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Allez savoir!

1. page 9 Les chasses aux sorci res de Suisse romande page 10 Etudes ce que les parents doivent payer orcs page 12 Ai je droit l obligation d entretien si page 17 Ai je droit l obligation d entretien m me Si page 18 SCIENCES Cerf et bouquetin la chasse assist e par ordinateur page 20 O SNS 24 Le cerf peut coloniser le plateau page 25 INTERVIEW Nous sommes dans une situation de march religieux Entretien avec le th ologien de l Universit de Lausanne Roland mirent etant page 28 MEDECINE Nous avons un troisi me cerveau Re 35 Un ventre 100 millions de page 36 Visualiser le parcours des aliments dans le page 39 Etudier le cerveau abdominal mode page 41 SOCIETE Les nouveaux sports sont individuels motionnels CEGUPLOUE QADI LA THE 43 45 Le roller roi des sports de rue ns page 50 CE QU ILS EN PENSENT Comment l ordinateur va r volutionner Lengeignement n nara RE ta term page 51 Entretien avec Maria Wentland Forte vice recte
2. pour qui les insectes sont des indices e Tibet le sourire des po tes occup s i Un vaccin pour tuer l envier de fumer D finitivement i Comment la Suis se a chass les grands pr dateurs durant des si cles L interview i Le crime se mondta lise Et que fait la justice Entretien avec Charles Poncet Enqu te sur les trafics d opium mode d emploi Entretien avec Ami Jacques Rapin doctorant en Sciences politiques UNIL savoir N 21 Octosre 2001 Allez savoir 129 Les dossiers o Ce que le cannibalisme dit de nous La folle chevauch e de Pierre le Charlemagne de Savoie Les Alpes vont nous tomber sur la t te Nous vivons une p riode d extinction massive e Gu ris toi toi m me i L interview i Oui la reconnaissance l gale des couples i homosexuels i non toute institution comme le mariage Entretien avec le professeur Suzette Sandoz Allez savoir 63 Abonnez vous c est gratuit CREDIT SUISSE CROUP gt Allez savoir co Les dossiers Allez savoir et Uniscope sont deux CA R 2 publications dit es et diffus es par le Service de presse de Allez savoir parait trois fois par an STA RT m dicament Allez savoir est le magazine grand Quand public de l
3. arrivent dans des hautes coles d j bond es et s agrandtssent pas Non La technologie n a jamais rien r solu seule et ce n est pas une solu tion miracle pour diminuer les budgets Cette voie permet une am lioration partielle de l enseignement et dela qua lit de l apprentissage Elle permettra d tendre et de diversifier la palette des contenus et des relations L assistance de l ordinateur permettra t elle des cohomies Non La cyber formation co tera m me plus cher Ce qui est logique puisqu il s agit d am liorer la forma tion de davantage de personnes Nous allons vers une soci t qui veut d mo cratiser la connaissance et qui cherche en augmenter le niveau A l avenir nous serons donc tous beaucoup beaucoup beaucoup plus cultiv s mais ce progr s passe l engage ment de plus d quipes d enseigne ment et d quipes quelque peu diff rentes faudra des gens plus polyvalents qui devront eux aussi tre form s Pour cela il faudra une infra structure compl mentaire ou suppl mentaire revoir l organisation de l espace dans les hautes coles etc C est une erreur de croire que parce que l on dispose d un ordinateur tout sera mieux pour moins cher Tout sera peut tre mieux mais pour plus cher On audsi cru qu on utiliseratt motn d de papier d s que disposeraif de l ordinateur C est un exemple que je donne sou vent Il y a vingt ans
4. Le cerf lui aussi disparu et r introduit Patrick Patthey doctorant l Insti tut d cologie est confront pour sa part d autres difficult s L animal qu il est charg d tudier est le cerf laphe la vari t de cerfs propre nos r gions lui aussi avait pratiquement disparu de la faune helv tique au XIX si cle Il a r ussi sa r implantation au d but du si cle dans le parc national des Grisons au del des esp rances puisque les probl mes li s la surpo pulation sont apparus dans le Val dal Sp l plusieurs reprises au cours des deux derni res d cennies Au milieu des ann es 1950 le cerf a progressivement colonis la r gion du Jura la fronti re franco genevois et vaudoise la suite de lachers organi s s pr s de Divonne en France voisine Il faut croire que le terrain lui conve nait puisque des sp cimens ont pu tre observ s r cemment dans la r gion de Vallorbe Le cerf peut coloniser le plateau S il a pas de tirs de pr l vements estime le jeune chercheur EEE ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 25 Cerf et bouquetin la chasse assist e par ordinateur Patrick Patthey De jeunes chamois photo autres concurrents des bouquetins A gt tout le Jura pourrait tre colonis en quelques ann es voire m me le Pla teau Or si la pr sence du cerf constitue un enrichissement incon testable de la faune sauvage i
5. doctrine attribuent un poids d cisif la bonne volont de l enfant CELA DEPEND _ Less j al chou deux fois en m decine Les juges b lois ont donn raison une tudiante en M decine qui n avait pour tant r ussi son premier examen pro p deutique qu apr s avoir chou et i redoubl son ann e puis avait r p t le m me sc nario pour le second pro i p deutique 115 ont pris en consid ra i tion d importants probl mes person i nels provenant de son r cent divorce ainsi que de celui de ses parents L on i note que la notion de d lais nor i maux fluctue r ne i d i Je Vis en concubinage a t cass par le TF qui a estim qu un fondes des parents et justifier la ces sation des contributions 3 aay ET CELA DEPEND _ at un comportement indigne i De simples tensions entre d biteur et cr ancier de l entretien ne suffisent pas ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 retirer le droit d entretien l enfant Il faudrait pour cela un comportement fautif de sa part qu il dilapide l argent d autres fins que sa formation gas pille sa fortune s endette avec insou ciance ou m ne une vie contraire i l honneur z n ai plus de contact avec mes parents i Les parents ne peuvent se pr valoir Des juges cantonaux avaient d ni aux i pa
6. le test ADN n emp che pas l erreur judiciaire o Chuuut Secrets d Etat i Les gendarmes le CIO et les quarante dopeurs i Linterview i Le seul bon imp t c est celui que paient les autres Entretien i avec Madame la Juge f d rale Danielle Yersin Allez savour Lo 6 ALLEZ SAVOIR N 21 Ocrosre 2001 i Les dossiers i Mollusques et i e Avis de temp te o Tout ce qu on Les mythes de e Les fusions L interview Cambriolages Faut l avoir peur des grandes vacances Entretien avec Olivier Ribaux i ma tre assistant i l Institut de police scientifique et criminologie de l UNIL Allez savoir N 14 crustac s ceux qui vivent la plage contre vents et mar es sur le Conseil f d ral a appris sur la Lune depuis qu on marche plus Star wars comprendre tu peux c est bon pour l orgueil des PDG Les dossiers e Jeanne d Arc 1431 1999 Histoires d une histoire Cette nourriture plus s re mais tellement plus inqui tante N e dans les an n es 90 l ing ren ce humanitaire sera t elle adulte d s l an 2000 Apr s les m de cins voil les ju ges sans fronti res Etre Nobel ou ne pas l tre une question 1 5 million de francs Devin ing nieur conseiller en san t Le m decin nouveau va arriver L intervie
7. N 21 Octobre 2001 Alllez savoir Le magazine de l Universit de Lausanne ISSN 1422 5220 g gl Avant Harry Potter Les coles de sorciers ont vraiment exist Au Moyen Age elles prolif ratent dans les Alpes suisses A Notre 3 cerveau est abdominal ETUDES CE QUE LES PARENTS DOIVENT PAYER LES NOUVEAUX SPORTS SONT EMOTIONNELS INDIVIDUELS ET DANS LA RUE Le Umm COMMENT L ORDINATEUR VA R VOLUTIONNER L ENSEIGNEMENT DDASS ES 22 D FS PSP ES ES 7 St gt nc a Dre et en avant la Enregistrez vous ouvrez un Compte Formation et vous le MP3 Player Panasonic Compte Jaune d s aujourd hui 444 ha tre TT 11 super compact ou lecteur enregistreur Mini Disc moiti prix profitant des nombreux hits du Compte Jaune www postfinance ch Valable jusqu au 31 12 01 Postfinance LAPOSTE 4 Etudes ce que les parents doivent payer Jusqu quel ge les parents doivent ils assumer la formation de leurs enfants Quelles sommes peut on exiger d eux Une auto Un studio Et que doivent les rejetons en retour Cherchez les r ponses ces questions 1660 francs Comment l ordinateur va r volutionner l enseignement Maria Wentland Forte vice recteur de l Universit de Lausanne et professeur extraordinaire d entreprise et techno logies de l information
8. 120 fr 80 fr pour les collabo rateurs de l UNIL 40 fr pour les tudiants G om trie et axiomatique la fin du XIX si cle Les 17 et 22 avril 2002 2 demi journ es Par Prof Oscar Burlet 120 fr 80 fr pour les collabo rateurs de UNIL 40 fr pour les tudiants 4 Entra nement la n gociation Les 25 26 27 29 et 30 avril 2002 5 jours Avec Prof Jean Claude Des champs SSP Prof Pierre de Visscher Universit de Li ge R cr ations math matiques au Moyen Age Les 13 et 15 mai 2002 2 demi journ es 0 Jacques Dpt de math matiques EPFL 120 fr 80 fr pour les collabo rateurs de l UNIL 40 fr pour les tudiants Les bulles de savon Le 29 mai 2002 1 demi journ e 0 M l tis Michalakis Biblio th que centrale EPFL 60 fr 40 fr pour les collabora teurs de l UNIL 20 fr pour les tudiants Certificat en guidance et ducation sexuelle Septembre 2001 Juin 2002 1 ann e comprenant 350 heures de formation Certificat en marketing S minaires de septembre avril raison de 2 3 jours par soit 50 jours de formation 350 heures de cours mois puis projet en entreprise en mai et juin 10 mois g Tormatton continue Nutrition humaine nseignant et chercheur de F l Institut de physiologie le D Yves Schutz dirige le pro gramme du certificat de nutri
9. 22 novembre Des plantes contre la migraine Prof Kurt Hostettmann UNIL 50 fr par conf rence Comptabilit dans les organismes sans but lucratif Par Roger Blanc HEC Univer sit de Gen ve 680 fr Histoire et philosophie de la physique 7 novembre La thermodyna mique ph nom nologique la m canique statistique 14 novembre La th orie de la relativit la physique quantique d veloppements r cents de la physique Par Joaquim Gerreiro 60 fr par demi journ e 40 fr pour les collaborateurs de i 20 fr iants Les 23 24 octobre et 13 UNIL 20 fr pour les tudiants novembre 2001 3 jours Avec Imogen Colis Roulet Charles A Iffland formateurs p dagogues L art de faire bonne impression Les 7 et 8 novembre 2001 2 journ es i Par Philippe Bovey conseiller en communication i 600 fr repas compris Entrainement aux m dias Le 15 novembre 2001 1 jour n e Avec Jean Paul R ttimann Anne Dousse Jean Blaise Held 500 fr Le refus dans tous ses tats Conduire une quipe partenaire Les 22 23 novembre et 13 i d cembre 2001 3 journ es Avec Prof Alexander Bergmann HEC Gabriel Morosoli 41420 fr ALLEz savoir N 21 Octosre 2001 Histoire des math matiques i Les 26 et 28 novembre 2001 Les31octobre 7eti4novem 2 de
10. R ussir son passage a la radio et ala TV 9 octobre Par Jean Paul R ttimann Uni versit de Fribourg 600 fr Tourisme et cybermarketing Internet au service de l entre prise du tourisme 9 octobre Par Thomas Steiner 500 fr Uro gyn cologie et colo proctologie Cours pour physioth rapeutes Les 10 11 12 13 octobre 1 2 3 16 et 17 novembre 9 journ es Thierry Dhenin physioth ra peute 1 600 fr Cr ativit intellectuelle en groupe Les 12 13 15 16 et 17 Les 30 octobre 6 13 20 et 27 novembre 2001 5 jours champs SSP Prof Pierre de octobre 2001 5 journ es Avec Prof Jean Claude Des Visscher Universit de Li ge 1 200 fr Sports Event Management Les 22 23 24 25 26 et 27 Les 4 5 octobre et 9 i Avec Prof Philippe Bovy EPFL Prof Jean Loup Chappelet IDHEAP Christophe Dubi IOC Olympic Games Coordination i Manager Matt Smith FISA i Executive Director D Francois Vuille AISTS coordinator i 30001 octobre 2001 6 journ es Comment r ussir ses pr sentations en public 1 450 fr documentation et repas inclus Cycle de conf rences pour pharmaciens 25 octobre et 22 novembre 2001 fin d un cycle de 10 conf rences i Cycle de conf rences pour pharmaciens 25 octobre Epilepsie et nou veaux traitements Prof Michel Schorderet Pharmacologie CMU Gen ve
11. chement particulier leur religion celle de l autre tant per ue comme une menace Certains protestants pratiquants genevois sont ainsi tr s hostiles un v ch pour Gen ve ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 31 3 gt lt Nous sommes dans une situation de march religieux o B ENTRE CHR TIENS EN SUISSE C EST ALLEZ CE QUI PR DOMINE UN SOFT CUM NISME SAVOIR N 21 OCTOBRE 2001 la pr sence des catholiques serait dan gereuse parce que contraire la libert l individu La religion est v cue dans ce genre de cas comme une position identitaire voire comme une id ologie Encore une fois cette position est minoritaire ce qui pr domine entre chr tiens en Suisse c est un soft cecu m nisme voire l indiff rence La mouvance vang lique qui les d us du protestantisme P Ve une menace pour i Ealise 7 Je crois pas qu elle constitue une menace d une part parce que les gran des religions ont toujours t traver s es par des courants qui les ont influenc es sans pour autant les faire dispara tre et d autre part parce que le nombre d adh rents est stable et ne d passe pas les 2 3 de la popula tion On parle beaucoup de cette mou vance notamment parce qu on la confond avec les protestants fon damentalistes l am ricaine Mais le monde vang lique est tr s divers et en Suisse il se dist
12. lection entre ceux qui sont malgr tout dans le syst me sportif dont la r f rence reste le f d ratif et les limites impos es par le lieu de pratique stade et la cul ture de rue dont le rapport la rue permet de transformer n importe quel espace public en espace de pra tique sportive Et le champ des pra tiques est quasi infini Le marathon carte postale de la ville organisatrice D un autre c t les marathons comme New York Paris ou Londres ou autres courses pied sont devenus des produits attractifs essentiels pour la carte de visite d une ville L aspect positif de cette science de l eventolo gie discipline qui fabrique des v nements dans les villes note Chris tophe Jaccoud c est qu elle vise aussi valoriser les espaces publics Dans le sens d une qualit de vie urbaine qui tend liminer les voitures du centre ville valoriser le patrimoine architec tural cr er de l animation etc De toute 49 Les nouveaux sports sont individuels motionnels et surtout dans la rue fa on je ne crois pas aux sports de rue autres que roller et skate les autres sont tous mont s en g teau Le roller sport roi de la rue Selon Yves Pedrazzini dans la gam me des sports urbains le roller est celui qui est le plus embl matique de ce que peut tre le rapport entre sport et ville parce que c est l espace urbain et notam ment la rue qui d termine la pratique Ce n est
13. souffrent souvent aussi d an goisses et de d pression Serait ce la faute au cerveau abdominal qui Et voil un clich qui tombe ily a bien un maximum de neurones la dessoud soumis au stress produit des sub stances irritantes Lessentielle entente des cerveaux En tous cas ce qui se passe dans le tube digestif n est pas sans cons quence pour l atmosph re psychique Le cerveau abdominal envoie tra vers le nerf vague neuf fois plus d informations vers la t te qu il n en re oit Ce qui fait dire certains que notre sant d pendrait de l entente entre nos deux centres nerveux A en croire Michael Gershon le cerveau abdominal aussi capable de se souvenir et participerait a la phase de r ves pendant le som meil en produisant de la s rotonine Autrement dit il aurait tout de son grand fr re Le cerveau abdominal penserait il galement serait ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 Pavel Kucera a un mouvement de recul Non s exclame t il Il ne peut pas manipuler des symboles et se ser vir d un langage Pour tant Michael Gershon met l hypoth se qu il pourrait constituer la matrice biolo gique de l inconscient Pavel Kucera refuse de s aventurer sur ce terrain Ce n est pas son domaine Visualiser le parcours des aliments dans le ventre Ses recherches sur le syst me ner veux ent rique l ont port vers des sujets plus concrets Ce qu il cherche conna
14. t invent au Moyen Age A d faut des mages aussi criants que Scadeli le bel Holoz Catherine Quic quat ou Jacquet de Paniss re quel ques uns des centaines d adultes tant hommes que femmes qui auraient fr quent cette cole de riches les accu sations de sorcellerie visaient plus sou vent des nantis que de pauvres h res ont d recourir aux services du diable ou de l un de ses d mons pour aller leur premier sabbat Attention la poule noire la crois e des chemins Approch s parce qu ils taient ja loux malheureux ou parce qu ils a vaient invoqu le diable par exemple en sacrifiant une poule noire au croi sement des routes ces candidats taient convi s une c r monie dont ils res sortaient d ment quip s de l attirail indispensable un sorcier qui se res pecte explique Martine Ostorero La c r monie d initiation tait c l br e la lumi re bleue de feux qui se consumaient sans bois et elle compor tait un banquet cannibale constitu de brochettes d enfants et tait suivie d une orgie sexuelle o la sodomie tait de r gle L affaire se terminait par un ultime hommage rendre au diable transform en chat noir ou en bouc que le candidat devait embrasser sur le pos t rieur ou l anus 0ed apprentis sorciers tudiaient l Ecole des Alpes SON Tabouret vole A l poque pas question de filer dans les airs en position de recherche de vitesse sur un
