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Le domaine public, n°53, avr.06

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1. eo Z actualite 53 Avril 2006 ni tiss L information juridique au service des professionnels de la sant Page 3 ditorial gt Vers un d membrement des tablissements de sant Christian Vallar Dossier LE DOMAINE PUBLIC Page 4 gt Avant propos Sanaa Marzoug Page 5 gt La modernisation de la gestion patrimoniale hospitali re la crois e des chemins Vincent Le Taillandier Page 7 gt La notion de domaine priv hospitalier de nouveaux contours dict s par la r forme Brigitte de Lard Page 11 gt La convention d occupation du domaine public hospitalier mode d emploi du contrat de location de droit public Sanaa Marzoug Page 13 gt Construire sur le domaine public le recours au cr dit bail immobilier est il envisageable Sanaa Marzoug Page 16 gt La cession d une d pendance du domaine public hospitalier ou comment ali ner un bien inali nable Sanaa Marzoug Page 18 gt Le transfert de propri t d une d pendance du domaine public entre deux tablissements publics de sant la quadrature du cercle r solue par le code g n ral de la propri t des personnes publiques Sanaa Marzoug Actualit s Page 20 gt Le d cret du 4 janvier 2006 relatif l h bergement des donn es de sant caract re personnel Fiche de synth se St phanie S gui Saulnier Page 23 gt Les nouvelles r gles d archivage du dossier m dical entre clair et
2. y oS N Jurant Dossier La professionnalisation de la d marche au stade strat gique comme op rationnel cession opti misation de la location qui passe le plus sou vent par l appel des prestataires ext rieurs pour bien ma triser la d marche complexe et longue Le partenariat avec les lus la recherche d espace pour les quipements publics ou pour faciliter le logement mais qui contr lent le plan local d urbanisme le permis de construire C est une condition du succ s cette relation devant toutefois rester quilibr e et permettre des cessions un juste prix Enfin l impulsion nationale du Minist re de la Sant et des Solidarit s qui appara t indispen sable pour engager une dynamique d ensemble La mutualisation des exp riences entre profes sionnels et le d veloppement de m thodologies communes sont pr coniser et organiser dans le cadre de la cr ation d un centre de ressource national adapt aux sp cificit s hospitali res E Notes 1 Voir galement colloque de la MAINH du 24 octobre 2005 table ronde sur la dynamisation du patrimoine colloque de la Soci t Fran aise d His toire des h pitaux des 3 et 4 f vrier 2006 sur le devenir des H tels Dieu 2 Comme les assistances publiques de Paris et de Marseille les Hospices Civils de Lyon et Strasbourg 3 Mission d valuation et de contr le rapport du 6 juillet 2005 sur la gestion et
3. tablir un dossier lors de la premi re rencontre d un patient alors m me que ce dernier est uniquement suivi dans le cadre de consultations externes Il para t par cons quent pr f rable de conserver le dossier selon les m mes modalit s et pendant la m me dur e que les dossiers des personnes hospitalis es E Les nouvelles dispositions sont elles r troac tives ou ne s appliquent elles que pour les dos siers cr s partir de 2007 L article 2 IIl du d cret n 2006 6 du 4 janvier 2006 pr cit nonce Le d lai de conservation des dossiers m dicaux fix l article R 1112 7 du code de la sant Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH TReeaure Ca y oS Url CNEH TRE eQuret Ci S actualit s ant publique s appliquera l issue d un d lai de douze mois suivant la publication du pr sent d cret Les nouveaux d lais de conservation des dossiers m dicaux prendront effet compter du 5 janvier 2007 En l absence de pr cision particuli re ils s appliqueront la conservation de tous les docu ments m dicaux c est dire ceux constitu s ant rieurement comme ceux cr s post rieurement cette date En cons quence ils ne concernent pas seulement les dossiers ouverts partir du 5 janvier 2007 On ne peut que regretter l absence de clart de ce nouveau texte qui n a fait que multiplier les inqui tudes des hospitaliers quant
4. Ensuite on peut s interroger sur le caract re cer tain du recours l ITG par les parents en cas de connaissance pr natale du handicap A t on la certi tude que les parents auraient recouru l interrup tion de grossesse si le m decin avait tabli un dia gnostic correct et d cel le handicap En l absence de certitude totale on recourra la th orie de la perte de chance pour permettre l indemnisation alors que le lien causal reste discutable Mais dans ces conditions nous trouvons nous encore dans le principe de r paration int grale du pr judice fon dement m me de la notion d esp rance l gitime alors que la th orie de la perte de chance donne lieu une r paration partielle mesur e sur la valeur de la chance perdue d termin e par un calcul de probabilit s Dans les trois cas d esp ce la volont des parents semblait ne pas faire difficult Gageons que les autres affaires qui seront port es devant le juge ne se pr senteront pas sous les m mes vidences Il Le d saveu jurisprudentiel de la loi une inopportune d cision d opportunit Selon les conclusions pr cit es de l avocat g n ral pr c dant l arr t du 24 janvier 2006 L impor tance attach e au dispositif Anti Perruche par le l gislateur impliquait dans l esprit de ce dernier qu il soit appliqu le plus vite possible de mani re viter la coexistence m me pour une br ve dur e de deux r gimes de res
5. uvres d art objets religieux objets scien tifiques relevant du patrimoine de l h pital de longue date On pourrait galement envisager une parcelle de terrain ne relevant pas du r gime forestier appar tenant l h pital Celle ci n entrant pas dans les attributions du service public hospitalier si l h pital ne l affecte pas l usage du public par un acc s libre et ouvert la promenade par exemple on pourrait consid rer qu une telle parcelle rel ve du domaine priv de l tablissement de sant e Le domaine priv constitu des biens non affect s au service public Ici la notion de domaine priv recouvre une cer taine clart D j en 1977 le Conseil d tat avait indiqu que les b timents et installations qui appartiennent aux tablissements publics hospita liers lorsqu ils sont affect s au services public et sp cialement am nag s cette fin sont des d pendances du domaine public de ces tablisse ments Il en est ainsi notamment des voies de des serte tablies l int rieur des h pitaux de leurs d pendances et de leurs accessoires Il convient ici de rapprocher la notion de domaine priv constitu des biens non affect s au service public de celle de service public hospitalier telle qu elle est pos e par les articles L 6111 1 s L 6112 1 s du CSP assurer examens de diagnostic surveillance et traitement des malades des bless s et des femmes enceintes
6. Circulaire DHOS F3 02 n 2005 553 du 15 d cem bre 2005 pr cisant certaines modalit s de mise en uvre de l arr t du 31 janvier 2005 modifi rela tif la classification et la prise en charge des prestations d hospitalisation des m dicaments et des produits et prestations pour les activit s de soins de suite ou de r adaptation et les activit s de psychiatrie exerc es par les tablissements de sant mentionn s aux d et e de l article L 162 22 6 du code de la s curit sociale et pris pour l ap plication de l article L 162 22 1 du m me code B O n 1 du 15 f vrier 2006 tablissements m dico sociaux Circulaire DGAS SD2 n 2005 425 du 16 sep tembre 2005 relative la vaccination contre la grippe dans les tablissements m dico sociaux Arr t du 19 d cembre 2005 relatif au plan comptable applicable aux tablissements et servi ces priv s sociaux et m dico sociaux relevant du de l article L 312 1 du code de l action sociale et des familles J O n 3 du 4 janvier 2006 Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 Circulaire DGAS SD2 n 2005 425 du 16 sep tembre 2005 relative la vaccination contre la grippe dans les tablissements m dico sociaux B O n 1 du 15 f vrier 2006 H bergeurs de donn es de sant Arr t du 21 f vrier 2006 modifiant l arr t du 7 f vrier 2006 fixant la composition du comit d agr ment des h bergeurs de donn es de sant caract
7. Dant actualit s P Panorama trimeatriel tablissements de sant D cret n 2006 122 du 6 f vrier 2006 relatif au contenu du projet d tablissement ou de service social ou m dico social en mati re de soins pal liatifs J O du 7 f vrier 2006 03 15 D cret n 2006 6 du 4 janvier 2006 relatif l h bergement de donn es de sant caract re per sonnel et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires J O n 4 du 5 jan vier 2006 Arr t du 28 f vrier 2006 modifiant l arr t du 31 d cembre 2003 relatif au recueil et au traite ment des donn es d activit m dicale des tablis sements de sant publics ou priv s ayant une activit en m decine chirurgie o obst trique et la transmission d informations issues de ce traite ment dans les conditions d finies l article L 6113 8 du code de la sant publique informa tions transmettre l ARH J O du 14 mars 2006 Arr t du 23 janvier 2006 modifiant l arr t du 11 juillet 2005 relatif au financement en 2005 de la mission nationale et des missions r gionales d appui l investissement de la mission nationale pour la tarification l activit et de la mission nationale d expertise et d audit hospitaliers J O du 9 f vrier 2006 Circulaire DHOS OPRC n 2005 554 du 15 d cembre 2005 relative au programme hospi talier de recherche clinique PHRC 2006 B O 2006 1 du 15 f vrier 2006
8. ci sions du 6 octobre 2005 fait droit leurs deman des consid rant que la r troactivit de l article 1 de la loi du 4 mars 2002 faisait obstacle leur pos sible indemnisation et violait ce titre l article 1 du protocole n 1 de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme La Cour de cassation poings li s ne peut que prendre acte de la solution europ enne Elle avait alors trancher dans trois affaires mettant en pr sence d une part des acteurs de sant profession nels lib raux ou tablissements fautifs et d autre part des patientes ou parents d un enfant n han dicap qu une erreur de diagnostic m dical avait priv s de la possibilit de recours une interrup tion th rapeutique de grossesse En vertu de la loi du 4 mars 2002 les demandes d indemnisation au nom de l enfant auraient d se heurter l applica tion r troactive du refus d indemnisation de l en fant du seul fait de sa naissance Pour autant dans trois arr ts du 24 janvier 2006 la Cour nonce que si une personne peut tre priv e d un droit de cr ance en responsabilit c est la condition selon l article 1 du protocole n 1 la convention de sauvegarde des droits de l homme et des liber t s fondamentales que soit respect le juste quilibre entre les exigences de l int r t g n ral et les imp ratifs de sauvegarde du respect du droit aux biens tel n est pas le cas en l esp ce
9. cr dit preneur de devenir propri taire de tout ou partie du bien lou au plus tard l expiration du bail soit par cession en ex cution d une promesse unilat rale de vente soit par acquisition directe ou indirecte des droits de propri t du terrain sur lequel ont t difi s le ou les immeubles lou s soit par transfert de plein droit de la propri t des constructions difi s sur le terrain apparte nant audit locataire Juridiquement le contrat est constitu de trois l ments principaux sans lesquels il n y a pas de cr dit bail un achat d un bien un louage de ce bien pour une dur e d termin e et une promesse unilat rale de ventes Le cr dit bail immobilier s analyse comme un contrat de location De ce fait il dispose de sa sp cificit propre par rapport d autres montages financiers et notamment par rapport l emprunt Les op rations de cr dit bail ne peuvent en prin cipe tre r alis es que par un tablissement de cr dit C est ce dernier qui a la qualit juridique de propri taire et dispose donc ce titre du pouvoir d ali ner le bien objet du cr dit bail En revanche le cr dit preneur peut c der son droit de jouis sance Le contrat de cr dit bail immobilier pr voit les conditions dans lesquelles il est possible de sous louer tout ou partie du b timent ou de c der le contrat un tiers l accord pr alable du cr dit bailleur tant g n
10. depuis fort longtemps Ce texte vient en application de l article L 1111 8 du code de la sant publique reconnaissant la pos sibilit pour les professionnels de sant et les ta blissements de sant de d poser les donn es de sant caract re personnel recueillies ou pro duites l occasion des activit s de pr vention de diagnostic ou de soins aupr s de personnes phy siques ou morales agr es cet effet S il a pr cis la proc dure d agr ment des h bergeurs de don n es art R 1111 9 et s du code de la sant publique les modalit s de transmission des infor mations m dicales art R 1111 2 du code de la sant publique ainsi que la conservation des infor mations m dicales art R 1112 7 du code de la sant publique il g n re surtout dans sa mise en uvre de nombreuses interrogations de la part des tablissements de sant En apparence et de par leur intitul les nouvelles dispositions semblent uniquement s int resser l h bergement des donn es de sant Mais elles vont au del en r formant en profondeur l organi sation bien tablie des archives hospitali res pr vue jusqu alors par l arr t du 11 mars 1968 Elles mettent en r alit en place un nouveau r gime de conservation des donn es m dicales Quelle est donc la port e exacte de ces nouvelles dispo sitions Quelles en sont les incidences sur les pra tiques Voici quelques questions qu il convient d exa
11. dicale Dans les tablissements publics de sant et les tablissements de sant priv s par ticipant l ex cution du service public hospitalier cette limination est en outre subordonn e au visa de l administration des archives qui d termine ceux de ces dossiers dont elle entend assurer la conservation ind finie pour des raisons scienti fique statistique ou historique La d cision d liminer les dossiers m dicaux au terme des d lais de conservation est aujourd hui une pr rogative du directeur de l h pital Celle ci s exerce en troite collaboration avec le m decin charg de l information m dicale DIM lequel est pr alablement sollicit pour rendre un avis sur la pertinence ou non de proc der l limination des donn es Il est certain que les nouveaux d lais sont des d lais minimum de conservation Rien n interdit une conservation des donn es m dicales l expi ration de la dur e habituelle Ainsi la prudence recommande au del de l intervention du m decin DIM de rechercher dans la mesure du possible le consensus de la communaut m dicale autour des d lais de conservation des dossiers m dicaux selon la nature de la pathologie Il est presque vident que certains documents m dicaux dont ceux concernant des affections de nature h r ditaire m riteront une attention particuli re et une conser vation plus longue que d autres Par cons quent le nouveau cadre juridique laisse une tr s
12. dit en vue de conclure un contrat de cr dit bail En revanche l op ration de construction qui sera conduite par le cr dit bailleur ne sera soumise ni Notes 1 Voir Actualit s JuriSant n 52 2 Article 1 2 de la loi n 66 455 du 2 juillet 1966 rela tive aux entreprises pratiquant le cr dit bail 3 P Malaurie L Aynes Droit civil Les contrats sp ciaux d 1994 1995 4 Cass Civ 7 mai 1997 RJDA 1 98 n 97 5 Article 1 2 al 2 de la loi n 66 455 du 2 juillet 1966 relative aux entreprises pratiquant le cr dit bail 6 Lettre du 20 avril 1993 du minist re des affaires sociales de la sant et de la ville propos de l h pital de Montmorillon 7 Avis n 345 332 du Conseil d tat du 30 mars 1989 relatif au projet de TGV Sud Est Les grands avis du Conseil d tat p 303 8 Rapport public de la Cour des Comptes 1987 9 Article 30 de la loi n 80 531 du 15 juillet 1980 sur les conomies d nergie 10 Journal officiel du 31 d cembre 1986 p 15536 au code des march s publics ni la loi n 85 704 du 12 juillet 1985 sur la ma trise d ouvrage publique Conclusion En l tat actuel du droit le recours au cr dit bail sur le domaine public hospitalier s il est possible est tr s limit Une intervention l gislative s im pose pour tendre les cas d rogatoires de conclu sion de tels contrats et permettre l utilisation de cette technique pour financer les futures op ra
13. du domaine public art L 2311 1 CGPPP 7 CE sect soc avis n 319 305 28 novembre 1977 8 La jurisprudence avait consid r que la seule affec tation au service public ne pouvait suffire la qualifi cation de d pendance du domaine public encore fal lait il que le bien soit adapt l objet du service public S agissant de terrains d une installation por tuaire le juge administratif avait pu juger Consid rant que les terrains ont fait l objet d installa tions destin es les rendre propres cet usage par leur raccordement aux voies fluviales ferr es ou rou ti res dont l am nagement et la liaison constituent le port il r sulte de ce qui pr c de que le contrat liti gieux d nomm bail de location d un terrain indus triel compris dans les limites de la concession comportait occupation du domaine public CE Soci t le B ton 19 octobre 1956 voir galement CE Michaud 22 avril 1977 AJDA 1977 p 441 Cette exigence jurisprudentielle avait t r cemment confir m e par le Conseil d tat qui a consid r qu un g te rural am nag par une commune et affect au service public de d veloppement conomique et touristique est une d pendance du domaine public CE Commune de la Souche c Monsieur et Madame Claire 25 janvier 2006 n 284878 AJDA 2006 5 p 231 Ces analyses jurisprudentielles sont d sormais insuffisantes d finir le domaine priv au regard de la nouvelle e
14. me loi en particulier les m canismes de contr le et de s curit dans le domaine infor matique ainsi que les proc dures de contr le interne Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH St phanie S gui Saulnier Juriste Consultante de droit JuriSant du CNEH au Centre TReeaure 5 y oS Jur P CNEH Rae y l actualit s ant Actualit s e l h bergement des donn es ne peut avoir lieu qu avec le consentement expr s de la per sonne concern e L article R 1111 10 du code de la sant publique pose le principe selon lequel l agr ment est d li vr par le ministre charg de la sant apr s avis de la Commission nationale de l informatique et des libert s CNIL et d un comit d agr ment Ces deux instances sont comp tentes dans le domaine de l informatique C est ainsi que la CNIL a d ores et d j r dig un document relatif la nouvelle proc dure d agr ment des h bergeurs de donn es de sant carac t re personnel Elle y pr cise que la prestation de l h bergeur ne se limite pas une simple sauve garde de donn es Elle d finit les applications pos sibles des nouvelles dispositions sur l h berge ment Celles ci sont bien videmment en lien troit avec les nouvelles technologies et ne concernent pas le dossier papier les futures exp rimentations sur le dossier m di cal personnel dont sera titulaire c
