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Université du Maine et d`Angers Université du Maine et d

1. gt Conditionnel de politesse Socioculturels gt Politesse vouvoiement tutoiement remerciements salutations compliments D couvrir l organisation de gares en France gt D couvrir des moyens de transport train Syst me signal tique des lieux publics Chanson fran aise Paris 182 D roulement Sc ne 000BIS La maison d Yves D couverte m Faire connaissance entre joueurs se pr senter gt et avec Yves lui faire des compliments m Si n cessaire poser des questions sur le fonctionnement du monde virtuel et la strat gie d action pr sent e dans la vid o introductive de la s ance pr paratoire m Maison d couvrir le vocabulaire li au exploration du fond m Consulter le journal intime les dessins et l album de photographies pour y rep rer l adresse Paris la noter dans le calepin m Questionner Yves sur les d tails de leur premier voyage Paris en lui posant des questions simples et utiles
2. 195 POLOGNE GROUPE B POLOGNE GROUPE D Exploration Exploration Communication Communication Navigation Navigation Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 CONNEXIONS CROISEES ELELEEEEE Exploration Communication Navigation Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 ANNEXES 196 ANNEXES EVOLUTION DE L ACTIVITE MULTI PAR APPRENANT SELON 3 CATEGORIES D ACTIONS Lucie Philippe Val ri Alex Lucie Philippe Val rie Exploration Session 2 Session 1 Communication Navigation Lucie Philippe Val rie Lucie Philippe Val rie Session 3 Session 4 197 ANNEXE E CONNEXIONS CROISEES 1 Nombre d activit s par joueur et par session Action SESSION 1 SESSION 2 emps de connexion min 157 148 90 112 absent 172 2h37 2h28 1h30 1h52 x 2h52 LAS Lucie Philippe Val rie Alex Lucie Se d placer D placer objet Changer d avatar Changer de sc ne D poser Donner Editer bulle Examiner Ranger Sortir un objet Message Irene tuteur Message Liliane tuteur Message Marcel Message Zo tuteur Message Yves tuteur Message Alex Message Lucie Message Philippe Message Val rie Total nombre d actions 1090 583 822 572 890 Actions h 416 236 547 306 310 SESSION 3 2 h 58 SESSION 4 3 h 29 136 172 169 134 190 183 abse
3. planifi avec des objectifs peu explicites les interventions sont laiss es au jugement des tuteurs selon l inspiration du moment BERNATCHEZ 03 Les tuteurs demandent d harmoniser les pratiques et de suivre une certaine coh rence dans les actions vis vis des 32 La m diation technologique est aussi m diation autant que la m diation humaine virtualis e ou pr sentielle Leur fonction dans la communication la gestion et la r ussite des apprentissages ne s opposent pas et peuvent se renforcer en diff renciant leur r le dans la contextualisation de l apprentissage gt DEBoN02 33 FORMID FORMation Interactive Distance un projet du laboratoire CLIPS CLIPS IMAG Rapport d activit 1995 1998 UMR CNRS 5524 Grenoble France 1998 34 L influence de la charge cognitive lev e sur la probabilit d erreur humaine t d montr e par plusieurs chercheurs p ex ScAPIN 86 35 Bien que l opposition entre l artisanat et l industrie ne fasse pas l unanimit parmi les sp cialistes dans le sens o le terme d artisanat sous entendrait un certain raccommodage sur ce sujet Jacques Naymark Fr d ric Haeuw nous l utilisons pour marquer une relative p nurie d outils tutoraux face au d veloppement des dispositifs de plus en plus complexes et sophistiqu s 36 Pour nuancer cette remarque il est necessaire de pr ciser que certains laboratoires sont particuli rement actifs en ce qui concerne les recherches sur
4. 114 Suppositions L analyse des changes des apprenants via messagerie nous a permis de constater une intense activit de localisation perfectionn e tout au long du parcours cf V 3 3 A l s agit notamment du recours aux noms propres lors des pr cisions des endroits du monde virtuel Cette tendance a t observ e d s la session 2 Compte tenu de cette strat gie il est possible que les l ves recourent l exploration du fond afin de donner de plus en plus de d tails sur leur position S il existe un lien entre ces deux ph nom nes le nombre de fonds consult s devrait augmenter d s la session 2 Les pr sentations entre les apprenants sauf L tant faites lors de la 1 session la consultation des avatars d j connus devrait diminuer Si les l ves mettent en place une consultation strat gique de plusieurs ressources divis e entre eux et suivie de mises en commun des informations obtenues chaque ressource devrait alors tre examin e mais cette consultation ne devrait pas s effectuer de facon group e Pour avoir une vue d ensemble des caract ristiques des premi res consultations des apprenants session 1 nous les avons observ es par rapport toutes les consultations possibles de l tape concern e A pr sent nos suppositions ne concernent que les consultations effectives c est pourquoi nous n tudions que les actions r ellement effectu es sans les confronter aux consultations pote
5. Interpeller Demander des renseignements Renseigner Accord refus w w V Y v Ww Savoir acheter son titre de transport Notionnels Lexique de voyage moyens de transports lieux villes actions gt Questions intonatives gt est ce
6. gt Ifthe device envisages the human tuition b What ate its principal tasks and functions Its principal tasks and functions are to teach survival arabic and culture by applying yout skill set in actual missions gt c How many tutors do intervene at the time of one session There is an interpreter that accompanies you on your missions she aids you when you can not remember the correct action gt Ifthe device envisages a framing by several human tutors gt d Do they intervene at a session simultaneously or rather in an gt individual way only one tutor in a session gt e Do they cooperate during the activity If so with which type gt of tools do they resort The interpreter communicates with you during the game to let you know of your progress gt f Are the tasks divided between tutors l E SW 2 gt realized they the tutors who divide the rom W Lewis Johnson gt does the system envisage an automatic divis To sylwia gt I thank you in advance for your answers tha Cc info tacticallanguage gt in my study Sent Thursday September 29 2005 6 53 PM gt FREE f gt Cordially Subject Re Request for information on the TLTS tool gt Sylwia Kitlinska sylwia wrote I will appreciate if you could provide me some precise details on the organization of the tuition in the environment TLT3 I allow myself to list you the questions which hold me particularly in heart
7. Donner des consignes en rapport avec le sc nario p dagogique Simuler une interaction partir des mots cl reconnus en rapport avec la situation de communication pr vue dans la sc ne du micro monde Donner un sentiment d change reprise des notions voqu es par l apprenant Fournir une r troaction minimum programm e D livrer des indices ou des objets permettant d avancer dans le jeu Relancer les apprenants s ils n interagissent pas Xerm s Intervenir de mani re proactif interpellation d s l apparition d un joueur dans une sc ne R p ter des mots mal compris la demande de l apprenant La pr sence de certains outils comme la possibilit d intervenir la place d un Tl t moigne de la conscience des concepteurs des insuffisances de ce type d encadrement Les TI ne peuvent intervenir que dans les situations pr vues par le sc nario pour lesquelles ils ont t programm s 11 en d coule que seul le tuteur humain est capable d assurer l accompagnement des l ves notamment dans les situations divergeant du sc nario pr dictif et de garantir ainsi la personnalisation de son parcours C est toutefois une activit fort prenante ce qui devient vident ne serait ce que face la liste non exhaustive des t ches tutorales dans une SMV T ches amp R les Les accompagnateurs agissent avant tout en synchrone Les rares t ches dont ils sont charg s en asynchrone concernent avant tout la
8. Si nous voulions hi rarchiser les 3 cat gories par rapport leur importance face l activit d apprentissage nous dirions que la navigation constitue une base dont la maitrise est indispensable pour pouvoir acc der l activit et pour assurer le bon d roulement de celle ci Familiaris avec cette base l l ve peut alors pratiquer la communication et acc der l exploration Si la communication r pond au principal objectif de l activit de simulation globale cf 11 1 2 celle d exploration est propre au dispositif C est donc le d veloppement de l aisance dans ces deux derni res cat gories qui devrait tre privil gi par les interventions tutorales car ce sont les actions relatives ces cat gories qui apportent de nouveaux l ments aux apprenants et leur permettent d avancer dans leur activit d apprentissage D Vue d ensemble Bien que notre chantillon soit d j d fini sessions crois es groupe MULTI cf V 2 2 il est tout de m me int ressant de v rifier sa repr sentativit par rapport aux autres groupes participants cf V 1 2 notamment l gard des 3 cat gories d actions identifi es qui organiseront notre tude En effet en comparant leur volution par sessions et pour tous les groupes nous remarquons certaines similitudes et tendances g n rales Les groupes ESP et THAI seront exclus car les tests du dispositif ne comprenaient qu une seule session ne nous permettant
9. des commentaires sur les actions des diff rents tuteurs des anticipations de situations potentiellement probl matiques Phase 3 Bilan et prise de cong A la fin de chaque s ance les tuteurs tablissent syst matiquement un bilan de l activit les moments forts les faiblesses de l activit les interventions r ussies et celles sans succ s les commentaires sur les comportements des apprenants qui les ont interpell s et prendre en compte lors de l encadrement des sessions suivantes Ils valuent et pr parent ainsi leur activit Pour nous rendre compte d une ventuelle mise en place d une organisation intertutorale et de ses caract ristiques nous allons observer les changes de la phase 2 et uniquement en rapport avec l laboration d une strat gie d intervention Ces changes constituent le corpus n 4 2 Strat gies d intervention Le nombre d interactions entre les tuteurs est tr s important Les statistiques en sont le t moin puisque nous pouvons noter 2665 messages envoy s par les tuteurs contre 606 messages provenant des apprenants C est d ailleurs une preuve suppl mentaire nous permettant de croire que si une ventuelle organisation intertutorale a lieu elle s effectue via messagerie Compte tenu de ce nombre important d changes notre corpus ne comprend que des exemples repr sentatifs des ph nom nes observ s Notre premier examen porte sur les tours de parole en rapport avec l organisation de
10. http cafd teluq uquebec ca distances D5 1 d pdf Consult en d cembre 2004 GOUNON DOUBOURG LEROUX 04 GOUNON Patricia DOUBOURG Xavier LEROUX Pascal 2004 lt Proposition d un mod le de tutorat pour la conception de dispositifs d accompagnement en formation en ligne gt Revue internationale des technologies en p dagogie universitaire vol 1 n 3 pp 14 33 http profetic org revue IMG pdf art2 pdf Consult en janvier 2005 HEDJERASSI 04 HEDJERASSI Nassira 2004 Analyse des pratiques de tutorat humain dans un environnement de travail collaboratif distance SDM n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 34 hedjerassi pdf Consult en janvier 2005 HRYSHCHUK BERTHET 04 HRYSHCHUK BERTHET Svitlana 2004 La trilogie co t population qualit base du tutorat grande chelle dans Actes du colloque EIFAD Inaustrialisation du tutorat en formation distance 25 novembre Poitiers http www cned fr colloqueeifad Documents Eifad2004 hryshchuk pdf Consult en f vrier 2005 JACQUINOT HTTP JACQUINOT Genevi ve Le tutorat dans la FAD qu est ce qu un tuteur le tutorat FAD le r le des technologies cours M 3 3 3 http www edusud org ressources ntic tut Consult en f vrier 2005 LABAT 02 LABAT Jean Marc 2002 lt EIAH Quel retour d informations pour le tuteur Dans FRASSON C PECUCHET J P Dir Technologies de l Information et
11. 17 HRIMECH Mohamed 1999 Crit res de choix pour les nouvelles m thodes p dagogiques l universit Actes du 16e colloque international tome AIPU 684 686 PETTIGREW 01 III TUTORAT DANS LA SMV 53 Th orie de l Activit Situ e M diation et Etayage Approches Socioculturelles Th orie de Communaut de Pratique Th orie de la Distance Transactionnelle FIGURE 4 TUTORAT SYNCHRONE COLLECTIF DANS UNE SMV Le principal objectif des SMVs est de permettre l apprenant un apprentissage non isol en interagissant avec ses pairs et avec des adultes exp riment s tuteurs dans un cadre socioculturel Or l id e fondamentale de l approche socioculturelle est justement de transformer la vision binaire de l apprentissage interaction individu t che en une interaction lt ternaire gt de type individu t che alter Roux HTTP Pour Lev Semenovitch VYGOTSKY tout d veloppement est directement issu de rapports sociaux conduisant la transformation de processus interpersonnels en processus intra personnels Focalis e sur ces rapports sociaux s effectuant par l interm diaire du langage et constituant la m diation tutorale cette approche nous permettra de d finir les caract ristiques intrins ques des interventions tutorales pertinentes notamment sur l axe Tuteur Apprenant Toutefois la SMV est une activit qui se d roule distance et dans un environnement informatique deux crit
12. Arriv e Abbesses les apprenants se baladent dans le quartier et rencontrent un artiste peintre qui a parmi ses oeuvres un portrait de Marie Malheureusement le peintre ne veut donner aucune information et r clame sans cesse un cadeau tout en refusant chaque objet offert par les apprenants Les apprenants continuent leur chemin et tombent sur un panneau indiquant les 3 principaux mus es de Montmartre Espace Salvador Dali Mus e de Montmartre Mus e d Art naif Max Fourny dans 3 directions diff rentes ls peuvent alors se d placer tous ensemble pour v rifier si le coffre se trouve dans l un des mus es ou bien partager cette t che en se divisant en 3 groupes et en se donnant un RDV quelque part p ex c t du panneau d information Vers le Mus e Salvador Dali Les apprenants passent c t du restaurant Le Sabot Rouge mais ne peuvent pas y entrer puisqu on leur demande une invitation qu ils n ont pas Au mus e l employ les informe qu aucun coffre ne fait partie de la collection Vers le Mus e d Art Naif Le mus e ferme et les apprenants sont pri s de sortir 11 peuvent n anmoins poser des questions concernant le coffre mais celui ci ne se trouve pas dans le mus e L employ leur conseille d aller voir au Mus e de Montmartre qui expose quelques pi amp ces de mobiliers Vers le Mus e de Montmartre Les apprenants passent c t du Passe Muraille et entende la fameuse histoire de Mar
13. INFvitraux1 033 l entr e de l immeuble avec des vitraux consultable INFvitraux2 033 l entr e de l immeuble avec des vitraux consultable INFescalier 033 l escalier qui m ne au premier tage de l immeuble consultable lectrice 33BIS une fille en train de lire un miroir une glace consultable INFmur 033 un mur couvert de papier peint g nie Albert 36 Albert l ami de Marie consultable fille 035 la petite fille d Albert Elle s appelle Estelle consultable INFcanape 035 un canap consultable INFtableau 035 un tableau accroch au mur de l appartement consultable INFtable 035 une table basse consultable g nie INFtapis 035 Estelle 35BIS un tapis Estelle la petite fille d Albert g nie g nie consultable Albert 035BIS passant 36 Albert une fille en train de lire INFpanneau 036 une colonne Morris INFbanc1 036 un banc consultable consultable INFalimentation 036 une picerie petit magasin avec des produits alimentaires consultable INFbanc2 036 un banc consultable INFporte 036 une porte INFaffiches1 037 une affiche de cin ma consultable INFaffiches2 037 une affiche de cin ma 229 Sc ne Type identifiant s PV TOTAL consultable INFaffiches3 037 une affiche de cin ma consultable INFaffic
14. LEHUEN amp KITLINSKA 05 X B 2 Exemple d outils du tuteur dans MEPA 2D MEPA 2D sandra l int rieur de la rame direction gare d Austerlitz Fichier Serveur Ressources Tuteur Aide Monde virtuel Messagerie Explorateur Interlocuteurs Historique des messages chang s avec lucie au cours de cette session baptiste 19 15 sandra Salut Lucie O es tu Tout le monde t attend carole mathieu 9 ce Personne alex connect e S MEPA 2D sandra Les tourniquets Montparnasse d connect e scene 000 La salle de classe EVALUATION scene 000BIS La maison d Yves 2 scene 002 Au guichet SNCF Z scene 003 La salle d attente de la gare de scene 004 Le quai de d part Passage Passer par les tourniquets Observer syst me signal tique directions noms des lignes de m tro etc concern e double clic pour revenir au monde virtuel Dialogue P Renseigner la passante selon les observations de l organisation du m tro sc ne n 009 passage interdit et les informations obtenues gr ce l change avec l agent RATP sc ne 012 passage par les tourniquets P Sinon exprimer incertitude ignorance source sc ne n 004 P Possibilit d obtenir des informations sur le fonctionnement des passages dans le m tro voyant vert
15. philippe philippe lucie lucie lucie lucie philippe lucie lucie lucie lucie philippe lucie marcel philippe lucie lucie lucie lucie philippe lucie lucie lucie lucie lucie lucie lucie lucie philippe scene 083BIS scene 068 scene 063 scene 063 scene 068 scene 068 scene 068 scene 065 scene 066 scene 066 scene 066BIS scene 068 scene 075 scene 076 scene 076 scene 077 scene 068 scene 078 scene 078 scene 068 scene 078 scene 078 scene 078 scene 078 scene 068 scene 077 scene 076 scene 075 scene 074 scene 066BIS scene 067 scene 067 scene 068 scene 068 message philippe message lucie message philippe examiner message lucie message lucie message lucie changer sc ne examiner changer_sc ne message philippe diter bulle changer sc ne examiner changer sc ne changer sc ne diter bulle examiner parler message lucie parler parler parler parler parler changer sc ne changer sc ne changer sc ne changer sc ne changer sc ne examiner changer sc ne parler parler 236 tu est ou Indication de l endroit de Je suis just avant le cafe RDV par P sabot rouge ou est il gt lt si tu est pres de panneaux il C faut aller a gauche vers la musee de dli ca va tu va venir lucie arrive dans scene 065 panneau 66 lucie arrive da
16. www granddictionnaire com btml fra r_motclef index1024 1 asp e Vision 1tol http Site sur la r alit virtuelle http www visionitol com FR HomePage asp Article 1508 amp Category 46 165 GLOSSAIRE ACTIVITE D APPRENTISSAGE COLLABORATION COOPERATION COMMUNAUTE VIRTUELLE D APPRENTISSAGE DE PRATIQUE DISPOSITIF ERGONOMIE HYPERTEXTE FORMATION A DISTANCE Toute situation planifi e et structur e en un ensemble d activit s p dagogiques t ches que doit accomplir un tudiant pour amener l tudiant atteindre un objectif d apprentissage GOUNON DoUBOURG LEROUX 04 s agit d une activit synchrone et coordonn e qui r sulte de la tentative continue de construire et de maintenir une conception partag e du probl me ROSCHELLE amp TEASLEY 95 La t che est donc effectu e travers des activit s conjointes soumises une n gociation continue LEGROS PUDELKO CRINON 2002 La coop ration d signe une activit o les partenaires partagent le travail en diff rentes sous t ches qu ils effectuent individuellement et rassemblent les r sultats individuels afin d atteindre l objectif fix LEGR0S PUDELKO CRINON 2002 La communaut virtuelle est un terme g n rique regroupant en son sein d autres types de communaut s tels que communaut d int r t communaut de pratique communaut d apprentissage Universit de Gen ve TECFA 2003 http tecfa unige ch 8888 riat140 40 Un grou
17. 1 Message Yves tuteur Message Alex 15 24 Message Lucie 23 29 Message Philippe 26 28 Message Val rie 8 5 1 Total nombre d actions 2661 3241 2580 1871 Actions h 330 288 351 186 10 N IN IO IO 6 14 9 B IO 200 X 2 Dynamique du jeu ANNEXES DYNAMIQUE DES JOUEURS Session Session 4 Philippe Lucie Philippe Val rie 201 ANNEXES DYNAMIQUE DU JEU PAR SESSION enn 500 300 200 100 Session 1 Session 2 Session 3 4 Alex Lucie Philippe Val rie 202 Actions des l ves selon cat gories et par session Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 Actions Alex Lucie Philippe Val rie Alex Lucie Philippe Val rie Alex Lucie Philippe Val rie Alex Lucie Philippe Val rie Se d placer D placer objet Changer de sc ne 100 47 52 MX 155 92 50 80 88 65 37 28 26 X 53 NAVIGATION 100 47 52 X 155 92 50 80 88 65 37 28 26 X 53 NEFNEEMENE 55 5 o E 293 174 23 104 X 184 77 205 240 237 61 194 270 X 034 22 8 22 X 48 12 19 22 25 22 20 25 34 X Parler 259 152 226 82 X 182 172 58 183 215 215 41 169 236 X 2 Message Irene tuteur 1 0 0 0 0 0 X g 1 M NIIT UNUS 0
18. 23 31 17 23 31 31 23 31 33 23 31 48 23 31 59 23 32 25 23 35 01 23 35 04 23 32 13 23 33 02 zoe gt alex zoe gt alex alex gt zoe lucie gt zoe alex gt zoe alex gt zoe alex gt zoe zoe gt alex alex gt zoe alex gt zoe philippe gt zoe philippe gt zoe philippe gt zoe zoe gt philippe valerie zoe valerie zoe zoe gt valerie philippe gt zoe zoe gt philippe alex gt liliane liliane gt alex alex gt liliane alex gt liliane philippe gt zoe philippe gt zoe 213 Tout va bien Attendons bien salut a tous je suis a la place du tertre je vous attends depechez vous c est le fin d accord c est marcredi oui c est comment aujourdhiu oui Pardon bonne nuit s il vous plait d accord pour moi ca va encore un peu mais comme ca on ce connect encore le mercredi au m me temps heure francaise c est la meme qu a L allmagne Voila Bonne nuit Bonne nuit et merci 9h fran aise c est 10h turque n est ce pas Ca doit tre ca oui ca m a fait plaisir Moi aussi Sylwia Pardon c est 9h nuit marcredi uoi oui Bonne nuit a apres demain Bonne nuit 17 18 19 21 55 36 21 55 52 22 04 30 22 00 01 22 00 30 22 00 33 22 01 37 22 01 48 22 06 55 philippe gt marcel Ou vous tes tout le monde je suis perdu a la stati
19. INFecran1 020 un cran consultable INFecran2 020 un cran qui affiche des informations sur le trafic du m tro 20 BIS FOND fond 020BIS station S vres Babylone url 1 url g nie agent RATP 2 un guichetier RATP 21 FOND fond 21 la rue de S vres avec l entr e du m tro 227 Sc ne Identifiant consultable INFboite 021 une boite aux lettres 1 1 consultable INFplan 021 un plan du quartier 1 f consultable INFpanneau 021 un panneau indiquant le m tro consultable INFimmeuble 021 un immeuble _la rue de S vres g nie passant 22 un jeune homme 1 f consultable INFcabine 022 une cabine t l phonique consultable INFarbra 022 un arbre consultable INFbanc 022 un banc consultable INFmoto 022 une moto consultable INFcolonne morris une colonne Morris c est une sorte de panneau d affichage consultable INFarr t 022 un arr t de bus consultable INFimmeuble 022 un immeuble consultable INFboutique 022 une boutique de pr t porter habits 23 FOND entr e 53 58 rue de S vres consultable INFnr 023 le num ro du b timent consultable INFentree 023 l entr e de l immeuble b timent consultable INFinterdiction 023 un panneau est interdit de stationner devant les entr es des immeubles consultable consultable INFpassage 024 un passage pi ton consultable INFtrottoir 024 un tro
20. Salut Alex je suis desol e 21 23 36 philippe gt alex Jn a voulu pas entr ee 21 23 36 philippe gt alex 21 23 43 21 23 48 philippe gt alex mais j etais trop vite 21 23 55 philippe gt alex je suis dans la gare 21 24 03 21 24 03 philippe gt alex je vous attend la bas d ccord 21 24 22 alex gt philippe javais dejalabas 21 24 46 philippe gt alex Comment 22 16 51 alex gt valere Valerietu suis 2 22 21 58 22 21 58 22 22 15 224147 dexccsvalens ok 224724 CES valerie 2 22 48 02 philippe gt valerie Valerie outu est 22 52 29 22 52 58 philippe gt alex Je ne sais pas 22 53 15 philippe gt alex Je ne pweut pas me voir moi m me B 22 53 16 22 53 22 22 53 38 22 53 44 philippe gt alex 22 54 01 22 54 48 22 56 50 Mais ma personnage Philippe n st plus la R ponse suite la question de Val rie pos e dans le monde virtuel lt nous allons ou gt 10 11 22 57 14 alex gt valerie tout droite 21 56 44 philippe gt lucie Salut Lucie je vous attends a la station d abbesses 21 56 44 philippe gt lucie 21 56 56 philippe gt lucie J etais perdue tout seule 12 13 14 15 16 17 18 19 23 43 41 219 21 56 58 21 57 04 philippe gt lucie Ou vous tes 21 57 23 philippe gt lucie OU 21 57 38 philippe gt lucie
21. adresses trajets mes observations etc e peux utiliser la fonction copier coller Historique des messages chang s avec lucie au cours de cette session 13 15 sandra Salut Lucie es tu Toutle monde f sttend Tapez votre texte cl dessous puis pressez ENTREE pour l envoyer Kicle Viens nous rejoindre Oh Vous ne pouvez pas Malheureusement je ne m aider Essayez connais pas ce trajet Changer d apparence D poser un objet Malheureusement Informations sur cet objet 6 Canevas de la simulation Mepa 2D HISTOIRE SCENARIO La grand m re d Yves Marie est morte en 1985 l ge de 80 ans Son pass est quasiment inconnu de son petit fils Yves Sachant que sa famille garde au grenier les affaires de sa grand m re sauv es d un incendie Yves d cide d y monter pour en apprendre un peu plus sur la vie de sa grand En fouillant dans ses affaires il trouve des objets int ressants album de photographies avec les clich s de la grand m re un journal intime quelques dessins et bibelots Sur une des photographies la grand m re figure devant l entr e dun immeuble du arrondissement de Paris 10 rue de S vres Yves remarque que sur plusieurs photos repr sentant l appartement de la grand m re on peut apercevoir un petit coffre en bois Ce d tail l interpelle d autant plus qu il ne trouve pas le cof
22. apprenant qui serait difficile interrompre lors d une ventuelle demande Ce type de configuration pourrait tre encore am lior si l outil de communication permettait non seulement un change entre deux interlocuteurs mais avec l ensemble de la collectivit De cette mani re le tuteur demandant de l aide l un de ses confr res finalement indisponible ne sera pas oblig d abandonner sa requ te ou de la refaire aupr s de chaque tuteur mais pourra obtenir la r ponse directement d un des tuteurs disponibles Ce type de configuration para t alors le plus appropri au contexte tudi et c est d ailleurs la forme que les tuteurs ont tent e de mettre en place avec plus ou moins de succ s de mani re intuitive Selon nos observations pour la r ussite de cette configuration l essentiel demeure dans l efficacit de l interaction intertutorale Dans la version actuelle du dispositif c est pour l instant le seul moyen de se tenir au courant pour partager la compr hension d une situation D ailleurs c est un constat proche de celui de Lucy SUCHMAN pour qui d finir une action comme situ e signifie concevoir l organisation comme syst me mergeant 7 s tu de la dynamique des interactions Cette dynamique peut r sulter de la compr hension que chaque participant a des actions de l autre ou de la perception des indices provenant directement de l environnement gt x I ne s agit donc pas de r duire les interactions intertutorale
23. cqfd teluq uquebec ca distances D1 2 c pdf Consult en novembre 2004 DESCHRYVER amp PERAYA 02 DESCHRYVER Nathalie PERAYA Daniel 2002 pr sence et distance quelles p dagogies quelles technologies Le campus virtuel comme nouvel environnement d apprentissage Universit d t Recr up http tecfa unige ch perso deschryv doc O2uniete ppt Consult en novembre 2004 DEMAIZIERE 04 DEMAIZIERE Fran oise 2004 Aessources et guidage D finition d une co construction Universit Paris 7 Denis Diderot http www sigu jussieu fr AEM doc_word NEQFD19jan04 htm Consult en avril 2004 DUMAZEDIER 95 DUMAZEDIER Joffre 1995 lt Aides l autoformation un fait social d aujourd hui gt ducation permanente n 122 pp 243 256 FICHEZ 94 FICHEZ Elisabeth dir 1994 lt La notion de bien ducatif Services de formation et industries culturelles dans Actes de colloque international Universit de Lille 3 Roubaix 14 15 janvier IUP INFOCOM http www ugtr ca pronovos FormatsPDF Lille pdf Consult en f vrier 2005 GAUTIER 01 GAUTIER Philippe Didier 2001 dimension cach e du e learning de la motivation l abandon CNED http thot cursus edu photo Image972 pdf Consult en avril 2005 GEORGE 01 GEORGE S bastien 2001 Apprentissage collectif distance SPLACH un environnement informatique support d une p dagogie de projet Th se de
24. e 1 Le plus souvent c est l indisponibilit du tuteur concern qui le pousse d l guer une intervention 11 est aussi possible qu un type d intervention soit transf r vers le tuteur le plus comp tent dans le domaine 1 Dans ce cas si le tuteur ayant observ la difficult est disponible cet change prend forme de question r ponse puis le tuteur se charge de l intervention 25 L laboration commune des strat gies d intervention n est pas toujours possible elle peut alors tre mise en attente p ex par un tuteur d j en mission 10 En r gle g n rale les changes les plus complets peuvent prendre la forme pr sent e par le sch ma ci dessous FIGURE 22 p 133 Mais en r alit leurs formes sont assez variables puisque les tuteurs empruntent parfois des raccourcis ou tout simplement l environnement qui leur est d di ne r pond pas toujours tous leurs besoins nous y reviendrons Q Commentaire Le probl me est rep r et suivi d une intervention spontan e Par ailleurs le tuteur intervenant peut en pr venir ses confr res en pr venir quelques uns ou ne pas les pr venir du tout C est donc ce niveau que l organisation collective peut tre fragilis e et mener une d pense d nergie inutile Si le tuteur pr vient les autres enseignants d une difficult il peut proc der de cette mani re pour diverses raisons 11 souhaite juste les pr venir et les tenir au courant de sa d cision
25. ete Cons quences pour la formation distance Michael Moore d finit la relation p dagogique id ale comme une conversation de nature didactique guid e ou dirig e gt POWER 02 N anmoins les publics et le degr d encadrement requis dans les dispositifs tant tr s vari s ce type d interaction ne peut pas toujours tre mis en place Une distance lev e d teriore les conditions de l apprentissage notamment si elle correspond la distance p dagogique et l acc s aux ressources ducatives BoucHARD 98 Michael MooRE remarque galement que les interactions orient es sur la structure cr ent une distance transactionnelle alors que celles orient es sur le dialogue la r duisent Afin de contr ler l quilibre entre le contr le de l apprenant et celui de l enseignant offre et demande p dagogique et tenir compte de la variabilit des relations entre le dialogue et la structure Michael MooRE tablit les relations entre les 3 composantes de sa th orie Ainsi plus la structure est importante rigide et plus le dialogue est faible dans un programme plus l apprenant aura exercer son autonomie Dans ce sch ma l indice de distance de transaction sera d autant plus lev que la structure sera rigide et le dialogue peu d velopp Un programme structure souple est un dispositif qui favorise le d veloppement de l autonomie tout en permettant un niveau lev de dialogue afin d assister l usager durant sa d ma
26. om horloge gt la rue de Rivoli 4e amp arrondissement quichet automatique 3 une poubelle Ie Kiosque touristique ina If you have been invited by your teacher please type lt teacher s nickiem dicek to join Bia fot 9 Zune poubelle Choix d endroits visiter cernes ane or follow his specific indications le salon de jeu visiteur Brun Fron nov on i all french so don t panic and enjoy your stay Veuillez crire Aide politique pour prendre connaissance des reglenents du HOOFran ais Nous asswnons que vous les acceptez en utilisant ce service Please type Help Policy to learn about MODFrsagais ethics and rules e assume you acknowledge then prior to the use of this service Edition de C amen MEN EN TS commandes vers le kiosque touristique jeux vers le selon de jeu ATTENTION Il y du nouveau sur le MOFran aist crivez nouvelles pour en savoir les d tails lar dit tiens qm dans ce monde desert normal say C emote 169 Construction d un objet dans l environnement d un dig construction d un room o Exemples o 1 dig palace 0 Creuse un room nomm palace o 2 dig n north s south to maison c t o Cr e d abord un nouveau room maison c t puis rajoute une sortie exit nomm n avec l alias north depuis le room courant vers le room nouveau et
27. ration entre les apprenants L imaginaire de l apprenant est d clench par la mise en situation faisant office de seul et unique simulateur et pouvant prendre des formes diverses Les circonstances r cr es concernent alors la situation de communication avec une insistance sur les l ments linguistiques sociolinguistiques et culturelles plus ou moins prononc e selon l approche adopt e Le degr d immersion sera alors proportionnel la qualit de cette mise en situation communicative N anmoins les premi res activit s de ce type se caract risent par un faible potentiel d immersion Ainsi la dramatisation peut tre qualifi e de simulation sous sa forme la plus simple L apprenant joue un r le pr d termin et essaie de donner vie des r pliques de dialogues pr construits Compte tenu du caract re rudimentaire du contexte aussi bien linguistique que socioculturel le degr d immersion est bas ce qui ne permet pas l apprenant de s impliquer personnellement dans la situation de communication Quant aux jeux de r le vis e p dagogique ils placent les l ves dans une situation hypoth tique dans laquelle les joueurs se limitent prendre une identit fictive et agir de fa on la plus cr dible et la plus authentique qui soit sous couverture de cette identit YAicHE 96 24 Le jeu de r le permet une marge de manoeuvre nettement plus importante que dans l activit pr c dente mais faute d pai
28. res qui vont consid rablement influencer la forme la nature et la qualit de l interaction entre ses principaux utilisateurs L axe Tuteur Apprenant Dispositif sera donc concern par le rapport entre l environnement dispositif et le dialogue ce qui nous am ne la th orie de la distance transactionnelle L inter action entre les acteurs approche socioculturelle et entre ces acteurs et l environnement th orie de la distance transactionnelle constituent les concepts de base de la th orie de l activit situ e traitant de l apprentissage collectif assist par ordinateur Ainsi consid rant les interactions interhumaines tout en d finissant l humain par rapport son activit avec les objets et les acteurs de son environnement gt CLASS 01 cette derni re th orie constitue le cadre th orique g n ral de notre tude Enfin en ce qui concerne l axe Tuteur Tuteur c est avant tout sa dimension collective qui devra tre tudi e Nous nous r f rons alors la th orie de communaut de pratique afin de comprendre comment s organise une collectivit en g n ral et d finir les crit res d une organisation intertutorale pertinente pour le contexte tudi 54 111 3 CADRE THEORIQUE 111 3 1 APPROCHE SOCIOCULTURELLE A Apprentissage amp Environnement social Pour Lev Semenovitch Vvcorskv 1896 1934 l apprentissage pr c de et conditionne le d veloppement et ne peut pas tre consid r ind pendammen
29. seau peut tre d fini comme toute intervention interne l environnement informatique susceptible d aider un apprenant dans son activit d apprentissage tel que le support apport pour interagir avec les autres acteurs de la formation ou bien des informations relatives l avancement de son activit d apprentissage ou de l environnement GoUNON DouBOURG LEROUX 04 15 Par opposition l poque du Moyen Age o le corps professionnel de Z eurs facilitait l insertion sociale ou professionnelle des tudiants JACQUINOT HTTP ou encore l poque des pr cepteurs grecs des riches familles romaines charg s de l ducation des enfants Bounper 02 116 Par opposition au terme juridique du tuteur d signant la personne charg e de veiller sur un mineur Petit Robert 17 Le Grand Dictionnaire Terminologique http www granddictionnaire com btml fra r motclef index1024 1 asp 44 Pour optimiser la cohabitation des ressources humaines et techniques il est important d utiliser la technologie et l intelligence humaine en n gatif l un de l autre CLASS amp SCHNEIDER 04 et de l appliquer pour aider et compl ter le travail du tuteur humain La flexibilit la pr cision du diagnostic et la finesse de l explication sont des qualit s propres au tuteur humain difficilement imitables par un syst me de tutorat intelligent Jean Philippe PERNIN 2003 observe que le tuteur humain poss de un pouvoir de r gulation beaucoup plus i
30. sur les probl matiques et questionnements mergeant durant les s ances en pr sentiel afin de pr ciser les objectifs interm diaires et les strat gies d action communes lors des changes inter classes en ligne De toute vidence la charge de l enseignant est plus importante que dans les simulations globales en pr sentiel mais les avantages p dagogiques de l ouverture de l activit vers l ext rieur semblent valoir cet effort de coop ration Les efforts communs des enseignants et l implication des l ves peuvent ainsi donner lieu une dynamique la fois coop rative et autonomisante Francis YAICHE 96 102 105 distingue 5 fonctions principales assumer par l enseignant durant une simulation globale en pr sentiel Nous les reprenons dans le tableau ci dessous FIGURE 1 p 26 et d une mani re non exhaustive leur faisons correspondre les comp tences et les t ches assumer par le professeur suivant les t moignages de certains d entre eux Nous y incluons galement la fonction d valuateur Quant l volution des responsabilit s et des comp tences de l enseignant suite l int gration des TIC en vert nous enrichissons le champ d expert par la connaissance des diff rents outils et ajoutons une nouvelle fonction celle de coop rateur 64 Cette configuration est la plus fr quente La mise en relation d un groupe tranger avec un groupe de natifs n est pas tr s fr quente faute de convergence des objectifs d
31. tes nouveau dans ce Paris virtuel il serait bon d aller vous y renseigner sur les diverses commandes possibles ecrivez simplement kiosque Vous remarquez par ailleurs plusieurs bouches de sortie menant sur la rue de Rivoli e e ie b opins request QUN Vous d cidez pour le moment de vous reposer un peu dans la place centrale du m tro un grand carr la station du Ch telet soigneusement amm nag au milieu du complexe o plusieurs personnes tra nent et bavardent Ah le m tro de Paris Tout le monde arrive et repart en m me temps De nouveaux visages apparalssent chaque arr t de wagon vous prommenez dans les d dales du m tro un billet bleu magn tique la main hor conditions fee the file Vous voyez Sorties x Vous voyez tout en marchant plusieures affiches pointant vers le osque touristique Si vous tes nouveau dans ce Paris virtuel il serait bon d aller x une horloge larue de Rivoli 4e arrondissement vous y renseigner sur les diverses commandes possibles crivez _ Contexte D menant su aue de Rol un guichet automatique le Kiosque touristique Vous d cidez pour le momert de vous reposer un peu dans la place centrale du m tro un grand carr soigneusement amm nag au milieu du complexe o plusieurs personnes tra nent et bavardent x un distributeur journaux le salon de jeu Yous voyez Sorties
32. thode d encadrement p dagogique doit tre d termin autant par la mati re le contenu propos le type d enseignant les relations de celui ci avec les tudiants les caract ristiques des tudiants que par le contexte o cette m thode sera appliqu e La FIGURE 4 p 53 pr sente les rapports tablis durant une activit dans un dispositif m diatis Ce sch ma bien qu il soit extr mement simplifi nous permet d identifier 3 principaux axes de l action tutorale Axe Tuteur Apprenant intervention tutorale intrins que Axe Tuteur Dispositif Axe Tuteur Tuteur interaction et activit intertutorale La dimension collective concern e par le sujet de notre tude nous am ne nous int resser avant tout l axe intertutoral cependant il existe une certaine interd pendance entre les trois axes identifi s Ainsi pour comprendre et pr ciser les crit res d un fonctionnement tutoral collectif dans ce contexte il est important de situer notre observation dans un cadre th orique Celui ci devra prendre en compte tout d abord les caract ristiques intrins ques de l intervention tutorale aupr s des apprenants m diation facilitation ce qui correspond aux modalit s des interventions gt cf FIGURE 3 p 51 et ensuite celles de l organisation de la collectivit organisation du travail Par ailleurs cette derni re devra respecter les qualit s intrins amp ques du tutorat identifi es pr alablement
33. tonnante puisque les fonctions de tuteur d pendent dans une grande mesure de la nature de la formation du mod le p dagogique choisi ainsi que des sp cificit s du dispositif informatique Par cons quent pour identifier les fonctions du tuteur dans une SMV nous recensons ses t ches directement depuis les sc narios p dagogiques pr dictifs des deux dispositifs retenus EXILLS MEPA 2D 111 2 CONTEXTE TUTORAL DE LA SMV 11 2 1 SPECIFICITES Plusieurs l ments distinguent les deux SMV comme les dimensions du micro monde le sc nario p dagogique le canevas le public cible eic N anmoins l examen des dispositifs des sc narios p dagogiques pr dictifs ainsi que certains documents internes relatifs l organisation de l activit nous am nent constater quelques points communs notamment concernant l organisation de l environnement d di au tutorat outils aides 120 A Environnement amp Outils Co pr sence des tuteurs humains et des Possibilit d intervenir la place d un TI MEPA 2D d sactiver le moteur conversationnel d un TI pour intervenir sa place ExiLLS intervention de XERMES Possibilit de communiquer par crit avec les l ves directement dans les sc nes du monde messagerie instantan e chat mais aussi de diffuser un message instantan l ensemble des participants MEPA 2D Acc s aux outils de communication synchrone messagerie instantan e et asynchrones
34. www cned fr colloqueeifad Documents Eifad2004 rizza pdf Consult en janvier 2005 ROYER 01 RovER Monique 2001 L volution du m tier de formateur sous les faisceaux crois s de la th orie et de la pratique les exemples de Tutolangues et de l ENILIA dans Actes du 6e colloque sur l Autoformation 3 5 d cembre Montpellier http www educagri fr reseaux cdr colloq2001 royer pdf Consult en novembre 2004 TEUTSCH 05 TEUTSCH Philippe 2005 Moyens de perception du trajet de formation par le tuteur en ligne Laboratoire d Informatique de l Universit du Maine http mfi univ lille1 fr reunions 20050429 teutsch pdf Consult en ao t 2005 TEUTSCH BOURDET GUEYE 04 TEUTSCH Philippe BOURDET Jean Fran ois GUEYE Omar 2004 Perception de la situation d apprentissage par un tuteur en ligne gt dans Actes de T CE 2004 Compi gne 20 22 octobre pp 59 66 TOUVET 03 TOUVET David 2003 Vers de nouvelles formes d organisation de l enseignement Analyse d exp riences de m dia sation de cours M moire de DESS Sciences et Techniques de l apprentissage et de la Formation Universit de Gen ve ENSEIGNEMENT APPRENTISSAGE ET ENVIRONNEMENTS INFORMATIQUES BASQUE amp DORE 98 BASQUE Josianne DORE Sylvie 1998 lt Le concept d environnement d apprentissage informatis Journal of Distance Education Revue de l enseignement distance vol 13 http cade icaap org vol13
35. 1 dore html Consult en spetembre 2005 BRIEN 93 BRIEN Robert 1993 lt Apport des sciences cognitives la technologie ducative gt Zatucafechnologiques vol 1 n 1 f vrier http www sites fse ulaval ca reveduc html vol1 no1 scco html Consult en mai 2005 BERNARD 99 BERNARD Michel 1999 Penser la mise distance en formation L Harmattan Paris CHARPILLE amp COUNIL 01 CHARPILLE Jean Louis COUNIL Elisabeth 2001 Mettre distance la formation de Lorraine Acad mie de Nancy Metz http www3 ac nancy metz fr ac tice article php3 id article 45 Consult en ao t 2005 149 CHARLIER 00 CHARLIER Bernadette 2000 Comment un nouvel outil qu il faut bien utiliser devient un instrument au service d une activit Projet d article pour le livre Learn nett version 3 http tecfa unige ch tecfa teaching FFL Textes Textes obligatoires charlier 2000 pdf Consult en octobre 2005 CHEVALEYRE 00 CHEVALEYRE Chantal 2000 Zes formations ouvertes et distance vers une nouvelle conomie de la formation dossier d conomie Universit de Provence http www chevaleyre com cc Economie economie2 htm Consult en ao t 2005 DESCHENES 96 DESCHENES Andr Jacques 1996 Un programme d initiation la formation distance de type constructiviste un r seau de communication pour l apprentissage Distances vol 1 n 2 automne http
36. 158 extrait du Petit Prince ANNEXES xtrait4 158 extrait du Petit Prince xtrait5 158 extrait du Petit Prince ormulaire 1 formulaire objet perdu vol remplir ormulaire 2 formulaire objet perdu vol remplir piece manquante 159 morceau de la photographie de Marie permettant de compl ter son portrait et d acc der une nouvelle tape du jeu icket de consigne_clone_1 ticket de consigne avec le du casier label_2 journal avec l article sur les exploits des joueurs ond 141 bureau des objets trouv s ond 150 la ville de Grasse ond 158 quatri me pi ce de la parfumerie _2 camera 1 55BIS chimie 1 60 clignotant 1 45 INFcar 147 INFeclairage 156 INFfontaine 146 INFimmeuble 153 inf palmier2 146 INFparfum1 155 INFparfum2 155 INFparfum3 155 INFproduts 155 5 INFrangement 156 INFrayon1 156 INFrayo2 156 r r L L U U panneau 150 parfum 161 journaliste1 156BIS journaliste3 1 56BIS journaliste4 1 56BIS PetitPrince 162 renard 161 Richard 155BIS 1 62 suspecti 151 fabricant 1 32BIS ANNEXES 234 fabricant 1 45 1 1 Avatars destuteurs ves 1 1 1 1 2 marcel 1 1 5 7 Avatars des joueurs Valerie 1 2 3 alex 2 1 3 ANNEX rm N 235 F 9 Observation des fonds Certaines informations pr cisions de la position g ographique de l apprenant
37. 3 n 2 automne pp 69 99 http cafd teluq uquebec ca D3 2 e pdf Consult en novembre 2004 DUBOIS ET AL 02 DuBois Michel et al 2002 F econnaissance des expressions faciales dans les situations m diatis es 4 me Congr s International de Psychologie Sociale en langue fran aise ADRIPS Ath nes DUFRESNE ET AL 03 DUFRESNE Aude BASQUE Josiane PAQUETTE Gilbert LEONARD Michel LUNDGREAN CAYROL Karin PROM TEMP Sandrine 2003 lt Vers un mod le g n rique d assistance aux acteurs du t l apprentissage gt S7 C F vol 10 DUPLAA GALISSON CHOPLIN 03 DUPLAA Emanuelle GALISSON Arnaud CHOPLIN Hugues 2003 Le tutorat distance existe t il Proposition du tutorat proactif partir de deux exp rimentations de FAOD dans Actes du colloque EIAH 2003 15 17 avril Strasbourg pp 477 484 http archiveseiah univ lemans fr EIAH2003 Pdf n047 124 pdf Consult en janvier 2005 ERNST amp FABRE 04 ERNST Christian FABRE Hortense 2004 Contr le des interactions dans un dispositif de t l tutorat SDM n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 26 ernst fabre pdf Consult en f vrier 2005 146 GAGNE AL 01 GAGNE Pierre BEGIN Jean LAFERRIERE Lise LEVEILLE Pascal PROVENCHER Louise 2001 lt L encadrement des tudes distance par des personnes tutrices qu en pensent les tudiants Distances vol 5 n 1 printemps pp 59 83
38. 5 minutes les tuteurs tant occup s par la division des t ches d encadrement entre eux Visibilit Suite une r ponse rapide d un des tuteurs Zo Eric obtient rapidement l information demand e O est Evelyne Gr ce cette information il peut se diriger vers le lieu de RDV pour rejoindre ses camarades I pr vient d ailleurs ses amis de cette intention en communiquant via messagerie Mais les tuteurs n ayant pas d acc s aux messages des l ves s organisent pour aller chercher Eric qui semble perdu ANNEXES 248 2 15 42 49 zoe gt yves What are you doing s Maas aupr s du 15 42 49 eric gt zoe as tu ma carte 15 43 02 yves gt zoe Difficile de gerer le groupe 15 43 08 zoe gt yves je quitte 17h15 15 43 26 zoe gt yves Renouvellement ie vois avec Sylwia mais de la demande 15 43 31 yves gt zoe OK aupr s d un autre 15 43 55 zoe gt yves _ Non 17h45 pardon tuteur Je suis donc dispo 2h partir 15 44 23 zoe gt yves de maintenant 15 44 39 yves gt zoe Tres bien R ponse du tuteur 1 2min 15 46 09 sylvie gt eric que tu as un billet deja R action du tuteur 2 Tuteurs Echange de type organisation gt
39. 99 LOPRIORE L 1999 lt L apprentissage coop ratif un d fi pour les professeurs de langue FDL coll Recherches et Applications n sp cial Apprendre les langues trang res autrement pp 134 141 Simulations BRicco amp Rossi 04 Bricco Elisa Rossi Micaela 2004 La simulation globale l preuve de la formation distance un fil d Ariane n cessaire y SDM n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 53 rossi bricco pdf Consult en avril 2005 CHOI amp JOHNSON 05 Sunhee JOHNSON Lewis 2005 Assessing Dynamic Aspects of Learner Motivation in Simulation Gaming Based Foreign Language Learning Environment Center for Advanced Research in Technology for Education CARTE Information Sciences Institute University of Southern California http www informatics sussex ac uk users gr20 aied05 finalVersion SChoi pdf Consult en septembre 2005 DEBYSER 91 DEBYSER Francis 1991 Zes simulations globales Education et P dagogies Ed CIEP n 10 DEBYSER 99 DEBYSER Francis 1999 lt L art p dagogique de simulation gt Les revues p dagogiques de la Mission La que Fran aise Connaissances du fran ais n 36 avril pp 63 75 http www mission laique com enseignants pdf franc36 cf36p63 pdf Consult en avril 2005 LOPEZ HTTP LOPPEZ Javier Suso Jeux communicatifs et enseignement apprentissage des langues trang res http www ugr es jsuso publicati
40. ACTIVITE HUMAINE SELON LEONTEV Source CHARLIER 00 L objectif de l activit Object r alis e par un sujet individuel ou collectif est de transformer l environnement au sens le plus large inter agir sur dans l environnement L activit peut donner lieu une multiplicit d actions Une action tend vers un but et s effectue par des op rations qui sont des proc dures compil es et inconscientes Par ailleurs une action peut servir plusieurs activit s Les actions et les op rations se trouvent dans une relation dynamique qui permet une action de devenir une op ration Une activit tant associ e un motif une action un but et une op ration des conditions n cessaires son ex cution JERMANN 96 Ainsi lorsqu une activit devient op ration l individu peut effectuer des activit s de plus en plus complexes La conception de la structure de base de l activit de VYGOTSKY FIGURE 5 p 59 d velopp e par LEONTEV a t ensuite reprise et th oris e par Yrjo ENGESTR M FIGURE 7 5 R gles Communaut Division du travail FIGURE 7 LE SYSTEME DE L ACTIVITE HUMAINE D APRES ENGESTR M 1987 Source CHARLIER 00 144 Selon JERMANN 96 et DERYCKE 03 145 Comme l explique Patrick JERMANN 1996 le processus de compilation peut tre illustr par la transformation des connaissances d claratives en connaissances proc durales o le processus d apprentissage consiste compiler plusie
41. DIMENSIONS DU DESIGN D ORGANISATIONS APPRENANTES WENGER 1998 P 232 64 FiGURE 10 LE MODELE DESCRIPTIF D UNE ACTIVITE DE TUTORAT 74 FIGURE 11 DEFINITION D UNE COMMUNAUTE PAR COMPARAISON A D AUTRES FORMES D ORGANISATION SOCIALE 79 FiGURE 12 ECHELLE TEMPS COMPLEXITE DE LA CO CONSTRUCTION DE REPRESENTATIONS 80 FIGURE 13 GROUPES DE TEST DU DISPOSITIF MEPA 2D 87 FIGURE 14 FICHIER DE TRACES XML ET LEUR VISUALISATION HTML EXTRAITS 90 FiGURE 15 TYPE D OBSERVABLES INTERVENTIONS REACTIVES 94 FIGURE 16 TYPE D OBSERVABLES INTERVENTIONS PROACTIVES 95 FIGURE 17 DYNAMIQUE DES JOUEURS PAR SESSION 96 FIGURE 18 CLASSEMENT DES ACTIONS PAR CATEGORIE 99 FIGURE 19 DEMANDES D AIDE DES ELEVES PAR SESSION 103 FIGURE 20 SOLLICITATION DES RESSOURCES MEPA 2D SESSION 1 113 FIGURE 21 EXPLORATION SESSION 1 ET 4 CONFORNTATION 116 FIGURE 22 TSC PRISE DE DECISION 133 TABLEAU 1 CARACTERISTIQUES DU GROUPE MULTI SESSIONS CROISEES 92 TABLEAU 2 CONNEXIONS CROISEES TUTEURS 92 TABLEAU 3 TABLEAU RECAPITULATIF ECHANGES VIA MESSAGERIE 108 TABLEAU 4 EXPLORATION DU MONDE VIRTUEL 110 TABLEAU 5 EXPLORATION SESSION 1 111 TABLEAU 6 CONSULTATION DES FONDS 114 TABLEAU 7 CONSULTATION DES FONDS amp LOCALISATION VIA MESSAGERIE 115 LISTE DES ABREVIATIONS 2D 3D CMO CoP DHM EIAH ELAO EIAO FAD FLE IAH ITS JPS MEPA 2D MUD PNJ PJ N TIC SG SMV TSC TI ZPD Deux dimensions trois dimensions Communication M diatis e par Ordinateur Communaut
42. Dans un premier temps nous pr sentons les sp cificit s de l activit et du dispositif de la SMV afin d tablir ses caract ristiques g n rales en pr cisant ses enjeux p dagogiques et le d fi tutoral dans ce contexte 38 s agit des t moignages recueillis dans le cadre du projet Learn Net DowasiK BiLocQ 01 33 Dans la plupart des cas la coordination est faite en temps masqu ou en t ches cach es Des enseignants des secr taires p dagogiques des ing nieurs r seaux des administrateurs de plate formes remplissent tour tour des fragments de cette fonction sans avoir compenser les handicaps dus l isolement et la distance gt RENE BOUILLIER 02 4 Le colloque au congr s 2001 de l ACFAS consacr l encadrement ACFAS 2001 p 128 BERNATCHEZ 03 19 ll SMV UN NOUVEAU DEFI TUTORAL Le terme employ pour d finir le type de dispositif tudi dans ce travail comprend 3 notions principales la simulation et plus pr cis ment la simulation globale le monde virtuel ainsi que la notion de partage Pour nous permettre d identifier les caract ristiques du tutorat synchrone collectif TSC il est essentiel d observer d abord comment les diff rentes sp cificit s de cet environnement peuvent influencer la forme de l intervention tutorale dans ce contexte Dans un premier temps nous nous concentrons sur l activit et pr cisons le terme de la simulation ainsi que l volution de cette a
43. Elle contient 4 onglets L onglet monde virtuel qui leur permet de visualiser les diff rentes sc nes de ce monde L onglet calepin pour la prise de notes L onglet messagerie leur permet de contacter les personnes connect es apprenants et tuteurs et changer avec elles en priv et en temps r el L onglet explorateur gt a plusieurs fonctions d abord il fournit des informations sur les sc nes et une aide l assistance actions possibles possibilit s d interventions mots cl s etc puis il permet aux tuteurs de se t l porter dans n importe quelle sc ne du monde virtuel sans avoir utiliser les passages habituels De plus les tuteurs ont des possibilit s suppl mentaires 18 lls peuvent voir sans tre vus ls peuvent ainsi observer l activit des apprenants puis appara tre sous une apparence ad quate personnage du sc nario passant ec pour intervenir en cas de probl me Cette lt apparition gt ne para t pas incongrue puisque tout se passe comme si le nouvel arrivant venait d une autre sc ne lls peuvent consulter ou se t l porter tant visible ou invisible vers la sc ne d une autre personne connect e et ainsi la rejoindre directement Cette possibilit est offerte dans l onglet messagerie sous la forme d un menu contextuel depuis la liste des personnes connect es Ils peuvent d sactiver le moteur conversationnel d un agent virtuel et parler sa place Cet
44. Exemple o 1 def Rumpelstielzkin Dans TecfaMOO les sorties d une salle sont automatiquement affich es Pour emp cher ce m canisme il faut utiliser la techniques suivante set exit obvious is 0 Obtenez d abord le No d objet de la sortie en question par exemple avec la commande examine exit ensuite par exemple set 1001 obvious 0 describe D crire un objet o Exemple o 1 describe here as A lovely park with thousands of pink flowers o D crit le room courant condition qu il vous appartient Avec la commande notedit here vous pouvez faire la m me chose avec l diteur de texte interne au rename Donner un autre nom un objet o Exemple 1 rename me to d butant Vous transforme en d butant 2 rename 500 to Porte rouge sortie exit Renomme la sortie 500 si elle existe en Porte rouge avec 2 alias O OO O Source TEcFA MOO Manuel http tecfa unige ch moo tecfaman www TecfaMOOMan 21 html ANNEXES 2 2 SIMULIGNE 170 Sc nario une universit britannique souhaite implanter ses cours d t dans une ville universitaire situ e en France La comp tition est ouverte c Planter le d cor c r er les personnages fictifs c Agir r agir interagir vous pouvez commencer en m me temps le travail sur les lieux d cors et celui sur les personnages donc 1 1 et E1A4 Certaines activit s se font donc en parall le Voil pourquoi
45. Isthe teaching activity carried out in an open network online between several pupils multi user orit relies on alocal interaction offline between only one learning person and the system mono user Off line either by single learners working alone or by pairs working together on the same computer How is carried out the supervising ofthe learning person Is it based on the tutor system only Intelligent Tutoring System or includes also human tutors It includes human tutors Currently it generates a report of learner progress which a tutor and review with the learner We also provide lots of progess feedback to learners so that they can supervise their own learning ANNEXES 173 A4 EXILLS Interface EXILLS Source http www exills com Bloc notes Ici je note tout ce que je veux byyc mofue Coup de W urgent de apprendre poner wa quoties Les vignettes apnee poner wa panke Bura n de COWI mower ta pirre de nda G det ce ribe sucede un vendo vous ar un pass de viles amgioper a bonne pripectice Blicth que Le slogan engine Dowd dws ue sogan Actes de paroles et expre Sate de R union idiomatiques Cr ez votre mice Decis de remis esia por employs rp esa Actes de paroles Ser s greer appende ati per le preche diac guest M Remerciement E gt Fixer un rendez
46. MEPA 2D concernent aussi bien les actions des apprenants que celles des tuteurs et des agents logiciels Les traces ont t enregistr es sous format XML leur visualisation est donc relativement ais e si l on recourt p ex une feuille de style XSLT FIGURE 14 event date 2005 02 17 time 09 54 00 login sandra role apprenant scene scene 000BIS gt parler je me pr sent je m appelle sandra lt parler gt lt event gt event date 2005 02 17 time 09 54 03 login Yves 000 rolez pnj scene scene 000B1S gt parler Salut Sandra Heureux de te connaitre Des questions parler lt gt event date 2005 02 17 time 09 54 12 loginz fred role apprenant scene scene 001 gt lt connectionzlim3 06 univ lemans fr 172 16 185 36 1095 lt connectionz gt lt event gt event date 2005 02 17 time 09 54 18 loginz sandra role apprenant scene scene 000B1IS gt lt changer_avatar gt sandra 1 lt changer_avatar gt lt event gt lt event date 2005 02 17 time 09 54 21 login yves role tuteur scene scene 000 gt 204 DuBourG Xavier 1995 Mod lisation de l interaction une approche v nementielle pour la r alisation du syst me REPERES th se Universit de Caen DESPRES 01 172 V TSC A LA TRACE 90 FIGURE 14 FICHIER DE TRACES XML ET LEUR VISUALISATION HTML EXTRAITS Dans le fichier de traces chaque v nement contient Instant
47. Prince qui parle avec un serpent ce qui est tr s dangereux En effet le Petit Prince assis sur un rocher dessin original du livre s appr te rejoindre sa plan te en se laissant mordre par le serpent Les apprenants ont alors l occasion de changer son destin Ils lui offrent la rose ce qui le sauve ls sont alors t l port s la boutique de Richard remplie de journalistes tant d j au courant de leur exploit Les interviews se succ dent les apprenants sont consid r s comme de vrais h ros A la fin ils re oivent tous sur leur messagerie un article de presse parlant de leur aventure Source Document utilitaire de conception MEPA 2D Kitlinska 05 180 X A 7 Sc narios p dagogiques Mepa 2D Phase 1 activit s pr paratoires m Etape 1 L enseignant pr sente aux apprenants un message vid o provenant des amis d Yves qui leur demandent de l aide pour leur correspondant fran ais et les invitent en France pour lucider un myst re Support La vid o introductive n 1 Invitation Objectifs gt Prise de contact avec les apprenants futurs participants de SMV Implication maximale des l ves par un message personnalis qui leur est destin Responsabilisation de l apprenant qui d cide lui m me de sa participation Emission des hypoth ses sur la nature des probl mes d Yves D marche Un exemple de la d marche p dagogique est disponible sur le c d rom MEPA 2D m Et
48. Quelques participations des tuteurs durant plusieurs sessions ou des prises de contact spontan es en vue d autres exp rimentations du dispositif prolongeant la dur e habituelle de la coop ration cette dur e de vie devrait tre observ e dans les circonstances r elles non d form es par le contexte des tests du prototype 190 En l occurrence un diteur des sc nes en cours de d veloppement pourrait augmenter cette dur e de vie en permettant aux enseignants de prolonger leur collaboration par des cr ations successives de l activit p dagogique 191 Pour consulter le questionnaire se r f rer l annexe B 4 pp 189 191 Ce questionnaire a t distribu aux enseignants tuteurs distance participant aux tests du dispositif soit 7 personnes dont 4 ont r pondu les enseignants encadrant les tests uniquement en pr sentiel n ont pas t concern s Leur participation s tale entre 2 et 12 sessions de connexion cette mesure de participation ne concerne pas les concepteurs 192 s agit l explorateur gt appel galement dans le questionnaire lt page INFO 193 a r ponse 5C n a t coch e par personne 194 http lucke univ lemans fr mepa forum mini forum php 195 Cf Forum des enseignants 83 int ress s eux m mes afin qu il r ponde leur besoins effectifs et contiennent des termes tant le fruit de n gociation et non pas celui d une imposition ext rieure con u mergent Comme no
49. REPONDRE OU ANTICIPER 76 IV 3 ORGANISATION INTER TUTORALE 79 IV 3 1 COLLECTIVITE TUTORALE UNE COMMUNAUTE DE PRATIQUE 79 Communaut s 79 Conception nuanc e 80 Confrontation d identit s 81 IV 3 2 COLLABORER OU COOPERER 84 V TSCALA TRACE 86 V 1 MISE A L ESSAI DU TSC 86 V 1 1 PHASES 86 1 2 CONFIGURATION 86 V 1 3 ACTEURS 87 V l4 SAUVEGARDE 87 V2 METHODOLOGIE 88 V 2 1 PROPOS DES TRACES INFORMATIQUES 88 Caract ristiques amp Fiabilit 88 Structure amp Format 89 C Recueil d observables 90 V 2 2 DE L ECHANTILLON 91 A Repr sentativit de l chantillon 9 Carcat ristiques du groupe 9 Organisation 92 V3 MAITRISE DE L ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE HYPOTHESE 1 93 V 3 1 DEFINITION DES VARIABLES 93 V 3 2 IDENTIFICATION DES OBSERVABLES 93 A Intervention r active 93 B Interventions proactives 95 C Aisance 96 0 Vue d ensemble 100 V 3 3 ACTIVITE DES ELEVES AISANCE AU SERVICE DE LA STRATEGIE 102 A Communication 102 B Exploration 110 V 3 4 INTERVENTIONS TUTORALES 118 A Modalit r active 118 Modalit proactive 119 V 3 5 CONCLUSION 125 VA ACTIVITE INTERTUTORALE HYPOTHESE 2 127 V 4 1 DEFINITION DES VARIABLES 127 V4 2 IDENTIFICATION DES OBSERVABLES 127 A Coop ration Collaboration 127 B Charge de travail V 4 3 METHODOLOGIE V 4 4 ANALYSE A Interactions V 4 5
50. Rappelons que le type de modalit caract risant l intervention tutorale est identifiable selon l initiateur de l intervention Si la demande d aide mane de l apprenant et si elle est suivie d une intervention du tuteur nous parlerons de la modalit r active En revanche si c est le tuteur qui d cide d intervenir de son propre chef il s agira de la modalit proactive Aisance de l apprenant dans l environnement informatique d apprentissage L aisance peut tre d finie comme une facilit naturelle qui ne donne aucune impression d effort Petit Robert L effort mentionn dans la d finition signifie une activit d un tre conscient qui mobilise toutes ses forces pour r sister ou vaincre une r sistance idem et a pour synonymes application et concentration Nous remarquons la pr sence de la conscience et de la concentration dans une t che qui ne peut pas tre qualifi e d ais e Dans ce sens l aisance soit le manque d effort peut tre associ e une action bien connue famili re ma tris e voire automatis e Maitriser un environnement serait donc recourir ses fonctionnalit s actions permises aides options aussi fr quemment que c est n cessaire suivant les besoins de l usager sans y perdre trop de temps Autrement dit ma triser un environnement informatique serait s en servir afin d augmenter son efficacit d action et donc d apprentissage soit de l utiliser de mani re strat gique R
51. Sciences Institute http www isi edu hannes publications AIIDE2005Demo pdf Consult en septembre 2005 MALEY 80 MALEY Alain 1980 Illusion du r el et r alit de l illusion gt Ze Fran ais dans le monde n 153 mai juin MANGENOT 96 MANGENOT Fran ois 1996 Les aides logicielles l criture chap 11 Linguistique informatique p dagogie simulation et mod lisation CNDP Paris pp 69 117 MANGENOT 99 MANGENOT Fran ois 1999 lt L int r t p dagogique des mondes virtuels gt dans Anis J Ed r ernes Communication et langue fran aise Herm s Paris pp 93 111 MICHEL amp LEHUEN 02 MICHEL Johan LEHUEN J r me 2002 Un logiciel pour apprendre le francais langue seconde dans une optique communicative et actionnelle dans Quatri me colloque des Usages des Nouvelles Technologies dans l Enseignement des Langues Etrang res UNTELE 2002 28 30 mars Universit de Technologie de Compi gne http www ic2 univ lemans fr michel Untele2002 pdf Consult en avril 2004 PARMENTIER 02 PARMENTIER Thibault 2002 Apprendre les langues trang res gr ce la r alit virtuelle Exills TV interview r alis e par Jean Michel FLAMANT THOT http www web3d fr com articles blaxxun Xerox article php printver 1 Consult en ao t 2005 PERNIN 96 PERNIN Jaen Philippe 1996 M A R S Un mod le op rationnel de conception de simulat
52. V A A TRACI Y IONS LA IRKA PERFORMANCE DU TSC Disponibilit absolue de la Pertinence qualit de collectivit l intervention tutorale individuelle La collectivit tutorale peut tre qualifi e de disponible si face une demande potentielle d aide l l ve peut obtenir une r ponse Autrement dit il s agit du degr potentiel de r ponse de cette collectivit Nous partons du constat que si un tuteur est disponible il peut consacrer toute son attention l apprenant et assurer de cette mani re une intervention de qualit Voici les principales situations d faillantes de l activit du TSC dans MEPA 2D Le tuteur intervient aupr s des deux apprenants Cette configuration permet d augmenter la performance globale du TSC En effet si un tuteur intervient aupr s des deux apprenants cela veut dire a qu aucun autre tuteur n tait disponible Le TSC en tant que collectivit a tout de m me trait la demande En revanche la charge m morielle et cognitive du tuteur augmentent puisqu il doit g rer deux probl mes diff rents mais aussi deux personnalit s diff rentes et cela en temps r el Sa disponibilit aupr s de chacun des l ves diminue II ne s agit donc pas d une situation id ale Le principe de l exclusivit de la t che pourrait l am liorer Nous l avons vu les tuteurs ont spontan ment mis en place une forme coop rative de travail De nombreux changes via messagerie en t moigne
53. Val rie Ils sont tous chez Albert enfin Ok j ai trouv un moyen pour ocuper Lucie discussion avec le peintre Nous allons quitter Albert Val rie est fatigu e ok Je la motive Je vais le coacher Elle tait pr te abandonner Et Lucie ca va Tr s bien meme elle n est pas bete elle mene son enquete aupr s du peintre Val rie ne bouge plus elle est peut tre puis e Val rie a l air fatigu e Voulez vous arr ter ils doivent aller au sabot rouge mais je ne peux pas leur dire comme ca fait une allusion Erick en fait trop je crois Il est avec Val rie il parait que c est tout le temps comme OUi il est all la chercher j ai l impression qu elle sabote le jeu Val rie tt a l heure elle avait 1 ticket mais est revenue vers le guichet pr en acheter un autre C est int ressant comme comportement message diffus tout le monde valerie est bloqu e devant la harpiste elle veut plus venir quelle melomane Mais marcel est avec elle non Il a du mal la coacher il me semble Bon on la laisse faire la connaissance avec la harpiste vu AIE elle est reparti sur les quais du m tro Dans le m tro maintenant LAissez la se balader elle decouvre le jeu a sa mani re liliane gt marcel je m occupe de valerie liliane gt marcel bon c est trop tard je voi s liliane2 marcel suirveille qu ils vous attendent vou
54. X 1 4 0 0 0 0 X Message Marcel X 0 4 2 0 0 0 X Message Zo tuteur 5 X 0 0 0 0 0 0 X Message Yves tuteur 0 X 0 1 0 0 0 0 X Message Alex o X 0 0 0 o X Message Lucie 0 X L 21 0 0 9 ux X Message Philippe o X 1 0 0 o Message Val rie X 0 0 4 4 X TOTAL Examiner X 0 X 203 La totalit de l activit NAVIGATION EXPLORER TOTAL Actions DD c d place 846 712 868 703 D placer obje 93 53 28 16 anger de sc ne 163 369 204 192 D pose 31 32 11 20 Donne 23 16 4 12 O 1 2 0 0 Prendre 39 38 18 30 Range 1 0 2 0 O obje 3 1 0 0 TOTAL 163 369 204 192 ger d avata 18 8 50 8 diter bulle 692 914 655 422 ention de co que 81 129 42 110 Parle 611 785 613 312 essage Irene tute 3 1 0 0 essage e e 15 34 8 2 essage e 0 2 4 2 essage Zo tute 8 6 14 5 essage e 2 17 1 0 essage Ale 0 15 23 3 essage 23 29 3 essaqe a P ejer 26 28 0 essage rie 8 5 3 86 Noter 1 0 0 1 TOTAL 55 202 44 141 ACTIVITE MEPA 2D waw Exploration Navigaton 204 E 4 Type d action par apprenant totalit de l activit MULTI Type d activit par apprenant PHLIPPE VALERIE E NAVIGATION m COMMUNICATION O EXPLORATION ANNEXES 205 E 5 Cat gories d action avec la particpation des l ves MULTI Partic
55. allez galement trouver une s rie de bouteilles de vins et de CD de chansons fran aises pos s sur une table En cliquant dessus vous avez acc s des informations ou des activit s A la fin de votre parcours vous devez partir la recherche de votre futur client Attention Durant cette recherche vous allez rencontrer plusieurs personnages mais seulement un va tre int ress par votre proposition Vous devez fixer un rendez vous et ensuite convaincre ce futur client d acheter le ou les produits maison Source PARMENTIER 02 EXILLS HTTP ANNEXES 186 ANNEXE TUTORAT MEPA 2D X 1 Tutorat dans MEPA 2D Mod le conceptuel de la plate forme MEPA 2D droits des tuteurs Appara tre Dispara tre Se t l porter vers une sc ne Se t l porter vers un avatar peut effectuer de lt m Examiner un objet D placer un objet Prendre un objet D poser un objet Objet sonore Donner un objet Ranger un objet Sortir un objet Ouvrir une porte Objet visuel Fermer une porte D placer son avatar Changer de sc ne Passer par une porte Passer par un passage Selectionner une action Changer d apparence contient Q Passage abstrait A Produire un nonc Selectionner un nonc Saisir un nonc Consulter une ressource ouvert Bool en Ecrire dans le calepin Envoyer un message vers un client D n Source
56. alors possible que la prise de conscience des l ves par rapport ces caract ristiques les pousse vers une implication maximale et donc une sollicitation importante des tuteurs Par ailleurs gr ce certains travaux nous savons aujourd hui que les tudiants consultent le tuteur avant tout pour des questions de logistique 689 plut t que pour de l aide au niveau des travaux relatifs leur apprentissage 9 Etant donn que l aisance dans l environnement informatique fait davantage partie du domaine de la logistique que des t ches p dagogiques proprement parler telles qu elles peuvent tre per ues par les apprenants les questions relatives ce domaine devraient donc venir de la part des apprenants et donner suite des interventions r actives Toutefois c est avant tout la modalit proactive qui est prescrite par le sc nario pr dictif s agit aussi bien des apparitions des tuteurs sous une identit fictive lors des difficult s des apprenants que des v nements g n r s pour maintenir une certaine dynamique de jeu De plus comme l a d j remarqu Christophe DESPRES si pour tre pertinente l intervention du tuteur doit avoir lieu au moment opportun 76 s agit des travaux de recherche men s dans le cadre du projet PLUME LIUM 77 s agit d une exp rimentation avec 4 groupes d l ves avec ou sans acc s au tutorat humain et une assistance informatique TI DE LiEvRE DEPOVER QUINTIN 98 7
57. amp Doco 02 6 L auteur pr sente l exemple d une formation self service INTERREG IIIB o les ressources sont mises en place en fonction des besoins des apprenants L exp rience de la mise en uvre de cette formation a d montr que t t ou tard l apprenant est amen assumer les risques de son autonomie perte de temps inefficacit chec une entreprise difficilement g r e en solitaire d o la cessit de mettre l accent sur le maintien du tutorat et d un encadrement p dagogique fort 7 Les auteurs des travaux ant rieurs KNAPPER 90 cit s dans BERNATCHEZ 98 soutiennent que les technologies d information et de communication contribuent consid rablement la diminution du taux de d crochage en formation distance s agit n anmoins de augmentation de la rapidit du contact avec un accompagnateur humain et non pas de la suffisance de ces technologies 8 L autonomie n est pas une simple qualit mais un mode de conduite int gr e une m taconduite et pour la plupart des individus cette conduite ne faisant pas naturellement partie de leur r pertoire elle doit tre apprise gt LiNARD Monique 2000 L autonomie de l apprenant et les TIC gt dans Ze journ e r seaux humains r seaux technologiques Pr sence distance 24 juin Poitiers GEORGE ET AL 04 14 Il semblerait que particuli rement dans le cadre d un tutorat humain r actif les l ves n y font recours que tr s ra
58. approches communicatives la simulation fait galement son entr e dans le domaine de la p dagogie des langues trang res L objectif principal de ces approches est de centrer l enseignement sur les besoins et les motivations de l apprenant et de cr er une comp tence de communication consid r e comme une m tacomp tence en d veloppant la maitrise d un certain nombre d actes de parole et de fonctions du langage L l ve doit apprendre parler et communiquer dans les situations de la vie courante l oral spontan devient donc la priorit de l apprentissage et la parole doit tre troitement li e la r alit socioculturelle qui la conditionne d o l importance accord e la comp tence sociolinguistique et strat gique Le vocabulaire est alors pr sent en fonction des n cessit s de la situation de communication la grammaire est notionnelle bas e sur le sens s mantique et nonciation et les th mes abord s restent li s aux donn es anthropologiques des civilisations Les exercices pragmalinguistiques des activit s d animation et de cr ativit visant la r solution de t ches ainsi que des r alisations concr tes font partie des techniques habituellement employ es par les approches communicatives Ces activit s ludiques apparent es aux simulations sont utilis es des fins d expression communication Elles sont appliqu es pour un apprentissage collectif visant une collaboration ou une coop