15. texte pour codifier ce que la pra tique avait mis en vigueur 14 O N Chuard C est en 1991 en effet que la majo rit civile s abaisse de 20 18 ans Un ge o peu de choses sont d termin es D o l argument qu ce moment peu de jeunes ont d j pu planifier leur for mation La modification en 1994 de l article 277 alin a 2 CC va venir leur secours en pr cisant Si sa majo rit l enfant n a pas encore de forma tion appropri e les p re et m re doi vent la mesur o les circonstances permettent de l exiger d eux subvenir son entretien jusqu ce qu il ait acquis une telle formation pour autant qu elle soit achev e dans des d lais normaux dans Qu est ce qu une formation La condition d avoir planifi une for mation avant la majorit tombe Reste la question qu est ce qu une forma tion Pour le Tribunal f d ral TF la r ponse est la suivante La forma tion tend l acquisition de ce qui est n cessaire pour que l enfant puisse se rendre autonome soit pour faire face par ses propres ressources aux besoins mat riels de la vie dans un domaine correspondant ses go ts et ses aptitudes Un nonc qui ressemble beaucoup son corol laire sur l entretien des enfants mineurs art 302 al 2 CC lesquels ont droit Vincent Henriod chercheur de la Facult de droit de l Universit de Lausanne et auteur d une th se sur l obligati
16. Institut de physiologie de l Universit informations sensorielles DEFENSE SYSTEME NERVEUX CENTRAL CERVEAU amp MOELLE EPINIERE perception non consciente nerfs sympathiques et parasympathiques SYSTEME NERVEUX ENTERIQUE autonomie neurons inter neurons sensoriels neurons moteurs ENZYMES HORMONES ABSORPTION commandes motrices r flexes MOTILITE ALLEz savoir N 21 Ocrosre 2001 41 Nous avons un troisi me cerveau le cerveau abdominal oesophage estomac d but du j junum de Lausanne en collaboration avec celle du professeur Popovic de l EPFL a mis au point un instrument qui per met de visualiser en temps r el et en trois dimensions le parcours des ali ments dans le syst me digestif Ce proc d recourt une techno logie qui fait penser au syst me GPS utilis dans l aviation ou la marine afin de localiser un navire ou un avion On serait tent de l appeler la magn to location Le patient avale une pilule magn tique dont le par cours l int rieur du corps suivi par une matrice de d tecteurs de champ magn tiques appara t l cran d un ordinateur avant d tre expuls e par la voie naturelle Cette invention permettra de r duire le nombre de radiographies ce qui est tr s utile surtout en p diatrie afin de limiter l exposition de l enfant aux radia tions ajoute Pavel Kucera Un di t ticien pourra comparer la ma
17. La Suisse romande abuse de l alcool i Les anges sont partout i e Salvan dix mois apr s L interview i Pierre Ducrey qu est ce qui i a chang en douze ans de rectorat LI ALLEZ SAVOIR N 21 Ocro8re 2001 Allez davoir encore peur de l avalanche i La fourrure est elle vraiment morte i Les assurances un univers en pleine r volution Que sait on de neuf sur J sus i Exp rimenta tions animales quelles alternatives L interview ll faut b tir i un Etat providence i l europ enne i Entretien avec le professeur i Fran ois Xavier Merrien Alles Allez savoir NS yr Jaen 1 LL Les dossiers Les dossiers e Partir en vacances c est mourir un peu Etudiant un m tier en pleine mutation e Elles s arment se battent pour pondre nous empoisonnent la vie Mais o sont les fourmis d antan Les religions sont elles violentes Le ch teau de Chillon ou l histoire d un g ant paisible L interview Les J O f tent leurs cent ans Ont ils toujours un Entretien avec Georges Andr Carrel directeur du Service des sports de l UNIL Allez savoir Allez savoir N 6 i Les Burgondes ces Barbares qui nous ont permis de rester latins Une nouvelle Constitution Pourquoi pas mais comment la voulez
18. Nimbus 2000 comme dans les aventures d Harry Potter Les sorciers de nos contr es chevauchaient plut t un animal noir et capable de voler gr ce des pouvoirs diaboliques par exemple un cheval un poulain ou un b uf note l historienne lausan noise Les apprentis sorciers des Alpes recevaient leur v hicule apr s avoir sign leur pacte diabolique Ils h ri taient le plus souvent d un b ton qui prenait son envol apr s une formule magique ou quand on l avait enduit d un onguent constitu de graisse d enfants non baptis s et mijot s dans un chaudron Un sorcier chevauchant un loup Cologne vers 1460 A La lie de la sorcellerie La majorit des l ves de la premi re cole en ressortait sur de plus clas siques balais Il ne leur restait plus qu observer avec envie les d collages confortables des sorciers valaisans qui c est une particularit r gionale se d pla aient g n ralement sur une chaise ou un tabouret volant Autant de v hicules qui ne devaient pas arriver au sabbat en ligne droite tant les mages noirs de ce canton avaient la r putation selon le chroni queur lucernois Hans Fr nd qui d crit ique au si cle de visi cette pratique au si cle de visi ter clandestinement les caves de leurs contemporains pour boire secr te ment les meilleurs vins avant de pour suivre leur tourn e des grands ducs Sabbat au Grand Saint Bernard Une fois par s
19. Universit de Lausanne les Suisses ensanglantaient Uniscope est le journal interne de l Europe l UNIL Hebdomadaire en o B b p riode de cours il est mensuel etsi on faisait durant les vacances Il contient aora aeaoe notamment le m mento des conf rences et des avantleherceau cours sp ciaux l agenda des activit s culturelles organi i _ s es au sein de notre Haute Ecole ainsi que des articles pr sen Les taureaux ane ees tant la vie sociale et scientifique de l institution sacr s de nos anc tres Uniscope peut tre t l charg au format PDF partir de son site o Femmes Internet http www unil ch spul uniscope index html en armes Tous les num ros du magazine Allez savoir figurent galement adieu Marilyn sur le Web l URL bonjour Lara http www unil ch spul allez_savoir index html Pour vous abonner la version papier de Allez savoir il vous L interview A suffit de remplir le coupon ci contre et de l envoyer par fax au Quelle universit 021 692 20 75 ou par courrier au Service de presse de l Uni pour le XXT si cle versit de Lausanne BRA 1015 Lausanne ou de manifester cet D bat int r t par courrier lectronique Uniscope unil ch contradictoire entre le recteur Apportez des id es exploitez vos connaissances et r alisez vos objectifs Les H m CU MG mG RS DR VE i perspective
20. a t codi fi e en 1976 dans le cadre de la r forme du droit de filiation Le Conseil f d ral a propos alors de fixer une sorte d ge butoir 25 ans au del duquel les parents ne devraient plus payer Mais le parlement a refus avec en arri re pens e la crainte que si la dur e des tudes s allonge ce ne soit plus les parents mais l Etat qui passe la caisse note Vincent Henriod Une loi restrictive En fin de compte la loi de 1976 demeurera tr s restrictive l entretien des enfants au del de la majorit fix e alors 20 ans est cens rester l excep tion et non la r gle Il faut alors que l enfant ait entam une formation avant sa majorit et qu elle se prolonge au del pour justifier un droit d entretien Si la loi est dure elle va plier sous l effet des r alit s conomiques et sous la pression de la jurisprudence le champ d application de la loi va s lar gir peu peu au point que si on en res pecte encore l esprit on s carte de la lettre analyse Vincent Henriod Une pratique bien plus libre Ainsi on conc de au fil du temps que les parents sont d j tenus de pour voir l entretien de l enfant si le plan de formation t con u dans les gran des lignes avant sa majorit D autres arr ts rendus interpr tent toujours plus librement la notion de formation que la loi de 1976 omet de d finir L ann e 1991 va donner un excellent pr
21. est en question La r appropriation de la ville par l Homme peut elle tre elle autre chose pour lui de l Homme et de la soci t Une r alit ambigu en fait tant t consid r e comme la Source des pires corrup tions tant t comme le prin cipal facteur de civilisation et de la culture S cr tion des hommes corps vivant leur image la ville est faite Cours public 2002 L Homme dans la ville Le th me et les dates du prochain cours public de l UNIL sont fix s A l heure d imprimer notre magazine la liste des conf renciers n est pas d finitivement arr t e Avant go t autant d id es et de culture que de pierres et d habi tants Elle r gente les et d finit les valeurs de l re l homo urbanus Mais si laville est en question n est pas parce que notre vie elle m me celle des fem qu une fa on de se r ap proprier sa propre vie Jean Bernard Racine Vautrin Lud Nobel des g o graphes le professeur Jean Bernard Racine supervise l or ganisation de ce cours et assu me sa coh rence Il sera entou i r de r pondants venus des diff rentes disciplines des sciences humaines l Universit de Lausanne Reprenant le the me illustr par l dition 1983 84 ce cours public s efforcera de mettre en perspective r ci proque les diff rentes dimen i sions travers
22. il appartient l homme de prendre ses responsabilit s dans la r gulation des populations de bou quetins et des autres ongul s comme le chamois le cerf et le sanglier Depuis la fin des ann es 1970 des p riodes de chasse au bouquetin ont t autoris es dans certains cantons sous la surveillance d un garde chasse celui ci attribue des chas seurs d sign s par le sort la possibi lit de tirer un sp cimen de telle classe d ge Sans vouloir attenter aux connais sances et l exp rience des gardes on peut dire que ce choix s est longtemps fait au pifom tre En outre les chas seurs pr f rant g n ralement tirer de vieux m les bien encorn s que de jeunes boucs peine sevr s il y avait l une possibilit manifeste d abus a la mod lisation informatique e C est ce qui a conduit l Office f d ral de l environnement des for ts et du paysage OFEFP prendre le bou quetin par les cornes si l on ose dire et mandater des chercheurs pour qu ils cr ent des outils de mod lisation utiles pour la gestion de la chasse Et comme toujours avec les travaux des scientifiques cette premi re d marche a ouvert des perspectives nouvelles et fascinantes En fait explique Alexandre Hirzel de l Institut d cologie fra chement titu laris docteur s sciences de l Univer sit de Lausanne il s agissait de mettre au point une strat gie qui permette de maintenir un
23. l Ecole des HEC en est persuad e le cyber ensei gnement va bient t modifier en pro fondeur la vie acad mique nterview futuriste en page 51 IMPRESSUM Allez savoir Magazine de l Universit de Lausanne N 21 octobre 2001 Tirage 22 000 ex 48 400 lecteurs Etude 5 Trend 1998 Internet http www unil ch spul R daction Service de presse de l UNIL Axel A Broquet resp Florence Kiausfelder BRA 1015 Lausanne Dorigny T l 021 692 20 71 Fax 021 692 2075 uniscope unil ch R dacteur responsable Axel A Broquet Conception originale et coordination Jocelyn Rochat journaliste L Hebdo Ont collabor ce num ro Sonia Arnal Michel Beuret Jean Bernard Desfayes Giuseppe Melillo et Alberto Montesissa Photographe Nicole Chuard Correcteur Albert Grun Concept graphique Richard Salvi Chessel http www swisscraft ch salvi Publicit Christophe Wiest EMENS publicit 13 chemin du Chateau Sec 1009 Pully T l 021 729 98 81 fax 021 729 99 08 e mail emensi bluemail ch Imprimerie Presses Centrales Lausanne SA Rue de Gen ve 7 1003 Lausanne Photos de couverture Harry Potter Warner Bros Bouquetin Patrick Patthey Abdominaux DR SOMMAIRE HISTOIRE Des si cles avant Harry Potter des apprentis sorciers tudiaient l Ecole des Alpes page 3 L premi re See aR a page 5 Le sabbat une l gende n e en SUISSE
24. les d tails sa voureux n ont pas grand chose envier aux aventures de Harry Potter est alors colport par quelques inquisiteurs et hommes tous install s dans ou aux abords de la Suisse actuelle La rumeur est aussi relay e par les autorit s la ques surtout par un homme politique fondamental pour la r gion le duc de Savoie Am d e VIII qui deviendra lar lenne Das DEKE A cific O14 mon pape sous le nom de F lix V poursuit Martine Ostorero Il est tay par des milliers de t moignages des r cits arra ch s par la torture des victimes d non c es qui par un voisin jaloux qui par un autre sorcier somm durant son supplice de donner les noms de ses com plices Autant d pisodes tragiques qui ont fait l objet de proc s lesquels ont t pr serv s et sont d sormais tudi s par les chercheurs de l Universit de Lausanne lire aussi en page 10 La r union des sorciers telle qu on Vimaginait vers 1460 en Europe A ALLEZ savoin N 21 Ocrosre 2001 Ces recherches nous d crivent une premi re cole de la sorcellerie que l on pourrait avec un minimum d imagination consid rer comme l anc tre de Poudlard et baptiser l Acad mie des Alpes La premi re cole cette poque pas question de prendre le Poudlard Express pour se rendre l Acad mie des Alpes Si le chemin de fer a bien t consid r comme le v hicule du diable il n avait pas encore
25. leurs consceurs de la t te Chez les patients atteints d Alzeihmer ou de Parkinson par exemple certains cher cheurs d crivent les l sions similaires dans les neurones des deux cerveaux admet le professeur Kucera C est ce qui incite d ailleurs Michael Gershon sugg rer que l on puisse diagnosti quer ces maladies par une biopsie rec tale En contact avec des mol cules mortelles Mais ce n est pas la seule perspec tive m dicale ouverte par l tude du SNE Il faut dire que la muqueuse digestive est une v ritable barri re entre le monde externe et l organisme Elle entre en contact avec un grand nombre de mol cules trang res toxi ques voire mortelles Le syst me ner ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 veux ent rique doit pouvoir r agir imm diatement en cas de danger par exemple en provoquant des vomisse ments De plus le syst me digestif con centre entre 70 et 80 des cellules du syst me immunitaire I semble diriger en grande partie le disposi tif de d fense de l organisme Le syst me nerveux ent rique entre tient des relations troites avec le syst me immunitaire confie Pavel Kucera Le syst me digestif repr sente donc un sujet d exploration pour la neuro immunologie un domaine r cent et fascinant de la re cherche biom dicale La danse des neurotransmetteurs du ventre Il y a une autre similitude plus prometteuse encore pour la m de cine entre les
26. moda lit s Dune part comme des personnes libres qui courent au bord du lac dans la for t qui font du roller du v lo du VTT nagent etc Ce que la grande majorit des gens font ou ont fait dans leur enfance La seconde modalit est une pra tique commerciale travers l inscrip tion un fitness Ces nouveaux spor tifs sortent du mod le d affiliation au ALLEZ savoir N 21 2001 club ce qui signifie aussi sortir de la culture du sport classique fond e sur l entra nement la concurrence la com p tition l augmentation des perfor mances sur la recherche de titres etc En m me temps cela ne signifie pas que les gens ne cherchent pas la per formance poursuit le sociologue mais ils la recherchent par rapport une d finition du type libre arbitre On remarque que le sport traditionnel tend perdre de ses affili s En dix ans la F d ration suisse d athl tisme a vu le nombre de ses adh rents diminuer de moiti Aujourd hui il y a 7000 licen ci s tous ges confondus en Suisse No coach no refs no rules Les structures centenaires des clubs des associations et des f d ra tions leurs lois et leurs r gles semblent d su tes dans la nouvelle donne ur baine Ces pratiques sont le plus sou vent spontan es non organis es ou alors autog r es avec leurs propres codes No coach no refs no rules pas d entra neur pas d arbitres pas de r gles Geo
27. obses sion du moment ou la r alit de demain i L interview Peut on encore croire les manuels d histoire Entretien avec le professeur Etienne Hofmann dagoir Alle ge ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 Allez savoir N 9 i Les dossiers e Le charme v n neux des champignons Mariage religieux ou mariage civil et si on offrait le choix i Les Manuscrits de la Mer Morte ces textes sacr s si bien gard s Le Chaos une id e vieille comme le monde une science qui n a pas 30 ans e La greffe du c ur a 30 ans L ge de raison L interview L imp t sur la cigarette i Un tr s mauvais imp t Il est inefficace et in quitable Entretien avec Christophe Pinget assistant l Ecole des Allez savoir Les dossiers On peut hiberner et se r veiller pour dormir Le major Davel avait perdu la t te Voici comment et par qui elle fut vol e Le Titanic ou les ingr dients du mythe Enqu te sur le Dieu obscur faut il br ler l Ancien Testament e On d couvre un jour que la grippe s agrippe L interview Quand l conomie met la soci t en faillite Entretien avec Alexander Bergmann professeur l Ecole des HEC de l Universit de Lausanne 62 Allez savoir NII al yy i Les dossiers i e Les can
