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Business As Mission1

1. Au cours de notre consultation des hommes et des femmes d affaires des leaders d glises et de missions ont identifi les obstacles un partenariat efficace et ensemble ont cherch des solutions Un r sum de ce travail peut tre trouv en annexe D Le contexte du partenariat avec l glise L glise nous l avons d j dit doit jouer un r le majeur dans la reconnaissance et la formation d hommes et de femmes d affaires quant leur mandat dans la cadre de l ordre de mission du Christ 54 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Les relations entre B A M et l Eglise s inscrivent dans des contextes diff rents et parfois juxtapos s B A M et l glise locale Dans la mesure du possible tout initiative d entreprise du Royaume devrait se faire en partenariat avec l glise locale Faute de quoi cette nouvelle initiative pourrait affaiblir l glise au lieu de la fortifier Or fortifier l glise locale devrait faire partie de la raison d tre des entreprises du Royaume Ce genre de partenariat entre B A M et l glise locale devrait s inscrire dans un projet o chaque entit b n ficie de l autre et en re oit le soutien Cela est rendu possible quand la vision du Royaume de Dieu est unanimement partag e Les glises offrent un espace de communion pour les hommes et les femmes d affaires leur donnant acc s un quipement ad quat
2. l infiniment petit de la cellule et de son ADN La nature de Dieu est fondamentalement cr ative Il a cr toutes choses physiques et spirituelles Ainsi nous lisons dans les Ecritures qu Il a cr le ciel et la terre le soleil et la lune l eau et les arbres les animaux et les tres humains Sa nature manifeste une capacit inh rente d valuation d innovation et de jubilation dans la cr ation Dieu aime Sa cr ation Il d montre sa satisfaction en reconnaissant comme tant bon ce qu il a accompli Chaque jour comme pour manifester son plaisir dans tout ce qu Il a cr Il allait la rencontre de 1 Humain dans le jardin Son amour pour Sa cr ation demeure vident en ce qu Il continue soutenir toutes choses par sa Parole L homme et le travail La th ologie est intimement li e l anthropologie Mieux comprendre qui est Dieu permet d approfondir la compr hension de l humain Dieu agit en permanence dans la cr ation travaillant y apporter Sa bont aimant le fruit de Son travail et le partageant avec les autres Cr l image de Dieu l humanit est aussi capable de cr er d en jouir sans honte et de partager le fruit de son labeur avec les autres L homme collabore avec Dieu dans le maintien et le d veloppement de ce qui est cr C est ce que nous comprenons des premi res paroles de b n diction et de commandement donn es Adam et Eve portez du fruit multipliez
3. 96 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais International Coalition of Workplace Ministries R T N S MM www icwm net ICWM is a network of workplace ministries with one common goal to transform the workplace for Christ Comprehensive directory of organisations events articles and publications related to integrating faith in the marketplace InterVarsity Ministry in Daily Life R MM www ivmdl org IVMDL Resource Group exists to help the church recover the biblical truth that God calls all Christians to minister daily in the places they live and work Contains directories bible studies book lists articles casestudies Jubilee Action N B www jubileeaction co uk Jubilee Action s work includes the Business Partnerships concept Jubilee Action is re defining how charities tackle poverty by using effective business partnerships with local people to develop significant commercial ventures that will transform poor communities Kenya Investment Trust N S kit africaonline co ke KIT seeks to reduce poverty among Kenyans through access to business credit provision of business training counselling mentoring lobbying and advocacy for an enabling environment and facilitating networking of local and international businesses guided by the principles of Jesus Christ Kingdom Business Forum M N www kingdombusinessforum org KBF exists to advance the concept of ki
4. apporter des soins m dicaux aux costariciens sans discrimination de race de religion ou de capacit financi re Aujourd hui le b timent d origine de deux tages existe encore l ombre d un nouvel h pital de cinq tages d un complexe administratif de douze tages et d un b timent en construction de plus de 16 000 m qui terme triplera la capacit globale de l h pital Ce campus g ant situ dans le centre de ce qui est rapidement devenu le district m dical officiel de San Jos est la Clinica Biblica d aujourd hui D s les premiers jours la clinique a fait face ce que beaucoup d organisations poursuivants les m me objectifs rencontrent une croissance exponentielle de la demande pour des ressources limit es Dans les ann es 40 et 50 la Clinica Biblica a jou un r le majeur dans le d veloppement des structures m dicales du Costa Rica et ce grace a la g n rosit de nombreux am ricains et d entrepreneurs locaux De plus la qualit des services m dicaux propos s commen ait d attirer les personnes les plus riches du pays pour des urgences comme pour des contr les de routine C est ainsi que pour la premi re fois les m decins purent faire payer les soins prodigu s et ainsi le minist re ne f t plus d pendant des donateurs Plus tard cela s av ra crucial Aujourd hui encore chr tiens ou non pauvres ou riches vous diront que la Clinica Biblica est tout simplement le meilleur cen
5. ternit Une strat gie diff rente Business as Mission est une strat gie diff rente pour que soient cr es des entreprises rentables sur le plan conomique et portant en elles une intention du Royaume Un des d fis sera d viter la confusion avec une ventuelle m thode pour lever des fonds B A M est une strat gie mergeante compl mentaire avec celles qui existent d ja mais distincte des programmes de d veloppement et des d marches missionnaires classiques Un contr le de qualit Alors que le principe B A M se d veloppe nous devons de plus en plus trouver des moyens pour viter les tricheries lever les standards thiques d velopper et encourager des syst mes de contr le de qualit et d int grit Tout ce qui se d finira comme tant une initiative B A M ne sera pas forc ment ce que nous reconnaissons comme tel Le p ch et de mauvaises motivations risqueront de pervertir et de contrefaire ce qui est sens tre un norme potentiel pour le bien Parfois le manque de qualit sera le fruit de l ignorance des bonnes pratiques plus que de mauvaises intentions Tout ceux qui recherchent des investissements n ont pas forc ment mis en place des syst mes de contr le et de transparence Travail et prise de risque La mobilisation pour B A M n cessite une approche diff rente que pour d autres formes de mission Le business demande une prise de risque d une autre nature Il y a faire
6. Coh rent quant l appel de Dieu Ren Padilla est un th ologien argentin reconnu missiologue amp auteur qui d une fa on enthousiaste soutient Business as Mission et pr cise que cela est tr s proche de l appel de J sus ses disciples d tre le sel de la terre Dieu l oeuvre hier aujourd hui amp demain De nombreux leaders tant dans l Eglise que dans le business reconnaissent la dimension historique de B A M Un nouveau leadership est n cessaire pour le 21 me si cle alors que nous assistons a l mergence de strat gies missionnaires efficaces et globales Le business a historiquement t une cl essentielle pour l extension du Royaume Stuart McGreevy pr sident de TBN Transformationnal Business Network Dans l histoire r cente de la mission chr tienne la Bonne Nouvelle du salut en Christ a souvent t port e par des personnes qui cherchaient d velopper des activit s conomiques Harry Goodhew archev que anglican retrait de Sydney Australie Une strat gie pertinente pour le 21 si cle B A M n est pas une strat gie pour collecter des fonds ou une plate forme pour l obtention de visas mais une strat gie pertinente pour le 21 si cle en particulier dans l espace de la fen tre 10 40 L utilisation de l entreprise pour une vang lisation globale est une strat gie de premier ordre dans le contexte de la mission du 21 si cle Ted Yamamori
7. Eglise Introduction Dans ce chapitre nous voulons explorer l importance du partenariat en aidant les glises et les organisations missionnaires d velopper leurs relations avec la dynamique Business as Mission Nous traiterons de certaines consid rations philosophiques et op rationnelles qui surgissent g n ralement en r ponse B A M Nous reconnaissons que l Eglise et la mission sont en mutation Nous affirmons d autre part que le Corps du Christ se manifeste de mani res tr s vari es Il y aura des entrepreneurs individuels des entreprises des r seaux B A M des minist res dans le monde du travail des glises locales d envoi des glises locales d accueil des glises mergeantes des agences missionnaires d nominationnelles et d autres inter d nominationnelles Chaque expression sera de taille et de forme diff rentes Dans la pratique B A M peut ais ment tre associ diff rents types d glises et de missions comme le montre le diagramme ci dessous En finalit les glises les missions et les entreprises du Royaume poursuivent le m me but manifester la gloire de Dieu dans toutes les nations Le partenariat et l unit entre ces diff rentes entit s et initiatives travaillant la m me finalit rendront le peuple de Dieu plus fort et les valeurs du Royaume plus manifestes Eglises d envoi Organisations missionnaires Eglises locales d accueil
8. directeur International du mouvement de Lausanne LCWE Une activit missionnaire bas e sur l conomie apportera un changement majeur de la mission chr tienne et c est plus que juste une nouvelle strat gie elle est porteuse d une promesse celui qui pr te au pauvre pr te au Seigneur et il sera 2 PR 7 x A A J Me 7 Instant pr cis dans la course de l histoire au cours duquel Dieu intervient de mani re unique Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais r compens pour ce qu il a fait Proverbes 19 17 J rg Opprecht fondateur amp pr sident de BPN Business et R seau Professionnel B A M est une strat gie pertinente pour faire face aux d fis de la fen tre 10 40 et au del Luis Bush USA Argentina fondateur du mouvement AD2000 Le Corps du Christ au Travail Les hommes et femmes d affaires sont appel s endosser de nouvelles responsabilit s en soumission Dieu pour la transformation de la soci t par des actes cr atifs d amour J Gunnar Olson pr sident et fondateur d ICCC Chambre de Commerce Chr tienne Internationale C est avec une grande joie et une r elle attente que nous soumettons ce rapport l Eglise du monde entier Mats Tunehag Wayne McGee Josie Plummer Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais INTRODUCTION Un monde dans le besoin Le monde propose l glise universelle
9. en r sout Investir dans des activit s d entreprises durables cr e de l emploi et par cons quent un vrai d veloppement conomique pour ces pays Le vrai emploi restaure la dignit et l autod termination individuelle qui peuvent transformer toute la communaut Cela est fonci rement diff rent de la culture de d pendance que cr e g n ralement l entraide Pour s attaquer la pauvret un coup de main est souvent pr f rable une main tendue Le pauvre a besoin de vrais emplois pas seulement d emplois subventionn s C est un cri l gitime pour la dignit et l autonomie Nous devrions d velopper une mentalit de travail et de production intellectuel ou physique dont l objectif serait la rentabilit au service de la vie humaine Une approche holistique du d veloppement Il existe aujourd hui une reconnaissance croissante du besoin et de l avantage d une approche globale et durable du d veloppement par les agences missionnaires les agences de d veloppement et les business Les chr tiens peuvent et doivent participer la vie de ces sph res d activit s Nous devrions cr er des tendances et des standards en d veloppant d avantage les concepts et applications pratiques de B A M Nous devrions essayer de travailler avec toutes les personnes de bonne volont Henry Ford disait Un business qui fait seulement de l argent est une pauvre sorte de business La plupart des
10. Accueillez la reconnaissance de la vocation uvrer dans le monde des affaires Efforcez vous de travailler la th ologie du business et du profit comme tant de Dieu et pour son Royaume 67 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais 2 D couvrez quel est le but sp cifique de Dieu pour votre entreprise Identifiez les impacts de votre business sur l environnement et sur l conomie locale et sur les possibilit s de travailler avec l glise locale et avec l Eglise en g n ral 3 Mettez en place une structure de soutien et de transparence quant aux impacts conomiques sociaux environnementaux et spirituels 4 Identifiez des mentors potentiels Et si Dieu vous a appel et vous a pr par pour faire du business demandez vous 1 O devrais je faire du business Peut tre tes vous appel s dans une r gion du monde o le nom de J sus est rarement proclam ou dans les communaut s les plus pauvres et les plus n cessiteuses 2 Comment puis je faire du business de telle mani re que Dieu en sera glorifi Comment le Royaume de Dieu peut il tre d montr et manifest dans et au travers de mon entreprise Est ce que j ai un plan du Royaume de Dieu pour mon entreprise aussi bien qu un business plan Est ce que je devrais proposer une personne d tre mon r f rant du Royaume pour mon business 3 Devrais je aider moi m me quelqu un en tant son mentor dans
11. Elle cherche autant que faire se peut tre en paix avec toutes les parties prenantes se conduire d une fa on socialement responsable et d une mani re culturellement appropri e L entreprise met en place un standard moral lev pour elle m me ne se contentant pas uniquement d adh rer aux exigences minimums de la loi en vigueur Elle vite de plus de produire des biens ou des services nuisibles ou per us comme tels dans la culture environnante Exemple Une entreprise en Asie a constat que par le biais de ses activit s la majorit de ses employ s avait accept Christ et de nombreux habitants de son lieu d implantation taient positivement influenc s par l Evangile De nouvelles succursales ont ainsi t d velopp es dans les endroits les plus recul s de la r gion et ont permis l tablissement de nouvelles glises De plus de nombreux employ s ont d cid de s investir activement dans leur communaut Le gouvernement a finalement d cern un prix sp cial cette entreprise Toute la soci t avec ses employ s exerce ainsi une influence positive dans toute la r gion Exemple Une clinique costaricaine bien connue Clinica Biblica a d velopp des partenariats avec des minist res poursuivant des objectifs similaires Entre autre elle travaille en association avec l organisation Roblealto dont la mission est de subvenir aux besoins spirituels et physiques des enfants costaricai
12. IL InterVarsity Press 2002 Comprehensive listing of 1200 books on marketplace faith integration The authors include a historical survey of the marketplace faith movement and a variety of thematic indexes Hill Dr Alexander Just Business Christian Ethics for the Marketplace Downers Grove Ill InterVarsity Press 1997 An introduction to business ethics and help for examining ethical issues that arise in any business development context Humphreys Kent Lasting Investments A Pastor s Guide for Equipping Workplace Leaders to Leave a Spiritual Legacy Colorado Springs CO NavPress 2004 Rediscovering the common goals and visions that pastors and workplace leaders share Steps for establishing and maintaining fruitful and powerful relationships 88 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Knoblauch Dr Jorg and Jurg Opprecht Kingdom Companies How 24 Executives Around the Globe Serve Jesus Christ Through Their Businesses Self published 2004 Introduces kingdom companies those businesses that operate on biblical values and as a means of spreading the gospel Highlights principles for kingdom companies through short company profiles Contact knoblauch tempus de Lai Patrick Window Businesses Doing Tentmaking in the 10 40 Windows Pasadena CA William Carey International University Press 2003 Practical guide for starting businesses as a tentmaker in cou
13. Le business n a jamais t destin pour le profit un retour temporaire mais sa raison d tre r side dans le fait de cr er de la richesse et de d velopper des capacit s ternelles nous permettant alors d investir dans d autres r alit s ternelles La pri re est une part importante du business et elle est la cl pour des r sultats tangibles Jim a ainsi d couvert que de prier pour ses employ s nomm ment et non pas globalement donnait des r sultats visibles Il a alors mobilis de nombreux chr tiens se joindre cette intercession Jim a organis les choses de telle sorte qu une personne prie pour chaque employ syst matiquement chaque jour Cela s av rera tre le meilleur investissement qu il ait jamais fait Le business est le terrain de formation de Dieu pour nous apprendre servir Examiner les livres traitant du management et voyez ce qu ils disent propos du service C est une comp tence que nous aurons rajouter sur notre fiche d embauche dans la Nouvelle J rusalem Le business nous permet d en faire l apprentissage d s pr sent Jim s est encore rendu compte que la vie quotidienne de l entreprise tait la meilleure des formations de disciples Il est possible de voir la vie de centaines de personnes tre touch e par l Evangile tout en dirigeant une soci t Porter du Fruit Pour Jim une entreprise prosp re peut amener une transformation globale dans la vie des individus
