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1. PANNEALI 1 ENTRETOISE DISQUE R SERVOIR DES BILLES PANNEAU 2 PANNEAU 3 Sch ma d ensemble L exposition scientifique interactive Figure 14 A TN G W KT F3 D K G f i K 40 f A EA p amp n ND 0 k E JA PES AP j KI EIK jj K 4 i E dai 5 j PRES GS EJ APT f 7 N zei 7 E VA amp JA x IR A KEN j J 4 i 3 13 N 1 N N j 5 N gt SN F LES Panneau paisseur 5 diam 410 Le disque r servoir Le disque r servoir Figure 15 C est un disgue en dural de 930 mm de diametre et de 6 mm d paisseur perc en son centre d un trou de A fixation et de deux fentes Ces deux fentes doivent T coincider avec les fentes du panneau pour un bon coulement du sable qui a servi man uvrer l ob lisque l arri re se trouvent plac s les r ser voirs qui sont dispos s sym triquement par rapport au centre du disque dural Ces r servoirs sont consti tu s de plaques de PVC de 5 mm d paisseur coll es Un deuxi me disque en PVC de 40 mm d paisseur permettant l ensemble d avoir une bonne rigidit se trouve au centre Ce disque peut tre fait en empilant plusieurs paisseurs de PVC de 10 mm amam mma 4 N 15 Le support Constitu de tubes d acier 30 x 50 soud s il forme J l ossature qui maintient le panneau manipulation Les socles Ces petits parall l pip des de 40 x 10 x 25 mm en2. compartiments avait 30 coud es de long 15 m et 7 coud es de large 3 5 m Ils repr sentaient assur ment les caissons internes de la rampe qui devaient tre d limit s par les murs de briques crues et remplis probablement de mat riaux friables dont on rigidifiait la masse l aide de roseaux et de pi ces de bois Si ce passage a bien comme nous le supposons un rapport direct avec l exercice suivant voqu dans le papyrus relatif un obelisgue il revelerait les caract ristiques essentielles des grandes ram pes construites pour riger ces monolithes Un autre document m rite d tre cit l appui de cette d monstration Il s agit d une sc ne grav e au revers d un scarab e comm moratif de l rection de l obelisgue unique de Karnak celui de Saint Jean de Latran aujourd hui Sous l ob lisque appara t un sch ma du plan inclin de l chafaudage ayant servi l riger et des caissons ou compartiments L existence de telles structures n a rien d tonnant puisqu elles rappellent les d tails des grands chafaudages de briques crues que nous avons voqu s propos du Comprendre une technique l rection de l ob lisque mr Ds LE a PP CG T PATTES 4 L p av k ja ce Bas relief du temple d Hatchepsout Deir el Bahari par Naville Les ob lisques sont transport s par voie fluviale sur de grandes barges remorqu es par des b teaux rames et escort
3. omprendre une technique l rection de l ob lisque Collection de l Atelier d exploration Manipulation r alis e dans le cadre de l exposition Des pharaons nos jours les b tisseurs de Karnak 1987 1991 Conseiller scientifique M Golvin Directeur du Centre franco gyptien de Karnak M Vergnieux R olsniien Atelier d exploration L exposition scientifique interactive 1 Le contexte l exposition Des pharaons nos jours les b tisseurs de Karnak La petite histoire de Karnak Des mythes fond s sur les cycles de la nature Le travail des arch ologues Pourquoi une manipulation sur l ob lisque 2 Contenu scientifique Question des scientifiques R ponse des scientifiques Processus de montage de l ob lisque 3 Description et but de la manipulation L objectif Principe de fonctionnement Les l ments de la manipulation L environnement informatif 4 Exploitation p dagogique Les diff rentes phases de l rection de l ob lisque Comprendre une technique l rection de l ob lisque Introduction La manipulation L rection de l ob lisque s inscrit dans le champ de l histoire des techniques Il s agit de faire d couvrir au public l art et la mani re de construire chez les gyptiens de l Antiquit En ce qui concerne la communication mus ologique cette manipulation montre comment on peut combiner deux objectifs la pr sentation d une technique d 6rection d un
4. PVC sont coll s sur le panneau 1 Le socle de droite est creux pour permettre l coulement du sable i p p Les ob lisques F L ob lisque qui est fixe est coll sur le panneau 1 ri L ob lisque mobile repr sent ici dans son emballage 3 de planche de bois est en PVC de 8 mm d paisseur 2 J pour circuler librement entre le panneau i et le panneau 3 La ficelle de gauche permettant de le tirer sur son lit de sable est fix e son sommet Celle de drojte n cessaire pour retenir l ob lisque lors de la Len deuxi me phase de l rection est fix e un peu au 2 dessus de son centre de gravit Cette ficelle sert remettre l ob lisque en position de d part Panneau 2 et entretoise Comprendre une technique l rection de l ob lisque Les trappes EN Elles sont faites en t le dural de 20 10 pli es et elles traversent les panneaux 2 et 3 On pourra ins rer une petite corde piano de 20 10 au milieu du socle de l ob lisque pour limiter le d battement des trappes Le retour de l querre des trappes vient s encastrer l arri re du panneau 2 L environnement informatif Concernant le processus global de cette technique la manip ne montre pas toutes les phases lesquelles sont repr sent es dans les derni res pages de ce dossier Sur notre prototype les sch mas de ce processus taient plac s dans la partie basse du panneau c est dire qu ils n taient pas vus pa