28. on croyait que gr ce l ordinateur nous n imprime rions plus rien du tout On s aper oit que gr ce ou cause de l ordinateur nous imprimons beaucoup plus qu avant Beaucoup beaucoup plus qu avant Avec l enseignement assist par ordinateur c est pareil nous au rons besoin de plus de tuteurs donc de plus d assistants peut tre m me de plus de professeurs Et nous devrons revoir compl tement leurs cahiers des charges cyber enseignement edt donc un secteur d avenir gut promet de hombreux emplois Oui et aussi de nouveaux m tiers comme par exemple l ing nieur p da gogique Comment imagtne t on la collaboration des universit s dans ce domaine Bien Ne serait ce que parce qu il est possible de valoriser le d veloppement de mat riel p dagogique par le partage et la r utilisation Vous voulez dire qu un cours donn l Universit X pourrait tre r utilis ailleurs Pas ri cessairement tout le cours mais des l ments du cours certai nement Si quelqu un d veloppe par exemple un cours d arch ologie en pre ALLEZ savoir N 21 OctosrRe 2001 nant soin de le composer partir d l ments p dagogiques bien cibl s com me une construction de lego il y en a peut tre que je peux reprendre m me si mon public cible et ma strat gie p dagogique ne sont pas les m mes et m me si je ne d marre pas au m me point et que mes objectifs p dagogiques sont
29. pas simplement un sport qui par ailleurs se d roule dans la cam pagne ou la plage et qui occasion nellement arrive en ville Mais la ville et la rue pr c dent la pratique sportive Dans le monde du roller poursuit Pedrazzini on trouve deux grandes familles celle du loisir randonn e et marathon et celle de l agressif le street le pipe etc Cette derni re est une attaque agressive des modules et s accompagne d un look particulier L aspect antisport se traduit notam ment par le v tement puisqu il n y a pas d habit sportif Les recherches d Yves Pedrazzini sont un rem de contre cette soci t qui s effraie de l urbanisation d shumani sante Au del des habituels pr jug s des usagers elles montrent que les rol lers ces experts de la ville red cou vrent les qualit s profondes des espa ces urbains Gr ce ces glisseurs la massive mati re de la ville retrouve une me un esprit une culture Alberto Montesissa 50 N Chuard 1 ETS A LIRE Sports en Suisse Traditions transitions et transformations Sous la direction de Christophe Jaccoud Laurent Tissot et Yves Pedrazzini Editions Antipodes 2000 ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 Glisse urbaine L esprit roller libert apesanteur tol rance Dirig par Alain Loret et Anne Marie Waser Editions Autrement revue mensuelle juin 2001 Comment l ordinateur va r volutionner l enseign
30. pour le vol les sor ciers de nos r gions pouvaient d col Ma tre sorcier de l Ecole de Poudlard biver 2001 ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 Werner Bros Biblioth que nationale Paris ler leur guise condition que ce soit de nuit Car comme l a pr cis Antoine de Vernex condamn dans le dioc se de Lausanne en avril 1482 ses juges et tortionnaires son balai volant perdait tout pouvoir magique d s le chant du coq Ainsi quip s les sorciers pouvaient joindre au plus vite leur lieu de ras semblement Quel cap prendre pour trouver la premi re cole Quelque part au fond d une vall e ou au haut d une montagne Mais o exactement Les r ponses quand il y en a restent floues L auteur anonyme du Myst re de Saint Bernard de Menthon au milieu du XV si cle recommande mais sans garantie de rechercher l co le d ensorceleurs au sommet du col du Grand Saint Bernard Et le chroni queur Hans Fr nd voque le Val d H rens et le Val d Anniviers note Mar tine Ostorero L hostie sortil ge La ou ailleurs nos sorciers du XV si cle se retrouvaient en classe Et leur ma tre en chaire Car les enseignants de la premi re cole qu ils soient diable ou d mons qu on les appelle Satan Rabiel Robinet ou Ma tre de la secte pr chaient la mauvaise parole des l ves install s comme des ouailles devant leur cur souligne la docto rante de l Univers
31. sites web qui leur per mettent de pr parer le cours et leur pr sentation La session est le moment o nous sommes en pr sence sans ordinateur ensemble celui o il y a v ritablement interaction Dans la post session je leur donne un certain nombre d exercices faire pour ancrer les concepts L id e de base c est qu on apprend mieux ce que doit enseigner Oui C eat judicieux Cela demande un gros effort alors certains protestent parce que le pro c d est pour l instant inhabituel Mais j aimerais beaucoup que ce genre de m thodes se g n ralisent C est pour eux effectivement une excellente fa on d apprendre et pour nous une excel lente fa on de nous remettre en ques tion C est aussi un peu d stabilisant mais tr s utile Si chaque cours demande un tel travail pourrons nous encore suivre des programmes auasi pl thoriques que c est le cas aujourd hui C est bien l qu est le probl me On demande chacun quelle que soit sa cat gorie d ge ou son milieu socio ALLEZ savoir N 21 Ocrosre 2001 53 gt N Chuard 54 L enseignement assist par ordinateur devrait encore renforcer les liens entre tudiants qui seront amen s collaborer davantage ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 professionnel ou socioculturel de sa voir quasiment tout sur tout Et comme on n a rien sans rien nous voil confront s une r elle difficult
32. soit d une punition apprend que le diable n est pas aussi br 4 faire des cuisiniers qui enl vent la t te du feu sort de sa bouche ating FLE divine soit de l ouvrage de mages noirs lant qu on pourrait le croire Une sorci re jug e non comestible cause du bap f La r f rence Sandrine Strobino Fran ip On peut commander qui r pandent la maladie en graissant les qu il a honor e sous le regard complice t me ce repas laisse les sorciers sur leur fs 7 oise sauv e des flammes Une Valai EFS ae 5 2 les Cahiers lausannois portes des maisons de renards et de chats pr tend en effet faim quelle que soit la quantit de viande sanne accus e de sorcellerie au XVe a 3 d histoire m di vale CLHM See eee sereeeeeeeeeeee Allez savoir N 21 Octosre 2001 ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 11 VOS DROITS P eu de gens le savent mais l entre tien d un enfant majeur pendant sa formation est une obligation paren tale Un devoir l gal qui s il n est pas respect donne en principe le droit l enfant majeur d intenter une action justice contre ses parents Mais l on s en doute le terrain est min par la casuistique ou tude au cas par cas et les choses ne sont pas si simples Un droit de l enfant Voil ce que dit grosso modo l article 277 alin a 2 du code civil CC l enfant a droit si les circonstances le permettent une formation appropri e qui puis
33. tre c est l organisation fonc tionnelle de ce cerveau Comment par exemple travaillent les cellules inter stitielles de Cajal de v ritables pace makers qui sont l origine du rythme gastrointestinal Comment s organi sent les propulsions p ristaltiques qui font avancer le bol alimentaire Com ment pourrait on les conditionner Ce domaine de recherche est beaucoup plus modeste mais il a pro duit une inattendue L quipe du professeur Kucera en collaboration avec celle du profes seur Popovic de l EPFL a mis au point un instrument qui permet de visualiser en temps r el et en trois dimensions le parcours des aliments dans le syst me digestif invention 39 gt Nous avons un troisi me cerveau le cerveau abdominal ss SS Une invention pour r duire le nombre de radiographies Ce proc d recourt une technolo gie qui fait penser au syst me GPS uti lis dans l aviation ou la marine afin de localiser un navire ou un avion On serait tent de l appeler la magn to location Le patient avale une pilule magn tique dont le parcours l int rieur du corps suivi par une matrice de d tecteurs de champs magn tiques appara t l cran d un ordinateur avant d tre expuls e par la voie naturelle Cette invention permettra de r duire le nombre de radiographies ce qui est tr s utile par exemple en p diatrie afin de limiter l exposition des enfants aux radiations ajoute Pav
34. un studio en plus On ose mais le TF soudain moins flexible n entre en mati re que si la famille exerce une mauvaise influence sur sa prog niture Limite papa poule le TF peut encore forcer les parents se retrousser les manches quand il s agit de faciliter les tudes de leur prog niture lui qui a pouss certains d entre eux gagner davantage d argent ou leur a demand de renoncer un tra vail temps partiel Tout cela pour assurer une formation que l enfant reste totalement libre de choisir Parce que dans ce cas de figure celui qui paie ne commande pas estime la loi suisse qui donne l tudiant la pos sibilit d obliger ses parents lui offrir les tudes qu il pr f re y compris quand un exemple au hasard il entend faire Sciences sociales alors que ses g niteurs le verraient plut t chef d entreprise comme papa C est dire quel point le jeune en for mation b n ficie de protections puis santes dans ce pays La perspective est logique dans une Suisse qui consid re juste titre que la mati re grise est sa seule mati re premi re celle qui garan tit son avenir Elle l est moins pour les parents qui auront beau jeu de rappe ler que priv s d assurance maternit peu soulag s en mati re fiscale mal sou tenus quand il s agit de payer des assu rances ou d encaisser des allocations ils sont les ternels perdants financiers de l affaire Dans un pays qui n
35. 996 qu il a le sexe tellement froid qu elle en a souffert La r f rence Martine Ostorero Fola trer avec les d mons Sabbat et chasse aux sorciers a Vevey 1448 CLHM 15 Lausanne 1995 si cle CLHM 18 Lausanne 1996 au Bureau d histoire m di vale UNIL T l 41 21 692 29 59 Fax 41 21 692 29 55 E mail clhm bist unil ch hommes et vingt femmes de ce petit vil L anecdote Ces proc s font une belle pays jusqu aux portes d Oron peu peu forme humaine Dans un autre A lage vaudois place la description d une sp cialit culi L anecdote On y d couvre des des il appara t sous l aspect d une corneille PT 7 3 L anecdote On y d couvre les sorciers naire r gionale les brochettes d enfant EM criptions de la cuisson de chair d enfant avant de se changer en homme Cet FRET et sorci res bouteurs de peste Ils sont FN l ail L interrogatoire d une sorci re offre une viande au go t tr s doux qui se mijote humain est dans tous les cas noir et poilu d nonc s en 1616 et surtout 1630 31 FM aussi une description gratin e des orgies dans une marmite au feu de bois ou qui avec des habits immondes et n a parfois pee des ann es d pid mie Ce fl au dit on sexuelles qui cl turent les sabbats On y se pr pare la broche Malgr le savoir pas de genou 11 porte enfin des cornes et ge 5 Ne 3 5 E E2 Note au village provient
36. C est l une des raisons pour lesquelles il faudrait mon avis et cela va aussi l encontre du credo actuel ral longer les tudes et augmenter les quipes enseignantes Cette fa on de croire que les l ves vont arriver apr s leur bac avoir des comp tences de pointe en trois ans tout en tant polyvalents mobiles flexibles souples ouverts dynamiques curieux et tout en ayant en plus des activit s sportives il faut aussi faire attention son tat physique sans oublier de faire un peu la f te tout cela avec un agenda de plus en plus charg et des quipes d enseignants r duites c est curieux elle clate de rire A terme le cyber enseignement va t il supprimer le contact direct entre l tudiant et l enseignant Non Normalement s il est bien fait et si son but est bien l enseignement et non pas de vendre du mat riel p da gogique pour faire de l argent tous les liens vont se resserrer Je pense aux liens entre tudiants qui seront ame n s travailler davantage ensemble mais encore aux liens entre les tu diants et l quipe enseignante qui devra tre plus atteignable Nous allons vers un enseignement qui provoque davan tage d changes et qui n est plus uni quement bas sur un d versement uni lat ral comme c est souvent le cas aujourd hui L enseignement assist Par ordinateur peut il r gler laquestiond s effectifay ou plut t celle nombre eFotssant
37. ELLLE LLLETELELLEEEE rythme des d nonciations L anecdote Deux hommes et deux femmes d taillent plusieurs rituels cen s s ridiculiser la pratique liturgique comme la profanation d ostie Les sor ciers cherchent la faire frire dans une po le mais cette mat rialisation de la f nature divine du Christ en sort miracu FE leusement parfois en se mettant sai j gner ou crier Les sorciers tentent encore de profaner l eau b nite en la Ea jetant par dessus leur paule au lieu de amp amp la verser sur leur visage La r f rence Laurence Pfister L enfer sur terre Sorcellerie Dommartin E 1498 CLHM 20 Lausanne 1997 amp Val d Anniviers et Val d H rens 1428 Gare aux loups garous PAS Les faits En 1428 des sorciers sont d couverts dans le Val d Anniviers et d H rens puis dans le reste du pays du Valais Le proc s dure plus d une ann e pE et plus de 100 personnes sont jug es et ex cut es L anecdote On y rencontre les gus chers Harry Potter ces sorciers gt capables de se transformer en animaux 277 Ici les Valaisans deviennent des loups et F courent apr s les moutons les agneaux et les ch vres qu ils mangent crus avant de redevenir des hommes quand ils le d sirent La r f rence Martine Ostorero Agos tino Paravicini Kathrin Utz Tr
38. T RES ee ES J une formation compl mentaire Les juges de Mon Repos ont donn raison cette tudiante qui avait achev son BBA Bachelor in Busi ness Administration aux Etats Unis et qui souhait entamer un MBA Master in Business Administra tion Ils ont consid r que cela constituait la seconde tape d une instruction globale veux faire HEC apr s mon dipl me de commerce Les juges bernois ont refus m me si le fils avait brillamment obtenu son di pl me de commerce et fr quent une cole priv e de pr paration l examen d entr e l Universit de Berne REFUSE 18 fats un stage d avocat Les juges vaudois ont consid r qu il i s agissait d une formation compl mentaire la licence mettant par tiellement la charge du p re l entre tien de sa fille en stage ACCEPT _ NAL pad pu sulvre la formation que je voulais Un arr t argovien rel ve que l enfant a droit une seconde formation lorsque les parents ont viol leur i devoir en poussant l enfant dans une profession qui ne correspond mani festement pas ses comp tences et go ts ACCEPT _ med tudes ont t perturb es par un facteur ext rieur i Toutes causes ind pendantes de la volont de l enfant maladie acci dent obligations militaires toutes i circonstances personnelles ou
39. a t il encore quelqu un pour r ver de l Am rique e Comment valuer les professeurs L interview La science eat pas toujours raisonnable Entretien avec les professeurs Jacques Diezi et Eric Junod Alllez savoir 3 60 Allez savoir ie ae Ta dossiers i Le rayon invisible a 100 ans Du sang neuf dans la vie de J sus e Oscar Wilde ou le je d un d cadent Des couleurs dans votre assiette les additifs alimentaires Un tiers des tudiants abandonnent leurs tudes Linterview Leuthanaste active i Extraits i d un s minaire d bat Allez savoir Allez savoir Les dossiers i Le tourisme v nementiel est l avenir d une Suisse convalescente Notre peau n oublie aucun coup de soleil Les volcans livrent peu peu leurs secrets Les athl tes se mesurent aussi aux laboratoires antidopage Les chercheurs ont il un avenir sur Internet L interview i Hans Ulrich Jost la Suisse doit elle i avoir peur de d couvrir ce quelle a fait entre 1959 et 1945 Allez 3 5 21 NUM ROS D ALLEZ SAVOIR EN UN COUP D IL Allez savoir ein Les dossiers Mais qui tait vraiment Lancelot Ces brevets qui r inventent la nature e Entre l il et l cran une histoire douloureuse i
40. aux de Mars n taient qu un formidable bateau i e Lage moyen o Lausanne voyait ses v ques tuer et tre tu s i e L attrait irr sistible des plantes m dicinales Jack Kerouac dy l criture aux trousses i L universit en questions i Linterview i Et ai le jargon scientifique servait parfois dissimuler le vide des id es Entretien avec Giovanni Busino directeur de l Institut d anthropologie i et de sociologie i de l Universit de Lausanne Alllez savoir Allez savoir i Les dossiers Ce n est plus du cin ma les petites m t o rites arrivent e Entre raffinement et barbarie l amour chez les araign es i Moise de l Egypte Hollywood en passant par le d sert i Le virus infor matique arme des nouveaux vandales Racisme ce que la loi condamne L interview Vaches moutons i chats fous i L homme tremble mats que risque t il vraiment Entretien avec i le Docteur Joseph Andr Ghika m decin au Service de neurologie du CHUV N 12 21 NUM ROS D ALLEZ SAVOIR EN UN COUP D IL Allez savoir N 15 anvye Les dossiers Faut il r habiliter les Bernois Quand les animaux sauvages apprivoisent la ville Montand d lits sexuels recherches en paternit
41. be digestif La prudence est de mise Pourtant dans ce cas ci il ne s agit pas d une extrapolation audacieuse mais d une information confirm e Nous avons bel et bien un autre cerveau dans nos entrailles Cet organe se trouve en roul autour du tube digestif et de l intestin et il peut travailler de mani re AtLez savoin N 21 Octosre 2001 ind pendante du cerveau principal pr cise Pavel Kucera professeur de physiologie l Universit de Lausanne qui approfondit ce sujet depuis plu sieurs ann es Du point de vue em bryonnaire les cellules nerveuses du cerveau abdominal ont la m me origine que celles du cerveau principal un certain moment elles s en s parent migrent vers le ventre pour former le syst me nerveux ent rique SNE ent rique pour intestinal Et voil la neuro gastro ent rologie L tude de son fonctionnement a donn naissance une nouvelle disci pline scientifique cheval entre la neurophysiologie et la gastroent ro logie la neuro gastro ent rologie Cela vous surprend Normal Ces faits sont peu connus m me l int rieur du milieu scientifique et m di cal reconna t Pavel Kucera Mais on s y int resse de plus en plus depuis une dizaine d ann es et on commence en parler dans le public depuis six mois un an On conna t depuis plus d un si cle l existence des cellules nerveuses du syst me digestif sans leur accorder grande attention Ce n est que