14. ativit et des ressources pour les strat gies missionnaires de l glise B A M l o l Eglise est peu ou pas pr sente B A M peut ouvrir des portes dans des r gions o il n existe aucune expression ouverte de l glise locale L implantation du business et l implantation d glises peuvent aller de paire Cependant une claire distinction devra tre tablie entre le leadership de la nouvelle glise et celui de l entreprise ceci pour viter tout conflit d int r t Dans ce contexte une initiative B A M peut d velopper un partenariat d s le d marrage de l glise et ce en d pit d un environnement potentiellement hostile Ce sont des opportunit s pour un minist re de transformation o la mission traditionnelle et certaines manifestations de l glise sont interdites 55 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Par exemple dans un pays du Moyen Orient un chef de tribus arabe est le propri taire d une entreprise du Royaume Il est le seul chr tien dans le village mais ses relations avec les leaders sont excellentes La communaut le respecte parce qu il a manifest une attention authentique aux besoins des personnes Une partie des b n fices de l entreprise est investie dans des projets de d veloppement de la r gion Il esp re qu une glise naitra avec la prochaine g n ration Dans plusieurs parties du monde telles que dans la p ninsule Arabique
15. ce de vide et il y a un besoin crucial de chr tiens dans les domaines juridiques et politiques comme dans les affaires pour faire face ces probl mes Manque de reconnaissance et de formation On peut mettre des doutes sur l efficacit d une simple loi pour r former le commerce international et le rendre plus libre et quitable moins que des personnes au niveau local soient form es efficacement encourag es et soutenues pour faire du business il leur sera difficile de vraiment b n ficier de l immense potentiel que repr sente le commerce local et international Un des plus grands besoins est de faire conna tre la vision de B A M en mettant en place des structures de soutien et de formation Il existe d autres raisons que celles d crites plus haut dans ce document qui expliquent pourquoi les chr tiens s impliquent finalement relativement peu dans le business On peu citer par exemple le manque de mod les valides le manque d esprit d entreprise au sein d une culture donn e une certaine ignorance quant aux bonnes 31 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais pratiques le manque d accompagnement professionnel pour le d veloppement de projets viables le manque d acc s aux capitaux et aux investissements le manque de r seaux efficaces etc Une des raisons tout cela est l immaturit de par sa nouveaut du mouvement B A M Il existe une r elle sensat
16. elles devraient donner tous leurs b n fices et ne les reconnaissant pas comme un minist re en soi e Mauvaise compr hension par l glise de ce que devrait tre un business sp cialement quand celui ci est vu comme tant la vache lait ou comme devant donner des services gratuit l glise etc e Dans certains pays les entrepreneurs utilisent leur statut dans l glise pour des raisons commerciales et non pas spirituelles e Le business et l glise sollicitent les meilleurs comp tition e Conflits potentiels en rapport avec le m lange d argent issu d activit sans but lucratif et celui provenant de l activit business e La pression de devoir rendre des comptes l glise locale sur le nombre d mes sauv es 82 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Le concept de mission holistique n est pas ais ment compris par le clerg le dualisme est ancr et perp tu par les pasteurs au cours des formations bibliques et g n ralement le clerg est souvent trop occup pour essayer de comprendre de tels concepts missionnaires Obstacles percus par les gens d glise mission Les formations bibliques renforcent la dichotomie sacr s culier et clerg laique La spiritualit et la pauvret dans certains contextes sont troitement associ es par exemple en Am rique Latine et la pauvret est dans ce cas une vertu spirituelle La tendance de type
17. entrepreneur ind pendant esprit d entreprise manifeste souvent une r elle difficult s associer a s affilier ou tre partenaire d une structure plus importante d un mouvement d glises ou d implantation d glises ou encore d une organisation missionnaire Les entrepreneurs expatri s dans un pays ont tendance 4 aller rejoindre les glises internationales plut t que les glises locales autochtones Les hommes et femmes d affaires n apprennent g n ralement pas la langue locale ou ne cherchent pas tudier le contexte culturel dans lequel ils voluent Qui a l argent d tient le pouvoir exemples de pasteurs qui n ont pas os confronter les probl mes moraux ou les pratiques injustes de certains businessmen de projets qui ont suivi les inclinaisons de l entrepreneur ou encore de membres de comit s qui ignorent tout de la mission et qui pourtant prennent les d cisions parce qu ils ont l argent Manque de respect mutuel pour les comp tences et les dons Divergence totale de style de vie entre les pasteurs et les entrepreneurs D connection entre les pratiques occidentales du business et celle des pays mergents exemple de l accent mis sur les questions d ordre structurels en Am rique Latine Dilemme quant savoir si une solution conomique est valide pour un probl me biblique L glise n a que peu ou pas d exp rience dans le business Le business est parfois
18. entreprise met un accent particulier sur l accompagnement personnalis de ses employ s les managers chr tiens tant engag s d montrer activement l amour de Christ dans le quotidien Plus que d tre le sel et la lumi re au sein de l entreprise ces m me managers chr tiens ont uvr la cr ation de deux glises et d une cole primaire La soci t EC a de plus fourni une aide technique et financi re une cole de formation l informatique pour des personnes handicap es et a embauch plusieurs de ses tudiants Duplication g n rations futures Sudyk a constat que la plupart des tudiants des coles de business am ricaines qui se sentaient appel servir le Seigneur taient encourag s abandonner leurs tudes commerciales pour effectuer des formations th ologiques Il a d cid de cr er une ONG et a mis en place un programme de stage afin de permettre aux tudiants en business qui le souhaitaient d utiliser leurs qualifications dans le domaine conomique pour r pandre l Evangile dans des pays qui sont g n ralement ferm s un travail missionnaire traditionnel Actuellement cette ONG travaille en relation troite avec plus de 200 universit s chr tiennes et par le biais d un partenariat sp cifique avec 43 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Intervarsity Christian Fellowship avec un nombre notable d universit s la ques e
19. ils puissent jouer leur r le vital dans l accomplissement du Dernier Commandement Cela est particuli rement crucial dans les lieux o le nom de J sus est peu ou pas pr ch et o sa compassion n est pas manifest e Nous devons penser cette mobilisation des hommes et des femmes d affaires en termes d inter culturalit venant de toutes les nations et allant dans toutes les nations Sans toutefois n gliger les possibilit s B A M dans des cultures proches de celle de l entrepreneur envoy Il est vital de mobiliser et d quiper des hommes et des femmes d affaires g ographiquement et culturellement proches des r gions pr sentant de r els besoins Ce sont souvent eux qui peuvent avoir un impact plus imm diat dans leurs propres communaut s et nations La plupart du temps ces m mes entrepreneurs auraient batailler pour se faire accepter dans une culture chr tienne faisant face la suspicion voir m me l hostilit Qu ils exercent leur service dans leur propre culture ou dans une autre culture les hommes et femmes d affaires chr tiens doivent tre encourag s dans leur vocation dans le monde du business S ils se sentent appel s pour servir le Christ ils ne devraient plus tre automatiquement orient s abandonner leur activit d entreprise pour exercer un minist re selon le mod le traditionnel d un pasteur ou d un missionnaire souvent incorrectement pr sent s comme des appels plus noble
20. la communaut d expatri s est importante De nombreuses d glises internationales existent l o l on ne trouve aucune glise indig ne Cela repr sente une r elle opportunit pour les hommes et les femmes d affaires chr tiens expatri s Ainsi par exemple cette glise internationale quelque peu intimid e par son environnement exclusivement musulman Une vision est n e encourageant l glise s investir concr tement dans la communaut en partageant l amour du Christ Le pasteur de l glise a alors commenc un projet scolaire qui emploie des membres de l glise La qualit de l ducation prodigu e attire des enfants de la haute soci t locale En cons quence de quoi l glise peut toucher et influencer la communaut locale tout en d veloppant une activit lucrative Organisations missionnaires et B A M Business as Mission est une strat gie qui gagne de plus en plus de cr dibilit la fois au sein de la communaut missionnaire et au sein de celle des entrepreneurs chr tiens Alors que la distinction entre les deux communaut s demeure de nouveaux bizzionaires se mobilisent et ont une approche plus int gr e La distinction diminuera dans les futures g n rations Nous encourageons vivement la multiplication de telles initiatives De nouveaux m canismes de soutien et des structures d envoi se focalisant sur la nature et les besoins de B A M sont n cessaires Des business rentables pe
21. leurs pratiques comme les biens et services produits ne contredisent pas le message de l Evangile Exemple Adh rer des pratiques qui honorent Christ a emp ch TRP Limited en Turquie de profiter de certaines opportunit s financi rement int ressantes La bureaucratie les r alit s conomiques et la corruption rampante sont autant de d fis pour cette soci t qui a choisi de s inscrire dans la dynamique B A M Le fondateur est accompagn par un mentor spirituel et par un r seau en Turquie d gt hommes d affaires partageant les m mes convictions Il sait aussi qu une vie de pri re abondante et une connaissance profonde de Dieu et de Sa Parole ne sont pas facultatives si on veut faire un travail spirituel efficace dans le monde des affaires 9 D velopper sa vie de pri re et rechercher le soutien d intercesseurs Les responsables dans B A M recherchent le soutien dans la pri re et maintiennent des lignes de communication avec les personnes qui se sont engag es L ennemi fera tout son possible pour saboter les buts du Royaume de l entreprise aussi faut il porter une attention toute particuli re au combat spirituel L intercession proactive pour le business est inh rente au management de l entreprise Exemple au d but de son activit le fondateur d une soci t en Asie n tait pas pr par au niveau de guerre spirituelle qu il allait rencontrer Il ne consacrait que peu de temps la pri re personn
22. ne Chapitre 1 QU EST CE QUE BUSINESS AS MISSION Clarification des termes Introduction Le but de ce chapitre est de clarifier bri vement quelques termes et expressions cl s Les d finitions utilis es ici sont simplement donn es pour nous aider 4 communiquer avec clart Il n est pas de notre intention de cr er une orthodoxie B A M ou d exclure d autres groupes ou initiatives qui pr f reraient l utilisation d autres termes et d autres d finitions Les autres expressions commun ment utilis es sont Entreprises de Transformation Soci t pour l accomplissement du dernier Commandement et Business du Royaume Nous reconnaissons que dans certains contextes Business as Mission n est pas le terme le plus adapt L expression elle m me Business as Mission peut tre consid r e comme une expression trop g n raliste englobant diff rents domaines dans lesquels le business et la mission se retrouvent En outre les termes que nous utilisons sont culturellement et linguistiquement limit s de par le simple fait que ce document a t r dig en anglais Nous nous attendons ce que des expressions alternatives soient d velopp es pour une communication plus coh rente dans les autres langues et dans d autres contextes religieux politiques et culturels Les l ments esquiss s dans ce document devraient tre consid r s comme susceptibles changements futurs e
23. re aujourd hui dans toute l Asie et au Moyen Orient La soci t BAX dans une des nations d Asie du Sud est la moins touch e par l Evangile a t cr e en 1995 C est une soci t d investissement dont le capital de d part vient de BA Singapour Puis une soci t d import export a t ajout e Ces entreprises emploient aujourd hui des expatri s de plusieurs nations et de nombreux nationaux Les activit s concernent l artisanat la couture et la fabrication de tuiles un studio de PAO DAO un caf restaurant qui emploie des ex prostitu es une activit m tallurgique qui emploie des jeunes marginaux une soci t de cr ation de sites Internet D autres activit s sont l tude dans le domaine de l exportation de sucre ou dans la fabrication d accessoires vestimentaires Chaque projet d veloppe son propre plan Certains d entre eux sont de petites tailles facilement reproductibles parfaits pour le monde rural et enti rement consacr s aux individus De nombreuses personnes ont ainsi entendu la pr dication de l Evangile et sont venues Christ D autres activit s expriment le fardeau de BA pour les plus pauvres et s accompagnent de programmes de micro cr dits De nouveaux projets ciblent les personnes plus duqu es sur qui reposent l avenir de leurs nations BAX a donn naissance une ONG locale qui emploie environ 150 personnes et qui est devenue le bras principal de l aspect m
24. rement les missionnaires qui les ont accompagn Sur un plan strictement du business ce n est pas tr s positif mais c est de toute fa on le cas de la plupart des autres soci t s qui op rent dans notre domaine La chose la plus importante est qu un nombre important de minist res a t tabli sans que ne soit cr e de d pendance a des donateurs financiers Clinica Biblica le business de la sant un minist re de gu rison Intention histoire et vue d ensemble Le Centre M dical Clinica Biblica de San Jos au Costa Rica s est d velopp et adapt sur plus de 75 ann es pour proclamer courageusement le Royaume de Dieu en cherchant am liorer le bien tre m dical et spirituel d une communaut n cessiteuse Clinica Biblica est un minist re chr tien devenue une entreprise fond e en 1921 par un couple de missionnaire anglais Harry et Susan Strachan Les Strachan sont arriv s San Jos en se concentrant sur l vang lisation d une population en majorit non 76 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais croyante Le taux de mortalit infantile tait alors de 1 sur 3 et la population d enfants largement sous aliment e et chroniquement malade Tr s rapidement ils ont largi leur vision pour r pondre aux besoins physiques de la population et des enfants en particulier Depuis son inauguration en juillet 1929 la Clinica Bfblica s est engag e
25. une force renouvel e pour exercer leur minist re professionnel Les glises et les pasteurs en particulier peuvent enseigner former et proposer un soutien pastoral aux chefs d entreprise et aux professionnels De leur c t les entrepreneurs peuvent mettre leurs comp tences disposition de tout le corps Ces business du Royaume peuvent proposer des emplois quelques membres de l glise ce qui est particuli rement vital dans des r gions du monde o le ch mage affaiblit consid rablement l glise Le besoin de partenariat dans la pri re l encouragement mutuel et dans la conduite de projets communs est essentiel pour la communaut Une glise locale par exemple peut lancer une initiative B A M comme faisant partie de sa strat gie d vang lisation ou elle pourrait encore encourager ses membres soutenir sp cifiquement des nouveaux leaders de B A M B A M et les glises d envoi Les responsables de communaut s chr tiennes ont jouer un r le essentiel afin de permettre aux hommes et aux femmes d affaires de pleinement prendre leur place dans la construction du Royaume de Dieu Reconna tre soutenir former celles et ceux qui sont envoy s sur le champ de B A M fait partie de ce r le Organiser des s jours en situation de mission interculturelle pour des professionnels s av re extr mement efficace En partageant leurs id es et leurs qualifications les entrepreneurs peuvent contribuer lib rer la cr
26. velopper et multiplier Reconnaissance Il serait souhaitable que les responsables d organisations missionnaires se fassent les avocats de la dynamique m me si une proche collaboration n est pas forc ment possible Cela permettrait aux bizzionaires de travailler en bons termes avec d autres minist res sur le terrain Nous sugg rons ainsi que tous les leaders et cadres de mission s approprient le concept afin d tre en mesure de d fendre l id e qu une entreprise peut tre un formidable outil pour faire des nations des disciples Collaboration Les organisations missionnaires peuvent tre des partenaires essentiels pour aider des initiatives B A M fixer des objectifs missionnaires appropri s Elles peuvent aider g rer les questions de transparence et d ouverture Elles peuvent aider sur un plan plus global mettre en place une strat gie de d ploiement d initiatives B A M Les missionnaires sur le terrain peuvent aider valuer si telle entreprise est adapt e dans tel contexte local ou telle culture Les agences missionnaires peuvent encore sur le plan d une nation ou d une r gion faire le lien avec toute l uvre de Dieu Ces organisations ont une connaissance du terrain des r seaux de soutien des contacts des outils de formation des comp tences linguistiques de la litt rature appropri e des outils d vang lisation etc dont peuvent b n ficier les initiatives de business Le
27. 117 Available at www ijfm org 91 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Denise Daniels Tim Dearborn Randel S Franz Gary L Karns Jeff Van Duzer and Kenman L Wong Toward a Theology of Business at The Fifth International Symposium on Catholic Social and Management Education Bilbao Spain July 2003 Available at The Center for Integrity in Business Seattle Pacific University www spu edu depts sbe cib scholarship_cib htm papers Judith Dean Why Trade Matters for the Poor at 20th Anniversary Conference Association of Christian Economists Washington DC January 2003 Available at www ec i org articles htm David English Paul s Secret A First Century Strategy for a Twenty first century World World Christian 14 3 2001 22 26 Norm Ewert The Role of Business Enterprise in Christian Mission in Transformation 9 1992 7 14 Stanley J Grenz God s Business A Foundation for Christian Mission in the Marketplace in Crux 35 1 1999 19 25 Available from Regent College publications www gospelcom net regent regentnew crux David Hagan Strategic Impact Through Multiplying Modular Business in International Journal of Frontier Missions 15 1 1998 27 28 46 Available at www ijfm org Ronald F Hock The Workshop as a Social Setting for Paul s Missionary Preaching in The Catholic Biblical Quarterly 14 3 1979 439 450 Pa
