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Journal du Barreau - Barreau du Québec

1. i L q 1 j o lt j j A Stikeman Elliott accueille Mes Julien Lefebvre Mistrale Lepage Chouinard et Alexandra Tremblay titre d avocats au sein du groupe du droit des soci t s du bureau de Montr al L assermentation de M Lefebvre et Lepage Chouinard a eu lieu le 20 juillet dernier Quant M Tremblay elle tait stagiaire chez Blakes avant de se joindre Stikeman Elliott M Dominique Brassard a termin son stage au Centre de justice de proximit du Grand Montr al Elle continuera ceuvrer au sein de l quipe comme avocate en compagnie de Mss Claude Catherine Lemoine V ronique Lafleur et Omar Edriss Le Directeur des poursuites criminelles et p nales annonce la nomination de M Yanick Laram e au poste de procureure en chef pour le bureau Centre du Qu bec M Laram e est entr e en fonction le 10 juillet dernier Municonseil accueille au sein de son quipe Me Eric Oliver titre d associ M Oliver continuera sa pratique en litige civil commercial et administratif est notamment un sp cialiste du droit immobilier et droit municipal Me Eric Oliver Me Jonathan Cutler Me Julie Gaudreault Martel BCF annonce l arriv e de M 5 Julie Gaudreault Martel et Jonathan Cutler titre d associ s M Gaudreault Martel est une avocate sp cialis e en litige fiscal au bureau de Montr al Elle travaille notamment dans les domaines qui touchent la f
2. Finalement le Barreau est d avis que tous les groupes autochtones devraient tre inclus dans un tel projet de loi m me s ils ne sont pas reconnus comme une bande par la Loi sur les Indiens OBJET Fonctionnaires internationaux en Libye NOM DE COMIT Comit sur les droits de la personne INTERVENTION DU BARREAU Dans une lettre dat e du 26 juin 2012 le Barreau du Qu bec a fait savoir M John Baird ministre des Affaires trang res du Canada qu il appuie le pr sident de la Cour p nale internationale CPI M le juge Sang Hyun Song dans ses d marches en vue de faire lib rer imm diatement quatre membres de la Cour dont une avocate retenus en otage en Libye depuis le 7 juin 2012 Le Barreau du Qu bec s associe aussi au Cette chronique qui pr sente des r sum s d intervention est pr par e par le Service de recherche et de l gislation du Barreau du Qu bec Pour consulter les versions officielles www barreau qc ca actualites medias positions index html Barreau p nal international en commandant aux parties concern es en Libye de reconnaitre les privil ges et immunit s de ces personnes enlev es en garantissant leur s curit et leur lib ration imm diate Le Barreau du Qu bec ne peut tol rer ces atteintes aux principes fondamentaux de la justice internationale ainsi qu l ind pendance de la magistrature et des barreaux Les membres et les autres officiers ou auxiliaires de justice n
3. Au surplus le gouvernement se voit profiter d immunit s de toutes sortes ce qui laisse place beaucoup de questionnements Enfin des inqui tudes sont aussi soulev es propos du fait qu il soit possible de l gif rer en avance une atteinte un droit ancestral ou issu d un trait Autre point n gatif le projet de loi tablit la possibilit de pr voir des r glements ayant pour effet de transf rer des pouvoirs des individus incomp tents en la mati re est inqui tant pour le Barreau de constater qu il pourrait y avoir transfert de responsabilit s et ce sans savoir exactement qui en payerait les frais De plus lorsqu il est question des paiements de droits pour l utilisation de l eau potable rien n indique qui se verra oblig de les acquitter Le Barreau serait en total d saccord dans l ventualit ou il reviendrait la Premi re Nation d en payer l utilisation Par ailleurs il importe de souligner que la version francaise du projet de loi laisse entendre que la liste des pouvoirs r glementaires n est pas exhaustive alors que la version anglaise laisse croire le contraire De plus des inqui tudes sont aussi soulev es par le Barreau face au pouvoir accord au ministre de conclure des accords pour c der la juridiction une province pour remplir les obligations dict es dans un r glement Ces inqui tudes d coulent du fait que cette situation pourrait mener la privatisation de la gestion des eaux
4. Aucune solution n est parfaite avancent les experts Parmi les possibilit s on pourrait mettre fin au syst me des pr te noms en permettant aux entreprises et aux syndicats de financer directement les caisses lectorales des partis une solution politiquement impopulaire susceptible d alimenter le cynisme des lecteurs Et pourquoi ne pas financer les partis politiques directement m me les coffres de l tat Il s agit d une autre mesure envisageable qui vacuerait les int r ts priv s du financement des partis politiques mais encore une fois qui risquerait de d plaire plusieurs contribuables r fractaires l id e de financer les activit s de la classe politique m me leurs imp ts Avec ce mod le il serait aussi plus difficile pour les nouveaux partis d obtenir du financement poursuit M Riendeau Et si on peut difficilement contr ler le financement des partis politiques la solution passerait elle par le contr le de leurs d penses Je pense que c est une bonne id e estime Massicotte Je ne crois pas que le public serait contre l id e qu on r duise la quantit de publicit des partis politiques Mais a ne veut pas dire que les partis politiques ne trouveraient pas d autres moyens de d penser Pour Ms Riendeau la r ponse n est pas que juridique Il y a toute une dimension thique ce probl me opine t il Nos moeurs politiques doivent changer et des r gles plus strictes ne sont pas n cessair
5. Audr e St Onge Marceau Cynthia St Pierre Eric St Pierre Jany St Pierre SEPTEMBRE 2012 HM PAGE 45 Dania Suleman Jessica Syms Guillaume Synnott Berna Tabet Mohamed Karim Tagemouati Maria Pia Tahan Eliab Tairou Aiden Talai Myl ne Tardif Kelsey Ann Tardif Alleyne Raphael Tasse Gagnon Alexandra Teasdale No mi Tellier David Robert Temin Jelena Terzic Andr e Anne Tessier Youri Tessier Stall Gabriel Theriault Caroline Thibault Gervais Gwenaelle Thibaut Alexandre Thibeault Caroline Thibodeau Philip Thibodeau Audrey Thibodeau Laprise Nicholas Thiffault Nikola Todorovic laine Tortorici Neila Touil Marie Trahan Elizabeth Tran Alexandra Tremblay milie Tremblay Gabrielle Tremblay Sophie Lou Tremblay St phanie Tremblay Yuri Tremblay Charles Tremblay Potvin Maude Tremblay Charland Alexandre Tremblay Michaud Gabriel Tremblay Parent Marielle Trottier V ronique Truchon Lachapelle Annie Claude Trudeau V ronique Try Mathieu Tshernish Jourdain Julien Turcot Alexandre Turcotte J r me Turcotte Routhier Olivier Turgeon Dorion V ronique Vachon David Vachon Roseberry Sophie Vachon Therrien Laurence Vaillancourt Elsa Mabel Valani M lanie Vallee Louis Pierre Vanier Stefania Varano Billy Vardatsikos Vlarissa Varga Andr e Anne Veilleux Chlo Vendette St phanie Vezina Camille Vignaud Bianca Villemure Boivin Jennifer Villeneuve Truong Tho Vo Audrey Ann Voyer Jennifer Warner R mi Weiss
6. LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A Avortement Opposition a la motion M 312 M lanie Beaudoin avocate Le 6 f vrier 2012 M Stephen Woodworth d put f d ral de Kitchener Centre d posait la motion M 312 devant aborder la personnalit juridique du f tus Cette motion suscite de vives r actions notamment du Barreau du Qu bec et de la F d ration des m decins sp cialistes du Qu bec La motion M 312 a fait l objet d une premi re heure de d bats la Chambre des communes le 26 avril dernier Une deuxi me heure de d bats doit avoir lieu en septembre L adoption de cette motion viserait cr er un comit sp cial de la Chambre des communes qui serait charg d examiner la d claration figurant au paragraphe 223 1 du Code criminel selon laquelle un enfant ne devient un tre humain que lorsqu il est compl tement sorti vivant du sein de sa m re Le comit pr senterait des preuves m dicales qui d montrent qu un enfant est ou n est pas un tre humain avant le moment o il a compl tement vu le jour et d terminerait si ces preuves m dicales concordent ou non avec la d claration figurant l article 223 1 du Code criminel traiterait galement de l impact juridique et des cons quences du paragraphe 223 1 du Code criminel sur les droits fondamentaux d un enfant avant le moment o il a compl tement vu le jour Le comit sp cial aurait enfin pour mandat de d terminer les options dont le Parlement d
7. t pr sente aucune recherche ne d montre une augmentation marqu e de l intimidation On la voit davantage maintenant les services aux l ves dans les coles se sont multipli s Les tueries dans les coles am ricaines ont amen une prise de conscience sociale Les gens sont de plus en plus sensibles cette probl matique Les premi res tudes sur le sujet ont t r alis es en Scandinavie au d but des ann es 1980 par le professeur Dan Olweus de l universit de Bergen en Norv ge apr s que quelques suicides d l ves norv giens eurent r v l une probl matique d intimidation Qui sont ils La professeure de l Universit Laval mentionne que le profil des diff rentes parties impliqu es est difficile tablir Les auteurs d intimidation peuvent tre autant des filles que des gar ons Les gar ons seront plus souvent auteurs d actes de violence physique alors que chez les filles ce sera principalement de l exclusion sociale de la violence verbale signale MTS Beaumont On a longtemps cru que l auteur de l intimidation tait la brute de l cole mentionne M Gagn mais de plus en plus une tendance se d veloppe autour de la popularit de l l ve Une mauvaise blague faite par le champion sportif de l cole aura vraisemblablement plus de poids que si elle tait faite par un l ve moins hot illustre t il L auteur de l intimidation peut donc tre n importe qui mais on
8. thique professionnelle 1 Barreau de Montr al Guide des technologies de l information les courriels disponible en ligne http www barreaudemontreal qc ca loads Guides GuideTl_courriels pdf 2 Nicolas Vermeys et Patrick Gingras Je tweet tu clavardes il blogue les al as juridiques de la communication lectronique D veloppements r cents Volume 335 D veloppements r cents en d ontologie droit professionnel et disciplinaire 2010 p 13 3 Barreau du Ou bec Guide des TI en ligne http guideti barreau qc ca communications electroniques 4 Supra note 2 p 14 5 Dominic Jaar et Fran ois Sen cal D onTllogie les obligations de l avocat face aux technologies de l information D veloppements r cents Volume 323 D veloppements r cents en d ontologie droit professionnel et disciplinaire 2010 p 99 6 Supra note 2 p 22 7 Article 3 03 01 Code de d ontologie des avocats 8 Article 3 06 03 Code de d ontologie des avocats 9 Supra note 1 10 Ibid 11 5 1 r 5 12 Supra note 2 p 41 13 Article 17 de la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information L R Q c 1 1 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 37 La ligne t l phonique en droit du logement Un bilan de mi parcours positif qui laisse presager un avenir prometteur Monique Veilleux La mise en service d une ligne t l phonique en droit du logement a suscit de
9. Ce qui implique que le d bat et l valuation individuelle demeurent centraux la question Quand on voit quelque chose d inacceptable on peut se tourner vers les tribunaux poursuit M Grey Mais toujours faut il justifier sa demande y a d bat Car malgr l horreur des images un questionnement est toujours opportun sur l utilit ou non que celles ci peuvent apporter notre soci t Sans se prononcer sur les images du meurtre de Lin Jun sp cifiquement il demeure que du mat riel aussi atroce soit il peut en perspective avoir parfois un fond constructif poursuit le juriste Pensons aux images des atrocit s commises par les nazis donne t il en exemple Doit on les bannir parce qu elles sont horribles Je ne crois pas parce que notre soci t peut en retirer quelque chose Mais cette valuation nous la faisons encore une fois apr s la diffusion des images et non avant Des erreurs sont in vitables tout comme les d bordements Mais mieux vaut faire l horreur du c t de l expression que de chercher contr ler celle ci a priori On ne peut pas par une loi avoir une mesure pr cise Il est pr f rable de faire nos erreurs du c t de la libert Cela signifie que la soci t doit accepter qu elle sera l occasion choqu e avant d obtenir le retrait de quelque chose d obsc ne et d injustifiable c est le prix payer pour une soci t libre conclut Me Grey Je pense que d offrir l tat le po
10. Emilie Boissel milie Boisvert Marie Pier Boisvert Philippe Boisvert Suzanne Boisvert Louise Boivin Annie Boivin Breton Andr a Boivin Claveau Cornelia Boje Julien Bolduc Pierre Olivier Bolduc Lina Bollella Marc Antoine Bondu Louis Philippe Borduas Caterina Borsellino Guy Philippe Bouchard Anne Catherine Boucher Sandra Boucher Lachance Catherine Boucher Veronneau Sylvie Boulais Francis Villeneuve M nard Val rie Boulanger Marie lise Boulay Pratte Marl ne Boulianne Mathilde Bounoua Audrey Bourassa Karine Bourassa Bruno Bourdelin Am lie Bourgault Albert Alexandra Bourgeois Francois Bourgeois Julie Bourgeois Caroline Bousquet Racine St phanie Boutin Marie Andr e Boutin Clermont Marie Branchaud Dan Bratu Mathieu Breton Ad le Anne Briand Malenfant Cynthia D borah Briere tienne Brillant M lanie Brindamour Jeremy Brisset Jean Philippe Brochu Daniel Brook N da N goran Christine Brou Elisabeth Brousseau Val rie Brousseau Elodie Brunet Violaine Brunet Laurence Brunet Baldwin Andreea Bucur Marie Pier Bujold Boutin Maude Bureau Patrice Bussiere Maxime Cadorette Alexandra Carbone Cynthia Cardinal Emmanuel Cardinal Sandrine Cardinal Dumas Karine Cardinal Emond Melissa Carew Laurent Carignan Maryann Carter St phanie Castagnier Vincent Castonguay Catherine Chabot Cristel Chabot Lapointe Adriana Isabel Chafoya Hunter Annie Chagnon M lanie Chagnon Anwar Elias Chami Alexandra Champ
11. Justine Pelletier Desrosiers F lix Antoine Pelletier Lesage Catherine Pepin Carol Anne Perreault Joanie Perron Kathrin Felicitas Peter Nicolas Petit Barno la Pierre David Pierre Louis Marie Aude Pigeon Ad le Pilote Babin Vanessa Pinet Kevin Plamondon Sophie Plamondon Pierre Olivier Plante Renaud Plante Am lie Plouffe Deschamps Alexandre Plourde Claudia Plourde Lavoie Benjamin Poirier Joanie Poirier Sophie Poirier No mi Poissant Marie H l ne Poisson Sara Poisson St fanie Poitras Nadia Pola Monica Elena Popescu Marie Eve Porlier D sir e Potanbissi Micha l Poutre Nicolas Preville Ratelle Maxime Prevost Desjardins Maxime Pridmore M lanie Proulx Bruno Provencher Bordeleau St phanie Provost Zofia Przybytkowski Jean Daniel Quessy Dominique Quirk Anne Raffolt Gissa Rahme Hary Manou Ranaivoson ric Raymond Myriam Raymond Jette Virginie Raymond Mailhot Sara Haley Reid Karen Reimnitz Alexis Thomas Renaud Jean Philippe Richard Marc Richardson Arnould Am lie Rioux Olivier Rioux Mcdougall Thomas Ripley Andr e Ann Rivard Maude Rivard Royer Elsa Rizkallah Julie Robert Christine Robidoux Julien Robidoux Liette Robillard Jean Fran ois Robinette Ouellette Audrey Robitaille Miriam Robitaille Guillaume Rochette Marie No l Rochon Camille Rochon Lamy Marie Eve Rock Karine Rodrigue Pier Luc Rodrigue Vanessa Romano Sonia Rotondo Francis Rouleau Hugo Rousse Chlo Rousselle My
12. Louise M nard une radiation du Tableau de l Ordre pour une p riode de quatre 4 mois sur les chefs 4 7 de la plainte n 06 11 02634 et sur les chefs 2 5 de la plainte n 06 11 02635 Les p riodes de radiation devant tre purg es concurremment pour les chefs 4 6 de la plainte n 06 11 02634 et les chefs 2 4 pour la plainte n 06 11 02635 Les p riodes de radiation impos es sur le chef 7 de la plainte n 06 11 02634 et sur le chef 5 de la plainte n 06 11 02635 devant tre purg es cons cutivement aux autres p riodes de radiation impos es sous les autres chefs de ces plaintes Quant au chef 4 de la plainte n 06 11 02634 et au chef 2 de la plainte n 06 11 02635 ces sanctions impos es par le Conseil de discipline tant ex cutoires d s le jour de leur signification l intim e selon l article 158 du Code des professions M Louise M nard est radi e du Tableau de l Ordre du Barreau du Qu bec pour une p riode de quatre 4 mois compter du 30 mai 2012 Quant aux chefs 5 7 de la plainte n 06 11 02634 et aux chefs 3 5 de la plainte n 06 11 02635 ces sanctions impos es par le Conseil de discipline tant ex cutoires l expiration des d lais d appel selon l article 158 du Code des professions M Louise M nard est radi e du Tableau de l Ordre du Barreau du Qu bec pour une p riode de huit 8 mois compter du 30 juin 2012 Le pr sent avis est donn en vertu de l article 64 1 de la Loi sur le Barrea
13. Marie Claude Whitty Genevi ve Wiedmann Harland Courtney Lynn Wile Joshua Wilner Stefanie Wlodarczyk Daniel Wysocki Leila Yacoubi Ekaterina Yahyaoui Liza Yelle Loubna Zehri Fabio Zeppilli Yu Heng Zhang Tamila Ziani Marie Eve Zuniga Barreau du Qu bec une profession au service de la communaut CENTRE D ACC S L INFORMATION JURIDIQUE PAGE 46 WW SEPTEMBRE 2012 O A Projets de loi et comit s OBJET Projet de loi 5 8 Loi concernant la salubrit de l eau potable sur les terres des Premi res Nations NOM DE COMIT Comit sur le droit en regard des peuples autochtones INTERVENTION DU BARREAU Le Barreau du Qu bec a jug bon de commenter ce projet de loi d pos le 29 f vrier 2012 en premi re lecture au S nat visant am liorer la sant et la s curit sur les terres de r serve ainsi que certaines terres d termin es en pr voyant la prise de r glements relatifs l eau potable et au traitement des eaux us es dans les collectivit s des Premi res Nations Dans ce projet de loi le Barreau d plore l absence de m canismes et de standards afin de garantir la r alisation des objectifs pr vus Notamment il n existe aucun moyen pour la Premi re Nation de faire appel au gouvernement relativement au respect de ses obligations concernant la salubrit de l eau potable qui est soit dit en passant d finie de mani re trop large LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC
14. Me Jenesaistrop pourrait il agir ainsi Opter pour une pratique traditionnelle du droit sans recourir aux technologies de l information est quelque chose qui pourrait difficilement s envisager de nos jours non pas seulement au niveau pratique et concret mais aussi au niveau d ontologique Le courriel obligatoire Le R glement sur la comptabilit et les normes d exercice professionnel des avocats pr voit effectivement qu compter du 8 juillet 2012 tout avocat devra se conformer l article 3 qui impose l obligation d avoir acc s un ordinateur son domicile professionnel et poss der une adresse de courrier lectronique professionnelle tablie son nom Cela mettra ainsi fin au d lai de deux ans promulgu l poque de l entr e en vigueur du R glement pour permettre tous ceux concern s par cette nouvelle obligation de s adapter ce moyen de communication La r gle de la meilleure preuve Dans la soci t d aujourd hui il serait de toute facon tonnant de constater qu il y a encore des praticiens qui ne se sont pas familiaris s avec le courrier lectronique L utilisent ils tous ad quatement cependant Plusieurs auraient encore l habitude d imprimer les courriels qu ils jugent importants pour ventuelle production en preuve Cette pratique ne devrait pas avoir lieu et pourrait m me entrainer la responsabilit professionnelle de l avocat En effet l avocat qui transf re un message son adjoi
15. T Article 28 de la Loi sur le ministere du Revenu SEPTEMBRE 2012 Qu bec A JURI SECOURS Si vous pensez que vos problemes peuvent tre reli s l alcool ou la drogue appelez des confr res ou consoeurs qui s en sont sorti e s en toute confidentialit R gion de Montreal De l exterieur de Montr al 450 655 6457 1 500 747 2622 service jour et nuit JA11838 R F RENCE TAUX DATE DE MISE EN VIGUEUR 1996 G O I 26 728 10 96 Le 1 juillet 1996 R DACTRICES EN CHEF MISE EN PAGE 1996 G O I 39 1140 9 Le 1 octobre 1996 Martine Boivin Toucan Services Marketing 1996 G O I 52 1564 8 Le 1 janvier 1997 Johanne Landry Collaboration sp ciale 450 724 1483 1997 G O I 13 322 6 Le 1 avril 1997 1997 G O I 27 769 8 Le 1 juillet 1997 R DACTEURS ET COLLABORATEURS IMPRESSION 1997 G O I 39 1446 6 6 Le 1 octobre 1997 DE LA PR SENTE DITION Imprimerie Hebdo Litho 1997 G O I 51 1683 8 Le 1 janvier 1998 M Louis Baribeau Yan Doublet M Jean Claude 514 955 5959 1998 G O I 12 309 9 Le T avril 1776 H bert Sophy Lambert Racine Sylvain L gar 1998 j G O I 26 823 9 Le 1 juillet 1998 Julie Perreault Philippe Samson MS Marc Andr PUBLICIT 1998 G O I 39 1137 9 Le 1 octobre 1998 Laun Morte elles 1998 G O I 51 1411 10 Le 1 janvier 1999 REP Communication 1999 G O I 12 274 10 Le 1 avril 1999 j T l copieur 514 769 9490 1999 G O
16. au Departement des sciences juridiques GAN jch videotron ca Concernant la trame v nementielle contemporaine au vote de l Assembl e nationale les donn es factuelles collig es par les auteures du document produit par 18 Commission proviennent de l effeuillage des journaux et du furetage de blogues et de r seaux sociaux Les libert s fondamentales s exercent dans le respect des valeurs d mocratiques de l ordre public et du bien tre g n ral des citoyens du Qu bec cet gard la loi peut en fixer la port e et en am nager l exercice Seuls les tribunaux peuvent d terminer le caract re raisonnable d une restriction l exercice des libert s fondamentales Afin d tablir un juste quilibre entre les droits individuels et les besoins de la collectivit le pouvoir judiciaire doit agir avec souplesse Cependant cet exercice de pond ration de valeurs oppos es s inscrit dans un contexte factuel et social av r L action judiciaire se noue dans un d bat contradictoire fond sur la preuve Dans une salle d audience au lieu du Web 2 0 ce sont les normes rationnelles du droit processuel qui filtrent les faits pertinents au litige Finalit de la loi Une disposition cl du projet de loi 78 interdit quiconque d entraver le droit d un tudiant d assister ses cours de faire obstacle ou de nuire au service d enseignement ou l ex cution par les professeurs de leur fonction La Commission contes
17. d iste augmente grandement En plus de publier avec le juge Baudouin un troisi me livre Les perles de Th mis Pascal multiplie ses participations aupr s de diverses publications Ses dessins se retrouvent entre autres publi s l int rieur du journal La Presse du journal Le Devoir du Maclean s du Canadian Lawyer etc Aujourd hui on peut retrouver les illustrations du caricaturiste dans environ sept m dias crits En ce moment je suis The Gazette aux hebdos Transcontinental L Actualit m dicale au journal The Law Time Toronto au journal Finance et investissement au magazine Trente de la FPJQ ainsi qu au Journal du Barreau d num rer ce dernier lie au McCord n y a pas seulement dans les m dias que nous pouvons retrouver les dessins de Pascal Depuis juin dernier les illustrations de ce dernier font partie d une exhibition du Mus e McCord intitul e La fin du monde En caricatures ou le th me de la fin du monde est abord travers six variantes les fins du monde politiques les fl aux majeurs ayant frapp l humanit les morts avant la fin du monde les fins du monde qui n en sont pas et la fin de la plan te bleue Des 16 caricaturistes du Qu bec qui forment l exposition neuf d entre eux dont Pascal ont t approch afin de produire un dessin in dit traitant de la fin du monde inspir e par la proph tie entourant le calendrier maya C est un honneur de se faire demander pa
18. quente puisse y d velopper son plein potentiel l abri de toute forme d intimidation ou de violence La Loi pr voit l obligation tant pour les tablissements d enseignement publics que pour les tablissements d enseignement priv s d adopter et de mettre en uvre un plan de lutte contre l intimidation et la violence Ce plan doit notamment pr voir des mesures de pr vention visant contrer toute forme d intimidation et de violence des mesures visant favoriser la collaboration des parents la lutte contre l intimidation et la violence et l tablissement d un milieu d apprentissage sain et s curitaire pr ciser les actions qui doivent tre prises lorsqu un acte d intimidation ou de violence est constat ainsi que les mesures de soutien ou d encadrement alors offertes Le plan doit aussi d terminer les sanctions disciplinaires applicables dans un tel cas notamment la suspension de l l ve et sp cifier le suivi qui doit tre donn tout signalement et toute plainte concernant un acte d intimidation ou de violence Suite page 9 VIE ASSOCIATIVE JURICARRI RE Dossiers civils et criminels pr sent s devant tous les tribunaux 514 374 0400 halafortune ca PAGE 2 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A IQECEZ VOU Q aider vos clients Une trousse d information sur l assurance juridique comprenant une foule de renseignements et d outils est d sormais disponible afin de vous
19. veloppement 8 t soumise plusieurs fois des tests aupr s d utilisateurs finaux avant sa mise en ligne afin de valider les choix et v rifier l efficacit des changements effectu s confirme Loubier Un regard vers l avenir Que r serve le CAIJ comme nouveaut s pour ses membres au cours des prochaines ann es Nous travaillons pr sentement sur une approche s mantique de gestion des connaissances directement en lien avec le d veloppement du Web 3 0 explique MTS Isabelle Charron directrice du marketing et des communications au CAIJ Concr tement cela signifie qu ventuellement les clients du CAIJ pourront rechercher filtrer et naviguer au sein des r sultats selon des crit res pertinents comme par exemple le montant de l indemnit l ge de la personne le nombre d ann es de mariage la dur e de la peine etc Ce qui est fantastique avec ce nouveau projet c est que bient t un avocat pourra tre devant un client et voir avec lui sur le champ et facilement si la peine demand e est r aliste ou non illustre titre d exemple MS Charron Cette r volution dans la recherche est d ailleurs plus pr s qu on ne le pense car le CAIJ a r cemment conclu une entente avec la compagnie TEMIS Canada qui a d velopp une plateforme d enrichissement s mantique de contenu Ainsi lorsque le nouvel outil de recherche s mantique JuriBistro eQuantum sera disponible les juristes auront un v ritable outil d aide la
20. Apindia Moseka Coralie Andende Francis Olivier Angenot Langlois Sandrina Antohi Caroline Aouad Denise Apostolakis Maria Cristina Argento Gabriel Arsenault Golmehr Attaran Daniel Aube David Alexandre Aube Philip Aubry Am lie Aubut Gervais St phanie Auclair Christopher Audet Mathieu Ayotte Nancy Azzi Samuel Bachand Diana Baltazar Jessica Barrette Patricia Barriere V ronique Barry Philipe Barsamian Lainie Basman Gabriel Bastien St phanie Beauchamp Katherine Beaudoin M lanie Beaudoin Niva Beaudoin Carole Beaulieu Julien Beaulieu Kelly Beaulieu Marilou Beaulieu St phanie Beaupre Camirand Maryse Beauregard Catherine Beausejour Picotte Laurie Beausoleil Genevi ve Bechard Isabelle Bedard Julie Bedard Mathieu Bedard Antoine Begin No mie Begin 111111 2e rang ex quo 2011 Elise Beland Audrey Belanger Marylin Belanger Rebecca Belanger Veronique Belanger Marilou Belanger 9imoneau Francis Belhumeur Julie Belisle Eric Bellavance Karolane Bellerose Caroline Belley Karim Benelfellah Rachid Benmokrane Marianne Benoit Mikael Benoit Guillaume Benoit Gagne Audrey Benoualid Laurence Bergeron Maxime Bergeron Sophie Bergeron Erika Bergeron Drolet Cynthia Bernardelli Priscilla Bernier Virginie Bernier Alexandre Bertrand Brigitte Besim Guillaume Bigaouette Sandra Bilodeau Sara Pier Bilodeau Laura Biniek Elie Bitton Antoine Blais Alexandre Blanchard Nicolas Bohl Peetz
21. Audrey Lemieux Julie Lemieux Pierre Olivier Lemieux Nicolas Lemyre Cossette Mireille Minh Le Ngoc Pamela Leon Marcus Leonard Victoria Leonidova Mistrale Lepage Chouinard Clo Leroux Jean Philippe Leroux Marie Doroth e Lesage Antoine Lessard Val rie Lessard Simon Letendre David Letourneau dith Letourneau Marie Jos e Letourneau Francis Levesque Marie Christine Levesque Catherine L heureux Merissa Lichtsztral Vincent Locas Scott Loong Laurence Lorion Erik Lowe Andr jean Luc Benjamin Luguet Jonathan Lumer lurie Lungu Bobby Lussier Leblanc Maude Lyonnais Bourque Kai Ma Elodie Machon Yolanda Megan Macias Schaffner Pam la Magbotiade Abdelaaziz Maghrab Karam Mahrez lisabeth Maillet Pascal Marchi Cassandra Marcotte Ariane Marcotte Belanger Lidia Roxana Marinescu Joanie Marion Talia Markarian Claudie Marmet Elizabeth Martel Marylinn Martel Tobit Martel Benedicte Martin Corey Jason Martin Vanessa Martin Judith Martin Trudeau Alexandra Marton Arnaud Masse Roy Julien Massicotte Dolbec Hugo Mathieu Edouard Mattey Christopher Maughan Catherine Mayer Baidy Mbaye Kelly Anne Mcclellan Pascal Mcdougall Robert Mckenzie Anabel Medina Gimenez Gabrielle Sophie Meier Senechal Julio Edgardo Mena Aviles Bruno Menard Rita Nathalie Menneh Julie Mercier Marie Eve Mercier Marie Pier Mercier Michelle Merhi Yannick Michelin Paul Miklis Alexis Milette Maria Alejandra Millan Stefano Mi
