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Prévention au travail, été 2001

1. Marc Riel directeur des ressources humaines fait remar quer qu une partie des gains r alis s en r duction de primes vers es la CSST sont r investis dans des projets de s curit le bruit strident des organes internes de la machine en plein labeur Le dessus de la presse tait ouvert Le bruit se r percutait au plafond et retom bait aussi sur les op rateurs C tait terrible s exclame l ouvrier d en tretien Jean Desch nes En raison de la hauteur de la presse il n tait pas question d utiliser la strat gie de l en ceinte complete le pont roulant cir culant au plafond n aurait pu avoir le d gagement n cessaire pour ex cuter ses d placements Fort des ensei gnements de Phat Nguyen et d Eric Larouche R jean Paul Normand prend le taureau beuglant par les cornes Il consulte l op rateur sur ses habitudes de travail le fait filmer en pleine action par Eric Larouche et il adopte cette fois une autre strat gie Plut t que d enfer mer la b te il lui met un b illon La technique consiste boucher les ouver tures par lesquelles le bruit s chappe et corriger ses composantes bruyantes Le sommet de la machine est donc gauche R jean E Paul Normand 5 op rateur de presse plieuse et responsable de l quipe du d partement des presses et Jean Desch nes ouvrier d entretien recouvert par des panneaux m talliques 2 dont l
2. biologiques Recherche URSS ee Une att que entr gle ean an OV TCH CO COIVET E w PP Des exemples e P concr tes a E 2 gt E S D Les accidents nous parlent Un choc fatal Mot de la r daction fe Quand l ennemi est invisible OB Sant et s curit en images Vient de para tre la CSST S Centre de la petite enfance Les Cherchez l erreur Ateliers La sant et la s curit l installation d une double roue pour mode de vie Ouellet Canada Une chasse au bruit sans r pit Alerte aux risques biologiques Au Qu bec comme ailleurs des travailleuses et des travailleurs font face dans l exercice de leur m tier ou profession des agents viraux redoutables Bien conna tre ces Lu pour vous adversaires invisibles savoir comment s en prot ger tout est l SARGIM Une p pini re de projets en s curit En raccourci Droits et obligations Activit et actim tre brochet Une re naissance attendue r calcitrant MBA en gestion de la sant et de la s curit du travail un DESS en intervention ergo paroles de lecteurs unfortunately gazon maudit Agenda Perspectives tes mutuelles de prevention Un excellent d part Une entrevue avec G rard Bibeau vice pr sident aux op rations de la CSST Sommaire en page 17 La photo de la page couverture est une microscopie lectronique par transmission avec contraste
3. coup e appel e devenir la plaque arri re d un convecteur C est pour en assourdir les rugisse ments que cette poin onneuse a t confin e dans son norme enceinte un petit local en lui m me d environ 6 7 m de largeur 4 3 m de profondeur et d une hauteur de 3 7 m Le plafond est garni de 20 cm de laine isolante en fibres de verre et recouvert d une double paroi de placopl tre de 1 6 cm d paisseur l ext rieur Les murs sont pour leur part rembourr s d un isolant de fibres de verre de 15 cm sauf certains endroits o l paisseur cri tique des parois exigeait un isolant acoustique de 5 cm d paisseur Devant l ouverture frontale des lattes transpa rentes en PVC souple se chevauchant sont suspendues Ce qui permet le pas sage l int rieur de l enceinte de la presse Pour alimenter facilement l ap pareil en feuilles d acier ce rideau de lattes comporte une section coulissante d environ 1 2 m de largeur qui d gage l acc s la table de la machine gr ce l action d un cylindre pneumatique command par l op rateur L enceinte sans r pit est ventil e par un a rateur lectrique fix au plafond Ce n est la qu une des nombreuses r alisations r ussies de lutte contre le bruit qu on trouve dans l usine La t te dans un seau L usine de Ouellet Canada est instal l e L Islet sur la rive sud du Saint Laurent Du stationnement
4. rale URSTM du D partement des sciences appliqu es de l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Mostafa Benzaazoua et Tikou Belem ont men de novembre 1998 novembre 1999 une tude in dite sur les propri t s chimiques du remblai en p te une technique fort courante en Afrique du Sud depuis les ann es 1980 que les entreprises mini res ont commenc a introduire au Qu bec a compter du d but des ann es 1990 L un des d fis que doivent relever les exploitants d un gise ment en profondeur est de fabri quer un remblai capable de fournir le support n cessaire a la stabilisa tion des excavations souterraines Longtemps les mines qu b coises ont utilis un remblai hy draulique fait de r sidus miniers non toxiques Les contraintes co nomiques et les normes environ nementales grandissantes aidant elles privil gient d sormais le remblai en p te une technique qui pr sente le double avantage de r cup rer les tonnes de r sidus miniers en surface tout en assurant une meilleure exploi tation des gisements Ces r sidus le plus souvent sulfureux sont enfouis apr s avoir t m lang s un agent liant afin d assurer une r sistance m canique aux effondrements explique Mostafa Benzaazoua Ils remplissent les cavit s souterraines ce qui cr e un support de terrain permettant d exploiter des zones qui autrement ne le seraient pas Le remblai en p te est toutefois un c
5. Sept entreprises de fabrication de mati re textile ont particip l tude Toutes avaient introduit des innovations organisationnelles dans leur milieu au cours des derni res ann es des pr occupations l gard de la sant et de la s curit dans le processus de transformation ainsi que du mode de gestion de la sant et de la s curit du travail adopt C est pr cis ment la o nous m nent les r sultats de cette recherche La diminution de la fr quence et de la gravit des l sions professionnelles ainsi que la r duc tion des taux de cotisations pay es la CSST ont t plus marqu es au sein des entreprises qui ont adopt une ges tion dite moderne de la sant et de la s curit du travail Ces derni res s attaquent la source des accidents du travail ex plique Normand Laplante Leur ges tion est orient e sur une approche pr ventive mettant de l avant des mesures diversifi es et d centralis es invitant ainsi les travailleurs partici per directement l identification et la r solution des probl mes Par oppo sition une gestion traditionnelle est davantage ax e sur une approche cor rective et administrative des accidents du travail plus centr e sur leur cause imm diate La responsabilit de la gestion de la sant et de la s curit du travail est alors confi e un nombre limit d individus la direction le per sonnel sp cialis et
6. de couleur des cellules productrices du VIH virus du SIDA La cellule productrice de virus attaque les lymphocytes T et se r plique l int rieur d eux Un magazine pour qui pour quoi Pr vention au travail s adresse tous ceux et celles qui ont un int r t ou un r le jouer dans le domaine de la sant et de la s curit du travail Son objectif consiste fournir une information utile pour pr venir les accidents du travail et les maladies professionnelles Par des exemples de solutions pratiques de portraits d entreprises et par la pr sentation de r sultats de recherche il vise encourager la prise en charge et les initiatives de pr vention dans tous les milieux de travail 2 Pr vention au travail t 2001 Mot de la r daction Quand lennemi est invisible Le dossier de ce num ro s attaque un redoutable quatuor de virus dont l identit est bien connue VIH VHA VHB VHC Des lettres dont la signification et l vocation donnent des sueurs froides Parce que contracter l h patite A B ou C ou le virus du sida c est grave Or des travailleuses et des travailleurs sont expos s ces maladies auxquelles il faut ajouter la tuberculose et le t tanos dans le cadre de leurs activit s quotidiennes Et pourtant ils ne font pas partie du grand r seau de la sant Ils sont pompiers policiers agents des services correctionnels goutiers ou boueurs Le plan global de pr ventio
7. r dig e pour maintenir la s cu rit des travailleurs affect s aux op rations d extraction mini re Elle fournit des recommanda tions sur la fa on de concevoir d utiliser et d entretenir des treuils miniers command s par ordinateur Les informations qu elle contient sont compl mentaires la r glementation et au guide existants O Anita Rowan Linda Savoie Pr vention au travail Et 2001 Nouvelles recherches ACCIDENTS La r insertion au travail de victimes d un stress post traumatique faisant suite a des pisodes de violence sur les lieux de travail 099 049 Les pisodes de violence au tra vail tels que vols main arm e et agressions physiques sont en nombre croissant Au Qu bec depuis le d but des ann es 1990 la CSST indemnise annuelle ment une moyenne de 520 tra vailleurs pour des troubles de stress posttraumatique TSPT Les secteurs les plus touch s sont les transports les finances le commerce administration publique les services m dicaux et sociaux Si les causes et les sympt mes du TSPT sont bien connus cela n est pas le cas des variables qui influencent la r insertion des victimes au travail Cette recherche tentera donc d identifier comment la perception qu ont ces travail leurs du climat de l organisa tion des acteurs qui y voluent et du soutien qu ils y trouvent influe sur leur retour au travail La connaissance de cette rep
8. une for mation appropri e ils disposeront de plusieurs outils des fiches techniques portant sur l enl vement des ordures les travailleurs mobiles et l am nage ment et l entretien des centres de tri Enfin ils pourront se servir de d pliants sur le lavage des mains sans eau pour ceux qui travaillent sur la route et sur les mesures d hygiene personnelle Les travaux du PII se poursuivront pendant deux ou trois autres ann es car l inventaire de tous les moyens de pr vention contre les risques bio logiques et de toutes les interven tions pr vues pour que les milieux se prennent en charge n est pas encore complet On envisage toutefois d s l automne 2001 un grand coup d envoi de ces importantes op rations de prise en charge La D Michele Tremblay de la Direction de la sant publique de Montr al Centre conclut L ap proche syst matique adopt e pour la mise en uvre de ce plan fera en sorte que les travailleurs expos s des risques biologiques pourront tr s bient t avoir acc s des services ap propri s et de bonne qualit O 3 Voir l article portant sur les travaux de Jacques Lavoie hygi niste au Programme soutien ana lytique de l IRSST Eboueurs l exposition aux bioa rosols peut tre vit e simplement Pr vention au travail hiver 2001 volume 14 n 1 Une re naissance 15 f vrier 2001 le conseil d ad ministration de la CSST adoptait a
9. Bellemare ergonome chercheure a l IRSST il nous a incit s a modifier substan tiellement les moyens d intervention pr vus dans le programme Nous te nions ce que les employ s acqui rent des notions et des habilet s en ergo nomie de fa on a pouvoir identifier les facteurs de risque et en analyser les causes Nous nous sommes rendu compte que l enjeu majeur pour les travailleurs tait les transformations concretes qui en d couleraient Ils vou laient des r sultats visibles Au total nous avons men 186 activit s que ce soient des rencontres de groupe des suivis de projet ou de la formation touchant quelque 90 intervenants cl s dans les deux usines notamment les membres des groupes d ergonomie PT O Et le scepticisme a t vaincu NP O Oh oui quand nous retournons ces usines aujourd hui nous consta tons que le scepticisme a disparu au profit d une impressionnante partici pation des travailleurs Ils sont main tenant capables de faire des actions concr tes qui ont un effet positif sur leur travail Neuf situations de tra vail ont t tudi es et elles ont donn naissance 40 projets dont 23 taient r alis s 18 mois apr s le d but de l in tervention On peut mentionner deux Photo Mario B lisle Nathalie Perron ergonome chez Alcan projets majeurs l am nagement de la cabine d un nouveau pont roulant et la modification de la cabine d un v hicul
10. Cela demande un effort certain de la part de l en treprise C est a ce stade surtout que les aspects humains interviennent Les travailleurs habitu s a leurs fa ons de faire expriment quelquefois des r ticences ont observ les cher cheurs Si le produit ou le proc d de substitution n cessite plus d efforts de leur part ils ne comprennent pas n cessairement la pertinence de ce changement Au Qu bec pr cise M B gin certaines maladies pro fessionnelles reli es l exposition chronique aux solvants ne sont pas reconnues c est pourquoi il est es sentiel de convaincre les int ress s du bien fond de la modification Derni re tape mais non la moindre l valuation de l implantation devra tenir compte des nouveaux effets sur la sant et la s curit On a pu ob server par exemple dans un cas que le transport de r cipients plus lourds que ceux qui taient auparavant en usage pouvait causer des probl mes pr cise Michel G rin La vigilance s impose donc afin de ne pas intro duire de nouveaux risques Une recherche en plusieurs volets Le questionnement sur la substitution des solvants n en est pas a ses d buts En 1995 une premi re tude effec tu e a la demande d un groupe d hy gi nistes industriels avait entre autres choses d montr l absence d informa tion pertinente sur les mol cules de rechange offertes sur le march Pour pallier ce
11. Les autres soit pr s de 90 de l ensemble des boueurs tra vaillent pour 350 entreprises concur rentes et appel es dispara tre ou appara tre au gr de l attribution des contrats municipaux De plus le taux de roulement du personnel est tr s lev dans ce m tier Il s agit donc d une population difficile Joindre Chaque ann e dans ce secteur deux travailleurs sur trois se blessent et courent par le fait m me le risque d tre contamin s par des virus ou des bact ries Il faut comprendre qu il leur est pratiquement impossible de ma triser la salubrit de leur environne ment Comme ils manipulent l occa sion des d chets pouvant contenir des rejets en provenance de cliniques m dicales dentaires ou v t rinaires le risque de contact d une plaie ouverte avec du sang est possible Les situa tions de risque les plus fr quentes con cernent toutefois le t tanos Chez les boueurs on observe aussi un taux par ticuli rement lev de troubles respira toires de type allergique et de troubles gastro intestinaux notamment des diar rh es et des naus es Une surexposition des agents biologiques poussi res or ganiques bact ries moisissures pour rait en tre la cause Une telle vari t de milieux de situa tions et d agents pathog nes exige l laboration de stra t gies sur mesure C est la un d fi que le comit responsable du PII pour ces corps de m
12. ait pleine de promesses Un autre travailleur est lectris au m me en droit en tentant de lui porter secours Il aura besoin de plusieurs mois pour se remettre de ce choc Ou aurait il fallu faire Trois semaines auparavant plusieurs travailleurs s taient plaints du mau vais fonctionnement de la machine souder Entre temps aucune mesure n avait t prise pour d couvrir la source du probl me Un appareil d fectueux ne doit jamais tre utilis tant et aussi longtemps que la cause de son mauvais fonctionnement n est pas tablie et qu il n a pas t r par Si une inspection avait t men e par du personnel qualifi on aurait d couvert le mauvais branchement dans le montage lectrique Plusieurs incidents r v lant une d fectuosit lectrique dont des courts circuits s taient produits avant l accident et auraient d alerter une personne qua lifi e En tout temps les travaux d en tretien ou d installation du mat riel lectrique doivent tre ex cut s par Illustration Ronald Du Repos des travailleurs poss dant un certificat de comp tence Par ailleurs un programme d entre tien pr ventif des appareils lectriques aurait conduit au remplacement du cavalier de jonction de la fiche femelle de la rallonge lectrique absent au mo ment de l accident Il est galement recommand d utiliser des rallonges ainsi que leurs boitiers de protection enti
13. chage Il m nera galement la mise au point d un progiciel pour faciliter la fabrication opti male de tels remblais selon les exigences du design et les contraintes du milieu minier Responsables Mostafa Benzaazoua et Tikou Belem Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue tablissement d une liste de fournisseurs des dispositifs de protection associ s aux machines et proc d s dangereux 099 110 Au Qu bec le march des dis positifs de protection servant am liorer la s curit des ma chines et des proc d s dan gereux est en pleine mergence On y trouve en effet un nombre croissant de produits dont cer tains taient jusqu tout r cem ment r serv s l Europe Or il est difficile pour les acheteurs potentiels qu b cois de ces dispositifs de faire des choix compte tenu du peu d informa tion dont ils disposent Cette recherche consistera cr er une base de donn es qui regroupera les informations sur la dispo nibilit des dispositifs de pro tection offerts sur le march qu b cois Publi e sur le site Internet de l IRSST elle per mettra aux concepteurs de ma chines et de proc d s ainsi qu aux intervenants en sant et s curit du travail de disposer de donn es sur les fournisseurs les d positaires et les fabricants des produits recens s Responsable R al Bourbonni re IRSST SUBSTANCES CHIMIOUES ET AGENTS BIOLOGIOUES Evaluation de l
14. chez Domfoam a Saint L onard on utilisait auparavant un adh sif contenant un solvant toxique le dichlorom thane Celui ci a t remplac par un adh sif base d eau vendent g n ralement plus cher ils ont d autres propri t s qui peuvent les rendre moins co teux l usage pr cise M G rin Ainsi une des en treprises participantes a pu diminuer ses frais de chauffage puisqu elle n avait plus besoin d vacuer l air vici l ext rieur Cette m me en treprise a profit d un accroissement de ses ventes la suite de l assai nissement de ses moyens de pro duction Vient ensuite le temps de proc der a une analyse d taill e de la situation Bien comprendre les proc dures de travail les modalit s d utilisation et la finalit du produit vont mener l ta blissement des crit res devant pr sider la s lection de la nouvelle substance Cette tape est importante et rien ne doit tre n glig Les scientifiques ont constat que certaines solutions peuvent se situer loin en amont du pro cessus de production habituel Photo Mario B lisle Pour r aliser la quatri me tape c est dire l inventaire des options de rechange il existe une panoplie d outils que la recherche a permis de recenser Sur le Web notamment se trouve un ensemble de ressources utiles soit des bases de donn es des groupes de discussion des sites et des r pertoires de sp cia
15. cluant les assignations temporaires une pratique de plus en plus r pandue Une gestion int gr e et gagnante La tendance g n rale observ e depuis quelques ann es au Qu bec par rapport aux r sultats en mati re de sant et de s curit du travail se confirme en ce qui concerne les entreprises observ es l volution des statistiques des l sions professionnelles refl te une nette am horation de la situation Pour la p riode tudi e 1992 1993 1996 1997 on constate une r duction substantielle des taux de cotisation la CSST alors que l on note une diminution importante de la fr quence 37 et de la gravit 41 des l sions professionnelles et ce m me en tenant compte des assi gnations temporaires Ce constat en cache un deuxi me tout aussi important Autant un contexte de restructuration peut s av rer positif pour la sant et la s curit dans une en treprise autant son effet peut se r v ler n gatif lorsque ces pr occupations ne sont pas prises en compte dans les strat gies d implantation des change ments organisationnels Ces derniers peuvent alors devenir une source im portante d inqui tude et g n rer de nouveaux risques pour la sant et la s curit des travailleurs Ainsi 1l est possible que les succ s obtenus dans les tablissements obser v s ne soient pas sp cifiques au contexte de changement organisationnel mais qu ils d coulent plut t de l int gration
16. dans une certaine limite le comit de sant et de s cu rit qui demandent simplement aux travailleurs de faire preuve de prudence et de suivre les consignes d j tablies Il subsiste donc une troite relation entre le mode de gestion de la sant et de la s curit du travail et son int gra tion au changement organisationnel gestion moderne et forte int gration vont de pair tout comme le font ges tion traditionnelle et faible int gration Le grand d fi des entreprises Un danger subsiste particuli rement pour les entreprises qui affichent une gestion plus traditionnelle de la sant et de la s curit En effet ces derni res pourraient se contenter des succ s ob tenus ne percevant pas l int r t de s ouvrir un mode de gestion plus moderne de fa on viter la sta gnation de leur efficacit Normand Lapante pr cise Cela demeure une hypoth se mais les r sultats positifs obtenus gr ce une gestion tradi tionnelle de la sant et de la s curit ORGANISATION NELS du travail devraient t t ou tard atteindre un certain plateau Une am lioration subs quente de ce dossier dans ces entreprises pourrait passer par une transforma tion de leurs pratiques de gestion Les entreprises devraient donc profiter des r sultats positifs des derni res ann es pour maintenir leurs efforts en sant et en s curit par exemple en adoptant une politique de d claration sys t m
17. employeurs en mutuelle ne pourra se poursuivre sans l limination des dangers dans les entreprises Si des accidents surviennent les employeurs devront trouver une facon de r int grer les travailleurs accident s Les employeurs regroup s en mutuelle ont du pain sur la planche s ils veu lent conserver leurs gains et am liorer leur performance Au programme s inscrivent la r elle pr vention et la r insertion des travailleurs acci dent s O Julie M lan on Pr vention au travail t 2001 alon sant et s curit fe du guet eA f Le 11 octobre de 10h 18 Ks Le 12 octobre de9 ha 16 h Stade m Montr al Passez Y E ka Nie au salon Pp tae TR Venez y rencontrer pr s de 200 consultan SuisteGdbrotesionnels et repr sentants d associations offrant un aa l chon de produits et de WE Bis w services en sant et s curit du Da a N W LE GRAND RENDEZ VOUS du monde ap Gestion de la sant s curit amp quipements de s curit ention qonomie Formation et information Services m dicaux et juridiques Informatique et commerce lectronique amp Pr vention Consultez notre site Web www csst qc ca Pour reserver un espace Marc Andr Brazeau ou Patrick Lafleur T l phone 514 395 1808 Opus 3 inc T l copieur 514 395 1801 Bureau 203 Courriel info opus3 com 417