59. aux messages adress s l ensemble des apprenants 1 2 10 20 Superviser Certaines interventions dans le monde virtuel ont pour but d accompagner les apprenants pendant les moments cruciaux ou potentiellement probl matiques comme la consultation des ressources significatives Le tuteur intervient alors pour faire comprendre leur importance et l usage concret dans le jeu 14 Syst matiser I s agit d aider les l ves dans l organisation significative des informations obtenues tout au long du parcours Les tuteurs s apergoivent que ces informations ne font pas sens pour tous les apprenants et interviennent pour les syst matiser ou tablir leur encha nement logique 14 21 22 Le tuteur apparait comme l interm diaire entre l apprenant et le contenu p dagogique Optimiser le jeu Ce sont des interventions ayant pour but de permettre la r alisation effective physique d une t che Les tuteurs connaissent mieux le fonctionnement du dispositif et de ce fait interviennent souvent pour optimiser ses conditions titre d exemples citons l intervention 4 et 15 41 Philippe d place toi un peu car Alex ne peut pas consulter l album Sachant qu une superposition de plusieurs objets dans une sc ne condamne l acc s aux objets couverts le tuteur r gule le comportement de l apprenant via messagerie tout en continuant superviser l activit dans le monde virtuel 15 Val rie si tu
60. bulles automatiques demander gare SNCF carte bancaire Carnet de voyage Album de photographie Adresse Paris m R cup rer les cartes bancaires les examiner zoom m Tester les formules ritualis es de conversation bulles automatiques Saluer Remercier Exprimer accord compliment observer les r action d Yves sur le vouvoiement tutoiement bulles automatiques Se pr senter enchant de te vous connaitre Sc ne 001 Devant la gare de Niort m Observer l aspect d une gare francaise et retenir le nom de la ville la situer sur une carte g ographique Sc ne 002 Au guichet SNCF m Acheter son titre de transport gt Pr ciser sa destination gt Demander des informations suppl mentaires bulles automatiques gt dur e du voyage prix du billet heure de d part erc gt Choisir son moyen de paiement Demander des informations sur l acc s aux quais le fonctionnement de la gare borne compostage des billets terminus TGV efc m Utiliser des formules de salutation et observer la r action du guichetier bonjour salut au revoir tout l heure m Explorer le fond de la sc ne guichet SNCF m Ecouter l ambiance sonore de la gare jingle d annonces m Consulter le billet de train zoom Entrainement m ester le vouvoiement tutoiement suite la situation de d couverte sc ne OO0BIS Sc ne 003 La salle d attente de la gare de Niort D couverte m Explorer
61. cole l heure d internet Les enjeux du multim dia dans l ducation Nathan Paris 152 POWER 02 POWER Michael 2002 G n rations d enseignement distance technologies ducatives et m diatisation de l enseignement sup rieur Revue de l ducation distance printemps vol 17 n 2 57 69 http cade icaap org vol17 2 power pdf Consult en septembre 2005 PUREN 01 PUREN Christian 2001 Les nouvelles technologies face aux nouvelles options didactiques dans Actes de a conf rence Colloque apprendre les langues europ ennes avec les nouvelles technologies Goethe Institut Paris QUENTIN 02 QUENTIN J r me 2002 Les repr sentations des sp cialistes pakistanais de la formation distance travers l expression des mod les p dagogiques et organisationnels au Pakistan M moire de DESS Universit du Maine http cavum univ lemans fr application masterdidactique commun bad documents memoire memoire DESS _J Quentin rtf Consult en ao t 2005 SERDIDI 00 SERDIDI Mehdi 2000 niernet ducation dans un monde virtuel M moire de ma trise Universit Louis Pasteur http www chez com serdidi sci edu html Consult en mars 2005 STACCINI ALUNNI PERRET RAPS 05 STACCINI Pascal ALUNNI PERRET Anne RAPS Herv 2005 Usage d un environnement d apprentissage en ligne de la tra abilit des actions au suivi personnalis dans Actes des Journ e
62. configurations tutorales mises en place ne semblent pas r pondre de mani re satisfaisante aux exigences de l encadrement d une SMV simultan e synchrone distance collective et ludique C est pourquoi la proposition des concepteurs de MEPA 2D de mettre en place une forme de tutorat partageant les m mes caract ristiques nous semble justif e et potentiellement int ressante Un choix visiblement judicieux puisque l quipe Exills a t contrainte de l appliquer galement Il s agit donc d un tutorat collectif simultan synchrone virtuellement pr sentiel et anonyme 15 P ex le projet Acadiens et Cajuns Cultures autochtones ou encore Comme See Us impliquant jusqu 25 classes diff rentes http www colvir net pedagogie parea index html rubrique classes plan taires gt III TUTORAT DANS LA SMV 51 111 2 3 MODALITES amp ORGANISATION La revue des configurations tutorales pratiqu es dans les dispositifs d stin s l apprentissage collectif nous permet de les repr senter sous la forme du sch ma ci dessous FIGURE 3 TUTORAT D UN GROUPE D ELEVES EN APPRENTISSAGE COLLECTIF A DISTANCE CONNEXION NOMBRE DE ORGANISATION DU MODALITE TUTEURS TRAVAIL D INTERVENTION Individuel Collectif Collaboratif Coop ratif CO PRESENCE FIGURE 3 DIFFERENTES FORMES DE TUTORAT A DISTANCE Elles peuvent tre distingu es selon le type de connexion pratiqu e par les tuteurs le nombre de tuteurs intervenants l organi
63. coop rer en r seau tutoral domaine qui leur tait compl tement inconnu ont t pr venus que les mises l essai du prototype avaient galement pour but d observer les besoins r els d un tel r seau pour am liorer ensuite l interface destin e au tutorat V 1 4 SAUVEGARDE L activit des diff rents acteurs au sein de l environnement g n re un important volume de traces XML cf V 2 1 syst matiquement sauvegard es au niveau du serveur s agit aussi bien des traces des actions effectu es dans le dispositif que des contenus du calepin ou des autres productions des l ves Par ailleurs les changes entre les participants ayant lieu sur les forums de discussion sont disponibles sur le site du projet 20 Ces codes correspondent des niveaux de comp tence en langue d crits dans le Cadre Europ en Commun 201 Forum des enseignants http lucke univ lemans fr mepa forum mini forum php forum des l ves http lucke univ lemans fr mepa forum eleves mini forum php 88 V 2 METHODOLOGIE Pour v rifier nos hypoth ses nous sommes amen e cerner les rapports entre les ph nom nes concern s et observer l influence de leurs variables collaboration coop ration charge cognitive proactivit r activit aisance dans l environnement Compte tenu des caract ristiques des interventions tutorales synchrones et simultan es il est fort possible que leurs auteurs n aient pas un regard distant ou analytique dans l
64. courtoisie Cette cat gorie comprend tous les changes de courtoisie des pr sentations des salutations des plaisanteries efc Cat gorie B Strat gie Sous la cat gorie B nous regroupons tous les sujets pouvant tre qualifi s de strat giques comme les demandes d attente les demandes de renseignement relatives la localisation les diff rentes d marches d entraide ou encore les prises de contact correspondant aux consignes de la simulation globale p ex la consigne de tenir au courant le personnage r f rence de l avancement de l enqu te Cat gorie C PJ Cette cat gorie reprend les renseignements relatifs un PJ autre que l interlocuteur direct Cat gorie D Sujets p riph riques Il s agit de tous les changes organisationnels des rendez vous virtuels ORG ou ind pendants de l activit TECH Nous arrivons ainsi un tableau r capitulatif issu des deux corpus TABLEAU 3 TABLEAU RECAPITULATIF ECHANGES VIA MESSAGERIE SESSION 1 SESSION 2 SESSION 3 SESSSION 4 APPRENANT APPRENANT 1 2 0 0 9 6 17 7 0 1 5 7 3 1 1 1 1 APPRENANT TUTEUR 3 0 0 0 N 4 4 8 A 0 3 0 0 0 6 0 2 0 Si nous observons d abord les r gularit s il est remarquer que les changes de type B augmentent dans les deux groupes sauf session 4 mais que cette augmentation est importante avant tout dans le groupe apprenant apprenant L observation longitudinale nous perme
65. critique non seulement sur les contenus mais avant tout sur sa propre activit d apprentissage son organisation et sa gestion du 1 Nous retrouvons la m me consid ration de l apprenant dans le Cadre europ en commun de r f rence pour les langues CONSEIL DE L EUROPE 01 15 2 Propos du psychologue Herbert GERIUOY POTEAUX amp GiNET 99 10 temps La formation d aujourd hui a donc pour devoir de construire non seulement des tres instruits mais galement autonomes Et pour que les apprenants deviennent autonomes ils ont besoin d tre tout d abord guid s assist s et soutenus C est pourquoi le travail ci pr sent se focalise sur les difficult s les particularit s et les perspectives de l encadrement et d une m diation pertinente dans les dispositifs de type SMV La probl matique de notre tude est charg e d un contexte initial celui de la conception de MEPA 2D un dispositif de type SMV labor au Laboratoire d Informatique de l Universit du Maine LIUM Sa cr ation a suscit divers questionnements sur la nature et les modalit s de l encadrement de ces dispositifs Compte tenu de la complexit du contexte environnemental simultan it des actions nombre d apprenants dimensions du monde virtuel les concepteurs de MEPA 2D ont fait le choix d assurer l accompagnement des l ves par une collectivit tutorale Cette configuration du tutorat a t dict e par la volont de limiter la charge de travail tuto
66. d grader l intelligibilit de leur propos et leur interpr tabilit Quant la communication crite elle s effectue habituellement en diff r et en porte des stigmates Les messages crits sont plus fragiles Cette fragilit est due l ambiguit la multitude d interpr tations et aux conditions impr visibles de la r ception du message Pour que la communication crite r ussisse le scripteur doit identifier les l ments cruciaux du message et les interpr ter Si l interpr tation personnelle et multiple est difficilement maitrisable l identification quant elle peut tre guid e par l emploi d une s rie de signaux de structures relationnelles de proc d s ou d op rations stylistiques d sambiguisantes Toutefois ces proc d s exigent un certain temps d laboration or dans notre contexte les interlocuteurs scripteurs en synchrone n en disposent malheureusement pas En communiquant par crit en diff r les interlocuteurs ne partagent pas le m me contexte nonciatif ce qui augmente l impr visibilit de la r ception du message La r alit virtuelle peut dans l absolu neutraliser cet inconv nient en offrant aux interlocuteurs un r f rent commun leurs changes synchrones Toutefois dans MEPA 2D le recours la messagerie contraint les usagers changer d cran ce qui provoque une perte de vue des sc nes du monde virtuel le temps de l change Il en d coule que ce type de comm
67. dans le monde virtuel rep r es dans les messages apprenant apprenant n ont pas t obtenues gr ce la fonction examiner Comme nous pouvons le voir ci dessous ces informations sont accessibles directement dans les sc nes Abbesses Le Sabot Rouge Abbesses ligne 12 Mus e Dali Sc ne 68 j Information sur cet objet C est la station Abbesses de ligne 12 Question C Voulez vous avancer pour voir le mus e de SALVADOR DALI Source Captures d cran des sc nes MEPA 2D F 10 Explorer pour v rifier son chemin Si les pr cisions g ographiques apparues dans les changes entre les l ves via messagerie ne semblent pas provenir de l exploration des fonds des sc nes les l ves y recourent pour v rifier leur chemin Comme dans l exemple cit ci dessous le changement de sc ne est syst matiquement suivi de la consultation du fond M me si un moment donn L se trompe de chemin cette consultation lui permet de s en rendre compte et de retrouver ses camarades 22 59 54 23 00 49 23 02 10 23 02 17 23 03 24 23 03 34 23 03 44 23 04 06 23 04 10 23 04 14 23 04 30 23 04 30 23 04 53 23 04 58 23 05 02 23 05 09 23 05 11 23 05 17 23 05 57 23 03 24 23 06 00 23 06 14 23 06 29 23 06 42 23 06 45 23 07 04 23 07 10 23 07 18 23 07 23 23 07 31 23 07 42 23 07 47 23 08 04 23 08 14 lucie philippe lucie lucie philippe
68. de ce qu il fait et commente en m me temps Selon les sp cialistes de la cognition la r alit virtuelle met en sc ne des situations qui am nent l apprenant utiliser pleinement ses facult s cognitives comme la perception l action l inf rence ou le raisonnement Alain GRUMACH 2001 souligne que ces facult s doivent tre lt reconsid r es conjugu es 7 Les micro mondes permettent l apprenant de d velopper ses propres mod les du monde r el et de corriger ses th ories alors que les environnements d apprentissage sont davantage bas s sur la simulation d un mod le que sur sa construction Dans ce type d environnement l l ve apprend en modifiant les param tres et en observant les cons quences de ses actions dans un contexte simul 73 Selon le site de Vision 1 to 1 http www visionltol com FR HomePage asp Article 1508 amp Category 46 29 au monde virtuel de fa on b n ficier des possibilit s originales des mondes virtuels telles que l immersion et la t l pr sence D ailleurs la t l pr sence peut tre la source de d fis cognitifs b n fiques pour le processus d apprentissage dans la mesure o l usager est repr sent dans ce monde par un personnage avatar L volution des micro mondes et le recours la r alit virtuelle augmentent le potentiel d immersion particuli rement int ressant pour l amplification du contexte socioculturel dans l enseignement des langues trang res Comme le
69. de communication N anmoins le contact ainsi permis et donc la communication v ritablement exolingue n taient que ponctuels C est donc la possibilit du prolongement de la communication exolingue dans un environnement partag qui pr sente un v ritable gain Nous retenons donc le partage et la multi connexion comme des caract ristiques importantes pour l activit Si ces deux caract ristiques permettent un travail collectif la modalit synchrone l approche vers la collaboration C est justement cette forme d organisation qui est mise en avant par la simulation globale en pr sentiel convient n anmoins de remarquer que la qualit du travail collectif des apprenants d pend dans une grande mesure des outils d application partag e mis la disposition des l ves Si une plate forme comme SIMULIGNE le permet ais ment un Moo ne pr sente pas les m mes potentialit s De plus la notion de partage dans ce dernier dispositif m rite d tre nuanc e M me s il permet des interactions entre les intervenants se croisant durant les visites d un lieu le partage concerne l acc s commun aux descriptions de ces lieux et la communication entre les participants Le dispositif permet la cr ation de certains objets mais ils ne peuvent pas toujours tre partag s visualis s visit s manipul s par les autres participants Quant TLTS l environnement est mono utilisateur la simulation s effectue uniquement entre un seul app
70. de la Communication dans les Enseignements d ing nieurs et dans l industrie Villeurbanne Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon pp 81 88 http archive edutice ccsd cnrs fr docs 00 02 69 80 PDF Labat pdf Consult en f vrier 2005 LAPERROUSAZ amp TEUTSCH 03 LAPERROUSAZ Christelle TEUTSCH Philippe 2003 Un compagnon logiciel capable de dialoguer CLAVIE Compagnon Logiciel d aide aux Apprenants dans l enVironnement Croisi rEs dans Actes du colloque 03 15 17 avril 2003 Strasbourg France p 283 294 LECLERCQ 91 LECLERCQ Dieudonn 1991 lt Hyperm dias et tuteurs intelligents vers un compromis gt dans Actes des premi res journ es scientifiques Hyperm dias et Apprentissage 24 et 25 septembre Ch tenay Malabry pp 19 36 MARCHESSOU 04 MARCHESSOU Fran ois 2004 Table ronde ndustrialisation de la formation 30 janvier Universit de Poitiers http uptv univ poitiers fr uptvsite visionner_ie asp IDmanif 83 Consult en janvier 2005 147 MELOCHE 00 MELOCHE Michel 2000 lt Evaluation des multim dias p dagogiques gt OystanceS Volume 4 n 1 printemps pp 7 45 http cqfd teluq uquebec ca distances D4 1 b pdf Consult en octobre 2004 MOEGLIN 04 MOEGLIN Pierre 2004 Pourquoi parle t on du tutorat ou De l industrialisation du tutorat l industrialisation de la formation et vice versa dans Actes du colloque EIFAD Ina
71. des productions crites des l ves ne n cessitant pas de feedback imm diat fait partie des t ches du tuteur humain intervenant en asynchrone 11 a l acc s aux traces informatiques laiss es par l l ve et peut lui fournir une r troaction en diff r afin d valuer ses progr s Quant au tutorat humain synchrone il est pr vu de mani re ponctuelle avant tout pour les activit s de production libre difficilement valuable par le syst me du fait de leur impr visibilit Dans l environnement repr sentant le centre de recherche le tuteur s active uniquement dans la salle de r union o il mod re et coordonne les expos s des l ves sur les produits du centre Dans la sc ne finale il joue le r le du client potentiel que l apprenant doit convaincre d acqu rir un des produits pr sent s En revanche dans la simulation sur l h tellerie le tuteur humain emprunte l identit fictive et interagit avec les l ves soit comme joueur ou client soit comme pair tudiant b 2 MEPA 2D est un dispositif labor au Laboratoire d Informatique de l Universit du Maine LIUM sous la direction de J r me LEHUEN La d marche des concepteurs s appuie sur les approches communicatives dans une optique actionnelle CONSEIL DE L EUROPE 01 qui prend en compte les ressources cognitives affectives volitives et l ensemble des capacit s p 15 de l apprenant consid r comme un acteur social et qui est centr e sur l
72. des r alit s souvent diff rentes Jean Philippe PERNIN PERNIN 96 36 propose de les cat goriser selon leur objectif premier Si les objectifs de comprendre et de construire caract risent avant tout les simulations susmentionn es celui d apprendre est la dominante des simulations p dagogiques A titre d exemple citons MEGALOPEOPLE qui cherche initier les jeunes utilisateurs la vie en soci t ou encore une simulation interdisciplinaire comme LE GROUPEMENT DE PME YAICHE 96 15 envisag e dans le cadre de l enseignement en alternance et permettant aux apprenants de p n trer dans un milieu professionnel o ils seront amen s exercer un jour L id e essentielle des simulations est donc d offrir leurs utilisateurs un champ d investigation r duit et s curis avec toutes les caract ristiques de son homologue r el afin d y tester le mat riau faisant l objet de l apprentissage Ce cadre d application fait correspondre au terme de simuler la deuxi me de ses significations celle de faire para tre comme r el comme effectif ce qui ne l est pas Petit Robert Dans les simulations scientifiques un simulateur est un outil ou un appareil permettant de reproduire de fagon virtuelle le comportement d un ph nom ne r el Un simulateur repr sente sous des conditions de test un ph nom ne le plus proche possible de la r alit http fr wikipedia org wiki Simulateur 8 http www megalopeople com 20 Avec les
73. diff rence consiste la pr dominance de certains r les Ainsi l enseignant n intervient plus en tant que transmetteur des connaissances son r le volue pour mieux servir les finalit s de l activit et pour amener les l ves devenir autonomes Ses interventions se focalisent davantage sur l laboration commune des strat gies d action de recherche de production et sur les solutions concr tes que sur les savoirs transmettre En r gle g n rale l enseignant doit s effacer pour faire place la m diation Toutefois sa pr sence doit tre marqu e au moment crucial de la simulation celui de l initialisation d une situation probl me Nous utilisons le terme en ligne gt commun ment employ pour d signer ce type de simulation bien qu notre sens il ne repr sente qu un raccourci puisque cette transposition informatique ne concerne que les communications et les productions crites alors que la v ritable activit de simulation s effectue toujours en pr sentiel 57 http home sandiego edu mmagnin hotel html ou http www acusd edu mmagnin 38 http www ac nantes fr peda disc lv allemand prof pedago tousnivo 3 http projects edtech sandi net langacad lecirque indexf html 80 Ces cr ations peuvent tre s rielles ou communes gt Le premier type de cr ation engage les tudiants qui interviennent chaque tape tour tour pour enrichir un document le deuxi me n cessite des inter
74. distante en temps r el et en diff r Vari t des modes d acquisition canaux m dias exercices exploration de diff rentes repr sentations des connaissances T ches r aliser par l apprenant inscrites dans le prolongement des savoirs expos s Participation active de l l ve et du groupe recherches documentaires productions individuelles et collectives Echanges interpersonnels libert et spontan it des actions des l ves Activit de l apprenant plac e dans des situations de vie r elle Travail de l quipe composante essentielle de l apprentissage Apprentissage inductif et analogique Vari t des points de vue avec une diversit de situations de pratique permettant le r investissement des savoirs Liens entre les situations analogiques conceptualisation Logique d accumulation et d int gration Apprentissage par d couverte induction Aides et outils la disposition ponctuelle et ou permanente des apprenants Outils de communication synchrone et asynchrone Outils ou interfaces permettant le partage entre les participants A pr sent compte tenu de ces caract ristiques nous allons nous interroger sur la question du tutorat dans la SMV 42 IIl TUTORAT DANS LA SMV La notion de tutorat soul ve bien des discussions t moignant de la diversit et de la complexit des probl matiques concern es Nous nous effor ons donc d abord de d finir bri vement la pe
75. dur e moyenne par session V 1 3 ACTEURS Apprenants Les 26 l ves impliqu s dans les tests taient tous des allophones de 17 27 ans de niveau A2 B22 CONSEIL DE L EUROPE 01 En ce qui concerne l exp rience socioculturelle elle tait faible pour la grande majorit d entre eux De plus un seul test a t effectu dans le milieu homoglotte des l ves tha landais l Universit du Maine La plupart des l ves taient familiaris s avec l outil informatique et l utilisaient dans la vie quotidienne Tuteurs Dans ce cadre le terme de tuteur ne d signe pas un tuteur professionnel mais un enseignant ponctuellement charg de l encadrement d un groupe d l ve interagissant distance Ainsi toute personne intervenant dans le dispositif SMV dans le but d encadrer de guider et de conseiller les apprenants sera appel e tuteur Les enseignants ayant particip aux tests ont t contact s via un forum de discussion sur le sujet de TICE Ils avaient donc tous une certaine exp rience des nouvelles technologies dans le cadre de l enseignement Toutes les personnes concern es ont recu la documentation relative l organisation des tests et leurs finalit s Les enseignants ont galement b n fici des visites virtuelles dans le monde virtuel pr c dant les tests et organis es par les concepteurs Ils taient ensuite charg s de la pr sentation du prototype aux apprenants Les enseignants tuteurs amen s
76. et selon l opportunit du moment International Tutoring est une autre forme de tutorat collectif ind pendant rassemblant des personnes experts de diff rentes mati res C est n anmoins une configuration particuli re de tutorat car les interventions sont autonomes et chaque tuteur n est responsable que de sa propre sp cialisation sans coop rer avec ses confr res Or une SMV n est concern e que par un seul domaine enseign FLE Par cons quent si le dispositif pr voit une collectivit tutorale ses membres seront forc ment d pendant les uns des autres et li s par des objectifs communs r gulant leurs interventions ce qui le diff rencie du tutorat ind pendant Une autre organisation des activit s collectives consiste en une mise en relation de plusieurs classes loign es g ographiquement comme c est le cas des c asses plan taires o l encadrement est assum par un groupe de tuteurs La collaboration entre les enseignants des classes respectives comprend avant tout l tablissement d un planning g n ral des mises en commun ponctuelles asynchrones et l encadrement en pr sentiel des classes respectives 1 s agit alors d un tutorat collectif asynchrone qui compte tenu des caract ristiques d une SMV ne suffit pas pour garantir son encadrement Bien que les dispositifs pr sent s permettent des activit s d apprentissage collectif leurs modalit s ne sont pas les m mes que celle d une SMV C est pour cette raison que les
77. groupes Les groupes sont compos s d allophones et de natifs ce qui constitue une configuration id ale pour la perspective co actionnelle co culturelle PUREN 01 Le micro monde de l apprentissage est h berg par une plate forme int grant un ensemble de logiciels Les apprenants peuvent consulter et mettre en ligne des documents communiquer de fa on synchrone ou asynchrone g rer un agenda collectif cr er des espaces de travail individuels et collectifs utiliser des proc dures sp cifiques pour soumettre des travaux les corriger ou les partager avec d autres CHANIER 01 En l occurrence le micro monde n est pas construit comme une m taphore d un lieu r el ou imaginaire mais constitue plut t un lieu commun de production des l ves et de partage d un r pertoire commun construit collectivement au fur et mesure de l activit La collaboration entre les l ves s effectue avant tout au sein de chaque groupe disposant d un espace de travail distinct et ferm toute intrusion ext rieure CHANIER 01 N anmoins les membres des diff rents groupes peuvent se rencontrer dans des espaces communs notamment pour y accomplir des activit s interculturelles Chaque groupe d apprenants est g r par un tuteur exp riment g ographiquement distant et dirig par un coordinateur Les tuteurs ont leur disposition un espace hors groupes o ils peuvent se retrouver afin d assurer la coordination g n rale entre les
78. groupes distincts gt TLTS TLTS est un dispositif con u University of Southern Califonia s Information Sciences Institute en collaboration avec U S Military Academy destin l entrainement des militaires am ricains pour des missions en langue arabe L environnement orient t che pr voit des s ries d exercices d entrainement linguistique constructeur des comp tences pour ensuite confronter l apprenant des simulations dans des situations proches de la r alit ex aborder un Libanais dans un caf pour obtenir des informations Le constructeur des comp tences gt est con u comme un entra neur personnel de l apprenant TSTL HTTP Ce dernier y trouve des exercices d entrainement phon tique reconnaissance vocale technologie S E T S des l ments socioculturels des exercices d entrainement gestuel signification 9 http lifc univ fcomte fr RECHERCHE P7 pub cndpIE cndpIE htm 85 s agit du projet de recherche ICO GAD dans le cadre du programme CoGniTIQuE 2000 rassemblant des membres du d partement de langues de l Open University Grande Bretagne du laboratoire de l universit de Franche Comt et du laboratoire de psychologie de l universit Nancy Il Les exp rimentations du dispositif de formation durant 10 semaines ont eu lieu au printemps 2001 et ont impliqu 40 apprenants britanniques de FLE 4 tuteurs formateurs FLE de L Open University et une dizaine de natifs fran ais CHAN
79. il pr f re les pr venir pour viter des interventions doubles ou simplement attirer leur attention Quelques pr cisions peuvent alors tre suivies d une discussion ayant pour but l laboration d une strat gie d intervention sa n gociation Cette laboration peut concerner la mani re d intervenir ou le choix de l intervenant Si elle ne porte que sur la mani re le plus souvent les doutes concernent l ad quation de l intervention avec le canevas Le sc nario p dagogique peut alors servir de ressource partag e par l ensemble de la collectivit S il s agit de la mani re d apparaitre dans le monde virtuel les tuteurs doivent trouver un motif d apparition ad quat avec le r le de leur personnage fictif La situation se complique un peu plus si la question porte sur l intervenant Le plus souvent il s agit de d l guer une t che ou de diviser les diff rentes interventions entre les tuteurs Tout d pend alors de leur disponibilit La d cision tant prise le tuteur intervient dans le monde virtuel Les deux principales difficult s concernent donc la disponibilit des tuteurs au moment des n gociations et la qualit de communication intertutorale permettant d viter les apparitions group es Pourtant l intensit des changes de type informer nous permet de croire que les tuteurs sont conscients de l inutilit des interventions group es ou doubl es provoquant une d bauche d nergie superflue N anmo
80. imm diat En effet durant l activit l expertise des tuteurs leur permet d agir instinctivement et en continu le but principal tant d intervenir r activit proactivit et de s organiser collaboration coop ration de mani re la plus efficace selon le moment Ainsi nos deux hypoth ses nous am nent observer des ph nom nes qui finalement restent souvent inconscients De ce fait le recours un instrument de mesure de type questionnaire risquerait notre avis de nous amener soit des r ponses incompl tes ou impr cises soit un exc s d interpr tation C est pour cette raison que nous avons choisi d analyser les traces de l activit stock es au niveau du serveur Cette alternative pourra nous permettre de manipuler des donn es neutres vs donn es subjectives et ou interpr t es pr cises vs m moire d faillante et fid les au d roulement effectif de l activit De plus seule l analyse des traces informatiques pourra nous permettre de d tecter des usages d riv s qui peuvent parfois tre clairant de l activit des acteurs concern s V 2 1 PROPOS DES TRACES INFORMATIQUES A Caract ristiques amp Fiabilit D finition La tra abilit tacking consiste pouvoir suivre litt ralement poursuivre et m moriser via une plate forme de formation ou une base de donn es le cheminement et l activit de l apprenant dans son parcours de formation Ce terme d signe le suivi des comport
81. inform s si l un des objets est retrouv La SNCF est en gr ve et donc le voyage GRASSE initialement pr vu en train n est pas possible Face une borne Internet ils peuvent consulter le site de lt Via Michelin gt Ils apprennent alors qu ils se trouvent 166 km de Grasse Le voyage peut se faire en bateau Marseille Cannes et ensuite en bus sur 17 km s parant Cannes de la ville de Grasse Arriv s Cannes ils prennent une navette en direction de Grasse Richard leur fait une petite visite guid e de Grasse remarque aussi deux individus suspects qui les suivent sans les approcher Dans la boutique de Richard le fabricant leur confie un secret Son parfum semble presque parfait mais Richard est persuad qu il lui manque quelque chose A son avis c est l essence de la vraie rose du Petit Prince leur propose un march trouve trange qu une rose trouv e dans un coffre apr s des ann es soit toujours aussi fraiche C est peut tre la fameuse rose du Petit Prince voudrait bien essayer d en pr lever l essence et l ajouter son parfum En change il leur propose de consulter tous les documents qu il a rassembl s dans sa boutique Le fabricant leur offre alors la cl avec laquelle ils peuvent acc der aux autres pi ces Lui m me s clipse dans son laboratoire pour passer aux essais Les murs de la boutique sont charg s des portraits de l auteur de ses amis ses lettres etc P
82. initiale de recherche mais galement aux propos d Aleksej LEoNTIEV l homme n est jamais seul en face d un monde d objets qui l environne Le trait d union de ses rapports avec les choses ce sont les relations avec les hommes gt Nous nous r f rons alors un mod le de tutorat cf FIGURE 10 p 74 concu pour d crire l organisation de l accompagnement des apprenants au cours d une activit d apprentissage en ligne GOUNON DouBoURG LEROUX 04 Ce mod le nous permettra de syst matiser notre questionnement sur les interventions tutorales dans SMV dans le sens il s articule autour de trois principales composantes acteur tuteur b n ficiaire tutor et nature de m LEONTIEV Aleksej Nikolaevic 1985 R flexes conditionn s apprentissage et conscience dans Ze conditionnement et l apprentissage Symposium de l Association de psychologie scientifique de langue fran aise PUF Paris CLor 05 IV TUTORAT SYNCHRONE COLLECTIF EN QUESTIONNEMENT 74 tutorat Le dernier crit re lt nature de tutorat se r f re la modalit de l intervention que nous cherchons pr ciser Nature du tutorat Contenu du tutorat Utilisation M thodologie Tutorant Tutor Tuteur s humain s Un apprenant Modalit de l intervention Tutorat proactif Un sous groupe intervention planifi e d apprenants intervention contextuelle Co apprenant s Dispositif s Tous les apprenants informatique s Tuto
83. l arriv e la Place du Tertre 1 1 fond 65BIS un endroit pr s de la place du Tertre 1 1 fond 69 passage c t d un restaurant sur le chemin 1 1 vers le mus e Dali fond 71 l accueil du mus e Dali 4 4 fond 72 une salle du mus e SALVADOR DALI 1 fond 78 l entr e du mus e d Art Na f 1 1 fond 88 bureau du directeur du mus e Montmartre 1 1 fond 90 une autre salle du caf Le Sabot Rouge 1 1 Composantes des fonds des sc nes bleu 42 1 1 1 046 1 1 68 1 1 91 1 1 INFaffiche 040 4 4 INFaffiche 043 1 1 INFboite 021 1 1 INFcabine 043 1 1 1 2 2 4 NIN ANNEXES 231 INFescalier 055 1 1 1 063 0d 4 INFmenu 069 o 4 INFsiege 090 0 0d f f 14 INFiable 90 14 INFterrasse 067 1 04 INFterrasse1 068 1 1 INFtoilettes 076 r E ANFv trine 070 r 1 1 1 panneau 66 8 sute 66BIS 1 1 sute CINEMA c 8 5 8 Fo Agents logiciels barman 91 1 blonde 42 1 1 1 guichetier DALL 1 guitariste 1 Bectrice 57 111 1 3 2 1 Q passant43 2 1 lousse42 1 1 T2 lox42 TT T1 Do Avatars des tuteurs liae 1 2 2 4 marcel 11 1 1 D Avatars des PJs j T 1 1 philippe 1 1 2 3 valerie r c r L U U V o o 1
84. le travail coop ratif et collaboratif qui s appuie sur les travaux de ROSCHELLE amp TEASLEY 1995 Collaboration Coop ration La collaboration est d finie comme une activit synchrone et coordonn e qui r sulte de la tentative continue de construire et de maintenir une conception partag e du probl me p 70 La t che est donc lt effectu e travers des activit s conjointes soumises une n gociation continue gt LEGROS PUDELKO CRINON 2002 En ce qui concerne la coop ration elle est d finie comme une activit o les partenaires partagent le travail en diff rentes sous t ches qu ils effectuent individuellement et rassemblent les r sultats individuels afin d atteindre l objectif fix gt LEGROS PUDELKO CRINON 2002 Concernant la collaboration bas e sur les capacit s de communication et d interaction de chacun les chercheurs soulignent fr quemment l importance de la n gociation Les participants sont amen s construire un terrain d entente qui comprend l ensemble des croyances hypoth ses et connaissances que les participants partagent sur eux m mes sur leur activit et sur la signification sociale de celle ci LEGROS PUDELKO CRINON 2002 Lors de la coop ration la communication tablie est davantage structur e socialement LOPRIORE 1999 134 M me si un membre devient responsable de la t che dont il est charg il sera oblig d interagir avec les autres particip
85. le tuteur essaie de pr ciser la nature du probl me Ex 6 Q1 Quand tu fais Aller voir la ressource sur certains objets ton navigateur Internet devrait se lancer Q2 Et quel syst me 95 98 2000 XP Ex 19 Q1 Vous avez une carte pour payer Q2 Vous avez achet des billets Phase 4 Sugg rer une solution La phase suivante consiste proposer une solution suivant le diagnostic tabli La forme de cette partie de l interaction d pend de plusieurs facteurs comme le motif le caract re coop rant non coop rant de l change et la nature de la t che Ainsi si le personnage du tuteur est accept par les apprenants n oublions pas que le tuteur intervient sous une identit fictive et que leur attitude peut tre qualifi e de coop rante une interaction de la tutelle peut avoir lieu notamment si le tuteur d cide de guider et d assister les apprenants durant une t che pr cise 14 21 Cette suggestion peut tre aussi plus directe 19 Phase 5 S assurer de l efficacit de l aide Cette phase n est pas syst matique puisque le tuteur a la possibilit d observer le r sultat de son intervention notamment si le diagnostic tabli tait juste Etant donn que les interventions proactives ne se r sument pas une simple r ponse mais se construisent en phases successives le tuteur peut mieux cerner la difficult de l l ve et ajuster son aide Son inte
86. les apprenants corpus 2 F 6 Gestion des pr sences absences F 7 Exploration du monde virtuel potentielle amp effective session 1 F 8 Exploration effective du monde virtuel sessions 2 4 F 9 Observation des fonds 20000000 000000000 128 128 129 129 134 138 143 160 165 168 168 168 170 171 173 174 175 180 186 186 187 188 189 192 194 194 195 198 198 201 203 205 206 207 208 210 210 212 216 217 218 222 224 230 235 gt 2 2 F 10 Explorer pour v rifier son chemin F 11 Exploration Sc ne initiale amp finale F 12 Interventions proactives corpus 3 ANNEXE G ORGANISATION INTERTUTORALE 2 2 G 1 Interactions intertutorales 6 2 Exemple de diffilcult s de coordination 236 237 238 243 243 247 TABLES DES ILLUSTRATIONS FIGURE 1 FONCTIONS DE L ENCADREMENT DANS LA SIMULATION GLOBALE EN PRESENTIEL ET PONCTUELLEMENT EN LIGNE __26 FIGURE 2 SYNTHESE D ENVIRONNEMENTS D APPRENTISSAGE DE TYPE MICRO MONDE 40 FIGURE 3 DIFFERENTES FORMES DE TUTORAT A DISTANCE 51 FIGURE 4 TUTORAT SYNCHRONE COLLECTIF DANS UNE SMV 53 FIGURE 5 RELATION MEDIATISEE DE L INDIVIDU A L ENVIRONNEMENT SELON VYGOTSKY 59 FIGURE 6 LES NIVEAUX D ACTIVITE HUMAINE SELON LEONTEV 60 FIGURE 7 LE SYSTEME DE L ACTIVITE HUMAINE D APRES ENGESTR M 1987 60 FIGURE 8 LA DUALITE DE LA PARTICIPATION ET DE LA REIFICATION DANS LES COMMUNAUTES DE PRATIQUES WENGER 1998 P 63 62 FIGURE 9 QUATRE
87. les connexions crois es entre les apprenants de diff rentes nationalit s et d un niveau linguistique l g rement diff renci cherchent encourager les ph nom nes d entraide tutorat entre pairs Les agents logiciels assurent la r gulation de l activit selon le canevas initial de l activit et fournissent un feedback minimum imm diat Ce sont galement eux qui fournissent aux apprenants des consignes indices conseils afin qu ils puissent avancer dans leur enqu te Par ailleurs l environnement pr voit une place importante pour le tuteur humain Le tuteur MEPA 2D est charg non seulement de l encadrement du parcours des l ves selon le canevas g n ral de la simulation mais galement des interventions sous une identit fictive ayant pour but de g n rer de nouvelles situations convenables l activit effective des apprenants mini sc narios 103 Le principe de r versibilit assure le retour sur les actions d j effectu es il rend possible l exploration de l environnement par essai erreur et met ainsi l apprenant en confiance Ce dernier peut alors tester l environnement volont sans craindre d tre bloqu par une fausse manipulation s agit p ex des messages automatiques demandant l apprenant de confirmer l action entreprise 37 11 3 SMV SYNTHESE La transposition de la simulation globale dans le milieu informatique peut tre consid r e comme avantageuse si elle peut rem dier aux faiblesses de
88. linguistique ou strat gique entre les l ves et entre les l ves et les PNJs But Familiariser l apprenant avec les fonctionnalit s de l environnement ex Sugg rer des aides et des outils ad quats aux probl mes probl matiques concern s Intervention suite aux difficult s de navigation ou de manipulation des objets But Familiariser l apprenant avec les fonctionnalit s de l environnement ex Donner un exemple en permettant aux apprenants d observer la manipulation effectu e dans la sc ne R action aux comptes rendus envoy s au personnage r f rence 5 A partir des documents internes MEPA 2D 5 Pour consulter des exemples des interventions tutorales dans MEPA 2D se r f rer l annexe B 3 p 188 60 es changes avec les PNJs ne peuvent avoir lieu que si leurs sujets correspondent la situation de communication pr vue dans la sc ne obligation de reconnaissance de la situation de communication et de conformit des propos 81 Certaines de ces interventions sont pr vues dans les r gles de dialogues des PNJs p ex dans les sc nes de m tro lorsque l apprenant demande un billet au lieu de demander un ticket le PNJ r agit et reprend le joueur 62 P ex suivant une s rie d changes le PNJ ne r agit qu un seul mot de l nonc de l apprenant ce qui provoque la r p tition de la m me r ponse du personnage logiciel 63 P ex L absence de r action par rapport un nonc parfai
89. lorsque l initiative d intervenir est prise par le tuteur elle peut contribuer au maintien d un certain rythme d activit et en prenant forme d une appr ciation formative permettre l apprenant de se situer par rapport son parcours GOUNON DOUBOURG LEROUX 04 Le principal avantage de cette modalit souvent per ue par les l ves comme un signe de pr sence est un fort potentiel de rompre l isolement de l apprenant en influen ant sa motivation Choisir entre les deux modalit s c est donc choisir entre deux visions diff rentes de tutorat r pondre pour aider face une difficult d j pr sente et dont l apprenant est conscient ou anticiper pour en faire prendre conscience et pour soutenir Discussion Si les deux modalit s pr sentent des avantages elles n chappent pas certains inconv nients et certains risques Ainsi selon Gilbert PAQuETTE 1998 les interventions proactives peuvent tre trop intrusives notamment lorsque les tuteurs y recourent syst matiquement Selon l auteur ce type d encadrement brusque la d marche de l apprenant C est pourquoi il serait plus convenable d intervenir avant tout l initiative de l apprenant Toutefois l accompagnateur devrait disposer d un ensemble de principes d intervention qui lui indiquent quand fournir une aide dans certains cas extr mes bien identifi s qui pourraient compromettre la qualit des interactions et de l apprentissage p 36 Cette m me crit
90. mails forums Acc s aux enregistrements des activit s des apprenants LOGS historique gt efc Acc s au contenu des blocs notes des l ves Acc s aux outils de traitement du texte Acc s Internet et un r pertoire de ressources WEB li es l activit de simulation globale 118 GLIKMAN Viviane 2002 Des cours par correspondance au e learning panorama des formations ouvertes distance PUF coll Education et Formation Paris Pover 04 119 http www exills com http lucke univ lemans fr mepa 120 Pour consulter quelques extraits des sc narios p dagogiques se r f rer l Annexe A 7 pp 180 185 121 s agit notamment des documents internes distribu s aux tuteurs participants aux tests de la correspondance avec Fr d ric SEGOND du groupe EXILLS et des articles parus sur l exploitation des dispositifs PARMENTIER 02 LEHUEN amp KirLINSKA 05 SEGOND ET AL 05 122 Traces de l activit des intervenants enregistr es sur le serveur cf Glossaire zracab f 46 Possibilit de visualiser les sc nes du micro monde Possibilit d intervenir sous l apparence d un avatar Ainsi nous pouvons constater que gr ce la pr sence des TI les tuteurs humains sont d charg s de certaines t ches routini res pouvant tre automatis es et trait es par les syst mes conseillers 11 s agit notamment des actions pr vues par le sc nario pr dictif Les TI interviennent pour
91. mesure de fournir un feedback adapt LE MANCHEC HTTP Pour analyser cette situation J r me BRUNER 1987 pr cise 6 fonctions de la tutelle Enr lement engager l int r t et l adh sion de l enfant aux exigences de la t che R duction des degr s de libert simplifier la t che par la r duction du nombre des actes constitutifs requis pour atteindre la solution c est une condition essentielle pour r guler le feedback de fa on pouvoir l utiliser comme moyen de rectification ventuellement la prise en charge de certains l ments inaccessibles l l ve ou pouvant provoquer une surcharge cognitive Maintien de l orientation maintenir l attention de l enfant vers la poursuite d un objectif d fini Signalisation des caract ristiques d terminantes signaler de fa ons vari es les caract ristiques pertinentes de la t che pour son ex cution afin de permettre l enfant d identifier et de comprendre les carts entre ce qu il produit et ce qui lui est demand de produire Contr le de la frustration mettre en confiance et rassurer l apprenant D monstration ou pr sentation de mod les donner des indications pour r soudre certaines difficult s p ex en demandant l apprenant d argumenter ses actions afin de lui donner l occasion de trouver ses propres erreurs et de les rectifier Selon cette perspective le tuteur n est pas charg de transmettre l apprenant des savoirs mais plut t me
92. niveau via un dialogue concernant des mots crois s Bureau Descriptif Cette pi ce est propre chaque apprenant y acc de ses mails ainsi qu un t l phone qui lui permet de commander son repas Consignes Dans le bureau vous devez r pondre au t l phone pour commander votre d jeuner Vous devez galement trouver une s rie de mails qui constitue votre travail faire un premier mail vous invite une petite f te surprise sur la terasse apr s le travail un mail de la direction vous demande d effectuer des recherches sur des entreprises et des outils maison et de pr parer une proposition de vente au meeting un second mail de la direction vous demande de trouver un client pour votre proposition de vente Biblioth que Descriptif Au sein de la biblioth que il a acc s aux diff rentes technologies via des livres et peut aussi s aider d un ordinateur qui contient des sites Internet de clients potentiels a aussi la possibilit d enregistrer dans un bloc note les informations qui lui serviront lors de son expos Consignes C est dans cette ni ce aue vous devez effectuer les recherches nour la direction Fn 185 cliquant sur les titres de livre que se trouvent sur les tag res vous avez acc s des documents sur des outils et en cliquant sur les liens affich s sur l cran d ordinateur vous avez acc s des sites d entreprises Lorsque vous avez termin votre travail vous devez vous ren
93. novembre Poitiers http www cned fr colloqueeifad Documents Eifad2004 delievre pdf Consult en janvier 2005 DESPRES 01 DESPRES Christophe 2001 Mod lisation et conception d un environnement de suivi p dagogique synchrone d activit d apprentissage distance Th se de doctorat Universit du Maine http www lium univ lemans fr theses theses despres pdf Consult en janvier 2005 DESPRES amp LEROUX 03 DESPRES Christophe LEROUX Pascal 2003 Tutorat synchrone en formation distance Un mod le pour le suivi p dagogique synchrone d activit d apprentissage distance dans Desmoulins C Marquet P Bouhineau D Dir Environnements Informatiques pour Apprentissage Humain 2003 Strasbourg ATIEF http archive edutice ccsd cnrs fr docs 00 00 16 27 PDF n016 116 pdf Consult en novembre 2004 DoMAsiK BiLOCQ 01 DoMAsIK BiLOCQ Marie Claire 2001 7ufeur en formation distance une fonction facettes multiples M moire de DES en Technologie de l ducation et de Formation Ulg FUNDP http www det fundp ac be destef anciens travaux marie claire domasik pdf Consult en avril 2005 DIONNE ET AL 99 DIONNE Michel MERCIER Jos e DESCHENES Andr Jacques BILODEAU H l ne BOURDAGES Louise GAGNE Pierre LABEL C line RADA DONATH Alexandro 1999 Profil des activit s d encadrement comme soutien l apprentissage en formation distance Distances vol
94. outil qui les aide ou leur rappelle les tapes et les r les jouer aux diff rents moments du dispositif gt DOMASIK BILOCQ 01 I est alors d autant plus regrettable que l essentiel de la recherche sur les conseillers intelligents porte sur l assistance l apprenant et que les travaux visant l assistance l enseignant ou le soutien au tutorat ne soient que relativement r cents DUFRESNE ET AL 03 La tendance actuelle devrait donc consister trouver des mani res dont les TIC peuvent tre utilis es pour passer d un usage artisanal une utilisation rationnelle tout en pr servant leur efficacit p dagogique DE LIEVRE 04 Cette notion de rationalisation indique une des mani res d optimiser la condition tutorale sous forme d une collaboration de travailleurs organis s selon des principes de division du travail gt TREMBLAY 98 42 s agit donc d utiliser la technologie et l intelligence humaine en n gatif l un de l autre MENDELsOHN et de l appliquer pour aider et compl menter le travail du tuteur humain et non pas le substituer Les technologies sont alors utilis es pour les t ches r p titives de routine et les capacit s intellectuelles du tuteur humain pour les t ches d apprentissage Cette revue des probl matiques li es la condition tutorale actuelle attire notre attention galement sur certaines insuffisances sur le plan organisationnel L encadrement des formations est souvent per u comme
95. p t es des avatars des tuteurs Si la consultation des avatars des personnages rencontr s pour la 1 fois semble justifi e la multiplication de cette op ration lors des rencontres successives apparait redondante Toutefois elle peut tre due aux erreurs de manipulation aux tentatives d actions non permises par le dispositif ex d placer l avatar d un autre joueur ou r sultant tout simplement de la curiosit de l usager Consultations r p t es du fond notamment dans la premi re sc ne De m me elles peuvent tre dues aux erreurs de manipulations ou aux recherches de nouveaux objets consultables composantes du fond Les apprenants ne consultent pas tous le m me type d objets les uns consultent tous les fonds V d autres interrogent r guli rement les composantes L ou les ressources externes Toutefois les objets consid r s comme d cisifs pour l avancement de l enqu te jouissent d un taux de consultation r p t e tr s lev ex m mo gt journal intime gt lt album photo gt Par ailleurs l exploration de l environnement est plus intense au d but de l activit et diminue avec le temps Si la consultation est syst matique au d but de l activit cela m me dans les sc nes de passage 3 6 9 elle s organise par la suite L activit d exploration devient plus intense notamment lorsque le passage d une sc ne l autre correspond un changement radical de paysage Sc ne 6
96. pas d observer l volution des 3 cat gories d activit s Le groupe PLN C n est pas repr sentatif non plus puisque le parcours n a pas pu tre termin la 3 s ance n a finalement pas eu lieu Nous examinons donc les 3 groupes restants soit PLN B PLN D et notre chantillon groupe MULTI Pour les actions relatives la navigation elles sont plut t variables durant les 3 premi res sessions probablement parce qu elles d pendent de l tape laquelle chaque groupe a pu se rendre durant chaque session En revanche lors de la 4 s ance ces actions stagnent ou diminuent Etant donn que cette session se caract rise par des sc nes d cisives pour le d nouement de l enqu te il est possible que les l ves naviguent moins pour consulter en profondeur les ressources permettant de terminer le jeu avec succ s Enfin les actions de type exploration gt ont le taux le plus lev durant la 1 session et perdent d intensit jusqu la session 3 l avant derni re Cette exploration augmente ou stagne pour le groupe PLN B lors de la derni re session Compte tenu des enjeux de cette derni re s ance d nouement de l intrigue et en accord avec les remarques relatives l volution des actions de navigation nous envisageons plusieurs raisons cette tendance Tout d abord cette exploration peut tre intense lors de la 1 session suite une premi re familiarisation et une phase d essai des diff rentes fonctions E
97. pas rigide cf 111 3 2 cette organisation pourra tre mise en place spontan ment de mani re implicite ou explicite Dans ce cas toute tentative d organisation trouvera son cho dans les interactions des tuteurs Il pourra s agir d une explicitation de la facon de travailler ou des commentaires t moignant d une certaine organisation Nous allons donc d abord tudier le corpus de leurs interactions pour y rep rer des indices de division de travail sera ensuite question de v rifier dans les traces de l activit si le partage de travail a pu s effectuer avec succ s autrement dit si le contexte et les circonstances l ont permis Cette observation pourra galement nous fournir des indices sur le design organisationnel d une collectivit comme TSC Cette fois ci notre analyse se concentrera sur les changes intertutorales et nous ne ferons recours aux traces quantitatives de l activit que pour v rifier la chronologie des v nements Cette v rification est n cessaire afin de pouvoir pr ciser l absence pr sence simultan e des tuteurs ainsi que le nombre de t ches trait es la fois par un seul tuteur 99 Cf Annexe G 1 pp 243 246 129 V 4 4 ANALYSE A Interactions L organisation des interventions tutorales d pendra de la vision que chaque tuteur peut avoir de la situation La compr hension partag e des situations est due en grande partie l efficacit du langage consid r comme moyen de contex
98. pr paration des mises en commun et certaines valuations Nous remarquerons d ailleurs que cette t che est consid rablement r duite par rapport la place qu elle occupe dans les simulations globales en pr sentiel ou ponctuellement en ligne cf 11 1 3 FIGURE 1 p 26 Pr parer des mises en commun entre les connexions des l ves afin de s assurer d une vision des faits par les apprenants avant d entreprendre la suite du jeu Corriger et valuer les productions des l ves n exigeant pas de feedback imm diat lettres expos s formulaires administratifs mails etc Effectuer une ventuelle appr ciation valuation formative suite l analyse des LOGS Toutes les autres t ches s effectuent en synchrone sous identit fictive ce qui influence consid rablement la fa on d intervenir dans le micro monde En effet toutes les apparitions du tuteur sous la forme d un personnage du monde virtuel doivent tre compatibles aussi bien avec le sc nario 47 p dagogique qu avec le canevas de la simulation globale De plus il est souvent amen adapter son identit ainsi que les raisons de ses interventions au d roulement dynamique du parcours des apprenants et leurs actions souvent impr vues par le sc nario Ce principe transforme l activit de l encadrement en un tutorat anonyme et exige de l accompagnateur des comp tences de vrai strat ge La principale difficult r side alors dans l adaptatio
99. qualifi d allophone et s oppose au terme lt homoglotte gt employ pour les situations d apprentissage d une langue trang re dans le milieu cible 5 a distinction exo endolingue a souvent chang de signification Nous l employons dans le sens donn par son auteur R my PORQUIER 1984 o la communication exolingue r f re la communication tablie entre les individus qui ne partagent pas la m me langue maternelle et la communication endolingue r f re l change dans la langue maternelle commune tous les interlocuteurs 24 B Simulation globale en ligne Les premiers recours aux Tic dans le cadre de l activit de simulation globale se limitent aux outils de communication synchrones et asynchrones mails chats vid oconf rences Leur int gration permet n anmoins une mise en relation de groupes de nationalit s diff rentes ce qui a pour cons quence la neutralisation de l artifice de la communication pseudo endolingue devenant d sormais r ellement exolingue La langue trang re partag e par les groupes participant l activit devient un v ritable outil de communication ce qui amplifie davantage les enjeux communicatifs L activit s effectue en deux temps d abord au sein des classes respectives en pr sentiel et ensuite en coop ration avec les classes distantes lors des mises en commun Dans un premier temps il s agit d une mise en ligne des simulations ayant exist en pr sentiel comme L H tel Le
100. recherche Laboratoire Trigone Equipe Open Universit des Sciences et Technologies de Lille 1 RoBIAL 04 172 Nous avons d sign deux raisons de ce type d intervention soit l incompatibilit de l intention communicative ou celle du vocabulaire employ de l apprenant face la situation de communication concern e par la sc ne ou bien l insuffisance de r gles de dialogues du moteur conversationnel de l agent logiciel ayant pour cons quence la non r action du PNJ injustifi e au niveau communicatif Concernant la probl matique abord e dans ce paragraphe il s agit du premier des cas 173 s agit des flux d informations produits aussi bien entre les apprenants et le mat riel didactique entre les apprenants eux m mes qu entre les apprenants et l encadrement professeurs tuteurs eic 73 correspond l interaction change inter humain et l interactivit change usager environnement titre d exemple la prise de parole la place d un PNJ s inscrit dans les deux domaines il s agit d une interaction qui pour l usager est per ue comme de l interactivit significative Enfin ce type d intervention augmentera le sentiment de contr le exerc par l apprenant et valorisera ses activit s C est d ailleurs ce type d intervention qui est souvent mis en avant si ce n est pas dans les dispositifs distance en g n ral au moins dans les SMV tudi es dans ce travail Nous l avons vu le tuteur p ex dans l enviro
101. remarque Thibault PARMENTIER 2002 membre du groupe de projet EXILLS le recours la r alit virtuelle permet une mise en situation plus naturelle plus authentique surtout si l environnement vise l illustration d une future situation professionnelle de l apprenant ou celle d une particularit locale Au del de l aspect ludique et de la rencontre avec les utilisateurs d une autre langue la r alit virtuelle permet galement de rendre la particularit des verbes de mouvement souvent difficilement explicables sans le recours la langue maternelle Dans un environnement interactif l apprenant garde le monopole de l activit et la machine reste r active N anmoins pour profiter pleinement des possibilit s offertes par cet environnement le sc nario p dagogique doit amener l apprenant des situations significatives d apprentissage acte initiatif externe l interaction homme machine et dans l id al cette interaction devrait tre accompagn e d une m diation secondaire syst me ou humaine En effet la r alit virtuelle ne suffit pas elle seule pour g n rer de l apprentissage elle n apporte pas intrins quement de connaissances un travail cons quent de pr paration de situations explorer est donc indispensable C Revue d environnements L objectif de cette revue est de pr senter des environnements d apprentissage de langues qui s apparentent l activit de simulation globale et peuvent tre qu
102. rep rage nous nous focaliserons sur les observables de m me type lt parler appara tre efc C Aisance Comme nous l avons d j dit cette aisance peut se traduire dans un premier temps par le nombre d actions effectu es par l l ve Une vue d ensemble des actions effectu es nous donne une certaine id e du volume de l ensemble de l activit ou bien de celui de chaque apprenant L observation de ce volume selon les diff rentes sessions nous fournit certaines pistes sur l volution de chaque usager Par ailleurs pour nous renseigner sur la contribution effective de chaque apprenant nous avons pris en compte non seulement le nombre d actions effectu es mais aussi le temps de connexion effective Cette confrontation permet d apercevoir une certaine dynamique du jeu et de rep rer les apprenants les plus actifs soit ceux avec le nombre d actions le plus lev par rapport au temps pass dans le monde virtuel 600 500 E session 1 session 2 400 Ll session 300 200 100 FiGURE 17 DYNAMIQUE DES JOUEURS PAR SESSION A ce propos il est int ressant de remarquer que premi rement en comparant les l ves certains d entre eux se caract risent par une dynamique plut t stable et r guli re L et d autres connaissent des pics d activit notamment P et V ayant lieu essentiellement lors de la 1 session de connexion Concernant cette 1 session l a
103. reste pr s du bord je ne vois pas ce que tu cris Dans MEPA 2D la bulle de texte apparait au dessus du personnage si celui ci se place trop pr s du bord le texte tronqu n est pas lisible En r gle g n rale ce motif ne constitue pas lui seul l objet d une intervention mais la pr pare en optimisant les conditions de la prestation tutorale Canaliser attention et efforts Il s agit des interventions ayant pour but de sugg rer un indice pertinent pour le jeu 22 ou d attirer l attention des l ves sur un l ment significatif 11 Par ce type d intervention le tuteur veille ce que les l ves ne s cartent pas des objectifs de leur activit ce qui correspond par ailleurs une des fonctions de l interaction de la tutelle identifi es par J r me BRUNER Signalisation Faire respecter le canevas 8 123 Aider s organiser s agit surtout des apparitions des tuteurs dans le but de sugg rer une organisation notamment en ce qui concerne les d placements en groupe ou le fait d attendre ses camarades Ce motif appara t avant tout durant la session n 1 et peut constituer une des cons quences de nombreuses prises de contact des l ves portant sur ce sujet 1 9 13 20 Motiver Rassurer Contacter les apprenants de mani re proactive pour s assurer que tout se passe bien fait galement partie du r pertoire des tuteurs MEPA 2D Si de plus ils ne font pas souvent appel aux tuteurs c est le seul mo
104. riment tutorat entre pairs Le tuteur n est pas dans une posture transmissive classique d enseignant apprenant puisque sans n cessairement transmettre des savoirs il aide conseille et accompagne l tudiant dans ses propres d couvertes et apprentissages De ce fait il est plus proche des apprenants que des savoirs expert GRECO HTTP Le contexte de la formation distance change les conditions de travail du tuteur qui intervient d sormais en employant divers moyens de communication envoi postal t l phone courrier lectronique vid oconf rence efc Avec les dispositifs instrument s par les technologies num riques nous assistons l apparition du tutorat intelligent Le terme comprend toute action toute intervention autre qu humaine visant l accompagnement de l apprenant dans son activit d apprentissage Ces interventions peuvent prendre la forme de messages d alerte d aides interactives ou d apparitions de conseillers syst me incarnant le r le de tuteur Ainsi le tutorat distant peut s effectuer dans ces dispositifs num riques o le tuteur en ligne est consid r comme la personne qui est charg e de suivre et d accompagner les apprenants dans leur processus d apprentissage et qui communique avec eux par des moyens lectroniques Grand Dictionnaire Terminologique Par ailleurs le progr s des technologies permet une cohabitation tutorale des ressources humaines et techniques ainsi le tutorat en r
105. rouge des tourniquets portes de sortie passages interdits scene 013 Les tourniquet Instructions amp conseils scene 018 S vres Babylone Couloir Corres scene 019 Le couloir vers la sortie Sevres scene 020 S vres Babylone sortie passage Strat gie scene 020BIS Au guichet RATP station S vr La sortie rue de S vres La rue de S vres cabine t l pho 53 rue de S vres La rue de S vres carrefour L impasse de la rue Poussin 43 rue de S vres Devant les magasins de la rue de Devant l entr e de l immeuble 10 scene 028BIS 10 rue de S vres Si les apprenants ne connaissent pas la r ponse ils peuvent retourner la sc ne pr c dente et poser la question l agent RATP l avertir qu il y a une personne qui ne peut pas passer par la porte ou redemander comment passer par les tourniquets Ignorer la passante perdue sans cons quence cette tape du jeu Possibilit s d intervention tuteur ANNEXES Personne Fichier Serveur Ressources Tuteur Aide C est un passage interdit i ei 7 P do la Chapell Malle 187 ANNEXES 3 Exemple d interventions tutorales dans MEPA 2D Si les joueurs rencontrent de grandes difficult s de communication lors des changes avec les personnages du jeu le tuteur peut parler la place d un g nie Tou
106. sessions encadr es en ligne et en pr sentiel Par ailleurs le TSC comptait 2 personnes ext rieures au projet or pour certaines autres sessions les tuteurs concepteurs constituaient parfois la majorit de l encadrement Ce crit re pourra donc contribuer au degr d objectivit de l tude Conformit Par conformit nous entendons l analogie la configuration id ale des sessions En effet si nous comparons la configuration de cette s rie de sessions la configuration id ale pr vue par les concepteurs cf V 1 2 nous constatons avec aisance qu elle est la seule croiser les l ves de diff rentes langues maternelles tous distants g ographiquement et de niveau linguistique vari cf V 2 2 B Enfin le profil des apprenants correspond celui recherch par les concepteurs Compte tenu de ces caract ristiques nous estimons que cette s rie de sessions crois es peut tre consid r e comme la plus compl te et de ce fait la plus repr sentative des conditions r elles de l activit B Carcat ristiques du groupe Nous pr sentons ici les caract ristiques les plus importantes du groupe ayant particip la s rie de sessions crois es afin de faciliter la lecture de la suite de cette tude Groupe d l ves Le groupe d l ves compte 4 personnes de sexe f minin Deux d entre elles ont t amen es intervenir sous une identit fictive masculine 92 Tableau 1 CARACTERISTIQUES DU GROUPE MULTI S
107. tous lucie gt zoe lucie gt zoe lucie gt zoe liliane gt lucie liliane gt lucie liliane gt lucie lucie gt liliane 012 parler lt Tes amis ne savent pas quelle station ils doiven 012 parler est ce que tu peux leur envoyer un message par la 012 parler je te laisse faire OK Tu leur envoie le message Je 012 parler Tu sais comment envoyer un message C est en parler Alex tu peux raconter aux autres le film d Amelie Poulain pour ne pas perdre du temps au cin ma Lucie vous attend depuis 2 heures ups bien nous allon Tu peux leur dire que dans le film on voit MONTMARTRE et la station de m tro ABBESSES comme ca vous allez rejoindre plus vite Lucie hein je ne comprends pas Val rie a l air fatigu e Voulez vous arr ter Oui c est tres tard en turquie si je vous propose de l arreter Ah Lucie je pense que la chanson que chante le peintre c est important je l ai entendu hier mais je n ai pas vraiment pret attention ce qu il chantait ca peut etre un indice non mm le pont mirabeau 000BIS parler la place lt Alex peux tu donner l adresse tout le monde de Yves 000 Sois gentil gt tout droite descendre messagerie vais les voir haut messagerie puis tu cliques sur le nom de la personne et tu rediges ton message en bas 14 16 1 7 2
108. un pbjet r catives T apparaitre T dispara tre T activer d sactiver Elisa L gende A Apprenant T Tuteur Phase 2 Observation des interventions r actives Figure 15 TYPE D OBSERVABLES INTERVENTIONS REACTIVES Seulement une demande relative l un des l ments identifi s comme significatifs pour le degr de l aisance dans l environnement informatique cf V 3 2 Aisance pourra tre retenue Une fois identifi e comme telle et suivie d une intervention du tuteur il faudra observer son impact sur l volution de la maitrise de l environnement par le demandeur de l aide Cette 2 phase de rep rage FicURE 15 s effectuera selon les traces des tuteurs cette fois ci enregistr es dans le monde virtuel pouvant tre consid r es comme signifiantes Nous avons identifi comme telles l action de se rendre visible invisible dans le monde virtuel apparaitre dispara tre signifiant le d but et la fin de l intervention tutorale le changement d avatar correspondant une apparition sous une identit fictive changer d avatar la prise de parole parler la prise de parole la place d un PNJ activer d sactiver Elisa et enfin les manipulations des objets interpr tables comme r ponses directes et effectives la demande de l l ve d poser donner prendre ranger Evidemment il ne s agit que de pistes cens es faciliter le rep rage de ce type de m
109. une fen tre consultable INFfen tre 004 une fen tre _ gare de Niort et les guichets consultable INFguichet1 002 un guichet consultable INFguichet2 002 un guichet consultable guichetierSNCF1 le guichetier SNCF Sc ne Type Identifiant 225 A L P V TOTAL g nie passant 3 un passant 1 consultable INFpanneau pub 003 un panneau publicitaire consultable INFbilletterie 003 billetterie automatique consultable INFpanneau 003 panneau d affichage des d parts 1 1 consultable INFhorloge 003 une horloge consultable INFvoyageurs 003 un voyageur g nie passant 4 un voyageur perdu consultable INFquai 004 le quai consultable INFclasse 004 une voiture de 2 me classe consultable clignotant le clignotant qui indique l accessibilit de la sortie Vous pouvez descendre d s que le clignotant passe au vert consultable INFsiege1 005 un siege consultable INFsiege2 005 un siege consultable INFpassager2 005 un passager consultable INFfenetre 005 une fen tre consultable consultable INF siege3 005 INFborne 006 un siege une borne consultable INFtgv 006 un TGV train grande vitesse masque url ecran10 m tro g nie agent de proprete un agent de propret qui connait tr s 2 3 bien la gare consultable INFdistributeur 007 dist
110. une sortie s depuis le nouveau room vers le room depuis lequel vous creusez Cette commande est pratique pour construire rapidement une zone o 3 dig out to 312 o Cr e une sortie vers le room poss dant le No 312 Notez que vous devez poss der l objet 312 Sinon il faut utiliser les commandes add exit et add entrance add exit o Exemple add exit 315 o Rajoute exit 315 comme sortie du room courant Utilis pour permettre qq de lier votre room vers le sien en passant par un exit que l autre personne cr e add entrance o Exemple Qadd entrance 316 o Rajoute exit 316 comme entr e du room courant Utilis pour permettre qq de lier son room vers le votre en passant par un exit que l autre personne cr e Qremove exit o Exemple Qremove exit 316 o Enl ve la sortie 316 de la salle courante remove entrance o Exemple remove entrance 316 o Enl ve l entr e 316 de la salle courante sethome D finit votre home 0 Exemple 0 Qnsethome o D finit le home dans le room courant Notez que vous devez avoir l autorisation de faire un home ici par le propri taire du room 11 peut le faire avec la commande resident personne On vous voit dans votre home asleep lorsque vous tes d connect s La commande home vous t l porte chez vous en cas de n cessit def Acc s au dictionnaire US Anglais pour v rifier un mot cf help me def 0
111. valuer leur ad quation pour l activit concern e nous nous interrogerons d abord sur l identit de cette collectivit tutorale sous l angle de la th orie de communaut de pratique WENGER 111 3 4 Nous esp rons que les traces informatiques r cup r es durant les exp rimentations de MEPA 2D analys es au regard des hypoth ses IV issues de la confrontation du cadre th orique au contexte de l tude nous permettront de r pondre la question initiale en pr cisant certains crit res d une m diation collective V 5 D sormais ZPD 12 l CONTEXTE amp PROBLEMATIQUE La condition tutorale actuelle r sulte de plusieurs ann es d volution du contexte de la formation distance de sa place dans l ducation de sa consid ration aupr s de son public et d autres institutions ducatives Les relations entre l enseignement traditionnel et la formation distance ont t souvent difficiles dues l opacit du positionnement de l une par rapport l autre AGOSTINELLI HTTP Tant t consid r e comme un compl ment tant t comme un palliatif la forme distante de la formation a t souvent per ue comme une lt cole de secours gt CERNON 03 pour un public recal dite de la seconde chance gt JACQUINOT 93 PERRIAULT 96 GLIKMAN 99 C est seulement depuis peu que l apprentissage distant est per u comme une r elle alternative diversifi dynamique et de plus en plus pratiqu Cette volut
112. vous Les 4 de remire ep orde por exprimer diremit e D crire sa profession gt Mure France vene ner pes pack _ Los salutations Ratragage TID Mee be Bonjour nom du destinataire formel Salut nom du destinataire familier Salut bonjour tout le monde tous groupe de personne Sinc res Salutations fformell 3 Fiches de grammaire Les noms de pays Pr positions avec les noms de pays gt Pr positions avec les noms de villes Les pronoms personnels compl ments d objet r Diverses constructions avec des pr positions Le lieu Je travaille dans un bureau Biblioth que we 23 f v 05 09 13 24 Connecting to Community Server e 123 f v 05 09 13 28 fredo welcome in Shopping Mall quus i Jetravaille la caf t ria Je suis l int rieur d un bureau quelconque Je travaille dans la seule caf t ria qui Bureau existe autour de moi TT J habite au centre ville J habite en i mr UB ville en banlieue i j iv face boton EXILLS Salle de r union fleamarket ANNEXES 174 Dictionnaire Carnet de conversation conjugueur 5 MEPA 2D Fichier Serveur Ressources Aide i Monde virtuel Calepin Bonjour petit probl m Calepin e note ici toutes les informations utiles
113. yves gt lucie yves gt tous yves gt lucie vves gt lucie lucie gt yves lucie gt yves gt yves O est ce que vous tes tous Pourquoi vous n tes pas ensemble Mais vous allez vous perdre moi je suis au guichet RATP D accord peux tu attendre tes amis 115 vont te rejoindre d accord Attention Lucie une de vos camarades est d j Paris Elle vous attend Prenez les cartes bancaires notez l adresse v rifier et allez la rejoindre Ca va C est pas trop long Il faudrait attendre un peu tes amis ils regardent seulement l album photo Si tu connais l adresse v rifer tu peux la leur envoyer par messagerie Ok l adresse est present ci dessus 10 rue de sevres c est tout Philippe d place toi un peu car Alex ne peut pas consulter 12 26 L 5 1 21 47 00 zoe gt valerie 21 52 13 zoe gt valerie 21 53 53 valerie gt zoe 21 54 13 valerie gt zoe 6 1 22 10 52 zoe gt philippe 22 11 57 philippe gt zoe 22 13 30 zoe gt philippe 22 13 57 zoe gt philippe 5 22 17 45 philippe gt zoe 6 22 17 59 philippe gt zoe 7 22 18 10 zoe gt philippe 22 18 47 zoe gt philippe 9 22 19 09 philippe gt zoe 10 22 19 15 zoe gt philippe 11 22 19 36 zoe gt philippe 2 22 19 57 zoe gt philippe 22 21 58 22 22 36 irene gt lucie 22 22 36 luci