28. Il nous faut recruter des professionnels suppl mentaires ayant un r el int r t pour la mission et qui accepteront de vivre dans des contextes interculturels et valuer leur capacit int grer de mani re globale business et mission Dans les projets B A M les gens d affaire doivent se rappeler de l importance de l interaction avec les missionnaires traditionnels 86 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Annexe F R PERTOIRE DES RESSOURCES Les ressources list es dans ce document sont class es selon les cat gories suivantes i Livres ii Articles et tudes iii Organisations r seaux et sites Web iv Structures de formation v Outils suppl mentaires L essentiel de ces ressources tant en anglais elles sont pr sent es ci dessous non traduites Except pour les encadr s dans le point iii Organisation r seaux et sites Web et le point v Outils suppl mentaires i Livres Befus David R Kingdom Business The Ministry of Promoting Economic Development Miami Latin America Mission 2002 Befus writes from his experience in integrating ministry with economic activity and presents five models of integration Spanish and English translations Burkett Larry Business by the Book The Complete Guide of Biblical Principles for the Workplace Nashville TN Thomas Nelson 1998 Practical advice for how to apply biblical principles
29. J sus a clairement d fini Sa mission comme tant l vang lisation la saintet sociale et la justice C est l ordre de mission global du Christ pour un monde bris C est un ensemble d objectifs spirituels politique sociaux tout autant qu conomiques C est un vangile plus ais ment recevable par l audience juive de J sus et par l glise primitive avec leur notion int gr e du shalom que par l Eglise parcellaire d aujourd hui largement influenc e par de multiples perspectives du monde et de la r alit L ap tre Paul dit que nous sommes sauv s par gr ce et non par nos propres efforts Eph 2 8 10 Il continue en pr cisant que nous avons t cr s pour de bonnes uvres que Dieu a pr par es d avance pour nous Le mot traduit par uvres est ergon en grec qui signifie travail habilet business art ouvrage etc C est aussi la racine du mot ergate qui veut dire ouvrier employ et entrepreneur Il n y a jamais eu de s paration entre la gr ce de Dieu et des actions pratiques tangibles v cues dans le monde physique sur terre L thique dans le travail et une sensibilit sociale r elle taient deux l ments essentiels la croissance de l Eglise primitive permettant la communaut chr tienne d alors d tre respect e par la soci t Actes 4 32 35 Mais il n a pas fallu longtemps avant que l glise ne soit influenc e par les philosophies grecques Gnosticisme et Platonism
30. Mission Fran ais mauvais ou non bibliques Au contraire les profits sont bons souhait s et utiles Dieu et Ses buts aussi longtemps qu ils ne sont pas oppressifs ou r sultants d escroqueries ou de commerces qui ne font pas honneur au Christ et Son vangile Des subventions temporaires peuvent tre utilis es pour cr er un Business as Mission Des subventions r guli res ou des soutiens financiers sans une vraie recherche de rentabilit sont plus proches de dons charitables des minist res que d un minist re Business as Mission Le business du business c est le business Et le business de Business as Mission est le business dans une perspective du Royaume de Dieu Business as Mission se retrouve dans toutes FORMES ET DIMENSIONS Les m thodes comme les strat gies de business et de minist re seront aussi diverses et cr atives que Dieu nous a cr infiniment diff rents La taille de l entreprise importe elle Oui et Non Il existe des programmes de micro cr dits qui pourvoient aux revenus n cessaires pour des familles et des individus qui induisent du d veloppement communautaire de l implantation d glises et de la formation de disciples En d autres termes les programmes de micro cr dits sont efficaces pour le Royaume Un grand nombre de ces programmes existent d j Cet aspect d tient une place l gitime dans Business as Mission Cependant notre a
31. a vu qu il ne recevait pas la juste r tribution ou fruit de son travail En lib rant son peuple et en le conduisant vers la terre promise Dieu a tabli les conditions sociales et conomiques n cessaires une communaut saine Dieu savait cependant que certains voudraient changer la vocation spirituelle du travail en une poursuite idol tre de l argent et des biens A nsi le Seigneur a tabli des cadres juridiques en lien avec la propri t le travail et l conomie pour le bien tre de son peuple Ex 21 23 Lev 25 Par exemple les Isra lites se devaient d observer le sabbat comme un jour sp cial en s abstenant d activit s de business afin de jouir du repos et du renouvellement que Dieu souhaitait De m me ils devaient laisser une partie de leurs champs non moissonn e afin que les orphelins les veuves et les trangers parmi eux puissent avoir acc s la bont de Dieu en glanant les surplus d une r colte abondante Ou encore il leur tait interdit de pr ter int r t leurs fr res dans le pays De mani re g n rale ils taient appel s honorer Dieu par leur travail et leur productivit en se soumettant aux limites et ordonnances qu Il avait tablies Ce faisant le peuple d Isra l continuerait tre b ni par Le Seigneur tout en tant un t moignage pour les nations Deut 26 28 Les promesses de Dieu faites au peuple d Isra l lorsqu il laissait derri re lui l esclavage et l Egypte
32. activit s du business ne fassent ombrage la proclamation de l Evangile la transformation spirituelle ou a l implantation d glises D excellents exemples B A M port s par une vision globale du Royaume prouvent que cela n a pas de raison d arriver B A M doit s attacher 4 toujours pratiquer et proclamer la pl nitude du Royaume de Dieu d une mani re coh rente avec son environnement Les hommes et les femmes d affaires du Royaume savent qu il ne sert de rien de rendre les gens plus riches s ils ne sont pas sauv s Le business donne la base cr dible sur laquelle se manifestera un int r t authentique pour la vie en son entier des personnes que les entrepreneurs cherchent mener Christ Crainte que le business ne corrompe ou n rode la force missionnaire Certains craignent que B A M ne rentre en conflit d int r t avec l action missionnaire Le danger existe en effet que des missionnaires ne choisissent de sauter dans le wagon du business sans avoir de plan d action coh rent Cela m nerait l chec la fois du business et du minist re Certains ne voient dans le business que le moyen facile d arriver leur fin visa revenus financiers strat gie d acc s un pays etc et se retrouvent ainsi totalement absorb s par les exigences du moyen alors que le but final n est jamais atteint La mise en place par les organisations missionnaires d une politique attentive concernan
33. besoin croissant pour des mod les d actions ou d organisations missionnaires qui sont financi rement viables et m me de fortifier les glises locales et les mouvements missionnaires nationaux Business as Mission est une r ponse Il devient crucial que les hommes et femmes d affaires chr tiens puissent tre quip s et soutenus afin d tre m me de jouer leur r le cl dans la transformation de leur propre nation et bien au del Au cours d une rencontre de leaders chr tiens de pays d Europe de l est les uns apr s les autres les responsables des diff rentes d nominations insistaient Ne nous envoyez pas d argent cela cr e uniquement des divisions Envoyez nous plut t des hommes d affaires qui peuvent cr er des emplois pour nous que nous puissions nous d velopper Un leader croate est all plus loin en disant Nous envoyer des missionnaires est bien mais nous pr f rerions que vous nous envoyiez des hommes d affaires chr tiens qui peuvent nous apprendre et nous aider commencer des entreprises et cr er des emplois d une mani re digne du Christ Une femme d affaires chr tienne d Asie Centrale souligne il y a beaucoup de s minaires et d enseignements sur comment d marrer un business Il y a des coles de commerce avec des professeurs locaux et trangers Mais il y a peu de ressources pour avoir une aide pratique dans le d marrage d une vraie entreprise et pas seulement c
34. ce qu on appelle le pseudo holisme Dans la Bible nous trouvons un holisme syst matis et non pas deux r alit s physique et 28 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais spirituelle que l on tente maladroitement d associer ensemble Il n existe aucune hi rarchie avec les choses spirituelles au sommet et les choses physiques en dessous Ce ne sont en aucune fa on deux sph res s par es et de valeurs diff rentes Il n est pas question ici d ajouter simplement le business l agenda social de l Eglise Il ne nous parait pas possible de juste consid rer le business comme un outil pour satisfaire aux besoins physiques des personnes Il y a un besoin plus essentiel pour un changement de paradigme dans lequel le sacr et le s culier s int grent comme dans le cadre de la vision du monde biblique Le discipulat et la transformation devraient concerner la personne dans sa globalit en cherchant des applications pratiques dans le monde du travail De nos jours de nombreuses organisations chr tiennes travaillent dans le domaine du D veloppement Social Elles ont mis en place des programmes de micro finances de coop ratives etc Tout ceci sans aucun doute possible contribue au d veloppement durable des communaut s les plus pauvres N anmoins pour beaucoup cela devient une fin en soi L Evangile n est pas communiqu dans sa pl nitude consid rant que l act
35. celles qui sont de dimensions internationales sont encore trait es avec beaucoup de m fiance de scepticisme voire m me d hostilit par les glises Cela explique pourquoi beaucoup pensent aujourd hui que la dynamique B A M est au tout d but d un changement de paradigme Il serait d ailleurs plus exact de dire que B A M est au bout de la cha ne de changements plus g n raux qui se d roulent dans l Eglise alors que la compr hension d une approche globale de la mission arrive maturit Il existe un potentiel de plus en plus vident pour les hommes et les femmes d affaires de jouer un r le actif dans la mission interculturelle Nous ne pouvons pas ignorer la r alit globale et le besoin d tablir des strat gies conomiques du Royaume de Dieu 23 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais qui ont la capacit d apporter une transformation profonde et durable sur le plan spirituel social et conomique Nous faisons face la fois des opportunit s consid rables et d immenses d fis L Esprit du Seigneur est sur moi car il m a oint pour pr cher la Bonnes Nouvelle aux pauvres Il m a envoy proclamer la libert pour les prisonniers et le recouvrement de la vue aux aveugles d lier les opprim s proclamer l ann e de la gr ce du Seigneur Luc 4 18 19 Opportunit s Un Monde dans le Besoin Pr s de 50 de la population mondiale vit avec
36. chr tiens pour faire face aux besoins du monde dans et par les affaires et ainsi manifester la gloire de Dieu dans le monde du travail et de l conomie et au dela Recommandations Nous faisons appel a l Eglise du monde entier pour qu elle identifie affirme soutienne consacre et envoi les entrepreneurs afin qu ils exercent leurs talents et leur appel en tant qu hommes et femmes d affaires dans le monde parmi tous les peuples et jusqu aux extr mit s de la terre Nous faisons appel aux hommes et femmes d affaires du monde entier pour qu ils re oivent cette affirmation et qu ils consid rent comment utiliser leurs dons et leurs exp riences pour faire face aux besoins physiques et spirituels les plus pressants par le biais de Business as Mission Conclusion La vraie finalit de Business as Mission est AMDG ad maiorem Dei gloriam pour la plus grande gloire de Dieu Groupe de Travail Business as Mission Octobre 2004 71 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Annexe CONTRIBUTIONS Groupe de travail Business as Mission Forum de Lausanne 2004 Equipe coordinatrice Mats Tunehag Su de Pr sident Wayne McGee USA Afrique GB Vice pr sident Josie Plummer GB Animatrice Membres Cristal Alman Colombia USA Etienne Atger France D Batchelder USA Alan Bergstedt USA Branko Bjelajac Serbia amp Montene
37. comme des communaut s La grande majorit de ses employ s s est convertie Le nom de Christ a t lev dans l entreprise de toutes sortes de mani res et d v nements L influence de l Evangile va bien au del de l entreprise elle m me Jim et son quipe ont d marr de nouvelles entreprises dans des lieux les plus loign s du pays et celles ci ont donn naissance de nouvelles glises L une d entres elles est compos e de tous les mendiants qui ont trouv du travail chez Jim D autre part beaucoup d employ s s investissent activement pour influencer leurs villages ou quartiers Plusieurs d entre eux essaient par exemple d tablir le Royaume de Christ dans une r gion connue pour tre sous le contr le de nombreux sorciers 46 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Le business cr e des opportunit s Les gouvernements accueillent favorablement les entreprises quand celles ci b n ficient directement aux populations Le gouvernement a remis des prix plusieurs des soci t s de Jim pour leurs activit s Cela lui a donn l occasion ainsi qu ses quipiers de t moigner de Christ aux fonctionnaires du gouvernement Jim est conscient de tout qui pourrait tre mieux fait et de ses propres faiblesses Cependant il esp re que les le ons qu il a apprises seront un encouragement pour d autres la Gloire de Dieu 47 Lausanne For
38. de plusieurs coles L une d entres elles accueille 750 l ves dont plus de la moiti sont des filles Avec l assurance de revenus durables beaucoup s engagent sur du long terme dans les villages Des m decins reviennent m me s y installer La flexibilit d organisation que procure le fait de placer des m tiers tisser dans les maisons permet aux artisans de d velopper d autres activit s familiales et agricoles Les femmes souvent exclues de la vie conomique peuvent elles aussi participer au tissage Chaque village d signe un superviseur parmi tous les artisans Ce superviseur devient alors une r f rence pour les autres tisserands du village C est toute la communaut qui identifiera aussi quels sont les besoins prioritaires du village Les ouvriers et les superviseurs d veloppent des relations qu ils n auraient jamais eues autrement Un superviseur musulman par exemple cesse d tre identifi comme musulman par un artisan chr tien au contraire de cela ils deviennent amis et 42 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais partenaires travaillant ensemble pour un but commun et pour le bien tre du village entier Commerce Evang lique EC Arri re plan Tom Sudyk a travaill pendant 12 ans dans le domaine de la justice avant de commencer sa carri re dans le business cr ant et revendant plus de 20 soci t s En 1999 il a effectu un voyage en
39. de l A M T tait de plus de 10 millions de dollars et l entreprise s est d velopp e sur 9 sites en Asie orientale De cette position de force la soci t a pu tablir des alliances strat giques avec plus de 15 organisations but non lucratif pour des projets dans l ducation le d veloppement et l implantation d glises Dans chaque soci t de l A M L le coordinateur strat gique de ces projets d veloppe des relations avec les responsables des glises locales pour mettre en place des actions d vang lisation des formations de disciples et des implantations d glises Notre but dans ce chapitre a t de proposer un ensemble de principes directeurs pour ceux qui souhaitent mettre pratique des actions B A M Ceci n est pas une liste exhaustive et elle devra certainement tre revue au fur et mesure de la collecte de nouvelles exp riences cependant ces points offrent un point de d part Ces principes sont l manation des connaissances et des meilleures exp riences des participants du Groupe de Travail du congr s de Lausanne Des tudes de cas ont t sp cialement propos es pour ce document La plupart des documents utilis s et des cas tudi s peut tre consult e dans le chapitre 5 et en Annexe C Pour des lectures ult rieures sur l existence de B A M et sur des exemples de bonnes pratiques consultez l Annexe F qui propose la liste des ressources disponibles essentiellement en anglais Nous recommand
40. es afin de pouvoir cr er des mod les d accompagnement de business business Consolider les capacit s Une fois que nous avons commenc efficacement de mobiliser et d harmoniser les ressources en termes de personnes et de capital la question se poser est de savoir si nous avons la capacit de les g rer en offrant un d ploiement et un service de soutien efficaces Au niveau de l envoi a t on la capacit de pr parer et de former les personnes Sur le champs de mission y a t il r ceptivit et int gration de ces nouvelles strat gies I nous faut nous assurer que dans tout le processus nous avons les capacit s de g rer efficacement les personnes et l argent et de prendre des d cisions strat giques S assurer aussi d une bonne communication entre les structures d envoi et celles de terrain de m me qu entre ceux ayant une culture de business et ceux ayant une culture de mission plus traditionnelle Capital intellectuel Il est n cessaire de d velopper une bonne th ologie et de mener un travail de recherche et de r flexion pour assurer une action pertinente Il faut mettre l accent sur la th ologie du travail et du business conjointement avec des travaux sur les strat gies et pratiques de terrain Etudes de cas Une facette importante du capital intellectuel r side dans la r colte d tudes de cas Chaque exp rience devrait tre tudi e document e et valu e Le partage d exp riences p