22. BARREAU DU QU BEC Drolt de regard Jean C Hebert avocat Proces du projet de loi 78 Carton rouge la Commission des droits de la personne Cet t par joli temps la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a temp t 1 de la loi Les citoyens concern s peuvent alors obtenir une r paration judiciaire Habillage juridique Pour affermir son analyse la Commission multiplie les r f rences la jurisprudence de la Cour supr me et au droit international Usant d une ing nieuse parure conceptuelle le paralogisme les signataires du document transposent au conflit tudiant l habillage juridique relatif au piquetage dans un conflit de travail Cette ad quation postule erron ment que les associations tudiantes auraient les m mes droits que les syndicats accr dit s M me l la Cour supr me a clairement statu que le piquetage qui contrevient au droit criminel ou qui est assorti d un d lit intrusion nuisance ou intimidation est interdit peu importe l endroit propos du r gime de d claration pr alable aux autorit s polici res incombant aux organisateurs d une manifestation publique exc dant 50 personnes itin raire et moment du rassemblement la Commission y voit une atteinte aux libert s d expression et de r union pacifique dont la restriction serait impossible justifier L argumentaire est poussif et peu convaincant Droit compar La Cour europ enn
23. Germain Drolet Alexandra Dube Alexandre Dube Isabelle Dube Marie Eve Dube L andre Dube Laberge Laurence Dubois Marie Andr e Dubois Maya Ducasse Hathi Marc Antoine Duchaine Boudreau M lissa Ducharme Mathieu Dufour Pascale Dufour Marie Pier Dufresne Dallaire Marie Christine L vesque 2e rang ex aquo 2012 Jean Fran ois Dulac Lemelin Gabrielle Dumas Aubin Kevin Dupere Alexandre Duplain Gosselin Marc Duplessis Vatteroni Laurence Dupont Crochetiere Vanessa Dupre Jonathan Dupuis Marie Dupuis Caroline Dussault Eliane Dussault Dominic Duval Marie Eve Egretaud Samuel Eichenwald Joyce El Khoury Anne Ellefsen Gauthier Stephany El Murr Ramy El Turaby Amanda Emanuele Julia Emond Ferrat V ronique Ethier Rebecca Ettinger Mihai Evi Vincent F Dion Etienne Fafard Mongeau Randa Fakhoury Claudia Rosario Farias Reyes Audrey Farley Philippe Farley Val rie Faucher Julie Favreau Julie Favreau Lavoie Maeva Ferrer Sterlin Martin Ferron Catherine Ferron Tremblay Rosannie Filato Vincent Filiatrault Caroline Filion Carrie Finlay Franco Fiori Chiara Fish Vincent Fizel Emmanuela Fleurandin Camille Flipot Louis Olivier Fontaine Anne Sophie Fontaine Dallaire Simon Forest Maude Forget Dagenais Gabrielle Fortier Cofsky Myriam Fortin Alexandra Foucher Hugues Fournier Julien Fournier C dric Fournier Ghorayeb Pierre Fournier Simard Zo Foustokjian Martine Fradet Gabrielle Francoeur Jean
24. I 26 683 9 55 Le 1 juillet 1999 REVISION LINGUISTIQUE DIRECTRICE 1999 G O I 39 987 9 Le 1 octobre 1999 ET CORRE TION B EFREUVES Ghislaine Brunet gbrunet repcom ca 1999 G O I 52 1295 9 Le 1 janvier 2000 Louise H l ne Tremblay 514 762 1667 poste 231 2000 G O I 12 291 10 96 Le 1 avril 2000 Repr sentante Montr al 2000 G O I 25 659 10 96 Le 1 juillet 2000 LE JOURNAL DE LA COMMUNAUT JURIDIQUE Lise Flamand lflamand repcom ca 2000 G O I 38 954 10 96 Le 1 octobre 2000 EST PUBLI PAR 514 762 1667 poste 235 2000 G O I 52 1276 10 9o Le 1 janvier 2001 Barreau du Qu bec Repr sentante Toronto 2001 G O I 13 374 10 96 Le 1 avril 2001 Maison du Barreau Diane B rub dberube repcom ca 2001 j G O I 26 787 10 Le 1 juillet 2001 445 boul Saint Laurent 514 762 1 667 poste 232 2001 G O 1 39 1069 9 6 Le 1 octobre 2001 Montr al OC H2Y 3T8 2001 G O I 52 1450 8 yo Le 1 Janvier 2002 514 954 3400 OFFRES D EMPLOI JURICARRI RE G O I 15 582 7 Le 1 avril 2002 ou 1 800 361 8495 Claire Mercier cmercier barreau qc ca G O I 25 760 7 6 Le 1 juillet 2002 Idub b journaldubarreauQbarreau qc ca 514 954 3400 poste 3237 G O I 39 1139 7 6 Le 1 octobre 2002 1 800 361 8495 te 3237 G O I 52 1492 7 95 Le 1 janvier 2003 MOUSE G O I 13 345 7 55 Le 1 avril 2003 DIRECTRICE DES COMMUNICATIONS G O I 26 706 8 Le 1 juillet 2003 France Bonneau TIRAGE 31000 e
25. Jeffrey Dalfen Johanne Dallaire Edith Dallaire Poirier Rebecca Michaelle Daniel Nathalie Darveau Langevin Anne Marie Dassylva Chlo D astous Judith Daviau Leclerc Elisabeth David Giasson Anita De Andrades Sophie De Champlain Marie Mychel De Charette Sidonie De Coster Marie Claude De Grandpre Val rie De Guise Chlo De Ladurantaye Andr anne De Lasalle Couture milie De Oliveira Demers Alicia De Praeter Sophie De Saussure Jessica De Tillieux Andrew Deak Marie France Decary Genevi ve Dechene C cile Deforges Jean Bernard Dehaut Gabrielle Delisle Julien Delisle St phanie Delisle Goudreau Isabelle Demers Jenny Demers Annie Deneault Benoit Denis St phanie Deraspe Marie Claire Dery Marie Fr d rique Des Parois Karine Desbiens Claudia Deschamps Marie Carole Descollines Jonathan Desgagne Marie Eve Desgagne Pierre Richard Deshommes Audrey Ann Desilets Fex M lanie Desjardins Emilie Desjardins Bertrand Nicolas Deslandres Isabelle Deslauriers Charlotte Deslauriers Goulet Marc Andr Desnoyers Philippe Desnoyers Anne Desorcy Gabriel Desrochers William Desrochers Erick Desrosiers Francois Desrosiers M lissa Desrosiers St phanie Desrosiers Cindy Di Pietro Rachel Dickson V ronique Dinel milie Dion St phanie Dion Catherine Dion Lafont Angelo Discepola Nicole Dobbie Kristine Doederlein Hugues Dore Bergeron St phanie Dorion Virginie Dorris J r me Dostie Bourgault Eric Joseph
26. L acc s la justice civile au Qu bec portrait g n ral le professeur Pierre Claude Lafond propose un regard contemporain sur la situation et une synth se g n rale des diff rents aspects et enjeux de cette vaste probl ma tique Dans une approche prospective plusieurs avenues de solutions sont gale ment soulign es DITIONS YVON BLAIS nous avions absolument besoin d un ouvrage de synth se pour faire le point sur toutes les discussions des derni res ann es sur l acc s la jus tice Voil notre ouvrage de r f rence qui servira d assise toute discussion ult rieure 414 pages 41 95 Extrait de la pr face de J J Michel Robert juge en chef du Qu bec retrait et associ conseil chez BCF Avocats d affaires Pierre Claude Lafond est professeur Fondation Claude Masse et membre de de justice La m diation judiciaire un nouvel exercice Ginette Latulippe 212 pages 59 95 5 titulaire la Facult de droit de l Uni versit de Montr al en plus d tre avo cat conseil et m diateur Il est auteur et directeur de nombreuses publications Le P Lafond est galement pr sident de la 432 pages 79 95 5 La justice participative Changer le milieu juridique par une culture int grative de r glement des diff rends Jean Francois Roberge R ForMA un regroupement de profes seurs de droit de l Universit de Montr al int ress s 8 la R solution des conflits et 3 la
27. LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 21 Dans cet ordre d id es tant Ms Lachapelle que M Murphy croient qu il est aussi primordial de continuer investir des ressources dans le d veloppement du r seau informatique car selon eux cela permettra non seulement d uniformiser le travail des procureurs et le traitement des dossiers mais aussi d accentuer le d veloppement d une base de donn es centralis e qui facilitera la mise en commun de l expertise entre les diff rents districts Enfin les deux nouveaux dirigeants s entendent pour poursuivre l objectif de consolidation de l organisation en continuant aller de l avant avec les strat gies d j engag es sur ce point Par exemple le fait d avoir cr des bureaux gouvernance unifi e tels que le Bureau des affaires de la jeunesse ou celui des affaires p nales a permis d unifier les politiques et directives propres chaque d partement partout au Qu bec Qui plus est comme l explique M Murphy cela permet aussi de cibler le recrutement aux besoins sp cifiques de l organisation d offrir la possibilit aux procureurs engag s de travailler dans le domaine qui les int resse vraiment et de leur permettre de se sp cialiser plus rapidement ce qui est d ailleurs de plus en plus important dans le contexte actuel o m me si la criminalit diminue elle tend tre de plus en plus complexe De nouveaux d fis en perspective En d finitive il est i
28. La signature num rique Coffre fort lectronique S curit de la d mat rialisation Signification lectronique D p t lectronique Co t 375 taxes en sus Incluant pl ni res et discussions avec des conf renciers de partout dans le monde d jeuner diner r seautage cocktail dinatoire et pauses caf Programmation conf renciers et inscription en ligne www chjq ca Formation en voie de reconnaissance par le Barreau du Qu bec O Chambre des huissiers de justice du Qu bec en collaboration avec Barreau Oo Chambre gt P des notaires dQu bec A A du Qu bec SOQUIJ le des Tiers de Confiance fnto Universit dh CENTRE DE lt notabene KELE de Montr al Seem ducaloi EgrelerrusT J NOTARIUS PAGE 16 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A Campagne lectorale Ou est la justice Johanne Landry Le Barreau du Qu bec sensibilise le public et ses membres sur les enjeux en mati re de justice peu pr sents dans les programmes des partis Un site Web un d bat et des questions sur le sujet La justice est la pierre d assise d une soci t d mocratique Pourtant seulement 1 des d penses gouvernementales lui sont consacr es l occasion de la campagne lectorale le Barreau du Qu bec a exhort les partis dans la course se positionner cet gard Nous souhaitons mobiliser nos membres et le public
29. Mais qu est ce au juste que l intimidation 7 faut faire une distinction entre violence et intimidation La d finition m me de ce qu est la violence l cole pose toujours probl me parmi les chercheurs qui tudient le ph nom ne rapporte M Claire Beaumont professeure la Facult des sciences de l ducation de l Universit Laval et Secr taire g n rale de l Observatoire international de la violence en milieu scolaire Les chercheurs s entendent cependant pour dire que la notion de violence l cole se produit entre l ves entre les l ves et le personnel scolaire entre les membres du personnel scolaire ou encore entre les parents et le personnel scolaire La violence peut se manifester par de la violence physique crite psychologique sexuelle elle englobe l intimidation et la menace Le terme intimidation quant lui est la traduction que le Qu bec a donn e pour le terme school bullying Ce n est pas une chicane entre deux gangs ou une dispute entre deux filles pour un garcon L intimidation se poursuit sur une longue p riode la notion de r p tition tant importante L auteur de l intimidation a l avantage sur la victime qui n est plus en mesure de r agir pr cise Mme Beaumont Les premi res tudes sur le sujet ont t r alis es en Scandinavie au d but des ann es 1980 par le professeur Dan Olweus de l universit de Bergen en Norv ge apr s que quelques suicides d l ves norv g
30. Michel Frederick Catherine Fremont Marie Douce Fugere Simon Fugere Nadeau Lucian Furnica Abdoulaye Gadio Annie Gadoury Marie Eve Gagne Nicolas Gagne lodie Gagne Lafrance Chantal Gagnon Emilie Gagnon Isabelle Gagnon Joanie Gagnon Nathalie Gagnon Sophie Gagnon St phane Gagnon Sara Leilla Gagnon Dumont Aur lie Zia Gakwaya Finissants de l ann e 2011 2012 par ordre alphab tique Anne Marie Galarneau Roxane Galarneau Catherine Gallant Marilyn Gamache Sheyla Jacqueline Gamboa Paredes Alfredo Garcia J r me Gariepy ve Gaudet Ma lle Gaudreau Ferron Elisabeth Gauthier Marie Lou Gauthier Jessica Gauthier Trowsse Sophie Gauvin Sasseville St phanie Gauvreau lan Gedeon Alexandre Gelinas Anne C cile Gerard Audrey Gervais David Gervais Jessica Ghaby Lucas Gifuni Julie Gilbert Marianne Gilbert Marie H l ne Gilbert Jennifer Gill Wilson Magalie Gingras Genevi ve Girard Marielle Girard Eliot Girard Tremblay Sarah Jeanne Giroux St fanie Gobeil Val rie Gobeil Annelise Godber Olivier Godbout Arishma Devi Gokhool Daniel Goldwater Adler Sara Gosselin milie Gosselin Bergeron Arnaud Gosselin Brisson Am lie T Gouin Laurent Goyer Simon Grant Myriam Grantham Paulin Sophie Gratton Anne Chlo Gravel Catherine Gravel Mathieu Gregoire Claudie Anne Gregoire Simard Guillaume Grenier Nicholas Grenier Vincent Grenier Fontaine Eric Griffins Anca Elena Grigoras Val rie Groleau Sta
31. Pierre Yves Regnier Chanelle Renaud Demers Patrick Reynaud Rachel Rheaume Carolane Ricard Amaryllis Ricard Lafond Gemma Ricci Isabelle Richard Nicolas Richard William Kronstrom Richard Stavros Rilling Marilou Rivest Val rie Rivest Beaulieu Marie Christine Robert S bastien Robert Fiona Mary Dawn Robertson Julien Robitaille Rodriguez Jean S bastien Rodriguez Paquette Marie Pascale Rolland Karina Roskies Lionel Rossdeutscher Romain Rosso Marilyne Rougeau Christine Rousseau Catherine Rousseau Saine Kevin Roussel Guillaume Roy Jean S bastien Roy Louis Charles Roy Marie Eve Roy Sophie Roy Vanessa Roy Vincent W Roy Sandy Royer Sophie Roy Lafleur Yvan Rwananga Igu l Am lie Sagnon Virginie Saine Loiselle Patricia Saintilus Sabrina Saint Louis Adrien Salas Joy Samara Mihai Cristian Samoila Vanessa Sanscartier Farid Sarabsky Renata Paola Sarur Casillas Marie ve Sasseville Christina Sauro Adama Savadogo Ryan Schwartz Kate Searle Kyam Shell Schnitzer Sandrine L onie Siewe Ewa Edyta Sikora J r me Simard Julien Simard Kathy Simard Marie Philip Simard Maude Simard Miranda Simard Brochu Val rie Simard Croteau Karine Simard Cyr Maria Simitsakos Iris Simixhiu Jaspreet Singh Katia Sini David Slim Benjamin Somers Shaleen Soni Natalia Sorz Charles Soucy Fradette Eric Stachecki Laurence Ste Marie Nikita Stepin Marjorie St Laurent Maxime St Laurent Laporte David St Onge
32. Przybytkowski stage et voyage ne sont pas seulement des mots qui riment Dans l laboration de son plan de carri re ils ont plut t repr sent l opportunit de joindre exp rience professionnelle et culturelle Comme il s agissait d un stage d une dur e de 6 mois je l ai envisag comme une occasion de faire quelque chose de vraiment diff rent explique t elle En cherchant dans les offres publi es sur le site de l cole du Barreau celle du Barreau du Nunavut a attir son attention Le Nunavut tant loin et tr s diff rent du Qu bec je voyais d j la possibilit d apprendre sur moi m me sur ma profession et sur les d fis auxquels sont confront s les avocats dans cette r gion Bref le genre d exp rience que je souhaitais Un stage deux volets Malheureusement le Barreau du Nunavut n offrait qu un stage de 3 mois Przybytkowski a d se d brouiller pour trouver un autre stage afin de compl ter les exigences de l cole du Barreau Heureusement une fois rendue au Nunavut j ai fait la rencontre de M Marc Noreau conseiller principal en politiques au d partement des politiques et de la planification du minist re de la Justice du Nunavut J ai pu lui exprimer mon int r t poursuivre mon stage ce minist re La r ponse a t positive C est ainsi que M Przybytkowski s est envol e vers Iqaluit capitale du Nunavut La premi re partie de mon stage s est d roul e du 8 septembre
33. Qu bec Pour la F d ration des m decins sp cialistes du Qu bec l adoption de la motion M 312 permettrait de rouvrir le d bat sur l avortement un d bat clos depuis une trentaine d ann es Le Barreau voit aussi cette cons quence poindre de la motion M 312 Dans Morgentaler ajoute le Barreau la juge Wilson expliquait en ces termes l atteinte aux droits des femmes la s curit de leur personne en lien avec une sanction criminelle qui les priverait du droit de d cider de porter terme ou non une grossesse Forcer une femme sous la menace d une sanction criminelle mener le foetus terme moins qu elle ne remplisse certains crit res ind pendants de ses propres priorit s et aspirations est une ing rence profonde l gard de son corps et donc une atteinte la s curit de sa personne Pour la F d ration des m decins sp cialistes du Qu bec les enjeux de l adoption de cette motion touchent la d fense des m decins sp cialistes sur le plan professionnel et juridique en raison des poursuites qui pourraient tre intent es advenant une telle modification au Code criminel le d ni du droit des patientes recevoir des soins de qualit dans des conditions s curitaires et appropri es le d ni du droit des femmes disposer de leur corps comme bon leur semble et le bris du consensus social existant sur la question au Qu bec Suite D page 13 Photo Sylvain L gar Q A LE JOURNAL BA
34. au 16 d cembre 2011 mon arriv e j ai eu la chance d tre chaleureusement accueillie par ma ma tre de stage M Nalini Vaddapalli directrice du Barreau du Nunavut qui a d ailleurs fait preuve d une disponibilit et d une g n rosit tout au long de mon s jour au Nunavut Apr s ce stage je suis revenue Montr al Ce retour lui a permis de faire approuver la deuxi me partie de son stage par le Comit de la formation professionnelle des avocats et de visiter le Barreau du Qu bec Une visite qui m a donn l occasion de comparer le fonctionnement des deux Barreaux et d avoir un peu plus de perspectives Le 12 f vrier 2012 M Przybytkowski est repartie vers la capitale nunavoise pour effectuer la deuxi me partie de son stage qui s est termin le 31 mai suivant Deux exp riences professionnelles distinctes Au Barreau du Nunavut M Przybytkowski a davantage touch au droit professionnel recherche et r daction d opinions juridiques reli es des dossiers disciplinaires et de pratique ill gale ainsi que sur d autres questions reli es aux lois r gissant la pratique du droit J ai pr sent certaines de ces opinions devant les comit s du Barreau J ai particip la pr paration de ces r unions la gestion des dossiers des membres de m me qu la gestion g n rale du Barreau Bref ce stage lui a permis de mettre l preuve sa capacit d adaptation et de d velopper une exp rience dans l
35. avocats et avocates d aujourd hui et de demain L cole du Barreau est fi re de reconnaitre son Tableau d honneur de l excellence 2011 et celui de 2012 les tudiants ayant obtenu les deux meilleures notes de l ensemble de leur groupe respectif qui comptait quelque 900 tudiants Evgeniya Goriatcheva Genevi ve Gosselin milie Goulet Steven Goulet Isabelle Goyette Anja Grabundzija Fran oise Granda Desjardins Fran ois Gravel Leanne Cara Greenberg Mathilde Gregoire Valentini Adrien Grimaldi Rhonda Grintuch Katherine Grondin Myl ne Grondin Rapha lle Groulx Julien Isabelle Guay Jean Philippe Guay milie Guay Tremblay Catherine Guertin Sabrina Guesthier milie Guevin Jean S bastien Guibault Alexandra Guillaume Samsoto Evelyne Guillemette St phanie Guimont Rachel Guy Marie Michelle Guyon Yacine Hadjoudj V ronique Hadorn Marc Anthony Halde Alexandra Hamel Morisset Fady Hammal Roberta Harthel Cote Marie Kim Harvey Audrey Hebert Maxime Hebrard Marie Eve Henrichon Sophia Hippolyte Patrice Hockenhull Alexandra Hodder St phanie Hovsepyan Marc Andr Huard Marily Huard Lariviere Marie Lara Hubert Chartier Alexandrine Huck Ananou Naomi Huck Ananou Vincent Huet Cara Hutchison Liza Islam Sarah Ismert S bastien Jalbert Joseph Jalkh Dany Jean Caitlin Audrey Jenkins Caroline Jennis Fabienne Joanette Peloquin Dominic Jobin Cotnoir Catherine Jodoin Dube Angela Joshi Adeeb Jouhar Janie Pier Joya
36. ca 450 923 3550 30 ans DE DROIT 17 ans DE M DIATION CIVILE ET COMMERCIALE Plus de 1000 MEDIATIONS LA M DIATION vous garantit Un change d information complet sur tous les aspects factuels et juridiques du conflit Le temps et le contr le de votre n gociation Un sp cialiste ayant l expertise de traiter tant la substance du dossier que ses difficult s interpersonnelles et humaines Une approche structur e et multidimensionnelle qui maximise la concr tisation du r glement PAGE 4 SEPTEMBRE 2012 A LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC La chronique Parmi nous a remplac son courriel par l adresse suivante parminous barreau qc ca Vous devez Message important 4 Isabelle Parizeau a t nomm e directrice g n rale de l Administration r gionale Kativik M Isabelle Parizeau RE Les associ s de Barakatt Harvey s e n c r l annoncent la nomination de M Michel Barakatt titre de consul honoraire du S n gal Ou bec Barakatt a juridiction sur la ville de Qu bec et ses environs il est entr en fonction en mai dernier M Martine Robitaille a t nomm e syndic responsable du bureau de Blainville pour le cabinet Raymond Chabot Inc Me Robitaille a obtenu sa licence de syndic l examen final du Bureau du surintendant des faillites le printemps dernier Martine Robitaille e i e 1 j Si
37. ce qui concerne le nombre d appels ou encore les sujets abord s par les utilisateurs du service Mais les statistiques nous prouvent que les appels sont tr s diversifi s admet M Fafard En v rit lorsqu une personne est confront e un probl me en mati re de logement elle se tourne vers la R gie Mais la requ te qui semblait simple au d part peut rapidement s av rer plus complexe que pr vu Trop souvent le citoyen ignore qu un l ment peut en entra ner d autres Ainsi on peut commencer un dossier pour une r siliation de bail pour constater par la suite qu il y a des dommages caus s au logement Si bien qu il est fr quent de devoir aborder plusieurs sujets dans une seule requ te ajoute t il Un bilan plus que positif ME Laurent Fafard qui s occupe des op rations avec l aide de M St phanie Legris para t tr s satisfait des r sultats et croit que les objectifs fix s comme favoriser l acc s la justice r pondre un besoin de la population et int resser les avocats ce champ de pratique ont t d pass s Tout d abord mentionnons que l entr e en vigueur de la ligne t l phonique du logement s est d roul e sans accroc sur le plan technique soul ve t il Au cours de ses 6 premiers mois d op ration 500 appels ont t recus et le nombre n a cess d augmenter Au mois de juillet p riode des d m nagements on parle de 55 appels par semaine Jamais nous n aurions pens obtenir a
38. d un cas d indemnisation par la SAAQ il parle d une branche d arbre qui tombe sur une voiture en mouvement et blesse le conducteur Le juge LeBel de la Cour supr me adopte cette m me approche Selon lui il n est pas n cessaire que le v hicule ait t une cause active de l accident La simple utilisation ou conduite du v hicule en tant que v hicule suffiront pour que la Loi s applique Cette interpr tation d coule d une simple application des principes labor s dans Pram Elle est en outre compatible avec la jurisprudence et la doctrine et elle donne effet l objectif que vise le r gime l gislatif Les all gu s de la demande en dommages et int r ts des h ritiers de M Anthony Rossy n indiquent pas si l automobile tait arr t e ou en mouvement au moment de la chute de l arbre est au moins certain que M Rossy utilisait ce v hicule comme moyen de transport au moment de l accident affirme le juge LeBel Cela suffit pour conclure que le pr judice est le r sultat d un accident au sens de la Loi et que d s lors le droit une indemnit sans gard la responsabilit pr vue par le r gime s applique Ainsi la demande civile des intim s est irrecevable et ils doivent s adresser la SAAQ pour tre indemnis s 1 2012 CSC 30 2 1992 R J O 1738 C A 3 D Gardner La Loi sur l assurance automobile lib rale 1992 33 C de D 485 p 495 loi d interpr tation LE JOU
39. en se pr occupant des changements qu entrafnera l utilisation des nouvelles technologies Pour cette raison l AJBM a cr le Comit des technologies de l information qui a entre autres mandats celui d mettre des recommandations pour en amener l usage un autre niveau participative Justice M Joanie Proteau Jeune Barreau de Qu bec J aimerais augmenter la participation des jeunes toutes nos activit s dit M Joanie Proteau pr sidente du JBO qui 8 galement pour objectif d organiser un gala de reconnaissance pour souligner la collaboration exceptionnelle de certains membres Et comme le JBO f tera cent ans d existence en 2014 les c l brations se mettront bient t en branle soir e retrouvaille ou formations dispens es par d anciens pr sidents du Jeune Barreau de Qu bec plein d id es s alignent d j en phase exploratoire Ms Joanie Proteau pr sidente JBQ Qu est ce qui pr occupe M Joanie Proteau L acc s la justice dont on ne parlera jamais assez r pond elle Ce qui m anime comme jeune avocate c est de faire en sorte qu elle devienne de plus en plus accessible au cours des prochaines ann es Les juges nous en parlent les avocats d exp rience galement C est important que nous redonnions confiance aux gens dans un syst me qui est l pour eux et que nous comme avocats nous repr sentions une ressource pr cieuse pour les aider obtenir justice ou solutionner un probl me
40. est donc limit compter du 29 juin 2012 Le pr sent avis est donn en vertu de l article 180 du Code des professions Montr al le 24 juillet 2012 Claude Provencher LL B MBA PR00767 Directeur g n ral AVIS DE RADIATION Dossier n 06 06 02237 AVIS est par les pr sentes donn que M Carole Doyon n de membre 179147 8 ayant exerc la profession d avocate dans le district de Montr al a t d clar e coupable le 19 avril 2010 par le Conseil de discipline du Barreau du Qu bec d une infraction commise le 21 juin 2006 savoir Chef n 6 A tent d influencer ind ment le plaignant en lui transmettant une t l copie destin e sa cliente sachant que cette t l copie parviendrait plut t au plaignant contrevenant ainsi l article 3 02 01 i du Code de d ontologie des avocats Le 2 d cembre 2010 le Conseil de discipline imposait M Carole Doyon une radiation du Tableau de l Ordre pour une p riode d un 1 an sur ce chef de la plainte Le 22 d cembre 2010 le Tribunal des professions tait saisi d un appel de l intim e En date du 23 juillet 2012 le Tribunal des professions rendait son jugement et rejetait l appel de l intim e Le jugement du Tribunal des professions tant final et sans appel et ex cutoire d s sa signification l intim e selon l article 177 du Code des professions M Carole Doyon est radi e du Tableau de l Ordre du Barreau du Qu bec pour une p riode d un 1 an compter
41. et l intimidation l cole les actions pour pr venir l intimidation taient laiss es chaque milieu relate M Gagn Pour le psychologue certaines coles sont bien outill es d autres pas du tout alors que l apprentissage de la socialisation fait partie de la mission des coles Il voit d un bon il les coles qui embarquent fond dans la pr vention et qui ne se contente pas d y aller seulement avec des gestes ponctuels comme la pr sentation d une pi ce de theatre annuellement sur le sujet Les jeunes sont touch s par la pr sentation mais ils oublient rapidement le message transmis explique t il Il faut former et quiper les enseignants r agir relativement cette situation nommer les r alit s v cues par les enfants adopter une approche ducative encadr e par une approche r pressive dans les cas plus lourds Pour M Beaumont il faut duquer tous les jeunes et leur apprendre d velopper leurs habilet s sociales tre sensibles ce que vivent les autres Lorsqu ils sont conscients de la gravit des gestes qu ils posent la majorit des jeunes vont diminuer ou cesser leurs gestes d intimidation Me Beaumont croit qu il faut inclure les t moins dans la pr vention Parfois l intimidation ne sera pas faite dans l intention de blesser la victime mais pour r pondre un autre besoin comme faire rire les camarades D o l importance d duquer les t moins s ils ne rient pas s ils
42. et particuli rement au cours des deux derni res ann es l organisation a proc d certaines mises niveau Par ailleurs l aboutissement de plusieurs projets une r flexion de longue date sur l am lioration des conditions de travail ainsi que le r glement du conflit de travail des procureurs ont permis la cr ation de nouveaux postes et l implantation de meilleures conditions de travail Rappelons que le gouvernement du Qu bec avait mandat en mars 2011 M Andr Dicaire pour analyser l organisation et l encadrement administratifs au sein du DPCP Ainsi l ensemble de ces mesures et la mise en place du plan de r organisation du travail annonc par le ministre de la Justice M Jean Marc Fournier en mai dernier ont permis d apporter des modifications substantielles la structure organisationnelle du DPCP dont l ajout d un grand nombre d effectifs Aussi puisque Me Lachapelle et Ms Murphy sont entr s en fonction peu de temps apr s la mise en place de ces modifications ils sont parmi les premiers relever ces nouveaux d fis dans la facon de diriger l organisme en accord avec ces changements Nous sommes tr s heureux de pouvoir entrer en fonction au sein de cette nouvelle structure et nous nous consid rons chanceux car la majorit des efforts de mise en place ont d j t faits par ceux qui nous ont pr c d s et l atmosph re de travail qui y r gne depuis est sereine Nous arrivons ainsi un stade ou nous pourrons
43. et viendront s ajouter une centaine d activit s d j offertes Parmi les nouveaut s des formations en droit criminel en protection de la jeunesse en pratique professionnelle et en m diation De nouveaux colloques sont galement en d veloppement dont l un pour les praticiens atypiques gestionnaires formateurs traducteurs et deux en droit administratif un colloque pour souligner les 15 ans du Tribunal administratif du Qu bec et un autre pour les 30 ans de la Commission d acc s l information Fin de la p riode de r f rence Les avocats soumis l obligation de formation continue ont jusqu au 31 mars 2013 pour compl ter leurs 30 heures de formation obligatoire Le taux de participation lev ce sondage indique que les membres prennent cette obligation au s rieux Les r sultats de ce premier sondage permettront d adapter l offre du Barreau du Qu bec particuli rement l approche de la fin de la deuxi me p riode de r f rence conclut M Laurin Faits saillants du sondage Plus de 60 des r pondants ont indiqu que le sujet et le prix de la formation taient les deux crit res les plus importants lors du choix d une activit de formation Pr s de 45 des r pondants ont indiqu souhaiter suivre des formations en ligne Pr s de 25 des membres ont indiqu vouloir suivre des cours en soir e Plus de la moiti des membres ont affirm que les activit s de formation offertes par le Servic