114. 043 6 21 26 23 liliane 043 7 21 26 26 lucie 043 8 21 26 48 lucie 043 parler parler parler parler parler parler parler parler attendez c est quoi a gt Salut petit file tu sais ou se trouve le prochain arret de metro lt Le m tro est juste l Avancez gt Les pages jaunes lt On besoin d un numero t lephone gt Eh Lucie c est quoi les pages jaunes c est l objet x gt il contiens des numeros utiles gt ANNEXES 242 21 27 22 liliane 043 parler lt mais il ya peut etre des adresses utiles dans les page jaunes gt 10 21 27 51 philippe 043 parler lt Mais peut tre on a besoin d un guide de Paris c es toujours practique gt 11 21 28 23 philippe 043 examiner masque annuaire 43 12 21 28 43 lucie 043 parler allez parcourir le numero des musees 13 21 30 34 liliane 043 parler Vous avez consult les pages jaunes 14 21 31 36 valerie 043 parler il faut aller a tous les muse s 22 13 13 philippe 053 parler On va Lucie 22 13 34 liliane 053 parler Lucie tu as pu voir comment s appelle le caf 22 13 50 liliane 053 parler Sors ton invitation et regarde la de pr s 22 14 33 lucie 053 parler chez le sabot rouge 22 14 46 philippe 053 parler Peut tre c est l une en face 22 15 00 lucie 053 parler Je crois pas 22 15 04 liliane 053 parler Est ce que le peintre t a expliqu o tait ce caf
115. 1985 Les formules d encadrement dans HENRI France amp Kaye Anthony d Ze savoir domicile P dagogie et probl matique de la formation distance Sainte Foy Qu bec Presse de l Universit du Qu bec T l universit pp 179 203 BERNATCHEZ 98 43 111 1 1 DEFINITIONS Un simple survol de la litt rature en rapport avec les probl matiques du tutorat nous permet de constater une grande diversit de d finitions de formes et de fonctions du tuteur A Tuteur amp Tutorat Dans le contexte moderne en rapport avec le domaine de la p dagogie et en terme g n ral le concept de tuteur d signe la personne qui suit assiste et conseille particuli rement un l ve ou un groupe d l ves Petit Robert dans le souci de favoriser sa leur r ussite Plus pr cis ment le tutorat d signe une activit d encadrement dont le but est de faciliter l apprentissage de l apprenant au moyen d interventions humaines GAGNE ET AL Ol Genevi ve JAcQUINOT remarque qu il s agit d une relation in gale non r ciproque supposant un soutien une aide ou un tayage JACQUINOT HTTP L in galit de la relation entre le tuteur et le tutor doit tre comprise dans le sens de l in galit des comp tences mais peut galement avoir trait au statut En effet il existe plusieurs formes de tutorat tant t assum par un adulte enseignant tant t par un adulte non enseignant ou encore par un pair plus exp
116. 2 52 09 lucie 22 52 55 irene 22 53 06 irene 22 53 47 irene 5 22 54 03 irene 6 22 54 35 lucie 7 22 55 05 lucie 22 57 35 lucie 1 22 05 49 passant 10 010 22 05 55 alex 22 06 03 liliane 22 06 03 alex 22 06 06 passant 10 22 06 10 valerie 22 06 28 valerie 22 06 32 passant 10 22 06 33 philippe 22 06 37 liliane 22 06 40 alex 22 07 02 liliane 22 07 20 philippe 22 07 28 alex 22 07 43 liliane 22 07 58 liliane 22 07 59 philippe 22 08 13 alex 22 08 39 liliane 22 08 46 philippe 22 09 05 philippe 22 10 03 valerie 22 10 04 liliane 22 10 10 alex 21 28 57 liliane 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 010 000BIS 065BIS 065BIS 065BIS 065BIS 065BIS 065BIS 065BIS 065BIS ai 11 58 yves 000BIS 8 000BIS 240 parler Pourriez vous consulter votre trajet Je vous philippe regarderai faire gt parler nous doivons regarder le ecran gt parler Alors Comment s appelle la station o vous deve aller examiner masque url ecran10 parler Cliquez sur l cran ou sur le plan et choisissez votre trajet Nous sommes la station Montparnasse Vous allez o gt examiner masque url ecran10 parler sevres babylone je crois gt parler Alors il faut cliquer puis choisir Montparnasse S vres Babylone Allez y Cliquez Je vous regarde gt parler Alex cherche la stat
117. 22 15 31 philippe 053 parler Il faut aller vers la butte de montmartre O66BIS parler lt Et le Sabot Rouge c est Tu as demand au Peintre 22 49 56 liliane 22 50 46 philippe O66BIS parler No on n a pas demand e 22 51 01 liliane O66BIS parler I vaut mieux peut etre demander non 22 51 02 philippe 066BIS parler il faut aller encore lui chercher 22 51 27 liliane O66BIS parler est juste c t Ou bien on demand un passant 6 22 51 35 lucie 066BIS d placer lucie vers 480 480 7 22 51 39 philippe 066815 parler vous pouviez m attendre ici je vais aller lu demander daccord 22 52 14 liliane 066BIS parler tu y va Philippe ou on y va tou s gt 22 52 29 philippe 066BIS parler Je vais 10 22 52 39 lucie 066BIS parler c est mieux d y aller ensemble 11 22 52 46 philippe 066BIS changer s philippe arrive dans 066BIS c ne 066BIS arler Je lui a demand e Il faut aller vers la musse de Dali valerie OO00BIS parler non je n en vois pas valerie 000BIS examiner INF fauteuil DO0BIS valerie O00BIS je ne sais pas valerie 000BIS parler 243 ANNEXE G ORGANISATION INTERTUTORALE X 0 1 Interactions intertutorales liliane gt zoe liliane gt zoe liliane gt zoe liliane gt zoe liliane gt zoe zoe gt valerie liliane gt zoe zoe gt liliane zoe gt liliane lilian
118. 4 PEYRELONG amp FOLLET 04 PEYRELONG Marie France FOLLET Marianne 2004 lt Le tuteur entre crit et chuchotement gt 52 n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 29 follet peryrelong pdf Consult en avril 2005 POYET 04 POYET Fran oise 2004 L accompagnement dans les dispositifs industrialis s de formation distance totale ou partielle dans Actes du colloque EIFAD Industrialisation du tutorat en formation distance 25 novembre Poitiers http www cned fr colloqueeifad Documents Eifad2004 poyet pdf Consult en janvier 2005 RENE BOULLIER 02 RENE BOULLIER Lydie 2002 D finir le r le de la coordination p dagogique dans la formation distance Universit de Technologie de Compi gne http archive edutice ccsd cnrs fr docs 00 02 60 61 PDF Ren9 E9 bouiller pdf Consult en novembre 2004 148 RENE BOULLIER 03 RENE BOULLIER Lydie 2003 Coordination p dagogique une version globale de l accompagnement personnalis au DESS DICIT gt ST CEF vol 10 http sticef univ lemans fr num vol2003 boullier 08s sticef 2003 boullier 08s pdf Consult en novembre 2004 RIZZA 04 RizzA Caroline 2004 Le tutorat instrument distance Une solution l articulation entre industrialisation de la formation et individualisation des parcours dans Actes du colloque EIFAD Inaustrialisation du tutorat en formation distance 25 novembre Poitiers http
119. 4 la position de Christophe DEsPRES 2001 est beaucoup 175 VSL interview avec Jacques RoDET ma tre de conf rences associ en e formation Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines concepteur p dagogique et consultant formateur en e formation initiateur et facilitateur de t d la communaut de pratiques des tuteurs distance CHARLIE N 27 24 77 plus d termin e Pour ce chercheur la seule possibilit d appeler le formateur n est pas suffisante En parlant de la modalit proactive l auteur ajoute il s agit l d une condition s ze qua non de l tayage brunerien o le tuteur est cens pouvoir intervenir de son propre chef pour soutenir l apprenant il est essentiel que ce dernier puisse effectivement prendre l initiative d intervenir aupr s des apprenants p 68 A titre d exemple citons l tude de Bruno DE LiEVRE Christian DEPOVER et Jean Jacques QuiNTIN 1998 traitant de l impact d une part du tutorat humain intelligent TI et d autre part de la modalit des interventions proactives r actives sur les r sultats des l ves semblerait que durant cette exp rimentation plus les l ves b n ficiaient d un accompagnement p dagogique humain important et cet accompagnement tait intrusif proactif plus ils jugeaient les explications les messages et les aides efficaces Les avantages du tutorat proactif per u notamment comme une solution valable contre l abandon et l isolement e
120. 4 jours Pour la suite de notre tude nous utiliserons les initiales des logings pour d signer les diff rents l ves Groupe de tuteurs Suivant les sessions l encadrement de l activit a t assur par 2 ou 3 tuteurs D sormais ils seront galement d sign s par l initiale de leur loging TABLEAU 2 CONNEXIONS CROISEES TUTEURS Liliane Yves Yves Ir ne Tuteur concepteur Enseignant tuteur Tuteur concepteur Enseignant tuteur France allophone Turquie natif France natif France natif C Organisation Nous choisissons de traiter chaque hypoth se distinctement Ainsi le processus de leur v rification sera pr sent en deux parties chacune correspondant une des hypoth ses Dans chaque partie nous proc dons la pr sentation du cadre op ratoire partir duquel nous pr cisons les concepts leurs dimensions ainsi que les indicateurs observer 93 V3 MAITRISE DE L ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE HYPOTHESE 1 HYPOTHESE 1 Dans une SMV la modalit proactive du TSC contribue davantage que la modalit r active au d veloppement de l aisance de l apprenant dans l environnement informatique d apprentissage V 3 1 DEFINITION DES VARIABLES Les modalit s r active et proactive constituent deux variables ind pendantes de notre hypoth se La variable d pendante est d finie comme l aisance de l apprenant dans l environnement informatique d apprentissage Modalit r active proactive
121. 8 L interview avec Hugues CocHARD responsable d Etudium centre de pr paration aux concours CHARLIE N 27 8 79 L interview avec Jean Michel KELLERN repr sentant activ partners organisme de formation priv sp cialis dans le Management la Gestion les Ressources Humaines la Formation le Marketing Vente l Efficacit personnelle et la Communication CHARLIE N 27 24 80 L interview avec H l ne GopiNET ma tre de conf rence l Institut des Sciences et Pratiques d Education et de Formation responsable scientifique et technique du Campus Num rique FORSE CHARLIE N 27 21 81 Hurr Marie Thielke 2000 lt Student s use of computer mediated communication in a distance education course esearch on Social Work Practice vol 10 n 4 pp 519 532 PETTIGREW 01 78 et se situer dans la ZPD de l apprenant ce n est s rement pas ce dernier qui en aura conscience et qui pourra en avertir le tuteur m me si on estime que si c est l apprenant qui contacte le tuteur c est parce qu il s est rendu l vidence de ses limites Certaines conclusions sur l impact de la modalit proactive DE LIEVRE DEPOVER QUINTIN 98 indiquent que le groupe b n ficiant de ce type de tutorat a fait part de doutes et d absence d assurance probablement parce que les interventions proactives ont donn aux l ves le sentiment d tre observ Bien que cette situation ne risque pas de se reproduire dans MEPA 2D puisque les tuteurs inter
122. ARD 95 La ma trise des dimensions technologiques de ces dispositifs bien que secondaire peut galement poser certains probl mes notamment aux enseignants peu exp riment s ou sans formation ad quate est donc ais de constater que le tutorat dans ce type de dispositif est une t che lourde qui exige une grande disponibilit certaines connaissances techniques une tr s bonne connaissance de l environnement la capacit de d cliner les t ches de gestionnaire tuteur coordinateur animateur et parfois m me celles de concepteur En effet de multiples recherches d montrent l importance de la charge de travail des tuteurs face la richesse de nouveaux dispositifs et la multiplicit de leurs t ches FonMID ce qui peut porter pr judice leur disponibilit leur efficacit et donc la qualit de l accompagnement des apprenants Or les tuteurs dont la profession n est d ailleurs pas toujours reconnue RENE BOUILLIER 02 ARDOUREL 04 se sentent souvent d pourvus vis vis de la massification industrielle des dispositifs de plus en plus complexes o leur activit para t parfois artisanale tant au niveau de l outillage que de l organisation Plusieurs rapports prouvent que les principaux acteurs de la formation distance sont peu outill s pour assurer l efficacit de leurs activit s respectives au sein de ces environnements DUFRESNE ET AL 03 Les accompagnateurs interrog s font part de la n cessit d un
123. Arriv e Paris Sc ne 16 Rame de m tro Sc ne 21 Arriv e rue de S vres endroit strat gique du jeu Il en est de m me pour les sc nes d interaction transaction avec les PNJs 3 7 8 11 12 Les premiers pas des apprenants dans l environnement se caract risent par une consultation qui para t parfois inutile ex consultations r p t es des avatars celles des fonds et impulsive 232 Les 45 des ressources non consult es correspondent aux ressources de type panneaux itin raire pr sentes par pr caution dans chaque station de m tro Une seule consultation tant suffisante pour conna tre son itin raire ces consultations n ont pas t r p t es 233 Un joueur consulte le m me objet plusieurs reprises 234 Suite au d calage horaire durant cette 1 re session de connexion un des joueurs L s est connect plus t t que les autres Par cons quent en avangant en solitaire il n a pas pu contacter ses camarades r sultat nul pour la valeur examiner avatar 235 Ce constat a t fait en prenant en compte la proportion entre le nombre d objets consultables et le nombre d objets r ellement consult s dans une sc ne 113 Sollicitation des ressources dans ME PA 2 consultation des objets 3 J fonds des so nes Comp antes des sc nes objets m anip ul ablez ss ources externes FiGURE 20 SOLLICITATION DES RESSOURCES MEPA 2D SESSION 1 A premi re vue
124. CONCLUSION COLLABORER POUR COOPERER CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE SITOGRAPHIE GLOSSAIRE ANNEXES ANNEXE EXEMPLES D ENVIRONNEMENTS SMV gt A1 MOO gt A2 SIMULIGNE gt A3 TLTS gt A4 EXILLS gt A5 2 2 A 6 Canevas de la simulation Mepa 2D gt A 7 Sc narios p dagogiques ANNEXE B TUTORAT MEPA 2D gt 1 Tutorat dans MEPA 2D gt B 2 Exemple d outils du tuteur dans MEPA 2D gt B 3 Exemple d interventions tutorales dans MEPA 2D gt B Questionnaire post test ANNEXE C EXPLOITATION DES OBSERVABLES ANNEXE D ACTIVITE DANS MEPA 2D gt 0 1 Aper u quantitatif de la totalit de l activit MEPA 2D gt D 2 Vue d ensemble Activit MEPA 2D classification par cat gorie d actions ANNEXE E CONNEXIONS CROISEES E 1 Nombre d activit s par joueur et par session E 2 Dynamique du jeu E 3 Actions des l ves selon cat gories et par session E 4 Type d action par apprenant totalit de l activit MULTI E 5 Cat gories d action avec la particpation des l ves MULTI E 6 Evolution des actions class es par cat gorie selon l ves E 7 Changement d avatar amp Communication dans le monde virtuel NNEXE F MODALITES DES INTERVENTIONS TUTORALES F 1 Apprenants face aux difficult s F 2 Prise de contact avec les tuteurs corpus 1 F 3 Communications des apprenants via messagerie F 4 Apprenant Echanges via messagerie F 5 Usage de la messagerie par
125. D AUTRES FORMES D ORGANISATION SOCIALE Source DELLINBOURG POIRIER CARLES 03 3 Etienne WENGER souligne qu une communaut de pratique na t spontan ment et se d veloppe suivant sa propre dynamique C est pour cette raison qu un contr le trop prononc peut mettre fin leur existence Or les groupes formels ne naissent jamais de leur propre gr Leur cr ation les objectifs leur composition et les modes de communication sont toujours d cid s par un tiers Par rapport aux groupes d amis informels c est avant tout la libert d adh sion et l intensit motionnelle instaur e entre les membres qui les rapproche des CoPs En revanche la principale diff rence r side dans le r le jou par le rassemblement Si un groupe d amis se r unit pour discuter des loisirs une communaut se caract rise par une dimension plus fonctionnelle et ses objectifs sont plus utilitaires En nous fiant ce crit re il nous est toujours difficile de pr ciser si la collectivit tutorale dans MEPA 2D peut tre consid r e comme une CoP Bien que l activit s effectue entre les diff rentes classes de langues dans le cadre scolaire pouvant donc tre consid r comme professionnel elle est mise en place uniquement l initiative des enseignants l encadrant Nous ne jugeons donc pas le degr de formalit comme lev En ce qui concerne les finalit s visant l encadrement des l ves durant l activit elles sont purement fonctionnel
126. DE L EUROPE 01 CONSEIL DE L EUROPE 2001 Cadre europ en commun de r f rence pour les langues apprendre enseigner valuer Didier Paris DucRoT 95 DucRor Oswald 1995 Wouveau dictionnaire encyclop dique des sciences du langage Editions du Seuil Paris LEGENDRE 93 LEGENDRE Renald 1993 Dictionnaire actuel de l ducation Montr al Gu rin Eska 00 PECCOUD Fran ois 2000 lt Les nouvelles pratiques de formation gt dans Z universit Virtuelle dir SAMIER H Herm s pp 89 102 PORQUIER 84 PORQUIER R my 1984 Communication exolingue et apprentissage des langues dans PY Bernard Acquisition d une langue trang re 11 Presses Universitaires de Vincennes Universit de Neuch tel pp 39 52 POTEAUX amp GiNET 99 POTEAUX Nadine GINET Alain 1999 Les centres de ressources et de langues comment passer d une logique de l enseignement une logique de l apprentissage 2 Rapport d atelier n 5 59 du Centre Europ en pour les Langues Vivantes Graz www ecml at documents reports WS199905 pdf Consult en septembre 2004 RAYNAL amp RIEUNIER 98 RAYNAL Fran oise RIEUNIER Alain 1998 P dagogie dictionnaire des concepts cl s Apprentissage formation et psychologie cognitive EME Editions Sociales Fran aises ESF Paris VASSEUR HTTP VASSEUR Th r se Module 5 LAR L approche r flexive de l enseignement apprentissage DESS Politiques L
127. ESSIONS CROISEES Loging Alex Lucie Philippe Nationalit Polonaise Turque Allemande Turque Age 18 27 26 24 Profession Etudiante conomie Journaliste Etudiante Libraire chanteuse gestion Niveau A2 B1 B2 B2 B1 linguistique depuis 3 ans depuis 2 ans depuis 5 ans depuis 3 ans approximatif Exp rience Faible Faible Moyenne Faible socioculturelle 0 s jour 1 s jour s jours occasionnels 0 s jour s jours linguistiques 90 Internet chat mails Internet Internet Internet recherche recherche documentaire t l chargements FLE t l chargement documentaire chats traitement de traitement de texte traitement de texte texte composition des logiciels sp cialis s chansons dans la gestion Exp rience SMV Non Non Non Non XQ commentaire Les valeurs du tableau ci dessus proviennent des r ponses au questionnaire post test adress aux l ves la fin de l activit Par l exp rience socioculturelle nous entendons la fr quence et l intensit des contacts avec le pays et la culture cible rencontres avec les natifs usage de la langue dans la vie quotidienne s jours en France acc s aux m dias fran ais erc Le degr de ma trise de la langue francaise s appuie sur les informations d clar es par les l ves concernant la dur e et la fr quence de leur apprentissage mais galement sur leur performance durant l activit Les sessions de connexions se sont tal es sur
128. Envoyer un message vers un client apprenant tuteur I est facile d imaginer qu un apprenant dont les d placements sont fr quents produira plus de traces qu un apprenant qui se focalise avant tout sur l observation de l environnement C est donc l objectif des actions ainsi que leur nature qui nous int resseront en particulier La confrontation des diff rentes observables permet d identifier trois cat gories principales navigation communication et exploration C est partir de ces cat gories qu il conviendra de pr ciser les flux d actions des l ves au niveau qualitatif Reste identifier les observables significatives les constituant Navigation En r gle g n rale l observable correspondant au mouvement dans l environnement lt d placer son avatar d placer un objet ne pr sente pas de grand int r t pour nous puisque toute action dans MEPA 2D peut tre r alis e de deux mani res L apprenant peut d placer son avatar sur l objet concern ex passage ou suivant la situation superposer l objet sur son avatar p ex en vue de son acquisition L apparition d un message r sultant du d placement effectu lui permet alors de valider l action qu il souhaite r aliser prendre donner efc 98 L apprenant peut galement acc der directement au menu contextuel de l objet sur lequel il souhaite agir ex passage objet et choisir l item correspondant l action en vue passer ouvrir prendre ete A
129. FguichetRATP 011 un guichet RATP 2 2 12 FOND guichet Montparnasse un guichet de la RATP r gie 1 1 zoom autonome de transport parisien url g nie agent RATP 1 un guichetier RATP 1 2 8 FOND tourniquets l endroit o on valide les tickets du Montparnasse m tro g nie passant 13 une personne un peu perdu 14 FOND fond 14 un couloir du m tro qui m ne vers le quai station Montparnasse consultable INFaffiche 014 une affiche publicitaire consultable INF affiche2 014 une affiche publicitaire 15 FOND fond 15 un train de m tro quai consultable INFrame1 015 une rame du m tro consultable INFrame2 015 16 FOND rame inside l int rieur de la rame du m tro 2 3 Montparnasse FOND fond 17 la station de m tro S veres Babylone sur la ligne 10 consultable INFstation 017 nom de la station consultable INFpoubelle 017 une poubelle consultable INFpanneau 017 un panneau publicitaire 18 FOND fond 18 la station S vres Babylone couloir qui vers la sortie et autres correspondances 19 FOND fond 19 tourniquets le passage vers la sortie station sortie S vres Babylone consultable INFtourniquetOUI 019 un tourniquet Allez y consultable INFtourniquetNON 019 un tourniquet hors service Pour composter votre ticket passez par un tourniquet avec une fl che verte consultable INFtourniquetNON2 un tourniquet hors service Passez par 019 un autre 20 FOND fond 20 le guichet RATP station S vres 1 BAbylone consultable
130. I NI mm Total 237 Sc ne finale 156 Objet A L V Tab 1 22 44 10 1 2 22 45 33 1 Tab 2 22 40 22 1 2 22 43 41 1 22 39 38 1 TT 22 43 08 Hs 22 45 32 1 Tab 4 22 45 45 1 2 22 49 34 1 Tab 5 22 49 29 1 2 22 50 41 1 Eclairage 1 1 Rangement 2 2 1 1 1 2 1 1 Objet Heure A L V Total Bijou 23 23 10 1 2 23 23 11 1 22 54 35 1 extrait1 22 55 43 1 4 22 59 43 1 23 18 27 1 22 54 48 1 22 55 46 1 23 02 42 1 5 23 12 18 1 23 18 33 1 22 53 11 1 22 54 12 1 3 22 57 26 1 extrait4 1 22 56 00 1 22 55 53 1 Eoi 22 57 31 1 3 23 18 47 1 fond 1 1 2 Total 1 11 8 20 Le symbole d signe les ressources de type page WEB Dans la sc ne initiale P ne peut pas y acc der suite un probl me technique C est pourquoi les valeurs de ses consultations sont gris es V rencontre le m me probl me dans les sc nes finales Les ressources essentielles pour l intrigue de la simulation sont marqu es en noir Les autres dont la consultation est compl mentaire vocabulaire sont marqu es en gris 238 F 12 Interventions proactives corpus 3 20 59 52 21 01 00 21 02 11 21 05 14 21 09 54 21 10 38 1 12 21 jer 1 12 29 ie 1 12 36 lucie L gende Tuteur Apprenant Personnage syst me PNJ Tuteur prend la parole la place d un PNJ Echange tuteur tuteur via messagerie yves gt tous lucie gt yves
131. IER 01 86 Cf Annexe A 2 p 170 87 TLTS Tactical Language Training System labor CARTE Center for Advanced Research in Technology de l Universit de Californie Le 11 ao t 2005 le projet gagne la r compense de DRAPA un exploit technique significatif http www tacticallanguage com tacticaliraqi howitworks htm 88 Cf Annexe A 3 pp 171 172 89 La reconnaissance vocale d signe l ensemble des technologies permettant une machine de reconnaitre la parole Les premiers syst mes mono lecteurs deviennent multi lecteurs capables de reconna tre tout un groupe de locuteurs ind pendamment de leur ge sexe timbre de voix et de fonctionner sur les phrases compl tes Dans un premier temps ces technologies sont utilis es dans les 32 et usage des gestes de politesse des notions de grammaire des actes de parole et des jeux linguistiques ex mots crois s puzzle Pour construire l environnement TLTS les concepteurs se sont inspir s des approches communicatives et fonctionnelles Ainsi le vocabulaire pr sent l apprenant reste en strict rapport avec la simulation confronter la grammaire est fonctionnelle l entra nement phon tique ne concerne que des structures susceptibles d tre employ es dans la situation et la progression s effectue en spirale du plus simple au plus complexe TLTS HTTP De cette mani re les auteurs tentent de cr er des contenus dont l int r t de part leur utilit imm
132. Je ne peut pas te voir 21 57 46 21 58 07 philippe gt lucie les rues de montmartre 21 58 10 lucie gt philippe dois aller chercher les autres m attends 22 59 54 23 00 49 philippe gt lucie Je suis just avant le cafe sabot rouge 23 02 10 lucie gt philippe ouest a 23 03 24 philippe gt lucie si tu est pres de panneaux il faut aller a gauche 23 03 25 philippe gt lucie 23 03 34 philippe gt lucie vers la musee de dli 23 03 44 philippe gt lucie ca va tu va venir 23 04 01 philippe gt lucie Comme ca on t attend Lliane est avec moi 23 04 30 23 56 10 philippe gt lucie Lucie je suis tel fatigu e 23 56 39 philippe gt lucie II faut aller au lit beint t 23 57 12 23 57 58 philippe gt lucie ca va pot toi 23 58 26 23 58 36 23 58 44 philippe gt lucie J ai demande si ca va pour toi 23 58 52 philippe gt lucie A bientot 23 58 54 23 58 59 23 59 13 philippe gt lucie Je pense c est le vendredi au m meme temps 23 59 39 philippe gt lucie mais je n irai pas la il faut faire l enquete hors de Patris 23 59 55 philippe gt lucie Bonne nuit 00 00 02 20 21 22 21 34 48 21 35 08 21 35 31 alex gt philippe je comprends 21 37 45 alex gt philippe vous allez je suis la station sevres babylone 21 38 09 alex gt philippe OU VOUS etez 21 43 37 alex gt philippe vous e
133. L Educationnel Technology la technologie pour l ducation gt Les cahiers de la recherche en ducation Universit de Sherbrooke Canada vol 2 n 2 pp 266 294 http www ipm ucl ac be marcel Article Techno l html 151 LINARD 95 LINARD Monique 1995 lt La distance en formation une occasion de repenser l acte d apprendre dans DAVIES Gordon amp TINSLAY David eds Acc s a Formation Distance Cl s pour un D veloppement Durable Proceeding International Confernece Geneva 10 12 octobre 1994 FIM Erlangen Berne pp 46 55 http www epathie com Linard 201995 20Gen E8ve pdf Consult en mars 2005 MARTON amp HERVEY 94a MARTON Philippe HERVEY Denis 1994 lt La conception p dagogique de syst mes d apprentissage multim dia interactif fondements m thodologie et probl matique dycatechnologiques vol 1 n 3 septembre http www sites fse ulaval ca reveduc html vol1 no3 concept html Consult en mai 2005 MARTON amp HERVET 948 MARTON Philippe HERVEY Denis 1994 L valuation des syst mes d apprentissage multim dia interactif aucatechnolagiques wol 1 n 3 septembre http www sites fse ulaval ca reveduc html vol1 no3 evalsam html Consult en novembre 2004 MENDELSOHN 98 MENDELSOHN Patrick 1998 Juste pour voir Petit voyage dans les mondes virtuels y Universit de Gen ve http www archipress org ts82 mendelsohn h
134. SMV 3D http www exills com http www web3d fr com articles blaxxun Xerox article php Interview avec Thibault PARMENTIER Consult en septembre 2005 http www idearium org elearning edutaiment exills un php Intervention de Fr d rique SEGOND 2002 xi s un sistema virtuale multi utente per imparare le lingue Consult en mars 2004 http www thetis project org Transposition des technologies Xerox pour une simulation socio professionnelle de l h tellerie Consult en ao t 2005 TLTS SMV 3D http www tacticallanguage com tacticaliraqi howitworks htm http www pcaonline net PCA 1024x768 Products TLTS shtml http www tacticallanguage com tacticaliraqi howitworks htm http www tacticallanguage com tacticaliraqi userfiles File Tactical Iraqi pdf Approches th oriques Socio constructivisme http ute umh ac be dutice uv6a module6a 5 htm Etayage J r me BRUNER http www enfa fr fr rub rech thesepdf MATRICESZ20recto verso e chap3verso pdf http eduscol education fr index php D0126 appe_vergnaud htm Approche socioculturelle de Lev VYGOTSKY http www ibe unesco org International Publications Thinkers ThinkersPdf vygotskf pdf Communaut de pratique Etienne WENGER http www ewenger com SITOGRAPHIE 164 Autres WIKIPEDIA http Wikip dia l encyclop die libre http fr wikipedia org e Grand Dictionnaire Terminologique Office Qu b cois de la langue fran aise http
135. T DE LA REIFICATION DANS LES COMMUNAUTES DE PRATIQUES WENGER 1998 P 63 Source CHANAL 00 8 WENGER Etienne 1998 Communities of Practice Learning Meaning and Identity Cambridge University Press WENGER Etienne LAVE Jean 1991 S fuated learning Legitimate peripheral participation Cambridge University Press La th orie de communaut de pratique d Etienne WENGER repose sur une s rie d tudes de cas sur des sages femmes des tailleurs des quartiers maitres de la marine des apprentis bouchers et des alcooliques s agit de l apprentissage aussi bien scolaire que professionnel formation et travail collectif 51 A partir de CHANAL 00 5 Dans ce sens il faut voir la n gociation comme la mise en sc ne ou l nonciation d un monde partag de significations concept inspir de la th orie de l nonciation 63 L importance de la dualit participation r ification est cruciale pour la th orie d Etienne WENEGER Si le terme de la participation comprend l exp rience des acteurs engag s activement dans les projets membres d une communaut la r ification est un processus qui donne forme cette exp rience Autrement dit c est la r ification qui en cr ant des points de focalisation sous forme d artefacts concepts abstraits outils symboles mots efc permet la n gociation de sens dans la communaut Organisation d une communaut de pratique En ce qui concerne les communaut s Etienne WENGER
136. Universit du Maine et d Angers Tutorat Synchrone Collectif dans les Simulations p dagogiques de type Monde Virtuel partag quels crit res pour une m diation collective pertinente M moire pr sent pour l obtention du Dipl me de DESS Formation aux m tiers des langues 2003 2005 Sylwia Kitlinska Sous la direction de M Jean Fran ois Bourdet 7 novembre 2005 REMERCIEMENTS Tout d abord nous souhaitons exprimer notre gratitude Monsieur Jean Fran ois BOURDET qui a dirig ce m moire pour son conseil et sa patience Nous tenons galement remercier Monsieur J r me LEHUEN pour son soutien tout preuve pour ses encouragements et sa bienveillance Nous remercions galement nos responsables de formation ainsi que tous les professeurs qui nous devons la pr paration th orique Enfin tout particuli rement nous tenons remercier nos proches pour leur pr sence leur patience et leur soutien Merci TABLE DES MATIERES INTRODUCTION l CONTEXTE amp PROBLEMATIQUE 1 1 FORMATION A DISTANCE ET LA QUESTION DE L ACCOMPAGNEMENT 2 CONDITION TUTORALE ACTUELLE H SMV UN NOUVEAU DEFI TUTORAL 1 1 1 1 1 SIMULATION PEDAGOGIQUE 11 1 2 SIMULATION GLOBALE MODE D EMPLOI Simulation globale en pr sentiel Simulation globale en ligne 11 1 3 QUESTION D ENCADREMENT 11 2 DISPOSITIF 112 1 MICRO MONDE VIRTUEL PARTAGE A D finition amp Fonc
137. V cela signifie que l apprenant connait non seulement le syst me de la langue mais sait l employer en fonction de la situation de communication dimensions sociales culturelles sociolinguistiques caract ristiques nonciatives tout en prenant en compte son interlocuteur statut social et professionnel ge relation tablie efe Si l estimation de cette capacit pouvait tre ventuellement envisag e dans le cadre d une formation longue elle nous semble difficilement mesurable dans le cadre d une activit collective ponctuelle et limit e dans le temps telle qu une SMV Ce dernier type d activit ne pourra nous fournir que certains indices de la performance sans toutefois nous permettre de la mesurer de mani re probante En effet le corpus issu d une activit ponctuelle n est pas assez consistant Par ailleurs pour pouvoir percevoir des indices significatifs le suivi de l apprenant devrait tre tal dans le temps Mais la performance peut tre galement comprise comme toute activit destin e accomplir une t che et d passer ainsi le champ de la linguistique Si nous reprenons la th orie de l activit situ e ainsi que les termes d Aleksej LEONTIEV cf FIGURE 6 p 60 l accomplissement d une t che correspondrait l activit r alis e par une s rie d actions elles m mes d pendantes des op rations Ainsi pour am liorer la performance de l l ve r alisation effective et satisfaisante d une activ
138. Village Le Cirgue etc En parall le apparaissent des activit s de cr ations collectives men es distance comme les romans virtuels gt ainsi que des activit s de type jeux de pistes de plus en plus sc naris es sur Internet ex fe de bienvenue Les groupes d l ves coop rent ensemble et peuvent tre consid r s comme des communaut s virtuelles Les lt nouvelles simulations recourent de plus en plus souvent aux plate formes et aux outils de partage favorisant ainsi la coop ration et l apprentissage collectif Pro ogue N anmoins m me si le contexte glisse vers un autre type d environnement les activit s des groupes participant la simulation restent toujours parfaitement distinctes Leur accompagnement s apparente alors celui des simulations globales en pr sentiel lors des s ances en classe de langue mais les strat gies et le r le de l encadrement changent quelque peu lors des mises en commun virtuelles Avant de pr senter le dispositif de micro monde virtuel nous nous attardons sur cette notion d encadrement et sur sa transformation due l volution du contexte d application 11 1 3 QUESTION D ENCADREMENT L encadrement d une simulation globale est une t che complexe et exige de l enseignant des connaissances et des comp tences diverses Plusieurs d entre elles sont transversales l enseignement en g n ral d autres paraissent plut t sp cifiques pour l activit de simulation La principale
139. Vous avez une carte pour payer Salut Zoe tu va a paris aussi OUI j ai gt Moi no mais Alex en a une Vous avez achet des billets OUI j ai une carte gt lt Moi j ai deja un billet gt et toi zoe tu a besoin d un billet aussi uoi moi et phillipe nous avons les billets Donnez votre carte au guichet et vous aurez un bille pour aller Paris Vous avez un train direct qui part dans 20 minutes Souhaitez vous un billet carte bleue C qiu n a pas le billet Essayez de rester ensemble Oui nous pouvons y aller d accord mais qui peut dire ou je ne sais pas le film d Amelie Poulain se deroule dans quel quartier Paris oui a monmartre gt c est le montmartre Montmartre c est pr s de quel monument lt Pres la scr couer la cathedrale gt Ah oui le sacre coeur IL faut monte C est tres tres fatiguant qu est ce que nous allons faire alors prenons le metro On y va on va cherche la prochaine arett de metro Qui connait l arret pour montmartre lucie qu est que tu dit alors qui va a la statione Abbesses gt allons y On y va les filles on s en va alors 1 21 25 10 liliane 21 25 13 philippe 043 043 21 25 16 passant 43 043 21 25 25 philippe 043 5 21 26 09 philippe
140. a recherche d indices d cide de contacter ses amis l tranger pour leur demander de l aide A l arriv e des correspondants apprenants Yves leur raconte l histoire Histoire d Yves et pr sente les objets trouv s au grenier Compte tenu d ventuels soupcons des parents ainsi que de la vigilance des individus suspects il ne peut pas les accompagner dans la recherche Il propose n anmoins de venir les voir de temps en temps et de mener des recherches sur place Il leur demande de le tenir au courant de l avancement de l enqu te via mail ou t l phone de lui d crire les endroits visit s et les personnes rencontr es afin qu il puisse se renseigner sur leur importance et leur signification dans l histoire de la grand m re Ces messages lui permettront aussi de juger l urgence de son d placement ainsi que de leur donner des informations pouvant les aider dans l enqu te I leur propose d explorer d abord la premi re piste qui est l adresse parisienne 10 rue de S vres visible sur une des photographies E 4 4 4 4 4 E 4 4 4 4 E E E connexion MEPA Les correspondants arrivent chez Yves Ils consultent les objets trouv s au grenier Yves donne les derniers conseils avant le d part et leur fournit des objets indispensables pour le voyage cartes bancaires et le carnet de conversation lls partent pour Paris afin de v rifier l adresse figurant sur une des photographies 115 savent qu un ami de
141. a relation entre les strat gies de l acteur et la ou les t che s r aliser dans un environnement et dans des conditions donn es gt p 19 Il s agit d un environnement informatique sous forme d un micro monde partag multi utilisateurs permettant des interactions entre les apprenants distants de diff rentes nationalit s dans le cadre de l apprentissage collectif de FLE sous forme de simulation globale en r seau LEHUEN amp KITLINSKA 05 37 KiTLINSKA 05 98 MEPA 2D HTTP 99 s agit plut t d un raccourci puisque comme le remarque l auteur du projet MEPA 2D n est pas un monde virtuel c est une plate forme destin e partager des mondes virtuels sur un r seau informatique Un monde virtuel dans MEPA 2D n est qu une collection structur e de ressources qui seront partag s par les personnes connect es MEPA 2D http 35 Contrairement aux deux derniers dispositifs TsTL EXILLS le monde virtuel MEPA 2D est un environnement en deux dimensions rendu l cran l aide de photographies qui avec des ambiances sonores et l interactivit du syst me nourrissent le sentiment d immersion Les apprenants sont repr sent s par des avatars humanoides en 2D qui peuvent se d placer changer d apparence communiquer travers des bulles de texte manipuler des objets et les changer pour simuler des transactions dans le monde virtuel La premi re sc narisation de l activit a donn lieu une sim
142. a soci t cible les l ves peuvent faire appel au personnage principal qui est un natif et qui peut ponctuellement leur venir en aide ou prodiguer des conseils Bien que l itin raire du jeu soit plut t lin aire seulement un ordre pr cis d acc s aux indices donne un sens aux v nements il existe n anmoins plusieurs possibilit s d obtenir les informations n cessaires pour avancer dans l enqu te Ainsi un joueur patient serviable et poli obtient plus d informations de la 100 Cf Annexe A 5 p 174 101 Pour consulter des extraits du sc nario p dagogique de l activit se r f rer l annexe A 7 pp 180 183 102 Pour consulter le canevas de la simulation se r f rer l annexe A 6 pp 175 179 36 part des personnages syst me qui lui permettent de retrouver plus rapidement d autres indices De m me un parcours attentif et la consultation des ressources mises la disposition de l apprenant lui permettent de gagner en efficacit raccourcis dans le m tro Pour que ces actions soient possibles le principe ergonomique de r versibilit est fortement appliqu dans l environnement C est sans doute avantageux pour l authenticit du parcours et donc la motivation de l apprenant mais le fait que les joueurs puissent se rendre dans des endroits diff rents rend l encadrement difficile d autant plus que le nombre de joueurs peut tre lev Le dispositif MEPA 2D pr voit plusiuers formes de tutorat Tout d abord
143. a un panneaeu vers marier d issy Pr venir et anticiper les questions Dans ces changes de la 2 session certains PJs pr viennent leurs interlocuteurs des actions envisag es dans un futur proche pour leur permettre d estimer le temps d attente ou tout simplement le justifier 12 L je dois aller chercher les autres m attends Ils parlent galement d ventuels projets ou de strat gies mettre en place l avenir 18 P je n irai pas la il faut faire l enquete hors de Patris Les renseignements sur la localisation sont d sormais accompagn s des informations quasi syst matiques de la pr sence absence virtuelle d autres PJs 11 P J etais perdue tout seule 12 L je dois aller chercher les autres 15 P Lliane est avec moi lls deviennent encore plus pr sents lors de la 3 session 25 P je dois attendre Liliane 25 P tu est avec les autres non je suis seul gt 2 es exemples sont cit s tels qu ils apparaissent dans le corpus 107 27 P on attends Valeri gt 32 L j attends valerie 35 A noje suis a FNAC ensemble averc philiphe 35 L et valerie est elle avec vous Ces renseignements sont m me parfois compl t s par des pr cisions sur ce que fait le PJ absent 25 P je dois attendre Liliane elle vous cherche Is comprennent aussi des commentaires et certains doute
144. abor e Le tutorat a pour objectif d amener l apprenant d couvrir ses capacit s et les d velopper en lui sugg rant des moyens auxquels il peut recourir et non pas en lui imposant des r ponses L laboration d une aide signifie alors la mani re et la forme de l intervention tutorale Opportune Une aide peut tre consid r e comme opportune si elle survient au moment propice l apprentissage de l l ve Compr hensible Cette condition rejoint les deux pr c dentes dans le sens o une aide inconvenablement labor e ou survenant au moment peu propice ne pourra pas tre comprise par l apprenant et ne sera donc pas b n fique C est la m diation qui est mise en avant par cette condition Elle doit permettre au novice d exploiter les informations qui lui sont donn es Dans le cadre d une activit dans un environnement informatique distance les informations peuvent tre consid r es aussi bien comme les savoirs les explications fournies l apprenant mais galement comme les aides relatives au fonctionnement du dispositif Ces conditions restant plut t g n rales il est important de les consid rer par rapport au dispositif pr cis puisque comme le remarque Mohamed HRIMECH 1999 les diff rentes m thodes d encadrement ne conviennent pas n cessairement tous les contenus aux caract ristiques des tudiants et aux personnalit s des professeurs p 684 Le choix d une m
145. activit A quel moment une intervention r active bascule en proactivit 89 l activit d apprentissage seulement si elle correspond une action pouvant tre associ e une strat gie Toutefois une strat gie peut se d composer en plusieurs actions et une s rie d actions peut ne pas avoir de signification sur le plan de l apprentissage mais r v ler tout simplement un probl me de manipulation du didacticiel gt La distinction entre les v nements syst me et les v nements logiciel nous semble clairante pour le choix des observables Un observateur ne peut pas attribuer de caract re intentionnel un d placement ou un clic de la souris consid r isol ment C est l association d un ou plusieurs v nements syst me dans le contexte pr cis qui prend une signification dans un objectif de r solution p dagogique 2 Selon l auteur les v nements syst me sont produits lors de l interaction entre le syst me et l utilisateur d placement clic de souris En r gle g n rale ils se caract risent par un bas niveau et de ce fait ils sont jug s comme peu repr sentatifs pour l activit des apprenants En ce qui concerne les v nements logiciel ils correspondent des s quences d v nements syst me qui dans un contexte pr cis renvoient une action significative pour la situation d interaction B Structure amp Format Les traces enregistr es durant l exp rimentation du dispositif
146. age ainsi engag appuy sur celui d assistance et de co laboration devient plus dynamique L l ve se trouve alors dans la situation o il est amen expliquer un probl me l un de ses camarades ce qui lui permet de mieux le conceptualiser Les experts ajoutent que cette forme d apprentissage s av re plus efficace car en obligeant l l ve formuler argumenter structurer et pr ciser sa pens e elle permet l l ve de prendre conscience du processus et de ses strat gies d apprentissage PouTs LAJUS amp RICHE MAGNIER 98 Nous en concluons que par rapport aux premi res activit s apparent es la simulation comme la dramatisation ou le jeu de r le la simulation globale pr sente de nombreux avantages Une approche ludique de l apprentissage o le jeu est consid r comme un espace potentiel un espace interm diaire entre la fiction et la r alit o l enfant peut exp rimenter l abri de l erreur WiNICOTT 75 Une d scolarisation des activit s YAICHE 96 167 l apprenant produit et interagit dans d autres buts que l valuation Une globalit du contexte qui permet un enrichissement de la situation de communication Or pour Ludwig WITTGENSTEIN 1945 la prise de conscience du sens des messages linguistiques d pend de la complexification du milieu o ils apparaissent Une forte contextualisation de la situation permettant un degr lev d immersion linguistique communica
147. ait formidable j ai connu paris 01 06 uoe scene 163 mieux qu avant 00 01 30 01 30 163 lt merci pour tous lucille oups sylwia gt lt ah c est un moment de tristesse gt j ai bcp amous gt ia oui de mon cot je vais rejoindre mon asteroide 00 01 57 marcel scene 163 OYAK RENAULT BURSA m attend gt w lt peut etre je peux essayer d ecrire un poeme en 00 01 59 valerie scene 163 fran ais Bonsoir tous 00 02 39 liliane scene 163 lt Oui Val rie Ecris un poeme en fran ais gt Suns moi auusi c etiat super a partir des problemes de 00 02 51 valerie scene 163 connexion merci a vous bonsoir erick BONSOIR A TOUS bonsoir Seda aplus sur istanbul bonsoir a tous bises lt ok bonsoir a tous 00 08 Allez au revoir et bonne nuit bonne nuit bonne nuit 00 09 16 alex scene 163 SAlut Val rie C tait un plaisir de te rencontrer X F 7 Exploration du monde virtuel potentielle amp effective session 1 224 Sc ne Type Identifiant H m 1 9 10 1 h 1 2 2 2 1 13 16 2 6 consultable INF ordi 000BIS un cran d ordinateur 1 H consultable INF affiche 000BIS une affiche 1 f cons
148. ale pr cise mais reste lui m me p 112 Le facteur temps et la rigidit de la situation initiale jouent aussi un r le important dans cette distinction Le jeu de r le impose la situation initiale ainsi qu une suite l histoire alors que la simulation laisse plus de libert aux apprenants qui disposant d un temps beaucoup plus important peuvent faire vivre leurs personnages dans un contexte qu ils ont le temps de s approprier et faire voluer Fran ois MANGENOT parle m me d une pr tendue approche communicative consistant pour l apprenant jouer simuler des situations calqu es sur la vie r elle Or communiquer c est savoir varier l infini ses r actions et non produire des nonc s plus ou moins st r otyp s gt MANGENOT 96 21 d entrer dans la peau du personnage et de manipuler la parole d une mani re authentique et personnelle Les sp cialistes s interrogent alors sur les constructions possibles d un cours dit communicatif qui permettrait une mise en situation compl te tout en prenant en compte les contraintes et les sp cificit s institutionnelles En r action ces insuffisances d immersion le manque de contexte global qui pourrait permettre de f d rer des activit s traditionnellement atomis es en classe de langue naissent les simulations globales Elles r pondent l illusion du r el gt par une r alit de l illusion gt MALEY 80 et apportent toutes les pratiques d a
149. alement acc s une table de progression pour lui permettre une certaine auto valuation Le logiciel est concu en vue de l utilisation individuelle et autonome de l apprenant Les concepteurs ne pr voient pas d interventions de tuteurs humains Les sp cialistes peuvent ventuellement proc der une analyse des traces informatiques en vue d instruire les enseignants respectifs sur un emploi optimal du dispositif Compte tenu des caract ristiques du dispositif nous pouvons le qualifier tout comme p ex SAMPRAS de SMV mono utilisateur et accompagnement syst me ITS b EXILLS Le dispositif ExiLLs a t labor au centre de recherche XEROX Grenoble 7 est destin l apprentissage des langues trang res allemand anglais et francais en collectivit par simulation des situations socioprofessionnelles d o le recours une plate forme Internet sc naris e en 3D la r alit virtuelle et aux technologies collaboratives 11 permet des connexions multiples et un apprentissage collectif A l heure actuelle il existe deux transpositions des technologies XEROX La premi re est une d monstration de l environnement d un centre de recherche o les apprenants doivent effectuer un travail de pr sentation d un produit de la soci t et trouver des clients potentiels La logiciels de la dict e vocale ou encore sur les machines industrielles En 1996 elle est appliqu e pour la premi re fois aux exercices linguist
150. aleur pour Yves qui trouve ainsi des souvenirs de sa grand m re mais l nigme ne semble pas lucid e bien au contraire Que veut indiquer l affiche trouv e sous le pont L charpe et le bijou font penser au personnage repr sent sur l affiche Qui est Louise Qui est Antoine En sortant du mus e l employ s tonne de les voir nouveau ll leur conseille d aller voir un spectacle musical s ils ont d j tout visit Paris Il indique galement le chemin vers le magasin FNAC o les apprenants peuvent acqu rir des billets de spectacle Sans d autres indices ils poursuivent leur promenade et se rendent la billetterie de la FNAC Malheureusement le magasin est en rupture de billets La vendeuse demande aux clients de patienter dans le caf de la FNAC Le magasin attend une nouvelle livraison de billets Dans le caf les apprenants regardent le journal t l vis y est question de la d couverte de l avion d Antoine de Saint Exup ry l auteur du Petit Prince L v nement a lieu Marseille Les apprenants peuvent galement consulter les journaux dans la salle d attente de la FNAC et retrouver l article de presse sur le m me sujet Le journal t l vis est interrompu par une annonce la direction de la FNAC tant d sol e pour le d sagr ment caus par l indisponibilit des billets de spectacle organise un voyage Marseille pour tous les fans du Petit Prince int ress s par la
151. alifi s de micro mondes Nous allons nous focaliser avant tout sur les activit s que ces environnements proposent et sur leurs modalit s afin d aboutir une certaine typologie des SMV nous permettant ensuite d envisager un questionnement sur la condition tutorale dans ce contexte gt En parlant des micro mondes ducatifs pour l apprentissage des langues il est difficile de ne pas mentionner les MOOs consid r s comme les premiers dispositifs pouvant s apparenter ce type d environnement Le MOO est un programme sophistiqu auquel on acc de par une application Telnet ou l interface WEB qui permet de communiquer avec d autres personnes dans le cadre d un espace imaginaire L espace commun est accessible depuis tout ordinateur connect directement ou indirectement au r seau Internet Comme le syst me n est dot d aucune interface graphique il repr sente les lieux de mani re symbolique p ex Paris pour Fran ais ce qui ne permet qu une immersion textuelle o seule la parole v hicule le contexte socio culturel Sa principale fonctionnalit est de transmettre les commandes de l utilisateur marcher parler regarder efc et de 74 En se basant sur l importance des repr sentations que l l ve de sa propre image en tant qu apprenant effet Pygmalion effet Jourdain certains auteurs SERDIDI 00 mettent des hypoth ses que dans un environnement virtuel l l ve qui se voit repr sent
152. amp Organisation Le mode d emploi de construction d une simulation globale comprend 3 principales composantes La premi re concerne l laboration d un lieu th me permettant d int grer l ensemble des apprentissages et de leur donner un objectif final commun motivant toute action entreprise par les participants sera ensuite habit et anim par des personnages fictifs dont l identit sera appropri e et d velopp e par les apprenants s agit de donner libre cours la cr ativit des apprenants aussi bien pour la construction d un lieu th me que celle de leurs propres identit s fictives Dans un premier temps cette identit autre que celle de l apprenant lui assure l anonymat L l ve est lui m me et un autre en m me temps Ainsi il peut se sentir plus libre et s exprimer avec plus d aisance car sa propre identit peut tre mise entre parenth ses s approprie ensuite le personnage et le fait voluer Son r le est actif puisqu il peut devenir maitre de la situation l influencer et la modifier ce qui est crucial pour le maintien de sa motivation Le labeur habituel de l apprentissage passe inapercu et se transforme en un jeu de je avec des enjeux Ainsi la simulation globale permet l apprenant de faire comme s il vivait autre part et comme s il tait quelqu un d autre YAicHE 96 11 47 Trois articles de Francis DEBYSER FDLM n 100 1973 consid r s comme fondateurs des simulations globales dr
153. ance gt 30 Elle baisse ensuite et ne d passe que rarement la valeur de 5 consultations par sc ne Concernant la session 4 les pics sont beaucoup moins importants 10 15 notamment en rapport avec l exploration des composantes L activit semble donc plus r guli re et sans exc s Le canevas de la simulation se caract rise par la recherche d indices notamment dans la premi re et dans les deux derni res sc nes Si une strat gie d exploration des ressources devait tre mise en place par les l ves et perfectionn e durant les diff rents parcours la diff rence devrait tre visible avant tout en confrontant leurs pratiques dans ces sc nes Dans la 1 sc ne face aux probl mes d acc s aux ressources rencontr s par un des tuteurs a sugg r aux l ves de se diviser les diff rentes t ches Les l ves se sont content s de poursuivre ces instructions N anmoins sur 5 documents essentiels pour l intrigue du jeu en noir 3 ont t explor s de fa on lt group e gt ce qui repr sente 60 les tentatives de P n ayant pas d acc s ont t gris es gt En revanche dans les derni res sc nes 156 158 cette organisation est tr s explicite L dirige les consultations cite les contenus des documents pour les partager avec V ne pouvant pas y acc der ce qui entraine une discussion sur la compr hension des contenus ainsi que des missions d hypoth ses aussi bien sur l utilit des ressources qu
154. ans ce travail est galement partag Cette notion se rapporte la capacit de l environnement supporter des multi connexions connexions simultan es de plusieurs utilisateurs son fonctionnement se rapproche de celui d une base de donn es orient e objet permettant tous les utilisateurs connect s de visualiser et de manipuler les objets ind pendamment de l tat de connexion des autres participants MENDELSOHN 98 Dans le micro monde mono utilisateur l usager ne peut interagir qu avec la r alit virtuelle En revanche dans les environnements multi utilisateurs les autres usagers co existent et participent au v cu subjectif de la r alit virtuelle Une action d un des usagers peut modifier la r alit virtuelle de mani re ce qu elle change pour les co participants OTTA 99 B Potentiel p dagogique Selon Jean Philippe PERNIN 1996 44 le fait que la fronti re entre les environnements d apprentissage bas s sur la simulation et les micro mondes soit tr s fine permet de consid rer ces deux types d environnements comme proches Tous les deux se basent d ailleurs sur l approche d apprentissage de d couverte construction des connaissances par opposition l approche de transmission des connaissances Si les dispositifs de type monde virtuel ont rapidement trouv leur place dans l enseignement c est parce qu ils pr sentent des caract ristiques pouvant avoir des cons quences sur l organisation de l en
155. ant est confront des r alit s socioculturelles C est p ex le cas des simulations globales en r seau de type monde virtuel partag d sormais SMV qui gr ce l interactivit du syst me et au recours la r alit virtuelle sont consid r es comme des environnements fortement immersifs Les situations calqu es sur la r alit contextualisent toute inter action de l apprenant ce qui facilite l acquisition de leurs contenus N anmoins tout en permettant l acquisition des connaissances disciplinaires pr cises la formation doit galement permettre de d velopper une certaine autonomie puisque c est elle qui est exig e par la soci t Selon Marie Jos BARBOT 2000 il s agirait davantage de d velopper la lt m tacomp tence gt de se former plut t que d acqu rir des connaissances disciplinaires ponctuelles Cette m tacomp tence contribue pleinement au d veloppement d un tre social responsable et vise l autonomie qui suppose de s adapter l environnement social et de g rer des situations nouvelles partir de ses valeurs propres p 102 Nous comprenons donc mieux les propos du psychologue Herbert GERJU0Y selon qui l illettr de demain n est pas celui qui n aura pas appris lire ce sera celui qui n aura pas appris apprendre Cependant cette facult d apprendre apprendre n est pas inn e Elle d pend de la maturit de l apprenant de son exp rience et de sa capacit porter un regard
156. ants pour que le travail final soit coh rent 1 Une autre appellation de ce concept est la cognition r partie utilis e p ex par France HENRI 2001 155 ROSCHELLE J TEASLAY S D 1995 Construction of shared knowledge in collaborative problem sloving in O MAiLLEY C Ed Computer supported collaborative learning pp 69 97 Springer Verlag New York LEGROS PUDELKO CRINON 2002 66 JPS Conception partag e du probl me La n gociation du sens reste en strict rapport avec la question de la r solution collective de probl mes o l accent est mis sur les processus n cessaires l tablissement et au maintien d une conception partag e du probl me JPS Patrick JERMANN 1996 observe que les prises de parole sont un moyen privil gi pour tudier la mani re dont se construit le JPS surtout pour d celer des productions distribu es socialement coop ration Le chercheur pr cise que la conversation permet de construire et de maintenir le JPS condition que les intervenants puissent accomplir les actions suivantes Introduire et accepter des connaissances dans les JPS Surveiller les actions en cours pour d tecter les divergences de conception R parer les divergences qui emp chent la poursuite de la t che Par ailleurs la notion de partage n est pas concue de la m me mani re selon la collaboration ou la coop ration Partager gt peut signifier diviser gt dans le sens donn par le Peti
157. ape 2 L enseignant pr sente aux apprenants ayant accept la mission le message vid o provenant cette fois ci d Yves Le personnage explique son probl me et propose un plan d action Support La vid o introductive n 2 Yves pr sente le contexte v 1 ou v 2 la version n 2 int gre des passages textuels r sumant les principales informations fournies par Yves Elle s adresse avant tout au public qui rencontre des difficult s de compr hension orale et qui doit s appuyer sur le message textuel Objectifs Initiation l histoire de simulation Pr sentation des premiers indices t ches effectuer par les apprenants Emission des hypoth ses sur l intrigue afin de faciliter la compr hension de l histoire Etablissement d un plan d action et pr paration d ventuelles strat gies d action Amener l apprenant anticiper son r le dans le jeu w w vv vV w D marche Un exemple de l exploitation p dagogique est disponible sur le c d rom MEPA 2D ANNEXES 181 Ftape 1 Voyage pour Paris Th me maison voyage moyens
158. apprentissage une telle configuration a t envisag e p ex dans le cadre du projet S zu igne 85 http francais creteil iufm fr m moires ROUVAREL htm 26 Fonction T ches Comp tences amp Connaissances e Contextualiser le lieu th me socioculturel e Connaissances linguistiques e Fournir des informations linguistiques et des e Connaissances socioculturelles du pays cible renseignements sur les contenus de la e Connaissance du sujet de la simulation globale civilisation cible la demande des apprenants notamment pour le FOS e Rassurer l apprenant e Connaissance des outils de communication et de e D partager et arbitrer les diff rences d avis par traitement son expertise efc e Orienter les recherches des l ves e Connaissance des techniques de recherche 2 S Conseiller une approche documentaires 2 2 e Sugg rer des solutions e Connaissance des techniques de recherche Sugg rer une strat gie tactique efc documentaire sur Internet etc e Motiver les apprenants les impliquer e Connaissance des th ories pratiques de e Diversifier les techniques d animation motivation e Organiser r guler et g rer l activit e Connaissance de certaines techniques de e Veiller la dynamique du jeu en prodiguant des p dagogique diff renci e situations probl mes en accord avec les objectifs Savoir g rer le travail en quipe distribution g p dagogiques et l vo
159. avers des tres qui les construisent qui les vivent gt LEBRUN amp VIGANO 96 Par cons quent l accompagnement p dagogique humain re devient d cisif et joue le r le moteur gt GEORGE ET AL 04 d abord pour le d veloppement de l autonomie des usagers et ensuite pour leur fid lisation Bien que la n cessit de la pr sence humaine soit reconnue le processus de l industrialisation se heurte un autre probl me celui du co t lev des ressources humaines PEccoup 00 STACCIN 05 Ainsi certains am nagements conomiques sont mis en place afin d augmenter le rendement de ce service Cependant ces am nagements ne devraient en aucun cas s effectuer au d triment de l efficacit p dagogique du tutorat d o la n cessit d une vraie r flexion sur les choix op r s LiNARD Monique 2000 lt L autonomie de l apprenant et les TIC dans Ze journ e r seaux humatns r seaux technologiques Pr sence distance 24 juin Poitiers GEORGE ET AL 04 LINARD Monique 1992 Gros plan sur le livre de Monique Linard propos recueillis par G Jacquinot Mediascope CRDP de Versailles n 2 juillet JACQUINOT 93 60 5 Les checs les ruptures apparaissent bien plus souvent au niveau des relations sociales qu au niveau technique gt FEENBERG 1989 The Written World In Mason R et Kaye A R Eds Windweave communication computers and distance education Pergamon Oxford p 28 DAELE
160. bservation des changes plus longs nous permet de distinguer certaines phases qui semblent caract ristiques de la modalit proactive Phase 1 Rep rer un probl me Le tuteur rep re un probl me suite l observation des apprenants ou en est pr venu par un de ses confr res peut d cider d intervenir imm diatement dans le monde virtuel sous une identit fictive ou de contacter l apprenant via messagerie Ex 8 T T mais lucie prend le pinceau ils ne pourront rien faire sans le pinceau Lucie Arrete toi Attends moi J arrive 121 Phase 2 Obtenir la confirmation Le plus souvent au d but de l change le tuteur cherche obtenir la confirmation de la part de l l ve d une r elle difficult Ce comportement est quasi syst matique et peut tre justifi par le fait que le rep rage du probl me ne peut se faire dans MEPA 2D que par l observation du monde virtuel absence de messages alertes destin s aux tuteurs ce qui peut mener des estimations approximatives et surtout subjectives Ex 6 Tuas un probl me pour afficher les ressources A T Oui je ne peut pas le voir Phase 3 Etablir un diagnostic Cette phase peut tre plus ou moins longue selon l ad quation du rep rage du probl me par le tuteur et selon le degr de conscience que l apprenant a de sa difficult Elle prend la forme d une s rie d changes question r ponse durant laquelle
161. btenir une invitation e c C est dans ces sc nes que les apprenants peuvent trouver des objets manipulables tickets de m tro invitation efc Certains parmi ces objets permettent d acc der aux ressources externes pages WEB documents sonores efc d int r t purement socioculturel ou comportant des indices pour le jeu Les sc nes d valuation Dans ces sc nes les apprenants n ont pas acc s aux actes de parole facilitant les changes avec les personnages syst me N anmoins ils peuvent toujours explorer le fond avec ses composantes pour acc der au vocabulaire li la situation de communication pr sent e dans la sc ne TABLEAU 4 EXPLORATION DU MONDE VIRTUEL Examiner Information obtenue Exemple Fond Endroit g ographique C est la maison d Yves SOUS C est la gare de Niort Texte C est la Place du Tertre Audio video GUESS Nom des objets c est un cran d ordinateur Iconique du fond c est un fauteuil Objets Nom des objets C est un billet SNCF pour Paris vous pouvez manipulables prendre cet objet gt C est votre carte de cr dit Vous pouvez prendre cet objet gt Nom et type de personnage lt C est une passante perdue vous pouvez lui parler C est un agent de propret qui connait bien la gare vous pouvez lui parler Nom et type de personnage c est Sandra votre propre avatar C est Alex avatar d une autre person
162. ccident pourrait tre vit si la communication intertutorale tait mieux organis e ou encore si l environnement MEPA 2D tait dot d un outil ad quat permettant une meilleure visualisation non seulement de l activit de l apprenant mais galement de celle des tuteurs La derni re des configurations illustre le cas d une intervention conjointe des deux tuteurs aupr s d un seul l ve La diff rence avec la configuration a pr c dente consiste en des efforts communs fournis par les tuteurs notamment dans l laboration d une strat gie d intervention Finalement nous pouvons dire qu il s agit d une collaboration mais elle n est que communicative Plus pr cis ment c est la situation les diff rents tuteurs interviennent s par ment pour des t ches diff rentes mais en laborant les interventions en collectivit ou en bin me Ce type de collaboration permet une prise de contact rapide et efficace ne g nant pas les interventions individuelles de chaque tuteur La charge cognitive de chaque tuteur baisse momentan ment puisqu il s agit de r unir leurs forces l apprenant ne percoit qu une seule intervention coh rente qui ne pr te pas confusion La qualit de l intervention aupr s de l l ve est donc assur e En ce qui concerne la performance de la collectivit elle n est pas fragilis e puisque l intervention d un des tuteurs est momentan e il n est pas engag dans une d marche directe aupr s d un
163. cel Aym L employ du mus e confirme la pr sence d un coffre et conseille aux visiteurs d aller voir le directeur Le directeur annonce que le coffre est un don d un particulier et fait partie de la collection du mus e C est pourquoi il ne peut pas le remettre aux apprenants N anmoins il est pr t mettre leur disposition le contenu du coffre Malheureusement celui ci est ferm cl Les apprenants doivent alors retrouver la cl pour pouvoir r cup rer les objets du coffre Le directeur leur conseille d aller se renseigner la Place du Tertre aupr s des artistes peintres I leur donne un pinceau pour l offrir comme cadeau au peintre et le faire parler Si les apprenants explorent bien le bureau du directeur ils trouveront une lettre anonyme avertissant le directeur d un groupe de jeunes escroquant les mus es et s emparant des objets de valeur La place du Tertre rencontre avec le m me artiste peintre Cette fois ci ils lui offrent le pinceau En r action l artiste chantonne un air inconnu des correspondants Pont Mirabeau et leur offre une invitation en recommandant d aller boire un verre au caf Le sabot rouge A pr sent gr ce l invitation les correspondants peuvent s installer au caf D s l entr e le gar on de caf les informe que le caf organise un karaok Comme par hasard une chanson ressemble celle incessamment chantonn e par le peintre Ils voient les parol
164. changement va compl tement modifier non seulement leur vision de l activit des apprenants mais galement leurs habitudes de travail D sormais il ne s agit plus d un cours dont la simulation globale est un prolongement mais d une activit s par e d une s quence La vision et la mani re d encadrer deviennent donc fragmentaires et non pas comme auparavant lt panoramiques gt BouRpET 02 C est galement les fonctions du tuteur qui deviennent clat es par rapport celles assum es en situation de face face Comme le remarque Genevi ve JACQUINOT JACQUINOT HTTP dans l enseignement en pr sentiel les t ches mat rielles symboliques cognitives et relationnelles sont g r es en m me temps en un m me lieu sur un mode intuitif et spontan or dans la situation distance elles deviennent dissoci es dans le temps dans l espace donc expliciter et organiser Par ailleurs cet effort d organisation fournir sera d autant plus important que l accompagnateur n est ni leur auteur puisque les contenus sont d j programm s ni garant de r sultats ou d valuation de l activit Nous allons voir que par rapport la situation en pr sentel ou ponctuellement en ligne cf 11 1 3 les enseignants entreprenant l encadrement d une SMV auront de nouvelles fonctions assumer et que d autres assum es jusqu pr sent cf FIGURE 2 p 40 vont devenir caduques 14 ABRIOUX Dominique
165. commenter par crit ou oralement Le chat continue au dessous Pete Has he finished yet Pete no what s he doing now not very culturally sensitive is waats 171 ANNEXES 3 TH VD Une simulation mono utilisateur offline labor par l University of Southern Califonia s Information Sciences Institute en coop ration avec l U S Military Academy Source TSTL HTTP 1 Tournament 2003 V DARWARS Tacti Learn how to introduce yourself In Arabic the verbs an axe amp are not used For example in English we say My name is John whereas in Arabic they say My name John ml 4f name esme my name M j esme my name is You can also introduce yol only used for emphasis Exe rcices esmel d entrainement prononciation culture wz grammaire et vocabulaire Constructeur des comp tences Source TSTL HTTP Fen tre avec des instructions et Sc nes du jeu des conseils de l entraineur personnel de l apprenant Source TSTL HTTP ANNEXES Correspondance avec l quipe TLTS 172 Fichier Edition Affichage Outils Message t 9 ss x Oo v R pondre R pondre Transf rer Imprimer Supprimer Pr c dent Suivant Adresses De ahekmati amp tacticallanguage com Date mercredi 28 septembre 2005 17 16 sylwia Objet Re Request for
166. constituent la principale contrari t et d ception de la formation instrument e par les technologies num riques Si le risque d abandon d l isolement semble tr s relatif dans le cadre de formations courtes objectif simple il n en est pas de m me dans les formations plus longues contenus multiples CHARPILLE amp CouNiL 01 et cela m me malgr l re de la formation distance dite dialogique privil giant la communication entre ses acteurs Comme l attestent certaines observations ces checs ne sont caus s que rarement par une difficult technique et syst matiquement par le manque de contact humain FEENBERG 89 HRYSHCHUK BERTHET 04 Rizza 04 Inversement concernant la fid lisation des apprenants les technologies ne semblent y avoir qu une faible influence alors que la m diation humaine assurant un lien social r duit le taux d abandon d une mani re consid rable GLIKMAN 99 Selon Fran oise 2004 Les parcours p dagogiques sont mis en uvre et prennent du sens dans le contexte et la situation p dagogique gr ce un accompagnement humain ou virtuel qui devra aussi apporter une coh rence globale l ensemble des contenus morcel s interactifs num riques multim dias et distribu s gt Il s agit alors de d passer l interactivit fonctionnelle que propose le clavier ou l cran pour atteindre une interactivit relationnelle permettant d acc der de nouveaux savoirs au tr
167. contact 1 16 19 19 evelyne gt sylvie nous avons le coffre 16 19 38 evelyne gt yves nous avons le coffre 16 19 39 evelyne gt yves 16 19 42 evelyne gt yves jjejejejejee e 16 19 44 zoe gt yves Tu g re Sylvie 16 20 03 yves gt zoe OK 16 20 14 zoe gt yves Je m occupe d Evelyne 16 22 31 16 20 23 gt sylvie gt eric Tant pis pour Eric 2 16 24 17 gt yves ohh jeeeee 16 24 18 eric gt zoe ou est evelyne 16 24 19 16 25 18 sylvie gt evelyne evelyne gt sylvie tu est au musee encore upi 16 25 23 16 25 38 evelyne gt sylvie eric gt zoe oui 16 25 56 evelyne gt sylvie nous attendons pour vous 16 27 30 evelyne gt sylvie ou est tu maintenant Tu peux aller chrecher Eric Je suis au mus e Montmartre avec 16 29 04 zoe gt yves les 2 filles 16 29 19 evelyne gt sylvie 16 29 22 yves gt zoe oui je m en occupe Disponibilit 3 me prise de contact REPONSE 5min D l gation de la t che obsol te puisque les l ves se sont d j organis s 247 Alors qu Evelyne essaie d attirer 3 reprises l attention d un des tuteurs Yves elle n obtient une r ponse qu au bout de
168. ct de type TAC En ce qui concerne la cat gorie PJ il est ais de remarquer que c est l une des principales raisons de contact des tuteurs durant la session 1 Au lieu d appeler directement leurs camarades les apprenants choisissaient l interm diaire des tuteurs Or d s la session 2 ce type de contact est nul Nous supposons alors que les l ves ont cess de contacter les tuteurs pour joindre directement les personnes concern es ce qui pourrait signifier qu ils ont bien compris le principe de pr sence absence virtuelle et l utilit premi re de la messagerie 104 Apprenants apprenants La confrontation des changes apprenant tuteur avec ceux entre les apprenants confirme en effet une certaine augmentation des interactions entre les apprenants et cela m me au d triment des contacts avec les tuteurs gt Plus le temps de connexion est important plus il y a d changes entre les apprenants et moins il y a d changes entre les tuteurs et les apprenants ce qui pourrait t moigner de une plus grande aisance dans l environnement informatique et donc d une plus grande ind pendance provoquant la baisse de demandes d aide adress es aux tuteurs une appropriation de l outil destin l origine aux changes entre les apprenants virtuellement s par s pour se tenir au courant et pour informer le personnage r f rence changes TAC et PJ concern s d ailleurs par l inversement proportionnel observ dans les
169. cte l environnement mais une relation m diatis e par des moyens culturels appel s galement artefacts m diateurs cf 111 3 1 D Le contexte va donc d terminer l usage fait de l outil Une Activit reste en troite relation avec un but conscient une motivation Objet Elle a un sujet individuel ou collectif et existe dans un environnement mat riel FIGURE 5 Artefact m diateur FiGURE 5 RELATION MEDIATISEE DE L INDIVIDU A L ENVIRONNEMENT SELON VYGOTSKY Source CHARLIER 00 142 SUCHMANN Lucy 1987 Plans and situated actions the problem of human machine communication Cambridge University Press 18 J introduis l expression action situ e pour souligner que tout cours d action d pend de fa on essentielle de ses circonstances mat rielles et sociales Plut t que d essayer d abstraire l action de ses circonstances et de la repr senter comme un plan rationnel mieux vaut tudier comment les gens utilisent les circonstances pour effectuer une action intelligente SucHMANN 87 50 traduit et cit par BEGUN amp CLor 04 60 Aleksej LEONTIEV consid re l activit comme un syst me FIGURE 6 qui se d compose en 3 niveaux hi rarchis s activit action op ration Niveau d activit Orient vers Men par Activit Objet objectif Communaut Action But Individu sous groupe Op ration Conditions de r alisation Individu routines machine FIGURE 6 LES NIVEAUX D