41. est oppos aux buts missionnaires de l entreprise Les entreprises d AMI d veloppent une bonne part de leur activit l export ce qui leur permet de ne pas avoir trop souffrir de la corruption locale Ils ont aussi une r elle influence politique les autorit s locales reconnaissant que AMI stimule le march local par ses activit s internationales Bob explique Nous sommes des collaborateurs de Dieu Nous plantons les graines par nos activit s d entreprise mais c est Dieu qui fait cro tre Soci t asiatique Une usine a t implant e en Asie en 1988 avec une id e 5 employ s et un capital de 10 000 Apr s 15 ann es d exercice l entreprise est forte de 350 employ s elle exporte par ann e pour 3 000 000 de marchandises et son b n fice net est de 400 000 par ann e Confusions du d but Le fondateur Jim ne faisait pas clairement la distinction entre la raison d tre de son business et les bonnes pratiques d une entreprise Il pensait que parce qu il faisait le travail de Dieu que celui ci lui donnerait un peu de mou et qu ainsi il serait affranchi des principes et contraintes normaux qui permettent aux businessmen de prosp rer Cela a pris du temps pour que Jim comprenne que le business d coule d un syst me voulu de Dieu et ordonnanc par Ses lois dans la cr ation Pour que la r demption op re dans ce syst me il faut bien comprendre les lois et principes
42. face des r alit s en rapport avec les apports financiers priv s et les r alit s sociales des employ s D autres questions doivent aussi tre g r es et qui concernent la famille les finances personnelles la gestion de son temps le minist re dans l glise dans la communaut environnante et des questions de r putation dans le monde du business Il devient ainsi imp ratif de d velopper une vie tr s forte de ressemblance Christ Il est important de reconna tre que de cr er une nouvelle entreprise n est pas chose facile et que la grande majorit de ces nouveaux business ne tiennent pas plus de 5 ans Si l on ajoute cela une dimension interculturelle alors le niveau de risque et de complexit augmente On fait face des probl mes de corruption en particulier dans certains pays d environnement d favorable l initiative priv e et au d fi des sensibilit s culturelles Le niveau de dur travail l engagement et la concentration exig s ne devraient pas tre sous estim s Il est possible que cela induise certaines tensions relationnelles et de l incompr hension par des personnes dont la vie est r gie par un rythme de travail quotidien de 8 heures 52 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Ressources existantes Il existe un nombre croissant de ressources et d initiatives pour B A M L annexe F du pr sent document propose une liste assez compl te
43. faire face Un changement de mentalit lent chez les chr tiens Nous sommes au milieu d un changement de paradigme dans la pens e de la communaut vang lique Ces changements ne s op rent pas en une nuit c est un long processus qui se fait g n ralement sur une g n ration voire m me plusieurs La question de la dichotomie sacr profane a resurgi encore et encore au cours de nos recherches et de nos discussions C est un d fi interne majeur auquel l glise et la dynamique B A M doivent faire face Pour commencer comprendre les obstacles qui peuvent rendre inefficace la dynamique B A M en Afrique il est n cessaire de r aliser comment le christianisme a t introduit dans ce continent Les premiers missionnaires ont pr sent le christianisme aux africains comme une s paration radicale entre ce qui tait spirituel et ce qui tait temporel Chaque paradigme se d veloppe en utilisant une certaine terminologie C est le cas pour ce qui concerne cette dichotomie On la retrouve dans des expressions comme minist re temps plein ou vrai minist re Finalement on se rend compte qu il est facile de professer une croyance dans le cadre d un nouveau paradigme tout en continuant utiliser un discours et des termes emprunt s l ancien paradigme Le mot holistique est souvent utilis mais la pens e dichotomis e peut facilement en tre la fondation sous jacente C est
44. glise dans laquelle il travaille comme pasteur associ non salari La passion de Michael est de voir de nombreux entrepreneurs chr tiens qui partageraient la vision et qui joueraient un r le actif en Turquie Sur une base de volontariat il s est impliqu dans la mise en place d un r seau informel constitu de pr s de 200 chr tiens en Turquie et 50 hors du pays qui sont tous int ress s par le d veloppement de business dans la nation Des professeurs et des tudiants aussi bien que des hommes d affaires exp riment s ont effectu de courtes visites pour soutenir et aider des entrepreneurs turcs et trangers en Turquie Plusieurs consultations nationales sur le business ont t organis es Un site web a t d velopp afin de faciliter les connections du r seau et encourager les chr tiens qui travaillent en Turquie Analyse des pratiques de la soci t Si la soci t est autonome financi rement le capital d investissement n a cependant pas encore t revers Le fait d adh rer la vision du Royaume de Dieu a oblig l entreprise ne pas signer certains contrats qui auraient pu tre financi rement tr s int ressants Les changements administratifs incessants la fluctuation des conditions conomiques et la corruption rampante ont t autant de d fis relever pour rendre l entreprise financi rement viable sans compromettre son thique Michael esp re que les r formes r centes am lioreront
45. her to place ministry back in the hands of the people Passive to active Maintenance to mission Clergy to people of God Teacher caregiver to equipping enabler Olsen J Gunnar Business Unlimited Memories of the Coming Kingdom ICCC 2002 Scandanavia Publishing House 2004 The autobiography of Gunnar Olson founder of the International Christian Chamber of Commerce A story of an intimate walk with God which has lead to the author being used to influence nations Available at www iccc net 89 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Prahalad C K The Fortune at the Bottom of the Pyramid Eradicating Poverty Through Profits Upper Sadle River NJ Wharton School Publishing 2005 The relationship between business and development in developing nations Examining the entrepreneurial ability and buying power of the poor Rundle Steve and Tom Steffen Great Commission Companies The Emerging Role of Business in Missions Downers Grove IL InterVarsity Press 2003 Introduces principles for Great Commission Companies in the context of globalisation Provides five case studies from businesses involved in mission Sherman Doug and William Hendricks Your Work Matters to God Colorado Springs NavPress 1987 Clearly sets out theological basis for work having intrinsic value in itself and in contrast to the sacred secular dichotomy Silvoso Ed Anointed for B
46. in International Journal of Frontier Missions 15 1 1998 15 18 Available at www ijfm org Howard Norrish Lone Ranger Yes or No in Evangelical Missions Quarterly 26 1990 6 14 Available at www wheaton edu bgc EMIS 1990 loneranger html J I Packer The Christian s Purpose in Business in Richard C Chewning Ed Biblical Principles and Business The Practice Colorado Springs NavPress 1990 16 25 Jim Reapsome Paul The Nonprofessional Missionary Occasional Bulletin 1997 Available at www missiology org EMS bulletins reapsome htm Steve Rundle Ministry Profits and the Schizophrenic Tentmaker in Evangelical Missions Quarterly 36 3 2000 292 300 Available at www wheaton edu bgc EMIS 2000 ministryprofits html Steve Rundle and Tom Steffen Building a Great Commission Company in Regent Business Review 11 2004 Available at www regent edu acad schbus maz busreview articlesindex html Dr Kent W Seibert and Scott McFarlane For the Love of Business Demonstrating the Reality of God Through the Practice of Business at The 20th Annual Christian Business Faculty Association Conference October 2004 Available at www ec i org cbfapaper pdf Ruth E Siemens Why Did Paul Make Tents A Biblical Basis for Tentmaking in GO Paper A 1 1998 Available at www globalopps org materials htm Ruth E Siemens The Tentmakers and Their Churches Mutual Responsibility in GO Pa
47. l univers Le but et la nature de Dieu Il ne nous est pas possible de comprendre notre raison d tre et notre mission sur terre moins de comprendre le plan et la mission de Dieu Dieu agit pour Sa gloire Il a cr le cosmos qui refl te Sa gloire et Sa bont Ps 8 19 Bien que cette cr ation ait t corrompue par le p ch et ses cons quences Gen 3 Dieu est l uvre pour la r demption de celle ci par sa cr ativit permanente et par le fait qu Il soutienne toutes choses Dieu le P re a fait l humain hommes et femmes Son image Gen 1 27 Il couvre Ses enfants de son amour bienveillant et s applique la r demption globale de chacun Dieu le Roi regarde l humanit individus et peuples comme tant de son Royaume L intention de Dieu est de recevoir la gloire de chaque peuple nations groupes ethniques en rachetant de mani re totale ceux qui le connaissent l aiment et l adorent Ps 64 1Tim 1 15 17 Dans le cadre de Business as Mission il faut garder quatre choses l esprit a Dieu est au centre de tout b l action est globale c les peuples nations groupes ethniques et les gens individus sont la cible d Sa gloire est le fruit Dieu est esprit Cependant ce sont dans leur forme physique que les actes cr ateurs de Dieu sont le plus clairement per us Nous l exp rimentons puissamment lorsqu on consid re la vaste tendue du ciel et le nombre des toiles jusqu
48. l environnement conomique alors que la Turquie est en route pour adh rer pleinement a UE Les le ons apprises Priorit au client et au march sans clients et sans acc s efficaces au march aucune entreprise ne peut survivre Vendre signifie aimer votre client comme vous m me Les conseils peuvent s av rer pr cieux le gouvernement les experts acad miques et les mentors chr tiens donneront parfois une assistance gratuite Les mentors en particulier peuvent tre des personnes que nous connaissons d j mais dont nous n avons pas encore b n fici es expertise d entreprise 41 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Obtenir une aide professionnelle les conseillers juridiques les experts comptables et les consultants peuvent co ter chers mais ils nous permettent souvent d viter des erreurs qui pourraient nous tre fatales Equilibre et repos apr s plusieurs p riodes de n gligence l gard de Dieu et de ma famille cause des sollicitations de l entreprise la n cessit de devenir redevable quant la gestion de mes temps de repos et de renouvellement devint vidente Je m impose ainsi un jour par semaine pour marcher dans les collines environnantes ou sur la plage et pour prendre du temps l coute de Dieu pour prier et r fl chir sur la soci t sur les besoins de notre glise et sur ma famille Une vie de pri re abondante e
49. la fois profond ment divin et profond ment humain C est un acte concret r v lateur du partenariat entre Dieu et l homme dans la cr ation Travailler ne doit pas tre consid r comme une mal diction ou une cons quence de la chute Au contraire le travail tait une b n diction et un commandement donn Adam et Eve avant la chute Le travail est une activit humaine qui d coule du mandat de gestion de la cr ation d l gu l humain par Dieu Dieu nous donne la capacit cr ative la sagesse et les outils dons talents pour l accomplir Comme Dieu prend plaisir dans sa cr ation physique nous de m me pouvons prendre plaisir cr er des produits des biens et des services utiles et excellents Les affaires et le mandat de gestion L activit conomique est enracin e dans l histoire de la cr ation Les affaires et l entreprise constituent l institution qui cr e et d veloppe des richesses pour une soci t juste Tout comme le gouvernement est l institution qui a charge de cr er et d velopper une soci t organis e et la famille cr e et d veloppe les individus C est ainsi que Dieu l a d cr t La Bible a beaucoup dire sur l thique et l quit dans le travail et le business Elle contient des textes mode d emploi sur ce que Dieu veut en termes de relations dans les affaires d emploi de commerce d utilisation de l argent des pr ts etc Dans le monde de l entreprise ces i
50. lesquels elle travaille Plus d une d cennie apr s sa fondation cet engagement d passe le projet initial et inclus aujourd hui la cr ation d coles Cette entreprise soutien une dizaine d coles dont ont pu b n ficier environ 600 familles d une centaine de villages Elle a de plus aid la construction de plusieurs glises dans les villages environnants Exemple L entreprise costaricaine Clinica Biblica utilise le surplus de ses revenus pour soutenir de nombreuses actions qu elle m ne Le r seau d action ainsi constitu met en commun une partie de ses revenus pour subventionner les soins m dicaux des patients les plus pauvres Les b n fices sont r partis selon trois axes un tiers pour les b timents et les frais d entretien un tiers pour le mat riel m dical et un tiers pour soutenir d autres minist res action m dicale ou sociale 7 Adopter un leadership christique par le service et le transmettre aux autres Les responsables d actions B A M dirigent par l exemple et sont le reflet du Christ en servant les autres De plus par leurs paroles et leurs actions ils accompagnent les autres et en font des disciples de J sus Les questions sur la foi et sa coh rence sont encourag es et abord es de fa on culturellement appropri e Les d cisions sont syst matiquement confront es la question Que ferait J sus dans cette situation Les managers se retrouvent r guli rement pour la pri
51. malheureusement l essentiel de ces ressources est en anglais Les articles les livres et les sites web sont importants dans les tapes de mobilisation Comme le sont les hommes et femmes d affaires chr tiens impliqu s dans B A M et qui sont 4 m me de transmettre la vision a d autres Plusieurs organisations et structures internationales organisent des voyages et excursions afin de permettre a des personnes de vivre une exposition motivante ce genre d activit s Ces m mes organisations ou structures proposent g n ralement des opportunit s d investissement pour des projets B A M Il existe aussi des conf rences et des consultations sur Business as Mission au niveau local national ou r gional Par exemple en Grande Bretagne des rencontres locales sont organis es en Ouganda c est un grand r seau national qui s est mis en place et qui propose ces conf rences En Asie Centrale une consultation r gionale existe depuis plusieurs ann es De plus en plus d organisations missionnaires soutiennent ou s impliquent dans les strat gies B A M B A M est pr sent comme une alternative d engagement missionnaire au m me titre que d autres opportunit s missionnaires Ces agences missionnaires d veloppent de nouvelles politiques et structures pour mobiliser pour de nouvelles initiatives B A M Le pr sent document d velopp dans le cadre du Congr s de Lausanne est mis disposition pour soutenir et a
52. mandat que le Roi a donn Ses disciples tait faites de toutes les nations des disciples Mt 28 18 20 Nous devons avoir un impact dans le monde pour sa transformation Comment y arriver En portant l vangile la bonne nouvelle du Roi glorieux et de Son royaume dans les nations les baptisant au nom du P re et du Fils et du Saint Esprit 28 19 et leur apprenant ob ir tout ce qu Il a command 28 20 Nous devrions r aliser que ce Dernier Commandement est une incroyable responsabilit r volutionner compl tement tous les aspects de la vie et de la soci t Les nations sont appel es refl ter les principes de son Royaume et Sa gloire Mais cette transformation se r alisera seulement quand les nations seront devenues disciples fruit de Son peuple vivant pleinement son Grand 18 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Commandement d aimer le Seigneur votre Dieu de tout votre coeur et de toute votre me et de tout votre esprit et d aimer votre prochain comme vous m mes Mt 22 36 39 L Evangile holistique dans l histoire de l Eglise C est seulement quand nous comprenons l immensit de la t che qui nous incombe r sidant la fois dans le Dernier Commandement et dans le Grand Commandement que nous r alisons pleinement notre besoin d entendre le Christ dire je suis toujours avec vous Matt 28 20 Dans Luc 4
53. mentaires peuvent tre trouv es dans l annexe C TRP Limited Arri re plan de la soci t Michael le fondateur de TRP Limited a d m nag en Turquie en 1997 apr s avoir travaill 13 ann es dans le secteur m dical Il tait anim par une vraie passion pour que se mette en place dans ce pays un mouvement d glises dynamiques et autonomes Le guide de pri re Op ration Monde d fini la Turquie comme tant la plus grande nation non atteinte par l Evangile sur terre Pour une population de 71 millions d habitants on compte approximativement 2 400 chr tiens nationaux r partis dans environ 75 petites communaut s Michael a en premier lieu ouvert un bureau de liaison pour l importation de mat riel m dical Puis en 2000 lors d un voyage dans son pays natal il a rencontr les propri taires d une grande soci t de produits agro alimentaire Le PDG tait sensible la vision de Michael et parce que la compagnie voulait d velopper ses affaires vers la Turquie il a suivi une formation en n goce de produits agro alimentaires En investissant 110 000 de ses propres capitaux Michael et sa femme ont cr TRP Limited en 2001 une soci t commerciale et de conseils Le chemin d apprentissage f t tr s difficile mais Michael eu la chance de trouver un mentor chr tien ayant une grande exp rience dans le business international et dans le commerce D s le premier exercice TRP Limited a trai
54. minist re aupr s des enfants de la ville de San Jos troitement associ aux efforts d vang lisation de la Clinica B blica emploie aussi des travailleurs chr tiens et non croyants Roblealto les invite participer des tudes bibliques hebdomadaires des temps de pri re quotidiens et de plus les dizaines d employ s chr tiens consid rent leur travail comme leur minist re et t moignent ainsi librement leurs coll gues 3 Mettre en place un leadership local tous les niveaux de l organisation et travailler transmettre ce leadership toute l activit apr s un laps de temps D s le d but de son activit des femmes costariciennes ayant c ur la mission de la clinique se sont propos es pour aider b n volement surtout comme infirmi res dans les d partements de chirurgie et gyn cologie B n ficiant de cette main d oeuvre bien dispos e mais conscient dans le m me temps de leurs comp tences limit es l h pital a ouvert une cole d infirmi re moins de dix ann es apr s l inauguration de leur premier b timent L cole s est d velopp e au fur et mesure que l h pital s agrandissait Aujourd hui l cole est consid r e comme la plus grande contribution de la Clinica Biblica la r alit de la sant dans le pays De nombreuses autres missions m dicales dans le monde sont tomb es dans l oublie ou ont disparu apr s quelques d cennies quand le flot de professionnels de sant e