15. miner A h bergeur peut il aussi bien conserver des informations concernant la sant des patients sous forme de papier num ris es ou informa tis es L article R 1112 7 du code de la sant publique nonce Les informations concernant la sant des patients sont soit conserv es au sein des tablissements de sant qui les ont constitu es soit d pos es par ces tablissements aupr s d un h bergeur agr en application des dispositions de l article L 1111 8 du code de la sant publique Il existe d sormais deux modes de conservation du dossier du patient cette conservation est assur e soit par l tablissement de sant lui m me dans ses locaux soit par un h bergeur de donn es de sant agr Si les textes posent le principe de la possi bilit de recourir un h bergement ils ne proc dent pas une d finition claire des domaines concern s par une telle prestation En particulier ils ne mentionnent pas express ment si l h berge ment concerne exclusivement les dossiers lectro niques ou s il s applique aussi aux dossiers sous forme papier Pour autant diff rents l ments mettent en vi dence que l h bergement a seulement pour objet la conservation des donn es num riques ou infor matiques Les articles L 1111 8 et R 1111 9 et s du code de la sant publique ne reprennent pas les expressions g n riques de d p t des informa tions concernant la sa
16. participer des actions de sant publique et notamment toutes actions m dico sociales et actions d ducation pour la sant et de pr vention participer la mise en uvre du dispositif de vigilance destin garantir la s curit sanitaire dispenser le cas ch ant avec h bergement des soins de courte dur e des soins de suite ou de r adaptation des soins de longue dur e De cette num ration il ressort que si le domaine public est li au service public le domaine priv doit exclure les biens meubles et immeubles d di s aux activit s de promotion de la sant publique structures d accueil et d information d du cation d enseignement IFSI de recherche laboratoires aux activit s d h bergement qui constituent un accessoire de la mission de soins et englobent toutes les prestations li es l h tellerie traite ment du linge blanchisserie restauration cui sines entretien des locaux aux activit s m dico techniques st rilisation service biom dical Tous les locaux li s ces activit s et les quipe ments qui les constituent ne sauraient d s lors rele ver du domaine priv car ils sont directement ou indirectement rattach s au service public hospi talier Dans ces conditions il semble que tout bien meuble ou immeuble relevant de la mission de soin de recherche d ducation pour la sant de pr vention ainsi que les act
17. penses d investissement Si un h pital d cidait malgr le principe d inter diction de recourir au cr dit bail il devrait sou mettre cette d cision au conseil d administration de l tablissement En effet m me si le cr dit bail ne s analyse pas juridiquement comme un investis sement immobilier il est conomiquement un mode de financement de l investissement immobi lier et doit tre consid r comme une acquisition d immeubles particuli re ce titre une d lib ra tion du conseil d administration de l h pital s im pose conform ment aux dispositions du 11 de l article L 6143 1 du code de la sant publique Si l tablissement parvient obtenir cette d lib ra tion il revient en principe au repr sentant de l tat dans le cadre de l exercice du contr le de l galit de saisir le juge administratif d un recours pour exc s de pouvoir en vue de l annulation de cette d lib ration Enfin il est important de pr ciser que ce service financier est soumis au code des march s publics ce qui implique la mise en comp tition des orga nismes de cr dit bail Pour les seuils de passation ou de publication des march s de cr dit bail la totalit des redevances verser pendant la dur e globale du contrat constitue le montant prendre en consid ration L application du code des march s publics impose aux tablissements hospitaliers de mettre en concurrence diff rents tablissements de cr
18. pl ni re 28 d cembre 2001 JCP 2002 II 10018 3 Cf Expos des motifs de la proposition de loi pr sen t e par MM Jean Fran ois Mattei Jean Louis Debr Philippe Douste Blazy d pos e le 13 d cembre 2001 Il appara t que les r gles du droit de la responsabilit civile qui n est pas un droit de g n rosit ne sont pas adapt es aux besoins des personnes handicap es La justice ne peut apporter de r ponse qu des situations par ticuli res L accompagnement des personnes handicap es est un probl me de distribution sociale et d int gration qui ne rel ve pas des tribunaux mais de la solidarit nationale 4 CEDH Affaire Maurice c France Req 11810 03 arr t du 6 octobre 2005 Affaire Draon c France Req 1513 03 arr t du 6 octobre 2005 5 C Cass 1 Civ 24 janvier 2006 n 02 13 775 02 12 260 01 16 684 6 Voir notamment le communiqu de la MACSF et la conf rence de presse tenue le 25 janvier dernier diffusion sur le site internet www macsf fr Dans l tat actuel du dos sier et si rien ne vient infl chir cette volution extr mement pr occupante le Sou M dical sera donc contraint pour la premi re fois de son histoire et pour sauvegarder l assurance des 280 000 professionnels qu il garantit envisager la Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 r siliation des contrats correspondants pour le 31 d cembre 2006 D s pr sent la souscription de tous ris
19. re personnel J O du 26 f vrier 2006 Infections nosocomiales Arr t du 8 mars 2006 relatif au bilan annuel des activit s de lutte contre les infections nosoco miales dans les tablissements de sant J O du 19 mars 2006 Personnels des tablissements de sant sociaux et m dico sociaux Dispositions relatives au personnel auxiliaire m dical Arr t du 22 octobre 2005 relatif au dipl me profes sionnel d aide soignant B O n 1 du 15 02 2006 Arr t du 16 janvier 2006 relatif la formation conduisant au dipl me professionnel d auxiliaire de pu riculture J O du 1 f vrier 2006 Arr t du 16 janvier 2006 relatif aux modalit s d organisation de la validation des acquis de l exp rience pour l obtention du dipl me pro fessionnel d auxiliaire de pu riculture J O du 1 f vrier 2006 Dispositions relatives au personnel administratif D cret n 2006 226 du 24 f vrier 2006 modifiant le d cret n 2001 1207 du 19 d cembre 2001 por tant statut particulier du corps des attach s d admi nistration hospitali re J O du 26 f vrier 2006 D cret n 2006 224 du 24 f vrier 2006 modifiant le d cret n 89 241 du 18 avril 1989 portant statuts particuliers des aides soignants et des agents des services hospitaliers qualifi s de la fonction publique hospitali re le d cret n 90 839 du 21 septembre 1990 modifi portant statuts parti culiers des personnels administratifs de la
20. rer ses droits sur un tiers par un bail emphy t otique ou un contrat de partenariat en contre partie de la r alisation d un ouvrage immobilier Cet assouplissement du droit domanial et de la construction conna t un d veloppement signifi catif En mai 2006 35 projets en BEH ou CP repr sentant 1 3 milliard d euros d investissement taient engag s Cette exp rience introduit un changement majeur en dissociant l investisseur priv en charge de la maintenance de l ouvrage et l exploitant public locataire Il Les conditions de la modernisation La gestion du patrimoine hospitalier longtemps notariale est en cours de transformation par n cessit et gr ce l intelligence des profession nels sur le terrain mais ce mouvement spontan sera sans doute lent et in gal Son acc l ration sa g n ralisation n cessitent plu sieurs conditions La connaissance et la valorisation du patrimoine au niveau de l tablissement comme au niveau national qui constituent l tape pr alable avant la d finition d objectif par l interm diaire d un sch ma pluriannuel foncier devant s int grer au projet d tablissement et au plan g n ral global de financement pr visionnel PGFP En bref il s agit de relier la gestion patrimoniale fonction support au pilotage global de l tablissement Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH Vincent Le Taillandier Directeur de la MAINH TReeaure
21. s publics juillet 2001 n 6 Le contentieux de la responsabilit m dicale r alit s et perspectives juin 1994 n 7 u Informatique et propri t lintellectuelle septembre 1994 n 8 M Bechethe biom eical AA Nivelle donne d c 1994 n 33 S VP juridique questions choisies oct nov 2001 n 34 36 Projet de loi sur les droits des malades et la qualit n 9 s La transparence financi re avril 1995 A gt SP cere 0 du syst me de sant adaptations innovations n 10 Les march s publics juin 1995 prospectives d cembre 2001 janvier 2002 n 11 Bic thique et droit septembre 1995 n 37 Information du patient et acc s au dossier m dical n 12 Nouvelles technologies en sant p blique juin 2002 de l thique au droit septembre 1995 puis n 38 Quelle place pour les usagers dans les tablissements n 13 Directeur d h pital une vocation risque de sant du texte la mise en uvre concr te avril 1996 octobre 2002 n 14 L ordonnance du 24 avril 1996 de nouveaux enjeux pour les n 39 40 Les premi res applications de la loi du 4 mars 2002 h pitaux juillet 1996 relative aux droits des patients et la qualit n 15 Information m dicale et choix du patient octobre 1996 du syst me de sant d cembre 2002 janvier 2003 n 16 Le faux vrai proc s Mandarin ou la recherche n 41 z Technologies nouvelles et donn es de sant bi
22. taires J O du 28 janvier 2006 D cret n 2006 78 du 24 janvier 2006 relatif aux conditions techniques de fonctionnement applica bles aux activit s de soins de chirurgie cardiaque et modifiant le code de la sant publique disposi tions r glementaires J O du 28 janvier 2006 Arr t du 24 janvier 2006 fixant l activit mini male des tablissements exer ant les activit s de soins de chirurgie cardiaque pr vues l article R 6123 74 du code de la sant publique J O du 28 janvier 2006 Droits des patients D cret n 2006 119 du 6 f vrier 2006 relatif aux directives anticip es pr vues par la loi n 2005 370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et la fin de vie et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires J O du 7 f vrier 2006 D cret n 2006 120 du 6 f vrier 2006 relatif la proc dure coll giale pr vue par la loi n 2005 370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et la fin de vie et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires J O du 7 f vrier 2006 Circulaire DHOS E1 DGS SD1C SD4A 2006 90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalis es et comportant une charte du patient hospitalis Actuellement non publi e mais dispo nible sur le site Sant gouv Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH e MReeoupe a SANTE Jur CNEH Rae y
23. tal outre le pr judice des parents peut galement engager la responsabilit du m decin l gard de l enfant d s lors que les fautes commises par le m decin et le laboratoire dans l ex cution des contrats form s avec Mme X avaient emp ch celle ci d exercer son choix d interrompre sa gros sesse afin d viter la naissance d un enfant atteint d un handicap ce dernier peut demander la r pa ration du pr judice r sultant de ce handicap et caus par les fautes retenues La loi 2002 303 du 4 mars 2002 tait intervenue la suite de cette d cision dite arr t Perruche pour restreindre l indemnisation au seul pr judice des parents Nul ne peut se pr valoir d un pr judice du seul fait de sa naissance La personne n e avec un handicap d une faute m dicale peut obtenir la r paration de son pr ju dice lorsque l acte fautif a provoqu directement le handicap ou l a aggrav ou n a pas permis de prendre les mesures susceptibles de l att nuer Lorsque la responsabilit d un professionnel ou d un tablissement de sant est engag e vis vis des parents d un enfant n avec un handicap non d cel pendant la grossesse la suite d une faute caract ris e les parents peuvent demander une indemnit au titre de leur seul pr judice Ce pr ju dice ne saurait inclure les charges particuli res d coulant tout au long de la vie de l enfant de ce Actualit s JuriSant n 53 Avri
24. tions immobili res des h pitaux W 11 L article 10 de la loi du 13 juillet 1992 sur les d chets a tendu cette possibilit aux ouvrages de r cup ration transport traitement valorisation des d chets et effluents m me quand l activit n est pas assujettie la TVA 12 Journal officiel du 26 juillet 1994 p 10749 13 Rapport public de la Cour des Comptes 1997 14 Cette position a t retenue par le minist re des affaires sociales de la sant et de la ville dans une lettre dat e du 20 avril 1993 pr cit e 15 Article 3 du code des march s publics les contrats qui ont pour objet l acquisition ou la location de terrains de b timents existants ou d autres biens immeubles ou qui concernent d autres droits sur ces biens sauf s ils comportent des clauses relatives au financement du prix Ce dernier l ment de phrase concerne notamment les contrats de cr dit bail Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH TReeaure SANTE w Jur Sanaa Marzoug Directeur d h pital Consultante au Centre de droit JuriSant Dant actualit s r Dossier La cession d une d pendance du domaine public hospitalier ou comment ali ner un bien inali nable La r ponse cette question tient en une seule phrase il est juridiquement impossible de c der un bien appartenant au domaine public hospitalier Cela signifie t il pour autant qu un h pital ne pe
25. Construire sur le domaine public le recours au cr dit bail immobilier est il envisageable L un des grands axes du plan H pital 2007 consiste faciliter l intervention des personnes priv es dans les op rations de construction des tablissements publics de sant Apr s avoir consacr un num ro au bail emphyt o tique hospitalier il semble int ressant d analyser une autre proc dure de financement immobilier emprunt e au droit priv des affaires le cr dit bail Il s agit apr s avoir d fini cette notion de pr ciser dans quelles conditions un h pital peut avoir recours cette technique sur son domaine public Le cr dit bail d finition Le cr dit bail est r gi par la loi n 66 455 du 2 juillet 1966 relative aux entreprises pratiquant le cr dit bail et le d cret n 72 665 du 4 juillet 1972 relatif la publicit du cr dit bail La loi distingue deux formes de cr dit bail qui sont fonction de la nature du bien sur lequel il porte le cr dit bail mobilier et le cr dit bail immobilier C est cette deuxi me cat gorie qui int resse les projets de construction des tablissements publics de sant Le cr dit bail immobilier est l op ration par laquelle une entreprise appel e cr dit bailleur donne en location des immeubles usage profes sionnel achet s par elle ou construits pour son compte lorsque cette op ration quelle que soit sa qualification permet au locataire appel
26. L utilisation de cellules f tales constitue une voie prometteuse toutefois elle pose de graves pro bl mes thiques C est la voie moyenne qui a t choisie L art L 2151 5 al 4 permet la recherche sur les embryons ne faisant plus l objet d un projet paren tal c est dire les embryons surnum raires con us dans le cadre d une technique d assistance m di cale la procr ation et initialement conserv s par cryog nisation aux fins d implantation ut rine ult rieure Le pr sent ouvrage permettra au juriste ou au m decin ainsi qu au citoyen curieux de bio thique de conna tre et comprendre les sciences de la vie E Jean Ren Binet docteur en droit de l Universit des sciences sociales de Toulouse est ma tre de conf rences la facult de droit de Besan on et directeur adjoint du CRJFC laboratoire de droit civil Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 Panorama trimeatriel eo f actualit s JuriSant Textes Janvier f vrier mars 2006 Action de sant publique D cret n 2006 331 du 21 mars 2006 modifiant certaines dispositions du code de l action sociale et des familles relatives aux vaccinations J O 22 mars 2006 D cret n 2006 121 du 6 f vrier 2006 relatif la recherche sur l embryon et sur les cellules embryonnaires et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires J O du 7 f vrier 2006 Association Arr t du 17 jan
27. aux nouvelles proc dures de conservation des dossiers m dicaux mettre en place Les doutes sont d autant plus importants que l ar r t du 11 mars 1968 pr cit avait une port e g n rale qui englobait jusqu alors non seulement les documents m dicaux mais toutes les donn es en lien avec le fonctionnement de l h pital le per sonnel l administration g n rale le financement les travaux Par ailleurs il d finissait dans le d tail les r gles d organisation des archives s cu rit locaux personnel que l on ne retrouve pas dans le d cret du 4 janvier 2006 L arr t du 11 mars 1968 est il aujourd hui abrog On remarquera l absence d abrogation expresse de ce texte Pour autant l entr e en vigueur des nouvelles dispositions aura pour effet d abroger de mani re tacite les r gles de conservation jus qu alors appliqu es aux dossiers m dicaux Pour le reste la prudence recommande de continuer res pecter l arr t pr cit pour toutes les autres cat gories de documents hospitaliers D s lors on ne peut qu attendre avec impatience des pr cisions compl mentaires Reste savoir quand et comment Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 1 Cf arr t du 11 mars 1968 portant r glement des archives hospitali res 2 Cf art L 1111 7 du code de la sant publique sur l acc s au dossier m dical 3 Cf art R 1112 2 du code de la sant publique sur la composition du do
28. connu le principe d inali nabilit du domaine public alors m me que les biens ainsi transf r s ne devaient conna tre aucun changement d affectation et que ce transfert de propri t s est op r entre deux personnes publiques CAA Paris R gion Ile de France 8 juillet 2004 LPA 2004 n 32 p 5 Cette d cision a sign le retour l impossibilit de transf rer la propri t de d pendances du domaine public d s lors qu elles n ont pas t d class es y compris lorsque la cession s effectuait entre deux collectivit s publiques C est finalement la loi qui va mettre fin au d bat entre doctrine et juge dans l ordonnance n 2006 460 du 21 avril 2006 relative la partie l gislative du code g n ral de la propri t des personnes publiques JO du 22 avril 2006 e Le transfert de propri t entre tablissements publics de sant un cadre juridique fixe le code g n ral de la propri t des personnes publiques Les biens des tablissements publics de sant rele vant de leur domaine public peuvent tre c d s l amiable sans d classement pr alable d s lors que certaines conditions nonc es par l article L 3112 1 du code g n ral de la propri t des personnes publiques sont remplies le bien consid r est acquis par l tat une collec tivit territoriale ou l un de leurs tablissements publics le bien est destin l exercice des comp tences de la personne publiqu
