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Rapport Pectine - VF 021105 _2_

Contents

1. ainsi si les effectifs tudi s paraissent satisfaisants l exploitation statistique des r sultats ne mentionne ni les incertitudes associ es ni les tests utilis s permettant de se prononcer sur leur significativit par rapport au groupe t moin Enfin aucune tude comparative de l efficacit de la pectine par rapport celle du bleu de Prusse n a t entreprise alors m me que cette derni re mol cule est consid r e jusqu pr sent comme le traitement de r f rence des contaminations par le c sium 137 3 2 2 Synth se des documents non publi s dans des revues scientifiques et pr sentant les r sultats de travaux exp rimentaux Le seul enseignement qui peut tre tir des documents analys s concerne l int r t potentiel de la zost rine extrait naturel d une plante marine sur la d corporation du c sium 137 Ces travaux offrent des perspectives d tude int ressantes mais qu il s av re n cessaire de compl ter par des exp rimentations permettant d valuer le m canisme d action le devenir dans l organisme et la toxicit de la zost rine avant d envisager s rieusement son administration chez l homme Le deuxi me document analys r f rence 8 ne fournit aucun l ment objectif permettant de se prononcer sur l efficacit de la pectine comme agent d corporant du c sium 137 La m thodologie mise en uvre par les auteurs est hautement critiquable et les r sultats pr sent s
2. caf 2 3 fois par jour Comprim s de pectine de la firme pharmaceutique Plonta KOGKP Ukraine autoris s en Bi lorussie depuis mai 1994 3 5 grammes par jour pendant 10 14 jours 2eme rapport 2002 Final report of the international expert analysis of the Belrad Institute of Radiation Safety Radiation monitoring on HRS of children in Belarus Chernobyl region their effective radiation protection by pectin products and the urgency of issuing the pectin based food additive Vitapect in the Republic Belrad Institute of Radiation Safety Minsk Belarus July 20 2002 Article en Russe R f rence 7 R sum Ce document pr sente une analyse des activit s et des projets de l Institut de Radioprotection ind pendant Belrad Bi lorussie par un comit international d experts L efficacit d une surveillance radiologique des enfants de la r gion de Tchernobyl en Bi lorussie gr ce aux spectrom tres de radiation humaine HRS et l efficacit de produits radioprotecteurs base de Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 20 pectine ont t valu es Les experts ont galement t invit s se prononcer sur l int r t et l urgence d une commercialisation en Bi lorussie de l additif alimentaire base de pectine le Vitapect Les experts ont approuv les mesures d urgence propos es par l Institut Belrad et ont reconnu la n cessit d une surveillance radiologique des
3. entraine pas de rupture de nutrition de m tabolisme ou d autres fonctions En 1993 le Minist re russe de la Sant a d j reconnu les propri t s immuno modulatrice antivirale antibact rienne radioprotectrice et antih morragique de la zost rine ainsi que son utilisation en tant que traitement ou agent prophylactique dans l industrie du plomb du zinc ou d autres m taux polyvalents Le produit commercial Zosterin Ultra utilis sous forme liquide destin tre administr par voie orale a t admis par le Minist re de la Sant d Ukraine en 1998 puis par le Minist re de la Sant de Russie en 1999 comme additif alimentaire biologiquement actif ou th rapeutique dot de propri t s ent ro absorptives et h mo absorptives Les recherches ainsi que les essais cliniques men s dans des instituts m dicaux MRRC Obninsk et de biophysique IBPh Moscou en Russie ont d montr que cet agent tait capable d liminer de l organisme des compos s toxiques tels que le plomb le mercure acc l ration de l excr tion d un facteur 2 74 chez 94 5 des enfants le cadmium le zinc le mangan se et le nickel acc l ration de l excr tion urinaire du Mn et Ni de plus d un facteur 2 les premiers jours et pratiquement d un facteur 3 au bout de 15 jours ainsi que d autres m taux lourds ou radionucl ides tels que le plutonium augmentation de l excr tion urinaire d un facteur compris entre 1 41 et 2 74 De
4. galement expos s L tude clinique a port sur 94 enfants g s de 7 17 ans et r partis en trois groupes en fonction du niveau de contamination initiale d termin e par spectrom trie Groupe 1 n 33 16 filles 17 gar ons ge moyen 10 8 ans 12 5 ans pr sentant une faible contamination inf rieure 5 Bq kg Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 13 Groupe 2 n 31 17 filles 14 garcons ge moyen 12 8 ans 12 2 ans pr sentant une contamination mod r e 38 2 4 Bq kg Groupe 3 n 30 12 filles 18 garcons ge moyen 12 7 ans 12 7 ans pr sentant une contamination lev e 122 18 5 Bq kg La consommation par les enfants d aliments produits dans les fermes locales lait legumes cultiv s sur des terres contamin es ou fertilis es avec des cendres provenant des for ts contamin es ou de la for t champignons baies sauvages concerne 19 enfants 58 du groupe 1 22 enfants 71 du groupe 2 et 30 enfants 100 du groupe 3 D autre part il a t tabli une corr lation et une proportionnalit entre le niveau de contamination et l incidence de sympt mes cardiovasculaires chez les enfants tels que des bruits cardiaques anormaux a l auscultation de hypertension ou de l hypotension art rielle ou encore un trac lectrocardiogramme ECG alt r diff rence significative entre les 3 groupes p lt 0 05 Les enfants des groupes 2 et 3 ont re u un traitement oral par de la pectine
5. duire significativement plus la charge corporelle en Cs dans un d lai de 12 14 jours efficacit en termes de r duction de la charge comprise entre 22 41 p lt 0 01 que le placebo efficacit entre 12 et 21 p lt 0 01 ou bien qu apr s consommation d une nourriture radiologiquement propre seule r duction de 24 en moyenne p lt 0 01 Aucun traitement cependant n a permis d am lioration significative des troubles d ECG Les auteurs sugg rent que la dur e d observation de 14 jours est probablement trop courte pour voir le b n fice du traitement sur les trac s ECG Les tests fonctionnels ont r v l que les traitements n ont pas permis de corriger de mani re significative les r actions vasculaires du type hypertonique ou hypotonique apr s un exercice physique mod r En revanche une augmentation significative du pourcentage de r actions vasculaires l effort a pu tre observ e apr s traitement au Vitapect p lt 0 01 En ce qui concerne le bilan lectrolytique le traitement par la pectine n a pas induit de d s quilibre majeur dans les concentrations plasmatiques des oligo l ments seule une faible diminution en Zn p lt 0 01 et une l g re augmentation du Cu et du Fe plasmatique p lt 0 01 sont observ es sans qu aucune concentration ne soit en dehors des limites de valeurs normales Les auteurs concluent de cette tude clinique que le Vitapect permet de r duire efficacement
6. rimentaux tels que le nombre d animaux par groupe ou le test statistique utilis pour l analyse ne sont galement pas mentionn s Par ailleurs le mode de contamination des aliments administr s n est pas pr cis les auteurs se contentant d indiquer qu ils se sont plac s dans des conditions permettant de simuler approximativement le mode d entr e des radionucl ides dans l organisme Au final cet article a rapport la faisabilit de formulations d aliments suppl ment s en agents ent ro absorbants ainsi qu une association de plusieurs principes actifs charbon actif pectine vitamin e sans avoir r ellement pu quantifier l efficacit relative d un produit par rapport un autre Toutefois l effet d un agent absorbant intestinal quel qu il soit sur la r duction de la charge corporelle en radionucl ides reste manifeste par rapport aux animaux non trait s N anmoins cette tude n apporte pas d l ments suffisamment objectifs permettant de se prononcer clairement sur le r le de la pectine par rapport aux autres substances administr es 3 article 2003 Chronic Cs 137 incorporation in children s organs Bandazhevsky YI Swiss Med Wkly 133 488 490 2003 R f rence 5 R sum Youri Bandazhevsky publie pour la premi re fois dans une revue internationale ses observations d incorporation chronique de Cs dans l organisme des enfants vivant dans les zones rura
7. sont non seulement incoh rents mais galement contradictoires 3 2 3 Synth se des rapports non publi s dans des revues scientifiques et ne pr sentant pas de r sultats de travaux exp rimentaux Ces rapports tout comme les pr c dents n apportent aucune information compl mentaire aux tudes publi es Par ailleurs s agissant de l valuation des travaux de l Institut Belrad par un panel d experts internationaux elle ne permet pas de se prononcer objectivement sur l int r t r el des tudes conduites Pour ce faire il conviendrait que ces travaux soient analys s par un groupe d experts repr sentant l ensemble de la communaut scientifique internationale En conclusion la question du r le de la pectine sur la prise en charge des contaminations par le c sium 137 demeure une question ouverte car les documents analys s ne permettent pas de confirmer ou d infirmer son r le dans une telle indication En effet les donn es pr sent es dans la litt rature internationale sont insuffisantes ou de qualit scientifique contestable Ainsi une expertise ne portant que sur les donn es disponibles dans la litt rature ne permet pas de statuer sur l efficacit de la pectine dans la prise en charge des contaminations par le c sium 137 Seules des tudes exp rimentales sur mod le animal ainsi que des tudes cliniques dont les protocoles devront imp rativement r pondre aux crit res classiquement retenus par la
8. tant un analogue du potassium il serait pertinent d tudier l activit et les niveaux d expression g nique et prot ique des transporteurs du potassium au niveau cardiaque canaux potassiques pompe Na K ATPase cotransporteur Na K 2CL etc L ensemble des r sultats acquis au cours de ces tudes exp rimentales permettront d appr hender de fa on satisfaisante les m canismes l origine d ventuels effets d l t res du c sium sur le c ur et apporteront ainsi les informations n cessaires une meilleure compr hension des pathologies observ es chez les enfants vivant dans les territoires contamin s par le c sium 137 Enfin ces tudes pourront tre compl t es par des protocoles d administration de pectine chez le rongeur contamin s il s av re n cessaire de pr ciser les r sultats obtenus au cours des tudes cliniques pr c demment d crites Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 28 R f rences bibliographiques 1 Bagheri S Gueguen L Effect of wheat bran and pectin on the absorption and retention of phosphorus calcium magnesium and zinc by the growing pig Reprod Nutr Dev 25 705 16 1985 2 Baig MM Burgin CW Cerda JJ Effect of dietary pectin on iron absorption and turnover in the rat J Nutr 113 2385 9 1983 3 Bandazhevskaya GS Nesterenko VB Yerkovich TV Bandazhevsky YI Relationship between caesium 137Cs load cardiovascular symptoms and source of food in Chernobyl child
9. Vitapect selon le protocole suivant 5 grammes de poudre de pectine renfermant 16 de pectine pure dilu s dans de l eau 2 fois par jour au moment des repas et pour une dur e totale de 16 jours Ce traitement a permis une r duction significative p lt 0 05 des charges corporelles de 39 de 38 23 Bq kg et de 28 de 122 88 Bq kg respectivement dans le groupe contamination mod r e groupe 2 et forte contamination groupe 3 Cette diminution de la charge s accompagne d une am lioration significative du nombre de trac s ECG pathologiques la fin de l tude le d nombrement est pass de 72 87 d ECG normaux dans le groupe 2 et de 79 93 d ECG normaux dans le groupe 3 p lt 0 05 Les sympt mes cardiovasculaires et l hypertension art rielle en revanche n ont pas t am lior s de fa on significative par le traitement par la pectine La dur e du traitement de 16 jours a t estim e trop courte pour diminuer davantage la charge corporelle en Cs en particulier chez les enfants forte contamination initiale Afin de d terminer si le traitement par la pectine pouvait am liorer les signes cliniques les auteurs proposent la planification d autres essais cliniques contre placebo en double aveugle et sur une plus large population d enfants pr sentant diff rents niveaux de contamination Analyse Cette tude est destin e a valuer les cons quences sur la sant notamm
10. chez le rat et d tudes cliniques men es chez les enfants vivant sur les territoires contamin s Les r sultats de ces tudes montrent en premi re analyse que la pectine permettrait de diminuer d environ 27 les taux de contamination chez le rat et d environ 28 63 les taux de contamination chez les enfants Par ailleurs les auteurs constatent des troubles cardiovasculaires chez les enfants contamin s le c sium 137 se concentrant majoritairement dans la thyro de et le coeur Ces articles pr sentent des r sultats qui doivent imp rativement tre v rifi s dans le cadre de nouvelles tudes dont la m thodologie ne saurait tre critiquable En effet ces documents soul vent de nombreuses questions qui ne permettent pas en l tat de se prononcer clairement sur l int r t d administrer de la pectine dans le but de d corporer le c sium pr sent dans l organisme Ainsi les travaux pr sent s ne permettent pas de conclure sur l efficacit relative de la pectine par rapport aux autres constituants des m langes administr s sur l efficacit de celle ci en dehors de toute prise alimentaire sur la relation entre les niveaux de contamination par le c sium 137 et les Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 24 troubles cardiovasculaires observ s ainsi que sur les diff rences d accumulation constat es entre les diff rents organes Par ailleurs la m thodologie mise en uvre souffre de nombreuses impr cisions
