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1. autres actions pour am liorer le travail de l unit et de l quipe Faire en sorte que notre projet noue des partenariats avec d autres associations de d fense des droits humains par exemple Vos objectifs apr s cet atelier tournent essentiellement autour de 4 th mes Appliquer vos nouvelles connaissances sur le terrain et en faire profiter els usagers impliquer les usagers dans le projet via l organisation et l animation de focus groupes R aliser des outils de RDR adapt s au contexte comme au public Enfin il vous semble important de d velopper le projet via la diversification des activit s ou le d veloppement de partenariats Les sujets a approfondir apr s l atelier Le couselling les mises en situation d entretien la relation entre l intervenant et l usager faire des tudes de cas suite ce dont on a t confront sur le terrain pour corriger nos erreurs X2 Le counselling comment mieux communiquer avec les usagers dans les squats J AAI x2 Participer a une formation sur les soins primaires et les urgences overdose X2 g rer les situations de crise ou de danger sur le terrain 3 th matiques ressortent aussi nettement quant la suite donner l atelier Vous donnez beaucoup d importance au counselling Pour parvenir mener des entretiens de qualit les mises en situation inspir es de cas qui vous ont mis en difficult sur le terrain vous semblent la bonne appr2. 55 ans LU Connaissances en mati re de RDR Questions corr l es Quelles sont vos connaissances des risques infectieux li s l injection Quelles sont vos strat gies de RDR Vous est il arriv d changer vos seringues Vous arrive t il de jeter vos seringues Hypoth se Depuis la mise en place du projet les connaissances des usagers en mati re e RDR sont plus importantes Mais il reste des lacunes combler et ils ont besoins de supports de communication en RDR adapt s la leurs pratiques Synth se des changes Ils savent que l injection est une pratique risqu e et qu il vaut mieux changer de mode de consommation c est dire fumer plut t que s injecter Certains ont essay mais ils sont revenus l injection car les effets psycho actifs sont plus importants Ils ont tous partag leur seringue au moins une fois dans leur vie Mais depuis l instauration du kit d injection usage unique ils ne le font plus En revanche ils continuent partager le petit mat riel filtre cupule et identifient mal les risques de contamination au VHC associ s Ils ont appris d composer l injection en diff rentes tapes et tentent de respecter ce qui est requis en mati re d hygi ne et de RDR pour chacune d entre elle Le principal risque identifi est celui du VIH et du VHC Mais pour le VHC les modes de contamination associ s l injection sont moins bien identifi s notamment en c
3. a le mettre en pratique Diapo 2 Styles naturels de communication Diriger lt gt Guider gt Suivre Informer sans permission ou en ayant valid le besoin Motiver Accompagner Soutenir Laisser tre Proposer des Orienter Exprimer de l empathie solutions i sans directivit Questionner Renforcer Diapo 3 Quelle approche IESSE Traditionnelle Motivationnelle Intervenant de Expert Guide terrain Coach Relation Autorit Autonomie Confrontation Collaboration Prescription Education Diapo 4 L ouverture l autre e Attitude fondamentale dans la relation d aide e Regard positif inconditionnel Montrer que nous tentons de comprendre la personne de l accepter dans sa totalit approche globale e Manifeste par les attitudes langage verbal et non verbal L absence de jugement e Favorise un lien de confiance e Permet une plus grande authenticit int grit un rapport franc e Jugement obstacle majeur Freine les capacit s se prendre en main Maintien dans un rapport de d pendance ou cause la fuite L empathie e Montrer sa compr hension de l autre e Abstraction de ses propres normes sans piti mais en se centrant sur la r alit de l autre s En tant l coute de ses besoins en cherchant comprendre son point de vue et en le reformulant Diapo 7 Les impacts de l empathie e Augmente l estime de soi e Am liore la qualit d
4. atelier de renforcement de capacit s de l quipe des intervenants de terrain a t co construit avec les programmes internationaux de AIDES et mis en place au mois de juin 2013 Cet atelier de 4 jours visait le renforcement de l quipe quant l accompagnement l injection AAI l implication des usagers dans le projet et l approche communautaire et enfin les bases en mati re de counselling et les techniques d entretien motivationnel Objectifs de l atelier Sur un atelier de 5 jours renforcer les comp tences et les savoir faire des intervenants de terrain de l ALCS T touan en termes D accompagnement l injection De d marche communautaire et d inclusion des usagers dans le projet De connaissances de base des techniques d entretien motivationnel Cet atelier a t construit sur la base des formations RDR CPP et AAI qui ont lieu r guli rement travers le r seau national de AIDES Il a t adapt en amont au contexte t touanais autant que faire se peut et dans la mesure o il s agissait du premier atelier relatif l usage de drogues injectables organis par les programmes internationaux de AIDES dans un contexte extranational L objectif secondaire de l atelier consistait a homog n iser les connaissances et les comp tences des intervenants de terrain au sein d une quipe qui s est r cemment toff e puisque 6 des 11 ersonnes qui la compose sont intervenants de
5. dissoute craser le produit le plus finement possible dans son emballage d origine 3 Risques d infections fongiques utiliser un citron frais 4 Risque de contamination bact rienne Veiller ce que le flacon ne soit pas perc ne pas utiliser d eau du robinet 5 Plus le produit est dilu moins le risque de s injecter des particules non dissoutes est important La haute temp rature tue les ventuelles bact ries 6 Filtrer les particules les plus paisses Risque de VHC ne pas partager le m me filtre avec d autres UDI 7 Identifier ses veines l aide d un garrot nettoyer la surface de la peau avec un coton imbib e 8 Proc der doucement dans le sens du flux sanguin Risque de d t riorer ses veines ne pas r utiliser sa seringue Risque VIH VHC ne pas partager sa seringue Ressources Film institutionnel de RDR UD adresse URL Film r alis par le CAARUD de Pau adresse URL 1 Le focus group comme outil de mobilisation communautaire PROJECTION DU POWERPOINT Le focus group comme outil de recherche et de mobilisation communautaire 1 ch Principes du Tocus group Le focus groupe est un type d entretien de groupe qui dure 1 2 heures compos de 5 12 personnes concern es par une m me probl matique et ou une intervention Il est destin obtenir des informations relatives des opinions des attitudes et des exp riences ou encore expliciter des attentes v