42. ce bel animal Il avait donc disparu des Alpes fran aises suisses et autrichiennes Seul le roi d Italie pouvait se flatter d entretenir une petite population dans sa r serve de chasse personnelle du Gran Para diso dans le Val d Aoste Des tentatives de repeuplement C est partir de cette r serve royale que les premi res tentatives de repeu plement ont commenc en Suisse au tout d but du XX si cle Sans succ s d abord parce que les b tes taient l ch es un peu au hasard dans la nature Les premi res r ussites datent de 1911 les bouquetins sans doute obte nus par contrebande ont t gard s quelque temps dans des sortes de zoos naturels pour qu ils puissent se repro duire avant leur implantation dans les Alpes grisonnes pour commencer et par la suite leur dispersion dans toutes les Alpes et m me dans le Jura Creux du Van Curieusement aujourd hui son apparition dans le canton du Jura ne fait pas que des heureux dans l opi nion publique aux probl mes de surpopulation Bref la population totale des bou quetins suisses atteint aujourd hui les 14 000 t tes ce qui est consid rable et commence faire surgir d authentiques probl mes de surpopulation d autant que la chasse en tait strictement inter dite jusque dans un pass r cent Oblig s de descendre de leurs hau teurs pour trouver leur nourriture ils se retrouvent sur le territoire des mou tons dont ils at
43. cellules du syst me nerveux ent rique et celles du sys t me nerveux central c est que les neurones du SNE produisent les m me mol cules les neurotrans metteurs que le cerveau principal L exemple le plus spectaculaire est celui de la s rotonine un neu rotransmetteur qui influence les tats d me qui est produit 95 par les cellules nerveuses de l intes tin On le sait la pharmacop e psychiatrique agit galement sur l estomac Certains antid presseurs provoquent parfois des diarrh es et des dys fonctionnements gas triques En cas de dys pepsie autrement dit de digestion difficile et douloureuse un m di cament contre la mi graine comme le sumatriptan peut avoir galement un effet relaxant sur l estomac Une th rapie contre l autisme Actuellement les laboratoires pharmaceutiques cherchent inverser le processus afin d agir sur le cerveau principal avec des m dicaments destin s l estomac On exp rimente d j la s cr tine une hormone gastrique dans les th rapies de l autisme En effet on constate que certaines maladies du syst me digestif sont troite ment li es l tat psychique du pa tient observe le professeur Kucera C est le cas par exemple du colon irritable une affection qui atteint environ 20 de la popula tion et qui provoque des douleurs dans l abdomen des selles irr gu li res et l accumulation d air dans l intestin 40 de ces malades
44. des outils des objets plus value qui permettent de nouvelles pratiques sportives La question r currente se deman de le sociologue Christophe Jaccoud est de savoir si c est l offre qui induit ou si c est la demande On constate aussi que ces pratiques qui paraissent comme marginales ou d cal es revien nent et induisent des effets sur les pra tiques traditionnelles Par exemple le ski carving se d duit du snowboard les technologies du v lo viennent du tri athlon etc Tout est r cup r Pour Georges Andr Carrel les jeunes pris de cr ativit de libert et d autonomie ne se rendent pas compte qu ils deviennent les tremplins des grandes firmes de sport qui leur don nent des id es pour cr er de nouveaux produits Tout est r cup r Mais il faut bien s parer le courant de masse et celui de l lite avec tout l aspect busi ness qui les entoure pr cise le direc teur du SSU Les quipementiers sont gagnants les f d rations et le CIO 48 N Chuard Yves Pedrazzini licenci en sociologie l UNIL docteur l EPFL et chercheur l IREC aussi Ce sont devenus des sports au m me titre que les autres Le beach vol ley Sydney a fait un tabac Et il y a de moins en moins de m lange entre le volley et le beach volley Il y a m me des jalousies entre les deux La diff rence est que dans le beach le joueur prend un pied gigantesque car il touche la balle de trois six f
45. diff rents Si nous avons une d fi nition en commun je peux la prendre et l adapter l intention de mon propre public sans repartir de z ro D rri re cela il faut imaginer une banque de donn es d l ments d enseignement C est ce qu on appelle le vivier de connaissances y en a maintenant quelques dizaines qui existent tra vers le monde Ils permettent de dis poser gr ce la connexion un vivier central dans lequel sont ins r s ces l ments p dagogiques du mat riel dont on souhaite se servir localement pour cr er un cours Ce vivier cen tral se trouve l Universit catholique de Leuven Et c est Lausanne qui est l origine de cette id e qui a fait l objet d un d veloppement baptis Ariadne C tait un projet europ en quand Lausanne l a lanc C est d sor mais une fondation qui compte 160 adh rents Propos recueillis par Jocelyn Rochat Un site Internet pour voir http www ariadne eu org 55 66 Forme quasi univer selle que prend l organisa 1 tion de l occupation humaine terre ville et le mode de vie urbain qui lui est li s imposent comme l horizon ind passable du destin des femmes et des hommes d aujourd hui et de demain C est en elle que se joue notre passion d exister le sens concret quotidien que prend notre existence Or cette ville est l image mes et des hommes d au jourd hui
46. dlard l acad mie de sorcellerie qui forme le magicien le plus popu laire de la litt rature et du cin ma actuels Onguents poudres et potions Une rumeur venue des r gions alpestres lire encore en page 9 d crit les premiers sabbats ces f tes rassem blant des norias de sorciers et de sor ci res qui enfourchaient leur balai pour se retrouver nuitamment raconte l historienne de l Universit de Lau sanne Martine Ostorero L histoire veut encore qu il y ait eu en 1430 apr s J C c tait totalement in dit une ou des coles le chroniqueur lucernois Hans Fr nd parle d ailleurs de Schule o les sorciers fribour apprentis valaisans geois vaudois valdo tains et savoyards taient initi s aux plus noirs mal fices Ils y apprenaient la fabrication de potions et de poudres prenez la peau d un chat remplissez l d orge de bl et d avoine trempez l dans une source vive tirez en une poudre saupoudrez le champ du voisin et sa fertilit chu tera Ils d couvraient la pr paration d onguents comme celui base de graisse d enfant m l e aux animaux les plus venimeux serpents crapauds l zards araign es qui assurait une mauvaise mort la personne vis e Une le on l Ecole de Poudlard pour Harry Potter et ses camarades y ALLEZ savoin N 21 Octosre 2001 Warner Bros Biblioth que royale Bruxelles L imaginaire de la torture Cet imaginaire dont
47. docu ment initial C est le seul changement Non Cette aide informatique si elle peut enrichir l apprentissage modifie en m me temps la relation avec l quipe enseignante Cet impact est sensible sur la mani re dont le cours est conduit et sur toute une s rie d autres param tres li s la vie du campus Ne serait ce que parce que si les cours ex cathedra seront partiellement remplac s par une formation distance cela n cessitera davantage de tuteurs ou d assistanat pour assurer un suivi correct des tu diants Quant aux enseignants ils seront plus sollicit s dans le cadre de s minaires et devront s engager dans une relation plus interactive avec leurs l ves L il ne s agit plus de procla mer la V rit mais l on peut tre inter pell Il faut donc une connaissance de son domaine qui va bien au del du simple expos Ceci aura galement des r percussions tr s importantes sur l organisation de l espace et donc des b timents puisqu il faudra moins de grands auditoires et plus de petites salles Le cyber enseignement aura donc un impact norme sur toute la vie l universit Comment l assistance de l ordinateur va t elle bouleverser le travail des enseignants au quotidien Un exemple On ne peut plus im proviser quand on monte un cours en ligne Il faut se pr parer tr s soigneu sement Je peux vous le dire puisque je pr pare mon cours MBA de cette mani re Ce cours qui
48. dominal Ils n ont pas enti rement tort Le nerf vague joue certainement un r le de dirigeant aupr s du SNE mais ce qu il ne peut pas lui indiquer c est commentassurer la digestion En plus de la propulsion du bol alimentaire le SNE est responsable de l entretien et de la r gulation du syst me diges tif Il collabore avec le syst me immu nitaire Il peut modifier le taux de prolif ration des cellules des muqueuses intestinales Et les neu rones ent riques innervent galement des organes associ s et voisins comme le pancr as Les neurones de l intestin Toutefois un grand nombre d organes contiennent des cellules nerveuses I y en a dans le c ur ou dans le syst me urinaire par exemple On ne parle pourtant pas de cerveau cardiaque Qu est ce qui distingue donc les neurones de l intestin Dans le SNE les cellules sont r parties de mani re moins compacte et plus dispers e que dans le cerveau principal leur quantit leur permet n anmoins de constituer un petit cer veau souligne le professeur Kucera Ces neurones forment des petits amas des ganglions communiquant entre eux par un r seau de connexions diffuses dispers es et tr s difficiles tudier dont le nombre est tr s important mais dont nous ignorons presque tout 38 www arttoday com Les maladies des cellules du cerveau du ventre Les cellules du SNE souffrent aussi probablement des m mes affections que
49. e b tail ou de faire dispara tre un tiers de leur fumier Et qui crai gnaient les sortil ges de st rilit qui provoquaient des fausses couches chez les femmes ou l impuissance des hom mes du village Les villageois tremblaient encore devant les mal fices de catastrophes naturelles qui faisaient tomber la neige en plein mois de juillet ou provoquaient des vents destructeurs accompagn s d clairs comme pouvait les d clencher le sorcier bernois Hoppo Ils appr hendaient enfin le mal fice de tacitur nit qui rendait les sorciers muets et leur permettait de r sister l usage de la torture pr cise l historienne lau sannoise Epilogue sanglant Reste malgr ces vapeurs en s rie que les plus a plaindre taient encore les jeteurs de sorts comme ceux que l on soup onnait de magie noire car ils ont pay un terrible tribut la folie anti sorci re qui a saisi la Suisse romande durant plusieurs si cles Le diable au sabbat Gen ve en 1570 Biblioth que centrale Zurich Pour le seul canton de Vaud on compte quelque 1700 accus s de magie noire qui ont termin leur carri re sur un b cher entre 1580 et 1655 calcule Fabienne Taric Zumsteg une autre chercheuse de l Universit de Lausan ne dans Les sorciers l assaut du vil lage de Jusqu ce que un beau jour de 1680 le souverain bernois d cide de ne plus punir les ensorceleurs de mor
50. e cesse de vieillir cette situation d s quilibr e m rite que l on y songe Avant qu elle n incite trop de parents ne plus mettre au monde ces futurs tudiants si bien encadr s Jocelyn Rochat ALLEZ SAVOIR N 21 2001 Ch res tudes HISTOIRE Des si cles avant Harry Potter des apprentis s rciers tudiaient l Ecole des Alpes L cole d apprentis sorciers de Poudlard et le professeur Minerva McGonagal tels qu ils appara tront au cin ma d s le 5 d cembre sur les crans romand ALLEZ savoin N 21 Octosre 2001 Warner Bros apprentis sorciers tudiaient l Ecole des Alpes EE i en croit les chercheurs l Univer Je 0 sit de Lausanne c est en Suisse qu il faut a l gende du 8 sabbat que vous allez d couvrir ici remonte des temps fort lointains dans l histoire de la sorcel lerie Si lointains que la v n rable Ecole de Poudlard celle qui accueille aujourd hui le c l bre h ros de roman et bient t de film Harry Potter n avait pas encore t fond e A cette poque que les sorciers pr f rent oublier parce qu ils y taient trop souvent br l s et qui a t baptis e Moyen Age par les Moldus ce terme couramment employ Poudlard d signe tous ceux qui ne sont pas sorciers voil que l on colporte une histoire fan tastique avec des mines inqui tes chercher l anc tre de Pou
51. e des composants qu ils utilisent des produits qu ils mettent sur le march Le cours est r parti en 5 modules th matiques il commence par un enseignement de 2 semaines plein temps sur les l ments de base de la nutri tiques prot ines vitamines oligo l ments m tabolisme et digestion Il se poursuit par des s ries de 3 jours sur la malnutrition et la nutrition clinique module 2 l ob sit et le diab te 3 la th rapie nutrition nelle et la di t tique 4 et les facteurs de risque et facteurs de protection 5 Notons que chaque module peut tre suivi de mani re ind pendante Les cours th oriques du matin sont compl t s par des d monstrations et travaux pratiques des pr sentations et discussions de cas Pour obtenir le Certificat un travail personnel de recherche m moire sur un th me actuel en rapport avec la nutrition fondamentale ou cli nique doit tre r dig et pr sent oralement dans les mois qui suivent le cours tion composition corporelle besoins energ ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 humaine dans lequel interviennent 59 Allez savoir wie Le Les dossiers e Qui a Les dossiers Nos anc tres les Helv tes La sieste bon ou mauvais sommeil Chronique d une collision spatiale annonc e une com te contre Jupiter La s duction fait peur aux entreprises Y
52. e nous donnait acc s ce troisi me cerveau qui pour certains pourrait constituer la matrice biologique de l inconscient Elucubration hypoth se fumeuse Certainement Et pourtant le bon sens nous fait parfois r agir avec nos tri pes Comme si ces tripes contenaient une sorte de radar dot d un sixi me sens qui nous guide dans des situations complexes dangereuses ou simplement tr s motionnelles Comme si le ventre tait plus que le c ur le si ge des motions de l homme 36 Un ventre 100 millions de neurones De plus la science nous r serve aussi parfois des surprises en red couvrant ce que le sens commun sait depuis longtemps Ainsi au mois d ao t dernier le magazine fran ais a m in t resse annonce la d couverte d un autre cerveau Notre ventre est un cerveau titre t il Il contient cent mil lions de neurones il influence notre comportement et notre sant scoop n en tait pas un Six mois plus t t en mars 2001 le magazine italien Focus a d ja r v l cette m me nouvelle Il y a un cer veau dans notre ventre trompette t il en une Il est capable de se souvenir de s mouvoir et il peut m me penser et souffrir de n vrose Mais Focus s inspire lui m me d un article du ma gazine allemand G o qui le premier a mis un nombril en couverture en novembre 2000 avec cette m me nou velle Un cerveau enroul autour du tu
53. e point commun de tous ces sports Ils se d roulent au c ur des villes dans les grands centres urbains Il n y a pas une cit de renomm e natio nale ou internationale qui ne poss de pas sa manifestation Rien qu Lau sanne il y a les 20 km deux rendez vous de roller du triathlon Autant de nouvelles pratiques de nouvelles tendances qui envahissent les milieux urbains depuis de nombreuses ann es et qui ont radicalement transform la relation sport ville aa Des sports o l on d bute sans passer par un club Elles ont surtout boulevers les fon dements des sports dits classiques notamment parce que chacun peut d buter sur le champ sans avoir be soin de mat riel sophistiqu ni d ap partenir un club ou une association Pas besoin non plus de payer de coti sations et encore moins d engager un entraineur Si plusieurs d entre eux sont des r cup rations ou des d riv s de sports traditionnels pratiqu s avant tout pour le plaisir le fun on observe encore une pratique qui merge autant comme une alliance entre sport culture et ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 esprit le plus propice la ville et son mobilier la glisse urbaine dont les vec teurs principaux sont le roller et le ska teboard R bellion urbaine Mais le plus inattendu ce sont les changements de mentalit s qui les ac compagnent Certains de ces sports qui ont v hicul ou v hiculent t
