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Vaccins thérapeutiques

1. La r duction substantielle de la mortalit due au VIH est directement li e aux fonds consacr s aux traitements la pr vention de la transmission m re enfant et aux programmes de pr vention de certaines r gions comme l Inde La poursuite des progr s d pend n anmoins de l intensification des financements d un effort important de l efficacit des programmes de traitements antir troviraux o de progr s scientifiques Le VIH demeure le poids principal de la maladie dans 12 pays en d pit des progr s r alis s dans les derni res dizaines d ann es il reste parmi les 5 principaux dans 30 pays Les pays pr sentant une pid mie massive du VIH ont galement faire face de nouveaux d fis de sant comme l ob sit et le tabac qui sont la cause de maladies non transmissibles pour en savoir plus les sessions en webcast retroconference org static webcasts 2012 les chroniques de notre envoy sp cial la CROI actupparis org article4779 Protocoles n 70 printemps 2012 page 14 actu des traitements stylo injecteur de Viraf ronPeg fausse alerte mais vraie mise en garde Soup onn de ne pas fonctionner correctement le stylo injecteur de ViraferonPeg n cessite en fait une utilisation pr cautionneuse En suivant correctement les tapes de manipulation le stylo d livre la dose n cessaire l efficacit du produit En revanche en cas de for age du syst me de r gl
2. probl matique pour son utilisation rectale en raison des troubles qu il produisait A la suite de ce deuxi me essai de phase 1 qui utilisait une nouvelle formule de gel 1 de t nofovier la phase 2 a donc t lanc e r servoirs et radication Plusieurs sessions ont t consacr es cet autre th me d actualit Les traitements antir troviraux efficaces ne permettent que d arr ter la production virale mais n liminent pas le virus du corps Il persiste des r servoirs essentiellement constitu s par les cellules immunitaires infect es non activ es mais un stade latent De nombreuses questions persistent pour comprendre ce qui constitue ce r servoir S il est ais de mesurer la pr sence d ADN proviral dans le sang les analyses de tissus sont beaucoup plus ardues et les recherches produisent des r sultats controvers s La question de la p n tration des antir troviraux dans ces Protocoles n 70 printemps 2012 page 12 compartiments tissulaires est en cause mais fait galement l objet de controverses Si deux constats sont ind niables la production virale reprend l arr t du traitement et le traitement de la primo infection r duit le r servoir il reste de nombreuses questions non r solues O se situe le r servoir et quelle taille a t il Quelle est l origine de la tr s faible charge virale persistante sous traitement Qu est ce qui provoque les rebonds de charge virale Qu est
3. immunitaire que les cellules dendritique l essai am ricain NCT00991224 de l Universit de Pennsylvanie en collaboration avec la soci t britannique Adaptimmune Ltd vise modifier les lymphocytes T CD8 des personnes participantes pour qu elles expriment un r cepteur sp cifique du VIH le SL9 TCR en l occurrence et soient plus efficaces que les T CD8 natives Ainsi modifi es ces cellules sont r introduites dans l organisme page 8 d anticorps Le type de vaccin pr ventif ou th rapeutique n tait pas distingu Enfin l auteur ajoutait un commentaire sur le fait que les chercheurs s accordent penser que peu de ces vaccins continueront leur chemin quelle est la part des essais consacr s aux vaccins th rapeutiques Sur le site d information sur le sida de l institut national de la sant am ricain NIH la date du 5 mars 2012 on trouve 145 essais cliniques sur les vaccins pr ventifs et 68 sur les vaccins th rapeutiques Dans chaque cas 11 essais seraient ouverts au recrutement En termes d avancement 49 des essais th rapeutiques taient en phase et 19 en phase Il Un seul essai appara t en phase III recherche d efficacit et des effets ind sirables sur un plus grand nombre avec une autorisation de mise sur le march ventuelle la cl mais son design a t remani il s agit maintenant du suivi de personnes ayant re u le vaccin initial finalement co
4. vomissements Lipoatrophie e Naus es importantes qui disparaissent progressivement e Calculs r naux Troubles digestifs e Sensations anormales autour de la bouche S cheresse cutan e Perte de cheveux Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Hyperglyc mie Lipodystrophie e Ongles incarn s e Risque d acidose lactique e Maux de t te vertiges Fatigue e Troubles digestifs e Eruption cutan e e coloration de la paume des mains e Troubles digestifs e Maux de t te e Fatigue e Au niveau du site d injection rougeurs douleurs petites boules e Maux de t te e Naus es e Diarrh es e Rash e Diarrh es e Lipodystrophie e Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Maux de t te e Fatigue e Vertiges e Diarrh es Naus es Vomissements e Eruptions cutan es Fatigue e Lipodystrophie Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Fatigue Troubles digestifs e Risque d allergie grave surtout les 1 mois sympt mes rougeurs cutan es fatigue d mangeaisons fi vre naus es vomissements diarrh es courbatures malaise g n ral maux de gorge toux sensation d essoufflement e Risque d acidose lactique devant tre trait e d urgence voir Combivir e Troubles digestifs e Maux de t te les 5 lignes sur fond color sont des combinaisons de traitements Associations contre indiqu es Astemi
5. 47 91 sfls wanadoo fr rencontres associatives ou institutionnelles ayant trait au domaine th rapeutique et m dical s minaire de recherche de l ANRS institut Pasteur 25 28 rue du Docteur Roux 75015 Paris ces journ es sont gratuites 2 mai R plication du VIH et des virus des h patites ouvertes tous sur inscription Ce symposium de recherche fondamentale se d roulera en anglais seminaire recherche anrs2012 com 3 mai Eradiquer le VIH et le VHC r ve ou r alit 4 mai Nouvelles donn es sur le d pistage du VIH et des h patites implication pour la recherche et la sant publique L tude des m canismes fondamentaux des infections par le VIH et les h patites confirme l int r t des approches visant radiquer ces virus Ces progr s quand ils seront r alis s pr senteront un b n fice individuel mais aussi sur le plan collectif si des strat gies de d pistage efficaces et adapt es aux populations les plus expos es sont mises en place C est sur cette approche multidisciplinaire que l ANRS oriente son prochain s minaire ISHEID International Symposium of HIV and Emerging Infectious Diseases isheid com palais des Congr s Parc Chanot 13008 Marseille Le symposium international sur le VIH et les infections mergeantes permet de trouver les mises jour les plus labor es sous forme de conf rences donn es par LA personne qui fait autorit sur le sujet C est galement le lieu d ateliers de trava
6. APOBEC3G n arrive pas contr ler le virus parce qu elle est inhib e par la prot ine Vif Il s agissait donc bien dans cet exemple d une s lection positive de l h te lors du passage de la barri re des esp ces par le VIS du singe d s lors appel VIH Mais cette adaptation peut ne pas tre suffisante Si c est la prot ine Nef qui permet le contr le de Tetherin chez le singe il a fallu une autre volution au virus pour passer l homme la cr ation de la Protocoles n 70 printemps 2012 page 11 prot ine Vpu elle m me issue de l volution de Vpx Diverses adaptations du m me ordre ont t n cessaires pour diff rencier les virus des chimpanz s transmis ensuite l homme comme VIH 1 de ceux du singe sooty Mangabey qui transmis l homme ont produit le VIH 2 Cette reconstitution de l histoire nous semble bien complexe et pourtant on peut imaginer en parall le la m me histoire qui a conduit l volution mill naire des virus pour aboutir aux virus modernes variole rougeole ou encore SRAS Si Darwin avait t virologue De quoi s interroger sur le b n fice de l volution humaine capable d efforts extraordinaires pour comprendre le monde qui nous entoure et incapable des plus simples efforts pour sauvegarder son esp ce des fl aux qui la menacent Faudra t il attendre le prochain million d ann es pour voir l esp ce humaine d barrass e du VIH pr vention encore Le
7. Tenofovir emtricitabine truvada TDF FTC tenofovir TDF et placebo Il a recrut 4 758 couples parmi lesquels l homme tait s ropositif dans 62 des cas et les a suivis en moyenne pendant 23 mois 82 s ro conversions ont t constat es durant l essai 17 dans le bras TDF 13 dans le bras TDF FTC et 52 dans le bras placebo L analyse des r sultats montre une r duction du risque de transmission de 67 IC95 44 81 dans le bras TDF et de 75 1C95 55 87 dans le bras TDF FTC C est ce qui a conduit le comit ind pendant de l essai pr coniser l arr t du bras placebo La tol rance des traitements s est r v l e satisfaisante Quatre personnes contamin es au cours de l essai taient porteuses de virus pr sentant une mutation de r sistance qui s av re avoir t transmise et non acquise L analyse des comportements ne montre pas d augmentation de prise de risque au contraire malgr la d claration de 27 de relations non prot g es en moyenne au cours de l essai L quipe iPrEx a galement fait part des r sultats d une tude d montrant que l efficacit de la PrEP chez les gays recrut s dans l essai iPrEx est strictement d pendante des concentrations de m dicament autrement dit que l observance du traitement est cruciale Un deuxi me essai de phase 1 de gel microbicide rectal s est r v l plus plus tol rable que le gel utilis dans CAPRISA 006 qui lui s tait r v l
8. aux deux d finitions et 100 ALT qu elles soient issues des cohortes pr c dentes ou nouvelles La dur e de vie de cette cohorte est de 5 ans et pourra tre renouvel e Les crit res d inclusion de cette nouvelle cohorte ont t un peu revus Ainsi les ALT devront avoir un taux de lymphocytes T CD4 au dessus de 600 sur trois mesures dans les cinq ans pr c dant leur inclusion les HIC une charge virale inf rieure 400 copies depuis au moins 5 ans et le cumul de ces deux crit res d finiront les HIC ALT Le suivi de nombreux param tres biologiques et de l histoire clinique recueillis annuellement constitue d j en soi une donn e importante Mais cela s ajoutent un certain nombre d tudes propos es par diverses quipes de recherche dans diff rentes disciplines En immunologie les tudes de l efficacit des diff rentes populations de lymphocytes seront poursuivies Les nombreuses r ponses d j apport es dans les tudes pr c dentes ont mis en vidence l efficacit sup rieure des lymphocytes des contr leurs qu il s agisse des CD8 cytotoxiques qui jouent un r le majeur ou des CD4 essentiels dans le contr le de la r ponse immune Au fur et mesure de l avanc e de ces travaux les mod les s affinent et se pr cisent Mais le r le des anticorps et des lymphocytes B qui les produisent est galement tudi dans cette recherche En virologie bien videmment l tude des r servoirs viraux
9. continuer plaider pour un traitement pr coce sans pour autant proposer d objectif compte tenu des si nombreux engagements jamais tenus Et si Darwin avait connu le sida comment aurait il pr sent l volution des esp ces C est en quelque sorte la question qu on pouvait se poser en coutant une pr sentation des virus des singes et des humains En proposant une chelle de temps gradu e en millions d ann es il y a de quoi tre d stabilis Mais pourtant c est bien du sida qu il s agissait m me si tr s loign des pr occupations cliniques Le passage des primates l homme peut aussi s observer en examinant l adaptation immunitaire des esp ces h tes aux infections virales en g n ral et aux lentivirus la famille du VIH en particulier Une mani re particuli re de revoir la s lection des esp ces Dans une population donn e vuln rable un virus donn il existe un tr s petit nombre d individus dont les caract ristiques g n tiques issues des volutions ant rieures leur permettent d tre plus efficaces r sister l infection virale Si l on fait un bond dans le temps on retrouve ces m mes individus constituant la population majoritaire de l esp ce alors que les individus vuln rables ont disparu tandis que d un autre c t les virus aussi ont volu sous la pression grandissante de la r sistance de leurs h tes Et le cycle recommence D s lors qu on analy
