveaux ou dans les trottoirs cas de la chape d tanch it en position haute sont directement li es aux travaux de r alisation des couches de roulement comme dans le cas d un ouvrage neuf Elles ne n cessite
170. ommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 115 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 5 G N RALIT S E la position basse c est dire directement sur l ex irados de la vo te apr s un d caissement total ou quasi total de l ouvrage E la position interm diaire sous le corps de chauss e ce qui n cessite un d caissement partiel B la position haute c est dire directement sous la couche de roulement La suite du texte explicite les avantages et les inconv nients de ces trois solutions ce qui permet de choisir pour un pont donn la solution qui pr sente le meilleur rapport co t efficacit dans le respect des contraintes impos es par le maitre d ouvrage et ou le gestionnaire Dans le cas des ponts rails lorsque la mise en ceuvre d un complexe d tanch it adh rent en position basse n est pas vraiment possible impossibilit de d vier le trafic par une autre ligne dur e des travaux r duire au maximum les solutions de chapes d tanch it en position haute sont privil gi es ATTENTION B les eaux peuvent s infiltrer entre la chape d tanch it et l extrados d une vo te si la chape est en position interm diaire ou haute en particulier au niveau des cul es et des arches de rive Ce ph nom ne peut affecter certains
171. omparer au d bit maximum Ge que peuvent absorber les diff rentes parties du r seau d assainissement caniveaux avaloirs canalisations Le probl me se complique encore lorsqu il faut prendre en compte le d bit de ruissellement apport par la chauss e voire par le bassin versant situ s de part et d autre du pont Un tel calcul n cessite d avoir recours des logiciels sp cialis s NOTA le Centre de la s curit des transports et de la route du SETRA et le Certu ce dernier organisme intervient dans le cadre de la ville ont dit un certain nombre de guides techniques sur la conception de l assainissement routier sur la conception des ouvrages de traitement des eaux pollu es ainsi que des logiciels Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 161 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 7 6 3 5 Protection de l extrados de certains arcs en ma onnerie L extrados de ces arcs tant soumis directement la pluie un rejointoiement est donc n cessaire si les eaux percolent au travers de la maconnerie Dans le cas o l eau s accumule dans certaines zones pour s infiltrer dans le corps de l arc en particulier au pie
172. on de la nature de comportement comportement Tamisat 80 um lt 12 E GE FS lt 60 B11 Tamisat 2 mm gt 70 B1 sables silteux Marena y S su Dmax lt 50 mm et 0 1 s VBS s 0 2 FS 60 B12 um lt 35 Tamisat 80 um lt 12 SC LA lt 45 et MDE lt 45 B31 Tamisat 2 mm lt 7096 graves silteuses gen 0 1 lt VBS lt 0 2 LA gt 45 ou MDE gt 45 B32 Tableau n 3 sols des classes B1 et B3 Classes pour les remblais Classement selon la nature Classement selon le comportement Premier niveau Deuxi me niveau Sous classe fonction Param tres Sous classe de classification de classification de la nature de comportement fonction du comportement Dmax lt 50 mm D1 sables alluvionnaires toon Du VBS FS lt 0 1 et Tamisat 2 mm gt 70 propres sables de dune FS gt 60 D12 tamisat 80 lt 12 Dmax lt 50 mm D2 graves alluvionnaires Ge pet E BEE LA gt 45 ou MDE gt 45 D22 Tableau n 4 sols des classes D1 et D2 EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux ees 6 3 1 6 Norme NF P 11 213 1 DTU 13 3 Cette norme fait r f rence la norme NF P 94 500 d j cit e ci devant qui traite des missions g ologiqu
173. onnerie ce proc d pourrait tre appliqu avec beaucoup de pr cautions par exemple pour cr er une coupure de capillarit dans une pile de faible ou de moyenne paisseur si les autres proc d s ne peuvent tre utilis s ou ne peuvent r soudre le probl me 7 7 2 3 3 L imperm abilisation dans la masse Cette m thode consiste introduire dans l paisseur de la maconnerie un produit imperm abilisant permettant de boucher ou de tapisser les pores par lesquels s effectuent les remont es d eau Ce produit peut tre introduit l aide de flacons de produits impr gnation par gravit ou sous pression Les produits imperm abilisants appartiennent diff rentes familles chimiques r sines poxy silicates acrylamides siliconates de sodium ou de calcium silicones st arates Ces produits doivent pouvoir polym riser rapidement en milieu confin Leur efficacit d pend d une part de la bonne adaptation des caract ristiques du produit fluidit temps de polym risation et d autre part de la technologie de mise en ceuvre en fonction de la nature du mat riau traiter Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Il est donc n cessaire de s assurer par une preuve de convenance d finir au march que l op ration permet bien de cr er une barri re tanche L impr gnation par gravit et capillarit semble tre plus efficace que le proc d par injection sous pression qui favorise
174. ont es d humidit Enduits de protection des parement et parois Photo n 29 d sordres dus la r alisation d un enduit sur un mur de sout nement alors que la ma onnerie est expos e l eau sur ses autres faces cr dit photo D Poineau Bien plus graves encore ont t les cons quences de la transformation de ponts vo tes en piscine par la r alisation d une contre vo te en b ton et d un enduit sur les tympans sans se pr occuper de l tat de la chape d tanch it et du bon fonctionnement du dispositif de drainage d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 ll est donc indispensable de faire effectuer les investigations d crites dans la 7 partie du pr sent guide qui traite de la protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Les r sultats de ces mesures et essais permettent de savoir si la r alisation d un enduit est ou non possible et quels sont les travaux compl mentaires ex cuter Ces investigations ont galement pour but de d terminer la ou les m thodes de nettoyage ou de pr paration de surface pr alable s la r alisation de l enduit l enl vement d un enduit existant rel ve de la pr paration de surface Enduits de protection des parement et parois EJ
175. oute son paisseur La mise en ceuvre est facilit e lorsque la maconnerie est assis e pierres de taille moellons d appareil moellons assis s briques Ce proc d n est recommand que pour les b timents B et les monuments historiques Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Photo n 56 mise en uvre d une plaque cr dit photo A Bouineau 184 Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries La r alisation de la saign e peut faire appel aux divers proc d s suivants E par simple sciage par exemple au moyen d un disque diamant E par carottages jointifs E par une haveuse chaine E par un fil diamant Les disques et les fils diamant s permettent d obtenir des coupes nettes et de faible ouverture mais ils poss dent aussi leurs propres limites d emploi Cas des disques diamant s le diam tre des disques diamant s varie de 300 1600 mm ll est noter que la profondeur de coupe correspond sensiblement au 2 5 du diam tre de la couronne La profondeur de coupe maximale de ces appareils est donc de l ordre de 0 65 m Le sciage a lieu par passes successives de 30 120 mm de profo
176. p riode des tudes pr alables Pour ce faire des pr l vements et des essais sont r aliser afin de d terminer les causes des d sordres l tat et les caract ristiques des joints mais aussi du mortier de hourdage faut tre conscient que le rejointoiement va avoir les trois effets suivants jointorement He 1 Le rejointoiement modifie le transfert des charges Si les d sordres ne concernent que les joints un rejointoiement suffit Par contre si le mortier de hourdage est endommag il faut le conforter lors du rejointoiement et pr voir en suppl ment une injection de r g n ration En l absence d injection les efforts vont se d placer vers les pierres du parement zone devenue plus r sistante que le reste ce qui va entra ner par exc s de compression l clatement de ces pierres Dans le cas o les d sordres mettent en jeu la stabilit de la maconnerie bombement effondrement partiel il faut pr voir la reconstitution locale de la maconnerie pr c d e d un rescindement d molition partielle ou d une d construction 2 Le rejointoiement modifie la perm abilit Les circulations des eaux et des gaz dans les maconneries vont tre modifi es Il faut viter d emprisonner de l eau en am liorant l efficacit de la chape d tanch it en captant et en drainant les eaux de ruissellement Par ailleurs les mortiers doivent tre perm ables la vapeur d eau ce qui impose l utilisation de mortiers
177. pect des exigences du march en mati re d appareillage de joints de couleurs et de finition de forme et de surface Les pierres remplac es sont sond es au marteau pour tester de leur adh rence Les ragr ages sont test s par un essai classique d arrachement D Essai d adh rence par traction Effort de traction B ti m tallique OU Pastille ou dp carottage plot d essai am cO Ragr age avec un LA mortier de restauration Figure n 6 essai de traction de surface oO e J B _ 3 2 3 2 Contr le d ex cution E Le contr le porte sur le respect de la proc dure et la comparaison entre les r parations en C cours de r alisation et les r sultats obtenues sur la planche d essai R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire Se reporter au chapitre 5 11 guide FABEM 6 1 d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale DI UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des briques u b C Be I r LA D G N RALIT S La photo ci apr s montre l intrados de la vo te d un pont en maconnerie Cette photo montre Cc que tr s souvent les alt rations de briques concernent une brique par ci ou par alors que E les briques voisines sont en bon t
178. pointerolle m canique pneumatique hydraulique ou lectrique quip d un burin dont la chasse est adapter l paisseur du joint traiter ainsi qu la qualit du mortier liminer Cette op ration est souvent tr s d licate en particulier sur la maconnerie de brique dont les bords sont tr s fragiles le recours une meuleuse d angle permet de limiter les paufrures E le d garnissage l eau sous pression peut galement tre utilis sous r serve d une parfaite maitrise de la pression du jet pour ne pas d stabiliser le hourdage des maconneries Dans ce cas un bon essorage efficace est n cessaire avant le garnissage des joints noter que le but de ce d gagement est bien d liminer toute la partie de mortier restant entre les pierres ou les briques qui ne pr sente plus la qualit m canique ou physico chimique requise pour assurer une liaison parfaite E un calage provisoire est mettre en place utilisation de cales et de coins en ch nes dans les zones de joints d garnis dont la stabilit est suffisamment douteuse pour risquer de voir se d sorganiser les pierres environnantes A ce propos pour les zones o la structure est particulierement sollicit e il faut normalement viter de d garnir plus de joints que la capacit de l entrepreneur ne peut en jointoyer dans un poste continu de travail le d garnissage se termine par un soufflage l air 7 bars maximum et une humidification
179. ps afin de ne pas provoquer l apparition de nouveaux d sordres ou de rendre les r parations ou le renforcement peu durables QD CD On cO o D O o CD gt gt Exemples d erreurs ne pas commettre E r aliser une contre vo te et refaire les joints sans s assurer de l efficacit de l tanch it et du drainage car dans ce cas le pont devient une v ritable piscine E remettre en tat toute la superstructure d un pont sans s tre assur de l tat des fondations E r aliser un enduit sur les parements d un mur en ma onnerie alors que celle ci est affect e par des remont es capillaires d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EI UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Guide 6 2 R paration et renforcement des R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 nerie G n ralit R le du joint Etudes pr alables Diagnostic des joints Choix des mat riaux pour le rejointoiement Mat riel n cessaire 11 5 Pr paration et e