5. m lange d or et d argent reproduisait la forme r guli re et parfaitement orient e du premier di dre issu des eaux de l oc an primordial lorsque R le Dieu solaire cr a le monde Sous l effet des rayons du soleil cette pointe tincelle en position lev e cr ant un lien puissant entre l astre divin et le temple entre le ciel et la terre L ob lisque tait fait d un seul bloc de granit sans d faut pos verticalement sur un socle Il tait rev tu d inscriptions de d dicaces voquant l acte symbolique par lequel le pharaon faisait offrande du monument son divin p re Amon R Comment faisaient les gyptiens pour redresser ces normes blocs de granit sans moyens de levage performants Pour avoir une id e des difficult s techniques que les b tisseurs devaient r soudre consultons le tableau 1 R ponse des scientifiques Nous rapporterons ici les principaux l ments de la r ponse fournie par les arch ologues J C Golvin et J C Goyon Aucun bas relief n a repr sent de fa on compl te l rection des ob lisques et le sujet a fait l objet de nombreuses hypoth ses Aucune n est Cib lisq Le oies FARIS Place de la Concorde Proportions des diff rents 12901224 ov J C ob lisques r pertori s Tableau 1 Site d origine ra Constructeur Hauteur Poids nom et ou localisation actuelle en metres en tonnes de l ob lisque HELKOPOLIS Sesostris 20 4
6. ob lisque par remplissage d un magasin puis par son vidage la sensibilisation du public aux difficult s de cette technique et en corollaire au savoir faire des b tisseurs de Karnak Bien qu il soit aujourd hui l gitime de consid rer cette technique comme archa que il est important de montrer qu elle exigeait un pilotage du chantier dont le mod le h rit sert pour la conduite des chantiers actuels une approche rigoureuse des mouve ments de l objet d placer et la coordination des diff rents acteurs uvrant ce d placement Cet aspect de la communication est fort bien illustr parce que le visiteur doit faire plusieurs essais avant de trouver la manipulation ad quate Cela nous para t tre une bonne fa on d appr hender correctement le probl me d un tel pilotage Notons que cette fa on de communiquer la technique peut tre g n ralis e aux techniques d aujourd hui Nous avons dans le pass d velopp une borne de consultation sur le m tier de concepteur sur conception assist e par ordinateur CAO En r alisant une t che simplifi e le public percevait que l important n tait pas l outil CAO mais le travail mental et le savoir faire du concepteur Une fa on tr s efficace de d mythifier l ordinateur et de faire comprendre la place de l homme par rapport la machine Qui peut utiliser la manipulation L rection de l ob lisque Les mus es d art les mus es des techniques
7. retrouver de compl ter et de pr ciser leur conception du monde fond e sur l interpr tation des conditions naturelles particuli res leur pays r gi par de grands cycles La course diurne du Soleil et le rythme annuel d volution du Nil crues et d crues saisonni res ont cr les bases du syst me sur lequel se sont construits les grands mythes Chaque dieu assurait une fonction particuli re Amon Imn le cach l inconnaissable repr sentait l entit divine supr me Ce dieu cr ateur roi des dieux se confond avec l histoire de Th bes et celle de la royaut gyptienne Au plus profond du sanctuaire de Karnak r sidait une petite statue d or d une coud e de haut Elle repr sentait cette parcelle d nergie divine d l gu e aux hommes pour assurer la stabilit et le bon fonctionnement de l Univers charge pour eux de la prot ger et de l entretenir C tait la fonction primordiale du temple Figure 2 Y N s gt N gt f y j n R 4 Le temple d Amon sous Amenophis m par V ronique Noy re Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C 3 aN an A 1 les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 Un clerg nombreux hi rarchis et sp cialis assurait toutes les fonctions li es la vie religieuse et temporelle du temple Conform ment aux v ux du pharaon et aux imp ratifs religieux pr tres architectes chefs de travaux scribes et une foule d ouvr
8. J C amp Goyon J C Les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 Outre l intervention des laboratoires sp cialis s pour l tude des pigments peints et des mat riaux de construction l apparition de l informatique dans ces disciplines gyptologie architecture antique histoire des techniques provoque aujourd hui une v ritable r volution Gr ce la conception assist e par ordinateur il est possible de dessiner sous tous les angles souhaitables les difices d tudier leur aspect leur imbrication leur succession de simuler les volumes b tis et de traduire l volution historique d ensembles monumentaux extr mement complexes Les techniques simples et efficaces que les gyptiens ma trisaient parfaitement sont mieux comprises Des rampes de terre et de briques crues sur lesquelles taient dispos es des glissi res de limon arros permettaient le glissement des traineaux lourdement charg s Elles nous expliquent de quelle fa on les architraves ou les linteaux de la salle hypostyle ont t pos s L ingenieux recours des caissons remplis de sable rendait possible la man uvre des mono lithes de plusieurs centaines de tonnes que sont les ob lisques Tous les secrets des b tisseurs de Karnak sont perc s un un au fur et mesure des progr s de la recherche scientifique Pourquoi une manipulation sur l ob lisque Il est int ressant de pr senter au public l un des aspects spectaculaires de
9. de l ob lisque Mod le pour maquette de table PRET ARS EE EEE