6. du sous groupe Hommes UDI inner 29 1 Les bases du COUNSELING si 2 Mise en situation d entretien motivationnel ou ccccce ce eeceecceesseseeeeeceeeeseeseeueeseeeeseueeaueesess lll Synth se des valuations de l atelier des participants 38 L CONTEXTE DE L ATELIER AIDES et ALCS sont des partenaires historiques privil gi s depuis 1987 et co fondateurs en 2008 de la Coalition Plus Depuis 2012 un nouveau chantier s est ouvert entre les deux associations autour de l Usage des Drogues Injectables UDI En effet face au constat du d veloppement de la pratique d injection dans tout le Nord marocain l ALCS a d velopp dans sa section de T touan un projet de r duction des risques envers les usagers de drogues injectables d s 2009 II est important de mentionner que l ALCS fut le premier partenaire de AIDES lancer ce type de projet et est aujourd hui encore l un des seuls a le faire au Maghreb voire sur le continent africain Depuis 2012 AIDES et notamment la r gion Sud ouest en lien avec le si ge de l association a pu apporter diff rents appuis la demande de l ALCS une mission exploratoire diff rents stages dans les services d addictologie en France pour les m decins addictologues de l ALCS un stage en CARRUD pour deux intervenants de terrain de T touan Dans la continuit de ces appuis et la demande de Mohammed El Khammas responsable national du projet UD l ALCS un
7. eee 6 L quipe d ANIMATION 225 nn nn en none intacte aies era 7 L s participants NEE 7 Programme r sum de atelier 8 Il Compte rendu des travaux de l atelier ss 9 R gles de vie d finies par le groupe iii 9 Recueil d s attentes d s participants ae tte dre attend ete eat ee net ten 9 MODULE 1 ACCOMPAGNEMENT A L INJECTION 10 1 Travail sur les repr sentations s nsseennsseneesseennssenenssernnssernnsseenrnsernnsseennssennnssrennssernnsseennsseents 11 LTBIASON EE 11 1 2 La question la plus difficile qu on m ait jamais pos e o 13 2 Pratiques d injection et RDR iccicccccexsceccdes angene cedenaseeacedeessstesdcatsie dda cadeen e i aieeaii eia 16 2 1 Karima et Mustapba e rrorrsea nri n niassa nerra eras ardie senini EENE EES 16 22x Bil ege te 19 MODULE 2 IMPLICATION DES USAGERS ET APPROCHE COMMUNAUTAIRE 20 1 Le focus group comme outil de mobilisation communautaire ssssssssssnssssssesresrssesrsenressssssreene 21 1 1 Principes du focus BFOUP WEE 21 1 2 ANIMATION dun focus Erop eee cedesstacnccccnecestnaneedddeshordentenuctucsseestedide coveduah laser terre annee 22 2 Elaboration d une grilled Gntretien ss caeccsie scvesticeles sine nina ini 24 2 1 Travaux du sous groupe Femmes usag res de drogue et Ten 24 2 2 Travaux du sous groupe Hommes UDI inner 25 3 Conception de fiches techniques iii 27 3 1 Travaux du sous groupe Femmes usag res de drogue et TS 27 2 2 Travaux
8. l accompagner et me placer au m me niveau qu elle Pouvoir agir en cas d OD faire des soins primaires Etre dans le communautaire Encourager ne pas partager son mat riel Encourager ne pas jeter son mat riel n importe o Distribuer du mat riel de pr vention Un ordre une injonction au changement de comportement Caritatif Etre sup rieur Etre arbitraire Etre en position du je sais tout je sais mieux que toi ce qui est bien pour toi Injecter la personne a sa place Encourager l UDI acheter de la drogue Avoir des messages descendant Motivations Craintes Limiter r duire les risques infectieux des UDI Limiter r duire les risques de discrimination de stigmatisation des UDI gt dimension pid miologique mais aussi soci tale La confiance qui nous lie aux UDI Les convictions en les droits humains droits a la vie la sant la non discrimination Participer au changement de comportement Etre acteur du changement Participer la lutte contre les pand mies La r sistance au changement et l impact sur la sant de l UDI qui refuse de changer Etre confront une OD et ne pas savoir la g rer ne pas reconnaitre les sympt mes ne pas savoir quoi faire Etre confront l ins curit et aux agressions des endroits d intervention outreach de l UDI en manque de la police Les AES pour l intervenant et le
9. sentations 1 1 Blason CONSIGNES En 3 sous groupes les groupes Sokololo Amel et Wifaka puis lors de la restitution en grand groupe les participants d finissent un blason divis s en 4 parties Pour moi l accompagnement l injection c est Pour moi l accompagnement l injection ce n est pas Mes motivations quant l accompagnement injection Mes craintes quant l accompagnement l injection SYNTHESE DES TRAVAUX DES 3 SOUS GROUPES LAAI c est UAAL ce n est pas Mettre la disposition des usagers du mat riel propre a usage individuel et unique Sensibiliser aux risques du VIH et du VHC gt Travailler sur le changement de comportement inciter fumer plut t qu s injecter viser l injection propre dans l id al 1 RDR gt 2 Changement de mode de consommation 3 Sevrage D finir les tapes de consommation pr paration du produits injection et d livrer un message de RDR adapt pour chacune des tapes Prendre en compte le petit mat riel dans les risques infectieux cupule filtre gt MAIS chaque consommateur est unique Les messages doivent tre adapt s chaque situation en fonction de la pratique et de la situation Pouvoir intervenir pendant que la personne s injecte pour corriger ses gestes si n cessaire respecter la volont de l usager gt Je dois avoir l accord de la personne pour
10. 2 Mise en situation d entretien motivationnel CONSIGNES Chaque participant cr e sur un papier le profil d un UD son nom son sexe son age ses U 1 U pratiques de consommation de produit sa situation sociale ainsi qu une motivation et un frein a changement de comportement Ex Malika 45 ans fume de l h ro ne est femme de m nage loue son appartement Elle a peut que sa consommation ne l emp che de garder son travail Elle a aussi peur du sida Elle souhaite obtenir un traitement de substitution mais T touan ne dispose pas encore de m thadone Chaque participant remet le profil qu il vient de cr er a son voisin de droite En trois sous groupe chaque participant joue a tour de r le une personne accueillie selon le profil qu on lui a remis l accueillant et observateur A chaque fin d entretien l observateur fait part au sous groupe de ses observations en tant vigilant aux questions ouvertes a la reformulation et la clarification de accueillant vis a vis de l accueilli Puis d briefing en grand groupe L apr s midi lors des interventions de terrain la consigne est de tenter d appliquer les principes du counselling l preuve de la r alit Retours des participants l issue des mises en situation et des sorties de terrain Les mises en situation sont la fois tr s faciles et tr s difficiles Il faut composer avec les r sistances de la personne Des fois la situation est
11. Le local et les fournitures du local 5 CALENDRIER Jusqu au 30 septembre 2013 montage du projet laboration du programme de la permanence Femmes Du 30 septembre au 31 d cembre 2013 lancement de la permanence et bilan interm diaire Modifications si n cessaire Du 1 janvier au 31 d cembre 2014 poursuite de la permanence hebdomadaire le mercredi de 15h 19h Atelier collectifs 2 fois par mois 6 INDICATEURS POUR L EVALUATION Quantitatif Nombre d usag res sensibilis es sur une ann e Nombres de permanences l unit fixe sur une ann e Nombre d ateliers collectifs sur une ann e id alement 3 s ances sur les droits de la femme les 7 s ances de travaux manuels Nombre de sorties par ann e pour mobiliser les usag res Nombres de mat riels de pr vention distribu s pr servatifs lubrifiant mat riels de RDR CPP brochures Qualitatif Impact de la RDR et changement de comportement L adh sion des personnes dans le tissu associatif en tant qu acteur Comp tences acquises par les usag res Connaissance de leurs droits sociaux 3 2 Travaux du sous groupe Hommes UDI ALCS L a e Si Creation de supports de PXUS FICHE ACTION 2013 Niveau de mobilisation SECTION DE TETOUAN 3 OBJECTIFS Objectif G n ral Implication mobilisation des usagers autour du programme de RDR CPP en les rendant RDR pour les UDI Programme r f rent RDR CPP UDI acteurs