180. r alisation des dispositions connexes pour viter le passage de l eau par ses bords engravures solin et aussi aux deux extr mit s de l ouvrage Cette pose implique celle des dispositifs de drainage et d vacuation des eaux E 7 la r alisation des trottoirs bordures fourreaux des r seaux remblaiement rev tement et la remise en place des r seaux 8 la r alisation des dispositifs de drainage et de recueil des eaux caniveaux avaloirs descentes d eau sur les remblais E 9 l ex cution des couches de roulement 10 les travaux de finition remise en tat des lieux 7 5 4 3 Choix du type de support de chape Le guide du SETRA de mai 1992 propose les solutions suivantes la r alisation d une dalle en b ton m me en l absence d largissement sur laquelle sera pos e la chape puis la couche de roulement E la r alisation d un reprofilage sur le support stri cause de l enl vement des couches de chauss e par rabotage Ce reprofilage peut tre un b ton bitumineux de 5 6 cm d paisseur ou un sable enrob de 2 3 cm d paisseur Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie ou une couche en grave bitume de 12 cm d paisseur Attention la mise en place d une grave bitume impose un compactage Pour viter de solliciter la structure en maconnerie par des vibrations excessives il faut utiliser des engins non vibrants de puissance adapt e l paiss
181. r efficacit pendant que la surface du remplissage est encore directement soumise aux intemp ries c est dire avant tout remblaiement et pose de l tanch it E apr s la r alisation de la chape le m me contr le qu avant sa r alisation les essais relatifs au fonctionnement des foss s drainants et des tranch es drainantes de s assurer que les tranch es ont t correctement remblay es conform ment au titre 1 du fascicule 70 du CCTG E de s assurer que les caniveaux en asphalte ou en b ton ont t r alis s en respectant les tol rances d ex cution extrait du CCTP type caniveaux en asphalte coul e 1 cm pour les dimensions e x 5 mm d cart sur 10 m par rapport au profil en long ligne parall le la ligne rouge caniveaux et cunettes en b ton coul s en place ou pr fabriqu s e 2 mm la r gle de m un essai en eau des caniveaux pour v rifier le bon coulement des eaux et l absence de zones de stagnation Bi de s assurer de la bonne r alisation et du bon fonctionnement des collecteurs et du r seau d assainissement en appliquant les exigences du titre 2 du fascicule 70 du CCTG et de la norme NF EN 1671 susvis e Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire Se reporter au paragraphe 5 11 du guide FABEM 6 1 170 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale R
182. r senter des risques graves pour la sant 108 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie INCIDENCES DE LA LOI SUR L EAU La loi sur l eau promulgu e en 1993 a fait l objet d un certains nombre de d crets d application et galement de d crets modificatifs Le code de l environnement article L 211 1 impose la protection des eaux et la lutte contre toute pollution par d versements coulements rejets d p ts directs ou indirects de mati res de toute nature et plus g n ralement par tout fait susceptible de provoquer ou d accroitre la d gradation des eaux en modifiant leurs caract ristiques physiques chimiques biologiques ou bact riologiques qu il s agisse des eaux superficielles souterraines ou des eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales La pollution peut tre due B aux travaux elle a alors un caract re temporaire B la circulation elle est permanente avec des pointes par temps de pluie E aux produits de d verglacage elle a ici un caract re saisonnier E au d versement de produits nocifs toxiques lors d un accident Elle a un impact plus ou moins impor
183. r de la tranch e drainante doit tre nettement augment e CHOIX DES PRODUITS ET MAT RIAUX 1 5 5 1 G n ralit s Le pr sent article sauf cas particulier renvoie aux textes existants CCTG Normes CCTP types sans rentrer dans les d tails des diff rents produits et mat riaux Le guide STRRES Etanch it FAEQ 2 est galement consulter Les mat riaux utiliser pour la confection du support de la chape d tanch it sont propos s par l entrepreneur l acceptation du maitre d oeuvre dans le cas de la proc dure d tanch it qui doit satisfaire aux prescriptions du march le ou les type s de support de chape mortier dalle b ton grave bitume sont li s la position de la chape Il appartient au march de fixer les exigences en s appuyant sur les fascicules du CCTG les DTU les guides techniques et les CCTP types applicables Les mat riaux utiliser pour la confection de la chape d tanch it sont propos s par l entrepreneur l acceptation du maitre d oeuvre dans le cas de la proc dure d tanch it qui doit satisfaire aux prescriptions sp cifiques du march et dans certains cas voir les articles ci devant aux prescriptions du titre 1 du fascicule 67 du CCTG aux dispositions du guide STER 81 et de ses mises jour 1 5 5 2 Supports de chape 7 5 5 2 Cas de la chape d tanch it en positon basse Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Cette ch
184. r sur la norme NF P 94 500 qui traite des tudes g otechniques Des adaptations s imposent puisque l tude ne porte pas que sur le sol de fondation R le du remplissage Il supporte la chauss e comportant ses couches d assise ou corps de chauss e fondation et base et ses couches de surface couche de liaison et couche de roulement Dans un tel cas le remplissage pour la chauss e assure le r le de couche de forme sous le corps de chauss e Dans le cas d un largissement le remplissage peut jouer un des quatre r les suivants Hemplacement du remblai des vo tes et murs H fection des couches d assise et de surface des chauss es il continue comme avant l largissement cas de l ouvrage accol supporter la chauss e dont il assure le r le de couche de forme sous le corps de chauss e il supporte localement dans le sens longitudinal et ou transversal certaines parties de l largissement cas de l encorbellement avec contrepoids ou du r seau de poutres transversales De plus il supporte la chauss e et ses diff rentes couches comme dans le cas n 1 E il supporte la totalit de l largissement et les charges qui s y appliquent cas de la dalle g n rale appuy e sur le remplissage voire une certaine partie de l largissement et les charges qui s y appliquent cas de la dalle g n rale appuy e sur le remplissage et les tympans Il joue les r les de couche de fondation et de forme d un
185. rd Le rejointoiement traditionnel est vis par l article 21 du fascicule 64 du CCTG ll est conseill lorsque les joints sont troits moins de 1 cm et lorsque les d gradations des joints ne concernent que de petites surfaces Le rejointoiement est ex cut apr s le d garnissage en partant du haut vers le bas de facon limiter les projections et salissures de pr f rence l aide d un mortier un peu ferme que l on serre fortement contre la maconnerie avec une langue de chat Puis il faut ter les bavures et laisser le mortier rejeter son eau et prendre un peu de consistance Ensuite lorsqu une tanch it des joints est recherch e il faut lisser plusieurs fois le joint avec un fer jusqu ce que les gercures qui se forment par retrait de dessiccation disparaissent La finition de surface peut galement se faire l ponge ou la brosse apr s un durcissement suffisant du mortier du joint Cette op ration est suivie d une cure soign e par humidification et mise en place de protection contre le vent et le soleil Lorsque le mortier de hourdage est endommag il faut utiliser un mortier plus sec pour pouvoir le serrer fortement et ainsi mettre en charge la maconnerie Apr s mise en place d une premi re couche en fond de joint il faut mettre en place plusieurs couches de mortier d environ 2 cm d paisseur serrer fortement au matoir de facon bourrer la totalit du joint Ensuite il faut proc der au
186. rdres des mat riaux pierres briques mortiers des fondations des structures avec leurs causes des op rations connexes comme le nettoyage la d v g talisation et la pr paration des surfaces de la r alisation des ouvrages provisoires taiements et cintres pour la mise en s curit ponts et passerelles provisoires de r tablissement des circulations des travaux sur les parements comme le rejointoiement la reconstitution des pierres et des briques la mise en uvre de rev tements de protection des travaux sur les fondations et les structures comme l injection des la mise en place de tirants d enserrement la r alisation de contre vo tes la reconstruction totale ou partielle des travaux d largissement par le dessus ou d augmentation du d bouch des travaux de protection contre les eaux en provenance de diverses origines L introduction des guides insiste sur l importance accorder aux tudes et investigations pour aboutir un confortement efficace et durable Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 4 Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Sommaire PRESCRIPTEUS Les trois intervenants SOMMAIRE ARR i coe
187. re UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 7 5 5 3 2 G omembranes et g otextiles gt Les g omembranes et g otextiles rel vent des normes suivantes NF P 84 500 G omembranes Terminologie E NF P 84 520 G omembranes Identification sur site NF EN 13251 G otextiles et produits apparent s Caract ristiques requises pour l utilisation dans les travaux de terrassement fondations et structures de sout nement NF EN 13249 G otextiles et produits apparent s Caract ristiques requises pour l utilisation dans les syst mes de drainage additif A1 NF EN 13252 G otextiles et produits apparent s Caract ristiques requises pour l utilisation dans la construction des routes et autres zones de circulation l exclusion des voies ferr es et des couches de roulement NF EN 15381 G otextiles et produits apparent s Caract ristiques requises pour l utilisation dans les chauss es et couches de roulement en enrob s Suivant les besoins les g otextiles peuvent assurer les trois fonctions suivantes a s paration entre des mat riaux diff rents caract ris e par la perm abilit l ouverture de filtration B le drainage caract ris par la perm abilit l ouverture de filtration la capacit de d bit E le renfor
188. re de vinyle non plastifi PVC U Partie 3 guide pour la pose Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie m NF EN 14364 1 Syst mes de canalisations en plastique pour l vacuation et l assainissement avec ou sans pression Plastiques thermodurcissables renforc s de verre PRV base de r sine de polyester non satur UP Sp cifications pour tubes raccords et assemblages 164 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement NF EN 14758 1 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et les collecteurs d assainissement sans pression polypropyl ne avec modificateurs min raux PP MD J Partie 1 sp cifications pour les tubes les raccords et le syst me XP CEN TS 14758 2 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et les collecteurs d assainissement sans pression polypropyl ne avec modificateurs min raux PP MD J Partie 2 guide pour l valuation de la conformit NF EN 1852 1 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Polypropyl ne PP Partie 1 sp cifications pour tubes raccor