10. des donn es fournies par les textes les objets grav s ou les bas reliefs comblent aujourd hui cette lacune R Engelbach avait restitu de fa on convaincante la premi re phase de l rection mais il n avait rien dit de la seconde D apr s son tude on ne parviendrait pas placer l ob lisque la verticale H Chevrier a envisag l utilisation de cordages de traction pour effectuer ce redressement Mais le monolithe qu il a dessin se serait pr sent sous un angle tel qu on ne serait pas parvenu le redresser sans efforts exag r s Son hypoth se est compliqu e en raison de l utilisation de pi ces de bois inutiles Le profil de sa rampe est plus loign de la r alit que celui d Engelbach comme le montrent les simulations effectu es d apr s maquette Celles ci permettent de restituer le mouvement g n ral et d estimer l impor tance des forces en pr sence Ces v rifications et ce que nous savons des connaissances techniques des anciens gyptiens enl vent beaucoup du myst re qui entourait encore tout ce qui touchait l rection des presti gieuses aiguilles de granit Si la manip pr sente la s quence la plus spectaculaire de l rection de l ob lisque son environnement doit tre soign pour que le public comprenne toutes les phases de l op ration aussi bien en amont qu en aval Les r gles du jeu doivent tre nonc es avec clart comment soulever une telle masse sans machine de levage et sans ca
11. la construction et le moins bien connu du public Il s agit de la restitution fruit d une recherche scientifique r cente du mouvement suivi par un ob lisque au cours de son rection On assiste ainsi gr ce la simulation effectu e en direct ce qui se passait sur les chantiers gigantesques de Karnak ou de Lougsor au temps de la splendeur des pharaons Aucun site ne pouvait mieux se pr ter l illustration de cet acte spectaculaire que Karnak Quinze ob lisques au total y furent rig s et le plus grand de tous dressait superbement sa pointe rev tue d or plus de 32 m tres de hauteur en plein dans l axe du sanctuaire L quipe de recherche de la Mission permanente du CNRS en gypte et le CNRS Atelier d exploration de Meudon ont collabor troitement l tude et l ex cution de la maquette qui nous restitue pour notre plaisir et notre information le fascinant mouvement que les b tis seurs de Karnak savaient imprimer des blocs de granit avec une pr cision tonnante Comprendre une technique l rection de l ob lisque 2 Contenu scientifique Question des scientifiques Arrach s au sol d Egypte et fi rement redress s au milieu des plus grandes capitales du monde les ob lisques voquent dans notre imaginaire collectif l gypte antique travers les si cles Pour les pharaons l ob lisque tait un symbole solaire et royal majeur Sa pointe pyramidale rev tue d or ou d lectrum
12. permettent de conclure que la hauteur minimum de la rampe tait obligatoirement sup rieure celle du centre de gravit de l ob lisque debout attendu qu on devait lui ajouter une hauteur de s curit suffisante pour viter toute erreur de man uvre et garantir l arriv e de la base du monolithe sur l ar te de la rainure de pose I fallait enfin ajouter la hauteur ainsi obtenue celle de la rotule courbe autour de laquelle le monolithe devait effectuer son basculement Nous ne pouvons restituer les caract ristiques de cette derni re que par hypoth se elle dut tre aussi du moins l origine d finie empiriquement La courbe autour de laquelle on faisait basculer l ob lisque pouvait tre plus ou moins tendue mais l aspect du mouvement effectif et le diagramme de variation des forces montrent que le profil de cette rotule devait tre plus proche de celui d une parabole que de celui d un quart de cercle Les dimensions de cette courbe devaient tre d termin es afin de convenir le plus parfaitement possible la r partition des efforts subis par le monolithe au cours de son mouvement Les divers essais que nous avons r alis s sur maquette montrent que la hauteur n cessaire de la rampe quivalait presque celle de l ob lisque debout Le moyen le plus s r d assurer le basculement de la masse consid rable d un grand ob lisque n a pas t directement r v l par des bas reliefs ou des textes anciens Mais il
13. protecteur de bois Sa base ne devait pas d passer sensiblement les dimensions du socle de l ob lisque sa partie inf rieure le magasin devait tre assez grand pour recevoir le monolithe pour circuler devant lui et assurer le bon coulement du sable par une s rie de trappes suffisantes Tous ces imp ratifs montrent qu il s agissait d une sorte de cuve profonde vas e et vid e par le bas dont les parois lat rales devaient tre verticales pour laisser passer le monolithe au cours du basculement l arri re il devait comprendre sa partie sup rieure la rotule parabolique pr cipit e l avant il tait probablement limit par un mur qui n tait pas forc ment tr s pais dans le cas de l rection du second ob lisque d une paire celui ci tait situ devant l ob lisque d j pos Les parois de ce magasin comme la rampe par laquelle on acheminait Figure 7 R te JA Ea me ai leri pee ciel Hiin LALEA NTP Vn TE EAT ENEON iA YT Rotation finale d un obe saade sur sa rainure de pose Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C Les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 L exposition scientifique interactive les monolithes taient certainement b ties en briques crues Attendu que les charges d placer taient de m me nature on peut se demander si le profil des parois ext rieures du magasin et des rampes ne ressemblait pas celui des chafaudages lourds