18. l unanimit le R glement sur la sant et la s curit du travail RSST Ce n est pas la premi re fois que la CSST fait un tel geste Comment expliquer alors la joie et le contentement res sentis par toutes les personnes asso ci es de pr s ou de loin ce projet Les explications sont multiples et trouvent leur source dans le pass Faisons un bref retour en arri re En 1973 le R glement sur les ta blissements industriels et commerciaux REIC tait adopt en vertu de la Loi sur les tablissements industriels et commerciaux En 1979 le REIC est maintenu en vertu de la Loi sur la sant et la s curit du travail LSST et il constitue depuis une pi ce ma tresse de la r glementation en mati re de sant et de s curit du travail Or depuis son adoption 1l y a pr s de 30 ans le r glement n avait subi au cune r vision majeure malgr un en vironnement de travail en perp tuel changement Le mat riel de production et les m thodes de travail ont volu les machines sont de plus en plus com plexes les normes techniques se raf finent sans cesse et les m thodes de travail doivent d sormais r pondre aux soucis d une production plus efficace et plus concurrentielle Les travailleurs sont par cons quent confront s de nouveaux dangers et plusieurs normes du REIC sont p rim es ou inappro pri es sur le plan de la sant et de la s curit du travail En 1991 un comit parita
19. parole de r dactions en chef O MLF Qui dit plaisir d t dit gazon bien vert et tondeuse Or cette activit apparemment anodine comporte son lot de risques Des coupures sont toujours possibles sans compter les blessures inflig es par des projec tiles caillou branche etc Il est pr f rable de tondre la pelouse par temps sec apr s avoir rev tu un pantalon et enfil des gants et des chaussures r sistantes surtout pas de sandales Les propri taires d une tondeuse lectrique doivent toujours prendre le temps de v rifier l tat du cable et des prises avant de passer l attaque histoire de pr venir d charge lectrique et lectrocution Et surtout comme le recommande instamment le magazine francais Vigilance ne jamais soulever une tondeuse lorsqu elle est en marche moins de vouloir tout prix donner son pouce vert la machine Pr vention au travail O En 1998 la CSST lancait les mutuelles de pr vention ayant pour objectif d inciter les employeurs de PME prendre des mesures concr tes de pr vention Peut on dire mission accomplie eT d Bibeau O Le bilan est tr s positif L op ration de v rification des employeurs en mutuelle permet de s assurer que les programmes de pr vention sont bien implant s En 2000 plus de 500 tablissements ont t visit s par des inspecteurs Ces der niers se posent alors certaines ques tions le programme de pr ven
20. rue Saint Pierre Montr al Qu bec H2Y 2M4 Pour recevoir gratuitement Prevention au travail ou en t lephonant le magazine Pr vention au travail Abonnement Qu bec au num ro suivant il vous suffit d en faire la demande 525 rue Louis Pasteur 1 877 221 7046 sans frais en crivant l adresse suivante Boucherville Qu bec J4B 8E7 DC 600 202 13
21. a t modifi e et est maintenant munie d un marche pied Le partage Michel et Anne Marie insistent Il y a une grande ouverture chez les duca trices pour toutes les questions de sant et de s curit Nous en parlons entre nous et nous changeons des conseils Nous sommes attentifs aux besoins ponctuels des autres Chaque duca trice doit en effet pouvoir dire H J ai besoin d aide a ne va pas Quand un enfant est en larmes elle doit pouvoir trouver le moyen de s asseoir de fa on ergonomique et de l attirer dans ses bras pour le consoler ce qui est mieux que de le soulever bout de bras Ceci demande toutefois la colla boration d une autre ducatrice pour la prise en charge temporaire des autres enfants du groupe Chut Le bruit est au m me titre que les contraintes ergonomiques un facteur s rieux de risque dans les CPE Pas n cessairement sur le plan auditif mais plut t sur le plan du stress psy chologique Pour r soudre ce pro bl me nous fonctionnons par atelier commentent Michel et Anne Marie l int rieur des pi ces r serv es aux groupes nous cr ons diff rents coins de jeux ou ateliers qui accueillent chacun deux enfants Ainsi il y a moins de bruit moins de conflits et les enfants sont plus calmes Une place pour chaque chose Les moyens mis en uvre au centre facilitent vraiment le travail des du catrices Tout a
22. a opt pour l am lioration continue Peut tre l avez vous remarqu le cartouche de la une et les t tes de rubriques ont t rafraichis Autre nouveaut d sormais le bloc de la recherche l IRSST poss de un sommaire bien lui Ainsi le lecteur en qu te de r sultats de recherches peut se rendre illico la page 17 Dans la mesure du possible un bloc intitul Pour en savoir plus est offert la fin des articles Rayon mise en pages on favorise les harmonies de couleurs on concocte des cou vertures toniques 1llustrant de fa on aussi concr te que possible le sujet abord dans le dossier Et pour rendre la lecture agr able on utilise des dispositifs de ventilation titraille vivante chapeaux de pr sentation insertions de sous titres aussi appel s intertitres l gendes et humour lorsque le sujet s y pr te bien s r Unfortunately Illustration Pierre Berthiaume Une nouvelle rubrique Les accidents nous parlent a vu le jour dans le num ro du printemps 2001 La chro nique O a t test e sur le terrain et ses responsables ont rectifi le tir la lumi re des commentaires recueillis Les deux r dactions en chef tr s soucieuses de fournir une information toff e et rigoureuse respectent syst ma tiquement un protocole de validation Photos et illustrations sont galement valid es Bref tout est fait pour permettre au magazine de poursuivre son apostolat
23. activation et le freinage de la presse de mesurer le d placement du coulisseau ainsi que les temps d arr t et de fermeture Le guide pr sente cet appareil de mesure ses principales carac t ristiques ainsi que l int gra tion d un logiciel permettant de traiter d analyser et d en registrer les donn es obtenues Les utilisateurs du chronom tre peuvent ainsi mieux com prendre son fonctionnement et donc l utiliser de fa on plus efficace et s curitaire Rapport d activit s 2000 de l IRSST DIRECTION DES COMMUNICATIONS GRATUIT L IRSST a modifi son nom en l an 2000 mais il maintient plus fermement que jamais son engagement r aliser des recherches qui r pondent aux besoins des milieux de travail Son rapport d activit s de l an n e en fait une d monstration loquente Une des priorit s de I Insti tut tait de privil gier la re cherche et c est ce qu il a fait de plusieurs mani res Tout d abord de nombreux efforts ont t investis afin d augmen ter significativement la produc tion scientifique Comme en t moigne le rapport du direc teur g n ral Jean Yves Savoie ces efforts ont port fruits et c est avec un carnet de com mandes de nouvelles recher ches exceptionnellement bien rempli que l Institut a com menc l ann e 2001 C est aussi avec succ s que VIRSST a approfondi ses liens avec des partenaires et des col laborateurs dans d
24. dans la gestion d ensemble des entreprises Alors qu auparavant la gestion de la SST tait confi e a des personnes issues du milieu de la production les organisations sont de plus en plus la recherche d hommes et de femmes qualifi s poss dant une comp tence reconnue en gestion de la SST Les futurs gestionnaires que nous formons sont une denr e rare sur le march de l emploi poursuit le profes seur Brun Ce MBA s adresse deux client les les sp cialistes en SST qui d sirent perfectionner leur formation afin d occuper des postes de gestion et les bacheliers en administration rela Oi Un DESS en intervention ergo L Universit du Qu bec a Montr al UQAM offre un dipl me d tudes sup rieures sp cialis es DESS visant a former des sp cialistes capables d utiliser des connaissances et des m thodes susceptibles d am liorer les conditions de travail Le programme un an temps plein se partage entre des cours th oriques et un stage d tude ergonomique Il s adresse aux personnes d j sur le march du travail souvent confront es des probl mes d ordre ergonomique XN a celles travaillant en milieu industriel aux associations Pr vention au travail Et 2001 tions industrielles et autres disciplines connexes a la SST La formation est offerte a Qu bec et a Montr al Pour plus de renseignements s adresser la Facult des sciences de l administra
25. de l Universit de Sherbrooke cette poque la recherche tait centr e sur la compr hension de la maladie et son traitement De nos jours on ne per oit plus le mal de dos comme le principal probl me de sant Les chercheurs doivent main tenant composer avec ses cons quences possibles soit une intol rance l activit ou au travail et m me dans une mino rit de cas une incapacit prolong e Des recherches ont d montr que l activit et m me le retour au travail ne sont pas n fastes pour le mal au dos puisque le mouvement est plus b n fique pour la machine humaine que l immobilisa tion Bien qu il ne soit pas une activit naturelle le travail pourrait tre un outil th rapeutique au bout du compte Nous sommes pass s d un mod le explicatif de la maladie un mod le d incapacit qui d bouche sur un nouveau paradigme une approche de r adaptation qui sur le plan organisationnel doit consid rer tous les acteurs pouvant contribuer favoriser le retour au travail a conclu Patrick Loisel La recherche de la solution concr te Le financement des projets de toxicologie industrielle s est profond ment m tamorphos en l espace de deux d cennies Au d but on finan ait des projets exp rimentaux sur la toxi cit des produits Aujourd hui on cherche davantage financer des projets dont les r sultats peuvent tre rapidement appliqu s et fournir des solutions des
26. des niveaux de bruit Le monstre La machine 122 se dresse au milieu de la section des presses m caniques et culmine a pr s de 6 m Une tour de 1 5 m de profondeur et de 2 4 m de largeur perc e a hauteur d homme d une large ouverture rectangulaire qui la traverse de part en part C est dans ce logement que le travail du m tal se fait Propuls e par l organe m canique situ au dessus une matrice s abaisse et vient former une plaque d acier contre une matrice inverse en exer ant une violente et subite pression de 250 tonnes Au moment de la visite l op rateur Andr Desch nes produisait des couvercles d a rothermes commer ciaux muraux Il s agit d une plaque d acier rectangulaire d environ 51 sur 71 cm qu on glisse par la fen tre de la machine entre les m choires du monstre En une premi re mord e le contour est d coup et les rebords sont repli s Andr Desch nes d place alors la pi ce sur une seconde matrice plac e c t de la premi re Deuxi me coup de m choire cette fois les grilles d a ration sont incis es et inclin es Il y a quelques mois le choc du m tal contre le m tal aurait provoqu un formidable claquement sec frappant de plein fouet les oreilles de l utilisa teur 250 tonnes qui tonnent a r sonne auquel se serait encore ajout Municipalit r gionale de comt 4 a TE 1 ASIE ite ad o
27. dication obtenir les coordonn es de la per sonne la source de la contamination etc Le document est produit par le Service de protection des incendies de Montr al en colla Exemple boration avec la CSST Le bruit Cote VC 900732 Dur e 18 minutes Cette vid o vise a sensibiliser les tra vailleurs aux risques et aux effets du bruit Il ne fait pas qu endommager louie il entra ne d autres probl mes comme le stress et la fatigue auditive Il peut galement tre une source de distraction et par cons quent un facteur suppl mentaire de risque d accident Il faut distinguer les bruits continus de ceux dits d impact par exemple un marteau pneumatique Les effets du bruit d pendent du niveau sonore du volume de la fr quence etc Produite par Vid o L M Inc A La sant s curit dans l industrie du meuble Cote VC 001359 Dur e 24 minutes L industrie du meuble doit jongler avec plusieurs probl mes de sant et de s curit au travail Ainsi la manutention fr quente des mat riaux peut occasion ner des maux de dos moins d utiliser des techniques et des m thodes effi caces Quant aux chariots l vateurs employ s au quotidien ils doivent faire l objet d une conduite pr ventive Par ailleurs plusieurs produits dangereux comportent des risques d intoxications de br lures de troubles des voies respi ratoires etc Certaines r gles doivent tre respect es
28. est pourquoi il tait n cessaire de caract riser les param tres contr lant le choix des agents liants et leurs proportions ainsi que de d finir des recettes de m lange optimis es permettant une utilisation plus s curitaire de cette technique Responsables Mostafa Benzaazoua et Tikou Belem chercheurs et Darcy Jolette technicien au D parte 3 ment des sciences appliqu es de l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Partenaires Trois entreprises mini res du Nord Ouest qu b cois et de l Ontario dont la mine Louvicourt de Ressources Aur et la division Laronde des mines Agnico Eagle R sultats De fa on globale il a t prouv que la r sistance m canique d un remblai en p te d pend la fois de la chimie des r sidus miniers utilis s et de l eau de gachage d layage ainsi que de ses propri t s physiques Des recettes ont t mises au point et adapt es au type de remblai utilis par chacun des partenaires Utilisateurs potentiels Les ing nieurs en m canique des roches qui travaillent dans les mines Pr vention au travail t 2001 bonne trentaine de recettes du terroir de l Abitibi T miscamingue Celles ci sont pourtant fort pris es non pas des cuistots mais des op rateurs miniers pour leurs vertus de stabilit chimique et de r sistance m canique l emploi de l Unit de recherche et de service en technologie min
29. impact d un abaissement des valeurs d exposition admissibles pour le formald hyde 099 011 Dans le contexte de la r vision de l annexe A du R glement sur la qualit du milieu de tra vail et faisant suite une tude pr liminaire cette recherche vise valuer les effets d une diminution de 2 ppm une des valeurs de 1 0 75 ou 0 3 ppm des valeurs d exposition admis sibles VEA au formald hyde Grace a la participation de six quipes de chercheurs elle en valuera les r percussions sur la comp titivit des entreprises et sur la sant des travailleurs En adoptant une approche mixte qui combine expertise et d marche d hygiene indus trielle classique les chercheurs produiront une matrice reliant les secteurs d activit cono mique et les niveaux d exposi tion au formald hyde L ajout de donn es sur les postes de travail permettra de consolider les r sultats obtenus selon le secteur l effectif et la distribu tion des travailleurs expos s Cette activit permettra acqui sition de connaissances et d une expertise sur l valuation d im pact en sant et en s curit du travail Responsables Guy Perrault Laurent Gratton Nicole Goyer Patrice Duguay Francois H bert et Paul Massicotte IRSST Michel G rin et Ga tan Carrier Universit de Montr al Pierre Lefebvre et St phane J Pallage Universit du Qu bec a Montr al Evaluation de la p
30. int rieur est garni d une couche de 5 cm d isolant acoustique Cet isolant a t rev tu d une pellicule plastique 5 pour le prot ger des projections d huile et on a aussi ajout un treillis m tallique pour le pr munir des chocs La grande ouverture centrale a t ferm e sur l arri re par quatre pan neaux de conception semblable Les deux panneaux sup rieurs sont viss s tandis que les deux inf rieurs sont mont s sur charni re pour faciliter les travaux d entretien Leurs rebords comportent une languette elle aussi garnie d isolant acoustique qui vient recouvrir et obturer parfaitement la Jonction des panneaux emp chant ainsi le bruit de s en chapper L ouverture correspondante sur l avant de la presse ne pouvait pas tre trait e de la m me fa on car l op rateur doit constam ment ins rer d poser puis ressortir les plaques d acier poin onner On a plut t ferm sa moiti sup rieure par Pr vention au travail t 2001 La presse 122 vue de devant et de derri re avec toutes ses composantes GD Moteur d entrainement Frein disque Rideau double en lamelles de PVC qui se chevauchent Lampe infrarouge Bouton de commande qui d clenche le m canisme de descente du rideau QO Bras pneumatique Pr vention au travail Et 2001 Denis Bernier Photos deux panneaux fixes alors que la par tie inf rieure est close p
31. l or de l argent du cuivre du zinc et des r sidus tr s sulfureux la recherche de XN l URSTM est arriv e a point nomm puisque cette mine souterraine utilise le remblai en p te depuis septembre 2000 Nous devions avoir recours ce type de remblai pour les gisements de grande profondeur dit Luc Bourguignon in g nieur en m canique des roches de la division Laronde laquelle compte trois puits dont l un est le plus profond en Am rique du Nord la lumi re des r sultats de l tude Luc Bourguignon n a pas h sit a modifier la recette sug g r e pr c demment par un consultant Au moment de l entrevue en f vrier dernier il s appr tait commencer des essais in situ pour v rifier grande chelle les propri t s des compositions des m langes optimis es en laboratoire afin d tablir des param tres de mesure et de contr le Dans la deuxi me phase de leur recherche qui a d marr en janvier 2001 les chercheurs visent maintenant laborer d ici deux ans un outil de port e plus universelle soit un outil automatique d aide la conception et l optimisation des remblais en uti lisant des mod les de r gression tir s de l ensemble des r sultats des deux phases de leur recherche Les r sultats de la premi re phase ont t diffus s aux exploitants miniers et aux groupes conseils int ress s la mise au point des remblais miniers au cours d un s
32. leur mat riel de d sincarc ration La man uvre est d licate En m me temps il leur faut faire vite et user de force Un dernier effort pour lib rer la victime et soudain un morceau de t le cou verte de sang traverse le gant d un pompier et lui entaille la peau Non loin de l un policier fouille un sus pect et se pique une seringue souil l e dissimul e dans ses v tements Quelques heures plus tard dans le m me quartier un goutier s af faire nettoyer le r seau d gout au moyen d un boyau jet sous pres sion et vlan il est clabouss par des eaux us es Au m me instant dans une prison un d tenu tuberculeux contagieux tousse dans une pi ce o se trouvent des d tenus et une agente des services correctionnels Malgr des contextes de travail tr s diff rents les pompiers les policiers les agents de services correctionnels les travailleurs affect s au traitement des eaux us es les boueurs risquent d tre expos s dans l exercice de leurs fonctions des agents biolo giques Selon les cas certains peuvent tre expos s au VIH l h patite A B ou C au t tanos la tuberculose etc Contrairement aux employ s du r seau de la sant ces travailleurs n avaient pas n cessairement t in vit s participer des activit s sys t matiques de pr vention Difficile en effet d valuer avec pr cision les risques d exposition dans ces m tiers L
33. liants base de ciment Portland de cendres volantes et de laitier mati res issues des hauts fourneaux utilis s dans trois proportions diff rentes 3 4 5 et 6 de la masse totale du r sidu sec et la m me teneur en eau de mise en place 28 Les r sidus ont t chantillonn s la sortie des usines de traitement juste avant leur malaxage avec le ciment et l eau de proc d de chaque mine a aussi t chantillonn e afin de servir comme eau de gachage pour hydrater le ciment et faciliter le transport de la pate Les moules fabri qu s ont ensuite t conserv s dans une Photos Guy Pr vost chambre humide durant des p riodes de 14 28 56 et 91 jours A chacune de ces ch ances les moules de remblai ont t soumis a des essais de caract risa tion chimique g ochimique physique microstructurale et m canique Les r sultats de la recherche ont t a la hauteur de la curiosit des chercheurs Nous avons le sentiment d avoir parcouru un grand chemin vers une meilleure compr hension du rem blai en p te qui demeure un mat riau relativement m connu au Qu bec dit Mostafa Benzaazoua Nous avons prin cipalement d couvert que la pr sence de certains compos s chimiques les sul fates en particulier pouvait freiner l hy dratation du remblai au cours des deux premiers mois de son durcissement car nous avons maintenant une meilleure id e de la vitesse de r action de dif
34. modifier le module de jeu qu il nous avait vendu pour en am liorer la s curit Et puis nous avons trouv des bacs sur roulettes pour transporter les jouets au parc Bref tous les aspects du fonction nement du centre ont t examin s sous la loupe de la sant et de la s cu rit Bien s r certains am nagements sont plus co teux que d autres Mais il y a toujours moyen de moyenner Pour Photo Pierre Charbonneau les r aliser nous nous servons entre autres des cr dits accord s par le mi nist re de la Famille et de l Enfance pour l entretien des locaux A mesure que nous faisons des changements nous tenons compte de la sant et de la s cu rit Nous trouvons aussi plus cono mique d acheter du mat riel industriel plus cher mais plus durable D sormais nous ne misons pas sur le court terme ce qui nous permet de mieux planifier nos conomies et de projeter des inves tissements a long terme pour am liorer la sant et la s curit Convaincus Une fois la pr vention sur les rails a roule et comme le dit un certain adage petit train va loin Pour en savoir plus Sans p pins revue qui fourmille d id es en mati re de sant et de s curit Publi e quatre fois par ann e par Association pour la sant et la s curit du travail secteur affaires sociales ASSTSAS Chaque nu m ro propose de nombreux articles abon damment illustr s sur la sant e