12. Rapport ALCS d atelier a T touan Juin 2013 Atelier de renforcement de capacit s des intervenants travaillant avec les usagers de drogues injectables AK Gilles PENAVAYRE Charg de projet CAARUD AIDES Sud ouest Stanislas MOMMESSIN Charg de mission programmes internationaux AIDES Remerciements Nos remerciements vont tout d abord au Dr Adil Abboudi qui a r ussi le tour de force d animer l atelier tout en en assurant la traduction Il a su galement f d rer l quipe des intervenants de terrain du projet UDI de l ALCS T touan autour de la m me volont de renforcer leurs comp tences en termes de RDR CPP Merci encore Adil Nous remercions vivement le Dr Rachid Hasnouni Pr sident de la section de T touan pour son accueil chaleureux et la qualit des changes que nous avons eus en marge de cet atelier Nous remercions aussi Mme Fouzia Bennani Directrice G n rale de l ALCS ainsi que le Dr Mohammed El Khammas responsable national du projet UDI l ALCS pour le travail de co construction r alis en amont de cet atelier qui a grandement facilit le d roulement de cette mission Nous remercions galement M Youssef Mezzi responsable de la formation l ALCS d avoir pu d gager un cr neau dans son emploi du temps charg pour permettre le d briefing n cessaire cet atelier Nous remercions grandement Houda et Abdelkarime pour leur gentillesse et leur gran
13. aire pour que les UDI ne jettent pas leur mat riel nimporte o 2 Pratiques d injection et RDR 2 1 Karima et Mustapha CONSIGNES En 2 sous groupes selon 2 profils tr s diff rents d injecteurs Karima et Mustapha identifier les pratiques de consommation et les prises de risques et y associer un message de RDR a chacune des tapes avant une restitution en grand groupe Profil de Mustapha 32 ans vU est injecteur d h roine depuis de nombreuses ann es mais vu la mauvaise qualit du produit il ne filtre ni ne chauffe son produit pour tre s r de ne rien perdre Il utilise du citron pour diluer le produit Il a beaucoup d abc s surtout au niveau des jambes et un capital veineux tr s d t rior Il a d j t hospitalis pour un abc s l aine Late Il gare les voitures pour se payer un dicime 50 dirhams quand il peut II consomme dans un terrain vague proche de son lieu de travail Il jette sa seringue sur place et repart travailler pour se payer un dicime et ainsi de suite Il est en rupture familiale et dort en squat Il est mal vu par sa famille son quartier et par le pharmacien qui refuse de lui d livrer les calmants que le m decin lui a prescrit pour calmer son manque Vous intervenez dans le terrain ou Mustapha s injecte Restitution du sous groupe Mustapha Le groupe a choisi de pr senter un tableau Constat pratiques Risques Messages d
14. ateur rappelle galement que le bon fonctionnement de l entretien se base sur la participation de chacun 2 Elaboration d une grille d entretien CONSIGNES En 2 sous groupes laborer une grille d entretien en faisant correspondre chacun des items a une hypoth se v rifier claircir ou infirmer et en tenant compte de l objectif principal de chacun des 2 focus group Pour le FG hommes UDI Collecter des informations utiles a la cr ation d outils et de supports de RDR adapt s au contexte de UDI a T touan flyers videos ateliers collectifs affiches et impliquer les usagers dans leur conception Pour le FG Femmes usag res de drogues injectables ou non injectables et TS Collecter des informations utiles la mise en place d une permanence hebdomadaire ouverte uniquement aux femmes au centre fixe Restitution commentaires et validation des grilles par le grand groupe avant l organisation des focus groups les 19 et 20 juin Enfin chaque sous groupe d signe un animateur et un transcripteur 2 1 Travaux du sous groupe femmes usag res de drogue et TS GRILLE D ENTRETIEN ET SYNTHESE DES ECHANGES DU FOCUS GROUPE FEMMES USAGERES DE DROGUES ET PROFESSIONNELLES DU SEXE DU JEUDI 20 JUIN 5 participantes toutes CPP et TS g es de 25 40 ans l Liens entre l usage de drogue et le travail du sexe Questions corr l es Est ce que vous faites une relatio
15. bloqu e Mon accueilli tait tr s agressif et exigeant jai du aussi parl de son tat psychique en plus de la RDR C est difficile d a la fois mener l entretien en tant vigilant aux pratiques de la personnes et a ce qu elle raconte tout en faisant des questions ouvertes J ai trouv cet exercice tr s int ressant Nous devrions le faire dans nos r unions hebdomadaires avec les cas les plus difficiles rencontr s dans la semaine Mais le planning n est consacr qu aux actions de terrain nous ne pouvons pas faire beaucoup d analyse de la pratique Dans la vraie vie sur le terrain le contexte est moins facile On est parfois parasit par les personnes autour le lieu peu propice aux entretiens comme les squats On pense faire un bon entretien mais c est difficile de le mener avec cet environnement Lors d une tourn e on n a pas toujours le temps de bien avec les usagers parce qu on doit faire un autre endroit avec d autres usagers qui nous attendent Ill SYNTHESE DES EVALUATION DE L ATELIER PAR LES PARTICIPANTS Profil des participants 2 femmes et 8 hommes ag es de 33 ans en moyenne Satisfaction g n rale 1 Tr s insatisfait gt 6 Tr s satisfait Satisfaction g n rale 5 25 Contenus des modules 5 Rythme et succession des modules 4 3 M thodes interactives et outils 4 75 Animation de la session 4 9 Vie d
16. chniques d animation de groupe et parlant la langue des participants L animateur est second par un observateur transcripteur qui retranscrit synth tiquement mais fid lement les propos les d bats les diff rences de points de vue ou de pratiques des participants L observateur peut galement seconder l animateur dans l animation du focus groupe lorsqu il s agit de recentrer les d bats rappeler le cadre de l change libert de parole respect des opinions diff rentes etc Il soutient l animateur s il le sent en difficult Techniques de base pour animer un focus groupe 1 Disposer les personnes en cercle afin de favoriser les changes sur une base galitaire Vos questions sont ouvertes simples d nu es de jugement neutres S assurer que toutes les personnes puissent s expriment en relan ant les participants les moins bavards Et vous autres qu en pensez vous Recadrer les d bats si n cessaires quand ils sortent de l objectif principal Points de vigilance Le focus groupe ne doit pas devenir une somme d entretiens individuels Il faut donc veiller a cr er et maintenir une interaction dynamique entre les participants Eviter les d bats interindividuels entre deux personnes qui cherchent se convaincre mutuellement Equilibrer vos interventions en tant qu animateur ce sont les participants qui doivent s exprimer les animateurs lancent les sujets de discussion et canali