29. date du 20 avril 19935 le minis t re des affaires sociales de la sant et de la ville pr cise que l utilisation du cr dit bail ainsi que de toute autre clause de paiement diff r est interdite en ce qui concerne les tablissements publics de sant Cette interdiction est justifi e par le fait que le recours au cr dit bail n est pas compatible avec les r gles de la domanialit publique En effet le prin cipe de l inali nabilit du domaine public et son corollaire l interdiction d y constituer des droits r els au profit de tiers rend impossible l utilisation du cr dit bail immobilier Les biens affect s au service public et am nag s sp cialement cette fin font partie du domaine public et ne peuvent faire l objet m me de fa on temporaire de quelque appropriation priv e que ce soit Leur financement ne peut donc en l tat actuel du droit tre assur selon la technique du cr dit bail qui implique que les biens ainsi financ s demeurent jusqu au terme du contrat dans le patri moine de l organisme de cr dit Certes dans certains cas la question se pose de savoir si les biens immobiliers rel vent de la doma nialit publique avant le terme du contrat de cr dit bail dans la mesure o ils ne font pas encore partie du domaine public de l h pital mais sont destin s y entrer Ne peuvent ils pas tre regard s comme propri t priv e ce qui permet d exclure la domanialit publi
30. des personnes publiques CGPPP per met de clarifier la notion de domaine priv non seulement celui de l tat mais aussi celui des col lectivit s territoriales de leurs groupements et des tablissements publics parmi lesquels les tablis sements de sant La notion de domaine priv voyait auparavant ses contours redessin s au fur et mesure que des volutions jurisprudentielles construisaient la notion de domaine public La codification r formatrice et non droit constant qui vient d intervenir devrait apporter une certaine s curit juridique et davantage de lisibilit aux acteurs hospitaliers en charge d un patrimoine g rer I Identifier son propre domaine priv hospitalier pour quoi faire D cideur hospitalier initi la distinction domaine priv domaine public en vaut il deux Force est de constater en tous les cas que la m connaissance de cette distinction peut g n rer un risque juridique certain Ainsi par exemple l tablissement de sant qui d ciderait d ali ner un bien sans s tre assur que celui ci au terme d un processus de d saffectation mat rielle suivi d un d classement formel est entr dans le domaine priv s expose rait un risque de contentieux pouvant aboutir au prononc de la nullit de la cession par le juge administratif Le recours pourrait tre initi par un acqu reur potentiel finalement vinc et m con tent Si l hypoth se rel ve davantage
31. domaniales a permis des personnes publiques de transf rer des d pen dances domaniales d autres personnes publiques en s affranchissant des r gles de droit commun de d saffectation et de d classement Mais cette th o rie parce qu elle ne repose sur aucun texte l gisla tif ou r glementaire conduisait une ins curit juri dique importante de l op ration de transfert de pro pri t dans la mesure o celle ci est contestable devant le juge e Le transfert de propri t entre tablissements publics de sant le juge imposait le d classement m me si le bien tait destin tre incorpor dans le domaine public d une autre collectivit publique Le juge administratif a consid r que les r gles de d saffectation et de d classement taient appli cables m me si le transfert de propri t intervenait entre deux personnes publiques et que le caract re public du bien et son int grit n taient pas en danger En effet dans une d cision en date du 8 juillet 2004 la Cour administrative d appel de Paris a implicite ment rejet la th orie des mutations domaniales en disposant que en d cidant en l absence de toute d cision de d classement pr alable de trans f rer la propri t de terrains appartenant son domaine public la r gion Ile de France le syndicat mixte d tudes d am nagement et de gestion de la base de plein air et de loisirs de Saint Quentin en Yvelines a m
32. du minist re de la sant ont constat l existence de sites h bergeant des dos siers de patients jusqu 23 000 dossiers pour l un d entre eux le tout sans aucun encadrement Par ailleurs aux tats Unis o cette pratique est large ment r pandue mais cela pourrait aussi arriver chez nous de la m me mani re une personne voulant se renseigner sur sa pathologie sur Internet a retrouv son dossier complet non anonymis avec tous les clich s et tous les commentaires de ses m decins le tout livr la curiosit des inter nautes Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 En conclusion la prestation d h bergement n a pas vocation s appliquer aux dossiers m dicaux exis tant sous une forme papier Il reste souligner que cette exclusion du champ de l h bergement des dossiers papier para t ton nante dans la mesure o les textes autorisent un prestataire ext rieur assurer la conservation des dossiers m dicaux lorsqu ils sont sous une forme num rique et lui interdisent cette m me conserva tion lorsqu ils existent sous une forme papier Enfin il convient de rappeler que cette conserva tion est licite pour des donn es informatiques dites sensibles au regard des droits de la personne et par rapport des nouvelles technologies qui n of frent pas toujours des garanties de s curit suffi santes long terme ce qui semble l aussi assez surprenant ce jour nombre d tablis
33. fonction publique hospitali re le d cret n 91 45 du 14 jan vier 1991 portant statuts particuliers des person nels ouvriers des conducteurs d automobile des conducteurs ambulanciers et des personnels d entretien et de salubrit de la fonction publique hospitali re le d cret n 91 868 du 5 septembre 1991 portant statuts particuliers des personnels techniques de la fonction publique hospitali re et le d cret n 93 658 du 26 mars 1993 modifi por tant statut particulier des moniteurs d atelier de la fonction publique hospitali re J O du 26 f vrier 2006 Dispositions relatives au personnel de cat gorie C D cret n 2006 347 du 10 mars 2006 relatif au plan de formation destin aux personnels aides op ratoires et aides instrumentistes ayant satisfait aux preuves de v rification des connaissances J O du 24 mars 2006 D cret n 2006 227 du 24 f vrier 2006 relatif l organisation des carri res des fonctionnaires hospitaliers de cat gorie C J O du 26 f vrier 2006 D cret n 2006 228 du 24 f vrier 2006 instituant diff rentes chelles de r mun ration pour les fonc tionnaires hospitaliers de cat gorie J O du 26 f vrier 2006 Arr t du 24 f vrier 2006 fixant l chelonnement indiciaire des grades et emplois de la cat gorie C J O du 26 f vrier 2006 Dispositions relatives au personnel technique D cret n 2006 229 du 24 f vrier 2006 relatif au classement indiciaire appl
34. grande souplesse dans la gestion de la garde des donn es m dicales et assure la prise en consid ration de la sp cificit de chacune des prises en charge hospitali re D Les nouveaux d lais de conservation concer nent ils uniquement le dossier du patient hospi talis ou visent ils galement celui des consulta tions externes L article R 1112 2 du code de la sant publique d termine le contenu minimum du dossier m dical du patient hospitalis Un dossier m dical est constitu pour chaque patient hospitalis dans un tablissement de sant public ou priv Ce dossier contient les l ments suivants ainsi class s 1 Les informations formalis es recueillies lors des consultations externes dispens es dans l tablisse ment lors de l accueil au service des urgences ou au moment de l admission et au cours du s jour hospitalier La d finition du contenu du dossier m dical concerne le dossier du patient hospitalis dans un tablissement de sant Aucun texte particulier ne s applique aux consultations externes et n impose dans cette hypoth se l ouverture d un dossier D s lors l tablissement a t il la possibilit de ne pas constituer de dossier lorsque le patient est sim plement suivi en consultation externe Il s agit l d une question d licate laquelle il n existe aucune r ponse certaine ce jour Pour autant la prudence recommande sans doute de rassembler les informa
35. mars 1999 n 51 La nouvelle gouvernance hospitali re octobre 2005 n 26 L information du patient juin 1999 n 52 Le Bail Emphyt otique Hospitalier d c 2005 Janv 2006 Un ou plusieurs de ces th mes vous int ressent Appelez le Centre de droit JuriSant au 01 41 17 15 56 Directeur de la publication Andr Lestienne Directeur de la r daction Claudine Esper Secr taire de r daction Isabelle G not Pok Communication Constance Mathieu Comit de r daction Pierre Bertrand Directeur des affaires m dicales Centre hospitalier Simone Veil de Montmorency Jacques Bonneau Docteur en droit ancien charg de cours l cole Polytechnique Marie Jos e Cabanel Directeur Centre hospitalier Germon et Gauthier de B thune H l ne Caille Drancourt Directeur adjoint charg e de l accr ditation H pital de Courbevoie Neuilly sur Seine Pierre Chevalier Directeur adjoint des affaires juridiques et des droits du patient AP HP Patrick Chiche Directeur des Affaires Juridiques Centre hospitalier universitaire de Nice Philippe Darnaudet Directeur adjoint H pital g rontologique et m dico Social de Plaisir Lin Daubech Directeur des affaires juridiques CHU de Bordeaux C cile de Boisset Charg e d administration Centre d partemental de repos et de soins de Colmar Robert Haas Directeur des affaires juridiques H pital Notre Dame de Bon Secours de Paris Elodie Jean Responsable juridique Centre hospit
36. ment restreint de contentieux potentiels Certes le principe de la loi n est pas remis en cause et seuls sont concern s les litiges donnant lieu un contentieux en cours Le principe pos par la loi garde donc toute sa force pour toutes les naissances intervenues apr s l entr e en vigueur de la loi tous les contentieux engag s apr s cette date Toutefois les enjeux financiers soulev s par cette solution sont cons quents et devront conduire les assureurs revoir leur copie dans les affaires en cours et pour lesquelles ils se croyaient l abri d une prise en charge du pr judice de l enfant Aussi est il n cessaire d analyser la port e juri dique de ces d cisions qui am nent s interroger sur les diff rentes influences subies par le dispositif d indemnisation du handicap cons cutivement une faute de diagnostic aussi bien l influence de la pratique pr torienne europ enne sur le droit fran ais I que celle de la jurisprudence interne sur la loi Il et des cons quences qu elle entra ne avec elle notamment du point de vue de la s curit juri dique pour les acteurs de sant I La r troactivit du dispositif anti Perruche Une loi d savou e par le juge europ en des droits de l homme Le camouflet est s v re pour la loi du 4 mars 2002 en refusant de donner r troactivit au refus d in demnisation du pr judice li la naissance le juge europ en d nie au l gisla
37. n ral et sauvegarde du respect du droit aux biens Or la loi en prohi bant l action de l enfant de mani re r troactive a priv celui ci de l esp rance l gitime d une indem nisation du pr judice r sultant de son handicap Ce faisant le juge recourt deux notions le droit de cr ance constitu par la droit indemnit d cou lant d une action en responsabilit et la notion d esp rance l gitime tre indemnis Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH TReeaure Ca y oS Chronique de jurisprudence Jurant CNEH Rae y incertaine notion de droit de cr ance en r paration d une action en responsabilit En l esp ce le droit de cr ance serait constitu par la possibilit pour les parents de l enfant handicap d attendre eu gard la jurisprudence Perruche une indemnisation au profit de celui ci au titre de son handicap Au vu du droit applicable avant la loi du 4 mars 2002 les parents taient en droit d attendre la mise en jeu de la responsabilit des acteurs de sant au nom de leur enfant la notion de droit de cr ance les ouvrages g n raux de droit r pondent par le droit d exiger d une personne l ex cution d une obligation ou la remise d une somme d argent Or parmi les conditions de validit d une cr ance se trouve le caract re cer tain c est dire av r incontestable stable Comment consid rer que l application d une
38. pr ciser certaines notions tout en leur donnant une base l gislative d finition du domaine public et du domaine priv conditions de cession CNEH Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 aS Rrra d un bien transfert de propri t entre per sonnes publiques Il constitue aujourd hui le document de r f rence pour tous ceux qui s int ressent la gestion du domaine public hospitalier C est eux que sont destin es les pages qui suivent consacr es aux questions relatives au domaine public hospitalier les plus fr quem ment pos es au Centre de droit JuriSant du CNEH Sanaa Marzoug Directeur d h pital Consultante au Centre de droit JuriSant La modernisation de la gestion patrimoniale hospitali re la crois e des chemins La gestion du patrimoine foncier l h pital accuse un certain retard L optimisation de ce potentiel et sa modernisation deviennent une pr occupation partag e par les professionnels comme en t moigne ce num ro sp cial Ce sujet longtemps consid r comme technique et marginal peut il devenir un des chantiers participant la r forme hospitali re I Une place modeste M me si l h pital est souvent un propri taire important sur le plan local la superficie moyenne d un centre hospitalier sp cialis par exemple est d environ 32 hectares l administration des actifs fonciers occupe traditionnellement une place modeste Dans la vie de l tabliss
39. pr sence d un ouvrage int ressant un service public qui b n ficie gratuitement tous ou lorsqu elle contribue directement assurer la conservation du domaine public lui m me article 2125 1 du code g n ral de la propri t des personnes publiques e La convention a un caract re pr caire et r vo cable Toutes les occupations du domaine public sont accord es titre pr caire et r vocable C est pour quoi elles sont compatibles avec les principes de la domanialit publique Ainsi l tablissement public de sant peut tout moment pour des motifs d int r t g n ral mettre fin la convention d occu pation du domaine public hospitalier Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 Il est impossible de renoncer par une clause contractuelle ce pouvoir de r siliation En effet toute clause de nature faire obstacle l exercice de ce pouvoir de r siliation unilat rale est frapp e de nullit en vertu de la jurisprudence du Conseil d tat Cependant dans un souci de protection du co contractant la convention d occupation peut contenir une garantie d indemnisation en cas de r siliation de la convention avant l expiration du d lai convenu E Notes 1 Article 1 du d cret loi du 17 juin 1938 2 L entr e en vigueur du code g n ral de la propri t des personnes publiques est fix e au 1 juillet 2006 3 CE 6 mai 1985 association Eurolat Recueil Lebon p 141
40. que le code consacre une sec tion aux modalit s de concession des logements de fonction art L 2222 11 CGPPP Cette section rel ve d un titre Ill consacr l utilisation du domaine priv ce qui laisse entendre la volont implicite du l gislateur de faire d pendre les biens immeubles affect s aux logements de fonction du droit applicable au domaine priv IIl Quelle m thode de qualification des biens susceptibles de relever du domaine priv Concernant les biens ne relevant pas d une des cat gories pr cit es et dans la mesure o tout bien d un tablissement public de sant rel ve d une de ces deux cat gories comprendre la notion de domaine priv suppose d appr hender pr cis ment celle de domaine public En effet la d finition juridique du domaine priv est une d fi nition n gative en principe et sauf d rogation l gale tous les biens appartenant aux personnes publiques et qui ne rel vent pas du domaine public sont consid r s comme appartenant au domaine priv Les crit res de d termination du domaine public doivent ici tre bri vement rappel s labor s par la jurisprudence et consacr s par le nouveau code ils ont contribu dessiner les contours de la notion Pour m moire on retiendra que sous r serve de dispositions l gislatives sp ciales le domaine public d une personne est constitu des biens lui appartenant qui sont soit affect s l usage direct du public s
41. ralement requis Et cet accord est subordonn l engagement de garantie soli daire du vendeur et de l acqu reur jusqu au terme du contrat En effet conform ment aux disposi tions de l article L 313 8 du code mon taire et financier en cas de cession de biens compris dans une op ration de cr dit bail et pendant la dur e de l op ration le cessionnaire est tenu aux m mes obligations que le c dant qui en reste garant Le contrat de cr dit bail doit pr voir peine de nullit les conditions dans lesquelles il pourra tre r sili le cas ch ant la demande du preneur Concr tement pour un h pital ce montage consiste ce qu un tablissement de cr dit prenne en charge la responsabilit du financement et de la construction de l ouvrage dont il devient propri taire pour ensuite le louer l h pital qui verse des loyers Il est important de souligner que le cr dit bail ne constitue pas une vente cr dit notamment parce que le locataire ne devient pas n cessairement propri taire au terme du contrat Ce n est pas non plus un pr t d argent le cr dit preneur ne rembourse pas un pr t mais paie des loyers Le cr dit bail immobilier n est pas non plus une promesse unilat rale de vente dans la mesure o celle ci ne constitue qu un l ment de la technique juridique permettant de r aliser une op ration globale l ch ance du contrat de cr dit bail le preneur b n ficie d
42. s P J A lire des fins th rapeutiques art L 1235 2 En prin cipe le donneur doit avoir la qualit de p re ou de m re du receveur art L 1231 1 d sormais le pr l vement est autoris sur la plupart des mem bres de la famille Le consentement du donneur doit tre exprim devant le Pr sident du Tribunal de Grande Instance qui doit s assurer d une part du lien pr vu entre le donneur et receveur et d autre part que le consentement est libre et clair En ce qui concerne le pr l vement post mortem depuis la loi Caillavet du 22 d cembre 1976 c est le consentement pr sum qui pr vaut La loi ne remet pas en cause ce consentement pas plus que la possibilit d exprimer un refus sur un registre national automatis pr vu cet effet art L 1232 1 al 2 En revanche dans l hypoth se o le d funt n a pas effectu pareille d marche les modalit s de recherche de sa volont connaissent des change ments la recherche aupr s des familles se substitue la recherche aupr s des proches Enfin le m decin doit rechercher aupr s des pro ches non plus la volont du d funt mais son ven tuelle opposition Il La brevetabilit du vivant et des produits de sant Chap 4 Le chapitre consacr la brevetabilit des inventions biotechnologiques est remarquable par son exposition claire et concise L auteur expose tout d abord la loi du 29 juillet 1994 hosti