14. utilis s pour la construction du premier pyl ne au nord de Karnak Il reste pr ciser l aspect du mur post rieur du magasin qui se trouvait dans le prolongement de la courbe selon laquelle basculait l ob lisque L inclinaison de ce mur correspondait celle qu avait le monolithe en fin d op ration Elle devait donc tre d finie avec pr cision Pour que l ob lisque rest t en appui une fois le sable coul il fallait que l angle de ce mur f t d termin de telle sorte que la verticale du centre de gravit du monolithe rest t situ e en arri re de l ar te de la rainure sur laquelle il reposait On devait calculer cet angle parfaitement de fa on que la verticale du centre de gravit tomb t pr s de cette limite et que les efforts pour tirer le monolithe vers l avant fussent les moins importants possible Seconde phase de l rection la rotation finale l issue de la premi re phase l ob lisque prenait appui sur sa rainure de pose qui constituait un axe de rotation assez pr cis pour guider le monolithe au cours de son redressement final et lui viter de se poser franchement de travers Rappelons que c est certainement pour avoir manqu la rainure que l ob lisque nord du temple d Hatchepsout s est si mal pos L troitesse de l axe de rotation relativement friable que constituait Varete de la rainure par rapport la hauteur et l norme poids du monolithe explique les imperfections observ es ce
15. 0 136 1971 1929 ov J KARNAK IV pyl ne Thoutmesis 20 01 130 1508 1493 ov J KARMAK Haotchopsout 28 48 374 MV et Y pyl nes 1490 1470 ov 1 Obaliseus unique de KARNAK Thutmosis Il 33 10 510 ROME Stjeon de Latran 1470 1439 ov J C Obelisgus ouest Thoutmaosis Ili 28 98 380 du Vil pyl ne de KARNAK Cbelisque de l Hippodrome ISTANBULI INEW YORK Theutmasis I 21 20 294 LONDRES Thoutmosis Il 20 80 209 ROME Sethi 23 90 23 3 Piazza del Popoloj 1303 1290 ov JC LOUGISOR Romsas 22 60 2 46 L exposition scientifique interactive enti rement satisfaisante bien que certaines les seules m ritant d tre retenues ici aient apport des pr cisions int ressantes La plus vraisemblable et la mieux argument e est celle de R Engelbach mais elle est malheureusement incompl te Il est pratiquement certain comme le propose cet auteur que les ob lisques taient mont s sur de longues rampes situ es dans leur prolongement Nous pouvons ajouter que leur pente pouvait tre analogue celle de l 6chafaudage de briques crues du premier pyl ne de Karnak environ 5 grades l appui de cette supposition doivent tre cit s plusieurs arguments On sait que les lourdes charges taient toujours d plac es ainsi en gypte et que cette technique tait la seule qui permettait la pose de monolithes aussi gros que les linteaux de granit du premier pyl ne de Karnak dont le poids approchait de celui des grands ob lis
16. ELELE EEN I EIE EREHE khi bhk bhi kE H FAA LE ht md E lo pHi i us Ce m nen W m N m yin NPN OON MN ATE s L L ll k KKNTLN Les solutions de la manipulation A gauche repr sentation r aliste mais peu compr hensible droite repr sentation fond e sur la coupe no N TV IA V7 7 7 a y ficelle d 1agasii ida en po Comprendre une technique l rection de l ob lisque Les l ments de la Figure 12 manipulation j mn a Les panneaux Le panneau G Servant de support tous les autres il est en PVC de Pj 12 mm d paisseur Il est perc de deux fentes pour D l coulement des billes de verre comme le montrent DO 1 les diff rentes planches d ex cution et d un trou LE servant d axe de rotation pour le disque r servoir KOS Le panneau 2 et l entretoise 4 D Ils sont en PVC de 10 mm d 6paisseur L entretoise est A perc e de chaque c t d un trou de 2 mm de diam tre N O sur la tranche pour permettre le passage des ficelles i servant man uvrer l ob lisque E oN Le panneau 3 Le panneau 3 recouvre le tout Il est en PVC clair de 10 mm d paisseur Ces quatre l ments sont rendus 5 solidaires par une s rie de vis 10 mm du bord et sur ET tout le tour de l l ment Les 4 vis des 4 angles sont N plus longues et permettent de fixer le panneau sur le support Panneau 1
17. a r gion thebaine par Denise Revautt Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C Les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 b ti sur ce site exceptionnel d importants complexes monumentaux Plusieurs fois au cours de l histoire des r alisations magnifiques disparurent soudain peine achev es pour faire place de nouveaux projets Pour le roi l acte de b tir et de d dier un difice son divin p re Amon R avait une valeur essentielle Chaque monument tait offert au dieu celui ci par r ciprocit conf rait son fils bien aim vie stabilit et force B tir avait plus d importance que conserver des monuments d j r alis s Outre le fait d tre en pierre mat riau noble et durable par excellence les blocs dont les temples taient constitu s gardaient toujours un caract re sacr Au lieu de les d truire on les employait directement dans les constructions nouvelles Le temple subis sait une m tamorphose continue en absorbant litt ralement sa propre substance Comprendre une technique l rection de l ob lisque Des mythes fond s sur les cycles de la nature L architecture des grands temples ne peut tre comprise que si l on consid re les raisons religieuses qui ont pr sid la r alisation de chaque l ment construit et celle de toutes les parties de la d coration des parois Les gyptiens ont grav dans la pierre une foule d informations qui permettent de