54. e population un niveau supportable sans risque d extinction de l esp ce et avec une structure d ges et de sexes quilibr e Mon travail a donc consist dans un premier temps concevoir un logiciel d utilisation facile pour des non scientifiques le premier destinataire est le garde chasse qui peut tablir le plan de tir pour sa colonie de mani re objective Un recensement annuel Pour que cette application fonc tionne il faut disposer de quelques donn es de base videntes dont la dimension de la harde Ces donn es sont excellentes car depuis 1991 le bouquetin fait chaque ann e au prin temps l objet d un recensement exhaus tif L esp ce vivant en g n ral au des sus des for ts il n est pas trop difficile une soixantaine de personnes des candidats chasseurs des tudiants des b n voles munis de jumelles de d nombrer et classifier les animaux d un secteur montagneux d termin en l espace d une journ e La deuxi me donn e indispensable c est le nombre d animaux tir s en automne leur ge et leur sexe A partir de ces deux donn es tr s simples dit Alexandre Hirzel on peut Es ALLEZ savoir N 21 Ocrosre 2001 23 Cerf et bouquetin la chasse assist e par ordinateur Se gt d duire beaucoup d enseignements notamment le taux de f condit par classe et celui de mortalit C est ce qu on appelle le mod le de la dyna mique d une population On voit bien qu
55. e ses points faibles C est l un des objec tifs de la formation donn e par Jean Claude Deschamps de l Institut des sciences sociales et p dagogiques de UNIL et Pierre de Vis scher professeur l Universit de Li ge res ponsable du Centre de dynamique des groupes et d analyse institutionnelle Cette formation utilise des mini situations des simulations des jeux de r le et des tudes de cas pour largir une base th orique fond e sur les plus r cents travaux dans le domaine Ce module fait partie du Certificat de formation continue en psychologie des groupes qui com porte galement les sessions Dynamique des groupes et Cr ativit intellectuelle en grou pe Le dipl me est d cern la fin de ces trois modules et apr s la r daction d un rapport confrontant des exp riences v cues durant le cours au corpus th orique ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 La physique quantique une th orie intelligible Les 6 13 27 f vrier et 6 mars 2002 4 demi journ es D Fran ois Reuse Institut de physique exp rimentale EPFL 240 fr 160 fr pour les collabo rateurs de l UNIL 80 fr pour les tudiants Probl matique et m thodologie de l animation Les 15 16 18 19 et 20 mars 2002 5 journ es Par Prof Pierre de Visscher Uni versit de Li ge 1 400 fr Relativit cosmologie et particules Les 20 et 27 mars 2002 2 demi journ es Joaquim Guerreiro
56. eaux espaces L un des aspects primordiaux de ces sports de rue non f d r s est le rapport qu ils entretiennent avec la comp tition ou les grands rendez vous m diatiques Les adeptes de ces activit s dans la majorit des adolescents se pr occupent moins de comp tition et d apparence mais davantage de convivialit et de va leur d usage La perception du sport renvoie d sormais plut t des valeurs d hygi ne de vie qu un besoin de performances et de se mesurer aux autres travers la comp tition Le besoin aussi de retrouver une cer taine authenticit dans les activit s sportives Hier cantonn des stades gym nases et autres piscines le sport con quiert aujourd hui de nouveaux espaces Les sports de glisse en milieux naturels furent les premiers innover en s appropriant des spots in dits Vin rent ensuite les coureurs hors stade qui colonis rent les routes et les ska teboarders qui exploit rent le mobilier urbain Aujourd hui trottinettes et rol lers investissent la ville sur un mode 47 Les nouveaux sports sont individuels motionnels et surtout dans la rue nettement plus imp rialiste Ils s y expriment de mani re la fois insolite et ludique crivent Alain Loret et Anne Marie Waser en introduction du livre Glisse urbaine Le retour du march Tous les adeptes des sports de rue n chappent pas au march cono mique et commercial qui produit sans cesse
57. el Kucera Un di t ticien pourra comparer la mani re dont le tube digestif r agit un repas exp rimental ou compos selon les principes d une alimentation saine un m decin pourra v rifier en temps r el l effet d un m dicament sur la digestion ou faciliter par bio feedback la r du cation de la motilit digestive Des fonctions myst rieuses Si dans les grandes lignes on con na t les zones du cerveau principal qui r gissent la parole la vision les mou vements par exemple il n en va pas encore de m me avec le syst me ner veux ent rique Ses fonctions sont mys t rieuses On ne peut pas faire d exp rimentation sur l homme et pr lever un bout du SNE pour tenter de d termi ner quelle fonction en souffrira explique Pavel Kucera La magn to location pourrait permettre de sur monter cet obstacle http www caminteresse fr Mieux encore gr ce cet instru ment un chirurgien pourrait d termi ner avec une extr me pr cision la sec tion de l intestin qui ne fonctionne pas bien le lieu exact d une tumeur canc reuse o il doit intervenir avec moins d irradiation et un risque d erreur moin dre A condition bien s r de disposer d une carte de la motilit intestinale standard comme point de comparaison Une collaboration avec le Canada C est pr cis ment dans ce but que l Institut de physiologie de l Universit de Lausanne UNIL vient de r aliser une pr
58. elle est la taille optimale pour le d veloppement d une colonie quand la population se stabilise et quand cer tains l ments quittent la colonie faute de nourriture en suffisance La chasse assist e par ordinateur Depuis trois ans les gardes chasse de tous les cantons concern s disposent de cet outil de mod lisation et peuvent tester diff rents sc narios style J ai tant de b tes dans chaque classe d ge A quel niveau la population va t elle se stabiliser si je laisse la situation vo luer librement Quelle strat gie de tir est la plus efficace pour atteindre tel objectif L emploi du logiciel ne s arr te pas l car la cha ne de commandement passe par l inspecteur cantonal et l Office f d ral jusqu au Conseil f d ral qui donne son approbation finale au plan de tir c est comme mais a pourrait bient t tre simplifi A tous les chelons le logiciel est aussi utilis en tant qu instrument de contr le des d cisions de la base et d adaptation la situation r gionale et suisse Un logiciel pour biologistes Ce travail relativement classique sur la dynamique d une population a d bouch sur une approche plus poin tue Nous nous sommes d abord foca lis s sur la qualit de l habitat en nous demandant combien une zone donn e pouvait abriter d individus en tat d quilibre On observe les caract ris tiques du paysage altitude p turages rochers distances par rap
59. ement Alain Herzog 9 Maia Wentland Forte photo vice recteur de l Universit de Lausanne et professeur extraor dinaire d entreprise et technologies de l information Ecole des HEC le cyber enseignement pourrait modifier en profondeur la vie acad mique Interview futuriste ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 51 Cours FAME 2001 S Prade CAV UNIL 52 Contrairement une id e re ue l ordinateur prendra pas la place de l enseignant ALLEZ savon N 21 Ocro8re 2001 Allez savoir Pourquoi l ordinateur r volutionnerait il l enseignement quand des moyens techniques comme le r troproyecteur ou la vid o dont pas arriv s Malgr ces innovalions avond toujours un ma tre qui donne la le on a ded l ves on Maia Wentland Forte Les con cepts qui sont pr sent s de mani re unilat rale dans le monologue d un enseignant peuvent tre plus facilement per us dans une autre forme de mono logue plus active celle l que l tu diant conduira avec son ordinateur En g n ral un cours ex cathedra expose un certain nombre de concepts que l on retrouve dans un polycopi Ce docu ment peut tre pr sent en ligne en tant consid rablement enrichi par toute une s rie d l ments tels que des questionnaires choix multiples de petites s quences vid o pertinentes des animations ou simulations qui appor tent une valeur ajout e r elle au
60. emi re tude sur des volontaires sains en collaboration avec le Service de chirurgie p diatrique du CHUV L quipe du professeur Kucera colla bore aussi avec le Centre de recherche sur les maladies digestives de l Univer sit McMaster Ontario au Canada afin de comparer la motilit digestive de sujets en bonne sant avec celle de patients souffrant de diverses maladies Ces pr occupations m dicales peu vent para tre tr s loign es des consi d rations sur le cerveau ent rique En r alit cet outil d exploration dont la mise disposition d butera en 2002 pourrait aussi nous aider mieux com prendre le fonctionnement du syst me nerveux ent rique notamment ses rela tions avec le cerveau et donc le psy chisme esp re Pavel Kucera De la science fiction Soignera t on l avenir certaines d pressions ou troubles psychiques par l ablation d un bout d intestin d fec tueux Pour l instant c est encore de la science fiction Cependant comme l expliquait en f vrier dernier dans Allez savoir Rossi anthro pologue de la sant rattach au D par tement de m decine et de sant com munautaire au CHUV la science biom dicale elle m me nous apprend qu il existe des relations dont on ignore encore tous les m canismes entre sys t mes endocriniens immunitaires et nerveux entre le fonctionnement de notre corps et tout ce qui est activit s c r brales reli e
61. emp er L imaginaire du sabbat CLHM 26 Lau AY 315 Jj La rencontre sanne 1999 PT j A avec Lucifer Bie 1 E Les faits Accus e de sorcellerie au prin Ei gt temps 1467 la veuve ais e Francoise Bon 12 ee a vin b n ficie c est exceptionnel de ff gt 00 l assistance d un avocat Le dossier qu il E ay JESA Gollion 1615 1631 Vevey 1448 Vevey et la Riviera RE ARA 922 Les sorciers bouteurs sam Le oe froid A Ai 1477 1484 Her US eer 4 de peste du diable Les enfants la broche pone 5 VE L anecdote voque la rencontre EA Les faits Quelque vingt sept proc s pour Les faits En mars 1448 deux hommes K Les faits Entre 1477 et 1484 une dou avec le diable appel Lucifer Cordan ou oe es zaine de proc s sont men s dans la r gion de Vevey Montreux comme dans l arri re et une femmes sont accus s de sorcelle rie dans la r gion veveysanne Judas qui dans un cas pr sente l appa rence d un tas de laine noire qui prend F 2 ie ingurgit e La r f rence Eva Maier Trente ans avec le diable Une nouvelle chasse aux f sorciers sur la Riviera l manique 1477 f gt 1484 CLHM 17 Lausanne 1
62. ertes quelques ann es auparavant par le neurologue allemand L opold Auerbach Un syst me nerveux autonome Au d but du si cle l Allemand Paul Trendelenburg observe le r flexe p ristaltique in vitro dans l intestin d un porc s par du reste du corps et qui r agit donc sans la participation du syst me nerveux central Il publie le r sultat de ses recherches en 1917 Dans son ouvrage de r f rence The Autonomic Nervous System dit en 1921 l Am ricain John Langley reprend cette id e John Langley soup onne aussi que les cellules nerveuses du syst me diges tif doivent avoir leur propre r seau autonome parce que le cerveau prin cipal ne peut pas coordonner seul les fonctions complexes et multiples qui pr sident la digestion Dans sa des cription du syst me nerveux autonome il distingue donc trois parties sympa thique parasympathique et ent rique Le r le du nerf vague Malheureusement regrette Michael Gershon Langley qui tait galement l diteur et le responsable du Journal of Physiology s tait ali n un certain nombre de ses coll gues sa mort la Physiological Society h rite de la revue et ses membres reconsid rent les neu rones ent riques comme de simples relais du syst me parasympathique fai sant partie du nerf vague qui com mande la digestion ALLEZ savoir N 21 Ocrosre 2001 37 gt Nous avons un troisi me cerveau le cerveau ab
63. es lieux favorables sa prolif ration Lastuce dont il s est servi pour r ali ser cette mod lisation spatiale troi si me logiciel tr s gourmand en res sources informatiques a consist d composer le paysage en un grand nombre de cellules plus ou moins homog nes comme un tissu vivant en quelque sorte Pour le bouquetin animal plut t casanier chaque cellule la forme d un hexagone de 1400 m tres de diam tre Sur une ann e chaque animal peut cou vrir une surface correspondant une douzaine d hexagones On peut ainsi d terminer combien d animaux vont quitter l hexagone pour passer dans la cellule voisine et pour quelles raisons On identifie les zones propices utilis es celles galement propices mais pas encore colonis es ou inaccessibles enfin les zones non utilisables Des mod les informatiques la r alit historique Pour valider le mod le il faut sou vent attendre des ann es avant de pou voir confronter la situation th orique avec la r alit du terrain note Alexandre Hirzel Ma chance a t de pouvoir disposer pour le bouquetin de tout l historique de la colonisation dans les Alpes bernoises r gion des hauts de Thoune et d Interlaken depuis 1930 Cela m a permis de remonter le temps et de faire le logiciel du mod le depuis la r introduction du bouquetin dans cette r gion et a jouait bien l ordre et les temps de colonisation cor respondaient la r alit
64. es Andr Carrel directeur du Service des sports universitaires SSU UNIL EPFL ALLEZ savoin N 21 Octosre 2001 N Chuard Fran oise Schenk directrice de l Institut des sciences sport et de l ducation physique la Facult des sciences sociales et politiques SSP de l Universit de Lausanne A N au bord de la mer le volley de plage est d sormais r guli rement pratiqu en ville de Lausanne Des activit s provocatrices Pour Fran oise Schenk directrice de l Institut des sciences du sport et de l ducation physique de la Facult des sciences sociales et politiques SSP de l Universit de Lausanne ce sont des activit s d capantes et provocatrices qui se placent toujours l o il y a des absences de r glementation Comme une exploration juv nile Et c est le fait qu ils soient pratiqu s par des adoles cents qui leur donne ce c t si inno vateur les adolescents vont toujours se fixer sur les points qui seraient des limites contester Les sports de glisse comme le roller se singularisent par leur mani re d occuper la ville Ils s ins rent dans tous les endroits qui ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 n avaient pas t d sign s comme tant interdits tant ils semblaient peu pr vus pour de telles pratiques Leur utilisa tion des lieux fait de cette rue ou de cette rampe un enjeu qui n avait t pr vu ni par les autorit s ni par aucune jurisprudence De nouv
65. est un mix entre l enseignement pr sentiel et l ensei gnement en ligne doit tre constam ment mis Jour ce qui repr sente un travail consid rable Cela me prend beaucoup plus de temps et d nergie que de venir exposer un sujet que je connais relativement bien devant des tudiants Avant j utilisais des trans parents et je parlais pendant une heure et demie avant de passer la discus sion Maintenant ce sont les l ves qui donnent ma place le cours que j ai pr par l avance J ai donc fait un gros travail pr alable qui prend beau coup plus de temps qu avant Cela repr sente peu pr s deux mois plein temps de pr paration pour un cours pr sentiel de 45 heures Et deux assis tants y collaborent toute l ann e durant 40 Et quels changements pour les tudiants Pour eux aussi cela repr sente beaucoup plus de travail Avant ils m coutaient ou ne m coutaient pas ce qui n est plus possible aujourd hui puisqu ils donnent le cours Les l ves sont beaucoup plus impliqu s Pour cela ils s inspirent mat riel que vous mettez en ligne Ma strat gie p dagogique quel qu un peut en avoir une autre repose sur un syst me de pr session ses Alain Herzog sion post session La pr session leur permet de pr parer le travail Je mets en ligne une s rie d informations bibliographiques des transparents des hypertextes p dagogiques et des r f rences a des
66. fami liales propres perturber grave ment le cours normal des tudes ne font en principe pas cesser l entretien ACCEPT ALLEZ SAVOIR N 21 Ocrosre 2001 m me Jl at volontairement interrompu ma formation Une interruption du parcours comme une p riode d activit formatrice ou un court temps de r flexion ne met pas forc ment fin au droit l entretien _ CELA DEPEND _ Je rate r guli rement med examend Le TF a refus l entretien un tudiant qui depuis sa Maturit avait suivi tour tour quelques cours avait fr quent un an durant les Sciences sociales et conomiques Gen ve puis pendant deux ans la Fac de droit et s tait enfin inscrit la Facult de droit de Paris dont il suivait les cours par corres pondance sans avoir r ussi un examen REFUS la dur e de mes tudes d allonge En g n ral les juges prennent en compte la moyenne nationale et celle de l tablissement du cursus envisag pour se prononcer sans perdre de vue l ensemble des circonstances Il n y a pas de nombre d ann es limite Un chec isol ou une br ve p riode infructueuse ne prolongent pas for c ment le d lai du cursus entrepris de mani re anormale Mais l enfant doit tout de m me apporter la preuve qu il a obtenu des succ s Jurisprudence et i concubinage avec une personne adul t re peut heurter les convictions pro