55. moins de 2 US par jour Cela repr sente le nombre ahurissant de plus de 2 8 milliards de personnes De ceux ci 1 2 milliards vivent avec 1 US par jour Imaginez une population deux fois plus grande que celles des USA du Canada du Mexique et du Br sil r unies o chaque personne vivrait avec 1 par jour En plus de la pauvret il y a les effets d vastateurs de maladies end miques qui ravagent les nations les plus pauvres la fin de 2002 on estimait que 42 millions de personnes dans le monde vivaient avec le SIDA 30 millions de ces personnes habitent en Afrique Subsaharienne Tout ceci est aggrav par le fait que 20 de la population la plus riche du monde poss de approximativement 80 de la richesse mondiale alors que 20 de la plus pauvre en poss de peu pr s 1 Il y a une corr lation tragique entre la pauvret les maladies et le ch mage Il existe aussi un lien d vastateur entre le manque d emplois et une grande vari t de maux sociaux Le trafic d tres humains se positionne comme l un des plus odieux qui soit Le mot trafic est le terme utilis pour l esclavage d aujourd hui et il d crit l acte de r duire en esclavage un homme une femme ou un enfant Les trafiquants utilisent la force la fraude ou l intimidation pour maintenir leurs victimes sous leur coupe Les femmes et les enfants sont souvent forc s de se prostituer Une des causes de ce trafic est le ch mage Les chr tiens dans le monde de
56. mon pays ou dans un autre 4 Quels sont les autres entrepreneurs chr tiens ayant une vision B A M avec qui je pourrais me connecter Point pratique utilisez le R pertoire de Ressource qui accompagne ce rapport pour trouver des livres pertinents et des sites Web pour vous aider explorer ces questions Aux organisations oeuvrant dans le monde du travail et du business De nombreux minist res et organisations oeuvrant dans le monde du travail et ou du business existent dans le monde Nos recommandations ces structures 1 D couvrez en profondeur ce qu est une initiative B A M et consid rez dans la pri re int grer une telle dynamique votre minist re 2 D veloppez des partenariats avec d autres qui travaillent dans B A M que ce soit des glises des agences missionnaires ou d autres minist res dans le monde du travail 3 Parrainez et organisez des consultations B A M nationales et r gionales 4 Mobilisez votre personnel pour qu il s implique dans des initiatives B A M Point pratique mettez B A M l ordre du jour d une de vos r unions Aux organisations missionnaires Les organisations missionnaires sont des partenaires cl s et devraient d velopper un cadre pour une implication dans la dynamique des business du Royaume Il est recommand ce qui suit 1 D veloppez une vision B A M en utilisant des programmes de formations adapt s au personnel court et long terme 2 Encoura
57. n taient pas d nu es de b n dictions de nature visible Il a promis qu il les b nirait dans tous les domaines de la vie incluant leurs r coltes le b tail et leurs entreprises En ce qui concerne les pauvres la Bible met l emphase plus sur l opportunit que sur l aide L aide est r serv e ceux qui n ont absolument aucun moyen de pourvoir leurs propres besoins et qui mourrait sans cette assistance Or Isra l dans le d sert est justement dans ce genre de contexte Et Dieu pourvoit aux besoins des Isra lites cependant a partir du moment o ils taient en position de pourvoir eux m mes leurs besoins la manne a t retir e Dieu ne veut pas cr er un peuple d pendant mais plut t un peuple qui sait tirer de ses dons ses talents et ses ressources qu Il leur a attribu es afin de pourvoir eux m mes leurs propres besoins Landa Cope Old Testament Template www ottemplate org 16 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais La dynamique du Jubil Un point particuli rement significatif pour notre propos est le principe biblique concernant le Jubil Lev 25 Deut 15 Dans le cours naturel de la vie certains allaient devenir plus riches et d autres deviendraient plus pauvres La pauvret pousserait quelques uns emprunter de l argent et se placer sous le joug de dettes d vastatrices D autres seraient m me forc s de se vendre en esclavage D
58. personnel de ces organisations peut tre d une aide pr cieuse pour apporter du soutien pastoral et du conseil spirituel aux employ s des entreprises pr sentes Des formations de disciples internes aux entreprises peuvent tre conduites conjointement Les organisations missionnaires peuvent aussi mobiliser dans la pri re via leurs r seaux Lancer une initiative B A M De nombreux missionnaires sont des pionniers de B A M Etant confront s aux besoins quotidiens des communaut s parmi lesquelles ils servent ils ont r alis comment B A M est une r ponse appropri e et efficace ces besoins L atout majeur de ces pionniers c est leur profonde compassion pour les personnes qu ils servent Plusieurs d entre eux ont pouss certaines organisations missionnaires s rieusement consid rer B A M comme une strat gie valide Ces organisations ont int gr e des entreprises dans leurs actions ou ont d velopp des partenariats strat giques avec des entreprises du Royaume Il existe des consid rations philosophiques et op rationnelles prendre en compte dans les partenariats int grant le business et la mission Les forces de chacun peuvent tre combin es de mani re ce que plus de fruits soient port s Cependant il y a un potentiel de tensions lorsque ces diff rentes entit s se rencontrent Il y a des risques inh rents au fait que chacun repr sente une culture diff rente Nous esp rons que cette section aidera missions
59. pour le Seigneur Son d sir est d aider des hommes et des femmes d affaires voir les opportunit s qui existent utiliser leurs comp tences et leurs talents pour b nir ceux qui vivent dans les r gions les plus pauvres et les plus n cessiteuses du monde et ainsi de pourvoir dans ces contextes des occasions cr dibles de d montrer et proclamer le Christ Harry Goodhew Archev que anglican retrait de Sydney Australie Le terme utilis pour ce nouveau mouvement missionnaire est Business as Mission Le business est le minist re et l outil de mission en soi Le temps arrive de voir tre lib r s des entrepreneurs et des professionnels du monde des affaires dans l Eglise pour la transformation du monde par leurs activit s entrepreneuriales L implication de la maxime toute l Eglise annon ant fout l Evangile dans tout le monde implique l affirmation et la mobilisation des hommes et femmes d affaires dans le Corps du Christ Cela impose de les lib rer afin que par le business ils puissent utiliser leurs dons dans les affaires pour lib rer les pauvres de l oppression transformer leurs communaut s et nations et apporter la Bonne Nouvelle jusqu aux extr mit s de la terre Explorer de nouvelles terres Les entreprises du Royaume ont t appel es une strat gie de choix pour la mission du 21 du si cle Dans beaucoup de pays o le nom de Christ est peu proclam ou peu compr
60. re et les employ s sont encourag s faire de m me Les employ s les clients et les autres parties prenantes 37 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais de l entreprise sont nomm ment port s dans la pri re de mani re r guli re Dans certain Cas un pasteur sera engag par la soci t pour r pondre aux besoins motionnels et spirituels des employ s Exemple Le fondateur d une entreprise en Asie explique Nos employ s apprennent de nous que le service nos clients est la fondation de notre business En fait tre dispos servir est une valeur ternelle L entreprise est le terrain de formation pratique que Dieu utilise pour nous apprendre servir 8 Mettre en place une thique d entreprise qui honore Christ et qui n entre pas en conflit avec l Evangile Les entreprises dites du Royaume op rent selon des principes moraux bibliques Ceux ci peuvent tre aux b n fices de tous les entrepreneurs qui les mettent en pratique Ces entreprises ont pour objectifs la production de biens et de services qui participent l accomplissement sur terre de la volont de Dieu comme elle est r v l e et proclam e dans la Bible Elles appliquent intentionnellement l enseignement du Christ la vie de leur business et ses pratiques Elles tablissent des syst mes de transparence et de lisibilit de leur thique et de leur t moignage Elles s assurent que
61. subvenir au salaire du missionnaire il conviendra alors que celui continue de recevoir son soutien financier En cas de versement d un salaire le soutien dans la pri re sera t il maintenu Qu en penseront les glises de soutien Quels niveaux de salaire et de standard de vie sont ils appropri s Quels sont les risques de tension avec l organisation d envoi Quelle structure d accompagnement et de v rification devrait tre mise en place La question du contr le des finances est cruciale Le commentaire fait par les responsables d une mission indon sienne l exprime clairement Comment est ce que nous pourrons contr ler nos missionnaires s ils ont leurs propres revenus et ne d pendent plus de nous pour r pondre leurs besoins Recrutement et formation Un recrutement sp cifique et une strat gie de formation sont n cessaires Des domaines comme la connaissance biblique l anthropologie culturelle la linguistique si n cessaire la maturit spirituelle devront faire partie du curriculum de la formation Il est probable que les initiatives B A M requi rent des comp tences que les proc dures de recrutement de la plupart des organisations missionnaires n int grent pas Dans notre entreprise nous avons instaur le principe de prendre en charge les BAMers potentiels et de leur offrir un environnement ad quat pour apprendre et se d velopper Sur le terrain nous avons mise en place plusieurs c
62. to business operation and management Bussau David and Russell Mask Christian Micro enterprise Development An Introduction Regnum Books 2003 A handbook to equip practitioners and donors to build Christ s Kingdom through Christian MED Compares Christian MED case studies to secular practices Cleveland Paul Gregory Gronbacher Gary Quinlivan and Michel Therrien A Catholic Response to Economic Globalization Applications of Catholic Social Teaching Grand Rapids MI Acton Institute 2001 Gives a Catholic perspective on globalisation and a Christian responsibility in today s global marketplace Chan Kim kwong and Tetsauno Yamamori Holistice Entrepreneurs in China A Handbook on the World Trade Organization and New Opportunities for Christians Pasadena CA William Carey International University Press 2002 Practical information on the economic changes taking place in China and the opportunities for Christian business entrepreneurs being created Danker William Profit for the Lord Eugene Oreg Wipf amp Stock 2002 originally published by Eerdmans 1971 87 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Economic activities of the Moravian Mission movement and the Basel Mission Trading Company gives a comprehensive history and draws conclusions to learn from for todays business as mission activities de Soto Hernando The Mystery of Capital why c
63. vous remplissez la terre et soumettez la Gen 1 28 On y entend une invitation implicite de jouir de la cr ation tout en acceptant la responsabilit d en prendre soin et de la d velopper Nous avons la responsabilit de respecter et de prendre soin les uns des autres comme de respecter les processus naturels de la cr ation dont nous avons la charge 13 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Dieu nous donne la capacit d accomplir cette tache Adam et Eve taient impliqu s dans les processus de plus value qui cr ent de la richesse Le travail permet la transformation de ressources l tat brut en nourriture biens et services Le travail cr e de la richesse un surplus et cela en retour cr e plus de travail emplois Le travail est un acte d adoration Souvenez vous de l histoire de Ca n et Abel dans Gen se au chapitre 4 L offrande d Abel tait le fruit de son travail En contraste l offrande de Ca n tait le fruit d un processus naturel n ayant pas impliqu son action En d autres termes l offrande de Ca n tait le fruit naturel de la terre et non un fruit de son propre travail Dans la culture h bra que il est consid r que Ca n n tait pas compl tement impliqu dans ce qu il offrait Dieu Son offrande souffrait d une absence d action r demptrice qui aurait t le r sultat de son propre travail Le travail est
64. 4 de Lausanne LCWE a planch sur les questions concernant le dessein de Dieu pour le travail et le business le r le des entrepreneurs dans Eglise et la mission les besoins du monde et les r ponses potentielles que peut amener le business Ce groupe de travail tait compos de plus de 70 personnes provenant de tous les continents La plupart issue du monde des affaires il y avait aussi des leaders d glises et d organisations missionnaires des ducateurs des th ologiens des juristes et des chercheurs Le processus de collaboration a produit 60 documents 25 tudes de cas plusieurs consultations nationales et r gionales ainsi qu un forum de discussion Internet Le point culminant ayant t une semaine de dialogue et de travail tous ensembles au cours du Forum 2004 Voici quelques unes de nos observations Affirmations Nous croyons que Dieu a cr tous les hommes et toutes les femmes son image ayant en eux m mes la capacit d tre cr atifs pour cr er de bonnes choses pour eux m mes et pour les autres ceci incluant le business Nous croyons en la n cessit de suivre les pas du Christ qui a constamment et de mani re consistante fait face aux besoins des personnes qu Il rencontrait d montrant ainsi l amour de Dieu et les lois de son royaume Nous croyons que le St Esprit rend capable tous les membres du corps de Christ de servir de r pondre aux besoins r els tant spirituels que mat rie
65. Business as Mission En g n ral l accueil de la part du personnel de ces organisations tait enthousiaste quand je leur expliquais le potentiel de B A M comme l ment catalyseur pour des dynamiques d implantation d glises Mais le probl me que j ai rencontr dans ces QG de missions tait que le personnel tait surcharg de travail Il consid rait avec beaucoup de suspicion tout ce qui sentait plus de travail Notre d fi tait alors de trouver une personne qui serait m me de mettre en place une strat gie sur un principe acquit par l organisation V Lire par exemple Bien richesse et argent Earl Pitt Ed J E M Voir aussi le site www wealthrichesmoney org 62 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Exemples de partenariats Christian Missionary Fellowship CMF International CMF International est une organisation missionnaire qui a int gr B A M sa strat gie globale Ils ont cr une structure a buts non lucratifs s par e bien que reli e Ils ont effectu un travail de recherche sur les questions d imposition des activit s lucratives dans le cadre d une structure buts non lucratifs Ils ont d autre part investi des capitaux dans des entreprises qui leur permettent de placer du personnel sur le champs de mission la plupart du temps parmi des peuples non atteints par l Evangile Cette mission s implique activement dans le r
66. Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Beaucoup aujourd hui encore conf re au paradigme missionnaire traditionnel une nature sacr e car tant une d monstration ultime de la d votion Je veux vraiment dire que si vous tes missionnaire au bout du monde vous devez certainement avoir fait le sacrifice le plus ultime en consacrant votre vie la poursuite des choses spirituelles et la proclamation de l Evangile Pour autant quand je lis les histoires de ces missionnaires pionniers je me rends compte que la plupart croyaient une approche globale et firent des pas de g ant en terme de d veloppement conomique des communaut s au milieu desquelles ils servaient A un moment donn le changement a t effectu et ceux qui furent envoy s sur le champ de mission n avaient pour formation que celle de l Institut Biblique sans consid ration pour toutes celles qui auraient pu leur tre utiles Cette d marche a instill chez les nouveaux convertis la pens e selon laquelle les personnes les plus spirituelles n taient certainement pas dans le monde du business mais bien parmi les chr tiens professionnels plein temps Un autre probl me associ cette culture d glise est la pr supposition selon laquelle seul le clerg peut exercer le minist re et que les la cs ne peuvent rester que plus ou moins passifs Il arrive m me que des pasteurs puissent trouver difficile de r
67. Forum 2004 du Congr s de Lausanne pour l Evang lisation du Monde Groupe de travail 30 Business As Mission Editeurs Mats Tunehag Wayne McGee Josie Plummer Tl a t choisi de garder l expression anglaise et l acronyme correspondant plut t que d utiliser une traduction trop longue et peu explicite en fran ais Il aurait fallu traduire par les affaires comme outil de mission NdT Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Table des mati res N de Page AVANT PROPOS 3 INTRODUCTION 5 1 Partie Mise en Sc ne 1 QU EST CE QUE B A M Clarification des termes 9 2 LA BIBLE ET LA MISSION Fondements bibliques de B A M 13 3 LE MONDE ET LE MARCHE Contexte actuel de B A M 23 2 Partie Les pratiques de B A M 4 LES QUALITES INDISPENSABLES 10 principes directeurs 35 5 EXEMPLES DE B A M Etudes de cas 41 3 Partie Dynamiser le Corps du Christ 6 MOBILISATION Mobiliser les ressources inexploit es de l Eglise 49 7 PARTENARIAT Le r le vital des Organisations Missionnaires et de l glise 55 4 Partie Aller de Pavant 8 RECOMMANDATIONS STRATEGIQUES Etapes sp cifiques 66 9 LE MANIFESTE DE LAUSANNE 71 ANNEXES Annexe A Contributions 73 Annexe B Processus et t ches assign es 74 Annexe C Etudes de cas d veloppements 76 Annexe D Obstacles et solutions au partenariat Business et Eglises Missions 82 Annexe E tude du cas d