170. ctionnaire outil d analyse linguistique ou traducteur Ils peuvent galement utiliser des outils comme Internet mails ou t l phone A tout moment du jeu les participants peuvent consulter les profils de leurs camarades L environnement est dot d un module reconnaissant la langue employ e par l apprenant Seule la langue cible est accept e pour les interactions dans le dispositif Si l apprenant utilise une autre langue son nonc est bloqu il est alors pri d employer la langue en cours d apprentissage Ce module a t int gr avant tout pour permettre des connexions en langue cible galement entre les l ves de m me langue maternelle Les communications s effectuent via une messagerie instantan e Une fen tre de dialogue plac e en dessous de la vue du monde virtuel permet des changes entre les personnes pr sentes dans la m me pi ce Les changes personnels uniquement entre les deux interlocuteurs sont galement permis A tout moment de la simulation le joueur a la possibilit d acc der l historique de ses conversations Durant la r daction des messages l apprenant peut acc der au dictionnaire pour v rifier la correction de son orthographe S il rencontre des difficult s de compr hension il peut recourir la fonction de traduction contextuelle ou bien faire r p ter le personnage syst me qui redit alors la phrase ou la troisi me tentative de l l ve fait appara tre sa transcription Tout au
171. ctivit vers sa version globale DEBYSER 91 Nous nous focaliserons ensuite sur ses sp cificit s afin d identifier les principales contraintes de son encadrement li es galement l int gration des TIC Etant donn que l appellation SMV d signe aussi bien le type d activit que celui du dispositif nous nous int ressons ensuite aux caract ristiques propres cet environnement Pour mieux l appr hender nous d finissons d abord le terme de micro monde virtuel partag et l illustrons par quelques exemples repr sentatifs 11 1 ACTIVITE Simuler pour apprendre pr sente plusieurs avantages comme la confrontation des contraintes r elles sans toutefois les ventuels risques de la situation authentique 11 est donc normal que compte tenu de ces atouts la simulation trouve rapidement sa place dans l enseignement 11 1 1 SIMULATION PEDAGOGIQUE I y a tout d abord la simulation scientifique qui permet de v rifier des hypoth ses dans des contextes inaccessibles dans la r alit La simulation physique se sert des mod les des simulateurs r cr ant les ph nom nes r els afin d tudier leur fonctionnement ou de poursuivre leur construction Il y a enfin des simulations sociales permettant de conna tre des r gles r gissant une communaut Dans ce contexte la simulation quivaut la repr sentation artificielle d un ph nom ne Petit Robert Compte tenu du fait que le terme de la simulation peut recouvrir
172. ctivit y semble la plus intense pour la quasi totalit des joueurs sauf L Il est possible que cet tat des choses soit d un premier contact avec l environnement et son exploration est galement possible que cette activit perde d intensit 9 Pour consulter le tableau r capitulatif pour l ensemble de l activit MEPA 2D tous les groupes participants confondus se r f rer l annexe D 1 p 194 210 Les obligations professionnelles ou personnelles n ont pas permis tous les apprenants de consacrer le m me temps de connexion Deux sessions se sont d roul es avec les quatre l ves et deux autres sessions seulement avec trois d entre eux 211 Cf Annexe E 2 pp 201 202 212 Avant de participer aux tests collectifs chacun des apprenants a pu s entrainer s par ment dans les premi res sc nes de l environnement La session n 1 constitue toutefois le premier contact avec les autres participants du jeu 97 suivant les sessions et cela partir de la session 2 justement parce que les l ves ayant essay les diff rentes fonctionnalit s de l environnement ne recourent d sormais qu celles dont ils ont r ellement besoin ce qui signifierait un usage plus r fl chi plus strat gique L objectif de notre analyse tant d examiner l impact des interventions tutorales r actives proactives sur le d veloppement de l aisance dans l environnement il convient de v rifier d abord si cette diminution de dynam
173. d action de formation collaborative distance une illustration de la m thodologie CL P gt SDM n 10 Sp cial colloque TICE http isdm univ tin fr PDF isdm10 isdm10a79 michinov pdf Consult en septembre 2005 158 MicHINOV 04 MicHINOV Nicolas 2004 lt La facilitation des apprentissages dans les communaut s en ligne Ze Pr au Poitiers http www2 univ poitiers fr michinov LePr au2004 pdf Consult en d cembre 2004 RoBIAL 04 RoBIAL Marc 2004 Communaut de pratique et travail collectif distance en documentation Rapport de stage de DEA communication homme machine et ing nierie ducative Universit du Mans GRESSIER 04 GRESSIER Alain 2004 Les communaut s virtuelles les communaut s d apprentissage les communaut s de pratique Dimensions distinctives essai de typologie Groupe de travail ERT Universit de Lille http noce univ lillel fr erte ERTE distinction CoPs ppt Consult en mars 2005 Planification du travail MAULINI amp VELLAS 01 MAULINI Olivier VELLAS Etiennette 2001 Za planification du travail nouveau enjeux Facult de psychologie et des sciences de l ducation Universit de Gen ve http www scuole vda it Ecole 61 03 htm Consult en avril 2005 MAULINI 02 MAULINI Olivier 2002 L organisation du travail scolaire Observation des pratiques enseignantes et m thodes collaboratives la phase de conceptualisation Facult de p
174. date amp heure Lieu o il a t produit sc ne Acteur loging R le de l acteur apprenant tuteur agent logiciel Type de l action 2 D tail de l action description de l objet manipul emplacement nonc contenu du message ete C Recueil d observables D une mani re g n rale durant la v rification des hypoth ses nous serons amen e observer aussi bien des actions des l ves H 1 que celles des tuteurs H 2 Selon nos observations participatives nous pouvons dire que la principale activit des l ves se place dans le monde virtuel alors que les tuteurs s activent avant tout dans l espace messagerie tout en observant le monde virtuel notamment pour des changes d organisation H 2 Pour nous faciliter le rep rage des traces significatives et l acc s aux changes nous avons s par les traces de l activit dans le monde virtuel de celles de la messagerie en constituant ainsi deux fichiers s par s Pour le tri et la manipulation des observables d finies pour chaque hypoth se nous utilisons le logiciel Excel en appliquant diff rents filtres dynamiques permettant d extraire facilement les donn es concern es par l analyse 205 Pour visualiser les actions permises dans MEPA 2D se r f rer au mod le conceptuel de l activit l annexe B 1 p 186 206 Cf Annexe C pp 192 193 91 V 2 2 CHOIX DE L ECHANTILLON Pour v rifier nos hypoth ses nous avons choisi la s rie de conne
175. de pratique Dialogue Homme Machine Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Enseignement des Langues Assist par Ordinateur Enseignement intelligemment Assist par Ordinateur Formation Distance Fran ais Langue Etrang re Interaction Homme Machine Intelligent Tutoring Systems Joint Problem Space conception partag e du probl me Moteur d Environnements Partag s pour l Apprentissage Multi User Dungeon Object Oriented Multiple User Dungeons Personnage Non Joueur agent logiciel TI Personnage Joueur avatar repr sentant dans le monde virtuel un joueur r el Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Simulation globale Simulation de type Monde Virtuel partag Tutorat Synchrone Collectif Tuteur Intelligent Zone Proximale de D veloppement NTRODUCTION Pour un citoyen exister dans une soci t signifie s approprier ses modes de fonctionnement jouir de ses droits mais galement assumer ses devoirs Or si on observe l volution de la soci t d aujourd hui o le monde du travail exige une certaine polyvalence force est de constater que la responsabilit de sa propre performance a t d l gu e au citoyen La formation tout au long de la vie est devenue bel et bien une n cessit et un devoir face aux besoins de la soci t actuelle C est donc sous cet angle que la plupart des personnes prennent la d cision de se former L offre ducative tente de r pondre la transf
176. de r fl chir sur les modalit s d une telle m diation Il nous semble que l organisation de cette collectivit pourrait requ rir une forme particuli re Ce questionnement nous parait d autant plus fond que pour assurer l encadrement des derniers tests du dispositif EXILLS les concepteurs ont galement pr vu un groupe de tuteurs distants intervenant en temps r el Les r sultats de cette exp rimentation montrent que la principale difficult de l encadrement r side dans l accompagnement simultan de plusieurs l ves face leur ventuelle dispersion dans le monde virtuel Par ailleurs la correction simultan e des changes libres synchrones a t jug e quasi impossible sans accommodation technique de l interface du tuteur SEGOND ET AL 05 Dans un premier temps nous estimons la pertinence de la proposition du tutorat collectif face aux configurations tutorales existantes 124 Le terme collectif gt concerne le nombre de tuteurs intervenant dans la simulation globale et non pas celui des apprenants aupr s de qui il est exerc 50 111 2 2 FORME amp CONFIGURATION La diversit des dispositifs existants ce jour rend impossible toute revue exhaustive des choix organisationnels effectu s Pour tablir un tat des lieux de l organisation tutorale distance nous nous r f rons donc aux divers dispositifs tutor s pour un apprentissage collectif faisant l objet des travaux de recherche les plus r cents L
177. de transports Remarques L change entre les apprenants et Yves 000 15 classe lors de la pr sentation de la vid o peut commencer par des questions voqu es en introductive 0bjectifs Fonctionnels Paraphraser
178. dernes l auteur s interroge sur les cons quences possibles de l utilisation des technologies intellectuelles informatiques sur les processus cognitifs de l individu 57 111 3 2 THEORIE DE LA DISTANCE TRANSACTIONNELLE Principes Selon Michael Moore 1973 1980 dans l enseignement distance cette derni re n est pas seulement g ographique lieu temps mais concerne galement et avant tout l espace psychologique cr entre l enseignant et l apprenant C est ce qu il appelle la distance transactionnelle entre les acteurs consid r s comme des tres strat giques porteurs d intentions et capables de r flexions d anticipation et d engagement envers les projets auxquels ils participent gt Une transaction est un acte par lequel ces acteurs essaient de conclure un accord en rapprochant leurs points de vue et en faisant des concessions mutuelles MARMOT 92 La distance transactionnelle repose sur trois param tres le dialogue la structure du programme et l autonomie de l apprenant Dans l enseignement distance la structure concerne le dispositif de formation et exprime le degr de rigidit ou de flexibilit du programme r pondre ou pouvoir tre adapt aux besoins des apprenants Quant au dialogue i s agit des flux d informations produits aussi bien entre les apprenants et le mat riel didactique entre les apprenants eux m mes et entre les apprenants et l encadrement professeurs tuteurs
179. derni re d couverte de l avion de son auteur Les personnes int ress es sont pri es de se rendre dans la salle d accueil et d emprunter la porte d part Marseille gt au fond de la pi ce Sur place la gare de Marseille ils tombent directement sur un guichet d information avec un guichetier qui leur donne des informations sur l exposition de l avion I leur conseille vivement de laisser tous leurs bagages la consigne de la gare Dans la salle des consignes ils paient le service pour 24 heures et se rendent au vieux port o a lieu l exposition Petite visite de Marseille Parmi les fans du Petit Prince ils rencontrent un fabricant de parfums de GRASSE Richard Le fabricant parle de son activit de parfumeur et de la ville de Grasse capitale du parfum C est un vrai fan du Petit Prince il a m me cr e un parfum La Rose du Petit Prince qu il vend dans sa boutique Ils sympathisent Le fabricant les invite Grasse Tous ensemble ils retournent la gare pour r cup rer les bagages Sur place les apprenants constatent que le bijou et la lettre trouv s dans le coffre ont t vol s L employ e de la consigne leur conseille de v rifier si ces objets n ont pas t trouv s Ils se rendent au bureau des objets 178 trouv s Malheureusement aucun des objets n a t retrouv L employ e leur demande de remplir le formulaire description des objets et des circonstances du vol Ils seront tenus
180. di e avant la performance et tre e fondement n cessaire l tude de celle ci DUCROT 95 295 296 70 Le Grand Dictionnaire Terminologique http www granddictionnaire com btml fra r motclef index1024 1 asp 72 Selon l approche socioculturelle l intervention tutorale doit se positionner dans la ZPD de l l ve Rappelons que cette zone doit tre comprise comme la diff rence entre la performance de l enfant isol et celle de l enfant accompagn par un adulte durant son apprentissage Il convient alors de privil gier tout d abord la r solution des probl mes par et entre les l ves et d envisager une intervention seulement si les l ves n y parviennent pas Ainsi les documents internes de MEPA 2D stipulent que l accompagnement des l ves dans les sc nes ne doit tre que ponctuel lors des difficult s importantes Par ailleurs une intervention pertinente devrait permettre la transformation des processus inter personnels en intra personnels ce qui dans l environnement donn peut correspondre la r apparition d un comportement de l l ve faisant l objet de l intervention ant rieure du tuteur dans un contexte similaire Ce comportement peut tre d ordre d interpr tation des r alit s socioculturelles sociolinguistiques interpr tation de la situation de communication strat gique ou d ordre langagier Si tel est le cas nous pouvons dire que l intervention du tuteur a eu un impact positif sur l apprenant e
181. diate est directement per u par l apprenant ce qui le motive et m ne son appropriation JOHNSON 04 Suite l entrainement l apprenant repr sent par un avatar humanoide en 3D dot d une voix confronte des situations proches de la r alit dans un contexte simul Cette tape de l activit est un jeu de mission dont l environnement en 3D voque celui d un jeu vid o Les ambiances les interactions sonores l interactivit et la qualit de la r alit virtuelle en 3D garantissent un fort sentiment d immersion Diverses situations probl mes motivent les actions de l apprenant qui interagit avec des personnages syst me autonomes lors des dialogues g n r s par le logiciel En m me temps un tuteur syst me commentaires sonores accompagne l apprenant dans toutes ses entreprises en le conseillant en lui fournissant des explications par rapport au contexte socioculturel et en lui sugg rant des solutions La r troaction corrective est fournie par ces tuteurs intelligents r agissant aux questions de l usager Par ailleurs durant la simulation les interactions ainsi que le comportement de l utilisateur gestes choix de solutions sont analys s par le syst me en temps r el et compar s avec les profils d l ves pr tablis L aide apport e par les tuteurs syst me est alors qualifi e de personnalis e dans le sens o elle correspond au profil de l apprenant identifi par le syst me JOHNSON 04 L apprenant a g
182. dire gt ANNEXES 211 Bien que cette situation perdure 4 min il ne contacte pas le tuteur C est seulement une intervention proactive dissimul e d un des tuteurs qui permet de r soudre le probl me Session 1 Val rie connect e en mauvaise r solution ne voit pas la totalit de la sc ne et notamment la partie o se situe le passage Elle se trouve alors rapidement bloqu e dans la 1 sc ne Les t tonnements de Val rie elle d place son avatar 13 fois vers le m me endroit o ses camarades se sont dirig s pour changer de sc ne prouvent qu elle rencontre un probl me Elle pose finalement la question au personnage syst me se trouvant dans la m me sc ne lt porqoui je ne peux pas sortir gt Ses camarades reviennent dans la sc ne et se proposent de l attendre Elle multiplie des tentatives de passage 13 nouvelles fois sans contacter un tuteur Session 1 Un des PJs se trouve bloqu dans la premi re sc ne Ses camarades ne savent pas s il faut l attendre ou avancer ils se posent la question plusieurs reprises mais ne le contactent pas via messagerie et ne cherchent pas de l aide aupr s d un tuteur Session 3 Un des PJs V a perdu sa carte et s est s par de ses camarades ne les contacte pas via messagerie et ne fait pas appel aux tuteurs non plus nM 12 X F 2 Prise de contact avec les tuteurs corpus 1 Prise de contact avec les tuteurs l initiative des apprenants via me
183. dividualis e distance leurs r les dans leur apprentissage et le pouvoir d autodirection des apprenants gt dans Actes du collogue International Globalisme et Pluralisme 24 27 avril Montr al http www er ugam ca nobel gricis actes bogues Debon pdf Consult en f vrier 2005 DE LIEVRE DEPOVER QUINTIN 98 DE LIEVRE Bruno DEPOVER Christian QUINTIN Jean Jacques 1998 Int grer une dimension humaine dans une situation d apprentissage distance m diatis e par ordinateur dans Actes du Colloque de l European Society for Research on the Education of Adults Louvains en Woluwe Bruxelles http archive edutice ccsd cnrs fr docs 00 03 02 78 PDF doc980 1 303 pdf Consult en f vrier 2005 DE LiEVRE amp DEPOVER 02 DE LiEVRE Bruno DEPOVER Christian 2002 Apports d une modalit de tutorat proactive ou r active sur l utilisation des aides dans un hyperm dias de formation distance dans E DE VRIES J P PERNON et J P PEVRIN Dir AJyperm dias et apprentissage 5 INRP Grenoble pp 323 330 http archive edutice ccsd cnrs fr docs 00 02 96 80 PDF doc210 1 919 pdf 145 DE LIEVRE 04 DE LIEVRE Bruno 2004 Au nom du tuteur syst me et du tuteur humain Quelle place accorder au tuteur humain et au tuteur syst me dans un dispositif de formation distance gt dans Actes du colloque EIFAD Industrialisation du tutorat en formation distance 25
184. doctorat Universit du Maine GEORGE PREVOT AMGHAR 04 GEORGE S bastien PREVOT Patrick AMGHAR Youssef 2004 lt Complexit des situations p dagogiques e lerning dans un contexte multi culturel collaboratif et synchrone gt SDW n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 30 georges prevot amgar pierson pdf Consult en janvier 2005 150 GRUMBACH 01 GRUMBACH Alain 2001 Cognition virtuelle R flexion sur le virtuel ses implications cognitives ses r alisations artistiques GET ENST Paris http www infres enst fr grumbach cognition virtuelle Consult en ao t 2005 GLIKMAN 99 GLIKMAN Viviane 1999 lt Formation distance au nom de l usager Distances vol 3 n 2 automne http cqfd telug uquebec ca D3 2 f pdf Consult en avril 2005 GUERAUD amp CAGNAT 03 GUERAUD Viviane CAGNAT Jean Michel 2003 Pour une ing nierie des situations actives d apprentissage gt dans Actes du colloque 03 avril Strasbourg http archive edutice ccsd cnrs fr docs 00 02 75 93 PDF Gueraud Cagnat pdf Consult en janvier 2005 GUERAUD 04 GUERAUD Viviane 2004 lt L exploitation des Objets P dagogiques Interactifs distance le projet FORMIS S7 CEF vol 11 http sticef univ lemans fr num vol2004 gueraud 03 sticef 2004 gueraud 03 pdf Consult en janvier 2005 02 HAEUW Fr d ric 2002 lt Acteurs de la formation et FOAD comp t
185. dre si besoin est et partager l objet commun 2 4 7 8 Leur principale strat gie consiste donc se tenir au courant et s attendre les uns les autres 3 Vers la fin de la 1 session nous assistons aux changes pouvant tre qualifi s d entraide L l ve plus avanc indique le chemin 9 10 ou la manipulation effectuer 5 ses camarades pour leur faciliter le parcours et pr cipiter leur rencontre Les changes d entraide compl tent et font voluer la strat gie d attente mise en place initialement qui va d ailleurs se complexifier 224 e corpus est disponible l annexe F 5 pp 218 221 225 Le corpus est disponible l annexe F 2 pp 212 215 2 e nombre de cartes bancaires tant limit certains PJs doivent se d placer en groupe au moins 2 personnes afin de pouvoir r aliser diverses transactions et avancer dans le jeu 227 es chiffres renvoient vers les num ros des changes dans le corpus 106 D s la 2 session il ne s agit plus seulement d attendre mais galement de Pr ciser sa localisation Les endroits cit s par les apprenants lors de la 1 session gare 2 jardin gt 9 escalier 9 guichet 5 sont d sormais accompagn s de leurs noms propres la station d abbesses 11 la couloir d abbesses 11 les rues de montmartre 11 le cafe sabot rouge 13 la musee de dli 14 Cette d marche prouve d une part que les PJs
186. dre au meeting o se trouvent les autres utilisateurs pour faire les pr sentations de vente Salle de r union Descriptif Cette salle est le lieu o se d roulent les pr sentations des diff rents apprenants Ils sont mod r s par le tuteur qui coordonne le d roulement des pr sentations et valide la pratique langagi re des participants Consignes Caf t ri Descriptif chansons o Dans cette sc ne vous pr sentez votre proposition de vente et ensuite vous pouvez vous exprimer librement le tuteur est pr sent et peut intervenir A la fin du meeting un personnage qui est votre coll gue de travail dans le monde virtuel vous invite d jeuner avec lui dans la caf t ria acceptez a Cette pi ce rec le des activit s plus culturelles On trouve des exercices autour de u bien des descriptions de vignoble frangais ou de marque de whisky Consignes Dans la caf t ria vous d jeunez avec un personnage Vous devez l couter attentivement car il va vous donner des indications sur ce que vous devez faire C est l aussi o vous devez donner rendez vous au personnage rencontr dans l accueil au d but du parcours Il va vous transmettre des informations pour trouver votre client Terrasse Descriptif La terrasse est un espace libre vous pouvez vous exprimer librement Consignes C est dans cette sc ne aussi qu a lieu une petite f te surprise signal e dans le mail myst re Vous
187. e gt irene l album Bonjour c est vous qui tes en 800x600 C est toi qui est en 800 x 600 sur ton ordinateur oui mais j ai chang la resolution Tu as un probl me pour afficher les ressources Oui je ne peut pas le voir Quand tu fais Aller voir la ressource sur certains objets ton navigateur Internet devrait se lancer Tu as quoi comme navigateur IE6 Opera Firefox etc firefox j ai deja essaier hier Moi aussi et ca marche Et quel syst me 95 98 2000 XP 98 OK Vu Il y a d j eu des probl mes avec 98 Tant pis D sol Comment ca va Lucie a va bien et toi 22 28 03 irene gt lucie 239 Lucie Arrete toi Attends moil J arrive 23 11 17 23 12 26 23 14 59 23 17 46 10 23 21 39 23 21 57 23 22 12 23 23 48 11 22 45 11 22 45 36 22 45 45 22 50 00 12 F yves 13 22 00 33 alex 007 parler nouas allons tout droite ok gt 22 00 38 philippe 007 parler l en est sur gt 22 00 41 valerie 007 parler au metro 22 00 55 philippe 007 parler Ok gt 22 01 04 alex 007 parler oui nous ne saivons pas quwelle station 22 01 07 agent de 007 parler Quelle station cherchez vous gt proprete 22 01 46 alex 22 01 54 liliane 22 02 10 liliane 22 02 37 liliane 22 03 13 liliane irene gt alex alex gt irene irene gt alex alex gt irene zoe gt
188. e gt liliane liliane gt lucie lucie gt liliane lucie gt liliane liliane gt lucie liliane gt lucie lucie gt liliane lucie gt liliane liliane gt lucie lucie gt liliane lucie gt liliane lucie gt liliane liliane gt lucie lucie gt liliane lucie gt marcel alex gt liliane alex gt liliane liliane gt alex liliane gt alex alex gt liliane liliane gt alex alex gt liliane alex gt liliane liliane gt alex alex gt liliane liliane gt alex liliane gt alex alex gt liliane alex gt liliane je suis a la station serves babylone phillippe etait avec moi le serveur m a jett tu est ou oui c est le cas de tout le monde il y a des problemes techniques ce soir alex est a la station mirabeau il nous attend j ai inform valerie aussi tres bien tant pis philippe est deconnect tu est au p mirabeau non j attends val rie et toi tu es o devant l entree dumetro j ai des obj du coffre mais je vous ai deja dis je vais avancer premierement d abord je prendrai le cle ok tu peux les sortir oh la salut marcel moi et valerie nous sommes au musee de montmrtr devant le coffre jai une rose et un bijou Pourquoi tu ne les as pas laiss s la consigne Et si on nous les vole et maintenant qoui Vous tes d j au vieux port oui mainte
189. e gt zoe parler Lucie parler Lucie parler zoe gt irene zoe gt irene zoe gt irene irene gt zoe zoe gt irene irene gt lucie irene gt zoe zoe gt irene irene gt zoe irene gt zoe zoe gt irene irene gt zoe irene gt zoe zoe gt irene zoe gt irene zoe gt irene irene gt zoe irene gt zoe irene gt zoe irene gt zoe zoe gt irene zoe gt irene irene gt zoe Une de ses eleves est en 800x600 elles est bloqu e dans la 1 sc ne les deux autres se baladent et lucie s est connect e 20 min plus tot et n a attendu personne elle est deja Paris Pourriez vous juste vous occuper de Valerie pour lui expliquer comment changer de resolution Bonjour c est vous qui tes en 800x600 Je rassure juste lucie qui attend les autres et arrive guider les 3 15 ne savent pas quelle station comment les aider un instant j ai une id e Tes amis ne savent pas quelle station ils doivent descendre est ce que tu peux leur envoyer un message par la messagerie je te laisse faire OK Tu leur envoie le message Je vais les voir Alex est tout seul j y vais Lucie est d j dans le mus e Que fait on mais lucie prend le pinceau ils ne pourront rien faire sans le pinceau J y suis Lucie Arrete toi Attends moi J arrive je l ai enfin arr t e elle est devan
190. e HILDRETH KiMBLE et WRIGHT 2000 cit s dans BENOIT amp LAFERRIERE 00 185 Or Etienne WENGER parle plut t des groupes partageant un m me contexte de travail bien d fini avec la participation des personnes interfaces aux comp tences fronti res cf 111 3 4 186 P ex les membres d un groupe formel peuvent partager des int r ts autres que les objectifs officiels de leur collaboration hobby famille eic et en se rassemblant devenir une communaut au sein d un groupe formel A l inverse certains membres d un groupe d amis peuvent d cider de travailler ensemble sur l organisation d un v nement ce qui changera non seulement les modes de leur communication mais galement leurs fa ons de collaborer Ils forment ainsi une communaut un peu plus formelle que le groupe d amis dont ils font partie DELLINBOURG POIRIER CARLES 03 81 C Confrontation d identit s La comparaison des CoPs avec la collectivit tutorale MEPA 2D nous permet d identifier certaines proximit s et certaines divergences Le but essentiel de cette confrontation n est pas tant de confirmer infirmer si le TSC peut effectivement pr tendre constituer une CoP mais plut t de trouver des pistes sur l organisation de son fonctionnement Les crit res de cette confrontation sont issus avant tout de la th orie de WENGER cf lIl 3 4 mais galement de travaux ult rieurs men s sur le terrain qui ont permis de pr ciser ou de relativiser certaines not
191. e distinguer de mani re pr cise deux modalit s s entrelagant au sein d une m me intervention est donc certain que le nombre d interventions proactives est encore plus lev 120 Quant aux interventions proactives leur volume peut tre variable 1 24 r pliques Ce constat n est pas tonnant puisque cette fois ci c est le tuteur qui intervient de son propre chef c est bien lui qui a rep r une difficult de l apprenant et c est donc lui qui m ne le dialogue Il est galement rappeler que les tuteurs interviennent sous une identit fictive ils ne peuvent donc pas surgir brusquement dans le monde virtuel pour aider l apprenant Cette aide doit tre en quelque sorte lt d guis e ce qui doit aussi rallonger les changes 14 notamment lors des premi res apparitions des avatars des tuteurs pr sentations motifs d intervention en accord avec le canevas e c A ce propos pour faciliter les apparitions dans le monde virtuel certains tuteurs apparaissent syst matiquement sous la m me identit fictive Ce stratag me leur permet d tre ensuite reconnus par les apprenants et de faire l conomie d changes conventionnels Ainsi ce sont les messages annonces des tuteurs destin s l ensemble des joueurs 1 2 10 qui s av rent les plus courts D autres adress s cette fois ci un interlocuteur individuel ont une fonction phatique et apparaissent avant tout lorsque le tuteur doute de la motivation de l l a
192. e et selon leurs propres besoins p ex l usage d riv de celui pr vu par les concepteurs tout en pouvant tre qualifi d ad quat et d appropri aux besoins des usagers dans le contexte donn Pour plus de transparence nous organisons notre observation selon 2 axes longitudinal et comparatif transversal Le 1 type d observation s effectuera partir du corpus n 22 contenant des changes entre les apprenants et le 2 confrontera ce corpus avec le corpus n 17 comprenant les prises de contact des apprenants avec les tuteurs Axe longitudinal Pour mieux comprendre certains comportements des PJs il est important de mentionner qu il existe quelques contraintes strat giques dans le jeu C est p ex le principe de partage de certains objets ex carte bancaire obligeant les PJs se d placer en groupe Par type d organisation les concepteurs cherchent contraindre les PJs laborer des strat gies d action division des t ches selon les objectifs et les moyens leur disposition et viter des parcours solitaires Les apprenants tant oblig s de partager certains objets se d placent en petits groupes ce qui leur donne l occasion de pratiquer la langue trang re et de confronter des situations probl mes plusieurs Ce principe explique les changes entre les apprenants de type LOC observ s d j dans le corpus apprenant tuteur Les l ves s informent de leur situation afin de pouvoir se rejoin
193. e plus souvent dans les dispositifs pour un apprentissage collectif le tutorat n est assur que par un seul tuteur la fois ses confr res prennent alors le relais suivant les diff rentes sessions d apprentissage Nous le d signerons donc par l appellation de tutorat en alternance Cette modalit reste valable lorsque le groupe d apprenants travaille de fa on plus ou moins individuelle avec d ventuelles mises en commun ponctuelles ce qui n est pas le cas d une SMV Certaines exp riences prouvent que le tuteur tant sollicit pour des t ches r p titives ne peut pas rester disponible pour les demandes sp cifiques o il est le seul pouvoir apporter de l aide Ainsi une sorte d entraide par d l gation d une partie des t ches aux pairs tutorat entre pairs pourrait d charger les tuteurs de certaines interventions b nignes DAELE amp Doco 02 Cette organisation semble tout fait applicable dans le cadre d une SMV condition de donner aux t ches d l gu es aux apprenants l apparence de missions pr vues par la simulation ce qui pourrait contribuer la responsabilisation des l ves Par contre si les t ches leur sont d l gu es telles quelles les l ves concern s seront en quelque sorte d tach s de l intrigue or pour le bon d roulement de l activit tous les participants doivent y tre impliqu s degr gal C est pourquoi le tutorat dans une SMV ne pourra tre assum par les pairs que ponctuellement
194. e sur le r emploi des informations obtenues 243 241 Cf Annexe F 8 pp 230 234 242 Cf Annexe F 11 p 237 283 e probl me concerne la consultation des ressources de type page WEB qui dans l annexe sont indiqu es par le symbole Les autres types de ressources ont pu tre consult es sans difficult s 117 De plus sur 11 documents importants pour le jeu seulement 3 ont t consult s de mani re group e 27 dont un de mani re simultan e deux personnes y ont acc d quasiment en m me temps Bilan Suite nos observations nous pouvons remarquer une certaine volution des pratiques des apprenants parfois strat giques pouvant t moigner d une certaine aisance dans l environnement Dans le domaine de la communication elles se traduisent tout d abord par un usage conforme de la messagerie envois directs aux interlocuteurs virtuellement absents Ensuite le recours cet outil a permis aux joueurs de mettre en place et de perfectionner les pratiques d entraide guidage et de localisation En faisant appel la messagerie pour changer avec des personnes virtuellement pr sentes les interlocuteurs ont d pass l usage pr vu de cet outil en l adaptant leurs besoins r els et en s en servant pour r aliser des actions strat giques En ce qui concerne le contenu des messages l volution de la pr cision des informations transmises ne fait aucun doute De plus avec un certain temps les usage
195. effectuer QA ce propos mentionnons que les tuteurs avouent contacter leurs coll gues avant d intervenir dans le monde virtuel Q 7 soit pour les pr venir de son intervention soit pour en discuter en vue d laborer une strat gie ce qui pourrait tre justifi par la nature d une activit conjointe et simultan e L intervention n est jamais pr c d e d une consultation du sc nario p dagogique ce qui peut tre expliqu par une conomie de temps face l obligation des r actions en temps r el Les principales difficult s au sein du TSC Q 8 d clar es par ses membres concernent la prise de d cision l ensemble 197 Selon les r sultats du questionnaire destin aux enseignants tuteurs disponible l annexe B 4 pp 189 191 85 de membres la visibilit des activit s des autres tuteurs 2 personnes et les interventions simultan es aupr s de plusieurs l ves 2 personnes Observer les sc nes du monde virtuel pour rep rer les difficult s des apprenants Intervenir de mani re proactive suite l identification des difficult s des apprenants R pondre aux demandes des apprenants en temps r el via messagerie instantan e R pondre en temps r el aux questions adress es aux tuteurs intervenants dans le monde virtuel sous une identit fictive Surveiller le d roulement du sc nario p dagogique Consulter le canevas de la simulation globale pour d tecter les actions cruciales pour le d roule
196. eic La cr ation des objets plus sophistiqu s peut tre r alis e l aide d un lt programmer bit 11 est galement possible de cr er un objet partir des objets g n riques poup es gt noisy room gt portable room gt generic notebook gt TEcFAMOO 95 Pour consulter l exemple d une cr ation se r f rer l annexe A 1 p 169 81 Voici l exemple d un MOO d apprentissage des langues trang res http pueblolindo heinle com 82 Cf Annexe A 1 p 168 83 Selon l analyse de Sandrine TocNorri HTTP le MOO Fran ais accueille des tudiants fran ais en informatique des tudiants francais vivant l tranger des tudiants francophones venant de divers horizons ou des trangers tudiant le francais 31 P SIMULIGNE SIMULIGNE Simulation en ligne est une formation inscrite dans le cadre d un projet franco britannique pour l apprentissage du FLE L activit envisag e dans cette formation consiste en la simulation de l laboration collaborative d une ville universitaire imaginaire devant servir ensuite de cadre aux universit s d t y est question d imaginer le d cor et l organisation d une ville et de cr er des personnages impliqu s dans la conception du dossier de proposition intervenant dans des situations conventionnelles ou inattendues CHANIER 01 Ce d fi constitue donc la principale situation probl me de l activit collective entreprise par plusieurs
197. ement et au maintien d une conception partag e JPS Quant aux interactions intertutorales nous avons tendance dire que si on les envisage de mani re collaborative laboration commune des strat gies en augmentant la quantit des sous t ches interactions de tutelle et interactions r gulatrices intertutorales elles ne pourront qu intensifier la charge cognitive des tuteurs et donc diminuer leur disponibilit et la qualit du TSC Par cons quent il nous semble que c est la forme coop rative qui en participant l augmentation de la disponibilit des tuteurs par la division des t ches serait la mieux adapt e aux activit s du TSC HYPOTHESE 2 Dans l environnement d une SMV l organisation coop rative du TSC permet une plus forte diminution de la charge de travail que la forme collaborative 19 e terme performance est utilis par opposition la pertinence qualit intrins que des interventions tutorales individuelles comme tayage interaction de la tutelle intervention dans la ZPD 86 Les premi res mises l essai du TSC ont lieu durant les tests du prototype MEPA 2D Par cons quent nous pr sentons d abord le contexte ainsi que les principales tendances remarqu es durant cette exp rimentation VI MISE A L ESSAI DU TSC V 1 1 PHASES Les tests du dispositif MEPA 2D pr voyaient 3 phases Phase 1 Face face Pr sentation des vid os introductives aux apprenants Discussion
198. ements et des r sultats des apprenants Il comprend le suivi des modules effectu s le temps pass le nombre de fois o l apprenant a sollicit un tuteur les r sultats aux tests GRECO HTTP Ces traces sont galement d sign es par le terme 108 Avantages Par rapport aux autres types d observables les traces pr sentent pour notre tude de multiples avantages Parmi les principaux atouts que nous remarquons nous pouvons num rer la pr cision et la fid lit avec les actions r ellement effectu es durant l activit la neutralit elles sont pr sent es telles quelles et la maniabilit que ces traces permettent Mise en garde L objectivit apparente des traces peut mener l observateur leur accorder un cr dit de confiance parfois trop important Selon plusieurs chercheurs la principale difficult r siderait dans la distinction des traces significatives Joseph REzAU 2001 signale qu une trace est potentiellement significative de 202 es variables et les observables seront pr cis es pour chaque hypoth se dans la suite de l tude 203 ce propos il nous semble tr s difficile de pr ciser cette modalit lorsque l intervention est en cours En effet les fronti res entre la r activit et la proactivit peuvent tre tr s proches notamment durant l encadrement d une activit en synchrone se composant de s ries d actions dont le seul but est l efficacit p dagogique Quelles sont les limites de la r
199. ements scolaires lyc es universit s que dans un cadre priv connexions des l ves depuis leur domicile Le premier test du dispositif a t effectu avec une classe d l ves thailandais du Mans en f vrier 2005 THAI Les tests au sein d une classe d l ves FLE en Espagne ESP ainsi qu une s rie de tests en Pologne PLN B C D ont eu lieu au mois de juin Une seule s rie de sessions crois es diff rentes langues maternelles a pu tre mise en place en juin juillet 2005 MULTI Elle a t encadr e enti rement distance 199 La phase n 1 s est d roul e distance sous forme de visites virtuelles dans MEPA pr alables aux tests effectifs Les l ves se sont familiaris s avec les supports num riques de cette phase vid os et leur exploitation p dagogique a t effectu e au t l phone 87 PLN B PLN C PLN D Nombre d l ves 3 3 dont un 3 dont un 3 dont un connect s bin me bin me bin me Nombre de tuteurs 3 3 3 3 2 3 Encadrement en pr sentiel Non Nombre de sessions 1 1 4 2 4 4 Temps de connexion min 180 132 447 205 600 786 Temps de connexion h 3h 2h12 7h27 3h25 10h 13 h 06 FIGURE 13 GROUPES DE TEST DU DISPOSITIF MEPA 2D Ainsi la totalit de tests a impliqu 7 tuteurs distants dont 2 concepteurs 23 l ves provenant de 5 pays Espagne Tha lande Pologne Allemagne Turquie pour 16 sessions de tests soit 39 h de connexion de 2h30 de
200. en les tuteurs que les apprenants peuvent changer d avatar mais ce changement ne conduit pas au m me r sultat Dans la version actuelle du dispositif pour les apprenants cette fonction se r duit au changement de c t apparent de l avatar c t gauche c t droite alors que pour le tuteur ce changement peut galement donner lieu une nouvelle identit fictive En observant les traces nous nous sommes rendu compte que le changement d avatar accompagne souvent l acte de communication arrive que les apprenants tournent leurs personnages lorsque l intention communicative d un des joueurs leur est annonc e apparition d une bulle transparente ou bien lorsque l acte communicatif est d j accompli apparition du message Cette manipulation de l avatar peut alors correspondre dans une version tr s r duite aux gestes phatiques lors de la communication face face 213 Tous les participants tant g ographiquement distants nous utilisons le terme virtuellement absent pr sent pour d signer leur co pr sence dans le m me endroit du monde virtuel 214 Cf Annexe E 7 pp 208 209 99 Exploration x L environnement MEPA 2D est con u de fa on permettre aux apprenants d acqu rir diverses informations Certaines d entre elles ont une vocation strictement utilitaire dans le sens o elles sont indispensables pour pouvoir poursuivre l enqu te dans l univers ludique D autres sont accessibles pour faciliter e existe
201. encadrement et du travail collectif diff rent l g rement d un dispositif l autre Concernant la conception du micro monde virtuel les l amp ves sont repr sent s par un avatar humanoide en 3D qu ils peuvent modifier et manipuler le d placer l animer par certains gestes Dans le premier des environnements les changes avec les personnages syst me coll gues de travail et clients leur permettent d obtenir des indices n cessaires pour accomplir la mission ainsi que de conna tre les consignes sous forme de conseils Le dispositif pr voit deux modes de fonctionnement Dans le mode parcours les joueurs doivent tout d abord explorer l environnement afin de trouver des informations et des documents indispensables pour accomplir leur t che En s isolant dans leurs bureaux virtuels les l ves passent en mode lt activit s gt et effectuent les activit s pr vues dans le dispositif Si le parcours de l apprenant est plut t libre dans cet environnement les concepteurs l ont davantage balis dans la simulation sur l h tellerie En effet les diff rents sc narios sont mis en place dans chaque pi ce du monde virtuel Les l ves travaillent cette fois ci en groupe de 2 3 personnes interagissent avec les personnages syst me clients de l h tel rassemblent les informations obtenues pour les r employer lors des productions collaboratives au sein du groupe Ils ont leur disposition des aides diverses comme conjugeur di
202. ences et profils gt Actualit de la Formation Permanente n 180 http ressources algora info frontblocks news papers asp Consult en janvier 2005 HENRI 95 HENRI France 1995 Les mod les p dagogiques en formation distance dans DESCHENES Andr Jacques La formation distance maintenant D finition et mod les en formation distance T l vision universit Sainte Foy pp 1 23 HOTTE 98 HOTTE Richard 1998 Apprendre par la t l matique la p dagogie des r seaux informatiques Distances ol 2 n 2 automne http cafd teluq uquebec ca distances D2 2 h pdf Consult en d cembre 2004 JACQUINOT 93 JACQUINOT Genevi ve 1993 lt Apprivoiser la distance et supprimer l absence ou les d fis de la formation distance Aevue fran aise de p dagogie n 102 janvier f vrier pp 55 67 http educ univ paris8 fr FORMAT_ DOCT SiteDEA99 RFP9220GJ RTF Consult en avril 2004 JERMANN 96 JERMANN Patrick 1996 Conception et analyse d une interface semi structur e d di e la co r solution de probl me M moire de DES Sciences et Technologies de l Apprentissage et de la Formation Facult de Psychologie et des Sciences de l Education Universit de Gen ve LANCIEN 98 LANCIEN Thierry 1998 Ze Multim dia Cl International coll Didactique des langues trang res Paris LEBRUN amp VIGANO 96 LEBRUN Marcel VIGANO Renata 1996 lt De
203. encontrer des termes comme le conseiller le m diateur le guide l instructeur le mod rateur l accompagnateur le t l catalyste l animateur le facilitateur e c Bien que ces diff rentes d nominations soient s mantiquement proches chacune correspond des fonctions sp cifiques du tuteur De nombreuses tudes recensant les diff rentes t ches tutorales ont permis d identifier leurs r les Il existe par ailleurs plusieurs travaux visant la syst matisation des fonctions tutorales Ainsi Christian ERNST et Hortense FABRE 2004 distinguent la fonction sociale psychologique et organisationnelle La fonction sociale associ e par d autres auteurs la fonction du suivi affectif GRECO HTTP vise le soutien motivationnel en favorisant le sentiment d appartenance une communaut La fonction psychologique reste en rapport avec la transmission des principes m thodologiques menant l apprenant vers l auto apprentissage Quant la fonction organisationnelle il s agit de la mise en place des travaux collaboratifs en groupes et la gestion des travaux individuels Amaury DAELE et Fran oise DocQ 2002 ajoutent la fonction purement p dagogique ainsi que la fonction technique La fonction p dagogique s effectue sur le plan cognitif m thodologique m tacognitif et affectif RODET HTTP Elle comprend la facilitation des apprentissages par la focalisation de l attention de l apprenant sur les points cruciaux et par la structuration des que
204. ent qui r unit plusieurs l ments diff rents idem Si nous nous r f rons la th orie de l activit situ e cf lM 3 3 et notamment la conception de l activit par LEONTEV FIGURE 6 p 60 nous pouvons dire que la complexit de l activit d pendra du nombre d actions la composant Ainsi la charge de travail d un tuteur d j en intervention qui sera oblig d effectuer d autres actions en m me temps sera qualifi e d lev e Puisqu une t che tutorale a t d finie comme une seule intervention aupr s d un seul l ve ou un sous groupe d l ve rencontrant la m me difficult la valeur de la charge de travail d un tuteur pourra tre valu e selon le nombre de ses interlocuteurs directs en interaction simultan e Si l observable identifi e pour la variable coop ration collaboration peut nous renseigner sur la pr sence absence simultan e des tuteurs celle relative la charge de travail nous indiquera le nombre de t ches trait es par un tuteur V 4 3 METHODOLOGIE L interface et l environnement MEPA 2D offrent aux tuteurs un certain nombre d outils pour leur permettre de communiquer entre eux et assurer les interventions aupr s des l ves cf V 1 1 Toutefois les tuteurs sont libres de s organiser de la mani re qu ils jugent la plus efficace compte tenu des besoins r els des groupes d l ves cf V 1 3 Puisque l organisation n est pas impos e et la structure de l environnement n est
205. ent des t ches tutorales puisse tre envisag e elle exige tout d abord une collaboration communicative se focalisant sur la diminution de l effort collaboratif afin de pr server la disponibilit des tuteurs 138 CONCLUSION Dans ce travail nous nous sommes int ress e la forme collective du tutorat et plus particuli rement aux crit res permettant une m diation pertinente des interventions tutorales Pour mener bien notre tude nous nous sommes d abord attach e la question du tutorat et notamment sa condition d aujourd hui La situation actuelle se caract rise par une grande diversit de dispositifs instrument s par les nouvelles technologies L tat des lieux effectu dans la partie initiale prouve que de plus en plus souvent le tuteur se trouve confront des situations complexes o il est amen g rer aussi bien le dispositif un grand nombre d apprenants que les contenus tout en apportant ce que le programmable ne pourra jamais substituer Dans ces nouveaux dispositifs le r le du tuteur change mais c est galement sa charge de travail qui apparait plus importante Or cette surcharge peut porter pr judice la qualit de ses interventions MEPA 2D un dispositif de simulation globale en r seau labor au Laboratoire d informatique de l Universit du Maine correspondant ce nouveau type d environnement cherche all ger cette surcharge par l intervention d un collectif tutoral L
206. ente il est tentant de l envisager par rapport la performance de l apprenant Autrement dit de cerner le rapport entre le choix de modalit et son effet sur la performance de l l ve l convient n anmoins de nous interroger sur la signification de la performance en g n ral et en particulier dans le contexte concern En ducation le Grand Dictionnaire Terminologique la sp cifie comme donn es pr cises sur le niveau maximal atteint par un apprentissage un moment donn et ajoute qu elle peut tre num rique ou descriptive selon la nature de l activit en cause En effet toutes les intrusions tutorales n ont qu un seul but celui de tirer l apprenant vers le haut de le mobiliser fournir un effort significatif donc d am liorer sa performance Il s agirait alors de la performance dans le domaine concern par l apprentissage d une langue trang re vis e par la simulation habituellement pr sent e par opposition la comp tence La comp tence linguistique telle qu elle est d finie par Noam CHoMSKY doit tre comprise comme le pouvoir d noncer et de comprendre les phrases d une langue donn e Dans ce sens la performance linguistique qui d ailleurs ne rel ve pas de la comp tence consiste en la possibilit de pr voir l effet d une phrase dans le contexte donn p ex l abr ger en se fiant la situation de discours pour rendre le r sultat intelligible DUCROT 95 Dans le contexte de la SM
207. entre le mod le g n ral discut et le dispositif tudi Quant aux principales diff rences elles s op rent par exclusions et sont dues aux caract ristiques de l activit ponctuelle et restreinte dans le temps de la SMV Certaines cat gories apparaissant comme obsol tes pour le dispositif tudi temporalit d autres d pendantes plut t du profil du public cible et donc de sa participation effective nature du tutorat C est la modalit de l intervention tutorale que nous allons examiner par rapport l impact qu elle peut avoir au d veloppement de la ma trise de l environnement par l apprenant 76 V 2 3 REPONDRE OU ANTICIPER Le choix entre les deux modalit s d interventions tutorales retenues dont il sera question dans cette partie de notre travail fait d bat dans la litt rature D finitions et caract ristiques Rappelons que l intervention r active consid r e comme plus classique GouNoN DOUBOURG LEROUX 04 s effectue en deux temps Tout d abord l apprenant explicite sa demande ensuite le tuteur d cide d intervenir L avantage de cette modalit est de laisser l apprenant la possibilit de formuler et d expliciter sa difficult ce qui d une part contextualise et pr pare l intervention tutorale et d autre part mobilise l apprenant tenter d abord de r soudre la difficult en engageant tous ses moyens et donc mieux comprendre sa complexit Quant l intervention proactive ayant lieu
208. ernetetp creation collective htm http wwwadm admp6 jussieu fr fp uaginternetetp travail collaboratif htm Consult en janvier 2005 Apprentissage collaboratif Projet Learnett http tecfa unige ch proj learnett SITOGRAPHIE 162 Communaut de pratique Travailler apprendre et collaborer en r seau Guide de mise en place d animation de communaut s de pratique intentionnelles CEFRIO http www cefrio qc ca pdf GuideCommunautes pdf Simulations globales e Magali ROUVAREL Za simulation globale une d marche au service de la production d crits au cycle 5 1998 http francais creteil iufm fr m moires ROUVAREL htm Consult en mars 2004 P dagogie des simulations globales http atv2 ac rennes fr pedagogie lettres Ip simglob htm Consult en mars 2004 Exemple d une simulation globale d marche http www france fi ccf lafleche jan00 actualite 8 htm Consult en f vrier 2004 Site de l Acad mie de Nantes http www ac nantes fr peda disc lv allemand prof pedago tousnivo Consult en mars 2004 MOO TECFAMOO 95 Manuel de MOO site TECFA http tecfa unige ch moo tecfaman www TecfaMOOMan 1 html TOGNOTTI HTTP Analyse d un Fran ais par Sandrine TOGNOTTI http tecfa unige ch tognotti staf14 moo html Consult en mars 2004 Simulation H TEL http home sandiego edu mmagnin hotel html Consult en d cembre 2003 e Adaptation en ligne de la simu
209. es apparitions des environnements de formation instrument s par les nouvelles technologies trouble les enseignants qui s interrogent d sormais sur la pr sence humaine et notamment la leur dans ce nouveau contexte Comme le remarque Jacques PERRIAULT 1996 ces interrogations naissent de la dualit ma tre technologie qui pour certains tenterait de remplacer l enseignant Ce sentiment de malaise s amplifie avant tout durant la p riode de la primaut du logiciel ann es 1990 accompagn d ailleurs d un glissement notionnel qui tend r duire les probl mes d enseignement des probl mes de communication gt AGOSTINELLI HTTP Cependant les premi res valuations des usages d montrent l importance de la m diation et d noncent cette vision simpliste qui accorde des vertus intrins ques l interaction entre individu et machine g n rant naturellement de l apprentissage Ces nouveaux dispositifs viennent donc non pas menacer les ducateurs mais leur permettre de jouer les vrais r les qu on attend d eux soit d tablir des contacts p dagogiques humains panouissants affectifs et personnalis es ce qu aucun syst me ou machine ne sait et ne saurait jamais faire MARTON amp HERVEY 948 La pr sence humaine est indispensable le ma tre ne dispara t pas c est son r le qui volue Par ailleurs cette volution n est pas anodine car la formation distance n est pas une simple transposition de l ense
210. es assum es par l enseignant Bien que cette situation pr sente quelques inconv nients comme une certaine charge de travail elle est galement garant du statut du professeur En effet il peut encadrer les l ves sous l angle des savoirs qu il enseigne lui m me Ses responsabilit s s inscrivent dans une situation coh rente dont il est le ma tre Ainsi m me si en simulation globale le professeur privil gie certains r les aux autres tous y sont pr sents Cependant le contexte d application des simulations globales va encore changer ce qui affectera consid rablement le r le de l enseignant en s parant les activit s d enseignement et d encadrement M me si l ouverture des simulations globales en ligne vers l ext rieur marque un grand pas dans l volution de l activit les l ves ne restent en contact que de fa on ponctuelle et le monde partag n est qu imaginaire restreignant ainsi les possibilit s d une r elle collaboration devient alors int ressant de permettre aux l ves d interagir dans un monde partag par l ensemble des participants Cette fois ci les communaut s virtuelles distinctes se donnent rendez vous dans un endroit commun dans un monde virtuel partag qui changera consid rablement non seulement les conditions d interaction mais galement les techniques d encadrement 11 2 DISPOSITIF 11 2 1 MICRO MONDE VIRTUEL PARTAGE A la fin des ann es 60 la recherche s int resse aux environnement
211. es conseils pratiques sont transmis au fur et mesure selon le besoin du moment Comme la modalit proactive rallonge le temps d interaction ce qui permet de mettre en place un r el dialogue les chances pour un transfert efficace d informations semblent plus importantes 125 V 3 5 CONCLUSION Comme l a d j observ Lev VYGoTSKY le processus d apprentissage ne peut pas tre s par de son contexte social 11 s effectue avec les autres par les autres et gr ce aux autres Durant l observation des pratiques successivement mises en place par les apprenants nous avons pu observer des progressions importantes aussi bien au niveau individuel que collectif Les strat gies labor es et adapt es par l ensemble des l ves semblent tre la preuve d une r elle co construction des connaissances et des savoirs faire Elle a pu tre poursuivie durant les diff rentes sessions puisqu elle avait un but pratique celui de l entraide dont les r sultats imm diats tant per us par les usagers gestion des pr sences absences efficacit de l information ont pu les encourager perdurer dans leurs efforts En ce qui concerne l aisance dans l environnement informatique h bergeant l activit p dagogique l volution des usages initialement peu ma tris s puis correspondant aux emplois pr vus pour finalement se transformer en usages quelque peu d riv s mais justifi s a pu contribuer l efficacit collective des l ves Ce
212. es d filer il y est question du Pont Mirabeau la fin de la chanson ils apprennent que le caf dispose d une salle de voyance Une s ance est offerte aux clients du caf La voyante c est un homme d guis les avertit que quelqu un veut les emp cher de conna tre le secret brouille les pistes et donne de faux indices Elle sugg re que la piste du pont Mirabeau est un faux indice et leur conseille d aller plut t dans la direction oppos e pont d Austerlitz Les correspondants consultent le site WEB pr sentant les ponts de Paris A l oppos du pont Mirabeau l autre bout de la ligne 10 du m tro Gare d Austerlitz se trouve le pont d Austerlitz Is se retrouvent alors avec deux indices g ographiques Ils peuvent alors les v rifier ensemble l un apr s l autre ou se diviser en deux groupes pour gagner du temps Vers le Pont d Austerlitz Sous le pont d Austerlitz les apprenants ne trouvent rien 115 entendent par contre un rire diabolique avec une apparition d images superpos es d un des voyageurs rencontr dans le m tro d un des clients du caf et de la voyante d guis e qui n taient qu un des individus suspects dont Yves a parl Vers le Pont Mirabeau Visite du quartier parc Citro n pont Mirabeau Sur place les apprenants trouvent deux pr noms creus s dans la pierre du pont Louise amp Antoine 177 Les pr noms ne leur disent rien du tout Le pr nom f minin ne corre
213. es t ches entre les l ves notamment celles de consultation des ressources 39 41 D autre part certaines pr cisions g ographiques pr sentes dans les messages des l ves ont pu tre compl t es justement gr ce l exploration de l environnement observation des l ments significatifs comme la signal tique conventionnelle ou le recours la fonction examiner pour acc der aux informations suppl mentaires dont le nom de la sc ne Pour mieux comprendre les comportements des joueurs relatifs l exploration de l environnement il est important de remarquer que le monde de MEPA 2D se compose de diff rents types de sc nes Les sc nes de passage sans enjeux pour l enqu te men e par les l ves ont pour but d illustrer le pays cible l y est possible de consulter le fond ainsi que ses ventuelles composantes ex fond de S vres gt composantes b timent gt 1 tage gt cabine t l phonique gt arr t de bus gt Les sc nes de d couverte Les utilisateurs rencontrent syst matiquement des personnages syst me qui les interpellent pour attirer leur attention sur certains ph nom nes Ces changes peuvent concerner des l ments retenir pour mieux conna tre le fonctionnement de la soci t cible informations relatives l organisation du m tro de la gare efe ou des informations indispensables pour l enqu te mani res de retrouver une adresse moyens d o
214. essent un constat d chec pour toutes les m thodes d enseignement du FLE et pr nent l utilisation des simulations globales en classe de langue YAicHE 96 48 DEBYSER Francis 1996 4 mmeuble Hachette FLE coll Simulations globales Paris 22 Les situations probl mes vont ensuite animer ce lieu th me et conduire les l ves interagir en manipulant la langue devenue par cons quent un outil de communication un objet et non pas le sujet de l apprentissage Elles sont suscit es avant tout par l enseignant et assurent la dynamique du jeu L organisation des t ches s effectue en groupe et est suivie de mises en commun Les exercices alternent des travaux individuels et des t ches en sous groupes qui s appuient sur les documents soigneusement choisis par l enseignant et accompagn s d une exploitation p dagogique Par ailleurs la simulation globale encourage le travail collectif en bin mes en sous groupes ou en groupe classe qui peut donner lieu des situations d entraide s apparentant des ph nom nes de tutorat entre pairs A ce sujet G rard BARNIER 1996 remarque qu en compl ment la forme habituelle d enseignement cette entraide autorise une meilleure prise en compte des relations et des activit s entre apprenants et permet une plus grande participation des l ves leurs propres apprentissages En articulant la transmission l appropriation et le r investissement des connaissances le processus d apprentiss
215. este savoir quelles actions effectu es par l usager peuvent tre qualifi es de pertinentes V 3 2 IDENTIFICATION DES OBSERVABLES A Intervention r active Nous avons d j dit que nos observations participatives ont permis de constater une r partition de l activit des apprenants dans le monde virtuel Quant aux tuteurs ayant pour consigne de favoriser la r solution de probl mes avant tout par et entre les l ves ils sont cens s rester dans l ombre sans intervenir tout en observant l activit en l invisible et en changeant via messagerie instantan e 207 Cf Annexe B 3 p 188 V TSC A LA TRACE 94 C est pour cette raison que l observation de leurs actions sera plus ais e si nous nous focalisons sur les traces provenant de la messagerie instantan e Pour identifier les demandes pouvant donner suite des interventions tutorales r actives nous observons dans un premier temps les traces de la messagerie et en s parons celles qui proviennent des apprenants FiGURE 15 p 94 SS A Apprenants MONDE VIRTUEL Prise de Se d placer MESSAGERIE contact D placer objet Changer d avatar Changer de sc ne T envoie un message 2 D poser envoie un message T T envoie un message T Donner A envoie un message Editer bulle T envoie un message Examiner TOUS Noter Prise de d cision Ouvrir Parler Intervention Prendre Ranger Phase 1 Rep rage des interventions Sortir
216. et mission des hypoth ses relatives au canevas de l histoire Familiarisation avec l environnement informatique avant la phase des tests officiels Phase 2 Monde virtuel Une s rie de connexions effectives MEPA 2D Phase 3 En ligne Partage de l exp rience entre les apprenants sur un forum de discussion Partage de l exp rience entre les enseignants sur un forum de discussion V 1 2 CONFIGURATION Configuration id ale La configuration id ale recherch e durant la mise l essai du dispositif MEPA 2D comprenait des groupes d apprenants g ographiquement distants de diff rentes langues maternelles de faible exp rience socioculturelle du pays cible et de niveau linguistique l g rement d cal afin d encourager le ph nom ne d entraide Dans l id al l encadrement de l activit devait tre assur par un r seau tutoral en ligne compos de tuteurs natifs et allophones et si possible par un enseignant en pr sentiel La pr sence de l enseignant en face face aurait pour but d assurer la mise en place de la phase n 1 la pr sentation du dispositif le guidage lors des s ances d entrainement pr c dant les tests officiels et l intervention lors des difficult s techniques mineures Par ailleurs ses t moignages relatifs aux comportements des l ves en pr sentiel contribueraient l valuation et l am lioration du dispositif Configuration effective Les tests MEPA 2D ont eu lieu aussi bien dans des tabliss
217. et maintenir la motivation des apprenants Ainsi pour l approche technologique de la 1 g n ration des formations distance au soutien facultatif valorisant avant tout l ind pendance de l apprenant interagissant avec les contenus didactiques certaines tudes enregistrent un taux d abandon de l ordre de 50 MARCHAND 92 80 GAUTHIER 01 Les concepteurs ayant suppos l autonomie de l apprenant se sont concentr s uniquement sur la m diatisation des connaissances Si 6 Pour des pr cisions concernant l emploi de ce terme dans notre travail se r f rer au glossaire formation distance 7 s agit notamment des personnes les moins qualifi es qui rencontrent des difficult s pour acc der la formation traditionnelle des personnes loign es g ographiquement de tout p le de formation des prisonniers des personnes malades ou handicap es ne pouvant pas se d placer des salari s contraints par leur activit professionnelle des femmes au foyer ou encore des l ves n cessitant un soutien scolaire 8 Le terme de la seconde chance vient de la publicit de Centre National d Enseignement par Correspondance JACQUINOT 93 3 Gr ce au format num rique les contenus et les supports peuvent tre reproduits l infini ce qui garantit la possibilit de consultation par un nombre infini d apprenants sans aucune exclusion MARcHESSoU 04 10 interaction face to face est successivement remplac e par l in
218. ets fronti res ou personnes interfaces dont l appartenance multiple permet d envisager un lien entre diff rents niveaux de pratique Identification N gociabilit Etienne WENGER d finit l identification comme le processus par lequel les diff rentes formes d appartenance aux communaut s de pratique sont constitutives de l identit des individus Cette notion concerne galement l organisation de la participation des membres A son tour le concept de n gociabilit en rapport avec le contr le fait r f rence la capacit et la l gitimit des individus contribuer aux communaut s et prendre des responsabilit s Nous retenons de la th orie de communaut de pratique Les 3 caract ristiques d une communaut de pratique engagement entreprise commune r pertoire partag I La n gociation de signification et son importance non pas comme r sultat mais comme processus id e voisine au conflit cognitif M Le syst me de dualit s et notamment participation r ification con u mergent 65 111 3 5 CONVERGENCES L examen des convergences des diff rentes th ories venant d tre pr sent es permet d aboutir quelques notions particuli rement int ressantes pour notre tude A Design organisationnel distance transactionnelle Le lien entre la distance transactionnelle abord e dans la th orie de Michael Moore cf 111 3 2 semble avoir quelques traits communs avec la notion du design organisat
219. eu galement un impact sur le comportement strat gique des l ves pouvant tre mis en place gr ce une certaine connaissance de l environnement Une fois de plus il s agit de la sc ne finale o les apprenants ont fait preuve d une tr s bonne organisation et de la capacit surprenante de se servir des fonctionnalit s offertes par le dispositif et m me de ses faiblesses comme nous allons le voir des fins strat giques Lorsqu un personnage suspect appara t dans la sc ne finale les l ves utilisent leurs propres avatars comme un bouclier en couvrant les ressources documentaires d cisives pour l enqu te Finalement une faiblesse de programme inaccessibilit des objets couverts ainsi que quelques remarques des tuteurs ont permis aux l ves de l utiliser des fins strat giques Bilan Les exemples d application des suggestions des tuteurs sont multiples Ceux prouvant la mise en place d une r elle organisation tout en recourant aux potentialit s du dispositif ont t d montr s ant rieurement Bien que la familiarisation avec l environnement informatique en vue des usages strat giques ne fasse pas l objet explicite des interventions des tuteurs cf motifs nous retrouvons des conseils le sugg rant dans la plupart des interventions Cette aisance avec l environnement informatique n est donc pas l objectif premier du tutorat celui ci concerne l activit p dagogique mais les relations inter humaines font que l
220. exe qualifi e d intentionnelle les modes de navigation les r actions linguistiques les manipulations ayant effet sur les contenus les simulations efc qui lui permet d observer les cons quences de ses actions et de v rifier ainsi certaines hypoth ses la politesse le rep rage des passages selon les indications iconiques La cr ativit est un autre crit re mis en avant dans la simulation globale Dans le contexte informatique elle peut tre interpr t e et transpos e de diverses facons Tout d abord il s agit des productions des l ves que l environnement devrait permettre de r aliser et de sauvegarder Une grande majorit des dispositifs permettent de laisser des traces uniquement crites Selon la technologie employ e certains d entre eux permettent de laisser des traces sonores TLTS ou d int grer des productions des l ves partag es ensuite par l ensemble des participants C est le cas de SIMULIGNE qui utilise une plate forme de t l formation d j existante Mais la cr ativit signifie galement l volution du monde sous l impulsion de l apprenant Comprise de cette mani re elle est plus difficilement transposable dans l environnement du simple fait que celui ci a t programm ant rieurement Un Moo permet aux utilisateurs de cr er certains objets mais en recourant des commandes et un langage sp cifique cette conception n est pas la port e imm diate de tous les apprenants L int grat
221. fre parmi les affaires de la grand m re au grenier La grand m re en parle galement dans son journal intime mais sans vraiment entrer dans les d tails et sans d voiler le myst rieux contenu du coffre Yves demande sa m re ce que contenait le coffre mais bien qu elle soit au courant de son existence elle n a aucune id e de son contenu Le soir m me il l entend raconter son mari la discussion qu elle a eue avec son fils Elle insiste sur le fait que son fils a aussi remarqu l tranget du coffre et regrette que la grand m re ne soit plus parmi eux car elle pourrait expliquer certaines choses comme p ex son s jour Paris D sormais Yves sait que les parents ne connaissent pas les d tails de l histoire mais qu il y a bien un secret ll a envie de l lucider 11 d cide de retourner au grenier d s le lendemain matin pour trouver d autres l ments Pourtant le lendemain matin le grenier est vide n y a plus aucun objet Les parents sont aussi surpris qu Yves Que s est il pass En m me temps Yves remarque des choses tranges une ombre dans le couloir comme si quelqu un le surveillait comme si quelqu un se cachait 175 A son retour dans la chambre il trouve un petit mot mena ant lui demandant d arr ter ses recherches et de ne plus se poser de questions De plus des individus suspects apparaissent Ils rodent autour de la maison et observent Yves II d cide alors de partir l
222. galement contr ler la progression vers les objectifs pr alablement tablis et veille r faciliter certains passages trop difficiles en proposant d intervenir avec une donn e ou une technique particuli res ibid La connaissance des apprenants styles d apprentissage difficult s efe ainsi que la capacit d observation attentive des r actions et des comportements des participants contribueront forc ment au succ s de l accompagnement Dans l enseignement en pr sentiel les activit s d enseignement et d encadrement sont conjointes BERNATCHEZ 98 Toutes les deux essentiellement d ordre p dagogique sont assum es par l enseignant Dans la simulation globale en ligne l int gration des TIC ne change pas cet tat des choses puisqu elle est ponctuelle et au lieu de la transformer compl tement elle s additionne l activit en pr sentiel Ainsi son int gration largira tout d abord le champ d expertise de l enseignant ne s agit pas seulement de savoir les utiliser mais galement de savoir identifier le meilleur moyen dans la panoplie des outils disponibles et selon le moment la modalit et le type d change mettre en place Aux outils de communication s ajoutent aussi les outils d dition et de traitement son image que l enseignant devra galement ma triser s il souhaite diffuser ou changer les productions des l ves Ensuite c est le caract re de l activit collective et partiellement distance qui chan
223. gera la mani re de l encadrer En effet la simulation globale en ligne implique d sormais plusieurs groupes d l ves 2 au moins provenant le plus souvent de pays diff rents autres que le pays cible Ce groupe distant est sous la responsabilit d un autre enseignant avec qui le professeur devra galement coop rer L activit est donc collective et s ouvre l ext rieur aussi bien pour les l ves que pour les enseignants En mettant en relation des groupes de nationalit s diff rentes pour une simulation sur le pays cible et en langue cible il convient de pr voir un s rieux travail sur l interculturel Dor navant les regards des groupes refl tant la perception de la culture cible forc ment affect e par leurs propres cultures vont se croiser C est en observant l autre en se demandant comment il fonctionne que l l ve va tre amen se poser des questions sur sa propre perception de la culture cible sur ses id es recues et ses st r otypes VAssEUR HTTP Mais m me si cette confrontation peut tre imm diate rien ne garantit qu elle sera significative pour l l ve sans un travail suppl mentaire et un effort de compr hension assist par l enseignant Ce dernier devra d ailleurs pr parer la classe aux ventuelles inf rences culturelles et linguistiques de la part du groupe interlocuteur qui seront forc ment diff rentes des leurs Dans cette situation il est galement int ressant d informer l enseignant distant
224. gnement g ographique cette distance concerne le temps notamment le temps d attente durant les communications apprenant enseignant Comme ces dispositifs autorisent la mise en contact des apprenants profil tr s diversifi ge culture nationalit motivation la distance est aussi linguistique et culturelle La diff rence de v cu la diversit de styles d apprentissage et de strat gies sont l origine de la distance cognitive Enfin la derni re des distances cit es par les auteurs mais s rement pas la plus facile apprivoiser jug e m me comme pr d terminant toutes les autres JACQUINOT 93 est celle entre l apprenant et l enseignant la distance p dagogique Concernant le r le de l enseignant dans ce contexte Michel BERNARD 1999 insiste sur le fait qu il ne s agisse pas de vaincre la distance mais de l assumer en la prenant en consid ration ou comme le formule Genevi ve JACQUINOT 1993 en faisant circuler les signes de pr sence Malgr les efforts des concepteurs pour une pr sentation des contenus respectant les principes de l ergonomie cognitive leur appropriation et conceptualisation par l apprenant n cessitent parfois l intervention de l enseignant une innervation de m diation humaine quelquefois correctrice de la 17 m diatisation technologique La distance en formation exige alors des strat gies d quilibre am nager entre m diation humaine et m diatisation technique LIN