10. d sengagement des bailleurs de fonds de la lutte contre le sida l chelle internationale On retrouve toujours les Protocoles n 70 printemps 2012 page 10 La cascade de donn es pid mio logiques des s ropositifs comme outil d analyse de la situation et comme outil de diagnostic des faiblesses de la prise en charge montre une image assez diff rente en France sensiblement meilleure essentiellement parce que l acc s aux soins travers le syst me de l assurance maladie est bien meilleur qu aux Etats Unis Ainsi sur 150 200 s ropositifs estim s en 2010 121 400 81 ont t diagnostiqu s 111 900 74 b n ficient de l ALD 100 s curit sociale 96 800 64 ont un traitement antir troviral et 84 200 56 ont une charge virale en dessous du seuil de d tection 50 copies ml A l inverse le m me type de cascade de donn es dans un pays d Afrique le Mozambique donne une image d une situation dramatiquement d grad e Sur 23 430 personnes ayant fait un test dans ce pays 7 500 32 sont s ropositives 3 956 17 sont suivis m dicalement 3 046 13 ont eu un dosage des lymphocytes CD4 1 506 7 correspondent aux crit res de mise sous traitement 471 2 ont initi un traitement antir troviral et 317 1 3 sont toujours sous traitement apr s 6 mois m mes questions d thique et d quit que posent l acc s aux soins et au traitement Pour l oratrice il faut donc
11. d engagements fermes pr cis et publics de sa part et de leur mise en uvre Christian Lajoux le pr sident du Leem a fini par l cher qu il n tait pas loin d tre d accord avec nous sur les essais cliniques La culpabilit se fait sentir exemple Denis Jacquat Rapport au Premier ministre sur l Education th rapeutique du patient propositions pour une mise en uvre rapide et p renne Juin 2010 La cr ation d un fonds de concours r serv au d veloppement de l ETP et recevant les financements quelle que soit leur origine Etat assurance maladie assureurs compl mentaires fondations fonds priv s n cessite une gestion administrative lourde et n est pas attractive pour l industrie pharmaceutique et biom dicale qui ne souhaite pas financer en aveugle Par ailleurs les industriels refusent toute nouvelle taxe dans ce domaine contraire selon eux aux engagements de M le pr sident de la R publique lls sont toutefois dispos s continuer financer des projets sur la base du libre choix et du volontariat sante gouv f71MG pdf Rapport_Educ ation_therapeutique_du_patient pdf actupparis org article4760 FF actupparis org article4762 Le texte int gral de notre intervention comprenant les questions d acc s aux traitements dans les pays du Sud est disponible sur internet actupparis org article4761 Protocoles n 70 printemps 2012 page 17 pro
12. diab te lipodystrophie etc e Fatigue Troubles digestifs e Risque INHIBITEUR d allergie grave surtout les 1 mois toux NUCL OSIDIQUE Sympt mes rougeurs cutan es naus es d mangeaisons fi vre vomissements diarrh es fatigue courbatures malaise g n ral maux de gorge essoufflement e Risque d acidose lactique devant tre trait d urgence lire Combivir Associations contre indiqu es Ast mizole cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine pimozide rifampicine efavirenz midazolam rifabutine triazolam Terf nadine d riv s de l ergot de seigle millepertuis rifampicine et certains anti arythimiques b pridil quinidine Stavudine ribavirine Nombreuses interactions avec d autres m dicaments limin s par le foie Saquinavir ast mizol cisapride midazolam terf nadine triazolam thynil oestradiol ritonavir n virapine Stavudine alcool emtricitabine ribavirine zalcitabine ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine voir Ziagen didanosine antibiotiques de la famille des aminosides foscarnet sodique amphotericine B vancomycine is thionate de pentamidine ganciclovir Ganciclovir stavudine t nofovir zalcitabine Rifampicine ast mizole cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine Saquinavir ketoconazole thynil oestradiol rifampicine efavirenz ne pas d buter le traitement
13. en 2011 seulement 941 950 80 ont t test s 725 302 61 ont t au contact d une structure de soins 480 395 41 sont suivis r guli rement 426 590 36 ont un traitement anti r troviral et 328 475 personnes 28 ont une charge virale en dessous de 200 copies par ml Le continuum de prise en charge du VIH est donc la donn e essentielle prendre en compte pour estimer l efficacit que l on peut attendre des antir troviraux en pr vention au niveau de la population Comme on le voit aux Etats Unis 70 des s ropositifs n ont pas une charge virale contr l e Cette cascade de valeurs constitue donc un outil essentiel pour mesurer les faiblesses du syst me et prendre les mesures qui s imposent pour am liorer le r sultat final Les donn es issues d une analyse de la situation en Afrique montrent qu elle est largement en dessous des valeurs occidentales alors que le continent repr sente l essentiel de l pid mie Malgr la galvanisation autour des r sultats de l essai HPTNO52 et le potentiel norme que repr sente la dimension pr ventive du traitement antir troviral des s ropositifs il reste un effort gigantesque accomplir pour en tirer le b n fice escompt que pr disent les mod lisations math matiques d radication de l pid mie des horizons plus ou moins proches selon l optimisme des param tres choisis Les efforts entreprendre restent d mesur s notamment face au
14. firmes n gligent la recherche et se consacrent essentiellement aux logiques financi res Cela se fait avec une certaine complaisance de la part des lus des gouvernements et de la commission europ enne Le manque d engagement des tats et la politique des firmes en termes tarifaires et de propri t intellectuelle brevets et exclusivit des donn es font 10 000 morts par jour du VIH du paludisme et de la tuberculose L actualit nous a donn r cemment en France plusieurs exemples des cons quences possibles de la priorit donn e l acquisition de parts de march C est dans cette veine que les firmes tentent d acc l rer la mise sur le march des mol cules en n incluant pas dans les essais cliniques les populations dans lesquelles l efficacit pourrait tre moins grande et les effets ind sirables multipli s et qui sont parfois les populations le plus dans le besoin de nouvelles mol cules femmes trans enfants usagers de drogues s ropositifs au VIH ou une h patites co infect s VIH VHC Les manquements r currents et d lib r s des firmes dans les essais sont criminels les minorit s exclues ou mal repr sent es dans les essais cliniques se retrouvent exp rimenter les m dicaments mis sur le march sans avoir de recul sur les effets ind sirables effets ind sirables qui bien s r s av rent g n ralement plus importants pour elles et peuvent entra ner des d c s Ces pop
15. jamais pris d antir troviraux Si les taux de r ponse au traitement taient comparables pour les deux combinaisons les raisons des checs taient diff rentes L chec avec Evipl ra est d l chappement du virus alors qu avec Atripla ce sont les effets ind sirables qui en sont la cause Les cons quences sont elles aussi diff rentes La moiti des chappements virologiques soit 5 des participants des essais Echo et Thrive a d velopp une r sistance crois e l efavirenz la n virapine Viramune l travirine Intelence et d autres non nucl osidiques alors que les r sistances touchant le groupe sous Atripla concerne uniquement la n virapine Les tout en 1 sont donc s duisant pour leur facilit de prise mais l observance doit alors tre stricte au risque de provoquer une r sistance quasiment toute la classe des inhibiteurs non nucl osidiques de la transcriptase inverse Protocoles n 70 printemps 2012 page 15 Q 5 o S O prescrire org Docu Archive docus PiluleOr2012Gagnon pdf dans ces populations il est n cessaire d tre particuli rement attentif la questions des dosages des interactions entre traitement s co toxicit les syst me hormonal la loi du 29 d cembre 2011 rend obligatoire les essais post AMM quand il y a une suspicion d effets ind sirables mais les conditions de l obligation seront d cr t es par le quelle
16. majorit chez les homosexuels Etats Unis Puerto Rico Canada Pays Bas f vrier 1999 d marrage de l essai ALVAC VCP 205 premier essai pr ventif en Afrique f vrier 2003 chec en phase III des essais AIDSVAX VAX 003 et 004 octobre 2003 d marrage de l essai pr ventif de phase Ill RV144 d cembre 2004 d marrage de l essai pr ventif de phase II STEP HVTN 502 septembre 2007 arr t de l essai pr ventif STEP en phase Il suite l observation d un taux plus lev d infections dans le groupe vaccinal par rapport au groupe placebo 2008 appel s la refonte des approches vaccinales et plus d investigations acad miques suite l chec de l essai pr ventif STEP Septembre 2009 l essai RV144 montre une efficacit de 31 pour r duire le risque d infection septembre 2009 et courant 2010 d couverte de nouveaux anticorps tr s haut pouvoir neutralisant Protocoles n 70 printemps 2012 page 9 cette liste ne rend pas compte des nombreux candidats vaccins valu s en phase et II ces anticorps neutralisants reconnaissent une partie de l enveloppe du virus qui est conserv e d une souche l autre et essentielle pour permettre l entr e du VIH dans les cellules qu il tente d infecter malheureusement cette partie du virus est peu accessible au syst me immunitaire et ces anticorps n apparaissent pas tout de suite notamment pas lo
17. mode d emploi kkk une cellule dendritique rencontr e souvent au niveau des muqueuses est impliqu e dans la pr sentation des antig nes ici provenant du virus inactiv aux lymphocytes Elles servent de vecteur la propagation du VIH dans l organisme x la fonction de ces cellules est de d tecter et tuer les cellules infect es par un organisme tranger comme le VIH compliquer les choses mentionnons que cette capacit changer en permanence est due sa nature elle m me c est un r trovirus c est dire que pour reproduire son patrimoine g n tique il doit transformer celui ci qui est sous une forme ARN en ADN pour l ins rer dans l ADN de nos propres cellules nos chromosomes Le r tro vient de l car dans nos cellules le sens va de ADN vers PARN PADN est transform en ARN qui sert majoritairement de matrice pour produire une prot ine donn e en fonction de la s quence de l ADN La prot ine virale qui permet le r tro passage de l ARN viral en ADN n est autre que la transcriptase inverse cible de nombreux antir troviraux C est elle qui fait de multiples erreurs en copiant le virus pour en savoir plus o en est la recherche clinique sur les vaccins anti VIH Selon un article publi dans la revue m dicale britannique The Lancet du 16 juillet 2011 270 essais cliniques vaccinaux contre le VIH ont t conduits dont 27 taient encore en cours l
18. notice de la bo te En cas d arr t du traitement pour hypersensibilit ne jamais reprendre l abacavir risque mortel INHIBITEUR DE LA PROT ASE ritonavir comprim s en association Abbott AMM du 26 08 96 r vision le 23 03 10 PREZISTA TMC 114 darunavir 1 comprim 2 fois jour Janssen Cilag AMM 21 02 07 r vision le 31 03 11 RETROVIR AZT zidovudine INHIBITEUR DE LA PROT ASE INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 1 comprim 2 fois jour ViiV Healthcare AMM du 13 03 87 r vision le 03 04 09 REYATAZ atazanavir INHIBITEUR DE LA 1 g lule 1 fois jour L PROTEASE BMS AMM du 02 03 04 r vision le 07 07 10 SUSTIVA EFV efavirenz 1 comprim jour BMS AMM du 28 05 99 r vision le 20 01 10 TELZIR APV fosampr navir INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE INHIBITEUR DE LA PROT ASE 1 comprim 2 fois jour ViiV Healthcare AMM du 12 07 04 r vision le 15 05 09 TRIZIVIR abacavir lamivudine zidovudine NUCL OSIDIQUE 1 comprim 2 fois jour DE LA ViV Healthcare AMM du 28 12 00 TRANSCRIPTASE r vision le 26 05 10 INVERSE TRUVADA emitricitabine tenofovir INHIBITEUR NUCL OSIDE ET NUCL OTIDE 1 comprim jour Gilead AMM du 21 02 05 r vision le 31 08 10 ddl didanosine INHIBITEUR NUCL OSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 1 g lule jour BMS AMM du 05 05 92 r vi