35. on peut apercevoir travers les arbres les mon tagnes bleut es de Charlevoix de l autre c t du fleuve Pr s de 150 tra vailleurs s affairent dans l usine o tr nent de nombreuses machines outils qui coupent forment poin onnent les diverses feuilles de m tal entrant dans la fabrication des plinthes lectriques convecteurs et autres radiateurs r si dentiels commerciaux ou industriels Le travail du m tal qui exige des appareils puissants est une activit particuli rement bruyante Quand plu sieurs machines outils fonctionnent de concert fa on de parler dans le m me local le bruit qui se r percute sur les parois d acier peut atteindre des niveaux tr s lev s R jean Paul Normand op rateur de presse plieuse et sp cialiste autodidacte responsable de l quipe du d partement des presses l exprime de fa on imag e C est comme travailler la t te dans un seau Chez Ouellet Canada on en est conscient depuis longtemps Au d but des ann es 90 des premi res mesures Pr vention au travail t 2001 37 Photos Denis Bernier de bruit ont t prises en collaboration avec Association sectorielle paritaire secteur fabrication de produits en m tal et de produits lectriques En 1995 au moment de l agrandissement de l usine on a tent un deuxi me effort Les deux poin onneuses num riques ont t plac es c te c te ce qui am plifiait en
36. pho toacoustique Ce type d instrument fournit de l information sur la structure mol culaire des bioa rosols Son uti lisation a laiss entrevoir la possibilit d analyser des spectres la signature des bioa rosols imm diatement apr s leur cueillette en quelques minutes et avec beaucoup de fiabilit explique Michel D ry Pr vention au travail Et 2001 Boursiei des moisissures et autres bioaerosols par la spectroscopie L identification des champignons un r el d fi C est un mycologue du Centre cana dien de foresterie CFL Serge Sokolski qui a convaincu M D ry de l im portance d laborer une m thode for melle d identification des champignons avant de s int resser aux autres types de bioa rosols et ce pour diverses raisons Premi rement certaines moli sissures ont des effets n fastes sur la sant notamment de type allergique Deuxi mement la m thode d iden tification conventionnelle se limite a des observations visuelles des chan tillons elle est donc soumise a la d faillance humaine niveau d exp rience et d expertise etc L analyse des champignons est un art Un bon mycologue peut prendre des ann es avant d tre en mesure d identifier avec certitude certaines esp ces pr cise Michel D ry Finalement tout comme l ensemble des bioa rosols les champignons parce qu ils sont vivants sont susceptibles de se transformer
37. placer les bacs dans les serres les travailleurs utilisent main tenant des tiges assez semblables ces cannes sp ciales qui se prolongent sur l avant bras Elles sont munies leur ex tr mit d un crochet qui se glisse sous le bac Avec un de ces engins dans chaque main les travailleurs n ont plus se pencher Une am lioration de 99 estime M Poirier Voil ce qui s ap pelle redresser une situation O POUR VOUS Jour apr s jour mois apr s mois le souci de la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles se r pand au Qu bec Dans cette chronique destin e diffuser l information Pr vention au travail vous propose de courts extraits d articles et de repor tages aussi vari s que possible publi s par ses partenaires dans des revues magazines ou bulletins de liaison Des semelles crampons Chez Postes Canada l analyse des statistiques de 1998 1999 a r v l que 60 des accidents dont taient vic times les facteurs au Qu bec surve naient sur la route Ils taient dus aux chutes et glissades sur le trottoir dans un escalier chez un commer ant ou dans la rue Ce constat a men un projet pilote de pr vention d velopp et mis sur pied en collaboration avec le Syndicat des travailleurs et travail leuses des postes Le projet a d abord t mis l essai Beauport Il a per mis de r duire de moiti les accidents d s le premier hi
38. rapport de recherche traite d un cas de modification d outils manuels dans une po terie industrielle La m thode utilis e s appuie sur un proto cole de modifications ergono miques de tels outils int grant les d marches de conception et d ergonomie La publication fait tat du processus d appli cation du protocole qui a con duit a la conception d outils simples et op rationnels limi nant les facteurs de risque de TMS associ s au design des objets s lectionn s Son appli cation est examin e quant a ses limites pour la pr vention des TMS et a l int gration de l ergonomie dans la d marche de conception ainsi qu au pro cessus social n cessaire sa mise en uvre ublications Chronometre d arr t et de fermeture des presses m caniques TURCOT DENIS JEROME BOUTIN ET SERGE MASSE GUIDE TECHNIQUE RG 265 33 PAGES 5 35 RAPPORT R 265 35 PAGES 5 35 Un des moyens les plus r pan dus pour augmenter la s cu rit des presses a m tal est l loignement des commandes bimanuelles Pour s assurer de l efficacit de cette mesure il est cependant essentiel d va luer le temps d arr t ou de fer meture selon le type de presse et ainsi d terminer l loigne ment minimal Il existe un chronom tre portatif servant mesurer ces param tres et dont l installation n entraine pas de modification aux ma chines Un syst me de capteurs permet de d tecter l
39. risque puis remis au m decin qui s occupera du cas Expositions prolong es la tuberculose Ce sont les agents de services cor rectionnels qui risquent le plus d tre expos s la bact rie de la tubercu lose mycobact rium tuberculosis Une bonne a ration des locaux des ta blissements p nitenciers pour disperser les contaminants en suspension dans l air ainsi qu une excellente hygi ne personnelle comptent parmi les mesures privil gier pour r duire ce risque Le d pistage syst matique de la tubercu lose gr ce l administration de tests la tuberculine PPD rev t aussi une im portance toute sp ciale pour ce corps de m tier Le comit du PII pr voit d ailleurs cette fin la production de carnets de r sultats de d pistage Au cours des prochains mois les quipes de sant au travail du r seau de la sant commenceront sensibiliser les respon sables des tablissements de d tention et les agents affect s la surveillance des d tenus Contact risque avec des eaux us es L h patite A est principalement craindre pour les travailleurs r guli rement a risque d tre clabouss s au visage par des eaux us es Pour eux l accent sera mis sur la vaccination Seront aussi privil gi s l hygi ne per sonnelle les quipements barri res et la d contamination des v tements pour viter que les virus et les bact ries se propagent sur les lieux et dans l
40. selon leur environnement ce qui en complique l identification Comme toute recherche celle de Michel D ry lui a r serv quelques surprises Le spectrophotom tre infrarouge n tant plus disponible au moment O J ai amorc mes travaux jai choisi de travailler avec un spec trophotom tre simple celui de Camille Chapados de l UQTR L absence d un appareil photoacoustique a oblig le chercheur a se creuser un peu plus les m ninges afin de trouver une fa on de contourner diff rents probl mes dont la pr sence de gel de culture et absorption des infrarouges par l eau qui biaisent les r sultats d analyse Il s est donc tourn vers une autre tech nique celle de la r flectance diffuse qui permet de recueillir la lumi re sur un miroir concave apr s sa r flexion sur les chantillons Michel D ry a ga lement d trouver une autre astuce soit faire pousser les champignons sur des filtres puis les faire s cher sur des sup ports avant de mesurer leur spectre Et a fonctionne tr s bien Jusqu ou raffiner identification Quelle sera la limite C est la ques tion que se pose actuellement le cher cheur Sera t il possible d identifier l ensemble des familles des esp ces et m me des vari t s Si pour l instant aucune conomie de temps n est r a lis e la mise au point d un syst me expert informatis capable d analyser et d identifier les spectres qui l
41. situations de tra vail et sur des moyens d intervention en cours de projet comme les simula tions ou les visites de sites PT Quelles raisons ont incit Alcan solliciter l aide de l IRSST pour mener bien cette d marche NP O La collaboration en ergono mie avec l IRSST date de 1995 Il y a d j eu d autres projets avant celui ci et chaque fois on essaie d aller un peu plus loin dans le d veloppement de nos connaissances et de notre savoir faire pour liminer les TMS Nos statistiques indiquent que ceux ci repr sentent le probl me num ro un quant la gravit des blessures dans nos usines C est un sujet face auquel les travailleurs et les gestionnaires se sentent plut t d munis Un projet comme celui ci nous permet de les aider en leur d montrant qu il est possible de pr venir les TMS et de r duire les facteurs de risque de fa on significative PT Quel a t l aspect le plus difficile de la recherche MB O Il tait important non seulement de travailler avec les groupes d ergo nomie mais aussi de mobiliser tout le personnel des usines Nous avions pr vu distribuer des d pliants d in formation sur la recherche mais le repr sentant du personnel du Centre de coul e d Arvida nous a plut t sug g r de rencontrer chacun des quelque 300 travailleurs au d but de leur quart de travail Le scepticisme qui r gnait dans le milieu a t un grand choc et Marie
42. t repens Ainsi le mobilier n est pas seulement adapt aux besoins des enfants mais aussi ceux des ducatrices Nous avons des chaises basses con ues pour conve nir aux adultes Les espaces de range ment ont galement t revus Dans Quel athl te pourrait se permettre de soulever a bout de bras sept ou huit bambins trois ou quatre fois par jour pour les installer sur la table langer C est tellement plus simple quand b b prend plaisir grimper les marches escamotables pour monter sur la table Pr vention au travail t 2001 Photos Pierre Charbonneau 65 Pr vention au travail Et 2001 Les tables sont une cause d acci dent en garderie parce qu elles sont lourdes et qu il faut les d placer souvent Solution adopt e des tables hydrauliques fix es au mur et qu on peut facilement relever ce qui r gle a la fois les probl mes d espace et de manipulation Quant l encombrant rouleau de papier dessin il est d sormais d plac a l aide d un support sur roulettes arrangement sugg r par une ducatrice Plus besoin de se casser le dos pour le transporter les armoires les objets les plus lourds sont plac s en bas Dans l entr e nous avons install une barre pour accrocher les poussettes afin qu elles ne soient plus dans le chemin Nous avons am nag la cuisine en ayant le souci de la s curit Et demand un fabricant de
43. tation et valuation d un programme d intervention ergonomique pour la pr vention des troubles musculo squelettiques d s la conception des situations de travail e Marie Bellemare IRSST e Sylvie Montreuil Universit Laval e Denis Allard Direction de la sant publique de Montr al Centre e Micheline Marier et Johane Pr vost Universit Laval du pont roulant au Centre de cou l e d Arvida il y a eu un projet dans une usine en Colombie Britannique o beaucoup de travail effectu Arvida a t repris L exp rience accumul e gr ce la recherche de l IRSST peut tre export e dans les installations d Alcan partout dans le monde PT Peut on quantifier la diminu tion des TMS d coulant de ces projets de transformation NP O C est difficile dire mais on peut quand m me affirmer que les transformations r alis es ont permis de diminuer les facteurs de risque de TMS dans huit des neuf situations de travail tudi es Dans certains cas ces trans formations ont galement entra n une baisse du risque pour la s curit moins de chutes ou de br lures par exemple et une baisse du risque pour la sant On a m me constat que des projets de transformations ont eu des r percussions sur la qualit de la production MB O Il est difficile d valuer effet de nos interventions puisque les TMS sont des affections qui se d veloppent lentement Mais on estime que si les
44. tiers ne pourra relever qu avec la collaboration des quipes de sant et de s curit au tra vail du r seau de la sant des ASP et de la CSST La perception des risques biologiques chez les policiers et les pompiers On a parfois tendance a associer les dangers relatifs au VIH et aux VHB et C la r gion de Montreal M me si l incidence et la prevalence des infections li es a ces virus sont moins lev es en r gion que dans la zone m tropolitaine ce serait faire preuve d inconscience que de n gliger l importance de ces virus dans le reste du Qu bec LES QUIPES de sant au tra vail de la Mauricie appartenant au r seau de la sant ont agi de fa on pro active Elles ont fait circuler un ques tionnaire portant sur divers probl mes de sant et de s curit susceptibles d af fecter les employ s municipaux Les quipes avaient cern parmi les pro bl mes les risques biologiques notam ment chez les pompiers et les policiers C est dans la r gion du Centre de la Mauricie que le questionnaire a t utilis principalement dans de petites municipalit s caract re rural et semi urbain Cette d marche a permis de cons tater que 70 des employeurs des ser vices de polices de cette sous r gion reconnaissent que leurs agents sont expos s des risques biologiques En corr lation parfaite 70 d entre eux fournissent une vaccination pr ventive contre l h patite B et des gant
45. voire modifier leurs approches continuellement Voil le message qu a livr d embl e le directeur g n ral de l IRSST Jean Yves Savoie aux quelque 200 participants du colloque Mutations des milieux de travail et changements de paradigme dans la recherche en sant et en s curit du travail Cet v nement s est d roul Montr al en avril dernier pour souligner le 20 anniversaire de l IRSST Il r unissait des chercheurs qui collaborent avec l Institut et des intervenants de divers organismes du r seau C tait l occasion de mesurer le chemin parcouru en deux d cennies et de se pencher sur les d fis qui attendent les chercheurs en sant et en s curit du travail dans leurs diff rents secteurs de comp tence M Savoie a par ailleurs profit de cette tribune pour annoncer l initiative de cr er un r seau qu b cois de chercheurs en sant et en s curit du travail L avantage de la jeunesse Vous avez une chance extraordinaire c est que vous avez 20 ans C est bien parce que a permet d avoir un peu de recul d tre presque majeur et d avoir encore de grands enthousiasmes Nous nous avons d j 54 ans a lanc le directeur scientifique de l Institut national de recherche sur la sant INRS de France Jean Claude Andr Au cours de son expos ponctu d humour M Andr a longuement insist sur les pr occupations communes en matiere de sant et de s cu rit du travail
46. 950 M Gratton a num r une s rie de conditions gagnantes pour r ussir un transfert de connaissances Le capital relationnel est certainement la variable la plus significative a t il affirm La difficult de passer de la connais sance scientifique l application pratique est directement pro portionnelle l existence du foss entre les chercheurs et les utilisateurs Il importe d associer les utilisateurs de r sultats d s le d but du processus de cr ation des connaissances et de les transformer dans un langage qui soit accessible et adapt une client le vari e On a beau avoir les meilleurs r sultats si la recherche ne vise pas le r seau appropri et n arrive pas en temps opportun l effort est vain Depuis 20 ans IRSST a parcouru beaucoup de chemin et nous visons maintenant parfaire notre approche dans la valorisation des recherches en incluant m me la formation des relayeurs L importance du relayeur Une table ronde fort anim e portant sur la recherche et son utilit face au monde du travail a clos cette dense journ e de r flexion Le directeur de Association paritaire du secteur affaires municipales M Alain Langlois a rappel que les recherches se font souvent par l interm diaire d associations comme la sienne qui jouent le r le de relayeur des connais sances acquises Il a soulign que celles qui s taient av r es utiles dans son secteur taient celles qui
47. ITIONS Le Sommaire des sommes port es a votre dossier DC 100 1005 5 d pliant Ce que vous devez savoir sur nous DC 200 383 4 d pliant Cherchez les erreurs a la ferme DC 900 974 1 affichette Message myst re DC 900 807 affichette Premiers secours DC 900 801 affichette R cup rateur de solvant DC 900 806 1 affichette Vous pouvez vous procurer ces documents au bureau de la CSST de votre r gion O Danielle Brouard L installation d une double roue Jacques remet en place les roues qu il a d retirer pour changer les joints d tanch it Auparavant il verse de l huile sur le plancher pour le rendre glissant et hop il pousse la pi ce en tentant de l aligner sur le moyeu M me le client donne un coup de main Voil une m thode pour le moins dangereuse surtout quand la double roue p se entre 180 et 205 kg Fort heureusement c est une mise en scene vous de trouver les erreurs Simulation Pr ve PAPE Na E2 Pee A Photo Pierre Charbonneau EN i i Jacques ne se risquerait jamais pousser lever ou d placer une charge lourde sans utiliser un appa reil de levage ou de manutention Et fort heureusement il en existe une grande vari t 6 Pr vention au travail Et 2001 survenir garage glissades Photos Pierre Charbonneau L he Quand il doit manipuler une double roue Jacques utilise un chariot con
48. NEMARK T l 45 36 14 31 62 T l c 45 36 14 31 80 Courriel icoh workandhealth osh council dk Site Web www osh council dk Pr vention au travail Et 2001 10 AU 13 SEPTEMBRE 2001 HAYAMA JAPON Colloque 15 colloque international sur le travail de nuit et le travail post RENSEIGNEMENTS The Institute for Science of Labor 2 8 14 Sugao Miyamae ku Kawasaki 216 8501 JAPON T l 81 44 977 2121 T l c 81 44 976 8659 Courriel jim isl or jp Site Web www isl or jp symp2001 htm 10 AU 14 SEPTEMBRE 2001 LILLE FRANCE IHM HCI 2001 RENSEIGNEMENTS SELF Facult de m decine CHU C te de Nacre 14032 Caen Cedex FRANCE T l 02 31 06 82 14 T l c 02 31 06 82 19 Site Web www ihm hci2001 org 3 AU 5 OCTOBRE 2001 MONTR AL QU BEC Congr s SELF ACE Les transformations du travail enjeux pour l ergonomie RENSEIGNEMENTS SELF ACE 2001 IRSST 505 boul de Maisonneuve Ouest 10 tage Montr al Qu bec H3A 3C2 T l 514 288 1551 T l c 514 288 7446 Courriel self ace2001 irsst qc ca Site Web ergonomie self org ou ace ergocanada ca 18 ET 19 OCTOBRE 2001 JONQUI RE QU BEC Salon et colloque 17 colloque de la sant et de la s curit du travail du Saguenay Lac Saint Jean Chibougamau Chapais RENSEIGNEMENTS Andr R sendes CSST Direction r gionale du Saguenay Lac Saint Jean T l 418 696 5223 Courriel andres resendes csst q
49. PRESSE m canique AMADA moderne et propre n a pourtant pas l air bien m chante A droite un bras mobile se d place selon deux axes sur une table grise gar nie de billes de roulement gauche un bo tier rouge renferme l organe m canique laissant peine para tre une large tourelle d acier d environ 60 cm de diam tre suspendue au dessus de la table de travail La b te est cependant en cage enferm e dans une enceinte qui l encl t compl tement sauf sur sa partie frontale o une large ouverture permet son gardien de lui donner sa pitance de feuilles d acier des plaques de 70 sur 95 cm intervalle r gulier le bras surgit agrippe la feuille qu on lui tend et l attire dans l antre o elle est amen e sous la tourelle avec des mouvements saccad s et pr cis Un staccato de mitraillette clate alors pen dant que la feuille est taill e en pi ces taill e en fait en une seule pi ce cisel e avec pr cision parcourue de fines ouvertures et dont le pourtour complexe ne tient plus au centre du rectangle original que par quelques lambeaux de m tal Elle a t d coup e haute vitesse 275 coups minute par quelques uns des 27 poin ons que porte la tourelle de l appareil tota lement informatis Une fois que le monstre a recrach la plaque d acier l op rateur n a plus qu trancher a la cisaille les quelques ligaments qui retiennent la pi ce soigneusement d
50. a direction a t surprise de constater que les employ s avaient trouv des solutions la fois simples efficaces et peu co teuses PT O Les r sultats de la recherche pourront ils tre g n ralis s aux autres usines d Alcan NP C est notre plus grand d fi actuellement Nous travaillons expor ter les r sultats et mobiliser nos autres installations autour de la question On doit ressortir ce qui est g n rali sable et le formuler pour que nos autres usines puissent en profiter Un autre d fi important est de maintenir en vie les groupes ergo qui ont t form s pour le projet Ces groupes ont eu le soutien troit d une importante quipe d ergonomes de l IRSST ils doivent maintenant tre un peu plus autonomes et ce malgr tout l appui que nous pou vons leur offrir a I interne Depuis la fin du projet il y a eu des d veloppements dans ce sens Par exemple une proposition d un des groupes d ergonomie de l usine de Shawinigan a t r utilis e pour trans former et rendre plus s curitaire une situation de travail celle du cassage de la cro te d aluminium dans d autres usines J ai bon espoir que les r sultats de la recherche s tendront toutes les installations d Alcan PT O Celles du Qu bec NP O Celles du Qu bec et m me l ext rieur Par exemple apr s le pro jet de transformation de la conception Etaient responsables du projet Implan
51. ables gratuitement www irsst qc ca Pr vention au travail Et 2001 CHANGEMENTS Une terre fertile pour l am lioration des conditions de sant et de s curit du travail dans les entreprises Point de d part Bien que les recherches sur la r organisa tion du travail soient nombreuses tant des points de vue conomique admi nistratif et sociologique que psycholo gique peu d entre elles se sont attard es l effet de l implantation de nouvelles formes d organisation du travail sur la sant et la s curit Responsable Normand Laplante anthropo logue et professeur au D parte ment de relations industrielles de l Universit du Qu bec Hull Partenaire L Association sectorielle paritaire du textile Pr ventex R sultats Une troite relation a pu tre tablie entre le mode de gestion de la sant et de la s curit du travail et son int gration au changement organisationnel gestion moderne et forte int gration vont de pair tout comme le font gestion traditionnelle et faible int gration Utilisateurs potentiels Les gestionnaires les pr ventionnistes et les travailleurs de tous les secteurs NORMAND Laplante anthro pologue et professeur l Universit du Qu bec a Hull r alisait il y a quelques ann es une recherche sur les processus d implantation d innovations organisa tionnelles au sein d tablissements du secteur manufacturier en collaboration