17. de disponibilit qui nous ont consid rablement facilit la t che pendant toute la tenue de l atelier Enfin nous tenons remercier tous les membres de l quipe d intervenants de terrain Abdelhak Abdenour Ali Amine Hasna Hicham Hossain Mohammed Noureddine Sa d et Souhaila pour leur engagement et leur grande d termination lutter contre le VIH Sida malgr les obstacles et les contraintes de leur contexte Nous les remercions aussi pour leur dynamisme et la qualit des changes dont ils ont fait preuve durant tout l atelier Choukran bezzaf coulchi Liste des acronymes AAI Accompagnement A l Injection AES Accident d Exposition au Sang ALCS Association marocaine de Lutte Contre le Sida CAARUD Centre d Accueil et d Accompagnement a la R duction des Risques li s a l Usage de Drogues CAP Connaissances Attitude Pratiques CPP Consommateur Consommatrice de Produits Psycho actifs FG Focus Group OD Over Dose PEC Prise En Charge RDR S CPP R duction des Risques Sexuels li s a la Consommation de Produits Psychoactifs TS Travail Travailleur Travailleuse du Sexe UDJI Usage Usager Usag re de Drogue Injectable VHB C Virus H patite B C Sommaire REMETCICINENES ee ee esch Liste des acronymes e l Contexte de I atelier c ccccccccscsccccscscsccccccscsccccscsccccccecsceccccscececsccecececeesO ODI Ctits Tel ie eee er eer ee ore eee ee
18. de leur propre sant dans ALCS Objectifs sp cifiques Cr ation d outils et de supports de RDR adapt s au contexte de l UDI T touan flyers videos ateliers collectifs affiches et comment les cr er avec les usagers 4 ANALYSE DES BESOINS R sistances aux changements de comportement continuent s injecter malgr les risques Partage du petit mat riel risques VHC Manque de connaissances de bases sur les modes de contamination du VHC Programme d change de seringues pas syst matiques Discrimination en tant qu UD voisinage rupture familiale acc s la sant 3 CONSTRUCTION DU PROJET ETAPES 1 Organisation d un focus groupe PLACE DES USAGERS recueil et 1 Recueil des attentes et des besoins des usagers analyse des besoins 2 L implication des usagers dans la conception des 2 Conception des supports de RDR flyers vid o supports de RDR pi ce de th tre 3 Mobilisation des usagers dans les s ances de 3 Conception et mise en place des ateliers de sensibilisation 4 Cr ation association auto support 4 MOYENS sensibilisation par les pairs animation des ateliers par les leaders 4 Ecrire les statuts de l association Humains Usagers intervenants soignants travailleurs sociaux Mat riels 1 PC 1 cam ra 1 micro mat riel divers pour la cr ation des flyers v tements accessoires et d cor pour le th tre 5 CALENDRIER De juillet 2013 d ce
19. e RDR Constats sociaux R ponses des d injection associ s des intervenants intervenants Ne chauffe pas Abc s Consommation Rupture M diation familiale son produit ne d t rioration alternative familiale sociale avec le pharmacien filtre pas son des veines l injection les associations de produit OD fume quartiers S injecte toujours dans la m me zone d injection D t rioration du capital veineux VIH VHC Changer de zone d injection Aider d autres veines bobologie trouver Pr carit Orientation vers les structures d insertion L inciter d clarer son activit S injecte dans un terrain vague Manque d hygi ne Message l mentaire l hygi ne se laver les mains nettoyer sur la zone d injection Utilisation de Champignon Utiliser un citron citron infections frais fongiques Jette ses VHC VIH Inciter utiliser seringues pour les les containers ou personnes a d faut une ext rieures bouteille en plastique Profil de Karima 31 ans Elle est divorc e Elle est professionnelle du sexe pour l argent en esp ce ou parfois des produits Elle vit seule dans un appartement qui lui sert de lieu de travail et de consommation de produit Elle s injecte de l h ro ne depuis peu Au d but elle fumait mais elle est pass e l injection pour ressentir
20. e groupe 5 12 Conditions mat rielles 4 9 Le module accompagnement l injection 5 Le module counselling et mise en situation d entretien 4 9 Le module approche et mobilisation communautaire autour d un projet focus groupe 5 4 9 6 Globalement l atelier a r pondu vos attentes puisque vous attribuez la meilleure note votre satisfaction g n rale Il semble que l atelier qui s est inscrit comme une parenth se dans un contexte d activit s de terrain assez intense ait contribu donner un nouveau souffle la coh sion de l quipe qui a su se f d rer autour de l objectif commun de r duction des risques envers les usagers de drogues C est pourquoi vous attribuez galement la vie de groupe l une des meilleures notes En revanche comme cela a t mentionn plusieurs reprises tout au long de ces 4 jours le rythme de atelier tait un peu trop intensif et le programme dense C est le point le plus n gatif que vous soulignez Objectifs des participants apr s l atelier Appliquer les nouvelles connaissances sur le terrain X3 Faire partager mes nouvelles connaissances aux usagers X2 R aliser plus de focus groupes avec les usagers Animer les focus groupe avec des mots simples et accessibles adapt s aux usagers R aliser le kit de RDR CPP sp cifique aux femmes R aliser le support vid o de RDR adapt notre contexte Etoffer le projet UDI de T touan par d
21. e la communication e Facilit l expression de ses pratiques e Facilite l identification des ressources et des points faibles de la personne Les questions ouvertes Utiliser pr f rablement des questions ouvertes Permettent de mieux comprendre la perspective de la personne Instaurer un climat d acceptation et de confiance D tre dans l ouverture l autre De recentrer sur l intervention D orienter vers un objectif Encourage le partage La forme et le ton ne sont pas intrusifs Une liste de questions ferm es Atendance mettre la personne sur la d fensive jugements subjectivit Les questions ferm es donnent l impression d avoir plus de contr le je suis l expert je sais tout a Maintient la personne dans un r le passif Diapo 9 La clarification e Clarifie la compr hension des propos de la personne Qu entends tu par l Parle moi de tes pratiques Est ce que tu penses que ta pratiques est risqu e Diapo 10 La reformulation Permet de v rifier que l on a bien compris donc que la personne se sente cout e De recentrer l intervention De reprendre son discours de mani re plus concise D approfondir sans jugement et sans confrontation De montrer que vous comprenez et acceptez les pratiques et le point de vue de la personne sans la juger ou la critiquer Diapo 11 R sistance Quand je shoote il n y a pas toujours de containe