44. homme 21 mai 2012 14 Art 4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC CO A SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 9 Intimidation en milieu scolaire Dossier Pr venir et combattre Suite de la page 1 Initiative applaudie Le Barreau salue l initiative gouvernementale de vouloir s attaquer la probl matique de l intimidation en milieu scolaire Les actes d intimidation ne rel vent pas n cessairement du domaine criminel Alors qu actuellement les individus doivent attendre le geste criminel concr tis pour agir la Loi sert sensibiliser la population aux cas d intimidation En ce sens elle rev t un caract re pr ventif qui m rite d tre salu a fait savoir le Barreau La Loi met l accent sur la pr vention et la r insertion sociale et elle n insiste pas exclusivement sur la r pression mentionne M Marc Sauv directeur du service de recherche et l gislation du Barreau du Qu bec Le Barreau croit que l adoption de cette loi permet d esp rer que les difficult s des l ves qui subissent de l intimidation seront prises en consid ration et que ces l ves seront cout s par la direction des coles Me Nancy Bouchard professeure l UQAM et directrice du Groupe de recherche sur l ducation thique et l thique en ducation se prononce en faveur de la Loi mais surtout d un projet ducatif pour le d veloppement de meilleures relations interpers
45. instant le service serait disponible uniquement dans les bureaux de la R gie du logement au Village olympique de Montr al l ou la majeure partie de la client le de ce tribunal sp cialis se situe Six mois plus tard des r sultats satisfaisants Gr ce aux donn es transmises par les avocats inscrits la ligne t l phonique et aux commentaires des membres de la R gie le Barreau a pu proc der une analyse un peu plus approfondie de son projet pilote Selon les donn es recueillies depuis sa cr ation la ligne t l phonique a permis de r pondre plus de 500 appels Bien que nous n ayons pas les proportions exactes nous sommes quand m me en mesure d affirmer qu il y a eu plus de locataires que de propri taires qui ont b n fici du service pr cise M Fafard De plus les sujets abord s ont t tr s diversifi s Ils sont r partis comme suit Hausse de loyer et autres modincations ec 13 8596 MERE tete les e ETE EDU 13 85 96 R siliation de bail pour non paiement de loyer 12 30 Renn sede logement rt a E a 10 77 81 111111 010 881 01 1 9 23 Treoubl stdevosnagere 5 1 2 7 70 32 30 Au d part nous n avions pas d attentes pr cises en
46. n encouragent pas l auteur de l intimidation il n y a pas de gain pour celui ci Si le t moin ne fait rien il est aussi coupable s il agit il doit choisir ses gestes Les l ves doivent tre en s curit conclut M Beaumont On ne doit pas m nager les interventions et on doit r agir rapidement ensemble enseignants direction parents La collaboration est un facteur de protection On doit pr venir l intimidation r p tition et voir la d tresse des victimes En tant qu adultes on doit intervenir LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Q A SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 11 Intimidation en milieu scolaire Dossier L histoire de Maxime M lanie Beaudoin avocate Maxime Collard vient tout juste d avoir 14 ans Jusqu maintenant il n a pas eu une enfance facile a souffert d intimidation pendant une dizaine d ann es Un t moignage qui confirme les propos des experts La premi re fois que je me suis fait intimider j tais la garderie t moigne Maxime Pour moi ca s est pass de toutes sortes de facons on me donnait des coups on m insultait On me traitait de noms parce que j ai un surplus de poids Ca arrivait l cole ou dans l autobus Les gens ont m me utilis les m dias sociaux pour m intimider Pour moi vivre l intimidation a t tr s difficile car il y avait beaucoup d efforts que je devais faire pour tenter de penser d autres choses que ce que je vivais J ai pen
47. nombreuses r flexions Six mois apr s sa cr ation le Barreau du Qu bec d sirait faire le point afin de v rifier la pertinence de ce service aupr s de la population et des avocats Selon les commentaires et les statistiques recueillies le bilan s av re positif et porteur d avenir Cr e par le Barreau du Qu bec en f vrier 2012 en collaboration avec la R gie du logement une ligne t l phonique accessible partir des bureaux de la R gie du logement de Montr al offre aux locataires et aux propri taires une premi re consultation gratuite afin de les renseigner sur leurs droits en mati re de logement Le citoyen n a qu d crocher le combin de la ligne d di e au service afin de parler imm diatement un avocat exercant en droit du logement pour obtenir les informations juridiques qui l aideront prendre une d cision plus clair e Avant la cr ation de ce service le taux de repr sentation par un avocat la R gie du logement tait d environ 16 explique M Laurent Fafard avocat au Service aux membres du Barreau du Qu bec et responsable du projet pilote Ligne t l phonique du logement Ce pourcentage peu lev confirmait l importance d avoir des avocats impliqu s dans les dossiers de la R gie du logement Le Barreau a donc d cid d aller de l avant avec son projet avec cette volont de favoriser l acc s la justice Comme il s agissait d un projet pilote il a t d termin que pour l
48. pondre ses courriels sur un coin de table avec son t l phone intelligent est une pratique visant sauver du temps qui peut accro tre le risque de faire des erreurs de manipulation mauvais destinataire difficult s avec les pi ces jointes et ainsi conduire une faute d ontologique s il y a manque de diligence ou violation du secret professionnel le cas de Me Jenesaistrop en fait d ailleurs foi Le Guide des TI du Barreau du Qu bec recommande notamment de retarder l envoi des courriels d une minute et de r sister l envie d envoyer un message d s qu il est compl t afin de se laisser le temps de r fl chir de le relire et de le corriger au besoin Les courriels sont une superbe opportunit de faire des erreurs innocentes omettre une pi ce jointe ou plus graves utiliser la fonction R pondre tous pour transmettre un message priv Prudence s impose Une situation oppos e serait elle plus souhaitable En reprenant maintenant la situation initiale de M Jenesaistrop mais en d crivant cette fois ci une pratique diam tralement oppos e celle pr c demment d crite on retrouverait alors un certain Ms Jenesaistrop r barbatif aux nouvelles technologies et peut tre m me carr ment allergique aux ordinateurs informerait lui aussi chacun de ses clients qu il ne d tient pas d adresse courriel et que la meilleure facon de communiquer avec lui est par t l phone ou par t l copieur
49. prix abordable affirme Ms Laurin r e e Fondation Programme d attribution Qu bec de subventions 2012 2013 La Fondation du Barreau du Qu bec vous invite soumettre vos projets Par l entremise de son programme d attribution de subventions la Fondation du Barreau du Qu bec sollicite des projets de recherche d int r t pour la communaut juridique Pour 2012 2013 la Fondation privil gie des travaux ayant pour th me La soci t canadienne et qu b coise en mutation de nouveaux d fis pour les juristes Pour conna tre les crit res d admissibilit ainsi que la proc dure suivre veuillez consulter le site Web de la Fondation du Barreau du Qu bec www fondationdubarreau qc ca Programme d attribution de subventions R gles du programme 2012 2013 Date limite pour le d p t des projets 15 octobre 2012 Pour information infofondation a barreau qc ca T l phone 514 954 3461 ce sujet M Laurin souligne le succ s des Grands Rendez vous de la formation Les membres peuvent cumuler jusqu 12 heures de formation en deux jours et ce pour moins de 300 Lors de la premi re dition de cet v nement c est plus de 1400 membres qui se sont d plac s Montr al et Qu bec La prochaine dition aura lieu Montr al les 14 et 15 f vrier 2013 et Qu bec les 20 et 21 mars 2013 soit quelques jours avant la fin de la p riode de r f rence de deux ans permettant ainsi aux membres de com
50. son contenu pour ensuite dans un second lieu optimiser la pertinence des r sultats issus de la recherche En effet comme l explique M Dominic Lajoie vice pr sident aux services chez Coveo lorsqu un juriste consulte le site du CAIJ pour trouver de l information pour l aider se pr parer dans un dossier il ne veut pas juste des r sultats il veut des r sultats pertinents Or la plupart des utilisateurs entrent un ou deux mots cl s et ne regardent ensuite que la premi re page des r sultats Les deux partenaires ne pouvaient donc se dissocier de cette r alit C est en travaillant de pair pour adapter la technologie de base d j disponible chez Coveo au milieu juridique que le moteur de recherche UNIK a pu voir le jour Ensemble ils ont optimis un algorithme de calcul de la pertinence dans lequel plus de 150 variables sont prises en compte dans le traitement des r sultats Dans le contexte du concours des Octas cet esprit collaboratif qui s est install entre la firme Coveo et le CAIJ a 50 plaire au jury du concours Une r ponse aux demandes des utilisateurs Plusieurs autres l ments caract ristiques au d veloppement du moteur de recherche UNIK ont contribu ce qu il soit choisi pour recevoir cette prestigieuse r compense La volont constante du CAIJ de r pondre aux besoins de ses membres c est dire les avocats et les juges de tout le Qu bec a certainement figur parmi ceux ci En effet la mise en
51. 588 PENDANT CE TEMPS CHEZ NOS VOISINS ll n y a pas qu au Canada o la question de l avortement a fait couler l encre derni rement Aux tats Unis un toll a t soulev lorsque l tat de la Virginie a d cid que depuis le 1 juillet les femmes souhaitant avorter doivent subir une chographie Les mouvements f ministes se sont insurg s contre cette insulte faite aux femmes La Virginie se joint ainsi un groupe de huit tats am ricains obligeant les femmes qui d sirent subir une interruption volontaire de grossesse passer une chographie la veille de l intervention et obligeant le m decin proposer aux femmes d entendre les battements cardiaques et de voir une image du foetus Par ailleurs 32 tats refusent que l avortement soit rembours par des fonds publics 46 autorisent les tablissements de sant refuser de le pratiquer et 19 ont l gif r sur les conseils donner aux femmes sur les risques de cancer du sein de souffrance du f tus ou de d pression en cas d avortement D autres tats tentent de faire reconna tre les droits constitutionnels du f tus c mm mmo nm mmo mmo mm mmo mmo nmm D nm mmo mmo m Faites va Tes une OI e Vous venez d tr asserment Vous voulez r oriel votre carri re en pratique priv e D marrer votre propre cabinet vous semble la soluti
52. 7 es membres dans l exercice du droit de po ue G O I 38 854 9 Le 1 octobre 2007 P 5 gs Les articles n engagent que la responsabilit Vous devez transmettre un courriel G O I 51 1130 9 Le 1 janvier 2006 de A Meus Qb ws t G O I 12 241 9 Le 1 avril 2008 uU ken M Ue RAR E A G O I 25 533 8 96 Le 1 juillet 2008 i m i V ES E G O I 38 792 8 JA Le 1 octobre 2008 e Journa U 212 peut etre tenu S pannes abonne Iguran sur 1 e Ique e G O I 51 1083 7 Le 1 janvier 2009 responsable des variations de couleur des d envoi du Journal G O I 11 322 6 Le 1 avril 2009 publicit s Ces variations incluent ce qu on seN 0833 921X Le Journal du Barreau Imprim G O I 24 622 5 7 Le 1 juillet 2009 nomme hors d Il ne de non plus ISSN 1913 1879 Le Journal du Barreau site Web G O I 37 877 5 Vo Le 1 octobre 2009 Te ena 2 desde COR oct publication canadienne 40013642 G O I 50 1181 5 96 Le 1 janvier 2010 des publicit s Toute reproduction des textes G O I 11 315 5 96 Le 1 avril 2010 des photos et illustrations est interdite RETOUR G O I 24 672 5 Le 1 juillet 2010 moins d autorisation de la r daction en chef du R G O I 38 1054 6 Le 1 octobre 2010 Journal du Barreau ainsi que de l auteur du texte TOUTE correspondance Z n A A ne pouvant tre livr e au Canada G O I 51 1473 6 Le 1 janvier 2011 ou du photographe ou de l illustrateur La forme J
53. Daigle M Jocelin Lecomte a t nomm conseiller aux affaires juridiques pour le Centre de r adaptation en d ficience intellectuelle et en troubles envahissants du d veloppement de Montr al M Jocelin Lecomte Retraite la Cour Le juge Gilles L tourneau prendra sa retraite le 31 d cembre apr s plus de 20 ans la Cour d appel f d rale et la Cour d appel de la cour martiale du Canada Un nouvel emploi ou de nouvelles responsabilit s Faites nous parvenir un court texte environ 180 caract res espaces compris en format Word ainsi qu une photo si d sir format JPG et r solution de 300 dpi parminous barreau qc ca Vous devez inscrire PARMI NOUS dans l objet du courriel Note Le Journal se r serve le droit d adapter les textes re us en fonction de ses normes ditoriales et r dactionnelles SEPTEMBRE 2012 PAGE 5 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC La justice civile est en crise L acc s la justice civile au Qu bec Portrait g n ral Un ouvrage de Pierre Claude Lafond La justice civile est en crise Jamais n a t on autant entendu parler d acc s a la justice dans la soci t qu b coise sur toutes les tribunes par des intervenants de divers milieux Le diagnostic est quasi unanime notre syst me de justice souffre d un probl me d efficience et d adaptation aux besoins des citoyens Pierre Claude Lafond V a 4 Dans son nouvel ouvrage
54. Formation en mati re de Modes Alternatifs Recours singulier et collectif Red finir le recours collectif comme proc dure particuli re Shaun Finn 236 pages 56 95 www editionsyvonblais com 1800 363 3047 DITIONS YVON BLAIS 25 THOMSON REUTERS PAGE 6 NW SEPTEMBRE2012 CO A Devant un tel constat le 1 ao t dernier lors du d clenchement des lections provinciales le Barreau du Qu bec a saisi l opportunit pour amorcer une campagne de sensibilisation en vue de rappeler aux partis en lice la population et aux m dias que la justice doit tre un enjeu incontournable de la campagne lectorale titre d ordre professionnel le Barreau du Qu bec se doit de demeurer une organisation apolitique Toutefois je suis convaincu qu en raison de sa mission de protection du public le Barreau a le devoir de s immiscer de fa on non partisane dans l ar ne politique pour sensibiliser les partis et la population aux enjeux qui concernent la justice et de mani re plus large la primaut du droit Une r flexion s imposait entre autres sur la majoration des seuils d admissibilit l aide juridique gratuite en fonction du salaire minimum sur l acc s la justice par la Photo Sylvain L gar LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC M Nicolas Plourde Propos du batonnier Pour ne pas tre evitee la justice s est invit e dans la campagne lectorale provinciale Ce n e
55. IAIRE H RENTR E JUDICIAIRE Le 19 juin dernier un hommage fut rendu au palais de DU BARREAU DE LONGUEUIL Date 16 septembre 2012 justice de Mont Laurier afin de souligner le d part du Sous la pr sidence de Nicole Duval Hesler juge en chef Heure D s 16h30 district de Labelle de Valmont Beaulieu juge la Cour du du Ou bec Qu bec M Beaulieu poursuivra ses fonctions judiciaires Date 5 bredt Lieu C r monie au palais de Justice de Shawinigan dans le district de Gatineau Tr s appr ci par les membres d a 212 6 Rue Shawinigan et cocktail du Barreau de section de Laurentides Lanaudi re les Heure D s 16h l Auberge Gouverneur de Shawinigan 1100 promenade du Saint Maurice avocats du district ont profit de l occasion pour transmettre au magistrat un petit cadeau soit une bague orn e de balances embl me de la justice Lieu C r monie au palais de justice de Longueuil 1111 boul Jacques Cartier Est salle Bernard Gratton 1 30 soir e au County Club 5 promenade Riverside St Lambert BARREAU DE MONTR AL Co t Entr e libre 75 pour cocktail et diner 65 pour les membres du Jeune Barreau de Longueuil JOURN E DU BARREAU Info Carine L vesque coordonnatrice Barreau RENTREE JUDICIAIRE de Longueuil au 450 468 2609 Sous la pr sidence de Nicole Duval Hesler juge en chef ou barreau longueuil bellnet ca du Qu bec Date 6 septembre 2012 Heure D s 10h En avant plan de gauche
56. L i CRTE E en t L z w Photographie par REUTERS Jason Lee 6 novembre Montr al O 20 novembre Qu bec La premi re dition de ce colloque a connu un vif succ s aupr s de ses participants qui ont tous appr ci la vari t des th mes tudi s et l expertise des conf renciers Cette seconde journ e consacr e au droit immobilier vous propose de nouveaux sujets de nouveaux experts et une nouvelle occasion d approfondir et de diversifier vos connaissances Ne manquez pas les conf rences de M Sylvie Drouin notaire Stein Monast e M Patrice Picard BCF e M Louis Martin Dub Lavery e M Isabelle Viens Talbot Kingsbury 800 363 3047 ou e M Marc Lalonde B langer Sauv editionsyvonblais com activitesdeformation M Marc Gervais arpenteur g ometre Universit Laval CALENDRIER COMPLET DES COLLOQUES FORMATIONS ET WEBINAIRES editionsyvonblais com activitesdeformation Assurances Civil Construction Famille Fiducies et successions Finance et fiscalit e Franchisage Gestion Immigration Immobilier M diation et arbitrage Municipal Proc dure civile Propri t intellectuelle Protection de la jeunesse e Recours collectif e Sant Soci t s Technologies de l information Travail et ressources humaines DITIONS YVON BLAIS THOMSON REUTERS
57. RNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 39 A J amp SUIVEZ le Barreau sur les R SEAUX SOCIAUX pour Demeurer inform en tout temps et partout sur les positions et les activit s du Barreau D R seauter Echanger de l information entre professionnels N PAGE 40 NW SEPTEMBRE 2012 CO A LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Faire son stage au Nunavut Loccasion de vivre une experience inoubliable Monique Veilleux Alors que certains stagiaires r vent d int grer les grands cabinets d autres songent vivre une exp rience diff rente Entrevue avec M Zofia Przybytkowski une femme qui a choisi d apprendre son m tier tout en enrichissant son capital culturel est obligatoire pour les finissants de l cole du Barreau d effectuer un stage de formation professionnelle de six mois avant d acc der la profession d avocat Avant de partir la recherche d un stage l cole du Barreau leur conseille de r fl chir sur leurs projets pour mieux cibler celui susceptible de leur convenir Si plusieurs souhaitent tre admis dans les grands cabinets de pratique priv e d autres sont habit s par un tout autre d sir C est le cas de M Zofia Przybytkowski qui a d cid de vivre une exp rience vraiment diff rente en choisissant un stage au Nunavut la plus septentrionale et la plus froide r gion du Canada Combiner stage et voyage ailleurs que dans un po me Pour M
58. RREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 13 La facon de faire La F d ration des m decins sp cialistes n appr cie gu re la fa on dont se fait ce ques tionnement Elle signale que depuis 1987 45 projets de loi et motions ont t d pos s au Canada pour ouvrir une porte vers la recriminalisation de l avortement dont les plus r cents C 484 en 2007 C 537 en 2008 et C 510 en 2010 Le b tonnier du Qu bec M Nicolas Plourde rappelle que le parti conservateur s tait engag ne pas interve nir quant la r ouverture du d bat sur l avortement et esp re que cet engagement sera respect M me son de cloche du c t de la F d ration des m decins sp cialistes o l on croit que le premier ministre du Canada M Stephen Harper doit user de son autorit de premier ministre pour stopper d finitivement ces initiatives doit imposer une ligne de parti en demandant ses d put s de voter contre cette motion ou de s abstenir de voter La F d ration interpelle de m me mani re le chef int rimaire du Parti lib ral du Canada M Bob Rae Si cette motion devait tre adopt e le processus serait irr versible conclut la F d ration des m decins sp cialistes NEN 858 u u Eu Ux NES D DE DE EU EU US u OS u 566 u 565 555 565 D D DS
59. Septembre 2012 Vol 44 no 9 barreau qc ca journal Poste publication canadienne 40013642 Journal M lanie Beaudoin avocate Barreau du Qu bec 9 Une adolescente victime d intimidation s est suicid e l an dernier Son histoire a fait le tour de la province si bien que les politiciens ont mis des efforts suppl mentaires pour pr venir la probl matique Est alors n en f vrier le projet de loi 56 Photo iStockphoto PROPOS DU BA TONNIER CAUSE PHARE PETITES ANNONCES PARMI NOUS 8 00 8 91891511 TAUX D INT R T DROIT DE REGARD M moires et documents d appel E HENRI A LAFORTUNE INC 9 CD ROM et depot lectronique Service d impression 1 800 668 0668 Wwww netco net SERVICES EXCLUSIFS AUX AVOCATS PROJETS DE LOI ET COMIT S Le 12 juin dernier l Assembl e nationale a adopt l unanimit le projet de loi 56 rebaptis e la Loi visant pr venir et combattre l intimidation et la violence l cole Sanctionn e le 15 juin cette loi apporte diverses modifications la Loi sur l instruction publique et la Loi sur l enseignement priv afin de pr venir et de combattre l intimidation et la violence l cole Elle pr cise les devoirs et responsabilit s des acteurs concern s et pr voit une obligation l gale aux commissions scolaires de veiller ce que ses coles offrent un milieu d apprentissage sain et s curitaire de mani re ce que tout l ve qui la fr
60. TION DES AVOCATS ET AVOCATES DE PROVINCE B N PROC sle stice participative LN n g ha 4 gii f amer d 1811 Ommi A TN F Ainsi m me Votrejustice ca des citoyens et des avocats ont pris connaissance du contexte des demandes du Barreau et des questions d battre toujours par rapport aux quatre enjeux avant d exprimer leur position en direct Les r seaux sociaux ont videmment t mis contribution pour rediffuser les diff rents points de vue plus particuli rement VotreJustice sur Twitter Les vraies questions sur la justice a sant repr sente 40 des d penses de l tat l ducation 2096 la justice 196 Est ce normal Toutes proportions gard es le Qu bec d pense 556 M de moins que l Ontario dans le secteur de la justice Seriez vous dispos s augmenter les cr dits allou s la justice tes vous dispos s majorer les seuils d admissibilit l aide juridique gratuite en fonction du salaire minimum e Etes vous dispos s investir les sommes n cessaires pour assurer le d ploiement de centres de justice de proximit partout au Qu bec e Un gouvernement form par votre parti s engage t il hausser le budget consacr la justice en sommes investies et en pourcentage du budget e Si vous formez le prochain gouvernement tes vous dispos tenir des tats g n raux sur la justice Quelle serait l alternative que vous proposeriez pour main
61. a gestion d un petit bureau Le Barreau du Nunavut est beaucoup plus petit que celui du Qu bec Ils sont peine trois personnes pour en assurer la gestion De telle sorte que plusieurs fois j ai eu g rer le bureau par moi m me M Zofia Przybytkowski lors de son stage au Nunavut Au minist re de la Justice M Przybytkowski a pu travailler avec une plus grande quipe et rencontrer de nombreux avocats J tais davantage impliqu e dans le processus l gislatif du Nunavut Le d partement dans lequel je travaillais tait charg de conseiller le ministre et le sous ministre sur les politiques du minist re de la Justice et de les mettre en uvre une fois adopt es en assembl e Parall lement cela j ai travaill sur plusieurs opinions juridiques sous la supervision d avocats du contentieux du Minist re J ai donc touch diff rents champs de pratique le droit constitutionnel le droit criminel les droits de la personne le droit administratif et le droit des successions pr cise t elle M Przybytkowski avoue n avoir eu aucune pr f rence entre les deux stages deux exp riences de travail enrichissantes qui ont t sans que ce soit pr vu ainsi une sorte de progression logique Le stage au Barreau du Nunavut a t mon premier contact avec le territoire et ax sur le droit professionnel tandis que celui au minist re de la Justice m a permis d en apprendre davantage sur le territoire en g
62. a justice est la pierre d assise d une v ritable soci t d mocratique Sans justice la corruption la pauvret et la dictature trouvent souvent un terreau fertile et c est pourquoi nous devons prendre grand soin de maintenir et accro tre non seulement les investissements dans ce secteur mais galement l int r t des partis et de la population autour de la justice a fait valoir M Provencher a de plus sp cifiquement demand que les enjeux d battus sur Votrejustice ca soient inclus l ordre du jour des d bats t l vis s et il a envoy copie de sa demande aux chefs des partis politiques qu b cois Pp 8 m na Me Jean Prud homme Coallition Avenir Qu bec ll est possible de revoir le d bat sur le Web du Barreau l adresse suivante votrejustice ca ou de suivre votrejustice sur Twitter Photo Sylvain L gar i PAGE 18 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A Sondage sur les activit s offertes par le Service de la formation continue Les membres font connaitre leurs besoins Le sujet et le prix de la formation constituent les deux crit res de choix les plus importants En juin dernier les membres du Barreau assujettis au R glement sur la formation continue obligatoire des avocats ont r pondu un sondage sur les activit s organis es par le Service de la formation continue Objectif conna tre leur opinion ce sujet Nou
63. agne Fr d rique Champagne Jean Rapha l Champagne Monica Elena Popescu 2e rang ex quo 2011 Gilbert Anne Marie Charron Guillaume Charron Philippe Alexandre Chartier Alessandra Esposito Chartrand St phanie Chartrand St phanie Chartray Stephanie Chayer Testa Mathieu Chenette Emilie Chevrier Flavie Choiniere Lapointe Maria Choquette Stuart Olivia Chow Denisa Chrastinova Daniel Chung Sharon Citrom Michael Citrome Alexandre Clement Catherine Clermont lise Cloutier Malorie Cloutier Philippe Cloutier Olivier Coche Jonathan Cohen Victoria Cohene Marie No l Collin Julien Collin Piche Jean S bastien Comeau Louis Vincent Comeau Fernando Concilio Shannon Consedine Thomas Cormie Myriam Cossette Voyer Heidi Machado Costa Isabelle Cote Marie Michelle Cote Myriam Couillard Castonguay Guyanne Courchesne Olivier Cournoyer Boutin R mi Cournoyer Quintal Philippe Antoine Couture Menard David Crandall Charlotte Cros Mayrevieille Marc Alexandre Croteau Thomassin Elsa Cybulka Taquet Pierre Andr Cyr Krystel Cyr Morin Andr e Anne Daigle Catherine Daigle Simon Daigle Anne Sophie Dallaire Amy Dam Finissants de l ann e 2010 2011 par ordre alphab tique Virginie Damien Celia D andrea Sonia Danechi Charles Etienne Daniel Ivana Danilovic Lili Dao Nicholas D aoust Isabelle D astous Nicholas Daudelin Charles Daviault Kathryn Anne Dawson Jasmine De Guise Chlo De Lorimi
64. aider guider votre client le vers ce produit d assurance qui am liore l acc s aux services juridiques Procurez vous la en consultant le site Web de l assurance juridique et en remplissant le bon de commande d s maintenant www barreau qc ca fr avocats praticien promotion Ne soyez plus pris au d pourvu en cas d v nement IMPR VU L assurance juridique partir de 4 par mois Trousse d information Faites vous une loi gt b de faire valoir vos droits am sur l assurance Barreau o juridique La trousse comprend Un d pliant explicatif sur l assurance juridique Un DVD qui pr sente la vid o Cinq minutes pour publi par le Barreau du Qu bec comprendre l assurance juridique et deux publicit s produites par le Barreau diffuser aupr s de votre client le par l entremise par exemple du t l viseur de votre salle d attente Une liste des assureurs offrant cette protection aux particuliers et une liste des assureurs l offrant aux petites entreprises e x i li Un mode d emploi s adressant aux avocats pour o o les r clamations d honoraires l assureur Une affiche promotionnelle de l assurance juridique Barreau duQu bec A Commission Charbonneau LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC CO Le Barreau aux premi res loges M lanie Beaudoin avocate SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 3 A La Commission d enqu te su
65. an Laveault Lyne Laverdure Gabriel Lavery Lepage Andr anne Lavoie Caroline Lavoie Simon Pierre Lavoie Krista Lawson Christian A Lazarre Caroline Le Breton Prevost Arnaud Le Chatelier Fr d rique Le Colletter Christel Le Gall Genevi ve Leblanc Myl ne Leblanc Lacombe Karim Rapha l Lebnan Jamilla Leboeuf Olivier Leclair Ariane Leclerc Fortin Quentin Leclercq Jacynthe Ledoux Megan Lee Adrien Legault Hugo Legault Belanger Laurence Legault Denis Hugo Legris Delahaye Michael Leibov Marie Lemay Lachance Laurence Lemay Plamondon Pierre Lemieux Francois Xavier Lemire Brigitte Lenis John Joseph Lennard Marianne Leonard Antti Olavi Leppanen Alexandre Lescouflair Kristina Lesik Marie Pascale Lessard David Lessard Gauvin Laurence Fanny L estage David Letourneau Mira Levasseur Moreau Anna Levin Daniel Brian Levy Karine L heureux Eric L italien Marie Mich le Longchamps Cassandre Louis Christophe Loyer Joanna Lozowik Annik Magri Ariane Mailloux Marie Laurence Maisonneuve Tanya Sarah Malka Ariane Mallette Sandrine Malo Virginie Maloney Marie Eve Malouin Marie Louise Marceau Cotton Alexandra Marchand Krynski Mary Pier Marcheterre Isabelle Marin Tania Marisa Marques Alexia Laure Martel St Gelais Alexandre Martin Louis Alexandre Martin Nicholas Martin Gabrielle Martineau Desautels J r me Masse Fedora Mathieu Jacinthe Maurais Jessica Mcconnell Numa Mcgrath Valiquette Philippa Mcintyre Sa