52. adaptable a chaque remblai 26 oO L identification des moisissures et autres bioa rosols par la spectroscopie gt O Pr vention au travail t 2001 47 L IRSST De l avis des deux scientifiques les r sultats de la recherche sont probants La m thode peut s appliquer l en semble de l industrie parce qu elle a t test e dans une vari t de secteurs uti lisant des solvants soit le nettoyage de taches sur des tissus le collage de la Point de d part En raison des dangers que repr sentent les solvants pour la sant des travailleurs du public en g n ral et de l environne ment les entreprises sont amen es remplacer plusieurs des produits orga niques actuellement en usage Une tude pr alable avait d montr la n cessit d adopter une approche globale en mati re de substitution des solvants Comment donc concr tiser cette l approche et la rendre op ra tionnelle Responsables Michel G rin et Denis B gin respectivement professeur et agent de recherche au D parte ment de sant environnementale et de sant au travail de l Uni versit de Montr al Partenaires e Les associations paritaires des secteurs du textile Pr ventex de la fabrication de produits en m tal et de produits lectriques ASPME de la fabrication d quipements de trans port et de machines ASFETM et de l habillement e Le minist re de l Environnem
53. ar un rideau de lattes en PVC souple et transparent qui s l ve et s abaisse sous l action d un cylindre pneumatique Puisque ouverture arri re se trouvait bouch e on a compens la perte de lumi re en ajoutant un clairage fluorescent Au surplus on a install devant l ouverture de la presse un d tecteur infrarouge qui arr te la machine d s qu une main franchit cette fen tre virtuelle Les autres organes m caniques bruyants ont eux aussi re u l attention de l expert maison Le dispositif de freinage un ensemble de disques brinquebalants et grin ants a t coiff d un couvercle insonoris cette seule pr caution a r duit le niveau sonore de 1 dB L int rieur du carter du moteur a t recouvert d une laine isolante de 1 9 cm pour amortir les vi brations M me les conduites pneuma tiques ont t recouvertes a l endroit o elles mergent dans la machine d un manchon isol avec une laine acoustique compacte de 1 3 cm d paisseur pour viter qu elles transmettent l ext rieur la vibration des engrenages Gr ce tous ces am nagements le niveau de bruit des impacts de 135 dB qu il tait 135 dB lin aires valeur de cr te a tenu pr ciser ric Larouche a t ramen 127 dB 135 dB le R glement sur la qualit du milieu de travail autorise un maximum de 316 impacts en huit heures 127 dB cette limite est hauss e 1995 impacts l
54. argement au del des 500 600 im pacts produits par la presse 122 durant une p riode de travail La conception et la r alisation faites temps perdu par R jean Paul Normand et Jean Desch nes se sont tendues sur environ six mois Il en a co t pr s de 3000 en temps et mat riaux plus 3000 pour le dispo sitif de d tection infrarouge Concertation et d termination ric Larouche admet avoir t im pressionn par l ing niosit de R jean Paul Normand et Jean Desch nes C est le processus qui est int ressant Il y a eu concertation entre les per sonnes et une belle d termination en vue d obtenir des r sultats Au fil des essais il y a eu des erreurs mais apr s la formation Montmagny et les no tions de base re ues en insonorisation ils sont devenus autonomes C est vrai ment une prise en charge du milieu dans l esprit de la Loi sur la sant et la s curit du travail Daniel Mac Leod inspecteur de la CSST a la Direction r gionale de la Chaudiere Appalaches a eu connais sance des travaux lors d une visite de routine C est tout a fait exceptionnel Des presses m caniques comme celles la on en voit partout mais c est la pre mi re fois que j en Vois une insonoris e avec succes Il ne faut pas que a passe sous silence s exclame t il Dans cet esprit il a donc invit Ouellet Canada a faire connaitre ses r alisa tions au cours d un colloqu
55. atique des l sions pro fessionnelles o tous les cas doivent tre rapport s y compris les assignations temporaires Ainsi loin d avoir la pr tention d offrir des solutions miracles aux probl mes de gestion ce chapitre le chercheur sou haite que les r sultats de son tude favorisent et faci litent l adoption d une ges tion plus moderne de la sant et de la s curit en fournissant aux entreprises qui le souhaitent des balises ouvertes a la r alit de chaque milieu O Photo Mario B lisle Isabelle Labarre Pour en savoir plus LAPLANTE Normand Innovations organisationnelles et s curit du travail dans le secteur du textile Rapport R 247 70 pages 7 50 T l chargeable gratuitement www irsst qc ca Pr vention au travail Et 2001 21 Troubles musculo squelettiques DE SEPTEMBRE 1997 avril 1999 une quipe de scienti fiques a men une recherche dans deux usines qu b coises de la compa gnie Alcan qui consistait implanter un programme in dit d intervention ergonomique pour la pr vention des troubles musculo squelettiques TMS en agissant au cours de la conception des situations de travail Comme le d montre l valuation de l implantation les r sultats ont d pass tous les es poirs Les ergonomes Marie Bellemare du Programme s curit ergonomie de VIRSST et Nathalie Perron d Alcan nous parlent de cette recherche Pr vention au t
56. avaient r pondu exac tement aux conditions gagnantes nonc es plus t t Les participants s entendent pour dire que ce colloque aura t une belle occasion d changes sur les d fis relever et les exigences de chacun concilier notamment sur les modes de fonctionnement propres aux milieux de travail et celui de la recherche O Jean Marc Papineau Pr vention au travail t 2001 27 L IRSST Michel D ry Departement de physique de l Universit Laval L identification SI c est un peu le hasard qui a men Michel D ry la recherche en sant et en s curit du travail 1l en parle avec passion D tenteur d un doctorat en biophysique de l Universit du Qu bec Trois Rivi res il effectue pr sen tement un stage postdoctoral avec Marcel Baril professeur chercheur au D partement de physique de l Univer sit Laval Je m int resse la spec troscopie et la photochimie depuis le d but de mes tudes sup rieures au cours desquelles j ai eu l occasion de travailler avec l quipe de l Universit Laval Sa demande de bourse l IRSST faisait d ailleurs suite un travail ex ploratoire effectu par Pierre Picard sous la direction de Marcel Baril qui portait sur l identification de bioa rosols pollen bact ries moisissures etc gr ce diff rents types d appa reils dont un spectrophotom tre infrarouge muni d une cellule
57. avec Denis Harrisson Les r sultats de cette tude lui ont permis de constater que les questions de sant et de s cu rit du travail taient trait es de fa on fort diff rente d un tablissement l autre tout en repr sentant un enjeu important pour tous Parce qu ils remettent plusieurs aspects du travail Pr vention au travail t 2001 en question les processus d inno vations organisationnelles peuvent devenir des sources importantes de conflits l int rieur des entreprises mais ce que Denis Harrisson et moi avons constat c est que la recon naissance de l importance d un enjeu comme la sant et la s curit du travail r ussissait plus souvent qu autrement dans un tel contexte a rallier les parties patronale et syndicale Ont merg de ce constat les questions suivantes Quelle relation existe t 1l entre la r or ganisation du travail et la ges tion de la sant et de la s curit dans les entreprises Et surtout quel effet les changements organisationnels peuvent ils avoir sur cette gestion Pour r pondre a ces interrogations et en arriver d gager les strat gies d im plantation de transformations organisa tionnelles les plus efficaces quant la sant et la s curit du travail le cher cheur s est pench sur le cas de sept tablissements du secteur du textile ayant effectu de tels changements au cours des cinq derni res ann es Le tex
58. c ca 30 OCTOBRE 2001 TROIS RIVI RES QU BEC Colloque Carrefour de la sant et de la s curit du travail de la Mauricie Centre du Qu bec RENSEIGNEMENTS Louis Brault CSST Direction r gionale de la Mauricie et du Centre du Qu bec T l 1 800 668 6210 poste 3404 Courriel louis brault csst qc ca 6 NOVEMBRE 2001 QU BEC QU BEC Colloque sur la sant et la s curit du travail Chaudi re Appalaches et Qu bec RENSEIGNEMENTS Isabelle Gosselin CSST Direction r gionale de la Chaudi re Appalaches T l 418 839 2577 Courriel isabelle gosselin csst qc ca Luc Jacques CSST Direction r gionale de Qu bec T l 418 266 4158 Courriel luc jacques csst qc ca 7 ET 8 NOVEMBRE 2001 SAINT HYACINTHE QU BEC Conf rence La gestion des risques chimiques RENSEIGNEMENTS D partement de sant environnementale et de sant au travail de l Universit de Montr al T l 514 343 6134 Site Web www mdtrav umontreal ca Photo Mario B lisle Des exemples de solutions concretes L INDUSTRIE fait une large consommation de solvants au Qu bec plus de 200000 travailleurs y sont expos s Depuis le garage du coin jusqu au fabricant de peintures ces produits se trouvent peu pr s partout Or ce sont souvent des ma ti res dangereuses la fois pour l environnement et pour la sant Une tendance se profile donc l chelle mondiale la substitution de ces ma ti res
59. capacit de quatre personnes L au diovid oth que peut aussi exp dier les documents l emprunteur la CSST paie les frais d exp dition mais les frais de retour sont a la charge de l emprunteur Pour obtenir un formulaire de de mande pour r server la salle de visionne ment ou emprunter une vid ocassette T l c 514 906 3024 T l 514 906 3085 1 888 873 3160 Courriel audiovideotheque csst qc ca 1199 rue De Bleury 4 tage Montr al Qu bec H3B 3J1 Information grand public A Information sp cialis e M Avec document ou guide d accompagnement Pr vention au travail Et 2001 63 nombre de centres de la petite enfance CPE s int ressent norm ment aux questions de sant et de s curit au travail Ainsi le CPE Les Ateliers s est retrouss les manches et a plong dans la potion de la pr vention dont les effets Par Suzanne Cohen UNE BREVE visite des lieux et lon est convaincu Tout a t pass en revue sous toutes les coutures suggestions pour l am nagement des locaux conception du mobilier et mise au point de m thodes de tra vail participation active des duca trices collaboration de la direction responsabilisation des enfants Michel Desrosiers coordonnateur du centre t moigne Nous croyons la gestion participative Par cons quent nous abordons les questions de sant et de s curit en quipe et les suggestions transmi
60. core le rayonnement du bruit On a lev un mur insonorisant sur les deux tiers de la hauteur de la salle pour isoler la section des presses Les autres ouvriers s en sont trouv s mieux mais le sort des op rateurs eux m mes avait Pr vention au travail Et 2001 fait peu de progres Si bien qu on a d cid de construire les enceintes in sonorisantes pour encapsuler chacune des deux machines La large ouverture frontale permet toutefois au bruit de s chapper et de se r verb rer sur le mur d en face On y suspend donc une s rie de lattes transparentes de PVC R jean Paul Normand est le princi pal ma tre d ceuvre de l ouvrage C est lui qui a eu notamment l id e du rideau de lattes coulissant dont il a assur la r alisation avec l aide de son compagnon de travail l ouvrier d entretien Jean Desch nes Les prin cipes qu ils ont mis en pratique pro viennent en partie d une rencontre de formation donn e par Phat Nguyen in g nieur en m canique et expert reconnu au tournant de 1997 au b n fice de toutes les entreprises de Montmagny L Islet La formation de M Nguyen nous a fourni de bons l ments sou ligne R jean Paul Normand Pour nous il tait important de r gler le probl me tout en sauvegardant la souplesse d utilisation de la poin onneuse Fina lement le plus long dans tout a c est de r fl chir aux solutions De 92 d cibels q
61. dangereuses par des substances ou des proc d s moins nocifs Un tel changement n est pas simple Denis B gin et Michel G rin respectivement agent de recherche et professeur au D partement de sant environnemen tale et sant au travail de l Universit de Montr al viennent tout juste de vali der en milieu industriel une proc dure de substitution en neuf tapes qui cons titue une approche pragmatique La recherche financ e par l IRSST s est d roul e sur une p riode de deux ans Dans sept entreprises elle a per mis de tester une d marche inspir e la fois des travaux des Danois et des Am ricains Il faut toutefois com prendre que la substitution n est pas toujours possible bien qu elle soit la voie privil gi e pour r soudre le pro bl me que posent les solvants Dans de telles situations les m canismes de pr vention sont revoir Dans les deux cas pour lesquels 1l n y avait pas de substance de remplacement accep table des recommandations ont pu toutefois tre faites 23 8 D A 20 AN de recherche DANS CE NUM RO 1 7 2 Des exemples de solutions concr tes ts 20 Une terre fertile pour l am lioration des conditions de sant et de s curit du travail dans les entreprises Deux ergonomes racontent l implantation et l valuation de mesures de pr vention d s la conception de situations de travail 24 Une recette de base
62. de la matrice Elle consistera mod liser la phase de freinage d une presse m tal embrayage friction adapter le chronom tre d arr t pr alablement con u l IRSST faire des mesures en labora toire et en usine puis analyser les donn es ainsi recueillies Les r sultats seront transf r s aux associations sectorielles paritaires qui disposeront alors d un moyen simple pour r duire les accidents sur les machines de ce type Responsables Laurent Giraud Serge Mass et Denis Turcot IRSST Daouad Ait Kadi Universit Laval Mise au point d un outil d aide a la fabrication optimale des remblais en pate 099 085 Dans les mines souterraines on utilise couramment des rem blais en pate comme support de terrain temporaire On ne pos sede cependant pas de guide pour choisir des recettes du m lange compos de rejets humides d eau et de liant et les connaissances sur son com portement a plus ou moins long terme sont limit es Pour qu un tel remblai soit stable et ne menace pas la s curit des tra vailleurs il doit pr senter une r sistance m canique donn e Ce projet valuera le compor tement m canique a court et a long termes des remblais en p te Il permettra ainsi d appro fondir les connaissances sur les ph nom nes de cimentation en fonction de la granulom trie des r sidus ainsi que de leur min ralogie de la chimie du liant et de l eau de g
63. des deux c t s de Atlantique Il a notamment mis l accent sur la n cessit de revoir les domaines d action et de d velopper des coop rations accrues des r seaux des affinit s conjointes avec les partenaires des milieux de travail Un monde en mutation Les nombreuses mutations du travail observ es au cours des dernieres ann es par exemple le vieillissement de la popu lation en g n ral et des travailleurs en particulier un ph nom ne amplifi par l entr e tardive des jeunes sur le march du travail et la f minisation de la main d ceuvre engendrent des r percussions majeures sur les enjeux de la sant et de la s curit D autre part l apparition de nouvelles formes d orga nisation du travail pour faire face a la concurrence d coulant Pr vention au travail Et 2001 de la mondialisation des march s occasionnent entre autres la multiplication des t ches les horaires atypiques et l inten sification du travail Par ailleurs l essor de nouvelles tech nologies li es l informatisation et l automatisation impose de nouvelles contraintes dans les milieux de travail et intro duit de nouveaux facteurs de risque pour la sant ou la s curit des travailleurs Selon Esther Cloutier chercheure au Programme organi sation du travail de l IRSST toutes ces mutations exigent de mettre au point de nouveaux indicateurs d amasser des donn es originales de red finir des group
64. e de transport avec l aide des groupes d ergonomie Par exemple ceux ci ont sugg r aux charg s de projet d Alcan une quarantaine de changements pour la cabine du pont roulant lesquels se sont tous av r s pertinents D autres situations de travail comme le poste la sortie des lingots ont fait l objet de transformations de moindre enver gure mais il s agissait d am liorations significatives aux yeux des travailleurs concern s PT Vous avez constat d autres transformations de situations de travail que celles qui ont t tudi es en cours de recherche Il y a donc eu un effet boule de neige NP O Oui cela a ouvert les yeux aux gens qui dans leur travail font des mo difications tous les jours Il en est r sult une grande bullition d id es et beaucoup d enthousiasme durant et apres le projet Je le constate encore au jourd hui quand je vais dans ces usines J ai t tr s contente de voir jusqu o les employ s pouvaient s investir MB Les groupes d ergonomie pr sentaient leurs diagnostics devant ce que nous avons appel le comit de pilotage qui jouait le r le d instance de concertation et je me rappelle que le surintendant de l usine nous a dit combien 1l tait impressionn par le r alisme des transformations propos es Par exemple les travailleurs avaient int gr les restrictions budg taires de l entreprise dans leur r flexion NP L
65. e D Denis Lalibert de la Direc tion r gionale de la sant publique de Qu bec fait remarquer que les risques encourus sont tout de m me tr s pr sents Un comit compos de repr sentants de la CSST du minis t re de la Sant et des Services so ciaux MSSS des CLSC de l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST et des associations paritaires des sec teurs Affaires municipales APSAM Transport et entreposage ASTE et Pr vention au travail t 2001 Administration provinciale APSSAP a donc t form pour se pencher sur la question Depuis trois ans celui ci travaille a la mise sur pied d un Pro gramme int gr d intervention pour la pr vention des risques biologiques PII Jules Turcot conseiller la Direction de la pr vention inspection de la CSST charg de projet et coor donnateur des travaux du comit commente Notre travail est parti culi rement complexe en raison du nombre de corps d emploi touch s et de la grande vari t des probl mes associ s aux divers agents biolo giques ce jour nous avons r ussi cerner les probl mes particuliers de chaque situation et d terminer les objectifs du programme Le D Lalibert copr sident du comit ajoute Il s agit de maladies vi tables Mais il nous faut davantage travailler dans une perspective de ges tion du risque infectieux que dans une optique de pr venti
66. e m me que les mesures de pr vention exig es en zone rurale Mode d emploi Syst me d avertisseur sonore et visuel obligatoire pour tout ramassage bilat ral des ordures DC 100 1321 Affichette 28 cm x 21 5 cm Le document rappelle avec illus trations a l appui o doivent se trouver le bouton poussoir de mise en marche avertisseur visuel du gyrophare le dispo sitif intermittent TRIDON et l avertisseur sonore du klaxon La fiche et l affichette s a dressent aux boueurs travail lant dans les zones urbaines et rurales aux employeurs de ces derniers et aux municipalit s Modifications au Code de s curit pour les travaux de construction En vigueur le 15 f vrier 2001 DC 100 1230 156 Brochure 21 5 cm x 28 cm 16 pages Ce document pr sente le conte nu du R glement modifiant le Code de s curit pour les tra vaux de construction en ce qui a trait aux points suivants l utilisation d un chafaudage mobile proximit des lignes lectriques sous tension la protection contre les chutes de hauteur le plancher d chafau dage l installation de dispo sitifs de protection contre la surcharge et contre la situation de palan ferm sur les grues mobiles et le mur de protection Pour chacun de ces points le document offre une explica tion sommaire de la modifica tion adopt e ainsi que le texte r glementaire du Code modifi le 20 mai 1999 REIMPRESSIONS ET REED
67. e organis par la CSST A tout seigneur tout hon neur c est R jean Paul Normand qui a t appel faire la pr sentation ac compagn du directeur des ressources humaines Marc Riel Celui ci y voit un symbole de la philosophie de l en treprise et du climat tant coop ratif que sonore qui existe dans l usine Pourquoi nous asseyons nous avec Gros plan du panneau de commande en fait le c ur de la presse On y trouve toutes les composantes lectriques qui permettent la machine de fonctionner le syndicat et n gocions nous une convention collective sans la pr sence d avocats la table Ca ne s explique pas c est un cheminement Et puis sur un plan plus concret trop de bruit c est tannant Ce n est pas respectueux En 1978 Ouellet Canada comptait 20 travailleurs Aujourd hui il sont pr s de 150 Comme quoi la prise en charge de la sant et de la s curit au travail par le milieu n est pas un frein la production mais un tat d esprit qui enrichit Pr vention au travail t 2001 L ENTREPRISE copropri t du Syndicat des producteurs de bois de la Gasp sie et de la coop rative des travailleurs est sp cialis e dans la cul ture de plants de conif res pinettes blanches noires ou de Norv ge des tin s au reboisement L exploitation est situ e New Richmond pr s de la Baie des Chaleurs Sur le terrain 18 abris h micyl
68. ec du sang provenant d une personne touche une plaie une raflure une abrasion ou une gercure d une autre personne Ce genre d exposition ouvre la porte a la p n tration de sang tranger dans le corps de cette derni re M me si la pr va lence du sida et des h patites est plus faible en r gion plus de 1000 policiers qu b cois y exercent aussi parfois des fonctions de pompier ou d ambu lancier Autant d occasions suppl mentaires d tre expos s de fa on Significative du sang et d autres liquides biologiques Les morsures sont galement une source de pr occupation dans ces mi lieux Aucun cas document ne semble toutefois avoir t l origine d une in fection au VIH En fait c est plut t l h patite B qui est craindre Des tudes men es ailleurs dans le monde semblent n anmoins indiquer que la pr valence des maladies caus es par les virus de l h patite B VHB de l h patite C VHC et par le VIH n est pas sup rieure chez les policiers celle de la population en g n ral On sait cependant que depuis 1988 20 des policiers patrouilleurs du Service de police de la Communaut urbaine de Montr al SPCUM ont re u des vaccins prophylactiques post exposition contre l h patite B Ceux qui se blessent doivent aussi se m fier du t tanos dans les cas ot de la terre ou du m tal rouill viennent en contact avec une plaie Les pompiers C