22. e qui concerne le partage Certains jettent ont l habitude jeter leur seringues une fois utilis e IU Vie sociale discrimination Questions corr l es Quel regard la soci t porte elle sur vous Quelles discriminations subissez vous Hypoth se Les UDI sont victimes de discriminations particuli res qui entravent leur sant Synth se des changes Le regard que la soci t porte sur eux est le plus souvent m prisant Ils sont consid r s comme des junkies des hors la loi ou des parias Le m pris se manifeste souvent dans leur voisinage alors qu ils essayent de s int grer La police les arr te aussi pour le simple fait de poss der une seringue Enfin les pharmaciens refusent souvent de leur fournir des seringues et des m dicaments alors qu ils ont des ordonnances La plupart se d clare aussi en rupture familial du fait de leur addiction Ils se consid rent comme des citoyens de seconde zone Leur vie telle qu elle est ne leur convient pas et ont envie de changer Ils proposent de cr er une association d auto support et souhaite que l ALCS les aide Ils souhaitent galement que l association les aide r pondre leur besoins de formation sur les maladies infectieuses et organisent plus d ateliers collectifs 3 Conception de fiches technique fiche action CONSIGNES Sur la base des informations r colt es durant les deux FG les 2 m mes sous groupes r alisent une fiche tec
23. ent s injecter On peut l inciter fumer son h ro ne L objection la plus r pandue est que les effets du produit sont moins intensifs Autre alternative l injection intraveineuse injection rectale aussi efficace en termes d intensit d effets psycho actifs mais la pratique est tr s tabou On peut inciter PUDI changer r guli rement de zones d injection pour laisser aux veines le temps de cicatriser Ce diagramme illustre le niveau de risque associ aux diff rentes zones d injection Dangereux Ne te pique jamais ici se Il est pr f rable de ne pas te piquer ici mais s il le faut fais le lentement et avec pr caution Ce sont les meilleures veines et les plus s res n oublie pas de changer d endroit chaque fois On peut aussi tenter avec lui de trouver d autres veines Pour faciliter la recherche de veine on peut utiliser un garrot faire couler de l eau ti de sur la zone o l on veut s injecter ou la frotter avec sa main On peut aussi ouvrir et refermer le poignet plusieurs fois de suite ou encore faire des moulinets avec les bras On peut montrer a l UDI comment s injecter en abimant moins ses veines place l aiguille selon un angle de 35 de la surface de la peau orient dans le sens du flux sanguin vers le c ur La question des contraintes li es au contexte marocain le mat riel de RDR est plus limit un seul mod le de seringue les ser
24. ent utiliser du citron Un seul type de seringue est disponible Il n y a pas non plus de cr me cicatrisante et peu de supports de RDR N cessit de d velopper des outils de RDR adapt s au contexte flyers videos sur la base des pratiques des usagers pour viser le changement Etre confront ou composer avec la r sistance aux changements de la part des usagers est difficile quand ils refusent de r duire le risques Mais le changement c est aussi le fait que la situation ait volu T touan depuis 2009 quand le projet a d marr en lien avec les usagers La mise en place du ramassage des seringues avec des r gles incitatives 1 kit rendus 3 kits donn s La cr ation du kit d injection 2 2 L injection id ale CONSIGNES Muni d un kit d injection un des participants se d signe pour faire une d monstration de l injection id ale puis le groupe commente ETAPES POINTS DE VIGILANCE 1 Avant la pr paration 2 D poser le produit dans la cupule 3 Ajouter 2 gouttes de citron 4 Ajouter 4 gouttes d eau distill e 5 Faire chauffer le produit jusqu une faible bullition 6 Aspirer le produit avec la seringue l aide d un filtre 7 Identifier la zone d injection 8 S injecter le produit 1 Se laver les mains 2 Risque VHC ne pas mettre ses doigts dans la cupule utiliser le manche amovible Risque d injection de particule non
25. exuelle Question corr l e Quel est l impact de la CPP sur votre sant sexuelle Hypoth se La CPP influence la sant sexuelle et reproductive des femmes Synth se des changes Toutes les participantes ont des enfants Toutes consommaient aussi de l h ro ne pendant leur grossesse par inhalation L une d entre dit que sa fille se collait elle quand elle fumait pour inhaler la fum e Toutes ont des troubles de la menstruation ou sont am norrh es du fait de la consommation de produit IV Quelles activit s pour les femmes au sein de l unit fixe de l ALCS T touan Question corr l e Connaissez vous l unit fixe de ALCS Quelles seraient vos attentes en termes de programme Hypoth se Une permanence hebdomadaire ouverte exclusivement aux femmes correspondrait aux besoins des femmes CPP Synth se des changes Elles connaissent toutes l unit fixe mais ne savent pas ce qu elles peuvent y faire Elles seraient enthousiastes l id e de se r unir en toute convivialit et s curit comme lors du focus group et propose que ce soit le mercredi Elles proposent des activit s de convivialit des activit s collectives comme faire la cuisine et partager le repas apr s 2 2 Travaux du sous groupe Hommes UDI GRILLE D ENTRETIEN ET SYNTHESE DES ECHANGES DU FOCUS GROUPE HOMMES UDI a DU MERCREDI 19 JUIN 7 participants tous UDI g s de 30
26. hnique de montage de projet selon 6 points principaux Une analyse des besoins Les tapes de la construction du projet Pour chaque tape les participants interrogent la place des usagers dans le processus de construction Les moyens humains et mat riels Le calendrier Les indicateurs quantitatifs et qualitatifs Restitution commentaires et validation des fiches techniques en grand groupe 3 1 Travaux du sous groupe femmes usag res de drogue et TS on re Permanence hebdomadaire e sid ouverte aux femmes au SESCH Niveau de mobilisation SECTION DE TETOUAN Programme r f rent RDR CPP UDI 1 OBJECTIFS Objectif G n ral Implication mobilisation des usagers autour du programme de RDR CPP en les rendant acteurs de leur propre sant dans l ALCS Objectifs sp cifiques Mise en place d une permanence hebdomadaire ouverte uniquement aux femmes au centre fixe 2 ANALYSE DES BESOINS Prises de risques sexuelles li es l tat de manque et la CPP en g n ral Difficult n gocier le pr servatif avec le client Manque de connaissances de bases sur le VIH et les IST que ce soit les modes de contamination ou les moyens de pr ventions Probl mes gyn cologiques manque de connaissances du corps de la procr ation Manque d estime de soi Stigmatisation en tant que TS ET en tant qu UD 3 CONSTRUCTION DU PROJET ETAPES 1 Organisation d un focus groupe FEMMES recueil et ana