68. Inde afin d aider une agence missionnaire g rer un probl me d int grit financi re Il f t alors confront au probl me des restrictions gouvernementales sur l entr e de fonds trangers dans le pays en particulier pour les missions chr tiennes C est ainsi qu il cr ait une entreprise afin de financer la mission en Inde Cr ation de la soci t Apr s avoir identifi un cr neau commercial la transcription m dicale et embauch un directeur indien chr tien Sudyk a d marr une entreprise Chennai Il a obtenu un contrat commercial avec une soci t am ricaine et la soci t a ainsi pu commencer ses activit s au d but des ann es 2000 La capitalisation initiale de la compagnie tait d environ 150 000 l entreprise devenant rentable apr s deux ann es Elle s est depuis d velopp e pour inclure dans ses activit s le d veloppement de logiciels la conversion de donn es la PAO DAO et aujourd hui une cole de formation la transcription m dicale Minist re de la soci t Le but initial de l entreprise tait de g n rer des fonds pour les agences missionnaires dans le pays Il devint vite vident que beaucoup plus pourrait tre fait pour propager l Evangile Aujourd hui avec plus de 60 employ s la soci t EC organise des r unions de pri res quotidiennes et des tudes bibliques 2 fois par semaine auxquelles assistent de nombreux chr tiens mais aussi des hindous et des musulmans L
69. Spanish from the Business Professional Network www bpn org Crown Financial Resources online and training resources Equipping people worldwide to learn apply and teach God s financial principles so they may know Christ more intimately be free to serve Him and help fund the Great Commission WwWww crown org 99 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Dieu L argent le Business et Nous Une s rie de s minaires sur CD MP3 en fran ais Ethnic International Etienne Atger Xavier Molinari et Wayne McGee Contact Ethnic International c o Xavier Molinari 4 rue Derri re les murs 02570 Ch zy sur Marne ou xavier molinari wanadoo fr The Corporate Genome is an e Learning resource to help a business improve productivity Understand the dynamics of personality in the workplace and how it effects productivity www cdawnlearning com Perspectives on the World Christian Movement foundational training course introducing biblical basis for on world missions and what God is doing around the world Www perspectives org Planning a Successful Small Business Seminar A full outline of seminar can be found at the Scruples website www scruples org web seminars pssb htm Walking in Financial Freedom training course and other training resources by Earl Pitts www wealthrichesmoney org 100 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Missio
70. Training and Articles available on it s site plus tentmaking stories news events and other resources IMPACT Center M N T www impact center org business htm IMPACT Center has a vision for mobilising business people by networking with the global body of Christ and helping people to bring societal change in the nations Yearly business seminar with teaching and opportunities for trips Integra Venture B S MED www integra sk Integra is a Central and Eastern European co operative initiative which helps grow small businesses They help local entrepreneurs succeed enabling them to become agents of community transformation Intent N R MM S www intent org Intent s vision is to network kingdom professionals for global impact Resources for kingdom professionals serving at tentmakers List of links to organisations and tentmaking opportunities International Assistance Program N B M MED www iassist org IAP links together Christian business and professional people with projects in under resourced nations This network uses it business capabilities and professional skills to address economic and humanitarian challenges International Christian Chamber of Commerce N T www iccc net The vision of ICCC calls for a world wide network of committed businesspeople in contact with each other exchanging ideas products and services and thereby proclaiming the rightful authority of Christ to the world at large
71. ables focalis es sur le Royaume Business as Mission n est pas dupe quant a L ANTI BUSINESS ET L ANTI MISSION Deux approches des affaires qui n entrent certainement pas dans la vision de B A M 1 Les contrefa ons d entreprises qui ne fonctionnent pas vraiment comme de vrais business Elles existent uniquement pour fournir des visas a des missionnaires visas sans lesquels les portes de certains pays leurs seraient ferm es 2 Les entreprises qui pr tendent avoir des motivations chr tiennes mais qui op rent uniquement pour un b n fice p cuniaire priv et non pour le Royaume de Dieu Entrent dans cette cat gorie des business dirig s par des chr tiens qui n auraient pas de strat gies du Royaume claires et pr cises Business as Mission recherche le PROFIT L entreprise doit tre financi rement viable en produisant des biens ou des services que les gens sont dispos s acheter La p rennit impose la rentabilit Les b n fices sont un l ment essentiel de tous les business et ce dans toutes les cultures Sans profit le business ne peut pas survivre et r aliser ses objectifs En cons quence le business de B A M est de faire de vraies affaires qui g n rent de vraies richesses et de vrais profits B A M ne consid re pas ces profits comme fondamentalement 10 On parle de job making et de job taking 11 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as
72. affaires Dieu a tabli la pratique des affaires comme un outil pour accomplir le mandat originel de g rer et prendre soin de toute la cr ation Il lib re la force de l entreprise afin d aider l accomplissement de la t che de faire de toutes les nations des disciples Dieu d sire ardemment tre glorifi travers nos activit s conomiques Les hommes et femmes d affaires sont d fi s porter un regard nouveau sur leurs activit s comme une expression de leur appel et de leur service Ils sont reconnus dans leur vocation en tant qu hommes et femmes d affaires et utilis es comme des instruments afin que le Royaume de Dieu croisse Dieu a dirig un nombre croissant d hommes d affaires d velopper une pens e strat gique sur la mani re dont ils peuvent int grer leurs comp tences et exp riences dans les affaires avec pour perspective la mission mondiale Dans ce nouveau paradigme missionnaire Dieu appelle beaucoup de ces personnes de toutes les nations a aller dans toutes les nations Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Dieu a qualifi quelques uns avec les ressources d intelligence et d esprit pour tre des hommes et des femmes d affaires Business as Mission cherche soutenir et encourager ceux l m mes qui ont t mis part par Dieu dans ce domaine Il a l intention de stimuler l int r t et l engagement faire des affaires comme
73. al qui stimulerait d autres activit s conomiques La KGR projette de cr er plus d une centaine d emplois permanents Le directoire de la soci t encourage aussi ses employ s commencer eux m mes leurs propres entreprises L un d entre eux a ainsi cr une entreprise de fabrication de cl tures qui emploie 70 personnes Le fondateur de cette nouvelle compagnie a t aid par les managers de la KGR pour le business plan la lev e de capitaux et la n gociation des contrats La cr ation d emplois un impact consid rable sur le ch mage et la pauvret dans toute la r gion En tant qu employeurs ils estiment qu ils ne peuvent exercer un r le pastoral aupr s de leurs employ s c est pourquoi ils invitent d autres structures venir mettre en place des programmes missionnaires ou d glise Ils encouragent le personnel assister aux offices religieux sans pour autant que cela ne soit impos Il n y a pas de discrimination Une r elle transformation spirituelle se met en place par le biais de Kuzuko Pr s de 50 de leurs employ s sont depuis devenus chr tiens 64 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Partie IV Aller de l avant Chapitre 8 RECOMMANDATIONS STRATEGIQUES Etapes sp cifiques pour agir Observations g n rales Nous reconnaissons que le Saint Esprit r veille et restaure la communaut des hommes et des femmes d affaires pour uti
74. ale l entreprise devrait 79 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais r valuer sa strat gie Pour la Clinica Biblica le test d cisif concernant ses tarifs est de savoir si les prix les plus lev s restent raisonnables La popularit de l h pital parmi les riches costariciens et la fid lit des patients alors que des cliniques priv es concurrentes existent prouvent que ses prix sont justes 5 Un business du Royaume peut demeurer fid le 4 sa mission originelle sans pour autant compromettre sa croissance et vice versa La vision de d part des Strachan a t fid lement maintenue pendant plus de 70 ann es Le d sir de Clinica Biblica de r pondre aux besoins spirituels et m dicaux de la communaut costaricienne n ayant pas acc s a la m decine les enfants en particulier reste fondateur aujourd hui encore Cela ne veut pour autant pas dire que la clinique ne se limite exclusivement qu a cette population En 1968 une part de la r flexion men e pour fermer la clinique concernait le fait que la majorit des costaricien ayant le plus besoin de ce minist re r sidait dans les montagnes du pays assez loin du lieu d implantation de l h pital L id e tait donc de d localiser l activit Finalement gr ce la mobilisation financi re de derni re minute et une direction de professionnels m dicaux locaux unie les premiers membres de l ASEMECO l h pi
75. ance s exerce par un leadership de service une autorit spirituelle authentique et par la communion La pri re des fondateurs c est que BA devienne le catalyseur d une dynamique au sein de la population du peuple cibl qui puisse d boucher sur d autres business des ONG et des glises ou m me sur d autres dynamiques B A M John n est pas int ress par le business comme une fin en soi Il explique pour abattre un arbre nous utilisons le meilleur outil disponible cela peut tre une hache tranchante ou une tron onneuse Pour l vang lisation du monde le meilleur outil peut souvent tre l entreprise J ai tr s vite r alis qu une carte de visite de business d clanche ais ment les conversations alors qu une carte de visite de minist re y met plus facilement fin Notre vangile est trop puissant pour l enfermer dans des concepts traditionnels de mission de b timents d glise et d activit s BA Singapour a d gag quelques 200 000 US pour soutenir des missionnaires et plus globalement la mission Les investissements donnent la priorit des initiatives B A M avec des personnes connues du personnel Chacun de ces projets doit avoir un coordinateur de minist re et le financement du soutien pour une p riode limit e de missionnaires occidentaux John conclut Nos entreprises n ont finalement t que rarement profitables et n ont g n ralement pas t en mesure de soutenir financi
76. angais Annexe B PROCESSUS ET TACHES ASSIGNEES Groupe de travail B A M Forum de Lausanne 2004 Rapport du Forum Le Forum 2004 fut convoqu par le Comit de Lausanne pour l Evang lisation du Monde LCWE dans la perspective de mener une enqu te globale sans pr c dent sur les tendances et les besoins dans l vang lisation et la suite de quoi d velopper des plans d action sp cifiques s adressant aux leaders de l glise afin de les aider dans leur gestion des questions les plus complexes sur le plan local et sur le plan mondial La directive du LCWE pour chacun des groupes de travail du Forum tait de proposer un document fruit des recherches effectu es sur les tendances et les besoins les concernant Ce document devait tre ensuite pr sent lors du Forum Pattaya en Tha lande puis imprim pour servir de r f rence Ces travaux devaient e Identifier les probl matiques de chacun des domaines d expertise des groupes de travail et pr ciser quels taient les obstacles une perc e dans l vang lisation e Pr ciser les r alit s th ologiques des probl matiques identifi es e Effectuer la collecte d tudes de cas les plus significatifs qui deviendraient des aides potentiels pour d autres e D velopper des strat gies sp cifiques et coh rentes visant mobiliser et stimuler l glise Strat gies devant contenir des recommandations adaptables sur le plan local national et internat
77. apitalism triumphs in the west and fails everywhere else New York NY Basis Books 2000 Examines the problem of why some countries succeed at capitalism and others fail He finds a link to the legal structure of property and property rights of each nation Gibson Dan Avoiding the Tentmaker Trap Ontario Canada WEC International 1997 Practical guidance for the prospective tentmaker including a comprehensive resource list of books and organisations Gnanakan Richard S Work in God s World Insights into a Theology of Work Bangalore India Theological Book Trust 2003 Theological reflections on work from an Indian perspective Greene Mark Supporting Christians at Work A Practical Guide for Busy Pastors London London Institute for Contemporary Christianity 2001 Grudem Wayne Business for the Glory of God The Bibles Teaching on the Moral Goodness of Business Wheaton IL Crossway 2003 Examines how business in particular ownership employment profit money inequality of possessions competition etc may glorify God Hamilton Don Tentmakers Speak Practical Advice from Over 400 Missionary Tentmakers Duarte CA TMQ Research 1987 Research led book sharing insights from tentmakers real life experiences Available at www intent org Hammond Pete R Paul Stevens and Todd Svanoe Marketplace Annotated Bibliography A Christian Guide to Books on Work Business and Vocation Downers Grove
78. arques et l ouverture envers les employ s et la communaut locale Caract ristiques sp cifiques de B A M 3 Partager la m me motivation les buts et l agenda du Royaume au sein de l quipe de responsables Une bonne pratique d entreprise n attirera pas elle seule les gens Christ Pour cela une r elle intention doit tre manifest e Cela commence par une strat gie de pr f rence crite qui refl te la motivation du Royaume et les buts de l entreprise Il s agit en d autres termes d avoir un impact positif et durable dans la communaut locale aussi bien que dans l glise locale Les propri taires et les dirigeants de la soci t doivent tre attentifs au fait que l entreprise elle m me peut ne pas durer ind finiment mais son impact peut quant lui tre infini En outre les priorit s spirituelles de la compagnie doivent tre communiqu es r guli rement aux employ s comme la client le d une mani re qui soit culturellement et contextuellement sensible Exemple Le fondateur d une compagnie tablie en Turquie a laiss le monde des multinationales pour ce concentrer sur le d veloppement d une entreprise du Royaume Il a souhait d velopper des activit s internationales tout en facilitant le travail d implantation d glises dans la fen tre 10 40 Il s est ainsi d lib r ment 35 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais i
79. assionnantes et des bonnes pratiques servira dans tous les domaines de d veloppement des initiatives Il serait n cessaire que chaque entreprise du Royaume s engage valuer et documenter chacune de ses exp riences dans son domaine d expertise Pour cela il faudrait mettre en place des m canismes de r vision et d valuation des pratiques R flexion macro conomique Nous souhaitons effectuer une transformation radicale et globale des syst mes et des structures conomiques des soci t s La mondialisation exerce un impact majeur de plus en plus directement sur les personnes de toutes les nations et de toutes les cultures A nsi en tant que chr tiens nous devrions avoir une approche macro conomique du projet de Dieu et chercher aligner nos initiatives entrepreneuriales cette approche Nos r flexions ce niveau devraient nous permettre de pr parer ces business du Royaume la comp tition du march global Cela inclus par exemple de se positionner sur les march s mergeants et dans les volutions globales En capitalisant sur les nouvelles opportunit s nous pourrons positionner les entreprises du Royaume de telle mani re qu elles m neront l allure et proposent de nouveaux standards industriels et en tant que leaders imposeront une saine r partition globale des march s Il faudra ainsi prendre position sur les questions de migration des capitaux humains et intellectuels sur les transferts techno
80. ation du christianisme m me si cela ne s est pas fait sans difficult s Cependant cause de changements sans pr c dent r sultant d une globalisation rapide le business comme dans le concept de B A M devient central dans l vang lisation du monde De m me que la Pax Romana cr a un environnement favorable pour l extension rapide de l glise primitive la globalisation fait de m me aujourd hui Cependant il nous faut reconna tre que la globalisation a deux faces elle peut tre utilis e pour un d veloppement conomique bienveillant mais elle peut aussi tre utilis e pour l exploitation des autres Le business est globalisant Il va des transactions financi res internationales la mise disposition de l information en continu et de produits labellis s tout moment et en tout lieu Nous achetons des produits am ricains fabriqu s aux Philippines Nous appelons un num ro de t l phone local et passons par un centre d appel ailleurs dans le monde La culture devient elle aussi globalis e Vous trouvez des panneaux Coca Cola dans les jungles d Afrique et de l Am rique Latine CNN diffuse des flashs d informations chaque coin du monde Au fin fond de la Sib rie vous pouvez regarder MTV en buvant une vodka su doise L Eglise subit elle aussi les effets de la globalisation par le biais de missions multidimensionnelles l Eglise du monde entier qui va dans le monde entier Le transfert et