43. solu tion jurisprudentielle puisse constituer une cr ance certaine d s lors que la jurisprudence n est pas en tant que telle une source de droit offrant une s cu rit juridique aux justiciables Cette notion n est pas retenue telle quelle en droit interne et ne doit son apparition dans l arr t qu la solution d ga g e par la Cour europ enne Selon cette derni re la convention en prot geant la propri t et le droit au respect des biens vise non seulement les biens actuels mais aussi les valeurs patrimo niales y compris les cr ances Toujours selon la Cour pour qu une cr ance puisse tre consid r e comme une valeur patrimoniale tombant sous le coup de la convention il faut d montrer que celle ci a une base suffisante en droit interne par exemple qu elle est confirm e par une jurispru dence bien tablie des tribunaux La notion fran aise de cr ance certaine est ainsi balay e par le droit communautaire sur la consid ration que la jurisprudence dite Perruche tait bien tablie aupr s des tribunaux fran ais Le juriste devra surmonter la remise en cause du caract re certain de la cr ance qui conduirait vider la notion de sa substance on peut exiger de quelqu un quelque chose qui n est certain que pour le juge Mais il devra galement parvenir se convaincre que la jurisprudence Perruche tait bel et bien tablie et avait donc une base certaine en droit interne Or r
44. t g n ral Il Le conseil d administration autorise la cession du bien immobilier Conform ment aux dispositions de l article L 6143 1 10 du code de la sant publique le conseil d administration des tablissements publics de sant est charg de d lib rer sur les acquisitions ali nations changes d immeubles et leur affecta tion ainsi que les conditions des baux de plus de dix huit ans Il est noter que si le bien objet de la cession appar tient au domaine public de l tablissement la d li b ration relative la vente doit tre pr c d e d une d lib ration du conseil d administration portant sur le d classement du bien Une fois la d lib ration du conseil d administration adopt e la vente est assur e et mise en uvre par le directeur de l h pital IV La cession du bien immobilier n a pas tre pr c d e d une mise en concurrence Les tablissements publics de sant sont libres de recourir au proc d d ali nation de leur choix Ainsi comme les collectivit s locales les h pitaux peu vent choisir de vendre un bien l amiable ou de recourir l adjudication articles L 2241 6 et L 2241 7 du code g n ral des collectivit s territo riales Le choix de l acqu reur est donc libre et il n y a pas d obligation de mise en concurrence pr a lable V L acte de transfert de propri t est authentifi et publi au fichier immobilier L authentification et la pu
45. une option d achat lui permettant d ac qu rir la propri t de l immeuble Ainsi le montant des loyers recouvre la fois l usage du bien et le prix d acquisition par un syst me d amortissement progressif Autrement dit le montant total des loyers appel s aussi charges financi res couvre les capitaux investis l origine par la soci t de cr dit bail et les int r ts dus au titre de l op ration Une option d achat fixe les conditions d achat de l im meuble par le cr dit preneur la fin de la p riode de cr dit bail pour un prix d fini d s le d part la valeur r siduelle Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH Sanaa Ma Directeur d h pital Consultante au Centre de droit JuriSant rzoug TReeaure y oS Jur P CNEH Rae y Dant actualit s P Dossier Le contrat de cr dit bail immobilier est avantageux pour les deux parties le cr dit preneur qui b n ficie d un financement int gral du bien immobilier sans pour autant qu un endettement apparaisse son budget et le cr dit bailleur qui est garanti contre toute d faillance du locataire dans la mesure o il demeure propri taire du bien durant toute la dur e du contrat Mais un h pital peut il y avoir recours sur son domaine public Il Cr dit bail un h pital eut il avoir recours ce type de contrat pour financer un investissement immobilier Dans une lettre en
46. 05 183 pages L application correcte d une loi proc de de la connaissance de sa gen se En l esp ce la r vision de la loi de 1994 c est dire l actualisation des textes concernant le don et l utilisation des l ments et produits du corps humain l assistance m dicale la procr ation et le diagnostic pr natal a t d pass e par la r volution biom dicale qui s est produite dans la derni re d cennie La loi du 6 ao t 2004 constitue la r ponse aux questions thiques et soci tales li es aux innova tions m dicales impliquant la manipulation du vivant ainsi que le remarque J R Binet En quarante articles la loi vient modifier ou ajouter pr s de 250 articles r partis dans sept codes diff rents code civil code p nal code de la propri t intellectuelle code de la sant publique notam ment L ouvrage comprend trois grandes parties e 1 L homme g n tique et le don du corps humain chap 1 2 et 3 e 2 La brevetabilit du vivant et les produits de sant chap 4 et 5 e 3 Procr ation et embryologie chap 6 I L homme g n tique et le don du corps humain Chap 1 Apr s avoir signal l accroissement des comp tences du Comit consultatif national d thique tendues aux probl mes de soci t avis n 81 performance et sant l auteur insiste sur la cr ation de l Agence de la biom decine art L 1418 1 L 1418 7 du code de la sant publique qu il con
47. 1986 2 TA Nice 7 f vrier 1997 Association r gionale des uvres ducatives et de vacances de l ducation Nationale de l acad mie de Versailles RFDA 1997 p 1182 conclusions A Poujade 3 CC 25 26 juin 1986 Rec p 61 CC 18 sep tembre 1986 Rec p 141 Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH TReeaure SANTE amp Jur Sanaa Marzoug Directeur d h pital Consultante au Centre de droit JuriSant P CNEH Rae y Dant actualit s r Dossier Le transfert de propri t d une d pendance du domaine public entre deux tablissements publics de sant la quadrature du cercle r solue par le code g n ral de la propri t des personnes publiques Le transfert de biens immobiliers entre personnes publiques notamment dans le domaine sanitaire est une hypoth se r guli rement rencontr e Ce transfert de propri t a longtemps soulev des dif ficult s juridiques allant jusqu rendre ce type d op ration impossible contraignant ainsi les per sonnes publiques agir en marge de la l galit e Le transfert de propri t entre tablissements publics de sant la quadrature du cercle Les biens du domaine public des tablissements publics de sant sont inali nables et imprescrip tibles article L 6148 1 du code de la sant publique Ainsi d s lors qu un bien appartient au domaine public hospitalier il ne peut pa
48. alier de Rambouillet Philippe Jean Secr taire g n ral Centre hospitalier de Pau Christophe Laurent Directeur adjoint Centre hospitalier de Clermont de l Oise Christian Moller Pr sident de la Conf rence nationale des directeurs d EHPAD H pital local Saint Alexandre de Mortagne sur S vres Catherine Paul Directeur adjoint H pitaux de Chartres Michel Ripoche Secr taire g n ral F d ration Hospitali re de France Eric Rossini Secr taire g n ral Centre de lutte contre le cancer Paul Strauss de Strasbourg Christian Vallar Professeur agr g des universit s facult s de droit Avocat au barreau de Nice Conception et impression Imprimerie Comp dit Beauregard S A T l 02 33 37 08 33 D p t l gal 2 trimestre 2006 n ISSN 1257 3116 ditorial Vers un d membrement des tablissements de sant Depuis la loi portant r forme hospitali re du 31 d cembre 1970 le th me de la coop ration hospitali re est devenu un leitmotiv Pr vue initialement pour limiter la concurrence entre les h pitaux et les cliniques ladite coop ration a galement pour objectif la compensa tion des in galit s entre les tablissements ainsi que l organisation de r seaux de soins permet tant une continuit entre la m decine de ville le secteur m dico social et le monde hospitalier loi du 31 juillet 1991 ordonnance du 24 avril 1996 loi du 4 mars 2002 ordonnance du 4 sep tembre 2003 Cependan
49. ats mixtes et les tablisse ments publics fonciers et d am nagement et tablis sements publics fonciers locaux sont habilit s acqu rir des immeubles au besoin par voie d expropriation pour constituer des r serves fonci res en vue de per mettre la r alisation d une action ou d une op ration d am nagement r pondant aux objets d finis l article L 300 1 mettre en uvre un projet urbain une poli tique locale de l habitat d organiser le maintien l ex tension ou l accueil des activit s conomiques de favoriser le d veloppement des loisirs et du tourisme de r aliser des quipements collectifs de lutter contre l insalubrit de permettre le renouvellement urbain de sauvegarder ou de mettre en valeur le patrimoine b ti ou non b ti et les espaces naturels 5 Voir sur ce point le rapport au Pr sident de la R publique qui justifie cet assouplissement par l exp rience acquise l occasion de l extension autoris e par l ordonnance du 19 ao t 2004 6 Voir par exemple la pr sentation du patrimoine hospitalier de Bourgogne par Bruno Fran ois Laurence Lhotel amp M lanie Matthey Patrimoine hospi talier en Bourgogne juin 2005 www arh bourgogne fr publication divers patrimoine hosp bourg rtf Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 de sant restera prot g au regard de certaines atteintes potentielles En particulier les biens du domaine priv sont insaisissables l instar de ceux
50. blic Le nouveau contexte budg taire impose le chan gement L optimisation de tous les co ts d exploi tation la recherche de ressources pour quilibrer les plans de financement des investissements don nent une actualit singuli re aux d penses de ges tion et d entretien du domaine hospitalier et aux conditions de cession du domaine priv Il y a un v ritable int r t agir rationaliser la ges tion immobili re pour d gager des marges de man uvre interne pour retrouver un quilibre financier En 2003 et 2004 les produits de cession ont constitu 10 des cr dits d investissement de l AP HP ils participent au plan actuel de retour l quilibre Aux Hospices Civils de Lyon la gestion non affect e d gage annuellement 4 6 du financement des immobilisations Les programmes nationaux d investissement plan H pital 2007 Plan de sant mentale provoquent galement une forte mutation de l assiette fonci re Entre 2000 et 2006 le volume annuel des immobi lisations r alis es par les EPS double passant de 2 7 milliards d euros plus de 5 milliards d euros Une cinquantaine de sites significatifs dont une dizaine d H tels Dieu pourraient se lib rer dans les cinq sept prochaines ann es Enfin le nouveau cadre juridique ordonnances du 4 septembre 2003 et du 14 juin 2004 permet une utilisation plus dynamique du domaine public en ouvrant la possibilit au propri taire hospitalier de transf
51. blication au fichier immo bilier sont des formalit s substantielles respecter pour proc der la cession d un bien En ce qui concerne l authentification de l acte de transfert de propri t elle peut tre tablie soit en la forme administrative soit par notaire Les condi tions de l authentification en la forme administrative sont pr cis es par l article 1311 13 du code g n ral des collectivit s territoriales selon lequel les maires les pr sidents des conseils g n raux et les pr sidents des conseils r gionaux les pr sidents des tablissements publics rattach s une collecti vit territoriale ou regroupant ces collectivit s et les pr sidents des syndicats mixtes sont habilit s rece voir et authentifier en vue de leur publication au bureau des hypoth ques les actes concernant les droits r els immobiliers ainsi que les baux pass s en la forme administrative par ces collectivit s et ta blissements publics En outre la cession des biens immobiliers des per sonnes publiques est soumise aux formalit s de publicit fonci re pr vues par le d cret n 55 22 du 4 janvier 1955 portant r forme de la publicit fon ci re Cette formalit est satisfaite par le d p t chez le conservateur des hypoth ques de deux copies certifi es conformes de l acte authentifi constatant le transfert du bien E 1 Conseil constitutionnel 18 septembre 1986 d cision n 86 217 DC JO du 19 septembre
52. d s lors que la loi en prohibant l action de l enfant et en excluant du pr judice de ses parents les charges particuli res d coulant du handicap de l enfant tout au long de sa vie a institu un m ca nisme de compensation forfaitaire du handicap sans rapport avec une cr ance de r paration int grale quand les parents pouvaient en l tat de la jurisprudence applicable avant l entr e en vigueur de la loi l gitimement esp rer que leur enfant serait indemnis au titre du pr judice r sul tant de son handicap De mani re explicite et sous l influence palpable de la Cour europ enne des droits de l homme la Cour de cassation affiche donc un clair d saveu du principe l gal de r troactivit Pr cisons que la condamnation du principe de r troactivit ne porte aucunement atteinte l applicabilit de la r gle tous les litiges n s apr s le 5 mars 2002 date de publication de la loi Cette solution outre qu elle relance le d bat sur l indemnisation de l enfant handicap objet de vives controverses l poque de l adoption de la loi vient nouveau perturber le secteur de l assu rance de responsabilit m dicale qui peine d j trouver une stabilit en particulier dans le domaine de la gyn cologie obst trique La lev e de bou cliers ne s est pas fait attendre s agissant d une d cision dont la port e reste d ailleurs judiciaire ment limit e dans le temps un nombre relative
53. du cas d cole on pourrait galement envisager le d f r administratif exerc par le directeur de l ARH contre une d lib ration du conseil d administration autorisant l ali nation d un bien ne relevant pas du domaine priv art L 6143 4 CSP Rappelons cet gard que l affectation des biens immeubles rel ve de la comp tence et par l m me de la responsa bilit du conseil d administration art L 6143 1 10 CSP le directeur tant en charge de la mise en uvre des d lib rations du conseil d admi nistration parmi lesquelles on trouvera notamment les acquisitions et ali nations ces deux autorit s il appartiendra donc dans un souci de s curit juri dique de savoir diff rencier avec clairvoyance domaine priv et domaine public Il Le domaine priv enfin d fini par les textes La d finition pos e par le nouveau code reprend la construction pr torienne qui avait adopt une d termination du domaine priv par d faut Font partie du domaine priv les biens des per sonnes publiques qui ne rel vent pas du domaine public art L 221 1 CGPPP La coexistence de principe d un domaine public et d un domaine priv l h pital apparaissait d j implicitement la lecture de l ancien article L 6148 1 du CSP introduit par l ordonnance 2003 850 du 4 mars 2003 Les biens du domaine public des tablissements publics de sant sont inali nables et impresc
54. e acheteuse le bien est incorpor dans son domaine public E Notes 1 TA Nice 7 f vrier 1997 Association r gionale des uvres ducatives et de vacances de l ducation Nationale de l acad mie de Versailles RFDA 1997 p 1182 conclusions A Poujade 2 Les autres cas de la th orie des mutations doma niales correspondent au changement d affectation r sultant d une d cision de la personne publique propri taire et aux transferts de gestion pr vus aux articles L 35 et R 58 du code du domaine de l tat 3 Voir sur cet aspect S Duroy La sortie des biens du domaine public le d classement AJDA 20 novembre 1997 p 819 ets 4 Voir notamment P Godfrin Droit administratif des biens Armand Colin 5 dition p 47 et s C Lavialle Droit administratif des biens Collection Droit Fondamental PUF 1996 p 94 et s 5 Voir par exemple la loi du 16 avril 1930 qui a class dans la voirie nationale des routes d parte mentales ou la loi de finances pour 1972 qui a r alis l op ration inverse 6 TC 28 janvier 1899 Ville de P rigueux 7 Cour de cassation 20 d cembre 1897 Chemin de Fer d Orl ans CE 16 juillet 1909 Ville de Paris c Chemin de Fer d Orl ans 8 Voir par exemple le transfert de l ancienne halle aux vins de Paris effectu au profit de l tat pour la construction de la Facult des Sciences en vertu d une ordonnance du 4 f vrier 1959 Actualit s JuriSan
55. e poss de l gard des questions de responsabilit li es au handicap Toutefois rien n emp cherait le juge de modifier sa jurisprudence afin d viter la coexistence de deux r gimes de responsabilit s contradictoires en mati re d infor mation Peut tre faut il voir l le souci du juge de ne pas donner implicitement de port e r troactive la loi en appliquant une solution identique des litiges n s avant son entr e en vigueur Conclusion La solution adopt e le 24 janvier 2006 ne surprend gu re sur le fond le juge ne pouvant que s incliner devant la position de la Cour europ enne des droits de l homme On reste cependant cir conspect face un arr t qui contribue d cou rager encore un peu plus les tentatives de remise flot du dispositif assurantiel Preuve que le juge reste le seul interlocuteur des victimes de nais sance handicap es dans un d bat qui encore une fois m riterait des r ponses thiques philoso phiques sociales et assurantielles plus que judi ciaires en l occurrence peu adapt es m Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH TReeaure y oS Url CNEH TRe aure Ca S actualit s r ante 1 C Cass Ass pl ni re 17 novembre 2000 99 13701 2 Et de plusieurs autres l arr t Perruche ayant ouvert la voie d autres solutions du m me ordre C Cass Ass pl ni re 13 juillet 2001 JCP 2001 II 10601 C Cass Ass
56. ement comme de celle de ses dirigeants les acquisitions comme les cessions sont des v nements rares De plus les montants qui peuvent tre significatifs demeurent relatifs l chelle du budget hospitalier La technicit des op rations l absence de comp tence interne l exception des plus grandes administrations hospi tali res la lenteur du traitement de ces affaires tal es sur plusieurs ann es font de cette question un sujet de sp cialistes Enfin les d cisions sont fortement soumises aux contingences locales Le projet patrimonial s ins re le plus souvent dans une dynamique urbaine ren contre des int r ts municipaux puissants qui peu vent tre contradictoires avec la logique hospita li re Ceci conduit n cessairement les responsables hospitaliers une grande prudence Il Des volutions rapides Aujourd hui plusieurs volutions simultan es remettent en cause ces pratiques traditionnelles L tat a fait de la gestion immobili re un chantier prioritaire L objectif affich est maintenant de sortir de l immobilisme en acc l rant la poli tique de cession avec la cr ation de la mission interminist rielle valorisation du patrimoine immo bilier de l tat et en r affirmant le r le de propri taire de l tat avec un service des domaines r nov France Domaine L h pital ne peut pas rester l cart de cette strat gie d am lioration de la per formance globale du secteur pu
57. endance du domaine public ou priv se pose d s lors que notamment dans un souci d optimisation de son patrimoine l ta blissement de sant souhaite louer ou c der un bien immobilier lui appartenant L entr e ou l appartenance du bien au domaine priv de l tablissement va en effet ouvrir un cer tain nombre de portes qui restaient ferm es s agis sant de d pendances domaniales publiques De mani re g n rale la gestion du domaine priv est soumise aux r gles du droit priv la collectivit publique propri taire en use exactement comme le ferait un propri taire priv Le nouveau code a consacr cette id e Ainsi que le pr voient les dispositions du second alin a de l article 537 du code civil les personnes publiques g rent libre ment leur domaine priv selon les r gles qui leur sont applicables art L 2221 1 CGPPP Cette libert de gestion emporte pour les tablis sements publics de sant diverses facult s mise disposition et location des biens relevant de leur domaine priv art L 2222 3 rappel des r gles de passation des baux cession de ses biens meubles et immeubles Pour les biens immeubles le recueil pr alable de l accord de l autorit administrative comp tente et l insertion dans l acte d ali nation de clauses permettant de pr server la continuit du service public sont n cessaires la cession intervient ensuite dans les conditions pos es pa