27. ingues a insuline non accessible et pas toujours adapt au terrain Une fois le Fonds Mondial nous a fait parvenir tout un lot de seringues Les usagers n avaient pas l habitude et ne les ont pas utilis es R sultat ils ont partag leur seringue pendant des mois Quels sont les objectifs d un programme de RDR CPP Synth se des changes Un programme de RDR vise le changement Le changement de comportement r duire les risques li s PUD ou minimiser les d g ts On se situe dans une logique de RDR pas de lutte contre la drogue Le changement social plaider pour l acc s universel et gratuit aux produits de substitution comme la m thadone qui n est pas encore disponible T touan plaider pour l acc s aux traitements VHC indisponible au Maroc Quels sont les principes de la m thadone Pourquoi n est elle pas disponible T touan NB Les questions concernant la m thadone sont revenus 4 fois Synth se des changes La M thadone est l un des traitements de substitution la consommation de drogues injectables qui sert palier la d pendance aux produits sous forme de sirop En agissant sur l tat de manque elle casse le cercle vicieux consommation gt manque gt recherche d argent gt consommation et facilite de ce fait l int gration sociale des UDI dont les journ es ne sont plus rythm es par la seule recherche du produit Elle se prend tous les jour
28. is vis de cette probl matique ou de cette intervention Lorsqu il regroupe des personnes aux points de vue aux exp riences ou aux pratiques diff rentes il permet la fois l expression et l explication des diff rences de points de vue et le d bat et l approfondissement de leurs opinions Le FG est conduit selon une grille d entretien pr alablement construites autour de th mes g n raux auxquels on fait correspondre des hypoth ses v rifier ou infirmer Destin obtenir des informations relatives aux CAP des UDI face l usage de drogues et les risques sanitaires li es leur consommation Le FG est une m thode d enqu te qualitative rapide Le FG est mi chemin entre le groupe de consultation et le groupe de discussion x Le FG permet d associer les b n ficiaires d une intervention son processus d laboration et donc de les rendre acteurs Le FG peut tre un levier de mobilisation communautaire des UDI quand il s agit d laborer ou d toffer un programme de RDR en consultant au pr alable la population auquel il est destin et en l associant au processus d laboration 1 Voir le point 2 du module 2 p 23 Elaboration d une grille d entretien 1 2 Animation d un focus group R le de l animateur et de l observateur transcripteur Un FG est men s par un animateur principal ma trisant les th matiques et les enjeux de la probl matique les te
29. lier Accompagnement l injection Bases des techniques d entretien motivationnel Implication des usagers et approche communautaire R gles de vie d finies par le groupe Respect de la parole Respect des horaires Interactivit et participation de tous Non jugement Etre patient Libert de parole Confidentialit Bienveillance Recueil des attentes des participants Connaitre mieux ce qu il se passe en France mutualiser et adapter les outils notre contexte Avoir des clefs pour d velopper l estime de soi des usagers Avoir plus de connaissances sur l accompagnement l injection Avoir plus de connaissances en RDR CPP Avoir plus de connaissances sur les risques infectieux du VHC Faire un point sur mes connaissances et en avoir d autres Parler du genre et d velopper des outils pour les femmes Pouvoir d velopper des outils de RDR adapt s a notre contexte D velopper mes savoir faire en counselling Avoir encore plus de connaissances et de comp tences pour viser le changement de comportement des usagers D velopper le projet en diversifiant les activit s Mieux d fendre les usagers face aux discriminations et l hostilit qu ils subissent Mieux savoir conseiller les usagers R duire la diff rence de connaissances entre les anciens membres de l quipe et les nouveaux Redynamiser l quipe retrouver un esprit d quipe 1 Travail sur les repr
30. lyse des besoins 2 Fixer une permanence femmes au sein de l unit fixe 3 Programmer des activit s hebdomadaires l unit fixe Ateliers collectifs qui visent l information et la sensibilisation la RDRS Ateliers collectifs qui visent une plus grande connaissance du corps et de la procr ation Ateliers collectifs en partenariat avec des avec des avocats et ou des ONG de d fense des DH sur le droits des femmes et les violences li es au genre Activit s manuelles et conviviales qui visent cr er une plus grande solidarit entre TS face aux discriminations ou une meilleure estimes de soi cuisine couture coiffure esth tique dessin Atelier th tre crire une pi ce de th tre sur les violences comme un support de plaidoyer 4 MOYENS PLACE DES USAGERS 1 Recueil des attentes et des besoins des usag res 2 les usag res choisissent le jour de la semaine qui leur semble plus adapt s 3 Identifier des leaders communautaires sur lesquelles peuvent reposer les activit s Int grer les usagers dans les r unions d quipe une fois par mois Participation communautaire la conception du programme Validation communautaire du programme Former les leaders l animation des ateliers Mobilisation des participantes sur le terrain par les leaders et les membres de l quipe Humains L quipe d intervenants les usag res les soignants les partenaires de la soci t civile Mat riels
31. mbre 2014 Brochures juillet ao t 2013 Vid o septembre d cembre 2013 Pi ce de th tre janvier juin 2014 Ateliers de sensibilisation juillet septembre2014 Cr ation de l association d auto support septembre d cembre 2014 6 INDICATEURS POUR L EVALUATION Quantitatifs Nombre de brochures distribu es par an 10000 pour 800 personnes id alement Nombre de projection de la vid o par an id alement 48 projections par an Nombre de repr sentation de la pi ce de th atre par an id alement 4 fois par an Nombre de personnes sensibilis es brochures vid os ateliers th tre Qualitatifs Impact de la RDR et changement de comportement Impact de la brochure impact de la vid o impact des ateliers Impact de la pi ce de th atre en termes de plaidoyer Investissement des usagers dans la conception des diff rentes activit s Impact de la cr ation de l association auto support 1 Les bases du counselling PROJECTION DU POWERPOINT Les bases du counselling Diapo1 Le counselling avec UD Lien entre l coute et les principes d action transformation sociale empowerment approche globale L coute se fait dans un contexte de changement donc de counselling L ambivalence devant le changement est normale Regard positif inconditionnel sur la personne R le de non expert Le counselling augmente la motivation au changement et les capacit s
32. n sexuelle pour l argent pour la drogue Est ce que le sexe et la CPP vous apportent du plaisir Est ce que le client te permet de consommer devant lui Est ce que tu exerces le sexe dans les lieux de vente de drogues Est ce qu il est facile de n gocier le pr servatif avec le client Hypoth se La CPP motive ces femmes tre TS pour pouvoir payer leurs produits Synth se des changes La plupart des femmes fument de l h ro ne Certaines ont d j tent de s injecter mais elles fument leur produit essentiellement Il est tr s rare d avoir une relation sexuelle en change de produits Le plus souvent elles ont une relation sexuelle contre de l argent puis elles ach tent leur produit La raison qu elles voquent est que lorsque les clients d couvrent ou savent qu elles sont CPP ils ne les paient pas sous peine de les d noncer aux autorit s car ce sont des proies faciles pour la police La plupart ont d j s journ e en prison Parfois elles sont rafl es par la police sans aucune raison apparente Outre la police le regard de la soci t sur elles est tr s dur en tant qu usag re et en tant que TS elles sont d sign es comme des hors la loi des d linquantes des voleuses Les religieux ont galement fait une fois de la propagande contre elles en distribuant des tracts dans la rue Leur consommation est donc volontairement cach e du client Pour la m me raison elles ne consomment pas non plu