66. ant allusion la Loi du cadenas la Commission a th oris de mani re sentencieuse sur la non conformit du projet de loi 78 Elle a camp son analyse dans une posture id ologique Dommage Justice oblige C est l preuve des faits qu on peut juger la valeur et la port e concr te d une libert fondamentale Lors du proc s ce sont les juges premi re instance et appel qui sous le prisme de l impartialit et de l ind pendance devront faire la part des choses Cet article n engage que la responsabilit de son auteur 1 Commentaires sur le projet de loi 78 juillet 2012 Ms Karina Montminy et M Evelyne Pedneault conseill res juridiques 2 Loi permettant aux tudiants de recevoir l enseignement dispens par les tablissements de niveau postsecondaire qu ils fr quentent L O 2012 ch 12 Art 9 1 Charte qu b coise Ross c Conseil scolaire du district n 15 1996 1 R C S 825 par 78 Art 13 Page 31 du document R Lohnes 1992 1 R C S 167 p 180 R c Lucas 1998 1 R C S 439 par 29 30 S D G M R section locale 558 c Pepsi Cola Canada Beverages West Ltd 2002 1 R C S 156 par 77 10 Pr cit note 2 p 44 50 11 Bukta et autres c Hongrie n 25691 04 17 juillet 2007 par 35 37 12 Austin et autres c Royaume Uni 39692 09 40713 09 41008 09 15 mars 2012 par 56 60 et 68 O O OU A CQ 13 Maina Kiai Rapporteur sp cial au Conseil des droits de l
67. arreau Les jeunes manquent d information sur plusieurs aspects notamment quant la signature lectronique J ai donc l intention d inviter un conf rencier sp cialiste en la mati re au congr s de f vrier prochain annonce t elle Me Marie Cousineau AJBM Cinq employ s permanents et 15 membres du conseil d administration dirigent l Association du Jeune Barreau de Montr al M Marie Cousineau en est la pr sidente lue Comme la tradition veut que chaque pr sident choisisse un th me pour marquer son ann e de mandat M Cousineau a retenu celui du leadership Ainsi la sixi me dition du gala portera sur les Leaders de demain et soulignera l excellence de sept membres qui se sont d marqu s dans leur domaine tout en ajoutant une nouveaut la cat gorie carriere alternative c est dire une carri re men e avec succ s dans un domaine non traditionnel L AJBM organisera aussi un colloque sur la pratique du droit au f minin annonce M Cousineau qui s appellera Leadership avec un grand Elle Plus de 60 de nos membres sont des avocates et nous voulons nous pencher davantage sur leurs d fis particuliers dans la pratique de notre profession entre autres sur les conclusions tirer quant la conciliation travail famille Incontournable sujet dont on parle et reparle car tout n a pas t dit faut examiner de pr s la fa on dont les choses se passent au quotidien ce qui s est am lior et les obstacl
68. atherine Bujold Emilie Bundock Genevi ve Burdon Marie Christine Lajoie Filion 2 rang ex quo 2012 Kevin Buteau Debbie C Cochrane Ivan Caireac Meredith Cairns Claudia Camirand David Campagna Franccesca Cancino Ramos V ronique Canuel Marissa Carnevale Odile Caron Vanessa Caron Karine Carrier Marc Olivier Carrier Ren e Carrier Stephen Castelino Maxime Cauchy Charest Christina Chabot Carl Antoine Chaktoura Emilie Champagne Couillard David Chapdelaine Miller Tomy Chaput Philippe Chaput Langlois Audrey Charest Carilyne Charette Maya Charette Cote Isabelle Charron Myriam Charron Alexandre Chartrand Linda Chau Sarah Cheddad Anissa Chekir Anna Melisa Chiasson Ekaterini Chiropoulos Ramy Choeb Jimenez Marie France Chouinard Stephanie Chouliareas V ronique Chretien llana Esther Chriqui Sophie Claivaz Loranger Alexandra Clermont Sophie Cleroux Mathieu Cloutier Pierre Luc Cloutier Barry Cohen Olivenstein Marin Cojocaru Isabelle Collette Philippe Comtois Laure Anais Corbeil Bergeron Leopoldo Cordido Philippe Cordisco Francois Corriveau Genevi ve Corriveau Lisa Ann Cossette Bertrand Cossette Lachance Anne Marie Cote loise Cote Marie Christine Cote Marylie Cote Steven Cote Simon Cote Laplante Ismael Coulibaly Jean Daniel Cousineau Philippe Couture Marie Couture Clouatre Irina Ruxandra Croitoriu Julien Cyr Marc Andr Cyr Izabel Czuzoj Shulman Nazanine Dadkhah Marc Etienne Dahme
69. atique de la fin du monde sur une p riode de 150 ans d actualit met en vedette 16 caricaturistes qu b cois dont Pascal Elie collaborateur pour le Journal du Barreau voluant depuis pr s de trente ans dans le domaine de la caricature saveur juridique et autres Pascal lie a d abord emprunt le chemin du droit avant de retrouver son premier amour le dessin Figure importante du Journal du Barreau le b d iste a aussi son actif plusieurs illustrations recueils et livres En marge de l exposition nous avons voulu en conna tre davantage sur le parcours de cet artiste caricaturiste qui a d laiss la toge pour reprendre son crayon Le premier appel de la caricature Comme le dit la maxime ob lixienne et tel qu il l affirme lui m me par rapport sa passion pour la bande dessin e Pascal est tomb dans la marmite lorsqu il tait petit Les Ast rix amp Ob lix Tintin Spirou Gaston Lagaffe et autres bandes dessin es de type franco belge ont occup une place importante durant son enfance Ca a meubl mes r ves de jeunesse pendant de nombreuses ann es de dire Pascal L une des bandes dessin es qui m a le plus marqu a t Maus de Art Spiegelman Et ce sont Girerd Evelyn Chapleau qui m ont amen lire les journaux assez t t Ils ont fait en sorte que je me dise un jour je ferai de la caricature de la bande dessin e Ainsi le jeune homme part la recherche d une institution uni
70. ccent sur les victimes en pr voyant une indemnisation automatique et rapide par la SAAQ du pr judice corporel ou du d c s sans gard la faute d une autre personne Selon le juge Louis LeBel qui a r dig les motifs du jugement de la Cour supr me en interpr tant les dispositions en cause la Cour doit garder l esprit les objectifs que vise la loi l intention du l gislateur qu elle ait une port e large ainsi que le contexte dans lequel elle a vu le jour Notions de fautes et de causalit cart es La Cour supr me retient l approche d velopp e par la jurisprudence qu b coise qui rejette la notion restreinte de causalit utilis e en responsabilit civile et qui obligerait les victimes faire la d monstration qu une faute a t commise et qu il existe un lien de causalit entre cette faute et le dommage Ainsi les tribunaux qu b cois ont jug par exemple qu une collision entre un pi ton et une automobile constitue un accident au sens de la Loi sur l assurance automobile m me si l automobiliste n a commis aucune faute L arr t de principe dans la jurisprudence qu b coise est Productions Pram Inc c Lemay rendu par la Cour d appel Cette derni re juge que l indemnisation d un cam raman gri vement bless dans une automobile entr e en collision avec un avion volant basse altitude relevait de la SAAQ L utilisation de l automobile suffit L analyse du juge Jean Louis Beaudoin a fait res
71. ci allait inspirer des r formes en ce sens ailleurs au Canada et dans le monde Mais 35 ans plus tard quel bilan faire de cette loi D autant plus que la Commission Charbonneau charg e notamment de jeter la lumi re sur une part d all gations de financement ill gal rapport es ces derni res ann es ajoutera au questionnement quant l utilit et aux cons quences de cette loi Et que penser des r centes r formes de 2010 et de 2011 Le l gislateur a t il su apporter les changements n cessaires alors qu on rapporte une multitude de violations voire m me des m canismes de contournements syst matiques Cinq projets de loi 30 ans plus tard La Loi sous sa forme actuelle apr s quelque 30 ann es de sur place n a subi des r formes d importance que tout r cemment Ce qui n est pas sans rappeler que la premiere loi lectorale fut elle aussi adopt e apr s des d cennies sans volution alors qu aucune disposition l gislative n encadrait les d penses lectorales encourues lors des lections provinciales entre 1932 et 1963 Ce n est qu en 1963 sous un gouvernement lib ral men par Jean Lesage et comptant Ren L vesque comme ministre que le Qu bec se dota d une loi lectorale limitant notamment les d penses des partis Quatorze ann es plus tard celle ci voluera sous les p quistes en cette mesure l gislative contr lant le financement des partis politiques et des candidats ind pendants ainsi que les d penses le
72. core n Le Barreau juge que l utilisation du mot enfant dans la motion M 312 est inappropri e et qu elle a pour effet de cr er une situation de confusion quant l existence l gale ou non du foetus Rouvrir le d bat Pour la F d ration des m decins sp cialistes du Qu bec qui regroupe plus de 9000 m decins sp cialistes d tenant une certification dans l une des 53 sp cialit s m dicales reconnues l adoption de la motion M 312 permettrait de rouvrir le d bat sur l avortement un d bat clos depuis une trentaine d ann es Le Barreau voit aussi cette cons quence poindre de la motion M 312 alors que ce d bat a fait l objet d une d cision majeure de la Cour supr me du Canada dans l arr t Morgentaler ou la Cour supr me a d clar inconstitutionnel l article 287 du Code criminel qui non ait que l avortement tait un acte criminel sauf s il avait lieu dans les conditions sp cifiques pr vues par cet article Si la majorit de la Cour supr me n a pas avalis un droit l avortement sans restriction le Barreau rappelle qu une majorit des juges a consid r que les contraintes impos es par l article 287 portaient atteinte la s curit de la personne des femmes garantie par l article 7 de la Charte canadienne et que ces contraintes ne pouvaient se justifier dans le cadre d une soci t libre et d mocratique en application de l article 1 de la Charte canadienne M Nicolas Plourde b tonnier du
73. ctorales Une orientation majeure fut de ne permettre le financement aux caisses des partis qu aux citoyens ayant le droit de vote le but tant de laisser ces derniers le contr le de leur d mocratie Plus r cemment cing projets de loi entr s en vigueur en 2010 et 2011 ont apport des changements l encadrement du financement des formations politiques provinciales Elles s appliquent aussi plusieurs gards aux sc nes municipale et scolaire R duction du plafond annuel des contributions politiques de 3000 1000 interdiction des dons anonymes sanctions plus s v res en cas de contributions ill gales pouvoirs de contr le du directeur g n ral des lections rehauss s augmentation de l allocation vers e par l tat aux partis politiques l ensemble des r formes a eu pour vis e de resserrer les contr les sur la classe politique et sa mani re de recueillir des contributions Mais la Loi a t elle l effet escompt C est plut t le contraire soutient Louis Massicotte professeur de science politique l Universit Laval et ancien titulaire de la chaire de recherche sur la d mocratie et les institutions parlementaires Depuis le d part avec cette loi le Qu bec est all vers un mensonge institutionnel r sume t il On a voulu avec de bonnes intentions que le citoyen soit roi Or le citoyen ne veut pas n cessairement donner aux caisses des partis politiques Et les partis politiques vont donc naturellement toujo
74. d cision Au d but le CAIJ offrira ses membres trois capsules s mantiques dans lesquelles seront rassembl es des donn es sur la d termination de la peine l attribution d une somme forfaitaire en droit familial et le quantum des dommages exemplaires Le prix Hugh Lawford L arriv e du moteur de recherche UNIK a v ritablement chamboul le monde de la recherche juridique au Qu bec et son rayonnement d passe les fronti res du Qu bec En effet le CAI s est aussi vu d cerner en mai dernier par l Association canadienne des biblioth ques de droit le prix Hugh Lawford d excellence en dition juridique Depuis 2005 cette r compense porte le nom de Hugh Lawford 1933 2009 cofondateur de Quicklaw et pionnier dans l industrie de la recherche juridique au Canada Elle souligne ainsi le travail de qualit du CAIJ dans le domaine de la documentation juridique AVOCATS M RITES 2012 En raison de la tenue des lections provinciales le 4 septembre prochain le Barreau du Qu bec a pris la d cision de d placer la soir e de remise de la distinction Avocat m rite La c r monie se tiendra le 24 septembre 2012 toujours au m me endroit soit au Ritz Carlton Salon Ovale 1228 rue Sherbrooke Ouest Montr al Cocktail 17 Souper 18 30 R servez vos billets www barreau qc ca fr barreau reconnaissance avocats emerites ceremonie Les profits de la soir e seront remis au R seau d aide aux per
75. d ordre juridique Comment le faire En pr conisant le r glement l amiable la justice participative constituant un cr neau d avenir que les jeunes entendent porter de l avant souligne M Proteau Donner des heures pro bono Trousse d information sur la Justice participative pour les avocats leur litige et s investir dans certains comit s dans son milieu ou aupr s des organismes communautaires qui ont des besoins au sein de leur conseil d administration Favoriser l acc s justice poursuit elle c est peut tre aussi largir sa vision et consid rer d autres fa ons de faire pour r pondre aux besoins des clients car le recours judiciaire n est pas n cessairement l unique voie pour les aider Rayonnement et r seautage Qu est ce qui motive de jeunes avocates s investir et donner temps et efforts leur barreau alors que tant d autres choses les r clament aussi C est ma facon de redonner mon ordre professionnel ce que je consid re comme important car tre avocate me permet tellement de choses int ressantes r pond M Joanie Proteau Les nombreuses rencontres et occasions de r seautage constituent galement des b n fices appr ciables souligne M Chantale Girardin Souvent comme jeune avocat nous avons une vision plus restreinte de la pratique du droit qui se limite notre propre milieu de travail Rencontrer des coll gues qui pratiquent dans diff rents domaines dans de
76. de certains gros int r ts surtout les plus rapaces qui eux aussi m prisent la population comme une esp ce de tribu arri r e qui est faite pour tre exploit e loisir e PAGE 20 SEPTEMBRE 2012 Q LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Directeur des poursuites criminelles et p nales DPCP Nouvelle structure nouveaux defis Philippe Samson Le Directeur des poursuites criminelles et p nales DPCP a t soumis au cours des derniers mois de nombreux changements dans sa structure ses plans et son organisation avec notamment la nomination de deux nouvelles personnes la t te de l organisation En effet en f vrier dernier M Claude Lachapelle entrait dans ses fonctions de directeur suivi en juin de Me Annick Murphy titre de directrice adjointe Avec ces deux nouveaux dirigeants en poste au DPCP et dans un contexte de r organisation administrative et du travail quels sont les d fis qui les attendent Quels sont les objectifs et les projets qu ils comptent mettre en place Du renouveau dans l organisme La cr ation du DPCP en 2007 avait pour but de garantir que le Directeur puisse accomplir les fonctions de poursuivant public de facon ind pendante l cart de toute influence trang re aux concepts de justice et d int r t public Les procureurs autrefois appel s substituts du procureur g n ral sont maintenant d sign s procureurs aux poursuites criminelles et p nales Depuis sa cr ation
77. de une r flexion approfondie Nouvellement inscrite au tableau de l Ordre du Barreau du Qu bec elle pr f rerait d velopper une expertise au Qu bec avant de repartir au loin LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 HM PAGE 41 L assurance juridique une excellente id e bruiter Fort simple pour l avocat tr s conomique pour le client Une autre facon d aider votre client est de lui parler des avantages de l assurance juridique Pour environ 4 par mois l assurance juridique peut rembourser jusqu 15 000 par ann e d honoraires d avocats de d bours s d expertises et de frais judiciaires que ce soit en demande ou en d fense en mode judiciaire en m diation ou en arbitrage un particulier une petite entreprise ou un travailleur autonome un dossier de consommation de dommages corporels ou mat riels de propri t et d habitation de revenu de travail de succession ou de mandat en cas d inaptitude Pour en savoir plus et obtenir gratuitement des outils d information a distribuer dans votre cabinet wwwW assurancejuridique ca 1 866 954 3529 Barreau duQu bec A PAGE 42 SEPTEMBRE 2012 Tableau onneur LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC deL EXCELLENCE Eu Charles Edouard Moulins l rang 2011 Sahar Abdullah Perla Abou Jaoude Rachel Abourbih Ana Victoria Aguerre Karen Aguilar St phanie Ajmo Val rie Alain Audrey Alarie Panayiotis Perry Alimbertis Benoit Anctil
78. droite Ms Pierre B langer le Lieu Palais de justice de Montr al juge Valmont Beaulieu le juge Louis Philippe Payette de salle Jules Desch nes 5 15 la Cour sup rieure M Pierre Cliche et R al Bellemare directeur du palais de justice de Mont Laurier Nicole Duval Hesler Francois Rolland et lizabeth Corte respectivement juge en chef de la Cour d appel de la Cour sup rieure et de la Cour du Qu bec s adresseront l assembl e au nom de la magistrature alors que le b tonnier du Qu bec M Nicolas Plourde et la b tonni re de Montr al M Catherine Pilon prendront Comment faire pour inscrire vos activit s dans Vie associative La rubrique Vie associative est consacr e aux activit s des barreaux de section des associations dont la parole au nom du Barreau Les ministres de la Justice du le secr tariat est pris en charge par le Barreau du Qu bec et des associations de jeunes barreaux P Canada et du Qu bec Robert Nicholson et Jean Marc Fournier ont galement t invit s livrer leur message Pour que vos activit s y soient consign es vous devez remplir un formulaire que vous pouvez vous NZ Au cours de la c r monie Me Christiane Pelchat recevra la procurer en ligne au www barreau qc ca publications journal vie associative html s M daille du Barreau de Montr al en reconnaissance de son mE r le social tant au niveau national qu international A noter que vous devez compter environ 30 jours a
79. du 1 ao t 2012 Le pr sent avis est donn en vertu de l article 64 1 de la Loi sur le Barreau et des articles 156 alin a 5 et 180 du Code des professions Montr al le 15 8001 2012 Claude Provencher LL B MBA Directeur g n ral PR00768 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 HM PAGE 51 A T VE 1 e EN WE LA USARA PATTES L D v 3 DOCU S MY PLA M do 92 Z D AA 28 Sed HEX 164107 ENSURE al em uan NA TC Yu eb MEE 23 34 Y AV AU te E A Min o XP EMI 4 E a Pr A s i 1 1 Lt ir lt y 4 H MW C v PAL TE 4 Lx M 4 T NU Adh rez au programme financier pour avocats et profitez d avantages dont vous n avez m me pas id e Passez nous voir et vous verrez BANQUE bnc ca avocats NATIONALE tLe programme financier s adresse aux professionnels des affaires membres d un ordre professionnel provincial reli la profession avocats comptables CA CGA ou CMA notaires et aux dipl m s de HEC Montr al qui sont citoyens canadiens ou r sidents permanents du Canada Une preuve de votre statut professionnel vous sera demand e PAGE 52 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 53 JOURNAL DU BARREAU Barreau TAUX D INT R
80. e afin de maximiser cette intense p riode de formation Les accueillir d abord dans les centres sur les lieux m mes ou ils vivront les prochains mois a permis un meilleur contact avec le personnel ainsi qu une premi re familiarisation avec les locaux Un 5 7 pour accueillir les nouveaux tudiants Montr al Les rumeurs souvent fausses Qu est ce qui importe pour les jeunes qui arrivent l cole du Barreau Que veulent ils savoir en ce premier jour On leur a parl du programme en g n ral du cours pr paratoire et du stage de l approche p dagogique par comp tence et de la th orie d une cause le fil conducteur de la formation professionnelle des activit s de formation des ateliers pratiques et des conf rences th matiques des r les respectifs des enseignants et des tudiants de la m thode de travail des valuations et des services qui leur sont offerts par l cole Que dire de toutes ces rumeurs que les jeunes ont entendues tout au long de leurs ann es l Universit La direction de chacun des centres les a d mystifi es afin qu elles n augmentent pas ind ment le stress inh rent un passage aussi important de la vie professionnelle Les t moignages d anciens tudiants pr sents dans chacun des centres ont certainement contribu calmer certaines inqui tudes Rien de tel en effet qu un coll gue qui est d j pass par l pour rassurer et prouver qu on peut r ussir l cole du Bar
81. e pour r pondre au flot de courriels qu il re oit m me si parfois cela lui fait faire une erreur ou deux comme la semaine derni re alors qu il a envoy son principal client un billet doux destin sa copine et celle ci un important document confidentiel de son client Me Jenesaistrop peut il utiliser une messagerie gratuite comme courriel professionnel Bien qu apparemment les services de courriel Web comme Gmail ou Hotmail soient sans frais leur prix est en fait le secret professionnel de vos clients et votre vie priv e Google par exemple analyse de fa on automatis e tous les courriels qui passent par son service de messagerie dans le but de pr senter des publicit s en troite relation avec le contenu du message Aussi bien que cette information ne soit pas directement trait e par des tres humains il demeure qu elle est g n r e et donc pourrait ventuellement tre rendue accessible D autres clauses du contrat de service vont m me jusqu r server le droit de Google de faire usage du contenu analys Qui plus est l utilisation de ces services de messagerie ne peut garantir le secret de la correspondance en raison du risque lev d interception et de copie Un courriel transite par de nombreux serveurs potentiellement situ s dans d autres juridictions ou pays dont certains peuvent en conserver une copie En d finitive les services de messagerie gratuite n offrent pas un nivea
82. e de VUES Top 40 lawyers under 40 in Canada par le magazine Lexperte est membre du Conseil lt 28 29 se ptem b re 20 12 c d administration du CAJ depuis juin 2010 et en fut le vice pr sident de 2011 2012 LU A s F la suite du d part de Jacques G Bouchard et de Madame Sylvia Teasdale Facu It de d roit dont les mandats sont termin s deux nouveaux membres se joignent au Conseil U n ive rs it M i ER d administration soit Me Linda Goupil et Madame Charmian Harvey 2 Le Conseil d administration 2012 2013 sera compos de Me Marc Charbonneau Montr al CURE associ Lazarus Charbonneau Me Marie Jos e Garneau avocate Caron Garneau Bellavance Me Linda Goupil associ e Lagac Goupil amp Lacasse Madame Charmian Harvey Directrice Strat gie de marque et relations externes aux YMCA du Ou bec Me Kim Lachapelle secr taire g n rale des Autorit s canadiennes en valeurs mobi Programme et inscri ption li res L honorable Jacques Lachapelle juge la Cour du Qu bec Me Mathieu Sakai Pich Messier associ Borden Ladner Gervais WWW mcgi ca stateless CURES Le Comit ex cutif sera compos de Me Mathieu Pich Messier pr sident de Me Kim Lachapelle vice pr sidente et de Me Marie Jos e Garneau secr taire Les administrateurs du CAJ sont lus pour un mandat de deux ans et les membres du Comit ex cutif pour un
83. e de la formation continue taient pertinentes l exercice de leur profession 1 Claude Montmarquette CIRANO tude socio conomique des membres du Barreau du Qu bec LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 19 Loi sur le financement des partis politiques Innovation ou mensonge institutionnel Marc Andr S guin avocat Le 26 ao t 2012 a marqu le 35 anniversaire de la Loi sur le financement des partis politiques adopt e l unanimit par l Assembl e nationale sous le gouvernement de Ren L vesque Utilis e comme un mod le ailleurs dans le monde la loi qu b coise a subi ces derni res ann es ses premi res r formes sur fond d histoires de corruption Quel bilan tracer de cette innovation l gislative 7 Ren L vesque disait qu elle seule cette loi justifiait toute sa carri re politique Celui ci avait connu l poque du no mans land du financement lectoral et son apog e sous le gouvernement de Maurice Duplessis avec les campagnes redoutables de l Union nationale cette machine voler les lections L exp rience le marqua profond ment Si bien que quelques mois peine apr s avoir pris la t te du gouvernement il travailla offrir la d mocratie qu b coise une loi ventuellement percue comme la premi re en son genre Une loi se voulant stricte pour encadrer le financement des partis politiques et visant mettre un terme au financement occulte Celle
84. e des droits de l homme estime que subordonner la tenue d une r union sur la voie publique une proc dure d autorisation pr alable ne porte pas atteinte en principe la substance du droit de r union pacifique Cependant en l absence d actes de violence de la part des manifestants il est important que les pouvoirs publics fassent preuve d une certaine tol rance pour les rassemblements pacifiques d indiquer les juges de la haute cour de Strasbourg Quant au contr le des foules la Cour europ enne est d avis que la police doit jouir d une certaine marge d appr ciation dans l adoption des d cisions op rationnelles Toutefois d ajouter la Cour vu l importance fondamentale dans une soci t d mocratique de la libert d expression et de la libert de r union pacifique l tat doit s abstenir de recourir des mesures de contr le des foules susceptibles d touffer ou de d courager des mouvements de protestations R cemment le Rapporteur sp cial de l ONU sur le droit de r union pacifique et d association rappelait que n tant pas absolues les libert s de r union pacifique et d association peuvent faire l objet de certaines restrictions pr vues par la loi Celles ci sont n cessaires dans une soci t d mocratique pour assurer notamment l ordre public et la protection des droits et libert s d autruil Le Rapporteur juge acceptable la proc dure de notification pr alable permettant aux autorit s publiq
85. e doivent pas subir de menaces ou de pers cutions dans l exercice de leurs fonctions ll sugg re au ministre d informer les autorit s libyennes des obligations qu ils ont relativement la protection du droit des accus s une d fense pleine et enti re ainsi qu celle du libre exercice de la profession d avocat De plus en vertu d une r solution du Conseil de s curit des Nations Unies la Libye se doit de coop rer pleinement avec la CPI dans le cadre de son intervention dans le pays WwW W W POUR PRENDRE CONNAISSANCE DES PROJETS DE LOI ET DES LOIS ET R GLEMENTS VISITEZ LES SITES SUIVANTS Assembl e nationale du Qu bec www assnat qc ca voir rubrique travaux parlementaires Publications du Qu bec site payant www3 publicationsduquebec gouv qc ca gazetteofficielle loisreglements fr html Parlement du Canada www2 parl gc ca Sites LOP LEGISINFO index asp Language F Gouvernement du Canada www gazette gc ca index fra html LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 47 A Juricarriere PAGE 48 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A 8 1 6 0 0 0 Faites d une pierre deux coups JuriCarri re vous offre un rabais potentiel de 20 JuriCarri re une formule d affichage d offres d emplois li es au monde juridique jumelle le Journal du Barreau et JuriCarriere com un site Web d velopp par la Corporation de servic
86. e obsc ne d une expression la norme de la collectivit nationale appliqu e l article 163 est fonction du pr judice et non affaire de go t y fait valoir la Cour Celle ci se limite au comportement que la soci t reconnait comme incompatible avec son bon fonctionnement Pour M Lucie Joncas membre du Comit consultatif du Barreau en mati re de droit criminel il n y a aucun doute que notre syst me judiciaire dispose d j d un outil appropri pour lutter contre la diffusion de mat riel de la nature soulev e par l affaire Magnotta Je ne vois pas comment on peut dire qu on n a pas d outils avance celle ci d embl e Par l article 163 du Code criminel on avait un moyen d intervenir aupr s du serveur en question Edmonton Or le probl me n est pas tant au niveau de l outil juridique poursuit elle La r alit est qu une fois que le contenu est sur le Web celui ci peut se r pandre une chelle incontr lable Mais qu un serveur sp cifique refuse de retirer le contenu il tait quant moi en violation de l article 163 Comment alors les autorit s ont elles pu pr tendre qu elles ne pouvaient intervenir M Joncas explique que la r action peut tre attribuable la nouveaut du ph nom ne des vid os en ligne Je pense qu on ne comprend pas l article 163 avance t elle ajoutant que la jurisprudence sur cet article dans un contexte de mat riel sur le Web est encore ce jour virtuellement inexis
87. e participant et d intervenant sont fix s dans les R gles de proc dure de la Commission d enqu te sur l octroi et la gestion des contrats publics dans l industrie de la construction Le statut de participant est accord une personne qui a un int r t important et direct concernant l un des sujets de l enqu te et elle doit galement tre susceptible d tre affect e par le rapport de la Commission alors que le statut d intervenant est donn toute personne qui a un int r t r el concernant les sujets de l enqu te ou qui jouit d une expertise particuli re qui pourrait contribuer l ex cution du mandat La distinction entre ces deux statuts d un point de vue pratique est le droit pour ceux qui ont obtenu le statut de participant de contre interroger les t moins dans les limites de leur int r t et les questions touchant les motifs reli s l obtention de leur statut de participant ce que ne peuvent faire les personnes ayant obtenu le statut d intervenant Autant les participants que les intervenants toutefois ont acc s aux documents mis en preuve devant la Commission une place la table des avocats et le droit de faire des repr sentations finales Ainsi si la procureure du Barreau devant la Commission Charbonneau Me Martine L Tremblay ne peut directement soumettre de questions aux t moins elle peut faire part de ses questions au procureur de la Commission qui les posera au t moin s il le juge oppo