69. ent du Qu bec e Les CLSC des Seigneuries du Centre de la Mauricie Jean Olivier Ch nier Lac Saint Louis Pointe aux Trembles Montr al Est R sultats e La validation d une d marche de substi tution en neuf tapes e La r solution de cas concrets dans des entreprises qu b coises e Un r pertoire de ressources documen taires et professionnelles sur le sujet Utilisateurs potentiels Les hygi nistes industriels et les respon sables de la sant et de la s curit du tra vail ainsi que les responsables du dossier de l environnement dans les entreprises Pr vention au travail t 2001 mousse de polyur thanne lors de sa fabrication et de son utilisation le d tachage de rev tements dans la fabrication de peintures et de circuits imprim s Pour tre efficace le processus de substitution n cessite l adoption d une approche globale Le respect de l en vironnement ainsi que de la sant et de la s curit des travailleurs sont vi demment des points importants dans ce dossier mais la faisabilit technique et financi re de m me que les aspects humains et organisationnels doivent aussi tre pris en compte C est pour mettre au point cette approche globale que MM B gin et G rin ont r alis cette recherche Nous avons voulu combiner la stra t gie des Danois et celle des Am ricains disent ils Les premiers se pr occupent surtout de sant et de s curit au
70. ente galement le portrait de la si tuation financi re de l organi sation Guide de calcul de l indemnit de remplacement du revenu pour les 14 premiers jours DC 200 6232 Brochure 21 5 cm x 28 cm 23 pages DC 100 1166 Encart 9 cm x 15 5 cm Cette nouvelle pr sentation et mise Jour de l dition de 1994 explique aux employeurs le calcul du montant de l indem nit de remplacement du re venu verser aux travailleurs victimes de l sions profession nelles pendant les 14 premiers jours suivant un arr t de tra vail Le guide se pr sente ainsi une courte introduction donne des pr cisions quant au mode d indemnisation pr vu par la Loi sur les accidents du tra vail et les maladies profession nelles La section 1 permet l employeur de se familiariser gr ce des exemples concrets avec les tapes de calcul de 4 Pr vention au travail Et 2001 DE PARA TRE la CSST l indemnit Enfin la section 2 pr cise de quelle fa on est d termin le salaire brut selon la nature du contrat de travail le mode de r mun ration un statut particulier ou la situation particuli re d un travailleur Est Joint cette publica tion un encart cartonn qui per mettra au lecteur de conna tre ann e apr s ann e le revenu brut maximum annuel assurable 51500 en 2001 ainsi que le montant correspondant pour la p riode des 14 premiers jours 1975 45 en 2001 Mutuelles de p
71. erverie se sp cialise dans la pr paration de mets cuisin s viandes l gumes et sauces Cette journ e la l employeur installe un convoyeur ache minant des bo tes de conserve une tiqueteuse situ e sur une mezzanine cette fin on utilise une machine souder et une rallonge lectrique que Pon branche sur une prise murale de 600 volts situ e au rez de chauss e Pour ne pas obstruer l escalier une par tie de la rallonge et du c ble d alimen tation de la machine est install e sur la rampe de l escalier fix e au mur de ci ment Le mauvais branchement d un fil l int rieur de la fiche femelle de la ral longe a provoqu la mise sous tension des bo tiers m talliques de la prise de la rallonge La rampe m tallique fix e au mur de ciment se trouve galement sous tension puisqu elle est en contact avec les bo tiers m talliques Comme elle n est pas mise la terre le courant lec trique ne circule pas L autre rampe de l escalier est mise la terre Le super viseur des travaux un jeune homme dans la vingtaine monte l escalier don nant acc s la mezzanine o l on doit ex cuter les travaux Il agrippe les deux rampes de l escalier Le courant passe d une main l autre Il est lectrocut sous une tension de 347 volts et tombe inerte sur le palier Triste fin pour un 32 Pr vention au travail Et 2001 ing nieur stagiaire dont la vie s an non
72. es v hicules de travail tout comme la maison Il serait sage aussi de pr voir des endroits ot ces employ s pour raient se doucher apres chaque quart de travail au cours duquel il y a eu un contact avec des eaux us es Les quipes du r seau de la sant et l APSAM ont d j r alis un certain travail de sensibilisation aupr s des tra vailleurs municipaux mais le secteur priv n a pas encore t vraiment cou vert de fa on syst matique Le comit du PII pr voit divers outils pour soutenir 2 Bacille de Koch Pr vention au travail Et 2001 13 les interventions aupr s de ces per sonnes notamment des d pliants sur la vaccination contre l h patite A sur le lavage des mains et les mesures d hygiene personnelle une carte de vaccination et une grille d inspection des stations d puration pour les ins pecteurs de la CSST T tanos Les travailleurs de tous les corps de m tiers d j cit s peuvent l occa sion se blesser avec du m tal rouill ou encore avoir une plaie dans la quelle p n tre de la terre 1l faut alors craindre le t tanos La mise jour de la vaccination contre cette maladie est recommand e pour tous les citoyens et particuli rement pour les boueurs et Pr vention au travail t 2001 Le SIMDUT Syst me d information sur les mati res dangereuses utilis es au travail r partit les mati res dangereuses en six cat gories
73. es cibles et des probl matiques de recherche de nature plus complexes et multifactorielles ainsi que de favoriser des collaborations interdisciplinaires et une recherche plus troite sur le terrain avec les intervenants du milieu Du probl me ponctuel la vue d ensemble Sur le plan de l ing nierie les approches de recherche ont aussi beaucoup volu en 20 ans comme l a rappel Ren Beno t chercheur au Programme s curit ing nierie de VIRSST Les premiers projets de recherche qui ont vu le jour en 1983 dans ce domaine r pondaient a des besoins ponctuels et des probl matiques relativement simples avec une approche r solument centr e sur la machine Aujourd hui la complexit des quipements et du capital de production a engendr une transformation marqu e des interventions d ing nierie Au d part les ing nieurs de l IRSST fonctionnaient selon un mod le s quentiel c est dire l identification des pro bl mes la conception et l laboration de solutions la valida tion et l valuation des correctifs La nouvelle fa on de faire partir du d but des ann es 1990 a impos plut t une approche s inspirant de l ing nierie simultan e bas e sur un travail d quipe r unissant des sp cialistes de multiples disciplines Cette approche moderne s attaque de fa on parall le des probl matiques plus difficiles r soudre relativement au bruit la s curit aux quipements de p
74. es produisent d impor tants niveaux de vibrations qui peuvent nuire la sant des travailleurs Il existe pourtant des poign es de foreuses re couvertes d un mat riau anti vibratile mais elles s av rent inefficaces Cette tude a pour objectif de concevoir un pro totype de poign e de foreuse antivibratile robuste et fiable susceptible d tre reproduite en s rie sur des machines pneu matiques classiques et ult rieurement sur des foreuses hydrauliques Pour ce faire les chercheurs comptent sur le sou tien technique d un ergonome d un fabricant de foreuses et de travailleurs miniers Une telle poign e r duirait la transmis sion des vibrations la main et au corps des travailleurs dimi nuant ainsi la pr valence du syndrome de Raynaud chez les utilisateurs de ces outils Responsables Yvan Champoux R my Oddo et Andr L Esp rance Universit de Sherbrooke Marcel Laflamme CANMET TROUBLES MUSCULO SOUELETTIOUES Etude cin matique de diverses m thodes de manipulation de la souris d ordinateur 099 131 Depuis maintenant plus d une d cennie les ordinateurs per sonnels prolif rent dans l en semble des milieux de travail Or le fonctionnement des logi ciels d application requiert l emploi d une souris ce qui expose les utilisateurs des postures contraignantes causes de troubles musculo squelettiques TMS Pour contrer ce probl me une im portan
75. es r seaux de recherche provinciaux et nationaux Ainsi guid par la vision dont il s est dot il y a d j trois ans l Institut a conso lid sa position comme orga nisme de recherche utile a ses clients et s est acquis une cr di bilit d sormais reconnue En plus des principaux faits saillants ce rapport d activit s pr sente galement la liste des publications scientifiques et ins titutionnelles de l organisme Une version anglaise du Rapport d activit s 2000 est galement disponible S curit des treuils miniers command s par syst mes programmables PAQUES JOSEPH JEAN LOUIS GERMAIN GHISLAIN FORTIN R AL BOURBONNI RE FRAN OIS TRUDEL NORMAND DIONNE ET GILLES GAGNON FICHE TECHNIQUE RF 267 22 PAGES 4 50 La s curit des treuils miniers utilis s pour le transport des travailleurs et des mat riaux est soumise une r glementation De plus la CSST a produit un guide sur l utilisation l entre tien et la v rification p riodique de ces quipements Cepen dant depuis quelques ann es l volution des nouvelles tech nologies favorise l implantation progressive de syst mes de commande programmables dans la plupart des mines du Qu bec II est alors difficile d appliquer la r glementation actuelle notamment en ce qui a trait la v rification p riodique des treuils puisqu elle ne tient pas compte de cette volution Une fiche technique a donc t
76. es travaileurs sont eux aussi expos s a des risques biologiques similaires a ceux que les policiers c toient Et ils le seront davantage puisque l on envisage de leur confier aussi le mandat de pre miers r pondants En 1998 il y avait au Qu bec environ 24000 pompiers dont 16000 taient volontaires ou travail leurs temps partiel Pour eux pour les policiers et les agents des services correctionnels la sensibilisation aux risques biologiques se fera principa lement l aide d une vid o produite par la CSST en partenariat avec le Service de pr vention des incendies de Montr al SPIM Le document est intitul Les risques de contamination par le sang au travail Les pompiers portent souvent se cours des personnes qui se coupent en passant travers des vitres pour chapper au feu des grands br l s dont la peau part en lambeaux ou des accident s couverts de sang qu il leur faut d gager l aide de mat riel de d sincarc ration En situation d urgence le SPIM met ses pompiers en garde contre le risque de succom ber la vision t lescopique d tre hypnotis s par le drame au point de faire fi des r gles de s curit les plus l mentaires En fon ant pour sauver des personnes qui saignent ils risquent d oublier d utiliser tous les moyens de pr vention et de porter tous les qui pements de protection individuelle mis leur disposition par l employeur En se pr cipitan
77. f rentes combinaisons d agents liants Et globalement nous avons prouv que l acquisition de la r sistance m canique par le remblai en p te d pend la fois de la chimie des r sidus et de l eau de g chage ainsi que de ses propri t s physiques Les chercheurs esp rent que les r sultats de leur recherche influenceront l utilisation future des remblais en p te Jusqu ici les entreprises mini res fonctionnaient par tatonnement dans l laboration d une recette rappelle Mostafa Benzaazoua La solution qui consiste a prendre une recette qui a fonctionn pour une mine et l appli quer une autre mine est une d marche qui n est plus envisager car cela pour rait s av rer tr s dangereux pour la s curit des travailleurs miniers Nous avons d fini des recettes op timales adapt es au type de remblai uti lis par les trois mines qui ont particip a la recherche rench rit Tikou Belem Toute mine pr sentant des caract ris tiques physiques et chimiques similaires peut s inspirer de nos r sultats pour mettre au point ses propres formules Mais il est vident qu il n existe aucune recette miracle pour l ensemble des mines Chaque exploitant doit laborer son propre m lange par une simple tude d optimisation en laboratoire moins co teuse et dangereuse que des essais sur le terrain Pour Agnico Eagle l exploitant de la division Laronde dont il extrait de
78. facteurs de risque sont diminu s il va y avoir des gains a long terme PT Les r sultats pourront ils tre utilis s par d autres entreprises qu Alcan NP O Les connaissances acquises par exemple dans la conception de v hi cules industriels peuvent facilement tre tendues a d autres entreprises Les connaissances sur le processus de conception ainsi que sur les tech niques de simulation de l activit fu ture peuvent galement tre export es et transmises aux ergonomes et aux concepteurs du Qu bec MB O Le projet d Alcan a d bou ch sur la conception de deux cabines de v hicules et on veut poursuivre dans cette voie De fa on g n rale tous ceux qui sont engag s dans la concep tion pourront s inspirer des r sultats de cette recherche O Jean Marc Papineau Pr vention au travail Et 2001 23 Stabilite des excavations Une recette de base adaptable a chaque remblai MOSTAFA Benzaazoua Tikou Belem et l animateur de l mission culi naire Les pieds dans les plats Daniel Pinard ne se rencontreront sans doute jamais bien que durant un an les deux premiers aient test et labor une Point de d part De plus en plus privil gi par les exploi tants miniers qu b cois pour fournir le support n cessaire a la stabilisation des excavations souterraines le remblai en pate peut avec le temps perdre sa 1 r sistance m canique en raison d une alt ration chimique C
79. i mais il est cependant difficile de v rifier leur s curit puisqu ils sont fabriqu s et install s sur place Pour valuer leur r sistance leur efficacit et leur fiabilit les chercheurs testeront en labo ratoire des garde corps de bois et des cadres m talliques reli s a des tais selon les conditions observ es sur le terrain Cela permettra de valider une m thode reproductible et pratique pour v rifier la s curit et la conformit aux normes et aux r glements des garde corps fabriqu s et install s sur les chantiers de construction Responsables Andr Lan Jean Arteau et Renaud Daigle IRSST Richard Roux Ecole Polytechnique de Montr al S CURIT DES OUTILS DES MACHINES ET DES PROC D S INDUSTRIELS Mod lisation de l influence du contrepoids pneuma tique sur le temps d arr t du coulisseau des presses a friction et m thode d quilibrage 099 121 De nombreux accidents chez les utilisateurs de presses m taux embrayage friction sont caus s par l entr e de leur main dans la zone dangereuse avant l arr t du coulisseau de la ma chine que celle ci fonctionne en mode manuel ou continu Un mauvais r glage du contrepoids pneumatique est une des prin cipales causes de l arr t tardif du coulisseau Cette recherche vise concevoir une m thode simple pour r gler le contre poids et ainsi obtenir l arr t plus pr cis du coulisseau en fonction du poids
80. iers et les poli ciers qui sont les premiers arriver sur les lieux ainsi que certains agents des services correctionnels en contact avec du sang dans l exercice de leurs fonctions auraient donc fortement avan tage tre vaccin s Une personne qui n a pas encore t vaccin e contre l h patite B au moment d une exposition risque peut toutefois recevoir une pro phylaxie post exposition efficace Il n existe malheureusement aucun vaccin pour se prot ger contre le VIH et le VHC pr sents dans le sang d un pourcentage non n gligeable de vic times qui les policiers et les pom piers viennent en aide et mortels a moyen terme Il existe cependant pour l h patite B et le VIH un traitement Photos Service de pr vention des incendies de Montr al post exposition mais il doit absolu ment tre administr le plus t t pos sible dans les deux heures suivant l exposition Pour le moment ce trai tement n est pas encore syst mati quement disponible dans toutes les r gions Dans ce contexte de risques mortels il convient de mettre en ceuvre une gestion draconienne des risques de contact avec le sang dans tous les milieux de travail concern s La pr caution la plus l mentaire Eviter tout contact avec le sang d au trui Le port de gants jetables lors de la manipulation de personnes ou d objets couverts de sang constitue une pr caution de base automatique et obligatoire Pour viter
81. ils entendent par la Il est capital de responsabiliser les enfants Ils sont capables d en faire beaucoup plus qu on ne l imagine Et de fournir des exemples On s est arrang pour que les espaces de range ment soient la hauteur des tout petits afin qu ils puissent participer au ran gement On a aussi pr vu des cases verticales pour les matelas qui sont l gers les jeunes sont donc capables de les y ranger M me chose pour les couvertures qui sont pli es et rang es dans des bacs individuels Il faut aussi Centre de la pet F E sS LL Huit enfants qui enl vent et remettent leurs chaussures plusieurs fois par jour cela repr sente un nombre consid rable de lacets nouer Pour viter les maux de dos les ducatrices s assoient sur une chaise basse pour adultes et obtiennent la collabora tion des enfants assis en face d elles ils tendent leurs pieds et les posent en appui pour le lacage Voila le tour est jou apprendre aux petits cocos comment nous aborder et leur faire comprendre qu ils peuvent nous faire mal en sau tant sur nous Les enfants ont en effet compris l astuce D sormais 1ls attendent que les ducatrices soient bien assises pour monter sur leurs genoux Ils sont galement habitu s coop rer pour le la age des chaus sures et pour le transport des jouets au parc Quant aux plus petits ils savent monter eux m mes sur la table lan ger qui
82. indriques faits d une armature d acier recouverte d une pellicule de plastique sont align s l int rieur de chacun de ces tunnels comme les appelle le technicien forestier Denis Bujold 75 000 plants sont attentivement matern s Les nouveaux semis naissent au tout d but du printemps On place des r cipients alv olaires de 25 plants sur des supports 15 cm du sol l automne on les met en terre directe ment pour viter que l air froid g le les racines D s le printemps suivant on les transportera dans les aires de culture ext rieures et on les placera de nouveau sur des supports l automne ils seront d pos s directement dans le sol pour leur dernier hiver la p pini re Selon la saison et les travaux l en treprise emploie de 14 a 40 travail leurs Leur t che est ardue Chaque r cipient pesant environ 8 kg est d plac la main Au moment des grandes man uvres au printemps et l automne certains travailleurs Pr vention au travail t 2001 SARGIM Une p pini re de projets La culture des plants en s cu Vl ite de coniferes exige quons y penche longtemps et souvent Ma s a la p pini re foresti re SARGIM on ne s est pas inclin devant la difficult mele Par Marc Tison peuvent en manutentionner de 4000 4500 par jour En 1995 une quipe de sp cialistes en sant et s curit du CLSC CHSLD Baie des Chaleurs point de service de Ca
83. ins mois de la pr sence d tablissements de sant dans chaque r gion du Qu bec aptes offrir des services d urgence en post exposition et un suivi appropri des travailleurs expos s Elles verront ce que les employeurs soient inform s des endroits o diriger leurs employ s en cas d exposition risque Serge Gigu re pr cise Tous nos pompiers ont t form s pour faire face aux risques d exposition signifi cative du sang En outre nous leur avons fait prendre conscience des cons quences potentielles d un tel accident ce qui ne va pas sans d clencher un choc motif grave Nous voyons donc ce que les pompiers confront s ce type de situation re oivent rapide ment non seulement le traitement m di cal n cessaire mais aussi un soutien psychologique pour passer travers De gauche droite Quang Bach Pham conseiller la Direction de la pr vention inspection de la CSST et le D Denis Laliberte de la Direction r gionale de la sant publique de Qu bec copr sidents du comit du PII et Jules Turcot conseiller a la Direction de la pr vention inspection de la CSST et coordonnateur des travaux du comit l preuve en attendant les r sultats d finitifs des analyses qui peuvent prendre jusqu six mois dans le cas du VIH De plus il est important de relever l identit des victimes avec qui les pompiers ont eu des contacts sanguins afin de p
84. ire tech nique a t mandat par le conseil d administration de la CSST pour r viser le contenu du REIC Parall lement aux travaux de ce comit un autre groupe de travail paritaire tait charg d examiner certaines dispo sitions du R glement sur la qualit du milieu de travail RQMT plus particuli rement les valeurs admis sibles d exposition certains conta minants En 1998 le R glement sur la sant et la s curit du travail RSST a fait l objet d une pr publication la Gazette officielle du Qu bec Les comit s paritaires techniques se sont remis la t che afin d analyser les commentaires re us la suite de cette publication et d apporter des modifi cations au r glement histoire de tenir compte des besoins exprim s Le RSST est donc le fruit d un consensus entre les parties syndicale et patronale au sein des comit s paritaires techniques de la CSST Ce r glement constitue le produit de la fusion et de la mise jour des dispositions pr vues au REIC et au RQMT Son contenu est vari Il s applique de fa on plus sp cifique tout ta blissement au sens de la LSST et il vise l ensemble des travailleurs et des tra vailleuses quel que soit le secteur dans lequel ils voluent Il tablit des normes g n rales en vue d assurer leur sant leur s curit et leur int grit physique Le r glement prescrit entre autres des normes applicables quant la quali
85. l Une attaque en r gle contre les solvants des exemples de solutions concr tes De quoi d marrer l t bien visible lui en beaut t 2001 Volume 14 n 3 Le magazine Pr vention au travail est publi par les directions des communications de la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST et de l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST Pr sident du conseil d administration et chef de la direction de la CSST et pr sident de l IRSST Treffl Lacombe SECTION CSST Directeur des communications Pierre Benoit R dactrice en chef Monique Legault Faucher Adjointe la r dactrice en chef Julie M lan on Secr taire de r daction Nicole Rivard Collaborateurs Danielle Brouard Suzanne Cohen Serge Fradette Claire Pouliot Maeva Rahmani H l ne Savard Marc Tison Lyse Tremblay R vision Translatex communications et Lucie Duhamel SECTION IRSST Directeur g n ral de l IRSST Jean Yves Savoie Directrice des communications Fran oise Cloutier R dactrice en chef Marjolaine Thibeault Collaborateurs Mario B lisle Isabelle Labarre Danielle Mass Jean Marc Papineau Guy Pr vost Anita Rowan Linda Savoie Claire Thivierge Direction artistique et production Jean Frenette Design Validation des photographies et des illustrations C cile Collinge Pierre Jobin Daniel McLeod Nicolas Panet Raymond Y