33. ns usagers de drogues et la plupart ont un profil et un cursus de travailleur social Nom Pr nom Fonction dans le projet Anciennet dans le projet BOUTAAM ABDELHAK Coordinateur national 3 mois EL MERNISSI HICHAM Coordinateur de projet 10 mois EL KHLIA AMINE Responsable du centre fixe 6 ans EL GHRICH SAID Intervenant 2 ans SALOUH NOUREDDINE Intervenant 1an AMTIOU SOUHAILA Intervenante 3 ans BOUJLIL HASNA Intervenante 6 ans LADHAM ALI Intervenant 6 mois AMEICH ABDENOUR Intervenant Un mois MAKHLOUF EL HOSSAIN Intervenant 7 mois NAJI MOHAMED Intervenant 6 ans EL AMRANI HOUDA Secr taire 1an MHAMDI ALAOUI ABDELKARIME Chauffeur 7 mois Programme r sum de l atelier Mardi 18 juin Mercredi 19 juin Jeudi 20 juin 10h 11h 10h 11h Accueil pr sentation du groupe Rencontre avec la fondation recueil des attentes DROSOS 14h 17h Interventions de terrain Accueil centre fixe Activit s outreach squat rue Vendredi 21 juin 14h 15h Evaluation de parole atelier tour de Il COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE L ATELIER Mode d emploi Ce compte rendu se veut un outil facilement utilisable et consultable par les membres de l quipe de l ALCS T touan qui ont particip l atelier de renforcement de capacit s Ce compte rendu se d coupe en trois parties principales correspondant aux trois modules abord s durant l ate
34. oche L accompagnement l injection avec des modules plus concrets pour mettre en place des ateliers collectifs par exemple atelier de recherche de veines groupe de parole femmes Pouvoir intervenir en cas de situation urgente vous semblent tre une priorit notamment si vous tes confront s une overdose la n cessit de dispenser des soins primaires
35. on passage de la fumette l injection pour ressentir plus d effet et l inciter diminuer les doses gt L inciter fumer comme avant plut t que s injecter pour diminuer les risques Messages de RDRS gt Identifier avec elle les situations o elle ne parvient n gocier le port du pr servatif est ce li au manque au besoin d argent au manque d estime de soi est ce li aux clients lui m me Et comment elle peut y rem dier gt L inviter participer des activit s collectives r unissant les femmes CPP et ou TS gt L inciter faire un test de d pistage VIH Points principaux d battus la suite de l exercice L accompagnement l injection n cessite une approche globale qui prend en compte les pratiques de l UDI mais galement son environnement social Mais quelles sont les limites et les contours de notre r le d intervenant Nous sommes confront s des situations de d tresse Nous ne pouvons pas r pondre tout N cessit de nouer des partenariats avec les structures de PEC sanitaires et sociales pour pouvoir orienter La possession d une seringue peut causer une arrestation n cessit de mener un plaidoyer sur la base des constats de terrain et de d noncer ce qui semble injuste pour transformer l environnement L accompagnement l injection T touan a des contraintes particuli res l acide citrique n tant pas disponible les UDI doiv
36. plus d effets Elle s injecte 6 ou 7 dicimes par jour L ducatrice paire qui a la confiance de Karima am ne l quipe dans son appartement car elle se plaint de sa mauvaise sant et parfois de sa difficult a n gocier le pr servatif avec ses clients Elle se plaint aussi des violences polici res r guli res Elle a fait notamment de la prison pour prostitution Vous intervenez dans l appartement de Karima qui a visiblement beaucoup de difficult s et de m connaissances sur l injection Restitution du sous groupe Karima Le groupe est confront a une double probl matique LUD qui n cessite des messages de RDR CPP Le travail du sexe qui n cessite des messages de RDRS Les atouts de l quipe d intervenants La confiance que Karima t moigne envers l ducatrice paire La communication ais e sur ses pratiques et sa vie sociale aide cerner la situation Etre dans son appartement permet l coute le dialogue de faire le point VS squat Messages de RDR CPP gt Evaluer ses connaissances des risques li es l injection le bon geste abc s hygi ne l mentaire non partage des seringues et du petit mat riel cupule cuill re gt Au regard de ses connaissances valuer les risques ventuels physiques ou infectieux et adapter les messages de RDR sa situation gt Lalerter sur l augmentation de sa consommation la question de la d pendance s
37. puis un an ou moins d un an q p D Equipe d Animation Pour conduire cet atelier de renforcement de capacit s la d l gation tait compos e de Adil ABBOUDI M decin addictologue b n vole a l ALCS Section de T touan sp cialiste de la prise en charge m dicale des UDI Gilles PENAVAYRE Charg de projet au CAARUD de Pau dans la r gion Sud ouest de AIDES et personne ressource pour l atelier sp cialis dans le montage de projets communautaires avec les UDI Stanislas MOMMESSIN Charg de mission programmes internationaux populations vuln rables a AIDES Les participants l atelier L quipe est g r e par un coordinateur Abdelhak Boutaam missionn par le si ge national de ALCS pour accompagner le d veloppement du projet La coordination du projet dont les activit s se divisent en interventions outreach et par l accueil des usagers au centre fixe est assur e par un coordinateur Hicham El Mernissi Enfin le centre fixe est g r par un responsable Amine El Khlia Le projet peut compter sur le soutien d une secr taire et d un chauffeur Enfin l quipe compte 8 intervenants de terrain L quipe se caract rise par un d veloppement r cent des effectifs puisqu environ la moiti l a rejointe depuis moins d un an A l inverse les membres historiques de l quipe sont pr sents depuis plusieurs ann es Enfin seuls deux d entre eux se d finissent comme des ancie
38. r aux alentours Ce n est pas toujours vident d avoir des seringues propres a port e de mains En filtrant on ne sent rien La fume ne procure pas les m mes sensations que l injection gt Reprendre les propos en d montrant la contradiction D un cot ce que je te propose ne semble pas vraiment te convenir et de l autre tu te rends compte qu il y a un r el probl me J essaye de t apporter un soutien Diapo 12 Lors de l entretien e Faire ressortir le discours changement D sir de changer Capacit s a changer Raisons de changer Besoin de changer e Ce qui facilite l engagement au changement Questions pour susciter le discours changement Qu est ce qui t inqui te dans tes pratiques actuelles Quels pourraient tre les avantages de se changer de pratiques filtrer chauffer fumer Quelles principales raisons vois tu r duire tes risques Diapo 13 Les quatre principes g n raux e Composer avec la r sistance Reconna tre son droit de ne pas se sentir pr t changer L insistance risque d enfermer l entretien e Etre empathique et l exprimer e Valoriser les capacit s de la personne en la rendant responsable de ses choix et actions e D velopper les b n fices entre sa r alit et le comportement souhait Diapo 14 Pour y arriver L chelle de motivation Balance d cisionnelle Questionner les cons quences