19. paysage des techniques biom dicales de pr vention est en plein bouleversement depuis deux ans maintenant Depuis les premiers r sultats des essais sur la circoncision en 2005 il semblait que rien n avan ait plus sur les autres pistes de recherche Un modeste r sultat assez controvers d un microbicide le Pro 2000 puis le premier r sultat faiblement encourageant de vaccin en Tha lande en 2009 n ont pas vraiment fait avancer les choses Et puis ce fut l avalanche CAPRISA 004 gel microbicide en Afrique du Sud en 2010 iPrEx PrEP chez les gays en 2011 suivi de nombreux autres r sultats d essais de PrEP plus ou moins fructueux et HPTNO52 Traitement des s ropositifs en pr vention ont contribu relancer le d bat la fa on d une temp te permettant certains de r ver subitement la fin du sida Et pourtant ces r sultats si encourageants soient ils sont consid rer aussi avec un peu de recul Encore fallait il en avoir la patience La CROI 2012 vient point apporter ses compl ments sur bon nombre de ces recherches le temps est maintenant l analyse Ainsi les r sultats de l essai Partner PrEP y ont t expos s pour la premi re fois de mani re pr cise apr s la d cision du comit ind pendant en juillet dernier Cet essai de phase Ill men en Ouganda et au Kenya d valuation d une PrEP en pr vention de la transmission du VIH dans des couples s rodiff rents comportait 3 groupes
20. politique du m dicament Le 13 f vrier dernier avait lieu au S nat une rencontre publique intitul e Quelle politique publique industrielle recherche et d mocratie sanitaire du m dicament en France en Europe et dans le Monde Act Up Paris y avait t invit e par Isabelle Pasquet la pr sidente de la commission des affaires sociales du S nat PCF Cela a t une occasion nouvelle de porter nos exigences notamment aupr s du pr sident du lobby des firmes pharmaceutiques le Leem et des s nateurs qui y taient pr sents Nous y avons soutenu que le march du m dicament n est pas tourn vers la sant mais vers la rentabilit commerciale et boursi re Selon l analyse de la revue ind pendante Prescrire reprise par Marc Andr Gagnon le nombre de m dicaments mis sur le march qui par rapport aux m dicaments pr existants repr sentent un int r t th rapeutique neutre voire n gatif a tendance augmenter depuis le milieu des ann es 1990 Dans le m me temps le nombre de m dicaments mis sur le march repr sentant un int r t th rapeutique positif a d cru tandis que le taux de profit des firmes a augment Les firmes d pensent deux fois plus en promotion qu en recherche Il s agit de convaincre les m decins de prescrire les nouveaut s plus ch res que les anciens m dicaments o anciennes formules du m me m dicament ind pendamment de l int r t th rapeutique r el Les
21. qu ils repr sentent il faut rendre obligatoire la publication de l ensemble des donn es brutes des essais cliniques et que cette publication fasse l objet d un contr le public d exhaustivit au regard des protocoles d essai Sans ce contr le la pharmacovigilance est sabot e d s les phases d essai les firmes pouvant adroitement oublier de mentionner des donn es sur d ventuels effets ind sirables Quoi qu il en soit une recherche ind pendante con ue conjointement par les malades et les chercheurs exempte d int ressements individuels dans la commercialisation des mol cules est n cessaire et doit b n ficier de moyens suffisants pour d velopper des programmes de recherche comparative et fondamentale et r sister aux pressions et intimidations pouvant venir des firmes Elle pourrait tre financ e par l Assurance maladie et une taxe sur les profits de l industrie pharmaceutique Il faut mettre en place cette taxe qui contribuerait galement financer une information ind pendante des m decins les associations de malades et l agence de contr le des produits de sant Il faut annuler les cr dits d imp ts pour la recherche et affecter les recettes que l tat refuse actuellement la recherche publique Il faut parall lement interdire le d marchage des m decins par les visiteurs m dicaux et syst matiser les D l gu s de l Assurance Maladie ou des D l gu s d Agences M dicales qui
22. stylo injecteur et de l efficacit de leur traitement Un num ro vert existe en cas de questions 0800 106 106 pas d abacavir pour les HLA B5701 L abacavir contenu dans Ziagen Trizivir et Kivexa rend d licate la premi re prescription de ces mol cules Une r action d hypersensibilit est susceptible de survenir chez les personnes porteuses de l all le HLA B5701 Les r sultats de l tude Predict 1 large tude prospective internationale montre que le fait d administrer l abacavir aux seules personnes non porteuses de cet all le r duisait drastiquement le risque de survenue de ce syndrome d hypersensibilit Il est donc recommand de faire un d pistage de cet all le avant toute prescription de m dicament base d abacavir afin d en r server la prise aux personnes non porteuses de l all le Et pour viter tout risque de syndrome d hypersensibilit la surveillance de l apparition de tout effet ind sirable doit tre extr mement attentive l initiation du Ziagen du Trizivir et du Kivexa chec virologique sous rilpivirine Les r sultats des essais Echo et Thrive nuancent le bon accueil des multith rapies en pour en savoir plus sur la rilpivirine un comprim Ces essais comparaient Eviplera rilpivirine t nofovir emitricitabine PSS 076s octobre 2011 Atripla t nofovir emtricitabine efavirenz chez des personnes vivant avec le VIH aciupparis org article4658 et n ayant
23. 1 42 16 01 42 Fax 01 42 16 01 26 Cette tude repr sente une nouvelle strat gie de traitement par vaccination th rapeutique diff rente des traitements antir troviraux permettant une remont e du nombre de CD4 et de baisser l activation immunitaire chronique avec ses effets pathog nes sur l organisme Ce traitement additionnel de l infection par le VIH 1 n apportera probablement aucun b n fice aux participants une r ponse efficace n tant pas assur e Mais cette tude pourrait permettre d aller vers de nouvelles approches th rapeutiques et am liorer l volution de la maladie au long terme Une indemnisation financi re est pr vue M decin et personnel ont re u une formation sp ciale pour le suivi particulier des personnes permanence d Act Up Paris ici l lundi vendredi de 14h 18h participant l tude traitements actupparis org 01 49 29 44 75 Protocoles n 70 printemps 2012 page 3 descriptif de l tude dans Protocoles 67 68 octobre 2011 page 5 actupparis org article4653 pour en savoir plus sur ALT et HIC voir le compte rendu de la R PI VIH garder le contr le Un virus discret mais pr sent f vrier 2011 actupparis org article4379 CODEX ANRS CO 21 RECHERCHE PUBLIQUE C est fait Depuis le d but de cette ann e les tudes de cohorte de l ANRS CO15 asymptomatiques long terme et C018 HIV controllers ont fusionn pour devenir C
24. AMM du 26 06 08 r vision le 02 07 10 INVIRASE SQV saquinavir INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE INHIBITEUR DE LA PROT ASE 2 comprim s 2 fois jour Roche AMM du 04 10 96 r vision le 28 07 10 ISENTRESS MK 0518 raltegravir 1 comprim 2 fois jour MSD AMM du 20 12 07 r vision le 31 08 10 KALETRA LPV r lopinavir ritonavir INHIBITEUR D INT GRASE INHIBITEUR DE LA PROT ASE 2 comprim s 2 fois jour ou 4 comprim s 1 fois jour Abbott AMM du 20 03 01 r vision le 26 08 10 KIVEXA abacavir lamivudine INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 1 comprim jour ViV Healthcare AMM du 17 09 04 r vision le 28 07 10 Effets ind sirables les plus fr quents e Diarrh es e Eruptions cutan es e Troubles digestifs e Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Acidose lactique probl me au foie e Probl mes psychiatriques e d pression vertiges naus es e diarrh es fatigue maux de t te e ryth me sinusite insomnie e r ves inhabituels e Toux fi vre infections pulmonaires ruptions cutan es e douleurs musculaires et abdominales e tourdissement constipation e d mangeaisons difficult dormir e Acidose lactique devant tre trait e d urgence sympt mes essoufflement fatigue importante et inexpliqu e douleurs musculaires crampes naus es
25. O21 la cohorte des extr mes ou CODEX Les tudes de cohorte ce sont ces protocoles de recherche appliqu s un groupe d individus pr sentant des caract ristiques sp cifiques chez qui on m ne des recherches observationnelles pour comprendre ce qui les caract rise ou tudier leur volution au fil du temps L int r t d tudier ce qui se passe chez les rares s ropositifs qui semblent r sister au VIH sans aide th rapeutique est d j ancien Cependant la progression des connaissances sur l infection les modes de prise en charge et les enjeux de l pid mie ont fait voluer au fil du temps la mani re d aborder le sujet et merger des questions scientifiques nouvelles Il est ainsi devenu de plus en plus int ressant de regrouper l ensemble des chercheurs int ress s par ces aspects au sein d un m me projet C est ce qui vient de se concr tiser avec le d marrage de CODEX Mais revenons d abord sur la gen se La cohorte CO15 des asymptomatiques long terme ALT dirig e par Brigitte Autran a commenc en 1994 recruter des personnes s ropositives depuis plus de 8 ans dont le compte de lymphocytes CD4 par mm3 de sang tait sup rieur 600 et stable ne pr sentant pas de sympt mes de l infection et n ayant jamais pris de traitement Il s agissait l d une d finition immunologique du contr le de l infection Elle a recrut 71 personnes jusqu en 1996 o avec l arriv e des trith rapies et la mise
26. a date d criture de l article Ces derniers essais reposaient sur 26 pr parations vaccinales diff rentes Vingt quatre faisaient l objet d tudes cliniques de phase tape tr s pr coce pour valuer la tol rance au traitement et voir un effet ventuel et deux de phase Il tape o l on recherche l efficacit et les doses optimales L auteur de l article notait aussi que la plupart des vaccins visaient induire une r ponse cellulaire et non la production exemples de strat gies envisag es dans des essais vaccinaux th rapeutiques anti VIH Tr s souvent on injecte une construction base d ADN un plasmide par exemple dans le jargon scientifique qui a t modifi e pour inclure les s quences de plusieurs g nes viraux Ce n est pas un virus On parle alors de vaccin recombinant Ainsi dans un essai recrutement sur le sol am ricain NCT01266616 on injecte deux de ces constructions l une codant pour les g nes viraux gag pol et l autre pour nef tat vif et env et on value la r ponse en pr sence ou en absence d une interleukine IL 12 qui elle stimulera de fa on non sp cifique l immunit Dans d autres essais essai recrutement espagnol NCTO0402142 clinique h pital de Barcelone essai recrutement am ricain NCT00510497 universit de Pittsburgh et essai recrutement am ricain et canadien NCT01069809 AGS 004 sponsor Argos Therapeutics en Caroline du Nord des
27. actupparis org reactup fr 01 49 29 44 75 autorisation de pr l vement mensuel merci de nous renvoyer cet imprim compl t et sign en y joignant un RIB titulaire du compte d biter adresse adresse code postal d signation du compte d biter j autorise l tablissement teneur de mon compte pr lever sur ce dernier les pr l vements tablis mon nom qui seront pr sent s par Act Up Paris date 1111111
28. age de la dose le stylo d t rior n injecte plus aucun liquide et cela sans que le malade puisse s en apercevoir L utilisation du stylo injecteur est hebdomadaire elle est assez complexe et se fait par la personne vivant avec l h patite C Si les explications n ont pas t bien comprises ou si la vigilance des personnes est alt r e ce qui est souvent le cas cause du traitement lui m me cela peut engendrer une mauvaise utilisation Il faut terme envisager une am lioration nette du stylo Pour le moment le laboratoire producteur de cet instrument MSD est simplement tenu de recontacter les soignants afin de dispenser une formation et une information sur les conditions d utilisation et les risques en cas de mauvaise manipulation afin de s assurer que les personnes re oivent la bonne dose De plus une simplification et une clarification de la brochure d utilisation est au programme ainsi que le renforcement de l ducation des personnes sur son utilisation En attendant il est important de rappeler la n cessit de respecter scrupuleusement les tapes d utilisation du stylo injecteur telles que mentionn es dans la notice du m dicament et la brochure d utilisation et de ne pas forcer le syst me pour ajuster la dose Les utilisateurs du stylo Viraf ronPeg sont incit s reprendre contact avec les professionnels de sant qui les surveillent pour qu ils s assurent avec eux de l utilisation correcte de leur