18. ans tous les cas connus de granit d Assouan par Engelbach R l aurait oblig passer au dessus De m me si Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C l ob lisque avait t pr sent sous un angle tr s petit Les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 L exposition scientifique interactive Figure 5 Figure 6 ki Ll ob lisque e est deplace sur un tra neau par une centaine d hommes l aide de cordages Les porteurs d eau arrosent en permanence la glissi re devant les patins Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C Les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 par rapport l horizontale les forces qui se seraient exerc es sur l axe de rotation d termin par l ar te inf rieure de la rainure et sur la base du f t auraient t telles que le granit se serait bris Une chose est certaine pour utiliser une telle rainure il fallait que l ob lisque se pr sent t elle sous un angle important Cela ne pouvait se faire gue si le monolithe avait t tout d abord lev un niveau situ nettement au dessus de son socle et bascul ensuite de fa on venir se placer convenablement sur son axe de rotation d o la n cessit absolue de recourir une rampe Apr s avoir assur la mont e du monolithe on devait parvenir le faire basculer et conduire de mani re extr mement s re son ar te inf rieure vers la rainure taill e dans le socle P
19. canique d chafaudages de bois de palans ou de cabestans n existait l poque pharaonique Le but vis tait de contr ler le mouvement tout moment afin de laisser toujours la masse en appui L adoption d un tel 1 Choisy A L Art de construire chez les gyptiens syst me permettait de r aliser un mouvement parfait sans aucune friction susceptible de produire de blocage ou de cassure ce qui limine pour des raisons d terminantes l hypoth se de Choisy Al Une autre indication importante donn e par le papyrus Anastasi concerne la dur e d une telle op ration Le scribe Hori demande l l ve combien d ouvriers il faudra pour assurer le travail en six heures Ce laps de temps certes th orique puisqu il fait partie d une s rie d exercices de calcul n est cependant pas tout fait loign de la r alit Un tel travail tait sans doute plus une question d heures que de journ es Restitution th orique de la forme du magasin Cet espace devait permettre l ob lisque de basculer au del de son centre de gravit et de d crire sa base une courbe dont l extr mit aboutissait la rainure de pose Sa hauteur correspondait celle de la rampe par laquelle arrivait le monolithe Sa longueur la partie sup rieure ne pouvait exc der la distance s parant les deux ob lisques d une m me paire Sa largeur n avait pas besoin d exc amp der de beaucoup celle de l ob lisque emball dans son rev tement
20. est parfaitement connu en ce qui concerne d normes colosses dont le poids quivalait parfois celui des fameuses aiguilles de granit Comprendre une technique l rection de l ob lisque Le papyrus Anastasi confirme l emploi d une technique particuli rement prouv e dans ce domaine Le scribe Hori demande son l ve de vider un magasin qui a t rempli de sable sous un colosse de 30 coud es de haut 15 m et 20 coud es de large 10 m Le sable pris sur les bords du Nil aurait t contenu dans 100 chambres L interpr tation de ce texte fournit de pr cieux renseignements On peut dire que les caract ristiques g n rales du colosse et surtout son poids taient comparables celles des grands ob lisques Le moyen de faire descendre une telle masse son emplacement d finitif tait de vider le sable contenu dans un magasin Ce sont les propri t s m caniques du sable qui permettaient d assurer le succ s de telles op rations car il transmettait les efforts exerc s sur lui essentiellement de haut en bas et tr s peu lat ralement Par cons quent les parois des caissons qui le contenaient n avaient pas besoin d tre tr s paisses Elles ne risquaient pas de se briser sous l effet d une pouss e lat rale comparable celle qu aurait exerc un liquide Le sable une fois uniform ment tendu sous la masse soutenir tait un parfait r partiteur de forces et ne risquait en a
21. et tous les centres de culture scientifique et technique les professeurs d histoire et de technologie les enseignants du primaire pour les activit s privil giant les strat gies de d couverte par l action Ce dossier technique pr sente les diff rents aspects du prototype de manipulation Ob lisque qui permet sa reproduction et son animation Test aupr s de diff rents publics ce prototype n cessite des modifications de d tail qui devraient en am liorer l efficacit communicationnelle L exposition scientifique interactive 1 Le contexte l expc Des pharaons les b tisseurs de K La c l bration du vingti me anniversaire du Centre franco gyptien d tude et de restauration des temples de Karnak a t marqu e par l exposition du CNRS Des Pharaons nos jours les B tisseurs de Karnak r alis e par le CNRS Atelier d exploration et par l dition d un livre Les B tisseurs de Karnak dit par les Presses du CNRS L exposition pr sente l art de b tir chez les gyptiens de l Antiquit travers des plans des maquettes des photographies un film r alis en collaboration avec EDF pr sentant la restitution du temple de Karnak gr ce la CAO et une manipulation sur l rection d un ob lisque dont on trouvera la description technique dans ce dossier du prototype interactif La petite histoire de Karnak Les origines de Karnak remontent au Moyen Empire comme lVattestent les