11. communaut scientifique internationale fourniront les informations indispensables l valuation du r le que la pectine pourrait jouer chez les enfants vivant sur les territoires contamin s par les rejets de la centrale nucl aire de Tchernobyl Le chapitre suivant pr sente des propositions d tudes qu il conviendrait de mettre en ceuvre pour r pondre a la question pos e Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 25 4 Propositions de l IRSN 4 1 Propositions de recherche clinique Les tudes cliniques mises en uvre chez les enfants vivant sur les territoires contamin s par le c sium devront apporter les r ponses aux questions suivantes Question 1 quelle est l efficacit de la pectine en tant qu agent d corporant du c sium introduit via des aliments contamin s Question 2 quelle est l efficacit relative de la pectine par rapport aux autres substances entrant dans la composition des m langes administr s Question 3 l administration de pectine peut elle tre l origine de carences en vitamines et min raux Question 4 existe t il une relation de cause effet entre une contamination chronique par le c sium 137 et l existence de troubles cardiovasculaires associ s Question 5 quelle est l efficacit de la pectine sur l volution des troubles cardiovasculaires pr sent s par les enfants vivant sur les territoires contamin s par le c sium Question 6 existe t il des diff ren
12. contamin e et produite localement dans les r gions touch es Depuis 1996 l initiative de l Institut Belrad Bi lorussie et gr ce aux dotations internationales Irlande Allemagne Etats Unis Norv ge des campagnes de mesures spectrom triques de la population par des laboratoires mobiles ont pu tre r alis es et des niveaux de contamination en 137Cs pouvant exc der 15 20 Bq kg ce qui correspond une dose gt 0 1mSv a ont pu tre relev s pour plus de 70 90 des enfants Dans certains villages les taux peuvent atteindre 6700 7300 Bq kg et plus de 33 des enfants sont susceptibles d tre expos s une dose exc dant 1mSv a Par ailleurs il a t d montr que des pathologies des syst mes vitaux apparaissent partir d une charge corporelle de 50 70 Bq kg Depuis 1996 l Institut Belrad a d but la distribution de traitements ent ro absorbants base de pectine Medetopect France Yablopect Ukraine pour acc l rer l excr tion du Cs chez les Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 21 enfants Depuis 2000 l Institut a commenc la production d un additif alimentaire qui a re u l approbation du Minist re de la Sant en Bi lorussie le Vitapect poudre constitu e de pectine et suppl ment e en vitamines B1 B2 B6 B12 C E b ta carot ne acide folique et en oligo l ments K Zn Fe et Ca Plus de 75 000 enfants ont pu tre trait s par le Vitapect et plusieurs essais
13. groupe recevra quotidiennement un traitement base de pectine de pomme a l exclusion de tout autre substance associ e Le deuxi me groupe recevra quotidiennement un placebo Le troisi me groupe recevra quotidiennement un traitement a base d une sp cialit contenant entre autres de la pectine de pomme par exemple Vitapect La deuxi me tude concernera trois autres groupes d enfants issus des populations d crites ci dessus mais n ing rant pas d aliments contamin s par le c sium 137 pendant toute la dur e du protocole Pour chacune de ces deux tudes les trois groupes devront comprendre un nombre identique d enfants et la r partition en termes d ge de sexe et de niveau de contamination par le c sium 137 devra tre quivalente pour chaque groupe A Vissue des 3 semaines de traitement chaque enfant b n ficiera alors de l ensemble des examens d crits dans le paragraphe 4 1 1 mesures anthroporadiam triques lectrocardiogramme chographie cardiaque dosage de vitamines dosage de min raux La comparaison des donn es acquises pour chaque groupe d enfants et le croisement des r sultats obtenus au cours des deux tudes d crites permettront alors de statuer sur L efficacit de la pectine de pomme en tant qu agent d corporant du c sium 137 L efficacit de la pectine en dehors de toute ingestion d aliments contamin s par le c sium 137 L efficacit relative de la
14. la pectine de pomme sur la r duction de la charge corporelle du Cs chez les enfants contamin s de Tchernobyl et recevant une alimentation radiologiquement propre L essai clinique randomis a t r alis sur 64 enfants en double aveugle contre placebo et apr s approbation d un comit d thique Au cours d un s jour d une dur e d un mois dans un Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 12 sanatorium les enfants ont tous recu une alimentation radiologiquement propre et ont t r partis en 2 groupes 32 enfants ont re u un suppl ment de 5 grammes de pectine de pomme en poudre contenant 15 16 de pectine pure dilu s dans de l eau 2 fois par jour au moment des repas pendant une dur e de 3 semaines les 32 autres enfants ont recu une poudre placebo dans les m mes conditions Des mesures anthropogammametriques ont t effectu es au d but et la fin de l essai clinique et ont montr qu avant la cure les enfants pr sentaient tous une charge moyenne en c sium 137 de 30 Bq kg corporel A la fin de la cure une r duction de la charge en Cs a t observ e pour tous les enfants cependant ceux ayant re u de la pectine pr sentaient une r duction de plus 62 6 du Cs corporel charge finale en Cs autour de 11 3 Bq kg soit une efficacit 4 5 fois sup rieure par rapport au groupe t moin pour lequel la r duction n a t que de 13 9 charge finale en Cs de 25 8 Bq kg Cette diff renc
15. lorussie de l Institut Belrad Les r sultats d une tude clinique de l efficacit du Vitapect sur l limination du Cs chez les enfants ainsi que l effet du traitement sur l quilibre des oligo l ments de l organisme K Zn Fe Cu y sont pr sent s Les tudes ont t men es entre novembre 2003 et avril 2004 dans deux dispensaires de la r gion de Gomel en Bi lorussie en collaboration avec l Institut de Recherche Juelich en Allemagne L ensemble de l tude a port sur un nombre total de 406 enfants parmi lesquels 2 groupes de 50 enfants ont particip un essai clinique en double aveugle d efficacit du Vitapect contre placebo sous le contr le d un comit d thique Ce traitement consistait en l administration de 5 grammes de Vitapect ou placebo raison de 2 fois par jour pendant 12 14 jours Des mesures d activit sp cifique du Cs ont t r alis es sur chaque enfant avant le d but du traitement et 8 mesures ont t effectu es au cours de Vessai pour suivre l volution de la charge corporelle en radionucl ides La teneur en radioactivit des aliments a galement t contr l e Les dosages en oligo l ments K Zn Cu Fe ont t r alis s chez 67 a 99 enfants en fonction de l l ment dos trait s et chez 29 34 enfants en fonction de l l ment dos du groupe placebo Les r sultats du traitement par agent absorbant indiquent que le Vitapect permet de r
16. obtenus devront alors tre compar s des populations quivalentes ne vivant pas sur les territoires contamin s par le c sium 137 Recherche de toutes les tiologies autres qu une contamination par le c sium pouvant tre responsables de troubles cardiovasculaires cette tude permettra alors de statuer sur une ventuelle relation entre contamination par le c sium 137 et troubles cardiovasculaires Dosage des principales vitamines vitamine A vitamines du groupe B vitamine C vitamine D vitamine E acide folique et des principaux min raux potassium zinc cuivre fer ces examens permettront de disposer de donn es relatives l tat nutritionnel des enfants et constitueront des points z ro avant la mise en place d un traitement par la pectine Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 26 4 1 2 Evaluation de l efficacit de la pectine en tant qu agent d corporant du c sium 137 Deux types d tudes cliniques devront tre mis en place en fonction que les enfants inclus dans chaque tude continueront ou non a ing rer des aliments contamin s par le c sium 137 La dur e des tudes sera de 3 semaines comme sugg r e par les auteurs des documents analys s dans le cadre de ce rapport La premi re tude concernera trois groupes d enfants issus des populations d crites ci dessus et continuant a ing rer des aliments contamin s par le c sium 137 pendant toute la dur e du protocole Le premier
17. origines possibles en pratiquant notamment des chographies cardiaques De plus les auteurs indiquent dans leur article que plus les enfants pr sentent une contamination lev e par le c sium 137 plus ils font tat de douleurs thoraciques de maux de t te d irritabilit de saignements du nez de fatigue et de syndrome d pressif Cependant les auteurs ne pr cisent pas les examens cliniques ayant permis d affirmer la pr sence de telles pathologies et surtout n indiquent pas si ces troubles ont volu au cours du traitement et ne recherchent pas leurs Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 14 autres tiologies possibles telles qu un d ficit nutritionnel des conditions de vie insalubres etc D autre part une erreur certes mineure est signaler dans le sex ratio indiqu par les auteurs qui mentionnent que l tude a t men e sur 94 enfants dont 46 garcons et 48 filles Or la sommation des garcons et des filles de chacun des 3 groupes aboutit a un d compte de 45 garcons 16 17 12 et de 49 filles 17 14 18 Enfin s agissant de l efficacit de la pectine sur la diminution de la contamination par le c sium 137 les auteurs ne fournissent aucune explication quant a une efficacit apparemment plus lev e chez les enfants mod r ment contamin s 39 que chez les enfants fortement contamin s 28 Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 15 2 2 Analyse des documents non publi s dans
18. plus la Zosterin Ultra serait galement efficace dans le traitement symptomatique d autres pathologies telles que l ulc re les h patites la dysbact riose intestinale ou encore les allergies d origines diverses La posologie pr conis e dans la pr vention des intoxications aux radionucl ides ou m taux lourds est de 0 5 gramme 1 sachet dissoudre dans 100 ml d eau chaude et boire dans les 2 heures qui suivent le dernier repas pendant une dur e de 10 12 jours Ce protocole peut tre r p t apr s 10 12 jours d interruption En cure de traitement de contamination le m decin peut prescrire 0 5 1 gramme de zost rine pour une dur e de 10 20 jours chez l adulte et 0 25 grammes dissoudre dans 50 ml d eau chaude par jour pendant 10 15 jours chez l enfant g de 3 12 ans Analyse La zost rine oligogalacturonate qui est un extrait naturel de plante marine Zostera semble tr s int ressante pour le traitement ou la prophylaxie de masse par voie orale ce qui ne serait pas envisageable avec d autres antidotes tels que le Bleu de Prusse ou le DTPA par exemple en cas d exposition ou contamination par divers m taux lourds voire m me des radionucl ides tels que les actinides plutonium Cependant et puisque la zost rine a t pr sent e comme potentiellement capable d tre r sorb e au niveau intestinal et d agir dans l organisme la mol cule devrait alors tre consid r e comm
19. toxiques plomb arsenic cuivre chrome et cadmium 14 Cependant l utilisation d une mixture comprenant plusieurs substances naturelles actives ne permet pas de discriminer l efficacit respective de chacune des substances entrant dans la composition du m lange administr En conclusion l analyse des travaux r alis s sur l utilisation de fibres alimentaires pour permettre la d corporation des m taux lourds ne met en vidence d effets b n fiques marqu s de ces fibres que dans le cas d exposition au plomb Tableau Ill Les ventuels effets b n fiques sur d autres m taux comme le cadmium sont plus controvers s De plus afin de se prononcer de fa on d finitive sur l efficacit de la pectine dans le cadre de la prise en charge d exposition aux m taux lourds des tudes devront n cessairement tre conduites en proc dant des administrations de la seule pectine Tableau Ill Effets de la pectine en cas d exposition aux m taux lourds Nature pectine Posologie Pectine 10 g L Dur e Mod le Effets R f rence traitement 24 heures In vitro Liaison avec Cd et Pb Rose 1987 42 XC gt 1m nOTDTCOr Pectine betterave Pectine pomme Pectine citron 4 heures In vitro Haute affinit pour Pb Haute affinit pour Co Haute affinit pour Ni Pectines Tr s faible affinit pour Zn et Cd Kartel 1999 27 Pectine Pectine pomme 40 g kg nourriture 6 mg jour 4 sema