88. e personne reli e l entretien la r paration la modification ou l am lioration d une automobile Dans la pr sente affaire il s agit de d cider si le d c s de la victime a t caus par une automobile par son usage ou par son chargement En premi re instance la Cour sup rieure r pond positivement cette question accueille la demande de Westmount et d clare irrecevable le recours intent Dans Westmount c Rossy notion d accident automobile incluant m me Louis Baribeau avocat devant elle par les h ritiers La Cour d appel du Qu bec casse cette d cision et exige que la Cour sup rieure entende la cause Mais finalement la Cour supr me du Canada donne raison au juge de premi re instance Avant l adoption de la Loi sur l assurance automobile les victimes devaient poursuivre les responsables devant les tribunaux civils souvent pendant de nombreuses ann es et assumer des factures sal es d honoraires d experts et d avocats pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers de dollars Ajoutons cela la difficult de prouver la responsabilit de l autre personne impliqu e dans l accident automobile Et m me si en fin de compte le tribunal donnait gain de cause la victime il pouvait tre tr s difficile d obtenir une indemnisation si le responsable n tait pas solvable ou assur Pour viter ces inconv nients la Loi sur l assurance automobile mise en vigueur en 1978 met l a
89. ejustice ca a recu 5 091 visites Deplus 250 personnes ont suivi le d bat en Webdiffusion Quelques statistiques LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Q A SEPTEMBRE 2012 HM PAGE 17 Un d bat sur le Web Le mercredi 22 8001 le Barreau du Qu bec a invit les partis politiques en campagne d signer un repr sentant pour participer un d bat en formule table ronde et faire connaitre leurs propositions sur chacune des questions de justice les plus pr occupantes Le d bat a t rediffus sur le Web en collaboration avec la station CIBL 101 5 De plus Ms Claude Provencher directeur g n ral du Barreau du Qu bec a soulign au directeur g n ral de l information de la Soci t Radio Canada que la justice ne semblait pas figurer dans le programme des d bats des chefs t l vis s Nous le Les candidats Le b tonnier du Qu bec M Nicolas Plourde et M Marie Cousineau pr sidente de l Association du Jeune Barreau de Montr al ont pris la parole tout juste avant la tenue du d bat anim par M Antoine Aylwin Les candidats qui repr sentaient les partis politiques invit s sont i M a LA M V ronique Hivon Parti Qu becois Le b tonnier du Qu bec M Nicolas Plourde lors de son allocution M Guillaume Boivin Qu bec Solidaire Me Gilles Ouimet Parti Lib ral M Marie Cousineau pr sidente de l Association du Jeune Barreau de Montr al d plorons car l
90. ement la solution puisqu on en trouvera toujours pour les contourner Mais heureusement on voit que ca commence changer Le public demande un changement de culture Lutte perp tuelle Le probl me demeure grand comme le rappelait L vesque lui m me Et l histoire semble tre ponctu e des m mes ph nom nes comme le rappelle le professeur Massicotte La n cessit fait loi l che t il Les politiciens ne sont pas l pour purer la vie politique ils sont l pour prendre le pouvoir Et l argent demeure une arme redoutable pour y arriver D s qu une r gle est dict e les partis et leurs avocats se montrent tr s cr atifs pour la contourner Malgr ses intentions L vesque n a peut tre pas eu l effet escompt avec la Loi C est peut tre aussi parce que le probl me est tendu et ancr dans la chose politique Comme il le r sumait lui m me dans un passage d sormais c l bre On dirait que l Union nationale a promis jusqu son lit de mort de demeurer fid le aux deux grandes traditions qui ont marqu toute son histoire et qui malheureusement ont marqu trop d ann es de l histoire de la province de Qu bec Ces deux traditions empoisonn es ce sont premi rement le m pris le plus complet pour l intelligence du citoyen qu on consid re comme une simple marchandise lectorale Et deuxi mement et a s encha ne d ailleurs la servilit d un parti de rois n gres qui sont en fait les valets de chambre
91. ent appris me conna tre Ce mode de vie si diff rent de celui du Sud m a pouss e devenir plus d brouillarde et d velopper des qualit s relationnelles ne serait ce que pour me loger pour d velopper une nouvelle vie sociale et m adapter aux diff rences culturelles Somme toute l exp rience et les comp tences acquises au Nunavut sont des atouts inestimables Repartir au loin Avant d aller l cole du Barreau M Przybytkowski a fait une ma trise en droit de l immigration et en droit des r fugi s l universit Dalhousie Halifax J ai toujours t int ress e par le droit international et les droits de la personne C est pourquoi mon m moire visait des questions de droit international relatives ces domaines explique t elle Comme j ai toujours cet int r t j esp re travailler en droit international ou en recherche et l gislation La cour itin rante dans le Nord du Qu bec m int resse galement admet Ms Przybytkowski J ai eu l occasion de c toyer des avocats pratiquant en droit criminel ce qui m a amen e d velopper mon int r t pour ce domaine La plupart d entre eux voyagent travers le Nunavut avec la cour itin rante et j aimerais pouvoir vivre une exp rience similaire avec la cour itin rante dans le Nord du Qu bec Me Zofia Przybytkowski dit ne pas tre ferm e l id e de retourner au Nunavut Mais s loigner pour longtemps est une d cision qui deman
92. er Julie De Montigny Jean Francois Demers Marie eve Demers Paul Demers Gabriel Demers Brodeur Gabrielle Denault Marie Andr e Denis Boileau Ariane Denis Melancon Sarah Dennene Jean Philippe Desabrais Jennifer Desaulniers Vincent Desbiens Marie Catherine Deschenes Hugo Desgagne Laurence Deshaies Destrempes Marc Andr Desjardins Beauchamp Claudia Desjardins Belisle Catherine Deslauriers Noel Sara Lucie Desmeules Kim Destrempes F licia Deveaux Alexis Devroede Gabriele Di Genova Raffaelle Di Stasio Johnathan Di Zazzo Nour Dib Jessica Dimaria Kim Dingman Caroline Dion Gabrielle Dion Justine Dion V ronique Dion Francois Dionne Genevi ve Dionne Delisle Virginie Dionne Dostie Carine Pelagie Djiocwou Njonang Bogdan Alexandru Dobrota Rachel Doran Caroline Dore Vincent Dore Catherine Dorion Fr d rick Joseph Doucet St phanie Douville Alexandra Doyon Diana llieva Draganova Adam Drori Adele D silva Catherine Du Pont Thibodeau Fanny Dube Girard milie Dubois Fanie Dubuc Brigitte Ducas Caroline Dufour Jos e Dufour Francis Dufresne Janie Dugas Marie Eve Dumont St phane Dumont Isabelle Dumontier Simon Dupuis Anouk Duquette Depatie St phanie Durocher Guillaume Dutil Lachance Alexandre Duval Jessyca Duval Isabelle East Richard Sh razade Eddam Pamela Eid Romy Elayoubi Maria El Hachem Simon Elias Jean Philippe Elie Ann Ellefsen Tremblay Marilyn Emery Natacha Engel St phanie Fa
93. es du Barreau du Qu bec Comment faire Pour afficher une offre d emploi sur le Web rendez vous WwwWw juricarriere com Pour publier une offre d emploi dans le Journal du Barreau adressez vous M Claire Mercier Service des communications du Barreau du Qu bec 514 954 3400 poste 3237 1 800 361 8495 poste 3237 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 49 PAGE 50 NW SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A AVIS DE RADIATION Dossiers 06 11 02634 et 06 11 02635 AVIS est par les pr sentes donn que M Louise M nard n de membre 184298 6 ayant exerc la profession d avocat sur les rues Dumas Gamelin et Champlain dans le district de Hull et Ottawa a t d clar e coupable le 17 novembre 2011 par le Conseil de discipline du Barreau du Qu bec d infractions commises Gatineau et ou Orl ans entre le ou vers le 7 avril 2008 et le 11 novembre 2009 date laquelle elle a d missionn du Tableau de l Ordre des avocats savoir Plainte n 06 11 02634 Chef n 4 S est ill galement et sans autorisation aucune appropri des sommes totalisant 2 000 qui lui avaient t remises titre d avance pour honoraires et ou d bours s contrevenant aux dispositions de l article 59 2 du Code des professions Chefs n 5 et 6 A fait preuve de n gligence dans l ex cution des mandats que lui avaient confi s ses clients ainsi que dans ses rapports et communicatio
94. es qui demeurent Le colloque traitera aussi de l avancement des femmes dans les hautes sph res de d cisions au sein des associ s de grands cabinets ou de conseils d administration des entreprises Le colloque aura lieu en f vrier poursuit M Cousineau nous inviterons diff rentes personnalit s f minines qui uvrent en politique en droit au sein de la magistrature ou dans le secteur des affaires venir parler de leurs exp riences de leur vision et de leurs conclusions sur le leadership au f minin Suite D page 33 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC O SEPTEMBRE 2012 PAGE 33 A M Marie Cousineau pr sidente AJBM Nouveaut en 2013 l octroi d une bourse qui deviendra annuelle pour souligner le leadership d un avocat membre de l AJBM qui d marre son propre cabinet ll faut du courage beaucoup de pers v rance et d initiative et je pense qu il est pertinent d aider nos membres qui se lancent dans cette grande aventure L objectif de la bourse est de soutenir le laur at dans son projet dit Ms Marie Cousineau Comme pr sidente de l AJBM M Cousineau veut favoriser la participation des membres aux comit s activit s et projets et surtout les encourager viser haut et aller de l avant car la r ussite peut se vivre d s maintenant et pas seulement apr s vingt ou trente ans d exp rience M Cousineau croit que les jeunes peuvent demeurer confiants quant l avenir de la profession tout
95. eurs conf renciers au programme 12 20 et 21 mars Qu bec Plus de d tails venir Plusieurs conf renciers au programme 12 y ACCES A INFORMATION COLLOQUE DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 30 novembre Montr al Les r cents d veloppements en droit de l acc s l information Avec la collaboration de la Commission 6h45 et de la protection des renseignements personnels d acc s l information du Qu bec Les 30 ans de la Commission d acc s l information Sous la pr sidence de la juge Marie St Pierre AFFAIRES DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 4 octobre Montr al La responsabilit des administrateurs de soci t s par actions Me Michel Beauchamp 3 12 octobre Trois Rivi res NOUVEAUT FORMATION EN SOIR E 17 h30 20h30 18 octobre Montr al Comprendre les tats financiers d une entreprise M Jean Legault CA 3 un compl ment n cessaire sa pratique CESSATION D EMPLOI COLLOQUE DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 26 octobre Montr al Les d veloppements r cents en mati re de cessation d emploi Gr ce la collaboration de Me Ga tan L vesque 6 et d indemnit s de d part 2012 CIVIL DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 4 octobre Montr al Les droits prioritaires de l tat Me Michel Beauchamp 3 5 octobre Qu bec valuation des dommages Blessures corporelles Mme Carolyn Martel actuaire 3 10 octobre Joliette Probl mes contemporains d identification et M Daniel Gardner 3 de quantif
96. fait une diff rence tant pour les justiciables que pour les avocats Des r sultats encourageants Des am liorations apporter Le projet pilote fonctionne d j tr s bien assure Ms Fafard qui accepte de se pr ter l exercice d avancer quelques recommandations qui permettraient de bonifier le service videmment si ce service devait se poursuivre l objectif serait toujours de le rendre accessible un plus grand nombre de citoyens Concr tement il faudrait penser l offrir dans d autres r gions et tendre les heures de disponibilit s D autre part il faudrait disposer de plusieurs lignes t l phoniques et avoir plus d un avocat de garde pour les bureaux de Montr al puisque le nombre d appels ne cesse d augmenter Mais nous n en sommes pas l pour l instant Un service permanent Selon le bilan de mi parcours dress par le Barreau la ligne t l phonique du logement s est r v l un outil efficace qui r pond v ritablement un besoin de la population De plus les avocats qui assurent le service y trouvent galement leur compte ajoute MS Fafard Par contre la question de savoir si le projet deviendra permanent il donne une r ponse claire Avant de prendre une telle d cision nous allons nous rasseoir dans six mois pour voir o nous en sommes Bien que ce bilan d montre que le service fonctionne bien et qu il est fort appr ci des justiciables et des avocats il n en demeure pas moins
97. fard Jennifer Fafard Marconi Am lie Fahey Ali Farasat Brandon Farber Gabriel Faure Marie Pierre Fauteux Pier Olivier Fecteau M lyne Felix Charline Ferrie Marc Andr Ferron M lanie Filion Amelia Fink Caroline P Fontaine Jo lle Forcier Alexandre Forest Alisson Forrest Julie Fortier Emilie Fortin Johanny Fortin Mercier Marie Christine Fournier Sarah Fournier Thierry Fournier V ronique Fournier Shoushan April Foustokjian Mercier Kelly Francis No mie Frappier Florence Frappier Routhier Maggie Freire Roque Charles Fremont Aur lien Fruit Marie Pier Fullum Lavery Jessica G Pilon M linda Gaglioti Carol Anne Gagne Gabrielle Gagne H l na Gagne Maxime Gagne Pascale Gagnon Demeyer Annick Gagnon Doucet Maude Galarneau Sarah Galella Karine Garceau Martine Garceau Lebel Patrick Garon Sayegh Dave Gaudet Cynthia Gaudreault Gabriel Gaudreault Jessica Gaumond St phanie Gaumond Charles Gauthier Gabrielle Gauthier Jos e Gauthier Elisabeth Gauthier Lagace Christelle Gedeon S bastien Gehu Pierre Marc Gendron Luc Vincent Gendron Bouchard Genevi ve Geneau Vincent Genereux De Guise Myrna Germanos Michel Ghaleb Audrey Gibeault Myreille Gilbert Alexandre Gilbert Vanasse Arnaud Gingras Tremblay Jo lle Girard Sabrina Girard Simard tienne Girouard Lorianne Giroux Tremblay Jefferson Gomes Da Silva LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 43 Saluer l excellence des
98. hristine Labranche Sabrina Labrie Mich le Lacasse Am lie Lachance Genevi ve Lachance Myriam Lacoursiere Sophie Lacroix Ariane Laferriere Marie Eve Laflamme Genevi ve Lafond Alexie Lafond Veilleux Damien Lafontaine Kevin Lafreniere Adonis Lahlou Christian Lajoie Marie Christine Lajoie Filion Sandra Laliberte Eric Lallier Genevi ve Lalonde Hugo Lalonde Daniel Lamarche Maude Lamontagne Elisabeth Lanctot Marianne Landry Marie Soleil Landry Emilie Annick Landry Therriault David Langis Gabrielle Langlais Ren Martin Langlois Vanessa Langlois Une rel ve d excellence Justin Langlois Beeby Anne Lantagne Louis Philippe Lapicerella Bruno Lapierre Annie Pauline Laplante Sarah Laplante Bazzi France Lapointe Nguyen Dave Lapommeray Marc Olivier Laporte Suzie Laprise Jean Fran ois L archeveque Montpetit Evelyne Lareau Trudel Sabrina Lariviere Maryse Larocque Anne Rachel Larose Julie Larouche S bastien Larrivee Marie Christine Latour Marie Annick Laurendeau Ariane Lauziere Maxime Lauziere Florence Lavigne Lebuis Boris Lavoie Isebaert Marion Lavoie Cardinal Jimmy Lai Kai Law Guillaume Leahy milie Lebel Eric Leblanc Isabelle Leblanc Martin Leblanc Masse Sophie Leboutillier Alexandra Leclerc Melissa Leclerc Julien No l Lefebvre Marie Eve Lefebvre Val rie Lefebvre David Legare Fran ois Leger Dionne Catherine Lemay ric Lemay Gabriel Lemay P n lope Lemay Provencher Andr anne Lemelin
99. i qu il en soit Pascal continuera de dessiner sur son sujet favori Le milieu juridique a toujours t mon domaine de pr dilection J en ai fait tellement de dessins lorsque j tais la Facult de droit C est un peu mon public privil gi si vous voulez 1 Portail du Barreau du Qu bec Le Service des communications a 40 ans http www barreau qc ca fr barreau historique services comms 05 html 2 http www mccord museum qc ca expositions expositionsXSL php lang 2 amp expold 81 amp page accueil PAGE 36 SEPTEMBRE 2012 Gestion de courriels LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC L atteinte de l quilibre technologique gt Philippe Samson Afin de diminuer le plus possible ses frais de bureau et simplifier ses communications M Jenesaistrop informe chacun de ses nouveaux clients que la meilleure facon de communiquer avec lui est par courriel l adresse jenesaistropQ gmail com C est ainsi que chaque fois qu un nouveau client vient le voir dans son bureau M Jenesaistrop lui explique qu il privil gie l utilisation du courriel au t l phone car cela lui permet de conserver facilement l crit les propos tenus et de demeurer en contact en temps r el avec tous ses clients a d ailleurs configur son t l phone intelligent de facon tre inform en tout temps d s qu un nouveau courriel parvient sa boite de r ception D s que possible il prend ne serait ce qu un instant de temps libr
100. ication du pr judice corporel 11 octobre Montr al Automobile v hicules de loisirs et recours civils M Daniel Gardner 3 12 octobre Valleyfield 17 octobre St J r me Les droits prioritaires de l tat Me Michel Beauchamp 3 NOUVEAUT FORMATION EN SOIR E 17h30 20h30 30 octobre Montreal Vue d ensemble sur la copropri t divise Me Michel Beauchamp 3 POUR VOUS INSCRIRE CONSULTEZ NOTRE CATALOGUE LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 31 A notre SAVOIR FAIRE CRIMINEL DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 5 octobre Gatineau Le droit criminel conomique jurisprudence nouvelle Me Simon Roy 3 et changements l gislatifs r cents 18 octobre Qu bec Les v hicules proc duraux en droit criminel Me Myriam Lachance 3 18 octobre Qu bec Pouvoirs et devoirs policiers l arrestation et Me Myriam Lachance 3 les d veloppements r cents en jurisprudence FAMILLE DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 14 septembre Montr al Colloque Les d veloppements r cents en droit familial 2012 Gr ce la collaboration de Me Sophie Gauthier 6 21 septembre Qu bec Colloque et Me Sandra Armanda 5 octobre Qu bec Partage des r gimes de retraite lors de la rupture du mariage Mme Carolyn Martel actuaire 3 19 octobre Laval L impact de la Loi sur la faillite et l insolvabilit Me Michel Beauchamp 3 en mati re matrimoniale Me Andr Forget DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 10
101. icle 4 03 02 du Code de d ontologie des avocats A sans justification refus ou n glig de se pr senter au Bureau du syndic du Barreau du Qu bec et ce malgr un avis de convocation signifi personnellement par huissier contrevenant ainsi l article 4 02 01 q du Code de d ontologie des avocats Le 13 juin 2012 le Conseil de discipline imposait M Jean Francois Fiset une radiation du Tableau de l Ordre pour une p riode de sept 7 jours sur les chefs 1 et 2 et une p riode de radiation de deux 2 mois sur le chef 3 de la plainte ces p riodes de radiation devant tre purg es concurremment Quant au chef 4 le Conseil de discipline imposait une radiation du Tableau de l Ordre pour une p riode de deux 2 mois Cette p riode de radiation devant tre purg e cons cutivement celles impos es aux chefs 1 3 Ces sanctions impos es par le Conseil de discipline tant ex cutoires l expiration des d lais d appel selon l article 158 du Code des professions M Jean Francois Fiset est radi du Tableau de l Ordre du Barreau du Qu bec pour une p riode de quatre 4 mois compter du 21 juillet 2012 Le pr sent avis est donn en vertu de l article 64 1 de la Loi sur le Barreau et des articles 156 alin a 5 et 180 du Code des professions Montr al le 3 8001 2012 Claude Provencher LL B MBA Directeur g n ral PR00764 AVIS DE LIMITATION DU DROIT D EXERCICE Dossier n 06 12 02694 AVIS est par le
102. idation et de la violence long terme ajoute le Barreau La justice doit tre du sur mesure et non du pr t porter illustre MS Sauv Le Barreau a t cout Dans la Loi concernant la sanction disciplinaire que peut imposer le directeur d cole le paragraphe suivant a t ajout La dur e de la suspension est fix e en prenant en compte l int r t de l l ve la gravit des v nements ainsi que toute mesure prise ant rieurement le cas ch ant Le Barreau note qu actuellement la tendance en mati re d intervention dans les situations d intimidation et de violence se soucie davantage des cas qui rev tent un caract re criminel En ce sens la Loi poursuit un objectif louable en ce qu elle permettra aux coles d intervenir dans les cas d intimidation qui ne rev tent pas n cessairement un caract re criminel mais peuvent causer des pr judices tout aussi graves aux jeunes qui en sont victimes Pr vention question d ducation Pour pr venir l intimidation il faut d velopper chez les jeunes des valeurs de respect des autres d appr ciation de la diff rence et de la tol rance Cette ducation fait d j partie du projet de l cole qu b coise Maintenant nous devons d terminer de quelle facon la traduire concr tement indique 4 Bouchard La professeure mentionne que la Loi axe sur la transversalit et que tous les intervenants sont responsables de la pr vention de l intimidat
103. iens eurent r v l une probl matique d intimidation La d finition qu il en a donn e se r f re aux gestes n gatifs pos s par une ou plusieurs personnes de facon r p t e et soutenue avec l intention de nuire ou de blesser L aspect du rapport de force entre l auteur de l intimidation et la victime est galement important Elle se manifestera par des violences physiques ou psychologiques menace insulte exclusion sociale ragot etc raconte M Richard Gagn psychologue scolaire la retraite Le probl me commence vers la 3 ann e du primaire Avant ce ne sont g n ralement que des chicanes d enfants Ph nom ne nouveau C est un ph nom ne de soci t qui n est pas diff rent d ailleurs il a toujours exist mais n tait pas tudi mentionne MS Beaumont Statistiquement signale M Gagn on retrouve l intimidation partout des tudes am ricaines plus nombreuses depuis la tuerie de l cole secondaire Columbine au Colorado en 1999 australiennes et japonaises font tat de la m me probl matique s agit d un probl me universel n ayant rien voir avec le contexte socio conomique D ailleurs cette probl matique n est pas limit e aux coles les milieux de travail n en sont pas exempts preuve les dispositions ajout es en 2004 la Loi sur les normes du travail en mati re de harc lement psychologique fait remarquer le psychologue M Gagn souligne que l intimidation a toujours
104. ille Tremblay 3 ET PLUSIEURS AUTRES CONSULTER DANS NOTRE CATALOGUE AU WWW BARREAU QC CA FORMATION PAGE 32 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Place aux jeunes barreaux Johanne Landry Elles parlent conciliation travail famille et technologies de l information Signe des temps les trois associations des jeunes barreaux de la province ont pour pr sidente des avocates Que l on soit avocat en d but de carri re ou membre du Barreau depuis d j plusieurs ann es les pr occupations quant l avenir de la profession se ressemblent assez Pour les jeunes barreaux toutefois l insertion de leurs membres la communaut juridique constitue une partie importante de leur mission Me Chantale Girardin AJBQ L Association des jeunes barreaux du Qu bec regroupe tous les avocats de moins de 10 ans de pratique l exception de ceux de Qu bec et de Montr al Continuer de leur offrir un congr s miniprix est le premier objectif de la pr sidente lue pour l exercice 2012 2013 M Chantale Girardin La quatri me dition de ce congr s aura donc lieu du 20 au 23 f vrier au Saguenay Lac Saint Jean La pr sidente de l AJBO compte galement examiner au cours de son mandat la possibilit de n gocier pour les membres une assurance collective m dicaments et peut tre y ajouter une assurance salaire en cas de maladie ou d invalidit Un projet embryonnaire pour le moment commente t elle mais le
105. ion Elle explique en donnant l exemple de l enseignement de la langue qui est une responsabilit de tous les enseignants en tout temps M me si c est l affaire de tous faut un temps particulier ou l on va mettre l accent sur ces apprentissages particuliers Il y a un cours d thique l cole qui ouvre principalement sur la culture religieuse On devrait ouvrir d autres types de diff rence croit Mme Bouchard Des outils p dagogiques ont t d velopp s pour pr venir l intimidation et la violence l cole par des approches de sensibilisation Si cette approche est importante pour ME Bouchard ce n est toutefois pas suffisant La sensibilisation c est un feu de paille son effet est court terme Il faut aussi une d marche de conscientisation pour prendre conscience et valuer les situations d intimidation Ca prend une approche ducative ancr e dans le milieu o l importance du dialogue est primordiale faut apprendre nos jeunes devenir des citoyens ouverts des voisins empathiques des travailleurs honn tes PAGE 10 NW SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A Intimidation en milieu scolaire Dossier Mieux comprendre pour pr venir M lanie Beaudoin avocate C est la rentr e scolaire Pour plusieurs enfants c est la joie de retrouver les amis de d couvrir le nouveau professeur Pour certains jeunes toutefois c est le cauchemar de l intimidation qui recommence
106. iscalit des entreprises des individus des taxes la consommation et intervient dans les questions de droit li es aux litiges et n gociations en mati re fiscale M Cutler est agent de brevets et de marques de commerce au Canada et avocat sp cialis dans les brevets aux tats Unis Avant de joindre les rangs de BCF il a t associ dans un grand cabinet canadien et directeur en propri t intellectuelle chez Bombardier Produits R cr atifs inc Joli C ur Lacasse Avocats annonce l arriv e de M Hugo Beaulieu au bureau de Montr al Dipl m en droit de l Universit du Qu bec Montr al et titulaire d une maitrise en litt rature ME Beaulieu a t admis au Barreau du Qu bec en 2012 Le droit de l immobilier et de la construction domine sa pratique travaille aussi en litige commercial 2 3 ea e 2 3 T Mss Kathia Gauvin Sormany et Olivier McDougall se sont joint l tude Pierre Valin Avocat 5 uvreront au sein de l quipe de pratique en m diation et en droit familial Le cabinet annonce galement que ses nouveaux bureaux se trouvent au Complexe Jules Dallaire de Qu bec donc utiliser cette adresse d s maintenant pour transmettre vos textes et photos Sophy Lambert Racine qui se fera un plaisir de r pondre vos demandes M Jean Daigle s est joint l quipe de la Banque Laurentienne du Canada titre de vice pr sident aux affaires juridiques Me Jean
107. ispose dans l exercice de son pouvoir l gislatif conform ment la Constitution et aux d cisions de la Cour supr me pour affirmer modifier ou remplacer le paragraphe 223 1 du Code criminel Le Barreau du Qu bec s oppose toute modification l article 223 1 du Code criminel concernant le statut juridique du f tus tant en d saccord avec une d marche qui tend roder un acquis juridique fondamental en mati re du droit des femmes la s curit de leur personne Le Barreau est d avis qu il faut viter la voie d un changement l gislatif qui minerait le respect des droits fondamentaux consacr s par la Charte canadienne des droits et libert s Des d cisions historiques Le Barreau du Qu bec l unanimit de son Conseil g n ral a r it r sa position historique en mati re de droit du foetus position s appuyant sur la Charte des droits et libert s de la personne la Charte qu b coise et la Charte canadienne des droits et libert s la Charte canadienne et sur des jugements c l bres de la Cour supr me du Canada Dans l arr t Tremblay c Daigle la Cour supr me a rejet l argument que le foetus tait un tre humain qui ce titre avait droit la vie et droit au secours lorsque sa vie est en p ril Elle a plus pr cis ment conclu que le f tus n tait pas vis par l expression tout tre humain apparaissant l article 2 de la Charte qu b coise Par cons quent elle a d cid que le f tus
108. kalach Najla Akef Sandra Alarie Chanel Alepin Maxime Alepin Eric Alexander Catherine Alix Bruno Pierre Allard Marcelle Allen Lefebvre Sandra Lilian Alvarez Ali Amadee Younes Ameur F lix Amiot Nicolas Ammerlaan Ingrid Anton ric Archambault Gabriel Archambault Julie Anne Archambault Odile Archambault Pascal Archambault Bouffard Alexandra Archambault Deroy Olivier Archambault Lafond Angela Arrizza Cynthia Arsenault Larochelle Audrey Arseneau Karine Arseneault Sirois M lanie Asselin Virginie J Aubin Alexandre Auger Francis Auger Marie Andr e Ayotte Marie B Deschamps Ahmed Tidiane Ba Lara Bachaalani Jonathan Bachir Legault Laure Bagliniere Mia Bahri Caroline Baillairge Stania Berthlooz Balmir Paula Barcelos Imparato Mathilde Baril Jannard Catherine Bastien Roy James Junior Batoube Ebongue Sophie Beaudoin Sarah Beaudry Leclerc Hugo Beaulieu Myl ne Beaulieu Virginie Beaulieu Julie Beaumont Lapointe Vincent Beausoleil Jessica Bechard Sonia Bedard Sandra Bedrossian Sona Bedrossian Emmanuelle Belanger Genevi ve Belanger J r me Belanger St phanie Belanger Naoufal Belghazi Gabrielle Belisle Gr gory Beliveau Emmanuelle Beliveau Labrecque Guillaume Belleau Boutin Coline Bellefleur Michael Bellomo Justine Benoit Jason Benovoy Oliver Berard Riccardelli B atrice Bergeron LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Ramy El Turaby 2e rang ex aequo 2012 Jessica Bergeron Pierre Alexandre Be