189. re n 38 sch ma d un raccord entre l avaloir et le collecteur 144 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 1 6 2 2 Cas de la chape d tanch it en position basse La r alisation d une chape en position basse permet d acc der lextrados de la ou des vo te s et donc aux dispositifs de drainage existants pour les remplacer ou les remettre en tat voire pour en cr er gt Pour la conception des dispositifs de r cup ration et d vacuation des eaux d infiltration dans le remplissage il est possible de s inspirer des dispositions illustr es par les figures ci apr s qui montrent certaines des dispositions qui taient r alis es dans les grands ponts en maconnerie savoir E transversalement un support de chape en forme de V avec une pente comprise entre 3 et 596 avec au centre un caniveau rempli de pierres s ches pour former un drain longitudinal de 0 20 m x 0 20 B longitudinalement un caniveau inclin 5 au minimum entre la cl de vo te et la zone d implantation des gargouilles cette zone se situant soit aux naissances ou reins de la vo te soit au niveau de l axe de la pile Les formes de pente longitudinales
190. res suivantes temp rature ambiance et surfaces humidit relative de l air E humidit de surface condensation et c ur des mat riaux variation du niveau de la nappe phr atique pi zom tre si n cessaire Ces informations sont recueillies en continu par une centrale de mesure microordinateur qui selon le cas peut tre reli e par t l phone directement au bureau ou au laboratoire Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Avant de lancer une telle campagne de mesures il est n cessaire de connaitre E la configuration du terrain sous la forme d un plan avec les lignes de niveau et un relev de la pr sence de sources de zones humides ce qui permet de fixer les implantations des pi zom tres d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 173 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries B la nature des sels en cause chlorures nitrates sulfates et la teneur en sels des eaux des sols et des pierres E les emplacements et les surfaces des zones touch es par le ph nom ne Figure n 55 r sultats d une tude pi zom trique LES M THODES DE LUTTE CONTRE LES REMONT ES CAPILLAIRES 1 1 2 1 G n ralit s
191. rgissement Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 110 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Cons quences d une mauvaise protection contre les eaux Les cons quences d une mauvaise protection contre les eaux de pluie les eaux courantes rivi re torrent et les remont es d humidit et de sels figurent dans le paragraphe 4 3 2 du guide FABEM 6 1 auquel le lecteur est invit se r f rer Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie d Retour au sommaire Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 111 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 7 4 Solutions de reprise des d fauts d tanch it et de drainage La r fection de l tanch it et des dispositifs de drainage d un pont en maconnerie s inscrit le plus souvent soit dans une op ration de remise en tat de l ouvrage rejointoiement remplacement des pierres reprise des fondations soit dans une op ration d largissement avec ou sans remplacement des mat riaux du remplissage gt Diff rentes solutions de r fection sont trait es ci apr
192. rnir le ballast en conservant le tout venant de remplissage r aliser une couche de forme servant de support de chape avec un enrob froid de type ASPAROC il s agit d un produit base de poudre d asphalte de sable siliceux et de gravillons de roches dures concass es se pr sentant sous forme de billes Il peut tre livr sur wagon ou sur camion et tre utilis plusieurs mois apr s sa fabrication sans perdre la majeure partie des ses performances sous r serve qu il soit prot g par une b che pour viter les risques de modification de viscosit du liant par vaporation ou oxydation ll est mis en uvre par pandage sur une paisseur de 80 mm environ il donne apr s compactage un rev tement r sistant et tr s ferme de 50 mm d paisseur et de densit 2 29 environ permet galement la r alisation de formes de pente r aliser de nouveaux exutoires E mettre en uvre une membrane bitumineuse coll e chaud sans primaire E mettre en uvre une protection contre le poinconnement du ballast qui peut tre soit de l ASPAROC pandage d une couche de 50 mm d paisseur pour obtenir apr s compactage un rev tement de 30mm d paisseur soit deux contre chapes bitumineuses coll es chaud sur la membrane bitumineuse soit un g otextile Lorsque les d lais impartis ne permettent pas de r aliser ce type d tanch it il est galement possible de mettre en ceuvre sur la couche de for
193. rois param tres sont utilis s pour mesurer l incidence de cet tat hydrique Wi teneur en eau naturelle ou Wn par rapport la teneur en eau l optimum Proctor ou WOPN ces essais sont vis s par les normes NF P 94 050 et NF P 94 093 B lt teneur en eau naturelle ou Wn par rapport aux limites d Atterberg de liquidit ou WL et de plasticit ou WP cet essai est vis par la norme NF P 94 051 B lt indice portant imm diat du sol ou sa teneur en eau naturelle ou Wn qui exprime la valeur du poinconnement CBR mesur sans surcharge ni immersion sur une prouvette de sol compact e l nergie Proctor Normal cet essai est vis par la norme NF P 94 078 La norme est compl t e par des tableaux qui r capitulent les classes des sols et leurs domaines d utilisation pour le choix des mat riaux pour remplissage se reporter l article suivant Hemplacement du remblai des vo tes et murs H fection des couches d assise et de surface des chauss es 6 3 1 5 GTR 92 Les deux guides du SETRA indiquent que le mat riau de remplissage doit respecter les classes B1 B3 D1 et D2 des sols conform ment aux r gles du GTR 92 s agit de mat riaux dont le diam tre maximum des grains Dmax ne d passe pas 50 mm Ces guides ne pr cisent pas le cas o le mat riau de remplissage joue le r le de couche de forme en sus de celui de couche de fondation Ce point est abord bri vement ci apr s NOTA le GTR 92 donne au
194. rs Les consolidants ou min ralisateurs sont des produits d impr gnation qui impr gnent totalement ou partiellement les pores et capillaires 115 renforcent la coh sion du mat riau en surface et am liorent sa r sistance l usure De plus ils en r duisent la porosit et en cela sont hydrofugeants lls sont perm ables la vapeur d eau et laissent donc respirer le support Les consolidants sont surtout utilis s pour renforcer et hydrofuger les bas reliefs dans le domaine des monuments historiques Actuellement on trouve sur le march des produits qui contiennent des silicates d thyle en phase solvant e des silicates en phase aqueuse Certaines r sines poxydes peuvent aussi jouer ce r le Ces produits comme indiqu ci devant peuvent tre disponibles comme les hydrofuges en phase solvant e ou en phase aqueuse Les risques qu ils peuvent pr senter figurent sur leur fiche FDS Ces consolidants ne sont pas explicitement vis s par la norme NF EN 1062 1 mais comme ils peuvent aussi servir pour traiter la surface des b tons il est possible de retrouver des informations sur leurs propri t s dans la norme NF EN 1504 2 relative aux syst mes de protection de surface pour b ton Rev tements de protection des parements en ma onnerie CH Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIA
195. rter au guide FABEM 4 d finissant la mise en uvre d une protection de surface pour b ton pr paration de surface mat riels de fabrication et de mise en ceuvre r alisation contr les Rev tements de protection des parements en ma onnerie Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 R ception des travaux pour m moire 5 8 D C CD m am O On E o c D cO UI CD e CD O C Q CD TO o I1 CD CD 2 4 Hetour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Se reporter au paragraphe 5 11 du guide FABEM 6 1 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux Mat riel utiliser Modes op ratoires Terrassements Compactage Essais et contr les R cep
196. ructurale 131 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 5 1 5 4 5 D tails constructifs i Chape d tanch it en position haute Recouvrement des feuilles pr fabriqu es joint sur fond de joint Figure n 31 relev lat ral d une chape en position haute sur dalle b ton cas n 1 Pour les ouvrages en ma onnerie courants les figures ci devant et ci apr s donnent les d tails constructifs types respecter Pour les ouvrages complexes et exceptionnels des adaptations sont pr voir Comme pour les chapes en position basse ou en position interm diaire il est n cessaire de relever et d ancrer les deux bords longitudinaux de la chape au moins 10 cm au dessus du trottoir sauf disposition particuli re de ce dernier De plus il faut laisser du jeu entre la dalle support de la chape et les murs et laisser du mou l angle pour viter la rupture de l tanch it par exemple en r alisant une lyre Une telle disposition est incompatible avec des murs susceptibles de subir un quelconque d versement Bavette de T geg T Calfeutrement Be joint et fond Relev de Sudan la chape Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie d tanch it Jeu pr voir Figure n 32 relev lat ral d une chape en position haute sur dalle b ton cas n 2 Guide FABEM 6 2 R paration
197. s s drainants situ s de part et d autre de l ouvrage Chape d tanch it en position interm diaire Cas d un pont de grande longueur Figure n 42 chape en position interm diaire dans un pont de grande longueur quasiment plat 7 6 2 3 2 vacuation des eaux d infiltration sous la chape Dans le cas o l tude pr liminaire a montr que des eaux peuvent s infiltrer entre la chape et l extrados de la vo te et qu il n est pas possible de mettre en place une chape en position basse il faut soit remettre en tat les gargouilles existantes soit cr er des gargouilles normalement au dessus des Ces gargouilles nouvelles espacer d environ 1 50 m sont placer en quinconce sur plusieurs rangs Elles sont r alis es par scellement de tubes cr pin s dans des forages au travers de la vo te partir de l intrados et prolong es d au moins 0 20 m dans le remplissage La cr pine doit tre prot g e par un g otextile pour viter son obstruction par les fines du remblai La partie inf rieure de la gargouille doit comporter un grillage contre la p n tration des animaux se reporter au sch ma ci apr s Il faut avoir une connaissance pr cise de la forme de l extrados et de l paisseur de la vo te pour pouvoir implanter correctement les forages comme le montre la figure ci apr s Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Figure n 43 zone d implantation des forages pour la cr at
198. s suivantes NF P 16 341 vacuation et assainissement Tuyaux circulaires en b ton arm et non arm pour r seaux d assainissement sans pression D finitions marquage conditions de r ception Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie NF P 16 342 vacuation et assainissement l ments fabriqu s en usine pour regards de visite en b ton sur canalisations d assainissement D finitions sp cifications m thodes d essai marquage conditions de r ception d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 165 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement NF EN 1917 Regards de visite et bo tes de branchement en b ton non arm b ton fibr acier et b ton arm NF P 16 346 2 Regards de visite et bo tes de branchement en b ton non arm b ton fibr acier et b ton arm Partie 2 compl ment NF EN 1917 Les normes NF P 16 341 NF P 16 342 servent de support la marque NF 120 l ments b ton pour assainissement NOTA de telles canalisations peuvent tre utilis e pour le raccordement un r seau d as sainissement existant gt Les cadres tampons et grilles en fonte ductile rel vent des normes suivantes NF EN 1
199. s ces d convenues sont le plus souvent dues la faiblesse du diagnostic lors des tudes pr liminaires et aussi la non mise en s curit de l ouvrage avant travaux io e 2 O C C C En effet certains maitres d ouvrage croient qu il suffit de traiter les d sordres apparents par exemple la reprise des joints d grad s le remplacement des pierres endommag e le rebouchage des fissures pour r soudre les probl mes et qu en cons quence les tudes pr liminaires portent uniquement sur le relev des d sordres visibles et sur le m tr qui s y rapporte ll a donc t d cid de rappeler dans le chapitre du guide G n ralit s et pr paration des travaux FABEM 6 1 les tapes incontournables du processus suivre pour aboutir une action de r paration et ou de renforcement qui ont t d velopp es dans le guide FABEM 1 AVERTISSEMENT Les quatre guides ont t r dig s dans Toptioue de la mise en uvre d une op ration de r paration ou de renforcement de maconneries lourde et complexe Pour des chantiers de moindre importance ils peuvent tre adapt s mais sans oublier les cons quences qui r sulteraient d une mauvaise ex cution Il est indispensable que soient respect s les exigences des normes et autres documents vis s en r f rence et dans les annexes D Guide 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non