225. he4 037 une affiche de cin ma consultable INFnom 037 le nom du cin ma XXX 1 f avatar PJ Philippe 4 1h b avatar Val rie 3 3 avatar PJ Alex 1 8 4 avatar P J Lucie Tuteur Zo 4 4 Tuteur Liliane 1 1 Alex Lucie Philippe Val rie Activit consultable 0 20 3 18 42 0 0 0 2 2 4 6 4 15 29 avatar PJ 4 0 2 7 13 avatar Tuteur 0 2 0 3 5 g nie 0 4 1 6 10 ACTION 1 0 0 0 1 230 F 8 Exploration effective du monde virtuel sessions 2 4 SSSR EE RE KEEN Objets consulter essentiels pour l avancement de l enqu te annuaire permettant de consulter 2 1 1 4 les adresses des principaux mus es de Montamrtre masque ecran 020BIS consultation de l itin raire en 1 1 m tro masque guide 43 guide de Paris 1 1 piece2 43 Pi ce de collection Petit Prince 2 3 5 POST IT 088 Mot anonyme pr venant le directeur du 1 1 mus e Montmartre des jeunes delinquants la recherche d un coffre INFcendrier 090 INFecran 090 INFentree 069 INFescalier livre 57 livre sur l histoire de Montmartre 1 1 Fonds des sc nes fond 020BIS station S vres Babylone 1 1 fond 090BIS une des salles du caf Le Sabot Rouge 1 1 fond 40BIS la sortie du cin ma 1 1 fond 43 rue de Paris avec une cabine t l phonique 2 2 fond 48 le couloir vers la sortie du m tro 1 1 fond 63
226. hypoth se est que compte tenu des caract ristiques de l activit et du dispositif de SMV la disponibilit du tuteur augmente si la charge de travail est partag e entre plusieurs intervenants Tout en cherchant donner un caract re g n ral notre tude nous l avons appuy e sur le dispositif MEPA 2D identifi ant rieurement comme un des dispositifs repr sentatifs de ce type d activit La revue des diverses configurations tutorales existantes ce jour nous a permis de constater une tr s faible repr sentation du tutorat la fois synchrone et collectif Or l activit tutorale dans le type de dispositif cit apparait encore plus complexe puisque pour les besoins de l activit ludique les tuteurs interviennent en tant que personnages fictifs du canevas de la simulation 11 s agit alors d un tutorat collectif synchrone anonyme et simultan Afin de pouvoir bien cerner la probl matique nous nous sommes int ress e aux divers dispositifs pouvant s apparenter au type d activit Si cette revue d environnements SMV ne nous a pas apport d bauches de r ponse sur l organisation tutorale le tutorat collectif n y tant pas pratiqu nous avons tout de m me pu confronter ces environnements afin de pr ciser leurs caract ristiques communes Nous tions la recherche des crit res permettant de pr ciser une organisation pertinente pour cette collectivit Puisque le r le principal du tuteur est d aider l app
227. i ce n 1 la consultation des documents permet de connaitre l auteur du Petit Prince pilote et crivain Pi amp ce n 2 les documents rassembl s dans cette pi amp ce d voilent aux apprenants l histoire du Petit Prince rencontre avec le pilote histoire d amiti avec le renard amour de la rose rencontre avec le serpent Pi ce n 3 les apprenants y trouvent un journal En le consultant ils apprennent que la grand m re d Yves utilisait deux pr noms Marie et Louise et que le 2 me pr nom tait un surnom donn par Antoine son ami lls se voyaient de moins en moins mais Marie suivait de loin l histoire du Petit Prince d crite par Antoine Elle voulait tellement changer le destin de ce personnage qui se laisse mordre par le serpent et meurt pour rejoindre sa rose Un grand tableau avec le portrait de Marie est accroch au mur de la pi ce lui manque une partie qui visiblement a t d chir e Les apprenants ont trouv un morceau de la photographie dans le coffre S ils le remettent au bon endroit le v u de Marie se r alise Ils entendent la voix excit e de Richard qui les appelle depuis son laboratoire Il leur rend la rose et demande d aller voir ce qui se passe avec le parfum 179 Au laboratoire les apprenants assistent une transformation le parfum se propage dans la pi ce et les emporte au Sahara dans l univers du Petit Prince Le renard les attend et supplie de persuader le Petit
228. i re convenable sans provoquer des ralentissements lors des transferts des ressources en temps r el 40 SIMULIGNE MOo FR TLTS EXILLS MEPA Communicatif Oui Oui Oui Oui Oui Interaction inter humaine Oui Oui Non Oui Oui Apprentissage collectif Oui Oui Non Non Oui Oui distance Micro monde partag Oui Oui Non Non Oui Oui IT Non Oui Oui Oui Oui Accompagnement Humain Oui Non Non Oui Oui Immersif Non Non uii FIGURE 2 SYNTHESE D ENVIRONNEMENTS D APPRENTISSAGE DE TYPE MICRO MONDE Nous pouvons constater que deux d entre eux EXILLS et MEPA 2D semblent r unir la majorit des crit res identifi s comme cruciaux pour l activit de simulation globale ainsi que les principales sp cificit s des micro mondes visant l amplification du potentiel p dagogique d un tel environnement Il nous semble alors que la satisfaction de ces crit res permet de consid rer ces dispositifs comme relativement aptes r pondre aux objectifs d une simulation globale dans l environnement virtuel partag SMV Nous nous appuyons donc sur ces deux dispositifs pour pr ciser les sp cificit s communes pour une SMV Le dispositif d une SMV est un micro monde virtuel multi utilisateur qui envisage Connexions crois es entre les apprenants de nationalit s diff rentes Intrigue ludique situation prestexte contribuant la coh rence des t ches propos es aux apprenants Interactivit du syst me pr sence des person
229. icipations les tuteurs doivent donc galement veiller sur cette division afin d viter le ph nom ne de d mission JERMANN 96 Or la distance physique peut rendre cette t che p nible puisque les tuteurs se fient uniquement aux sympt mes observables l cran ce qui peut retarder l identification de la passivit des joueurs L attention des tuteurs est galement sollicit e par la n gociation des interventions proactives afin de g n rer de nouveaux v nements dans le sc nario de la simulation Enfin les tuteurs doivent rester disponibles pour pouvoir intervenir lors des v nements impr vus provoqu s par les l ves ou pour r pondre aux demandes d aides adress es par les joueurs via messagerie Afin de pr server cette disponibilit des tuteurs une division des t ches entre les tuteurs est indispensable le cas ch ant les interventions des tuteurs pourraient tre d doubl es ce qui diminuerait consid rablement la disponibilit g n rale de la collectivit et affecterait la qualit intrins que des interventions tutorales individuelles 167 MEPA 2D compte 208 sc nes soit 163 sc nes principales et 45 sc nes jumelles gt diff rentes versions d une m me sc ne con ues pour cr er une impression de changement lors des diff rents passages des l ves dans cette m me sc ne 71 IV 2 2 QUESTION DE PERFORMANCE En nous interrogeant sur les crit res du TSC qui le conduisent vers une m diation pertin
230. ie Autrement dit le TI devrait tre comp tent dans le domaine enseign comprendre ce que fait et sait l l amp ve afin de r agir de facon adapt e et savoir quelles activit s proposer l l ve et comment le guider Les formes actuelles de ce type de tutorat varient d un simple guide interactif aux avatars sophistiqu s capables de converser avec l apprenant ou d animer un travail collectif Toutefois m me si cette modalit de tutorat peut consid rablement contribuer la r duction du co t en diminuant le nombre de ressources humaines les r sultats restent mitig s Tout d abord le gain conomique n est pas vident surtout pour les syst mes tuteurs de qualit o les objectifs peuvent tre consid r s comme atteints ANDERSON 92 Ensuite m me si les tuteurs artificiels peuvent remplacer les tuteurs humains dans certains domaines il n en est pas de m me pour la finesse de dialogue ou la dimension affective tr s importante pour le maintien de la motivation des apprenants Naissent alors les tuteurs motionnellement intelligents qui dans le cadre d une vid oconf rence gr ce une base de donn es et une analyse des expressions faciales des apprenants tentent de prendre en compte leur tat motif DuBOIS ET AL 02 CHAFFAR amp FRASSON 04 NKAMBOU amp HERITIER 04 Enfin et c est la principale critique plusieurs sp cialistes d noncent une certaine faiblesse des mod les mis en place qui se
231. ification la plus g n rale celle d un dispositif permettant un apprentissage distant Dans ce sens tout environnement informatique mis en place par une institution ou encore int gr tout simplement dans l enseignement mixte est consid r comme un dispositif de formation distance La notion d un dispositif capable de r ponses diff renci es en r action une intervention humaine Elle permet une r troaction du spectateur par rapport un programme LANCIEN 98 30 C est le terme reserv l intervention humaine exerc e en vue d aider un ou des partenaires n gocier et r soudre une difficult ou un conflit de relation Elle s exerce entre les partenaires de m me nature LINARD 95 C est le terme reserv l op ration technique de transcription d un message en un autre mode d expression que celui d origine C est une relation asym trique entre partenaires de nature radicalement diff rente l humain et l outil Elle peut impl menter mais non pas remplacer la m diation LINARD 95 La coexistence des diff rents canaux de communication sur un m me support Elle comprend l articulation des images des sons et des textes travers le syst me informatique qui permet de les consulter LANCIEN 98 24 Organisation dans le temps et dans l espace des activit s p dagogiques propos es aux tudiants GRECO HTTP Un sc nario pr dictif est tabli a priori par un concepteur en vue de la mise en place d une sit
232. ignement en pr sentiel et de ce fait un simple transfert des comp tences habituelles ne suffit pas pour assumer les r les d accompagnement dans ce nouveau contexte Certains auteurs parlent m me d une rupture pist mologique dans les sciences de l enseignement AGOSTINELLI HTTP puisque les acteurs du syst me ducatif sont confront s une mutation des modes d acc s aux savoirs qui dissocie l acte d enseigner et l acte d apprendre de l association espace temps et qui demande que de nouveaux modes d appropriation et de nouvelles capacit s intellectuelles soient d velopp s afin de ma triser cette rapide expansion technologique Ce constat reste en troit rapport avec la notion de distance qui influence aussi bien la relation apprenant enseignant que les nouvelles capacit s voqu es par l auteur Ainsi dans tous les environnements de formation distance les t ches traditionnelles de l encadrement sont toujours pr sentes mais elles sont alourdies par la n cessit d assumer cette distance Elle m me ne se r sume pas d ailleurs une seule distance physique correspondant l loignement g ographique entre l apprenant et l enseignant mais doit tre envisag e dans toute sa complexit 11 s agit donc d un concept pluriel qui doit tre consid r partir des dimensions d espace de temps d objets de personnes de soci t et de culture QUENTIN 02 Michel BERNARD 1999 pr cise qu au del de l loi
233. il est pr f rable que vous ayez une vision d ensemble de cette tape avant de prendre le d part Bon jeu et que les meilleurs gagnent Renseignements pratiques Date de mise en ligne Date de fin Activit s R f rence E1A1 Choisir une ville ensemble Le portrait de votre personnage Pr senter sa fonction arte conceptuelle Sans tout le monde Une Outil principal Temps estim Rassembler Ajouter w Enlever w S lectionner Grile Acoueil Ajouter une bote Andrew X pusy rew A 9 Came 16000 c Xavi re d Judy chat continue Dan Sara toujours delm me qu l interaction orale aU synchrone l ideas Outils permettant une collaboration Source HASSAN HTTP aelequtexe Ouvrir Etfacer Pett Sauvegarder plate forme de partage Source Hassan http Document Sans titre T personne 181 gt Rassembter ajouter Entever w IColourless Crayon Ligne Remplissag Rectange Punaise Texte m Ouvrir Effacer Jj 9 AE m sa Pinceau Surigneur Ligne Image Sauvegarder Partager line lamole pouvoir
234. information on the TLTS tool Quoting sylwia lt skitlinska free fr gt gt Hello gt gt I am a student in MASTER of didactic of languages and computer gt environments at the University of Maine France Currently I m gt preparing a report on the forms of tutoring used in the tools of the gt online global simulation gt Following the reading of your articles and visit your Internet site gt I got much interested in the TLTS tool As I m carrying out a study gt of various forms of tuition in educational micro worlds am gt particularly interested by that practice in your environment gt I will appreciate if you could provide me some precise details on the gt organization of the tuition in the environment TLTS I allow myself gt to list you the questions which hold me particularly in heart gt a Istheteaching activity carried out in an open network gt online between several pupils multi user or it relies on a local gt interaction offline between only one learning person and the system gt How is carried out the supervising of the learning gt person Is it based on the tutor system only Intelligent Tutoring gt System or includes also human tutors The game is not web based itis a CD that is installed on your PC and is used with a microphone It is a 1 player game The game has an evaluation tool that gauges yout strengths and weaknesses and gives you feedback
235. inguistiques et Technologies Educatives Universit du Maine VioN 92 VION Robert 1992 La communication verbale Analyse des interactions Hachette Sup rieur Coll Communication Paris CONSEIL DE L EUROPE 01 CONSEIL DE L EUROPE 2001 Cadre europ en commun de r f rence pour les langues apprendre enseigner valuer Didier Paris SITOGRAPHIE Tutorat Les principales activit s du tuteur http www lyceedelasalle com tuteur html Site de Jacques Rodet et de la communaut de tutorat distance T d http jacques rodet free fr http jacques rodet free fr xchron htm l encadrement distance RODET HTTP Site Greta formation des tuteurs distance http www greta picardie com accueiltuteurs htm http askonce grenet fr webgreco bases tutorat 400 php Tutorat g n ralit s http www colvir net pedagogie parea index html Universit de Gen ve r le du tuteur selon approche sociocognitive r les du tuteur et les t ches d un tuteur actif http tecfa unige ch 8888 riat140 42 R les du tuteur http www cogefi com elearning tutorat htm Guide de tutorat en ligne http www ac grenoble fr ecole entreprise 1MG doc 94 pdf Site de nettraines org fr http www ymca cepiere org guide default htm e Tutorat en ligne http www supportsfoad com articles php id 26 e M diation http www offratel nc magui Astolfi htm EIFAD 2004 Colloque EIFAD Ind
236. ins malgr ces efforts ces derni res apparaissent assez fr quemment La messagerie instantan e ne permet aux tuteurs de contacter qu une personne la fois Ainsi s ils encadrent l activit plusieurs il devient difficile d informer chacun des tuteurs de leurs propres actions arrive alors que les tuteurs ignorant une intervention d j en cours interf rent dans le monde virtuel et la d doublent involontairement Mais il ne s agit pas seulement d une perte d nergie et d une baisse de disponibilit Ce type d intervention est galement la source de confusion pour les apprenants qui se trouvent encadr s par deux personnes distinctes dont les approches peuvent galement tre diff rentes Ce manque de coordination peut alors nuire non seulement l organisation et l efficacit de la collectivit tutorale mais galement l activit de l apprenant V TSC A LA TRACE 133 PROBLEME Constat TAC Interrogation Pr cisions Discussion Elaboration d une strat gie d intervention QUI COMMENT DIVISION des DELEGATION de Canevas de la Apparition TACHES la t che simulation Acceptation Refus Justification PRISE DE DECISION INTERVENTION Messagerie Monde virtuel Figure 22 TSC PRISE DE DECISION 134 La v rification de la co pr sence des tuteurs dans la partir des traces de l activit dans le monde virtuel ne nous offre qu une partie de la r ponse puisque les inter
237. insi l usager peut g n rer un nombre important de traces de d placement sans toutefois accomplir l action r ellement vis e C est donc les traces comme changer de sc ne prendre d poser donner un objet gt qui correspondent l action effective Il est vrai que les manipulations de certains objets peuvent t moigner de la compr hension des consignes ex prendre un objet lorsqu un PNJ invite l apprenant le r cup rer Si les traces informatiques nous permettent de conna tre l action r ellement effectu e il n en est pas de m me pour l intention de l usager Par cons quent nous ne nous r f rons pas ces observables comme constituantes significatives de l activit de navigation En revanche durant l analyse l identification d une de ces observables comme objet de l intervention tutorale devra tre suivie d un examen du contexte dans lequel l l ve a tent de l effectuer afin de conna tre son intention exacte Communication De toute vidence la trace parler correspondant la prise de parole effective dans le monde virtuel peut tre qualifi e d activit de communication 11 en est de m me pour les envois de messages via messagerie instantan e envoyer message loging Mentionnons que l aisance dans cette cat gorie et notamment pour cette action nous parait importante du fait que la communication via messagerie instantan e est la seule possibilit de contacter les participants vir
238. insiste sur le fait qu elles naissent spontan ment et qu un contr le trop prononc peut mettre fin leur existence Elles se d finissent selon trois dimensions L engagement mutuel des individus dans des actions dont ils n gocient le sens les uns avec les autres Dans ce sens l appartenance une communaut est bas e sur la compl mentarit des comp tences et sur la capacit des membres connecter efficacement leurs connaissances Selon WENGER cette compl mentarit a galement lieu lorsque les comp tences des membres sont redondantes Dans ce cas elle se traduit par une aide mutuelle entraide savoir aider et se faire aider Une entreprise commune est le r sultat d un processus collectif N anmoins il existe une grande marge de libert dans l organisation de la communaut qui permet de r ifier certains principes organisationnels sous forme de r gles normes et d en laisser d autres l engagement spontan orient vers un objectif commun Un r pertoire partag est le fruit de la n gociation de significations entre les membres Il peut contenir des ressources physiques supports maquettes mais galement abstraites Jargon gestes nouveaux concepts cr s par la communaut Ce r pertoire constitue un point de r f rence pour l ensemble du groupe mais une part d ambiguit est n cessaire pour une re n gociation ou la n gociation des concepts qui ont volu durant le projet entrepris Toutefoi
239. interactions apprenant tuteur Pour v rifier ces suppositions nous proposons une observation des changes apprenant apprenant tout d abord au niveau quantitatif et ensuite en nous int ressant au contenu de ces interactions Niveau quantitatif L observation des d changes via messagerie entre les apprenants permet de constater d une part le recours cet outil de plus en plus fr quent selon les diff rentes sessions et d autre part l augmentation du nombre d interlocuteurs impliqu s dans ces changes Session 1 Session 2 Nombre 10 9 18 7 d changes Nombre de 2 4 2 3 3 4 3 3 participants Durant les 2 premi res sessions les changes s effectuent de mani re suivie question r ponse mais uniquement entre 2 interlocuteurs session 1 et session 2 P et L tant absent Nous observons galement des tentatives de prise de contact sans suite avec un 3 PJ V Durant la 3 session les discussions via messagerie engagent d j 3 l ves sur 4 avec une seule et vaine tentative pour contacter le 4 l ve V Ce dernier intervenant V du mal contribuer aux changes et ne communique avec les autres apprenants que lors de la derni re session Ces premi res observations permettent de remarquer une certaine volution de l usage de la messagerie N anmoins ce constat uniquement quantitatif ne nous renseigne pas sur les causes de cette volution et sur un ve
240. io Rappeler l importance de certains l ments focaliser l attention des apprenants sur ces l ments pour favoriser la compr hension et viter les blocages ult rieurs Donner ou pr ciser certaines consignes Le plus souvent les consignes sont annonc es soit au d but soit tout au long du jeu p ex par les personnages syst me Le tuteur pourra n anmoins tre oblig de les pr ciser l doit donc avoir une vision d ensemble de l activit Aider l l ve comprendre ses erreurs et lui indiquer les moyens de les rectifier pourquoi n a t il pas compris pourquoi n a t il pas obtenu l information recherch e ec Amener les l ves expliciter les raisons de leurs incertitudes lors des h sitations Dans cet environnement certains r les du tuteur identifi s dans les simulations globales en pr sentiel cf FiGURE 1 p 26 deviennent caduques ex mod le ou ne gardent qu une dimension symbolique ex valuateur d autres sont amplifi s ex coop rateur ou empruntent des formes diff rentes ex expert animateur C Avantages amp Contraintes Les caract ristiques de l environnement cf 11 2 ainsi que celles de l activit de simulation cf 11 1 cr ent certes des contraintes suppl mentaires d encadrement mais elles peuvent galement le simplifier Ainsi les interventions de l expert peuvent tre facilit es gr ce la possibilit de se r f rer au contexte social simul consid rab
241. ion Sevres Babylone gt parler lci c est la station Montparnasse ET commen s appelle la station o vous devez descendre parler sevres babylone parler lt Vous savez quelle ligne de m tro il faut prendre gt parler C est le numero 10 gt parler ligne 12 parler Oui il me semble que c est bien a Vous continuez gt parler 12 1 Alex a raison Vous avez v rifi sur le plan gt parler Comment on sais ou aller parler numero 10 mais c est numero rue parler cliquez sur l cran pour voir votre trajet parler Ok comme ca on prend le numero 12 on y vas examiner masque url ecran10 parler je ne peux pas voir l ecran parler Mais Alex l a d j dit C est la ligne 12 parler ligne 12 lje ai raison gt parler la Val rie si tu reste pr s du bord je ne vois pas ce que place detu cris gt Yves 000 parler comment je peux les joindre parler je crois que tu ne peux pas les joindre c est eux qui doivent te retrouver malheureusement parler OU ils sont tu peux leur crire parler pour savoir o ils sont et ce qu ils font gt parler tu peux leur demander dans combien de temps ils seront l parler ils sont au rue de servres parler f ai inform un des amis message salut a tous je suis a la place tertre je vous attends zoe depechez vous parler la place Alex
242. ion des modifications dans une SMV exige donc l intervention du concepteur sinon d importantes connaissances informatiques de la part de l enseignant Parmi les dispositifs pr sent s MEPA 2D est le seul qui propose un diteur de sc nes en cours de d veloppement permettant l enseignant de construire ses propres activit s en accord avec les objectifs p dagogiques poursuivis et ceci sans connaissances particuli res en informatique Cet outil permet galement d int grer les productions des l ves texte images commentaire sonores vid os et leur donner ainsi l impression d un monde voluant selon leur impulsion et leur travail collectif Cette possibilit s av re importante aussi bien pour maintenir l aspect ludique que pour amplifier le potentiel r troactif du dispositif long terme 104 La r versibilit permet le retour sur les actions d j effectu es elle rend possible l exploration de l environnement par essai erreur et met ainsi l apprenant en confiance 11 peut alors tester l environnement volont sans craindre d tre bloqu par une fausse manipulation 105 cf Annexe n A 1 p 169 38 Rappelons que les simulations globales en ligne cf 11 1 2 ont pu neutraliser l artifice de la situation de communication pseudo endolingue en permettant une certaine ouverture de l activit et la mise en contact des apprenants de nationalit s diff rentes d sormais amen s utiliser le fran ais comme un outil
243. ion est s rement due une transformation de la soci t et du public mais l int gration des nouvelles technologies permettant un acc s non excluant aux contenus et un contact instantan et simultan entre les diff rents acteurs consid rablement acc l r ce mouvement 1 1 FORMATION A DISTANCE ET LA QUESTION DE L ACCOMPAGNEMENT Les dispositifs de formation distance instrument s par technologies num riques continuent attirer de nouveaux acteurs Face leur massification on parle de plus en plus souvent de l industrialisation de la formation EIFAD 04 En rapport avec le volume d apprenants et les co ts de la formation le terme voque quelquefois des notions n gatives comme une certaine reproductibilit gt DE LIEVRE 04 une production commercialis e gt donc relativement indiff renci e gt HAEUW 02 liminant le service personnalis FICHEZ 94 la marchandisation DEBON 01 la lt taylorisation gt FICHEZ 94 ou la soumission de l ducation au dictat de l conomie gt CERISIER 04 Bien qu il s agisse de concevoir davantage pour un nombre d apprenants de plus en plus important les sp cialistes assurent qu il est galement question de proposer des produits diversifi s de qualit et ceci pour une individualisation maximale des parcours DEBON 02 Rizza 04 Toutefois un dispositif aussi riche qu il soit n est pas toujours suffisant pour assurer lui seul cette qualit
244. ionnel d Etienne WENGER cf 111 3 4 En effet le design organisationnel peut concerner aussi bien les r gles d organisation que sa structure ou celle du dispositif dans lequel les membres d une communaut sont amen s interagir Si nous reprenons les crit res mis en avant par ce design nous nous apercevons que l objectif principal de ce syst me est de pr server et d encourager les flux d informations une des caract ristiques d une structure souple selon Michael MooRE Ce constat nous permet de consid rer ces deux th ories comme compl mentaires notamment en ce qui concerne le dialogue entre les diff rents acteurs Si les concepts de la th orie de la distance transactionnelle nous semblent applicables dans la construction des structures dans une communaut de pratique la notion de design organisationnel parait applicable dans les dispositifs de formation distance Apr s tout une communaut d apprentissage n est elle pas proche ou dans certains cas identifiable comme une communaut de pratique cf 1V 3 1 B N gociation du sens cognition partag e Le concept de cognition partag e issu de la th orie de l activit situ e permet de mieux comprendre la notion de n gociation du sens mis en avant dans la th orie d Etienne WENGER Avant d aborder ce sujet il est important de distinguer les types de r partition de t ches durant laquelle les participants seront amen s n gocier s agit de la distinction entre
245. ions Proximit s Univers de comp tences et de notions communes Le TSC est un groupe d enseignants praticiens de diff rentes nationalit s disposant d une exp rience certaine L appartenance au TSC est bas e sur la redondance des comp tences permettant de mettre en place une aide mutuelle enseignants de FLE avec un penchant pour les TIC De part leur exp rience et le domaine qu elle concerne FLE tous les membres partagent un certain r pertoire initial r gles rituels scolaires certains outils conventions repr sentations qui sera enrichi de nouveaux concepts par la confrontation une nouvelle exp rience De part leurs diverses provenances ce r pertoire initial pr sente galement des divergences qui seront l origine des premi res n gociations relation entretenue entre leurs apprenants et les TIC degr de familiarisation diff rences culturelles exp rience par rapport la culture et pays cible erc Partage d exp rience Le TSC partage un certain nombre d outils qui peuvent servir la diffusion de leur exp rience la n gociation des concepts et l laboration des strat gies d interventions forum de discussion Entreprise commune Bien que l organisation de cette entreprise commune soit dans un premier temps accompagn e par les concepteurs de l activit premi res mises l essai les membres du TSC disposent d une grande marge de libert dans le sens o leur organisation e
246. ions p dagogiques Th se de doctorat Universit Joseph Fourier Grenoble 1 SEGOND ET AL 05 SEGOND Fr d rique PARMENTIER Thibault STOCK Roberta RoSNER Ran USTERAN MuELA Mariola 2005 Situational language training for hotel receptionists Proceedings of the 2nd Workshop on Building Educational Applications Using NLP June pp 85 92 http acl Idc upenn edu W W05 W05 0213 pdf Consult en ao t 2005 TREMBLAY 98 TREMBLAY Roger 1998 Pratiques communicatives La place de la simulation dans l apprentissage d une langue trang re gt dans A E BOUCHER et al P dagogie de la communication dans l enseignement d une langue trang re De Boeck Bruxelles pp 109 135 VILHJALMSSON amp SAMTANI 05 VILHJALMSSON Hannes SAMTANI Prasan 2005 MissionEngine Multi system integration using Python in the Tactical Language Project PyCon 2005 23 25 Mars Washington D C http www python org pycon 2005 papers 4 MissionEngine WhitePaper pdf Consult en septembre 2005 156 YAICHE 96 YAICHE Francis 1996 Les simulations globales mode d emploi Hachette coll FLE Paris Courants th oriques BRUNER 83 BRUNER J r me Seymour 1983 Le d veloppement de l enfant Presses Universitaires de France Paris e BEGUIN amp CLOT 04 BEGUIN Pascal CLOT Yves 2004 L action situ e dans le d veloppement de l activit ctivit s num ro sp cial lt Ac
247. ipants se fait en fran ais 11 peuvent galement acc der des jeux linguistiques comme lt le scrabble gt ou le pendu gt permettant de manipuler les vocables fran ais La salle appel e visitor center permet les r unions des participants qui s y rendent pour se d tendre ou changer cette fois ci en anglais Durant ces discussions ils peuvent s interroger mutuellement p ex sur la signification des mots rencontr s dans leur parcours existe galement des espaces o les joueurs peuvent acqu rir certains savoirs comme les fonctions de langage salle de features ou des bases de la programmation salle programming workshop La visite de Paris a lieu dans un lt micro monde textuel ce qui veut dire que les joueurs acc dent des descriptions des lieux et se d placent l aide des commandes disponibles en frangais et en anglais Cependant si MOO se trouve l origine des micro mondes p dagogiques il nous semble que les principales activit s pr vues dans l environnement n ont pas vraiment cette vocation Si le MOO permet des rencontres libres entre diff rents usagers les activit s des intervenants ne sont pas structur es elles n ont pas t organis es selon une progression p dagogique et aucun encadrement n est envisag Si cette derni re caract ristique est souvent voqu e pour souligner une grande possibilit d ind pendance de l utilisateur le lib rant de toute contrainte instit
248. ipation des joueurs par type d activit NAVIGATION COMMUNICATION EXPLORATION EALEX BLUCIE B VALERIE ANNEXES 206 E 6 Evolution des actions class es par cat gorie selon l ves _ k m m im m m m m w p M sea k E ession 1 Session 2 Session 3 Session 4 PHILIPPE 4 DE EDT Lens LL LES Fa im m m m m m m m m lt lt E m Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 c m H m m Kx m m m ma Exploration Navigation Communication ANNEXES 207 ANNEXES 208 X E 7 Changement d avatar amp Communication dans le monde virtuel La trace diter bulle correspond l apparition d une bulle de texte transparente pr venant les autres joueurs de l intention de prise de parole de leur interlocuteur Si cette intention est poursuivie et finalis e la bulle transparente se remplie de texte Si le locuteur abandonne son intention la bulle transparente dispara t Il arrive assez fr quemment que les apprenants tournent leur avatar vers la personne s appr tant prendre la parole ce qui marque leur participation l change C est pourquoi nous qua
249. ique du jeu est r ellement due une meilleure maitrise de l environnement et ensuite si le TSC a pu l influencer Toutefois avant de proc der cette v rification nous souhaitons nous arr ter sur la nature des actions pouvant tre effectu es dans l environnement La premi re observation quantitative des activit s des apprenants ne nous sert uniquement qu rep rer les tendances majeures dans l activit globale N anmoins l aisance de l apprenant ne pouvant pas tre r duite ces premi res observations notre d marche n cessite la corroboration qualitative des tendances observ es au niveau quantitatif Si cette aisance doit tre significative pour l activit d apprentissage il est galement important d examiner la nature des actions prises en compte En observant les diff rentes actions support es par l environnement il est plut t ais de nous rendre compte que ces actions ne s quivalent pas toutes ni au niveau de leur pertinence pour l apprentissage ni d ailleurs au niveau de leur importance pour le jeu ludique Examiner un objet D placer son avatar se d placer D placer un objet Changer de sc ne Prendre un objet Passer par une porte un passage D poser un objet S lectionner une action depuis le menu D placer un objet Changer d apparence Donner un objet Produire un nonc s lectionner saisir Ranger un objet Consulter une ressource Ouvrir une porte Editer dans le calepin Fermer une porte
250. ique du tutorat proactif provient de Jacques RODET qui y voit le risque d en faire trop plus que ce que l apprenant peut supporter ce qui peut conduire une surcharge cognitive ou l infantiliser notamment lorsque l attitude proactive est prescriptive En revanche une attitude uniquement r active risque de d grader la relation tutorale en particulier avec des apprenants peu autonomes Ainsi la r activit participerait davantage l accompagnement tandis que la proactivit serait li e au guidage ou au pilotage Par cons quent Jacques RODET propose des interventions proactives avant tout au d but de l enseignement et une adaptation au rythme et au style de l apprenant par la suite Viviane GLIKMAN 1999 souligne qu en r gle g n rale m me s il est d montr qu il est plus important pour les l ves d avoir la possibilit de s adresser un tuteur que d y recourir v ritablement il est difficile d indiquer les raisons pr cises de ce non recours Celui ci peut r sulter de la timidit de l l ve de la peur d tre rejet de para tre ridicule en faisant tat de ses lacunes Une certaine progression et un quilibre entre les modalit s r active et proactive serait donc n cessaire bien que l auteur se prononce sur la modalit proactive avec plus d enthousiasme Alors que certains relativisent en proposant des mod les mixtes DUFRESNE ET AL 03 d autres parlent d un tutorat lt compr hensif gt HEDJERASSI 0
251. iques En 1999 elle int gre la technologie S E T S Spoken Error Tracking System qui permet de localiser l erreur de prononciation Aujourd hui la reconnaissance se fait en continu et se base sur une analyse des phon mes de la phrase prononc e www auralog fr http w3 granddictionnaire com btml fra r motclef index1024 1 asp 9 SAMPRAS est un micro monde dot d un dialogueur qui se situe dans la lign e du syst me FLUENT L objectif principal de l environnement est d instaurer une interaction syst me apprenant dans le contexte d une t che finalis e ex cution d une recette de cuisine qui recourt l interaction assist e par le syst me et la manipulation des objets l cran MicHEL amp LEHUEN 02 31 ExILLs Edutainement for Internet Language Learning Solution 92 Le projet a t concr tis par une premi re plate forme en janvier 2002 Le 11 juin 2002 ExiLLs a t pr sent par Fr d rique SEGOND durant le seminaire e learning organis par le S nat fran ais http www le cid org 33 Cf Annexe A 4 p 173 94 http www exills com pour consulter le sc nario p dagogique de l activit se r f rer l annexe A 7 pp 184 185 33 deuxi me t labor e dans le cadre du projet europ en THETIS et pr sente une activit dans le domaine de l h tellerie o les apprenants jouent le r le des employ s Les deux environnements sont dot s de fonctionnalit s semblables seules les modalit s de l
252. ire et la pens e Donc en acc dant la langue crite l individu s appraprie des techniques psychologiques offertes par sa culture qui deviennent d s lors ses techniques int rieures Ainsi un outil culturel est enracin dans l individu et devient un outil individuel priv Iic 941 Nous retenons de l approche socioculturelle M La dimension sociale de l apprentissage et la co construction des connaissances par interactions avec les autres ZPD m L importance de la m diation conflit sociocognitif m L appropriation comme transformation des processus interpersonnels en processus intra personnels Le concept des outils culturels 31 s agit des objets construits par l homme artefacts 32 Cette notion peut galement tre mise en rapport avec l enculturation durant laquelle un individu assimile consciemment ou inconsciemment les traditions de son groupe et agit en fonction de celles ci 33 MEYERSON 1948 Les fonctions psychologiques et les uvres Vrin Paris Ivic 94 34 Les rituels les mod les de comportement les syst mes de concepts scientifiques les techniques qui aident la m moire et la pens e es cartes les plans les outils renfor ant la mobilit ou la perception humaine et bien d autres font galement partie de ce que l approche socioculturelle qualifie d outils culturels en tant que prolongements et amplificateurs des capacit s humaines 35 D ailleurs face aux changements technologiques mo
253. it les interventions tutorales devraient se focaliser avant tout sur ses actions et nous savons que les actions ne sont rien d autre que les op rations ma tris es au point d tre automatis es JERMAN 96 Par cons quent si la mesure de la performance de l l amp ve nous parait difficile dans le contexte tudi nous pouvons toutefois cerner des l ments susceptibles de l influencer et de les consid rer ensuite par rapport aux modalit s de l intervention tutorale Reste savoir quelles sont les op rations significatives qui peuvent tre observ es de mani re ais e C est pourquoi nous confrontons l activit des tuteurs dans MEPA 2D aux caract ristiques retenues par les th oriciens 68 e Grand Dictionnaire Terminologique http www granddictionnaire com btml fra r motclef index1024 1 asp 69 En sciences du langage Noam CHoMskv distingue la comp tence linguistique qui est l ensemble des possibilit s d un locuteur ma trisant une langue de construire et de reconna tre l infinit des phrases grammaticalement correctes d interpr ter celles qui sont dou es de sens eic Cette comp tence est commune tous les sujets parlant une m me langue Cette opposition chomskiste a d ailleurs e m me r le que celle entre la langue et la parole tablie par Ferdinand SAUSSURE La langue comme la comp tence doit pouvoir tre tudi e ind pendamment de la parole mais non l inverse De m me la comp tence doit pouvoir tre tu
254. itre leur d roulement et le contexte de leur intervention Face ce corpus nous remarquons tout d abord deux caract ristiques quantitatives principales qui distinguent les deux modalit s s agit du nombre et du volume Nombre Le nombre d interventions proactives est plus important que celui des interventions r actives Concernant la modalit r active nous avons recens 29 prises de contact de la part des apprenants Cependant tous ces appels n ont pas donn suite une intervention r active puisque nous en comptons que 18 1 2 3 5 8 9 13 14 16 17 18 21 22 23 24 25 27 28 29 dont seulement 7 ayant pu inciter les apprenants mettre en place une strat gie d action soit par une proposition franche soit par une suggestion soit par un exemple Quant aux interventions proactives principales nous en avons recens 25 2 Volume L aide r active apport e aux apprenants semble rapide et premi re vue efficace car les changes d passent rarement le volume de 8 r pliques Cette rapidit trouve forc ment son origine dans la forme de l interaction Lorsque l l ve contacte un tuteur il lui pr sente d embl e sa difficult ou au moins les sympt mes dont il est conscient ainsi le tuteur acc de directement au sujet de la demande Toutefois ce type d change bien que rapide et efficace n est pas toujours pertinent Les l ves en voie d acquisition du FLE ne sont pas toujours suffisamment exp
255. ive tendant la r alisation d un objectif partag C est la notion de partage qui diff re selon la forme d organisation appliqu e Si le partage est synonyme de division pour la coop ration concernant la forme collaborative il doit tre compris comme une participation simultan e Charge de travail La charge de travail peut tre comprise comme l ensemble des l ments constitutifs de l effort n cessaire la production d une t che dans ses conditions r elles Autrement dit il s agit de l intensit du travail de sa cadence et de la complexit de la t che Par ailleurs dans notre contexte cette notion garde un certain rapport avec la charge cognitive perceptive et m morielle En ce qui concerne la charge perceptive il s agit du nombre et de la complexit des l ments perceptibles Divers travaux de recherche ont d montr un lien direct entre la cognition et la m moire Ainsi la saturation de la m moire aurait une influence n gative sur la charge cognitive La r duction de la charge cognitive est cruciale dans la mesure o la probabilit d erreur humaine augmente dans les situations charge lev e Dans notre contexte ce fait pourra donc affecter la pertinence de l intervention tutorale Pour la r duire il convient donc d agir en particulier sur la m moire court terme ce qui permettra de favoriser un traitement mental de plus haut niveau V 4 2 IDENTIFICATION DES OBSERVABLES A Coop ration Co
256. ixer une structure grammaticale et d automatiser certains r flexes langagiers Dans cet environnement dominante socioprofessionnelle les activit s socioculturelles sont pr sent es dans un module distinct correspondant la salle de caf t ria Les employ s virtuels peuvent s y rencontrer pour se d tendre en consultant des articles sur les sp cialit s alimentaires du pays cible et en coutant des chansons EXILLS envisage plusieurs formes d encadrement Tout d abord ce sont les personnages syst me autonomes jouant des r les inscrits dans le canevas de la simulation qui guident l apprenant dans l environnement Les l ves re oivent la consigne de r pondre aux questions et de suivre leurs instructions Xerm s est un personnage syst me part identifi par les apprenants comme tuteur intervient de son propre gr lorsque le syst me d tecte un comportement inhabituel de l apprenant pouvant r sulter de certaines difficult s L apprenant lui m me peut galement faire appel ce personnage Ainsi Xerm s apparait si les l amp ves ne r pondent pas aux questions des personnages syst me afin de leur rappeler l importance strat gique de ces interactions Les erreurs linguistiques dans les changes des l ves font galement appara tre le TI qui propose alors aux apprenants de conjuguer ou de traduire les l ments qui leur posent probl me Ce type de tutorat peut donc tre qualifi de proactif L valuation
257. jun pui xMULTI 3juilet 5 MULTI 11juillet MULTI Sjuilet ANNEXES 193 ANNEXE D ACTIVITE DANS MEPA 2D D 1 Aper u quantitatif de la totalit de l activit MEPA 2D MULTI Espagne Actions des apprenants THAILANDE Pologne groupe B Pologne groupe C Pologne groupe D nationalit s Changer d avatar Changer de sc ne D poser Editer bulle Examiner Sortir un objet Message apprenant Message tuteur TOTAL ACTIONS M Nombred l ves 3 connect s REN Nombre de sessions 1 Temps de connexion min 180 Temps de connexion H 3 4 3 dont un 3 dont un 3 dont un 4 bin me bin me bin me 1 4 2 4 4 132 447 205 600 786 2h12 7h27 3h25 10h 13 h 06 194 0 2 Vue d ensemble Activit MEPA 2D classification par cat gorie d action D placer Changer d avatar Changer de sc ne D poser Donner Editer bulle Intention de communiquer abandonn e Examiner Noter Ouvrir Prendre Sortir un objet Message apprenant Message tuteur THAILANDE Session 1 NAVIGATION EXPLORATION COMMUNICATION Exploration Communication Navigation ESPAGNE Exploration Communication Navigation POLOGNE GROUPE C Exploration Communication Navigation 2
258. l activit d exploration peut tre aussi qualifi e de peu ordonn e car nous assistons aux consultations des m mes objets effectu es par plusieurs personnes la fois Ce fait peut galement t moigner d un manque de communication entre les joueurs ou de l absence de strat gie En m me temps cette violente baisse d exploration FIGURE 20 pourrait t moigner d une focalisation de l attention des apprenants sur les l ments importants pour l enqu te ce qui les m nerait une consultation s lective et donc strat gique Avant de v rifier si une strat gie d exploration a pu tre labor e et mise en place par les apprenants ce qui prouverait une certaine aisance des l ves dans le monde virtuel nous nous efforgons de pr ciser les caract ristiques d une exploration pouvant tre qualifi e de start gique Consultation des composantes du fond pour comprendre les propos des PNJs ou pour pouvoir les r utiliser ult rieurement Consultation des agents logiciels afin de connaitre leur fonction dans le jeu guichetier passant et agir en fonction Consultation des avatars des autres joueurs avant tout lors des premi res apparitions afin de personnaliser ses propos ex appeler l interlocuteur par son pr nom Consultation du fond pour pr ciser sa localisation dans le monde virtuel ou pour s y rep rer Face plusieurs ressources division de la consultation entre les joueurs avec un change d informations
259. l activit en pr sentiel tout en pr servant les qualit s de cette derni re cf 11 1 2 A Comme nous l avons vu tous les dispositifs susmentionn s ont pour ambition de d velopper la comp tence de communication N anmoins face aux crit res propres une simulation globale cf 11 1 2 et un micro monde partag cf 11 2 1 nous nous rendons compte que les environnements les assument de mani res diverses ce qui peut se traduire en termes de substitutions pertes et gains Parmi les substitutions nous pouvons citer la dimension ludique de l activit En effet l int gration de la r alit virtuelle la repr sentation de l apprenant par un avatar ainsi que l intrigue qui constitue l histoire de la simulation permettent de la pr server sinon de l amplifier Avec la possibilit de contact avec d autres l ves sur un terrain neutre leur appartenant une certaine d scolarisation de l activit est conserv e La r versibilit du syst me garantit toujours une exp rimentation l abri de l erreur ainsi que la v rification de certaines hypoth ses Cette derni re possibilit reste d ailleurs en strict rapport avec la r troaction et l interactivit du syst me Si l interactivit machinique simple Lancien 98 le choix de l ordre des exercices l apparition disparition des objets efe a trait avant tout sur le sentiment de contr le de l apprenant et influence sa motivation c est surtout une interactivit plus compl
260. l instrumentalisation des dispositifs ayant pour but l aide au tutorat A titre d exemple citons le Laboratoire d informatique de l universit du Maine Christophe DESPRES Jean Marc LABAT Pascal LEROUX S bastien GEORGE Emanuelle DuPLAA et le groupe ARCADE du Laboratoire CLIPS Grenoble l quipe NOCE du Laboratoire TRIGONE de CUEEP de Lille ec 37 CLAss amp ScHNEIDER 04 18 tudiants et des groupes de travail d am liorer la collaboration entre tuteurs animateurs et coordinateurs Le besoin d une collaboration organis e et explicite pour rassurer ses acteurs et leur permettre de r aliser les t ches d une mani re coh rente est tout fait compr hensible Pourtant RENE BOUILLIER 2003 d nonce une coordination lt cach e divis e et prise en charge par l ensemble des acteurs ne la r alisant finalement qu en partie Comme le remarque l auteur la n cessit d un coordinateur p dagogique part enti re jouant un r le de superviseur qui intervient pour am nager le travail des tuteurs les motiver les couter et leur permettre de g rer chaque tudiant individuellement semble indispensable notamment pour les dispositifs de formation distance visant la qualit d accompagnement Ainsi face l expansion des dispositifs distance la question de l assistance au tutorat merge de toute urgence Cette situation quelque peu probl matique a t galement reconnue de mani re officie
261. l organisation et du d veloppement d une communaut de pratique utilis e des fins d apprentissage et de partage en r seau Equipe Tact http www tact fse ulaval ca rea pratique html Consult en octobre 2005 DELALONDE amp ISCKIA 04 DELALONDE Charles ISCKIA Thierry 2004 Communaut d apprentissage une n cessit dans les dispositifs d e formation SDM n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 36 isckia delalonde pdf Consult en mars 2005 DELLINBOURG POIRIER CARLES 03 DELLINBOURG Pierre POIRIER Charline CARLES Laure 2003 Communaut s virtuels d apprentissage e jargon ou nouveaux paradigme dans A Taurisson et A Sentini P dagogies Net Presses Montr al http tecfa unige ch tecfa teaching staf11 textes Dillenbourg03 pdf Consult en ao t 2005 DERYCKE 03 DERYCKE Alain 2003 Des th ories de l activit humaine apports aux IHM et aux technologies ducatives Laboratoire TRIGONE MicHiNOV 03A MICHINOV Nicolas 2003 Communaut en Ligne d Apprentissage et de Pratique CI P Une M thodologie pour la Collaboration Distance 7ab e ronde de a mutualisation la collaboration Universit de Poitiers http imedias univ poitiers fr rhrt 2003 mai table9520ronde michinov htmlz titre3 Consult en juillet 2005 MICHINOV 038 MICHINOV Nicolas PRIMOIS Corine GRAVEY Marie Claire 2003 Sc narisation et accompagnement d une
262. la grand m re Albert tait la derni re personne qui s est occup e du coffre lls prennent le train et se rendent Paris doivent acheter leurs titres de transport se rep rer dans le m tro trouver la bonne ligne 12 et la bonne station S vres Babylone 115 rencontrent des personnages qui peuvent les renseigner ou donner des indices importants pour l avancement de l enqu te Ils retrouvent l adresse figurant sur la photographie de la grand m re Parmi les noms figurant sur l interphone de l immeuble deux personnes portent le pr nom d Albert L un d entre eux s av re tre l ami de la grand m re et accepte de les recevoir Les l ves apprennent que Marie n a jamais habit cette adresse mais qu elle venait voir son ami Albert puisqu il habitait pas tr s loin de l Ecole Nationale des Beaux Arts qu elle fr quentait La photographie a t donc prise lors de ses visites Comme le souhaitait Marie apr s sa mort Albert a offert le coffre un des mus es Malheureusement l homme est g de 80 ans et a des troubles de la m moire Il lui arrive d oublier des v nements de les confondre ou de les exag rer ne se souvient pas quel mus e il en a fait don Sa petite fille Estelle se rappelle qu la sortie du film Le fabuleux destin d Am lie Poulain son grand p re fait la remarque que le film illustre bien le quartier o se trouve ce mus e Elle leur propose alors de voir le film de rep
263. la salle d attente pour connaitre le vocabulaire billetterie automatique panneau de d parts panneaux publicitaires horloge voyageur efc m Interpeller le passant lt bulles automatiques gt Entrainement m V rifier la bonne compr hension des renseignements du guichetier 002 demander des renseignements au passant acc s aux quais train pour Paris etc 183 m rep rer dans la gare et acc der au train en appliquant les explications du guichetier SNCF 001 et du passant 002 m Tester vouvoiement tutoiement m Tester les formes de salutations ad quates au vouvoiement tutoiement bonjour salut ciao Sc ne 004 Niort le quai de d part pour Paris D couverte m D couvrir le vocabulaire exploration du fond quai train classe m D couvrir les formules exprimant l incertitude et l ignorance bulles automatiques gt Evaluation m Renseigner le voyageur en r utilisant les renseignements obtenus aupr s du guichetier 002 et du passant 003 paraphraser m Engager la conversation avec le voyageur salutation formules de politesse Sc ne 005 Dans le train D couverte m D couvrir le vocabulaire en rapport avec le train si ge passager descendre du train m D couvrir les annonces sonores dans le train m Descendre du train d s l arriv e au terminus en se rep rant selon le syst me signal tique du train Sc ne 006 L arriv e la gare Montpa
264. land TANGHA Claude 2003 Carte Web une interface pour la r duction de la Distance Tranbsactionnelle Laboratoire d informatique du Multim dia et Applications Ecole Nationale Sup rieure Politechnique de Yaound Cameroun Apprentissage collectif AUBE ET AL 01 AUBE Michel DUFRESNE Aude SENTENI Alain 2001 Un mod le de support au travail collaboratif dans un centre virtuel d apprentissage Conf rence Mod les et outils pour d finir le soutien dans les environnements hyperm dias d apprentissage 9 11 avril D partement de Communication Universit de Montr al Canada http www esi umontreal ca dufresne Publications SenteniDufresneFinal pdf Consult en novembre 2004 CATEIGNAU 03 CATEIGNAU Guy 2003 lt Vers des communaut s virtuelles d apprentissage Medialog n 46 mai pp 45 46 http www avec creteil fran ais medialog ARCHIVE46 casteignau46 pdf Consult en novembre 2004 CHANIER 01 CHANIER Thierry 2001 Cr er des communaut d apprentissage distance Apprentissage collaboratif avec les plates formes de t l formation Les dossiers de Ing nierie Educative n 36 Les communaut s en ligne octobre Centre National de Documentation P dagogique CNDP Montrouge pp 56 59 http webprod cndp fr archivage valid 25736 25736 3772 3569 pdf Consult en ao t 2005 FAERBER 03 FAERBER Richard 2003 Groupement processus p dagogiques et quelque
265. lation globale L HOTEL d Alain PACTHOD http www acusd edu mmagnin Consult en d cembre 2003 e Simulation LE VILLAGE http www ac nantes fr peda disc lv allemand prof pedago tousnivo Consult en d cembre 2003 Simulation LE CIRQUE http projects edtech sandi net langacad lecirque indexf html Consult en d cembre 2003 Simulation FETE DE BIENVENUE http membres lycos fr arnaudcarrere scenariofle scenariofle htm Consult en d cembre 2003 France T l com Education exp rience de romans virtuels men e par Monique PERDRILLAT http cyberlangues online fr 2001 intervenants schlemminger html http 193 252 92 211 roman presentation html Consult en d cembre 2003 SITOGRAPHIE 163 SIMULIGNE http lifc univ fcomte fr RECHERCHE P7 pub cndplE cndplE htm Consult en d cembre 2003 HASSAN HTTP Xavier Hassan rferactions en ligne motions entre les lignes mars 2005 http www ens Ish fr labo plumme ppt XPHassan170305 ppt Consult en septembre 2005 PROLOGUE http www prologue qc ca Consult en d cembre 2004 KAROBAS mondes virtuels des simulations civiques en 3D http www karobas fr Consult en d cembre 2004 Pour consulter une d monstration de l environnement choisir d mo sur la page principale ou acc der directement vers la page de lancement http 192 70 34 191 fr demo htm MEPA 2D http lucke univ lemans fr mepa EXILLS
266. le 21 35 24philippe scene 043 parler Salut 21 35 25valerie scene 043 parler bonjour 21 48 04marcel scene 044 parler je vais demander la harpiste scene 21 48 05philippe 020BIS Scene 21 48 07philippe 020BIS d placer hilippe vers 422 422 21 48 07lucie scene 044 parler bonjour madame 21 55 16lucie scene 093 diter bulle 21 55 18valerie scene 093 d placer valerie vers 540 540 21 55 26valerie scene 093 d placer valerie vers 592 592 21 55 29valerie scene 093 21 55 30lucie scene 093 parler ben je connais pas ici 22 12 43lucie scene 053 diter bulle 22 12 46philippe scene 053 22 12 52lucie scene 053 parler ok 22 14 01lucie scene 053 diter bulle 22 14 01liliane scene 053 diter bulle 22 14 08marcel scene 051 parler allez le premier en haut des escaliers a gagn 22 14 09philippe scene 053 22 14 12philippe scene 053 diter bulle St ce qu on sait oU est ce caf Tu l as d j vu 22 14 14liliane scene 053 parler 22 14 18marcel scene 051 d placer marcel vers 409 409 22 14 23philippe scene 053 parler ah un invitation de qui 210 ANNEXE F MODALITES DES INTERVENTIONS TUTORALES F 1 Apprenants face aux difficult s L observation du comportement des apprenants dans les situations probl matiques nous permet de constater qu en r gle g n rale ils ne contactent pas les tuteurs ce qui aurait pu donner suite une in
267. lement ancr par la r alit virtuelle Cet ancrage permet au tuteur d acc der directement au contexte dans lequel l apprenant rencontre des difficult s ce qui contribue une meilleure appr hension de sa situation et de ses besoins notamment si l apprenant a du mal les exprimer Pour la m me raison et gr ce la possibilit de mouvement les acteurs peuvent recourir aux expressions d ictiques lors des interactions 49 Les t ches d valuation deviennent rares puisque l environnement permet pour certaines activit s une valuation automatique effectu e par le syst me QCM formulaires corrections instantan es Les interactions avec les TI bien que limit es donnent galement lieu une valuation pragmatique Le tuteur est alors sollicit avant tout pour des valuations formatives sous forme d appr ciations ponctuelles et ou finales En comparaison avec la simulation globale en ligne l observation des activit s des apprenants distants est plus ais e gr ce certains outils la disposition des tuteurs ce qui est crucial notamment pour les interventions proactives Elle est galement d terminante pour des t ches d adaptation de l activit au public cible dans un environnement pourtant cr pour un public lambda Ces interventions semblent particuli rement ingrates et demandent beaucoup de vigilance et de disponibilit de la part du tuteur N anmoins c est la simultan it dans toutes ses dimension
268. les 183 PopLIN 1979 a identifi 125 d finitions sociologiques de ce terme DELLINBOURG POIRIER CARLES 03 80 B Conception nuanc e Selon Etienne WENGER la constitution d une CoP exige du temps et une exposition de tous ses membres des difficult s d ordre similaire qui les conduiront vers l laboration des fa ons de faire et des fa ons d tre adapt es une forme de performance d riv e d une intelligence collective BENOIT amp LAFERRIERE 00 Le temps et une exp rience partag e seraient donc des variables cons quentes dans la formation de l identit d une CoP L interd pendance de ces deux variables est expliqu e par les notions de la psycholinguistique et des th ories socioculturelles selon lesquelles le temps de la co construction de repr sentations communes varie selon le nombre de sujets et la complexit de la r f rence FIGURE 12 Or une CoP comprend une pluralit de sujets et op re des concepts non seulement complexes en soi mais galement charg s d une signification dynamique qui est n goci e et re n goci e selon l exp rience du groupe De ce fait elle peut tre per ue comme une culture commune Co construire une Co construire un jeu de Co construire une r f rence concepts culture Echelle minutes Echelle heures Echelle mois ann es FiGURE 12 ECHELLE TEMPS COMPLEXITE DE LA CO CONSTRUCTION DE REPRESENTATIONS Source DELLINBOURG POIRIER CARLES 03 19 Pour
269. licites et si leur demande n est pas assez pr cise et provoque ainsi une aide inappropri e la difficult r elle l apprenant ne cherche pas claircir le malentendu Le dialogue ci contre en constitue un exemple Bien que l apprenant parle de ses probl mes de d connexion il semble contacter le tuteur avant tout pour pouvoir retrouver son camarade de jeu Philippe tait avec moi et non pas pour tre rassur par rapport la port e g n rale du probl me de d connexion Pourtant le dialogue n est pas poursuivi A je suis a la station serves babylone phillippe etait avec moi A le serveur m a jett tu est ou T oui c est le cas de tout le monde il y a des probl mes techniques ce soir gt Apprenant Tuteur Les ventuelles insuffisances linguistiques des l ves ne sont pas la raison de la concision des demandes C est galement la position de demandeur et la forme de toute interaction textuelle en temps r el chat qui influencent inconsciemment la composition des tours de paroles 246 Cf Annexe F 12 pp 238 242 247 Cf Annexe F 2 pp 212 215 248 Nous ne prenons pas en compte les changes en rapport avec l organisation des connexions les enseignants interviennent comme organisateurs plut t que comme tuteurs 24 Nous parlons des interventions principales puisque comme nous l avons d j mentionn il nous tait parfois difficile d
270. lifions l action de changer d apparence de l avatar changer avatar d action de communication Editer bulle En voici quelques exemples mu m Changer avatar 21 03 10philippe scene 040 parler Salut Valerie comment ca va 21 03 21philippe scene 040 21 03 23valerie 040 parler lt salut gt 21 06 25philippe scene 041 parler lt Salut Liliane gt 21 06 30philippe 041 21 06 32 hilippe 041 d placer philippe vers 288 288 21 06 34liliane scene 041 parler Salut 21 11 16philippe scene 041 21 11 37philippe scene 041 parler ils parlent trop vite les francaices gt 21 11 42liliane scene 041 parler C est difficile car ils parlent beaucoup 21 28 29lucie scene 043 diter bulle 21 28 38philippe scene 043 Chan 21 28 39valerie scene 043 parler lucie tu sais peut etre ANNEXES 209 21 32 39lucie scene 043 diter bulle 21 32 40valerie scene 043 diter bulle 21 32 45philippe scene 043 21 35 12marcel 043 parler ouuuf enfin arriv gt 21 35 15valerie scene 043 21 35 19philippe scene 043 diter bulle 21 35 19valerie scene 043 diter bul
271. lit pratique dans l usage ordinaire d instruments par les non sp cialistes L approche pr conis e par SCHUMANN et les th oriciens de l action situ e consiste comprendre comment l homme parvient produire des plans en cours d action et en vue de l auto organisation JERMANN 96 Leur hypoth se est que toute action d pend troitement des circonstances mat rielles et sociales dans lesquelles elle a lieu RELIEU SALEMBIER THEUREAU 04 Selon cette th orie les actions sont toujours socialement et physiquement situ es par cons quent la situation est essentielle leur interpr tation Les travaux de Lucy SUCHMANN ont permis de mettre en vidence le caract re opportuniste et improvis de l action l importance de son ancrage mat riel et social ainsi que celle du r le jou par les facteurs contextuels et les m canismes de production d intelligibilit mutuelle gt entre acteurs Activit situ e En ce qui concerne la th orie de l activit situ e en trouvant ses origines chez les th oriciens sovi tiques comme Lev et Aleksej LEONTIEV elle se place dans une perspective socioculturelle cf 3 1 L activit est d finie comme l unit de base du d veloppement et de la vie humaine et devient ainsi une forme de base de l tude de toute contextualit DERYCKE 03 Nous retrouvons dans cette th orie le d veloppement du concept de Lev Vvcorskv o l activit humaine n est pas une r action dire
272. llaboration Le caract re coop ratif collaboratif de l organisation du travail pourra tre rep r selon le crit re de la participation simultan e des tuteurs Si la pr sence de plusieurs tuteurs est effective pour proc der la r alisation d une m amp me t che et pour atteindre un m me objectif cette organisation sera qualifi e de collaborative En revanche si les t ches sont effectu es par diff rents tuteurs et de preference pr c d es d une division explicite leur organisation sera qualifi e de coop rative 128 Pour reprendre la distinction de France 2001 la t che collaborative est la m me pour l ensemble du groupe alors que la t che coop rative est diff rente pour chaque membre de la collectivit La valeur de cette observable peut donc tre pr cis e en confrontant le nombre de tuteurs pr sents dans une sc ne du monde virtuel absence pr sence et la chronologie des t ches tutorales absence pr sence simultan e Nous consid rons comme t che tutorale une seule intervention aupr s d un seul l ve ou un sous groupe d l ves en vue de lui apporter de l aide suite une difficult B Charge de travail Elle d pend de la quantit de t ches et de leur complexit La complexit est d finie comme la difficult li e la multiplicit des l ments et leurs relations PETIT ROBERT Ainsi une t che qualifi e de complexe est celle qui conti
273. lle est importante dans sa globalit les actions de tous les l ves confondues peut tre parce que tous les apprenants consultent toutes les ressources ce qui peut tre r v lateur d une absence de strat gie au sein du groupe Une baisse consid rable de ces activit s pourrait t moigner de la mise en place progressive d une strat gie commune d exploration des ressources En ce qui concerne la communication les r sultats des deux premiers groupes ne sont pas probants puisque les groupes rassembl s dans un m me endroit g ographique et partageant une m me langue maternelle ont pu communiquer en face face De ce fait les traces informatiques correspondant essentiellement aux changes ayant lieu dans le monde virtuel ne rendent pas compte de tous les changes effectifs En revanche pour le groupe MULTI sessions crois es la communication augmente au d triment de la navigation 216 Cf Annexe D 2 pp 195 197 V TSC A LA TRACE 101 Les tendances observ es se confirment lorsque nous les confrontons l volution de l activit individuelle de chaque apprenant de notre chantillon sauf A pour qui l activit d exploration diminue l g rement entre le 3 et la 4 session Nous commen ons notre analyse par l observation des changes apprenant tuteur pour y rep rer des interventions tutorales r actives ainsi que leurs motifs Ce premier rep rage devra nous fournir des indices sur les activit s des appre
274. lle lors du colloque de l ACFAS concernant l organisation du tutorat distance Les recommandations concernent 1 une prise en compte explicite de l encadrement comme un l ment voulu et fondamental du contexte d apprentissage d s la planification de la formation ainsi que 2 celle des objectifs et des modalit s afin de structurer les interventions des tuteurs et les interactions entre apprenants et tuteurs Nous nous rendons donc l vidence que l organisation explicite du tutorat contribue la qualit de l accompagnement Or les modalit s de celui ci sont rarement planifi es ce qui conduit le tuteur une surcharge et une dispersion cognitives qui influencent ainsi sa disponibilit aupr s de l l ve et la pertinence de ses interventions MEPA 2D un dispositif de SMV labor au Laboratoire d informatique de l Universit du Maine correspondant ce nouveau type d environnement cherche all ger cette surcharge par l intervention d un collectif tutoral L hypoth se est que compte tenu des caract ristiques de l activit et du dispositif de SMV la disponibilit du tuteur augmente si la charge de travail est partag e entre plusieurs intervenants Face cette configuration tutorale sp cifique et reprenant un des axes d am lioration indiqu s lors du colloque de l ACFAS nous nous interrogeons sur les modalit s des interventions tutorales requises dans ce contexte pour une m diation collective pertinente
275. llet MULTI 11jullet ESP 7jullet Formes automatiques gt N w C2 P 9 7 192 448 11 07 2005 11 07 2005 Un rep rage plus pr cis selon les cat gories retenues 11 07 2005 11 07 2005 11 07 2005 11 07 2005 11 07 2005 11 07 2005 1 I 10212005 date heure El loging 21 26 28 26 36 marcel 26 36 valerie 26 36 guichetier 132BIS 21 26 37 lucie 21 26 39 Yves 000 21 26 41 lucie 21 26 42 000 21 26 43 lucie 21 26 45 Yves 000 21 26 47 alex scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS scene 000BIS scene 132BIS scene 0O00BIS scene 132BIS scene 000BIS scene 132BIS action parler d placer changer sc ne d poser parler marcel d placer parler marcel d placer parler marcel examiner P Moi j ai une carte bancaire lucie vers 223 223 marcel arrive dans scene 132BIS oui je n ai pas d argent Si vous avez votre ticket vous pouvez aller dire ticket de consigne clone 2 Salut l ticket de consigne clone 2 vers 347 347 Je suis content de vous rencontrer ticket de consigne clone 2 vers 299 299 Vous voyez le MEMO accroch au mur Un rep rage rapide selon les couleurs correspondant aux observables concern es 4 I ZSTAT2 Geht f GRAPH APPT MULTI 27juin xMULTI 28
276. lligents et Formation gt Actualit de la Formation Permanente n 107 Juillet Ao t pp 55 61 BROUILLARD ET AL 00 2 TI Tuteur Intelligent 11 existe plusieurs appellations pour cette modalit de tutorat tutorat intelligent gt nte gent Tutoring Systems ITS syst mes conseillers tutorat machine ete 28 Pour consulter un exemple de ce type de tutorat http www cantoche com francais news html 29 ANDERSON J R 1992 Intelligent Tutoring and High School Mathematics in FRASSON C GAUTHIER G McCALLA G eds Lecture notes in Computer Science Springer Verlag pp 1 10 DE Li vRE 04 30 Ex LAPERROUSAZ amp TEUTSCH 03 15 p dagogique car les syst mes experts fournissent des descriptions statiques qui n ont pas le r pondant escompt du point de vue pratique gt VIVET 91 La m diation humaine bien qu on reuse semble alors irrempla able est donc important de l optimiser tout en diminuant les facteurs affaiblissant sa pertinence 31 VivET M 1991 lt Usage des tuteurs intelligents prise en compte du contexte r le du ma tre gt dans BARON M NicAUD J F Eds Deuxi me journ e ElAO de Cachan Editions de l ENS de Cachan pp 239 246 DE LiEvRE 04 16 1 2 CONDITION TUTORALE ACTUELLE L apparition de nouveaux environnements de formation incite des questionnements sur le r le du ma tre En effet le discours optimiste accompagnant les premi r
277. long du parcours les l ves se livrent diverses activit s selon les situations probl mes g n r es par les personnages syst me pr programm s et correspondant au sc nario pr dictif Tout d abord leur activit est langagi re Elle est guid e par la structuration p dagogique des situations de communication en actes de parole Les apprenants sont ainsi amen s se pr senter pr senter un objet un projet ou une tude r pondre aux questions et questionner accepter ou convaincre Mais l approche est galement fonctionnelle et am ne les l ves appliquer leurs connaissances dans la pratique ils r pondent par mail une invitation indiquent leurs disponibilit s aident les personnages dans des t ches linguistiques mots crois s consultent des journaux r pondent au t l phone fixent un rendez vous ou encore acceptent ou refusent de d jeuner avec un de leurs coll gues L environnement fait galement place des activit s plus traditionnelles exercices 95 http www thetis project org 96 Le langage de script des personnages syst me leur permet d encha ner des phrases qui peuvent d pendre des r ponses pr c dentes des apprenants ce qui donne l impression d un change coh rent PARMENTIER 02 34 lacunaires association des synonymes recherche de lintrus efc ou des exercices structuraux r p tition d une structure exercices de substitution et de transformation ayant pour but de f
278. ls auraient pu vous faciliter cette coop ration Vos r flexions MERCI BIEN POUR VOS REPONSES 257 La possibilit de consulter le loging de chaque apprenant connect pour obtenir sa localisation dans le monde virtuel et de le rejoindre par un double clic depuis la messagerie ou en choisissant directement la sc ne dans la liste des endroits repr sent s dans le jeu depuis explorateur ANNEXE C EXPLOITATION DES OBSERVABLES ANNEXES B Allemagne Pologne Turquie 27 juin message diffus tout le monde Salut tout le monde salutlest ce que nous allons 20 59 31 salut yves message diffus tout le monde O est ce que vous tes tous Pourquoi vous n tes pas 5 20 59 52 yves gt tous ensemble Mais vous allez vous perdre 005 21 01 00 moi je suis au quichet RATP 169 2706 2005 21 02 11 yves gt lucie D accord peux tu attendre tes amis 115 vont te rejoindre d accord 70 27 06 2005 21 02 16 a serait mieux si j attendais les autres 71 27 06 2005 21 02 33 ok bien compris 72 27 06 2005 21 02 39 yves gt lucie oui ils sont toujours chez moi message diffus tout le monde Attention Lucie une de vos camarades est d j Paris Elle 73 27 06 2005 21 05 14 yves gt tous vous attend Prenez les cartes bancaires notez l adresse v rifier et allez la rejoindre lucie est un rebelle PLN D 17juin MULTI 27juin n MULTI 29jun MULTI 01jui
279. lucie gt ale alex ouesttu 23 12 57 alex gt lucie noje suis FNAC 23 13 08 alex gt lucie ensemble averc philiphe 23 13 32 lucie gt alex et valerie est elle avec vous 23 13 47 alex gt lucie non je ne sais ou elle est 23 20 38 alex gt philippe j ai un probleme je ne peux pas descendre au car P 38 39 40 41 42 43 44 22 41 54 alex gt lucie on fait quoi 22 43 04 alex gt lucie tu as vu les documents au fond 22 43 09 alex gt lucie ok 22 42 12 alex gt valerie On fait quoi 22 42 48 alex gt valerie tu as vu les documments sur le mur 22 43 54 alex gt valerie moi et lucie on regarde et je te dis apres 22 43 58 alex gt valerie ok 22 44 18 alex gt lucie OK mais valerie ne peut pas lire 22 44 29 alex gt lucie probleme avec ressources 23 27 28 alex gt lucie attends c est qui PB 23 27 34 alex gt lucie ami ou pas 23 44 41 alex gt lucie j ai des problemes de connection 23 44 52 alex gt lucie je ne peusx pas parler 222 F 6 Gestion des pr sences absences Durant les diff rentes sessions les joueurs ont mis en place une strat gie qui consiste se d placer en groupe et ne se s parer que pour effectuer des t ches distinctes ant rieurement distribu es entre eux Cette strat gie a t perfectionn e durant les diff rentes sessions ce qui se refl te dan
280. lution des comportements quitable des t ches laboration d un projet E des apprenants d quipe E e Eviter la multiplication outranci re des clich s Savoir identifier les attentes des l ves classiques gt pouvant conduire une fossilisation e Savoir rep rer et g rer les difficult s des l ves des repr sentations st r otyp es des introvertis apprenants e Savoir focaliser et diriger la coop ration e Distribuer les t ches diffuser des productions et e Savoir int grer des outils informatiques de travail des renseignements d int r t commun ete collaboratif S e Accepter de servir de mod le linguistique e Etre objectif et autocritique id ologique et parfois moral effet e Savoir diriger les l ves vers d autres mod les enseignant gt pour les rendre plus objectifs e Filtrer et mettre en repr sentation des l ments Savoir s effacer pour privil gier la m diation des contenus pour donner du sens e Savoir provoquer des situations de conflit cognitif 8 l exp rience et valuer leur impact 2 e Introduire des s quences ou des techniques e Savoir rep rer et encourager des situations S d apprendre apprendre d entraide entre les apprenants distants e Pr venir et g rer les d rapages e Connaissance des profils strat giques des l ves psychodramatiques refus comportements e Connaissance des styles d apprentissage excessifs dus l imp