109. l Villiard Am lie Juhel Emilie Jutras Alexandra Kallos Stephanie Karam Ataollah Kassaian Erika Erifili Kastaniotis B atrice Kenol Kabir Khattabi Daniel Khazzam Bonnie King Emily Kirby Mathieu Kissin Laurent Kon Georgia Koutrikas Nadia Kumar Aram Kuyumjian Constantin Kyritsis Val rie L Dupont Jean Fran ois Labadie M lissa Laberge St phanie Laberge Benoit Labrecque Jeanne Labrie Ross Etienne Lacaille Ranger Charles Alexandre Lacasse Nathaniel Lacasse Patrick Lacasse Guillaume Lachance M linda Lachance Gabrielle Lachance Touchette Anne Lachapelle Simon Lacoste Anais Lacroix Daphn Lacroix Bechard Olivier Ladora Fallu Charlotte Ladouceur Deslauriers Marie Claude Laflamme Avoine Val rie Lafond Hugo Lafontaine Marie Eve Laforge Christine Lafrance Jonathan Lafrance Simon Lafrance Hugo Lagace Patricia Lagace Guillaume Laganiere Annie Lagueux Renaud Laliberte Patrick Lamarre Genevi ve Lambert Pierre Philippe Lambert Justine Lambert Boulianne Robin Philippe Lamonde Audrey Lamontagne Roseline Lamoureux Lucie Lanctuit Annie Landriault Barbeau Pierre Olivier Langlois Marie Eve Lanthier Elena Lapina Audrey Laplante Micha l Laplante milie Laplante Paquin Vivianne Lapointe Benjamin Laporte Genevi ve Laporte Catherine Laprade Anne Lariviere Jean S bastien Laroche Karine Laroche Lavigne milie Larochelle Marie Clode Larocque Anne Catherine Larouche Sophie Latremouille Jonath
110. mandat d un an AE u e r tla Re 5 5 Veuillez noter qu il est possible de s inscrire des blocs individuels AM ou PM seulement La conf rence est accr dit e par le Barreau du Qu bec dans le cadre de la formation continue obligatoire pour une dur e de 10h15 Cats Le Centre d acc s l information juridique CAL a pour mission CM de rendre accessible en priorit aux membres du Barreau du WEE CENTRE D ACC S te M t 23 FIRES 2 n cr UNS A L INFORMATION JURIDIQUE g ographique et ce peu importe l environnement de travail 2 26 T VE LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 27 A PAGE 28 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 29 A PAGE 30 NW SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A La FORMATION CONTINUE Barreau Formation duQu bec A reconnue Depuis 30 ans le Service de la formation continue du Barreau du Qu bec d veloppe son expertise pour vous offrir des activit s de formation concues votre image et selon vos besoins Choisir nos activit s de formation c est privil gier la comp tence R SERVEZ VOS AGENDAS POUR LES GRANDS RENDEZ VOUS DE LA FORMATION 2013 DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 14 et 15 f vrier Montr al Plus de d tails venir Plusi
111. mantha Mckenzie Miriam Mcleod Katerina Melnykova ric Antoine Menard Nicolas Menard St phanie Menard Louis Philippe Mercier Marie Claude Mercier Sofia Olivia Mercier Sarah Messerli Valerie Messore Julien Meunier Jo lle Michaud Julien Michaud Nicolas Michaud V ronique Michaud Boris Mijovic Soudeh Mohammad Alikhani Francisco Molina Xavier Mondor Jonathan Mongeau Louis Philippe Mongeau Caroline Monti Caroline Moreau Genevi ve Moreau Sarah Moreau Louis Pierre Morin St phanie Morin Rapha l Morissette Charles Edouard Moulins Christine Moushian Mathieu Murphy Veilleux Lize Murray Sandro Muzzo Isabelle Nadeau Philippe Nadeau Fran ois Nantel Avrum Isaac Neuwirth Genevieve Hortense Ngo Makanda Annette Nguyen Huu Minh Tri Steven Nguyen Kim Nguyen Lilllane Nguyen Marie Jose Aida Niane Natalie Niedziela Amin Njonkou Kouandou tienne Normand Genevi ve Normand Alexandre Normandin Lussier Nathalie Nouvet Georgia Ntentis Jonathan Alexandre Nuss F lix Fernando Ocana Correa Olivian Alexandru Oprea Giuseppe Ortona Sandra Osterstock Marie Mich le Otis Myriam Ouellet Jade Ouimet Fortin Rama Pakdaman Lahiji Julie Pamerleau Stavroula Papadopoulos Jessica Paquet Pierre Olivier Paquet Gontran Paquette Barrette Francis Paquette Dore J r me Paradis Alexandrine Parent Kathleen Parent Jade Parenteau Fr d ric Parisien Alexandra Pasca Rachel Payeur Guillaume Pelegrin Audrey Pelletier
112. me Parenteau Saudrais Catherine Pariseault Alina Mona Pase Karine Patton Leyda Melissa Paulmier Anastasia Pelikh Marie ve Pelletier S bastien Pelletier Sophie Pelletier Kamy Pelletier Khamphinith Catherine Pepin Charles tienne Pepin St phanie Pepin Paola Annabelle Perez Tavarez Isabelle Periard Brunet Isabelle Perin Caroline Perreault Audr e Perron Jean Fran ois Perron Kristen Petitclerc Vasil Petrishki Nikki Petropoulos Guillaume Phaneuf Jonathan Pierre Etienne Anik Pierre Louis Leilani Piette Agn s Pignoly Anne Pilafidis lizabeth Pinard L a Plamondon Marc Andr Plamondon Alexandra Plante Marie France Plante Am lie Plante Turcotte Antoine Pleau Trottier Philippe Plourde Adele Poirier Andr e Anne Poirier Katherine Poirier Laurent Poirier Clara Poissant Lesperance C line Poitras Klara Polom St phanie Pomerleau Andr Richard Pomianowski Sara Ponton Vincent Ponton Lamy Alex Pothier Angela Potvin F lix Pouliot Marie Eve Prevost Mathieu Prince Oana Adriana Prisecaru Etienne Proteau Martin Proulx Camille Provencher Justine Provencher Marie Douce Provencher Pierrick Provost Thomas Provost Benjamin Prud homme Anabel Quessy St phanie Quirion St phanie Quirion Cantin Natalia Paola Quiroz LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Rosa Elvira Quispe Carhuallanqui Jo lle R Chiasson Catherine Raiche Susan Elianeth Ramirez Linares Vincent Ranger No mie Raza Catherine Regimbald
113. n ral et de prendre conscience des grands enjeux politiques et juridiques qui int ressent le Nunavut D couvrir un ailleurs si diff rent Me Przybytkowski savait qu elle partait la rencontre d un peuple d une culture et de traditions diff rentes Une fois arriv e sur place j ai t surprise par l immensit du territoire Le Nunavut est unique par son paysage exceptionnel et son climat arctique Iqaluit est une ville aussi fascinante que d routante L absence d arbres et de pelouses surprend Aucun terrain n est cl tur Aucune route ne relie les villes entre elles ce qui oblige prendre l avion pour aller visiter la ville voisine Par contre Iqaluit avec ses quelque 7000 habitants est dot e de toutes les structures administratives et tous les services d une grande capitale C t vie sociale c est l oppos de celle des grandes villes Je m en suis cr une J ai rencontr des gens extraordinaires qui sont devenus des amis et r guli rement nous organisions des activit s J ai d ailleurs gard le contact avec plusieurs d entre eux Un concentr d exp riences M me si le Nunavut donne l impression d tre isol loin de tout et hors du temps la d couverte d un peuple et d un mode de vie profond ment diff rent fut pour MS Przybytkowski fort enrichissante tant sur le plan professionnel que sur le plan humain Non seulement ai je beaucoup appris au point de vue professionnel j ai galem
114. n Louis Baudouin pour la conception d un livre relatant des anecdotes hilarantes du monde juridique L ouvrage dont il devient l illustrateur se pr nomme Les perles de Th mis ou les joyaux de l humour involontaire et est galement publi par les ditions Yvon Blais En 1992 la suite de compressions budg taires le magazine Maftres cesse ses activit s La chronique dessin e est alors transf r e au Journal du Barreau mais Pascal demeure aux commandes L ann e 1995 marquera un tournant important pour Pascal Il publie cette m me ann e Les perles de Th mis tome ll mais surtout il recoit une offre qui transformera sa carri re Le journal Le Devoir l approche afin de pourvoir au poste de caricaturiste laiss vacant la suite du d part de Serge Chapleau tente sa chance mais le poste revient un autre de ses confr res caricaturistes Cet v nement chamboulera n anmoins son plan de carri re ils ont choisi Michel Garneau mais je me suis dit si je veux faire ca de la caricature il faudrait que je le fasse temps plein C est maintenant ou jamais d expliquer ce dernier Ainsi apr s avoir consult sa conjointe et r fl chi s rieusement son but professionnel Pascal d cide en 1998 de se consacrer enti rement sa carri re de caricaturiste a NONI ZW 777 2757 d r Pascal Elie par lui m me partir de l sa liste de collaborations titre de b
115. n avait effectivement aucun droit que ce soit en vertu de la Charte qu b coise du droit civil du Qu bec ou de la common law rappelle le Barreau Le Barreau souligne qu il y a de bonnes raisons pour justifier que le foetus n ait pas de statut juridique ind pendant de celui de la femme qui le porte En effet dans l affaire Dobson le juge Major a expos l id e voulant que la femme enceinte et le foetus constituent une seule personne physique en ce sens qu elle porte le f tus en elle m me id e que le Barreau du Qu bec a r affirm e dans toutes ses interventions portant sur le m me sujet Par cons quent une disposition l gislative qui accorderait des droits un foetus m me si l on dit qu il s agit d un enfant non encore n pourrait modifier le statut juridique attribu jusqu maintenant au foetus port par la femme enceinte croit le Barreau Le Barreau du Qu bec l unanimit de son Conseil g n ral a r it r sa position historique en mati re de droit du f tus position s appuyant sur la Charte des droits et libert s de la personne et la Charte canadienne des droits et libert s et sur des jugements c l bres de la Cour supr me du Canada De plus le Barreau a not que la motion M 312 emploie l expression enfant qui selon le sens ordinaire des mots d signe une personne n e et vivante alors que le terme foetus est utilis commun ment lorsque l on r f re un enfant non en
116. nd niable que les r cents d veloppements apport s au DPCP ont eu comme r sultat d enclencher une mise niveau de l organisation qui tait devenue n cessaire pour assurer le maintien de ses activit s Le d fi pour M Lachappelle et M Murphy consiste maintenant d terminer de quelle facon maximiser l utilisation de ces nouvelles ressources afin de r pondre aux besoins changeants de la soci t Les criminels se raffinent de plus en plus et de nouveaux cr neaux de criminalit se d veloppent telles la cybercriminalit ou celle envers les a n s conclut M Lachapelle e PAGE 22 SEPTEMBRE 2012 Q LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Le CAIJ r cipiendaire d un prix Un laureat Octas pour JuriBistro UNIK Philippe Samson Le Centre d acces l information juridique CAIJ qui f te cette ann e son dixi me anniversaire a r cemment remport un prix Octas dans la cat gorie Solutions d affaires Progiciel pour son moteur de recherche unifi JuriBistro UNIK lanc en novembre dernier Pour le CAIJ la remise d un laur at Octas est une importante distinction qui vient confirmer sa capacit mettre de l avant des services en ligne utiles et novateurs pour l ensemble de la communaut juridique du Qu bec En effet le concours des Octas est destin honorer des projets en technologies de l information au sein des organisations Ainsi si c est le moteur de recherche UNIK qui a t sp cifiquement pr
117. ngarelli Emily Misola Richard J r mie Moisan Deserres Marie Eve Monette Am lie Montpellier Dany Montpetit Mariella Montplaisir Bazan Marie Claire Monty Charles Morand Larocque Maggie Moreau Myl ne Moreau Erin Morgan Andrew Morin Audrey Morin Cynthia Morin V ronique Morin Ga l Morin Greene Sylvain Morissette Sara Moussa Thierry Muhgoh Guillaume Muller Tiago Murias Simon Murray Cristiana Maria Musteanu Vanessa Myre Leroux Nadim Naccache Jean Fran ois Nadeau Andr Nadeau Simard Karina Nadon Fovenyes Stefan Michael Cormier Nasswetter Maxime Nault Marie Eve Nault Cloutier Herv Ndedi Penda Georges Nehme Jessica Neron Maxime Neron Angela Nevard Sheena Epa Ngalle Miano Meissa N garane Vanessa Laura Ngassa De Happi Diane Thi Dong Quan Nguyen Thu Mai Nguyen Cynthia Niteka Clarisse N kaa Bibi Batera Odile Noel Marie Eve Nolet Andreea Norocel Gloria Ntirandekura Michael Kevin Oates Johara Obaid Marly Ochmann St Jean Matthew Oliver Marjolaine Olwell Corey Omer Elif Oral Alex Oreilly Marie Krystel Ouellet Catherine Ouellet Hotte Maxime Ouellette Zachary Ouimet Marianne P Desrochers Annie Ren e Packwood Adriana Carolina Padron Lauren Page Thierry Page Fortin Karine Papikyan Charles Paquette Anie Claude Paquin Olivier Paquin Catherine Paquin Veillette Gabriel Paradis Isabelle Paradis Marianne Paradis Roxane Paradis Julie Pare Marie Pier Parent Michael Parent Guillau
118. nimira Groueva Jonathan G Roy Jingchen Guan Hamdi Guerdelly Etienne Guertin Vincent Guilbeault Sauve Am lie Guite Levesque Sophie Gupta M lissa H Rho Meryam Haddad Sanjin Hadzimuratovic Pauline Halpern Annie Claude Hamel Cassandre Hamel Matthew Hamerman Marie Eve Harpin Isabelle Harvey Sarah Hashmi Anthony Hattouni Maxime Hebert Bourgouin Francis Hemmings Francois Henault Murielle Henri Philippe William Henriques Marie Julie Heredia Stefan Hoffman Catherine Hopkins Anita Ho Tieng Ying Huang Mathieu Huchette Clo Hudon Hila Sima Huelsen Marie Eve Huneau Laurent Huot Maude Hurtubise Elena Andrada Iliescu ric Jabbari Sofia Jabrane Suzanne Jackson Joannie Jacob Allison Jaskolka Malyka Jean Baptiste Miguel Jimenez Audrey Joly Marilyne Joly Marilyn Jourdain Jean Philippe Joyal Audray Julien Beland loana Jurca Anais Kadian Leila Kadri Gourami Kakhadze Ashley Kandestin Bernard Tche Hao Kao Chadi Kassab Salma Kassissia Emily Kaufer Abdelkrim Kebache Pam la Kelly Nadeau Mohamed Amine Kettani Sarah Khalil Diana Khim Sabrina Kidouchim Anne Marie Kimpe Adam Klevinas Nicolas Knoppers Turp Yvonne Yuen Chee Ko Emilie B atrice Kokmanian Moriba Alain Kon Liliana Zoleta Korosi Anja Kortenaar Randi Korzinstone Aristide Koudiatou Mianata Petra Kovacik Tereza Kristic Jennifer Kwon Marc Antoine L Fortin Adris ric La Rocque Robert La Rosa Jean Luc Labelle Guillaume Laberge Marie C
119. nouvelle et les deux partagent une vision similaire dans les objectifs de d veloppement de l organisme qu ils entendent mettre de l avant pendant la dur e de leur mandat D abord tant M Lachapelle que M Murphy d sirent poursuivre la refonte des activit s quotidiennes des procureurs engag e depuis le r glement du conflit de travail En effet jusqu r cemment les procureurs devaient porter sur eux en plus de leurs dossiers le fardeau d inclure dans leur travail des t ches administratives Cependant depuis le r glement du conflit la remise du rapport Dicaire et la r cente annonce d ajouts d effectifs par le ministre de nouveaux postes administratifs ont t cr s de fa on pouvoir lib rer les procureurs de ces t ches et ainsi leur permettre de se concentrer davantage sur leur travail de procureur explique M Murphy Suite 3 page 21 Ensuite tous deux insistent sur l importance de d velopper davantage la formation continue chez les procureurs Bien qu il existe d j une quipe de formation active au sein du DPCP M Lachapelle et Ms Murphy travaillent pr sentement sur un nouveau plan de formation plus labor dans lequel le DPCP s engage assumer les heures de formation continue de ses procureurs en leur proposant plus r guli rement des formations dispens es par leurs pairs exp riment s dans leur domaine d activit La comp tence tout comme le respect et l int grit sont les pierres angulai
120. ns avec ceux ci contrevenant ainsi aux dispositions de l article 3 03 01 du Code de d ontologie des avocats Chef n 7 A fait d faut d informer ses clients qu elle ne pourrait plus les repr senter et a omis de prendre les mesures n cessaires pour soit leur transmettre leurs dossiers ou soit les confier un autre avocat capable de veiller leurs int r ts le tout contrairement aux dispositions de l article 5 du R glement sur la cessation d exercice des membres du Barreau du Qu bec Plainte n 06 11 02635 Chef n 2 S est ill galement et sans autorisation aucune appropri une somme de 2 000 qui lui avait t remise titre d avance pour honoraires et ou d bours s contrevenant aux dispositions de l article 59 2 du Code des professions Chefs ns 3 et 4 A fait preuve de n gligence dans l ex cution du mandat que lui avait confi son client ainsi que dans ses rapports et communications avec celui ci contrevenant ainsi aux dispositions de l article 3 03 01 du Code de d ontologie des avocats Chef n 5 A fait d faut d informer son client qu elle ne pourrait plus le repr senter et a omis de prendre les mesures n cessaires pour soit lui transmettre son dossier ou soit le confier un autre avocat capable de veiller ses int r ts le tout contrairement aux dispositions de l article 5 du R glement sur la cessation d exercice des membres du Barreau du Qu bec Le 11 mai 2012 le Conseil de discipline imposait M
121. nsi que de la famille et des proches de la victime Au plus fort du scandale la police d Edmonton s avouait impuissante dans les m dias Elle pr tendait ne pas pouvoir intervenir pour bloquer la diffusion de la vid o sur le site Web de Marek faute d outils l gislatifs pour le faire l oppos Marek d fendait son refus de retirer la vid o invoquant que son retrait serait comme jouer l autruche propos d un v nement r el qui s est pass dans notre environnement Est ce que cela serait une solution quoi que ce soit Est ce que le fait de pr tendre que la vid o n existe pas rendrait le monde meilleur Est ce que le fait de pr tendre que Luca n est pas capable de faire quelque chose d aussi horrible en ne montrant pas sa vraie nature le rendrait moins dangereux ajoutait il Un outil incompris Comment s explique t on la faiblesse apparente et d cri e de l intervention aupr s du site Web en question vu les circonstances Le Code criminel interdit d j la diffusion de mat riel obsc ne via l article 163 qui se penche sur la corruption des moeurs Les modalit s de cette disposition furent par ailleurs abord es par la Cour supr me du Canada dans les arr ts R c Butler 1992 et Little Sisters Book and Art Emporium c Canada 2000 qui pos rent les balises pour faire l quilibre entre la libert d expression et le caract re obsc ne d une manifestation de l expression Dans l valuation sur le caract r
122. nt Ce n est pas sans raison si le moteur de recherche UNIK du CAIJ a recu ce prix pour souligner l excellence du d veloppement technologique accompli pour y arriver En effet le CAIJ cherchait depuis plusieurs ann es une fa on d unifier dans un environnement Web adapt aux usages actuels la quantit ph nom nale d informations juridiques tr s dispers es et dont les sources les contenus et les formats taient extr mement vari s n existait pas de solution technique disponible permettant d inclure dans une m me base de donn es centralis e des donn es structur es comme l ensemble des notices bibliographiques des livres et des donn es non structur es comme le texte int gral d un jugement ou le contenu d un article de p riodique Cependant la rencontre du CAIJ avec la compagnie qu b coise Coveo a su parer cette difficult Leur plateforme s est tout de suite d marqu e de celles des autres entreprises que le CAIJ avait rencontr es jusqu pr sent Il devenait maintenant envisageable de combiner simultan ment la doctrine la jurisprudence et la l gislation dans une m me interface de recherche et de trier les r sultats par pertinence sous divers points explique M Sonia Loubier directrice des technologies de l information du CAIJ Pour Coveo r pondre aux besoins du CAIJ s est av r deux d fis importants Dans un premier temps il a fallu assurer l indexation de l information peu importe sa provenance ou
123. nt afin que celui ci en fasse une copie et la d pose au dossier perd du fait m me toute preuve de l origine du message ainsi que de la date et l heure de transmission La perte de ces donn es risque donc d affecter directement la qualit de la preuve voire son admissibilit Le document qui r sulte de l impression sur papier n a effectivement plus la m me valeur juridique que le courriel d origine car il s agit d un transfert dont l int grit du document ne peut tre valid e que si les m tadonn es du message sont conserv es et document es Enfin favoriser une pratique traditionnelle du droit sans recourir aux technologies de l information pourrait aussi contrevenir au devoir de comp tence de l avocat lorsque cela ne constitue pas une facon efficace et efficiente de travailler tant des prestataires de services professionnels les avocats doivent tre en mesure de r pondre promptement aux besoins de leurs clients Si par exemple M Jenesaistrop tait mandat par son client pour trouver des l ments tr s sp cifiques dans un volume consid rable de documents il serait mal vu que ce dernier d cide de tous les imprimer pour les lire et les classer de facon manuelle Les avocats doivent tre en mesure de reconna tre quand le recours une technologie est n cessaire la prestation de services juridiques pour le compte de leur client et d utiliser la technologie d une mani re responsable et conforme l
124. octobre Joliette Principes de base en insolvabilit Me Laurier Richard syndic de faillite 3 DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 19 octobre Laval Introduction la TPS et TVQ Me Michel Beauchamp Me Andr Forget 3 DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 16 novembre Montr al Les d veloppements r cents en droit de la propri t Gr ce la collaboration de Me Laurent Carri re 7 intellectuelle 2012 MODE DE RESOLUTION DES CONFLITS DATE LIEU CONFERENCIER HEURES RECONNUES 17 18 et 19 octobre Montr al La m diation d une all gation de harc lement psychologique Me John Peter Weldon 24 Premi re partie 5 et 6 d cembre Montr al L art de pr parer et de r ussir une conf rence La juge Ginette Pich 14 de r glement l amiable Me Pierre Claude Lafond Me Dominique V zina PRATIQUE PROFESSIONNELLE DATE LIEU CONF RENCIER HEURES RECONNUES 12 octobre Victoriaville La r vision judiciaire Me Paul Faribault 3 FORMATIONS EN LIGNE DATE LIEU CONF RENCIER HEURES RECONNUES NOUVEAUT La comptabilit et les normes d exercice professionnel des avocats Me Genevi ve Lefebvre M e Andr e Matteau CA 3 Langage clair Me Miville Tremblay Mme Rose Marie Charest 25 Ce n est pas ce que vous dites c est ce qu ils entendent Me Guylaine LeBrun 3 D coder le langage corporel Mme Christine Gagnon 2 5 thique et courtoisie professionnelle M Andr Weiry j c s Me Andr Morin Ad E 2 5 Me Caroline Daniel La justice participative Me Miv
125. on a SERVICE DE D MARRAGE GRATUIT POUR INFORMATION 514 954 3400 ou 1 800 361 8495 poste 3246 T l copieur 514 954 3470 Courriel inspection professionnelle gbarreau qc ca Barreau du Qu bec En collaboration avec RESSOURCES ENTREPRISES Votre alli strat gique D Y PAGE 14 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC La technologie et l horreur Le dur equilibre entre l obscenite et l expression Marc Andr S guin avocat L horreur doit elle tre diffus e Les v nements macabres entourant l assassinat de Lin Jun tudiant chinois l Universit Concordia et les accusations port es par la Couronne l encontre de Luca Rocco Magnotta dont le proc s est en cours poussent certains r clamer un plus grand encadrement des diffusions sur le Web Mise au point sur l tat du droit en la mati re et sur les interrogations venir Les images d passent l imagination et l entendement Et pourtant la vid o diffus e sur le Web montrant le meurtre le d membrement ainsi que des actes de nature sexuelle l endroit du cadavre d une innocente victime par le tueur pr sum Luca Rocco Magnotta a fait le tour du monde Le tout notamment via un site Web morbide dont le webmestre un d nomm Mark Marek Edmonton s est obstin garder celle ci en ligne contribuant son expansion sur Internet au point de devenir virale la grande indignation de plusieurs membres du public ai
126. onnelles Les diff rences doivent tre percues l cole comme une valeur en soi et cette valeur doit tre port e par la soci t Nous regrettions que le projet de loi en soit un principalement de r pression alors que la Loi fait une large place la pr vention ce sur quoi nous avions insist en commission parlementaire D finitions Pour le Barreau la d finition d intimidation initialement propos e dans le projet de loi 56 tait trop large de sorte qu il tait craindre que les situations d intimidation ne soient banalis es par les coles ou l inverse que le projet de loi ne donne une responsabilit trop importante aux coles De plus le Barreau n aimait pas la formulation du projet de loi qui interdisait un comportement une parole des actes ou des gestes qui ont pour but de l ser blesser opprimer ou ostraciser cet l ment d intention modifiant significativement le fardeau de la preuve pour les parties et pouvant constituer un obstacle ce que l acte d intimidation ne soit clairement identifi Le l gislateur a entendu ces commentaires et a d fini l intimidation dans la Loi comme tant tout comportement parole acte ou geste d lib r ou non caract re r p titif exprim directement ou indirectement y compris dans le cyberespace dans un contexte caract ris par l in galit des rapports de force entre les personnes concern es ayant pour effet d engendrer des sentiments de d tres
127. ournal du Barreau G O I 11 327 6 96 Le 1 avril 2011 masculine d signe lorsque le contexte s y pr te 445 boul Saint Laurent G O I 25 728 6 Le 1 juillet 2011 aussi bien les femmes que les hommes Montr al OC H2Y 3T8 G O I 36 1021 6 Le 1 octobre 2011 b G O I 51 1389 6 Le 1 janvier 2012 eov www barreau qc ca journa G O 1 12 400 6 Le 1 avril 2012 RECYCLABLE G O 1 25 836 6 Le 1 juillet 2012 PAGE 54 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A Petites annonces annonces LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 HM PAGE 55 A R SEAU CONSEIL TROUVEZ L AVOCA CONSEIL QU IL VOUS FAUT She P y INFORMATIQUE CONSTITUTIONNEL Faire appel au R SEAU CONSEII C est Obtenir les services d un avocat conseil dans un dossier requ rant son expertise Conserver sa client le Ne dans des dossiers exigeant A des connaissances sp cifiques Trouver facilement et rapidement un avocat par champ d expertise Barreau 99 160 A Tous les avocats ayant une expertise partager www barreau qc ca fr avocats services reseau conseil sont invit s s inscrire d s maintenant PAGE 56 SEPTEMBRE 2012 Q LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC HE lt FT EE 111111 1 E T 7 H EET PIE x T ELI E a e Ai a 1 T per TELL 4 j H
128. ouve Gabriel Anthony Rossy au volant de son v hicule automobile l entrainant dans la mort Un enjeu de taille pour la succession Ses parents et ses trois fr res intentent un recours en dommages et int r ts contre la ville de Westmount parce qu elle n a pas bien entretenu l arbre Mais la ville demande la Cour sup rieure de juger la cause irrecevable le d c s tant survenu lors d un accident au sens de la Loi sur l assurance automobile dont les victimes sont couvertes par la SAAQ Si Westmount a raison les h ritiers de Gabriel Anthony Rossy n ont pour seul recours qu une demande d indemnisation la SAAQ L enjeu est de taille pour la succession car les indemnit s accord es par la SAAQ sont bien inf rieures aux dommages et int r ts que la Cour sup rieure peut ordonner la municipalit de leur verser La d finition d accident La Loi sur l assurance automobile d finit accident comme tant tout v nement au cours duquel un pr judice est caus par une automobile Quant au pr judice caus par une automobile il est d crit dans la loi comme tant tout pr judice caus par une automobile par son usage ou par son chargement y compris le pr judice caus par une remorque utilis e avec une automobile mais l exception du pr judice caus par l acte autonome d un animal faisant partie du chargement et du pr judice caus une personne ou un bien en raison d une action de cett
129. pas directement impliqu dans les sujets d enqu te couverts par la Commission ni ses membres d ailleurs De surcro t le Barreau du Qu bec et la profession d avocat ne sont pas du moins ce stade susceptibles d tre affect s par le rapport de la Commission a ajout la juge Charbonneau Rappelant le r le du Barreau dans l octroi la Commission Charbonneau des pouvoirs pr vus la Loi sur les commissions d enqu te la pr sidente de la Commission a accord au Barreau le statut d intervenant On a t tr s pr sent lorsqu une commission d enqu te a t annonc e afin que cette commission ait de r els pouvoirs notamment quant l immunit des t moins afin qu ils puissent raconter en toute s r nit ce qu ils ont dire rappelle M Champagne et cette pr sence a t reconnue Suite 3 page 7 FORMATIONS venir petits groupes limit s 16 M diation en civil commercial et travail Le s minaire dont la r putation n est plus faire 5 jours 3o heures 10 11 17 18 19 septembre 2012 Montr al 14 15 16 21 22 janvier 2013 Montr al N gociation d aujourd hui art science et technique Un s minaire fascinant inspir du Programme de n gociation de Harvard 2 jours 16 heures 19 et 20 novembre 2012 Montr al Barreau lt macan Q Formation reconnue Me Dominique F Bourcheix BA LL L M diatrice Formatrice Arbitre MEDIATIONSOPHILEX www mediationsophilex
130. pl ter le nombre d heures requis Plus de formations en ligne et en soir e Parall lement pr s de 45 des r pondants ont indiqu souhaiter suivre des formations en ligne L horaire de nos membres est souvent charg convient de trouver des moyens pour leur permettre de concilier leur horaire leur obligation de formation soul ve Me Laurin ce jour le Service de la formation continue a d velopp une dizaine de formations en ligne que l on peut trouver sur le site Web du Barreau Nous venons tout juste de lancer une nouvelle formation Webpro sur la comptabilit et les normes d exercice professionnel des avocats D autres formations seront galement lanc es cet automne De plus pr s de 25 des membres ont indiqu vouloir suivre des cours en soir e reste moins d un an avant la fin de la deuxi me p riode de r f rence Nous allons donc offrir davantage de flexibilit l horaire de nos formations pour accommoder certains membres affirme M Laurin D s l automne prochain on verra donc appara tre plusieurs cours dans des formats 5 8 Des formations conviviales et pertinentes Finalement plus de la moiti des membres ont affirm que les activit s de formations offertes par le Service de la formation continue taient pertinentes l exercice de leur profession Nous sommes revoir notre catalogue affirme M Laurin Plus d une dizaine de nouvelles formations seront bient t disponibles