29. ances pr sentant l ampleur comparative de la perte de sant des individus due aux maladies aux accidents et aux facteurs de risque par ge sexe situation g ographique et leur volution dans le temps partir des points de recueil d information d j r alis s Cette collecte d information initi e par la banque mondiale et l organisation mondiale de la sant en 1991 analyse l tat de sant de la plan te travers 225 causes de morbidit et de mortalit et plus de 50 facteurs de risques Elle est r guli rement aliment e par de nouvelles donn es la derni re r vision tant le mill sime 2010 Il est peu dire que l auditoire a t fascin par cet outil remarquable capable presque de mani re interactive de comprendre quel est le risque majeur dans une r gion du monde quel est le poids du VIH dans tel pays comment volue le risque cardiovasculaire dans les pays industrialis s ou en Afrique ou en Indon sie une classification volutive des causes principales de perte de dur e de vie cumul e entre mortalit pr matur e et ann es handicap es DALY Elle montre par exemple que le VIH est pass de la cinquanti me place des causes de perte de dur e de vie en 1990 la onzi me en 2010 derri re les maladies cardiovasculaires les diarrh es le transport le paludisme et le diab te entre autres Quelques messages issus de ce travail de titan ont permis une conclusion remarquable
30. anisme cibl sont introduites dans notre corps soit directement soit par l interm diaire d un autre organisme a priori non nocif pour l tre humain et modifi g n tiquement pour produire des morceaux de l organisme cible kkkk que se passe t il ensuite Vacciner vise stimuler le syst me immunitaire pour mieux contr ler l infection Il y a deux fa ons principales d y arriver favoriser la production d anticorps contre lorganisme pathog ne il s agit de la r ponse dite humorale par les lymphocytes de type B les cellules sp cialis es de l immunit qui produisent les anticorps ou stimuler la composante cellulaire de l immunit contre le virus celle qui passe cette fois par les lymphocytes de type T Il ne s agit pas de stimuler le syst me immunitaire de fa on g n rale mais d une fa on sp cifique cibl e contre l organisme intrus pour nous le VIH C est donc une approche diff rente de l immunoth rapie qui consiste Protocoles n 70 printemps 2012 page 6 par exemple valuer l effet d injections de mol cules comme les interleukines on parle encore d immunoth rapie non sp cifique Ce qui a t inject dans notre corps lors de la vaccination permet la pr sence d l ments trangers emprunt s l intrus on parle d antig ne s et la r ponse immune est dirig e sp cifiquement contre ceux ci Les anticorps reconnaissent sp cifiquement les antig nes intr
31. atio 3 1 Dans chaque groupe les 4 premi res personnes seront inject es 48 heures d intervalle si aucune r action ind sirable importante ne survient chez le dernier sujet trait Le passage la dose sup rieure devra tre approuv par le comit ind pendant de surveillance des donn es de s curit R sum 24 personnes 3 vaccinations 4 semaines d intervalle 11 visites sur 61 semaines Le suivi apr s les vaccinations a lieu toutes les 4 semaines Le d roulement de l tude peut tre adapt si les donn es de s curit et suivi particulier d immunog nicit l imposent relever toute rougeur ou induration au point d injection fi vre passag re ou prolong e surveillance de la charge quels sont les crit res d valuation virale qui peut tre d tectable sur une Crit res de s curit valuation des v nements ind sirables locaux ou syst miques Pa hr d tout a menant ou non au retrait charge virale examens cliniques et biologiques A E aT E Crit res d efficacit taux d anticorps anti 3S taux de CD4 et de CD8 rapport d autosurveilance qu elle doit remplir CD4 CD8 expression des marqueurs d activation et de diff rentiation lymphocytaire a gt vaccination il sera proc d l injection qui contacter pour rentrer dans cette tude de la dose suivante 6 jours investigatrice coordonnatrice Pr Christine KATLAMA H pital Piti Salp tri re 75 5 Paris ne 13 notre avis Tel 0
32. caus es par un choc ou un traumatisme et ayant peu de chances d tre li es l ost oporose L augmentation du risque de fracture des personnes sous traitement n a pas t associ e au nombre de CD4 au stade sida la prise de t nofovir Truvada ou d favirenz Sustiva mais l ge aux co morbidit s et au tabagisme effets ind sirables non reconnus aux urgences Une tude transversale et prospective men e l h pital de Nantes conclut que les m decins urgentistes n identifient pas correctement les effets ind sirables des traitements L analyse a port sur les personnes se pr sentant aux urgences de l h pital durant la p riode allant du 1er octobre 2007 au 31 mars 2008 95 personnes ont t identifi es comme ayant un effet ind sirable m dicamenteux soit 22 5 des 423 personnes correspondant aux crit res d ligibilit vues aux urgences avec une moyenne de 1 3 m dicament impliqu Dans seulement 34 7 des cas le diagnostic a t correctement pos Parmi les 95 cas d effets ind sirables associ s un m dicament ce dernier a t jug comme tant le seul responsable pour 28 personnes mais les m decins urgentistes ont identifi une cause m dicamenteuse dans seulement 16 cas 57 1 Dans les 67 autres cas l effet du m dicament tait combin celui d autres cofacteurs de morbidit le taux de reconnaissance des m decins tait alors encore plus faible 17 personnes 25 4 Une hospitali
33. cellules dendritiques des personnes recrut es sont pr lev es et trait es pour tre charg es par le virus inactiv de cette m me personne puis les cellules sont r introduites dans l organisme pour stimuler le syst me immunitaire contre le VIH L essai pr c dent NCT01069809 faisait partie des trois essais qui ont t pr sent s comme prometteurs au congr s de la soci t internationale du sida Vienne en Autriche en juillet 2010 Un autre des ces trois essais Protocoles n 70 printemps 2012 promu cette fois par la soci t am ricano hongroise Genetic Immunity consistait solliciter ces m mes cellules dendritiques sp cifiquement avec 15 prot ines du VIH par le biais d un patch DermaV ir Il s agit d une formulation particulaire du type nanom decine aussi base d ADN et int grant les g nes des 15 prot ines virales Le troisi me essai tait conduit par la soci t finlandaise FIT Biotech et repose aussi sur l utilisation d un plasmide pour immuniser contre six prot ines virales Des r sultats encourageants ont t obtenus en phase Il en Afrique du Sud bonne tol rance et effet pour diminuer la charge virale et maintenir le nombre de CD4 Des partenariats entre cette soci t et des institutions europ ennes ont aussi t engag s ANRS Paris et Imperial College Londres Signalons aussi la possibilit de modifier d autres cellules actrices de la lutte
34. d bri t vertiges cauchemars hallucinations e Hypercholest rol mie Troubles du comportement et de l humeur e Eruption cutan e parfois s v re rash e Naus es e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Hyperglyc mie e Allergie grave hypersensibilit l abacavir voir Ziagen pouvant entra ner l arr t du traitement Effets ind sirables de zidovudine voir R trovir de lamivudine voir Epivir et d abacavir voir Ziagen Troubles digestifs vomissements naus es diarrh es flatulences e Fatigue Diminution du phosphate sanguin Maux de t te vertiges e Insuffisance r nale Risque d acidose lactique Possibilit d ruption cutan e e Coloration de la paume des mains e Troubles digestifs Troubles h patiques et risques de pancr atite aigu en association avec Z rit arr t imm diat e Neuropathies p riph riques fourmillements et diminution de la sensibilit au niveau des pieds et des mains e Diarrh es parfois importantes e Lipodystrophie e Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Risque d allergie fi vre ruption cutan e s v re rash e Atteintes h patiques graves e Troubles digestifs vomissements naus es diarrh es flatulences e Diminution du phosphate sanguin e Insuffisance r nale e Toxicit h patique et pancr atique e Neuropathies p riph riques e Troubles m taboliques
35. d marchent les m decins avec une information sur les m dicaments visant l int r t des malades Au del d une formation initiale et continue des m decins ind pendante des firmes nous devons obtenir une culture de l ducation th rapeutique commune aux m decins soignants et malades Mais il est clair que cet ensemble d volutions il va falloir l arracher du fait des alliances entre politiques et industriels qui cherchent d fendre leurs propres int r ts et garder la main sur le contenu de l information disponible Parmi les choses marquantes de la rencontre au S nat Alain Trautman l un des initiateurs de Sauvons la recherche a rappel la qualit de la recherche publique en France et l int r t qu ont les firmes de travailler en partenariat avec elle d o selon lui la proximit entre les d sid ratas exprim s par le Leem et leur traduction par Nicolas Sarkozy dans des appels d offres publics Manu Blanco de la CGT a point le risque que repr sente la diminution de l outil industriel de production de m dicaments en cas de crise sanitaire importante Le s nateur Robert Hue s est prononc en faveur d une r solution du Parlement contre les accords ACTA qui entretiennent une confusion entre les m dicaments g n riques et contrefaits de fa on promouvoir l h g monie des firmes au m pris des millions de personnes qui vivent gr ce aux g n riques Last but not least et encore loin
36. duits de comblement du visage soins dentaires prudence Les produits de comblement utilis s pour pallier la perte de graisse sous cutan e du visage et certains soins dentaires peuvent entrer en interactions Une tude canadienne appelle la prudence les personnes vivant avec le VIH et les dentistes Les produits actuellement utilis s sont Eutrophil acide polyacrylamide Bio Alcamid gel poly alkyl imide NewFill acide L polylactique seul produit tre rembours Radiesse hydroxyapatite de calcium et l acide hyaluronique Inject s en sous cutan e certains de ces produits sont peu peu absorb s par l organisme et de nouveaux implants deviennent n cessaires d autres peuvent provoquer des inflammations ou des infections l quipe canadienne a r alis plusieurs tudes sur les produits de comblement du visage Il en r sulte qu apr s une p riode moyenne de trois ans environ 25 des participants ayant re u des implants de Bio Alcamid taient touch s par des probl mes d infections inflammations bosses ou nodules Or tous les participants pr sentant des infections confirm es avaient subi des interventions dentaires actes simples comme op rations plus invasives Il est possible que ces interventions aient endommag ou contamin les implants par des bact ries causant alors ces infections Il est donc conseill aux dentistes qui soignent des personnes s ropositives ayant des implants de Bio Alcamid ad
37. e pour viter au maximum les risques de r sistances voire d chec qui surviennent lorsque ces conditions ne sont pas remplies De m me ne r duisez pas les doses et n arr tez pas votre traitement ne serait ce que pour une seule journ e sans en parler avec votre m decin bilans Nous vous conseillons de demander syst matiquement une photocopie de vos r sultats de charge virale et de CD4 et de les conserver pour garder une trace pr cise de votre histoire z r sultats complets Les r sultats de l essai auquel vous aurez particip devront vous tre communiqu s par les investigateurs trices Il leur sera peut tre difficile de pr ciser au moment de l inclusion dans l essai quand ces informations seront disponibles En effet la dur e totale de l essai et son analyse peuvent varier notamment en fonction du rythme des inclusions d veloppement Un essai clinique est une exp rience contr l e au cours de laquelle les volontaires se soumettent un traitement pour voir s il produit un effet efficacit et s il est sans danger tol rance c est la phase I Ensuite viennent les essais permettant d tudier l efficacit th rapeutique et les doses optimales c est la phase Il Enfin la partie pr c dant l Autorisation de Mise sur le March AMM correspond des essais comparatifs pour valuer au mieux les effets ind sirables c est la phase III Chacune de ces phases s encha nent les unes aux autres avan