281. mations socioculturelles concern es par l activit Un certain change de conseils et d id es en diff r forum de discussion est galement mentionner Nous avons observ galement des recherches de pr cision de notions fr quemment op r es par les tuteurs p ex Que faut il comprendre par intervention naturelle compte tenu de sa compatibilit avec le canevas g n ral de la simulation ou tendant optimiser l organisation n cessit d entretiens pr alables entre les enseignants concernant les tests effectifs ou encore la fa on d intervenir M me si bien d autres comportements observer durant l activit effective pourraient mieux nous renseigner sur les ventuelles n gociations mode de prise de d cision participation active co d finition des objectifs vis s ec nous osons dire que les attitudes observ es ne serait ce que dans les activit s p riph riques des enseignants mails forum cherchent accroitre les comp tences et les connaissances communes sur les sujets autour desquels la communaut s est constitu e En revanche la tentative d initiation d un premier l ment du r pertoire partag sous forme d une feuille de route explorateur avec le r sum du sc nario p dagogique s est r v l un chec Cela tant dit conform ment aux propos d Etienne WENGER ce r pertoire est construire avant tout par les 189 ne s agit que de la dur e observ e lors des tests
282. mbre Montpellier http www educagri fr reseaux cdr colloq2001 richard pdf Consult en avril 2005 CHARLIER 99 CHARLIER Bernadette 1999 7ufteurs en ligne quels r les quelle formation 2 CNED http www ipm ucl ac be articlesetsupportsIPM tuteurenligne pdf Consult en janvier 2005 CLASS amp SCHNEIDER 04 CLASS Barbara SCHNEIDER Daniel 2004 Tutorat socio constructivisme et capitalisation des connaissances dans un portail communautaire utilis en ducation distance dans Actes du colloque EIFAD Industrialisation du tutorat en formation distance 25 novembre Poitiers http www cned fr colloqueeifad Documents Class Schneider pdf Consult en f vrier 2005 COGNAC 01 Cognac Ann Marie 2001 L activit de m diation du formateur dans les apprentissages mediatis s en autoformation tutor e dans Actes du 6 me colloque international sur l Autoformation 3 5 d cembre Montpellier http www educagri fr reseaux cdr colloq2001 Cognac pdf Consult en f vrier 2005 DAELE amp 02 DAELE Amaury Doco Fran oise 2002 Le tuteur en ligne quelles conditions d efficacit dans un dispositif d apprentissage collaboratif distance A PU Louvain la Neuve mai 2002 http www det fundp ac be ada docs 2002aipu pdf Consult en f vrier 2005 DEBON 02 DEBON Claude 2002 Ressources techniques et ressources humaines en formation in
283. ment de l activit Surveiller l engagement des apprenants et intervenir si tel est le besoin pour cr er de nouveaux v nements Rappelons que dans le cas de l accompagnement simultan des l ves c est la disponibilit et la pertinence des interventions qui ont t retenues comme principaux indices d un tutorat de qualit cf 1 2 et 1V 2 1 Ce n est donc pas la maturit ou la libert des tuteurs qui doivent tre consid r es ici mais leur organisation interne face la t che dont ils sont charg s Compte tenu de la nature synchrone et simultan e du TSC l implication de tous les tuteurs dans la r alisation d une m me t che portera pr judice leur disponibilit ce qui affectera la qualit de leurs interventions Une certaine distribution des t ches caract ristique la forme coop rative serait donc indispensable afin de pr server la qualit des interventions Le partage de l objectif commun du TSC devrait donc tre con u non pas comme une participation simultan e et collective mais comme une division la distinction tablie par HENRI amp LUNDGREN CAYROL 01 Interactions En ce qui concerne la performance des interventions celles ci ne doivent en aucun cas tre d doubl es c est pourquoi il ne suffit pas que les t ches soient divis es mais elles doivent galement tre coordonn es Cette coordination sous forme d interaction intertutorale fait partie des processus n cessaires l tabliss
284. mer Les tuteurs contactent leurs confr res pour les tenir au courant de ce qu ils ont fait ou de ce qu ils font 2 12 Parfois cet change est mutuel comme si les tuteurs se faisaient des comptes rendu 11 12 21 26 28 29 R guler II s agit notamment des tuteurs lt habitu s gt ou des concepteurs qui ont une meilleure connaissance du dispositif du sc nario ainsi que des faiblesses pouvant causer des difficult s 115 interviennent pour r guler l activit tutorale lorsque des carts sont constat s p ex le recours une messagerie externe excluant d autres interlocuteurs de la complicit ainsi tablie 18 Comme pour la r gulation de l activit des apprenants nous trouvons galement des interventions cherchant corriger les actions d gradant techniquement l aide apport e p ex position de l avatar rendant illisible le message de la bulle de texte 23 Certaines maladresses sont caus es par la dur e de l activit et le nombre important de personnages pr tant confusion notamment si les tuteurs ne consultent pas syst matiquement le sc nario de la simulation cf 1V 3 22 Elaborer intervention Ce type d changes est le plus variable aussi bien au niveau de la forme du volume que de son d roulement Les tuteurs peuvent contacter leurs confr res juste pour valider la conformit de leurs interventions ou bien pour demander des informations sur le sc nario de la simulation 6 20 25 Ce
285. mp ve 7 ou souhaite lui rappeler une r gle 20 Nous remarquons galement une sorte de double jeu o l image d une pi ce de th tre double circuit nonciatif le tuteur anime les actions d un groupe d apprenants dans le monde virtuel mais d s qu il s agit des remarques de r gulation destin es ces m mes apprenants il recourt la messagerie 4 15 17 18 Le corpus contient aussi des interventions abandonn es ayant lieu avant tout lors de la 1 session 9 T Alex tu peux raconter aux autres le film d Amelie Poulain pour ne pas perdre du temps au cin ma Lucie vous attend depuis 2 heures ups bien nous allon gt Tu peux leur dire que dans le film on voit MONTMARTRE et la station de m tro ABBESSES comme a vous allez rejoindre plus vite Lucie hein gt A je ne comprends pas gt Apr s deux tentatives infructueuses du tuteur l change n est pas poursuivi par ce dernier Quant l apprenant au regard de sa derni re r plique il serait permis de croire que ses difficult s linguistiques le conduisent abandonner le dialogue je ne comprends pas Toutefois durant les sessions ult rieures ce m me l ve fait des efforts de compr hension 14 19 Nous pouvons en d duire que les chances d une interaction r ussie en particulier pour la modalit proactive d pendent galement du degr de familiarit entre les interlocuteurs Composition L o
286. mportant que celui d un ITS Les tudes de Bruno DE LIEVRE 2004 d montrent que cette r gulation peut notamment neutraliser la d sorientation de l l ve De m me la capacit de compr hension d un tre humain ainsi que la finesse des r ponses ou des r troactions qu il peut fournir lorsqu une demande sp cifique lui est formul e sont irrempla ables DAELE amp Doco 02 notamment dans les interventions proactives o la sensibilit du dialogue humain joue un r le essentiel PERNIN 03 DE LIEVRE 04 Seul le tuteur humain est capable d appr hender avec pr cision le contexte dans lequel une question est pos e DAELE amp 02 et d adapter son intervention aux situations abord es TRIGANO 03 Par cons quent Philippe TRIGANO 2003 propose l intervention du tuteur syst me pour les difficult s bien identifi es et celle du tuteur humain pour les difficult s sp cifiques ce qui permettra d utiliser les technologies pour les t ches r p titives de routine et les capacit s intellectuelles du tuteur humain pour les t ches d apprentissage sp cifiques N anmoins m me avec la d l gation de certaines t ches r p titives vers les tuteurs syst me celles la charge de l intervenant humain restent toujours nombreuses et diverses B Fonctions Les appellations de tuteur sont aussi multiples que les moyens employ s pour permettre l l ve d atteindre les objectifs de son activit Ainsi il n est pas rare de r
287. n avatar est parfaitement identifi comme tel par les apprenants C est donc cette personne qui sera syst matiquement contact e par les apprenants s ils rencontrent des difficult s linguistiques ou strat giques dans le jeu Les types et motifs des interventions pr vues par le sc nario p dagogique pr dictif Intervention suite des difficult s d organisation g nant le d roulement de l activit But Sugg rer une strat gie d action ex Division des t ches entre les l ves Intervention suite aux probl mes de pr cision linguistique de l apprenant engendrant la d faillance du dialogue apprenant PNJ But Aider l apprenant trouver des mots justes en rapport avec la situation de communication ex Diriger le dialogue avec l apprenant afin de l inciter rechercher des synonymes du vocable employ Intervention suite aux redondances linguistiques ou au dysfonctionnement communicatif des PNJs 9 V But Permettre un dialogue significatif en palliant les insuffisances des r gles de dialogue pr vues pour le fonctionnement langagier des PNJs ex Prendre la parole la place du personnage logiciel Intervention suite aux difficult s de compr hension des ressources externes But Aider les apprenants dans la compr hension des ressources externes notamment dans la perception de leur port e socioculturelle souvent implicite Intervention suite aux situations bloquantes de type
288. n de l l amp ve avec l environnement bien d autres facteurs peuvent entrer en jeu et influencer le comportement des l ves observation 126 auto apprentissage e c serait p ex plus judicieux d effectuer cette tude face un groupe ne b n ficiant que d une forme de tutorat r active afin de pouvoir exclure davantage de facteurs susceptibles d influencer les r sultats des analyses Ainsi au lieu de dire que la proactivit pr vaut la r activit en ce qui concerne cette influence sur le d veloppement de la lt ma trise environnementale nous pr f rons nous limiter la conclusion selon laquelle la proactivit semblerait constituer UN des facteurs pouvant consid rablement l influencer Ce constat reste d ailleurs en accord avec le ressenti de la plupart des enseignants tuteurs ayant particip aux exp rimentations ainsi qu avec les impressions l issue de nos observations participatives 127 V 4 ACTIVIT INTERTUTORALE HYPOTH SE 2 HYPOTH SE 2 Dans l environnement d une SMV l organisation coop rative du TSC permet une plus forte diminution de la charge de travail que la forme collaborative V 4 1 DEFINITION DES VARIABLES Forme collaborative amp coop rative Notre 2 hypoth se comprend 2 variables ind pendantes relatives la forme d organisation de l activit intertutorale Elle peut tre coop rative ou collaborative Toutes les deux concernent une organisation de travail collect
289. n de l efficacit du tutorat Nous avons galement remarqu que dans cette premi re version du dispositif une partie des d faillances tutorales sont dues aux insuffisances de l interface d di e aux tuteurs A titre d exemple citons un nombre important d interventions d doubl es dues une faible visibilit des actions des autres tuteurs En confrontant les donn es quantitatives issues des tests effectu s aupr s de plusieurs classes de FLE nous nous rendons compte que le nombre de changements de sc ne par apprenants et par tuteurs est proche ce qui peut signifier que ceux derniers sont oblig s de suivre les apprenants la trace gt Nous revenons alors au probl me de la visibilit dans le dispositif Cependant la proportion quantitative de la mobilit susmentionn e semble voluer selon les diff rentes sessions A titre d exemple durant un des premiers tests de l activit 182 d placements des tuteurs ont t enregistr s contre 168 effectu s par les apprenants alors que lors du dernier test ces chiffres correspondent 140 respectivement 163 et 261 Ce ph nom ne peut signifier qu avec le temps les tuteurs laborent des strat gies leur permettant une plus grande performance moindre effort Nous esp rons que notre tude bien qu elle soit loin d tre accomplie pourra apporter certains l ments int ressants au d veloppement futur du dispositif et l organisation de la collectivit tuto
290. n de l intervention la dynamique des actions des apprenants et cela en temps r el M me si le statut institutionnel du tuteur n est pas identifi en tant que tel par l apprenant les deux dispositifs int grent des personnages r f rence incarn s par les accompagnateurs qui les l ves peuvent s adresser s ils rencontrent des difficult s En effet cette solution permet de rassurer les apprenants qui doivent savoir qui s adresser en cas de besoin tout en pr servant la dimension ludique de l activit Un autre avantage de cette organisation est qu elle permet de canaliser les demandes donnant suite des interventions r actives De m me en endossant l identit du personnage r f rence le tuteur retrouve le r le de l expert d habitude quasi inexistant dans des environnements o les contenus sont d j programm s Expliquer certains l ments ou comportements socioculturels observ s par les l ves Aider les l amp ves dans leurs productions D partager et arbitrer des diff rences d avis par son expertise L activit tant ludique donne lieu un nombre important d interventions du tuteur en tant qu animateur G n rer de nouveaux v nements mini sc narios notamment dans les situations probl matiques ou divergentes du sc nario Intervenir pour susciter des questionnements chez les apprenants les structurer conduire les l ves les approfondir Diriger certaines activit s ou rencon
291. n formation distance sont galement constat s par les praticiens comme Hugues CocHARD ou Jean Michel KeLLERN Ce dernier arrive d ailleurs des conclusions semblables celles de Viviane GLIKMAN puisqu il souligne qu un apprenant en difficult n a pas toujours la facilit d en parler et de ce fait l attitude r active risque fort de se traduire par des checs l ajoute d ailleurs Si on veut instaurer une dynamique formative et r duisant le risque d abandon la proactivit du tuteur semble pr f rable p 24 L intuition du tuteur due son expertise pourra donc seule d partager ces h sitations et cela m me face aux dispositifs et aux publics pr cis car comme le r sume H l ne GopiNET l essentiel c est d tre capable de rep rer peu peu les personnalit s de deviner l important derri re une demande anodine et d apporter son concours au bon moment bon escient avec les bons mots Suite certains t moignages cit s dans cette revue de question nous pouvons nous attendre un faible taux de demandes d aide de la part des apprenants et donc un taux semblable d interventions r actives N anmoins il convient de prendre en compte les caract ristiques de l activit I ne s agit pas d un dispositif de formation la dur e de l activit est tendue dans le temps et d partag e entre les activit s collectives et individuelles pouvant diminuer la dynamique des actions des apprenants Il est
292. nages syst me tuteurs intelligents capables d interagir avec les apprenants dialogue homme machine changes contextualis s consignes conseils indices Ergonomie cognitive R versibilit ergonomique permettant une libert de parcours avec agencement des activit s selon le canevas et le sc nario p dagogique Contenus riches en l ments socioculturels et sociolinguistiques Diversit de ressources socioculturelles recours aux documents authentiques immersion Contexte immersif important m taphore contexte conventions socioculturelles Entrainement en langue cible focalis sur l acquisition et le d veloppement de la comp tence communicative et strat gique Coexistence de l univers ludique et p dagogique possibilit de distinction entre les deux univers avec une organisation en deux temps une partie ludique o les apprenants 111 Un Moo pr sente des potentialit s techniques pour l impl mentation d un apprentissage collectif 112 Tous les l ments ne peuvent pas tre partag s dans un Moo ce qui ne correspond pas la d finition d un micro monde virtuel partag orient objet 113 Pour certaines caract ristiques nous nous sommes inspir e des mod les de France HENRI 1995 41 interagissent pour obtenir des renseignements et une 2 partie p dagogique o ils r emploient les informations obtenues dans des exercices p dagogiques Possibilit d intervention humaine
293. nants en rapport avec l aisance dans l environnement informatique Rappelons que seuls les l ments ant rieurement retenus comme significatifs d une aisance menant les apprenants une meilleure exploitation du dispositif compte tenu des objectifs de l activit seront retenus Autrement dit il sera question de v rifier si Durant les diff rentes sessions les l ves ont ils pu am liorer leurs fa ons d exploiter l environnement aisance afin d augmenter leurs performances g n rales objectifs p dagogiques notamment dans les 2 des 3 cat gories retenues communication amp exploration Les interventions tutorales ont elles pu aider les l ves dans le d veloppement de cette maitrise Laquelle des deux principales modalit s des interventions tutorales r active proactive a eu le plus d impact sur ce d veloppement 27 Pour plus de d tails cf Annexe E 6 p 207 102 V 3 3 ACTIVITE DES ELEVES AISANCE AU SERVICE DE LA STRATEGIE A Communication Apprenants gt Tuteurs Une 1 observation des traces du monde virtuel nous permet de constater que le plus souvent les apprenants n ont pas le r flexe de contacter les tuteurs lorsqu ils rencontrent des difficult s Ce comportement mis en vidence nous proc dons l observation de leurs contacts avec les tuteurs via messagerie Le corpus constitu d changes via messagerie instantan e nous permet d identifier les principaux motif
294. nat une rose a lucie Vous avez deja vu l exposition non non ok dis moi quand vous serez sur place ok ok nous sommes au bord de la mer 23 46 11 liliane gt alex alex gt liliane 23 46 22 liliane gt alex 23 49 16 alex gt liliane G nial ET alors Vous avez des informations 215 ANNEXES 216 X F 3 Communications des apprenants via messagerie COMMUNICATION AVEC LES TUTEURS Total Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 Alex 28 16 0 12 0 Lucie 60 27 1 32 0 Philippe 27 18 9 0 0 Val rie 9 5 2 0 2 TOTAL 124 66 12 44 2 COMMUNICATION ENTRE LES JOUEURS Total Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 Alex Br 17 0 27 13 Lucie 48 0 13 25 10 Philippe 55 10 21 24 0 Val rie 6 0 0 0 6 TOTAL 166 27 34 76 29 Nombre de messages envoy s par apprenant et par session demandes et r ponses Prise de contact des apprenants via messagerie Tuteurs Joueurs Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 Nombre de communications des apprenants selon l interlocuteur tuteur joueur et par session ANNEXES 217 F 4 Apprenant Echanges via messagerie ALEX Prise de contact via messagerie par session Session 1 Session2 Session 3 d ma Tuteurs Joueurs b C e Ch Session 1 Session 2 Session 3 Session 4 Tuteurs Joueurs Session 1 Session 2 Session 218 F 5 Usage de la messagerie par les apprenants corpus 2 1 21 23 25 philippe gt alex
295. nce le fonctionnement des apprenants dans un milieu socioculturel sociolinguistique simul I s agit notamment du vocabulaire dont ils peuvent avoir besoin pour mener bien leurs changes ou des indications g ographiques permettant de se rep rer dans le monde virtuel La trace examiner correspond l action d interroger une composante du monde virtuel Dans MEPA 2D chaque sc ne est compos e d un fond photographie d au moins deux passages Si l enchainement des sc nes n est que lin aire d objets consultables labels et ventuellement d objets manipulables Dans ces sc nes les apprenants peuvent rencontrer des PNJs ou d autres PJs Ainsi en examinant un objet l usager acc de son nom et ventuellement une ressource En examinant le fond de la sc ne l usager dispose des pr cisions relatives sa position dans le monde virtuel Enfin en consultant un autre avatar le joueur peut conna tre son pr nom loging et savoir s il s agit d une personne r elle ou d un PNJ La trace examiner est donc retenue comme repr sentative de la cat gorie exploration Nous estimons que la trace noter peut tre galement qualifi e de telle puisqu elle r sulte des observations effectu es dans le monde virtuel par l apprenant La combinaison d actions dans l ordre d placer puis prendre a pour cons quence l affichage d un message de confirmation de l action entreprise qui mentionne par ailleu
296. ne Passages Action effectu e suite C est le chemin vers la gare SNCF l action de passer Descendre la rue de S vres monter l escalier de la station Abbesses gt Ressources Indices pour l enqu te Informations socioculturelles 111 Vu le type d informations pouvant tre obtenues gr ce l exploration du monde virtuel l apprenant peut y recourir pour diverses raisons Acquisition ou v rification du vocabulaire noms d objets pr sents dans la sc ne pouvant tre voqu s lors d une conversation Pr cision de sa localisation dans le monde virtuel fonds Confirmation du type d action provoqu e par une manipulation passages Acquisition des informations suppl mentaires sur la soci t cible ressources externes Acquisition des indices pour l avancement de l enqu te C est donc les objectifs les intentions de l exploration et leur ventuelle volution vers des pratiques de plus en plus ad quates aux besoins des apprenants donc contribuant sa performance qui pourront t moigner de leur aisance dans l environnement Afin de nous rendre compte des comportements spontan ment mis en place par les l ves et pour valuer ensuite l influence des interventions tutorales sur leur volution nous nous int ressons d abord la 1 session de connexion Pour avoir une vision globale des pratiques des l ves nous avons extrait uniquement les traces cor
297. nes La premi re appellation d finit les informations visibles seulement au moment o l intervention du tutorant a lieu alors qu une information p renne concerne les informations visibles pour le tutor tout moment Quant la SMV une activit ponctuelle et totalement synchrone part les ventuelles communications via mail cette cat gorie ne la concerne pas Modalit de l intervention Les deux items de cette cat gorie l intervention r active et l intervention proactive se distinguent par l initiative du contact tuteur apprenant donnant suite une intervention tutorale On parlera de la modalit r active si l intervention r pond une demande de l apprenant et de la modalit proactive si le tuteur intervient de sa propre initiative Pour cette derni re modalit les auteurs pr cisent deux sous cat gories le tutorat proactif planifi et contextuel Les interventions proactives planifi es sont pr vues dans le sc nario p dagogique pr dictif et le tutorat contextuel r sulte des difficult s rep r es par le tuteur lui m me durant la session d apprentissage Ces m mes crit res peuvent tre retrouv s dans le contexte de MEPA 2D o les interventions proactives contextuelles concerneront galement les interventions spontan es ayant pour but de g n rer de nouveaux v nements du canevas de la simulation Comme nous pouvons le voir il existe un certain nombre de similitudes
298. ng by doing peut tre consid r e comme r duite Toutefois c est la richesse de l interaction distance qui est consid r e comme la principale perte dans les environnements instrument s par les technologies num riques Malgr l int gration des outils de communication asynchrones et surtout synchrones la distance physique est difficilement compensable notamment durant les changes En effet il est toujours plus facile pour les apprenants alloglotes de comprendre et de se faire comprendre en recourant aux gestes la mimique ou l intonation notamment si la ma trise de la langue cible leur fait d faut 110 D autre part la probl matique de l interaction concerne aussi sa diversit et la personnalisation de l input linguistique Si les changes sont envisag s uniquement entre les apprenants et les agents virtuels ils seront forc ment moins personnalis s que ceux ayant lieu entre les interlocuteurs humains I en est de m me pour la v rification des hypoth ses Dans l environnement des SMV elle peut tre facilit e par un fort ancrage si elle porte sur le contenu socioculturel nous la consid rons alors comme un gain En revanche il nous semble que les hypoth ses en rapport avec le contenu linguistique ne peuvent tre correctement v rifi es seulement si le syst me est dot d un module conversationnel robuste ou bien s il envisage une intervention humaine Ce crit re d partage les dispositifs pr sent s Certains d e
299. nnement ExiLLS est pr venu d s que l change avec le dispositif ne donne pas les r sultats attendus suite aux difficult s d interaction simul e ou de navigation cf 11 2 1 Ce fait n est pas tonnant si nous nous souvenons du taux d abandon d l isolement de l apprenant de la baisse de motivation face l approche peu personnelle propos e dans les environnements informatiques cf 1 1 Pour r sumer dans l environnement concern l l ve est amen communiquer dans une langue trang re et mener une enqu te Le d roulement et le succ s de cette enqu te vont d pendre de l organisation strat gique et m thodologique du joueur individuelle et celle du groupe ainsi que de sa performance linguistique Nous pouvons donc parler de deux types de performance o l une performance strat gique est compl mentaire l autre performance linguistique tous les deux tant indispensables la r alisation de l activit Les capacit s de l l ve sont mises l essai dans un environnement informatique c est donc sa ma trise qui va les conditionner en premier lieu Ainsi l aisance de l apprenant dans l environnement peut tre consid r e comme l l ment conditionnant ou du moins participant sa performance g n rale est alors int ressant d examiner l impact des interventions tutorales dans le d veloppement de cette ma trise de l environnement par l apprenant Ajoutons encore que le r sultat du d vel
300. nnes tra nent et bavardent Uous voyez une horloge un guichet automatique un distributeur 6 journaux et Possibilit s de une poubelle mouvements Sorties videntes haut vers la rue de Rivoli 4e arrondissement kiosque vers le kiosque touristique jeux vers le salon de jeu haut la rue de Rivoli 4e arrondissement Choix de l u sager 22222222222222222222222222222222202222222222222222222222222222222200202 I Uous voici sur la rue de Rivoli une grande artbre de Paris qui est parrallble au Louvre et au Jardin des Tuileries Le troittoir est de petits agasins voyez un guichet automatique Nouveau contexte Sorties videntes bas vers la station du Ch6telet sud vers Place de l Hfitel de Ville caf l vers de Flore quail vers Quai de Gesures est vers la rue Saint ntoine sud est vers Place Saint Gervais nord vers la rue du Renard 11 fait nuit de petits nuages encombrent le ciel il ne fait pas trbs chaud et il vente trbs fort Moo Interface Web Source http admiral umsl edu 7777 la station du Ch telet Ah le m tro de Paris Tout le monde arrive et repart en m me temps De nouveaux visages apparaissent chaque arr t de wagon Vous vous prommenez dans les d dales du m tro billet bleu magn tique la main en vous demandant o aller ncais Firefox Vous voyez tout en marchant plusieures affiches pointant vers le kiosque touristique Si vous
301. ns scene 066 OUI lucie arrive dans scene 075 INFtoilettes 076 lucie arrive dans scene 076 lucie arrive dans scene 077 L se trompe de chemin fond 78 tu es seule Si tu est pres de panneaux il faut aller a gauche L se rend je cherche le sabot rouge compte de son evidemment erreur et phillippe et lucille m attendent d cide de je vais retourner gt retourner J espere qu elle va trover le sabot rouge mais lui eypliqu e gt lucie arrive dans scene 077 lucie arrive dans scene 076 L examine lucie arrive dans scene 075 une derni re lucie arrive dans scene 074 fois le fond lucie arrive dans scene 066BIS juste avant INFterrasse 067 pr s du Sabot ouge d arriver au lucie arrive dans scene 067 RDV ok enfin je suis ici gt Salut lucie F 11 Exploration Sc ne initiale amp finale Objet M mo Journal Album Dessins carte bleue Fond affiche armoire baignoire chaise chat coussin etageres fauteuil lit ordi tapis Sc ne initiale O0BIS A L P V 20 07 15 1 20 44 20 1 20 49 06 1 20 58 15 1 20 06 38 1 20 39 37 20 40 06 20 40 14 20 40 28 20 40 48 20 41 10 20 41 42 20 43 08 20 48 42 20 51 45 20 52 16 21 08 20 21 09 27 1 21 09 49 21 11 45 1 20 05 39 1 20 05 43 1 21 06 14 1 21 07 10 1 21 09 21 1 21 12 36 1 20 05 31 1 20 07 11 1 20 39 53 1 D N
302. nsultation est qualifi e de r p titive lorsqu un m me objet est consult plusieurs reprises et par une m me personne En revanche si un m me objet est examin par plusieurs personnes nous parlons d une consultation group e 237 Cf Annexe F 8 pp 230 234 38 Cf Annexe F 9 p 235 115 TABLEAU 7 CONSULTATION DES FONDS amp LOCALISATION VIA MESSAGERIE A Station Abbesses 21 56 sc ne 52 V S vres Babylone sc ne 20 BIS 1 B L couloir Abbesses 21 57 46 sc ne 48 L Sabot Rouge Scene 90BIS 2 C rues de Montmartre 21 58 52 L Sortie du cin ma 40BIS 3 D P Sabot Rouge 23 00 Sc ne 68 V Rue de Paris S vres Sc ne 43 4 E Mus e Dali 23 03 sc ne 68 L C est le couloir vers la sortie du m tro sc ne 48 5 31 57 27 L Place du Tertre sc ne 62 6 L Place du Tertre idem P Mus e Dali 23 40 8 L Mus e d Art Naif 9 L Mus e Montmartre 1 L Sabot Rouge 1 Concernant la 2 me consultation E8 coincidant avec l change via messagerie elle n a t effectu e 23 h40 qu apr s l envoi du message 23H03 Face cette confrontation nous avons v rifi le parcours des tudiants et notamment les sc nes depuis lesquelles les messages ont t envoy s En effet ce sont plut t les l ments photographiques du fond visibles d s l arriv e dan
303. nt La division et la d l gation des t ches lors d une indisponibilit des tuteurs constituent les formes de travail privil gi es L intervention aupr s de plusieurs l ves ou le traitement de plusieurs t ches n ont pas t une fa on de travailler mais plut t une tentative d assurer la performance du TSC tout prix Dans cette configuration deux tuteurs interviennent aupr s d un m me l ve Mais ces deux tuteurs ne collaborent pas leurs interventions sont distinctes Cet exemple illustre les situations dues l absence de communication intertutorale Dans ce cas la performance de la collectivit est fragilis e puisque deux tuteurs sont inutilement engag s dans la m me t che et tous les deux ne seront pas disponibles pour r pondre une ventuelle demande En m me temps nous ne pouvons pas dire que la qualit de l intervention aupr s de l l ve soit am lior e gr ce cette double intervention Tout d abord la charge de travail de chaque tuteur est la comme s il intervenait individuellement M me si la disponibilit individuelle des tuteurs aupr s de l apprenant ne diminue pas elle n augmente pas non plus Par contre du point de vue de l apprenant cette intervention peut dans le meilleur des cas para tre redondante sinon confuse Ainsi l apprenant n en b n ficie pas les efforts d un des tuteurs sont inutiles et la performance absolue de la collectivit est fragilis e 136 Ce type d a
304. nt 193 emps de connexion h 2h16 2h52 2 h 49 2h14 3h 10 3 h 03 absent 3h13 Alex Lucie Philippe VEGIG Alex Lucie Philippe Val rie Se d placer D placer objet Changer d avatar Changer de sc ne D poser Donner e e Q e e O e e e 23 12 Ranger Sortir objet Message Irene tuteur Message Liliane tuteur Message Marcel Message Zo tuteur Message Yves tuteur Message Alex Message Lucie Message Philippe Message Val rie Total nombre d actions Actions h Tamma umama Q e eo e Q OLIO i O O O IN Q 30 r Jojo 1 IO Co MOA OO O O 1 e e B N 898 319 618 884 307 318 142 195 289 N A N Totalit de l activit emps de connexion 483 675 441 603 8h03 11h15 Lucie 7h21 Philippe 10 h 03 Val rie Se d placer D placer objet Changer d avatar Changer de sc ne D poser Donner Editer bulle Noter Sortir un objet Message Irene tuteur Message Liliane tuteur
305. nt ca rame la connexion il faut qu elle resorte du m tro et re rentre autrement elle va pas s en sortir ensuite retour sur la m me ligne mais dans le sens contraire ok je la guide mais comment elle a fait pour se retrouver l je vais voir ou est lucie je retourne ensuite vers valerie apres je debranche j ai 6 rapportts a rendre pour Renault et la ca va etre dur concernant les directions il n y a pas d erreur donc elle n a pas consult le plan de m tro je crois elle est o maintenant mais le metro parisien on sy perd deja en grandeur nature alors dans le virtuel elle reste plant e devant la harpiste je peux pluuuuuus et lucie qui se balade a la halle st pierre au lieu du sabot rouge Je me balade avec Val rie elle est pas trop causante mais on avance coucou Erick si c est pas strat gique change d apparence tu as pris l apparence du mec suspect ok opps et si tu veux voler on ne verra rien de ce Coucou Au fait et si on les laissait jouer et on n intervenait seulement s ils ont des probl mes oui c est une bonne idee on se rend invisible Qu est ce qu ils doivent faire ici remplir le formulaire expression crite oui j espere qu ils vont pas couler pendant qu on tchatche du calme je surveille alors valerie tu ne suis pas lucie ANNEXES 246 ANNEXES X 6 2 Exemple de diffilcult s de coordination 1 re prise de contact 2 me prise de
306. nterventions pass es comment es SS Apprenants Intervention via messagerie MONDE VIRTUEL Se d placer MESSAGERIE D placer objet Changer d avatar Changer de sc ne T envoie un message A D poser envoie un message T T envoie un message T Donner A envoie un message Editer bulle T envoie un message TOUS Intervention suite un change T T Intervention pass e comment e T T Intervention labor e en collectivit T T Examiner Noter Ouvrir Parler Prendre Ranger Sortir un objet T Appara tre T Dispara tre T Activer d sactiver Elisa Figure 16 TYPE D OBSERVABLES INTERVENTIONS PROACTIVES 208 Pour revoir le questionnaire se r f rer l annexe B 4 pp 189 191 96 est galement possible que le tuteur intervienne de mani re proactive directement via messagerie en contactant un des l ves ou bien en adressant un message l ensemble du groupe Une fois de plus nous commen ons donc le rep rage dans le fichier de traces de messagerie Cette fois ci ce n est pas le locuteur initiant l change rep rage des interventions r actives mais le contenu des messages qui devrait tre directement observ Si un message est identifi comme pr paratoire une intervention proactive et en rapport avec les l ments de l aisance dans l environnement nous poursuivrons son observation dans les traces du monde virtuel Durant cette phase de
307. ntielles Explorer pour localiser Les apprenants ont commenc pr ciser les endroits g ographiques partir de la session 2 ce qui pourrait en effet correspondre la hausse de la consultation des fonds TABLEAU 6 N anmoins cette tendance n est pas confirm e pour la session 3 et 4 Elle ne peut d ailleurs pas tre expliqu e par une ventuelle connaissance du monde virtuel par les l ves puisque les tapes 3 et 4 correspondent des endroits compl tement nouveaux session 1 Niort Paris session 2 Paris session 3 Paris Marseille Session 4 Cannes Grasse TABLEAU 6 CONSULTATION DES FONDS Session 1 Session 2 Pour v rifier le rapport entre les renseignements relatifs la localisation transmis lors des changes via messagerie nous les confrontons avec les fonds consult s TABLEAU 7 Nous ne retrouvons que 2 consultations pouvant correspondre aux indications donn es via messagerie B5 et E8 N anmoins une de ces consultations du fond ne permet d acc der qu un message tr s g n ral c est le couloir vers la sortie du m tro sc ne 48 Si L se trouve en effet Abbesses lorsqu il envoie le message avec cette indication depuis la sc ne 48 la description du fond tant peu pr cise ne lui permettrait pas de d signer l endroit pr cis du monde virtuel En revanche c est la sc ne pr c dente 47 qui le permet gr ce un panneau avec le nom de la station de m tro 236 Une co
308. ntion modalit ainsi que sa temporalit Contenu du tutorat Parmi les motifs d interventions tutorales les auteurs distinguent l utilisation se r f rant l utilisation effective des ressources p dagogiques par l apprenant mais galement aux difficult s de navigation au sein du dispositif de formation La cat gorie suivante appel e compr hension porte sur les savoirs du domaine de l apprentissage sur le contenu des activit s p dagogiques p ex la compr hension d un nonc la d finition d un terme et sur le feedback permettant l apprenant de comprendre ses erreurs La lt m thodologie gt se r f re la fa on dont l apprenant peut s organiser pour r soudre un probl me donn et pour avancer dans son activit La derni re des cat gories correspond l aspect social de la relation tuteur apprenant et se rapporte aux interventions ayant pour objectif de maintenir la motivation des tutor s Si nous revenons notre probl matique les interventions en rapport avec l aisance des apprenants dans l environnement informatique devraient s inscrire avant tout dans les cat gories utilisation et m thodologie Temporalit Deux sous cat gories caract risent le moment d intervention Elle peut s effectuer en temps r el synchrone ou en diff r asynchrone Par ailleurs dans la m me cat gorie les auteurs distinguent les informations dites non p rennes et p ren
309. ntion devient donc plus personnalis e Cette co construction de l change avec des ajustements permet de mettre en place un r el dialogue et d y impliquer l l ve C est une caract ristique propre aux changes ayant lieu suite une intervention proactive puisque nous l avons vu lors des prises de contact avec les tuteurs l l ve arrive d j avec sa question Son but est d obtenir une r ponse et d s que celle ci est d livr e le dialogue prend fin sauf les changes de courtoisie Ce processus devra ensuite permettre au tuteur de sugg rer certaines pratiques ou strat gies plus facilement acceptables par l apprenant si elles apparaissent dans un r el espace de communication 11 est alors fort probable qu au cours de ce type d change le tuteur pourra influencer plus habillement les apprenants Par cons quent nous examinons les motifs et les contenus de ces interactions afin de rep rer celles qui ont pu aider l apprenant am liorer sa ma trise de l environnement 122 Motifs Les motifs d interventions proactives sont vari s et presque toujours complexes Autrement dit les tuteurs interviennent rarement pour une seule raison Pr venir Rappeler Les rappels et les interventions ayant pour but de pr venir les apprenants d un v nement peuvent tre qualifi s de lt simples dans le sens o l intervention tutorale a un seul objectif C est notamment le motif des interventions du tuteur omniscient recourant
310. ntre eux n envisagent que des interactions entre les apprenants Moo d autres incluent des personnages syst me TLTS privil gient l interaction inter humaine entre les apprenants et le tuteur SiMULIGNE ou bien font place aux deux alternatives ExiLLs MEPA 2D Une autre difficult rencontr e dans les dispositifs distance r side dans le contr le des v nements et dans l ajustement des contenus en temps r el BOURDET amp TEUTSCH 2000 11 est vrai que les situations de conflit cognitif ne peuvent tre cr es qu partir des situations probl mes Comme celles ci sont la plupart du temps pr programm es elles ne peuvent pas tre ajust es selon la dynamique des actions des apprenants L intervention humaine semble alors d cisive pour la personnalisation du parcours de l apprenant C est bien l enseignant qui pourra gr ce son expertise et une observation attentive profiter d un v nement cr par l apprenant pour lui donner une valeur significative pour son apprentissage ex MEPA 2D Le tableau ci dessus FIGURE 2 p 40 permet de r sumer les principales caract ristiques des environnements SMV 109 s agit du ph nom ne de laisser faire les autres l ves la place du joueur en retraite 110 est remarquer qu aucun des environnements n envisage la vid oconf rence ou la communication audio simultan e Cet tat des choses est li au fait que ce type de communication n est pas support d une man
311. nts et de l institution alors que la formation distance est l action l art et la science de cr er les conditions et la d marche pour une mise en forme pour travailler des formes pour contribuer fagonner l tre dans son INTERACTIVITE MEDIATION MEDIATISATION MULTICANALITE SCENARI0 PEDAGOGIQUE PREDICTIF DESCRIPTIF SIMULATION GLOBALE DE TYPE MONDE VIRTUEL PARTAGE SMV SYSTEME D APPRENTISSAGE TRA ABILITE 166 d veloppement et la pluralit de ses attributs Pour cela outre le recours aux diff rents savoirs dont les savoirs de l enseignement la formation est centr e sur la connaissance l agir et le devenir cit dans QUENTIN 02 Dans le contexte des SMV il ne s agit pas de distribution des savoirs mais plut t d un entra nement collectif ayant pour but l apprentissage face des situations concr tes et contextualis es De ce fait dans ce travail nous qualifions les SMV des dispositifs faisant partie de la formation distance et plus particuli rement pouvant tre consid r comme une composante du mod le en r seau privil giant le recours des modes d apprentissage coop ratif r solutions collectives de probl mes tudes de cas jeux simulations en quipes p dagogie de projet QuENTIN 02 N anmoins dans la formation distance l institution reste au c ur du dispositif Dans le travail ci pr sent ce terme est souvent utilis dans sa sign
312. ntuel impact du tutorat Nous tenterons donc de v rifier si cette volution est due une meilleure maitrise de l environnement et si elle conduit les apprenants un usage ad quat de l outil selon leurs besoins 222 Cf Annexe F 3 p 216 11 s agit de tous les changes entre les apprenants et les tuteurs l initiative d un apprenant ou d un tuteur 223 Cf Annexe F 4 p 217 105 Niveau qualitatif Afin de pouvoir infirmer confirmer une meilleure ma trise de l environnement informatique aisance dans le monde virtuel usage appropri des outils y compris la messagerie nous allons observer Les motifs des contacts via messagerie recourir la messagerie pour transmettre quel message et qui gt Etant donn que d une part le nombre d changes apprenant tuteur diminue et que d autre part les changes apprenant apprenant sont de plus en plus fr quents une certaine fluctuation des sujets d interaction peut tre envisageable Si elle est la cons quence d un usage plus appropri compte tenu de la nature de l outil et des contraintes de la situation elle peut t moigner d une volution positive de l aisance des apprenants dans l environnement et signifier l appropriation de l outil L volution de l usage pourquoi recourir la messagerie gt Si elle est positive cela pourrait signifier que les apprenants se sont non seulement appropri l outil mais aussi qu ils l ont adopt leur propre usag
313. odalit I est facile d imaginer que p ex le fait de parler la place V TSC A LA TRACE 95 d un PNJ peut tre une cons quence de l intervention proactive C est pourquoi il serait important d examiner galement le contexte de l intervention afin de d terminer avec certitude sa modalit B Interventions proactives Nous nous attendons un nombre important d interventions proactives cf IV 2 3 Elles seront plus difficiles rep rer puisque parmi toutes les interventions spontan es des tuteurs nous trouverons non seulement celles en r action une difficult observ e mais galement celles g n rant de nouveaux v nements du canevas de la simulation De ce fait il sera tr s difficile et fastidieux de les reconna tre directement dans le fichier des traces globales monde virtuel Pour orienter l identification des observables nous nous appuyons alors sur les r sultats du questionnaire post test Les tuteurs d clarent qu une intervention est souvent suivie d un change avec les autres tuteurs soit pour les pr venir d une intervention individuelle soit pour laborer ensemble une strat gie cf V 3 2 Nous pourrons alors rep rer ces pr paratifs aux interventions partir du fichier des traces de messagerie FIGURE 16 En ce qui concerne les interventions qui n ont pas t n goci es a priori entre les tuteurs nous estimons pouvoir trouver au moins des commentaires a posteriori les concernant I
314. ollectif mis en place dans le prototype MEPA 2D avait pour but avant tout de tester les r els besoins des tuteurs dans cet environnement afin d ajuster ult rieurement le dispositif interface outils fonctionnalit s 11 s agit alors d une premi re exp rience dans une d marche pouvant tre qualifi e d it rative Rappelons par ailleurs que la mise en place du tutorat collectif dans MEPA 2D r sulte de l hypoth se des concepteurs selon laquelle s impliquer plusieurs permet de partager la charge de travail et de la diminuer pour chaque intervenant IV 1 1 COLLECTIVITE TUTORALE Collectivit et ses membres Le dispositif MEPA 2D est un environnement multi utilisateurs qui permet de mettre en contact aussi bien plusieurs apprenants que tuteurs Dans l id al cette collectivit tutorale se compose d enseignants responsables de groupes d apprenants participant la simulation Ils ont donc une double t che assurer un double statut et une double identit En ce qui concerne le statut ils sont la fois professeur en pr sentiel et tuteur en ligne Les t ches concernent donc l encadrement distance et les ventuelles interventions en pr sentiel L identit est double puisque tout en gardant la leur ils sont amen s intervenir dans le jeu sous une identit fictive Toutefois l activit se d roulant dans un monde virtuel les tuteurs doivent tre avant tout sollicit s dans cet environnement et n intervenir en pr
315. on d abbesse philippe marcel Je vous attend la bas marcel gt tous valerie est bloqu e devant la harpiste elle veut plus venir quelle melomane philippe gt liliane Salut Liliane vous etes ou philippe gt liliane Je suis perdue toute seule a la station de metro a la place d abbesses liliane gt philippe Je suis all e dans la direction Porte de la Chapelle on va a Abbesses non philippe gt liliane Je pense c est pres de montmartre philippe gt liliane Lucie est chez moi maintenatn philippe marcel Liliane Lucie et moi sont encore a la sation d abesses 20 22 26 58 22 27 02 214 valerie gt marcel ou etes vous je suis dans le metro valerie gt marcel 21 22 23 24 25 26 27 28 29 21 07 26 21 08 23 21 08 41 21 41 44 21 41 54 21 42 08 21 42 16 21 46 28 21 46 33 21 47 05 21 48 01 22 04 47 22 05 10 22 05 23 22 05 26 22 06 41 22 15 53 22 16 00 22 16 19 22 16 33 22 16 51 22 16 53 22 16 57 22 44 24 23 34 50 23 34 55 23 35 27 23 35 37 23 36 59 23 37 34 23 39 26 23 39 49 23 39 54 23 40 27 23 41 25 23 41 36 23 41 52 23 45 36 philippe gt liliane Salut Lilian philippe gt liliane Est ce qu il y a qqn dans le jeu liliane gt philippe Oui on arrive lucie gt liliane lucie gt liliane lucie gt liliane gt lucie lucie gt liliane lucie gt liliane luci
316. ons La 1 est strat gique les l ves cherchent laborer une strat gie sans le faire savoir un personnage suspect galement pr sent dans la sc ne 40 L les documets sur pet prince mais on ne dit pas rien a esthelle Le 2 type d usage de la messagerie est toujours dict par des raisons de strat gie mais galement d entraide Pour des raisons techniques un des PJs ne peut pas consulter les ressources documentaires pourtant d cisives pour le d nouement de l enqu te Ses camarades se proposent alors de diviser la consultation des documents et de le tenir au courant de leur contenu 115 auraient pu lui transmettre ces informations directement en changeant dans la sc ne mais le personnage suspect y tait toujours pr sent Ils recourent donc la messagerie et de plus utilisent la fonction copier coller pour plus d efficacit 108 transversal pr sent il est int ressant de voir si la disproportion entre le nombre croissant d changes apprenant apprenant et le nombre diminuant d changes apprenant tuteur est seulement quantitative ou si elle a pour cons quence galement une volution qualitative Elle pourra tre qualifi e de qualitative si la disproportion est due p ex une meilleure ad quation du destinataire Pour v rifier ce transfert potentiel nous comparons les deux corpus en homog n isant tout d abord toutes les cat gories de messages Cat gorie A Sujets de
317. ons Jeux 20communicatifs pdf Consult en novembre 2004 KiTLINSKA 05 KITLINSKA Sylwia 2005 MEPA ZD conception d une activit de simulation p dagogique en r seau Rapport de stage Master 11 Formation aux m tiers des langues Universit du Maine http skitlinska free fr 2 RAPPORT RAPPORT pdf LEHUEN amp KITLINSKA 05 LEHUEN J r me KITLINSKA Sylwia 2005 Le projet MEPA Pratiquer le FLE en contexte social simul plate forme technologique et mise l essai Laboratoire d Informatique de l Universit du Maine en cours de soumission STICEF JonNSON Wu Noui 04 JOHNSON Lewis WU Shumin NouHI Youssef 2004 lt Socially Intelligent Pronunciation Feedback for Second Language Learning ITS Workshop on Social and Emotional Intelligence in Learning Environments pp 45 53 http www cenpra gov br noticiaseeventos its04workshop johnson wu pdf Consult en ao t 2005 155 JOHNSON ET AL 04 JOHNSON Lewis MARSELLA Stacy NARAYANAN Shrikanth CHOI Sunhee 2004 lt Tactical Language Training System Supporting the Rapid Acquisition of Foreign Language and Cultural Skills Proceedings of InSTIL ICALLZUUM NLP and Speech Technologies in Advanced Language Learning Systems 17 19 June Venice JOHNSON ET AL 05 JOHNSON LEWIS VILHJALMSSON Hannes SAMTANI Prasan 2005 7 e Tactical Language Training System Center for Advanced Research in Technology for Education USC Information
318. ons aupr s des l ves taient plus coh rentes et correspondaient au canevas initial Commentaire C Mes changes avec d autres tuteurs ont t facilit s puisque nous pouvions nous r f rer un document commun Commentaire D J ai pu conna tre des actions indispensables pour le jeu et intervenir si elles n ont pas t effectu es par les l ves Commentaire E Autres raisons Que devrait contenir un r pertoire partag par l ensemble des tuteurs pour faciliter leurs interventions Votre commentaire p ex informations sur les l ments socioculturels illustr s dans le jeu afin de permettre aux tuteurs de renseigner les l ves si tel est le besoin Lorsque vous identifiez les difficult s des l ves A Vous interveniez B Vous pr veniez les autres tuteurs de votre intention C Vous en discutiez avec les autres tuteurs et laboriez une strat gie d intervention en commun D Vous contactiez un tuteur concepteur pour vous assurer de l ad quation de votre intervention E Vous consultiez l explorateur pour v rifier les objectifs de la sc ne F Autres r actions Si vous avez coch plusieurs r ponses tablissez leur chronologie g n rale lors de vos interventions effectives Chronologie p ex Si habituellement vous consultiez l explorateur puis avant d intervenir vous pr veniez les autres tuteurs de votre intention marquez E B A 256 Le r
319. onstitue la principale faiblesse des simulations dans ce milieu Le jeu a lieu au sein d un m me groupe classe l identit fictive avant d tre assum e par l l ve lui m me doit tre d abord accept e par ses camarades de tous les jours les t moins de sa vie scolaire et parfois m me priv e Un d calage trop important entre sa vraie personnalit et l identit fictive qui lui est assign e peut provoquer un rejet de sa part mais galement de celui de ses camarades Ses interventions ne sont pas compl tement anonymes ce qui peut bloquer l l ve notamment introverti Les efforts sont donc doubl s l apprenant doit entrer dans la peau du personnage pour le faire voluer mais galement persuader ses camarades de l authenticit de son jeu Ces faiblesses pourraient tre neutralis es p ex par une ouverture du cadre d application de l activit ce qui devient possible avec l arriv e des TIC dans l enseignement des langues trang res 5 PIAGET Jean 1969 Psychologie et p dagogie Deno l Paris Durant ses recherches l auteur tablit une classification des jeux parall amp le la chronologie g n tique des stades du d veloppement de l intelligence appellation milieu h t roglotte gt d signe la situation o la langue trang re enseign e n est pas utilis e de mani re significative en dehors de l espace classe BEacco 00 58 Le terme lt alloglotte est souvent utilis comme son synonyme l apprenant est
320. oppement de la maitrise de l environnement pourra s rement influencer le travail d encadrement Nous avons mentionn plus t t cf 1 2 1 les principales difficult s de ce type d accompagnement simultan de plusieurs l ves dues avant tout un ventuel parpillement Somme toute cette dispersion des l ves n est pas g nante en soit mais elle peut le devenir si les l ves se trouvent dispers s par erreur ou s par s accidentellement car bloqu s dans les diff rents endroits du monde virtuel Ce type de situation n cessitera de multiples interventions des tuteurs avec le risque de sur sollicitation En revanche si cette dispersion n est pas due au hasard mais une strat gie et si en plus les l ves peuvent exercer librement leur autonomie gr ce la ma trise de l environnement informatique les motifs d ventuelles interventions tutorales concerneront des difficult s purement p dagogiques Le tutorat dans SMV sera alors all g d interventions routini res et l attention des tuteurs d j fortement sollicit e dans l encadrement de MEPA 2D pourra tre focalis e sur les actions p dagogiquement significatives A pr sent il est question de d finir les modalit s d interventions tutorales envisageables dans une SMV et d examiner leur impact sur le d veloppement de l aisance de l apprenant dans l environnement Nous ne prendrons en compte que les formes du tutorat humain cette d cison tant conforme notre question
321. orales la division des t ches sp cifique la forme coop rative nous est apparue potentiellement int ressante La v rification de cette hypoth se nous para t int ressante puisqu il semblerait que la forme coop rative est tout d abord spontan ment recherch e par les membres de la collectivit et selon les r sultats obtenus elle aurait une certaine influence sur la diminution de la charge de travail N anmoins comme toute r gulation et coordination en temps r el et par voie crite c est la forme collaborative qui semble convenir aux interactions intertutorales Autrement dit la collaboration communicative permet une coop ration au niveau de la division efficace des t ches Pour le traitement de cette deuxi me analyse les principales difficult s que nous avons rencontr es concernent la richesse de l interaction humaine ainsi que les particularit s de l change crit en temps r el Le choix du tutorat collectif dans l environnement de la SMV a t dict par la volont d assurer une disponibilit maximale des tuteurs Suite nos analyses nous pouvons dire aujourd hui que la collectivit d un tutorat n est pas une condition suffisante pour garantir son efficacit En effet si leurs t ches ne sont pas coordonn es certaines interventions peuvent tre d doubl es ce qui long terme conduira une perte de temps consid rable une surcharge cognitive une baisse de disponibilit et donc une d gradatio
322. ormation du profil du public et l volution de sa demande Nous assistons donc l ouverture de la formation distance qui cherche ainsi satisfaire les exigences de ce nouveau public dont l ge la motivation et l exp rience sont d sormais tr s diversifi s Si le progr s des technologies num riques permet la formation des salari s en dehors de leur activit professionnelle il contribue galement la diversification de celle du public en cours de scolarisation L int gration des dispositifs instrument s par l interm diaire des r seaux num riques offre aux apprenants de nouvelles formes d apprentissage plus attrayantes plus ludiques plus diversifi es mais avant tout collectives menant la co construction et au partage des connaissances 11 est donc compr hensible que ces nouveaux dispositifs malgr certains inconv nients peuvent pr senter des atouts susceptibles d int resser le public d aujourd hui Les cons quences de cette ouverture peuvent tre particuli rement appr ci es dans le domaine des langues trang res o la mise en contact des apprenants distants donne une autre dimension l emploi de la langue cible plus authentique plus valorisante aussi Selon divers contextes d application ces environnements pr sentent un pouvoir stimulant et de ce fait ils motivent l apprenant dans ses efforts Certains environnements permettent une projection dans l univers virtuel de la soci t cible o l appren
323. ou outil communaut objet efc L application de la th orie de l activit situ e l tude des interventions tutorales nous permettra de prendre en compte aussi bien l environnement que les outils manipul s par les acteurs des fins communicatives A ce sujet il est utile de remarquer que pour Jean LAVE 1988 tout savoir et toute aptitude sont ancr s dans l exploitation de l environnement Contrairement Lucy SUCHMANN dont l interpr tation ce sujet est essentiellement interactionnelle Jean LAVE estime que la communication verbale n est pas le facteur essentiel de la contextualisation Nous retenons de la th orie de l activit action situ e M La d pendance de l action des circonstances non seulement sociales mais galement mat rielles La rationalit des pratiques des individus cherchant une intelligibilit mutuelle L activit comme transformation de l environnement m diatis e par les artefacts La structure tripartite de l activit L interd pendance des p les du triangle de l activit humaine 147 LAVE Jean 1988 Cognition in Practice Mind Mathematics and Culture in Everyday life Cambridge University Press New York III TUTORAT DANS LA SMV 62 111 3 4 COMMUNAUTES DE PRATIQUE La th orie de communaut de pratique d Etienne WENGER propose une vision collective et sociale de l apprentissage dire que l apprentissage est ce qui donne naissance une communaut de pratique revient dire q
324. oyens g n ralement disponibles pour assurer le soutien des apprenants Ce questionnement constitue le sujet de la premi re partie de notre travail o nous proc derons un tat des lieux des diff rentes formes d accompagnement et des principaux probl mes rencontr s par les tuteurs dans leur activit distance l Le caract re indispensable de l accompagnement humain mis en vidence nous pr senterons ensuite les principales composantes du contexte de l tude savoir l activit 11 1 ses sp cificit s les cons quences p dagogiques de son volution 1l 1 2 ainsi que les particularit s du dispositif de type monde virtuel partag 11 2 illustr es par quelques exemples d environnements concrets et finalis es sous forme de synth se II 3 Dans la 3 partie de notre travail nous aborderons la question de l accompagnement dans la SMV Une revue des configurations tutorales existantes dans la formation distance et pratiqu es dans la SMV 111 2 nous am nera r fl chir sur les fonctions intrins ques du tutorat dans ce type d environnement Nous nous arr terons donc par la suite sur la question des crit res d une m diation pertinente Nous proposons d aborder cette probl matique en deux temps Tout d abord nous ferons abstraction de la dimension collective du tutorat et l envisagerons dans sa globalit en tant qu intervention aupr s de l apprenant ce qui devra nous permettre d identifier les caract ristique
325. par un avatar peut prendre de la distance et valuer les performances de ce personnage les ajuster les am liorer Il peut alors repousser ses propres limites et am liorer ses r sultats en effectuant inconsciemment un transfert des caract ristiques de l avatar sa propre personne et g n rer un processus d apprentissage 75 Les M00s sont inspir s des jeux d aventure collaboratifs MUD 76 Telnet Utilitaire permettant l utilisation de programmes sur des machines distantes via un r seau de type Internet http www tout savoir net lexique php rub definition amp code 7402 77 http admiral umsl edu 7779 78 http thot cursus edu imprimer asp no 2448 22 2 30 permettre la communication entre les intervenants Les participants peuvent alors discuter en temps r el ou en diff r se d placer dans un univers simplifi regarder des objets les g rer l aide des commandes lister afficher les quotas le nombre d truire bouger ef ou en ajouter de nouveaux Puisqu il s agit d un environnement programmable la cr ation des objets s effectue l aide des commandes qui peuvent varier d un MOO l autre L authenticit et la pr sence de vrais enjeux communicatifs durant les changes entre les usagers distants donnent rapidement lieu la pratique des langues trang res A titre d exemple le MOO Frangais se donne pour objectif l apprentissage du francais et la visite de Paris L interaction entre les partic
326. pe d l ves et au moins un ducateur ou une ducatrice qui durant un certain temps et anim s par une vision et une volont communes poursuivent la ma trise de connaissances d habilet s ou d attitudes Universit de Laval TACT 1998 http www tact fse ulaval ca tact2 commune2 0 html La communaut virtuelle d apprentissage a pour originalit le fait que l outil d apprentissage n est pas congu par les formateurs pour les apprenants mais est r alis par une communaut qui d veloppe distance son projet d apprentissage partir des menus offerts par les formateurs CATEIGNAU 03 Une communaut de pratique regroupe des employ s d une m me organisation ou de plusieurs organisations qui collaborent en dehors des cadres tablis par leur organisation Pour Wenger et Snyder 2000 les employ s d une entreprise forment des communaut s de pratique en r ponse des v nements soit externes l entreprise par exemple la croissance du e commerce soit internes par exemple lorsqu une entreprise se re structure en quipes centr es sur des projets les employ s qui poss dent la m me fonction se regroupent parfois en communaut pour garder contact entre pairs et partager leur expertise DELLINBOURG POIRIER CARLES 03 Un dispositif d enseignement par Internet est la fois un produit et un service Le syst me de qualit c est l ensemble de la structure organisationnelle des responsabilit s des proc du
327. peux tu donner l adresse tout le monde de Yves 000 Sois gentil gt message 21 12 26 yves Philippe d place toi un peu car Alex ne peut pas philippe consulter l album 21 48 22 zoe 002 21 48 38 philippe 002 21 48 55 alex 002 21 48 56 zoe 002 21 49 03 philippe 002 21 49 18 alex 002 21 49 26 philippe 002 21 49 32 zoe 002 21 49 49 alex 002 21 50 04 philippe 002 21 50 29 philippe 002 21 50 30 alex 002 21 50 33 zoe 002 21 50 36 guichetierSN 002 CF1 21 50 50 alex 002 21 51 20 alex 002 22 27 06 zoe 014 21 1 21 16 14 liliane 041 21 16 35 lucie 041 21 16 36 liliane 041 21 16 50 valerie 041 5 21 17 25 liliane 041 6 21 17 57 valerie 041 7 21 18 12 lucie 041 21 18 32 liliane 041 9 21 19 04 philippe 041 10 21 19 25 liliane 041 11 21 19 28 philippe 041 12 21 19 45 philippe 041 13 21 19 57 valerie 041 14 21 20 01 liliane 041 15 21 20 18 philippe 041 16 21 20 45 liliane 041 17 21 20 48 valerie 041 18 21 20 55 philippe 041 19 21 21 57 liliane 041 0 21 22 00 philippe 041 1 21 22 02 lucie 041 parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler d poser parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler parler 241 Je suis Zo Oui on veut aller a Paris tu est belle zoe P
328. pprentissage une lt dynamique combinatoire et cumulative gt DEBYSER 91 81 La globalit de ce type de simulation r side dans l laboration commune et progressive avec le groupe classe d un univers du discours complet avec son cadre ses personnages leur v cu individuel et collectif et leurs relations leurs interactions c est la construction collective d un monde v cu d une symbolique et donc une culture partag e en langue trang re gt DEBYSER 91 11 1 2 SIMULATION GLOBALE MODE D EMPLOI La simulation globale est n e en situation pr sentielle d enseignement L arriv e de nouvelles technologies a d plac son contexte vers les espaces num riques de la toile Le succ s de l activit ainsi que les nouveaux comportements qu elle a fait merger chez les apprenants ont conduit la construction des dispositifs sp cifiques pouvant l accueillir dans la r alit virtuelle en amplifiant ainsi son pouvoir d immersion A Simulation globale en pr sentiel D finition La simulation globale n e sous l impulsion de Francis DEBYSER est un protocole un sc nario qui permet un groupe d apprenants de cr er un univers de r f rence un immeuble un village une ile un cirque un h tel de l animer de personnages en interaction et d y simuler toutes les fonctions du langage que ce cadre qui est la fois un lieu th me et un univers du discours est susceptible de requ rir Conception
329. r flexive est une action int rioris e une mani re de r aliser l action virtuellement c est dire sans avoir la mettre en oeuvre r ellement Cette r flexion en miroir de nos actions fonde la pens e humaine MENDELSOHN 98 70 Loco est un langage de programmation r flexif et fonctionnel utilis dans l enseignement des concepts de l algorithmique L interface de Loco est divis e en deux parties l une pour l objet graphique la tortue et la deuxi me pour les commandes L l ve manipule les commandes et observe leurs cons quences dans la partie graphique de l interface d placements de la tortue Le programme peut galement fournir une liste d taill e des erreurs Aujourd hui il existe environ 130 impl mentations de ce langage http www manucorp com encyclopedie Logo langage 71 Le concept de la r alit virtuelle est pr sent pour la premi re fois en 1986 par Jaron LANIER OTTA 99 28 permettant de manipuler un environnement visuel par interm diaire d artefacts informatis s Aujourd hui ses r alisations tridimensionnelles sont de plus en plus sophistiqu es et fr quentes N anmoins la r alit virtuelle ne se limite pas proposer des copies num riques du monde r el I n y a pas une seule r alit virtuelle mais plut t des r alit s virtuelles et elles peuvent rev tir des formes aussi diverses que concevables OTTA 99 Le micro monde virtuel qui h berge la simulation dont il est question d
330. r v lent souvent insatisfaisants essentiellement d un point de vue 19 Selon l tude les apprenants font rarement appel au tutorat r actif puisqu ils n y recourent que lorsqu ils ont d j commis une erreur et non pas pour laborer leurs actions Ce type de tutorat ne permet donc que l intervention posteriori et vu le faible degr de sollicitation son co t semble sup rieur aux r sultats obtenus DE LiEvRE 04 20 Selon cette tude concernant l efficacit des tutorats machine et humain r actif et proactif lorsque le tutorat humain recourt la modalit proactive il permet aux apprenants d atteindre de meilleurs r sultats en cours de t che que les 3 autres mod les Ce type de tutorat permet un travail en amont et semble r duire le taux d erreurs augmenter le taux de r ussite score r duire la d sorientation des apprenants dans l environnement et rallonger la dur e de l apprentissage changes entre tuteur et apprenants sur les probl mes sp cifiques 21 ntelligent Tutoring Systems un champ d investigation apparu au milieu des ann es 80 et r sultant de la recherche dans le domaine de l usage des technologies dans l ducation 22 Environnement Informatique d Apprentissage Humain 23 Communication M diatis e par Ordinateur 24 nteraction Homme Machine 25 Enseignement des Langues Assist par Ordinateur ou EIAO Enseignement Intelligemment Assist par Ordinateur 26 DELOZANNE E VIVET M 1990 Tuteurs Inte
331. r expliciter l id e du penseur Ivan Ivic cite MEYERSON qui a une id e voisine C est tout homme qui tend s objectiver et se projeter dans les oeuvres p 69 Ainsi il serait possible de retrouver les op rations mentales impliqu es dans les faits de civilisation L homme assimile les diff rents instruments et techniques voire technologies et les oriente vers lui m me pour influencer ses propres fonctions mentales Le langage avec sa fonction organisatrice fondamentale fait partie de ces outils conceptuels 11 est d ailleurs consid r comme l un des outils les plus puissants puisqu il permet de m diatiser les interactions et d accomplir le processus de socialisation VioN 92 L appropriation de la langue crite illustre bien cette id e L individu comme d ailleurs le groupe culturel qui a acc s la langue crite n est pas simplement quelqu un qui poss de un savoir technique de plus La langue crite et la culture livresque changent profond ment les modes de fonctionnement de la perception de la m moire de la pens e La raison tient au fait que ce m dium content en soi un mod le d analyse des r alit s analyse en unit s distinctes lin arit et temporalit de l organisation des pens es perte du sens de la totalit etc et des techniques psychologiques en particulier l amplification de la puissance de la m moire qui par voie de cons quence entra ne le changement des rapports entre la m mo
332. ral nous semble que les modalit s des interventions ainsi que l organisation de cette collectivit pourraient requ rir des formes particuli res Dans le cadre de cette tude nous nous donnons alors pour but d examiner les crit res de ce type de tutorat qui comme nous allons le voir ult rieurement peut tre qualifi non seulement de synchrone collectif et virtuellement pr sentiel mais aussi d anonyme d sormais TSC Tout en nous appuyant sur notre exp rience dans le cadre de MEPA 2D nous envisageons d largir notre champ d tude celui des SMV pour l apprentissage du FLE en g n ral Par ailleurs l examen des solutions d organisation tutorale choisies par les dispositifs similaires nous a permis de constater une tr s faible repr sentation du tutorat la fois synchrone et collectif De ce fait notre questionnement apparait encore plus fond et potentiellement susceptible nous l esp rons de faire merger des pistes de recherche int ressantes pour le contexte susmentionn Pour mener bien notre tude nous allons nous interroger sur la condition tutorale d aujourd hui En effet compte tenu de l volution rapide des nouveaux environnements exigeant des formes tutorales de plus en plus complexes aupr s d un public de plus en plus nombreux l accompagnement dans cette configuration confront aux divers types de distance n est pas toujours vident Face ce constat il est judicieux de nous interroger sur les m
333. rale CONCLUSION 141 CONCLUSION 142 143 BIBLIOGRAPHIE w Tutorat ARDOUREL 04 ARDOUREL Yves 2004 Le r le de la formation des tuteurs pour l industrialisation du tutorat dans Actes du colloque EIFAD Industrialisation du tutorat en formation distance 25 novembre Poitiers http www cned fr colloqueeifad Documents Eifad2004 ardourel pdf Consult en f vrier 2005 AUVERGNE 04 AUVERGNE Jean Fran ois CARREY Jean Christophe 2004 lt Tutorat et autonomie de l apprenant en FOAD par Internet SDM n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 10 carrey auvergne pdf Consult en f vrier 2005 BAL 02 BAL Alexandra 2002 L autonomie de l apprenant un enjeu pour la globalisation de l ducation virtuelle dans Actes du colloque International Globalisme et Pluralisme 24 27 avril Montr al http www er ugam ca nobel gricis actes bogues Bal pdf Consult en mars 2005 BARNIER 96 BARNIER G rard 1996 Interactions de guidage entre pairs et effet tuteur gt ducations n 9 pp 44 47 BOUDA amp FAYET 04 BoupA Naima FAYET Jacques 2004 Des outils technologiques au service d un tutorat distance Universit de Technologie de Compi gne http archive edutice ccsd cnrs fr docs 00 02 74 54 PDF Bourdat_Fayet pdf Consult en f vrier 2005 BoupA amp WoLF 04 BOUDA Naima WoLF Agn s Un syst me de tutorat distance mul
334. rale des principales interventions dans MEPA 2D cf V 1 1 B permet d y identifier certaines fonctions d tayage Ainsi l intervention du tuteur suite l absence de r action d un PNJ correspondra la fonction de signalisation des caract ristiques d terminantes que le tuteur mettra en avant en guidant l apprenant dans sa recherche des mots justes cf 111 3 1 C De m me les mises en commun correspondent la fonction de r duction des degr s de libert puisqu en intervenant le tuteur focalise l attention des l ves sur les objectifs primordiaux et prioritaires atteindre dans l tape concern e En interagissant avec les joueurs ou en manipulant l environnement devant eux le tuteur multiplie les mod les d monstration ou pr sentation de mod les Certaines interventions tutorales ont lieu pour pallier les insuffisances du syst me cf 1V 1 1 B Si cette t che parait ingrate c est justement gr ce ce type d intervention que l isolement de l apprenant peut tre diminu car l l ve pourra tablir un rapport personnalis avec l environnement Par ailleurs en nous r f rant la th orie de la distance transactionnelle cf 111 3 2 nous pouvons dire que ce type de participation des tuteurs contribue la qualit du dialogue Si nous estimons que ce dialogue 171 HALLUIN D Chantal VANHILLE Bruno 2000 Utilisation d environnements informatis s pour l apprentissage coop ratif distance Rapport de
335. rat r actif Temporalit Moment de l intervention synchrone asynchrone Persistance de l information transmise p renne non p renne FIGURE 10 LE MODELE DESCRIPTIF D UNE ACTIVITE DE TUTORAT Source GOUNON DOUBOURG LEROUX 04 m Tutorant Le mod le pr sente 3 types de tuteur tutorat humain pair exp riment et agent logiciel Tous les trois sont galement pr sents dans la SMV mais notre tude concerne le tutorat humain c est pourquoi nous ne prenons pas en compte les deux autres formes m Tutor Pour le volet Tutor correspondant l apprenant b n ficiant du tutorat les auteurs distinguent galement trois cas possibles un apprenant un sous groupe d apprenants et l ensemble des apprenants Dans MEPA 2D ces trois cas de figure sont galement pr sents Par ailleurs les tuteurs disposent des outils de communication dont le choix devra se faire justement selon le destinataire communications directes dans les sc nes du monde virtuel si le tuteur souhaite s adresser un seul apprenant ou un sous groupe communications via messagerie si le tuteur s adresse un seul 75 apprenant et la fonction envoyer un message tout le monde pour contacter l ensemble des participants Nature du tutorat Il s agit dans cette partie d laborer la strat gie de l intervention soit de d terminer le motif de l intervention contenu du tutorat d adapter ensuite la forme de l interve