131. place de ce moteur de recherche unique pour les utilisateurs du CAIJ est l aboutissement de recherches et de d veloppement qui ont enfin permis de r pondre un besoin exprim depuis plusieurs ann es par les utilisateurs du CAIJ soit la convergence de tous les outils de recherche du CAIJ topo concerto etc Comme l explique MTS Loubier dans un contexte de googlisation de l information l exigence d une boite de recherche unique et de r sultats class s par pertinence devenait incontournable De m me en vertu du mandat de gestion des connaissances propre toute biblioth que le CAIJ accorde une importante partie de ses ressources au d veloppement de diff rents outils de recherche Enfin la r ussite de ce projet a permis de confirmer les pr visions du CAIJ quant ce que seraient les r percussions d une gestion efficace de la pertinence des r sultats Une recherche qui avant aurait pris cing jours ne prend maintenant que quelques minutes Cela permet ainsi de r duire le temps les efforts et les co ts rattach s la recherche d information intimement associ e l exercice du droit confirme 4 Loubier Enfin puisque la solution d affaires d velopp e aspirait devenir un outil de recherche totalement adapt aux besoins de la communaut juridique le CAIJ a veill ce que les d veloppements faits puissent tre valu s tout au long du processus d optimisation du moteur de recherche l Interface en d
132. qu il doit tre perfectionn pour pouvoir r pondre aux exigences futures Par contre il nous permet de croire que malgr certains aspects am liorer le Barreau et la R gie du logement pourraient d cider de continuer leur collaboration et d tendre le service ailleurs qu Montr al faudra donc attendre jusqu la fin du projet pilote soit f vrier 2013 pour en savoir plus long Les avocats qui souhaitent offrir leurs services la ligne t l phonique du logement peuvent composer le num ro suivant 1 800 361 8495 poste 3315 i PAGE 38 SEPTEMBRE 2012 A LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC D Photo lan Doublet Vulgarisateur juridique une automobile louisbaribeau mediom com Cette d cision de la Cour supr me va dans le m me sens que la jurisprudence et la doctrine qu b coise des derni res d cennies Une large gamme de victimes de pr judice corporel se voient ainsi confirmer leur droit l indemnisation automatique et sans gard la faute par la Soci t de l assurance automobile du Qu bec SAAO tout en tant priv es de tout recours en dommages et int r ts contre les personnes fautives responsables de leur pr judice corporel C est un tragique concours de circonstances qui est l origine de cette affaire se r sume en une seule phrase laconique en 8001 2006 sur le territoire de la ville de Westmount un arbre tombe fortuitement l endroit o se tr
133. que sociale l ge adulte Dans des cas plus lourds les r percussions de cette intimidation seront parfois dramatiques d pression suicide meurtre Cette probl matique n est pas sans cons quence pour les auteurs d intimidation 15 peuvent d velopper des pisodes d agressivit l ge adulte ou vivre de la criminalit ou de la toxicomanie indique M Beaumont Si son comportement ne change pas l auteur de l intimidation se retrouvera isol ajoute M Gagn Pour les t moins finalement M Beaumont mentionne que les r percussions seront des sentiments de peur de crainte d anxi t de honte ou de culpabilit Questionn e quant savoir si ce ph nom ne est une tape normale du d veloppement de l enfant M Beaumont indique que si certains croient cette th se il demeure qu il ne fait pas partie du d veloppement de l enfant de souffrir r p tition sans intervention de la part des adultes Il est vrai que tous les enfants vont se faire dire des noms recevoir des insultes vivre des chicanes Si l enfant peut r pondre et se d fendre tout va bien mais sinon l enfant a besoin d apprendre le faire d velopper son estime de soi et ses habilet s sociales Si l enfant est victime d intimidation l cole il est plus risque de vivre d autres types de harc lement dans sa vie d adulte sp cifie MTS Beaumont Que fait on 7 Avant l arriv e de la Loi pour pr venir et combattre la violence
134. r l intimidation pour moi Au Salon Visez Droit du Barreau de Montr al en avril dernier Maxime a racont son histoire la suite de son t moignage les jeunes pr sents dans l assistance se sont engag s verbalement ne pas intimider les autres Pour moi vivre l intimidation a t tres difficile car il y avait beaucoup d efforts que je devais faire pour tenter de penser d autres choses que ce que je vivais J ai pens au suicide mais je ne l ai pas fait Maxime Collard Collectivement Maxime a une id e sur la facon de traiter l intimidation comme soci t Pour lui la facon de r agir pour contrer l intimidation est de la criminaliser autant chez les adultes que chez les adolescents Pour les adolescents une premi re intimidation pourrait conduire une amende la deuxi me fois une amende et l avertissement des parents La troisi me fois un s jour dans un centre de jeunes la dur e du s jour d pendant de la gravit des actes pos s Ce serait quelque chose de bien pour la soci t croit Maxime L intimidation il faut que ca arr te c est tol rance z ro appuie la nouvelle loi adopt e en juin Je trouve que cette loi est une bonne id e En cr ant des structures et des obligations pour les coles et les commissions scolaires ca aiderait sensibiliser les gens Une chose est certaine pour Maxime Je vais en sortir grandi PAGE 12 SEPTEMBRE 2012
135. r inviter les partis bonifier leur programme J ai moi m me gazouill sur Twitter plus d une reprise Par ailleurs le 22 ao t dernier le Barreau organisait avec la collaboration de l Association du Jeune Barreau de Montr al AJBM et de CIBL 101 5 un d bat sur la justice auquel les cinq repr sentants des partis ont particip devant citoyens avocats notaires huissiers tudiants de l cole du Barreau et repr sentants des m dias Ils ont chang sur leur vision des quatre th mes et r pondu plusieurs questions De plus dans la foul e des activit s entreprises dans le cadre de la campagne lectorale le Barreau a t sollicit pour des entrevues aupr s des m dias qui ont g n r des appels de citoyens qui souhaitaient appuyer notre d marche ou nous faire part de certaines failles du systeme judiciaire pr sent que la population du Qu bec a d mocratiquement choisi son gouvernement je peux vous assurer que le Barreau du Qu bec continuera veiller la mise en ceuvre concr te des engagements pris en mati re de justice par le parti lu et se positionner publiquement afin de continuer d assurer la protection du public et la primaut du droit Le b tonnier du Qu bec M Nicolas Plourde LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 7 Commission Charbonneau Le Barreau aux premi res loges Suite de la page 3 R gles de proc dures Les statuts d
136. r l octroi et la gestion des contrats publics dans l industrie de la construction a pris son envol Depuis une avocate repr sente le Barreau du Qu bec lors des auditions Quel r le y exerce le Barreau Le Barreau du Qu bec avait initialement demand par requ te le statut de participant la Commission d enqu te commun ment appel e Commission Charbonneau du nom de sa pr sidente la juge France Charbonneau Afin de remplir sa mission de protection du public le Barreau maximise les liens de confiance entre les avocats le public et l tat Toute cette question de la corruption et de la collusion touche la confiance des citoyens envers le gouvernement souligne Me Sylvie Champagne secr taire du Barreau du Qu bec Le Barreau appuyait galement sa demande par le fait qu il assure une vigie l gislative et judiciaire et intervient fr quemment dans les d bats qui soul vent le respect de la primaut du droit Plus particuli rement le Barreau avait recu le statut de participant lors de la Commission Bastarache et la majorit de ses recommandations ont t suivies par le Commissaire et le gouvernement du Qu bec La requ te pr cisait que l int r t du Barreau r side notamment dans le fait que les avocats peuvent jouer un r le de premier plan dans la r daction et l interpr tation d ententes contractuelles labor es dans des sph res d int r t pour la Commission Il peut contribuer aux travaux de la Commi
137. r le Mus e McCord d exposer ses dessins C est tr s r jouissant de voir un mus e mettre la caricature en valeur de dire le b d iste De surcro t en ces temps difficiles pour les m dias crits ce dernier appr cie d autant plus la visibilit que cette exposition lui offre ses confr res et lui La page ditoriale qui a toujours h berg la caricature on se demande si cela va exister encore dans cinq ans C est un l ment important des journaux et ceux ci se transforment sans arr t l exposition vient mettre en valeur la caricature Ca souligne le r le de la caricature dans les m dias d expliquer Pascal L exposition qui est en cours au Mus e McCord sera pr sent e jusqu au 26 janvier 2013 Projets venir Quoi esp rer professionnellement apr s une participation une exposition Pour l heure le b d iste continue ses collaborations journalistiques Cependant la publication d un recueil de caricatures pourrait tre pr voir au cours des prochaines ann es Les caricatures saveur juridique sont intemporelles Il n est pas impossible que je regroupe mes dessins des deux ou trois derni res ann es pour en faire un recueil de dire ce dernier De plus le principal int ress qui a d j publi trois livres pour enfants avec les ditions de la Bagnole n exclut pas non plus un quatri me tome pour le jeune lectorat En somme le caricaturiste n est pas court d id es et de projets Mais quo
138. ra Tremblay Alexandra Tremblay Carmen Tremblay Jean Fran ois Tremblay Julie Tremblay Justin Tremblay Karine Tremblay Kelly Tremblay Marilyne Tremblay Mathieu Tremblay Nathalie Tremblay R gine Tremblay Sophie Tremblay V ronique Tremblay V ronique Tremblay Jennifer Tremblay H Julien Tricart Hana Triki Yamani Natasha Trodler Laine Elleni Tsatoumas Jimmy Turcotte Nicolas Turcotte Myl ne Turcotte Bureau Anne Carole Turgeon Nancy Turk F lix Antoine Turmel Doyon Fran ois Xavier Turmel Doyon Melissa Tweddell Victoire Umuhire Sabine Uwitonze Maud Julie Vachon Audit Laur anne Vaillant Maria De St Joao Valente Fernandes Vicki Valiquette Jonathan Vallieres Raphael Van Der Heyden Mathieu Vaugeois Marie Eve Vautier Audrey Anne Veillette Dion St phanie Veilleux Annie Simone Vendredi Lea Venieris Pierrette Venne Pierre Andr Viens Maxime Villemaire Josiane Villeneuve Marie Chantal Villeneuve Francis Villeneuve Menard Kevin Vincelette Marie H l ne Voyer V ronique Warthold Philippe Widawski Laurie Ann Willett Jordan Wilson Ada Wittenberger James Woods Christelle Yonga Ling Yu David Nadir Zaidi Cesar Augusto Zapata Mejia Michael Zatylny Fannie Zoccastello suite page suivante PAGE 44 SEPTEMBRE 2012 Y 29 Y Martin Proulx 1 rang 2012 Seth Benjamin Abbey Shura Abdulhaq Ayda Abedi Mouna Aber Alexander Abotsi Nicolas Abran Julie Abran Cote Myra Aizer Siham A
139. ralie Roussin Alexandra Roy St phanie Roy Ecole au Barreau Ariane Roy Drouin Laurence Royer Boivin Anne Marie Ruel Dave Ruel Marie Jos e Russo Michael Ryneveld Gabriel S Ducharme Bianca S Roberge Leila Sadeg Vanessa Sadler Marie No l Saint Hilaire Svetlana Samochkine Naomi Sarna lise Sauve Marie Claude Savard Natacha Savaria Fr d ric Savoie V ronique Savoie Julie Savonitto Julie Schlesinger Jenna Schwartz Stefania Scordo Jeremy Sculnick S bastien Senecal Diane Serres John Keith Serry Nour Sharif Debbie Shaw Siham Shaya Natai Shelsen Barbara Sheng milie Sicotte Ouellet Florence Simard Pascale Simard Veronica Simon Ishan Singh Martine Sirois Amelia Julia Smocot Anna Maria Sollazzo Angela Maria Mercedes Son Cano Marion Soumagne Lilian Stah Audr e L St Amour Marie Eve St Cyr Lauranne Ste Croix Daniel Suss Robert Sutherland Julien Sylvestre Fleury Lara Tabbakh ric Taillefer Amir Tajkarimy Mariam Tangi milie Tanguay Mathieu Tanguay Jean Fran ois Tardif Joannie Tardif Vincent Tardif Philippe Edouard Tasse Gagnon L nie Tessier Beaulieu Eang Huoy Theam Elisabeth Theriault Eric Theriault Alexandre Theriault Marois Annie Pier Therrien Marie Pier Therrien Ang line Therrien Lapointe Marie Lyne Thibault Jean Paul Timothee Abraham Edmond Tomadji Ryan Tomicic Carole Ton That N Audrey Toupin Couture F lix Touzin Thuy Nha Uyen Tran Alex Tremblay Alexand
140. reau si on y met l effort Cocktail de bienvenue Histoire de bien couronner cette journ e d accueil les nouveaux tudiants ont t convi s un cocktail 5 7 premi re activit sociale au sein de leur Barreau Un moment de d tente pour eux avant d entreprendre d s le lendemain leur parcours vers la vie professionnelle laquelle ils r vent et travaillent depuis plusieurs ann es Qu bec Marie Trahan tudiante l cole du Barreau l an dernier et athl te de triathlon a agi comme maitre de c r monie Sherbrooke ce fut Oliver Benoit tudiant de la cohorte 2002 2003 membre du groupe Les trois accords et Ottawa Me Fran oise Boivin d put e f d rale de Gatineau Montr al l v nement s est d roul l espace Scena sur le quai Jacques Cartier dans une salle magnifiquement fen tr e avec vue sur le Vieux Montr al et sur les bateaux de plaisance accost s tout pr s M Claude Provencher directeur g n ral du Barreau du Qu bec ainsi que M Luc Deshaies premier conseiller du Barreau de Montr al taient pr sents Photo Marie Jos Hains Me Laurette Laurin Ad E directrice de l cole du Barreau et du Service de la formation continue a jou le r le de ma tre de c r monie En ce lendemain de cl ture des Jeux olympiques de Londres elle a fait tout au long de son allocution certaines analogies avec le parcours l entrainement la performance des athl tes et l importance de
141. remarque g n ralement un profil impulsif agressif ajoute M Gagn I n est pas rare que ces personnes continuent avoir des probl mes sociaux apr s leur sortie de l cole Pour la victime en dressant un profil type il faut faire attention de ne pas tomber dans le clich du nerd de l intello met en garde M Gagn En effet mentionne ME Beaumont certaines caract ristiques peuvent revenir mais le danger est de ne pas voir des victimes parce qu elles ne correspondent pas au profil type Disons toutefois que les tudes ont d montr que les l ves plus petits ayant des caract ristiques physiques particuli res ou un handicap vivant une pauvret financi re ayant peu ou pas d amis peuvent tre des personnes plus risque Mais ce peut aussi tre un jeune sain quilibr qui pour une raison ou une autre suscite l envie la jalousie de ses pairs explique M Beaumont Elle ajoute que l une des grandes caract ristiques de la victime sera sa difficult r pondre l auteur de la discrimination s exprimer devant ses pairs Des r percussions sur tous Les r percussions sont importantes pour toutes les personnes impliqu es mentionnent les deux experts Pour la victime on parle de trouble de la m moire et des facult s cognitives de la pers v rance scolaire d impact sur la diplomation de troubles du sommeil d ennuis de sant d une faible estime de soi d une difficile adaptation psychologi
142. res du DPCP et dans ce sens nous esp rons davantage d velopper l cole des poursuivants d j reconnue non seulement au Qu bec mais aussi partout au Canada soutient M Murphy De m me tous les deux esp rent aussi d velopper le mentorat entre coll gues En effet comme l explique M Lachapelle comme partout ailleurs nous constatons pr sentement qu un certain nombre de nos procureurs exp riment s nous quittent pour la retraite Nous esp rons qu en d veloppant une structure de mentorat nous puissions encore compter sur eux dans les dossiers d importance pour faciliter le transfert de l expertise et encadrer les jeunes procureurs fougueux et passionn s Les deux hauts dirigeants du DPCP travaillent aussi sur de nouveaux projets qui permettront de diminuer les d lais dans le traitement des dossiers d s le moment o le procureur recoit le dossier du corps policier s agit d un enjeu tr s important qui nous pr occupe beaucoup car les d lais ont toujours un effet direct sur les citoyens impliqu s dans le processus judiciaire et sur leur perception d un syst me de justice efficace poursuit M Lachapelle C est pourquoi M Lachapelle et M Murphy comptent d velopper de nouvelles m thodes de travail avec la collaboration de la magistrature et des corps policiers qui auront comme effet de simplifier les tapes du processus judiciaire et ainsi r duire le temps n cessaire pour le traitement efficient des dossiers
143. rnard J r me Berneche Isabelle Bernier Camille Berube Claudia Berube Yolaine Besnard Marjorie Bherer Gabriel Bibeau Louis Philippe Bigras Tracey Bigras Pierre Bilodeau F lix Binette Genevi ve Binette Guillaume Binette Ariane Bisaillon Stephanie Bisaillon Auclaire Karl Bissonnette Kaven Bissonnette Sarah Bissonnette Sylvain Bissonnette Marie Pier Christine Bizier M lanie Blackburn St Gelais Christine Blanchet Audrey Blanchet Fortin Alexia Blondin Dominic Boisvert Andr e Anne Bolduc Arianne Bolduc Laure Bonnave Michael Ryan Bookman Simon Bordeleau Daniel Bornstein Dave Bouchard Vincent Bouchard Francis Boucher Nathalie Boucher St phanie Boucher Florence Boucher Cossette Stephany Boucher Huet Mike Junior Boudreau M lissa Boulay Katherine Boulianne Jessy Bourassa Heroux Jade Bourbeau Lemaire Philippe Bourbeau Coderre Guillaume Bourgeois Guillaume Bourgeois Mathieu Bouthillier Choquette Catherine Boutin L onie Boutin Sara Boutin Lepine Jean Fran ois Bouveret Suzy Anne Bouveret Gabriel Bouvier Dominique Brassard Nathalie Anne Brassard F lix Brassard Gelinas Natasa Bratic Timour Breslavski St phanie Breton V ronique Breton Maximilien Briand Goulet milie Brosseau Julien C Brosseau Simon Pierre Brouillet Gauthier Marc Olivier Brouillette Aurore Brun Ariane Brunet Marie Laurence Brunet Christophe Bruyninx Sylvain Bucher Laurianne Buechi Mbouwe Dayana Bueno Ferrer Anne C
144. rtun Nous avons soumis des questions quelques occasions soit parce que selon nous le procureur de la Commission avait oubli un l ment ou encore parce que nous aurions aim aller plus loin dans les explications donn es par le t moin Jusqu maintenant toutes les questions amen es par le Barreau ont t redirig es vers les t moins souligne la secr taire du Barreau l occasion MS Champagne et M Gaston Gauthier ont t pr sents la Commission pour remplacer M Tremblay retenue par d autres obligations professionnelles J tais pr sente lors de la premi re partie du t moignage de M Jacques Duchesneau ancien directeur de l Unit anticollusion On doit bien suivre bien couter parfois les questions qui nous viennent sont r pondues plus tard faut tre l affut pour s assurer que toutes les questions sont pos es explique M Champagne x Expertises attendues Les audiences de la Commission Charbonneau reprendront le 17 septembre On a eu un portrait d ensemble de la probl matique avec le t moignage de M Duchesneau Les prochains t moins seront des gens impliqu s on aura peut tre encore plus d informations indique M Champagne C est galement lors de la reprise des travaux de la Commission qu auront lieu les expertises La professeure Genevi ve Cartier de la Facult de droit de l Universit de Sherbrooke est la directrice de l quipe de recherche de la Commission q
145. s coachs l cole du Barreau a t elle rappel il ne s agira plus de m moriser des connaissances juridiques ou de jurisprudence Vous l avez fait l universit Nous allons justement tabler sur ces atouts pour vous amener raisonner r fl chir expliquer motiver justifier argumenter n gocier appliquer le droit dans des cas concrets M Laurin a par ailleurs soulign que le titre d avocat venait avec des responsabilit s d int grit d thique de comp tence et d humilit des valeurs incarner pour porter fi rement ce titre de Ma tre et pour permettre la profession de conserver ses lettres de noblesse Je vous invite ajouter une touche d humanit et de l enrichir d un suppl ment d me puis l audace de votre jeunesse et vos valeurs a t elle dit Poursuivant la m taphore olympique M Laurette Laurin a conclu sa pr sentation en comparant les prochains mois un triathlon combinaison des trois disciplines que seront la pr paration des cours la participation aux cours ainsi que les valuations Apr s quoi les changes se sont longuement poursuivis avec les professeurs et le personnel de l cole l aube de ce marathon professionnel PAGE 26 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Vie associative UB associative BARREAU DE LAURENTIDES LANAUDI RE BARREAU DE LAURENTIDES LANAUDI RE BARREAU DE LA MAURICIE UN HOMMAGE VALMONT BEAULIEU H RENTR E JUDIC
146. s au suicide mais je ne l ai pas fait Un cercle vicieux Maxime t moigne qu il n est pas facile de r agir dans de telles circonstances Je ne faisais rien parce que je savais que si je faisais quelque chose je me ferais battre ca empirerait I mentionne qu il ne parlait personne de ce qu il vivait qu il gardait cette difficile situation pour lui Il y avait bien des gens pour l aider des professeurs des intervenants sociaux mais ils ne faisaient rien relate t il Ils me disaient que puisqu ils n avaient pas vu les gestes pos s par les personnes qui m intimidaient ils ne pouvaient pas agir Maxime a eu la chance il y a un peu plus d un an de parler de son probl me l un des surveillants de son ancienne cole Je lui en ai parl et il m a cru m a envoy la maison pour que j en discute avec mes parents Je n tais pas oblig de venir l cole le lendemain Et maintenant Maxime a chang d cole ne se fait plus intimider a choisi d utiliser cette situation n gative en nergie positive pour d noncer l intimidation J organise des marches contre l intimidation Jusqu maintenant une quinzaine de marches ont t tenues Avec les marches contre l intimidation que je fais et par le biais de mes pages Facebook contre l intimidation j ai accord plusieurs entrevues dont une l mission Tout le monde en parle C est par la sensibilisation des gens que j ai r ussi faire cesse
147. s discussions sont ouvertes Comme il s agira d une assurance collective pour de jeunes avocats nous devrions tre en mesure d obtenir des primes int ressantes La pr sidente de l AJBO repr sente les membres diff rentes tables de concertation elle assiste notamment aux r unions du Conseil g n ral du Barreau du Qu bec titre d invit e ainsi qu celles du Comit de direction de l Association du Barreau canadien division Qu bec Le Comit de direction de l Association des jeunes barreaux du Qu bec souhaite que les jeunes avocats s engagent davantage aupr s des comit s qui traitent de sujets qui les touchent Ses pr occupations par rapport l avenir de la profession 7 On parle norm ment de conciliation travail famille depuis plusieurs ann es cela demeure un d fi pour les jeunes expose t elle et nous avons cet gard une approche diff rente de celle de nos parents Le Plan Nord int resse galement beaucoup la jeune g n ration certains d entre nous d cideront de quitter les grands centres pour aller pratiquer dans ces territoires parce que le d veloppement impliquera aussi bon nombre d aspects juridiques Si l introduction des nouvelles technologies dans la pratique concerne aujourd hui tous les avocats peu importe leur 899 et leurs ann es de pratique M Chantale Girardin souligne qu elles ne font pas encore partie de la formation de base en droit l universit et l cole du B
148. s petits des moyens ou des grands bureaux au sein de contentieux ou d organismes sans but lucratif ou gouvernementaux voil autant de fa ons d enrichir notre compr hension de la profession ajoute M Marie Cousineau eo Rendements Qz au 31 juillet 2012 Fonds de placement DU BARREAU DU QU BEC AHK y lan Fonds lt 544 1 1 3 ans Dans 10 ans Actions 401 1 36 741 TU 1 47 5 8490 195 5 6396 MEUS 6 95 5 67 5 8496 5 58 LE RENDEMENT PASS N EST PAS GARANT DU RENDEMENT FUTUR RENDEMENT ANNUEL COMPOS Denis Noreau repr sentant 514 954 3491 1 800 361 8495 poste 3491 WWW csbq ca Corporation de Services Barreau 9 Une trousse d information sur la justice participative est d sormais disponible Celle ci comprend une foule de renseignements et d outils pour vous aider informer vos clients sur les modes appropri s de r solution des diff rends et trouver avec eux la meilleure solution Pour plus de renseignement visitez le www barreau qc ca fr avocats justice participative PAGE 34 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC A LE JOURNAL BARREAU DU OUEBEC Q SEPTEMBRE 2012 PAGE 35 Pascal Elie homme derri re le crayon Julie Perreault Le 20 juin dernier marquait le d but de l exposition La fin du monde En caricatures du Mus e McCord Cette exhibition abordant sous divers angles la th m
149. s pr sentes donn que M Michelle G rin Lajoie n de membre 187595 7 ayant exerc la profession d avocat dans les districts de Montr al Trois Rivi res et Ottawa a t d clar e coupable le 28 mai 2012 par le Conseil de discipline du Barreau du Qu bec d une infraction commise Montr al au mois de mai 2011 savoir Chef n 1 A manqu son devoir de comp tence en acceptant de repr senter l occasion d un proc s une compagnie dans un dossier de la Cour du Qu bec alors qu elle n avait pas avant d accepter le mandat tenu compte des limites de ses aptitudes de ses connaissances ainsi que des moyens dont elle disposait et en continuant la prestation d un service professionnel pour lequel elle n tait pas suffisamment pr par e sans obtenir l aide n cessaire contrevenant ainsi aux dispositions de l article 3 01 01 du Code de d ontologie des avocats Le 20 juin 2012 le Conseil de discipline imposait M Michelle G rin Lajoie une limitation permanente de son droit de pratique en mati re de litige aux seuls dossiers o elle sera accompagn e du d but la fin d un tuteur soit un avocat d exp rience en litige et ce apr s en avoir avis le syndic du Barreau Cette sanction impos e par le Conseil de discipline tant ex cutoire d s le jour de sa signification l intim e selon l article 158 al 2 du Code des professions le droit d exercer des activit s professionnelles de M Michelle G rin Lajoie
150. s voulons offrir des formations de qualit qui correspondent aux besoins des avocats qu ils pratiquent en cabinet priv dans l administration publique ou en entreprise Nous souhaitons ainsi leur permettre d aller au del de leur obligation de formation continue et de s inscrire des activit s utiles voire stimulantes en lien avec leur type de pratique affirme Me Laurette Laurin Ad E directrice de l cole du Barreau et de la formation continue Ce court sondage comportait 14 questions sur la satisfaction globale en regard des activit s offertes sur les besoins sp cifiques des membres en termes d horaire et de d placement ainsi que sur les moyens d obtenir de l information relative aux activit s de formation entre autres Pr s de 3800 membres ont r pondu Quand on sait qu un chantillon de 1000 personnes peut repr senter ad quatement la population qu b coise et ce avec une marge d erreur acceptable ce taux de r ponse nous permet d extraire avec une certaine confiance les besoins g n raux des avocats Des formations de qualit mais surtout abordables Plus de 60 des r pondants ont indiqu que le sujet et le prix de la formation taient les deux crit res les plus importants lors du choix d une activit de formation Cela tombe bien puisque depuis le d but nous avons justement la pr occupation d offrir des formations de qualit dispens es par des formateurs experts dans leurs domaines le tout un
151. se et de l ser blesser opprimer ou ostraciser Le l gislateur apr s plusieurs commentaires cet gard a aussi pris soin de d finir le terme violence comme toute manifestation de force de forme verbale crite physique psychologique ou sexuelle exerc e intentionnellement contre une personne ayant pour effet d engendrer des sentiments de d tresse de la l ser de la blesser ou de l opprimer en s attaquant son int grit ou son bien tre psychologique ou physique ses droits ou ses biens Analyse et ressources Pour le Barreau l objectif de la Loi commande d y inclure une analyse de la situation de l intimidation dans l tablissement scolaire afin que le plan de lutte soit le plus efficace possible serait souhaitable que cette analyse inclue des l ments syst miques et s int resse la cause du probl me de la violence et du sadisme l cole et non pas seulement la r pression de ses manifestations Il faut s attarder aux sources socio conomiques analyser le ph nom ne et s attaquer aux racines Cela prend des ressources dans le milieu Ce n est pas une stricte question d individus que l on cherche r primer il s agit d un ph nom ne social qu il faut comprendre ajoute Sauv Sans une telle analyse la Loi fait porter par des enfants ou de jeunes adolescents un probl me social qui les d passe de beaucoup et qui a trait au syst me dans son ensemble Le Barreau cons