20. 0 jours d exp rimentation les animaux ne pr sentaient pas de signes d alt ration de leur sant et la PVP 350 mg animal jour a permis une r duction significative de l accumulation du Sr 56 6 et du Cs 27 6 dans l organisme par rapport au groupe t moin p lt 0 05 Les r sultats sont galement compar s a ceux obtenus dans des tudes ant rieures r alis es avec de la pectine d agrume pure ou avec de l alginate de sodium ils montrent que la PVP est environ deux fois plus efficace que la pectine donn e seule et qu elle pr sente une efficacit comparable l alginate de sodium vis a vis du Sr Dans le cas du Cs la PVP est environ 1 5 fois plus efficace que les autres substances Les auteurs concluent que la consommation de ce suppl ment alimentaire PVP peut permettre une r duction significative de l absorption intestinale de strontium et de c sium pr sents dans les aliments les auteurs pr conisent une posologie journali re de 4 6 grammes de PVP Analyse Cette tude a le m rite de proposer un produit compos de substances commun ment admises dans l alimentation pectine d agrume ou utilis es comme adjuvant cellulose ainsi que de suppl ments alimentaires vitamines L int r t des additifs cellulose vitamines dans le m lange PVP pour accroitre l efficacit de la pectine semble tre d montr Cependant les auteurs ne pr cisent pas si la quantit absolue de pecti
21. 836 1980 Trakhtenberg IM Litenko VA Derevyago IB Demchenko PI Mikhailovskii SV The use of pectin containing enterosorbents in exposure to radionuclides and heavy metals Lik Sprava 5 29 33 1992 Article in Russian Trakhtenberg IM Lukovenko VP Korolenko TK Ostroukhova VA Demchenko PI Rabotyaga TY Krotenko VV Preventive use of pectin for chronic exposure to lead in production Lik Sprava 1 2 132 135 1995 Article in Russian Trakhtenberg IM Mikhailovskii SV Litenko VA Demchenko PI Derevyago IB The removal of 85Sr and 137Cs from the rats by pectin containing oral adsorbents Fresenius Environmental Bulletin 2 724 729 1993 Trakhtenberg IM Talakin luN Leskova GE Kakovskaia VN Gridneva NV Prophylactic use of pectin in occupational mercurialism Gig Tr Prof Zabol 7 33 36 1980 Article in Russian Van Dick K Tas S Robberecht H Deelstra H The influence of different food components on the in vitro availability of iron zinc and calcium from a composed meal Int J Food Sci Nutr 47 499 506 1996 Wapnir RA Moak SA Lifshitz F Reduction of lead toxicity on the kidney and the small intestinal mucosa by kaolin and pectin in the diet Am J Clin Nutr 11 2303 2310 1980 Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 32
22. RAPPORT Evaluation de l emploi de la pectine chez les enfants vivant sur les territoires contamin s par le cesium Etat de l art et analyse critique des publications DIRECTION DE LA RADIOPROTECTION DE L HOMME IRS DIRECTION DE LA RADIOPROTECTION DE L HOMME gt vom BP 17 92262 Fontenay aux Roses Cedex ET DE SURETE NUC Evaluation de l emploi de la pectine chez les enfants vivant sur les territoires contamin s par le c sium Etat de l art et analyse critique des publications Jean Ren JOURDAIN Isabelle DUBLINEAU Guillaume PHAN Rapport IRSN DRPH 2005 008 Visas pour diffusion R serv a l unit Signatures Wo AN Fe Rapport sous assurance de la qualit Si ge social 77 av du G n ral de Gaulle 92140 Clamart Standard 33 0 1 58 35 88 88 RCS Nanterre B 440 546 018 Table des mati res Introduetioh 5 5sseiio n SR nets d esse taedueedeesedieesdecseseiuescetuecite ete 1 1 Etat de l art sur les effets biologiques et m dicaux de la pectine en nutrition humaine et en cas d exposition aux m taux lourds cesccscccsccccccecccsccesccesccesceeecessesssesssessceseeeseeeses 3 1 1 Structure et origine de la pectine ss 3 1 2 Utilisation de la pectine en nutrition humaine 3 1 2 1 Effets de la pectine sur la biodisponibilit en min raux cccccecceecceeceeeceeeeeees 4 1 2 2 Effets de la pectin
23. aliments dans les familles vivant dans la r gion de Tchernobyl M Fernex ainsi que l importance des mesures radiologiques des enfants par les dispositifs HRS afin de d terminer le niveau d accumulation du Cs dans leur organisme Ye A Yakovlev Selon eux un traitement pr ventif par l additif alimentaire pectine conduit 3 4 fois par an serait appropri pour r duire la dose annuelle d un facteur 2 3 une consommation jusqu 15 grammes de pectine avec la nourriture serait souhaitable pour liminer les radionucl ides et les m taux lourds de l organisme N D Kolomiyets Les experts ont comment l int r t des travaux th oriques conduits par l Institut dans le but de d montrer d une part le lien entre la d gradation de l tat de sant et la pr sence de radionucl ides chez les enfants et d autre part l am lioration de leur sant apr s limination des radionucl ides Ye B Burlakova Un sch ma op rationnel est propos pour r duire significativement la charge radiologique chez les enfants des territoires contamin s de Bi lorussie l examen par HRS ainsi que la prescription et la dispensation d un suppl ment alimentaire base de pectine A V Yablokov Enfin les experts pr cisent que les mesures par HRS ne constituent pas un examen m dical proprement dit M Fernex N D Komoiyets et que la production et la commercialisation d un suppl ment alimentaire a base de pectine tel que le Vit
24. ants du groupe pectine et syst matiquement refus es par les enfants du groupe placebo Par ailleurs les r sultats relatifs aux effets des traitements sur certains sympt mes cardiovasculaires de cette tude de 2003 sont en d saccord avec ceux de l tude ant rieure conduite en 2001 et publi e en 2004 r f rence 3 Contrairement a cette derni re tude conduite sur une dur e de 16 jours portant sur le m me produit Vitapect et concernant un nombre de 61 enfants le traitement par la pectine n am liore pas les ECG pathologiques observ s chez les enfants Pour ce qui est du bilan lectrolytique les r sultats pr sent s par les auteurs ne peuvent tre pris en consid ration dans le sens o nous apprenons dans un autre document r f renc 37 que le produit Vitapect est en fait suppl ment en potassium K zinc Zn s l nium Se et calcium Ca Il n est donc pas objectif d affirmer que le traitement par la pectine n affecte pas significativement les concentrations plasmatiques en oligo l ments dans l organisme Pour tayer cette affirmation il serait indispensable de conduire ce m me type d tude en administrant de la pectine seule afin de v rifier si cet additif alimentaire ne peut effectivement pas tre a l origine de carences en min raux Au final compte tenu des nombreuses impr cisions incoh rences et contradictions relev es dans cet article aucun enseignement objectif ne pe
25. apect en Bi lorussie constitueraient une mesure urgente et conomiquement justifi e pour soigner les enfants M Fernex Analyse Ce document est pr sent comme une analyse critique par un comit d experts internationaux des travaux effectu s par l Institut Belrad sur la surveillance des enfants vivant dans les territoires contamin s de Bi lorussie et sur l int r t de leur administrer de la pectine afin de diminuer leur taux de contamination par le c sium 137 Ce rapport ne permet raisonnablement pas de porter un jugement objectif sur la pertinence des travaux analys s dans le sens o il ne fait qu ent riner les r sultats obtenus sans qu aucune r elle analyse ne soit pr sent e 3 rapport 2005 Consequences of the Chernobyl accident for Belarus and urgency of radiation protection of the population especially children Nesterenko VB Report at the international symposium Prevention of the risks Let s learn the lessons of Chernobyl Lyon France April 1 2 2005 R f rence 37 R sum Dans ce rapport de symposium sur les cons quences de Tchernobyl qui s est tenu en France en avril 2005 Vassili Nesterenko expose que plus de 2 5 millions de personnes dont plus de 500 000 enfants sont concern es par une exposition chronique la radioactivit Cette contamination interne serait due des metteurs dur e de vie longue telle que le Cs et li e la consommation de nourriture
26. arge du Cs dans l organisme De 0 10 Bq kg corporel 80 des enfants pr sentent un ECG normal De 11 36 Bq kg corporel 2 enfants sur 3 pr sentent des anomalies l ECG De 37 100 Bq kg corporel 80 90 des enfants pr sentent des alt rations lectrocardiographiques plus marqu es Chez les adultes des troubles de l adaptation cardiaque l effort surviennent pour une charge chronique en c sium sup rieure 20 30 Bq kg corporel Des signes d insuffisance cardiaque chronique surviennent pour une charge moyenne de 136 33 Bq kg de myocarde et l examen anatomo pathologique r v le une d g n rescence et une n crose des fibres myocardiques myocytolyse avec pycnose des noyaux dues l accumulation chronique du c sium D autres organes tels que les glandes endocrines et les reins pr sentent galement une atteinte d g n rative le dysfonctionnement thyro dien peut contribuer aux manifestations cardiaques et l atteinte r nale pourrait rendre compte de la fr quence de l hypertension art rielle dans cette population Travaux se rapportant l efficacit de la pectine Les auteurs ont rapport qu un traitement absorbant base de poudre de pectine de pomme permettait de r duire la charge corporelle en Cs trois fois plus rapidement qu un r gime alimentaire d pourvu de Cs et ont observ une r versibilit de certains sympt mes tude sur 94 enfants de 7 17 ans ai
27. ces d accumulation du c sium 137 au sein d organes tels que le c ur Afin de r pondre a l ensemble des interrogations list es ci dessus il sera n cessaire d une part de s lectionner les enfants devant entrer dans les tudes cliniques et d autre part de concevoir des protocoles adapt s 4 1 1 M thodologie mettre en uvre pour la constitution des populations d enfants inclure dans les protocoles d tude Afin de disposer des donn es de base n cessaires l interpr tation des r sultats des tudes cliniques a mettre en uvre chaque enfant inclus dans les protocoles devra b n ficier des examens suivants avant que tout traitement par la pectine soit mis en place Mesure anthroporadiam trique de la r tention du c sium 137 au niveau du corps entier cet examen permettra de conna tre la r partition des concentrations de c sium 137 en fonction de l ge du sexe du poids de l enfant et de la nature de l alimentation Mesure anthroporadiam trique de la r tention du c sium 137 au niveau du myocarde et au niveau d un muscle squelettique par exemple muscle crural cet examen permettra de savoir si le muscle cardiaque pr sente un tropisme particulier pour le c sium 137 R alisation d un lectrocardiogramme et d une chographie cardiaque ces examens permettront d identifier les ventuels troubles cardiovasculaires pr existants au sein des populations tudi es Les r sultats
28. cliniques conduits entre 2001 et 2003 dans des sanatoriums ont permis de montrer que de tels produits ent ro absorbants a base de pectine permettaient de r duire d un facteur 2 3 la charge corporelle en Cs et ainsi d am liorer l tat de sant des enfants selon les r sultats des ECG et ce sans provoquer de d pl tion en l ments essentiels potassium cuivre zinc ou fer partie m dicale du projet Enfants hautement expos s de Bi lorussie de l Institut Belrad Derni rement selon les propos de V Nesterenko la Commission F d rale de Radioprotection d Allemagne a indiqu le 22 Mars 2005 dans son rapport final sur l valuation des tudes conduites par Belrad que les pr parations a base de pectine pouvaient constituer une mesure pr ventive de radioprotection de la population et contribuer la r duction de l exposition annuelle aux radiations V Nesterenko conclut en indiquant que l aide internationale permettrait de poursuivre les tudes afin d identifier les relations entre les doses et l incidence de pathologies cardiaques r nales oculaires endocriniennes etc chez les enfants d augmenter le nombre de laboratoires et syst mes de mesure et de surveillance radiologiques des aliments et de la population et enfin d accro tre la production et l utilisation d agents ent ro absorbants base de pectine sous forme d additif alimentaire Analyse Ce document n appelle aucun commenta
29. des revues scientifiques et pr sentant les r sultats de travaux exp rimentaux 1 document 2003 Method recommendations for the use of Zosterin Ultra pectin as an agent of mass prevention at enterprises of the nuclear and other sectors of industry working with radioactive substrates heavy and polyvalent metals as well as in areas contaminated by radioactive and other hazardous substances Russian Federation Ministry of Public Health February 10 2003 Article en Russe R f rence 44 R sum Le Minist re de la Sant de Russie pr sente dans ce rapport de 2003 ses recommandations pour l utilisation et le mode d emploi d un produit base de zost rine pectine d une plante aquatique Zostera d nomm e Zosterin Ultra comme agent de prophylaxie de masse dans l industrie nucl aire ou dans les entreprises utilisant des radionucl ides des m taux lourds et multivalents ainsi que dans les zones contamin es par des substances radioactives ou toxiques La zost rine renferme des fractions de faible masse mol culaire capables de p n trer dans la circulation sanguine et de manifester des propri t s de sorption dans l organisme La pr sence de r sidus sucr s apiose dans la mol cule de zost rine augmente la capacit de sorption de cet agent et emp che la d gradation enzymatique de la pectine au niveau du c lon En tant que pectine non assimilable l injection de la zost rine dans la circulation n