38. e VIH est associ e un risque d ost on crose et d ost oporose La diminution de la densit min rale osseuse des personnes vivant avec le VIH na ves de traitement serait de 2 6 lors de la premi re ann e d exposition Mais la cons quence en termes de risque de fracture ne fait pas l unanimit La premi re tude indique que les antir troviraux diminueraient le risque de fracture A partir de la base de donn e de Collegeville Pennsylvanie l quipe de chercheurs a tudi sur une p riode de 11 2 ans 2 477 cas de fractures compar s 4 cas contr les pour chaque Les principaux facteurs de risques ont t le fait d avoir eu une fracture ant rieure de pratiquer peu d activit physique d avoir une consommation excessive d alcool un faible poids une co infection par le VHC ou une infection avanc e par le VIH En revanche la prise d antir troviraux a t associ e un risque de fracture diminu d environ 35 mais les r sultats diff rent selon les antir troviraux Les analogues nucl osidiques et non nucl osidiques r duisent significativement le risque de fracture mais l augmentent dans le temps Les inhibiteurs de prot ase n ont pas d effet au d but mais r duisent l g rement le risque apr s 18 mois de prise L inhibiteur de fusion n a aucun effet d tect En affinant les recherches par mol cule les chercheurs ont d tect une augmentation du risque de fracture avec le darunavir Prez
39. en m me temps que l abacavir zalcitabine didanosine antibiotiques de la famille des aminosides foscarnet sodique amphotericine B vancomycine is thionate de pentamidine ganciclovir Didanosine zidovudine zalcitabine doxorubicine Alcool thanol ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine Protocoles n 70 printemps 2012 page 23 Recommandations amp commentaires prendre au cours du repas Le ritonavir est recommand faible dose en association une autre antiprot ase comme booster conserver au frais Doit tre associ de faibles doses de ritonavir prendre au cours du repas Suivi sanguin pour surveiller l apparition ventuelle d an mie ou de neutrop nie prendre au cours du repas Pr venir son m decin en cas de jaunisse Associ une g lule de ritonavir prendre au coucher En cas de troubles psychiques en parler son m decin Surveillance de la fonction h patique Contre indiqu durant la grossesse Permet de remplacer les 8 g lules quotidiennes d ampr navir prendre au cours du repas Doit tre associ une g lule de ritonavir chaque prise Voir Ziagen La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement prendre au moment du repas Surveillance de la fonction r na
40. endu en disant que le club parlementaire a t dissout au moment du scandale du M diator parce des rumeurs laissaient penser qu il tait financ par Servier Est ce dire qu il pense plus acceptable de se faire arroser par GlaxoSmithKline que par Servier Autant dire qu on est loin d une moralit exemplaire parmi les d put s et que le d ontologue de l Assembl e ne devrait pas se retrouver au ch mage de sit t La timidit de la loi sur le m dicament vot e en d cembre et le lancement par le Leem organe officiel de pression de l industrie pharmaceutique d un site sp cialement d di aux campagnes lectorales qui vient sans doute appuyer un travail de lobby ne sont pas tonnants mais purement r voltants actupparis org article4783 html DIRECTEUR DE PUBLICATION ONT PARTICIP CE NUM RO PROTOCOLES RC EVE TE Hugues Fischer est r alis par la commission i Catherine Kapusta Palmer Traitements amp Recherche TR SECR TARIAT DE R DACTION Jonas Le Bail d Act Up Paris amp MAQUETTE Maryvonne Molina Eric Marty Gordon Tucker A Claire Vannier La reproduction des articles CONTACTER LA R DACTION ABONNEMENT amp DIFFUSION citer la source Protocoles publications actupparis org diffusion actupparis org le bulletin d Act Up Paris dl est autoris e condition d en D p t l gal parution 75020 Paris printemps 2012 VAC 3S vaccin th rapeutique CODEX cohorte des e
41. ent une place importante comme la question tr s moderne des r servoirs et de l radication D autres sujets comme l h patite C ont peu produit cette ann e en attente de nouveaux r sultats La tuberculose et les complications de l infection VIH ont t au c ur des discussions cliniques Avec l mergence des nouvelles techniques de pr vention biom dicales qui sont apparues dans les d bats ces derni res ann es on en aurait presque oubli le th me le plus classique dans ce domaine depuis de nombreuses ann es la recherche d un vaccin Entre les perspectives d espoir th oriques et les analyses pragmatiques d une r alit effrayante et l extraordinaire humilit que l on ressent en se situant dans l chelle de l volution de la vie il y avait vraiment de quoi perdre ses rep res durant la CROI 2012 La premi re pl ni re du 6 mars tait consacr e la dimension pr ventive du traitement des s ropositifs Apr s un tour d horizon de l tat des connaissances sur le traitement comme outil de pr vention dont la pierre angulaire est constitu e par les r sultats de l essai HPTN 052 publi s en 2011 les principales tudes r alis es pr c demment ont t pr sent es tentant de d montrer la dimension pr ventive du traitement des s ropositifs partir des donn es pid miologiques L analyse des donn es concernant les s ropositifs aux Etats Unis montre que des 1 178 350 s ropositifs
42. et les particularit s des contr leurs continuera tre observ e dans la nouvelle cohorte En g n tique la base de donn es issue des tudes pr c dente sera compl t e Dans ce type de recherche qui a d j mis en vidence certains g nes associ s une meilleure r ponse au virus la quantit de donn es est un facteur de qualit essentiel puisqu il s agit avant tout de recherches bas es sur la statistique En sciences sociales les chercheurs m nent une tude sur le v cu particulier de ces s ropositifs qui contr lent l infection sans traitement Quel v cu de la s ropositivit pour des gens qui n ont pas besoin du suivi m dical lourd des autres malades quelle perception du poids d une pathologie souvent stigmatisante quelle perception du risque de transmission d un virus qui ne se manifeste pas vraiment quel sentiment vis vis des autres s ropositifs des s ron gatifs Tant de questions qu il est essentiel d tudier parce que non seulement les personnes qui participent ce projet prouvent souvent le besoin de s exprimer sur leur diff rence mais aussi ce sont des questions qui pourraient aider dans l avenir un meilleur accompagnement des s ropositifs dans d ventuelles perspectives de th rapies pouvant modifier leurs conditions de vie Dans les nouveaux enjeux de la recherche sur le sida la cohorte des extr mes occupe une place de choix parce qu elle constitue un des projets les p
43. evenue une question majeure de recherche aujourd hui En effet elle r pond aux enjeux modernes de la lutte contre le sida qui cherchent poursuivre la prise en charge clinique de l infection au del des trith rapies qui comme on le sait bien ne font que ralentir le d veloppement de la maladie mais ne donnent aucune perspective de gu rison Mais il s agit aussi de trouver des pistes d am lioration de l tat de sant au long cours des s ropositifs En effet m me sous traitement les malades sont confront s des complications qui apparaissent au long cours du fait de l activit persistante du syst me immunitaire d l infection virale D autre part Protocoles n 70 printemps 2012 page 4 comprendre les m canismes en jeu dans le contr le naturel du VIH sont d une tr s grande utilit pour la recherche vaccinale qui cherche produire les m mes effets par une stimulation de l immunit Il devenait donc vident de rassembler les quipes de recherche ayant travaill sur tous ces sujets La cohorte CODEX ANRS CO21 a donc pour objectif de poursuivre l tude sur le long terme des personnes s ropositives ayant un contr le prolong de la r plication virale ou le maintien d un taux lev de lymphocytes T CD4 afin d tudier leur volution clinique immuno virologique et ventuellement th rapeutique Cette nouvelle cohorte envisage de recruter 300 personnes 200 HIC ou ALT HIC personnes satisfaisant
44. iation Il est important de bien r fl chir avant d entrer dans un essai N h sitez pas poser toutes vos questions votre m decin ou l investigateur trice ne laissez subsister aucun doute votre d cision n en sera que mieux clair e Quelques points notamment doivent tre claircis L essai pr voit il des actes invasifs pr l vement biopsie ponction lombaire etc Ces actes peuvent prendre du temps provoquer des douleurs ou tre prouvants Mieux vaut en tre avertiE avant Les examens n cessitent ils d tre jeun Dans ce cas v rifier que cela ne fasse pas sauter une prise de votre traitement En cas de pr l vements de sang importants plus de 7 tubes soit environ 40 ml serai je pr venuE au pr alable Il est important de le savoir afin de pouvoir vous restaurer avant En cas d effets ind sirables dus l essai actes examens ou traitements des traitements sont ils pr vus Une panoplie de m dicaments anti effets ind sirables existe douleur naus es diarrh es etc vous pouvez l exiger adh sion au traitement Il est important que vous demandiez votre m decin quels sont les effets ind sirables que vous risquez de ressentir et les contraintes de prise des traitements propos s dans un essai En effet et c est particuli rement important avec les inhibiteurs de prot ase il est indispensable de suivre son traitement en respectant rigoureusement les doses et les horaires de pris
45. il pratiques et th matiques Le programme de cette dition sera centr sur les th mes les plus br lants comprendre la persistance du VIH dans les r servoirs et chercher l radiquer Une place de choix est r serv e aux aspects socio conomiques la politique de la sant l acc s aux soins la pr vention et aux droits humains face la maladie Les h patites virales ne seront pas oubli es ni les maladies infectieuses mergentes qui n cessitent le m me type d approche coordonn e 24 mai 1er juin 2012 aborder la sexualit et la pr vention du VIH et des IST dans le cadre du handicap mental Crips Ile de France Formation pour tout professionnel des secteurs m dico sociaux et socio ducatifs amen mettre en place des projets d accompagnement ducatif et social aupr s de personnes handicap es mentales 30 mai 1er juin 2012 8e conf rence internationale VIH amp co infection h patites virology education com Meli Castilla Hotel Madrid Espagne Le rendez vous annuel de la co infection VIH h patites Les r sultats des nouveaux traitements des discussions avec les experts des diff rentes disciplines en jeu virologie h patologie immunologie maladies infectieuses etc lecrips idf net 01 56 80 33 30 formation lecrips net 22 27 juillet 2012 conf rence internationale AIDS 2012 Washington D C USA aids2012 0rg La 19e Conf rence internationale sur le sida se d roulera du 22 a
46. il pertinent de mesurer dans les essais cliniques Ainsi que de nombreuses questions autour de la latence des cellules immunitaires Malgr toutes ces incertitudes et partir de l exp rience de Tim Brown le c l bre patient de Berlin dont les traitements de sa leuc mie et les greffes de moelle osseuse ont d barrass son corps de toute trace du virus une ardente recherche se poursuit afin de trouver une solution th rapeutique l limination de ces r servoirs En synth se d ouverture du symposium sur le traitement de la latence il a t rappel que la principale barri re la gu rison est le traitement du r servoir persistant constitu de cellules infect es latentes L tape actuelle de ces recherches en est trouver des solutions pour activer les cellules latentes afin de les rendre d tectables par les lymphocytes tueurs CD8 qui peuvent les liminer Face l avalanche de questions que cette id e soul ve on comprend bien qu on n en est qu au d but de l histoire Les tentatives men es jusque l d activation g n rale de l immunit notamment par l interleukine II se sont r v l es infructueuses Les tudes actuelles portent donc sur la connaissance des facteurs contr lant la latence des cellules sur les mod les d tude in vitro sur les modalit s d activation de transcription et de traduction du g nome proviral Ces travaux ont conduit diverses pistes d activation des ce