86. le et Sylvie Beaugrand IRSST Denys Denis consultant Daniel Imbeau cole Polytechnique de Montr al BRUIT ET VIBRATIONS valuation interlabora toires de gants destin s r duire l exposition aux vibrations main bras 099 100 Les gants dits antivibratiles constituent un des moyens pos sibles pour r duire l exposition des travailleurs aux vibrations main bras Or la publication en 1996 de la norme internatio nale ISO 10819 d finissant une m thode d valuation en labo ratoire a fait ressortir des pro bl mes de reproductibilit des mesures de gants identiques En 1998 le Health and Safety Laboratory HSL d Angleterre lan ait un programme d va luation interlaboratoires pour identifier l origine de ces varia tions et pour modifier la norme s 1l y a lieu L IRSST est un des sept laboratoires europ ens et nord am ricains collaborer a ce programme Le projet consis tera valuer quatre types de gants selon la m thode prescrite par la norme puis faire des essais additionnels en y intro duisant des variations En plus de contribuer l am lioration de la norme cette tude posi tionnera l Institut parmi les laboratoires habilit s effec tuer les essais d efficacit des gants antivibratiles Responsable Paul mile Boileau IRSST Conception d une poign e anti vibratile de foreuse b quille 099 001 Les foreuses utilis es dans les min
87. le toujours une diminution de la prime vers e la CSST GB O Dans la majorit des cas oui Les conomies r alis es par les em ployeurs mutualistes sont estim es 29 millions de dollars en 2000 ce qui repr sente une diminution moyenne de l ordre de 25 Lorsqu une PME ne fait pas partie d une mutuelle sa prime est calcul e selon la moyenne obtenue par l ensemble des entre prises du m me secteur d activit sans tenir compte de sa performance indivi duelle en matiere de sant et de s cu rit Elle n a donc aucun incitatif qui la ferait investir dans la pr vention et la s curit Lorsque des entreprises se regroupent en mutuelle elles obtiennent un taux de prime personnalis qui prend en consid ration les efforts de pr ven tion Le groupe a un int r t financier a ce qu il ne se produise pas d accident Et le cas ch ant a ce que le retour au travail se fasse le plus rapidement possible pour le travailleur accident PT O Puisque les employeurs regrou p s en mutuelle ont int r t a ce qu il n y ait pas de demande d indemni sation la CSST est ce que le nombre de contestations des demandes d indemnisation de travailleurs a augment GB O Il y a effectivement une hausse des contestations de la part des em ployeurs mutualistes ce qui nous d montre que les PME portent une attention particuli re leur dossier d accidents du travail autant dans un souci de pr ventio
88. les contacts avec des muqueuses pouvant tre con tamin es par du sang lors de la r ani mation bouche a bouche l utilisation d un masque de r animation a valve unidirectionnelle est indispensable D autres mesures pr ventives n ces sitent une organisation du travail en fonction de ces risques entre autres l acquisition d habitudes de lavage des mains la r vision des proc dures de fouille des pr venus la modification des m thodes de manipulation des accident s et des objets piquants ou tranchants et l laboration de strat gies d intervention r duisant les risques d exposition Par exemple au lieu de fouiller les poches d un pr venu les policiers peuvent demander celui ci de les retourner lui m me Photo Robert Etcheverry Les quipes de sant au travail du r seau de la sant du Qu bec de m me que les inspecteurs de la CSST seront bient t form es et aptes donner leur tour de la formation aux employ s et aux employeurs de ces secteurs d activit Les quipes de sant au tra vail pourront galement aider les em ployeurs mettre au point un ensemble satisfaisant de mesures de gestion des risques Ces mesures ne pourront tou tefois pas garantir 100 l vitement de contacts risque avec du sang en particulier lors d interventions ur gentes et dangereuses Les quipes de sant au travail du r seau de la sant s informeront au cours des procha
89. lieu Les mutuelles Un excellent depart Ce mode de regroupement d entreprises tend a favoriser la prevention des l sions professionnelles la r adaptation et le retour en emploi afin de permettre aux employeurs de verser des cotisations qui refl tent leurs efforts en mati re de sant et de s curit du travail G rard Bibeau vice pr sident aux op rations fait le bilan des mutuelles apr s plus de trois ans d existence De plus m me si la masse salariale a augment de 36 les d bours sont assez identiques depuis la mise en place du produit PT O Le produit ne devrait donc pas radicalement changer au cours des prochaines ann es Pour G rard Bibeau vice pr sident aux op rations le vrai d fi pour les entreprises regroup es en mutuelles de pr vention ne fait que commencer GB O Quant au produit lui m me nous ne voyons pas de changement dans un avenir rapproch Au cours des quelques ann es qu il a fallu pour l implanter il n a pas pr sent de vice de forme ou de fond Les mutuelles de pr vention sont un produit mo derne souple et efficace Nos r sultats de prevention anticip s sont non seulement atteints mais d pass s Actuellement elles regroupent 15 000 employeurs Il nous faudra trouver des formules aussi gagnantes pour les tr s petits employeurs dont les b n fices sont moins vidents PT O L adh sion une mutuelle de pr vention signifie t el
90. listes Bref les moyens pour r pertorier les proc d s et les produits potentiellement int ressants sont la disposition de ceux qui savent navi guer dans l espace virtuel Avant de faire l valuation de chacune des options trouv es les chercheurs sugg rent de les tester en laboratoire petite chelle afin de s lectionner uniquement les plus va lables en regard des crit res formul s Originale par rapport aux approches danoise et am ricaine cette proposi tion a le m rite d conomiser un temps pr cieux l tape suivante L valua tion consiste documenter les effets potentiels des solutions retenues L encore les ressources documentaires et professionnelles s av rent utiles Les fournisseurs de solvants ont galement t mis contribution Le moment de comparer les op tions et de faire les choix appropri s arrive Chaque solution comporte des avantages et des inconv nients et la d cision ultime est souvent affaire de compromis Il n y a pas de pro duit de remplacement id al pr cise M G rin L implantation se fait de mani re graduelle Le changement a d abord lieu sur un poste de travail avant de toucher l ensemble du proc d Pareille modification du processus de production ne va pas sans provo quer des bouleversements Il faut se doter d un nouvel quipement modifier l am nagement du poste de travail former les employ s notent les chercheurs
91. lors de leur manutention leur entreposage leur utilisation leur limination et leur d versement C est galement une industrie o le port de protecteurs auditifs de chaussures et de lunettes de s curit sont de mise Cette vid ocassette produite par Pr vention Formation SST en collaboration avec la CSST aborde toutes ces questions et s adresse particuli rement aux travail leurs de ce secteur A Introduction la s curit dans les op rations foresti res Cote VC 001356 Dur e 23 minutes Les accidents en for t sont souvent li s a un manque de formation a la pression exerc e par les imp ratifs de produc tivit lev e et a l absence d quipe ments de protection individuelle C est le constat que fait ce document produit par l cole des gardes forestiers des Maritimes au Nouveau Brunswick Il traite notamment de l abattage d arbres du treuillage des quipements de pro tection individuelle des dispositifs de s curit des scies a chaine des tech niques de coupe etc O Julie M lan on Modalit s d emprunt a l audiovid oth que de la CSST Les documents vid o sont pr t s gratui tement Il suffit de remplir et de signer une demande d emprunt Toute personne peut venir chercher et rapporter les vid o cassettes pendant les heures de bureau 8h30 16h30 du lundi au ven dredi Le visionnement peut se faire sur place moyennant r servation de la salle
92. minaire que l Institut cana dien des mines ICM a organis dans la r gion de Abitibi T miscamingue Ils le seront galement au prochain colloque de l Association mini re du Qu bec l automne 2001 Tous les intervenants de l industrie mini re doivent tre conscients de l importance de la caract risation chimique avant de faire des recettes de remblai d au tant plus que pour l instant il n y a pas beaucoup de groupes qui peuvent proposer des recettes optimales sou ligne Denis Bois membre de l ICM et directeur de l URSTM O Jean Marc Papineau Pour en savoir plus BENZAAZOUA Mostafa Tikou BELEM et Darcy JOLETTE Investigation de la stabilit chimique et son impact sur la qualit des remblais miniers ciment s Rapport R 260 156 pages 15 R sum RR 260 16 pages gratuit Tel chargeables gratuitement a www irsst qc ca Pr vention au travail Et 2001 25 L volution de la recherche fait l objet d un la fin des ann es 1970 au Qu bec les rares activit s de recherche en sant et en s curit du travail taient de petite envergure en raison d un manque de financement chronique Aujourd hui les recherches dans ce domaine tr s vaste abondent dans un contexte de mouvance sociale de transformations acc l r es des milieux de travail et de complexit croissante des probl mes Ces r alit s obligent les chercheurs r valuer adapter
93. n y a pas de firme de consultant comme man dataire c est un des employeurs qui assure la gestion de la mutuelle Au tant nous croyons ce mode de ges tion autant nous croyons que les mutuelles autog r es ont absolument besoin de notre soutien pour r aliser leur objectif Nous croyons galement qu il faut renforcer l adh sion de certains de nos partenaires qui ont pour but d aider les entreprises et qui sont subventionn es pour le faire Je pense entre autres aux ASP qui ont fait un travail mer veilleux dans certaines mutuelles comme par exemple celle des conces sionnaires d automobiles ou celle du secteur de la for t Nous devons en courager ces r alisations Nous voulons intensifier nos rela tions avec les mandataires de mu tuelles pour en faire des acteurs encore plus significatifs dans la promotion de la pr vention des l sions profes sionnelles PT O En conclusion quels sont les d fis que devront relever les em ployeurs regroup s en mutuelle dans les prochaines ann es GB O Les mutuelles de pr vention vont bien le produit s implante un bon rythme les employeurs et les tra vailleurs y trouvent leur compte et une prise en charge de la pr vention semble s op rer progressivement En fait le vrai d fi pour les entreprises mutualistes ne fait que commencer Les accidents les plus faciles li miner l ont t Le maintien des b n fices maintenant acquis par les
94. n s dans cette sous r gion estiment tre immunis s contre les maladies li es aux risques biologiques et pas seulement contre le VHB sans se rendre compte qu aucun vaccin ne peut les prot ger contre le VIH et le virus de l h patite C Le m me sondage indique pourtant que 99 de ces policiers estiment tre entr s en contact avec du sang ou des liquides biologiques La fr quence de ces contacts s l verait 12 par ann e par policier mais ils n taient cepen dant pas n cessairement sources de risque Par ailleurs les policiers de cette sous r gion se sont dits majori tairement en faveur de la vaccination pr ventive et de l utilisation de gants et de masques de r animation valve uni directionnelle Ils aimeraient aussi avoir davantage d information et des cours de r animation cardiorespiratoire La situation est compl tement dif f rente pour ce qui est des pompiers de cette m me sous r gion Pour ce corps d emploi ce sont surtout les em ployeurs qui ont du mal a reconnaitre l existence des risques biologiques qui guettent leurs employ s affect s la pr vention des incendies En effet seulement 20 des employeurs de la r gion du Centre de la Mauricie ad mettent la r alit de ces risques Ils estiment en effet que leurs pompiers entrent rarement en contact avec des liquides biologiques de 0 5 fois par ann e chacun Selon eux ces contacts se produiraient principaleme
95. n pr par a leur intention par un comit regroupant des repr sentants de la CSST et plusieurs partenaires arrive donc point nomm Baptis Plan int gr d intervention pour la pr vention des risques biologiques PII cette grande strat gie taill e sur mesure pour les besoins de chaque secteur vis en fonction de diverses situations et d agents pathog nes permettra aux employeurs et aux travailleurs de g rer convenablement les risques biologiques Le travail de d ploiement du PII se poursuivra pendant deux ou trois ans et atteindra les ennemis invisibles l o ils pourraient Jaire des ravages Dans la section Reportages un autre ennemi invisible le bruit Jait l objet d un texte passionnant Chez Ouellet Canada entreprise Jabriquant des appareils de chauffage lectrique il existe une philo sophie de gestion et de prise en charge des risques et des dangers Employeurs et travailleurs avec le soutien d un sp cialiste du CLSC de la MRC de Montmagny ont affront ensemble les monstres bruyants que sont les presses m caniques les poinconneuses etc Ils ont trouv des moyens efficaces d touffer les bruits L entreprise Jait la d monstration que la prise en charge de la sant et de la s curit par le milieu n est pas un frein la production mais une initiative qui enrichit Fid le au poste en page 17 le sommaire de la recherche l IRSST propose plusieurs sujets dont un article intitu
96. n que d quit du r gime Mais si l on compare avec les gros employeurs tarifi s selon le mode r trospectif les employeurs membres de mutuelles ont un taux de contesta tion moiti moindre PT O Les travailleurs sont alors perdants GB O Si l on met en parall le la situa tion actuelle avec celle qui existait avant l implantation des mutuelles les travailleurs sortent gagnants Main tenant 15000 employeurs poss dent un programme de pr vention en sant et s curit au travail ce qui n tait pas le cas auparavant Il y a donc environ 220000 travailleurs qui b n ficient d un programme de pr vention bien souvent labor conjointement par l employeur et les travailleurs Il faut se r jouir de ce qui se fait actuellement m me si ce n est pas encore parfait Une mentalit ax e sur la pr vention ne s implante pas du jour au lendemain mais se d veloppe et s enracine gra duellement PT O Quelles sont donc les possibili t s d am lioration GB O interne nous voulons que nos directions r gionales s approprient davantage le produit et soient en me sure de mieux informer les adh rents cette fin un gestionnaire est res ponsable des mutuelles dans chacune des directions r gionales Il doit s as surer que l administration int gre le produit sa gestion quotidienne Notre personnel doit aussi tre davantage en mesure de soutenir les mutuelles autog r es Lorsqu il
97. nsport ferroviaire le transport a rien et le transport routier La partie XIV intitul e Enqu te enregistrement et rapport situations comportant des risques oblige les employeurs du secteur maritime pr senter au Programme du travail de D veloppement des ressources humaines Canada des rapports an nuels sur les situations comportant des risques et la Direction de la s curit maritime du minist re des Transports des rapports sur les accidents Les nouvelles dispositions visent la r duction du nombre et de la gravit des accidents du travail Les donn es recueillies devraient tre utiles pour l identification des causes d accidents ainsi que pour une meilleure applica tion de la loi L INFOAQHSST bulletin d information de l Association qu b coise pour l hygi ne la sant et la s curit du travail vol 7 n 1 janvier 2001 p 7 On n est jamais trop prudent Pour vous gestionnaire de la sant s curit conclure un contrat de service n est pas n cessairement une option sans tracas La prudence a vous dit quelque chose Bien s r la prudence a sa place dans l adoption de m thodes de travail s curitaires mais aussi dans vos processus de gestion Vous pr voyez des travaux de r novation Savez vous qu il est pos sible que vous soyez identifi comme tant le maitre d uvre des travaux au sens de la Loi sur la sant et la s curit du travail Vou
98. nt et s curit Les m thodes de travail s curitaires Les moyens et les quipements de protection L information et la forma tion La vaccination pr ventive et L intervention post exposition Dans le deuxi me chapitre par exemple on aborde les notions d hy gi ne personnelle et collective le lavage minutieux des mains au moins 30 secondes est assur ment un moyen de pr vention des maladies infectieuses transmissibles appliquer de fa on syst matique Ne pas fumer boire ou manger sur les lieux de tra vail Dans certains contextes prendre une douche apr s le travail et voir la d contamination des v tements cons tituent d autres mesures d hygi ne pres crites Les pratiques de base regroupent l ensemble des fa ons de travailler qu un milieu doit se donner avec un maximum de s curit auparavant ap pel es mesures universelles de pr cau tion MUP et les protections barri res comme les gants les masques les cir s etc sont galement analys es Contacts avec du sang Le seul vaccin que l on puisse utiliser contre les contacts risque avec du sang ou avec des liquides biologiques 12 Pr vention au travail t 2001 La gestion des risques biologiques contamin s par du sang est celui contre l h patite B Le protocole d im munisation du Qu bec en pr conise d ailleurs l administration toutes les personnes intervenant en situation d urgence Les pomp
99. nt lors de l utilisation de mat riel de d sin carc ration Pour leur part 50 des pompiers interrog s dans le cadre du sondage sont conscients qu ils courent certains risques biologiques ils sont donc nettement plus sensibilis s que leurs patrons Par contre seulement la moiti de ces 50 se rendent compte qu ils risquent d tre expos s au VIH et d autres virus dans l exercice de leurs fonctions Pourtant 36 des pompiers volontaires sond s disent tre entr s en contact un moment ou un autre avec du sang ou des liquides biologiques M me si les r ponses au questionnaire ne peuvent tre valables pour tout le Qu bec elles montrent qu il y a encore du chemin parcou rir pour sensibiliser l ensemble des policiers des pompiers et leurs em ployeurs O Pr vention au travail t 2001 AD C EST justement le but vis par le PII pr voir non seulement des m canismes pour la formation des in tervenants qui auront pour r le de susciter la prise en charge de la ges tion des risques biologiques par les milieux concern s mais aussi des ou tils n cessaires cette prise en charge L instrument central de la vaste pano plie d outils pratiques et didactiques sera sans conteste le Guide de gestion des risques biologiques qui s adresse aux employeurs ayant a g rer de tels risques La m thode de gestion pro pos e compte six grands chapitres L organisation en sa
100. omposite fort complexe qui avec le temps peut perdre sa r sistance m canique en raison de l alt ration chimique Constatant que les mines de l Abitibi T miscamingue qui repr sentent 20 de l exploitation mini re au Canada prouvaient diff rents pro bl mes dans l utilisation de cette tech nique Mostafa Benzaazoua et Tikou Belem ont pris l initiative de proposer leurs exploitants et l IRSST d entre prendre une recherche afin de carac t riser les param tres d terminant le choix des agents liants et leurs propor tions ainsi que de d finir des recettes de m lange optimis es permettant une utilisation plus s curitaire des remblais en p te La pr sence de sulfures dans les r sidus miniers ne fait manifeste ment pas bon m nage avec un agent liant comme le ciment il en r sulte des r actions chimiques inexpliqu es qui limitent la r sistance des remblais dit i Mostafa Benzaazoua Dans leur laboratoire Mostafa Benzaazoua et Tikou Belem ont concoct 33 recettes de m lange en utilisant des r sidus de diff rentes teneurs en soufre provenant de trois mines du Nord Ouest qu b cois e Avec des r sidus de diff rentes te neurs en soufre 5 16 et 32 pro venant de trois mines du Nord Ouest qu b cois et de l Ontario Mostafa Benzaazoua et Tikou Belem ont con coct 33 recettes de m lange en fonc tion de param tres repr sentatifs quatre types d agents
101. on afin de conna tre l utilit de chaque couteau et de quelle fa on ils les utilisent La fiche technique cr e partir de ces rencontres vous informe de la m thode s curitaire adopter lorsqu on les emploie Graphipr vention bulletin de l Association paritaire de sant et de s curit du travail secteur imprimerie et activit s connexes vol 17 n 1 f vrier 2002 p 1 O Pr vention au travail t 2001 RACCOURCI Brochet r calcitrant L Actim tre HE UE Te TEE Source Activit et actimetre O MLF Vigilance magazine trimestriel de pr vention d EDF et de Gaz de France MBA en gestion de la sant et de la s curit du travail La Facult des sciences de l administration de l Universit Laval offre depuis l automne 2000 un MBA en gestion de la sant et de la s curit du travail SST Pour mieux r pondre aux exigences des entreprises ce programme de deuxi me cycle forme des gestionnaires de haut niveau qui maitriseront les nouveaux modes de gestion de la SST Les nombreux changements dans notre environnement socio conomique affectent consid rablement les organisa tions et les modes de gestion de la SST souligne Jean Pierre Brun titulaire de la Chaire en gestion de la SST dans les orga nisations et responsable de ce MBA Ce nouveau programme a comme particularit de mieux d finir les modalit s de ges tion de la SST et aussi de mieux l int grer