30. e contamination des aliments par le c sium 137 ou le strontium 85 n est pas pr cis ce qui ne permet pas de prendre en compte des ventuels ph nom nes de complexation de ces radionucl ides avec les composants intrins ques de la nourriture administr e En effet il n en va pas de m me quant a la biodisponibilit des radionucl ides si ces derniers sont incorpor s selon un mode incubatoire mise en contact des aliments avec une solution aqueuse de radionucl ides ou si les aliments ont t contamin s dans des conditions r elles c est a dire obtenus a partir de plans de culture pratiqu e sur un sol contamin par les radionucl ides De plus les tests statistiques ne sont pas d finis et l chantillonnage 15 rats par groupe sugg re que le test de Student a t utilis et que les auteurs ont consid r une distribution normale des moyennes afin de pouvoir comparer les groupes entre eux Enfin la comparaison d efficacit du PVP avec le bleu de Prusse ferrocyanure ferrique connu pour son pouvoir d corporant du c sium par voie orale n a pas t r alis e 2 article 1992 The use of pectin containing enterosorbents in exposure to radionuclides and heavy metals Trakhtenberg IM Litenko VA Derevyago IB Demchenko PI Mikhailovskii SV Lik Sprava 5 29 33 1992 Article en Russe R f rence 49 R sum En 1992 Trakhtenberg et al de l Institut de Recherche sur les Maladies Pr
31. e entre les deux groupes a t qualifi e de significative p lt 0 01 Aucun probleme d intol rance au traitement n a t relev Les auteurs concluent que ce type de protocole de traitement par de la pectine de pomme permettrait une r duction significative de la charge corporelle en radionucl ide en moins de 3 semaines a raison d une accumulation inf rieure 20 Bq kg valeur seuil que Bandazhevsky consid re comme potentiellement associ e a l apparition de pathologies tissulaires sp cifiques Analyse Le protocole de cet essai clinique semble globalement correct et bien document Le retrait de 6 enfants avant la fin de l essai est clairement explicit et le nombre final d enfants pris en compte dans chaque groupe reste statistiquement satisfaisant n 28 dans le groupe t moins 14 filles 14 garcons n 30 dans le groupe trait 15 filles 15 garcons m me si le type de test statistique utilis n est pas pr cis Il ressort de cette tude une diminution naturelle du taux de c sium incorpor dans l organisme 14 vraisemblablement suite l arr t de l ingestion de nourriture contamin e Il semblerait que l administration quotidienne de pectine ces enfants pendant 3 semaines conduise une diminution plus importante de la quantit de c sium mesur e dans l organisme de l ordre de 63 ce qui sugg re un effet b n fique de la pectine sur la d corporation du c sium de l organisme Cepe
32. e moins possible de m dicaments ou drogues exog nes mol cules elles m mes consid r es comme des facteurs copathog nes mais privil giant diff rents agents non invasifs ainsi que des m thodes permettant d augmenter de mani re g n rale la r sistance de l organisme face aux facteurs agressifs de l environnement sont consid rer Ces m thodes consistent se nourrir avec une alimentation sens e c est dire compos e de produits cologiquement purs acides amin s acides gras polyinsatur s vitamines oligo l ments produits phytoth rapeutiques etc faire des exercices physiques afin d activer le syst me cardiovasculaire d am liorer l excr tion urinaire de stimuler les fonctions s cr toires et digestives de stimuler les processus de sudation et d am liorer l exhalation des toxiques de favoriser l limination des x nobiotiques par l ingestion de compl ments alimentaires pectines charbon et de proc der des drainages lymphatiques Analyse Ce document n apporte pas d informations compl mentaires quant l efficacit de la pectine sur l limination des x nobiotiques de l organisme Il ne fait que pr ciser les posologies de plusieurs sp cialit s commercialis es contenant de la pectine telles que MEDETOPECT France 3 4 comprim s par jour pendant 7 jours puis 4 10 par jour pendant les 7 jours suivants VITAPECT Ukraine 1 2 cuill res
33. e principe actif m dicamenteux ou antidote et non plus comme un simple compl ment alimentaire comme c est le cas d autres pectines qui elles n agissent que dans le tractus gastro intestinal Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 16 Par cons quent il serait souhaitable de compl ter le dossier par des donn es ou une tude plus compl te de la pharmacocin tique absorption distribution m tabolisme excr tion de la pharmacologie mode d action dans la circulation sanguine sur les organes et effet de la dose ou encore de la toxicologie a plus long terme de la zost rine informations qui n apparaissent pas et manquent dans ce rapport A d faut la seule preuve indirecte d une action de la zost rine en syst mique r side dans l acc l ration de l limination urinaire de certains m taux ou toxiques probablement sous formes complex es avec la zost rine 2 document 2004 Final report on work of the third phase in the project Highly Irradiated Children in Belarus fourth stage Effective removal of Cs radionuclides from children by the Vitapect pectin containing product and preservation and stabilization by it of the balance of vital trace elements K Zn Fe Cu Belrad Institute of Radiation Safety Minsk Belarus April 11 2004 Article en Russe R f rence 8 R sum Ce document r dig en 2004 constitue le rapport final de la phase 3 du projet Enfants fortement irradi s en Bi
34. e sur la biodisponibilit en vitamines 5 1 3 Effets de la pectine dans le cas d exposition aux m taux lourds 6 2 Effets biologiques et m dicaux de la pectine en cas d incorporation chronique de radionucl ides analyse critique des publications 8 2 1 Analyse des articles publi s dans des revues scientifiques 8 2 2 Analyse des documents non publi s dans des revues scientifiques et pr sentant les r sultats de travaux exp rimentaux 444 eee eee eeee tens ee eeseeeneneeaseseeeeeneeeeneeeenes 16 2 3 Analyse des rapports non publi s dans des revues scientifiques et ne pr sentant pas de r sultats de travaux exp rimentaux 20 3 SYM NESE araa ttes enteel teste enen seat ENEE den ee mas St dati N 23 3 1 Analyse de la recherche bibliographique r alis e 23 3 2 Synth se des documents sur les effets biologiques et m dicaux de la pectine en cas d incorporation chronique de radionucl ides sccecesceceeceeeeeseeseeseuseeseceeseeneeaeeaeegs 24 3 2 1 Synth se des articles publi s dans des revues scientifiques 24 3 2 2 Synth se des documents non publi s dans des revues scientifiques et pr sentant les r sultats de travaux exp rimentaux eee nee ne eens eens eee eens eee eeeeeeeeeeeeees 25 3 2 3 Synth se des rapports non publi s dans des revues scientifiques
35. ectine avec les ions Cd tr s faibles ce qui est en accord avec les tudes montrant que l ingestion de pectine n a pas d effet significatif sur les taux tissulaires de cadmium Des r sultats similaires ont t obtenus par d autres auteurs qui montrent que la liaison du cadmium avec les fibres alimentaires est variable en fonction de la nature des fibres 31 De fa on int ressante les fibres alimentaires qui pr sentent la liaison la plus forte avec le cadmium lignine et Na Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 6 carboxymethylcellulose sont celles qui ont l effet inhibiteur le plus marqu sur l absorption intestinale de cadmium Conjointement des tudes chez l homme ont t men es sur l utilisation prophylactique de la pectine pour des travailleurs expos s au mercure ou au plomb 14 50 52 L ingestion quotidienne pendant plusieurs semaines d une pr paration a base de plusieurs substances actives PVP pour Pectin Vitamin Preparation complexe contenant notamment de la cellulose des pectines et des vitamines permet de r duire la plomb mie et d am liorer les param tres plasmatiques classiquement alt r s au d cours d une exposition au plomb 41 49 Ces r sultats t moignent de Vefficacit de ce traitement dans le cas d une contamination chronique au plomb 50 Une efficacit similaire a galement t observ e chez des enfants vivant dans un environnement contamin par un grand nombre de produits
36. enfants D autre part les auteurs se contentent d indiquer des diminutions de concentration de c sium exprim es en pourcentage et ne fournissent que des donn es quantitatives moyenn es Par ailleurs ce document fait tat d une augmentation de l activit sp cifique en Cs chez les enfants entre la 3 et la 5 mesure et entre la 6 et la 7 mesure et ce malgr une nourriture radiologiquement propre Cette tendance mise en vidence dans les deux groupes observ s groupe Vitapect et groupe placebo ne fait l objet d aucun commentaire par les auteurs Enfin les auteurs n apportent pas les preuves formelles que cette tude est bien r alis e en double aveugle en effet apr s avoir indiqu que les r sultats de mesure anthroporadiam trique sont transmis au m decin chef assistant il est crit que le directeur du d partement m dical choisit de r partir les enfants s lectionn s dans le groupe pectine ou dans le groupe placebo en fonction des r sultats disponibles ce qui est contraire a toute d marche se voulant tre en double aveugle S agissant des tudes dites m dicales les effectifs relatifs entre le groupe d enfants trait s par la pectine et le groupe d enfants recevant le placebo sont manifestement d s quilibr s et ce en faveur du groupe pectine Par ailleurs les effectifs de chaque groupe diff rent en fonction de V examen pratiqu sans que les auteurs ne fournissent une quelcon
37. ent en termes d incidence de sympt mes cardio vasculaires d une administration de pectine pendant 2 semaines Des alt rations des profils d lectrocardiogramme ECG sont observ es chez la plupart des enfants mais aucune information n est fournie quant la nature pr cise des alt rations troubles de la conduction troubles du rythme auriculaire troubles du rythme ventriculaire etc les auteurs se contentant de parler de trac s pathologiques et de bruits cardiaques anormaux sans que ces derniers ne soient pr cis ment caract ris s Une am lioration de l ECG semble tre induite par la pectine chez les groupes d enfants contamin s par le c sium avec une diminution de l incidence de l ordre de 15 Il convient cependant de souligner que 50 des enfants non contamin s pr sentent galement un ECG alt r incidence particuli rement lev e Ces donn es ne permettent donc absolument pas de conclure sur l ventuel lien de cause effet entre la contamination par le c sium 137 et les troubles du rythme cardiovasculaire Par ailleurs il n est fait tat aucun moment de la recherche d autres tiologies de ces troubles Il est donc indispensable avant m me de mettre en place une tude clinique visant valuer l efficacit de la pectine chez ces enfants comme cela est propos par les auteurs de caract riser tr s pr cis ment la nature des troubles cardiovasculaires et de rechercher toutes leurs
38. entifier clairement les points de controverse ainsi que les ventuelles lacunes de connaissances sur son usage comme additif alimentaire dans les territoires contamin s par le c sium De plus afin de disposer d un ensemble coh rent de donn es cette analyse s est int ress e non seulement au r le de la pectine sur le c sium mais galement a ses autres utilisations chez l homme Le fond scientifique sur lequel s appuie l analyse bibliographique entreprise a t constitu partir d une recherche r alis e l aide des principaux moteurs et bases de donn es utilis s par la communaut scientifique internationale Academic Search Premier Biosis Embase ISI Medline Pub Med Science Direct Scirus Scopus Springer Link Cette recherche a permis de s lectionner 48 documents Par ailleurs dans un souci de compl tude ont t vers s au dossier des rapports non publi s dans des revues scientifiques internationales mais pr sentant un int r t particulier certains faisant tat de recommandations mises par les minist res russe et bi lorusse en charge de la sant publique Enfin il convient de souligner que tous les documents transmis par le Professeur Vassili Nesterenko l Ambassadeur de France en R publique de Bi lorussie ont galement t analys s Ce rapport comprend 4 parties La premi re dresse un bilan des connaissances sur les effets biologiques et m dicaux de la pectine en nutrition humai
39. es quantit s sup rieures 2 5 conduit l apparition de diarrh es 26 Des dysfonctionnements du tractus gastro intestinal sont galement observ s chez des rats recevant de la pectine de pomme faiblement est rifi e 9 Les effets sur les min raux d pendent du degr d est rification et de la nature de la pectine administr e 18 ainsi une pectine faiblement methoxyl e diminue l absorption et la r tention des min raux conduisant alors un d s quilibre des balances des l ments calcium magn sium et zinc Cet effet de la pectine se traduirait par une diminution de la biodisponibilit de ces l ments comme cela a t d montr pour le Zn 53 De plus les r sultats de certaines tudes sugg rent un effet additionnel de la pectine sur la r absorption des cations endog nes dans l intestin Ces tudes mettent donc en vidence un effet n faste de la pectine de pomme faiblement est rifi e sur les bilans min raux notamment calciques En conclusion les auteurs de ces tudes d conseillent l utilisation des pectines faiblement est rifi es en nutrition humaine Le tableau pr sente une synth se des donn es de la litt rature relatives aux effets de la pectine sur la biodisponibilit en min raux Il appara t que l administration de pectine peut conduire une diminution de la biodisponibilit en min raux monovalents et divalents pour l organisme pouvant avoir pour cons quence un d ficit n