47. ista et le saquinavir Invirase une r duction avec l favirenz Sustiva l emtricitabine Emtriva la lamivudine Epivir le t nofovir Viread et la zidovudine Retrovir Certains repr sentent un risque en d but d utilisation puis une protection dans la dur e la n virapine Viramune l abacavir Ziagen la didanosine Videx le nelfinavir Viracept le ritonavir Norvir et la stavudine Zerit Aucun risque n a t associ aux autres anir troviraux Une autre quipe de chercheurs de Dallas a montr que l exposition au t nofovir et au lopinavir ritonavir tait ind pendamment associ e une augmentation du risque de fractures du poignet vert brale ou de la hanche Une tude contradictoire men e par des chercheurs de Copenhague indique au contraire que le risque de fracture est accru sous traitement antir troviral En comparant le risque de fractures de 5 306 personnes vivant avec le VIH na ves ou non de traitement 16 taient co infect es VIH VHC celui d une cohorte contr le de la population g n rale de 26 350 personnes entre 1995 et 2009 les chercheurs ont conclu que le premier groupe pr sente un risque de fracture accentu 806 fractures par rapport au second 3 312 fractures Le risque est moindre chez les personnes mono infect es par le VIH que chez celles co infect es VIH VHC Ce dernier groupe pr sentait un risque accru de fractures de forte nergie habituellement
48. le recommand e Le tenofovir et l emitricitabine agissent aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement Vigilance sur l apparition de neuropathies p riph riques Prendre jeun strict et distance des autres m dicaments 2h avant ou apr s le repas Risque de pancr atite surtout en cas de consommation d alcool prendre absolument durant le repas En cas de diarrh es persistantes demander l avis de votre m decin Contre indiqu si insuffisance h pa tique s v re d o surveillance attentive Risques d allergie Viramune pouvant atteindre la peau et le foie L initiation doit tre progressive et n cessite une surveillance accrue surtout en cas de co infection prendre au moment du repas Surveillance de la fonction r nale recommand e Le tenofovir agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Vigilance sur l apparition de neuropathies p riph riques Risque de pancr atite surtout en cas de consommation d alcool Risque major de lipodystrophie Non recommand chez la femme enceinte et si insuffisance h patique En cas d hypersensibilit contacter le m decin ou les urgences avec l avertissement fournie dans la bo te En cas d arr t du traitement pour hypersensibilit ne jamais reprendre l abacavir risque mortel mise jou
49. llules qui passent progressivement du laboratoire la clinique mais produisent pour l instant des r sultats d cevants ou tr s pr liminaires Pour autant l hypoth se d un r sultat probant fait d j merger des questions nouvelles L activation des cellules latentes est potentiellement risqu e puisqu elle conduit logiquement la production massive de virus Mais on ne sait pas actuellement quelle intensit cette production doit tre stimul e pour tre efficace afin de purger les r servoirs On ne sait pas davantage ce qu on peut r ellement attendre de l efficacit des lymphocytes CD8 liminer ces cellules ni quelle stimulation pourrait tre mise en place Cependant on peut d ores et d j consid rer qu un processus d radication consistera en une multiplicit d approches combin es activation stimulation immunitaire et traitement antir troviral avec un dosage probablement subtil mais inconnu ce jour Protocoles n 70 printemps 2012 page 13 voir Protocoles 64 janvier 2011 Le malade berlinois actupparis org article4373 l tat de sant du monde La derni re pl ni re de cette CROI 2012 fut impressionnante Le travail men l Institut de Mesure et d Evaluation de la sant IHME Seattle a laiss plus d un congressiste sans voix Il s agit ni plus ni moins que de caract riser l tat de sant du monde travers une base de donn es de connaiss
50. lus int ressant susceptibles de fournir des connaissances et des r ponses dans tous les champs explorant les solutions th rapeutiques ou pr ventives qui feront l avenir de la lutte contre le sida On n a donc pas fini de s y int resser Protocoles n 70 printemps 2012 page 5 qui contacter pour rentrer dans cette tude investigateur coordonnateur Pr Olivier Lambotte H pital Bic tre Le Kremilin Bic tre 01 49 59 67 54 le calendrier officiel des vaccinations est consultable sur le site de l administration fran aise vosdroits service public fr mais il est fortement conseill de consulter les recommandations vaccinales du groupe d experts pour la prise en charge m dicale des personnes infect es par le VIH page 99 dition 2010 sante gouv fr voir Protocoles 45 d c 2006 page 14 vaccin anti HPV actupparis org article2834 par exemple le vaccin th rapeutique anti VIH Remune qui consiste en des virions purifi s inactiv s sans la prot ine de surface gp120 qui permet au virus d entrer dans les cellules pour les infecter pour le VIH une prot ine virale produite artificiellement recombinante ou une partie de celle ci des peptides de synth se reprenant une petite s quence de ces prot ines ou des lipopeptides des particules ressemblant au virus des plasmides ADN contenant des s quences de g nes viraux des vecteurs viraux poxvirus ad no
51. ministrer ces derniers un antibiotique large spectre une heure avant les interventions dentaires y compris pour les nettoyages de routine De plus pour ces m mes personnes il est d conseill de r aliser des injections dans les gencives sup rieures allant vers les joues au risque de perforer les implants et de causer une infection Enfin l exposition des joues aux rayons X de faible intensit utilis s par les dentistes n aurait pas d effet sur le Bio Alcamid Il n est pas inutile de prendre en compte ces pr cautions pour l ensemble des implants faciaux avant de subir des soins dentaires de tout ordre confidentialit et prise en charge de qualit 5 ans apr s la sortie de La relation m decins malades information et mensonge de Sylvie Fainzang une enqu te fran aise indique qu il existe un lien entre la confidentialit et la qualit des soins 54 4 des personnes interrog es indiquent taire des informations leurs soignants en cas de maladie sensible Au moment o certains parlementaires reparlent de la carte vitale biom trique les r sultats de cette tude devraient les faire r fl chir L tude r alis e en ligne en septembre dernier a port sur les r ponses de 1002 personnes sur 1500 sollicit es une trentaine de questions pos es L objectif tait de comprendre si et comment les consid rations sur la vie priv e ont un impact sur les d cisions en mati re de sant et de soins La confiance en
52. nsid r comme inefficace et recevant un nouveau vaccin th rapeutique vCP1452 Tous ces d tails sont l pour illustrer le fait que les ann es passent et qu aucun candidat vaccin th rapeutique contre le VIH n a v ritablement progress en phase III Les autorisations de mise sur le march ne sont donc pas d actualit quel avenir pour les vaccins th rapeutiques La communaut des chercheurs fonda mentaux et cliniciens dans ce domaine est divis e L histoire des tentatives de mise au point de vaccins anti VIH th rapeutiques ou pr ventifs d ailleurs a effectivement un c t d courageant Dans les quelques cas o une r ponse cens e tre b n fique a t observ e il s agissait d effets assez modestes en termes de r duction de la charge virale ou d augmentation du nombre de CD4 Pas de quoi sauter de joie ni boycotter une trith rapie h las Faut il alors r ver une combinaison de strat gies vaccinales vari es la place de nos antir troviraux M me s il fallait r p ter les vaccinations quelques mois d intervalle ce serait plus facile g rer et moins cher et plus accessible au final pour les millions de personnes s ropositives dans le monde Gardons espoir mais il y a encore du chemin parcourir sur le site de l Agence Nationale de la Recherche sur le Sida et les h patites virales on peut trouver la liste de ses essais vaccinaux pr ventifs anrs fr VIH SIDA Vaccin Essai
53. ntre placebo destin e tester N des doses croissantes d un candidat vaccin th rapeutique VAC 3S afin de de die prot ger les patients contre les effets immunopathologiques du virus de type 1 VIH 1 stimuler le syst me immunitaire afin patients chroniquement infect s et contr lant leur charge virale sous traitement 9V8 c uici aide l organisme lutter contre une maladie d j pr sente antir troviral Cette tude doit d montrer que le vaccin n entra ne pas d effets lcile vaccin exp rimental est ind sirabl il t administr ie int lai le d constitu d un fragment synth tique ind sirables majeurs lorsqu il est administr par voie intramusculaire muscle de 35 du virus VIH 1 conjugu l paule et galement d valuer la capacit du vaccin VAC 3S induire une r ponse peptido prot ique adjuvent Il a pour but de bloquer l effet du sonbiui vaccinale contre le fragment 3S du VIH avec production d anticorps anti 3S fragment 3S viral par la production _ E d anticorps anti 3S qui en se fixant comment se d roule l tude sur lui l emp cheront d entrer en ne contact avec les CD4 Trois groupes seront constitu s correspondant aux 3 doses test es 0 1 1 et 10g na aussi ardie sur vetat des lieux A es vaccins th rapeutiques en d quivalent peptide vaccination Pour chaque groupe 8 personnes seront page 6 de ce De vaccin es de fa on al atoire par VAC 3S ou par le placebo r
54. oduits et les cellules mobilis es s attaquent aux cellules qui pr sentent ces antig nes quelle est la diff rence entre un vaccin pr ventif et un vaccin th rapeutique Un vaccin pr ventif vite d tre infect par un micro organisme virus bact ries etc conduisant l apparition de sympt mes nocifs pour notre propre organisme La vaccination a mis en m moire la capacit de notre syst me immunitaire monter de nouveau une r ponse d fensive quand lintrus se pr sentera dans notre corps lintrus exprime alors un ou des antig nes utilis s dans la pr paration vaccinale inject e Quand l infection a d j eu lieu le vaccin doit tre th rapeutique Il s agit alors de contr ler cette infection et d att nuer les sympt mes La vaccination vise stimuler le syst me immunitaire pour que notre corps r agisse contre les antig nes de l intrus Si vous n tes pas infect e par le VIH c est un vaccin pr ventif qui vous conviendrait En revanche un vaccin th rapeutique s adresse aux personnes qui sont d j infect es par le VIH Il s agira alors d un vaccin pour traiter l infection Le but ultime serait d liminer le VIH de l organisme Si plus modestement cela permet de ne plus prendre d anti r troviraux ou d en retarder la prise ce sera d j fort bien pourquoi n arrivons nous pas lutter efficacement contre le VIH Si le VIH a r ussi se reproduire dans notre c
55. orps et progressivement nous fragiliser c est que nos d fenses immunitaires n ont pas pu le combattre efficacement Dans la d marche de vaccin pr ventif on injecte quelque chose qui ressemble de pr s ou de loin au micro organisme intrus mais en cas d infection c est l original qui nous contamine On aurait pu esp rer qu avec le VIH ceci d clenche une r ponse semblable celle d injections r p t es lors d une strat gie vaccinale Apr s tout il est possible de gu rir spontan ment de certaines infections notamment les h patites Dans le cas du VIH et pour faire tr s simple notre organisme n y arrive pas parce que le virus affecte des cellules pr cis ment impliqu es dans la r ponse immunitaire et que de plus il a la capacit de se d rober aux ventuelles attaques du syst me immunitaire en mutant constamment le pouvoir mutateur du VIH un frein la mise au point des vaccins Le virus de la grippe mute aussi c est pourquoi chaque ann e il y a un nouveau vaccin mais le VIH change d aspect beaucoup plus souvent Sans trop Protocoles n 70 printemps 2012 page 7 voir par exemple la fiche essai VAC 3S MAC 3S P1 en page 3 de ce num ro environ 90 des adultes pour l h patite B mais seulement 20 40 des personnes atteintes par l h patite C les fameux acides ribonucl iques ARN et d soxyribonucl iques ADN voir en page 2 essais cliniques