67. g n ralement surestim dans la population suisse ils sont moins de 11 5 un chiffre relativement sta ble ces dix derni res ann es On ne trouve presque plus d ath isme mili tant de tenants d un discours anti institutions qui rejetteraient l Eglise l Ecole l Arm e et la Politique ou 50 ALLEZ SAVOIR N 21 Ocro8re 2001 Roland Campiche professeur extraordinaire l Universit de Lausanne Attez savoir N 21 Octosre 2001 29 Nous sommes dans une situation de march religieux d anticl ricalisme radical Il reste des ath es h donistes seul aujourd hui compte et des agnostiques qui n y croient plut t pas Presque tout le monde croit mats quot Les croyances sont toujours tr s pr sentes mais elles ont chang elles ne correspondent pas forc ment un credo Et elles s accompagnent de loin pas d une pratique r guli re Les gens ne sont d ailleurs pas toujours tr s au clair sur leur identit religieuse Je me souviens d un tudiant qui avait interrog une camarade l occasion d un s minaire consacr ce th me La jeune fille s tait d clar e bouddhiste suivant en cela une mode actuelle C tait tr s amusant parce qu en fait tout son discours sur ses croyances tait typiquement catholique romain De la m me fa on beaucoup de chr tiens disent adh rer la r incarnation plu t t qu la r surrection mais en don nant pa
68. ier l homme aid de l ordinateur la gestion de la vie sau vage C est un luxe peut tre mais il permet chacun ou presque d appro cher des b tes sauvages en libert que l on ne rencontrerait sans cela qu au d tour d une page de dictionnaire de la faune disparue Jean Bernard Desfayes Artez savoir N 21 Octosre 2001 27 28 INTERVIEW Nous sommes dans une situation de march religieux Le No l revient la sempiternelle ritournelle plus personne n a la foi cette f te n est qu une arnaque commerciale au profit des vendeurs de b ches et de sapins Tout faux les Suisses sont croyants dans leur immense majorit Simplement ils croient autrement E mati re de religion les lieux communs pullulent la foi s croule les Eglises se vident la mou vance vang lique rafle la mise Roland Campiche qui a enseign la sociologie de la religion pendant plus de trente ans a tudi la place et l vo lution du religieux en Suisse Le regard qu il porte sur nos croyances nuance ces pr jug s l heure o il quitte ses fonctions de professeur extraordinaire l Universit de Lausanne il revient sur quelques unes des volutions les plus marquantes de ces derni res ann es Allez Savoir Nietzsche a proclam il y a longtemps d j la mort de Dieu Est il vraiment mort Roland Campiche a c est le grand mythe des ann es 60 Le nombre d ath es est
69. ingue de la tendance extr me Cela dit on con na t encore mal les divers courants de l vang lisme c est pourquoi une quipe de recherche l analyse N 21 Ocrosac 2001 33 Nous sommes dans une situation de march religieux ON SAIT BIEN AUJOURD HUI QUE L EMOTIONNEL REVIENT EN FORCE AU DETRIMENT DE LA REFLEXION ET DU CARTESIANISME actuellement l Observatoire des religions que Roland Campiche a cr en 1999 n d l r Lon sait d j qu l int rieur de ce mouvement il peut y avoir tout d un coup des expansions importantes En ce mo ment le pentec tisme est tr s en vo gue on trouve d ailleurs son pendant dans le catholicisme avec le mou vement charismatique catholique Comment expliquer cet attrait Je vois trois raisons son succ s d abord il donne la parole tout le monde N importe quel membre peut se lever et s exprimer devant l assem 34 bl e des croyants Les minorit s y trou vent une occasion de se manifester qu elles n ont g n ralement pas ailleurs Je pense notamment aux femmes qui saisissent l parfois pour la premi re fois une occasion de par ler en public Ensuite les c l brations sont tr s informelles spontan es ce qui rejoint un go t tr s contemporain pour l improvisation il n y a pas de moule de rituel auquel tous doivent se sou mettre Enfin le pentec tisme mise beau coup sur l motion ressentie et son expression Or o
70. irzel en les appliquant au cerf dont les capacit s de fran chissement et de d placement sont consid rables il peut couvrir jusqu 20 km en une nuit En revanche pour la mod lisation spatiale au lieu de cr er un r seau d hexagones de cellules de Un bouquetin m le Patrick Patthey vie comme pour le bouquetin j ai d ve lopp un cerf virtuel qui permet de simuler ses d placements dans le pay sage suivant la typologie de l habitat qu il rencontre Cette tude est en cours et son objectif est d identifier les zones qui m ritent une protection de d terminer les couloirs de d placement pour les b tes et d analyser l impact d une route ou de constructions sur une population de cerfs Impossible de laisser faire la nature Malgr la satisfaction l gitime d avoir con u un outil d aide la d ci sion appr ci et utilis par les ges tionnaires nos deux chercheurs savent bien que leurs logiciels ne supplantent pas les moyens n s de l exp rience les comptages l observation de l tat sanitaire et celle des d g ts sont tou jours n cessaires Un mod le aussi bon soit il reste un mod le Il serait videmment pr f rable de laisser la nature les chasseurs les pr dateurs faire librement leur travail de contr le de la faune C est possible dans les grands espaces canadiens ou sib riens Lexiguit du territoire suisse ne le permet pas Voil pour quoi il faut conf
71. it de Lausanne L une des plus anciennes vers 1451 Arras Les sorciers des Alpes apprenaient alors c tait m me leur principal sujet d tude ne pas veiller les soup ons des chr tiens Ils d couvraient comment aller l Eglise inqui ter le reste de la communaut comment garder le sans secret durant la confession et surtout comment voler les pr cieuses hosties qui taient r utilis es par la suite dans les cours de sortil ges repr sentations de sorci re volant sur un balais Comme de la gr le sur les vendanges C est que la diff rence des l ves de Poudlard les sorciers des Alpes taient vivement encourag s utiliser leurs pouvoirs contre les Moldus Et ne s en privaient pas Un jeune homme d Epesses nomm Aymonet Maugetaz avoue sa participation une r union de sorciers sur une montagne derri re _ Gruy res o de nombreux sorciers ont cass des blocs de glace qui ont ensuite t transport s dans un grand nuage Des sorci res provoquent la temp te en faisant bouillir un cog et un serpent en 1489 Cologne AtLez savoir N 21 OctosrRe 2001 A 0ed apprentis sorciers tudiaient l Ecole des Alpes _____ HS OO RE aS noir avant de tomber en temp te au dessus de Vevey raconte Martine Ostorero De quoi effrayer nos anc tres Mol dus qui redoutaient encore les sorti l ges d pid mie susceptibles de faire p rir l
72. l engendre aussi quelques d sagr ments Et de citer l impact sur les for ts et les cultures ainsi que les risques li s sa pr sence sur le r seau routier Le cerf m le ne l oublions pas est une formidable b te de plus de 150 kilos et de 1 m tre 30 au garrot pour 2 m tres de long M me s il est timide et n aime pas trop se montrer son apparition inattendue et de nuit au d tour d une route foresti re peut entra ner des risques s rieux d accident Combien de cerfs La timidit du cerf sa facult de se camoufler dans les sous bois ne facilitent pas son recensement On sait seulement qu il y a au moins 150 individus et peut tre 200 sur les 60 km qui s parent le Pays de Gex des sources de l Orbe La cote d alerte n est pas encore atteinte mais il vaut mieux anticiper les pro bl mes de surpopulation qui peuvent se produire tr s vite comme on l a vu Disposer de bases solides de ges tion tenant compte des diff rents int r ts en jeu et des possibilit s qu offre chaque r gion c est le but de cette autre tude eee 26 ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 Des capacit s de franchissement consid rables En r sum explique Patrick Pat they la question que je dois r soudre est la suivante est ce que le cerf peut aller ailleurs coloniser des r gions apparemment favorables Pour d ter miner la qualit de l habitat potentiel jai pu me servir des logiciels d Alexandre H
73. l du diable qui pr c de la r ception du balai volant un rituel grotesque qui res semble comme deux gouttes de bave de crapaud l hommage vassalique qui voyait le seigneur embrasser le chevalier avant de lui confier une p e Cot religieux on observera que le diable pr che pour enseigner ses mal fices comme le ferait un homme d Eglise et que l essentiel de son mes sage concerne le comportement que les sorciers devaient observer par rap port la confession l hostie ou l eau b nite Autant de pr occupations qui devaient sembler bien b nignes tout v ritable sorcier pour autant qu il ait Jamais exist JR sorcellerie sont instruits de 1615 a 1631 par le ch telain de L Isle contre dix huit La r f rence Fabienne Taric Zumsteg Les sorciers l assaut du village Gol lion 1615 1631 Etudes d histoire moderne 2 Editions du Z bre Lausanne 2000 Les chasses aux sorci res de Suisse romande Plusieurs chercheurs de l Universit de Lausanne ont analys les proc s en sorcellerie men s en Suisse romande Floril ge Dommartin 1524 1528 Les mal fices tueurs d animaux Les faits A l aube du XVI si cle quatre 5 affaires sont jug es Dommartin Les F7 accus s ne sont pas de pauvres h res mais figurent parmi les plus riches des paysans qui sont accus s par leurs pairs L anecdote Ces proc s font la place belle f aux mal fices et plus particuli rement a
74. lesquelles les femmes et les hommes de notre temps sont en contact entre eux dans l environnement urbain dimension urbanistique et archi tecturale certes mais aussi co logique sociale culturelle et poli tique et posant finalement la umaniste et scientifique laur at du Prix international cette fin l Universit de Lau sanne a fait appel des sp cia listes du plus haut niveau de r putation internationale grande question du devenir de la ville dans le monde virtuel A Le cycle de conf rences d bute le 16 janvier par un expos de Mario Botta l ar chitecte urbaniste suisse mondialement connu Comme pour les ditions pr c dentes la projection la Cin math que suisse d un film li la th matique abord e lors du cours E rolonge la r flexion _ prolong e A w de y yi Les dates retenir les mercredis 16 23 et 30 janvier 6 et 13 f vrier 2002 Les conf rences d butent 18h15 au BFSH1 l Universit de Lausanne Dorigny L entr e est gratuite ES Harry Dickson Les spectres bourreaux Dargaud Editions Art 5 BD Js ALLEZ SAVOIR N 21 2001 formation continue PROCHAINS COURS LAUSANNE Conduire une quipe partenaire novembre 2001 3 jours Avec Prof Alexander Bergmann et Gabriel Morosoli 1 420 fr Entrainement aux m dias
75. make your mark 211 ERNST amp YOUNG FROM THOUGHT TO FINISH
76. mi journ es i bre 2001 3 demi journ es 1 L alg bre en M sopotamie en 81 octobre Aux origines dela Gr ce et dans les pays isla science moderne de Newton Einstein miques 2 L alg bre en Europe au Moyen Age et la Renaissance Jacques Sesiano Dpt de math matiques EPFL 120 fr 80 fr pour les collabo rateurs de l UNIL 40 fr pour les tudiants Vieillissement c r bral normal et pathologique Les 26 27 et 28 novembre 2001 3 jours Conceptions du vivant et de la vie dans l histoire de la philosophie et dans la philosophie contemporaine Du 29 novembre au 1 d cembre 2001 Du31 janvier au 2 f vrier 2002 Prof Rapha l Celis Ada Nes chke Ingeborg Sch ssler Emmanuel Meija i 100 fr Entreprises et co efficacit Les 4 et 5 d cembre 2001 i 2 jours Le 15 novembre 2001 h Antonio Da Cunha Lettres 1 journ e Corinne Costa et Karim Zein SBA Lausanne 860 fr Negotiation Skills 10 11 and 12 December 2001 days iD Andr Axelrod 1 900 fr 58 Diploma in Sociology Politic and Management of Sport Seminar 1 7 till 9 November 2001 Seminar 2 5 till 7 December 2001 Seminar 3 9 till 11 January 2002 Semi nar 4 6 till 8 February 2002 A public conference will be held on February 6th 12 days UNIL Beaufort Sports consul ting IOC Ol
77. mier tableau en haut l enregistrement pendant cing minutes des coordonn es spatiales de l aimant aval par le sujet permet de d couvrir des mouvements tr s r guliers et p rio diques du syst me digestif Le second tableau en bas r v le une fr quence de trois cycles par minute caract ris tique du rythme gastrique qui est g n r l endroit indiqu dans la figure pr c dente par la fl che Valeurs mesur es par les capteurs Law Analyse en fr quence ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 Lane tt A e ES ORS oe SOCIETE Les nouveaux sports sont individuels motionnels et surtout dans la rue A la suite des joggeurs de nombreux sportifs n h sitent plus transformer les villes en terrain de jeu g ant A He villes sont envahies par une multitude de nouvelles pratiques spor Lives d velopp es en marge des sports traditionnels Des marathons celui de New York le 5 novembre aux rando roller atreet basket trottinette rol ler et skateboard elles ont cr une nouvelle relation aport ville Analyse gt eee ALLEZ N 21 Octosre 2001 43 Les nouveaux sports sont individuels Emotionnels et surtout dans la rue aS C ourses pied walkin roller con test rando roller in line skate board snake board street luge trot tinette BMX VTT streetball basket foot ou hockey triathlon La liste est in puisable L
78. n sait bien aujourd hui que l motionnel revient en force au ALLEZ savoin N 21 Ocrosre 2001 d triment de la r flexion et du cart sianisme que par ailleurs on associe volontiers aux Eglises traditionnelles otre carri re acad mique vient de prendre fin Que retenez vous ced ann es Je suis frapp par l importance qu ont prises l Universit de Lau sanne les facult s des Lettres et des SSP o le nombre d tudiants a explos Cette croissance montre bien quels sont les nouveaux int r ts Je suis galement frapp par l augmenta tion des exigences qualitatives aussi bien au niveau de la recherche que de l enseignement Pour les atteindre je crois qu il faut changer un certain nombre de choses notamment les structures le militantisme b n vole avec les doyens et recteurs qui chan gent r guli rement a fait son temps Le syst me des facult s ne me semble plus assez performant Si je prends un exemple que je connais bien le champ religieux je constate qu il ne concerne pas que la Th ologie mais aussi les Lettres et les Sciences sociales Lexp rience faite avec l enseignement des sciences des religions ouvert aux tu diants de Lettres et de Sciences sociales aussi bien qu ceux de Th ologie montre clairement que l enseignement et la recherche sont beaucoup plus int ressants lorsque aborde un pro bl me sous ses diff rents aspects Les cloisons entre les facult s s
79. ni re dont le tube digestif absorbe un repas exp rimental ou compos selon les principes d une alimentation saine un m decin pourra v rifier en temps r el l effet d un m dicament sur la digestion ou faciliter par bio feed back la r ducation de la motilit digestive Les premi res tudes 42 pour comparer la motilit diges pacemaker tive de sujets sains celle de patients souf frant de diverses maladies ont d j commenc en Suisse et au Ca nada La mise disposition de ce produit pourrait d buter en 2002 La surveillance de la propulsion gastro intestinale Comment r agit le cerveau abdo minal en cas de je ne de repas de sommeil de stress ou lors de prise de m dicament Linstrument mis au point l UNIL devrait permettre de le savoir Toutes les secondes en effet l ordina teur enregistre et visualise le passage ici gastro duod nal de la pilule magn tique De tels trac s permettent d valuer la dynamique de la propul sion gastro intestinale et d en d duire les r actions du syst me nerveux ent rique diverses situations exp rimen tales Sur l image nous avons super pos la trajectoire de l aimant sur les contours du tube digestif dessin s d apr s une radiographie du m me sujet La fl che montre la localisation des cellules de Cajal cellules pacema kers qui g n rent le rythme gastrique voir ci dessous Les cycles du rythme gastrique Dans le pre
80. nsmetteurs peu vent avoir des buts tr s diff rents On a le sentiment que les gens qui pratiquent encore dans une Eglise officielle sont les croyants les plus fondamentalistes Les gens qui recherchent une doc trine stricte et bien tablie ont une cer taine visibilit ne serait ce que parce que leurs positions sont facilement identifiables Mais il serait faux de pen ser que les croyants qu ils soient catho liques protestants hindouistes juifs ou musulmans sont fondamentalistes Dans toutes ces religions les tenants des lignes dures existent et c toient les softs mais ils sont minoritaires m me s ils occupent souvent le devant de la sc ne La mondialisation n est pas un ph nom ne nouveau en mati re de foi puisque l on trouve les principales religions sur tous les continents Qu on pense aux missions La rencontre avec les autres croyan ces am ne reconsid rer sa propre foi et la relativiser Je pense que l ouver ture et la relativisation qui ont beau coup progress vont poursuivre leur ascension comme tout ce qui se passe sous le signe de l interreligieux En Suisse la situation est assez int res sante Catholiques et protestants pra tiquants connaissent g n ralement ce qui les diff rencie mais l attitude domi nante est la relativisation des parti cularit s religieuses Par opposition cette attitude on trouve chez des personnes peu pratiquantes un atta