40. escription exhaustive de la typologie histologique de ces atteintes Travaux se rapportant l efficacit de la pectine S agissant de l efficacit de la pectine sur la contamination par le c sium 137 et secondairement sur les troubles cardiovasculaires observ s bien que les auteurs indiquent que l tude a port sur 94 enfants g s de 7 17 ans ils ne d crivent avec pr cision que le cas d une jeune fille de 14 ans chez laquelle a t observ e la disparition d un bloc de branche droit incomplet apr s 16 jours de traitement Ce trouble de la conduction n est pas tay par un trac lectrocardiographique et les autres tiologies de cette pathologie n ont pas t recherch es Au final cet article ne permet en aucun cas d affirmer de fa on scientifiquement indiscutable l existence d une quelconque relation entre la contamination par le c sium 137 et les troubles cardiovasculaires observ s chez les enfants vivant sur les territoires contamin s 5 article 2004 Reducing the 137Cs load in the organism of Chernobyl children with apple pectin Nesterenko VB Nesterenko AV Babenko VI Yerkovich TV Babenko IV Swiss Med Wkly 134 24 27 2004 R f rence 36 R sum Dans cette publication internationale de 2004 Nesterenko et al chercheurs l Institut Belrad en Bi lorussie pr sentent les r sultats d une tude clinique qui avait pour objectif d valuer l efficacit de
41. et en vidence une diminution des taux s riques de vitamine A apr s ingestion de fibres alimentaires 29 L ingestion de pectine conduit a une d pl tion en vitamines B12 probablement via un effet sur le cycle ent roh patique 12 ainsi qu a une diminution de la biodisponibilit en vitamine E 46 mais non en vitamine B9 40 Comme pr cis pr c demment les effets de la pectine de pomme sont a moduler en fonction de la nature de cette pectine 19 N anmoins les r sultats de ces travaux vont dans le sens d une diminution de la biodisponibilit en vitamines ce qui peut conduire a des d ficits importants dans le cas d utilisation chronique de fibres alimentaires Enfin il convient de souligner l absence de publications scientifiques sur l interaction fibres alimentaires et vitamines au cours des 15 derni res ann es Il est probable que les effets d l t res des fibres alimentaires sur la biodisponibilit en vitamines et en min raux aient r duit l int r t de ces composants alimentaires en nutrition humaine L ensemble de ces donn es analys es quant aux effets de la pectine sur la biodisponibilit en vitamines est repris dans le tableau II La synth se de ces travaux montre clairement une diminution de la biodisponibilit en vitamines pour l organisme Des d ficits nutritionnels en vitamines pourraient donc s observer plus ou moins long terme en cas d administration chronique de pectine L utili
42. et ne pr sentant pas de r sultats de travaux exp rimentaux ses 25 4 Propositions de PIRSN ssec sik fo oder eee tes bte de nt died added dti eae ds 26 4 1 Propositions de recherche clinique sessssossssssssssssssssssssssssssesssoosssossosoossoseese 26 4 1 1 M thodologie mettre en uvre pour la constitution des populations d enfants inclure dans les protocoles d tude ss 26 4 1 2 Evaluation de l efficacit de la pectine en tant qu agent d corporant du c sium 13727 4 2 Propositions de recherche exp rimentale se 27 4 2 1 Protocole d tude de la r partition du c sium dans l organisme 28 4 2 2 Protocole d tude des effets du c sium sur le muscle cardiaque 28 R f rences bibliographiques shsestiteseseeeesneeteseneesesceeenscnentenceeess etes see 29 Table des illustrations Figure 1 Structure unitaire du squelette de la pectine eee cece cece eee cette eee eeeeeeee ees 3 Tableau Effets de la pectine sur la biodisponibilit en min raux e cee ece cece ee eeeteeeeeeeeee 5 Tableau Il Effets de la pectine sur la biodisponibilit en vitamines 6 Tableau Ill Effets de la pectine en cas d exposition aux m taux lourds 7 Figure 2 R partition du nombre d articles dans chaque cat gorie de sujet 24 Figure 3 Facteur d impact mo
43. f Zabol 12 8 10 1991 Article in Russian Rose HE Quaterman J Dietary fibers and heavy metal retention in the rat Environ Res 42 166 175 1987 Rowland IR Mallett AK Flynn J Hargreaves RJ The effect of various dietary fibres on tissue concentration and chemical form of mercury after methylmercury exposure in mice Arch Toxicol 59 94 98 1986 Russian Federation Ministry of Public Health Method recommendations for the use of Zosterin Ultra pectin as an agent of mass prevention at enterprises of the nuclear and other sectors of industry working with radioactive substrates heavy and polyvalent metals as well as in areas contaminated by radioactive and other hazardous substances February 10 2003 Article in Russian Saito D Nakaji S Fukuda S Shimoyama T Sakamoto J Sugurawa K Comparison of the amount of pectin in the human terminal ileum with the amount of orally administration pectin Nutrition 21 914 919 2005 Schaus EE de Lumen BO Chow FI Reyes P Omaye ST Bioavailability of vitamin E in rats fed graved levels of pectin J Nutr 115 263 70 1985 Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 31 47 48 49 50 51 52 53 54 Schwartz SE Levine GD Starr CM Effects of dietary fiber on intestinal ion flixes in rats Am J Clin Nutr 36 1102 1105 1982 Schwartz SE Levine GD Effects of dietary fiber on intestinal glucose absorption and glucose tolerance in rats Gastroenterology 79 833
44. iminution de la r tention des m taux lourds au niveau de l organisme Certains r sultats sont contradictoires probablement en raison des conditions exp rimentales de la composition et ou de la posologie du r gime nature des fibres alimentaires ainsi qu en fonction du m tal consid r Ainsi aucune tude n a r ellement mis en vidence d effet r ducteur significatif de la pectine sur les taux tissulaires de cadmium 31 42 L addition de pectine associ e du kaolin n apporte aucun b n fice en termes d absorption et d excr tion urinaire de plomb 54 De m me l utilisation de pectine ne modifie pas de fa on significative les taux tissulaires et sanguins en mercure alors que l ingestion de son de froment ou d enveloppes de graines de fleur de tournesol semble diminuer efficacement les taux tissulaires en mercure 33 43 Les auteurs mettent l hypoth se que c est la composante lignine du son qui se lierait aux ions m talliques 43 IL convient cependant de noter que des exp riences r alis es chez le rat montrent un effet prophylactique de la pectine de pomme en cas d intoxication au plomb 9 Une tude r alis e in vitro a montr par ailleurs que la pectine de betterave pr sentait une haute affinit pour les ions Pb et Cu la pectine de pomme pour les ions Co et la pectine de citron pour les ions Ni 27 Dans cette tude les auteurs d montrent des propri t s de liaison de la p
45. ines 6 semaines Rat M r tention Cd r tention Pb Effet sur Pb pour pectine est rifi e a 32 Rose 1987 42 Bondarev 1979 9 PVP Pectine citron 3 4 g jour 4 semaines rs Travailleu Pb dans urine 3 4 semaines Enfants Pb dans sang Phytosorbent 10g 12 jours Lapin V Hg dans tissu 6 semaines Rat taux s rique Pb et Cd Trakhtenberg 1995 50 Degtiareva 2001 14 Lapina 2000 33 El Zoghbi 2001 18 Pectine 6 semaines V toxicit Pb absorption Pb excr tion urinaire Pb Pectine citron 133 mg kg 7 jours Rat taux tissulaires Cd Pectine 50 g kg 3 mois Souris limination Hg taux tissulaires Hg Wapnir 1980 54 Kiyozumi 1982 31 Rowland 1986 43 Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 7 2 Effets biologiques et m dicaux de la pectine en cas d incorporation chronique de radionucl ides analyse critique des publications Comme d crit dans l introduction de ce rapport cette partie pr sente une analyse critique de chacun des documents en s attachant en faire un r sum et a mettre des commentaires quant la m thodologie mise en uvre et aux conclusions tir es par les auteurs Pour chacun des 3 paragraphes de ce chapitre les documents analys s sont pr sent s par ordre chronologique de publication 2 1 Analyse des articles publi s dans des revues scientifiques 1 article 1991 Fu
46. ion du c sium dans l organisme Le premier volet du protocole aura pour objectif d valuer les excr tions urinaire et f cale du c sium 137 pendant toute la dur e de l exp rimentation Afin de s affranchir des variations de ces excretions au cours de la journ e les pr l vements seront r alis s sur 48 heures les animaux tant alors plac s en cages a m tabolisme Le deuxi me volet du protocole aura pour objectif de mesurer apr s euthanasie des animaux la concentration en c sium 137 dans le sang ainsi que dans la thyro de les glandes surr nales le pancr as le thymus le coeur la rate le foie et les reins Les exp rimentations seront r p t es pour diff rentes dur es de contamination afin d valuer l volution de la concentration en c sium dans les diff rents compartiments tissulaires 4 2 2 Protocole d tude des effets du c sium sur le muscle cardiaque Les exp rimentations men es chez le rongeur permettront D valuer les ventuelles alt rations histologiques du myocarde pouvant tre engendr es par une ingestion chronique de c sium faible dose De d terminer si la r ponse contractile du c ur a diff rents agonistes analogues cholinergiques adr nergiques etc est modifi e cons cutivement ces alt rations histologiques De d terminer si l ingestion chronique de c sium peut conduire des modifications de l lectrophysiologie cardiaque en effet le c sium
47. ire particulier dans le sens o il ne fait que reprendre les donn es d j analys es dans d autres articles Cependant il convient de noter que l approbation par la Commission F d rale de Radioprotection d Allemagne quant au fait que les pr parations base de pectine pouvaient constituer une mesure pr ventive de radioprotection n a pu tre v rifi e sur aucun document crit Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 22 3 Synthese 3 1 Analyse de la recherche bibliographique r alis e Le fonds scientifique sur lequel s est appuy e l analyse bibliographique entreprise a t constitu partir d une recherche r alis e l aide des principaux moteurs et bases de donn es utilis s par la communaut scientifique internationale Cette recherche bibliographique a permis de constater d une part que tr s peu d articles portant sur les effets biologiques et m dicaux de la pectine en cas d incorporation de radionucl ides ont t publi s dans des revues scientifiques internationales et d autre part que les revues faisant tat de travaux sur la pectine en tant qu agent d corporant du c sium 137 pr sentaient une tr s faible renomm e scientifique Ainsi une recherche entreprise l aide du moteur Pub Med aboutit aux r sultats suivants en fonction des mots cl s utilis s Mot cl PECTIN 2 486 articles r f renc s Mots cl s PECTIN et METAL 177 articles r f renc
48. la charge corporelle en Cs chez les enfants apr s 12 14 jours de traitement tout en pr servant les oligo l ments K Zn Cu et Fe de l organisme En outre il a t sugg r de reconduire cette tude sur une dur e plus longue de 21 jours de traitement par la pectine en accord avec la proc dure normale d une cure de 3 semaines dans un sanatorium Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 17 Analyse Bien qu en premi re analyse le nombre d enfants examin s semble satisfaisant sur le plan statistique la description de la m thodologie mise en uvre par les auteurs dans cette tude est pour le moins confuse et impr cise S agissant de l efficacit de la pectine sur la concentration en c sium 137 l tude a port sur 50 enfants ayant recu de la pectine et 50 enfants ayant recu un placebo les effectifs sont ici donc bien quilibr s Par contre en ce qui concerne les enfants plac s dans le deuxi me sanatorium au sein duquel ils ont re u une nourriture radiologiquement propre l effectif total est de 244 sujets les r sultats obtenus ne pouvant donc pas tre mis en regard des pr c dents compte tenu d un chantillonnage beaucoup plus important Il est surprenant d ailleurs de constater que si les auteurs donnent des informations relatives a la diminution de la concentration en c sium pour les enfants trait s par pectine ou placebo pour chaque visite il n en va pas de m me pour le groupe de 244
49. les de Bi lorussie touch es par les retomb es de Tchernobyl Ces tudes portent sur des enfants n s apr s mars 1987 qui n ont pas t expos s a l iode radioactif au moment de l accident m me in utero Selon l auteur les enfants se contaminent par le lait maternel puis par consommation de lait de vache et de produits issus des fermes locales ainsi que par des baies champignons ou gibiers de la for t Les r sultats de mesures spectrom triques d organes pr lev s en 1997 apr s autopsie ont port sur des nourrissons lt 6 mois des enfants 52 enfants g s de moins de 10 ans de la r gion de Gomel et tudi s depuis 1997 ainsi que sur des adultes Les r sultats pr sent s dans cet article montrent que le Cs s accumulerait davantage chez les enfants que chez les adultes et se concentrerait en particulier dans les glandes endocrines telles que la thyro de jusqu 2054 288 Bq kg les surr nales 1576 290 Bq kg le pancr as 1359 350 Bq kg le thymus 930 278 Bq kg ainsi que dans les muscles squelettiques 902 234 Bq kg la rate 608 109 Bq kg ou encore le c ur 478 106 Bq kg Dans le foie le Cs se concentrerait 6 fois moins 347 61 Bq kg que dans la thyro de qui reste l organe le plus touch L auteur souligne l importance de poursuivre les tudes cliniques pid miologiques anatomo pathologiques ou exp rimentales afin de v rifier la corr lation entre cette accumulation chro