56. protoc ulletin d information th rapeutique pour les traitements lectoraux La campagne pr sidentielle touche sa fin et les questions th rapeutiques l exception de l acc s aux soins sont largement n glig es Pratiquement rien n est dit par les diff rents candidats sur les m dicaments la recherche th rapeutique et la pharmacovigilance comme si la loi vot e en d cembre dernier avait tout r gl Loin s en faut la loi oppose une transparence stricte la confidentialit industrielle revient sur les objectifs pr sent s aux m dias d encadrement des utilisations de mol cules hors indications de leur autorisation de mise sur le march n a pas cr de dispositifs de d fense des malades actions de groupes et pr somption de responsabilit des firmes et les visiteurs m dicaux ne sont pas reclass s et vont continuer leur r clame Dans la foul e de la pr sidentielle se tiendront les lections l gislatives qui ne sont pas non plus sans importance sur les questions de recherche th rapeutique et de s curit des m dicaments Le club parlementaire Hippocrate a t remis en cause par le d ontologue de l Assembl nationale Ce club tait co pr sid par les d put s G rard Bapt PS Haute Garonne Jean Pierre Door UMP Loiret et l ancien s nateur Alain Vasselle UMP Oise et recevait de l argent de GlaxoSmithKline et d Air liquide sant Jean Pierre Door s est d f
57. r septembre 2011 Www actupparis org GUIDES des bases pour comprendre Repl information pouvoir www reactup fr Pour permettre chacunE de lutter contre le sida nous ditons des revues des guides organisons des r unions publiques Ces publications amp comptes rendus sont disponibles par courrier possibilit de gratuit et sur nos sites internet GUIDES glossaire guide des droits l information th rapeutique sociaux guide des bases 4 num ros par an pour comprendre abonnement 8 soutien 18 frais d envoi 3 l un 5 les 3 je fais un don Act Up Paris c Par ch que l ordre d Act Up Paris envoy l adresse ci dessous CO par pr l vement tous les 18 du mois en remplissant l autorisation de pr l vement ci contre et en l accompagnant d un RIB je peux galement faire un don en ligne actupparis org spip php page soutenir je recevrai par courier un re u fiscal en janvier ou sur demande me permettant de d duire de mes imp ts 66 de ce don hauteur de 20 de mon revenu imposable par exemple pour un don de 50 ma r duction d imp t sera de 33 soit un co t r el de 17 seulement ACT UP PARIS BP 287 75525 PARIS CEDEX 11 n national d metteur 421 849 autorisation de la poste PA B 07 96 dilog kol oo E R PI 5 R unions Publiques d Information par an envoi des dossiers 2 50 SITES WEB INFOS actupparis org diffusion
58. rs de a phase aigu d infection mais une ou deux ann es plus tard et ce moment l leur pertinence clinique n est pas tablie l abandon de cette strat gie approche humorale tait justifi e par la d couverte de l extr me variabilit du VIH qui mute constamment les strat gies se sont alors tourn es vers les approches dites cellulaires la possibilit d induire ce m me ype d anticorps par vaccination dans des conditions standard este illusoire pour certains chercheurs on pourrait n anmoins imaginer une production industrielle de ces anticorps eux m mes pour les injecter directement mais le co t sera exorbitant par apport une strat gie de vaccination Q Q ha O bja Q Q voir Pr vention de la transmission du VIH 1 par un traitement pr coce reactup fr Prevention de la transmission du CROI 2012 quelque part entre le d but et la fin du sida La dix neuvi me dition de la conf rence am ricaine sur les r trovirus plus prosa quement sur le sida se tenait du 5 au 8 mars Seattle L dition 2012 de cette conf rence a rassembl plus de 4000 personnes preuve que sa notori t ne faiblit pas Elle s inscrit r solument dans l actualit la plus br lante de l pid mie puisque le th me essentiel qui s en est d gag est bien celui de la pr vention Mais d autres aspects plus cliniques ou prospectifs y ont eu galem
59. s vaccinaux quelques dates cl s dans l histoire de la recherche vaccinale contre le VIH d but des ann es 1980 apr s les premiers cas de sida et la d couverte du nouveau r trovirus responsable annonce en 1984 aux Etats Unis qu un essai clinique d un candidat vaccin pourrait d marrer au cours des deux ann es qui suivront ao t 1987 accord de la FDA Food and Drug Administration pour la mise en place du premier essai clinique d un vaccin vis e pr ventive il s agit du vaccin VaxSyn HIV 1 de la soci t MicroGeneSys aux Etats Unis sous l gide du National Institute of Allergy and Infectious Diseases NIAID d but des ann es 90 premiers essais cliniques de vaccins th rapeutiques contre le VIH aux Etats Unis et en Europe chez les adultes les femmes enceintes et les enfants d but des ann es 90 d couverte d anticorps pouvoir neutralisant chez certaines personnes 1994 l institut national du sida aux Etats Unis stoppe son financement des recherches sur les deux strat gies vaccinales de premi re g n ration les plus avanc es fond es sur la production d anticorps 1995 arriv e des combinaisons hautement efficaces d antir troviraux juin 1998 d marrage de l essai pr ventif de phase III AIDSVAX B E VAX 004 chez les personnes usag res de drogues Tha lande mars 1999 d marrage de l essai pr ventif de phase III AIDSVAX B B VAX 003 en
60. sation a t n cessaire pour 3 4 de ces personnes pour des effets ind sirables li s la prise de traitements pour le syst me cardiovasculaire 36 2 pour le syst me nerveux central 17 3 et pour le tractus digestif et le m tabolisme 11 Ces r sultats confirment la mauvaise reconnaissance des effets ind sirables m dicamenteux aux urgences en particulier dans des situations pathologiques multifactorielles Protocoles n 70 printemps 2012 page 19 mercredi 4 avril 2012 8h30 18h30 journ e de r flexion sport et VIH CNOSF stade Charl ty 1 avenue Pierre de Coubertin 75013 Paris Cette journ e permettra la pr sentation des r sultats de la recherche men e par l Universit de Montpellier et par Actif Sant qui concerne la pratique physique et sportive de 800 personnes vivant avec le VIH suivi de d bats Quelles exp riences les personnes s ropositives pour le VIH ou et vivant avec le VHC ont elles de l activit physique et ou du sport Quel effet a la d couverte de la s ropositivit sur la pratique sportive Quelles difficult s pour les personnes s ropositives dans l acc s au sport et l exercice physique inscription aupr s de philippe sagot hmn aphp fr ou sur le site d ACTIF Sant actif sante fr ou du COREVIH Sud Ile de France corevih sud org vendredi 13 avril 2012 14h 17h adolescents s ropositifs et sexualit inscription gratuite souhait e h pital Trousseau amphith
61. se l arbre de l volution sous l angle des g nes de l immunit dont on sait qu ils font partie des secteurs du g nome les plus volutifs on d couvre que les divergences entre branches permettent des volutions parall les ind pendantes Ainsi les principales prot ines de r sistance virale intracellulaires qui contr lent la r plication du VIS sp cifique de l esp ce le virus simien quivalent du VIH on constate que certaines volutions ont pu avoir lieu avant ou apr s la divergence entre branches Mais si les g nes de l immunit voluent ainsi par s lection ceux des virus aussi lls s adaptent progressivement l volution de leur h te Et ce sont les possibles bonds de cette volution qui vont permettre de franchir un moment donn la barre des esp ces Ainsi partir de l examen des principaux g nes des m canismes de r sistance cellulaire et de leurs antagonistes viraux on peut retracer les marques principales de cette volution conjointe Ces principaux facteurs cellulaires d nomm s APOBEC Tetherin et SAMHD1 ont tous leur antagoniste viral respectivement Vif Vpu et Vpx des prot ines cod es par le g nome viral capable de contrecarrer les m canismes cellulaires Mais si la s lection chez certains singes leur a permis de contr ler le virus en produisant la prot ine 3DE de la famille des APOBEC cette volution est post rieure la s paration d avec les humano des chez qui
62. sion le 22 07 10 VIRACEPT NFV nelfinavir INHIBITEUR DE LA PROT ASE 3 comprim s 3 fois jour Roche AMM du 22 01 98 r vision le 20 01 10 VIRAMUNE NVP nevirapine INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 1 comprim jour sur 14 jours puis 2 jour Boehringer AMM du 05 02 98 r vision le 26 08 10 VIREAD TDF tenofovir 1 comprim jour INHIBITEUR NUCLEOTIDIQUE DE LA Gilead AMM du 05 02 02 TRANSCRIPTASE r vision le 26 09 10 INVERSE ZERIT d4T stavudine 1 g lule 2 fois jour BMS AMM du 08 05 96 r vision le 06 09 10 ZIAGEN ABC abacavir INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 2 comprim s 1 fois jour TRANSCRIPTASE ViV Healthcare AMM du 08 07 99 r vision le 10 05 10 Effets ind sirables les plus fr quents e Troubles digestifs diarrh es e Sensations anormales autour de la bouche Neuropathies p riph riques e Hypertriglyc rid mie Hyperglyc mie e Hypercholest rol mie e Maux de t te Naus es Diarrh es e An mie baisse des globules rouges e Leucop nie et neutrop nie baisse des globules blancs dont neutrophiles e Maux de t te Fatigue e Chez les nouveaux n s risque de cytopathies mytochondriales si la m re a re u AZT 3TC e Troubles digestifs e En d but de traitement peut entra ner une jaunisse par l augmentation de la bilirubine sanguine e Troubles de la vision e Sensations
63. son soignant affecte les informations qui lui sont donn es informations pourtant importantes pour le diagnostic et les soins Ainsi 22 des participants d caleraient dans le temps leur prise en charge par crainte de non respect de la confidentialit 32 3 indiquent qu ils chercheraient des soins en dehors de leur zone habituelle et parmi ceux ci 40 1 seraient pr ts parcourir plus de 50 kilom tres pour viter d tre soign s dans un tablissement dont ils douteraient de la protection de leurs donn es de sant Cependant 67 des personnes d clarent tre confiantes dans la protection de leurs dossiers m dicaux et de leur vie priv e et 92 7 ont not que les dossiers m dicaux num riques poss dent des apports majeurs comme la facilit d acc s au dossier pour 78 7 la mise jour du dossier pour 75 7 la facilit d changes entre professionnels de sant pour am liorer le traitement de la personne 65 9 et la possibilit que le professionnel de sant puisse emp cher la consultation du dossier d un patient en l absence de consentement de celui ci 22 9 Les r ponses indiquent cependant une grande vigilance quant aux risques de divulgation d information personnelle Protocoles n 70 printemps 2012 page 18 fractures avec ou sans antir troviraux Des tudes contradictoires viennent d tre publi es concernant les risques de fractures des personnes sous multith rapie L infection chronique par l
64. sous traitement massive des s ropositifs le recrutement a t interrompu Le suivi s est n anmoins poursuivi pendant 17 ans bien que le nombre de personnes n ait cess de se r duire le plus souvent parce que les participants ont finalement d marr un traitement Par ailleurs les connaissances et les questions de recherche de l poque ont fait que les personnes chappant au contr le n ont pas t suivies et ont quitt la cohorte Il devient donc int ressant aujourd hui de reprendre ce travail La cohorte CO18 est plus r cente En 2004 Olivier Lambotte lan ait un premier projet de recherche sur les contr leurs du VIH HIV controllers ou HIC l tude de physiopathologie EP36 Au fil des ann es qui ont suivi diverses questions de recherche sont venus renforcer le projet initial prolongeant l tude par des phases successives jusqu au moment o l ANRS d cidait de p renniser ce travail en le transformant en 2009 en une tude de cohorte d nomm e CO18 Par opposition ALT ce n est pas le param tre immunologique qui a t retenu pour d finir les HIC mais un param tre virologique la mesure de charge virale En effet les personnes s ropositives qui furent recrut es dans cette tude devaient pr senter une charge virale sous le seuil de 400 copies par ml de sang depuis 10 ans en l absence de traitement antir troviral L tude des personnes s ropositives capables de contr ler leur infection est d