58. ent indispensable du bien en vue du service public semble remettre en cause la conception par ticuli rement restrictive s agissant du domaine priv hospitalier de certains auteurs consid rant qu un bien d s lors qu il se trouve dans l enceinte du site hospitalier pourrait relever du domaine public alors m me qu il n a pas re u d affectation Cette analyse para t particuli rement s v re et conduirait vider de sa substance la notion de domaine priv hospitalier elle nous semble ce titre discutable Prudence donc La notion de domaine public semble reculer avec la r forme mais sans avoir de pr cision r glementaire jurisprudentielle ou sim plement pratique sur la port e de ce recul la notion de domaine priv reste pour partie insaisis sable elle est g om trie variable et d pend totalement des contours donn s celle de domaine public Par mesure de prudence toute op ration immobili re projet e sur un bien hospi talier qu il s agisse d une cession acquisition mise disposition constitution de droits r els devrait donc tre pr c d e d une interrogation sur la nature juridique m me du bien concern IV Le domaine priv hospitalier i cons quences juridiques ans la gestion du patrimoine Pourquoi attacher tant d importance qualifier juri diquement le bien immobilier de l h pital Le guide de la MAINH le montre bien la question de la qualification de d p
59. et des flux de donn es d finir et mettre en place des dispositifs d infor mation sur l activit d h bergement destination des professionnels et tablissements de sant l origine du d p t identifier les personnes en charge de l activit d h bergement dont un m decin en pr cisant le lien contractuel qui les lie l h bergeur Les d cisions d agr ment et de renouvellement de l agr ment sont publi es au Bulletin officiel du minist re de la sant 2 Le retrait et la suspension de l agr ment Le ministre charg de la sant lorsqu il envisage de proc der au retrait d un agr ment notifie l h bergeur concern les motifs de son projet de retrait et l appelle formuler ses observations Le ministre charg de la sant peut galement titre conservatoire prononcer la suspension de l activit d h bergement en cas de divulgation non CNEH Actualit s JuriSant n 53 e Avril 2006 Rae autoris e de donn es de sant caract re person nel ou de manquements graves de l h bergeur ses obligations mettant en cause l int grit la s curit et la p rennit des donn es h berg es La d cision de retrait est notifi e l h bergeur Elle met fin de plein droit l h bergement des don n es confi es l h bergeur et entra ne la resti tution de ces donn es aux personnes ayant contract avec l h bergeur Les d cisions de suspension et de retrait sont pub
60. haque b n ficiaire de l assurance maladie La loi pr voit en effet que chaque DMP sera cr aupr s d h bergeurs pr ala blement agr s les r seaux de soins d s lors que ceux ci font h berger leurs donn es de sant les sites ouverts au public qui h bergent les don n es de sant des patients qui s y connectent l archivage externe des dossiers m dicaux des tablissements de soins Quant au comit d agr ment son secr tariat est assur par la Mission pour l informatisation du sys t me de sant du Minist re de la Sant et des Solidarit s 14 avenue Duquesne 75007 Paris Les dispositions sur l h bergement des donn es ne figuraient pas dans le projet de loi initial de la loi n 2002 303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du syst me de sant Elles ont t int gr es lors de la premi re lecture au S nat Elles r pondaient au souci de protec tion des individus contre les nouvelles technolo gies mergeant dans le domaine de la sant Le ministre d l gu la sant Bernard Kouchner avait alors soulign les enjeux en cause Il convient d encadrer cette activit d h ber geur de donn es de sant qui se d veloppe aujourd hui dans des conditions peu satisfaisantes Certains sites de sant proposent un service de gestion en ligne de leur dossier m dical n offrant strictement aucune garantie l internaute En France les services
61. icable aux moniteurs d atelier de la fonction publique hospitali re J O du 26 f vrier 2006 Arr t du 24 f vrier 2006 relatif l chelonne ment indiciaire des moniteurs d atelier de la fonc tion publique hospitali re J O du 26 f vrier 2006 Exercice formation initiale Arr t du 22 octobre 2005 relatif au dipl me pro fessionnel d aide soignant B O 2006 1 du 15 f vrier 2006 Ordres professionnels D cret n 2006 269 du 7 mars 2006 relatif la composition et aux modalit s d lection des conseils de l ordre des m decins des chirurgiens dentistes des sages femmes et de leurs chambres disciplinaires et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires J O du 9 mars 2006 D cret n 2006 270 du 7 mars 2006 relatif la composition et aux modalit s d lection des conseils de l ordre des masseurs kin sith rapeutes et des conseils de l ordre des p dicures podolo gues et de leurs chambres disciplinaires et modi fiant le code de la sant publique dispositions r glementaires J O du 9 mars 2006 Nouvelle Gouvernance D cret n 2005 1656 du 26 d cembre 2005 rela tif aux conseils de p les d activit et la commis sion des soins infirmiers de r ducation et m dico techniques des tablissements publics de sant et modifiant le code de la sant publique disposi tions r glementaires rectificatif J O du 4 f vrier 2006 Produits du corps huma
62. ie g nique et la pr paration de th rapie cellulaire x nog nique Ces pr parations sont exclues de l obligation selon laquelle la fabrication l importation l exportation et la distribution en gros des m dicaments usage humain ne peuvent tre effectu es que dans des tablissements pharmaceutiques art L 5124 1 du code de la sant publique IIl Procr ation et embryologie Chap 6 La procr ation et l embryologie consti tuent des terrains sur lesquels les probl mes pos s sont les plus aigus Clonage extension du diagnostic pr implanta toire recherche sur l embryon eux seuls selon l auteur ces sujets suffisent occuper l esprit et la r flexion tant ils cristallisent les peurs des uns et les d sirs des autres les leurres de certains et les d lires de beaucoup les r ves conscients ou non d une soci t pure Alors que la loi du 6 ao t 2004 sanctionne de fa on tr s rigoureuse le clonage reproductif est inter dite toute intervention ayant pour but de faire na tre un enfant g n tiquement identique une autre personne vivante ou d c d e nouvel art 16 4 al 3 du code civil elle soumet le clonage th ra peutique une interdiction moins forte probable ment appel e voluer art L 2151 4 du code de la sant publique Enfin l auteur pr sente avec clart le d licat pro bl me de la recherche sur l embryon qui a suscit maints d bats devant les Chambres
63. ien n est moins s r si l on consi d re l hostilit des cours d appel la solution jurisprudentielle de la Cour de cassation Ainsi dans une des trois esp ces soumises la Cour de cassation il est indiqu Pour d cider que le m decin n avait pas engag sa responsabilit l gard de l enfant l arr t attaqu rel ve que les fau tes retenues l encontre de ce praticien ne sont pas l origine des malformations dont est atteint l enfant et qu il n existe donc pas de lien de causa lit entre ces fautes et le pr judice de cette der Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 ni re Autrement dit l arr t de la juridiction d appel tait nouveau entr dans le d bat juri dique sur l imputabilit du handicap la faute m dicale qui constitue l une des dimensions du d bat de l affaire Perruche La non moins hasardeuse notion d esp rance l gitime La Cour de cassation s appuie sur l esp rance l gi time que pouvaient avoir les parents d obtenir r paration int grale au nom de l enfant au vu de la jurisprudence alors en vigueur Cette notion d esp rance l gitime indissociable de celle de droit de cr ance en r paration du pr judice est elle aussi une notion dont la Cour europ enne peut revendiquer la paternit et que la Cour de cassation se contente de reprendre son profit Mais ici encore la notion ne s appuie que sur la pr somption selon laquelle la jurisprudence c
64. in D cret n 2006 215 du 22 f vrier 2006 relatif l importation des produits sanguins labiles et des p tes plasmatiques J O du 24 f vrier 2006 Protection sanitaire maladies toxicomanie pid miologie vaccination hygi ne Arr t du 6 janvier 2006 modifiant l arr t du 24 novembre 2003 relatif aux emballages des d chets d activit s de soins risques infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques d origine humaine J O n 17 du 20 janvier 2006 Circulaire DHOS O02 DGS 6C DGAS 1A 1B n 2005 521 du 23 novembre 2005 relative la prise en charge des besoins en sant mentale des personnes en situation de pr carit et d exclusion et la mise en uvre d quipes mobiles sp ciali s es en psychiatrie B O n 1 du 15 f vrier 2006 Circulaire DGS SD 5 C n 2005 519 du 23 novembre 2005 relative la transmission obli gatoire de donn es individuelles l autorit sani taire en cas d h patite A aigu B O n 1 du 15 f vrier 2006 Vigilances D cret n 2006 99 du 1 f vrier 2006 relatif l tablissement fran ais du sang et l h movigji lance et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires J O du 3 f vrier 2006 R seaux Arr t du 1 mars 2006 portant d termination de la dotation nationale de d veloppement des r seaux pour l ann e 2006 J O du 8 mars 2006 Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH TReea
65. ions pathologiques ou trauma tiques sur la descendance gt 70 ans dossiers de p diatrie de neurologie de stomatologie et de maladies chroniques gt 20 ans autres dossiers Principe d lai unique de conser vation quelle que soit la pathologie 20 ans Exceptions gt Jusqu au 28 anniversaire du patient pour les dossiers des mineurs g s de moins de 8 ans lors du dernier passage dans l tablissement gt 10 ans pour les dossiers de patients d c d s moins de 10 ans compter du dernier passage dans l tablissement Proc dure d limination du dossier D cision d limination prise par le directeur de l tablissement de sant l issue des d lais r glementaires de conservation et approuv e par le pr fet sur l avis du directeur des ser vices d archives du d partement D cision d limination prise par le directeur de l tablissement de sant apr s avis du m decin responsable de l information m dicale et visa de l administration des archives pour les tablissements publics de sant et les tablissements priv s PSPH CNEH Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 Rae Les nouvelles r gles d archivage du dossier m dical entre clair et obscur Introduction Le d cret n 2006 6 du 4 janvier 2006 relatif l h bergement de donn es de sant caract re personnel et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires tait attendu
66. iquer les nouveaux d lais de conservation des dossiers m dicaux W Note 1 Arr t du cours du d lai de conservation des dossiers m dicaux sans an antir r troactivement le temps de conservation d j accompli l issue du recours gracieux ou contentieux il sera tenu compte de la dur e de conservation d j coul e pour calculer celle restant courir Tableau r capitulatif des nouveaux d lais de conservation des dossiers m dicaux CAT GORIES DE DOSSIERS M DICAUX SP CIFICIT S POINT DE D PART DU D LAI DE CONSERVATION DES DOSSIERS M DICAUX D LAI DE CONSERVATION DES DOSSIERS M DICAUX Aucune Disparition de toute r f rence la nature de la pathologie du patient Dossiers de patients majeurs Dernier passage dans l tablissement Dernier s jour ou derni re consultation externe au sein de l tablissement Mineurs g s de moins de 8 ans lors du dernier passage Dossiers de patients dans l tablissement MINES Mineurs g s de plus de 8 ans lors du der nier passage dans l tablissement Conservation jusqu au 28 anniversaire du patient Non applicable Dernier passage dans l tablissement D c s moins de 10 ans apr s le dernier passage dans l ta Dossiers de patients blissement FRR SES D c s plus de 10 ans apr s le dernier pas sage dans l tablis sement Dernier passage dans l tablissement Dossiers de patients pour lesquel
67. ivit s qui lui sont acces soires telles qu h tellerie activit s m dico tech niques administratives et de gestion ne sauraient relever du domaine priv l inverse les activit s ne relevant pas du service public hospitalier ou des activit s qui en sont le support logistique ou tech nique pourraient relever du domaine priv On pourrait citer par exemple le patrimoine viticole de certains tablissements de sant mais on peut galement envisager des terrains non utilis s par l h pital d anciens b timents de soins d saffect s et non reconvertis Le nouveau code a introduit s agissant du crit re d affectation au service public une exigence sup pl mentaire que les juges n avaient pas pos e il ne suffit pas pour permettre la qualification de d pendance du domaine public que le bien ait fait l objet d un am nagement sp cial faudra d sor mais que ce bien ait fait l objet d un am nagement indispensable la mission de service public L analyse jurisprudentielle n a pas t reprise telle quelle ce qui conduira certainement d une part la r duction globale du champ du domaine public la d finition de celui ci tant d sormais plus restrictif d autre part des interrogations qui pourront ventuellement se r soudre devant le juge sur cette notion d am nagement indispensable et non plus seulement sp cial Dans tous les cas cette exigence d un am nage m
68. l 2006 handicap La compensation de ce dernier rel ve de la solidarit nationale La loi du 4 mars 2002 a r pondu l appel du juge dont on peut ais ment supposer qu il a par une d cision provocatrice implicitement invit le l gis lateur prendre position sur la question du pr ju dice de l enfant n handicap L objectif de la loi tait clairement de freiner l augmentation des contentieux et d apporter des alternatives la prise en charge du handicap Dans cette perspective la loi avait ajout que ces dispositions sont applicables aux instances en cours l exception de celles o il a t irr voca blement statu sur le principe de l indemnisation Le texte posait ainsi une dimension r troactive de la solution retenue tout au moins r troactive aux instances en cours Toutes les familles ayant engag au nom de leur enfant handicap la responsabilit d un m decin devant le juge pour erreur de diagnostic pr natal et pour lesquelles une instance est en cours se sont donc vu fermer la porte entrouverte par la d cision Perruche loi elle m me contr e son tour par une d cision de justice Ce fut notamment le cas de deux requ rants d ci d s obtenir indemnisation au nom de leur enfant et qui ont port la d cision judiciaire fran aise appliquant le principe l gal de r troactivit du refus d indemnisation devant la Cour europ enne des droits de l homme La Cour a dans deux d
69. la cession du patri moine de l tat et des tablissements publics 4 Dans le nouveau cadre budg taire de l tat pr visionnel des ressources et des d penses EPRD qui globalise dans un seul document l exploitation et l investissement 5 D velopp e dans le premier guide relatif la dynamisation des actifs immobiliers des tablisse ments hospitaliers publi par la MAINH octobre 2005 a CNEH Ras Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 8 gt La notion de domaine priv hospitalier de nouveaux contours dict s par la r forme Dans la n buleuse des concepts de droit public rest s obscurs au non initi figure notamment la distinction entre domaine public et domaine priv Les personnes publiques et l tat disposent en effet d un domaine soumis un r gime juridique sp cifique et exorbitant du droit commun pour une grande partie ce domaine tant lui m me subdi vis en deux cat gories domaine public et domaine priv Sur le domaine d un tablissement public hospita lier pouvoir d limiter les terrains et immeubles qui rel vent du domaine public et ceux qui appartien nent au domaine priv comporte un certain nombre de r percussions juridiques non n gli geables au premier rang desquelles la possibilit de c der ou non le bien en question de constituer sur lui des droits r els hypoth que par exemple etc La tr s r cente adoption d un code g n ral de la propri t
70. le la brevetabilit du vivant puis la directive communautaire du 6 juillet 1998 introdui sant l invention brevetable lorsqu un l ment du corps humain est produit par un proc d technique y compris la s quence d un g ne La transposition de cette directive la transg n se crit J R Binet donna lieu une fronde parlementaire La loi du 6 ao t 2004 retient une solution harmonisant l thique et les principes du brevet d invention L article L 611 18 du code de la propri t intellec tuelle dispose que le corps humain ainsi que la d couverte d un de ses l ments y compris la s quence d un g ne ne peuvent constituer des inventions brevetables Mais son alin a 2 pr cise que seule une invention constituant l application technique d une fonction d un l ment du corps humain peut tre prot g e par un brevet Selon la jurisprudence communautaire CJCE 9 oct 2001 point 72 en ce qui concerne les l ments du corps humain ils ne sont pas brevetables et leur d couverte ne peut faire l objet d une pro tection Seules peuvent faire l objet d une demande de brevet les inventions qui associent un l ment naturel un proc d technique permettant de l isoler ou de le produire en vue d une application industrielle Chap 5 Ainsi que note l auteur l article L 5121 1 du code de la sant publique introduit deux nouvelles d finitions concernant la pr paration de th rap
71. lectivit s locales Ainsi bien qu il n y ait aucune obligation l gale pour un tablissement public de sant de recueillir l avis des domaines avant d ali ner un bien le recours cette proc dure de consultation est fortement conseill pour garantir les int r ts de la personne publique et clairer la d lib ration du conseil d ad ministration Le service des domaines va mettre un avis I est noter que cet avis est r put donn en cas de silence pendant un d lai d un mois suivant la saisine du service des domaines L h pital est libre de se conformer ou non cet avis et ce dans la mesure o il s agit d un avis simple En effet les personnes morales de droit public y compris les tablissements publics de sant sont ma tresses de la gestion de leur patrimoine et peu vent ce titre fixer librement le prix de vente de leurs biens Cette libert est n anmoins encadr e d s lors que les biens du domaine priv des personnes publiques doivent en principe tre ali n s un prix corres pondant leur valeur comme cela a t rappel plusieurs reprises par le Conseil constitutionnel Cette valuation doit se faire aux conditions du march au moment de la mise en vente du bien Cette position de principe doit cependant tre nuanc e En effet la cession d un bien un prix ne correspondant pas aux conditions du march est possible d s lors qu elle est justifi e par des motifs d int r