50. minutes sur le fauteuil gt Il n est en particulier pas fait mention de la g om trie de comptage de la distance entre le d tecteur et l enfant de l importance du bruit de fond et de sa prise en compte dans les r sultats des mesures r alis es Par ailleurs la relation entre les niveaux de contamination par le c sium 137 et le pourcentage d ECG qualifi s d alt r s par les auteurs ne s appuient sur aucune donn e quantitative a aucun moment ne sont mentionn s les conditions dans lesquelles ces r sultats ont t obtenus le nombre d enfants examin s les examens compl mentaires ventuellement r alis s afin d tayer le diagnostic etc S agissant des examens histologiques du myocarde une seule image est pr sent e dans le document elle concerne une femme de 67 ans ayant v cu dans un village hautement contamin par le c sium 137 sans qu aucune pr cision ne soit apport e niveau de contamination nom du village dur e de l exposition examens compl mentaires pratiqu s conditions du d c s etc Par ailleurs les auteurs n indiquent pas dans quelle mesure les anomalies histologiques pourraient tre simplement a mettre en relation avec les conditions de vie de cette patiente et les autres pathologies sous jacentes qu elle pouvait pr senter A ce sujet les auteurs mentionnent une atteinte d g n rative des glandes endocrines et des reins sans apporter de pr cision suppl mentaire et de d
51. n aise les travaux de Youri Bandajevsky et de Galina Bandajevskaya d crivant de nouvelles formes de cardiomyopathies au Cs ont t rapport s par le Pr Michel Fernex de la facult de m decine de B le Suisse et traduits du Russe par Wladimir Tchertkoff en 2003 Travaux se rapportant aux pathologies cardiovasculaires observ es Dans les r gions du sud de la Bi lorussie des mesures anthropogammam triques de la population ainsi que des mesures spectrom triques d organes apr s autopsie ont montr que les enfants accumulent dans l organisme 3 5 fois plus de Cs que les adultes en particulier au niveau des surr nales des reins de la glande thyroide du pancr as du thymus des muscles squelettiques et cardiaque de la paroi intestinale et de la rate Par ailleurs les enfants pr sentent a l examen clinique une forte incidence un enfant sur deux dans les r gions fortement contamin es d hypertension art rielle de tachycardie et souffrent de fatigue de dyspn e d effort de douleurs pr cordiales et parfois d insuffisance cardiaque cardiopathie qui peut conduire a une mort subite L lectrocardiogramme ECG de ces enfants fatigu s peut montrer des troubles de la conduction un bloc de branche incomplet des anomalies de la repolarisation et une arythmie sinusale marqu e De plus selon les auteurs ces signes cliniques et ces alt rations lectrocardiographiques semblent directement proportionnels la ch
52. n facteur d impact relativement lev En revanche s agissant du r le de la pectine en cas d exposition aux m taux lourds et ou d incorporation de radionucl ides c sium 137 compris cette analyse de la recherche bibliographique confirme que ces sujets n ont fait l objet que de peu de travaux auxquels la communaut scientifique internationale s est relativement peu int ress e la moyenne des facteurs d impact des revues tant inf rieure 1 pour les 3 sujets Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 23 Nombre d articles Nutrition humaine M taux lourds Radionucl ides C sium Figure 2 R partition du nombre d articles dans chaque cat gorie de sujet Facteur d impact moyen Nutrition humaine M taux lourds Radionucl ides C sium Figure 3 Facteur d impact moyen des articles de chaque cat gorie de sujet N anmoins ce constat ne signifie en aucun cas que ces sujets ne pr sentent pas un int r t scientifique mais qu ils n ont simplement pas sensibilis jusqu alors les quipes de recherche dans le domaine 3 2 Synth se des documents sur les effets biologiques et m dicaux de la pectine en cas d incorporation chronique de radionucl ides 3 2 1 Synth se des articles publi s dans des revues scientifiques Les travaux pr sent s par les auteurs dans ces articles ont t obtenus au cours d tudes exp rimentales conduites
53. n lead poisoning Vopr Pitan 2 65 67 1979 Article in Russian 10 Carr TEF Harrison GE Humphreys ER Sutton A Reduction in the absorption and retention of dietary strontium in man by alginate Int J Radiat Biol 14 225 233 1968 11 Chun W Bamba T Hosoda S Effect of pectin a soluble dietary fiber on functional and morphological parameters of the small parameters of the small intestine in rats Digestion 42 22 29 1989 12 Cullen RW Oace SM Dietary pectin shortens the biologic half life of vitamin B12 in rats by increasing fecal and urinary losses J Nutr 119 1121 27 1989 13 Cummings JH Southgate DA Branch WJ Wiggins HS Houston H Jenkins DJ Jivraj T Hill MJ The digestion of pectin in the human gut and its effect on calcium absorption and large bowel function Br J Nutr 41 477 85 1979 Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 29 14 Degtiareva TD Katsnel son BA Pirvalova LI Beresnova Olu Gurvich VB Kuz min SV Malykh OL Use of biologically active substances in preventing the toxic action of some heavy metals Gig Sanit 5 71 73 2001 Article in Russian 15 Dongowski G Lorenz A Proll J The degree of methylation influences the degradation of pectin in the intestinal tract of rats and in vitro J Nutr 132 1935 1944 2002 16 Drochner W Kerler A Zacharias B Pectin in pig nutrition a comparative review J Anim Physiol Anim Nutr Berl 88 367 380 2004 17 Elsenhans B Sufke U Blume R Ca
54. ndant il convient de souligner que les auteurs ne pr cisent aucun moment les incertitudes associ es aux mesures effectu es ce qui ne permet pas de v rifier pour chaque enfant inclus dans l tude qu il existe effectivement une diff rence significative entre les mesures r alis es avant et apr s l administration du traitement pectine ou placebo D autre part cette tude ne permet pas de pr juger de l efficacit de la pectine chez des enfants continuant consommer des produits locaux Pour obtenir de telles donn es il serait n cessaire de mettre en place un protocole quivalent chez des enfants vivant dans leur contexte habituel et consommant des aliments contamin s 6 article 2004 Relationship between caesium 137Cs load cardiovascular symptoms and source of food in Chernobyl children preliminary observations after intake of oral apple pectin Bandazhevskaya GS Nesterenko VB Yerkovich TV Bandazhevsky YI Swiss Med Wkly 134 725 729 2004 R f rence 3 R sum Dans cet article de 2004 Bandazhevskaya et al rapportent les r sultats d une tude r alis e 17 ans apr s la catastrophe de Tchernobyl Cette tude s int resse aux relations entre la charge corporelle en Cs chez les enfants contamin s leur source alimentaire et les sympt mes cardiovasculaires observ s Des r sultats pr liminaires de l effet d un traitement oral par de la pectine de pomme sur ces sympt mes sont
55. ne en pi geant un certain nombre d l ments pr sents dans la lumi re intestinale tels que les acides biliaires Ainsi ses interactions avec le m tabolisme lipidique ont t identifi es depuis plusieurs ann es En effet les acides biliaires pr sentent la capacit de se lier la pectine par la mise en jeu de m canismes de liaison ou d adsorption 20 32 contribuant ainsi a augmenter le pool d acides biliaires excr t s avec pour cons quence principale une diminution du pool d acides biliaires pr sents dans l organisme Ce d s quilibre entre les pools pr sent et excr t se traduit alors par une augmentation de la synth se d acides biliaires et une r duction du cholest rol Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 3 h patique tr s probablement a l origine de la diminution des taux s riques de cholest rol observ s en cas d administration de pectine 22 35 Par ailleurs a galement t observ e une diminution de l absorption intestinale des acides amin s des sucres tel que le glucose ainsi que des ions sodiques et chlorures suite a une administration orale de pectine 17 30 47 48 Ces effets sont attribuables une augmentation de la couche limite non m lang e pr sente a la surface mucosale 21 La structure de la pectine administr e semble avoir une influence sur ces modifications d absorption intestinale ainsi les pectines hautement m thoxyl es pr sentent un effet inhibiteur sur l abso
56. ne et en cas d exposition aux m taux lourds La deuxi me pr sente une analyse critique des publications relatives aux effets biologiques et m dicaux de la pectine en cas d incorporation chronique de radionucl ides Afin de porter un regard critique sur la m thodologie mise en uvre et sur la pertinence des conclusions pr sent es par les auteurs les documents ont t analys s comme ils l auraient t par des valuateurs de comit de r daction de revues scientifiques internationales Par ailleurs nous avons distingu les articles publi s dans des revues scientifiques 8 2 1 les documents non publi s dans des revues scientifiques mais pr sentant les r sultats de travaux exp rimentaux 2 2 et enfin les rapports de synth se non publi s dans des revues scientifiques et ne faisant pas tat de r sultats de travaux exp rimentaux 8 2 3 La troisi me est une synth se qui d gage les principaux enseignements de cette analyse bibliographique La quatri me pr sente les propositions de l IRSN quant aux travaux et tudes futurs qu il conviendrait d entreprendre afin de compl ter les connaissances relatives l utilisation de la pectine en cas d incorporation chronique de radionucl ides Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 1 Ainsi la synth se r alis e par L IRSN repose au total sur 54 documents dont 10 r dig s en langue russe Ces derniers ont t traduits en anglais traduction syst matiq
57. ne pure administr e est quivalente celle utilis e au cours d tudes ant rieures Par ailleurs dose quivalente en agents absorbants pectine cellulose le m lange complexe PVP ne semble pas pr senter un int r t suppl mentaire en termes d efficacit d absorption des radionucl ides par rapport l alginate pur qui est quant lui d j bien connu pour ces propri t s Le protocole exp rimental est relativement satisfaisant pour valuer l effet ch lateur dans le tractus gastro intestinal la fois sur le Sr et Cs Cependant l tude ne permet pas d estimer l effet annexe recherch et annonc par les auteurs savoir un effet d corporant Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 8 proprement dit Par ailleurs la PVP tant administr e en m me temps que les aliments contamin s cette tude n apporte pas les l ments permettant de juger de son efficacit pr ventive en dehors des prises alimentaires D s lors ces travaux valuent seulement le pouvoir bloquant de la PVP sur l absorption intestinale des radionucl ides mais n apporte pas d informations quant son pouvoir d corporant de radionucl ides pr alablement incorpor s dans l organisme Pour cela il aurait fallu contaminer au pr alable les animaux effectuer une mesure de leur niveau de contamination afin de disposer d un point z ro puis r it rer ces mesures apr s administration de la PVP D autre part le mode d
58. nique du radionucl ide dans l organisme avec l incidence de pathologies et de d sordres fonctionnels observ s chez les enfants vivant dans ces r gions En termes de mesure curative il est propos de placer les enfants au moins un mois par an dans un environnement propre sanatorium o ils recevraient une nourriture non contamin e Analyse Cet article ne permet pas de conclure quant a une diff rence de comportement d accumulation du c sium 137 entre les enfants et les adultes En effet l tude comparative entre les deux groupes de populations ne mentionne a aucun moment le nombre d adultes observ s le nombre d enfants examin s tant seulement de 6 Par ailleurs cette tude n est valid e par aucun test statistique permettant de se prononcer sur la significativit des diff rences observ es au niveau Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 10 des 8 organes pr lev s sur les adultes et les enfants myocarde cerveau foie thyroide reins rate muscle squelettique et intestin gr le Enfin la m thodologie mise en ceuvre pour la mesure des concentrations en c sium 137 dans les organes pr lev s n est pas pr cis e et les incertitudes de mesure ne sont galement pas mentionn es 4 article 2003 Cardiomyopathies au C sium 137 Bandazhevsky YI Bandazhevskaya G Cardinale XV 8 40 43 2003 R f rence 4 R sum Dans cet article de la revue de cardiologie Cardinale en langue fra