336. rche d apprentissage Dionne 99 Michael Power 2002 observe par ailleurs que le niveau de dialogue des diff rentes g n rations de dispositifs d enseignement distance par correspondance audiovisuel multim dia semble augmenter gr ce aux technologies disponibles Ainsi les classes virtuelles sur le Web de la 4 g n ration pr voyant des cours diffus s en s ances interactives et en temps r el permettent non seulement d augmenter le dialogue mais galement de simplifier la structure et de diminuer le niveau d autonomie requis chez l apprenant 136 Moore M G amp KEARSLEY G 1996 Distance education A system view Belmont CA Wadsworth 137 PAQUETTE 01 138 Ce qui peut correspondre la notion de transformation dans la th orie de communaut de pratique de WAGNER cf 111 3 4 139 PAQUETTE 01 140 YATCH00 amp TANGHA 03 141 PETTIGREW 01 58 Danielle PAQUETTE 2001 pr cise que pour tenter de diminuer la distance transactionnelle le tuteur doit occuper une position d interm diaire dans les rapports que les individus entretiennent avec les autres la structure le contenu et l tablissement Par rapport la th orie de traitant de la m diation sociale la th orie de la distance transactionnelle largit le champ d investigation par la prise en compte de la structure du dispositif informatique ainsi que de la distance s parant ses acteurs Avec la distinction de Michael Moo
337. re faite entre les diff rents types de dialogue dans un environnement d apprentissage et notamment celui entre les apprenants et le mat riel didactique nous ne sommes pas loin de la notion de m diatisation Monique LiNARD 1995 d finit celle ci comme une relation asym trique entre partenaires de nature radicalement diff rente l humain et l outil C est justement cette nature des interlocuteurs qui fait la diff rence entre la m diatisation et la m diation N anmoins dans un dispositif informatique de formation particuli rement structure souple la relation entre les deux processus devient tr s proche Yves ARDOUREL 2004 voit l origine de cette transformation la prolif ration des documents renforcant la n cessit de m diation Ainsi la m diation compl te la m diatisation des contenus standardis s aux besoins du public cible et la m diatisation impl mente mais ne remplace pas la m diation LINARD 85 Nous retenons de la th orie de la distance transactionnelle M L interd pendance entre la structure et le dialogue Le tuteur comme interm diaire entre l apprenant et les diff rents l ments acteurs du dispositif m diation m diatisation 59 111 3 3 THEORIE DE L ACTIVITE SITUEE Action situ e En r gle g n rale le courant situ activit action cognition apprentissage etc est associ au travail pr curseur de l anthropologue Lucy SucHMAN 1987 men sur la rationa
338. re qu un grand nombre d interactions aurait pu tre vit Les exemples cit s l annexe G 2 t moignent de certains de leurs effets n fastes Pour mieux comprendre les causes de ces d faillances nous avons tent de syst matiser les ph nom nes observ s V 4 5 CONCLUSION COLLABORER POUR COOPERER Dans les parties initiales de cette tude nous avons pr sent les principales caract ristiques intrins ques d une intervention tutorale En revanche la deuxi amp me partie de notre travail traite de la collectivit tutorale En nous interrogeant sur la pertinence d une collectivit tutorale ainsi qu en observant l organisation spontan ment mise en place par les tuteurs nous sommes la recherche des crit res qui permettraient une configuration efficace dans sa globalit tout en pr servant la qualit intrins que des interventions tutorales individuelles nous semble que la performance de la collectivit ne peut tre garantie que si deux crit res essentiels sont remplis en m me temps savoir la disponibilit g n rale absolue de la collectivit et la pertinence qualit des interventions individuelles Selon les r sultats de nos observations de l organisation mise en place par les tuteurs nous avons pu nous rendre compte que certaines d faillances tutorales ont pu tre caus es par le fait que ces deux crit res n ont pas t remplis en m me temps 254 Annexe G 2 pp 247 248 V TON A IA Tonnc 135
339. recherchent l efficacit par le biais de la pr cision et d autre part que les contraintes de l environnement ainsi que la strat gie mise en place les poussent une observation attentive du paysage socioculturel En effet certains noms cit s par les apprenants peuvent tre obtenus par l observation de la signal tique conventionnelle du pays cible reproduite dans la simulation 14 ex panneaux d autres ne sont accessibles que si l apprenant recourt la fonction exploration du fond Ces pr cisions continuent galement durant la session 3 la station sevres babylone 21 25 un panneaeu vers marier d issy 22 la station mirebau 22 pont mirebau 30 dans la musee de montmartre devant le bus qui pars pour montmartre 32 a FNAC 32 est d ailleurs int ressant de remarquer que les joueurs deviennent eux m mes demandeurs de ces pr cisions 11 l emploi d un d ictique semble mal choisi et P le fait largement savoir OU Je ne peut pas te voir 13 Lorsqu un endroit est cit l interlocuteur demande plus de pr cision P Je suis just avant le cafe sabot rouge gt L o esy il 22 A pr sent l indication seule du m tro ne suffit plus A qui tout en pr cisant sa propre position exige un renseignement aussi clair A ou vous etez P Je suis dans le metro parce que je suis la station mirebau P il y
340. rement DESPRES 01 DE LIEVRE ET AL 04 ce qui le rend on reux Pourtant malgr cet usage r duit les apprenants reconnaissent l apport positif du tuteur humain PETTIGREW 01 DEBON 02 ainsi le fait qu il soit disponible semble plus important que le fait d y faire appel r guli rement gt GLIKMAN 99 En revanche selon la plupart des chercheurs la modalit proactive pourrait rentabiliser le rapport service co t D ailleurs d apr s certaines tudes DE LIEVRE 04 elle appara t plus b n fique pour les apprenants car elle permet des n gociations et la co construction des connaissances en amont et non une intervention posteriori lorsque l erreur est d j commise L ITS constitue une autre solution pour augmenter le rendement du tutorat I s agit des recherches dans le domaine de l intelligence artificielle et de la psycho cognition dont l objectif est de rendre les tuteurs artificiels aussi performants que les tuteurs humains Diverses quipes travaillant dans le cadre d EIAH CMO IAH ELAO tentent d laborer des syst mes experts capables non seulement de r soudre les probl mes pos s l apprenant mais galement les probl mes pos s par l apprenant expliquer les solutions trouv es g rer une session p dagogique en tenant compte de l apprenant et du contexte DELOZANNE amp VIVET 90 L expertise de ces logiciels devrait concerner aussi bien le domaine enseigner que la p dagog
341. renant ou en bin me devant un m me poste et les personages syst me Par cons quent m me si TLTS se focalise sur la qualit d immersion par une excellente r alisation du micro monde en 3D et une authenticit remarquable des situations de communication cette simulation ne peut pas tre qualifi e de SMV puisqu elle n envisage pas d activit s d apprentissage collectif et n induit que la seule cr ativit langagi re des apprenants Pourtant cette puissance du sentiment d immersion repr sente un autre b n fice des SMV puisqu elle influence directement la qualit de la mise en situation intimement li e l identit fictive l impact de la situation probl me ainsi qu l adh sion de l apprenant au x lieu x th me Mais le degr d immersion offert par ces environnements varie consid rablement Ainsi certains d entre eux recourent au graphisme tridimensionnel TLTS EXILLS d autres des repr sentations bidimensionnelles MEPA 2D uniquement utilitaires SiMULiGNE ou encore proposent une repr sentation sch matique ou une immersion de type textuelle Moo Le r alisme est galement amplifi gr ce au recours aux bruitages et aux effets sonores EXILLS TLTS MEPA 2D La repr sentation des situations concr tes fortement ancr es dans le socioculturel contribue pr server la globalit du contexte qui s av re cruciale pour la simulation p dagogique en langues trang res Elle est galement d pendante de l pai
342. renant et de lui faciliter la t che de l apprentissage le tutorat ind pendamment de sa forme individuelle ou collective doit tout d abord r pondre aux qualit s intrins ques d une intervention pertinente Le sujet tant complexe il tait d abord question de poser un cadre th orique Quant la forme collective du tutorat nous nous sommes appuy e sur la th orie de la communaut de pratique telle qu elle est pr sent e par Etienne WENGER Dans la partie suivante de notre m moire nous avons soumis le tutorat collectif synchrone en questionnement face aux principes th oriques retenus des courants abord s Ce questionnement nous a men e la confrontation de la collectivit MEPA 2D au mod le g n rique du tutorat en ligne et focaliser notre attention sur la modalit proactive r active du tutorat Notre hypoth se a port sur la sup riorit de la forme proactive vs r active sur le d veloppement de l aisance de l apprenant dans l environnement informatique Les r sultats de nos analyses nous permettent de croire que cette 139 modalit des interventions permet d amplifier l aisance de l apprenant notamment dans la manipulation de l environnement des fins communicatives et exploratoires Cela tant dit il ne s agit que d un chantillon limit et d un dispositif pr cis nous ne nous permettons donc pas de g n raliser le r sultat obtenu Nous avons galement pu confirmer les conclusions de certains chercheurs ayan
343. renseigne pas sur la collectivit elle m me ou sur les principes de son organisation permettant de rendre les interventions plus pertinentes Cette organisation pourrait tre pr cis e selon les crit res identifi s par Etienne WENGER cf 111 3 4 faut il encore savoir si notre collectivit peut tre consid r e comme une communaut de pratique d sormais CoP IV 3 1 COLLECTIVITE TUTORALE UNE COMMUNAUTE DE PRATIQUE A Communaut s Diversit amp Part d ambiguit La pluralit de d finitions du concept de communaut t moigne d une relative ambigu t du terme DELALONDE amp ISCKIA 04 Par ailleurs des fronti res plut t floues qui s parent les diff rentes communaut s posent une difficult suppl mentaire lors de leur identification A travers la litt rature nous retrouvons des communaut s d int r t des communaut s virtuelles des communaut s d apprentissage de discussions efc Selon Pierre DELLINBOURG 2003 c est le degr de formalit qui pourrait constituer un crit re pertinent pour la distinction entre ces communaut s Ainsi les CoPs telles qu elles ont t d finies par Etienne WENGER se trouveraient entre les groupes informels groupes d amis groupes de discussion efe et les groupes formels groupe de travail quipes de recherche FIGURE 11 j E E s xu Groupe d amis Communaut Groupe formel FIGURE 11 DEFINITION D UNE COMMUNAUTE PAR COMPARAISON A
344. rer le nom du quartier se passe l action du film de consulter ensuite un annuaire ou un guide de Paris pour relever les adresses de tous les mus es du quartier et de les visiter pour trouver le coffre Le cin ma UGC Od on se trouve pr s de chez Albert Ils ach tent les tickets de cin ma et regardent le film dont l action se d roule Montmartre A la sortie du cin ma ils passent c t d une cabine t l phonique avec un annuaire Un touriste a oubli son guide pos sur un banc ls peuvent consulter ces deux ressources pour trouver les adresses des principaux mus es Montmartre 3 mus es recens s Ils trouvent galement par terre quelques pi ces Avec les adresses des mus es ils savent qu ils doivent se d placer Montmartre Ils y vont en m tro l entr e du m tro ils peuvent consulter un panneau de trajets pour connaitre leur itin raire S vres Babylone Abbesses Dans le couloir du m tro ils passent c t d une mendiante qui leur demande une pi ce S ils en ont une ils peuvent la lui offrir La mendiante ne l accepte pas sous pr texte que c est une pi ce de collection donc d une grande valeur Elle leur conseille de bien regarder la pi ce En la consultant les apprenants voient que c est une pi ce d une s rie limit e repr sentant le Petit Prince C est un indice qui pour l instant n est pas 176 significatif mais qui pourra les aider dans une prise de d cision ult rieure
345. res des proc d s et des ressources pour mettre en ceuvre la gestion de la qualit ISO 8402 Il a pour fonctions principales de d velopper tablir documenter mettre en uvre et maintenir le syst me gr ce auquel les politiques et les objectifs fix s pour la qualit du service peuvent tre atteints gt ISO 9004 2 AUVERGNE 04 Discipline scientifique qui vise la compr hension fondamentale des interactions entre les tres humains et les autres composantes d un syst me et la mise en uvre dans la conception de th ories de principes de m thodes et de donn es pertinentes afin d am liorer le bien tre des hommes et l efficacit globale des syst mes L ergonomie pr conise une approche holistique qui tient compte de facteurs physiques cognitifs sociaux organisationnels environnementaux et autres http www ergonomie self organisation Pages argo DefErgo html La technique de l hypertexte permet de mettre en rapport un premier texte pr sent l cran avec d autres textes qui s affichent alors l cran partir du moment o ils sont appel s en cliquant sur une zone sensible LANCIEN 98 Il existe plusieurs d finitions et diverses appellations de la formation distance Michel BERNARD 1999 propose de faire la distinction entre l enseignement et la formation distance Selon l auteur dans les dispositifs d enseignement distance l accent est mis avant tout sur les pr occupations des enseigna
346. respondant l action examiner de la 1 session Nous les avons ensuite confront es avec la liste de tous les objets consultables dans les sc nes parcourues La liste des objets consultables est organis e selon les sc nes et ensuite selon le type d objet fond composantes objets manipulables ressources externes personnages syst me et avatars Contrairement une liste des objets consult s le tableau ainsi cr nous permet de nous rendre compte des proportions entre les possibilit s d exploration offertes par le dispositif et la consultation effective Pour la 1 session cette derni re s l ve 2695 2 Soit TABLEAU 5 EXPLORATION SESSION 1 Objet consult A consulter Consult Fond 44 6 1396 Ressources externes 9 5 55 PNJ 16 7 43 Manipulables 5 2 40 Avatars 6 5 83 Composantes 32 23 SI nous prenons compte les informations accessibles suite la consultation des diff rents objets nous pouvons en d duire un fort int r t pour les camarades du jeu qui se traduit par une consultation fr quente et syst matique de leurs avatars 83 Cette observation est d autant plus surprenante que l examen des avatars des personnages syst me n atteint que 43 or les joueurs r els et les personnages syst me ont la m me apparence dans le monde virtuel Les PNJs tant immobiles et dot s d un moteur conversationnel possibilit limit e seuls le mouvement et la per
347. reurs de manipulation Session 1 Session 2 Tuteurs 5 5 3 10 13 5 12 6 239 Cf Annexe F 10 236 40 Lorsqu un joueur souhaite acc der au menu de son personnage le 1er item de ce menu concerne la consultation de l avatar il peut donc tre activ accidentellement 116 Explorer malin Concernant notre 3 supposition l observation de l exploration des ressources externes partir des donn es du corpus ne semble pas la confirmer En effet les consultations restent non seulement r p t es mais elles sont toujours effectu es par plusieurs joueurs consultations group es gt N anmoins ayant rencontr des probl mes techniques un l ve ne pouvait pas acc der ces documents Les traces enregistr es ne concernent que des tentatives et non pas des consultations effectives Ainsi pour v rifier nos suppositions nous analysons directement les traces de l activit dans le monde virtuel La confrontation des traces d exploration des diff rentes ressources dans la session 1 et la session 4 permet d apercevoir de divergences majeures nous fournissant quelques indices Bien videmment il ne s agit que d une vue globale Fonds des sc nes Objets manipulables m Composantes Agents logiciels m Ressources externes FIGURE 21 EXPLORATION SESSION 1 ET 4 CONFORNTATION Durant la session 1 l activit d exploration connait d importants pics en particulier au d but de la s
348. ributeur de boissons fraiches 1 1 consultable INFpanneau 007 un panneau 1 1 consultable INFvoyageur1 007 un voyageur consultable INFvoyageur2 un voyageur 1 2 B couloir panneau metro un couloir de la gare Montparnasse _ g nie passant 8 une passante perdue 1 1 consultable INFbilletterie 008 une billetterie automatique 2 2 consultable INFvoyageur 008 un voyageur 1 1 consultable INF billetterie2 008 une billetterie automatique 3 3 consultable INF billetterie3 008 une billetterie automatique 2 2 consultable INF voyageur2 008 un voyageur qui ach te son billet 9 FOND fond 009 Vous tes presque arriv s au guichet i 1 consultable INFporte 009 une porte de service consultable INFpanneau1 009 un panneau qui affiche les lignes de 2 2 un plan du m tro vous pouvez consulter votre itin raire g nie passant 10 une personne qui a besoin d aide consultable plan 009 un plan du quartier consultable panneau 009 un panneau publicitaire 226 Sc ne Type Identifiant A L P V TOTAL g nie guichetierRATP1 un agent RATP au guichet consultable INFaffiche 011 une affiche 1 1 consultable INFaffiche2 011 une affiche publicitaire consultable INFtourniquets 011 une chaine de tourniquets pour 1 1 composter les tickets consultable IN
349. rnasse de Paris D couverte m Vocabulaire de la gare exploration du fond TGV borne m Ecouter la chanson de Malcom McLaren et Catherine Deneuve Paris Paris 184 Exills Accueil Descriptif C est la premi re tape Ce dialogue a un double objectif p dagogique faire rentrer l apprenant dans le sc nario en lui expliquant sa mission et technique L apprenant doit apprendre le principe de fonctionnement du cours appeler les robots en chat priv et r pondre par crit leurs questions pos es oralement Consignes Arriv dans cette pi ce vous devez tout d abord vous adresser l assistante et r pondre ses questions Dans cette sc ne se trouve galement un personnage votre coll gue de travail dans le monde virtuel qui vous invite boire quelque chose la caf t ria en fin de journ e N oubliez pas de lui envoyer une lettre pour lui dire quand vous tes disponible Si dans cette sc ne se trouve un personnage en train de faire des mots crois s aidez le Attention Si votre aide n est pas suffisante un exercice apparait et vous pouvez vous rattraper Vous allez trouver un portant avec des journaux En cliquant sur les titres vous avez acc s des articles de journaux des activit s et des sites Remarque Dialogue avec diff rents robots Sur le m me principe que l inscription l accueil par chat priv les robots sont l pour baliser le parcours de l apprenant ou valuer son
350. rs le nom de l objet manipul Elle pourrait tre galement retenue comme une observable significative N anmoins nous n avons pas trouv de telle combinaison suivie du r emploi du nom affich par cons quent nous l abandonnons Ainsi l aisance de l apprenant dans les activit s de cat gorie exploration est importante pour deux raisons principales Tout d abord parce que c est en explorant qu il aura acc s aux informations linguistiques et socioculturelles utiles aussi bien pour combler ses insuffisances langagi res que pour l avancement de l enqu te C est ainsi qu il pourra conna tre l univers socioculturel simul de la soci t cible Ensuite le recours l exploration comme nous venons de le voir en permettant l apprenant d identifier sa position dans le monde virtuel peut tre exploit des fins strat giques Suite la revue des traces pouvant tre consid r es comme des observables significatives nous arrivons une classification des actions selon les trois cat gories retenues FIGURE 18 changer de sc ne diter bulle ntention de communique NAVIGATION abandonn e CE EXPLORATION COMMUNICATION noter prendre range sortir un objet FIGURE 18 CLASSEMENT DES ACTIONS PAR CATEGORIE 215 s agit des pages WEB authentiques ou fabriqu es externes au dispositif Elles sont li es certains objets du monde virtuel dot s des liens URL permettant leur consultation 100
351. rs ont pu s organiser dans leur collectivit et distribuer les diff rentes t ches entre eux avec des mises en commun parfois remarquables Ce comportement tout en tant strat gique fait galement partie de l entraide pratiqu e entre les l ves tout comme l usage de la fonction copier coller A pr sent il est question de voir si et de quelle mani re les interventions tutorales r actives et ou proactives ont pu sugg rer ou encourager ce comportement strat gique t moignant d une certaine aisance des apprenants dans l environnement de la simulation 118 V 3 4 INTERVENTIONS TUTORALES A Modalit r active Interventions r actives restent minoritaires Le corpus de prises de contact des l ves avec des tuteurs analys plus t t n tant pas tr s cons quent laisse entendre que dans la SMV les occasions d interventions r actives ne sont pas vraiment fr quentes Ce constat n est pas tonnant compte tenu des conclusions des travaux en rapport avec l activit tutorale mentionn s au d but de notre tude cf 1 2 Les l ves font rarement appel aux tuteurs de leur propre initiative et cela m me face aux difficult s importantes cf V 3 3 A Le nombre le plus lev de prises de contact avec les tuteurs l initiative des l ves a t not pour la session 1 L observation des traces de l activit durant cette tape du jeu permet de rep rer de multiples probl mes rencontr s par les l ves q
352. rsonne du tuteur l volution de ses r les et ses fonctions pour les confronter aux t ches assurer dans un environnement de SMV L examen des configurations existantes s effectuera galement sous cet angle et tentera d estimer la pertinence de la dimension collective du tutorat dans une SMV Nous nous concentrons par la suite sur les crit res d une m diation pertinente dans ce type d environnement en prenant en compte aussi bien les caract ristiques du dispositif que le type d apprentissage qu il peut favoriser 111 1 NOTION DE TUTORAT Lors de la pr sentation de la probl matique de l encadrement dans les simulations globales cf 11 1 3 nous avons soulign le fait qu en pr sentiel l enseignant est charg aussi bien de l enseignement que de l encadrement de l activit Nous avons galement dit que cette jonction des deux responsabilit s garantissait une certaine assurance de son r le de ma tre et la coh rence de sa d marche Cette situation change dans un environnement d apprentissage distance o les deux responsabilit s sont s par es BERNATCHEZ 98 C est le principal changement pour les enseignants ayant organis une simulation globale en pr sentiel ou ponctuellement en ligne Ainsi l enseignant devient tuteur en ligne l interlocuteur strat gique du trajet r alis r alisable par l apprenant BouRDET 02 Dominique ABRIoux 1985 d finit d ailleurs le tutorat comme une formule d encadrement Ce
353. rtie explorateur dans MEPA 2D avec le r sum de l histoire et une liste d actions possibles dans chaque sc ne Les forums d enseignants et d l ves disponibles depuis le site MEPA 2D Autre p ex Les changes mails avec l quipe Les visites virtuelles dans MEPA avant les tests officiels Les changes avec vos l ves suite aux premiers tests etc o Durant les tests vous est il arriv de ne pas savoir de quelle mani re intervenir dans une sc ne pour aider un l ve en difficult L jamais rarement parfois _ souvent tr s souvent Commentaire En quoi consistaient vos principales difficult s d encadrement des l ves J avais du mal identifier la difficult de l l ve L jamais rarement parfois _ souvent tr s souvent Commentaire Je ne savais pas comment justifier mon intervention par rapport au canevas du jeu L jamais rarement parfois _ souvent tr s souvent Commentaire Je ne connaissais pas la suite de l histoire illustr e dans MEPA 2D L jamais rarement parfois _ souvent tr s souvent Commentaire Autres difficult s ANNEXES 190 O Consultiez vous l explorateur 2 L jamais rarement parfois _ souvent tr s souvent Commentaire e Si oui en quoi vous tait il utile A J ai pu mieux conna tre l histoire et renseigner les l ves en fonction Commentaire B Mes interventi
354. rvient pas en tant que ma tre du jeu Cette forme de tutorat permet par ailleurs de pr server la dimension ludique et de lib rer la parole de l apprenant dans des situations de communication moins contraignantes que dans une classe de langue supervis e par un enseignant 48 de l l ve vers les l ments significatifs Le r le de guide et de facilitateur sont les plus fr quents dans la SMV Communiquer avec les l ves conduire les apprenants l mission des hypoth ses en vue de la compr hension des situations des changes des consignes des ressources ete Intervenir pour sugg rer une tactique une strat gie une organisation Intervenir en cas de diff rents entre l ves afin d amener ces derniers expliciter leurs arguments et n gocier une solution commune Intervenir lors des probl mes techniques b nins donner l exemple montrer la manipulation renvoyer vers une aide appropri e Sugg rer les ressources et les moyens d obtenir les informations recherch es exploration du fond dialogues avec les personnages du jeu consultation des ressources S assurer de la compr hension des l ves aider d finir de nouveaux concepts Aider les l amp ves associer les l ments cruciaux faire le lien entre les contenus Guider dans l environnement indiquer la d marche ou les ressources consulter plut t que donner la r ponse Conduire l exploration du monde virtuel selon le sc nar
355. s Etienne WENGER insiste sur le fait que le sens partag n est ni une condition ni un r sultat obligatoire d une pratique partag e puisque les repr sentations collectives sont des artefacts sociaux transitoires Comme Lucy SUCHMANN Etienne WENGER consid re l activit de la communaut et donc l apprentissage comme des exp riences situ es devant tre compris en fonction du contexte dans lequel elles voluent A son tour ce contexte et le souci de la continuit vont influencer les structures organisationnelles d une communaut Le chercheur s interroge alors sur les possibilit s d influencer ces structures de facon ce qu elles permettent la mise en place des architectures d apprentissage appel es galement design organisationnel Cette notion s organise autour de l quilibre des 4 dimensions pr sent es ci dessous FIGURE 9 p 64 sous forme d intertensions dialectiques 18 Selon Etienne WENGER il est impossible de g n rer intentionnellement de l apprentissage En revanche gr ce une organisation convenable on peut influencer la mise en place de ces architectures d apprentissage 64 R ification 1 Participation Design d organisations apprenantes N gociabilit Identification FIGURE 9 QUATRE DIMENSIONS DU DESIGN D ORGANISATIONS APPRENANTES WENGER 1998 P 232 Source CHANAL 00 Participation R ification Cette dualit refl te l articulation entre les outils e
356. s tes loin on vous attend ou on continue ils ont envie de liliane marcel continuer gt marcel liliane gt marcel liliane gt marcel liliane gt marcel marcel gt liliane liliane gt marcel liliane gt marcel liliane gt marcel liliane gt marcel marcel gt liliane liliane gt marcel liliane gt marcel liliane gt marcel marcel gt liliane marcel gt liliane liliane gt marcel marcel gt liliane liliane gt arcel liliane gt marcel marcel gt liliane marcel gt liliane marcel gt liliane zoe gt liliane liliane gt marcel marcel gt liliane liliane gt marcel liliane gt marcel marcel gt liliane zoe gt liliane liliane gt zoe liliane gt zoe marcel gt liliane liliane gt marcel marcel gt valerie 245 ERick on communique dans le jeux on passe msn seulement s il y ades pblms de connexion ok oui Philippe est hors de votre complicit Est ce que vous attendez qqn Liliane ou s est juste pour discuter je ne sai spas si je dois appara tre hmmm bravo quel chang e ah le jeton est tomb comme on dit en turc valerie est embourb e a la gare d austerlitz comment fait elle gare d austerlitz j eme le demande moi aussi elle ne va rien comprendre Si tu veux je m en occpue a moins que tu sois deja parti bne je suis ds lea rame mais justeme
357. s intrins ques d une m diation r ussie Comme les SMV s inscrivent dans les approches communicatives 3 Joffre DuMAzEDIER 1995 fait un tat des lieux des qualit s d un apprenant distance dont savoir se situer dans un projet d apprentissage savoir choisir ses outils de formation savoir se regarder faire g rer son temps s valuer savoir demander de l aide expliciter ses questions travailler avec d autres et mutualiser ses savoirs ec Moteur d Environnements Partag pour l Apprentissage 11 et privil gient avant tout l interaction cette probl matique nous renvoie vers les notions d tayage BRUNER et de zone proximale de d veloppement 111 3 1 La m diation peut tre consid r e comme un relais entre le dispositif tutoral humain et technologique m diation m diatisation il convient alors de l envisager la lumi re de la th orie de la distance transactionnelle 111 3 2 et de la th orie de l action situ e 111 3 3 Ces trois approches constitueront le cadre th orique de notre tude et pourront nous fournir des crit res d une reconsid ration du tutorat dans le contexte tudi SMV L tape suivante consistera identifier les crit res d une organisation inter tutorale ayant pour but d augmenter l efficacit de la collectivit tout en pr servant la qualit des interventions identifi es partir des th ories susmentionn es Pour envisager les besoins organisationnels et
358. s mais de les am liorer En mettant notre hypoth se relative l avantage de la coop ration sur la collaboration pour une meilleure organisation intertutorale nous n avons pris en compte que la quantit d interactions pouvant intensifier la charge cognitive des tuteurs Suite notre analyse nous nous rendons compte que cette vision tait quelque peu simpliste En effet une telle vision ne s impose que dans un premier temps et face la nature simultan e du TSC Les interventions de la tutelle tant primordiales le premier r flexe est de r duire le nombre global des interventions par la diminution maximale des changes intertutorales Mais cette vision simpliste nous l avons vu peut nous conduire un autre extr me o par manque de communication entre les tuteurs ces derniers basculent dans la d marche purement collaborative o ils vont se retrouver traiter les m mes t ches en m me temps et sans s en rendre compte 11 semblerait donc que la diminution de la charge cognitive des tuteurs ne devrait pas s op rer au niveau de la quantit globale des interactions mais au niveau de la qualit et l efficacit des interactions intertutorales en faisant recours la cognition partag e de l ensemble des tuteurs le partage gt doit tre compris 255 CLOT 05 137 cette fois ci non pas comme division mais comme participation commune Paradoxalement nous estimons que pour qu une coop ration relative au traitem
359. s Francophones d Informatique M diacale Lille 12 13 mai ScAPIN 86 SCAPIN Dominique 1986 Guide ergonomique de conception des interfaces homme ordinateur Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique http membres lycos fr interaction Ergo guideErgo html Consult en mai 2004 REZEAU 01 REZEAU Joseph 2001 WM diatisation et m diation p dagogique dans un environnement multim dia Le cas de l apprentissage de l anglais en Histoire qe l art l universit Th se de doctorat Universit Bordeaux 2 http perso wanadoo fr joseph rezeau recherche theseNet index htm Consult en f vrier 2004 TREMBLAY amp TORRIS 04 TREMBALY Nicole ToRRIS Sophie 2004 Les TIC favorisent elles une p dagogie diff renci e telle que Freinet la pr conisait We P dagogique n 132 sptembre octobre http www viepedagogique gouv qc ca numeros 132 TIC pdf Consult en mai 2005 TRIGANO 03 TRIGANO Philippe 2003 lt CEPIAH aide l valuation des IHM dans les EIAH gt dans Actes du colloque Interfaces Homme Machine pour l Apprentissage Humain 8 janvier Montreuil VETTER 04 VETTER Anne 2004 Les sp cificit s du tutorat distance l Open University enseigner les langues avec Lyceum gt A s c vol 7 pp 107 129 http alsic u strasbg fr v07 vetter alsic 007 06 pra2 htm Consult en janvier 2005 153 YATCHOO amp TANGHA 03 YATCHOO Ro
360. s concernant les PNJs rencontr s dans le monde virtuel 33 P il a aussi les hommes qui observe yvey je crois Guider Par ailleurs la strat gie de guidage mise en place d s la session 2 continue lors des sessions suivantes 14 P si tu est pres de panneaux il faut aller a gauche 22 P il y a un panneaeu vers marier d issy le PJ doit changer de ligne de m tro et se trouve dans un couloir avec 3 directions diff rentes Mentionnons seulement que les changes de type TECH ont toujours leur place dans les interactions Comme ils sont al atoires et ind pendants de la strat gie des apprenants i ne s agit plus de demander de l aide mais de rassurer les co joueurs et de justifier l attente inflig e 20 P J avais des problemes a l ordinateur 37 j ai un probleme je ne peux pas descendre au car P Face cette diversit de sujets et de motifs d changes nous pouvons dire que les interactions via messagerie permettent et contribuent la mise en place d une strat gie d action En permettant des changes entre les personnes g ographiquement et virtuellement distants l usage de la messagerie reste conforme celui pr vu par les concepteurs Cependant cet tat des choses change durant la 4 session puisque les PJs recourent aux changes via messagerie alors qu ils se trouvent dans le m me endroit virtuel Cet usage est mis en place spontan ment pour deux rais
361. s contraintes li es un environnement virtuel d apprentissage gt Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Strasbourg FAERBER 04 FAERBER Richard 2004 lt Caract risation des situations d apprentissage en groupe gt S7 CEF volume 11 http sticef univ lemans fr num vol2004 faerber 07 sticef 2004 faerber 07 pdf Consult en mars 2005 GEYNET 03 GEYNET Yannik 2003 Les communaut s de pratique une nouvelle forme de gestion des connaissances DEA Communication Homme Machine et Ing nierie Educative Universit du Maine HENRI amp LUNDGREN CAYROL 01 HENRI France LUNDGREN CAYROL Karin 2001 Apprentissage collaboratif distance pour comprendre et concevoir les environnements d apprentissage virtuels Presses de l Universit du Qu bec Sainte Foy http www puq uquebec ca data D 1094 html Consult en octobre 2005 JEUNESSE amp DUMONT 04 JEUNESSE Christophe DUMONT Chantal 2004 lt Une p dagogie pour susciter l apprentissage collectif en ligne SDM n 18 http isdm univ tln fr PDF isdm18 38 jeunesse dumont arnaud pdf Consult en janvier 2005 154 LEGROS PUDELKO CRINON 01 LEGROS Denis PUDELKO B atrice CRINON Jacques 2001 Les nouveaux environnements technologiques et l apprentissage collaboratif dans Jacques CRINON et Christian GAUTELLIER dir avec le multim dia et Internet Editions Retz Paris LoPRIORE
362. s d un outil pour l accomplissement d une t che ne va pas de soi L utilisation d un outil s apprend Par ailleurs plusieurs travaux sur le sujet concern ont d montr que les outils mis la disposition de l apprenant dans un contexte d apprentissage sont g n ralement peu utilis s La raison la plus fr quente de cet tat de choses est que les l ves ne savent pas que ces outils existent ne savent pas quelles peuvent tre leurs fonctions ou encore ne voient pas leur utilit imm diate Ainsi il devient vident que si ces fonctionnalit s sont ignor es elles ne peuvent pas faire l objet d une demande de la part de l l ve Ce sont donc les tuteurs intervenant de leur propre chef et en toute connaissance des potentialit s du dispositif qui peuvent influencer la relation tablie entre les apprenants et l environnement Ainsi gr ce un examen des interventions proactives nous avons pu retrouver un nombre important de suggestions de pratiques mises en place ult rieurement par les l ves La m diation des tuteurs semble alors influencer la rationalit pratique des apprenants face l environnement puisqu ils ont pu utiliser les circonstances et les fonctionnalit s offertes par le dispositif afin d effectuer une action intelligente car efficace Si face ces observations nous avons tendance dire que la modalit proactive contrairement aux interventions r actives semble avoir un impact sur la familiarisatio
363. s des prises de contact des apprenants avec les tuteurs ORG PJ STRAT LOC TAC COURT TECH total Session 1 4 3 2 2 0 3 2 16 Session 2 0 0 0 4 0 0 0 4 Session 3 1 0 2 3 3 0 0 9 Session 4 0 0 0 0 0 0 0 0 ORG organisation demandes de renseignements sur l organisation des sessions PJ autre personnage joueur demandes des l ves relatives aux nouvelles de leurs camarades de jeu qu ils ont perdu de vue STRAT strat gie demandes concernant l organisation dans le monde virtuel l organisation de l enqu te des strat gies emprunter la marche suivre LOC localisation demandes de localisation ou des prises de contact avec le tuteur se d pla ant avec un groupe TAC tenir au courant informer prises de contact pour tenir au courant le personnage r f rence ou un autre tuteur de l avancement dans l enqu te TEC probl mes techniques prises de contact suite aux probl mes techniques ex d connexion intempestive COURT courtoisie changes libres de courtoisie politesse plaisanteries Toutes les prises de contact n ont pas donn de suite aux interventions r actives des tuteurs dans le monde virtuel COURT Un certain nombre de demandes n ont pas de rapports directs avec l activit de simulation ORG ou sont ind pendantes des participants TECH Les interventions de
364. s interventions tutorales premi re vue la forme et le contenu des changes semblent respecter les 4 principes conversationnels mentionn s plus t t Contrairement aux discussions caract re plus libre de la phase 251 s agit des maximes conversationnelles identifi es Paul Grice 1979 ou encore des lois du discours d Oswald DUCROT 1995 Le 1er principe correspond la quantit d informations dans le message qui ne doit tre ni trop lev ni insuffisante Le principe de qualit exige une contribution v ridique La relation indique la coh rence et la pertinence des propos alors que le dernier principe s attache l absence d ambiguit 9 Cf Annexe G 1 pp 243 246 131 2 commentaires bilan appr ciation cette caract ristique est propre aux changes relatifs l organisation des interventions Ce constat laisse entendre que les tuteurs sont conscients des enjeux de leur activit et en particulier de leur efficacit et rapidit de r ponse Ainsi les r pliques sont plut t courtes et pr cises lorsque le contexte de l intervention est bien connu pour les deux interlocuteurs Les s ries de r pliques semblent pr senter ces m mes caract ristiques sauf lorsque la strat gie d un tuteur n est pas assez transparente pour les autres tuteurs ce qui provoque une suite de questions 15 En ce qui concerne le contenu et les motifs de prises de contact nous en distinguons 3 types principaux Infor
365. s la sc ne qui permettent ces pr cisions La consultation du fond n tait donc pas indispensable En revanche lorsqu un l ve essaie de retrouver ses camarades selon les indications obtenues via messagerie il proc de syst matiquement par consultation des fonds pour v rifier son chemin au fur et mesure de sa progression La fr quence de consultation des fonds durant les diff rentes sessions incoh rente avec l augmentation de pr cision des indications g ographiques peut tre due la structure du parcours Si l tape de la session 1 et 2 exigent des allers retours en m tro ce qui peut causer des s parations accidentelles des l ves les tapes 3 et 4 sont tout fait lin aires d o la diminution des consultations Explorer pour personnaliser Bien que les apprenants se soient d j rencontr s et se connaissent d j la fr quence de consultation des avatars des autres joueurs ne diminue pas Tout en tant variable elle reste importante De plus cette consultation n a pas pour objectif d acc der au pr nom de l avatar pour personnaliser l change puisque les traces des dialogues d montrent que les joueurs sont reconnus par leurs camarades d s qu ils apparaissent dans la sc ne Etant donn que la consultation d un avatar ne fournit que son pr nom or tel n est pas le but de ces consultations il ne s agit pas d une strat gie Nous en concluons que ce ph nom ne est d soit la curiosit soit aux er
366. s le nombre croissant des changes via messagerie en rapport avec la localisation des joueurs Si les changes de courtoisie via messagerie au d but et la fin de sessions se font de plus en plus rares C est parce les l ves r unis dans la m me sc ne peuvent interagir directement dans le monde virtuel Toutes les sessions commencent par la connexion des joueurs dans la m amp me sc ne En revanche si les joueurs ont pu se retrouver tous ensemble dans la sc ne finale cette co pr sence est due la gestion des pr sences absences des joueurs Fin de la session 2 Val rie se d connecte plus t t que les autres apprenants seulement Lucie et Philippe se trouvent dans la sc ne finale je sus tres fatiguee il faut que je me repose je 23 45 36 valerie scene 052 parler quitte alors bye 23 45 48 zoe scene 052 diter bulle 23 45 53 zoe 052 parler Au revoir alors 23 46 10 valerie scene 052 d connexion 23 55 37 lucie scene 053 parler j ai deja vu l atelier de picasso gt 23 56 44 lucie scene 052 parler Ok on peut l arrete gt J aimerias tres bien continuer mais il faut me 23 57 31 philippe scene 052 parler laver t t a demain Fin de la session 3 Val rie se d connecte plus t t sans pr venir ses camarades 23 23 06valerie scene 126 d connexion Par contre les 3 autres joueurs se trouvent dans la m me sc ne c est pourquoi les changes de courtoisie peu
367. s o l apprenant pourrait devenir un v ritable acteur de la construction de ses connaissances L id e est de le rendre actif responsable de son apprentissage en lui proposant des situations o il peut mettre l essai ses hypoth ses et les v rifier en observant les cons quences de ses actions De ce principe proche de la p dagogie active et bas sur la th orie de l intelligence de Jean PIAGET naissent les micro mondes virtuels Le concept de micro monde vient de Seymour PAPERT et Marvin MINSKY 1972 sa premi re concr tisation tant l invention du langage LOGO A D finition amp Fonctionnement Un micro monde du grec 7 kros petit est une m taphore pr sentant les m mes propri t s sociales et visuelles que la r alit o l utilisateur peut parler agir exister o les objets ont une existence permanente l action est synchrone et les lieux ont des limites MENDELSOHN 98 Ce micro monde est virtuel Sa virtualit peut tre comprise de deux fa ons En informatique cet adjectif qualifie le ph nom ne qui apparait fonctionnellement pour l utilisateur ind pendamment de la structure physique et logique utilis e Petit Robert Toutefois dans notre contexte ce qualificatif semble avoir galement trait la r alit virtuelle qui caract rise les syst mes de simulation interactifs 68 Adolphe FERRIERE 1879 1960 69 La th orie de l intelligence se fonde sur l id e que la pens e
368. s qui peut rendre l activit de l encadrement particuli rement difficile g rer En effet le tuteur se retrouve avec un nombre d l ves plus ou moins important encadrer en temps r el La libert de parcours et d organisation offerte aux intervenants leur permet de se retrouver dans des endroits diff rents ce qui rend leur accompagnement encore plus difficile suivant les dimensions du monde virtuel Si certains dispositifs respectent la distinction entre le monde ludique de la simulation et la partie d activit s purement p dagogiques EXILLS ce qui peut faciliter la mission du tuteur tel n est pas le cas pour d autres MEPA 2D L activit de simulation se caract rise par un large ventail d activit s d apprentissage leur supervision devra tre adapt e leurs objectifs De plus le tuteur doit dissimuler son identit et accorder ses interventions en m me temps avec les objectifs p dagogiques et l intrigue de la simulation L importance de cette charge de travail peut porter pr judice la disponibilit du tuteur or la qualit de ses interventions en d pend Ainsi les concepteurs de MEPA 2D proposent un tutorat collectif l hypoth se tant que s impliquer plusieurs permet de partager la charge de travail et de la diminuer pour chaque intervenant Le dispositif pr voit alors une interface et des outils de communication la disposition de la collectivit tutorale I est alors int ressant d examiner ce choix et
369. s tuteurs prennent des formes diverses fournir un renseignement via messagerie conseiller sugg rer une forme d organisation et se traduisent rarement par des interventions dans le monde virtuel Celles ci concernent plut t des probl mes techniques restant en dehors des cat gories retenues 218 Annexe F 1 pp 210 211 pr sente quelques exemples de comportements des apprenants face aux difficult s rencontr es durant l activit 13 Cf Annexe F 2 pp 212 215 220 Nous entendons par prise de contact l action d initier l change Le contact correspond des tours de parole entre les interlocuteurs concern s 221 Si certains changes se d roulent entre les apprenants et les tuteurs d j pr sents dans le monde virtuel cette pr sence n est pas le r sultat d une intervention l initiative del apprenant nous ne la consid rons donc pas comme r active 103 Nous constatons qu aucune des demandes ne concerne le sujet d exploration de l environnement informatique du moins de mani re explicite De m me aucune des interventions r actives peu nombreuses d ailleurs ne porte explicitement sur ce sujet En ce qui concerne l volution de ces changes le plus grand nombre de prises de contact a t enregistr pour la session 1 et n a pas cess de diminuer lors des sessions ult rieures FIGURE19 Nombre de demandes d aides des l ves par session 4 El S rie session 1
370. sation 11 paraissent aussi approbateurs face aux prises d initiative de la part des l ves 23 Cela tant dit il est tout fait possible que l intensit de l activit tutorale proactive an antisse toute demande en apportant de l aide avant que le besoin en soit ressenti Bien qu il soit parfois difficile de distinguer avec certitude les fronti res exactes des deux modalit s puisqu elles s entrelacent souvent au sein d une m me intervention le fait est que dans le contexte concern et pour l activit tudi e les tuteurs n ont pas vraiment eu l occasion de participer de mani re r active au d veloppement de la maitrise de l environnement Cet tat des choses est d justement la modalit de l intervention En r agissant le tuteur doit r pondre la question de l apprenant et son sujet d intervention ne d pend que de celui de la demande et si quelquefois son intervention tente de d passer le sujet suite quelques difficult s per ues s agit il toujours de r activit 4 Cf Annexe F 2 pp 212 215 245 Cf Annexe F 1 pp 210 211 119 B Modalit proactive En accord avec la m thodologie annonc e cf V 3 2 B le corpus d interventions proactives t constitu partir des changes via messagerie tuteur tuteur susceptibles de donner lieu cette modalit d interventions Nous les avons ensuite rep r es parmi les traces de l activit dans le monde virtuel pour mieux conna
371. sation de leur co pr sence les modalit s de leurs interventions ou encore si le tutorat est collectif la nature de l organisation de leur travail Si le dispositif en accord avec le type d activit propos e impose une certaine forme de tutorat type de connexion nombre de tuteur et leur co pr sence nous cherchons connaitre les modalit s d intervention les mieux adapt es pour ce type d activit et d environnement ainsi que la nature du travail intertutoral menant un encadrement r ussi compte tenu du contexte aussi bien p dagogique qu environnemental est alors judicieux de nous demander comment s effectue l accompagnement dans ce type de dispositif et quels sont les crit res permettant de le qualifier de pertinent Noreen WEBB 1989 2 identifie 6 conditions pour qu une aide apport e par les tuteurs soit efficace Le tuteur doit tre pr t venir en aide Un tuteur qui est pr t intervenir est un tuteur disponible et en possession des informations indispensables pour permettre cette intervention Nous y retrouvons la notion de disponibilit des tuteurs ainsi que celle de leur comp tence E WEBB Noreen 1989 lt Peer interaction and learning in small groups gt nternational Journal of Education Research n 13 pp 21 39 Domasik BiLocQ 01 52 Cette aide doit tre pertinente La pertinence de cette aide va d pendre de l activit et de la demande de l apprenant Convenablement l
372. seignement ainsi que sur la situation et le processus d apprentissage Parmi les sp cificit s les plus videntes nous pouvons voquer la gestion de la relation p dagogique enseignant apprenant Les micro mondes multi utilisateurs permettent d sormais des apprentissages collectifs et distance La mise en sc ne du mat riel p dagogique devient sp cifique et offre de nouvelles ouvertures Les potentialit s actuelles du multim dia hyperliens hypertexte multicanalit interactivit ec permettent d assurer la coh rence th matique ainsi que la logique du monde virtuel L apprenant se trouve ainsi dans un environnement complexe complet et dynamique Mais le contexte des micro mondes virtuels semble changer galement la conception des connaissances qui ne sont plus per ues comme une somme d un certain nombre de comp tences l mentaires mais comme la valeur ajout e issue de la f d ration de multiples concepts Il semblerait galement que les connaissances soient beaucoup plus faciles acqu rir pour l esprit humain dans ce contexte Cette acquisition est jug e plus ais e du fait que lorsque tous nos sens peuvent participer la perception de l environnement la r tention d informations ainsi que leur conceptualisation sont plus efficaces En effet il a t d montr que l homme retient 10 de ce qu il lit 2096 de ce qu il entend 30 de ce qu il voit 50 de ce qu il voit et entend 8097 de ce qu il dit et jusqu 9095
373. sentiel que ponctuellement de pr f rence pour des demandes b nignes d aide technique Par ailleurs cette collectivit peut tre largie de tuteurs distance sans classe de FLE superviser en pr sentiel Tous les tuteurs sont enseignants de FLE natifs ou allophones est important de pr ciser que notamment pour les enseignants responsables des classes participantes il ne s agit pas de tuteurs professionnels mais d enseignants assurant ce r le ponctuellement durant l activit Leur aisance dans la t che d encadrement distance va donc d pendre de leur exp rience mais galement des pratiques mises en place partag es et perfectionn es par cette collectivit 157 Cf Annexe A 5 p 174 68 158 B T ches principales En r gle g n rale les tuteurs doivent faciliter l activit des apprenants dans le monde virtuel Leurs t ches pr cises d pendent de l activit et des actions effectives des apprenants cf 11 2 1 C Amen s intervenir sous l apparence d un personnage du jeu correspondant au canevas g n ral de la simulation les tuteurs sont cens s adapter leurs interventions l intrigue et ajuster leurs motifs tout en prenant en compte le d roulement dynamique de la simulation des actions g n r es par les apprenants et non pr vues dans le sc nario pr dictif Un des tuteurs se connecte en tant que personnage r f rence du canevas cens aider les apprenants dans leur enqu te So
374. servis de cet outil des fins strat giques pour communiquer avec leurs camarades virtuellement pr sents ce qui d passe m me les suggestions des tuteurs Ce sont galement les tuteurs en intervention proactive qui pr cisent les motifs pour lesquels les l ves peuvent contacter d autres joueurs distants m me si en l occurrence l intervention a eu lieu pour rassurer un joueur isol plut t que pour l inciter d velopper une strat gie 16 Dans le m me change nous trouvons des conseils pour informer les autres joueurs pour leur demander d estimer leur temps d attente erc L intervention 24 peut servir d exemple de suggestions des tuteurs faites afin d am liorer efficacement la mani re de s organiser revenir en arri re pour reposer une m me question un PNJ le demander un passant revenir en groupe y envoyer une seule personne ec En ce qui concerne l exploration nous avons d j parl de l influence des interventions proactives sur la consultation des ressources documentaires mais l intervention 25 prouve galement que les tuteurs incitent les l ves observer la signal tique conventionnelle En effet l examen des pratiques exploratoires des l ves et leur impact sur les pr cisions g ographiques communiqu es par la messagerie ont d montr que les joueurs recourent plus souvent l observation du paysage urbain simul qu la consultation des fonds Enfin les interventions de type r guler ont
375. session2 session3 session 4 FiGURE 19 DEMANDES D AIDE DES ELEVES PAR SESSION Les prises de contact les plus fr quentes sont de type LOC et concernent les demandes de localisation 11 s agit aussi bien d informer les tuteurs de l endroit o se trouve l apprenant que des demandes de localisation des camarades se d plagant avec un tuteur Dans ce sens nous pouvons estimer que ces communications constituent en quelque sorte une strat gie se tenir inform Leur nombre varie selon les diff rentes sessions Les prises de contact de type TECH d connexions probl mes de reconnaissance des mots de passe efc varient galement selon les diff rentes sessions Les changes de courtoisie COURT n ont lieu que durant la 1 session premier contact pr sentations tout comme celles de type ORG Nous observons une volution de l usage de la messagerie notamment concernant les cat gories PJ et TAC Le nombre de prises de contact relatives ces deux cat gories s est invers durant les diff rentes sessions Les apprenants avaient pour consigne de tenir au courant le personnage r f rence de leur avancement dans l enqu te Toutefois durant les deux premi res sessions ils ne l ont jamais r alis En revanche durant la session 3 lorsque les apprenants ont fait plus ample connaissance aussi bien avec leur camarades de jeu qu avec des personnages coop rants tuteurs sous identit fictive nous notons trois prises de conta
376. sonnalisation de la parole face l interlocuteur peuvent justifier cet int r t des joueurs r els pour les avatars syst me 230 Cf Annexe F 7 pp 224 229 231 58 objets sur 221 objets consultables ont t explor s au moins une fois et au moins par un des joueurs 112 Le taux de consultation des ressources externes 55 n est pas tonnant si l on sait que durant cette 1 tape toutes les ressources contenaient des indices importants pour l enqu te ou des informations pratiques pour les d placements dans le monde virtuel Un faible taux de consultation des composantes peut indiquer une bonne connaissance du vocabulaire utilis par les PNJ et donc l absence du besoin de le v rifier en examinant les l ments des sc nes Les 13 de consultation des fonds peuvent tre expliqu s par un parcours lin aire caract risant une grande partie de cette 1 tape Par ailleurs certaines sc nes comme les stations de m tro comportent des indications g ographiques disponibles galement sans recours la fonction d exploration ex panneaux avec le nom de la station L examen plus d taill des comportements des apprenants permet de constater certaines tendances plus ou moins communes l ensemble des joueurs Consultations r p t es des avatars des autres joueurs p ex P examine 4 fois l avatar de A V examine 3 fois son propre avatar sans jamais examiner ceux de ses camarades du jeu Consultations r
377. spond pas au pr nom de la grand m re Une affiche publicitaire d une com die musicale figure c t des pr noms Il r s agit du spectacle e Petit Petit Prince Prince Si les apprenants Le ont donn la mendiante du m tro une pi ce le retour de cette information devrait leur mettre la puce l oreille sinon c est une information qui les aidera plus tard Ils trouvent galement UNE CLE E Sur le chemin du retour ils passent c t d un arr t de bus Ils peuvent prendre le bus en direction de Montmartre S ils continuent pour prendre le m tro ils vont apprendre que suite un incident technique le trafic du m tro est perturb Un agent RATP leur conseille alors de retourner prendre le bus De retour au mus e Montmartre En effet la cl permet d ouvrir le coffre Les apprenants y trouvent une rose une charpe ressemblant celle du Petit Prince des dessins dont le style fait penser aux dessins trouv s au grenier un bijou repr sentant un petit gar on une photographie d chir e et sign e Marie et une lettre adress e Louise sign e Antoine Dans la lettre Antoine pr sente ses excuses Louise il parle de la photographie qu elle a d chir e la photographie d chir e est pourtant sign e Marie Antoine exprime ses sentiments d amiti et parle d une rose tr s importante offerte Louise Les objets ne leurs parlent pas vraiment ls ont s rement une certaine v
378. ssagerie Intervention du tuteur heure interlocuteurs message alex gt yves yves gt tous lt Attendez vos amis gt 21 01 42 2 lucie gt yves lucie gt yves 21 02 11 yves gt lucie D accord peux tu attendre tes amis Ils vont te rejoindre d accord 3 lucie gt yves lucie gt yves 21 02 39 yves gt lucie oui ils sont toujours chez moi 4 lucie gt yves lucie gt yves 21 06 13 yves gt lucie i 5 philippe gt liliane philippe gt liliane 21 38 09 lliliane gt philippe I est toujours connect 21 38 12 liliane gt philippe j arrive 21 38 21 philippe gt liane a 6 214348 philippe gt liane Qu est ce qu s est passe 7 lucie gt yves lucie gt yves lucie gt yves lucie gt yves 8 philippe gt zoe philippe gt zoe 22 55 35 zoe gt philippe Tu es ou 22 55 40 zoe gt philippe OK 22 55 58 zoe gt philippe D connecte toi et reconnecte toi ok philippe gt zoe philippe gt zoe 22 56 17 zoe gt philippe C est un bug de la matrice h h 9 alex gt zoe ou est phillipe 22 57 28 zoe gt alex Il a eu un probl me il se reconnecte 10 11 13 14 15 12 16 22 57 34 22 57 49 22 57 56 22 57 35 23 26 13 23 28 32 23 30 23 23 30 39 23 32 58 23 33 08 23 28 33 23 30 18 23 30 50 23 31 07 23 31 09
379. sseur biographique des personnages les dialogues et les situations prennent souvent des tournures st r otyp es La situation semble alors artificielle car elle n est pas suffisamment ancr e En comparaison p ex avec les simulations sociales o l ancrage et la repr sentation fid le du ph nom ne tudi donnent lieu une r elle immersion du participant lui permettant de se projeter dans une situation proche du r el les activit s p dagogiques susmentionn es ne peuvent tre qualifi es que de pseudo simulations En effet c est le degr d immersion qui leur fait d faut puisque la repr sentation minimale du contexte ne permet pas aux apprenants de s approprier l identit fictive Les deux appellations actes de langage et actes de parole sont souvent utilis es comme synonymes Nous optons plut t pour la deuxi me des appellations en r servant la premi re aux propri t s performatives du langage telles qu elles ont t d finies par le philosophe britannique John Langshaw AUSTIN Quand dire c est faire 5 La distinction entre les jeux de r le et la simulation selon Roger TREMBLAY 1998 r side dans le fait que dans les jeux de r le les participants jouent font semblant alors que dans une simulation ils vivent l v nement p 111 L auteur ajoute que dans le jeu de r le le participant devient un personnage pr cis dot d un pass et d une personnalit alors que dans une simulation il occupe une fonction soci
380. sseur du sc nario p dagogique Ainsi un dispositif comme TLTS ou EXILLS o les apprenants sont confront s des situations probl mes coh rentes aura plus de pouvoir d impliquer les l ves dans des t ches g n rant de l apprentissage qu un Moo o ces derni res ne sont engendr es que par les utilisateurs Du point de vue technique la SMV permet une visualisation simultan e d un univers en transformation par l ensemble des participants ce qui n tait pas envisageable avec la simulation globale ligne De m me les apprenants peuvent visualiser leurs propres repr sentations sous la forme d un avatar Cette caract ristique peut tre consid r e comme un gain par rapport la simulation globale en ligne o le contact entre les classes distantes n est assur que par la circulation des messages sans aucune repr sentation visuelle des intervenants De plus comme nous l avons d j remarqu en situation de face face l identit fictive de l apprenant doit tre en quelque sorte doublement assum e cf 106 Cf le mail de Dr Lewis et l quipe TLTS disponible l annexe A 3 172 107 Bien que l environnement de SIMULIGNE puisse tre consid r comme un micro monde partag son aspect immersif reste faible En privil giant l aspect de l espace de travail partag il ne recourt pas une m taphore pouvant ensuite tre reconnue et avoir un pouvoir stimulant sur l imaginaire de l apprenant 18 Les par
381. st pr ciser et mettre en place Il s agit donc bien d un processus collectif durant lequel les membres laborent leurs propres r gles d intervention sans cesse perfectionn es Initiation des novices Les membres s unissent pour construire une exp rience collective durant l activit et en font part aux nouveaux arrivants forum de discussion Le novice est ainsi endoctrin vers une connaissance partag e Construction des valeurs et des normes Les changes qui concernent les interventions plus ou moins r ussies Jargon 11 s agit des codes des surnoms ou des abr viations Organisation informelle et peu structur e avec un noyau dur en terme de participation ou de comp tence 187 CHANAL 00 DELLINBOURG POIRIER CARLES 03 MicHinov 03A RODEThttp 188 En l occurrence pour les premi res mises l essai les concepteurs tant souvent contact s pour r pondre aux questions relatives l activit et aux interventions des tuteurs peuvent tre consid r s comme un noyau dur tout de m me avec quelques tuteurs particuli rement actifs nombre de participations ou innovateurs mani res d interventions et d encadrement 82 Divergences Faible long vit la dur e de vie de la collectivit est le plus souvent associ e la dur e de l activit 218 Manque de dimension r cursive le TSC n existe que le temps d une SMV se d roulant dans un monde virtuel pr programm restreignant ses capaci
382. stems ITS syst mes conseillers tutorat machine etc Un groupe de tuteurs encadrant une activit d apprentissage collectif distance se d roulant dans un monde virtuel partag Dans cette tude il s agit d une collectivit de tuteurs distants intervenant en synchrone depuis des endroits g ographiques diff rents et sous une identit fictive correspondant aux personnages du canevas de la simulation globale de type monde virtuel 168 ANNEXES ANNEXE EXEMPLES D ENVIRONNEMENTS SMV 1 N00 Telnet admiral umsl edu Acc s via Telnet Source http admiral umsl edu 7779 http uuw moofrancais org CONNECTE lt nom gt lt mot de passe CONNECTE UISITEUR CREE lt nom gt lt mot de passe QE o G ee AIDE QUITTE Le Francais est gracieusement l Universite du Missouri St Lou si Telnet admiral umsl edu d Uous voyez tout en marchant plusieures affiches pointant vers le kiosque ontexte e la touristique Si vous tes nouveau dans ce Paris virtuel il serait bon situation Paller vous y renseigner sur les diverses commandes possibles Cecrivez simplement kiosque Uous remarquez par ailleurs plusieurs bouches de sortie menant sur la rue de Rivoli Vous d cidez pour le moment de vous reposer un peu dans la place centrale du m tro un grand carr soigneusement amm nag au milieu du complexe plusieurs perso
383. stionnements chez l l ve Dans ce contexte le tuteur apparait comme quelqu un qui apporte des informations et achemine les ressources JACQUINOT HTTP Cette fonction s organise notamment autour des notions de m diation et d valuation DoMAsiK BiLocQ 01 Quant la fonction technique elle concerne la ma trise de l environnement technique d apprentissage et exige du tuteur une bonne connaissance de l offre technologique ainsi que la capacit de les adopter aux objectifs de la formation Dans les dispositifs de formation distance le tuteur s occupe parfois des t ches administratives concernant l accueil les d marches de r gulation ainsi que la repr sentation de l apprenant aupr s de l institution Cette 45 fonction peut aussi chevaucher avec les t ches d individualisation des parcours et dans ce cas elle s apparente davantage une d marche de conseiller et non pas celle d administrateur DOMASIK BiLOcQ 01 D autres auteurs comme Viviane GLIKMAN 2002 distinguent 9 fonctions selon le type d aide apport e par le tuteur l orientation l aide didactique l aide m thodologique l aide psychologique l aide sociale et personnelle l aide structurelle acc s la formation et aux ressources ducatives l aide technique l aide sp cialis e et enfin l aide par l organisation du travail collaboratif Comme il est ais de le constater le panorama des fonctions possibles du tuteur est tr s large et sa diversit n est pas
384. suivre litt ralement poursuivre et m moriser via une plate forme de formation ou une base de donn es le cheminement et l activit de l apprenant dans son parcours de formation Ce terme d signe le suivi des comportements et des r sultats des apprenants 11 comprend le suivi des modules effectu s le temps pass le nombre de fois l apprenant a sollicit un tuteur les r sultats aux tests GRECO HTTP Ces traces sont galement d sign es par le terme ags TUTORAT ENTRE PAIRS TUTORAT INTELLIGENT TUTORAT SYNCHRONE COLLECTIF 167 Il s agit d un lt syst me d enseignement au sein duquel les apprenants s aident les uns les autres et apprennent en enseignant DIONNE ET AL 99 Habituellement le tutorat entre pairs suppose l intervention d un l ve plus comp tent dans un domaine ou par rapport une t che donn e aupr s d un autre l ve pour lui expliquer comment s y prendre afin de mieux r ussir BARNIER 96 Dans ce travail le terme d entraide gt s emploie comme le synonyme du tutorat entre pairs Toute action toute intervention autre qu humaine visant l accompagnement de l apprenant dans son activit d apprentissage Ces interventions peuvent prendre la forme de messages d alerte d aides interactives ou d apparitions des personnages syst me incarnant le r le d un tuteur existe plusieurs appellations pour cette modalit de tutorat comme lt tutorat intelligent Intelligent Tutoring Sy
385. sum de l histoire avec la liste d actions possibles effectuer dans chaque sc ne ANNEXES 191 Quelles taient vos principales difficult s rencontr es lors de la coop ration avec les autres tuteurs Difficult s de communication Pr cisez svp B Difficult s relatives la prise de d cision p ex qui intervient Quand et comment on intervient Pr cisez svp C Difficult s de division coh rente des interventions simultan es aupr s de plusieurs l ves Pr cisez svp D Visibilit et transparence des interventions de vos coll gues Pr cisez svp E Autres difficult s Comment valuez vous les outils de tutorat propos s dans le dispositif A Les modalit s de communication entre les tuteurs sont elles satisfaisantes Votre commentaire B La messagerie instantan e permet elle des changes rapides et efficaces entre les tuteurs Votre commentaire C L explorateur fournit il des informations n cessaires pour pouvoir vous y r f rer lors de l laboration des strat gies d interventions avec les autres tuteurs Votre commentaire D La possibilit de t l portation gt dans la sc ne de votre choix vous permet elle d avoir une bonne visibilit des activit s des l ves Votre commentaire E Autres commentaires Compte tenu de vos difficult s rencontr es durant cette exp rience de tutorat collectif quels outi
386. sychologie et des sciences de l ducation Universit de Gen ve http www unige ch fapse SSE teachers maulini org trav scol htm Consult en avril 2005 PERRENOUD 01 PERRENOUD Philippe 2001 Espaces temps de formation et organisation du travail dans Actes du colloque Repenser les espaces ducatifs Fondation Gulbenkian 28 30 novembre Lisbonne http www unige ch fapse SSE groups life seminaire S06 texte 07 11 Ol htmlztHeading2 Consult en avril 2005 Articles et ouvrages g n raux ALTET 94 ALTET Marguerite 1994 lt Les styles p dagogiques gt Sc ences Humaines n 12 f vrier mars pp 78 80 AUVERGNE 04 AUVERGNE Jean Fran ois 2004 rments d une d marche qualit d un campus num rique D l gation aux Nouvelles Technologies Educatives de l universit de Nice Sophia Antipolis 00 BARBOT Marie Jos 2000 Les auto apprentissages Cl International coll Didactique des langues trang res Paris 00 BEACCO Jean Claude 2000 Les dimensions culturelles des enseignements de langue Hachette coll F Paris 159 BRUILLARD ET AL 2000 BROUILLARD Eric et al 2000 Quinze ans de recherche informatique sur les sciences et techniques ducatives au LIUM y Sciences et techniques ducatives Herm s vol 7 n 1 2000 pp 87 145 http pepite univ lemans fr Telechargement francais 6 STE_Lium2 pdf Consult en mars 2005 CONSEIL
387. t remarqu un faible taux d interventions r actives d l absence de la demande des l ves Nous souhaitons remarquer que le nombre des observables prendre en compte a rendu l analyse particuli rement complexe Par ailleurs la v rification de l hypoth se a fait apparaitre de multiples sous hypoth ses nous semble que ce fait est d la nature de l environnement faisant intervenir de multiples facteurs difficilement neutralisables notamment dans une activit d apprentissage collectif Nous pensons en particulier l influence d autrui ou l autonomie de chaque apprenant pouvant participer la maitrise de l environnement aussi bien que les interventions tutorales proactives Une autre difficult rencontr e valable cette fois ci pour l ensemble de notre travail concerne le traitement des traces informatiques La multitude de donn es disponibles rend difficile le rep rage des observables significatives Nous n avons aucun doute que ce type de traitement exige une solide m thodologie et des outils d exploitation ad quats Par la suite nous nous sommes concentr e sur la dimension collective du tutorat dans MEPA 2D En nous interrogeant sur la forme d organisation pouvant diminuer la charge cognitive des tuteurs afin de pr server la qualit des interventions nous avons pris en compte les formes coop rative et collaborative En confrontant les caract ristiques de ces deux organisations avec la nature des interventions tut
388. t s d volution les r p titions d une m me activit ne pr sentent pas d int r t p dagogique Histoire partag e back ground elle est quasi inexistante en dehors de l activit m me tant donn que les membres viennent d horizons divers pour se r unir le temps d une activit Remarques Concernant le r pertoire partag au del des changes sur un forum les tuteurs disposent d un outil commun r sumant le sc nario p dagogique de l activit Ce document est mis en place pour faciliter les interventions tutorales et pour donner des points de rep res communs pour les premi res n gociations Toutefois selon les r ponses au premier questionnaire post test destin aux tuteurs cet outil ne trouve qu un int r t moyen pour sa contribution la familiarisation avec l activit Q 1 et sa consultation durant les tests varie d un tuteur l autre Q 4 alors que les tuteurs avouent qu une mauvaise connaissance du canevas se trouvait relativement souvent l origine de leurs h sitations au moment de l intervention participation r ification Les tuteurs ne le con oivent pas en tant que r f rence ou point de d part pour les n gociations Q 5 En revanche certaines r ponses laissent entendre la n cessit d un partage d informations plus cons quent et accessible tous notamment en ce qui concerne les renseignements utilitaires exemples d interventions exemples de difficult s exemples d infor
389. t Robert division d un tout en plusieurs parts pour une distribution ou bien prendre part ou participer Ainsi la coop ration entend le partage dans le premier sens et la collaboration dans celui de participation HENRI amp LUNDGREN CAYROL 01 Suite ce cadrage th orique et la vue globale sur le tutorat dans une SMV 111 1 11 2 nous pr sentons la collectivit tutorale d un des deux exemples d environnements retenus Notre attention sera retenue par les ventuelles modalit s des interventions tutorales et par l organisation de la collectivit intertutorale 156 Joint Problem Space JERMANN 96 67 IV TUTORAT SYNCHRONE COLLECTIF EN QUESTIONNEMENT Dans cette partie de notre tude il sera question de confronter les concepts th oriques avec un exemple pr cis du tutorat dans MEPA 2D afin de nous interroger tout d abord sur les modalit s d une intervention pertinente dans ce contexte et ensuite sur les crit res d une organisation intertutorale valable dans une SMV En premier lieu nous pr sentons les principales caract ristiques de la collectivit tutorale ainsi que ses t ches durant l encadrement de l activit Pour avoir une vue d ensemble lors de la consid ration de ses caract ristiques face aux concepts th oriques nous faisons galement part des difficult s de ce type de tutorat IV 1 EXEMPLE DE TSC DANS MEPA 2D A ce stade il est important de souligner que le tutorat c
390. t a am lior sa performance Elle peut donc tre qualifi e de pertinente Quant l impact de l intervention tutorale sur le comportement langagier de l l ve celui ci peut tre observ dans les interactions de l apprenant Si les sch mes formats propos s par le tuteur r apparaissent dans les productions ult rieures de l apprenant tels quels fragmentaires ou sous forme de t tonnements l intervention peut tre consid r e comme r ussie Lors des interventions visant l introduction d un nouvel v nement dans le sc nario de la simulation ces v nements devront tre construits de mani re provoquer des situations de conflit cognitif et g n rer ainsi de la n gociation particuli rement importante pour l activit collective distance Par ailleurs les tuteurs devront veiller ce que le conflit g n re de l interaction sociale et donc de l apprentissage et non pas un simple d saccord Autrement dit ils devront surveiller la qualit des changes et leur donner un cours int ressant pour permettre de trouver un compromis non seulement social relationnel mais avant tout cognitif Cela tant dit Chantal D HALLUIN remarque que m me une confrontation latente sans conflit explicite provoque toujours une remise en question des consid rations de l enfant et une int riorisation du point de vue de l autre qui entra ne une restructuration individuelle ou un enrichissement individuel M me une liste g n