72. li es au Bulletin officiel du minist re de la sant Elles sont transmises au comit d agr ment et la CNIL Il Les modalit s de transmission des informations m dicales Toute personne habilit e acc der au dossier m dical le patient les titulaires de l autorit parentale les ayants droit en cas de d c s le tuteur peut consulter les l ments y figurant par voie lectronique d s lors que les dispositifs tech niques de l tablissement de sant le permettent Ill Les modalit s de conservation des informations m dicales 1 Le lieu de conservation des dossiers m dicaux Les dossiers m dicaux sont soit conserv s au sein des tablissements de sant qui les ont constitu s soit d pos s par ces tablissements aupr s d un h bergeur agr Il appartient au directeur de l tablissement de prendre les mesures pour assurer la garde et la confidentialit des informations ainsi conserv es ou h berg es 2 Les d lais de conservation des dossiers m dicaux En principe le dossier m dical est conserv pen dant une dur e de vingt ans compter de la date du dernier s jour du patient au sein de l tablisse ment ou compter de la derni re consultation externe en son sein Par exception la dur e de conservation du dossier ob it des r gles sp cifiques Pour le mineur lorsque la dur e de conservation de son dossier m dical s ach ve avant son vingt huiti me annive
73. lic et l organisation interne de l tablissement La red finition des d l gations de signature L abaissement des seuils et la mise en place d une nomenclature sp cifique L opportunit de r diger un guide des proc dures internes Les modifications sur les proc dures d achat public Le march proc dure adapt e Les march s formalisme all g L appel d offres Le march n goci Le dialogue comp titif CNEH Actualit s JuriSant n 53 e Avril 2006 R oure oS Les nouvelles proc dures Les accords cadres et march s cadres Le syst me d acquisition dynamique Les obligations de publicit et de mise en concur rence La notion de publicit adapt e La r daction des avis d appel concurrence BOAMP JOUE Les mentions facultatives et les mentions obligatoires La s lection des candidatures et le choix des offres Les nouvelles conditions de recevabilit des candida tures Les documents exigibles L examen des garanties techniques et financi res La pond ration des crit res L analyse des offres et le choix du titulaire L ex cution et le suivi du march L ex cution des march s bons de commande et des march s cadres L ex cution financi re le nouveau r gime des avances et des acomptes Le recours aux avenants montant et modalit s La pr vention des litiges et l information des candi dats vinc s L informatio
74. mes et des comp tences qui conduit affirmer que c est le conseil d administration de l tablis sement qui est charg de d classer ces biens dans la mesure o l affectation des biens rel ve des pou voirs du conseil d administration conform ment aux dispositions de l article L 6143 1 10 du code de la sant publique Une fois le bien d class il devient une d pendance du domaine priv de l tablisse ment public de sant et le conseil d administration peut d cider de le mettre en vente Il L avis du service des domaines est sollicit En ce qui concerne la consultation du service des domaines pr alablement la cession d immeubles par un h pital public il n existe aucune r gle claire ment d finie En fait on se r f re aux dispositions de l article 11 de la loi n 95 127 du 8 f vrier 1995 relative aux march s publics et d l gations de ser vice public m me si les tablissements publics de sant ne sont pas express ment vis s par la loi Il s agit de respecter l esprit de l article L 3211 14 du code g n ral de la propri t des personnes publi ques selon lequel les collectivit s territoriales leurs groupements et leurs tablissements publics c dent leurs immeubles ou leurs droits r els immo biliers dans les conditions fix es par le code g n ral des collectivit s territoriales Les tablissements publics de sant sont donc tenus d appliquer les r gles se rapportant aux col
75. n des candidats non retenus Les modalit s de la notification du march La communication des motifs de rejet de l offre art 76 Les documents communicables aux candidats vinc s art 77 Le risque du r f r pr contractuel art L 551 1 du code de justice administrative La r forme 2006 du CMP l essentiel 1 jour Code 106 358 Dates 2006 11 juillet 25 juillet 19 septembre Paris Programme 1 Les enjeux de la 3 r forme du Code des March s Publics Les directives europ ennes 2004 17 et 2004 18 Le d cret de juin 2006 portant nouveau code des mar ch s publics L ordonnance 2005 649 du 6 juin 2005 applicable aux personnes publiques ou priv es non soumises au code des march s publics incidence sur les GIE GIP GCS 2 Les incidences de la r forme sur les acteurs de la commande publique La disparition de la notion de Personne Responsable du March La notion de Pouvoir Adjudicateur La modification des groupements de commandes La modification de la composition des Commissions d Appels d Offres 3 Les incidences de la r forme du code des march s publics sur la politique d achat public et l organisation interne de l tablissement La red finition des d l gations de signature L abaissement des seuils et la mise en place d une nomenclature sp cifique L opportunit de r diger un guide des proc dures internes Le
76. ner les divers projets techniques engag s dans ce domaine et en particulier la carte de professionnel de sant CPS la carte d assur social vitale 1 et vitale 2 le r seau sant social l informatisation du poste de travail des praticiens 9 Cf s ance du 31 janvier 2002 FLASH ACTUALIT S Derni re minute La nouvelle Charte du patient hospitalis est arriv e 1 Elle annule et remplace la pr c dente charte issue de la circulaire DGS DH n 95 22 du 6 mai 1995 parue au BO MASSV 95 21 Suite la promulgation de la loi du 4 mars 2002 cette mise jour de la charte des droits du patient hospitalis de 1995 tait attendue depuis longtemps Alors que d s le 3 mars 2002 quelques simples changements suffisaient rendre coh rente la charte de 1995 avec les nouvelles dispositions En fait sans doute a t on pr f r en haut lieu attendre que les divers projets de textes se succ dant soient promulgu s eux aussi pour op rer cette r cri ture totale Elle n est pas ce jour publi e mais chacun devra se la procurer sur le site du Minist re de la Sant et des Solidarit s www sante gouv fr Chacun devra en faire la publicit n cessaire On notera que son r sum est traduit en plusieurs langues et que l int gralit du texte est disponible en anglais et en braille t l chargeable partir du site Le prochain num ro de la revue Actualit Jurisant lui sera consacr 1 Circulai
77. nt d une personne ou de d p t du dossier m dical du patient hospi talis mais utilisent une notion nouvelle plus sp cifique savoir celle de d p t des donn es de sant caract re personnel Cette notion renvoie d ailleurs une forme particuli re de support des informations m dicales en l occur rence le support informatique Il est en effet important de rappeler que la notion de donn es caract re personnel a t d finie par l article 2 de la loi n 78 17 du 6 janvier 1978 relative l informatique aux fichiers et aux libert s Par ailleurs on retrouve dans l ensemble de ces dispositions le vocabulaire caract ristique du secteur informatique et notamment celui qui concerne les pr cautions prendre lorsque le dossier patient est sous forme lectronique L article L 1111 8 du code de la sant publique renvoie diff rents l ments de contenu de la loi pr cit e du 6 janvier 1978 notamment e les traitements des donn es de sant carac t re personnel que n cessite l h bergement doivent tre r alis s dans le respect de cette loi e les dispositions d application qui devaient intervenir savoir les articles R 1111 9 ets du code de la sant publique tablissent les infor mations qui doivent tre fournies l appui de la demande d agr ment et les dispositions prises pour garantir la s curit des donn es trait es en application de l article 34 de cette m
78. obscur St phanie S gui Saulnier Chronique de jurisprudence Page 28 gt Non r troactivit du dispositif anti Perruche le juge pris en tau entre jurispru dence europ enne et loi fran aise Brigitte de Lard e A lire Page 33 gt Le nouveau droit de la bio thique commentaire et analyse de la loi n 2004 800 du 6 ao t 2004 relative la bio thique Jean Ren Binet Panorama trimeatriel Page 35 gt S lection des derniers textes parus A Actualit s JuriSant n 53 e Avril 2006 CNEH S D IReeaure eo f actualit s JurMant D j parua n 0 La recherche biom dicale janv 1993 ancienne collection n 27 Les effets juridiques des d marches d accr ditation n 1 Les march s publics mars 1993 ancienne collection ou de recommandations octobre 1999 n 2 _ La profession d infirmier juin 1993 ancienne collection n 28 La veille sanitaire et les tablissements hospitaliers Mya i janvier f vrier 2000 n La gestion financi re sep 1993 ancienne collection n 4 Informatique et libert s n 29 Les achats hospitaliers avril 2000 d cembre 1993 ancienne collection puis n 30 Activit de pharmacie et responsabilit n 5 s Enjeux et risques dela coop ration hospitali re mars 1994 M agut 2000repulse n 31 Les droits des malades tudes de quelques situations janvier 2001 n 32 Le nouveau Code des march
79. oit affect s un service public pourvu qu en ce cas ils fassent l objet d un am nagement indispensable l ex cution des mis sions de ce service public Font galement partie du domaine public les biens des personnes publiques qui concourant l utilisation d un bien appartenant au domaine public en constituent un accessoire indissociable art L 2111 1 et L 2111 2 CGPPP Pour relever du domaine priv d un tablissement de sant un bien ne doit donc ni tre affect l usage direct du public ni tre affect un service public par le biais d un am nagement indispensable l ex cution des missions de ce service public Quels biens appartenant l h pital peuvent n tre ni affect s l usage du public ni au service public e Le domaine priv constitu des biens non affect s l usage du public Cette cat gorie de biens du domaine priv sera peut tre la moins importante en volume elle s av re par ailleurs difficile appr hender Elle regroupera les biens que l tablissement ne met pas la disposition du public Toutefois la plupart de ces biens non affect s l usage du public sont en m me temps des biens qui ne sont pas affect s au service public et qui entrent donc de mani re plus claire dans la seconde cat gorie Il pourrait s agir par exemple de biens meubles d tenus par l h pital auxquels le public n a pas Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 acc s
80. om dicale face ses juges d cembre 1996 mars avril 2003 n 17 L impact des ordonnances du 24 avril 1996 n 42 Les droits du mineur usager du syst me de sant sur le personnel hospitalier avril 1997 vers l autonomie juillet 2003 n 18 Le contentieux del h patite C juillet 1997 n 43 Droits des malades et responsabilit m dicale E ie AM en droit compar septembre octobre 2003 n 19 Les effets juridiques de la ma trise m dicalis e n des d penses de sant octobre 1997 puis n 44 45 L ordonnance hospitali re du 4 septembre 2003 d cembre 2003 n 20 La contractualisation dans l activit hospitali re janvier 1998 n 46 Le groupement de coop ration sanitaire outil privil gi de coop ration de sant Aspects novateurs juin juillet 2004 z SVP Juridique questions choisies sept octobre 2004 n 48 La garde de direction d cembre 2004 janvier 2005 n 49 La Fonction publique hospitali re mars avril 2005 n 21 Droit p nal et hospitalisation publique ou priv e mai 1998 n 22 La s curit dans les tablissements de sant juillet 1998 n 47 n 23 La gestion du patrimoine hospitalier octobre 1998 n 24 L h pital au temps de l Europe questions thiques et juridiques d cembre 1998 n 25 Premier bilan de la coop ration n 50 La Fonction publique hospitali re 2 partie juin 2005 depuis la r forme hospitali re de 1996
81. omaine public hospitalier suppose la rencontre et l accord de deux volont s celle de l h pital et de son cocon tractant La convention est conclue intuiti perso nae autrement dit l tablissement public de sant peut choisir librement son cocontractant et il n y a aucune formalit de publicit ou de mise en concurrence respecter contrairement un mar ch public ou une d l gation de service public La convention constitue un contrat administratif par d termination de la loi elle b n ficie donc du r gime juridique avantageux pour les personnes publiques applicables cette cat gorie d actes de droit public Elle va d finir les droits et obligations des parties et notamment les garanties reconnues l occu pant La convention ne pourra pas d roger aux quatre principes r gissant le r gime juridique des occupa tions privatives du domaine public et d finis par les articles L 2122 1 2122 2 2122 3 et 2125 5 du code g n ral de la propri t des personnes publiques l autorisation la dur e d termin e la redevance et le caract re pr caire et r vocable e La convention est soumise autorisation L utilisation du domaine public r sulte d une auto risation d livr e un b n ficiaire nomm ment d sign La mise disposition des locaux hospita liers ne peut intervenir qu avec l accord expr s du directeur de l tablissement Cette autorisation conf re son titulaire un droit exclu
82. ons tante continuerait de s appliquer Dans les deux affaires port es devant la Cour euro p enne celle ci avait consid r que l esp rance l gitime d une solution jurisprudentielle emportant r paration int grale du pr judice devait l emporter sur les incertitudes r gnant sur la compensation forfaitaire du handicap telle qu elle r sulterait de la loi du 11 f vrier 2005 Encore une fois une telle analyse nous semble contestable Tout d abord l esp rance l gitime d une r para tion judiciaire du pr judice nous para t devoir tre nuanc e certes la jurisprudence Perruche aurait ouvert la voie l indemnisation de l enfant Mais encore aurait il fallu que dans le cas des d cisions prises par la Cour de cassation le 24 janvier 2006 les parents tablissent la perte r elle d une possi bilit de recours l interruption th rapeutique de grossesse ITG L ITG est en effet soumise une d cision m dicale et non seulement conjugale Rien n est dit en l occurrence dans les d cisions sur l opportunit qu avaient les m decins dont l ap pr ciation reste libre et ind pendante de refuser le recours l IMG Les indications actuelles de recours l ITG peuvent aujourd hui tre list es de mani re non exhaustive mais elles ne restent que des pistes de r flexion chaque recours l ITG tant tudi au cas par cas et certains cas se r v lant plus discutables d un point de vue m dical que d autres
83. ouvrages par voie de cr dit bail d s lors qu ils sont utilis s pour une activit assujettie la taxe sur la valeur ajout e TVA Enfin la loi n 94 631 du 25 juillet 1994 compl tant le code du domaine de l tat autorise l occupant titulaire d une autorisation constitutive de droits r els recourir au cr dit bail Il s agit en fait de permettre aux personnes priv es occupant le domaine public de financer des quipements pri v s dans le sens o ils ne sont pas affect s un service public et am nag s cet effet ou affect s directement l usage du public Les possibilit s de recours au cr dit bail nonc es par la loi peuvent int resser les h pitaux mais de fa on tr s marginale et pour des activit s limit es En outre m me lorsque le recours la technique du cr dit bail est autoris par la loi elle n est pas conseill e par la Cour des comptes qui a soulign le danger pour un tablissement public local du recours au financement par cr dlit bail Ce mode de financement relevant la fois du droit public et du droit priv conduit un effet de superposition rendant opaques les proc dures utilis es En plus de son incompatibilit avec les r gles applicables la domanialit publique la technique du cr dit bail s accommode mal des principes de la comptabilit publique interdiction des engage ments pluriannuels distinction entre d penses de fonctionnement et d
84. personnes publiques ce principe n est pas menac Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 D apr s les ouvrages de droit consacr s la ques tion le transfert de propri t ne peut r sulter que d une loi ou d une convention conclue entre les deux personnes publiques int ress es Cette assertion est conforme au principe de l auto nomie de gestion des collectivit s locales et de leurs tablissements publics notamment de sant depuis la r forme de la d centralisation territoriale par la loi du 2 mars 1982 En fait jusqu la fin du xix si cle l tat tait auto ris exproprier le domaine public des autres per sonnes publiques en cas de refus d une cession amiablef Aujourd hui au contraire l expropriation du domaine public est impossible comme le montrent des arr ts manant la fois du Conseil d tat et de la Cour de cassation Le recours l expropriation est interdit pr cis ment parce que le domaine public est inali nable Ainsi une personne publique ne peut pas tre contrainte c der les biens incorpor s dans son domaine public une autre personne publique Soit un accord amiable intervient soit le transfert de propri t est impos par le l gislateur Les exemples de transfert de propri t entre per sonnes publiques sont nombreux notamment entre les collectivit s locales et l tat Ces cessions don nent lieu au paiement d un prix La th orie des mutations
85. ponsabilit antino miques Aujourd hui la d cision du 24 janvier 2006 dans le droit fil de la position de la Cour europ enne conduira traiter judiciairement de mani re dis tincte une action en indemnisation introduite avant la loi de 2002 et non encore irr vocable et une action post rieure l entr e en vigueur de la loi force de vouloir m nager quit et rigueur juri dique on finit par d naturer les deux objectifs que l on se proposait d atteindre D autant qu on aurait pu tout aussi bien imaginer que la Cour de cassation d cide d sormais de modifier sa position en abandonnant la solution de l indemnisation du pr judice de l enfant n handi cap non sur le fondement du principe de r tro activit de la loi du 4 mars 2002 mais sur la base de la souverainet qui est la sienne op rer un revire ment de jurisprudence Ce type de contradiction juridique se retrouve d ailleurs dans des conditions analogues en mati re d obligation d information par exemple En d pit de l entr e en vigueur de la loi du 4 mars 2002 qui pose que l obligation d information du patient cou vre les risques fr quents ou graves normalement pr visibles Art L 1111 2 CSP le juge continue faire peser sur le m decin ou l h pital une obli gation couvrant galement les risques exception nels Certes la loi du 4 mars 2002 n a pas s agis sant de l obligation d information la port e r troactive qu ell