81. ois plus que dans le volley en salle Ind pendamment du soleil du sable et de tout ce c t fun qui entoure le sport R cup ration rat e Certaines f d rations face la d sertification dans leurs rangs ont tent de recruter dans la rue Des quipe mentiers ont cr leurs propres v ALLEz savoir N 21 Ocrosre 2001 nements Adidas parc ou Nike parc durant la Coupe du monde de football en 1998 pour vendre leurs produits ces sportifs non f d r s Des championnats de streetball foot basket et hockey ont t orga nis s En vain puisque les adeptes des sports de rue sont justement la recherche d une pratique libre de toute contrainte Et que ces structures ne sont que le reflet de choix de marke ting ou de sponsoring Des incultes du syst me subversif Yves Pedrazzini licenci en socio logie l UNIL docteur l EPFL et chercheur l IREC tudie les sports Autre sport typiquement urbain le skate est incontournable dans la capitale vaudoise ALLEZ savoir N 21 Ocrosre 2001 de rue depuis de nombreuses ann es Ces sports r cup r s sont assez mal agenc s Car les gens qui les organi sent sont des incultes du syst me subversif Ils voudraient recr er ce syst me mais s attachent aux signes et non aux valeurs de ce syst me a ressemble trop au foot et en m me temps a ne ressemble pas assez au foot Dans ces nouveaux sports la rue cr e une s
82. on d entretien ALLEz SAVOIR N 21 Octosre 2001 ON Chuard 4 22 13 eux une formation g n rale et pro fessionnelle appropri e D s lors on con oit la formation comme un pro cessus global avec des tapes voire des formations compl mentaires Le choix de l enfant prime Quelle voie choisir et qui la choisit Parents et enfants doivent dialoguer Et en cas de divergences C est le choix de l enfant qui prime estime Vin cent Henriod en vertu notamment d un droit constitutionnel qui prot ge sa libert de choisir sa profession un droit fond sur la libert du commerce et de l industrie art 31 cst Le jeune majeur n a pas toujours le dernier mot et la volont des parents l emporte quand le rejeton ne veut pas suivre de formation du tout par paresse ou qu il choisit une profession qui d passe manifestement ses capaci t s Une voie de physicien nucl aire par exemple lorsque l on n a pas obtenu la moyenne dans la majorit des branches scientifiques au gymnase 1560 1660 francs par mois Jusqu hauteur de combien les parents sont ils tenus de payer En principe les besoins de l enfant se limi tent au minimum vital pr vu par le droit des poursuites pr cise Vincent Henriod soit une somme de base mensuelle laquelle s ajoutent les frais de logement le cas ch ant les assu ALLEz SAVOIR N 21 Octosre 2001 rances obligatoires et le
83. ont au jourd hui un obstacle la recherche et l volution des savoirs Propos recueillis par Sonia Arnal Photos Nicole Chuard M DECINE Nous avons un troisi me cerveau _ le cerveau abdominal 5 cerveau ventre t r cemment red couvert apr s septante ans d oubli L Universit de Lausanne le CHUV et l EPFL ont d velopp instrument r volutionnaire qui permet d en comprendre mieux la nature et le fonctionnement N Chuard ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 35 Nous avons un troisi me cerveau le cerveau abdominal ES lus d un si cle apr s sa d cou verte le ph nom ne de l hypnose n a pas encore livr tous ses secrets Tout se passe comme si le conscient mis en veilleuse donnait la parole quelqu un qui n est pas tout fait autre et pas tout fait soi et dont on ignore tout Quelqu un en nous assiste ce qui se produit Certains auteurs parlent d observateur cach confiait le docteur et psychiatre lausannois Gilbert Salem Allez savoir en f vrier dernier Un observateur cach Qui est donc cet observateur ca ch Linconscient Dieu ou une entit inconnue Et s il s agissait d un autre cerveau encore peu connu d un cer veau suppl mentaire On conna t d j le cerveau droit et le cerveau gauche Et s il y en avait un troisi me m connu tapis au fond de notre ventre depuis la nuit des temps Et si l hypnos
84. oujours les tiquettes de contre culture rup ture r bellion urbaine ou r volu tion culturelle sont d sormais connus sous le nom de sports fun ou de glisse Licenci en sociologie l UNIL chef de travaux au Centre internatio nal d tude du sport CIES l Uni N Chuard Christophe Jaccoud licenci en sociologie l UNIL chef de travaux au Centre international d tude du sport CIES l Universit de Neuch tel versit de Neuch tel et charg de re cherches l Institut de recherche sur l environnement construit de l EPFL Christophe Jaccoud observe et analyse depuis plusieurs ann es les sports de rue La pratique sportive a chang dans le sens o la soci t se sporti vise ce qui signifie que de mani re g n rale et globale de plus en plus de gens font du sport explique t il Dans le m me temps il y a une fragmenta tion des pratiques sportives Sporti visation signifie augmentation quan titative de la pratique sportive Depuis plusieurs ann es les femmes comme les seniors font du sport Il y a aussi une multiplication des types de sports pratiqu s l issue d une enqu te t l phonique en Suisse r alis e par les sociologues zurichois Lamprecht et Stamm ces derniers ont ainsi r perto ri 141 sports pratiqu s par les gens interrog s Les nouveaux sportifs Selon Christophe Jaccoud les gens pratiquent ces sports selon deux
85. port aux per turbations humaines distance la neige etc On analyse ensuite les l ments qui facilitent les d placements et la dispersion ou qui y font obstacle telle que cr tes rocheuses cours d eau E 57 aion hon name gt Taie 0 Rovian 3 neme FRE dered home E important ou installations humaines Les trois l ments r unis dynamique de la population qualit de l habitat et obstacles la dispersion permettent de d terminer la dynamique spatiale d une population et c est applicable n importe quelle esp ce y compris du reste des plantes Un deuxi me logi ciel destin avant tout aux biologistes est n de cette recherche Des programmes informatiques d velopp s l Universit de Lausanne permettent de calculer comment les bouquetins vont trouver des lieux favorables leur prolif ration 24 ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 lt L un des programmes de gestion de la faune labor s l Universit de Lausanne est l uvre Le cerf de nos r gions avait disparu au si cle Il a t r introduit avec succ s Comment une population se propage Mais le chercheur lausannois a pouss plus loin sa r flexion Comment s est il demand une population de bouquetins va t elle se propager et par o va t elle passer pour trouver d
86. ratique satanique ne peuvent donc pas tre facilement obtenus De fait le mythe du sabbat se r pand sous une forme litt raire mais n est gu re accept par les lites ajoute la chercheuse Voil aussi pourquoi les sorciers anglais i dont Harry Potter est un exemple repr sentatif sont bien moins inqui tants que ceux de nos contr es Pourquoi le mythe choisit il les val l es et les montagnes comme si ge des communaut s sorci res Parce que certaines sectes h r tiques s y sont ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 Le supplice de la corde tel qu on l infligeait aux sorciers pour les forcer parler r fugi es r pond la doctorante lau sannoise Mais aussi parce que dans l imaginaire m di val ces r gions re pr sentent un univers non domestiqu et inqui tant Le diable y r gne et pro voque les boulements et des monstres habitent dans les lacs de montagne y compris dans le Lac L man Le r le des inquisiteurs Le mythe du sabbat doit encore une large part de son succ s aux inquisiteurs qui pouvaient faire avouer ce qu ils vou laient aux accus s qu ils soumettaient l horrible supplice de la corde Les pr occupations de ces enqu teurs se retrouvent largement dans les aveux des accus s qui d crivent des c r monies caricaturant plusieurs institutions m di vales ajoute Martine Ostorero Et de citer c t la c ce baiser de l apprenti sorcier sur le cu
87. rents le droit de se soustraire leur obligation d entretien en raison du concubinage de leur fille Ce jugement d une absence de relation avec l enfant pour se soustraire leurs obligations Les juges consid rent que c est eux i de tout faire pour maintenir la relation i voire la restaurer Ils sanctionneront en revanche les le jeune majeur i rompt sans raison avec ses parents i Mais en g n ral les juges pr sument i des raisons ELA DEPEND Je suts plus riche que Mes parents Si l enfant est au b n fice d un h ritage important ou poss de activit financi re tr s lucrative manifeste ment meilleure que celle des parents ce quiest rare les parents sont lib i r s de leurs obligations REFUSE 19 Patrick Patthey ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 SCIENCES Cerf et bouquetin hercheurs de Universit de Lausanne ont imagin des solutions informatiques 4 ALLEZ savoin N 21 Ocrosre 2001 Patrick Patthey Cerf et bouquetin la chasse assist e par ordinateur pour les bisons d Am rique le XIX si cle failli tre fatal aux bouquetins Ils ont t exter min s non seulement pour leur viande ou pour leur somptueux troph e recherch par la plupart des chasseurs mais aussi en raison des propri t s disons pharmaceutiques que l on attribuait tort ou raison aux diff rents organes de
88. rfois la premi re un sens mi chemin entre le christianisme et l hindouisme On peut alors parler de recomposition religieuse N est ce pas probl matique pour les Eglises officielles Certainement dans la mesure o se trouve dans une situation nouvelle de march religieux Plus qu avant o l appartenance religieuse tait donn e DES CAT CHUM NES ONT REFUS DE CONFIRMER LE D BUT DU TOURNANT la naissance en m me temps que le nom et la nationalit les Eglises doivent convaincre persuader que leur message est pertinent Elles doivent se soucier de leur survie et perp tuer la lign e croyante si elles veulent avoir un ave nir sans pour autant tomber dans le marshmallows La plus grande difficult est pour elles de s adapter sans perdre le c ur de leur message ce qui n est pas toujours vident On a d ailleurs vu dans les ann es 80 90 des tentatives d adap tation et de s duction excessives mais les Eglises ont per u le danger et res serrent les boulons Les derni res direc tives du cat chisme catholique montrent bien ce retour la tradition Puisqu elle n est plus donn e la naissance comment se transmet la religion Avant les enfants suivaient le cat chisme c tait une vidence Tout le monde y allait de 7 16 ans La trans mission allait de soi par cette forma tion et par l h ritage familial avec la messe ou le culte presque tous les dimanches La situa
89. rges Andr Carrel directeur du Service des sports universitaires SSU UNIL EPFL consid re cet tat com me un passage du sport f d ration au sport individualisation du sport asso ciation au sport motion Beaucoup de ces nouveaux sports sont des sports individuels canyoning rafting course pied roller skateboard saut l las tique etc Ces sports ont cr de nou 45 Les nouveaux sports sont individuels motionnels et surtout dans la rue velles relations sociales dans le groupe On parle de tribu beaucoup plus s lec tive et contraignante que les structures dites classiques Ce qui est int ressant ce sont les nouvelles formes sociales nouveaux langages et habillements qu ils entra nent dans leur sillage La ville vaste aire de jeux Dans leur sillage c est la ville qui devient une vaste aire de jeux Les nouveaux sports sont le fait d acteurs urbains et appartiennent une culture urbaine mondialis e au travers d une diffusion plan taire des images des codes des symboles et des marques du spectacle sportif constate Christophe Jaccoud Un certain nombre de ces nouvelles pratiques sportives en particulier cel les qui ont trait au fitness et bien tre s inscrivent dans des habitudes des temporalit s et des rythmes propre ment urbains Enfin leur d veloppe ment doit pour une large part l inter vention d op rateurs conomiques urbains 46 N Chuard Georg
90. ro ent rologie Les circuits neuronaux du SNE restent n anmoins tr s peu connus On sait toutefois qu ils assurent les r flexes locaux contr lant la motilit la s cr tion et l absorption et que l activit du SNE en grande par tie autonome est modul e par le sys t me nerveux central Le contr le des fonctions digestives L examen de la motilit gastrointes tinale par magn tolocation d velopp e par l UNILet l EPFL est d une grande HORMONES Immunit simplicit Le su jet avale la pilule magn tique avant de se placer sous une plaque d tectant le par cours de l aimant dans le syst me digestif la ma ni re d un sys CONTROLE FONCTI t me GPS l cran de l ordinateur appara t alors la position de l objet dans le syst me digestif seconde par seconde Le tout est parfaitement inof fensif pour l homme Cette technique ouvre de nombreuses perspectives explique le professeur Pavel Kucera de Elle permet par exemple d effectuer des examens cliniques de longue dur e ou r p tition tout en r duisant le nombre de radiographie d tudier en temps r el des effets de la nourriture et de m dicaments sur la digestion ou encore de faciliter par bio feedback la r ducation de la motilit digestive L examen magn tolocation Cons quence inattendue des re cherches sur le cerveau abdominal l quipe de Pavel Kucera professeur l
91. s la pens e au lan gage aux motions Il est sans doute trop t t pour dire si les recherches sur le cerveau ent rique permettront de d couvrir les bases mat rielles de la personnalit et de d voiler l identit de l observateur cach qui parle en nous lorsque nous sommes sous hypnose Mais on ne peut pas l exclure Qui connaissait il y a peu l existence d un autre cerveau dans nos entrailles Giuseppe Melillo POUR EN SAVOIR PLUS The Second Brain a groundbreaking new understanding of nervous disorders of the stomach and intestine Michael D Gershon Ed Harper Perrenial New York 1999 http www geo de themen medizin_psychologie zweites_gehirn bauch forschung html 89 http www hosppract com issues 1999 07 gershon htm 40 Attez savoir N 21 Octosre 2001 Etudier le cerveau abdominal mode d emploi SYSTEME NERVEUX CENTRAL SYSTEME NERVEUX ENTERIQUE ETABOLITES digestion des alimenta CIRCULATION SANGUINE A Le tube digestif l uvre Le cerveau abdominal red couvert par le chercheur am ricain Michael Gershon ou syst me nerveux ent rique est compos de neurones senso riels m cano thermo ch mor cep teurs d interneurones et de neurones s cr to moteurs L tude de ces neu rones qui forment les plexus villeux sous muqueux et myent rique a donn naissance une nouvelle science la neuro gast
92. s d penses directement li es la formation Ce montant de base est fix 910 francs pour une personne seule vivant chez des proches et 1010 francs pour celle qui vit l ext rieur Il comprend la nourriture les v tements le linge les produits de soins corporels les d penses de sant courantes ainsi que les frais li s au logement gaz lectri cit Quant au montant du loyer le TF a baiss le plafond 650 francs par mois arr t du 4 avril 1997 Et le studio c est aussi inclus Et si fiston entend vivre hors du domicile de ses parents payeurs La loi est claire si ce nouveau domicile n est 15 Etudes ce que les parents doivent payer pas n cessaire la bonne marche des tudes les d biteurs l gaux ne sont pas oblig s de payer hormis dans le cas o la maison leur influence est perni cieuse Quant aux extras sans liens directs avec la formation des cours de karat ou de sculpture pour un tudiant en math matiques par exemple rien n oblige un sponsor parental Les besoins d un tudiant majeur qui vit hors du foyer familial sont donc de 1660 francs le chiffre date de 1998 et est index au co t de la vie 20 000 francs par an et par tudiant C est la fois peu et beaucoup Peu si l on additionne les frais r els des seuls ouvrages scolaires et des immatricula tions Beaucoup si des parents doivent d bourser pour deux enfants pr s de 40 000 francs par an La pl
93. s d acc s et de carri re que nous offrons aux personnes qualifi es et Denis Ramelet doctorant en Droit talentueuses motiv es et disposant d un dipl me universitaire ou quivalent sont aussi Je m abonne Allez savoir nombreuses qu individualis es Des d fis tr s int ressants vous attendent dans des Nom domaines aussi divers que l investment banking trading le private banking interna none tional la gestion de fortune l chelle mondiale pour la client le institutionnelle ou encore les fonds de placement les affaires avec les entreprises et les particuliers ee Adresse l e business ou les assurances vie et non vie De nombreuses possibilit s s offrent vous au sein du CREDIT SUISSE GROUP Prenez contact avec nous it a Num ro postal localit T l phone bn Se Date et signature www credit suisse com en careerstart SSS a 64 ALLEZ SAVOIR N 21 2001 We are what put in And we expect you to put in a lot At Ernst amp Young our teams are built on contribution We thrive on what you can add what you can bring to the mix And you ll be expected to do it from day one You ll be working in teams where ideas count not job titles Where your contri bution is judged on its merit So if you want to make a difference call us and we ll give you every chance to make it Call 058 286 51 48 or visit us at www ey com ch and
94. s de don ner raison cet tudiant qui voulait apr s sa licence de psychologie pr parer une licence compl mentaire en psychologie sociale HEI Vincent Henriod lui n y voit rien de compl mentaire CELA D PEND J veux tudier l histoire apr s mon dipl me de secr taire Le TF donn raison l a n e d une famille de quatre enfants qui un an apr s avoir obtenu un dipl me de secr taire de direction 20 ans a voulu entreprendre des tudes d his toire Argument le dipl me de secr taire n a pas puis le potentiel de talent de la jeune fille ACCEPT le statut financier de mes parents a chang Un enfant qui aurait entrepris une for mation inf rieure ses capacit s r elles compte tenu du manque de moyens de ses parents peut revendi quer le droit une formation sup rieure plus on reuse si la situation financi re s est am lior e ACCEPT ALLEZ savoin t N 21 Ocrosre 2001 1 7 Etudes ce que les parents doivent payer Ai je le droit l obligation d entretien gt pour r ortenter mes tudes Un arr t vaudois a donn raison un tudiant de l EPFL qui d s le pre mier semestre s est rendu compte que son choix ne correspondait pas ses aspirations et qui d s la ren tr e du semestre suivant s est inscrit en Droit ce qui correspondait mieux ses go ts et capacit s ACCEP