391. t de comprendre cette augmentation par une r elle strat gie se traduisant par une activit intense de localisation de plus en plus pr cise et labor e C est d ailleurs cette m me strat gie qui explique la baisse d changes de type A Les l ves g rent de mieux en mieux leurs absences pr sences et arrivent se r unir tous dans 109 la avant la fin de chaque session Ainsi les changes de courtoisie peuvent avoir lieu directement dans le monde virtuel 22 Quant aux sujets de type D nous l avons d j remarqu ils sont plut t al atoires Il est n anmoins observer que ces changes objet de nombreuses sollicitations des tuteurs via messagerie notamment durant la 1 session changent de nature Tout d abord les rendez vous virtuels sont fix s via mails ce qui r duit le nombre d change de type D Ensuite les probl mes techniques g n rent tout au plus quelques commentaires des apprenants d j habitu s qui constatent seulement leur r apparition sans pour autant solliciter de l aide aupr s des tuteurs En revanche l inversion quantitative des changes de type C t moigne du fait que contrairement aux premi res sessions les l ves ont pu se familiariser avec l outil et adresser leurs messages directement aux interlocuteurs concern s et m me en donner des nouvelles aux tuteurs 7 18 19 22 24 26 Bilan L augmentation des changes entre les apprenants par rapport a
392. t de la collaboration La notion de ZPD devient alors particuli rement int ressante dans le contexte de notre tude puisqu elle d signe le moment opportun de l intervention tutorale En ce qui concerne la mani re d intervenir celle ci a t th oris e par J r me BRUNER sous l appellation d tayage ou d interaction de la tutelle 128 Lev Semenovitch 1985 Pens e et Langage Editions sociales 1vic 1994 129 L auteur illustre la notion de la ZPD par un exemple de deux enfants qui r ussissent passer les tests d une chelle psychom trique correspondant l ge de 8 ans Avec une aide standardis e le 1er enfant n arrive qu au niveau de 9 ans alors que le 2 me atteint celui de 12 ans La ZPD du 1 est de 1 an et celle de l autre enfant de 4 ans 55 C P dagogie de la m diation M diation La m diation est l ensemble des aides ou des supports qu une personne peut offrir une autre personne en vue de lui rendre plus accessible un savoir quelconque connaissances habilet s proc dures d action solutions efc Le langage l affectivit les produits culturels les situations les relations ou les normes sociales sont des m diations Un m diateur est donc essentiellement un facilitateur qui sait prendre en compte une ou plusieurs de ces variables RAYNAL amp RIEUNIER 98 220 La p dagogie de la m diation accorde une place importante la dimension sociale et culturelle de l ento
393. t du milieu socioculturel de l apprenant Il s agit d un processus ayant lieu entre l individu la t che et le contexte social dans lequel il intervient I r sulte de la transformation des processus interpersonnels intervenant lors de l interaction avec un adulte en processus intra personnels int rioris s et appropri s par l enfant Autrement dit toute fonction apparait deux fois dans le comportement social de l enfant d abord au niveau social entre les personnes inter psychologique ensuite l int rieur de l enfant intra psychique Toutes les fonctions sup rieures ont leurs origines dans les relations r elles entre individus humains RoUX HTTP Ainsi dans la conception socioculturelle l enfant ne saurait tre consid r comme isol de son environnement car absolument tout dans le comportement de l enfant est fondu enracin dans le social 19851 Par ailleurs certaines cat gories de fonctions mentales sup rieures attention volontaire m moire logique pens e verbale et conceptuelle motions complexes efc ne pourraient pas merger et se constituer dans le processus de d veloppement sans l apport constructif des interactions sociales Ivic 94 ZPD amp Interactions sociales Dans la perspective socioculturelle cette d pendance du d veloppement de l individu de son entourage peut tre illustr e par la notion de zone proximale de d veloppement d sormais ZPD Che
394. t le mus e art naif on va revenir pr s du peintre Je les emm ne RDV ds la sc ne du panneau avec 3 mus es plut t On est S vre Babylone OK Il va peut tre y avoir un probl me avec la vid o d Am lie rien ne m etonne plus sauf que cette fois ci il n y pas de prof sur place pour la lancer depuis le CD Alex l a deja vu il peut raconter non Elle me demande combien de temps ca va encore durer Si elle se deconnecte elle disparait avec le pinceau Ils entrent au n 10 Je pourrai en remettre un articiciellement non je lui propse de se deconnecter et je recupere son pinceau voil irene gt zoe irene gt zoe irene gt zoe zoe gt irene zoe gt irene irene gt zoe zoe gt irene zoe gt irene irene gt zoe zoe gt irene zoe gt irene zoe gt irene zoe gt irene irene gt zoe zoe gt irene zoe gt irene zoe gt tous liliane gt zoe liliane 2 zoe zoe gt liliane zoe gt liliane zoe gt liliane liliane 2 zoe liliane gt zoe liliane 2 zoe zoe gt liliane liliane gt zoe zoe gt liliane marcel 2 tous liliane gt zoe zoe gt liliane liliane 2 marcel zoe gt liliane zoe gt liliane zoe gt liliane liliane gt zoe 244 elle n a pas vu le film etaller au cin ma comment lui expliquer que c est pas possible 7 Attends je g re
395. t les personnes Que r ifier Quand En fonction de quelle forme de participation Le design organisationnel doit s interroger sur les l ments institutionnaliser une r ification r flexive portant sur les strat gies les r les les r gles eic et sur les situations o il est plus efficace de compter sur la participation Con u Emergent Cette dualit proche de la pr c dente est relative aux structures organisationnelles plus qu aux outils concrets de la r ification s agit de l quilibrage entre une structure institutionnelle impos e et une structure qui merge spontan ment d une certaine r currence des pratiques Selon Etienne WENGER le design organisationnel devrait avant tout laisser la place aux pratiques mergentes tout en tant suffisamment pr sent pour contribuer la coh rence de l organisation Local Global L engagement des membres dans une pratique a avant tout une port e locale Ainsi l organisation peut tre consid r e comme une superstructure englobant les diff rentes pratiques qui la constituent Le design devra favoriser les canaux entre ces diff rentes pratiques et coordonner les multiples formes de comp tences mow edgeabilities Cette dualit reste en rapport avec la caract ristique mentionn e plus t t savoir la connexion des comp tences des membres d une communaut pour la mise en place d une entraide et de l apprentissage Le design devra assurer les interfaces obj
396. tant suite des tudes men es sur le terrain certains auteurs s interrogent sur la validit absolue de ces variables Dans plusieurs travaux de recherche nous retrouvons une conception nuanc e gt de la CoP Ainsi il serait possible de consid rer certains groupes de travail m me interdisciplinaires amen s travailler ensemble pendant une dur e restreinte dans le temps comme les quipes de recherche les groupes de travail ou les groupes de projet CHANAL 00 en tant que CoPs Dans le m me esprit Pierre DELLINBOURG 2003 remarque qu un groupe formel groupe de travail quipe de recherche ou un groupe informel groupe d amis groupe de discussion efc peut devenir ou fonctionner ponctuellement comme une communaut gt Dans cette perspective c est le crit re de la cr ation du sens commun n gociation qui parait le plus pertinent pour juger de l identit d une CoP I reste d pendant de la qualit du dialogue tabli entre les membres d une CoP et de la flexibilit de leur gestion design organisationnel cf 111 3 4 Etant li e par des concepts sp cifiques de la SMV n goci s tout au long de l activit et en dehors de celle ci forum de discussion la collectivit tutorale de MEPA 2D pourrait donc tre qualifi e d une CoP et ceci malgr une dur e restreinte de coop ration Par cons quent nous la consid rons face aux caract ristiques propres une CoP 184 P ex CHANAL 00 ou les travaux d
397. te possibilit permet de varier le comportement des agents virtuels et de pallier aux ventuelles insuffisances du moteur conversationnel Gr ce au transfert des messages du compte fictif du personnage r f rence ils re oivent tous les mails envoy s par les l ves ainsi que leurs productions crites formulaires administratifs remplis durant le jeu itin raires consult s 164 partir de LEHUEN amp KITLINSKA 05 165 Cf Annexe B 2 p 187 16 Cf Annexe B 3 p 188 70 IV 2 MODALITES DES INTERVENTIONS TUTORALES Comme nous l avons d j dit le tutorat dans MEPA 2D est un tutorat anonyme virtuellement pr sentiel ou distance synchrone collectif et simultan dans sa collectivit Avant de nous interroger sur les modalit s des interventions tutorales dans le contexte d crit et sur leur ad quation aux caract ristiques retenues par les th oriciens cf 111 3 pour avoir une meilleure vision nous examinons d abord les difficult s dans ce type de tutorat IV 2 1 CONTRAINTES Les principales difficult s que les tuteurs peuvent rencontrer durant l encadrement de SMV MEPA 2D sont li es l aspect collectif nombre d apprenants la dynamique de la simulation l aspect ludique du jeu et la distance Le parcours dans MEPA 2D un monde aux dimensions relativement importantes peut tre qualifi de lin aire dans la mesure o seulement un ordre pr cis d acc s aux indices donne un sens a
398. tefois cette option ne doit tre appliqu e qu en demier recours le but tant d amener les apprenants trouver leurs propres moyens de communication Cette option est disponible partir du menu d un g nie ci contre le tuteur peut se d placer sans tre vu x dispara tre n S il souhaite intervenir dans une sc ne il suffit de changer son tat en choisissant l option w apparaitre Depuis son menu bouton droit le tuteur peut changer son apparence Chaque tuteur dispose d un avatar d fves de celui d un autre personnage du jeu Estelle passante agent RATP et de celui d un individu suspect cens poursuivre le groupe d amis d Yves la recherche du coffre Hessoriqua des meceapes chang e avee Sandra au course de cette session Taper vitre texte ci dessous puis presses ENTREE pour Fermer Source extraits du Manuel de l utilisateur MEPA ZD 188 ANNEXES 189 gt E F B 4 Questionnaire post test MEPA 2D Enseignant tuteur distance Le s quel s des documents cit s ci dessous vous a ont permis de conna tre le canevas de la simulation globale suffisamment pour avoir une id e de la forme des interventions du tuteur dans MEPA 2D Le manuel de l utilisateur fourni avec le logiciel disponible galement sur le site MEPA 2D L Le site WEB MEPA 2D Le sc nario de l histoire canevas Histoire d Yves Les pages INFO pa
399. tement inscrit dans la situation de communication 69 V But Assurer un feedback en diff r maintenir la motivation donner une appr ciation des actions des l ves sugg rer des conseils strat giques ex R pondre aux mails Organisation des mises en commun au d but et la fin de chaque session de connexion But R sumer le parcours des apprenants et r capituler les t ches effectuer durant la session concern e permettre aux apprenants d avoir une vue commune globale de leur activit et des objectifs atteindre Le sc nario p dagogique pr dictif ne pr cise que les interventions pouvant tre pr vues par rapport au canevas g n ral de la simulation N anmoins comme pour toute simulation globale le canevas ne constitue qu un cadre g n ral susceptible d voluer durant l activit Ainsi les tuteurs sont galement amen s g n rer de nouveaux v nements compatibles avec le canevas initial de la simulation Ce type d intervention leur demande un certain effort d observation des actions des l ves et d laboration commune de strat gies d intervention Ces intrusions proactives dans le monde virtuel peuvent tre individuelles ou collectives en tout cas les tuteurs doivent veiller sur la coh rence globale des v nements g n r s IV 1 2 ENVIRONNEMENT DU TUTORAT Pour permettre aux tuteurs d assurer leurs interventions aupr s des apprenants ils disposent d une interface tuteur
400. teraction one to many gt one to one dans des situations de tutorat individuel et enfin par many to many assurant l interaction entre de nombreux exp diteurs de nombreux destinataires ce qui est impossible dans l enseignement pr sentiel et dans l enseignement distance de premi re g n ration WALCKIERS HTTP 11 Aujourd hui 700 000 personnes environ suivent un enseignement distance dont 175 000 sont assist es par ordinateur Ce mode de formation repr sente actuellement un quart des formations et est estim 409 d ici trois ans source CEDEFOP cit e sur le site de FRANCE 5 http www france5 fr emploi former W00216 15 82485 cfm 12 MARCHAND Louise 1992 Conception de l apprentissage chez des apprenants adultes qui suivent des cours distance Th se de doctorat Universit de Paris VIII Vincennes Saint Denis p 15 BERNATCHEZ 98 13 la m diatisation des contenus permettait une interaction entre l apprenant et les savoirs elle s effectuait au d triment de la m diation interaction enseignant apprenant GEORGE ET AL 04 Or certains travaux ont d montr la surestimation de cette autonomie qui s av re souvent faible ou inexistante LINARD 00 Par cons quent sans m diation humaine et une relation sociale les l ves d rivent fr quemment dans un t te t te avec leur propre activit cognitive LiNARD 92 et le sentiment d isolement conduisant la perte de motivation
401. tervention r active En voici quelques exemples Session 1 les PJs doivent consulter l album de photographies o se trouve la premi re piste poursuivre l adresse retrouver Paris Un des joueurs P couvre la ressource album de photographie par son avatar ce qui ne permet pas aux autres PJs de la consulter A charg de v rifier l adresse essaie de le lui faire comprendre par divers moyens Scene 21 10 26alex 000BIS parler phillip tu dois aller dici gt Il essaie de l expliquer aux autres joueurs scene lt Alex est ce que tu peut regarder l adresse et la nuous 21 10 49philippe 000 parler dire Scene 21 10 56valerie 000815 d placer valerie vers 528 528 Scene 21 10 57alex 000BIS parler parce que je ne puex pas prendre reagarder ce livre gt scene 21 11 32philippe 000BIS parler lt Attendez moi je n ai pas l adresse gt scene 21 11 41alex 000BIS parler non parce que filipe dois aller dici gt scene 21 12 03alex 000BIS parler phillipe l 1 En n arrivant pas se faire comprendre A essaie de d placer l avatar de P scene 21 11 22alex 000815 examiner philippe II recourt m me sa langue maternelle en esp rant quelques similitudes linguistiques scene 21 12 26alex 000BIS parler pzresun sie scene 21 12 49valerie 000815 parler parlez fran ais svp gt scene 21 12 55philippe 000BIS parler lt que tu veut
402. tez 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 21 56 32 220 21 43 46 21 43 53 alex gt philippe parce que je suis la station mirebau 21 44 14 21 43 07 alex gt lucie ou vous 2 21 43 17 alex gt lucie parce que je susius la station mirebau 21 44 15 ieme aiea 21 44 27 alex gt lucie ok 21 44 37 21 44 43 21 45 04 21 45 26 21 45 48 alex gt philippe non je suis seul 21 47 30 alex gt philippe je attends sur vous 21 48 41 21 49 13 alex gt philippe ok 21 51 32 alex gt philippe ou est tu maintetnant 21 53 07 21 53 27 alex gt philippe 21 56 14 e oh lalala 21 53 19 alex gt lucie ou est tu maintenate 21 54 04 21 54 55 alex gt lucie ce super 21 59 12 alex gt lucie ou est tu maintenante 21 59 28 alex gt lucie parce que j attend tres longtemps deja 22 05 31 alex gt lucie ou est tu 22 05 44 alex gt lucie jie vais vers pont mirebau 22 06 03 22 06 18 alex gt lucie j attends por vous 22 06 27 i iO metae sis est derante bis qui kars pout 22 34 45 alex gt lucie bien 22 42 14 alex gt philippe philiphe tu dois aller au musse ilya le cofre la bas 22 42 38 22 43 01 34 35 36 37 221 22 43 16 alex gt philippe qui est 23 11 56 lucie gt valeo 2 23 12 06
403. ti ressources et multi technologies gt dans Actes du colloque EIFAD Industrialisation du tutorat en formation distance 25 novembre Poitiers http www cned fr colloqueeifad Documents Eifad2004 bouda wolff pdf Consult en f vrier 2005 BERNATCHEZ 98 BERNATCHEZ Paul Armand 1998 L encadrement des apprenants la t l matique gt Dystancess vol 2 n 2 automne pp 65 79 http cqfd teluq uquebec ca distances D2 2 e pdf Consult en janvier 2005 BERNATCHEZ 03 BERNATCHEZ Paul Armand 2003 Vers une nouvelle typologie des activit s d encadrement et du r le du tutorat Distances vol 6 n 1 printemps pp 5 26 BOURDET 02 BOURDET Jean Fran ois 2002 et interactivit en ligne Module 4 2 DESS Formation aux m tiers des langues Universit du Maine CERNON 03 CERNON St phanie 2003 Le tutorat dans les campus num riques un m tier d avenir 2 M moire de maitrise Universit Lyon 2 144 CHAFFAR amp FRASSON 04 CHAFFAR Soumaya FRASSON Claude 2004 Architecture pour des syst mes tuteurs motionnellement intelligents Universit de Montr al http hal ccsd cnrs fr docs 00 02 75 80 PDF Chaffar Frasson pdf Consult en f vrier 2005 CHANTAL 01 CHANTAL Richard 2001 Quel accompagnement des formateurs participant un dispositif d autoformation accompagn e distance dans Actes du colloque sur l Autoformation 3 5 d ce
404. ticipants de la simulation globale ponctuellement en ligne peuvent partager leurs productions ou des ressources iconiques faisant office de monde imaginaire photographies mais ils ne peuvent pas interagir voluer ou modifier ce monde de mani re significative 39 11 1 2 Or l incarnation symbolique assure l anonymat parfait et permet l apprenant de donner libre cours son imagination dans la construction de son identit Cela tant dit cet anonymat protecteur peut mener les l ves une sorte de retraite particuli rement dangereuse pour les introvertis La pr sence uniquement virtuelle peut s av rer insuffisante pour permettre une participation active de l l ve ph nom ne de d mission Par ailleurs dans certaines circonstances ou pour certains l ves le contact direct peut tre plus important qu un anonymat parfait m me s il demande un double jeu de dissimulation de leur identit In vitablement la transposition de la simulation globale m ne d autres pertes Si la SMV permet de neutraliser le conventionnalisme de la situation en classe obligeant ses acteurs accepter l artifice des changes pseudo endolingues elle impose en contrepartie une virtualit permanente Ainsi les t ches effectivement accomplies par les l ves dans la simulation globale en pr sentiel ne deviennent que symboliques et se r sument des actions r alis es l cran D une certaine mani re la port e de learni
405. tionnement Potentiel p dagogique Revue d environnements 11 3 SMV SYNTHESE ll TUTORAT DANS LA SMV 111 1 NOTION DE TUTORAT 11 1 1 DEFINITIONS Tuteur amp Tutorat Fonctions 111 2 CONTEXTE TUTORAL DE LA SMV III 2 1 SPECIFICITES Environnement amp Outils T ches amp R les Avantages amp Contraintes 1 2 2 FORME amp CONFIGURATION III 2 3 MODALITES amp ORGANISATION 111 3 CADRE THEORIQUE 11 3 1 SOCIOCULTURELLE A Apprentissage amp Environnement social B ZPD amp Interactions sociales P dagogie de la m diation D Interactions culturelles ou Appropriation des outils 11 3 2 THEORIE DE LA DISTANCE TRANSACTIONNELLE 11 3 3 DE L ACTIVITE SITUEE 111 3 4 COMMUNAUTES DE PRATIQUE 1 3 5 CONVERGENCES A Design organisationnel distance transactionnelle N gociation du sens cognition partag e 12 16 19 19 19 21 21 24 24 27 27 27 28 29 37 42 42 43 43 44 45 45 45 46 48 50 51 54 54 54 54 55 56 57 59 62 65 65 65 IV TUTORAT SYNCHRONE COLLECTIF EN QUESTIONNEMENT 67 IV 1 EXEMPLE DE TSC DANS MEPA 2D 67 IV 1 1 COLLECTIVITE TUTORALE 67 w Collectivit et ses membres 67 T ches principales 68 IV 1 2 ENVIRONNEMENT DU TUTORAT 69 IV 2 MODALITES DES INTERVENTIONS TUTORALES 70 IV 2 1 CONTRAINTES 70 IV 2 2 QUESTION DE PERFORMANCE 71 IV 2 3
406. tive mais galement socioculturelle Une f d ration de plusieurs types de t ches ce qui permet de qualifier l activit de type learning by doing DEWEY 25 o l enfant construit sa pens e par ses interactions continuelles avec l exp rience et o l apprentissage est bas sur l action en situation Cette relation entre l activit physique et l op ration mentale est la source de l apprentissage et permet l assimilation du r el aux besoins du moi apprentissage mais aussi l accommodation 49 Habituellement le tutorat entre pairs suppose l intervention d un l ve plus comp tent dans un domaine ou par rapport une t che donn e aupr s d un autre l ve pour lui expliquer comment s y prendre afin de mieux r ussir BARNIER 96 Si l identification des apprenants plus ou moins comp tents reste envisageable dans la situation en face face elle devient difficile voire impossible lors de la transposition de l activit en r seau Le fait d engager plusieurs intervenants distants quasi anonymes ne la permet pas notamment dans les phases initiales de l activit Par cons quent nous pr f rons employer un terme plus g n rique comme entraide celui de tutorat entre pairs 5 WiNicOTT Donald 1975 Jeu et r alit L espace potentiel Gallimard Paris Lopez http 51 WITTGENSTEIN Ludwig 1945 pvestigations philosophiques Gallimard Paris Lopez http 5 MARTON amp HERVEY 94A 23 du moi a
407. tivit et action cognition situ e vol 1 n 2 pp 35 49 http www activites org v1n2 html beguin fr html Consult en juillet 2005 CHANAL 00 CHANAL Val rie 2000 Communaut s de pratique et management par projet A propos de l ouvrage de Wenger 1998 gt M n gement 01 3 N 1 pp 1 30 http www dmsp dauphine fr MANAGEMENT PapersMgmt 31Chanal pdf Consult en novembre 2004 CuASS O1 CLASS Barbara 2001 Introduction de l innovation technologique dans l ducation gt nternet et Education TECFA http tecfa unige ch guides tie pdf files innovation pdf Consult en septembre 2005 CLor 05 CLOT Yves 2005 Pourquoi et comment s occuper au d veloppement en clinique de l activit Chaire de psychologie du travail du CNAM ARTCO http sites univ lyon2 fr artco telechargement texte clot pdf Consult en juillet 2005 DECHENES 96 DECHENES Andr Jacques et al 1996 lt Constructivisme et formation distance gt Distances printemps vol 1 n 1 http cqfd teluq uquebec ca D1 1 c pdf Consult en mars 2005 DERYCKE 03 DERYCKE Alain 2003 Des th ories de l activit humaine apports aux IHM et aux technologies ducatives Laboratoire TRIGONE Universit des Sciences et Technologies de Lille GRICE 79 GRICE H Paul 1979 Logique et conversation Communications n 30 Seuil Paris pp 57 72 lvic 94 Ivic I
408. tm Consult en ao t 2005 99 OTTA David 1999 Collaboration dans un environnement virtuel 3D influence de la distance l objet r f renc et du view awareness sur la r solution d une t che de grounding M moire de Sciences et Technologie de l Apprentissage et de la Formation STAF http tecfa unige ch ott proxima Consult en septembre 2005 PAQUETTE 01 PAQUETTE Gilbert 2001 ing nierie des interactions dans les syst mes d apprentissage Centre de recherche LICEF T l universit http www licef telug uquebec ca gp docs pub ingenierie 1isa doc Consult en f vrier 2005 PERRIAULT 96 PERRIAULT Jacques 1996 La communication du savoir distance autoroutes de l information et t l vision savoirs L Harmattan coll Education et formation Paris PERNIN 03 PERNIN Jean Philippe 2003 Crit res pour une typologie des langues de mod lisation p dagogique Journ e GDR 13 novembre http archiveseiah univ lemans fr documents Pernin GDRI3 07Nov03 pdf Consult en novembre 2004 PERNIN amp LEJEUNE 04 PERNIN Jean Philippe LEJEUNE Anne 2004 Mod les pour la r utilisation de sc narios d apprentissage SDM n 185 D cision amp Formation gt http isdm univ tln fr PDF isdm18 48 pernin lejeune pdf Consult en janvier 2005 PourS LAJUS amp RICHE MAGNIER 98 Pours LAJUS Serge RICHE MAGNIER Marielle 1998
409. tres ExiLLS pr sentation des expos s th matiques pr par s par les apprenants et terminant l activit MEPA 2D bilan de l activit Effectuer des mises en commun au d but et la fin de chaque connexion pour veiller une interpr tation des v nements partag e par l ensemble des participants Rep rer les l ves introvertis et les faire participer les charger d une nouvelle mission Trouver des moyens de retenir certains l ves ludiques pour les conduire vers les ressources ad quates Motiver les l ves soutenir leur int r t faire valoir leurs efforts aupr s de leurs camarades Mettre les l ves en contact Proposer un d clencheur provoquer un d s quilibre ou susciter un questionnement L acquisition de nouvelles connaissances par une d marche inductive de d couverte tant de mise dans un environnement d apprentissage de type monde virtuel le tuteur intervient avant tout pour guider l apprenant dans cet environnement lui sugg rer des solutions et non pas donner la r ponse directement Ses interventions cherchent faciliter l appr hension de la situation en attirant l attention 123 Selon Francis YAICHE 1996 dans le cadre d une simulation globale en pr sentiel l enseignant doit r sister la tentation de prendre une identit fictive pour ne pas tre emp ch d intervenir si besoin est en tant que ma tre du jeu p 108 N anmoins dans le contexte d crit le tuteur n inte
410. tte appropriation de l outil ou de ses fonctionnalit s dont les l ves ont fait preuve correspond d ailleurs l apprentissage d crit comme une transformation des processus interpersonnels en processus intra personnel Les fonctionnalit s d un outil sont dans un premier temps communiqu es aux apprenants par les tuteurs puis par le biais de l observation d autrui ou celui de la m diatisation de l environnement Si l usager arrive s en servir pour atteindre les objectifs pr vus il est permis de supposer qu il s est appropri ses fonctions Mais ce n est qu une supposition Lorsqu il recourt des usages inattendus mais ad quats son activit c est le signe que l outil n a pas t seulement appropri mais adapt ce qui peut correspondre au processus intra personnel et t moigner de l accomplissement de l apprentissage triangle outil communaut objet La confrontation des interventions r actives et proactives avec cette aisance dans l environnement informatique semble indiquer une plus grande influence de la modalit proactive Plusieurs raisons peuvent tre cit es pour expliquer cette observation Tout d abord les l ves font rarement appel aux tuteurs m me lorsqu ils rencontrent des difficult s Ensuite le sujet d intervention r active d pend de la demande de l apprenant Toutefois ces demandes ne concernent pas ou peu la ma trise ou les potentialit s de l environnement Or la prise de conscience des potentialit
411. ttoir consultable INFnomRUE 024 un panneau avec le nom de la rue consultable INFfenetre 024 une fen tre de l immeuble consultable INF fenetre2 024 une fen tre INFnr 026 le num ro du b timent consultable INFvolet 026 un volet ferm consultable INFentree 026 l entr e de l immeuble consultable INFinterdit 026 un panneau interdisant de stationner devant les immeubles consultable INFpanneau 026 un panneau avec le nom d un m decin consultable INFetage 026 le premier tage de l immeuble consultable INFboutique 027 boutique de pr t porter habits consultable INFtrottoir 027 un trottoir consultable INFpassant 027 un passant consultable INFetage1 027 le premier tage du b timent 2 2 consultable consultable INFetage2 027 INFtable 028 deuxi me tage du b timen une table consultable INFpersos 028 deux personnes la terrasse d un caf consultable INFpoussette 028 une poussette 228 A L P V TOTAL 1 1 Sc ne Type Identifiant action action action interphone 28Z0OM interphone consultable INFmiroir 034 consultable petite fille 33 la petite fille d Albert 1 consultable INFrez de chauss e le rez de chauss e de l immeuble 033 consultable
412. ttre ceux de l apprenant au d fi Ainsi dans le cadre de l apprentissage collectif les tuteurs adulte et ou pairs exp riment s supportent l apprenti dans l laboration d une interpr tation personnelle des v nements 130 Selon Le MANCHEC HTTP et ARDOUREL 04 56 D Interactions culturelles ou Appropriation des outils Un autre l ment important de l approche socioculturelle concerne le premier mod le de d veloppement labor Lev Dans ce mod le l apprentissage appara t comme un moyen de renforcer le processus naturel du d veloppement en mettant la disposition de l individu des outils culturels La cr ation de ces outils a exig de leurs concepteurs l implication de certains processus mentaux L appropriation de ces outils ne peut pas s effectuer sans l appropriation des processus mentaux mis en place lors de leur cr ation Elle est alors per ue comme une forme d inter psychisme Selon VYGOTSKY l interaction avec ces outils largit les possibilit s naturelles de l individu et restructure ses fonctions mentales Du point de vue psychologique l individu a ses prolongements d une part dans les autres d autre part dans ses oeuvres et sa culture lvic 94 Le d veloppement de l homme s effectue donc durant les interactions sociales prolongements dans les autres et les interactions avec les produits de la culture lt prolongements dans les uvres et la culture gt Pou
413. tualisation par excellence convient d examiner d abord le contexte dans lequel ce langage sera utilis par la communaut tutorale Sp cificit s des interactions en temps r el Les tuteurs communiquent via messagerie instantan e C est un outil permettant une communication par crit et en temps r el Or cette forme d interaction pr sente des caract ristiques sp cifiques qui influenceront la forme et la qualit de l information transmise L change textuel en temps r el se distingue par des particularit s propres la communication aussi bien crite qu orale I ne s agit pas seulement de l oralisation des messages par les interlocuteurs Le temps r el de la transmission de l information approche ce type de communication de l oral alors que la forme et certaines caract ristiques de la situation de communication sont propres l change crit En situation de face face tous les sens participent la communication Les interlocuteurs recourent au canal auditif et visuel sans parler de l odorat ou du toucher pour se comprendre ou se faire comprendre Le partage d un m me environnement leur permet plus facilement d y faire r f rence de mani re implicite En recourant aux d ictiques une intonation vari e au jeu de regard ils facilitent leur change La pr sence et l acc s simultan des deux interlocuteurs aux caract ristiques de l environnement leur permettent de faire l conomie de certaines pr cisions sans
414. tuellement absents Elle peut donc donner lieu des usages strat giques faisant partie de la ma trise de l environnement informatique identifi e dans notre tude comme signifiante pour l activit d apprentissage Cette identification devient plus complexe pour la trace diter une bulle Elle correspond l ouverture de l diteur de texte afin de communiquer dans le monde virtuel Dans le monde virtuel cette action se traduit par l apparition d une bulle transparente pr venant les autres joueurs d une ventuelle prise de parole de leur camarade L dition d une bulle peut donc tre accomplie ce qui donnera suite la trace parler la bulle transparente se remplit de texte correspondant au message de l interlocuteur ou abandonn e la bulle transparente dispara t Nous avons estim que dans un environnement pour l apprentissage d une langue trang re l intention m me de participer l change est importante De ce fait nous avons inclu la cat gorie de communication non pas toutes les traces diter bulle puisqu elles sont redondantes avec les traces parler lorsque l intention de communiquer est r alis e mais la diff rence entre les traces parler et les traces diter bulle correspondant l abandon de l intention de communiquer L int gration de la trace changer d avatar la cat gorie communication peut premi re vue paraitre surprenante Dans MEPA 2D aussi bi
415. type d change est rapide la r ponse suit imm diatement la question Cela peut tre expliqu par l urgence de la situation Si un tuteur souhaite s assurer de la conformit de son intervention avec le sc nario c est parce qu il se trouve d j aupr s des l ves dans une sc ne du monde virtuel Certaines discussions peuvent tre qualifi es d anticipantes gt puisqu elles concernent des probl mes connus durant les sessions pass es et tentent de trouver une solution valable face une situation similaire 8 La division des t ches fait partie des changes et se caract rise la plupart du temps par une certaine bri vet 7 L laboration des strat gies des interventions peut aussi concerner la mani re d intervenir notamment lorsqu un tuteur est court d id es 14 253 est d ailleurs int ressant de remarquer la forme impersonnelle on gt de cette intervention 11 peut s agir du choix d une forme neutre employ e pour ne pas vexer l interlocuteur mais le on gt peut aussi faire r f rence la communaut aux normes aux r gles qui la r gissent et qui surtout ne sont pas respect es par le tuteur interpell 132 Des contacts ayant pour objectif d informer uniquement d une difficult et d une intervention auto d cid e semblent avoir lieu pour viter des interventions d doubl es 3 5 Il arrive aussi que l intervention n est pas labor e ou n goci e entre les tuteurs mais d l gu
416. u une ma trise de l environnement de type navigation 19 manipulation des objets 13 lignes 13 14 d autres comme superviser peuvent avoir trait la pr paration des l ves pour la mise en place d une strat gie Comme le d montre l change 22 en attirant l attention des l ves sur certaines ressources en les impliquant dans l estimation de leur importance pour le jeu le tuteur les incite indirectement une consultation s lective M me les simples interventions de type rappel ont finalement un certain impact sur le comportement des l ves Ayant d cid de se d placer en groupe au bout d un certain temps les l ves se divisent et se trouvent accidentellement s par s ce qui provoque des contacts fr quents avec les tuteurs juste pour pouvoir retrouver leurs camarades Or les messages envoy s par les tuteurs l ensemble du groupe rappel permettent de transformer une d cision ponctuelle rester en groupe dont la port e strat gique n tait peut tre pas per ue dans l imm diat par les l ves en une habitude portant au final ses fruits gestion des pr sences absences pr cision de messages de localisation efc 124 La proposition de partager les connaissances avec les joueurs distants via messagerie appara t tr s souvent dans les interventions des tuteurs 3 9 12 13 et nous savons que cette strat gie a finalement t adopt e par les apprenants Rappelons qu ils se sont
417. u aussi bien la collaboration que la coop ration se caract risent par un objectif commun cf 111 3 5 Dans cette partie de notre travail il est question d examiner les sp cificit s de ces deux formes confront es aux t ches de la collectivit tutorale MEPA 2D afin d valuer leur potentiel int r t pour l organisation intertutorale du TSC Participants En abordant les deux formes de travail par rapport l apprentissage France HENRI 2001 remarque que le choix entre une d marche coop rative ou collaborative doit se faire selon la maturit des interlocuteurs Ainsi la d marche collaborative tant plus souple et laissant plus de libert serait mieux adapt e aux adultes se caract risant par une grande autonomie et ayant la capacit de contr ler leur activit En revanche la coop ration reposant sur la division des t ches et celle des responsabilit s au sein du groupe serait une d marche davantage contr l e et supervis e et devrait tre envisag e selon l auteur comme une p riode pr paratoire la collaboration La maturit des enseignants praticiens jouant le r le de tuteurs dans MEPA 2D ne faisant pas de doute ce crit re pourtant fort justifi pour l apprentissage n est pas pertinent dans notre cas T che Selon France HENRI 2001 certaines t ches seraient plus dispos es un traitement collaboratif coop ratif que d autres Ainsi la t che collaborative se compose d un ensemble d acti
418. u r el et donc la mise en place de l intelligence et l quilibre affectif et intellectuel de l l ve PIAGET 69 Un contexte qui privil gie les situations de conflit cognitif g n rant des apprentissages PIAGET Une dimension ludique et collective de l activit lui permet de devenir un lieu privil gi de dialogue L encadrement et la gestion des changes entre les apprenants peut alors donner lieu l interaction de la tutelle gt BRUNER 83 cf 111 3 1 C Un aspect authentique de la situation de communication motifs de prise de parole ses enjeux et ses finalit s Un terrain propice pour des changes collaboratifs et coop ratifs dans le cadre d une entreprise commune Une certaine interdisciplinarit apprentissage social interculturel linguistique strat gies d apprentissage strat gies de communication ete Malgr les atouts ind niables de l activit elle pr sente galement quelques rares faiblesses Les simulations globales pour les langues trang res sont le plus souvent organis es dans le milieu h t roglotte justement pour combler la p nurie des documents authentiques et l absence de contact avec la culture cible encore aujourd hui att nu e gr ce l Internet et aux m dias Les l ves participants sont donc d une m me nationalit et partagent la m me langue maternelle De ce fait les changes en francais ne peuvent tre qualifi s que de pseudo endolingue ce qui c
419. uation d apprentissage PERNIN amp LEJEUNE 04 Un sc nario descriptif d crit a posteriori le d roulement effectif d une situation d apprentissage en y incluant en particulier les traces de l activit des acteurs et leurs productions PERNIN amp LEJEUNE 04 Activit de simulation globale transpos e dans un environnement informatique de type monde virtuel partag 11 s agit d une activit collective entre les apprenants g ographiquement distants et de langue maternelle diff rente interagissant par l interm diaire des outils de communication synchrones et asynchrones dans un univers commun Dans un environnement informatique un syst me d apprentissage est le soutien la diffusion des apprentissages s apparente de loin la notion de cours Gilbert PAQUETTE 2002 dans TUVETO3 pr cise que la notion du cours est trop restreinte puisqu elle ne d crit pas avec pr cision les diff rents v nements d apprentissage possibles Par cons quent le terme de syst me d apprentissage vise prendre en compte tous les types de formation en milieu scolaire industriel ou commercial et ne pr juge pas des types de mat riels ou de ressources p dagogiques imprim audiovisuel multim dias didacticiels t l conf rences syst me conseiller informatis efc ni des outils et des dispositifs technologiques et organisationnels n cessaires leur utilisation p 67 Le tracking la tra abilit consiste pouvoir
420. uctivisme et apprentissage scolaire Jean Paul ROUX http recherche aix mrs iufm fr publ voc n1 roux index html BERTRAND HTTP Technologies d information et de Communication pour l enseignement Claude BERTRAND http recherche aix mrs iufm fr publ voc n1 bertrand index html BARNIER HTTP Tutorat entre les pairs et effet tuteur G rard BARNIER http recherche aix mrs iufm fr publ voc n1 barnier index html Site UCL Institut de P dagogie universitaire et des multim dias WALCKIERS HTTP Articles de Marc WALCKIERS L Enseignement ouvert http www ipm ucl ac be multimedia MARC 2 OUVERT PDF L Enseignement distance http www ipm ucl ac be multimedia MARC 3 A DISTANCE PDF L Enseignement en ligne http www ipm ucl ac be multimedia MARC 4 EN LIGNE PDF L enseignement en ligne fait converger les enseignements pr sentiel et distance http www ipm ucl ac be multimedia MARC 5 CONVERG PDF EducNet http www educnet education fr dossier eformation distance3 htm France 5 Se former derri re son PC article publi par Corinne DILLENSEGER actualis le 9 mars 2005 http www france5 fr emploi former W00216 15 82485 cfm Apprentissage collectif http www colvir net pedagogie parea index html Consult en octobre 2004 Espace de travail collaboratif rtsp chronos campus univ poitiers fr D2 20030516 membrado rm Consult en septembre 2005 http wwwadm admp6 jussieu fr fp uagint
421. ue l apprentissage est une source de structure sociale Mais c est une structure mergente WENGER 1998 69 Concepts La pratique est le lieu o se n gocient les significations li es l action Comprise comme la capacit de produire de la structure et une signification aux actions pour Etienne WENGER elle rel ve du faire Elle reste intimement li e aux savoirs explicites langage outils documents r gles etc et au registre tacite relations implicites convention hypoth ses repr sentations efc deux aspects pr sents dans toutes les formes de connaissance Par cons quent WENGER ne les oppose pas tout comme la th orie et la pratique qu il juge la port e de tous les individus La pratique est le lieu o se n gocie le sens Cette n gociation est un ph nom ne la fois dynamique et en construction et elle doit tre comprise dans ses deux sens comme un d bat une discussion dimension sociale et comme un savoir faire dimension pratique L argument principal d Etienne WENGER est que la pratique est source d apprentissage condition d une certaine continuit des significations Cette continuit s appuie sur la participation et la r ification des membres d une communaut FIGURE 8 PARTICIPATION Formes Vivre dans le monde Points d attention Appartenance Agir Documents Interragir Instruments Projection Mutualit REIFICATION FiGURE 8 LA DUALITE DE LA PARTICIPATION E
422. ui n ont pourtant pas donn ou tr s rarement suite une demande d aide explicite Des exemples extr mes comme les 26 tentatives infructueuses pour franchir le passage d une sc ne V sans demande d aide ou encore le recours la langue maternelle dans un contexte parfaitement exolingue en donnent un reflet r v lateur Prises de contact peu pertinentes Quelques exemples des difficult s des l ves cit s plus t t contrastent avec une relative l g ret des motifs de prises de contact avec les tuteurs Si les l ves font appel aux tuteurs il s agit le plus souvent de demandes d ordre strat gique dont l objectif premier est avant tout d effectuer le parcours ludique avec succ s Nous n avons enregistr aucune demande relative la compr hension des ressources bien que les l ves en discutent entre eux l interaction avec un personnage syst me ou encore la compr hension des indices La r activit des tuteurs permet en particulier de rassurer les l ves en leur fournissant les renseignements demand s et ceci en temps r el 9 5 22 21 de les motiver de rester en contact gr ce aux changes de courtoisie 4 13 15 16 ou de r soudre des probl mes techniques 8 Certaines interventions ont tout de m me trait l attitude strat gique des l ves puisque les tuteurs leur sugg rent certaines formes d organisation 1 2 3 parfois en servant de mod le 8 18 pr cisions de locali
423. ulation distance pour l apprentissage du fran ais de g n ralit Le sc nario p dagogique pr voit 3 phases principales la 1 pr c de la connexion au dispositif la 2 s effectue durant les connexions et la 3 concerne les activit s post connexion non obligatoires s effectuant sur des forums de discussion Durant la phase n 1 le personnage principal de l histoire introduit les apprenants dans son monde en leur adressant un message vid o pour leur demander de l aide dans l lucidation d une intrigue Une fois connect s au monde virtuel sous une identit fictive phase 2 les l ves m nent leur enqu te et recherchent des indices en parcourant la r alit virtuelle de la soci t cible Niort Paris Marseille Grasse efc Ils ont galement pour consigne de tenir au courant le personnage principal en l informant de leurs actions et du progr s dans l enqu te Tout au long de la simulation les l ves sont confront s aux diff rentes situations probl mes Pour permettre aux apprenants d y faire face l interface du dispositif leur propose trois onglets qui offrent l utilisateur la possibilit de visualiser la sc ne du monde virtuel dans laquelle il se trouve d acc der la messagerie instantan e ainsi qu au calepin personnel La fen tre principale du dispositif permet galement un acc s rapide et permanent un dictionnaire un conjugueur et un carnet de voyage dictionnaire th matique Quant au
424. ultable INF chaise1 000BIS une chaise 1 H consultable INF etageres 000BIS tag res 2 consultable INF plantes 000BIS plantes vertes consultable INF lit DOOBIS un lit 1 1 consultable INF rideau1 000BIS les rideaux consultable INF lampe 000BIS une lampe de chevet consultable INF table1 000BIS une table de chevet consultable INF tableau 000BIS un tableau consultable INF table2 000BIS une table de la salle manger consultable INF cartable 000BIS un cartable consultable INF tapis 000BIS un tapis 2 2 consultable INF coussin 000BIS un coussin 1 H consultable INF chat 000BIS un chat qui dort sur le canap 1 n consultable INF chien 000BIS un chien consultable INF fauteuil 000BIS un fauteuil 2 consultable INF tele 000BIS une t l vision consultable INF hifi 000BIS une cha ne HiFi consultable INF fruits 000BIS des fruits consultable INF livres 000BIS des livres consultable INF armoire 000BIS une armoire 1 H consultable INF lavabo 000BIS un lavabo consultable INF miroir 000BIS un miroir consultable INF baignoire 000BIS une baignoire 1 1 consultable INF four 000BIS un four micro ondes consultable INF porte 000BIS une porte consultable INF serviette 000BIS une serviette de bain consultable INF fenetre1 000BIS une fen tre g nie Yves 000 correspondant fran ais des 2 apprenants consultable INFfen tre 001 une fen tre consultable INFfen tre 002 une fen tre consultable INFfen tre 003
425. unication tant particulier une personne qui n en a pas l habitude pourra rencontrer des difficult s d interpr tation des messages Or la qualit la pr cision et la rapidit de l change dans le contexte donn nous semblent cruciales puisque l aide apport e l l ve en 130 d pend Par cons quent les 4 maximes conversationnelles GRICE 79 quantit qualit relation et mode mani re seront de mise plus que jamais S organiser via messagerie Une certaine organisation des interactions intertutorales peut tre d finie aussi bien au niveau d une session de connexion qu au niveau d un change th matique En ce qui concerne l organisation des changes l chelle d une session de connexion nous identifions les phases suivantes Phase 1 Prise de contact Durant cette phase les tuteurs changent des informations relatives l organisation de la session pr sentation entre les tuteurs participant la session pour la premi re fois reconnaissance entre les tuteurs ayant d j fait connaissance mais intervenant sous une identit fictive confirmation du nombre de tuteurs connect s du nombre d apprenants etc Phase 2 Activit Cette phase contient l essentiel de l activit tutorale s agit aussi bien des changes en rapport l activit des l ves appr ciation que des changes visant l laboration d une strat gie d intervention Nous y trouvons galement des discussions caract re priv
426. unit confusion ete z e Evaluer les productions crites la participation e Connaissance des pratiques d valuation en g active et les changes verbaux vigueur 3 e Pratiquer une valuation formative e Savoir positionner le niveau inh rent d un l ve et e Favoriser auto et h t ro estimation le d terminer par rapport ses camarades ete s e Informer l enseignant distant e Avoir une vue d ensemble des objectifs communs e S informer des repr sentations socioculturelles e Savoir Anticiper les inf rences interculturelles de la classe distante 8 e Sensibiliser la progression commune FIGURE 1 FONCTIONS DE L ENCADREMENT DANS LA SIMULATION GLOBALE EN PRESENTIEL ET PONCTUELLEMENT EN LIGNE 66 Le r le de m diateur est concevoir selon le mod le m diatis gt de FEUERSTEIN et RAND inspir des travaux de PIAGET VYGOTSKY et BRUNER L id e fondamentale du mod le m diatis est d apprendre apprendre et de modifier la structure cognitive de l apprenant L enseignant va donc proc der une m diation cognitive l aide d outils p dagogiques YAicHE 96 104 SExemple provenant du compte rendu d une simulation globale selon Olivier APPOoLON http atv2 ac rennes fr pedagogie lettres Ip 1p htm 27 Comme nous l avons remarqu plus t t dans la situation en pr sentiel ou ponctuellement distance l encadrement et l enseignement se confondent mutuellement et font partie des t ch
427. urage ainsi qu la r gulation Celle ci s effectue au moyen du langage Si Lev VYGOTSKY a mis en vidence le r le crucial de la m diation dans les interactions inter humaines et donc dans la relation p dagogique c est J r me BRUNER qui s est int ress son aspect m thodologique Interaction de la tutelle amp Etayage langagier A partir des travaux de Lev J r me BRUNER 1915 psychologue am ricain et auteur de travaux portant sur la psychologie de l ducation s int resse la relation de tutelle et d finit l ensemble des fonctions tutorales favorisant l apprentissage Par l interaction de la tutelle il faut comprendre tous les moyens dont dispose un expert pour rendre un novice plus comp tent Ce processus de la m diation l tayage langagier permet la mise en place des formats qui sont des formes r gulatrices des changes Le r le du m diateur est de guider l enfant de mani re ce qu il se conforme aux formes standardis es de patterns d changes L enfant peut ensuite lt s autonomiser vers des conduites de r solution gt inter psychisme METTIEI 01 Durant ces interactions l adulte essaie d amener l enfant r soudre un probl me qu il ne saurait pas r soudre seul et pour mener bien cette op ration un tuteur efficace doit prendre en compte aussi bien la t che probl me et mani re de le r soudre que les caract ristiques de performance de son l ve autrement il ne sera pas en
428. urs cas particuliers en une r gle de production g n rale exerc e ensuite afin de l automatiser 146 ENGESTR M Yrjo 1987 Learning by expanding an Activity theoretical approach to developmental research Orienta Konsultit Oy Helsinki CHARLIER 00 61 La signification des diff rents p les du sch ma CHARLIER 00 Le sujet un individu ou un sous groupe L objet la transformation de l environnement vis e par une action la t che r aliser l objectif atteindre Les outils les objets mat riels ou symboliques psychologiques comme p ex le langage qui m diatisent l activit La communaut se compose de l ensemble des sujets ou des sous groupes qui partagent le m me objet La division du travail correspond aux r partitions des actions entre les membres d une communaut horizontale et verticale Les r gles se r f rent aux normes conventions ou habitudes qui peuvent par ailleurs tre explicites ou implicites Le sch ma d Yrjo ENGESTR M est actuellement consid r comme le sch ma le plus complet de la structure d un syst me d activit humain Ce mod le habituellement employ pour des analyses et observations des processus ayant lieu dans des situations d apprentissage collectif apparait particuli rement int ressant pour le cadre de notre tude Sa repr sentation permet de manipuler ais ment les sous triangles selon le p le mis en avant p ex triangle sujet outil communaut
429. us l avons d j mentionn le but de cette confrontation n tait pas de constater l identit du TSC en tant que CoP d autant plus que la question ne se pose pas pour la l gitimit des communaut s de pratique rassemblant des tuteurs celles ci existent d j et fonctionnent avec succ s t d mais de nous appuyer sur certaines ressemblances majeures afin de pouvoir rep rer les l ments cl s de l organisation d une communaut Ainsi m me si tous les crit res d une CoP ne sont pas satisfaits par le TSC nous estimons qu en consid rant les formes de son organisation il est fort utile de nous appuyer sur les proximit s observ es Ainsi en nous r f rant aux convergences entre les th ories retenues cf 111 3 5 y compris la th orie d Etienne WENGER et notamment la notion de cognition partag e il convient d examiner la pertinence des formes coop ratives et collaboratives dans le cadre du TSC 196 A ce propos il nous semble que le caract re collectif et simultan des interventions des tuteurs devrait les lier davantage dans les circonstances r elles et l gitimer davantage leurs contributions dans une entreprise commune Nous pouvons alors dire que m me si cette collectivit ne r pond pas aujourd hui tous les crit res d une CoP tout semble indiquer qu elle pourra le devenir demain 84 V 3 2 COLLABORER OU COOPERER Le TSC est un groupe rassembl en vue de r aliser une action conjointe Nous avons vu q
430. ustrialisation du tutorat en formation distance 25 novembre Poitiers NKAMBOU amp HERITIER 04 NKAMBOU Roger HERITIER Vincent 2004 Aeconnaissance motionnelle par l analyse des expressions faciales dans un tuteur intelligent affectif Laboratoire GDAC Universit du Qu bec Montr al http hal ccsd cnrs fr docs 00 02 75 36 PDF Nkambou Heritier pdf Consult en janvier 2005 PAQUETTE 01 PAQUETTE Danielle 2001 Le r le des tuteurs et des tutrices une diversit appr hender Distances vol 5 n 1 printemps pp 7 35 http cafd teluq uquebec ca distances D5 1 b pdf Consult en septembre 2004 PAQUETTE 98 PAQUETTE Gilbert 1998 lt L ing nierie des interactions dans les syst mes d apprentissage gt Revue des sciences de l ducation vol 25 n 1 pp 131 165 http www licef telug uquebec ca gp docs pub ingenierie 1isa doc Consult en septembre 2004 PERRENOUD 99 PERRENOUD Philippe 1999 De quelques comp tences du formateur expert Facult de psychologie et des sciences de l ducation Universit de Gen ve http www unige ch fapse SSE teachers perrenoud php main php 1999 1999 15 html Consult en septembre 2004 PETTIGREW 01 PETTIGREW Fran ois 2001 lt L encadrement des cours distance profils tudiants gt Distances vol 5 n 1 printemps pp 99 111 http cafd teluq uquebec ca distances D5 1 f pdf Consult en octobre 200
431. ustrialisation du tutorat en formation distance d cembre 2004 http www cned fr colloqueeifad TABLE RONDE dustrialisation de la formation 30 janvier 2004 Universit de Poitiers Interventions Jean Fran ois CERISIER Fran ois MARCHESSOUS rdustrialisation de la formation pulsions craintes espoirs http edel univ poitiers fr demo document19 html M tiers de la formation http www pwcgloballearning com services formation dossiers mix formation htm Site THOT Les e cri t s de Charlie e zine im pertinent de veille p dagogique sur la e formation CHARLIE N 27 COLLECTIF 2004 lt Le tutorat en formation distance gt Les e cri t s de Charlie n 27 novembre http thot cursus edu photo mage2650 pdf Consult en janvier 2005 SITOGRAPHIE 161 Apprentissage enseignement et Environnements Informatiques IUFM de l Acad mie d Aix Marseille Petit vocabulaire raisonn l usage des enseignants d butants http recherche aix mrs iufm fr publ voc n1 index html AGOSTINELLI HTTP La formation distance Serge Agostinelli http recherche aix mrs iufm fr publ voc n1 agostinelli index html LAURENT HTTP P dagogie diff renci e Sabine Laurent http recherche aix mrs iufm fr publ voc n1 laurent2 index html MERCIER HTTP Situations didactiques Alain MERCIER http recherche aix mrs iufm fr publ voc n1 mercier2 index html Roux HTTP Socio constr
432. utionnelle elle peut tre galement l origine de certains inconv nients En effet un apprenant en difficult ne peut compter que sur son interlocuteur non sp cialiste dont les interventions ne donnent pas la garantie d engendrer le processus d apprentissage L anonymat des participants leur permet d emprunter une identit fictive et de cr er leur propre personnage Gr ce la possibilit d accumulation de nouveaux objets le dispositif donne l impression d une certaine volution C est d ailleurs pour ces raisons que les MOOs sont consid r s comme des environnements permettant des activit s apparent es la simulation globale Cependant si cet anonymat peut effectivement encourager la mise en place des identit s fictives et si l espace imaginaire peut tre consid r comme un lieu th me les situations probl mes compte tenu de l absence d un encadrement p dagogique ne sont cr es que par les utilisateurs selon leur imagination et l opportunit du moment Leur construction pertinence et impact sur l apprentissage des participants sont donc souvent laiss s au hasard 79 La repr sentation symbolique des lieux donne l impression de se d placer sur un plan de la ville L usager renseigne les directions de ses d placements mais sans connaitre la ville ne sait pas vraiment son d placement va l amener 80 Chaque joueur peut cr er un nombre limit d objets 7 Ces objets peuvent tre divers une salle un bureau
433. ux v nements N anmoins certaines sc nes dans MEPA 2D donnent acc s plusieurs endroits du monde virtuel ex les couloirs du m tro des ruelles efc ce qui a pour cons quence une ventuelle dispersion des apprenants Ces derniers tant libres de se d placer individuellement ou en groupe peuvent se retrouver dans des endroits diff rents Ce sont donc diverses approches des joueurs qui donnent le rythme de l activit et cr ent une certaine dynamique dont d pend l encadrement 11 est fort possible que l accompagnement simultan des l ves parpill s dans le monde puisse poser des probl mes Ils seront alors r soudre par des initiatives organisationnelles de la collectivit tutorales Compte tenu de l absence d avertissements g n r s automatiquement par le syst me lorsque les l ves rencontrent des difficult s l effort d attention demand aux tuteurs est cons quent et peut provoquer une surcharge cognitive importante Ainsi pour que l accompagnement des l ves soit efficace les tuteurs doivent tre attentifs notamment dans les sc nes d cisives sc nes importantes pour l intrigue et sc nes d valuation cf 1 2 1 6 afin de venir en aide aux apprenants et veiller au bon d roulement de l activit Les tuteurs doivent galement veiller sur l engagement des l ves et sur leur motivation Comme le remarque Thierry CHANIER 2001 la passivit des apprenants c toie souvent une distribution in gale des part
434. ux changes apprenant tuteur peut tre justifi e par la mise en place d une strat gie localisation entraide Contribuant une meilleure organisation des l ves dans le monde virtuel elle peut tre qualifi e de qualitative Par ailleurs cette organisation a permis un premier transfert des changes de type A dans le monde virtuel et un autre t moignant de la familiarisation avec l outil vers les interlocuteurs directement concern s C De plus les l ves se sont appropri s l outil de communication allant jusqu une exploitation inattendue car d riv e de celle pr vue par les concepteurs en l adaptant leurs besoins r els dans la simulation Nous pouvons donc en conclure que la maitrise de l environnement relative l outil de communication a t am lior e durant les diff rentes sessions Reste savoir si cette aisance a pu tre facilit e gr ce aux interventions des tuteurs Lors de l identification des principales cat gories d actions dans le monde virtuel cf V 3 2 C nous avons identifi la communication et l exploration du monde virtuel comme les actions encourager par les tuteurs Si l volution des changes via messagerie fait partie de la 1 cat gorie communication celle d exploration reste examiner 229 Cf Annexxe F 6 pp 221 222 110 B Exploration L observation des interactions via messagerie nous a permis d identifier une distribution strat gique d
435. van 1994 lt Lev S Vygotsky gt Perspectives vol XXIV n 3 4 pp 793 820 LE MANCHEC HTTP LE MANCHEC Claude L ayage langagier Acad mie de Grenoble http www ac grenoble fr savoie mat group de pdf etayage pdf Consult en avril 2005 LAFLAQUIERE 02 LAFLAQUIERE Julien 2002 Cognition situ e et application aux espaces documentaires Rapport de stage maitrise des sciences cognitives Universit Victor Segalen Bordeaux 2 157 MATTIEI 01 Fr d rique 2001 Za r ducation un espace pour laborer une parole habit e M moire C A P S A LS option G http www chez com sylviecastaing memoirg doc Consult en octobre 2005 PIAGET 64 PIAGET Jean 1964 Six tudes de psychologie chap 3 Le langage et la pens du point de vue g n tique Editions Deno l Paris pp 119 134 RELIEU SALEMBIER THEUREAU 04 RELIEU Marc SALEMBIER Pascal THEUREAU Jacques 2004 lt Introduction gt ctivit s num ro sp cial Activit et Action Cognition Ssitu e vol 1 n 2 pp 3 10 http www activites org v1n2 html intro html Consult en octobre 2005 VYGOTSKY 34 VYGOTSKY Lev Semenovitch 1934 Pens e et langage La Dispute Paris Communaut de pratique BENOIT amp LAFERRIERE 00 BENOIT Jean LAFERRIERE Th r se 2000 Pratique mergente et identit professionnelle dans fa formation initiale des ma tres Les le ons de
436. vent y avoir lieu 23 59 28 philippe scene 132BIS parler et a prochaine 23 59 29 lucie scene 132BIS parler lt Ok donc on retrouve quand gt 23 59 33 alex scene 132BIS parler je vais dormir ah 23 59 38 marcel scene 132BIS parler lt Bien Alex tu as tout compris gt 23 59 53 alex scene 132BIS parler mon cher lit gt 00 00 00 marcel scene 132BIS parler _ lt Quand est ce qu on se donne un RDV gt 00 00 18 philippe scene 132BIS parler 00 00 26 alex scene 132BIS parler hym 00 00 40 lucie scene 132BIS parler lt a demain gt 00 00 58 alex scene 132BIS parler jeudi gt le seule soir que j irai la maison cette semaine 00 01 05 philippe scene 132BIS parler c est le dimanche 00 01 09 marcel scene 132BIS parler On s crit 00 01 28 philippe scene 132BIS parler d accord on s ecrit 00 01 43 lucie scene 132BIS parler d accord 00 01 53 alex scene 132BIS parler nosu allons dormir s il vopus plait ANNEXES 223 00 02 02 scene 132BIS lt Merci TOUS BRAVO Et la prochaine fois 00 02 05 marcel scene 132BIS Hl gt 00 02 15 scene 132BIS 00 02 15 scene 132BIS allez a dodo 00 02 20 scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS scene 132BIS Lors de la 4 session tous les joueurs se retrouvent dans la sc ne finale donc ce jeu et
437. ventions collectives synchrones et de ce fait peut tre qualifi de collaboratif 11 s agit n anmoins des activit s collectives focalis es sur la production crite plut t que des v ritables simulations globales associant ces cr ations un contexte ludique des identit s fictives et un canevas 81 http cyberlangues online fr 2001 intervenants schlemminger html ou http 193 252 92 211 roman presentation html 62 Les apprenants jouent le r le des tudiants trangers vivant en France depuis quelques mois Leurs parents souhaitent leur rendre visite ils s organisent alors pour pr parer une f te de bienvenue p ex consultation des sites de la m t o de la RATP des plans de Paris pour pr parer p ex un pique nique http membres lycos fr arnaudcarrere scenariofle scenariofle htm 63 Les concepteurs du site ducatif le pr sentent comme suit une communaut disparue un village de 1852 et ses habitants situ s quelque part dans la vall e du St Laurent au XIXe si cle un micro monde virtuel au service de l ducation de l histoire et de la culture un lieu imaginaire o vivent des gens qui gr ce la magie des technologies interagissent avec les jeunes de notre poque http www prologue qc ca 25 YAICHE 96 102 dont la qualit influencera la compr hension du contexte le degr d immersion l identification des apprenants aux personnages fictifs et donc leur participation la simulation 11 doit
438. ventions tutorales peuvent tre d doubl es aussi bien en pr sence virtuelle dans une sc ne du monde virtuel qu en son absence via messagerie l arrive alors qu un des tuteurs intervienne dans le monde virtuel alors que le probl me l origine de cette intervention est d j trait par un autre tuteur via messagerie En revanche la confrontation du nombre de t ches trait es simultan ment par un m me tuteur a donn des r sultats semblables ceux obtenus partir des changes de la messagerie En effet lorsque les tuteurs se rendent compte qu ils arrivent inutilement dans une sc ne le plus souvent ils le font savoir aux autres tuteurs Un nombre important d interactions concerne les r sum s des situations r sultats des interventions pass es ou des br ves informations sur la localisation des apprenants et sur leurs pr occupations Nous pensons qu l origine de ces s ries d interactions se trouve une insuffisance de visibilit des tuteurs dans l environnement MEPA 2D Il en va de m me pour l activit du tuteur lui m me Si les autres tuteurs pouvaient tre tenus au courant de ses actions il ne serait pas dans l obligation de les informer de toutes les missions en cours Or nous avons dit que compte tenu du caract re simultan et synchrone de l activit tutorale toute interaction suppl mentaire risque d augmenter la charge cognitive des tuteurs L examen des pratiques tutorales dans MEPA 2D nous permet de di
439. viennent sous une identit fictive ce type de ressenti peut tre parfois b n fique dans le sens o il peut mobiliser l l ve un maximum d effort de compr hension afin de faire ses preuves Ce qui sera d ailleurs en ad quation avec la th orie d autoconfrontation selon laquelle l observation oblige l observ s observer elle transforme son comportement car il s observe en travaillant ce qui lui donne la motivation de se d passer Autrement dit la d couverte du r alisable est aussi une n gation du r alis Le n gatif est le moteur et le ressort de l activit son nergie CLOT 05 C est donc pour ces diverses raisons qu il nous semble plus probable que ce soit la modalit proactive qui puisse avoir davantage d impact sur la ma trise de l environnement par les apprenants HYPOTHESE 1 Dans SMV la modalit proactive du TSC contribue davantage que la modalit r active au d veloppement de l aisance de l apprenant dans l environnement informatique d apprentissage 182 Cette th orie est issue du courant situ gt cf 111 3 3 Test e sur de nombreux terrains usines bureaux salles de classe elle trouve des applications dans la psychologie du travail Elle est galement connue sous l appellation d instruction au sosie gt CLor 05 79 V 3 ORGANISATION INTER TUTORALE Si la modalit proactive r active reste en rapport avec l intervention intrins que des tuteurs elle ne nous
440. vit s ou de sous t ches consign es dans un sc nario qui m ne l exploration du contenu l laboration des repr sentations la communication d id es et la construction des connaissances Mais contrairement la t che coop rative elle n est pas morcel e en vue d tre distribu e entre les participants Quant la t che coop rative les participants s acquittent d une sous t che permettant au groupe de finaliser le travail commun Ainsi son accomplissement prend une forme pyramidale o chaque membre est individuellement responsable de la r alisation d une partie de la t che globale Pour r sumer nous pouvons dire que la t che collaborative est la m me pour chacun et la t che coop rative est diff rente pour chaque membre du groupe Il serait alors question de savoir si une action de l encadrement t che devrait impliquer tous les membres collaboration ou bien faire l objet d une division coop ration Pour r pondre cette question rappelons que dans une SMV toutes les t ches sont effectu es en temps r el et en simultan 11 s agit aussi bien des t ches d encadrement de plusieurs l ves que des t ches de r gulation intertutorale cf IV 1 1B Par cons quent un tuteur faisant partie du TSC est amen Interagir avec ses coll gues via messagerie instantan e ventuelles concertations avant les interventions laborations des strat gies confirmation des actions effectu es ou
441. x ressources contextuelles elles sont disponibles par un simple clic directement depuis les sc nes du monde virtuel Les hyperliens renvoient les apprenants vers les sites Internet pr sentant des documents authentiques texte fichiers audio et vid o ou vers des documents p dagogiques fabriqu s Dans une sc ne les participants de la simulation peuvent communiquer entre eux par crit l aide des bulles gt de texte ditables accessibles depuis le menu de leur avatar Ils peuvent alors changer librement ou utiliser les bulles automatiques comprenant des nonc s class s par acte de parole et selon la situation de communication pr sent e dans la sc ne Dans le monde virtuel les apprenants interagissent aussi avec les personnages syst me dot s d un moteur conversationnel qui leur permet de r agir aux nonc s des l ves mais seulement si ces derniers restent en rapport avec le canevas g n ral et avec la situation de communication pr vue dans la sc ne Certaines interactions appellent des comportements simples des personnages syst me comme l change d objets ex carte bancaire titre de transport en guise de transaction ex achat d un titre de transport ce qui permet l apprenant de tester la force illocutoire de ses nonc s Si les l ves ne se trouvent pas dans le m me endroit du monde virtuel ils peuvent se contacter par la messagerie instantan e En cas de difficult s dans le monde virtuel de l
442. x son wr TS E7773 KITI COFFRE bijou clone 1 bijou repr sentant le Petit Prince COFFRE echarpe clone 1 lettre d Antoine 1 1 pour Marie COFFRE lettre clone 1 le coffre 2 2 1 5 COFFRE photo clone 1 la X photographie 1 1 chir e de Marie sign e Louise ffiche spectacle de Petit Prince ANNEXES 232 ond 2 les consignes bagages 1 1 kontainer li Se GC 509 crane i I INFimmeuble138 H J 1 INFmer 082 R T T INFmoudteli38 r H INFpaneau049 R INFpangavi3i gt VtreDROIT 30 O J J h T o0 Objets d pla ables empoye86BIS fabican132BIB feaa diene 126 barman 127 kendeu 125 irene marcel lucie valerie philippe alex NENNEN C r alqueTABL1 156 informations sur Saint Exup ry 2 2 alqueTABL2 156 informations sur Saint Exup ry MEN 1 2 alqueTABL3 156 informations sur Saint Exup ry alqueTABL4 156 informations sur Saint Exup ry r Loll 1 2 alqueTABL5 156 informations sur Saint Exup ry 1 n A 1 2 COFFRE bijou clone 1 bijou repr sentant le Petit Prince m xtrait1 158 extrait du Petit Prince 1j xtrait2 158 extrait du Petit Prince xtrait3
443. xions crois es MULTI Notre choix a t dict aussi bien par la repr sentativit absolue de l chantillon que par son int r t par rapport aux observables de nos hypoth ses cf V 3 2 D A Repr sentativit de l chantillon Volume du corpus Le groupe d l ves compte 4 personnes et celui des tuteurs varie de 2 3 personnes suivant les sessions ce qui n est pas inf rieur la moyenne cf FIGURE 13 p 87 C est par ailleurs le corpus le plus consistant Le parcours entier a exig 4 s ances de connexion ce qui se traduit par plus de 13 h de connexion effective Signalons que les traces issues de cette s rie de sessions correspondent un corpus de 16619 lignes Excel Exhaustivit Pour deux raisons essentielles absolument tous les changes ayant lieu entre les l ves durant l activit ont pu tre enregistr s sous forme des traces Se connectant chacun depuis leur domicile les l ves n ont pas pu communiquer entre eux en pr sentiel or c tait le cas pour les autres sessions ainsi tout acte communicatif devait avoir lieu dans l environnement et par cons quent a pu tre enregistr Cette exhaustivit est galement valable pour le groupe de tuteurs Pour cette s rie de sessions toutes les personnes impliqu es dans l encadrement de l activit l exergaient en ligne Ainsi toutes les interventions tant virtuelles ont pu tre enregistr es sur le serveur ce qui n tait pas le cas pour d autres
444. yen discret de s assurer de l absence de probl me que le tuteur n aurait pas remarqu 3107 Valoriser les efforts La valorisation des efforts tout comme l valuation ou le maintien de la motivation est particuli rement importante pour toute activit distance Elle semble trouver des chos positifs galement dans MEPA 2D ligne 12 lje ai raison 14 lignes 16 23 Par ailleurs valoriser les efforts des uns c est galement donner un exemple suivre aux autres ce qui permet aux tuteurs de faire comprendre gt au lieu de montrer gt Guider Il arrive que les tuteurs interviennent notamment dans les premi res sc nes pour s assurer que les apprenants ne rencontrent pas de probl mes dans les manipulations de l environnement Si c est le cas ils les assistent et guide dans la manipulation effectuer 19 transaction avec un PNJ II arrive aussi qu ils apparaissent dans une sc ne en tant que simple passant pour effectuer une manipulation similaire devant les apprenants Et enfin des motifs secondaires galement remarqu s lors des interventions r actives R soudre un probl me technique 5 6 Organiser les s ances de connexion 10 Si nous confrontons les diff rents motifs des interventions tutorales proactives avec les strat gies d velopp es par les apprenants durant l activit nous pouvons constater certaines coincidences Si les interventions de type guider ne peuvent contribuer q
445. z Lev VYGOTSKY la ZPD est d finie comme la lt distance entre le niveau de d veloppement actuel tel qu on peut le d terminer travers la fa on dont l enfant r sout des probl mes seul et le niveau de d veloppement potentiel tel qu on peut le d terminer travers la fa on dont l enfant r sout des probl mes lorsqu il est assist par l adulte ou collabore avec d autres enfants plus avanc s gt VYGOTSKY 34 Autrement dit il s agit de la diff rence pouvant tre exprim e en unit de temps entre la performance de l enfant laiss lui m me et les performances du m me enfant quand il travaille en collaboration et avec l assistance de l adulte Ivic 94 Ainsi les enfants peuvent ma triser des probl mes complexes s ils sont guid s et aid s par une personne comp tente g n ralement adulte au cours d une collaboration En revanche au del de la ZPD l apprenant ne peut r ussir m me avec une aide externe L assistance de l adulte prend la forme de l interaction langagi re consid r e par VYGOTSKY comme lieu privil gi de co construction des savoirs inter psychisme Ce sont notamment des interactions asym triques avec un adulte ou un pair plus avanc qui semblent les plus b n fiques au d veloppement de l enfant puisqu elles permettent de confronter des conceptions divergentes et de cr er ainsi une situation de conflit sociocognitif Le concept de la ZPD met en vidence l importance de la m diation d un expert e

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