200. s cr er de points durs tout particulierement si la r paration est localis e une partie de la construction dosage du mortier b tard de rejointoiement par la m thode traditionnelle fermeture du joint sur une profondeur r duite 400 500 kg de liant par m de sable avec 1 3 de ciment et 2 3 de chaux hydraulique dosage du mortier b tard de matage bourrage manuel des joints sur une profondeur importante qui doit tre suivi d un rejointoiement traditionnel jusqu kg de liant par m de sable avec 1 3 de ciment et 2 3 de chaux hydraulique dosage du mortier mis en place par voie s che remplissage des joints sur une profondeur importante B le dosage en liant du mortier une fois mis en place doit tre de l ordre de 400 500 kg m de sable dosage du mortier mis en place par voie mouill e remplissage des joints sur une profondeur importante B le dosage en liant du mortier mettre en place doit tre de l ordre de 400 500 kg m de sable d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 121 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Mat riel n cessaire jointorement Outils classiques du ma on pour refouiller les joints mettre en place le mortier et assurer la finition du joint Outil pneumatique
201. s de r pondre aux crit res auxquels doit satisfaire une chape d tanch it selon les textes en vigueur titre ou du fascicule 67 du CCTG ou normes notamment en termes de tenue la fissuration du support Il faut donc mettre en place une v ritable chape d tanch it 1 5 2 4 Choix du type de chape d tanch it gt Le guide de mai 1992 retient pour une chape d tanch it en position basse les deux types de chape suivants chape en asphalte bicouche la premi re couche tant relev e sur la face int rieure des murs attention la r alisation d une couche d asphalte sur une paroi verticale ou quasi verticale est d licate chape en feuille pr fabriqu e compl t e par une couche de protection en asphalte gravillonn la chape pr fabriqu e tant remont e sur les diff rents murs et ancr e en partie haute Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie les mat riaux de remplissage ayant couramment une granulom trie O 50 leurs gros l ments peuvent poinconner la g omembrane ll est donc n cessaire de pr voir une couche de protection ou de choisir des mat riaux du remplissage de granulom trie adapt e 120 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011
202. s lesquelles l effet du gel occasionnerait des d g ts pouvant aller jusqu la rupture Pour cela il faudra dans ce cas utiliser un mortier riche en chaux NETTOYAGE DE FINITION Un nettoyage g n ral est ensuite r alis apr s le d but du durcissement en liminant la brosse manuelle m tallique ou en chiendent ou en nylon les coulures de mortier ou de laitance sur les pierres ou les briques adjacentes d Retour au sommaire Guide 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EJ UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 PREUVE DE CONVENANCE Une preuve de convenance est ex cut e par l entrepreneur avant le d but des travaux Elle fait sauf disposition contraire du march l objet dun POINT D ARR T lev par le contr le ext rieur au vu du respect des exigences du march et de la proc dure d ex cution et de l aspect du joint fini c D e 1 Re La lev e du POINT D ARR T est conditionn e par la validation par le ma tre d uvre de l preuve de convenance de rejointoiement gt Pour r aliser cette preuve de convenance plusieurs planches d essai de rejointoiement sont r aliser Ce nombre est fonction de la position et de la forme de chaque partie de l ouvrage rejointoyer le travail pouvant tre effectuer au p
203. s longitudinaux ss 107 El gissements transversaux 107 Dispositions en mati re d tanch it extraite du cours de pont de G Grattesat polycopi de l ENTPE 1959 108 Pont situ en fond de vall e 113 Pont situ dans une vall e large faible hauteur au dessus du TN 113 Viaduc avec remblais et de blae ei nnn eisai 114 Chape en position basse et drainage 119 D tails des relev s de la chape detanchere 121 D tails des relev s de chape d un mur 121 Ancrage de la chape sous la 121 Ancrage dea chape cas n eet tee ttn en dk E dee 128 Ancrage de la chape cas n 2 122 Anerage de la chape cas p a 128 Sch ma d une chape en position interm diaire 123 Sch ma d une chape en position basse puis interm diaire 124 Ancrage de la chape au dessus du trottoir 127 Ancrage de la chape dans un mur 127 Sch ma d une chape en position interm diaire dans le cas d un largissement hassan dater tium d ii nantes 127 Sch ma d une chape en position haute sur dalle en b ton arm 128 Relev lat ral d une chape en position haute sur dalle b ton cas 1 132 Relev lat ral d u
204. saire dans le cas d une pose de feuilles pr fabriqu es 1 est rappel que pendant la phase des travaux une protection contre les eaux de pluie et ou le soleil peut tre n cessaire En cas de pluie il faut mettre en place une protection ce qui est relativement facile par exemple au moyen de poutrelles appuy es sur les murs et de b ches Il faut aussi prot ger la chape contre l ensoleillement pour viter la formation de gonfles dans le cas des chapes en position haute ou interm diaire Photo n 44 gonfles sur un rev tement de trottoir en asphalte cr dit photo D Poineau ESSAIS ET CONTR LES 1 5 8 1 G n ralit s Les essais et contr les effectuer lors de la r alisation du support de chape et de la chape d tanch it peuvent s inspirer de ceux qu il faudrait effectuer lors de travaux identiques sur un ouvrage neuf Les exigences des fascicules du CCTG des DTU des guides techniques relatifs aux travaux neufs sont donc applicables avec certaines adaptations Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Le chapitre 7 6 ci apr s qui traite du drainage fixe les essais en eau faire pour s assurer que les eaux ne stagnent pas et s coulent correctement par les avaloirs et gargouilles 140 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARAT
205. se B E lectro osmose coupl e l lectrophor se B MH E siphons ou drains atmosph riques traitement NON RECOMMAND ass chement dit lectronique proc d r cent manquant de retour d exp rience E sous enduits drainants B MH GC La suite du texte liste les avantages et les inconv nients des diff rentes m thodes et indique celles qui n ont pas donn les r sultats escompt s et qu il est donc inutile de mettre en uvre Bien entendu il est possible d allier plusieurs m thodes de traitement pour stopper les remont es capillaires Dans le domaine des appuis de ponts en maconnerie et des murs de sout nement il faut adapter les solutions aux particularit s de ces ouvrages sachant que les remont es de sels concernent principalement les parties terre au contact des sols ponts compl tement en site terrestre appuis de ponts dans le lit majeur d un cours d eau voire des parties au contact direct d eaux saum tres Seules quelques unes des solutions d velopp es ci apr s ne sont applicables aux ponts 1 1 2 2 Les traitements qui ont pour but d emp cher l eau d arriver aux fondations 7 7 9 9 1 G n ralit s Les diff rents types de traitements pour emp cher l eau d arriver aux fondations sont les suivants Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie les galeries p riph riques B les drains sensiblement horizontaux E les drains combin
206. sements vis s par le tableau n 6 ci devant dalle g n rale et pontage Chape d tanch it en position haute t TTT Figure n 30 sch ma d une chape en position haute sur dalle en b ton arm Le guide de mai 1992 indique pour une chape en position haute le risque de passage de l eau dans le remplissage entre la chape et l extrados de la vo te Les indications donn es ci devant chapitre 7 4 permettent de mesurer ce risque S il y a un risque de passage la profondeur de la tranch e drainante doit tre nettement augment e 128 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it La b che d extr mit du dallage support de la chape doit dans le cas d un pont de grande longueur et ou avec des risques de tassement des remblais d acc s pr sence de couches argileuses ou tourbeuses circulation de nombreux poids lourds tre dimensionn e quand la dalle est monolithique pour recevoir un joint de dilatation et une dalle de transition Dans le cas particulier des ponts rails lorsque la mise en ceuvre d un complexe d tanch it adh rent position basse n est pas vraiment possible la meilleure solution est celle d une tanch it dite haute qui consiste d ga
207. sont parfois cach s par les murs de t te l est indispensable dans un tel cas de r aliser des trappes d acc s et de visite pour permettre la surveillance de l int rieur de la structure El gissements videments longitudinaux en vo tes Figure n 12 l gissements longitudinaux Photo n 41 int rieur d un l gissement cr dit photo Michotey El gissements videments transversaux en vo tes de faible ouverture Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Figure n 13 l gissements transversaux d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale 1 07 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en ma CHAPES D TANCH IT Les chapes d tanch it des ponts en maconnerie sont g n ralement pos es sur une couche de b ton maigre ou de mortier avec formes de pentes pour faciliter l vacuation des eaux vers les dispositifs de drainage La face int rieure des murs de t te et en retour peut aussi amp tre rev tue d une chape en mortier de chaux d environ 1 cm d paisseur ou d asphalte de m me paisseur Suivant les p riodes les particularit s locales et les mat riaux disponibles diverses solutions taient emplo
208. sses de r sistance des chaux Le mortier de dressement utilis pour la face int rieure des murs doit satisfaire aux dosages minimaux du DTU 26 1 auquel il convient de se r f rer gt Pour le corps d un enduit en trois couches et sur un support ancien le DTU 26 1 fixe des dosages en chaux voisins de chaux XHN masse volumique 800 kg m 20 du poids de sable masse volumique 1600 kg m chaux masse volumique 900 kg m 15 du poids de sable 7 5 5 2 2 Cas des chapes d tanch it en positions interm diaire ou haute Pour ce types de chapes d tanch it il est possible de mettre en ceuvre plusieurs sortes de supports enrob bitumineux micro enrob asphalte coul grave bitume grave ciment et dalle b ton Se reporter aux diff rents paragraphes du guide FABEM 6 1 consacr s ces produits et mat riaux et au CCTP type du SETRA pour les exigences sp cifier dans le march Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie La masse volumique d une chaux a rienne est de l ordre de 400 kg m et celle d un ciment entre 950 et 1200 kg m d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it 1 5 5 3 Chapes d tanch it 7 5 5 3 1 Ch
209. ssi la structure donner la chauss e en fonction de la cat gorie de la voie par exemple la VRNS o se trouvent les ponts en maconnerie et qui correspond aux routes autres que les autoroutes et voies express la classe de plate forme PF2 PF3 et la classe de trafic cumul TC1 TC2 fonction du nombre de poids lourds Le tout en liaison avec le catalogue SETRA LCPC de 1998 sur les structures types de chauss es neuves d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale E UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Les seuils retenus pour les diff rents param tres figurent dans les tableaux de la norme NF P 11 300 Les Classes de sols impos es aux mat riaux de remplissage B1 B3 D1 et D2 correspondent des sols r pondant aux param tres et limites donn s par les deux tableaux suivants Lorsque la couche sup rieure du remplissage joue un r le de couche de forme les crit res compl mentaires selon le comportement s imposent en sus FS ou LA et MDE Classes B sols sableux et graveleux avec fines Classement selon Classement selon la nature l tat hydrique Classement selon le comportement ER d x Sous classe Premier niveau Deuxi me niveau Sous classe fonction Param tres Re SC Sans objet fonction du de classification de classificati