86. que et l ve la difficult Cette interpr tation a t rejet e par le Conseil d tat dans son avis du 30 mars 1989 consid rant que si des d rogations sont possibles elles doivent tre express ment pr vues par la loi Ainsi il aligne sa position sur celle de la Cour des comptes selon laquelle si le principe du cr dit bail est accept les conditions et les limites exactes de sa mise en uvre doivent tre clairement d finies dans un texte de valeur juridique incontestable Par cons quent seules des dispositions l gislatives sp cifiques peuvent autoriser dans des cas pr cis le recours par une personne morale de droit public au cr dit bail pour le financement de certaines cat gories de biens Le l gislateur a bien autoris le recours au cr dit bail dans certains cas mais les tablissements Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 publics de sant peuvent ils b n ficier de ces d ro gations La loi a d abord autoris le recours au cr dit bail par les personnes morales de droit public pour financer des installations permettant d conomiser de l nergie cr dit bail financ par des soci t s agr es SOFERGIE L article 87 de la loi de finances pour 1987 en date du 30 d cembre 1986 a introduit une autre d ro gation au principe de l interdiction du cr dit bail cette loi autorise les collectivit s locales et leurs tablissements publics recourir au financement de leurs
87. ques nou veaux en gyn cologie obst trique est suspendue 7 Communiqu diffus sur le site Internet de la Cour de cassation www courdecassation fr 8 Arr t Maurice c France pr cit 8 63 9 Cour d appel de Reims 11 avril 2001 10 Voir notamment les d cisions de la Cour europ enne d gageant cette notion Pine Valley Developments c Irlande 29 novembre 1991 et Pressos Compania Naviera SA c Belgique 20 novembre 1995 11 Arr t Maurice c France pr cit 65 12 Art L 2213 1 CSP L interruption volontaire d une grossesse peut toute poque tre pratiqu e si deux m decins membres d une quipe pluridisciplinaire attes tent apr s que cette quipe a rendu son avis consultatif soit que la poursuite de la grossesse met en p ril grave la sant de la femme soit qu il existe une forte probabilit que l enfant na tre soit atteint d une affection d une par ticuli re gravit reconnue comme incurable au moment du diagnostic 13 Pierre SARGOS r flexions m dico l gales sur l inter ruption volontaire de grossesse pour motif th rapeutique JCPG 322 8 13 14 Lexique juridique DALLOZ 15 Voir par exemple CE Ass CRAM d Ile de France 19 mai 2004 n 216039 M I e f actualit s Jura Le nouveau droit de la bio thique Commentaire et analyse de la loi n 2004 800 du 6 ao t 2004 relative la bio thique Jean Ren Binet ditions Litec 20
88. r le code g n ral des collectivit s territoriales art L 3211 13 et L 3211 14 CGPPP change possible des biens et droits caract re mobilier et immobilier art L 3211 23 CGCPP la cession titre gratuit semble en revanche par ticuli rement limit e s agissant des biens immeubles elle n est voqu e que pour le domaine de l tat elle est autoris e mais parti culi rement limit e s agissant des biens meubles des tablissements de sant autorisation de cession titre gratuit des mat riels informatiques dont ils n ont plus l emploi aux m mes condi tions que celles fix es pour l tat art L 3212 1 CGPPP Par ailleurs l ali nabilit du bien n emporte pas une totale libert de la collectivit propri taire L ta blissement de sant devra veiller consulter pour avis le directeur des services fiscaux sur les condi tions financi res des op ration immobili res sui vantes baux accords amiables et conventions quelconques ayant pour objet la prise en location d immeubles de toute nature ou de fonds de commerce d un loyer annuel total gal ou sup rieur une somme fix e par arr t minist riel acquisition l amiable d immeubles ou de parties d immeubles d une valeur totale gale ou sup rieure une somme fix e par arr t minist riel Certains points ne sont pas abord s par le nouveau code On peut en d duire dans le silence des textes le maintien de principe
89. re DHOS E1 DGS SD1C SD4A 2006 90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalis es et comportant une charte du patient hospitalis Actuellement non publi e mais disponible sur le site du Minist re de la Sant et des Solidarit s www sante gouv fr e Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH aS Rae Juri Brigitte de Lard Juriste Expert aupr s du Centre de droit JuriSant du CNEH Article publi dans Gestions Hospitali res n 454 de mars 2006 p 226 CNEH g S PRES actualit s ant Chronique de jurisprudence Non r troactivit du dispositif anti Perruche le juge pris en tau entre jurisprudence europ enne et loi fran aise Il en est de certaines controverses juridiques comme des feuilletons t l vis s inextricables et interminables La r paration de la naissance handicap e cons cu tive une erreur de diagnostic n en finit pas de faire parler d elle et d inqui ter les acteurs de sant et leurs assureurs ins curit jurisprudentielle des r gimes de responsabilit m dicale arr t provoca teur de d bats en terme d indemnisation du pr ju dice solution l gale d urgence pour freiner une volution mal ma tris e Une d cision de justice contr e par une loi En 2000 la Cour de cassation avait adopt une solution retentissante en mati re de responsabilit m dicale l erreur m dicale de diagnostic pr na
90. rescrit l exa men informe la personne concern e des risques que son silence ferait courir aux membres de sa famille Le patient est alors plac devant une alter native ou il informe lui m me sa famille ou pour pr server son secret il choisit la proc dure de l information m dicale caract re familial I communique au m decin les noms des membres de sa famille Ces informations sont transmises par le m decin de l Agence de la bio m decine qui pr vient les parents du patient Les membres de la famille concern e peuvent agir en responsabilit s ils subissent un pr judice r sul tant du d faut d information Chap 3 La loi du 6 ao t 2004 cherche d velop per le don des l ments et produits du corps humain L auteur souligne l actuelle p nurie de greffons Pour rem dier cette p nurie la loi du 6 ao t 2004 art L 1231 1 proc de une exten sion des cat gories de donneurs et pr cise le r gime proc dural des pr l vements Le l gislateur a institu une nouvelle cat gorie de donneurs le donneur vivant pr sum Sauf oppo sition de sa part les organes pr lev s l occasion d une intervention chirurgicale peuvent tre utilis s Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH nte 33 Jacques Bonneau Ancien charg de cours l cole polytechnique TReeaure SANTE i Jur Po CNEH Rae y Dant actualit
91. riptibles contrario les biens du domaine priv des tablissements de sant sont ali nables et existent donc bien l h pital Ce der nier texte a t modifi dans un souci de mise en coh rence avec le CGPPP Le code g n ral de la propri t des personnes publiques va toutefois plus loin en num rant de fa on non exhaustive quatre cat gories de biens pour lesquels la loi d termine a priori le rattache ment au domaine priv r serves fonci res biens immobiliers usage de bureaux l exclu sion de ceux formant un ensemble indivisible avec des biens immobiliers appartenant au domaine public chemins ruraux art L 2212 1 CGPPP bois et for ts des personnes publiques relevant du r gime forestier art L 2212 1 CGPPP S agissant des immeubles de bureaux il convient de pr ciser que leur qualification de d pendances du domaine priv avait d j t reconnue il y a peu s agissant de ceux appartenant l tat la r forme ne s est ici une fois de plus pas limit e une codi fication droit constant puisqu elle a tendu cette r gle l ensemble des personnes publiques Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH Brigitte de Lard Juriste Expert aupr s du Centre de droit JuriSant du CNEH TReeaure gt SANTE p Jur P CNEH Rae y eo f actualit s P Dant Dossier Notons par ailleurs
92. rsaire la conservation est proro g e jusqu cette date Pour le patient d c d si la personne titulaire du dossier d c de moins de dix ans apr s son der nier passage dans l tablissement le dossier est conserv pendant une dur e de dix ans compter de la date du d c s Pour les recours gracieux ou contentieux tendant mettre en cause la responsabilit m dicale de l tablissement ou du professionnel de sant les d lais de conservation sont suspendus 3 La proc dure d limination des dossiers m dicaux l expiration du d lai de conservation et apr s le cas ch ant restitution l tablissement des don n es ayant fait l objet d un h bergement le dos sier m dical peut tre limin La d cision d limination est prise par le directeur de l tablissement apr s avis du m decin respon sable de l information m dicale Dans les tablisse ments publics de sant et les tablissements de sant priv s participant l ex cution du service public hospitalier cette limination est en outre subordonn e au visa de l administration des archives qui d termine les dossiers dont elle entend assurer la conservation ind finie pour des raisons d int r t scientifique statistique ou histo rique 4 Le d lai de mise en uvre du nouveau dispositif Les tablissements de sant disposent d un d lai de douze mois compter de la publication du pr sent d cret pour appl
93. rtir de ce domaine public article L 2141 1 du code g n ral de la propri t des personnes publiques La d saffectation se d finit comme la situation de fait d une d pendance du domaine qui est aban donn e ou inutilis e et perd d s lors son caract re d affectation l usage du public ou au service public Cette d saffectation constitue une condition de l galit du d classement qui est l acte administratif qui fait perdre un bien son caract re de d pen dance du domaine public En effet un bien qui continue tre affect au besoin du service public et pour lequel il a t sp cialement am nag ne peut tre l galement d class CNEH Actualit s JuriSant n 53 e Avril 2006 Rae Ce principe comporte aujourd hui une exception notable selon laquelle le d classement d un bien affect un service public peut afin d am liorer les conditions d exercice de ce service public tre pro nonc en vue de permettre un change avec un bien d une personne priv e ou relevant du domaine priv d une personne publique article L 2141 3 du code g n ral de la propri t des personnes publi ques Autrement dit un bien peut tre d class sans avoir t d saffect dans le cadre d un change Aucun texte sp cifique ne pr voit la proc dure applicable en mati re de d classement des biens appartenant au domaine public hospitalier On applique alors le principe du parall lisme des for
94. s tre ali n Seul un d classement permet d envisager un transfert de propri t du bien consid r Or le d classement ne peut intervenir qu apr s la d saffectation de la d pendance domaniale dans la mesure o en prin cipe un bien qui continue tre affect au besoin du service public et pour lequel il a t sp ciale ment am nag ne peut tre l galement d class Au regard de ces l ments un bien qui ne perdrait pas son affectation publique ne pourrait tre r gu li rement d class et a fortiori ali n Autrement dit un tablissement public de sant ne pourrait pas transf rer la propri t de locaux hospitaliers tou jours affect s au service public m me un autre h pital public Pour faire face cette difficult juridique la doctrine a construit une th orie sp cifique au transfert de propri t entre personnes publiques la th orie des mutations domaniales e Le transfert de propri t entre tablissements publics de sant la th orie des mutations doma niales Selon cette th orie les transferts de propri t de d pendances domaniales entre personnes publiques ne sont pas consid r s comme des ali nations C est pourquoi il n y a pas lieu de proc der un d classement dans la mesure o celui ci a t impos par le juge pour faire respecter le principe d inali nabilit d fert d inali nabilit Or dans le cas d un transfert de pro pri t entre
95. s ant rieurement dict s Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH TReeauret y oS actualit s vridant la prescription quadriennale s applique s agis Enfin le domaine priv des tablissements publics CNEH MReeaure Ci y sant des dettes contract es relativement au domaine priv l administration peut recourir aux proc d s de droit public concernant les cr ances dont elle est titulaire 1 Ordonnance 2006 460 du 21 avril 2006 relative la partie l gislative du code g n ral de la propri t des personnes publiques JO n 95 du 22 avril 2006 2 Il convient de pr ciser que les dispositions textuelles ci apr s voqu es constituent le droit com mun sous r serve de r gles particuli res ventuelle ment applicables notamment pour les personnes publiques d outre mer pour lesquelles la cinqui me partie du code pr voit un dispositif parfois d roga toire Ne seront pas non plus abord es les r gles applicables aux tablissements publics de sant natio naux 3 Nouvel article L 6148 1 CSP Les propri t s qui rel vent du domaine public des tablissements publics de sant et de structures de coop ration sanitaire dot es de la personnalit morale publique sont inali nables et imprescriptibles 4 Rappel Art L 221 2 code de l urbanisme L tat les collectivit s locales ou leurs groupements y ayant vocation les syndic
96. s d encodage des donn es destin e avertir la personne l origine du d p t en cas d obsoles cence de ce format et ventuellement les proc dures visant r aliser avec l autorisation de la per sonne l origine du d p t des migrations de for mats des donn es si ces derniers ne permettent plus d assurer la lisibilit des informations et assurer la tra abilit de ces migrations les sp cifications techniques des logiciels et des m ca nismes de s curit propres garantir la confidentia lit des transmissions notamment en ce qui concerne le mode de chiffrement des flux d infor mation les conditions de mise en uvre de la s curit physique des sites informatiques des mesures de protection de l infrastructure technique notamment en termes de s curit des r seaux des serveurs et des postes de travail 5 L article 34 de la loi n 78 17 du 6 janvier 1978 dispose Le responsable du traitement est tenu de prendre toutes pr cautions utiles au regard de la nature des donn es et des risques pr sent s par le traitement pour pr server la s curit des donn es et notam ment emp cher qu elles soient d form es endom mag es ou que des tiers non autoris s y aient acc s 6 Cf art 7 de la loi n 78 17 du 6 janvier 1978 7 Cf site de la CNIL www cnil fr 8 La mission pour l informatisation du syst me de sant a t cr e en 1997 pour coordon
97. s il existe un recours gracieux ou contentieux tendant mettre en cause la responsabilit m dicale Suspension des d lais de conservation pendant la proc dure gracieuse ou contentieuse Reprise des d lais de conservation l issue de la proc dure gracieuse ou contentieuse Cf d lais pr c demment mentionn s pour les diff rentes situations Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH y Rae UTDante actualit s r Actualit s Tableau comparatif de l arr t du 11 mars 1968 portant r glement des archives hospitali res et du d cret du 4 janvier 2006 relatif l h bergement des donn es de sant Arr t du 11 mars 1968 D cret du 4 janvier 2006 Champ d application des textes gt tablissements publics de sant gt tablissements priv s qui partici pent au service public hospitalier PSPH gt tablissements publics de sant gt tablissements priv s PSPH gt tablissements priv s but lucratif Lieu de conservation des dossiers m dicaux Si ge de l tablissement de sant gt Conservation au sein de l tablisse ment de sant gt D p t aupr s d un h bergeur agr D lai de conservation des dossiers m dicaux D lais diff rents selon la nature de la pathologie gt Conservation ind finie dossiers d affections de nature h r ditaire susceptibles d avoir des r percus s
98. s modifications sur les proc dures d achat public Le march proc dure adapt e Les march s formalisme all g L appel d offres Le march n goci Le dialogue comp titif Les nouvelles proc dures Les accords cadres et march s cadres Le syst me d acquisition dynamique La pr vention des litiges et l information des candi dats vinc s L information des candidats non retenus Les modalit s de la notification du march La communication des motifs de rejet de l offre art 76 Les documents communicables aux candidats vinc s art 77 Intervenant Rodolphe Rayssac Avocat consultant au CNEH Renseignements 01 41 17 15 19 le lieu exact vous sera communiqu sur la convocation BULLETIN D INSCRIPTION Malakoff ou par fax 01 41 17 15 79 e LIEU DE FORMATION Le lieu exact sera indiqu sur la convocation Formation choisie tablissement T l e TARIFS Adh rents CNEH 1 jour Q 370 TTC Non adh rents 1jour Q 410 TTC FONCLIOME menant Code Postal 42 Responsable de Formation sssi renvoyer par courrier CNEH Service formation l attention d Alexandra Agathe 3 rue Danton 92240 2 jours A 740 TTC 2 jours A 820 TTC Signature et cachet Inscrivez vous en ligne www cneh fr CNEH organisme dispensateur de formation n 11752625175 AT Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH SANT
99. sements externalisent l archivage de leurs dossiers m dicaux papier ne pouvant disposer de place suffisante Il convient alors s il en est d cid ainsi d tre prudent et de passer un march parfaitement adapt Les r gles expos es propos de l h bergeur peuvent alors tre appliqu es B Les nouvelles r gles d archivage s appliquent elles la conservation de toutes les informations de sant qu elles soient num riques ou sous forme papier L article R 1112 7 du code de la sant publique dispose Les informations concernant la sant des patients sont soit conserv es au sein des tablissements de sant qui les ont constitu es soit d pos es par ces tablissements aupr s d un h bergeur agr en application des dispositions l article L 1111 8 Le directeur veille ce que toutes les dispositions soient prises pour assurer la garde et la confiden tialit des informations ainsi conserv es ou h ber g es Sont ensuite nonc s les nouveaux d lais de conservation des donn es m dicales et la proc dure qu il convient de respecter pour liminer les dossiers m dicaux l issue de la dur e minimale de conservation en particulier lorsque ceux ci sont h berg s Entrent donc dans le champ d application des nou velles r gles d archivage tous les dossiers m di caux qu ils soient sous forme papier ou sous forme lectronique Il existe bien un r gime juridique unique qui n e