22. iers s affair rent sans cesse Karnak Au cours de sa longue histoire le temple dut r sonner du bruit des outils et des chants par lesquels les hommes rythmaient leurs travaux Le travail des arch ologues Les chercheurs durent dessiner un un les blocs pars puis tenter patiemment de retrouver la mani re dont les pierres s assemblaient nagu re et comment les reliefs sculpt s s organisaient sur les parois du grand temple Ils durent relever les monuments subsistants et tudier tous les indices fournis par les fouilles La synth se de tous les l ments disponibles lecture des parois ou des textes anciens sur papyrus analyses de laboratoire caract ristiques architecturales des difices permet seule aujourd hui de comprendre les raisons v ritables de l dification du monument et de reconstituer peu peu des p riodes enti res de l volution de Karnak S il est vain d esp rer reconstruire un jour l ensemble de cette histoire extraordinairement complexe ses grandes lignes sont mieux d limit es qu il y a une dizaine d ann es W ean 1 C t ouest du temple d Amon sous Thoutmosis iv par V ronique Noy re Source d apr s Gelvin J C amp Goyon J C Les b olsaovn de Karnak Prosies du CNRS 1987 L exposition scientifique interactive Photo 1 E 1 TIE CANTONS nr D scoment de l ob lisque sua d Hotchepsout selon les m thodes es par FES G Source d apr s Golvin
23. it venu s craser contre la paroi qu il venait de quitter D s qu il avait franchi le point d quilibre d fini par la verticale de son centre de gravit il fallait aussit t le maintenir nouveau cette fois ci par derri re gr ce une autre s rie de cordages La solution la plus simple tait de concevoir un syst me de freinage et de l installer l arri re du monolithe Il pouvait s agir d une grosse masse de sacs de sable reli e au sommet de l ob lisque par des cordages et pouvant glisser sur la rampe Son poids total devait toujours tre sup rieur la force exerc e par l ob lisque lorsqu il tendait basculer spontan ment sur son socle en tombant la verticale et que son centre de gravit passait au del de l angle critique En luttant contre ce syst me de freinage et en for ant le monolithe basculer vers l avant au moyen de cordes de traction il tait possible de contr ler la derni re phase de l rection et de poser finalement en douceur l norme masse de granit en effectuant le geste symbolique figur sur les bas reliefs pharaoniques Si le probl me de l extraction et du transport fluvial des ob lisques avait t trait de fa on pr cise aucune explication compl te fond e sur les documents exploitables n avait t propos e quant leur rection l poque pharaonique Les tudes les plus r centes men es Karnak l chafaudage de briques du premier pyl ne et la synth se
24. nous montre que certaines donn es techni ques de l op ration pouvaient tre calcul es ou du moins estim es et que des scribes taient parfaitement form s cette t che Il est fort troublant de rapprocher ce passage de celui situ juste avant lui dans le m me papyrus ordre qui laisse supposer qu il se r f re sans doute un dispositif ayant trait aux ob lisques La place de ce passage dans le papyrus et la nature de son contenu ne semblent gu re correspondre une simple co ncidence Ce texte est tellement int ressant que nous devrons lui consacrer ici une attention toute particuli re Le scribe Hori voque cette fois la construction d une rampe de 730 coud es de long environ 365 m et de 55 coud es de large environ 27 50 m consistant en 120 compartiments remplis de roseaux et de poutres Elle atteignait une hauteur de 60 coud es environ 30 m son sommet D autres passages se comprennent moins clairement son centre est de 30 coud es 15 m sa base de 5 coud es 2 5 m H est dit que sa pente est de 15 coud es 7 50 m Plus loin on pr cise que la quantit de briques n cessaire sera demand e au commandant de l arm e et qu il faudra tenir compte des dimensions donn es On a donc la preuve que cette grande rampe tait construite en briques crues comme les chafaudages lourds servant b tir les monuments et que les dimensions indiqu es taient pr cises Il est ajout que chacun des
25. nt r solu le probl me D autre part il serait int ressant de rappeler comment au xix si cle les ob lisques de Paris et de Londres ont t rig s Enfin il serait souhaitable de se renseigner aupr s des soci t s de levage sur les techniques modernes qui seraient employ es de nos jours pour l rection d un ob lisque Dans le cadre d atelier p dagogique on peut mettre en vidence le proc d de levage en r alisant une maquette dite de table en d coupant dans du contre plaqu les formes du mur que l on recouvrirait de deux films de plastique transparent d emballage la base desquels on aurait pratiqu deux ouvertures pour l vacuation du sable provoquant ainsi la descente de l ob lisque pr alablement d coup dans une planche Les dessins de la page suivante peuvent tre repro duits en transparent avec une photocopieuse End Principe de l rection de l ob lisque Les gyptiens utilisaient la boue du Nil pour faire glisser leurs monolithes ER a PIE a Sa D Me arti eT nr A PP a i ae G i r v rk NAA tt eT N SR LT Ya A v J Jan NOO OO uaaa KOIN IINIT III NRI v KNN KNN Sn La progression de l rection d un obelisgue Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C Les b tisseurs de Kornak Presses du CNRS 1987 DD D I N Comprendre une technique l rection de l ob lisque Penche 1 HSS KN 3 Les differentes phases de l rection