210. ssif de fondation se reporter la partie du guide FABEM 6 3 consacr e aux r parations des fondations puis apr s durcissement du coulis de venir au dessus de la zone inject e et du terrain naturel impr gner par gravit une couche d paisseur suffisante pour cr er une coupure tanche E c est aussi la solution pour les murs de soutenement condition de r aliser en compl ment un drainage renforc sur la face arri re du mur Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 13 La coupure doit normalement dispos e au dessus des plus hautes eaux d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale L 97 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries 1 1 2 4 Les traitements qui ont pour hut d vacuer l eau qui impregne les fondations 7 7 2 4 1 G n ralit s gt Les diff rents types de traitements pour vacuer l eau qui impr gne les fondations sont les suivants les proc d s lectriques ou lectroniques l lectro osmose passive traitement NON RECOMMAND l lectro osmose active B et MH l lectrophor se B et MH l lectro osmose combin e l lectrophor se B et MH l ass chement lectronique proc d r cen
211. structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 1 PREMIER CAS La m thode mettre en uvre pour la r paration et ou le renforcement a t fix e la suite d une tude qui a port sur la recherche des causes des d sordres et la mise au point d un projet de r paration ou renforcement reste choisir les mat riaux et produits le mat riel de mise en uvre r aliser les travaux et contr ler l ensemble de l op ration Lorsque la m thode est enti rement d taill e dans un des guides ma onnerie il faut suivre ses indications toutes les tapes de l op ration sachant que si n cessaire il renvoie aux autres guides du STRRES voire d autres documents 2 DEUXI ME CAS La structure pr sente des d sordres dont les causes restent floues et bien entendu la technique mettre en ceuvre n est pas fix e Dans un tel cas il faut se reporter aux diff rents paragraphes et annexes des guides maconnerie avec si besoin est laide du guide FABEM 1 qui d crivent E la conception et les principes de fonctionnement des ouvrages vo t s et des ouvrages de sout nement E les diff rentes m thodes de calcul des ouvrages vo t s et des ouvrages de sout nement E les diff rents d sordres et leurs causes E la m thodologie de r alisation d une expertise pour
212. t la qualit du relief I faudra ici aussi permettre une parfaite limination de l eau Un nouveau relev de l tat de l extrados est faire la fin de la mise en tat de recette Ce relev peut conduire adapter le programme des travaux si certaines zones de l extrados pr sentent des d sordres augmenter l paisseur du support de chape Support de chape en mortier ou b ton EXO L PINGLAGE Afin d am liorer l adh rence l interface entre la vo te et le support de chape mais sous r serve que l extrados de la vo te pr sente de bonnes qualit s m caniques un pinglage est mis en uvre entre la vo te et le support de chape Cet pinglage est constitu de fer b ton g n ralement sous forme d armatures haute adh rence de diam tre de 8 mm scell es au pr alable dans des forages pratiqu s au travers du support Ces forages ont un diam tre d environ 2 fois celui de l pingle et une profondeur gale environ 10 15 fois son diam tre Elles y sont scell es avec un mortier de scellement base de liant hydraulique ou de r sines Pr voir de l ordre de 4 pingles au m tre carr au minimum L pingle une fois scell e est recourb e l horizontale sur environ 10 15 cm pour servir de support un treillis soud anti fissures de diam tre et de maillage adapt l paisseur de la chape d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconn
213. t dans les dispositifs d vacuation des eaux de pluie Il s agit l de dispositions classiques applicables tous les types de ponts Pour permettre l coulement des eaux vers les drains il faut donner au support de chape une pente transversale celle de la chauss e et une pente longitudinale au moins de 196 La figure ci apr s indique les dispositions respecter qui sont adapter si besoin est Dans le cas o la chape est pos e sur un support souple il faut adapter les principes ci devant et vacuer les drains longitudinaux vers les foss s drainants vis s ci apr s ou des gargouilles lat rales N Lormier Lecboge ent Pr rg i Tube d vocuotion Figure n 45 principe de drainage longitudinal d un trottoir et des couches de roulement cas d un largissement par dalle b ton gt Aux deux extr mit s de l ouvrage l o s arr te la chape d tanch it deux cas se pr sentent E si la chape d tanch it est r alis e sur un support souple enrob s rabot s grave bitume il a lieu de pr voir des foss s drainants transversaux aux deux extr mit s de la chape E si la chape d tanch it est r alis e sur un support rigide dalle en b ton arm l extr mit de la dalle au droit de la retomb e forme un point dur ce qui peut entra ner par tassement du remblai la cr ation d une marche d escalier et donc des chocs au passage des poids lourds pr judiciables la tenue d
214. t de briques en cours cr dit photo Cofex Littoral eee evite reta 52 Travaux termin s cr dit photo Cofex 53 D sordres dus la r alisation d un enduit sur un mur de sout nement alors que la ma onnerie est expos e l eau sur ses autres faces cr dit photo D Poineau eee ep ete ee tienne diner 57 D collement d un enduit inadapt cr dit photo D 59 Chantier de projection cr dit photo Parexlanko 81 B ton tr s l ger de remplissage au dessus d une pile du pont de Villeneuve Loubet cr dit photo P Von 89 D caissement en cours au pont dit de 100 m tres cr dit photo DDE e etna tas ep tese Uie ru De ieri er td e rd ga Extrados de vo tes apr s d caissement dont l tat n cessite un rejointoiement la mise en place d une couche de forme en BA et d une tanch it cr dit photo LRPC 93 Vo tes apr s la r alisation d un support en BA de la chape d tanch it r dit photo RTE EE 93 Zone d acc s difficile au pont dit de 100 m tres credit photo DDE EE 94 Pont en dos d ne de C ret dans les Pyr n es Orientales cr dit photo D PBoineaul 104 Gargouille du pont Charles Prague cr dit photo D Poineau 104 Pont en point bas cr dit photo de l Ouest 105 Pont de Lesdigui res 1608 1611 sur le Drac
215. t du remblai des vo tes et murs H fection des couches d assise et de surface des chauss es 6 3 1 3 Fascicule du CCTG pour m moire Ce fascicule sur les travaux de terrassement reste tr s g n ral renvoie au GTR 92 et au CCTP est donc inutile de d velopper davantage ce document qui bien entendu doit tre vis par le march et utilis pour la r daction du CCTP Rappel D 20 mm o m Tableau n 2 diff rentes cat gories de sols l ments fins d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale E UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux Ui C2 2 0 o Ll C un Ges 6 3 1 4 Norme NF P 11 300 Les sols sont des mat riaux naturels constitu s de grains pouvant se s parer ais ment et g dimensions tr s variables 115 peuvent appartenir aux classes A B C et D Ce classement lt pp CH tient compte de leur nature de leur tat et de leur comportement gt gt un aD Granularit essais vis s par les normes NF P 94 056 et NF P 94 057 C dimension maximale des plus gros l ments Dmax CO plus g c B lt lt 50 mm sols fins sableux et graveleux i CO em B lt gt 50 mm sols grossiers avec des gros l ments classe C avec des sous classes C1 et C2 e
216. t insiste sur les points essentiels qui conditionnent la r ussite d une telle op ration de protection contre les eaux Elle comporte cependant quelques compl ments et conseils Elle d veloppe galement des points non trait s par les guides susvis s comme les actions d rosion des eaux des cours d eau sur la maconnerie et les remont es des eaux et sels du sol au travers de la maconnerie Elle traite aussi du cas particulier des ponts rails en maconnerie Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 102 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 4 Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 L volution des dispositions en mati re de protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie G N RALIT S La figure ci dessous montre qu un pont en maconnerie comme tous les ponts est soumis l attaque d eaux en provenance de diverses origines eaux de pluie eaux de ruissellement eaux du cours d eau Les constructeurs au cours des ges ont cherch des solutions pour se pr munir contre les diverses attaques et tout particuli rement E des eaux qui ruissellent la surface de l ouvrage au moyen des pentes longitudinales et transversales de la chauss e E des eaux qui s infitrent dans les mat riaux de remplissage des vo tes pour arriv
217. t les cavit s sont compl tement satur s par les sels il faut d molir le sous enduit et le remplacer Ces enduits ont donc une dur e de vie limit e Cf la publication des r sultats des essais effectu s conjointement par le CEBTP et l Union Nationale de la Maconnerie des diff rents proc d s de lutte contre les remont es capillaires lors du colloque le patrimoine en brique organis Albi par la section francaise de l ICOMOS Conseil International des Monuments et Sites entre le 17 et le 19 septembre 1992 192 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries DOMAINE D EIVIPLOI Sur une maconnerie ancienne soumise des remont es d humidit il n est pas possible de mettre en oeuvre un enduit traditionnel pour limiter les rentr es d eau Ces sous enduits peuvent tre une solution efficace surtout s ils sont coupl s une barri re tanche ou limperm abilisation dans la masse de la tranche au niveau du terrain naturel Ces sous enduits ne sont pas utilisables dans le domaine des murs et appuis de ponts en maconnerie 7 7 2 6 Essais et contr les de l efficacit des traitements Les contr les d efficacit de la m
218. t manquant de retour d exp rience les siphons ou drains atmosph riques traitement NON RECOMMAND B les sous enduits drainants B MH et GC 1 1 2 5 Tableau r capitulatif d emploi des divers proc d s destin s lutter contre les remont es d humidit et de sels R le du traitement Proc d s B timent Mars Appuis de ponts Observations sout nement Galerie p riph rique Rarement possible Drains classiques horizontaux Oui Possible Possible Drains subhorizontaux Possible Possible Possible Drains horizontaux et verticaux Oui Oui Rarement possible Barri re ere SE Oui Non Rarement possible Dui Oui solution Possible si la teneur Imperm abilisation dans la masse Dui Ee eene Gi get 874 lectro osmose passive Non efficace lectro osmose active Oui Non utilis e Non utilis e Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Possible si la teneur lectrophor se Oui Non utilis e Non utilis e en eau lt 6 entretien n cessaire lectro osmose lectrophor se Dui Non utilis e Non utilis e Siphons ou drains atmosph riques Non efficace Possible avec coupure tanche ou impr gnation dans la masse Sous enduits drainants Non utilis e Non utilis e Dur e de vie limit e Tableau n 9 conditions d emploi des divers proc d s de lutte contre les remont es d humidit et de sels 188 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale
219. tableaux de compactage de la norme NF P 98 7368 relative aux engins de compactage fixent les paisseurs et le nombre de passes effectuer en fonction du compacteur utilis Remplacement du remblai des vo tes et murs Le compactage de la zone d acc s facile zone 2 c est dire de la partie sup rieure du remplissage accessible aux engins autoris s par la force portante de l ouvrage doit satisfaire aux dispositions E du fascicule 2 du CCTG terrassements g n raux relatives la PST partie sup rieure des terrassements et la couche de forme juste sous le corps de chauss e E du fascicule 25 du CCTG avec une valeur minimale du module EV 2 gt 50 MPa et ou la valeur minimale fix e par le march pour le type de plate forme retenu La valeur du module minimal de 50 MPa peut aussi tre retenue dans le cas d un largissement par dalle g n rale appuy e sur le remplissage H fection des couches d EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Essais et contr les 6 6 u See gel lt O gt gel D O Bel C C 25 Ke e e E LC ees ESSAIS ET CONTR LES DU REMPLISSAGE gt Les objectifs de densification pour les
220. tanch it Qui du joint longitudinal entre les deux ouvrages Attention l tanch it d se ZE arches Dui du joint longitudinal entre H les deux ouvrages Attention Qui Qui au raccordement avec l tanch it existante Si n cessaire sur arches Dui de rive cul es Tableau n 6 position de la chape d tanch it suivant le type d largissement Cas de venues d eau par les versants Les propri t s des chapes d tanch it les conditions de leur mise en uvre et les contr les effectuer sont d velopp es dans le titre 1 du fascicule 67 du CCTG ainsi que dans le guide du SETRA STER 81 Les proc d s d tanch it des ponts en maconnerie ne rel vent pas de la proc dure des avis techniques m me si certains proc d s qui en rel vent peuvent tre utilis s La remise en tat des tanch it s est trait e par le guide STRRES FAEQ 2 CHAPE D TANCH IT EN POSITION BASSE 1 5 2 1 G n ralit s Le guide de mai 1992 d taille les avantages et les inconv nients de cette solution et indique en conclusion que c est la meilleure et la plus efficace m me si elle oblige une coupure de l ouvrage relativement longue Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale L 17 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION
221. tanch it en position interm diaire 7 6 2 3 1 vacuation des eaux d infiltration sur le dessus de la chape gt Si le profil en long de l ouvrage est quasiment plat pente inf rieure 196 pour vacuer les eaux qui s infiltrent au travers des couches de la chauss e jusqu la chape d tanch it deux cas se pr sentent Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie E cas des ponts de faible longueur il suffit de donner une pente suffisante 1 au minimum au support de chape pour que les eaux puissent se d verser dans les deux foss s drainants situ s de part et d autre de l ouvrage E cas des ponts de grande longueur il faut donner au support de chape des formes de pente destin es diriger les eaux vers des gargouilles transversale perc es au travers des tympans sauf aux extr mit s o les eaux peuvent tre rejet es vers les foss s drainants comme dans le cas pr c dent LE Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Dans le cas d un profil en long avec une pente sup rieure 1 c est le cas des ponts en dos d ne qui ont des pentes souvent tr s fortes les eaux peuvent se d verser dans les fos
222. tant suivant la fragilit du milieu r cepteur E zone de captage d eau potable E eaux captives tang lac zones humides marais tourbi re zones de fray re de pisciculture E zones de baignade E cours d eau faible d bit Sauf exception la surface occup e par la route de part et d autre d un pont est nettement plus importante que celle du pont Il faut donc tudier les risques et les cons quences d une pollution li e un ouvrage en y ajoutant les pollutions dues l ensemble du r seau routier adjacent qui peuvent converger vers le pont Cette tude peut imposer la cr ation d un bassin de r tention ou d un dispositif de traitement des effluents d un raccordement au r seau d assainissement Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Les articles L 214 1 et L 214 6 du code de l environnement visent une nomenclature qui liste les op rations qui doivent faire l objet d une autorisation pr fectorale et celles qui ne n cessitent qu une d claration Cette nomenclature rel ve du d cret nomenclature du 29 mars 1993 modifi par le d cret du 17 juillet 2006 d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 109 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 L volution des dispositions en mati re de protection
223. ter aux incidences de la loi sur l eau trait es dans l article 7 2 6 ci dessus L tude du drainage peut imposer la r alisation de divers dispositifs bassin d orage B d grilleur ou dessableur E r gulateur de d bit E s parateur d hydrocarbures Pour les installations de s paration des liquides l gers comme les hydrocarbures il faut se reporter aux normes NF EN 858 1 NF EN 858 2 et NF P 16 442 La conception d un tel projet fait pas l objet d un d veloppement particulier dans le pr sent guide 1 les citernes tant compartiment es en cellules de volumes divers par exemple 5 4 2 en cas d accident il faut tenir compte que le d versement accidentel de toutes les cellules la fois est peu probable Il faut cependant fixer si ce d versement accidentel peut avoir lieu ou non pendant une p riode de pluie ce qui peut imposer de traiter l ensemble des effluents Ke Photo n 48 traces de calcite l intrados de l arc bris du viaduc de Fontp drouse cr dit photo D Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Dans les grands ponts en ma onnerie comportant des
224. thode mise en ceuvre n cessitent des investigations faire r aliser par un laboratoire ou un bureau d tudes sp cialis Ces investigations sont identiques celles effectu es lors du diagnostic savoir E pr l vements de mat riaux que l on fait s cher pour mesurer leur teneur en eau Par exemple dans un mur il est n cessaire de distinguer les teneurs en eau de l enduit du mortier de pose et de la pierre ou de la brique Ces mesures doivent tre r alis es diff rentes hauteurs en surface et dans l paisseur du mur aux emplacements o les mesures initiales avaient t r alis es Elles permettront de savoir si les circulations d eau ont cess compl ter ces mesures ponctuelles en utilisant des humidim tres capacitifs condition de r aliser un talonnage entre les valeurs lectriques obtenues et les r sultats de teneur en eau d termin s par pr l vements Cela permet de comparer les gradients d humidit des diff rents mat riaux constituant la maconnerie avant et apr s le traitement ll appartient au march de fixer le nombre et les emplacements des mesures LES TRAITEMENTS DESTIN S R PARER LES CONS QUENCES DES REMONT S D HUMIDIT ET DE SELS gt Dans le domaine des monuments historiques deux m thodes sont utilis es se reporter au chapitre 9 du guide technique des monuments historiques B le brossage qui permet d vacuer une bonne partie des sels superficiels Protection con
225. tier sp cifique Ce sont les tudes pr liminaires types de sels teneurs en sels profondeur de p n tration qui permettent de conna tre l importance des d molitions reconstructions effectuer Il appartient au march de pr ciser les r parations effectuer sur les parties endommag es partir des informations recueillies lors des tudes pr liminaires R CEPTION DES TRAVAUX pour m moire Se reporter au chapitre 5 11 guide FABEM 6 1 Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie 194 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 G n ralit s R alisation d un support de chape en mortier ou b ton G n ralit s La r alisation d un support de chape en mortier ou micro b ton est n cessaire dans le cas de la r alisation d une chape en position basse Une contre vo te d extrados peut aussi assurer le r le de support de chape Le support comme la contre vo te par ses formes de pentes doit permettre le recueil et l vacuation des eaux qui arrivent sur la chape vers les dispositifs d vacuation des eaux I convient de consulter la Zar partie du pr sent guide relative la protection contre les eaux et la 5 partie du guide 6 3 qui traite de la contre vo te
226. tion de la force portante essai vis par la norme NF P 94 078 Aptitude au compactage L2 E essai Proctor essai vis par la norme NF 94 0785 T d Aux essais en laboratoire il faut y ajouter les essais in situ cO E essai la plaque par exemple mesure des modules de r action EV1 et EV2 par l essai la plaque LCPC vis par la norme NF P 94 117 1 Voir galement les normes NF P 94 22 117 2 et NF P 94 1173 CO La mesure des modules de r action permet d valuer la d formabilit et la compacit d un sol Fel sous une charge concentr e de courte dur e d application Cette mesure ne concerne qu une profondeur r duite de sol sensiblement le rayon de la plaque Elle ne donne aucune indication sur le comportement diff r ni sous les effets d un CD chargement uniforme Il appartient au march en fonction des r sultats des essais et mesures d imposer ou non le remplacement des mat riaux de remplissage REMARQUE sur certains ouvrages en maconnerie tels que des anciens ponts ferroviaires il est possible de trouver un remplissage constitu de d bris rocheux qui est normalement bien drainant Dans un tel cas si le mat riau est de bonne qualit vis vis de l attrition et du gel seul le remplacement de la partie sup rieur du remplissage s impose pour constituer la couche de forme et les couches d assise de la chauss e avec interposition d un g otextile anti contaminant Bien entendu l
227. tion des travaux pour m moire 665 Ld Le pr sent paragraphe vise surtout le remblai au dessus des vo tes mais peut tre tendu au remblai en arri re d un mur de sout nement Le niveau des exigences concernant les caract ristiques du remblai est adapter traite galement mais sans entrer dans les d tails de la r fection des couches d assise corps de chauss e et des couches de surface de la chauss e t de surface des chauss assise e On C CD c O gt o TO Q C dd TO 1 es z C CL R fection des couches d Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 G n ralit s u 2 E o l C O Cette op ration est sans aucun doute une des plus sensibles parmi celles qui permettent la de E am r habilitation des ouvrages d art en ma onnerie En effet le remblai de vo te notamment sur CH les ouvrages anciens fait souvent corps avec la vo te En l liminant il y a de forte chance L3 que l on d stabilise la vo te elle m me cm Ch O CH gt gt Le remplacement de ce mat riau peut tre envisag pour plusieurs raisons d E le mat riau lui m me n a pas les caract ristiques m c
228. tre les eaux des ouvrages en maconnerie E le dessalement par exemple avec l aide de compresses de pulpe de papier appliqu es sur un mur pr alablement humidifi La profondeur de dessalement par la m thode des compresses d passe rarement 5 10 cm alors que dans certains cas l paisseur totale d un mur peut tre charg e en sels De plus il s agit d une op ration de longue dur e car les compresses doivent tre remplac es au fur et mesure qu elles se saturent en sels et s ass chent Enfin si aucun autre traitement emp chant les remont es d humidit n est effectu les d sordres vont r apparaitre d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 193 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries Dans le domaine des murs de sout nement et des appuis de ponts en maconnerie ces ph nom nes de remont es capillaires et de sels ne concernent que peu d ouvrages Aussi sauf s ils sont class s monument historique il semble pr f rable apr s avoir tabli des coupures de capillarit par impr gnation dans la masse solution r alisable dans la plupart des cas de privil gier le remplacement partiel ou total des pierres des parties d grad es voire leur r paration par un mor