95. s rel ve que trois filles qui avaient actionn leur p re en entretien pouvaient subvenir par leurs propres moyens concurrence de 500 francs par mois sans mettre en p ril leurs tudes Un autre arr t zurichois pr cise qu un travail accessoire La Poste d environ 36 jours par an est supportable tant par un gymnasien que par un tudiant en droit REFUSE_ veux faire un MBA aux Etats Unis Un p re payeur reprochait son enfant d avoir choisi un MBA aux Etats Unis alors qu en Europe c tait moins cher Le TF a donn raison l enfant en esti mant que son choix lui donnait des avantages en particulier une bonne connaissance de l anglais la langue des affaires par excellence et la possibilit de cr er des relations qui lui seront utiles plus tard ACCEPT Je Nal pad encore trouv de travail C est une fausse adresse Lorsque la formation professionnell est achev e les parents sont lib r s de l obligation d entretien Les juges consid rent que cette situation rel ve de l assurance REFUS ch mage cris mon m moire ou ma th se Recevable selon les juges car certaines formations universitaires ne sont pas achev es sans le m moire Cependant cette p riode laisse plus de temps libre l tudiant pour avoir un job d appoint ACCEPT entame une seconde licence Demande souvent rejet e Ce qui n a pas emp ch les juges vaudoi
96. se tre achev e dans des d lais normaux Une formulation qui laisse une large place l interpr tation C est le passionnant sujet de th se de licence choisi par Vincent Henriod et pr sent la Facult de droit de l Universit de Lausanne Le th me est assez por teur et je m en suis rendu compte une fois de plus la soutenance se rappelle Vincent Henriod J avais tenu la limi ter autant que possible des proches et ne pas faire trop de publicit Et pourtant un public important s est d plac pour l occasion L objet de nombreuses disputes La question de l argent pendant les tudes occupe une place d autant plus 8 grande qu il fait souvent d faut Il est br quel ge les parents doivent ils assumer care de bien dea Pas que Vincent Henriod se sou vienne avoir t souvent sollicit par des tudiants au cours de sa recherche Ce qui a renforc sa conviction qu il est utile de faire le point sur la juris prudence l ensemble des d cisions 5 z retour Le point loccasion de la rentr e univer ROE EE OREA SA la formation de leurs enfants Quelles sommes peut on exiger d eux Et que doivent les rejetons en glaire ae A TT pe ALLEZ savoin N 21 Octosre 2001 ALLEZ savoin N 21 Octosre 2001 gt Etudes ce que les parents doivent payer pr tation de la loi et qui constitue une source du droit dans ce domaine L obligation d entretien
97. t et que le ph nom ne comme les rumeurs concernant l Ecole disparaissent Comme par enchantement ON Chuard Jocelyn Rochat gt Martine Ostorero chercheuse a Universit de Lausanne ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 Le sabbat une l gende n e en Suisse tude de nombreux proc s dont les archives nous sont parvenues le prouve le sabbat ce rituel fantas matique qui rassemble sorciers et sor ci res dans une communaut parall le avec son cort ge de balais volants un pacte que l on signe avec le diable et un banquet cannibale c l br avant de conclure la c r monie par une orgie sexuelle a bien t invent dans les Alpes Et ce pour l essentiel dans la partie suisse de cette cha ne de mon tagnes Avant il y avait bien des sorciers qui agissaient titre individuel Mais l id e d un fonctionnement commu nautaire part bien d ici pour se d ve lopper dans le reste de l Europe Elle se r pand vers le Lyonnais le Nord de la France la Bretagne les Flandres et l Allemagne observe Martine Mus e d art et d histoire Fribourg Ostorero une chercheuse de l Uni versit de Lausanne qui travaille actuellement une th se de doctorat sur ce th me L Angleterre pr serv e En fait seule l Angleterre r siste la mode de la chasse aux sorci res de large envergure car la torture et la proc dure inquisitoire n y sont pas employ es Les aveux de p
98. tion www arttoday com des m decins cliniciens des di t ticiennes d autres enseignants et des chercheurs de l Universit et de l industrie La nutrition d passe le cadre de la simple alimentation et constitue l une des fonctions essentielles du maintien de la sant Source d nergie et de bien tre elle peut Certificat en nutrition humaine De novembre 2001 mars 2002 5 modules Certificat en r adaptation cardio vasculaire Les 4 5 6 25 26 et 27 octobre puis du 26 novembre au 1 d cembre 2001 10 jours et stage Certificat en gestion culturelle D s automne 2002 18 mois pour les inscriptions Chateau de Dorigny 1015 Lausanne Pour tout renseignement et Service de formation continue de PUNIL T l 021 692 22 90 Fax 021 692 22 95 Email secretariat sfc unil ch WWW http www unil ch sfc aussi en cas d erreurs r p t es et de mauvaises habitudes aboutir a une gamme tr s vaste de pathologies M decins et pharmaciens sont d ailleurs souvent appel s donner des conseils de nutrition et di t tique leurs patients et leurs clients et r pondre leurs nombreuses questions sur les _ r gimes l alimentation optimale et les vitamines Pour leur part biologistes et ing nieurs en sciences alimentaires doivent de plus en plus tenir compte dans leurs pr parations de la qua lit nutritionnell
99. tion a chang dans les ann es 60 Je pense pour ma part que l pisode de 1965 Gen ve o pour la premi re fois des cat chu m nes ont refus de confirmer marque le d but du tournant Depuis ces v nements il n y a plus d automatisme le lien l organisation religieuse n est plus obligatoire il est librement choisi 30 ALLEZ SAVOIR N 21 Octosre 2001 Les conditions de transmission en sont fondamentalement boulevers es La famille par exemple qui reste un vecteur important n a plus le m me type d influence Avant on contraignait maintenant on discute on explique on partage une exp rience religieuse d e de l individualisation caract ris tique de notre temps est tr s pr sente Plus qu un credo la famille transmet un logiciel religieux que chaque enfant utilise comme il le veut Ce logiciel inclut la pri re car s il est vrai que les glises sont peu fr quent es le diman che on prie norm ment en Suisse une certaine importance accord e la spiritualit un climat L exp rience est aussi un facteur d terminant on croit parce que l on a ex p riment l utilit de la croyance Le ca t chisme n est de loin plus suivi par tous et ce que l on appelle l cole instruc tion religieuse ou histoire biblique met l accent sur la d couverte de la plu ralit religieuse le respect de la diver sit des croyances etc On remarque ainsi que les agents tra
100. tr s r cemment qu un chercheur am ricain Michael Gershon professeur au D partement d anatomie et de biolo gie cellulaire de l Universit de Co lumbia New York a eu l id e de les ON Chuard Pavel Kucera professeur de physiologie l Universit de Lausanne compter Il a estim leur nombre plus d une centaine de millions Ce chiffre est comparable celui des cellules contenues dans la moelle pini re af firme Michael Gershon dans son livre The second Brain paru en d cembre 1999 Ce qui est ph nom nal Une d couverte oubli e Mais ce qui est encore plus trange ainsi qu il le rapporte dans un article publi sur le Net c est que Michael Gershon n a pas fait une r elle d couverte Il a red couvert en partie des faits connus depuis la fin du si cle mais tomb s en suite dans l oubli dans les ann es 20 en raison d une m sentente person nelle entre chercheurs Cette intriguante histoire scienti fique d bute au si cle en Angle terre Deux chercheurs William Bay liss et Ernest Starling suspectent que le syst me nerveux ent rique constitue un centre nerveux ind pendant du cer veau central Ils ont en effet constat la poursuite quasi normale de l activit digestive chez un chien dont ils avaient coup tout lien entre le syst me ner veux central et les cellules nerveuses pr sentes l int rieur de la paroi intes tinale et d couv
101. trapent certaines mala dies La k ratoconjonctivite propag e par des mouches les rend aveugles tout comme les ovid s De m me les bouquetins peuvent tre atteints par le pi tin transmis par une bact rie du mouton qui s attaque au sabot et le ronge l animal bient t incapable de marcher ne peut plus se nourrir En comp tition avec le chamois et le cerf Ces questions sanitaires se doublent d autres difficult s dues la prolif ra tion non contr l e le bouquetin entre en comp tition avec les esp ces qui jouxtent son territoire en particulier les chamois et les cerfs Et puis les forestiers se plaignent souvent des d g ts provoqu s aux sapins et m l zes par des jeunes qui s entra nent la lutte en choisissant les troncs comme adver saires Se frapper le front contre les arbres ce n est pas l qu est le g nie disent les professionnels des for ts que les arbres couch s ne font pas rire Le bouquetin entre en comp tition avec les esp ces jouxtant son territoire comme le cerf photo et le chamois 22 ALLEZ savoir N 21 Octosre 2001 ON Chuard sive ATA SRI Alexandre Hirzel gauche de l Institut d cologie et Patrick Patthey doctorant l Institut d cologie de l Universit de Lausanne De la chasse au pifom tre En l absence de pr dateurs en Suisse le loup ne s est pas encore vraiment install et le lynx mange plut t des che vreuils
102. upart des g niteurs n en ont pas les moyens cela va sans dire Peut on n anmoins obliger les pa rents payer Oui mais dans la me sure o les circonstances permettent de l exiger d eux dit la loi En d autres termes s il reste aux parents pour vivre une fois d duits les frais d entre tien le minimum vital net de toutes d ductions sociales 20 Un loyer parental a revoir a la baisse Et s ils vivent au dessus de leurs moyens payant un loyer prohibitif par exemple et privant leurs enfants de pr cieuses contributions Les juges pour raient selon les cas leur demander de choisir un domicile plus modeste Ils peuvent aussi en estimant leurs capa cit s et dipl mes leur demander de ga 16 N Chuard En th orie la loi peut m me forcer lea parents travailler davantage pour payer les tudes de leurs enfants gner davantage d argent voire d aban donner leur temps partiel La chose est naturellement tr s d li cate et selon les cas on pourra quita blement demander aux enfants un revenu d appoint via de petits boulots Michel Beuret ALLEZ N 21 Octosre 2001 A LIRE L obligation d entretien l gard des enfants majeurs sous la direction du professeur Suzette Sandoz Lausanne Chabloz 1999 186 pages Ai je le droit l obligation d entretien J NE VEUX contribuer moi m me Un jugement zurichoi
103. ur de l Universit de Lausanne et professeur extraordinaire d entreprise et technologies de l information l Ecole des HEC ACTUS LOS Eastern page 56 FORMATION CONTINUE Demandez einen 57 INDEX 21 num ros d Allez savoir en un coup d il page 60 Abonnez vous CORT AS page 64 ine 2 Autant vous pr venir tout de suite ce num ro d Allez savoir contient un br lot qui va provoquer quelques dis cussions anim es autour de la table familiale l occasion de la rentr e uni versitaire Vous allez d couvrir c est en page 12 un article consacr un conflit domestique aussi vieux que les tudes la question des sommes d argent que les parents doivent allouer leurs rejetons en cours de formation Une probl ma tique pineuse que le droit suisse r gle sous l appellation pudique d obligation d entretien Il r gle Pour une fois le mot n est pas galvaud Car de juge ment en jugement le Tribunal f d ral a labor une jurisprudence qui pr cise les contours de cette obligation d entretien et qui par son souci du d tail va bien au del de ce que l on pourrait imaginer dans la grande majo rit des familles o l on r sout le pro bl me en bonne intelligence Quand il s agit d argent de poche le Tribunal f d ral TF fait figure de p re g n reux lui qui fixe le minimum vital d un tudiant 1010 francs par mois Osera t on lui r clamer
104. ux 7 sorts qui provoquent la mort des animaux Claude Rolier un riche paysan avoue notamment qu il tu trois enfants et f trente huit animaux chevaux et bovid s laz dont deux b ufs au poil rouge On l ac Fe cuse galement d avoir jet un mal fice ses propres b tes pour carter les soup ons La r f rence Pierre Han Choffat La sor cellerie comme exutoire Tensions et con j flits locaux Cahiers Lausannois d Histoire M di vale CLHM 1 Lausanne 1989 2 7 Lausanne vers 1460 La marque du diable Les faits Le diable enr le des partisans Henniez Bulle et La Roche sur les pos sessions de l v que de Lausanne Les sorciers pr sum s sont transf r s dans la capitale pour interrogatoire et torture L anecdote Apr s l hommage et le bai ser obsc ne le sorcier donne au diable une partie de son corps Pierre dou Cha noz donne l ongle de son petit orteil gauche Guillaume Girod et Jeannette Anyo promettent un bout de leur main droite D tail qui compte le diable laisse sa marque sur les corps des sorci res un signe distinctif qui n a pas d quivalent chez l homme La r f rence Georg Modestin Le diable chez l v que Chasse aux sorciers dans le dioc se de Lausanne vers 1460 CLHM 25 Lausanne 1999 Chermignon 1467 Dommartin 1498 L hostie rebelle CELL
105. vous A la recherche des glaciers invisibles Lapr s r volution sexuelle s appelle Stop Sida e A la recherche de Shakespeare L interview Le journaliste i affirme de plus i en plus comme le concurrent i politicien et de l intellectuel Entretien avec Didier Eraro assistant l Institut de sociologie politique de l UNIL Allez savoir Allez savoir N 7 i Les dossiers e Snowboard et ski une cohabitation probl matique i Fraction Arm e Rouge ces extr mistes morts d avoir vu le fascisme partout e Et si l homme des cavernes avait fait disparaitre les derniers mammouths i Empreintes peintures habits ces petits d tails qui nous trahissent i Faut il renoncer au tourisme du ski i Linterview i Ce vont i les d couvertes d au i jourd but qui g n reront les emplois de demain i Entretien avec le professeur Patrick Aebischer 4 lez savoir Allez savoir N 8 Les dossiers i e Piti pour les mauvaises herbes elles ont d velop p des tr sors de courage pour survivre De la Techno la Techno logique vers le meilleur des cybermondes La pornographie en droit suisse les failles du syst me Comment Disney land Paris pre mi re attraction touristique d Eu rope a chapp la faillite Perdre des kilos volont l
106. w La pub d aujourd hui n a rien invent et elle Jen moque Entretien avec Jean Michel Adam et Gilles Lugrin professeur et assistant en Linguisti que fran aise Allez savoir N 16 1117 i Les dossiers i Les arbres de i l extr me ie Les juges i am ricains ont d barqu dans nos vall es i Les paroles cach es de J sus ie S il te plait dessine moi un m dicament sur ton ordinateur i Trois si cles de vie intime se d culottent L interview i Jouer ce n est pad tuer carri re professionnelle Entretien avec Stefano Mastrogtaccomo i doctorant al Ecole des HEC de ALLEZ Allez savoir Les dossiers Ces crimes qui font moins peur aux Suisses romands qu aux Al maniques i Un faux venin d abeille pour tromper l allergie e Jeux de mains jeux de Romains e L opinion publique au pouvoir i e Des pistes sacr es aux pistes du stade olympique i L interview J ai cr i mon entreprise pour avoir un travail int ressant Entretien avec Sybil Rometsch assistante l Institut de botanique de UNIL i et confondatrice de VEGEtech lt Al lez savoir Allez savoir Les dossiers e Voila bient t 2001 ans qu on annonce l Apoca lypse pour de main Et qu elle n arrive pas e Claude Wyss
107. ympic studies 2 800 fr M decine psychosomatique et psychosociale Les 17 janvier 24 avril 15 juin 18 septembre 7 novembre et 7 d cembre 2002 Six journ es durant l ann e 2002 6 journ es durant l ann e 2003 24 heures de supervision par an 12 jour n es en 2 ans Institut romand de formation en m decine psychosomatique et psychosociale D D Lefebvre M d g n FMH PD Archi nard 1 200 fr pour 6 journ es Biologie et perception du milieu Le 30 janvier 2002 1 demi journ e Prof Pierre Hainard 60 fr 40 fr pour les collabora teurs de l UNIL 20 fr pour les tudiants M decine psychosomatique et psychosociale Les 1 f vrier 24 mars 25 avril 7 juin 26 septembre et 10 novembre 2001 sur une ann e www arttoday com ormation continue ETS Entrainement a la n gociation hacun a v cu dans sa vie sociale ou pro fessionnelle des p riodes de tension ou de conflit Pour sortir de la crise le meilleur moyen est souvent la n gociation ou la m diation Au cours des ans la pratique de s ances de n gociation formelles ou spontan es am ne se constituer un r pertoire de strat gies Mais la diplomatie et la recherche de compro mis sont un art Il faut en apprendre les rudi ments conna tre ses propres potentialit s r duir

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