59. nsi qu une normalisation de l ECG condition que la r duction de la charge en Cs soit significative En revanche le traitement ne permet pas de normaliser l hypertension art rielle des enfants Les auteurs concluent sur l int r t de r aliser des cures de pectine de 3 4 semaines et de les r p ter trois fois par an Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 11 Analyse Travaux se rapportant aux pathologies cardiovasculaires observ es L accumulation de l l ment Cs et son implication dans les pathologies cardiovasculaires observ es ne reposent que sur des informations purement descriptives fournies par les auteurs En particulier aucun trac d ECG ne figure dans cet article permettant de s assurer de la r alit des troubles de conduction d crits Ce point est d ailleurs soulign par la r daction de la revue qui pr cise dans un encadr introductif de l article que sans doute aurions nous souhait disposer de l analyse de la totalit des ECG enregistr s et des r sultats d chocardiogrammes en ajoutant que le dossier comporte les l ments essentiels a savoir des examens histologiques du myocarde et les dosages de l isotope en cause le c sium 137 S agissant des mesures anthroporadiam triques aucune information n est fournie quant au type de mat riel utilis et aux conditions de r alisation de l examen les auteurs se contentant d indiquer que l enfant doit rester assis 3
60. ofessionnelles en Ukraine ont poursuivi des travaux sur le compos PVP d velopp pr c demment Dans une tude conduite chez l animal rat albinos femelle sans souche et selon un protocole exp rimental semblable aux tudes de Romanenko et al en 1991 41 mais cette fois ci sur un nombre total de 96 animaux l efficacit en terme de blocage de l absorption intestinale du Sr et Cs alimentaires par la PVP a t compar e celle de la pectine d agrume pure et l alginate de sodium La nouveaut de cette tude r side dans le fait que la PVP a galement t utilis e en tant int gr e dans des aliments courants pain et saucisse De plus un autre compos appel Karboflavit et r sultant de la combinaison de poudre de pectine de vitamines et de charbon actif a galement t valu Les auteurs ont pos comme hypoth se que l association de pectine et de vitamines pouvait permettre de lier s lectivement le Cs et le Sr tandis que le charbon actif pouvait engendrer une d toxification g n rale par adsorption de biomol cules de divers poids mol culaires form es dans le tractus gastro intestinal sous l influence des rayonnements ionisants Comme pr c demment apr s 30 jours de traitement la PVP permet de r duire de 52 l accumulation du Sr et de 27 celle du Cs chez les animaux p lt 0 05 l efficacit atteignant un plateau partir du 14 jour dans le cas du Cs Les r sultats montrent que la PVP
61. ohmuss M Oeh U Roth P Strontium biokinetics in humans influence of alginate on the uptake of ingested strontium Health Phys 86 193 6 2004 26 James WP Branch WJ Southgate DA Calcium binding by dietary fibre Lancet Mar 25 1 8065 638 639 1978 27 Kartel MT Kupchik LA Veisov BK Evaluation of pectin binding of heavy metal ions in aqueous solutions Chemosphere 38 2591 6 1999 28 Kasper H Rabast U Fassl H Fehle F The effect of dietary fiber on the postprandial serum vitamin A concentration in man Am J Clin Nutr 32 1847 1849 1979 29 Khokhar S Kapoor AC Effect of dietary fibres on bioavailability of vitamin A and thiamine Plant Foods Hum Nutr 40 259 265 1990 30 Kim M High methoxyl pectin has greater enhancing effect on glucose uptake in intestinal perfused rats Nutrition 21 372 377 2005 Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 Kiyozumi M Mishima M Noda S Miyata K Takahashi Y Mizunaga F Nakagawa M Kojima S Studies on poisonous metals IX Effects of dietary fibers on absorption of cadmium in rats Chem Pharm Bull Tokyo 30 4494 4499 1982 Koseki M Kitabatake N Doi E Yasuno T Ogino S Kasama M Doguchi M Binding of taurocholate by pectin in the presence of calcium ions J Food Sci 52 1744 1745 1987 Lapina VA Sheshko PM Pankovets EA Dontsov AE Phytosorbent
62. pectine par rapport aux autres substances entrant dans la composition du m lange Vitapect Le r le de la pectine sur l volution des troubles cardiovasculaires observ s Les cons quences d une administration de pectine sur les balances en vitamines et min raux 4 2 Propositions de recherche exp rimentale Les propositions pr sent es dans ce paragraphe concernent les tudes qui ne pourront tre effectu es chez l enfant soit pour des raisons pratiques de faisabilit soit pour des raisons d accessibilit aux diff rents pr l vements biologiques soit pour des raisons d ordre thique Ces tudes devront tre r alis es sur un mod le animal tel que le rongeur rat souris Elles auront pour objectif principal de pr ciser les m canismes d apparition des ventuelles alt rations histologiques et fonctionnelles pr sent es par le muscle cardiaque a la suite d une contamination chronique par ingestion de Cs sur plusieurs mois Par ailleurs elles devront apporter les informations relatives a la r partition du c sium au sein de l organisme Deux groupes d animaux seront constitu s le premier comprendra des rongeurs contamin s quotidiennement par de l alimentation contenant du Cs sur une dur e variant de 1 9 mois et le deuxi me inclura des rongeurs t moins nourris par de l alimentation non contamin e Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 27 4 2 1 Protocole d tude de la r partit
63. prepared from sunflower husks prevents mercuric chloride accumulation in kidney and muscle of adult rabbits Arch Environ Health 55 48 50 2000 Mellanby E Spec Rep Ser Med Res Counc London 1921 Miettinen TA Tarpila S Effect of pectin on serum cholesterol fecal bile acids and biliary lipids in normolipidemic and hyperlipidemic individuals Clin Chim Acta 79 471 477 1977 Nesterenko VB Nesterenko AV Babenko VI Yerkovich TV Babenko IV Reducing the 137Cs load in the organism of Chernobyl children with apple pectin Swiss Med Wkly 134 24 27 2004 Nesterenko VB Consequences of the Chernobyl accident for Belarus and urgency of radiation protection of the population especially children Report at the international symposium Prevention of the risks Let s learn the lessons of Chernobyl Lyon France April 1 2 2005 Reinhold JG High phytate content of rural Iranian bread a possible cause of human zinc deficiency Am J Clin Nutr 24 1204 1206 1971 Riedl J Linseisen J Hoffmann J Wolfram G Some dietary fibers reduce the absorption of carotenoids in women J Nutr 129 2170 6 1999 Ristow KA Gregory JR 3rd Damron BL Effects of dietary fiber on the bioavailability of folic acid monoglutamate J Nutr 112 750 8 1982 Romanenko AYe Derevyago IB Litenko VA Obodovich AN Further improvement in the administration of pectin as a preventive agent against absorption of radionuclides by human body Gig Tr Pro
64. que explication De plus des incoh rences voire des contradictions dans les r sultats pr sent s mettent fortement en doute le s rieux de cette tude Ainsi Pour les ECG 106 enfants pectine et 36 enfants placebo sont concern s Il convient de noter que dans le tableau pr sentant la r partition des ECG en fonction du trouble observ nous d nombrons alors 112 enfants pectine au lieu de 106 et 35 enfants placebo au lieu de 36 Puis une figure pr sentant la r partition entre les ECG normaux et pathologiques en fonction des concentrations corporelles en c sium 137 fait tat plus loin dans le document de 543 ECG pratiqu s alors qu un peu plus en amont du document les auteurs parlent alors de 406 ECG effectu s dont 301 sont qualifi s de pathologiques et 105 de normaux De plus en remontant aux premiers paragraphes de l article nous apprenons en fait que 147 enfants ont b n fici d un ECG leur arriv e et a leur d part du sanatorium et que 259 enfants ont b n fici d un ECG uniquement a leur arriv e signifiant ainsi que les effets sur les ECG de tout traitement ou nourriture radiologiquement propre ne peuvent tre raisonnablement caract ris s sur au moins 259 enfants Pour la mesure de la pression art rielle 88 enfants pectine et 26 enfants placebo sont concern s Aucun r sultat chiffr des valeurs des tensions art rielles mesur es n est fourni par les au
65. ren preliminary observations after intake of oral apple pectin Swiss Med Wkly 134 725 729 2004 4 Bandazhevsky YI Bandazhevskaya G Cardiomyopathies au C sium 137 Cardinale XV 8 40 43 2003 5 Bandazhevsky YI Chronic Cs 137 incorporation in children s organs Swiss Med Wkly 133 488 490 2003 6 Belarus Republic Ministry of Public Health Ecological de adaptation syndrome in children of Belarus and ways to correct it Method recommendations Minsk Belarus June 9 2000 Article in Russian 7 Belrad Institute of Radiation Safety Final report of the international expert analysis of the Belrad Institute of Radiation Safety Radiation monitoring on HRS of children in Belarus Chernobyl region their effective radiation protection by pectin products and the urgency of issuing the pectin based food additive Vitapect in the Republic Minsk Belarus July 20 2002 Article in Russian 8 Belrad Institute of Radiation Safety Final report on work of the third phase in the project Highly Irradiated Children in Belarus fourth stage Effective removal of Cs radionuclides from children by the Vitapect pectin containing product and preservation and stabilization by it of the balance of vital trace elements K Zn Fe Cu Minsk Belarus April 11 2004 Article in Russian 9 Bondarev GI Anisova AA Alekseeva TE Syzrantsev luK Evaluation of a pectin with a low degree of esterification as a prophylactic agent i
66. rption de glucose plus important que les pectines faiblement m thoxyl es 30 Ces r sultats sont cependant a opposer a ceux obtenus par Chun et coll qui indiquent une hyperplasie de la muqueuse intestinale et une augmentation des activit s enzymatiques des membranes de la bordure en brosse 11 Ainsi les propri t s de la pectine se traduisent par une augmentation g n rale de l excr tion de mol cules pr sentes dans le tractus gastro intestinal Les effets de l ingestion de pectine peuvent donc tre b n fiques m taux radionucl ides mais galement d l t res min raux vitamines en fonction des l ments consid r s 1 2 1 Effets de la pectine sur la biodisponibilit en min raux Il est maintenant bien connu que les effets b n fiques des fibres alimentaires ne doivent pas masquer leurs effets ind sirables sur la disponibilit biologique de certains nutriments notamment des min raux et des vitamines Des effets rachitog niques ont t mis en vidence d s 1921 chez l homme et le chien nourris avec un r gime riche en c r ales compl tes 34 Des d ficiences multiples en min raux notamment en zinc ont ainsi t observ es chez des populations rurales se nourrissant de pain azyme 38 L effet inhibiteur des c r ales sur ces min raux initialement attribu la pr sence de l acide phytique a t tendu aux pectines d s 1978 26 Chez les porcs l apport alimentaire de pectine de pomme d
67. rther improvement in the administration of pectin as a preventive agent against absorption of radionuclides by human body Romanenko AYe Derevyago IB Litenko VA Obodovich AN Gig Tr Prof Zabol 12 8 10 1991 Article en Russe R f rence 41 R sum Les auteurs pr sentent dans cet article les exp rimentations conduites afin d valuer le potentiel th rapeutique d une pr paration a base de pectine et de vitamines PVP obtenue a partir du recyclage de restes d agrumes de vitamine P de vitamines du groupe B B et B2 de vitamine PP m lange d acide nicotinique et de nicotinamide et de vitamine C acide ascorbique acide dehydroascorbique L efficacit de ce produit a t valu e exp rimentalement sur le Sr et le 137Cs L exp rience a t conduite sur 30 rats femelles albinos r partis en deux groupes de 15 Le premier groupe a re u une nourriture classique groupe t moin tandis que l autre groupe a re u le m me r gime alimentaire suppl ment de 350 mg de PVP Apr s une semaine d adaptation des animaux au r gime alimentaire les radionucl ides ont t introduits dans la nourriture pendant 30 jours jusqu Vobtention d une charge corporelle de 1306 Bq de Sr animal et de 343 Bq de 87Cs animal Les teneurs en radionucl ides incorpor s chez les animaux ont t d termin es par spectrom trie gamma unit Ortec d tecteur a scintillation Nal Bicron USA tous les 3 jours Apr s 3
68. s Mots cl s PECTIN et RADIONUCLIDE 31 articles r f renc s Mots cl s PECTIN et CESIUM 5 articles r f renc s Parmi les 5 r f rences obtenues a partir des mots cl s pectin et cesium 4 concernaient directement le r le de la pectine en cas de contamination par le c sium 137 Il s agit des r f rences 3 36 41 et 49 qui correspondent a des articles publi s dans les revues Swiss Med Weekly Lik Sprava et Gig Tr Prof Zabol gt Afin d valuer la renomm e de ces revues nous en avons recherch le facteur d impact Impact Factor IF qui repr sente pour une ann e donn e le rapport entre le nombre de citations sur le nombre d articles publi s par un journal sur une p riode de r f rence de deux ans Cet indicateur mesure donc la fr quence moyenne avec laquelle l ensemble des articles de ce journal est cit pendant une dur e d finie Il s agit donc d un indice de visibilit d une revue qui permet de rendre compte de l int r t que lui porte la communaut scientifique internationale A titre d exemple la revue Nature a un impact de 25 4 et celui de la revue Endocrinology est de 4 4 Les facteurs d impact des 3 revues cit es plus haut sont de 1 162 pour Swiss Med Weekly et gal a 0 pour Lik Sprava et Gig Tr Prof Zabol gt Ceci signifie donc que non seulement tr s peu d articles ont t publi s