81. avail d gradant a un effet d shumanisant La perte de sa capacit subvenir ses propres besoins ainsi qu ceux des autres famille communaut etc est aussi une perte de dignit et est tr s loign e du projet originel de Dieu Apr s la chute la centralit du bien commun a t pervertie par l go sme et la cupidit Cela a r sult en une attitude qui stipule C est moi je l ai fait pour moi et pour moi seul La chute a suscit de nombreux syst mes par lesquels les gens sont exploit s ou sont asservis conomiquement alors que quelques uns deviennent riches de mani re injuste Mais Dieu a pr par un plan de r demption pour la cr ation y compris pour le travail et la cr ativit par J sus Christ Notre mandat continue d tre des g rants de la cr ation de nos talents personnels et de la richesse que nos talents produisent Nous sommes appel s jouer un r le dans le processus de la restauration de Dieu en aidant la restauration de la dignit et de la validit inh rentes au travail Nous sommes des ambassadeurs du Royaume de Dieu dans le monde du travail et du business nous sommes du sel et de la lumi re dans et par l entreprise Nous b nissons des peuples de toutes cultures par le biais d entreprises qui honorent Dieu et par la transformation de syst mes conomiques injustes Avant d aller plus en profondeur dans la d couverte du potentiel r dempteur de B A M nous explorer
82. c succ s Nous entrons dans une poque o cela devient possible parce que les structures de soutien et les comp tences requises commencent voir le jour Consid rations pratiques pour B A M A BA nous croyons qu un business devrait rechercher l excellence la fois en termes conomiques qu en termes spirituels Les deux aspects ne sont pas contradictoires La communaut missionnaire ne devrait pas penser qu une entreprise sera parfaite du simple fait de beaucoup de pri re et de pers v rance Elle ne devrait pas plus imaginer qu une personne non qualifi e ayant re u un appel missionnaire ferait un excellent entrepreneur parce qu elle fait confiance au Seigneur En d autres termes le fait qu un missionnaire re oive la vision de B A M n est pas la condition suffisante pour investir avec lui Il a besoin d tre form non seulement spirituellement mais aussi techniquement Ce qui suit constitue les grandes lignes de quelques unes des questions d organisation qui surviennent quand les agences missionnaires incorporent dans leur organisation une strat gie B A M Chaque organisation missionnaire devra r pondre par elle m me ces questions en fonction de sa propre situation 60 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Questions d ordre l gal et structurel Une s paration l gale et structurelle doit tre clairement tablie entre les activit s d
83. ces produits sont vendus un prix qui couvre la fois le co t des mati res premi res et le co t du capital Pour la plupart des entreprises les profits sont fugitifs et jamais assur s Il est normal d prouver des p riodes de profits bas voire de profits n gatifs Il est donc important de consid rer la rentabilit sur du long terme Pour cette raison une entreprise bien g r e devra porter une attention toute particuli re quant l utilisation des profits en lieu et en heure Un profit et sa r tention n est pas n cessairement un signe d avarice 2 Faire l effort de l excellence de l int grit et de la transparence S il est possible pour un business de r putation douteuse de faire de l argent en prenant des raccourcis ce n est pas une strat gie viable long terme En finalit les gens le d couvrent la mauvaise r putation se r pand et l entreprise dispara t La viabilit et le succ s long terme exigent un engagement d termin rechercher l excellence et une r putation pour un travail courageux honn te et juste C est une loi essentielle de l conomie qui est vraie que nous soyons chr tiens ou pas Il existe des pratiques commerciales standard et des rep res d excellence qu aucune entreprise y compris celles du Royaume ne peut se permettre de n gliger En outre les compagnies qui se sont engag es travailler avec excellence sont transparentes et encourage les critiques les rem
84. comprendre la pleine potentialit et la valeur de cette doctrine dans sa relation avec la mission interculturelle Au Congr s de Lausanne tenu en 1974 plusieurs leaders de l Eglise des pays mergeants ont fait entendre le cri de leur c ur pour que l glise vang lique s engage dans plus qu une simple proclamation de l Evangile Ils r clamaient une d monstration compl te de la Bonne Nouvelle Les d clarations dites de Lausanne 1974 et de Pattaya 1980 refl tent ce son de la trompette A partir de ces prises de position nous en sommes approximativement une g n ration dans le changement de perspective exig Beaucoup d activit s ont t pleinement accept es par la communaut vang lique comme l entraide et le d veloppement les minist res dans le monde du travail les programmes de micro cr dits les formations au business et bien d autres encore Mais tout cela a t accept uniquement en tant qu activit s but non lucratif Depuis le d but des ann es 1990 il y a eu une croissance du mouvement business as mission parmi les la cs qui s est manifest e de diverses fa ons Il y a eu dans ce domaine de nombreux rassemblements internationaux r gionaux et nationaux Des articles et des livres ont t publi s des sites Web ont t d velopp s et des institutions acad miques ont int gr des cours Business as Mission dans leurs curriculum Cependant les vraies entreprises surtout
85. consultants en gestion d entreprises fond e sur des principes et des v rit s bibliques vise d velopper les qualifications de leadership et de management dans les domaines du business et des institutions gouvernementales En neuf ann es d existence cette soci t a pu influencer des patrons d entreprises non seulement en Ouganda mais dans 12 autres pays africains Quand J sus a donn le Dernier Commandement Il a dit comme vous tes mes disciples La construction grammaticale de ce passage pourrait se traduire en ces termes comme vous tes en processus de formation de disciple dans votre vie de tous les jours business inclus vous devez ainsi discipliner les nations Le business lib re des ressources inexploit es pour b tir l Eglise La t che qui nous incombe est un immense d fi qui inclut la n cessit de cr er des emplois de cr er de nouvelles entreprises de permettre l acc s du capital risque du savoir faire entrepreneurial permettre l acc s aux march s et d acqu rir une thique de business claire Puiser dans les ressources existantes d j sollicit es pour soutenir la mission ne sera pas suffisant Pourtant des milliers de personnes dans le 27 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais monde ayant les bonnes comp tences l exp rience et les relations peuvent faire une diff rence consid rable sur le plan interculturel par
86. cr ationnels selon lesquels il doit fonctionner Jim pr supposait que l entreprise n tait que le v hicule d une cause bien plus importante Il ne r alisait pas que les gens feraient la connexion entre ses pratiques d entreprise et l authenticit du reste de sa vie et de ses paroles 45 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Les pressions rencontr es dans le business auraient d pousser Jim davantage mettre sa confiance en Dieu mais au contraire de cela il f t entra n vers le bas Il esp rait que le minist re d coulerait du travail plut t que de r sider dans l activit de l entreprise elle m me Il ne consid rait pas les activit s quotidiennes de l entreprise comme autant de moyens de faire des personnes avec qui il travaillait des disciples Il passait ainsi c t de nombreuses occasions de minist re Jim reconna t aujourd hui qu il n tait pas pr par au combat spirituel qu il a rencontr Sa vie de pri re n tait pas la hauteur de ce qu elle aurait d tre dans son contexte Les le ons apprises Jim a finalement appris que les syst mes qui r gissent le monde des affaires sont aussi un aspect de la cr ation divine D couvrir ces syst mes est comme apprendre mieux conna tre le Cr ateur Cela est honorable et non pas charnel Tr s souvent les principes du monde court circuitent les principes du Royaume de Dieu
87. dapt e est une absolue n cessit En Chine il y a un proverbe bu jian bu shang Il signifie on ne peut pas r ussir dans les affaires sans ruse Il est triste de voir des entreprises chr tiennes fond es dans le but de glorifier le nom de Dieu tomber dans les pi ges du monde Je connais un fr re chr tien chinois qui utilise ses locaux commerciaux pour former des disciples et permettre une glise cach e de tenir des r unions r guli res Il soutien concr tement le travail missionnaire dans sa r gion Mais quand fortuitement je lui demandais un conseil sur un probl me de business sp cifique sa solution tait simple 59 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais faites le de la fa on dont tout homme d affaires chinois le ferait J ai t particuli rement d u par le fait que les organisations missionnaires qui recevaient ses soutiens financiers n aient jamais sourcill devant ses actions Doutes quant l implication des missionnaires dans le monde des affaires et l implication des entrepreneurs dans l action missionnaire Etre un bon leader d une organisation missionnaire ne fait pas de vous automatiquement un bon businessman De m me qu un homme ou une femme d affaires doit comprendre les bonnes pratiques missionnaires une personne ayant un pass missionnaire doit comprendre et respecter les bons principes du business La compr hen
88. de d veloppement durable qui consiste en abondance lib ration des capacit s d veloppement du caract re et du service par lesquels sont bris es les cha nes d un monde li par la pauvret H Business for the Glory of God enseignement biblique sur les bienfaits moraux du business Wayne Grudem Crossway 2003 p12 22 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Chapitre 3 LE MONDE ET LE MARCHE Le contexte actuel de Business as Mission Opportunit s et obstacles Un momentum pour un mouvement global B A M ne repr sente pas un nouveau paradigme en soi mais fait partie d un changement de paradigme plus g n ral qui reconna t la nature holistique de la missio Dei et accueille par la m me toutes les vocations Le monde vang lique apprend d sormais comment annoncer plus efficacement l vangile dans sa pl nitude Nous re visitons la vision biblique du Corps du Christ battant en br che les erreurs doctrinales et les barri res historiques cons quences directes des dichotomies mensong res qui ont litt ralement touff es l impact de l glise dans la soci t Ces dichotomies s parant le sacr du profane et le r le du clerg excluant les la cs sont d mantel es Luther et Calvin nous ont aid s comprendre que la vocation de chaque croyant est un moyen de glorifier Dieu Mais c est seulement dans ces derni res ann es que nous avons commenc
89. des d fis et des opportunit s sans cesse renouvel s Dans des r gions o l Islam l Hindouisme et le Bouddhisme sont dominants et o l on trouve 90 des peuples non atteints par l Evangile vous trouvez aussi 80 des populations les plus pauvres du monde Le ch mage dans ces pays varie de 30 80 et parfois m me plus parmi les minorit s chr tiennes En outre beaucoup de chr tiens mais pas seulement eux en Afrique sub saharienne et en Am rique Latine vivent dans une extr me pauvret cause du manque de travail et de syst mes conomiques injustes Dans les 20 prochaines ann es plus de 2 milliards de personnes vivront dans des soci t s o il y a peu d glises et tr s peu de travail Que devrait tre la r ponse de l Eglise et particuli rement des chr tiens qui sont dans les affaires de tels d fis Le pauvre n a pas besoin d aide mais du travail du vrai travail pas de ceux qui sont subventionn s C est la dignit et autonomie qu il m rite Business as Mission un appel renouvel C est une vague de milliers de chr tiens entrepreneurs de tous les continents qui font l exp rience d un mouvement de Dieu et d un appel renouvel travailler l uvre de son Royaume Dieu agit de la sorte en Am rique latine Asie Europe Am rique du Nord Afrique et dans les r gions du Pacifique appelant Son Eglise red couvrir Son coeur et Son intention pour le monde des
90. des malades pendant leur s jour dans l h pital En faisant preuve de tant de charit comment la Clinica Biblica peut elle tre financi rement rentable Voici la clef ceux qui peuvent payer les soins m dicaux et les m dicament payent Et ils le font parce qu ils veulent le meilleur Sur ce principe les personnes paient selon une chelle tarifaire et d apr s leurs capacit s financi res Les revenus de chaque d partement des laboratoires d analyses aux pharmacies du r seau de l ASEMECO combin s aux remboursements de la S curit Sociale sont suffisants pour subventionner les soins m dicaux des malades les plus pauvres Un tiers des revenus est consacr aux b timents et aux frais d entretien un autre tiers permet l achat du mat riel m dical et un dernier tiers finance d autres minist res m dicaux ou sociaux dirig s ou soutenus par l ASEMECO A titre d exemple au cours de l ann e fiscale 2003 ASEMECO a g n r 20 6 million La moyenne sur cinq ans avait t de 15 7 million L ASEMECO apr s avoir financ de nombreux minist res et pay les soins de milliers de patient a fait un b n fice net de 1 6 million Le ons retenir de la Clinica Biblica 1 Une proclamation sans honte de l Evangile proclamation du Royaume de Dieu sera accept e tout le moins tol r e si le produit ou le service propos est le meilleur qui soit Lors de la c r monie d inauguration d un nouveau b tim
91. dispose une entreprise le cr ateur de cette soci t peut partager sa foi en parole et en uvre Le business plan de la soci t pr cise Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Notre raison d tre est de servir 1 Nos clients avec des solutions cr atives innovantes fiables de qualit 2 Nos employ s avec un travail significatif d fiant et stable de bons salaires un environnement de travail agr able et permettant le d veloppement personnel 3 Nos autres collaborateurs actionnaires en pourvoyant des retours financiers attractifs sur leurs investissements 4 Le pays en pourvoyant du savoir et de la richesse et en r pondant aux besoins locaux 5 La soci t en montrant que la r ussite et des standards moraux lev s ne sont pas incompatibles 6 Et par dessus tout Dieu lui m me en tant de bons et fid les g rants Apr s des si cles de minist re parmi des Musulmans au ch mage et parmi les pauvres des religions Bouddhistes et Hindous nous avons vu un progr s limit de l Evangile L Eglise devrait reconna tre le besoin d une r flexion renouvel e et reconna tre que plus de pratiques d glise et de mission comme ce qui a t d j fait ne permettra pas une meilleure moisson Explorer de nouvelles terres dans la perspective de l vang lisation du monde exige de nouvelles m thodes et de nouvelles strat gies Il existe un
92. e les structures politiques le nationalisme religieux de Constantin et par un syst me de castes sociales Cela a profond ment influenc les concepts du travail et de la richesse Tout ceci m l d autres visions du monde non bibliques a eut pour cons quence 1 Une vie faite de compartiments qui organisent la r alit en s parant ce qui est sacr de ce qui est profane La tendance est alors d amplifier le spirituel aux d pens du mat riel le clerg aux d pens du la que 2 Une spiritualisation inutile de la foi Nous avons ainsi la f cheuse tendance de spiritualiser les enseignements de J sus et de l Ancien Testament au sujet de la richesse de la pauvret et de la pratique de la paix 3 Une individualisation de la foi aux d pens d une approche collective Nous mettons alors l accent sur la saintet personnelle et la transformation individuelle en n gligeant la saintet sociale et la transformation de la soci t La R forme du 16 si cle a restaur la doctrine de la pr trise universelle Le travail est ainsi redevenu un appel pour tout chr tien glorifier Dieu Les grands mouvements de r veil des 18 et 19 si cles ont soutenu la saintet et le service chr tien dans tous les domaines de la vie y compris le business et le monde du travail Les mouvements spirituels de ces derni res d cennies ont permis de progresser vers une int gration plus vraie de l vang
93. e business et celles but non lucratif C est un aspect fondamental important qui devra faire l objet d une attention toute particuli re et de r gles pr cises L expression Business as Mission n a en aucune fa on pour objet de masquer une entreprise en activit de charit Sur le plan l gal il ne doit y avoir aucune confusion entre le business et la mission Des questions concernant les exon rations de taxes ou la provenances des fonds surgiront immanquablement en particulier pour ce qui concerne l aspect non lucratif Pour la plupart des gouvernements ce genre d organisation n a pas le droit de d velopper une concurrence d loyale avec les entreprises fonctionnant normalement Il ne sera certainement pas inutile pour viter les pi ges de faire appel des professionnels pour la mise en place des structures Questions relatives aux financements et aux salaires Une des questions laquelle il conviendra de r pondre pr cis ment est celle des revenus d une personne travaillant dans le cadre de B A M et qui est en m me temps membre d une organisation missionnaire Est il bien de maintenir son revenu par le biais de l agence missionnaire ou de ses propres soutiens financiers Peut tre sera t il n cessaire que les ressources financi res de la personne soient une combinaison des deux sources pour viter de ne peser que sur l une ou l autre Il est possible qu au tout d but le business ne puisse pas
94. e B A M sur les activit s missionnaires d j existantes et sur l volution des mod les et pratiques tant sur le plan th ologique que sur le plan op rationnel Objectif 5 Identifier sur le plan national r gional et international les r seaux et initiatives B A M et les encourager en produisant une liste la plus compl te possible des ressources existantes publications programmes de formation sites Internet etc Des sous groupes de travail ont t form s chacun s attaquant en profondeur un ou deux des objectifs d finis Chaque participant pouvant s impliquer dans un ou deux de ces sous groupes Des discussions par e mails pr s d un an avant le Forum en Tha lande ont permis de produire ne nombreux crits abordant les points les plus critiques de chaque objectif En septembre 2004 l quipe de coordination produisait un premier document bas sur ces travaux pr liminaires La majorit des membres du groupe de travail s est ensuite retrouv e au Forum proprement dit pour prolonger les travaux produire d autres crits et tablir un agenda d actions Le cr dit du pr sent document est rendre l ensemble des participants dont la liste compl te est propos e en Annexe A Cependant la version dit e finale f t achev e par l quipe de coordination Cette quipe assume l enti re responsabilit pour les erreurs ou omissions que pourraient contenir ce dossier Groupe de travail Busine