229. ts Prescriptions m thodes d essai et assurance qualit NF EN 14525 Adaptateurs de brides et manchons larges tol rances en fonte ductile destin s tre utilis s avec des tuyaux faits de diff rents mat riaux fonte ductile fonte grise acier PVC U PE fibre ciment La norme NF EN 877 sert de support la marque NF 018 l ments de canalisation en fonte pour l coulement gravitaire sans pression Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Les tuyaux raccords et accessoires en plastique PVC PP et PU rel vent des normes suivantes m NF EN 12666 1 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement enterr s sans pression Poly thyl ne PE Partie 1 sp cifications pour les tubes raccords et le syst me XP CEN TS 12668 2 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements et collecteurs d assainissement sans pression enterr s Poly thyl ne PE Partie 2 guide pour l valuation de la conformit d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 163 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement NF EN 13598 1 Syst mes de canalisations en plastique pour les branchements
230. tympans se reporter la norme NF P 98 115 qui traite de l ex cution des corps de chauss e les mat riaux autocompactants font partie des composants utilisables 4 Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Modes op ratoires Compactade u CD ep R ALISATION DES COUCHES D ASSISE 2 DE LA CHAUSSEE pour m moire Oo Se reporter au fascicule 25 du CCTG sur l ex cution des corps de chauss e base de liants OU hydrauliques graves ciment et au fascicule 27 du CCTG sur l ex cution des corps de C9 chauss e base de liants hydrocarbon s graves bitume cO KS n R ALISATION DES COUCHES DE ROULEMENT d POUR MEMOIRE ge Se reporter au fascicule 27 du CCTG sur l ex cution des couches de surface COMPACTAGE gt Le compactage des zones d acc s difficile zones 1 peut s inspirer des exigences de la norme NF P 98 331 relative aux chauss es et d pendance tranch es ouverture remblayage r fection Celle ci fixe des objectifs de densification pour le remblai q4 et pour sa partie sup rieure directement sous le corps de chauss e q3 dans son tableau 7 Elle fixe galement des paisseurs minimales pour ces couches assise Les
231. type de plate forme fix e par le march gt QD Les mat riels de compactage sont vis s par les normes NF P 98 705 Mat riels de ep C construction et d entretien des routes Compacteurs Terminologie et sp cifications CD commerciales et NF 98 736 Mat riels de construction et d entretien des routes Compacteurs Classification _ C BH Q E TD e L 09 oO E e cO D R fection des couches d d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale 95 UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Modes op ratoires Compactage gt Avant tout d blaiement l entrepreneur doit proposer l acceptation du maitre d uvre E la note de calculs sur la stabilit et la r sistance des vo tes des l gissements ventuels des appuis et des diff rents murs durant toutes les phases de terrassement et de compactage E une proc dure de terrassement qui comporte deux volets un sur l enl vement des mat riaux de remplissage existants un sur le remblaiement et le compactage de serrage des diff rentes couches des mat riaux de remplacement Les op rations de terrassement pour l enl vement des mat riaux existants puis la mise en place des nouveaux mat
232. ubert LABONNE vice pr sident d honneur du STRRES Didier CHABOT COFEX ILE DE FRANCE Gil CHARTIER HCA G rard COLLE COFEX LITTORAL Jean Pierre GADRET SOLETANCHE BACHY Christian TOURNEUR FREYSSINET Les guides Ma onnerie ont t r dig s par Daniel POINEAU expert et Alain BOUINEAU expert avec la participation de Jean Pierre LEVILLAIN JPL conseil Gilles PINGANAUD PAREXLANKO Christian TRIDON ARTEM G rard COLLE COFEX LITTORAL Bernard PLU SNCF Ce document a t r alis avec le concours de la F d ration Nationale des Travaux Publics FNTP et de la F d ration Francaise du B timent FFB LES TRAVAUX PUBLICS Retour au sommaire
233. uits sur les maconneries de pierres naturelles ou de briques en l vation ou enterr es pour les prot ger contre l eau est une technique parfaitement prouv e et qui fait l objet dans le domaine du b timent du DTU 26 1 compl ment au DTU 20 1 et dans le domaine du g nie civil du fascicule 64 du CCTG Le DTU 20 1 traite des dispositions constructives respecter en particulier pour les murs de maconnerie enduits Le DTU 26 1 est tr s complet m amp me si certaines r f rences normatives ne sont plus jour par exemple les appellations des diverse chaux Ce document traite la fois des enduits sur b ton et maconnerie Dans le domaine du g nie civil la partie du fascicule 64 du CCTG qui traite des enduits est r duite l article 28 qui lui m me ne comporte qu une seule page La r alisation des enduits mais sur des PAROIS EN B TON fait aussi l objet des deux guides du STRRES suivants B le guide protection des b tons 4 E le guide b ton projet 5 Sous r serve de prendre certaines pr cautions lors de la pr paration et de la r alisation d un enduit destin une maconnerie en en pierres naturelles ou en briques tout ce qui a t d velopp dans les deux guides susvis sur le choix des produits le mat riel utiliser la pr paration des produits leur mise en uvre et leur contr le peut s appliquer mutatis mutandis aux enduits pour maconneries Nous
234. ur sol est invers e sans apport d nergie et l eau change le sens de sa migration Le nouveau champ lectrique refoule l eau vers le bas du p le positif vers le p le n gatif Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Deuxi me phase action de l lectrophorese Conjointement la mise en place des lectrodes il est fait apport de produits sp cifiques de phor se ajout de particules m talliques la r sine qui sous l effet du nouveau champ lectrique cr sont entrain s dans les capillaires du mur et provoquent ainsi leur obturation 190 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Traitement des remont es d humidit et de sels dans les maconneries 7 7 8 5 1 5 Ass chement lectronique Ces proc d s inversent automatiquement et quand c est n cessaire les champs lectromagn tiques existant dans les murs soumis des remont es capillaires et ainsi modifient le sens de l humidit ascensionnelle Pour cela comme dans les proc d s pr c dents des lectrodes sont implant es dans la ma onnerie reli es entre elles et un boitier lectronique L appareil va mesurer en permanence la r sistivit lectrique du mur et envoie chaque fois que le besoin s en fera sentir un
235. ure relative aux travaux d tanch it vis e par le chapitre 7 5 ci dessus Les mat riels de percement des trous de passage des gargouilles et drains au travers de la maconnerie doivent normalement tre des mat riels de forage avec des couronnes diamant es pour viter les dommages que peuvent causer des outils de forage par roto percussion ll appartient au march de fixer les exigences MODES OP RATOIRES 7 6 6 1 G n ralit s Les modes op ratoires pour la r alisation des dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement sont propos s par l entrepreneur l acceptation du maitre d oeuvre dans le cas de la proc dure relative aux travaux de drainage qui doit satisfaire aux prescriptions des titres 1 et 2 du fascicule 70 du CCTG compl t es par le guide du SETRA de juin 1989 sur l assainissement des ponts routes et le guide du SETRA de mai 1992 sur l assainissement des ponts en maconnerie et aux prescriptions sp cifiques du march Cette proc dure peut tre int gr e dans la proc dure relative aux travaux d tanch it La pose des bordures de trottoir et la r alisation des caniveaux rel vent du fascicule 31 du CCTG Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie La r alisation des perr s li s aux caniveaux et cunettes de descentes des eaux rel ve du fascicule 64 du CCTG Les op rations li es aux terrassements rel vent du fascicule 2 du CCTG Lors des travaux l entrepreneur d
236. urelles D J 5 C Q On E D LC cO CL UI TO en Se Lo O C CHOIX DES MAT RIAUX 3 2 3 1 M thode traditionnelle Outre le choix esth tique de la pierre de r paration origine taille couleur ses caract ristiques physico chimiques sont d termin es en fonction d une part de la qualit du support en pierre et d autre part de sa situation environnementale en conformit la norme NF B 10 601 se reporter au guide STRRES FABEM 8 1 chapitre 6 2 Les caract ristiques des mortiers de pose sont choisies pour viter toute incompatibilit avec les pierres pour ne pas risquer de taches sur les parements L utilisation de sable roul facilite la mise en place des pierres remplacer 3 2 3 2 M thode hase de mortiers de restauration La composition des mortiers de restauration ou mortiers de ragr age est en g n ral complexe Elle doit faire l objet d une tude pr alable et d essais de convenance En g n ral ce sont des m langes de liants chaux a rienne ou hydraulique avec de la poudre de pierre des charges calcaires et siliceuses et des adjuvants dont les proportions sont d termin es par l tude pr alable car il faut adapter la qualit intrins que du mortier de ragr age celle de la pierre r parer l existe galement des produits pr ts l emploi pour reconstituer les pierres sur de fortes
237. utions envisageables pour r soudre ce probl me en voici trois avec les croquis explicatifs n cessaires mais d autres sont possibles Cas n 1 utiliser une bande de solin m tallique en sous face de la plinthe pour fixer la chape d tanch it Cas n 2 recouper la partie arri re de la plinthe condition de s assurer de la stabilit de l ensemble plinthe parapet La mise en place de goujons en acier inoxydable peut tre n cessaire pour assurer la stabilit de la plinthe La chape peut alors tre ancr e dans le parapet dans une saign e ex cut e avec une disqueuse Cas n 3 remplacer la plinthe et le parapet en ma onnerie par des l ments assurant le r le de plinthe et de trottoir Figure n 22 ancrage de la chape cas n 1 Figure n 23 ancrage de la chape cas n 2 Protection contre les eaux des ouvrages en ma onnerie Figure n 24 ancrage de la chape cas n 3 122 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it CHAPE EN POSITION INTERM DIAIRE 1 5 3 1 G n ralit s Dans le cas o les travaux ne portent que sur l tanch it et le drainage le guide de mai 19962 indique que cette solution est bien adapt e au cas o seul le corps de l
238. ux d infiltration et de ruissellement CHOIX DES PRODUITS ET MAT RIAUX gt Cet article regroupe les produits et mat riaux utilis s pour le drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 1 6 4 1 G n ralit s Les titres 1 et 2 du fascicule 70 du CCTG relatif aux ouvrages d assainissement fixent les caract ristiques et qualit s que doivent pr senter les diff rents produits et mat riaux tuyaux d vacuation des eaux regards tampons de fermeture mat riaux drainants Certaines des normes vis es en r f rence par ces documents ont t abrog es ou remplac es le pr sent guide tient compte de ces volutions Les deux guides de mai 1992 et de d cembre 2001 compl tent en tant que de besoin les stipulations du fascicule Il faut y ajouter le guide de juin 1989 sur l assainissement des ponts routes gt noter les deux normes suivantes E NF EN 752 R seaux d vacuation et d assainissement l ext rieur des b timents NF EN 1671 R seaux d assainissement sous pression l ext rieur des b timents 7 6 4 2 Normes produits et mat riaux Les tuyaux raccords et accessoires en fonte ductile rel vent des normes suivantes NF EN 598 Tuyaux raccords et accessoires en fonte ductile et leurs assemblages pour l assainissement Prescriptions et m thodes d essai NF EN 877 Tuyaux et raccords en fonte leurs assemblages et accessoires destin s l vacuation des eaux des b timen
239. ux des ouvrages en maconnerie Le profil en travers de la chauss e doit pr senter des pentes transversales destin es favoriser l coulement des eaux vers les caniveaux En alignement droit fixe une pente de 2 596 En pr sence de trottoirs ceux ci sont galement inclin s vers les caniveaux normalement 296 en partie courante E profil en long du tablier est souhaitable que la pente longitudinale de la chauss e soit au moins de 196 pour favoriser l coulement des eaux En cas d impossibilit mat rielle une pente de O 596 est le minimum absolu Dans le cas d un tablier quasiment plat il faut alors jouer sur le profil en long des fils d eau et multiplier les avaloirs 160 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement Bi caniveaux en bordure de chauss e pour faciliter l coulement des eaux il faut que la surface des caniveaux soit la plus lisse possible L asphalte coul permet d obtenir un tel r sultat Dans le cas d une chape d tanch it en position haute le caniveau bloque les eaux qui percolent au travers des couches de roulement faut donc pr voir des drains longitudinaux le long des caniveaux qui s vacuent d