65. t que le produit ne soit commercialis Mais l Autorisation Temporaire d Utilisation ATU permet aux malades d avoir un acc s pr coce au m dicament Une ATU nominative est demand e par unE clinicienNE pour unE patientE L ATU de cohorte est donn e un groupe de patientEs qui r pondent aux crit res d un protocole frais organisation La participation un essai vous permet de b n ficier de quelques avantages remboursements de frais de transport d fraiement bonnes conditions de soins ambulance avec position allong e apr s une ponction lombaire salle d attente correcte nourriture en quantit suffisante et de bonne qualit Protocoles n 70 printemps 2012 page 2 VAC 3S essai de vaccin th rapeutique INNAVIRVAX RECHERCHE PRIV E Protocole IVVAC 3S P1 tude clinique de phase Ila testant des doses croissantes d un candidat vaccin th rapeutique VAC 3S destin prot ger 38 fragment du virus capable d entra ner la destruction des CD4 contre les effets immunopathologiques du VIH 1 Dr COEG IBSSO T 2 qui peut participer cette tude Des personnes infect es par le VIH trait es depuis au moins un an ayant une charge virale inf rieure 50 copies ml contr l e 3 occasions durant les 12 mois pr c dents et un taux de CD4 sup rieur 200 mm Seront incluses 24 personnes quel est l objectif de l tude C est une tude clinique multicentrique randomis e co
66. tentif pour risque d infection herp tique Suivi h matologique r gulier La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement prendre jeun avec de l eau sauf si pris avec du ritonavir et 1h de distance du Videx Boire au moins 1 5 litre d eau par jour pour viter des calculs r naux Effets secondaires tr s importants A viter l initiation d un traitement L emtricitabine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement Apr s reconstitution du produit avec de l eau fournie peut se conserver 24h maxi au r frig rateur Changer r guli rement de site d injection et masser imm diatement apr s l injection prendre au cours du repas prendre avec un repas copieux Associ au ritonavir en faible dose indispensable pour garantir une efficacit suffisante La posologie d Invirase d pend du dosage plasmatique effectu apr s 2 semaines de traitement Contre indiqu en cas d insuffisance h patique s v re Contient du ritonavir comme booster prendre 1h de distance du Videx La lamivudine agissant contre le VHB urgences avec la
67. tes m dicales on peut aussi noter la vaccination contre la coque luche bact ries Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis la rougeole morbillivirus les oreillons virus ourlien la rub ole rubivirus les pneumocoques Streptococcus pneumoniae et les papillomavirus humains responsables des verrues et de certains cancers Dans l actualit r currente nous avons aussi les vaccins contre les virus de la grippe Notons aussi les vaccins contre les virus des h patites A et B Pourtant il n y a h las pas de vaccin contre celui de l h patite C Enfin pour revenir notre th matique apr s toutes ces ann es d pid mie un vaccin contre le VIH n est toujours pas disponible Vous n aurez pas manqu de noter que dans les exemples pr c dents il s agit de pr vention Il s agit de nous prot ger contre l infection L histoire est plus complexe pour un vaccin vis e th rapeutique Pour mieux comprendre pourquoi revenons tout d abord aux fondamentaux qu est ce que vacciner Vacciner consiste introduire dans notre corps une substance qui mime l organisme contre lequel on veut lutter pour stimuler nos d fenses immunitaires La palette des substances en question est tr s vari e et va de l injection quasiment de l organisme lui m me on parle de forme vivante att nu e ou de forme inactiv e jusqu des constructions plus savantes o seules des parties de l org
68. tre Sorrel aupr s de Fatiha Ben Yelles 26 avenue du Dr Arnold Netter 75012 Paris corevih idfcentre psl fr T l 01 42 16 01 70 Fax 01 42 16 O1 26 corevih idfcentre org C est le second colloque sur le sujet adolescents et VIH organis par la COREVH Ile de France Centre et la F d ration Enfance Parentalit Adolescences Les interventions porteront sur la pubert l entr e dans la sexualit les premi res relations amoureuses et sexuelles la place des gyn cologues aupr s des adolescentes vivant avec le VIH la r duction des risques sexuels la grossesse et la maternit 26 amp 27 avril 2012 formation foie amp VIH vers l radication du VHC organis e par la Soci t Fran aise de Lutte contre le Sida SFLS Radisson Blu Hotel 129 rue Servient 69003 Lyon Cette formation a pour objectif d apporter des l ments de r ponse pratique aux probl mes pos s par les co infections VIH et h patites Elle est destin e aux cliniciens int ress s par les co morbidit s qui se situent aux fronti res de l infectiologie et de l h patologie Le secteur du VHC avec ou sans le VIH conna t actuellement de grands bouleversements avec l arriv e des inhibiteurs de prot ases du VHC les perspectives de nouvelles classes th rapeutiques et les strat gies voqu es de Tasp treatement as prevention impact des ARV sur la pr vention Protocoles n 70 printemps 2012 page 20 sfls aei fr 05 56 96
69. u 27 juillet 2012 Washington DC aux USA Elle est intitul e Turning the tide together renverser la tendance ensemble Protocoles n 70 printemps 2012 page 21 les posologies indiqu es sont pour adulte APTIVUS TPV tipranavir INHIBITEUR DE LA PROT ASE 2 g lules 2 fois jour Boehringer AMM du 23 10 05 r vision le 23 06 09 efavirenz emitricitabine tenofovir NUCL OSIDE NUCL OTIDE ET NON NUCL OSIDE 1 comprim 1 fois jour BMS GILEAD AMM du 13 12 07 r vision le 10 05 10 MVC maraviroc 1 comprim 2 fois jour sauf exception Pfizer AMM du 24 09 07 r vision le 06 06 101 INHIBITEUR D ENTR E INHIBITEUR NUCL OSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE 1 comprim 2 fois jour GSK AMM du 18 03 98 r vision le 10 05 10 CRIXIVAN IDV indinavir INHIBITEUR DE LA PROTEASE 2 g lules 2 fois jour MSD AMM du 04 10 96 r vision le 14 07 09 EMTRIVA FTC emtricitabine 1 g lule jour Gilead AMM du 24 10 03 r vision le 26 08 10 INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE EPIVIR 8TC lamivudine 1 comprim jour GSK AMM du 08 08 96 r vision le 29 04 10 INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE FUZEON T20 enfuvirtide Injection sous cutan e 2 fois jour INHIBITEUR DE Roche AMM du 27 05 03 Pt r vision le 27 04 10 INTELENCE TMC 125 travirine 2 comprim s 2 fois jour Janssen Cilag
70. ulations dont les firmes craignent que l inclusion rende les r sultats moins favorables l acquisition de parts de march doivent tre incluses dans les essais d s la phase 2 et en nombre suffisant pour avoir des donn es probantes Rappelons au passage qu il est souvent difficile d obtenir des autorisations temporaires d utilisation ATU pour les personnes en chec th rapeutique et qui n ont pas d autres espoirs pour survivre Les ATU ont m me t remises en cause lors des d bats parlementaires sur la loi sur le m dicament r cemment vot e En seconde lecture les d put s ont retourn leur veste en supprimant les actions de groupe et la pr somption de responsabilit deux mesures qui auraient permis aux victimes de m dicaments d tre plus rapidement reconnues et prises en charge Si la politique des firmes est celle de vautours c est que les profits sont normes Il faut aboutir une baisse globale des prix des m dicaments qui permettra une plus grande efficacit de l assurance maladie une transparence totale des travaux du Comit conomique des produits de sant CEPS et qu il s appuie sur une comparaison ind pendante entre les Protocoles n 70 printemps 2012 page 16 m dicaments notamment avant qu ils soient rembours s comparaison qui est devenue plus confuse lors du retournement de veste des d put s Pour construire le prix des m dicaments partir de l int r t th rapeutique
71. virus cytom galovirus des peptides du VIH introduits dans des cellules de l immunit cellules dendritiques Pour plus de d tails voir l encadr pour en savoir plus en page 8 vaccins th rapeutiques tat des lieux En tant que personnes s ropositives c est plus d un vaccin th rapeutique que pr ventif contre le VIH dont nous souhaiterions b n ficier En quoi se distinguent ils et quel est l tat des lieux dans ce domaine Surtout pourquoi est ce si difficile de trouver des vaccins efficaces contre le VIH Si vous avez vu le film Contagion sorti sur les crans courant 2011 vous aurez peut tre t surpris de la rapidit avec laquelle le nouveau virus mortel a t identifi et un vaccin mis au point Il faut bien l avouer malgr la caution apport e au sc nario par quelques scientifiques ceci est tout simplement irr aliste Dans la vraie vie il a fallu du temps pour pr parer des vaccins contre quelques uns de ces microbes divers qui nous empoisonnent l existence et pour certains il n y a pas de vaccin du tout A titre d exemples de r ussites voici la liste des vaccinations obligatoires en France vaccins pour emp cher la poliomy lite poliovirus sauvages contre la dipht rie bact rie Coryne bacterium diphtheriae le t tanos bact rie Clostridium tetani et le virus de la fi vre jaune pour les personnes r sidant en Guyane Toujours parmi les r ussi
72. xtr mes vaccin th rapeutique tat des lieux CONF RENCE CROI 2012 quelque part entre le d but et la fin du sida quelle politique du m dicament NOUS REJOINDRE AVEC LE SOUTIEN DE TIRAGE 20 000 r union de la commission TR Sidaction exemplaires 1 mercredi sur 2 19h Secr tariat d Etat la Sant au local d Act Up Paris ANRS 01 49 29 44 82 traitements actupparis org IMPRIMEUR Expressions II ISSN 1284 2931 10bis rue Bisson sommaire a de n on essais cliniques D initie E E A E A et toujours OG temuiaunieueuaunentaucsiat le point sur les vaccins DO E EE la CROI 2012 TIe E actu des traitements E T EE T EET quelle politique du m dicament a E EA en bref A 6 TEE ATTE T E agenda a EE E E EN T tableau des antir troviraux essais cliniques mode d emploi les lieux Nous indiquons pour chaque essai clinique les coordonn es de l investigateur trice principalE La liste des diff rents centres qui recrutent peut vous tre communiqu e au 01 49 29 44 75 du lundi au vendredi de 14h 18h z au pr alable La loi oblige les investigateurs trices des essais vous fournir une note d information ainsi qu un formulaire de consentement clair que vous devez obligatoirement signer avant de participer un essai Vous pouvez l emporter avec vous et prendre le temps qu il faut avant de le signer Il est possible de demander conseil aupr s d unE autre m decin de votre entourage ou d une assoc
73. zole cisapride midazolam triazolam d riv s de l ergot voriconazole methysergide ergotamine dihydroergotamin mesylate millepertuis officinal efavirenz emtricitabine tenofovir atazanavir lamivudine Stavudine ribavirine zalcitabine emtricitabine Rifampicine ast mizole millepertuis cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine ethinyloestradiol Lamivudine zalcitabine Zalcitabine emtricitabine Carbamaz pine efavirenz n virapine ph nobarbital ph nito ne primidone rifabutine rifampicine ast mizole cisapride terf nadine atazanavir Ast mizole terf nadine fl ca nide midazolam triazolam cisapride primozide amiodarone d riv s de propaf none m tronidazole Zalcitabine stavudine emtricitabine alcool thanol ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine Protocoles n 70 printemps 2012 page 22 Recommandations amp commentaires prendre au moment du repas Prendre ce traitement au moment du coucher peut minimiser les effets in sirables Associ 2 capsules de ritonavir chaque prise Surveiller les fonctions h patiques et r nales prendre jeun En cas de troubles psychiques en parler son m decin Agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Contre indiqu durant la grossesse Suivi h patique attentif pour cause de r action allergique Suivi at

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