100. sid re comme le pilier institutionnel et incontournable des disciplines m dicales Cet ta blissement public administratif qui b n ficiera du transfert des comp tences de l tablissement fran ais des greffes a pour mission d tablir les r gles de bonnes pratiques et l information du gouverne ment en mati re de qualit et de s curit sanitaires et de recherche m dicale art L 1418 1 du code de la sant publique Chap 2 Ce chapitre est consacr l identification g n tique de l Homme L auteur examine tout d abord l identification g n tique post mortem Celle ci est indissociable de l affaire Montand Quel r le joue le d funt Le 6 novembre 1997 la Cour d appel de Paris D 1998 P 122 avait ordonn l exhumation du cadavre de l artiste dans le but de r aliser sur celui ci un pr l vement fins d analyse auquel M Montand s tait oppos de son vivant Compte tenu du respect d la volont de l tre humain d c d la loi du 6 ao t 2004 art 16 11 du code civil pose le principe de l interdiction du pr l vement sur le d funt sauf accord expr s de la personne manifest de son vivant Dans le domaine de l identification g n tique une autre question thique aussi grave se pose la suite d un examen r alis sur une personne il appara t que celle ci est porteuse d une affection g n tique de nature tre galement pr sente au sein de sa famille Le m decin qui a p
101. sif il est le seul pouvoir utiliser l emplacement qui lui a t r serv sur le domaine public e La convention est conclue pour une dur e d termin e La convention doit indiquer la dur e pour laquelle elle est conclue dans la mesure o l occupation ou l utilisation du domaine public ne peut tre que temporaire article L 2122 2 du code de propri t des personnes publiques La convention d occupa tion du domaine public est donc par nature un contrat dur e d termin e e La convention donne lieu perception de rede vances L utilisation privative du domaine public est subor donn e au paiement d une redevance La mise disposition de locaux par l h pital se fera moyennant le versement d un loyer La redevance repr sente en fait la contrepartie directe de l avantage constitu par le droit d utili Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH Sanaa Marzoug Directeur d h pital Consultante au Centre de droit JuriSant TReeaure SANTE w Jur CNEH MReeoupe y oS Dant actualit s P Dossier ser des fins privatives le domaine public La rede vance tient compte des avantages de toute nature procur s au cocontractant Elle est en principe payable d avance et annuellement L occupation titre gratuit est possible unique ment lorsqu elle est la condition naturelle et for c e de l ex cution de travaux ou de la
102. ssier m dical 4 titre d exemples Art L 1111 8 du code de la sant publique les m canismes de contr le et de s curit dans le domaine informatique Art R 1111 9 du code de la sant publique pro tection contre les acc s non autoris s ainsi que la p rennit des donn es la gestion des stocks et des flux de donn es Art R 1111 14 du code de la sant publique la s curit des acc s et des transmissions des don n es de sant caract re personnel les mesures prises en mati re de contr le des droits d acc s et de tra abilit des acc s et des traitements les conditions de v rification du contenu des traces des acc s et des traitements afin de d tecter les tentatives d effraction ou d acc s non autoris s les proc d s techniques en mati re d identifica tion et d authentification la r ception s cu ris e des donn es et l int grit de celles ci leur prise en compte dans le syst me d information de l h bergeur les modalit s de surveillance des supports en vue d anticiper les changements tech nologiques et le cas ch ant d op rer des migra tions de supports dans des conditions en garantis sant la tra abilit les proc dures li es la r pli cation des donn es sur diff rents supports infor matiques en des lieux distincts les conditions de mise en uvre d une alerte concernant les for mat
103. st pas sans soulever un certain nombre de difficult s qui restent pour beaucoup d entre elles sans r ponse ce jour notamment Selon quelles modalit s pratiques le dossier m dical lectronique h berg sera t il rapatri aupr s de l tablissement de sant l expiration des d lais de conservation Surtout le serveur informatique de l h pital sera t il en mesure de l accueillir Comment ce dossier sera t il li min Quelles r gles pr cises appliquer pour assurer un effacement d finitif des donn es Les nouvelles technologies permettent elles vrai ment aujourd hui de garantir une conservation p renne des donn es pendant 20 ans voire 28 ans parfois pour les mineurs Faut il d s lors pr voir en plus une copie sur un double papier et quel est dans ce cas l int r t d un h bergement C Les nouveaux d lais de conservation impo sent ils une destruction imm diate des dossiers m dicaux l expiration des d lais ou est il pos sible pour l h pital de garder les dossiers au del de la dur e minimum de conservation L article R 1112 7 du code de la sant publique pr voit qu l issue du d lai de conservation et le cas ch ant apr s restitution l tablissement des donn es ayant fait l objet d un h bergement le dossier m dical peut tre limin La d cision d li mination est prise par le directeur de l tablisse ment apr s avis du m decin responsable de l infor mation m
104. t ce type de GCS en aura les attributions Ainsi le fait de reconna tre la possibilit pour des r seaux de sant et pour des GCS d exercer des missions de soins c est dire ce qui repr sente le c ur du service public hospitalier des tablissements publics de sant renvoie indis cutablement la th matique du d membre ment de ces derniers m me si bien videm ment le terme n est pas utilis De ce fait sont apparus discr tement dans le paysage hospitalier fran ais de nouveaux acteurs dot s des attributs des tablissements de sant et peut tre demain de la m me d no mination juridique reconnue ceux ci Christian Vallar Docteur d tat en Droit Avocat au Barreau de Nice Professeur Agr g des Facult s de Droit Actualit s JuriSant n 53 Avril 2006 CNEH ru D Re aure a SANTE oS Jur Dant actualit s r Dossier Avant propos Le domaine public hospitalier est un sujet plus que jamais d actualit avec la r cente publica tion du code g n ral de la propri t des per sonnes publiques applicable aux tablisse ments publics de sant ordonnance n 2006 460 du 21 avril 2006 relative la partie l gis lative du code g n ral de la propri t des personnes publiques JO du 22 avril 2006 dont l entr e en vigueur est fix e au 1 juillet 2006 Ce texte s il ne r volutionne pas le droit domanial pr sente l avantage de
105. t n 53 Avril 2006 CNEH ReeauPe F oS Jurant St phanie S gui Saulnier Juriste Consultante au Centre de droit JuriSant du CNEH actualit s r Actualit s Le d cret du 4 janvier 2006 relatif l h bergement des donn es de sant caract re personnel Fiche de synth se I La proc dure d agr ment des h bergeurs de donn es de sant 1 Les conditions de d livrance de l agr ment L agr ment est d livr pour une dur e de trois ans par le ministre charg de la sant apr s avis de la Commission nationale de l informatique et des libert s CNIL et d un comit d agr ment sous r serve de remplir les conditions suivantes offrir toutes les garanties pour l exercice de l activit d h bergement d finir et mettre en uvre une politique de confidentialit et de s curit respect des droits des usagers dispositions pour garantir la s cu rit des acc s et des transmissions de donn es de sant contr le des droits d acc s et tra abi lit des acc s et des traitements r ception s cu ris e des donn es et pr servation de l int grit de celles ci surveillance des supports en vue d anticiper les changements technologiques identifier son repr sentant sur le territoire natio nal individualiser dans son organisation l activit d h bergement et les moyens qui lui sont d di s ainsi que la gestion des stocks
106. t les r seaux de sant et les Grou pements de coop ration sanitaire GCS font montre d un certain particularisme juridique par rapport aux autres formules de coop ration Les r seaux de sant ayant pour objectif d orga niser des fili res de prise en charge de patients et qui sont ouverts pour ce faire aux m decins lib raux aux tablissements de sant aux GCS aux institutions sociales ou m dico sociales ainsi qu aux organisations vocation sanitaire ou sociale et aux repr sentants des usagers peu vent depuis la loi du 4 mars 2002 assurer une prise en charge de la personne y compris sur le plan de la pr vention du diagnostic et des soins Autrement dit ils peuvent dor navant exercer eux m mes des missions de soins et l ordonnance du 4 septembre 2003 a express ment pr vu la possibilit pour lesdits r seaux de se constituer en GCS Groupement d int r t conomique GIE Groupement d int r t public GIP ou association leur donnant ainsi la facult de se doter de la personnalit morale Les GCS par d finition ont t dot s d embl e de la personnalit morale mais l ordonnance du 4 septembre 2003 a envisag un type particulier de GCS qui peut tre autoris par le directeur de l agence r gionale de l hospitalisation exer cer les missions d un tablissement de sant Article L 6133 alin a 6 du code de la sant publique Ainsi sans tre appel express ment tablissement de san
107. tal l s dans les locaux hospitaliers dans la plus totale ill galit I l appartenance au domaine public hospitalier effets juridiques L appartenance au domaine public soumet les biens hospitaliers concern s une utilisation conforme leur affectation l utilit publique Et en principe aucun droit d aucune nature ne peut tre consenti s il fait obstacle au respect de cette affectation article L 2121 1 du code g n ral de la propri t des personnes publiques Ainsi l occu pation de ces biens titre privatif est possible d s lors qu il n est pas port atteinte cette exigence Autrement dit un tablissement public de sant peut d cider de louer des d pendances de son domaine public une personne morale ou phy sique de droit public ou de droit priv alors m me que cette location n a d autre raison que de satis faire un int r t particulier d s lors qu elle n est pas contraire l int r t du service public hospitalier Une convention d occupation du domaine public hospitalier est alors conclue entre les deux parties Le recours ce type de convention est tr s fr quent dans les tablissements publics de sant La ma trise du r gime juridique applicable ce type de contrat semble donc essentielle Il Le recours la convention d occupation du domaine public hospitalier r gles respecter e La convention est conclue de gr gr La convention d occupation du d
108. teur fran ais la possibilit de limiter la port e de l indemnisation Certes c est une d cision du Conseil d tat qui a t mise mal par le juge europ en Mais la sanc tion se r percute galement en droit interne sur la jurisprudence de la Cour de cassation Dans un communiqu la Cour de cassation indique que tirant les cons quences des deux arr ts de la Cour europ enne dont la m connaissance expose rait la France de nouvelles condamnations la Cour de cassation laquelle tait soumise la m me question juridique a jug de fa on iden tique que l article 1 I de la loi du 4 mars 2002 m connaissait la convention europ enne M me si cette formulation n appara t pas dans les arr ts la Cour de cassation semble s tre pli e de mauvaise gr ce la solution europ enne qui s im posait elle D ailleurs la d cision a t rendue sur les conclusions non conformes de l avocat g n ral M Jerry Sainte Rose L essentiel r side dans la motivation juridique de l arr t qui s appuie ouvertement sur des argu ments d velopp s par le juge europ en assez inhabituels devant nos juridictions Le raisonne ment de la Cour de cassation reprenant celui du juge europ en est le suivant en l tat de la jurisprudence Perruche l enfant disposait d un droit de cr ance en r paration on ne peut tre priv d un tel droit qu la condition de respecter le juste quilibre entre int r t g
109. tions concernant le suivi sanitaire y compris en l absence d hospitalisation sous la forme d un document ou d une pochette unique quivalente un dossier m dical Les infor mations rassembl es au cours des consultations externes sont en effet des l ments devant imp rativement figurer dans le dossier m dical lorsque celui ci est constitu pour une hospitalisation De plus les tablissements et les professionnels de sant doivent tre en mesure d informer les patients sur les soins propos s et de leur fournir les renseignements sur leur tat de sant Les dispositions relatives aux nouveaux d lais de conservation restent galement assez ambigu s sur les obligations de garde des documents labor s dans le cadre des consultations externes L article R 1112 7 du code de la sant publique retient comme point de d part du d lai de conservation des dossiers m dicaux des patients majeurs non d c d s le dernier passage dans l tablissement en l occurrence soit la date du dernier s jour dans l tablissement soit la date de la derni re consulta tion externe en son sein Faut il comprendre ici la consultation externe en lien avec une hospitalisa tion ant rieure ou toute consultation externe r sul tant d un passage enti rement ponctuel Face au doute quant l interpr tation donner aux textes il convient bien videmment de s en tourer des pr cautions les plus grandes et d inciter les tablissements
110. ure SANTE Jur au eo f actualit s r Dant Flash information du Centre de droit Jurisant R forme 2006 du code des march s publics le CNEH vous propose deux formations pour comprendre les volutions r glementaires et les implications de la r forme pour votre tablissement Public chefs d tablissement attach s acheteurs La r forme du CMP 2006 en d tail deux jours Code 106 357 Dates 2006 26 et 27 juin 3 et 4 juillet 19 et 20 juillet 13 et 14 septembre 26 et 27 septembre Paris Sessions en province 2 et 3 octobre Toulouse 12 et 13 octobre Montpellier 17 et 18 octobre Nancy 26 et 27 octobre Rennes Programme 1 Les incidences de la Les enjeux de la 3 r forme du Code des March s Publics Les directives europ ennes 2004 17 et 2004 18 Le d cret de juin 2006 portant nouveau code des mar ch s publics L ordonnance 2005 649 du 6 juin 2005 applicable aux personnes publiques ou priv es non soumises au code des march s publics incidence sur les GIE GIP GCS Les incidences de la r forme sur les acteurs de la commande publique La disparition de la notion de Personne Responsable du March La notion de Pouvoir Adjudicateur La modification des groupements de commandes La modification de la composition des Commissions d Appels d Offres r forme du code des march s publics sur la politique d achat pub
111. ut absolument pas vendre les biens immobiliers dont il est propri taire Non bien videmment ce n est pas cela un tablissement public de sant peut proc der la cession d s lors que certaines condi tions sont remplies et qu une s rie de formalit s ont t accomplies Le bien objet de la cession doit A rebiah au domaine priv hospitalier Les tablissements publics de sant disposent d un domaine public et d un domaine priv Un bien appartient au domaine priv d s lors qu il ne fait pas partie du domaine public qui comprend les d pen dances affect es l usage direct du public au ser vice public et sp cialement am nag s cette fin article L 2111 1 du code g n ral de la propri t des personnes publiques Cette distinction entre domaine public et domaine priv est d importance dans la mesure o seuls les biens du domaine priv des personnes publiques sont librement ali nables alors que l appartenance d un bien au domaine public hospitalier soumet ce bien au principe d inali nabilit conform ment aux dispositions de l article L 6148 1 du code de la sant publique Ainsi un h pital public ne peut mettre en vente un bien que s il appartient son domaine priv Si tel est le cas il n y a pas de difficult Si en revanche le bien constitue une d pendance du domaine public de l tablissement celle ci doit faire l objet d une d saffectation et d un d classement afin de so
112. vier 2006 fixant la composition du dossier de demande d agr ment des associa tions repr sentant les usagers dans les instances hospitali res ou de sant publique J O du 1 f vrier 2006 Arr t du 9 janvier 2006 modifiant l arr t du 19 avril 1994 fixant la liste des instances mention n es l article L 225 8 du code du travail relatif au cong de repr sentation en faveur des associations relevant du minist re des affaires sociales de la sant et de la ville J O n 13 du 15 janvier 2006 Budget Arr t du 17 f vrier 2006 pris en application de l article L 174 1 1 du code de la s curit sociale fixant les dotations r gionales de d penses hospi tali res des unit s de soins de longue dur e pour 2005 J O du 3 mars 2006 Circulaire DHOS F 4 n 2005 535 du 2 d cembre 2005 relative la mise en uvre en 2006 du nou veau r gime budg taire et comptable applicable aux tablissements de sant publics et priv s ant rieurement financ s par dotation globale B O n 1 du 15 f vrier 2006 Circulaire DHOS O2 F2 E4 n 2005 565 du 20 d cembre 2005 relative la mise en uvre du volet investissement du Plan psychiatrie et sant mentale B O n 1 du 15 f vrier 2006 Carte sanitaire D cret n 2006 77 du 24 janvier 2006 relatif aux conditions d implantation applicables aux activit s de soins de chirurgie cardiaque et modifiant le code de la sant publique dispositions r glemen
113. w ReeouPe Centre de droit Jurant Clac ue de dures D Lolo doit on ht y l expertise sur l ensemble des questions de droit hospitalier et de la sant pour les adh rents du CNEH La formation continue pour les professionnels de sant au CNEH ou sur site La synth se de la l gislation de la jurisprudence et de la doctrine r pondant vos demandes Le service t l phonique de renseignements juridiques Service gratuit exclusivement r serv aux adh rents du CNEH L information par la publication d ouvrages Revue Actualit s JuriSant Abonnement 4 num ros par an Q tarif institutionnel 91 50 TTC UD tarif individuel 75 50 TIC D tarif tudiant 53 50 TIC Q tarif au num ro 30 50 TTC Pour toute information s adresser au Centre de droit JuriSant CNEH 3 rue Danton 92240 MALAKOFF T l 01 41 17 15 56 e Fax 01 41 17 15 31 www cneh fr
114. xigence r glementaire mais on peut s inter roger sur les crit res qu utilisera d sormais le juge pour qualifier un am nagement d indispensable et non plus de simplement sp cial 9 Dynamisation des actifs immobiliers des tablisse ments hospitaliers Guide de la MAINH octobre 2005 annexe 5 p 45 46 10 Ce que n a pas mentionn le guide pr cit de la MAINH s agissant de l inventaire du patrimoine ta blir pr alablement toute op ration immobili re annexe 2 p 16 11 Philippe Georges Guy Siat Droit public SIREY 14 dition paragraphe 291 12 Articles L 1311 9 L 1311 11 du CGCT issus de la codification de l article 23 de la loi 2001 1168 du 11 d cembre 2001 dite loi MURCEF La convention d occupation du domaine public hospitalier mode d emploi du contrat de location de droit public Un bien appartient au domaine public hospitalier d s lors que trois conditions cumulatives sont r unies il est la propri t d un tablissement public de sant il est affect au service public ou l usage du public et sp cialement am nag cette fin article L 2111 1 du code g n ral de la propri t des personnes publiques Eu gard cette d finition les d pendances domaniales sont r serv es l usage commun et l occupation titre privatif du domaine public hos pitalier est semble t il exclue Les relais presse les associations les caf t rias seraient ils alors ins

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