102. on de la maladie pour intervenir pr cocement contre tous les risques d exposition Le PII qui sera tal sur plusieurs ann es vise a informer les milieux de travail concern s des risques biologiques qui les guettent et des moyens a mettre en place pour y faire face E wo u D wn v D U v wn U D Cc o U gt wo a U D u gt gt U un Fe tS a Les policiers Au Qu bec on compte pr s de 9000 po liciers provinciaux et municipaux Ils interviennent souvent aupres de consommateurs de drogue injectable de prostitu s de personnes ayant de multiples partenaires sexuels et de pri sonniers Ils manipulent aussi a l occa sion des accident s et des cadavres Aux Etats Unis on estime que 60 a 90 des utilisateurs de drogue injec table ont d ja t infect s par le virus de l h patite B que 3 10 d entre eux sont actuellement contamin s et risquent donc de transmettre la mala die Quant aux d tenus am ricains de 1 8 d entre eux seraient infect s par ce virus La situation pourrait suivre la m me tendance au Canada Lors d altercations ou de fouilles de lieux et de pr venus les policiers risquent d tre bless s et d entrer en contact avec le sang d une personne bless e L exposition est dite significative ou risque quand elle est percutan e c est dire quand le sang ou un liquide biologique contamin av
103. pants ou de seringues Rendant la propaga tion encore plus efficace bact ries moisissures et poussi res organiques se fixent aux mains aux v tements aux cheveux Le risque menace le tra vailleur et aussi les personnes qu il fr quente s il ne prend pas les pr cau tions appropri es Au Qu bec il y aurait entre 5000 et 6000 personnes travaillant dans le secteur des eaux us es On croit ob server chez elles un taux de troubles gastro intestinaux plus lev que dans l ensemble de la population Leur risque d tre en contact avec des micro organismes pouvant causer des maladies infectieuses en particulier l h patite est galement plus lev surtout en cas d claboussures Un certain pourcentage des employ s en contact avec des eaux us es soup connent l existence de ces risques Ce que confirme Lorraine LeBlanc de la Direction r gionale de la C te Nord de la CSST Des travailleurs affec t s la r fection d une station de pom page se sont inqui t s de la salubrit Photo Mario B lisle de leur milieu de travail Ils vou laient savoir s 1ls avaient besoin d tre vaccin s Le fait pour moi de faire partie du PII m a permis d approfon dir le sujet Les boueurs et les employ s des centres de tri Au Qu bec plus de 2500 boueurs et chauffeurs assurent l enl vement des d chets domestiques Environ 250 d entre eux sont au service de cinq municipalit s
104. plan est venue offrir ses services SARGIM Christine Michaud tech nicienne en hygi ne industrielle et Pierrette Leblanc infirmi re ont t accueillies bras loris Un comit paritaire a t rapide ment form compos de Denis Bujold et de deux travailleurs Apr s une for mation acc l r e sur les risques du travail r p titif et les l sions musculo squelettiques le comit s est attaqu aux probl mes concrets Les jour naliers ont demand que la sortie des plants soit cibl e en priorit raconte Denis Bujold car de nouveaux r ci pients taient utilis s et la m thode en place n tait plus valable La s quence en d tail pour transf rer les plants des tunnels aux champs on approche une remorque tir e par un tracteur Les tra vailleurs prennent les r cipients sur le sol traversent les flancs du tunnel dont la jupe de plastique a t canaillement relev e et vont les d poser sur des supports m talliques install s sur la re morque Les r cipients sont gliss s la file sur les supports le dernier poussant les pr c dents Les maux de dos sont fr quents parmi les manutentionnaires Christine Michaud et Pierrette Leblanc ont d abord film les op ra tions Au fil des rencontres le comit a rep r les probl mes puis s est mis en qu te de solutions Pour viter que la m me personne s incline vers le sol du matin au soir on a institu une rotation de pos
105. principales d finies en fonc tion des dangers que chacune peut repr senter Il identifie les mati res infectieuses l aide de ce symbole les travailleurs pouvant tre en contact avec les eaux us es et pour ceux des centres de tri Il faudra toutefois viter la survaccination le vaccin contre le t tanos est en fait valable pour dix ans Un d pliant sur la vaccination contre le r em b 1 Pat Tria i pyr mi _ ar Photo Mario B lisle 7 hy vo t tanos sera bient t disponible dans le cadre du PII ainsi que des cartes permettant de consigner le statut vac cinal des travailleurs Poussi res moisissures et bact ries L enl vement des d chets le travail en pr sence d eaux us es le traitement du compost et le tri de mati res recy clables exposent les travailleurs affec t s a ces taches a un niveau tr s lev de poussi res de moisissures et de bact ries Tous doivent avoir une hy gi ne personnelle rigoureuse lavage fr quent des mains douche a la fin de la journ e entreposage des v tements de travail et de ville dans des cases diff rentes etc Ils devraient porter des gants en tout temps et s il y a lieu un masque jetable Leurs v tements de protection devraient tre lav s par l employeur Et l a ration des gouts devrait faire l objet d une certaine at tention Ce sont surtout les inspec teurs de la CSST qui interviendront dans ces milieux En plus d
106. probl mes a indiqu Claude Viau directeur du D partement de sant environnementale et sant au travail de l Universit de Montr al La comp tence des cher cheurs et leur capacit contribuer la gestion des risques toxicologiques ce qui constitue l objectif ultime des applica tions dans ce domaine est tributaire de leur capacit contri buer aux diverses facettes de cette science M Viau a par ailleurs rappel l importance de la dimension thique de toute recherche les chercheurs devant sans cesse s interroger sur les cons quences de leurs travaux Un mod le interdisciplinaire Daniele Champoux a fait part du bilan d une quinzaine d an n es de recherches et de pratique interdisciplinaire dans le cadre du Programme organisation du travail de l IRSST et de la r flexion en cours sur les orientations futures de celui ci Dans la foul e des premiers travaux un modele d analyse globale a t con u pour comprendre et d crire les multiples facettes de situa tons de travail complexes Cette conception multifactorielle qui s appuie sur une interpr tation multicausale des accidents du travail a servi de toile de fond aux recherches subs quentes L analyse globale est bas e sur diff rents principes comme la hi rarchie des risques l engagement en faveur de la pr vention a la source et la priorit accord e aux mesures de pr vention collectives Elle permet de planifier la pr
107. r sentation permettra de cibler des l ments utiles pour le d veloppement de r seaux de soutien au sein des milieux de travail Responsable H l ne Cardu Universit Laval tude de cas sur le co t et l apport de diff rentes m thodes de recueil de donn es pour la r alisation d une tude ergonomique 099 096 Bien que des recherches aient tudi l utilit des diff rentes m thodes de recueil de donn es en ergonomie aucune n a jus qu pr sent d termin leur contribution la r alisation d une intervention ergonomique efficace et leur co t respectif Pr vention au travail t 2001 Cette activit men e en paral l le avec un projet d interven tion ergonomique valuera de fa on critique les diverses m thodes de cueillette de donn es Elle valuera le co t les avan tages les limites et l apport d information de chacune ainsi que sa contribution l ta blissement d un diagnostic l laboration de solutions et la compr hension des fac teurs de risque et des difficult s auxquelles les travailleurs sont soumis Les chercheurs en d gageront un cadre m thodo logique d analyse critique des m thodes de recueil de donn es en ergonomie lequel pourra servir d autres disciplines Les r sultats permettront d opti miser le co t et la qualit des tudes futures Responsables Marie St Vincent Fran ois Ouellet Alain Delis
108. r une bagarre une situation de crise ou pour effectuer des fouilles ils peuvent s exposer des risques similaires ceux qui guettent les policiers La population des d tenus est en effet fortement in fect e par le VIH Dans les centres de d tention de la Colombie Britannique 28 des d tenus pr sentent des mar queurs du VHB et du VHC Dans ceux de l Ontario la pr valence de l infec tion au VIH s l verait 7 7 chez les femmes et 4 7 chez les hommes La tuberculose menace galement les agents des services correctionnels L incidence de cette maladie chez les d tenus est environ quatre fois plus grande que dans la population Cela s explique en partie par le fait que les d tenus dont le syst me immunitaire est affaibli par l infection au VIH ou au sida courent plus le risque de contrac ter le bacille Le risque d infection aug mente avec le nombre d heures pass es Pr vention au travail t 2001 9 dans un espace int rieur avec une per sonne infect e au cours de la p riode ou elle est contagieuse La tuberculose est en effet transmissible uniquement pendant la phase active de la maladie Elle est alors g n ralement accompa gn e de toux Il n existe pas pour le moment de statistiques sur la fr quence des maladies professionnelles asso ci es aux agents biologiques chez les agents des services correctionnels Cer tains d entre eux sont galement pr oc c
109. r vention La pr vention donne le ton Guide du nouvel adh rent DC 200 1432 Brochure 13 75 cm x 21 5 cm 8 pages De format pratique et r dig dans un style simple ce guide contient des renseignements indispensables tout em ployeur d sireux de faire partie d une mutuelle de pr vention Gr ce ce regroupement les employeurs qui choisissent de s engager dans une d marche afin de favoriser la pr vention des l sions professionnelles la r adaptation et le retour en em ploi des travailleurs accident s peuvent b n ficier d une tarifi cation qui refl te leurs efforts On y apprend entre autres de quelle fa on se forment les mutuelles quels en sont les crit res d admissibilit com ment pr senter le projet de re groupement et quelles sont les obligations de la mutuelle et de l employeur sans oublier la nature du contrat qui doit tre sign et son renouvellement La collecte des ordures m nag res un risque d accidents de circulation DC 100 1320 Fiche pratique de s curit 21 5 cm x 28 cm Produite en collaboration avec les associations sectorielles pa ritaires des secteurs affaires sociales et transport et entre posage la fiche d crit un acci dent mortel qui montre bien la dangerosit de l enl vement des ordures m nag res Puis le do cument expose une m thode de travail s re pour l enl vement unilat ral zones urbaines et ru rales et bilat ral zone rurale d
110. ravail O Est ce la premi re fois que ce type de recherche est men au Qu bec Marie Bellemare O Il y a eu plusieurs recherches actions sur les TMS notamment en ergonomie parti cipative Ici nous avons mis l accent sur la transmission d outils et de con cepts pour aider les acteurs des milieux de travail a int grer la pr vention des TMS 4 leurs projets de transformation Nous avons proc d a une valuation des r sultats et nous nous sommes ga lement int ress s a l valuation du processus afin de comprendre com ment la d marche que nous proposions s implantait dans diff rents contextes Nathalie Perron O Une autre nouveaut a t la cr ation de groupes d ergonomie qui ont particip a des projets de conception MB O En effet cing groupes r u nissant 27 employ s du Centre de coul e d Arvida et de l usine d Alcan a Shawinigan ont recu une formation en ergonomie et ils sont intervenus dans des projets de modification ou de conception de l entreprise Ces groupes h t rog nes compos s notamment de 22 Pr vention au travail t 2001 Deux ergonomes racontent l implantation et l valuation de mesures de prevention d s la conception de situations de travail superviseurs d op rateurs de pro duction de m caniciens d entretien d ing nieurs et de techniciens charg s de projet ont re u une formation de 45 heures L accent a t mis sur la transformation des
111. rement fabriqu s en mat riel iso lant lorsque l quipement le permet Conclusion il faut que les r gles de s curit en mati re d lectricit soient mises en application diffus es dans l entreprise et connues de tous O Julie M lan on Nos personnes ressources Yvon Papin conseil ler Johanne Paquette ing et Andr Turcot ing tous trois de la Direction de la pr vention inspection de la CSST ET SECURITE en images A Les risques de contamination par le sang au travail Cote VC 001364 Dur e 16 minutes Les intervenants d urgence peuvent entrer en contact avec du sang ou tout autre liquide biologique contamin s dans l exercice de leurs fonctions Cette vid ocassette cherche les sensibiliser au danger d tre contamin par l h patite B l h patite C et le virus du sida Certaines pratiques l mentaires peuvent liminer ce risque le port de gants chirurgicaux l utilisation de masques avec valves unidirectionnelles etc Il existe galement un vaccin pr ventif contre l h pa tite B Diff rentes mises en sc ne illustrent diverses situations dans lesquelles les intervenants d urgence peuvent se trouver Le spectateur est alors invit juger s il s agit d un risque significatif Si tel est le cas plusieurs mesures peuvent tres prises pour contrer ce risque entre autres faire saigner la plaie la laver aller l h pital commencer la m
112. roc der avec l au torisation de ces derni res des tests de d pistage Les boueurs les goutiers les pr pos s au traitement des eaux us es et les travailleurs de centres de tri peuvent l occasion eux aussi quoique beau coup plus rarement avoir des contacts risque avec du sang en se piquant avec des seringues ou en manipulant par accident des d chets souill s de sang Des mesures appropri es devront donc galement tre prises pour ces corps de m tier Dans leur cas la vaccination syst matique contre l h patite B n est pas n cessaire C est plut t le recours la vaccination apr s l exposition qui est l option recom mand e pour ces travailleurs En plus de disposer de d pliants portant sur la vaccination contre l h patite B la prophylaxie post exposition et les premiers soins les intervenants et les milieux de travail concern s par les contacts risque avec du sang pourront se servir de nombreux outils Entre autres de fiches techniques sur la ges tion de la vaccination et sur les m thodes de nettoyage des objets et des tenues d intervention souill es de sang de cartes de vaccination de question naires pr immunisation et d affiches Des formulaires d valuation sommaire des expositions risque seront aussi produits On pr voit qu ils pourront tre gliss s dans les trousses de secours remplis en route vers les urgences en cas d exposition
113. roduc tion de monoxyde de carbone a la suite de travaux de dynamitage 099 111 Les explosifs utilis s dans des activit s de g nie civil comme le dynamitage de tranch es et d excavations peuvent g n rer d importants volumes de monoxyde de carbone CO Selon le type de terrain ce gaz inodore mais tr s toxique peut suivant un dynamitage se pro pager sur des distances appr ciables et infiltrer des espaces clos tels que des gouts des trous d homme et des sous sols Cette recherche explorera le comportement du CO et de l oxyde d azote NOx dans le roc fractur pour mieux com prendre les param tres en cause Elle permettra d obtenir des donn es essentielles pour pr venir les risques li s a ce type de travaux de faire des recommandations aux instances r glementaires concern es sur les mesures a prendre pour am liorer les pratiques et d in former les boutefeux sur les dangers potentiels subs quents au dynamitage Responsables Richard Martel INRS G oressources Benoit L vesque Institut national de sant publique du Qu bec Louise Galarneau R gie r gionale de la sant et des services sociaux de l Estrie O Claire Thivierge Pr vention au travail Et 2001 31 LES ACCIDENTS NOUS PARLENT Un travailleur est lectrocut sous une tension de 347 volts et un autre est lectris en tentant de lui porter secours Que s est il pass Une cons
114. rotection et l ergonomie Elle a permis de r gler notamment l inconv nient majeur du mod le s quentiel soit d imposer des solutions qui n taient pas toujours celles souhait es par les travailleurs a soulign Ren Benoit Elle a galement fait ressortir l importance d agir des la conception des quipements Les ing nieurs de IRSST ont maintenant amorc un virage important afin de tenir compte de la sophistication des syst mes de production automatis s avec des configurations en conti nuelle volution une croissance exponentielle du nombre de composantes une grande vari t des contextes d application et leurs interactions avec les travailleurs L objectif est d am liorer et de transformer les fa ons de faire des concepteurs Pour citer un participant au colloque des erreurs humaines dorment dans les systemes de production parfois pendant des ann es ou plusieurs facteurs de risque agissent simultan ment pour produire l v nement dramatique colloque Le travail comme th rapie Depuis la cr ation de l IRSST les maux de dos constituent un probl me omnipr sent et persistant qui repr sente aujourd hui pas moins de 30 des l sions compens es par la CSST Mais la fa on d appr hender les probl mes de sant et de s curit au travail qui en d coulent a beaucoup chang depuis les an n es 1980 a indiqu Patrick Loisel professeur titulaire la facult de m decine
115. s envisagez d accueillir des tudiants stagiaires Savez vous que suivant certaines conditions ils pourraient tre consi d r s votre emploi par la CSST advenant qu ils se blessent dans votre tablissement Au moment o vous lisez ces lignes des entrepreneurs ex cutent probablement toutes sortes de travaux dans vos locaux entretien du syst me de chauffage peinture lavage des tapis enl vement de la neige etc Ont ils tous pay leur cotisation la CSST Et le personnel en place connait il vos r gles de s curit Les respecte t 1l Convergence revue de gestion de la sant s curit du Centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec vol 17 n 1 janvier 2001 p 3 Bonne utilit bonne s curit Les blessures aux doigts sont parmi les l sions fr quemment indemnis es dans notre secteur Le rapport sta tistique 1998 de la CSST mentionne que pr s de 90 des blessures aux mains et aux doigts chez les pressiers et les manutentionnaires sont des cou pures ou des lac rations On peut facilement associer ces coupures aux couteaux utilis s dans notre secteur C est pourquoi l Association a d cid de se pencher sur la question Sous la supervision du conseiller en pr vention Marcel Deschesne nous avons r per tori une s rie de couteaux qui peuvent occasionner des blessures aux doigts M Duchesne a consult de nombreux pressiers et employ s de la finiti
116. s jetables leur personnel Et 30 mettent leur disposition des masques de r anima ton valve unidirectionnelle Il est noter toutefois qu un certain nombre des policiers ont refus le vaccin En outre depuis plusieurs ann es l APSAM les quipes de sant au travail du r seau public et l cole nationale de la police du Qu bec donnent une certaine forma tion sur les risques biologiques et leur travail commence a porter fruit Pour leur part les policiers de cette sous r gion ne semblent pas encore tous conscients des risques biologiques puisque seulement 50 de ceux qui ne sont pas vaccin s reconnaissent leur existence Par comparaison et de fa on surprenante la n gation des risques est encore plus lev e chez les policiers vaccin s seulement 30 reconnaissent pouvoir y tre expos s Chantal Bertrand qui travaille au sein de l quipe de sant au travail du CLSC du Centre de la Mauricie et qui est membre du comit du PII met une hypoth se pour expliquer ces r sultats l Lire ce sujet l article de Mich le Tremblay de la Direction r gionale de la sant publique de Montr al publi dans la revue Objectif pr vention volume 23 n 1 2000 L auteure fait un survol de l aspect juridique de la vacci nation des droits et obligations des travailleurs ainsi que de ceux des tablissements Ceci pourrait vouloir dire que la ma jorit des policiers vacci
117. ses au conseil d administration sont non seulement bien accueillies mais elles sont aussi mises en pratique Anne Marie Lapointe ducatrice au centre depuis cinq ans ajoute Nous avons la chance ici d avoir une bonne communication avec les gestionnaires Apres une journ e a la garderie ou je travaillais auparavant je rentrais a la maison avec des maux de dos Je ne voulais plus entendre le moindre son m me pas celui du t l viseur Aux Ateliers le message que je re ois c est que mon travail est tellement im portant qu on va me donner ce qu il faut pour que je reste longtemps Je me rends compte galement en vieillis Pr vention au travail Et 2001 La sant et la securite pour mode de vie Depuis quelques ann es au Quebec bon sont parfois magiques sant que je dois adopter des attitudes qui me permettront de travailler pen dant de nombreuses ann es Je sais maintenant qu il est essentiel de faire attention a moi et de trouver des so lutions Les enfants au parfum Enthousiaste Anne Marie Lapointe poursuit La sant et la s curit au travail c est un tat d esprit et a ne co te pas n cessairement cher Parmi les moyens qui ne co tent rien il y a la responsabilisation des enfants la coop ration entre les ducatrices et la gestion du bruit dans les locaux Attrapant la phrase de l un au bond et la terminant Michel et Anne Marie pr cisent ce qu
118. t de l air certaines mati res dangereuses la ventilation aux machines l am nagement des lieux de travail et cer tains travaux risque lev tels ceux n cessitant l usage d explosifs ou ceux ex cut s dans un espace clos Quelques derni res tapes devront tre franchies avant son entr e en vigueur Une re naissance tr s at tendue H l ne Savard Pr vention au travail t 2001 Illustration Benoit Laverdi re 9 5 AU 10 AO T 2001 NOUVELLE ORL ANS TATS UNIS Conf rence HCI International 2001 9 conf rence internationale sur l interaction homme ordinateur RENSEIGNEMENTS Myrna R Kasdorf Dept Of Industrial engineering University of Wisconsin Madison 1513 University Avenue Madison WI 53706 ETATS UNIS T l 608 263 4025 T l c 608 262 8454 19 AU 22 AOUT 2001 BISBANE AUSTRALIE Conf rence VIV9 9 conf rence internationale sur la vision bord des v hicules RENSEIGNEMENTS VIV9 Institute of Behavioural Sciences University of Derby Kingsway House Kingsway Derby DE22 3HL Royaume Uni AUSTRALIE T l et t l c 44 1332 593 131 Courriel 1bs derby ac uk Site Web www ibs derby ac uk viv9 20 AU 22 AOUT 2001 COPENHAGUE DANEMARK Colloque 15 colloque sur l pid miologie en sant au travail Travail et sant le r le de l pid miologie RENSEIGNEMENTS Ole Teller Ramsingsve 7 DK 2500 Valby DA