26. ques Les renseignements fournis par le papyrus d poque rammesside Anastasi sont tr s pr cieux et ils nous semblent plus nombreux et pr cis qu on ne l a vu jusqu mainte nant Rappelons que ce papyrus contient une s rie de probl mes techniques qu un scribe appel Hori posait un disciple du nom d Amenemop dans le but de lui faire calculer les quantit s d hommes ou de mat riaux n cessaires certaines op rations L une d elles concerne justement un ob lisque qui vient d tre achev et dont on pr cise les dimensions l l ve scribe 110 coud es de long env 55 m avec une base de 10 coud es env 5 m un pyramidion d une coud e 0 5 m etc Certes les proportions du monolithe ne correspondent gu re celle d un v ritable ob lisque mais il est vrai qu il s agissait ici d un exercice de calcul dont les donn es chiffr es 2 o figure l rection d un ob lisque Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C las h tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 pouvait tre th oriques Ce passage du papyrus livre en outre un renseignement extr mement int ressant il pr cise que l ob lisque monte sur une rampe et offre donc la preuve absolue de l utilisation de glissi res inclin es pour le d placement de ces monolithes Vient enfin la question pos e l l ve quel sera le nombre d hommes n cessaires pour tirer cet ob lisque Ce document est int ressant plus d un titre
27. r le public Dans ces conditions l valuation que nous avons r alis e en recueillant les questions que les visiteurs ont pos es pendant la manipulation montre que le public doit comprendre le processus d rection de l ob lisque avant de manipuler Le processus peut tre reproduit sous la forme de panneaux en amont de la manip pour les phases de montage du mur et de remplissage de la cuve par du sable et en aval pour la d molition du mur Les dessins au bas de cette page et sur la suivante pr sentent les illustrations de ces panneaux Le premier panneau doit pr ciser la question Comment dresser un ob lisque sans conna tre les techniques de levage En d gageant le panneau de la manip de cette information on peut crire un mode d emploi qui explicite clairement le jeu et faire percevoir au public que la transparence du mur de la fosse sable est un artifice pour faciliter la compr hension On peut terminer par la question Et aujourd hui comment dresse t on l ob lisque Figure 16 Autres elements de la manipulation L exposition scientifique interactive 4 Exploitation Cette manipulation permet d aborder l histoire des techniques de levage Comment les gyptiens ont ils pu lever leurs ob lisques objets longs lourds et fragiles en utilisant la force motrice humaine et une technique de glisse particuli re On peut galement se demander comment les Grecs qui connaissaient le palan auraie
28. rocessus de montage de l ob lisque Premi re phase de l rection le basculement initial R le de la rampe et du sable L ob lisque arrivant presque l horizontale en haut de la rampe il fallait que son extr mit s abaiss t progressivement pour que son basculement se produisit Cela ne pouvait se faire qu une fois que le centre de gravit du monolithe avait d pass l extr mit de la rampe On en d duit que la hauteur de l ob lisque avait un rapport direct avec celle de la rampe Celle ci ne pouvait tre moins lev e que le centre de gravit du monolithe dress Elle ne devait pas non plus lui tre absolument gale la base de l ob lisque aurait heurt pr matur ment le socle et manqu la rainure de pose comme nous avons pu le v rifier d apr s maquette n d un obelisgue Les terrassiers evacuent le sable l aide de couffes en p n trant dans des tunnels plac s au bas du silo Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C Les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 Un tel incident pouvait facilement se produire si l on n y prenait garde et si l on ne disposait que d une trop troite marge de man uvre Il semble m me tre la seule explication technique satisfaisante et la seule qui ait t avanc e jusqu ici de l chec de l rection de l ob lisque nord de la reine Hatchepsout Karnak lequel s tait plac de biais apr s avoir manqu sa rainure de pose Ces remarques
29. s par des navires de c r monie Source d apr s Golvin J C amp Goyon J C Les b tisseurs de Karnak Presses du CNRS 1987 premier pyl ne du temple de Karnak Cette similitude Photo 3 n est pas fortuite Elle est due au fait que le probl me technique majeur r soudre tait dans les deux cas RS ER Arc de parvenir faire monter de tr s gros monolithes BR avec une parfaite ma trise c est dire avec pr cision et s curit On doit ajouter qu en ce qui concerne les ob lisques cette mont e tait li e au mode d rection employ comme nous allons le d montrer D apr s les bas reliefs de Deir el bahari les aiguilles de granit taient transport es hori zontalement Par cons quent la difficult essentielle r soudre consistait apr s avoir fait glisser ces aiguilles en haut d une rampe les faire pivoter pour qu elles prennent une position verticale L ar te inf rieure des ob lisques pivotait incontestablement dans une rainure nettement visible lorsque les socles sont bien conserv s La forme et les dimensions de celle ci permettaient l ar te inf rieure du monolithe de tourner dans le vide et lui vitaient de s effriter On peut d montrer que si l ob lisque s tait pr sent horizontalement sur son socle il n aurait pu atteindre E ATA DST alta l axe de rotation n cessaire car le rebord ext rieur de Ob lisque inachev dans les carri res la rainure qui a subsist d