69. sation de pectine n cessiterait alors une suppl mentation nutritionnelle notamment en vitamines Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 5 Tableau II Effets de la pectine sur la biodisponibilit en vitamines Nature Posologie Dur e Mod le Effets R f rence pectine traitement Pectine pomme 15g unique Homme M taux s rique Vitamine A Kasper 1979 28 M lange fibres 5 semaines Rat taux s rique Vitamine A Khokhar 1990 alimentaires 29 12 Pectine 3 6 8 8 semaines Disponibilit Vitamine E Schaus 1985 pectine gt 6 46 Pectine In vitro Disponibilit vitamine B9 Ristow 1982 Lignine Poulet 40 Alginate Pectine citron 7 4 semaines Poulet Disponibilit b ta Erdman 1986 carot ne 19 Pectine citron 150 mg kg unique Disponibilit b ta Riedl 1999 corporel carot ne lycop ne lut ine 39 wmaZz srui lt 1 3 Effets de la pectine dans le cas d exposition aux m taux lourds L utilisation de la pectine comme mol cule permettant l limination de radionucl ides et m taux lourds a t exp riment e chez l animal et chez l homme d s 1977 24 41 49 Plusieurs travaux ont rapport l utilisation de fibres alimentaires telles que la pectine comme agent d corporant dans des mod les exp rimentaux d empoisonnement au plomb au cadmium ou au mercure 24 31 33 42 43 54 Ces tudes ne montrent pas de fa on unanime un effet b n fique des fibres alimentaires sur la d
70. serait environ deux fois plus efficace que la pectine d agrume pure sur l absorption du Sr et d efficacit quivalente celle de l alginate de sodium S agissant du Cs l efficacit de la PVP serait environ 1 5 fois plus importante que les deux autres substances pectine d agrume pure et alginate de sodium selon les auteurs En revanche l adjonction de PVP dans le pain ou les saucisses semble diminuer l g rement l efficacit de la PVP pure Enfin la combinaison Karboflavit permet une r duction de l accumulation du Sr 40 et du 3 Cs 30 par rapport aux animaux du groupe t moin avec cependant une efficacit plus faible que celle de la PVP pure Toutefois il est conclu que pour une prophylaxie de masse Vaddition de pr paration telle que la PVP a des aliments courants de PVP sous forme de comprim s ou encore de combinaisons telles que le Karboflavit associant pectine et charbon actif Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 9 pourrait permettre une absorption efficace des m taux lourds et radionucl ides au niveau intestinal Analyse De m me que pour la r f rence 41 aucune quantit en valeur absolue pour les diff rents compos s charbon actif pectine aliments suppl ment s Karboflavit n est clairement explicit e Nous pouvons seulement supposer que les doses taient quivalentes afin de pouvoir valider de fa on pertinente les r sultats de comparaisons D autres d tails exp
71. spary WF The influence of carbohydrate gelling agents on rat intestinal transport of monosaccharides and neutral amino acids in vitro Clin Sci 59 373 80 1980 18 El Zoghbi M Sitohi MZ Mineral absorption by albino rats as affected by some types of dietary pectins with different degrees of esterification Nahrung Food 45 114 117 2001 19 Erdman JW Fahey GC White CB Effects of purified dietary fiber sources on beta carotene utilization by the chick J Nutr 116 2415 2423 1986 20 Falk JD Nagyvary JJ Exploratory studies of lipid pectin interactions J Nutr 112 182 188 1982 21 Flourie B Vidon N Florent CH Bernier JJ Effect of pectin on jejunal glucose absorption and unstirred layer thickness in normal man Gut 25 936 941 1984 22 Garcia Diez F Garcia Mediavilla V Bayon JE Gonzales Gallego J Pectin feeding influences fecal bile acid excretion hepatic bile acid and cholesterol synthesis and serum cholesterol in rats J Nutr 126 1766 1771 1996 23 Girard M Etude qualitative et quantitative des interactions entre la B lactoglobuline et la pectine en syst me dilu Th se Universit de Laval Qu bec 2003 24 Gres NA Tkachenko LV Petrova VS Prokhorova S Einfluss der pektinpraparate aif die Dynamic der mikroelementaren Zusammensetzung des Kinderbluts Sammelwerk des Wissenshaftlichen klinischen Forschunginstitutes f r Strahlenmedizin und Endokrinologie Minsk 108 116 1997 25 Hollriegl V R
72. st dite faiblement m thyl e lorsque le degr d est rification est inf rieur 50 La pectine est appel e acide pectique lorsque le degr d est rification est inf rieur a 10 Du point de vue m tabolique la pectine n tant pas d grad e par les enzymes intestinales au cours de son passage dans l estomac et l intestin gr le elle est pr sente sous forme macromol culaire sur toute la longueur de l intestin 15 A la diff rence de la cellulose l autre principal composant des parois v g tales la pectine est intensivement d grad e au niveau du c lon 16 45 Le caract re hydrophile et anionique de la pectine en solution a conduit la proposer au m me titre que les alginates ou la cellulose comme absorbant intestinal les fonctions carboxyliques non est rifi es pouvant former des complexes avec les cations tels que le calcium le magn sium ou le fer emp chant ainsi leur r sorption digestive Par ailleurs elle est employ e dans l industrie agro alimentaire en tant qu additif g lifiant paississant stabilisant ou mulsifiant Enfin elle entre dans la composition de sp cialit s pharmaceutiques pour ses propri t s anti acides GELOPECTOSE h mostatiques ARHEMAPECTINE ANTIHEMORRAGIQUE ou anti diarrh iques TANALONE 1 2 Utilisation de la pectine en nutrition humaine De par ses propri t s physico chimiques intrins ques la pectine peut jouer un r le b n fique en nutrition humai
73. sur le r le de la pectine en tant qu agent d corporant du c sium 137 mais galement qu ils l ont t dans des revues dont le facteur d impact est extr mement faible d notant ainsi le peu de travaux effectu s sur le sujet et l absence de renomm e scientifique des revues concern es Par ailleurs il convient de souligner que certains articles portant sur le r le de la pectine vis a vis du c sium 137 ne sont pas r f renc s par le moteur de recherche Pub Med ces articles ont bien entendu t analys s dans le cadre de ce rapport Afin de compl ter cette analyse de la recherche bibliographique entreprise nous avons class en 4 cat gories les r f rences bibliographiques exploit es pour la r daction de ce rapport selon le sujet auquel elles se rapportaient Nutrition humaine gt M taux lourds Radionucl ides et C sium puis pour chacune de ces cat gories nous avons calcul la moyenne des facteurs d impact des revues cit es Il convient de noter que les documents non publi s dans des revues scientifiques n ont pas t pris en consid ration dans cette analyse et que certains articles pouvaient concerner plusieurs des cat gories choisies Les figures 2 et 3 pr sentent les r sultats de cette analyse Ils confirment que le r le de la pectine en nutrition humaine a fait l objet de nombreux travaux dont les r sultats ont t publi s dans des revues scientifiques pr sentant u
74. teurs qui se contentent de parler de r actions normotoniques hypotoniques ou hypertoniques sans que le lecteur puisse avoir la moindre id e de la signification pr cise de ces observations Pour le dosage de potassium 99 enfants pectine et 31 enfants placebo sont concern s Pour le dosage de zinc 93 enfants pectine et 34 enfants placebo sont concern s Pour le dosage de cuivre 67 enfants pectine et 30 enfants placebo sont concern s Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 18 Pour le dosage de fer 87 enfants pectine et 29 enfants placebo sont concern s S agissant de ces dosages de min raux K Zn Cu Fe seules les r partitions des r sultats des dosages pratiqu s chez les enfants pectine sont pr sent es par le document selon qu ils soient normaux inf rieurs ou sup rieurs aux normales Alors que dans la description de la m thodologie mise en uvre les auteurs mentionnent des dosages r alis s chez les enfants placebo gt comme indiqu s ci dessus nous apprenons la fin de l article qu en fait aucun r sultat n est disponible pour le groupe placebo en raison de difficult s financi res et du refus de la prise de sang par les enfants et les parents Non seulement il y a une contradiction manifeste dans les propos des auteurs mais de plus il est incompr hensible que les prises de sang aient t accept es par les enf
75. uement v rifi e par une deuxi me interpr te de nationalit russe Les r f rences des documents analys s sont pr sent es la fin de ce rapport ceux ayant fait l objet d une traduction du russe vers l anglais tant signal s par la mention Article en Russe Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 2 1 Etat de l art sur les effets biologiques et m dicaux de la pectine en nutrition humaine et en cas d exposition aux m taux lourds 1 1 Structure et origine de la pectine La pectine est un polym re d acide galacturonique pr sent principalement dans les parois cellulaires v g tales Elle peut tre extraite des p pins de fruits de la pulpe et de l corce de pommes d agrumes de betteraves sucri res de tournesol ou encore d algues Il s agit d un polysaccharide anionique ramifi dont le poids mol culaire peut varier de 50 a 150 kilodaltons Le squelette de la pectine est compos majoritairement d unit s d acide D galacturonique reli es par des liens glycosidiques a 1 4 figure 1 Figure 1 Structure unitaire du squelette de la pectine La pectine peut pr senter diff rents niveaux d est rification quantifi s par le pourcentage de groupements carboxyliques est rifi s par une mol cule de m thanol Ainsi trois cat gories de pectine peuvent tre distingu es 23 La pectine est dite hautement m thyl e lorsque le degr d est rification est sup rieur 50 La pectine e
76. ut tre tir de cette tude Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 19 2 3 Analyse des rapports non publi s dans des revues scientifiques et ne presentant pas de r sultats de travaux exp rimentaux 1 rapport 2000 Ecological de adaptation syndrome in children of Belarus and ways to correct it Method recommendations Belarus Republic Ministry of Public Health Minsk Belarus June 9 2000 Article en Russe R f rence 6 R sum Ce livret dit en 2000 par le Minist re Bi lorusse de la Sant pr sente le syndrome de la d sadaptation cologique chez les enfants de Bi lorussie et les moyens de le corriger On entend par ce terme le d veloppement de sympt mes d l effet combin d un ensemble de x nobiotiques substances trang res l organisme telles que les radionucl ides par exemple lorsque les concentrations de chacun pris s par ment sont trop faibles pour induire des modifications sp cifiques dans l organisme sympt mes ou syndromes sp cifiques Dans ce syndrome les x nobiotiques ou les radionucl ides provoquent des m diateurs ou des r cepteurs dans les syst mes d interaction cellulaire r duisant ainsi le seuil de tol rance de r sistance ou encore les r actions d adaptation fonctionnelle des syst mes neuroendocriniens ou immunitaires Une s rie de m thodes sont propos es pour corriger ce syndrome il est pr cis que seules les mesures pr ventives employant l
77. utritionnel en min raux Cette conclusion est cependant moduler en fonction de la nature de la pectine notamment de son degr d est rification Rapport IRSN DRPH 2005 008 Page 4 Tableau Effets de la pectine sur la biodisponibilit en min raux Nature pectine Posologie Dur e Mod le Effets R f rence traitement Pectine pomme 10 g 2 heures In vitro Disponibilit Zn Van Dick 1996 Disponibilit Ca 53 Disponibilit Fe Pectine citron 80 g kg 9 jours Rat M Biodisponibilit Fe Kim 1996 nourriture 30 Pectine pomme 2 5 10 jours Porc Haut HM Absorption et Bagheri 1985 r tention de P Ca Mg et Zn 1 Faible HM W Absorption de P Ca Mg et Zn 2 Pectine citron 2 5 6 semaines Rat V Taux s riques K Na Zn Cu El Zoghbi 2001 Ca Fe Mg 18 A i isd 13 HM hautement m thoxyl e LM faiblement m thoxyl e lt crwamZz s 1 2 2 Effets de la pectine sur la biodisponibilit en vitamines Plusieurs tudes ont recherch d ventuels effets d l t res de la pectine sur l absorption intestinale de vitamines Les premiers travaux se sont attach s a d terminer les effets de r gimes riches en fibres sur la biodisponibilit en vitamine A 28 29 vitamine B12 12 vitamine B9 40 et vitamine E 46 Une tude indique une augmentation des taux s riques en vitamine A si celle ci est donn e conjointement avec la pectine de pomme 26 A l inverse une autre tude m
78. yen des articles de chaque cat gorie de sujet 24 Introduction Par courrier en date du 28 avril 2005 adress a Monsieur Jacques Repussard Directeur G n ral de l Institut de Radioprotection et de S ret Nucl aire Monsieur St phane Chmelewsky Ambassadeur de France en R publique de Bi lorussie a sollicit l IRSN afin que soit engag e une valuation pluraliste de l efficacit de la pectine et de l opportunit de son usage dans les territoires contamin s par les retomb es radioactives cons cutives a l explosion du r acteur N 4 de la centrale nucl aire de Tchernobyl Cette demande s inscrit dans le cadre d une pr sentation faite au cours d une r union du Comit d Approbation du Programme CORE par le Professeur Vassili Nesterenko membre de l Acad mie Nationale des Sciences de Bi lorussie d un projet dans lequel l utilisation de la pectine constituait une composante importante Lors de l examen de ce projet d importantes divergences de points de vue sont apparues au sein du Comit sur le r le que pourrait ventuellement jouer l emploi de la pectine pour abaisser le niveau de contamination des enfants vivant dans les territoires touch s par les retomb es La d marche retenue par UVIRSN a consist r aliser dans un premier temps une analyse bibliographique critique des arguments scientifiques et techniques avanc s jusqu a ce jour au sujet de la pectine afin d id

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