152. sent au jury c est parce que cet outil se distingue autant par sa facilit d utilisation en unifiant sous une requ te les r sultats d une recherche tendue de tous les produits du CAIJ que par son efficacit en indexant sous un m me syst me l ensemble du contenu des diff rents outils de recherche du CAIJ Chaque ann e le concours tenait cette ann e sa 26 dition les entreprises ou organisations qui y participent soumettent leurs projets et un jury regroupant des gens de m tiers dans les technologies de l information est form Ce dernier est ensuite charg de d terminer les finalistes et le laur at pour chacune des cat gories qui sont tablies en fonction de la discipline en TI et de l environnement utilis Dans le domaine des technologies de l information ce concours est tr s valoris et les concurrents auxquels le CAIJ a d faire face taient des organisations de taille telles que Revenu Qu bec ou TD Assurance C est ainsi que le CAIJ a gagn le prix dans la cat gorie solutions d affaires Progiciel qui vise en fait souligner l excellence atteinte dans la r alisation d un projet d implantation d un logiciel d velopp par un fournisseur externe et dont l utilisation est totalement adapt e aux besoins d affaires de l entreprise explique M Patrice Guy Martin pr sident directeur g n ral chez Action R seau 11 l organisation responsable de la tenue du concours Un partenariat gagna
153. sonnes seules et itin rantes de Montr al RAPSIM Barreau Qu bec A LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Q A SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 23 PAGE 24 SEPTEMBRE 2012 LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC Le magazine t l vis d information sur le pour le grand 18 septembre 2012 25 septembre 2012 En ondes le mardi 20 h Canal Savoir Rediffusion le mercredi a 3 le jeudi 8 14 le vendredi a 11 30 et le dimanche a 20 h 30 WWW Ca Barreau Qu bec A T l Qu bec SAVOIR Produit par le Barreau du Qu bec en coproduction avec T l Qu bec et diffus Canal Savoir LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC CO A SEPTEMBRE 2012 ESS PAGE 25 Rentr e de l cole du Barreau Nouvelle formule d accueil Johanne Landry Les quatre centres de formation de l cole du Barreau souhaitent la bienvenue aux quelque 1300 futurs avocats qui viendront s entra ner la pratique en 2012 2013 Le lundi 13 ao t c tait la rentr e dans les quatre centres de l cole du Barreau Nouveaut la journ e a t scind e en deux temps soit des s ances d information par petits groupes d une soixantaine de personnes et un cocktail d accueil en fin de journ e Pourquoi ce changement Parce qu un sondage men aupr s d anciens tudiants a r v l que les futurs avocats souhaitent obtenir davantage d informations sur l cole et son fonctionnement au moment de la rentr
154. sortir plusieurs principes appliquer dans l interpr tation de la notion d accident automobile le lien causal est une question de logique et de fait qui doit tre d termin en m Le regime d indemnisation des victimes d accident d automobile ratisse large la Cour supr me adopte une interpr tation large de la la chute inopin e d un arbre sur fonction des circonstances de chaque affaire il n est pas n cessaire qu une automobile soit entr e directement en contact avec la victime ni m me qu une auto ait t en mouvement ou ait jou un r le actif dans l accident Le caract re volontaire ou involontaire du comportement de la personne impliqu e est sans importance Le simple usage de l automobile c est dire son emploi son utilisation son maniement son fonctionnement est suffisant pour permettre de donner lieu l application de la loi crit le juge Jean Louis Beaudoin suffit que l automobile ait t utilis e c est dire employ e utilis e mani e Son simple fonctionnement peut m me suffire Les auteurs de doctrine qu b coise dont le professeur Daniel Gardner se sont galement prononc s en faveur d une interpr tation large de la notion d accident automobile Imposer la victime la preuve que l automobile a t la cause efficiente de son pr judice constitue un fardeau beaucoup trop lourd qui nie l objectif r parateur de la Loi affirme t il Comme exemple type
155. ssion dans sa recherche de stratag mes de nature contractuelle ou administrative pouvant impliquer de possibles activit s de collusion et de corruption dans l industrie de la construction Il d sire soumettre des pistes de solution pouvant s av rer tre une contribution tangible l tablissement d un cadre l gal permettant d identifier d enrayer et de pr venir la collusion et la corruption dans l octroi et la gestion des contrats publics dans l industrie de la construction pouvait on y lire Le Barreau a des comit s d experts qui font des commentaires notamment sur des projets de loi et aussi des groupes de travail sur certains sujets particuliers La Commission d enqu te va faire la lumi re s il y a eu corruption et collusion ou non mais elle va aussi regarder ce que l on peut faire pour viter cette situation l avenir et va mettre des recommandations en ce sens Nous voulions pouvoir poser des questions pour faire sortir tous les faits et pour faire nos recommandations au niveau des solutions l gislatives ou autres C est avec les l ments de preuve que l on peut voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas d o l importance de notre pr sence explique M Champagne D cision de la Commission Dans ce contexte la Commission a d cid que m me s il appert que le Barreau manifeste un int r t important cet int r t n est pas n cessairement direct puisqu il repr sente des avocats et n est donc
156. st certainement pas la premi re fois que vous m entendez dire qu au rythme o vont les choses le Qu bec s expose un v ritable d crochage judiciaire Dans une soci t d mocratique comme la n tre la justice devrait tre une priorit gouvernementale et occuper une place plus importante Or la r alit est autre Dans les faits seulement 1 des d penses du gouvernement du Qu bec est consacr la justice alors que la sant b n ficie de plus de 40 et l ducation de 20 fiscalit et sur l investissement des cr dits n cessaires pour rendre la justice dans le Nord accessible Au cours des 34 jours de campagne le Barreau peut tre fier d avoir cr diff rents lieux de discussion et d avoir endoss le r le d agent de changement D abord le microsite Votrejustice ca a constitu une plateforme d information et d changes privil gi e laquelle ont particip citoyens partis politiques et membres de l Ordre Nous y avons identifi quatre grands th mes le financement du syst me de justice l acc s la justice par la fiscalit les besoins en mati re de justice de nos concitoyens du Nord du Qu bec et la tenue d tats g n raux sur la justice Pour chaque th me le Barreau a clairement identifi ses demandes ainsi que les engagements des partis Parall lement les r seaux sociaux ont largement t mis contribution pour recueillir les questions et pr occupations de la population et pou
157. sur des th mes comme l acc s la justice le financement du syst me et les besoins de nos concitoyens du Nord du Qu bec qui font face d normes d fis en raison du d veloppement de leur territoire a expliqu le b tonnier du Qu bec M Nicolas Plourde D ailleurs au cours de la derni re Assembl e g n rale tenue en juin les membres du Barreau du Qu bec ont adopt une r solution r clamant la tenue d Etats g n raux sur la justice Se voulant proactif pour d fendre des valeurs pr pond rantes le Barreau a donc tabli un plan d action l occasion de la campagne lectorale provinciale 2012 Objectif mieux faire connaitre au public quatre des principaux enjeux en mati re de justice soit l acc s la justice par la fiscalit les tats g n raux sur la justice les investissements en justice et la justice dans le Nord Mise en ligne d un microsite Des le d but du mois d ao t le Barreau du Ou bec a mis en ligne un microsite Web ou les membres de l Ordre et les citoyens ont pu partager leurs pr occupations en mati re de justice Les questions taient transmises aux diff rents partis politiques une invitation bonifier leur plateforme et prendre des engagements concrets l gard des quatre enjeux identifi s DERNI RE CHANCE POUR VOUS INSCRIRE Consultez le site Web pour la brochure et le formulaire d inscription OUTAOUAIS 27 AU 30 SEPTEMBRE 2012 WWW avocatsdeprovince qc ca ASSOCIA
158. tante Je ne comprends pas l interpr tation que les policiers en ont faite Peut tre que physiquement son application est plus dure en raison des nouvelles r alit s technologiques L application n est pas particuli rement commune dans le contexte du Web Nouveau crime sp cifique Les v nements entourant le meurtre de Lin Jun ont lanc un d bat sur l arriv e de nouvelles technologies et sur la diffusion des contenus via celles ci La cr ation d un nouveau crime sp cifique serait elle un moyen envisageable afin de rendre le cadre juridique plus clair en la mati re Devrait on cr er un crime sp cifique pour rendre la diffusion de crimes ill gale au m me titre que la diffusion de pornographie juv nile par exemple C est s r qu il y aurait peut tre lieu de moderniser l article 163 en tenant compte des nouvelles r alit s technologiques r pond M Joncas Mais m me si on regarde comment l article 163 d finit l obsc nit je ne crois pas qu on aurait de la difficult inclure la vid o en question Son contenu d passe ici l entendement La cr ation d un crime sp cifique pourrait d autant plus faire l objet d un d bat sur la libert d expression Car les risques de d rives sont grands lorsqu on retient l approche de l gislation la pi ce ajoute pour sa part Me Julius Grey avocat sp cialis en mati re de droits de l homme En droit nous avons les outils appropri s pour atteindre nos objec
159. tate que la Loi commandera un effort suppl mentaire des ressources humaines Celles ci tant actuellement submerg es et d faut d engager des ressources additionnelles la mise en uvre de la Loi particuli rement concernant le plan d action propos risque d tre fort compliqu e met en garde le Barreau Celui ci met certaines r serves galement quant l uniformit de l implication de chaque tablissement puisque chacun sera responsable d tablir son propre plan de lutte Le Barreau s inqui te aussi du fait que la Loi ne s attarde pas davantage au r glement par voie de m diation des situations d intimidation Finalement le Barreau regrette que les mesures de soutien destin es aux victimes ne soient pas plus exhaustives et n occupe une place plus importante dans la Loi Sur mesure De plus la Loi commande un changement de culture quant aux actes d intimidation qui m rite d tre salu e Le Barreau regrettait que suivant le projet de loi l intervention devienne la norme quel que soit le degr d intimidation Nous croyons que le traitement des cas d intimidation doit se faire au cas par cas notre avis il faut discriminer la facon dont on intervient aupr s des enfants selon la perception de la victime et la conduite de celui qui a commis le geste d intimidation Une intervention mesur e un bon moment a certainement de bien meilleures chances d liminer toute r cidive et d assurer l limination de l intim
160. te la l gitimit de cette mesure en raison de sa vaste port e et de l impr cision des crit res conditionnant son application est possible et m me probable croit on que l interdiction de nuisance puisse tre appliqu e des actions l gitimes et licites ou des situations qui n ont rien voir avec l objet l gitime du l gislateur Ici on bascule inutilement dans un sc nario catastrophe Selon le principe de l galit la cons quence d un acte prohib doit tre raisonnablement pr visible dans les circonstances particuli res du moment et du lieu Rappelons nous que les tudiants frondeurs et leurs affid s ont all grement pi tin l autorit judiciaire en neutralisant les injonctions En parall le lors de manifestations publiques des actes de violence et d intimidation ont assombri le caract re pacifique des rassemblements L exigence d avertissement raisonnable d une loi correspond la compr hension qu une forme de conduite est assujettie des restrictions l gales Quant au pouvoir discr tionnaire de poursuite l exigence de limitation renvoie l absence de facteurs pertinents ou d l ments d terminants dans la loi tous gards sous l angle de la r daction l gislative la prohibition d nonc e par la Commission r pond la norme de pr cision constitutionnelle Certes des abus policiers peuvent survenir dans le processus d application en publiant ses commentaires LE JOURNAL
161. tenir le r seau des huissiers au Qu bec pour maintenir l ex cution des jugements et par cons quent maintenir un acc s la justice Engagements Le Barreau a obtenu les engagements suivants des partis politiques qui ont particip au d bat sur la justice organis le 22 ao t dernier la Maison du Barreau e Tous les partis s accordent pour dire que des investissements additionnels dans la justice s imposent I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I F z va 7 1 e Le Parti Qu b cois Qu bec solidaire et Option nationale se sont engag s s ils sont lus hausser les seuils d admissibilit l aide juridique gratuite en fonction du salaire minimum i l I I I I I I I I I I I I l I I l I I I I I I I I 1 e La Coalition Avenir Qu bec le Parti Qu b cois et Qu bec solidaire se sont engag s donner suite aux recommandations de la Commission sp ciale sur la question de mourir dans la dignit Les cing partis s entendent dans le cadre de la r forme du Code de proc dure civile sur l importance des modes alternatifs de r solution des conflits 9 Le Parti lib ral du Qu bec s est engag s il est r lu tenir des tats g n raux sur la justice Les quatre autres partis taient galement ouverts des degr s divers l id e Votrejustice ca Au cours de la p riode du 8 au 23 8001 2012 le microsite Votr
162. tifs Mais de vouloir imposer un contr le a priori sur les contenus soul ve mon sens de tr s grandes inqui tudes indique t il Nous sommes de plus en plus habitu s une soci t contr l e et contr lante Les risques de d rives sont grands L gif rer pour r primer ou contr ler un geste avant m me qu il ne soit pos enfreint la libert d expression soutient M Grey Il y a videmment des inconv nients la libert d expression poursuit il I y a un prix payer pour la libert Et c est pr cis ment lorsqu il y a controverse qu on constate ce prix On n a pas besoin de demander la permission pour dire sa m re qu on l aime Mais la libert d expression est toujours plus importante lorsque l enjeu est controvers Dans certains cas il faut videmment avoir des contr les des v rifications mais celles ci doivent se faire apr s la publication ou la diffusion Ce qui en ce sens rejoint les conclusions de Me Joncas Il y a beaucoup d hyperactivit l gislative l heure actuelle rench rit elle Et elle apparait davantage orient e vers des objectifs politiques Ceci nous donne un r sultat qui manque de vue d ensemble Si on pense une modernisation elle devrait se faire avec une vue d ensemble plus globale du Code criminel et des lois pertinentes afin que le produit fini soit coh rent Mais on doit se rappeler qu il n existe pas de formule magique faut faire une valuation au cas par cas
163. u de s curit suffisant pour des changes personnels et confidentiels et l utilisation de tels services n est donc pas recommand e lorsqu une obligation de confidentialit vient baliser ces changes Me Jenesaistrop devrait il chiffrer ses courriels professionnels Pour tre en mesure de r pondre la question de savoir s il est n cessaire de chiffrer les courriels envoy s dans un contexte d utilisation professionnelle par un avocat il faut s interroger sur la nature de l information et son degr de confidentialit Les messages comportant des renseignements plus sensibles comme des donn es financi res relatives la sant ou des secrets commerciaux devraient faire l objet de mesures de s curit plus lev es faudra d ailleurs aussi faire preuve de pr caution dans la confidentialit de l information qui est transmise qu elle soit chiffr e ou non Les adresses courriel provenant de messages transf r s ou envoy s de multiples destinataires peuvent par exemple constituer des renseignements confidentiels est depuis admis que l adresse de courriel personnelle d un individu constitue un renseignement personnel au sens de l article 2 de la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur priv et donc qu il s agit n cessairement d un renseignement confidentiel Me Jenesaistrop peut il utiliser son t l phone intelligent pour r pondre ses courriels R
164. u et des articles 156 alin a 5 et 180 du Code des professions Montr al le 24 juillet 2012 Claude Provencher LL B MBA Directeur g n ral PR00765 AVIS DE RADIATION Dossier n 06 11 02631 AVIS est par les pr sentes donn que M Jean Francois Fiset n de membre 186106 9 ayant exerc la profession d avocat dans le district de Montr al a t d clar coupable le 10 novembre 2011 par le Conseil de discipline du Barreau du Qu bec dinfractions commises Montr al depuis le mois de janvier 2007 jusqu ce jour savoir Chef n 1 N a pas tenu jour un journal de caisse recettes d bours s d administration un registre auxiliaire des cartes clients et un registre de conciliations bancaires mensuelles contrevenant ainsi aux dispositions de l article 2 01 du R glement sur la comptabilit et les comptes en fid icommis des avocats qui tait en vigueur durant cette p riode N a pas tenu jour les livres et registres exig s pour sa comptabilit fid icommissaire et d administration contrevenant ainsi aux articles 26 34 38 39 et 40 du R glement sur la comptabilit et les normes d exercice professionnel des avocats A fait d faut de donner suite la correspondance que lui adressait un syndic adjoint requ rant les explications relativement aux reproches formul s par la directrice du Service de l inspection profesionnelle du Barreau du Qu bec dans une note de service contrevenant ainsi l art
165. ues O sur le projet de loi 782 l en croire cet acte l gislatif m rite de passer la trappe pour cause de non conformit avec la Charte qu b coise Passant au crible toutes les dispositions de la loi sp ciale la Commission s vertue nous convaincre que celles ci enfreignent les libert s fondamentales d expression de r union pacifique et d association Au final selon le greffier des grandes libert s toute tentative de justification gouvernementale est vou e l chec Disons le brutalement le donneur de conseil m rite un carton rouge pour son embrouillamini de faciliter la bonne marche d une r union pacifique afin de prot ger la s curit et l ordre public et les droits et libert s du reste de la population Cependant en cas de non respect de cette obligation il estime que les organisateurs d une manifestation ne devraient pas tre p nalement sanctionn s Enfin le Rapporteur souligne que les tats ont l obligation positive de prot ger activement les participants aux r unions pacifiques contre les trouble f tes y compris les agents provocateurs et les contremanifestants Les tats ont aussi une obligation n gative de ne pas entraver ind ment la libert de r union pacifique Toute restriction doit tre n cessaire et proportionnelle l objectif poursuivi Autrement dit l espace urbain n est pas seulement un lieu de circulation mais aussi un lieu de participation Posture id ologique Fais
166. ui documentera les bonnes pratiques d velopp es au Qu bec et ailleurs en vue de pr venir et corriger les probl mes qui sont soumis l examen des commissaires La professeure Cartier avait soumis la Commission Bastarache une tude sur la question des nominations discr tionnaires la magistrature Le Barreau attend avec beaucoup d int r t ces rapports d expertises mais cela ne nous emp che pas de notre c t de commencer regarder les points que nous avons d j relev s notamment dans le cadre du t moignage de M Duchesneau des questions sur ce que l on pourrait mieux aborder dans notre l gislation ou nos fa ons de faire Nous allons certainement produire un m moire sur ces enjeux la Commission d enqu te sp cifie M Champagne Navigant Conseil L J Inc AVEC BEAUCOUP D IMPACT Les entreprises et leurs conseillers travaillent de concert avec les consultants de Navigant afin de b n ficier et d enqu tes Le but r pondre aux besoins avec succes Montr al 514 798 5874 Qu bec 418 780 5874 Ottawa 613 230 4500 Toronto 416 777 2440 des conseils d experts pour une meilleure comprehension aes affaires ae litiges NAVIGANT WWN nhavigant com LITIGES amp ENQU TES e FINANCE amp CONOMIE e CONSEILS FINANCIERS e CONSEILS EN GESTION 2011 Navigant Consulting Inc PAGE 8 WW SEPTEMBRE 2012 A O pud Oo udi E gt gt N O 42 O EO Professeur associ
167. urs trouver l argent o il y en a c est dire chez les entreprises et les syndicats En pratique les dons des individus sont presque syst matiquement devenus des dons corporatifs camoufl s en ayant recours des syst mes de pr te noms Pour M Donald Riendeau avocat et conseiller en thique et gouvernance le probl me r sulte aussi du fait que les lois en vigueur n ont tout simplement pas t suffisamment appliqu es depuis leur mise en ceuvre J ai fait des recherches sur le ph nom ne et je constate que pendant les ann es 1990 et 2000 on ne voyait tout simplement pas de condamnations pour des violations souligne t il Or on constate que les condamnations s intensifient maintenant tait temps La nature humaine a horreur du vide Lorsque le buffet est ouvert volont et qu il n y a personne pour surveiller certains finissent par consid rer ces pratiques comme normales Je suis rassur de voir que ces organismes ont commenc serrer les dents et ils doivent continuer Les r formes r centes pourraient elles aider assainir les m urs politiques Pour le professeur Massicotte si celles ci s av rent efficaces le financement des partis politiques pourrait connaitre une baisse drastique Et si c est le cas difficile de dire quel point ce serait b n fique pour les lecteurs Mais si les mesures sont inefficaces c est parce que les partis politiques trouveront n anmoins le moyen de les contourner
168. utant d appels En d autres termes 500 justiciables ont b n fici d une premi re consultation gratuite Ils ont pu parler directement un avocat exer ant en droit du logement sans avoir chercher droite et gauche De plus ils ont eu la libert apr s ce premier contact de d cider de continuer cette relation professionnelle avec cet avocat Ce n est pas rien Alors dans le but de r pondre un besoin de la population nous voil rassur s r sume Me Fafard Jusqu pr sent 7 avocats ont tour de r le assur le service offert du lundi au vendredi de 8h30 16h30 Comme l explique M Fafard les gardes sont effectu es gratuitement par des avocats de pratique priv e Ces derniers doivent donc bloquer une case horaire qui habituellement correspond une journ e de travail Bien que le Barreau se charge d organiser les gardes en prenant en consid ration les disponibilit s de chacun il demeure que c est une implication exigeante Mais selon les commentaires des avocats inscrits il s agit plut t d une implication enrichissante semble que les efforts consentis au projet leur ont permis de rendre des services la population et par le fait m me d entrer en contact avec de futurs clients Certains avocats ont d ailleurs recu des mandats la suite d appels en provenance de la ligne t l phonique du logement mentionne M Fafard Tout bien consid r nous pouvons affirmer que ce service a vraiment
169. uvoir de restreindre le droit du public est dangereux L id e que l tat puisse avoir un droit a priori sur les contenus me donne des frissons tranche t il LE JOURNAL BARREAU DU QU BEC SEPTEMBRE 2012 PAGE 15 A E COLLOQUE LE 22 OCTOBRE 2012 AU CENTRE MONT ROYAL 2200 RUE MANSFIELD Un v nement unique ALLEMAGNE o CANADA o ESTONIE TATS UNIS FRANCE GEORGIE GR CE PAYS BAS PORTUGAL l re des nouvelles technologies mettons l exp rience des autres pays contribution pour faire avancer la justice qu b coise Sous la pr sidence d honneur du juge en chef adjoint la Cour sup rieure du Qu bec l Honorable Andr Wery Pl ni re anim e par M Nathalie Roy ducaloi M Nicolas Plourde b tonnier du Qu bec Canada Louis Raymond Maranda hjj PDG de la Chambre des huissiers de justice du Qu bec Canada M Jean Lambert pr sident de la Chambre des notaires du Qu bec Canada Jl Honorable Andr Wery Canada M Christophe Bernasconi premier secr taire de la Conf rence de La Haye Pays Bas M Jean Daniel Lachkar pr sident Chambre nationale des huissiers de justice France M Alain Bobant pr sident de la F d ration nationale des tiers de confiance France Les sujets abord s par plus d une quinzaine de conf renciers de renom dans les diff rents ateliers de la journ e La loi concernant le cadre juridique des technologies de l information La preuve lectronique
170. v ritablement remplir la mission de l organisation et nous concentrer sur ses valeurs pr cise M Murphy Photo Sylvain L gar M Claude Lachapelle et Me Annick Murphy La reorganisation administrative en trois lignes d intervention constitue certainement l un des principaux changements avec lequel M Lachapelle et M Murphy devront composer En effet alors qu auparavant il n existait pas de structure globale outre les diff rents bureaux des substituts du procureur g n ral travers le Qu bec maintenant le DPCP est mieux structur et son nouvel organigramme op rationnel se divise en trois lignes d intervention La premi re se compose des services de proximit aux citoyens la seconde concerne les bureaux r gionaux et ceux vocation sp cifique et enfin la troisi me ligne d intervention rassemble la direction de l organisation explique Me Lachapelle Certes cette nouvelle r organisation exigera de nombreuses adaptations au niveau de la gestion du DPCP mais comme l explique M Murphy il s agit d un changement que nous avons tous cceur car de cette facon nous pouvons accorder une importance gale tous les dossiers et tous les types de crimes et ainsi mieux r pondre aux besoins des citoyens Les objectifs qu ils visent Me Lachapelle et Me Murphy se connaissent depuis de nombreuses ann es plusieurs reprises dans le pass ils ont travaill en troite collaboration Leur complicit n est pas
171. vant la publication de vos informations en raison des d lais de production du Journal du Barreau et qu il est publi le 1 de chaque mois Info info barreaudemontr al qc ca Soyez donc vigilants en ce qui concerne les dates de vos activit s Me Mathieu Piche Messier Nouveau pr sident du CAL Le Centre Paul Andr Cr peau de droit priv Z A Conseil d administration 2012 2013 k et compar et la Facult de droit gem vx de l Universit McGill pr sentent A Le Centre d acc s l information juridique CAJ annonce l lection de Me Mathieu Pich Messier titre de pr sident du Conseil d ad ministration de Me Linda Goupil et Madame Charmian Harvey titre d administratrice A Le droit hors d Etat D 774 Me Mathieu Pich Messier est associ du cabinet Borden Ladner Gervais s e n c r l 4 x z s r l CEuvrant dans les domaines de litige civil et commercial plus particuli rement ave n r e a ISCI D e EXE en mati re de fraude commerciale piraterie litige de haute technologie et propri pE AE t intellectuelle il est coauteur du livre L injonction et les ordonnances Anton Piller dE Mareva et Norwich fut pr sident de l Association du Jeune Barreau de Montr al en 2008 2009 et si ge sur diff rents conseils d administration dont celui du Cirque 5 1 Eloize et de Make a Wish Qu bec En novembre 2011 il a recu le prestigieux titr
172. versitaire qui lui permettra de r aliser ses vis es artistiques et professionnelles Malheureusement la qu te d un tablissement scolaire d di la bande dessin e s av re infructueuse et Pascal se rabat vers un programme se rapprochant le plus de ses desseins soit la Facult d arts visuels de l Universit d Ottawa Dipl me en main ce dernier ne se lance cependant pas dans une carri re de caricaturiste d cide plut t apr s quelques ann es de r flexion de s inscrire la Facult de droit de l Universit de Montr al Mais l appel de l art tant tr s fort Pascal continue de dessiner durant ses tudes juridiques De la toge au phylact re partir de la fin des ann es 1980 quelques unes de ses illustrations trouvent preneurs aupr s de publications journalistiques En 1987 tout juste apr s son barreau Pascal qui continue toujours de dessiner publie aux ditions Yvon Blais un recueil de caricatures intitul Humour format l gal Deux ans plus tard soit en 1989 il se joint l quipe du magazine Ma tres une publication du Service des communications du Barreau du Qu bec afin de s occuper d une chronique dessin e intitul e Aux marches du palais L on B dard tait directeur des communications cette poque Je lui avais soumis des dessins et il les avait aim s et m avait demand de faire une bande dessin e de se rem morer le b d iste l ann e suivante il se joint au juge Jea
173. xemplaires G O I 39 1027 8 Le 1 octobre 2003 Le Journal du Barreau est publi 12 fois par an G O 1 52 1320 7 Le 1 janvier 2004 CONCEPTION DE LA GRILLE GRAPHIQUE Publipostage aupr s des quelque 24000 membres G O I 13 314 7 9 Le 1 avril 2004 Quatuor Communication du Barreau du Qu bec et autres repr sentants G O I 26 634 7 Le 1 juillet 2004 514 939 9984 quatuor ca de la communaut juridique magistrats juristes G O I 39 961 7 D Le 1 octobre 2004 professeurs de droit chercheurs etc G O I 53 1322 7 6 Le 1 janvier 2005 G O I 12 287 7 Le 1 avril 2005 G O I 25 594 7 Le 1 juillet 2005 G O I 38 834 2 70 Le 1 octobre 2005 Afin d assurer la protection du public le Barreau CHANGEMENT D ADRESSE G O I 52 1113 8 Yo Le 1 janvier 2006 du Qu bec maximise les liens de confiance entre Pour les avocats G O I 12 311 8 96 Le 1 avril 2006 les avocats et les avocates le public et l tat Vous devez faire parvenir vos nouvelles G O I 26 736 9 7 Le 1 juillet 2006 Pour ce faire le Barreau surveille l exercice coordonn es par courriel au Tableau de l Ordre G O I 39 1041 9 7 Le 1 octobre 2006 de la profession fait la promotion de la primaut tableau barreau qc ca 21 lt g bs i fai du droit valorise la profession et soutient 65 modifications seront alors automatiquement 9 e 1 avri i it faites pour le Journal du Barreau G O I 25 583 9 97 Le 1 juillet 200

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