30. sser l ob lisque 2 Chevrier H Revue d Egyptologie n 22 1970 Comprendre une technique l rection de l ob lisque 3 Description et but de la manipulation Le dispositif ci contre consiste en une maquette repr sentant en coupe une partie de la rampe et le magasin sable La partie gauche de la maquette montre un ob lisque d j lev L objectif Il est double pr senter la technique d rection d un ob lisque par remplissage et vidage d un magasin et sensibiliser le public aux difficult s de cette technique et au savoir faire des b tisseurs de Karnak Remarque Pour repr senter la situation r elle de l Antiquit la manipulation devrait cacher les d placements de l ob lisque du moins dans la vue LE Ba Par frontale Or cette situation est trop difficile appr hender pour le grand public C est pourquoi nous avons choisi de rendre les d placements visibles Solution qui en simplifiant la manipulation supprime une partie des difficult s r soudre par les gyptiens L exp rience montre que le public ne per oit pas toujours le savoir faire exercer pour que l ob lisque tombe exactement sur son support en fin de manipulation D o l importance d un environnement qui explicite le processus global de l rection d un ob lisque voir Exploitation p dagogique qui nous propose une repr sentation plus fid le de la r alit Figure 8 en Ja i PRE PE EE T
31. sujet Cette rotation finale posait de d licats probl mes Il fallait tout d abord solliciter le mouvement de l ob lisque vers l avant en le tirant par des cordages et aussit t apr s que la verticale de son centre de gravit eut d pass l axe de rotation le freiner nergiquement afin de lui viter de tomber brutalement sur sa base au risque de se briser La marge de man uvre tait donc tr s troite Il s agissait du moment le plus d licat de l rection celui o il convient compte tenu des dangers r els de situer une anecdote rapport e par Pline l Ancien Selon cet auteur le roi Rhamessis Rams s II aurait ordonn pour que l on prit garde la man uvre d attacher son fils au sommet du monolithe Une telle anecdote n aurait gu re de sens tout autre moment de l rection Outre nos d ductions fond es sur la simple logique des op rations nous connaissons les bas reliefs de Karnak et d Edfou o Fon voit le pharaon tirer par des cordes un ob lisque vers l avant Ce geste symbolique exprimait mieux que tout autre l acte m me de l rection dans son ensemble Il ne semble pas tonnant que les gyptiens l aient choisi pour exprimer la phase la plus caract ristique et la plus spectaculaire On peut ais ment deviner les risques r els de cette phase D s que la force de traction s exercait vers l avant il fallait continuer tirer lob6lisgue En cas de rel chement ou de rupture des c bles il sera
32. ucune fa on de remonter sur les c t s comme l aurait fait une boue fluide La masse la plus pesante ne pouvait jamais s enfoncer spontan ment Le seul moyen de la faire s abaisser tait de r duire le volume de sable plac sous elle Cela pouvait se faire de fa on extr mement simple en ouvrant des trappes de c t pour laisser s chapper un certain volume de sable En jouant sur la dimension des ouvertures et sur leur nombre il tait toujours possible de r gler la vitesse d coulement La question pos e par le scribe donne encore une indication int ressante il demande combien il faudra d hommes pour vider le magasin en 6 heures Ce vidage ne consistait donc pas en un coulement spontan et continu de sable mais il tait produit par un enl vement manuel r gulier Cela s explique dans la mesure o l on imagine qu apr s l ouverture des trappes le volume de sable spontan ment d vers l ext rieur bloquait progressivement l coulement Ce syst me offrait le grand avantage d tre progressif et contr lable tout moment mais il n tait possible gue si les trappes d 6coulement se trouvaient plac es la partie inf rieure du magasin L utilisation du sable si efficace pour le maniement de gigantesques statues de granit est d autant plus vraisemblable pour le basculement des ob lisques qu aucun autre syst me fond sur l coulement d un fluide liquide ne pouvait convenir et qu aucun autre moyen m
33. vestiges datant de S sostris 1 souverain d gypte qui r gnait vers la fin du xx si cle avant notre re L tat de conservation remarquable du temple et la pr cision des renseignements recueillis ont permis aux arch ologues de reconstituer l volution du complexe monumental le plus imposant de Haute gypte Pendant plus de deux mill naires des b tisseurs ont construit progressivement au prix de modifications et d extensions multiples le plus grand temple de l Antiquit partir du d but du Nouvel Empire apr s l invasion des Hyks s lorsque Th bes redevint la capitale de l gypte reconquise le grand temple d Amon prend un d veloppement exceptionnel la demeure divine de Karnak ce grand temple dynastique de l gypte chaque pharaon ajouta des monuments Pyl nes salles hypostyles chapelles cours ob lisques seront difi s par des rois aux noms c l bres les Am nophis les Thoutmosis les Rams s Tous ces pharaons ne cesseront d embellir ou d agrandir les difices plus anciens contribuant ainsi l volution et au d veloppement du grand temple sur chacun de ses deux axes M me les pharaons aux r gnes les plus courts comme Toutankhamon r alis rent d impor tants monuments Karnak La reine Hatchepsout Am nophis IV le futur Akhenaton ont galement jh i J Timmin JL MUUT id ALT oi i T a EEE i 5 ju AL ER A a ad F als in N He 7 FE RP M Er M tu Carte de l
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