240. vec celle ci le compactage se fait avec un compacteur tract manuellement Le compactage hydraulique n est pas une bonne solution car la grande quantit d eau dont il faut faire usage a souvent du mal s vacuer et son coulement s accompagne g n ralement de fines particules laissant le remblai trop cru 6 5 2 2 B ton hydraulique Le remblai en b ton hydraulique peut tre utilis apr s son durcissement pour viter les pouss es sur les tympans Le b ton est mis en uvre par couches de 30 cm au maximum gravitairement ou la pompe et est serr par aiguilles vibrantes Dans tous les cas la progression de mise en ceuvre ne doit pas d passer les contraintes admissibles par les tympans Des armatures passives peuvent tre scell es au pr alable dans les tympans afin de relier ces derniers au b ton de remblai Hemplacement du remblai des vo tes et murs Dans cette solution l ouvrage devient monolithique et son fonctionnement est radicalement modifi par rapport la souplesse que lui donnait auparavant son remblai naturel faut veiller dans ce cas lier m caniquement le corps de vo te au b ton se reporter au paragraphe traitant des contre vo tes dans le guide FABEM 6 3 6 5 2 3 Mat riaux autocompactants H fection des couches d Ces mat riaux se mettent en place sans n cessiter de compactage Le march pr cise les conditions de leur mise en ceuvre car ils exercent des pouss es lat rales sur les
241. voie s che peut galement tre envisag e pour des joints de grandes dimensions et dans le cas o il est n cessaire que le mortier p n tre profond ment 1 le pot de projection qui a la forme d un entonnoir doit tre rempli p riodiquement de mortier cf le guide 4 EJ Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des ma onneries R paration non structurale d Retour au sommaire I UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Pr paration et ex cution d un rejointoiement Photo n 14 remplissage des joints par voie s che cr dit photo J L Michotey Le remplissage par voie m canique se fait par petites passes successives du fond vers le parement de facon remplir la cavit du joint de mani re la plus homog ne possible I faut veiller lorsqu on arrive au parement ne pas trop charger pour viter que par le poids excessif du mortier celui ci se trouvant en l ger encorbellement ne se d colle et finisse par chuter Le mortier est arr t au nu du parement de la pierre sans effet de bourrelet et en s assurant que le joint est parfaitement rempli sur toute son paisseur la continuit m canique n est assur e qu cette condition La qualit du rejointoiement d pend de la qualit du remplissage du joint Photo n 15 rejointoiement de l extrados du pont des Abarines cr dit photo C
242. x ex cuter Les g otextiles sont mis en ceuvre en respectant les recommandations pour l emploi des g otextiles pour les syst mes de drainage et filtration dit es par le Comit francais des g otextiles d avril 1986 168 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Dispositifs de drainage des eaux d infiltration et de ruissellement 7 6 6 3 Travaux de drainage des eaux de ruissellement gt Les principales op rations li es aux travaux de drainage des eaux de ruissellement concernent la r alisation E de caniveaux le long des trottoirs d avaloirs reli s ou non un r seau de collecte des eaux de dispositifs de r cup ration des eaux aux extr mit s de l ouvrage descentes d eau sous forme de caniveaux et cunettes foss s regards collecteurs d un rev tement sur le dessus des trottoirs et si n cessaire d une chape d tanch it dans les caniveaux sous trottoir de drains le long des caniveaux et dans les trottoirs pour r cup rer les eaux d infiltration La majeure partie des travaux susvis s ne rel vent pas des techniques li es aux r parations Les proc dures d ex cution rel vent essentiellement des diff rents fascicules du CCTG des guides du SETRA et du C
243. x cution d un rejointoiement L Essais et contr les R ception des travaux pour m moire G n ralit R le du joint Dans une ma onnerie le mortier de hourdage assure la liaison entre les pierres moellons et briques Il doit remplir tout l espace et transmettre les efforts En surface il est compl t le joint dont le mortier est plus richement dos jointorement Le joint outre le fait qu il homog n ise l ensemble de la maconnerie permet d une part la continuit m canique des efforts transmis en prot geant le hourdage et d autre part assure une certaine tanch it du parement He La figure ci apr s indique les principaux types de joints Certains de ceux ci comme les joints saillants sont viter si la maconnerie est expos e aux ruissellements En maconnerie de pierres de taille et de moellons il faut privil gier les joints plats les joints plats l g rement en creux 2 3 mm et les joints formant glacis En maconnerie de briques il faut privil gier les joints plats l g rement en creux et les joints formant glacis Le joint 4 s il est trop creux a des bords trop minces facilement d gradables Dans le cas de l opus incertum le joint 5 a un bon comportement s il est bien ex cut Joint saillant Trop saillant Joint bords adoucis LN NL Choix des joints e viter 1 2 et 3 d ex cution difficile 4 et 5 Photo n 1 joints saillants et
244. x des ouvrages en maconnerie E le d placement des ventuels r seaux B 4 le d montage des trottoirs 5 l enl vement de la couche de roulement et des diverses couches de la chauss e le nettoyage des parois int rieures des murs 124 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Chapes d tanch it B 7 le contrat contradictoire de l tat de la ma onnerie mise jour murs de t te et tympans E 8 le remplacement des pierres manquantes et le rejointoiement des maconneries si le constat contradictoire en montre la n cessit 9 la r alisation du support de la chape sur le remplissage et sur la face int rieure des murs 10 la pose de l tanch it et la r alisation des dispositions connexes pour viter le passage de l eau par ses bords engravures solin et aussi aux deux extr mit s de l ouvrage Cette pose implique celle des dispositifs de drainage et d vacuation des eaux E 11 l ex cution des diff rentes couches de la chauss e 12 r alisation des trottoirs bordures fourreaux des r seaux remblaiement rev tement et la remise en place des r seaux E 13 la r alisation des dispositifs de drainage et de recueil des eaux caniveaux aval
245. x des sols argileux B lt VBS 8 seuil s parant les sols argileux des sols tr s argileux Les limites d Atterberg incluent la limite de liquidit W la limite de plasticit Wp et la limite de retrait Wp L indice de plasticit W Wp 1 Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale Retour au sommaire UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Choix mat riaux gt Comportement m canique pour lutilisation d un sol en couche de forme B lt Los Angeles ou LA cet essai vis par la norme NF P 18 573 indique la r sistance la fragmentation par choc des granulats seuil retenu 45 sont distingu s les sols lt 45 et les sols gt 45 B lt micro Deval en pr sence d eau ou MDE cet essai vis par la norme NF P 18 572 indique la r sistance l attrition frottement entre les gravillons seuil retenu 45 sont distingu s les sols lt 45 et les sols gt 45 Bisvaleur de friabilit des sables ou FS cet essai vis la norme NF P 18 576 indique la r sistance aux chocs des sables seuil retenu 60 sont distingu s les sols sableux lt 60 et les sols sableux gt 60 gt lt Param tres d tat relatifs l environnement dans lequel se trouve le sol Seul l tat hydrique est consid r de tr s sec ts tr s humide th T
246. x ou est de faible 4 2 paisseur plaquette il faut sceller pierre neuve dans existante au moyen de goujons inoxydables Se reporter aux r gles de mise en ceuvre des pierres agraf es e ees e KE 3 2 5 2 M thode base de mortiers de restauration C e E nettoyer les parements pour enlever toutes les salissures d E recouper la pierre jusqu l obtention d une surface de reprise saine armer le mortier mi paisseur l aide d armatures inoxydable dans la masse goujons et fils en acier inoxydable ou en laiton lorsque les parties ragr er ont plus de 0 02 m d paisseur L armature permet de limiter et de r partir en une microfissuration uniforme le retrait du mortier et ainsi d am liorer son adh rence et sa durabilit E ne pas r aliser de r paration en forme de sifflet l extr mit de quelques millim tres d paisseur risque de se d coller tr s rapidement par grillage du mortier Ces mortiers ne sont pas applicables pour des r parations de grande surface d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SP CIALISTES DE TRAVAUX DE R PARATION RENFORCEMENT DE STRUCTURES STRRES FEVRIER 2011 Reconstitution superficielle des pierres naturelles humidifier la pierre et la laisser ressuyer E appliquer l
247. y es comme le montre ce tableau synth se de diverses sources Ces informations sont donn es titre indicatif elles doivent tre obligatoirement corrobor es par les ouvertures de fen tres et les sondages r aliser lors de l tude pr liminaire Couche d argile pilonn e d environ 5 cm d paisseur Chape en chaux de 5 10 cm en 2 couches battues avec une savate bloc de bois Contre chape en b ton maigre de 4 cm 1 5 cm d enduit asphaltique remont et engrav en haut des murs Enduit sur la vo te de 2 5 cm de ciment 450 kg m Contre chape en b ton maigre de 4 cm Couche de coaltar Enduit sur la vo te de 4 cm de ciment dos 450 kg m Feuilles de plomb 2 couches d asphalte de 0 8 cm coul es crois es la seconde tant en asphalte sabl Couche de papier bisulfit servant de pare vapeur Enduit sur la vo te de 2 5 centim tres de ciment dos 450 kg m Tableau n 5 diff rentes chapes d tanch it Protection contre les eaux des ouvrages en maconnerie Oye an mmt agit ef sadi SH dem chape mn merie ah kamp fe dt E Gage mn ta pn yw tm dur mtn am al chape tt A Chute cm mitt ef ciment je rm 4 Aeris on Kom ffe roti Figure n 14 dispositions en mati re d tanch it extraite du cours de pont de G Grattesat polycopi de l ENTPE 1959 Ce type d tanch it doit imp rativement tre remplac le plomb pouvant p
248. zones d acc s difficile zones 1 peuvent tre contr l s par les deux types d essais suivants vis s par la norme NF P 98 331 E essais au p n trom tre utilis en fonction B selon la norme XP P 94 105 E essais au gammadensim tre selon la norme NF P 94 061 1 de surface des chauss Le march fixe la fr quence des contr les de densification car la fr quence vis e par la norme NF P 98 331 n est pas applicable au remblaiement d un pont en ma onnerie Les objectifs de module de r action pour la zone 2 sont mesur s par des essais la plaque Ces essais sont vis s par la norme NF P 94 117 1 assise et Le march fixe la fr quence des contr les la plaque car les indications du fascicule 2 et du fascicule 25 du CCTG s appliquent la construction des routes au lin aire important et non au cas de travaux sur un pont en maconnerie ESSAIS ET CONTR LES DES COUCHES D ASSISE corps de chauss e Se reporter au fascicule 25 du CCTG si les mat riaux sont base de liants hydrauliques et au fascicule 27 du CCTG lorsque les mat riaux sont base de liants hydrocarbon s 228 ESSAIS ET CONTR LES DES COUCHES DE SURFACE couche de liaison et de roulement Se reporter au fascicule 27 du CCTG relatif la fabrication et la mise en ceuvre des enrob s hydrocarbon s H fection des couches d d Retour au sommaire Guide FABEM 6 2 R paration et renforcement des maconneries R paration non structurale EJ UN

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