39. s Intervention de Mme Fouzia Bennani Directrice de l ALCS La m thadone sera disponible tr s prochainement T touan probablement dans les semaines qui suivent Et c est une tr s bonne nouvelle pour les usagers Malheureusement c est l association RDR Maroc qui a conventionn avec la Fondation Mohammed V Pour autant les choses ne sont pas fig es vous avez une grande exp rience de terrain la confiance des usagers vous disposerez bient t d une unit mobile nos m decins sont form s la prescription de m thadone bref toutes les conditions sont r unies pour que la section de T touan participe ce projet Quelle RDR pouvons nous mener dans un contexte marocain particulier Synth se des changes Les principaux obstacles dans le contexte marocain sont les traditions religieuses et sociales et la l gislation On peut travailler sur le changement de l environnement pour une meilleure acceptation des usagers avec les associations de quartiers par exemple On peut travailler avec les leaders religieux et les UDI pratiquants On peut interpeller les pouvoirs publics l accessibilit de la m thadone a Tanger et bient t T touan est un bon exemple du travail de transformation sociale accompli grace aux associations Autre exemple de transformation sociale accomplie grace au programme de RDR CPP le programme d change de seringues M me s il reste encore beaucoup d efforts a f
40. s devant eux En revanche elles consomment directement sur leur lieu de travail dans les lieux de passe Elles d clarent avoir du mal n gocier le pr servatif avec le client et surtout lorsqu elles sont en manque et ce de mani re r guli re Toutes associent le manque aux prises de risques sexuelles La CPP leur apporte du plaisir mais elles ne ressentent aucun plaisir sexuel avec le client C est m me un cause d amusement Relations entre pratiques sexuelles et VIH Sida IST Questions corr l es Est ce que vous connaissez le sida et les IST Quelles sont les modes de contamination Quelles sont les risques de la CPP Comment on se prot ge Hypoth se Les femmes ont des connaissances sur les modes de transmission et les moyens de pr vention du VIH et des IST mais tr s basiques Synth se des changes Elles connaissent le sida et les IST comme les cr tes de coq la chaude pisse la syphilis Pour elles le mode de transmission principal est le travail du sexe Elles voquent aussi l injection comme mode de transmission du VIH Pour se prot ger il faut mettre un pr servatif Mais les clients disent qu ils ont moins de plaisir avec D autres clients au contraire en ont toujours sur eux et les utilisent syst matiquement Elles connaissent le pr servatif f minin mais ne l ont jamais utilis Elles n utilisent pas non plus de gel lubrifiant IL Sant s
41. s risques infectieux De faire passer de mauvais messages La drogue de mauvaise qualit Le contexte pas de m thadone pas de traitements VHC Etre trop sollicit par les UDI devoir tre la personne qui doit r soudre tous ses probl mes Points principaux d battus suite au blason LA POSTURE DE L INTERVENANT Un intervenant agit au del de la sensibilisation Il se place comme un pair aupr s de UDI interagit avec lui sur un m me pied d galit en essayant d adapter son discours et ses messages de RDR ses pratiques et a son environnement QU EST CE QU ON ENTEND PAR CHANGEMENT Le changement vise la r duction des risques par l adoption de pratiques moindre risque pour la 8 q D D pratiq que p personne elle m me Le changement de comportement appartient l usager Le changement s inscrit dans le temps et nous implique tous intervenant UDI m decins associations LA REDUCTION DES RISQUES C est l accompagnement l injection moindre risque en fonction du contexte d intervention et de ses ventuelles contraintes interventions en squat VS interventions au centre fixe du contexte et de l environnement de la personne de ses pratiques de ses rituels de consommations des produits qu elles consomment 1 2 La question la plus difficile qu on m ait jamais pos e CONSIGNES Individuellement chaque participant crit la q
42. sent les changes Attention aux propos orient s politique religion Le FG n est pas une s ance de sensibilisation L animateur doit laisser les participants s exprimer librement sur leurs connaissances sans intervenir Techniques de base pour animer un focus groupe 2 Poser le cadre L animateur et le transcripteur se pr sentent rapidement L animateur informe les participants de la dur e de entretien L animateur nonce clairement l objectif de l entretien aux participants Exemple Nous souhaitons mettre en place une permanence hebdomadaire ouverte uniquement aux femmes usag res de produits au centre fixe C est pourquoi nous avons besoin de recueillir votre point de vue L animateur pr cise le cadre de l entretien Confidentialit et anonymat la condition sine qua non au bon fonctionnement de l entretien car les th matiques abord es sont taboues usages de drogue sexualit travail du sexe L animateur s assure que tout les participants sont d accord Anonymat de la retranscription les propos sont retranscrits mais pas les personnes qui les ont tenus Les propos sont le mat riau que l on veut recueillir L animateur s assure que tous les participants sont d accord L animateur pr cise le cadre des changes il s agit d changer de points de vue respect des opinions et des pratiques de chacun non jugement D marche positive constructive L anim
43. uestion la plus difficile qu on lui ait pos e sur le terrain ou qu il se pose lui m me propos de PUD Chaque participant tire une question dans un pot commun tente d y r pondre puis en d bat avec le groupe Quelles sont les origines de la d pendance Sommes nous pr dispos s Synth se des changes La d pendance est certainement optimis e par des facteurs sociaux ou psychologiques En tant qu intervenant ce n est pas nous de nous prononcer sur le degr de d pendance d une personne ou les raisons ventuelles de son ses addictions En revanche son environnements et ses pratiques de consommation peuvent orienter le discours un de RDR qui doit tre centr sur la personne Attention nos repr sentations Nous ne sommes pas des psychologues qui soignons des malades nous intervenons dans le champ de la pr vention et de la RDR Quand un usager a les veines abim es comment le convaincre de changer de mode de consommation de ne pas plus s injecter Synth se des changes Comment convaincre une personne de changer son mode de consommation et ou de ne pas s injecter Comment composer avec les r sistances aux changements d un UDI malgr son tat de sant qui se d gradent L injection est la pratique la plus risqu e au niveau des risques infectieux et au niveau du capital veineux On peut interroger la personne sur ses motivations pourquoi il veut absolum
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