119. t la s curit dans les centres de la petite enfance CPE On y trouve une foule d id es s duisantes r alis es par les garderies avant gardistes dans ce domaine Un v ritable catalogue qui donne le go t de passer de la lecture aux actes Cette publication qui a b n fici d un soutien financier de la CSST pendant deux ans est distribu e en trois exemplaires dans tous les CPE du Qu bec Pour s abon ner ou obtenir des exemplaires suppl men taires s adresser la r daction de la revue 514 253 6871 ou 1 800 361 4528 La qualit de l air dans les services de garde pr scolaires Ce guide d interven tion a t produit par plusieurs membres de l Association qu b coise pour l hygi ne la sant et la s curit du travail AQHSST avec le soutien technique de la CSST Il passe en revue notamment les contami nants dans les services de garde contami nants chimiques et micro organismes Une section est galement consacr e a l entre tien m nager des immeubles et des locaux qui accueillent de jeunes enfants Disponible au bureau de la CSST de votre r gion OUELLET CANADA md yet ri re F lt ai E a au a ih Une chasse au bruit Sans tapage mais avec obstination et ing niosit l entreprise qui fabrique des appareils de chauffage lectrique L Islet s est attaqu e au bruit Un clatant succes Par Marc Tison LA
120. t pour faire une r ani mation bouche a bouche quand les services ambulanciers ne sont pas en core sur les lieux ils peuvent oublier d utiliser un masque de r animation a soupape unidirectionnelle Serge Giguere chef des op rations a la Division de la sant et de la s cu rit au travail du SPIM r sume les pr occupations de son service Il y a 20 ans au Qu bec on commengait a s inqui ter propos du VIH et du VHB le VHC tait alors inconnu Au jourd hui on sait qu une personne sur 20 a d j t infect e par le VHB une sur 100 par le VHC la majorit est gu rie enfin 2 sur 1000 sont actuellement infect es par le VIH Ces proportions sont probablement beaucoup plus lev es a Montr al Jusqu a r cemment l importance des expositions a ces risques tait mi nimis e chez les pompiers Depuis quelques ann es nous prenons ce pro bl me tr s au s rieux Au cours de 1999 et 2000 15 pompiers du SPIM ont subi des expositions risques d clar es avec des agents biologiques et quelques autres ont fait du bouche bouche sans protection Les agents des services correctionnels On en compte environ 2 000 au Qu bec dont 1300 sont des employ s permanents et 700 occasionnels La majorit de ces agents travaillent dans des centres de d tention Ils assurent la surveillance des d tenus ou leur d placement d un endroit un autre Quand ils interviennent pour ma trise
121. te entreprise qu b coise incite son personnel situer la souris gauche du clavier plut t qu sa droite Peu d tudes s tant int ress es aux cons quences physiques de l usage de cet outil cette activit se penchera sur les effets de son positionnement tant droite qu gauche Elle g n rera de nouvelles connais sances sur la manipulation de la souris d ordinateur et pourra valider les avantages et les in conv nients pour les membres sup rieurs des diff rentes fa ons de la manier Consid rant le grand nombre d utilisateurs de souris les solutions propo s es pourraient contribuer a am liorer la posture de travail et par cons quent a r duire les TMS de nombreux travailleurs Responsables Alain Delisle et Christian Larue IRSST Daniel Imbeau Ecole Polytechnique de Montr al EOUIPEMENTS DE PROTECTION D veloppement et validation d une m thode d valuation des garde corps fabriqu s et install s a pied d uvre sur les chantiers 099 030 Les chutes de hauteur sont une des principales causes d acci dents du travail surtout dans le secteur de la construction o de 1995 1998 elles constitu aient 19 des l sions graves ou mortelles La r glementation stipule pourtant que les travail leurs expos s a un tel risque doivent tre prot g s Pour le travail sur un plancher les garde corps constituent le moyen de protection collectif le plus appropr
122. tes au sein d quipes de quatre travailleurs formant une chaine qui se passent les r cipients de main en main jusqu a la remorque Quand vient son tour la personne qui ramasse les r ci pients sur le sol varie les techniques dos inclin deux genoux fl chis un genou au sol pour r duire la r p ti tion du m me mouvement Sur la re morque on a abaiss les supports de trois deux tages pour qu on n ait pas soulever les bacs au dessus des paules On a m me mivel le sol autour des serres Tout est venu du comit paritaire rappelle M Michaud On lui a fourni des id es mais c est lui qui a trouv la solution Pour r duire la friction sur les supports par exemple on a propos du plexiglas ou du teflon mais il a jug que les repeindre chaque ann e tait plus efficace Pour quelques centaines de dollars les conditions de travail se sont am lior es de fa on mar qu e C est une petite affaire qui fait une grosse diff rence affirme Marie Rose Poirier travailleuse et membre du comit de sant s curit Auparavant ce poste demandait un gros effort physique C tait difficile Depuis trois ou quatre ans l am lioration du travail est in croyable Maintenant la fin de ma jour n e 1l me reste encore de l nergie SARGIM ne s est pas arr t e en si bonne voie Les projets se succ dent et les probl mes sont r solus les uns apr s les autres Pour d
123. tile un secteur haut risque Le choix de se tourner vers des entre prises manufacturi res s explique par la fr quence lev e des accidents dans ce secteur consid r haut risque De plus tout comme l ensemble de la com munaut des affaires le domaine du tex tile galement soumis a de nouveaux imp ratifs conomiques technologiques et sociaux doit repenser ses fa ons de faire Enfin la s lection d un seul type d entreprise visait obtenir une meil leure repr sentativit et donc limiter la variabilit pouvant nuire l analyse march s produits techniques et pro cessus de production etc Aucun aspect n a t n glig les donn es recueillies proviennent de 77 entrevues individuelles effectu es aupr s des chefs de direction des res ponsables syndicaux des membres de diff rents comit s dont les comit s de sant et de s curit du travail et du personnel r gulier des tablissements s lectionn s Ces entrevues ont t compl t es par l analyse de 1 500 dos siers internes de l sions professionnelles et par l information tir e de visites d usines de la consultation de diff rents documents internes etc Le choix de faire appel aux rapports d enqu te et d analyse d accidents des entreprises plut t qu aux fichiers de l sions com pensables de la CSST a permis d ac c der de l information plus compl te en tenant compte de tous les cas in
124. tion a t il t bien con u Dans 90 des cas la r ponse est oui ce qui signifie une am lioration de 8 par rapport 1999 Le programme a t 1l t affich 27 plus d entreprises cette ann e ont rempli cette exigence soit 82 Des dangers particuliers ont ils t d ter min s Oui dans 86 des entreprises soit une augmentation de 26 Des moyens d enrayer ces dangers ont ils t pr vus Encore une fois oui dans 87 des cas une am lioration de 25 Existe t il des moyens de contr le Oui dans 79 des tablissements visi t s une progression de 17 Le pro gramme de pr vention a t il t mis en application La r ponse est affir mative pour 80 des entreprises une am lioration de 20 par rapport a 1999 L avis a t il t affich Oui dans 91 des entreprises compara tivement 85 l ann e pr c dente Des activit s de promotion et d infor mation ont elles t tenues Oui dans 78 des cas Et finalement est ce que les travailleurs participent Il y a encore am lioration en 2000 puisqu il y avait 67 des entreprises dont les travailleurs participent contre 53 en 1999 Bref les r sultats sont encou rageants Une trentaine d employeurs ont t exclus de leur mutuelle pour ne pas en avoir respect les exigences Parce que adh rer a une mutuelle est un privilege et non un droit acquis Cara ek 8 OA Pr vention au travail Et 2001 Photo Yves Beau
125. tion de l Universit Laval T l 418 656 7325 Site Web http www fsa ulaval ca formation O sectorielles paritaires et aussi aux dipl m s qui souhaitent approfondir leurs connaissances dans ce domaine Les cours sont donn s par des ergonomes qualifi s reconnus par leurs pairs et qui r pondent aux exigences du Conseil canadien de certification des praticiens en ergo nomie Pour plus de renseignements Universit du Qu bec a Montr al D partement des sciences biologiques case postale 8888 succursale A Montr al Qu bec H3C 3P8 T l 514 987 6567 t l c 514 987 4647 O MR Paroles de lecteurs Au d but de l t 2000 les deux r dactions en chef de Pr vention au travail CSST et IRSST ont command un sondage afin de savoir ce que les lectrices et lecteurs pen saient du magazine ce qu ils aimaient ce qui les aga ait etc Quatre groupes de discussion r unissant une trentaine d abonn s ont t r unis La satisfaction moyenne des lec trices et lecteurs ayant particip aux rencontres en chiffres 7 4 sur 10 Bien s r les r dactions en chef ont tudi les opinions formul es d cortiqu les commentaires recueillis g n raux et particuliers pris bonne note des compliments des critiques et des suggestions Au fil des deux derniers num ros Pr ven tion au travail a tent et continuera d am liorer son contenant et son contenu Plut t que de tout cham barder le magazine
126. travail les seconds s attaquent principale ment l aspect environnemen tal Le r sultat une d marche en neuf temps qui se pr te davantage au contexte qu b cois Les neuf temps de la substitution Une d marche de substitution suppose du temps et des res sources C est un travail d quipe A tous les stades l appui de la haute direction repr sente un gage de succes Un mandat clair des responsabilit s bien d finies des ressources ad quates vont garantir l aboutissement du pro jet l int rieur de d lais raisonnables Sur ce point MM B gin et G rin sont formels Lorsque la direction ap prouve sans ambigu t le travail du comit la d marche a plus de chance de se concr tiser efficacement et plus rapidement Ils vont jusqu vo quer ici une diff rence de plusieurs mois voire d une ann e Apres la premiere tape soit l identification du probleme un co mit de substitution est mis en place La proc dure requiert l apport de sp cialistes de plusieurs disciplines S il est naturel d int grer les respon sables de la sant et de la s curit du travail les ing nieurs et les hygi nistes industriels dans ce groupe il ne faut pas oublier la contribution des analystes financiers car l va luation de la rentabilit est cruciale Si les produits de substitution se LA i g i gt Aux postes d encollage de mousse de polyur thanne
127. tte lacune MM B gin et G rin avaient alors entrepris la r ali sation de trois monographies publi es en 1999 Ce travail se poursuit par la r daction de trois nouvelles mono graphies La recherche actuelle fait la preuve que la substitution est possible dans certains secteurs et elle en fournit le mode d emploi Les diverses solutions appliqu es dans le courant de cette tude suscitent d ailleurs un grand int r t notamment en ce qui concerne la possibilit de remplacer les colles base de solvants par des adh sifs base d eau Pareilles retomb es pour raient faire tache d huile Danielle Mass Pour en savoir plus B GIN Denis et Michel G RIN Substitution des solvants Etudes de cas d implantation Rapport R 269 167 pages 15 G RIN Michel Denis B GIN Jos e GOUPIL Ren GARNEAU et Steven SACKS La substitution des solvants en milieu de travail Elaboration d un outil pour l intervention Rapport R 098 375 pages 25 BEGIN Denis et Michel GERIN La substitution des solvants par les esters d acides dicarboxyliques dbe Adipate dim thylique Glutarate dim thylique Succinate dim thylique Rapport B 056 42 pages 6 BEGIN Denis et Michel GERIN La substitution des solvants par le d limon ne Rapport B 057 38 pages 6 BEGIN Denis et Michel GERIN La substitution des solvants par la N m thyl 2 pyrrolidone Rapport B 058 60 pages 6 T l charge
128. u il tait le niveau du bruit des poin onneuses num riques a t abaiss 87 dB ce qui sur cette chelle logarithmique cons titue un gain tr s appr ciable chaque baisse de 3 dB r duit de moiti l ner gie acoustique Des relations de travail chaleureuses La fiert et la satisfaction de R jean Paul Normand et de Jean Desch nes sont palpables Leur d marche est ma nifestement encourag e par la direc tion Une partie des gains r alis s en r duction de primes vers es a la CSST sont r investis dans des projets de s curit qui sortent de l ordinaire mentionne Marc Riel directeur des ressources humaines La r duction du bruit fait mainte nant partie des objectifs permanents de l entreprise On a mis sur pied un comit de r duction du bruit form du directeur de l usine du chef d quipe R jean Paul Normand de l ouvrier de maintenance Jean Desch nes et de l op rateur de l appareil qui fait l objet de l attention du groupe Au printemps 1999 ric Larouche technicien en hygiene du travail du CLSC de la MRC de Montmagny est venu don ner une formation en insonorisation aux membres du comit pour s assurer explique t il qu ils aient les m mes l ments de base et qu ils parlent le m me langage On choisit alors la prochaine cible la presse 122 Un test fait en f vrier 1999 avait d montr qu elle d passait les limites r glemen taires
129. u sp cialement pour r duire les efforts qu exige ce travail L appareil est en forme de U et comporte deux sec tions un chassis a roulettes pour fa ciliter les d placements et un autre dans lequel on enserre la double roue Faire glisser la double roue ne facilite pas vraiment la tache Jacques force de mani re excessive Des accidents peuvent l sion au dos glissade sur le sol crasement des doigts des pieds et des chevilles La charge est trop lourde pour tre manipul e sans appareil de levage C est une m thode de travail tr s risqu e ED Personne ne devrait donner un coup de main sans conna tre la fa on de faire et sans protection Les roues peuvent contenir du gravier des clous des clats de bois ou de verre Or Jacques ne porte ni gants ni lunettes Et puis quelle id e de porter des chaussures de sport dans un Le d sordre autour du camion peut causer des chutes des Une fois celle ci install e dans l ap pareil Jacques n a pour ainsi dire plus d efforts fournir pour l aligner sur le moyeu Il peut faire rouler le chariot dans la position d sir e et l aide du cric faire des r glages en hauteur de mani re tr s pr cise Il s assure ainsi de faire un bon alignement et par cons quent de ne pas endommager le joint d tanch it Les risques de blessures au dos par glissade ou par crasement des doigts sont maintenant limin s Jacques porte ses q
130. ui sont soumis pourrait changer compl tement la donne Economie de temps et d argent fia bilit des analyses utilisation court terme des r sultats dans diff rents secteurs industriel priv scientifique application de la m thode d identifica tion aux autres bioa rosols les possi bilit s que laisse entrevoir la suite de la recherche que m ne actuellement Michel D ry sont nombreuses O Isabelle Labarre Le programme de bourses de IRSST Marc D ry est un des tudiants b n ficiant du programme de bourses de Il IRSST Celui ci vise a former des chercheurs en sant et en s curit du travail au Qu bec Pour obtenir des informations sur le programme de bourses de l IRSST on peut t l phoner au 514 288 1551 ou crire a bourses irsst qc ca Nouvelles p TOUTES CES PUBLICATIONS PEUVENT ETRE COMMAN DEES PAR LA POSTE LES PRIX INDIQU S COM PRENNENT LA TAXE ET LES FRAIS D ENVOI ELLES SONT AUSSI DISPONIBLES GRATUITEMENT EN VER SION PDF DANS NOTRE SITE INTERNET Cliquez recherche i www irsst qc ca tude de cas d am liora tion ergonomique des outils pr sentant des risques d atteintes musculo squelettiques TOULOUSE GEORGES ET Yves BEAUCHAMP RAPPORT R 266 39 PAGES 5 35 L am lioration ergonomique des outils manuels pour r duire les risques de troubles musculo squelettiques TMS dans les entreprises de taille moyenne a t tres peu tudi e Ce
131. uipements de protection individuelle lunettes de s curit gants renforc s et chaussures embout d acier Les d chets ont t enlev s et les lieux sont propres en tout temps Quant au client il patiente dans la salle d attente O Claire Pouliot Nous remercions Camions Excellence Peterbilt ou la photo a t prise Sylvie Lussier directrice administrative Patrick Tiernan directeur du ser vice Marie Jos e Ferron coordonnatrice aux services g n raux et Alain John Pinard coor donnateur du marketing et de la publicit Et les com diens Jacques B langer m canicien et R jean St Pierre responsable de l quipe de pr paration de v hicules neufs Nos personnes ressources G rald Gauthier conseiller en pr vention et Jocelyn Jargot tous deux d Auto Pr vention Yvon Papin conseiller la Direction de la pr vention inspection et Michel Saucier inspecteur la Direction r gio nale de Longueuil de la CSST aux ri sques biol 991 ques Pele SU nel aed Cohen VIH hepatite A B C Ces COAC CI GW CICES CHG des virus redoutables Des pompiers des policiers des agents des services correctionnels des egoutiers et des eboueurs peuvent y etre exposes dans T exercice de leur m tier In Photo Hans Gelderblom Stones EMPRISONNEE dans habi tacle de sa voiture aux t les tordues une femme donne signe de vie Les pompiers accourent avec
132. up s par les risques de contracter le t tanos et la gale d tre infect s par des champignons et des poux Les travailleurs affect s au traitement des eaux us es Les eaux us es contiennent des agents pathog nes et infectieux provenant no tamment des excr ments achemin s dans les gouts qui peuvent infecter les travailleurs affect s l exploitation et l entretien des canalisations aux travaux de vidange ou l assainisse ment des eaux us es Parmi eux 1l y a des lectriciens des ma ons des plom biers des m caniciens et des op rateurs de machines En plus de contenir des virus et des bact ries ces eaux peuvent renfermer des champignons des vers et d autres parasites Sans oublier les rats porteurs d agents infectieux Les micro organismes pathog nes prolif rant dans les eaux us es peuvent tre transmis de diverses mani res Par le contact avec une peau coup e rafl e ab m e ou avec une muqueuse yeux Pr vention au travail t 2001 narines int rieur de la bouche et par inhalation des a rosols pr sents dans les infrastructures d gouts ou de traite ment des eaux Ces infections peuvent galement se propager par l ingestion de micro organismes quand une main un objet une cigarette ou de la nourri ture contamin s sont en contact avec la bouche ou le nez Elles peuvent aussi se transmettre lors de blessures pen dant la manipulation d objets cou
133. vention comme un ensemble coh rent qui int gre les effets simultan s de plusieurs facteurs que ce soient la technologie les condi tions de travail ou les caract ristiques de la main d uvre Elle tient compte des facteurs de risque tant de nature structurelle que de situation des lieux ou des moments vari s de I orga nisation Une telle approche requiert des comp tences mul tiples et la collaboration de plusieurs disciplines largement bas es sur les sciences sociales Ce caract re interdisciplinaire distingue d ailleurs les travaux du Programme organisation du travail depuis ses d buts Dans nos discussions actuelles a confi M Champoux nous cherchons mieux cerner les limites de notre mod le pour l largir de fa on tenir compte par exemple des enjeux associ s la r insertion professionnelle De l vidence l application Huiti me et dernier expos de la journ e la valorisation des r sultats des recherches Le titre de la pr sentation de Laurent Gratton conseiller en valorisation l IRSST refl te parfai tement l volution de l Institut cet gard de la recherche appliqu e l application pratique de la recherche Apr s avoir cit des tudes montrant que l vidence scientifique n est pas le seul l ment qui conduit l utilisation des solutions dans le milieu en prenant pour exemple le lien entre la cigarette et le cancer qui a t tabli d s 1
134. ver Le pro gramme appliqu a Beauport a t adapt Il comprend trois activit s principales des sorties avec des fac teurs pour observer leurs habitudes de travail et attirer leur attention sur les risques surveiller la fourniture d quipements personnels telles des semelles antid rapantes et des chai nettes fixer aux bottes La s curit des facteurs passe aussi par la sensibilisation et la colla boration de la client le Par exemple explique le surveillant Andr Paquette jen profite pour demander un client de poser un tapis sur une surface glis sante dans un centre commercial de nettoyer un passage de la rue la mai son de rendre la boite aux lettres disponible a l ext rieur de abri d auto ou m me de tenir l animal domestique attach Le facteur n est pas oblig de risquer sa vie tous les jours parce qu il livre le courrier Le monde ouvrier bulletin d information de la F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTO janvier f vrier 2001 n 41 p 8 Filez filez navires Apres consultation du Conseil consultatif maritime canadien CCMC qui repr sente les employeurs et les employ s touch s une quatorzi me partie a t ajout e au R glement sur la s curit et la sant du travail Cette nouvelle partie permet au secteur mari time de s aligner sur les autres secteurs du domaine des transports a savoir le tra
135. von Papin Michel Saucier Jules Turcot Linda Themens Photo de la page couverture Hans Gelderblom Stone Impression Imprimeries Transcontinental inc Comptabilit Danielle Lalonde Distribution Lyse Tremblay Abonnements Abonnement Qu bec 525 rue Louis Pasteur Boucherville Qu bec J4B 8E7 T l 1 877 221 7046 CSST IRSST 2001 La reproduction des textes est autoris e pourvu que la source en soit mentionn e et qu un exemplaire nous en soit adress CSST 1199 rue De Bleury C P 6056 Succursale Centre ville Montr al Qu bec H3C 4E1 T l 514 906 3061 poste 2198 T l c 514 906 3016 Site Web www csst qc ca IRSST 505 boulevard De Maisonneuve Ouest Montr al Qu bec H3A 3C2 T l 514 288 1551 T l c 514 288 7636 Site Web www irsst qc ca D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec ISSN 0840 7355 Qu bec Mise en garde Les photos publi es dans Pr vention au travail sont le plus conformes possible aux lois et r glements sur la sant et la s curit du travail Cependant nos lectrices et lecteurs comprendront qu il peut tre difficile pour des raisons techniques de repr senter la situation id ale Rapport annuel d activit 2000 DC 400 2031 8 Brochure 23 5 cm x 29 5 cm 109 pages Le rapport annuel d crit les mandats et l organisation de la CSST l administration du r gime et les principales r a lisations en 2000 Il pr s

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