95. econna tre ou m me d avoir des relations avec des leaders agissant dans des sph res de la vie r elle Cette fausse hi rarchie peut tre amplifi e par des facteurs culturels Par exemple dans certaines cultures le travail est fr quemment consid r comme une punition divine du p ch originel Malheureusement le cadre th ologique sous jacent fait peu pour confronter cette conception et pour reconna tre la valeur du travail de la productivit ou de la p rennit Il n est pas rare dans la communaut missionnaire et dans beaucoup d glises que faire un profit ou acqu rir un revenu d un business soit consid r avec beaucoup de suspicion L argent est vu comme un mal n cessaire et on ne devrait pas essayer d en avoir plus que le strict n cessaire En cons quence le business est souvent regard comme tant corrompu et au pire un mal et au mieux une activit n cessaire mais d sagr able rendue plus acceptable si vous tes connus pour donner r guli rement votre d me ou contribuer substantiellement aux projets de construction En Inde la perception du business est souvent tr s n gative dans la communaut chr tienne C est pourquoi quand un homme d affaire devient chr tien il est pr f rable qu il quitte son travail afin d tre consid r comme tant spirituel Comment les hommes et femmes d affaire seront ils encourag s quant leur vocation de vivre leur foi dans le
96. ecrues 7 Mobilisation des Ressources De nombreuses ressources sont n cessaires pour B A M Comme par exemple l acc s diff rents r seaux et contacts le d veloppement des march s la correspondance des opportunit s avec le personnel qualifi etc Sans ces ressources la mobilisation des capitaux serait insuffisante en soi Cependant l aspect financier est lui m me un aspect essentiel Le potentiel financier disponible aupr s d investisseurs ayant la vision du Royaume est r el Il suffit de faire conna tre ces personnes les opportunit s d investissements strat giques ayant intrins quement une valeur ternelle De nouvelles ressources humaines sont aussi requises Elles peuvent provenir d une nouvelle g n ration de jeunes entrepreneurs form s dans les coles de commerce et dans des entreprises r elles Ces nouvelles personnes deviendraient alors partenaires d entrepreneurs seniors ayant une grande exp rience et des capitaux pour les aider dans leurs projets 8 D ploiement Business as Mission exige une approche globale Cela fait partie int grante de l Eglise toute enti re qui apporte l Evangile tout entier au monde entier B A M est universel dans son essence c est reconna tre pr parer et envoyer des hommes et des femmes d affaires d orient et d occident du sud et du nord Le processus de mobilisation doit inclure des opportunit s strat giques de servir dans d autres pays que cel
97. ecrutement la formation et les soins pastoraux du personnel Le capital de d part provient d investisseurs priv s et d glises qui veulent donner des fonds pour des projets de nature missionnaire Un financement solide est un aspect essentiel du succ s Deux entreprises sont d ja rentables Ils ont tabli des r gles concernant les exc s de profit qui sont revers s des activit s missionnaires associ es Chaque soci t a d velopp son propre plan strat gique missionnaire culturellement coh rent avec son environnement Plan tout aussi important que le business plan lui m me Pour une pr sentation plus compl te de CMF voir Annexe E J Organisation J Organisation propose des formations dans la gestion de petits business des chr tiens vang liques passionn s d vang lisation vivant dans un contexte de peuples non atteints L accent est mis sur le concept des niches ou opportunit s commerciales et sur les fondations bibliques pour l entreprise L organisation aide ensuite ces personnes d marrer leur propre petite entreprise en leur octroyant un pr t L objectif ultime restant l extension du Royaume au sein de leur peuple J Organisation travail en troite collaboration avec des agences missionnaires qui supervisent ces programmes sur le terrain Des glises bas es aux USA fournissent des quipes de professionnels et des finances Un de leur programme par exemple concerne des anciens pr tr
98. ellement ou avec les quelques croyants qu il connaissait Plus tard il r alisait que la pri re c tait le travail Par son intercession personnelle ainsi que celle partag e avec d autres il a commenc voir de vrais r sultats Il a d couvert que d avoir syst matiquement quelqu un qui prie pour chaque employ chaque jour tait le meilleur investissement qu il avait jamais eu faire 10 Rechercher la force des partenariats avec des organisations partageant les m mes convictions Comme le dit le proverbe deux valent mieux qu un et une corde trois brins ne se rompt pas facilement Eccl siastes 4 12 Les entreprises qui travaillent en r seau peuvent devenir une force puissante Souvent de multiples organisations but lucratif 38 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais ou non peuvent accomplir plus pour le Royaume en travaillant ensemble qu en travaillant s par ment Les entreprises du Royaume recherchent ces relations et sont ouvertes servir d autres organisations poursuivant des buts similaires Exemple Le fondateur de TRP Limited s est impliqu dans la mise en place d un vaste r seau de plus de 200 personnes en Turquie et 50 en dehors du pays qui sont int ress es par des actions B A M Un site web a t cr pour aider le r seau et encourager les chr tiens qui travaillent en Turquie Exemple De 1991 1993 la moyenne des ventes annuelles
99. ement cet effort et le groupe de travail en rappelant encore que dans l histoire la plus ancienne de la mission chr tienne la bonne nouvelle de Christ a souvent t apport e de lieux en lieux par des personnes qui cherchaient simplement faire du business Harry Goodhew Archev que anglican Retrait de Sydney Australie 102
100. ement une fa on de rechercher un soutien dans la pri re Principe 8 et de maintenir une certaine transparence spirituelle Principe 3 Par cons quent nous avons vit intentionnellement l utilisation des termes meilleures pratiques Celles ci pouvant varier selon le contexte social culturel religieux ou conomique Pour autant le principe directeur reste le m me De plus la force d application de chaque principe et sa raison d tre pourront varier d un business l autre Par exemple une entreprise pourra accentuer la n cessit de cr er des emplois dans des r gions de ch mage end mique apparent aux Principe 3 amp 4 tandis qu une autre pourra accentuer d avantage la relation de l entreprise avec une strat gie d implantation d glises Principes 3 amp 4 34 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Ce qui suit est une liste de principes qui devrait permettre de d velopper une entreprise s inscrivant dans une dynamique B A M Nous y avons inclus deux sections Nous listons tout d abord les principes fondamentaux qui doivent exister dans tout business puis vient la liste des principes qui diff rencient un bon business d un B A M Principes fondamentaux 1 Faire l effort de la rentabilit et de la p rennit Le profit est une indication que les ressources sont utilis es avec sagesse Il indique que les biens ou les servi
101. en donnant acc s a des formations de l accompagnement du d veloppement personnel et la propri t afin que tous puissent se d velopper par eux m mes et contribuer au d veloppement de leurs communaut s et pays Tout cela permettra l acc s de meilleurs emplois ou la cr ation de nouvelles entreprises C est en droite ligne avec les buts de Dieu et avec notre mission Les chefs d entreprises chr tiens de chaque glise de chaque ville et de chaque nation doivent tre reconnus dans cette t che L attente de Dieu est aussi que nos business proposent des salaires quitables Il rejette les salaires injustes les mauvais traitements et les mauvaises conditions de travail Il rejette tout autant les salaires injustes aux ouvriers que des prix exorbitants faits aux consommateurs Dieu rejette toute forme d exploitation et de traitement injuste d un groupe social par un autre et ou d un individu par un autre Le business peut donc lib rer les hommes conomiquement socialement et politiquement la transformation conomique concerne des personnes qui peuvent vivre dans une abondance relative et qui participent la cr ation de richesse La transformation sociale consiste au d part avoir assez de revenus pour acqu rir des biens et des services Il s agit d avoir acc s de mani re appropri e la nourriture au logement l ducation l eau la sant au transport etc Des personnes qui sont cono
102. ent de l h pital le Pr sident du Costa Rica tait pr sent Chaque jour une centaine de m decins non chr tiens viennent y travailler Pourtant des tracts d vang lisation sont clairement dispos s sur chacun des comptoirs d admission de la clinique Cette acceptation vient du fait que la Clinica Biblica offre les meilleurs soins m dicaux qui soient dans le pays L essentiel de cette tude de cas r side dans ce point D vidence tre le meilleur ouvre des portes financi res gouvernementales ou institutionnelles bien plus que n importe quelle autre vertu 2 Int grer des employ s non chr tiens dans un environnement vang lique peut maximiser les performances et cr er des opportunit s de t moignage en interne 78 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais tonnamment seule la moiti du personnel m dical employ par la clinique s identifie comme tant vang lique La foi n tant pas le facteur d cisif pour l embauche Pour Clinica B blica de n embaucher que des chr tiens vang liques aurait compromis la qualit du service et emp cher un minist re cl aupr s des professionnels m dicaux les plus en vue du Costa ARica Le souhait d ADEMESCO est d embaucher les meilleurs professionnels disponibles et de les int grer un environnement ouvertement vang lique C est en soi un minist re interne de l h pital La ferme avicole Roblealto et son
103. entreprises du Royaume et encouragez une collaboration avec ces m mes compagnies pour des apprentissages communs 5 Encouragez la cr ation d associations d anciens tudiants impliqu s aujourd hui dans des business du Royaume et dans des r seaux d investisseurs etc Point pratique organisez des s minaires d une journ e sur B A M Aux m dias chr tiens L mergence de nouvelles technologies multim dias fournit une formidable opportunit pour soutenir l expansion d initiatives d entreprises du Royaume Pour cela les actions suivantes sont recommand es 1 Facilitez l utilisation de tous les m dias disponibles pour promouvoir les activit s B A M et du mat riel de pr sentation tel que des tudes de cas des articles des reportages qui sensibilisent par l exemple la conscience l impact des entreprises du Royaume 2 Utilisez le multim dia et la technologie on line pour de la formation du d veloppement et des directives concernant B A M 3 Encouragez des interactions entre le monde du business et les m dias afin que se d veloppent des strat gies et des politiques de communication prenant en consid ration les questions de sensibilit s culturelles et les risques encourus 69 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Chapitre 9 LE MANIFESTE DE LAUSANNE Pendant toute une ann e le groupe de travail Business as Mission pour le Forum 200
104. entreprises existent uniquement dans l objectif de faire du profit pour leurs actionnaires C est le r sultat financier dit fondamental Business as Mission se propose d aller au del de ce seul r sultat financier et de proposer un r sultat multiple prenant en consid ration la fois le retour financier social environnemental et spirituel 25 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais L conomie est une sph re fondamentale dans le processus de d veloppement social et sans elle l existence humaine serait impossible D un point de vue biblique la vie humaine devrait tre orient e par des valeurs sp cifiques celles du Royaume de Dieu Par cons quent tout aspect de la vie sociale doit tre valu la lumi re de ces valeurs Globalisation Le monde change Notre fa on d tre et de vivre l Eglise et la mission doit changer aussi Durant 2000 ans beaucoup de chr tiens ont cherch des moyens efficaces et des opportunit s pour glorifier Dieu parmi tous les peuples Au cours des 200 derni res ann es des domaines telles que la sant et l ducation ont permis que les portes s ouvrent pour servir de nombreuses communaut s L association du business avec la mission n est en soi pas nouvelle Les Nestoriens les Moraves William Carey la Mission de B le plusieurs ordres catholiques et monastiques ont utilis le business pour la propag
105. es orthodoxes thiopiens qui travaillent avec passion l implantation d glises dans le nord de l Ethiopie L Evangile est peut manifest dans cette r gion Ces minist res travaillent avec et sous l autorit spirituelle d une agence missionnaire internationale Ils re oivent une formation par exemple pour raconter des histoires bibliques afin de communiquer le Royaume Ils d marrent des petites entreprises g n ralement dans le domaine de l irrigation Ils vont dans les villages et installent des pompes pour amener l eau des rivi res dans les champs irriguer Ce service est payant Cette activit permet d tablir des relations qui ouvrent des portes au partage de l Evangile Chaque implanteur d glise doit visiter 4 villages deux fois par mois Il est ainsi m me de pourvoir ses propres besoins personnels tout en exer ant son minist re aupr s des petits groupes de chr tiens Un de ces groupes par exemple est enti rement compos de clients Kuzoko Game Reserve Kuzoko repr sente un investissement financier majeur dans la municipalit de Blue Crane dans la Province Est du Cape en Afrique du Sud C est une des provinces les plus pauvres du pays avec 87 de ch mage et un taux d infection du HIV de 20 63 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Etant donn le probl me de l emploi dans la r gion la strat gie tait de faire un investissement initi
106. et glises mieux appr hender les implications de ce nouveau mouvement missionnaire 15 os D lt he Ce qui suit repr sente une br ve approches des probl mes principaux Pour un exemple d organisation missionnaire ayant fait face ses r alit s et sur les solutions trouv es visitez 57 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Consid rations philosophiques et diff rentes approches Suspicion quant aux activit s lucratives ou sur l association de l conomie avec des activit s missionnaires Pendant des si cles la tradition stipulait que les missionnaires devaient tre soutenus par des dons dans un contexte non lucratif Cette vision des choses imposait le choix soit de servir Dieu soit de faire de l argent Ce n est que r cemment que certaines activit s telles que les micros cr dits ont t accept es N anmoins les mod les lucratifs continuent d attirer les soup ons Pourquoi faudrait il consid rer qu une organisation but non lucratif soit meilleures pour une communaut qu une entreprise lucrative Qu est ce qui permet de dire qu une micro entreprise est moralement sup rieure une entreprise de taille normale Des exemples dans l histoire d montrent comment le pouvoir conomique a perverti des objectifs missionnaires et a fait du tort la pr dication de l Evangile Il nous faut reconna tre cela et apprendre de ces erreu
107. gez et d veloppez la recherche et l tude de cas d entreprises ayant un impact du Royaume 3 Cr ez des collaborations avec des entreprises dans la perspective de d velopper des objectifs communs et de lib rer de ressources 68 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais 4 D veloppez des campagnes de recrutement plus large incluant un public ayant des comp tences dans les affaires 5 D veloppez au sein de l organisation des strat gies B A M long terme Point pratique crivez des articles sur B A M dans votre bulletin d informations magazine site Web etc Aux organismes de formation Les questions concernant le changement de paradigme missionnaire et la diminution des candidats aux formations chr tiennes doivent tre abord es radicalement Les recommandations suivantes s appliquent aux Coll ges Bibliques S minaires Universit s chr tiennes et autres centres de formation 1 Int grez un cours sur l conomie du Royaume dans les programmes classiques 2 Pour enrichir la recommandation num ro 1 encouragez et facilitez les travaux de recherche sur ce domaine 3 D veloppez et faites la promotion des cours int grants une perspective holistique et biblique du monde D veloppez des cours sur B A M Ces cours pourraient aussi tre propos s des tudiants en MBA et en Economie d autres institutions acad miques 4 Cr ez des programmes de stage avec des
108. gro Mark Boyce USA H Fernando Bullon Costa Rica David Bussau Australie Jason Butler Br sil Julie Chambliss USA Chuck Chan Chine David de Groen Australie Miguel Angel De Marco Argentina USA Hartwig Eitzen Paraguay Norm Ewert USA Dan Fredericks USA Hans Udo Fuchs Brazil Angola Edward Gaamuwa Ouganda Zack Gakunju Kenya Ricky Gnanakan Inde Harry Goodhew Australie Paul Heiss USA Kent Humphreys USA Neal Johnson USA Isaac Kasana Ouganda Dibinga Kashale C te d Ivoire Victor Kathramalla Inde Jorg Knoblauch Allemagne Sergey Lisunov Kirghizistan David Llewellyn USA Adrian McComb Australie Stuart McGreevy GB Roweena Mendoza Philippines Alfred Neufeld Paraguay Jorge Nunez Argentine Flavio Jason Orr Br sil Mike Perreau GB Doug Priest USA Bill Rigden UK RSA Steve Rundle USA Lindy Scott USA Tom Sudyk USA Lynda Sudyk USA Daron Tan Malaisie Kay Turquie Eric Tan Singapour Dennis Tongoi Kenya Tim Waddel USA John Warton USA Jane Wathome USA Cade Willis Singapour Craig Canada DMM Turquie Contributions au Forum informatique Mike Baer USA Steve Beck USA W Chan Hong Kong MG Inde Makonen Getu GB M Kelderman N Z lande Scott McFarlane USA Xavier Molinari France Dwight Nordstrom USA John Ong Singapour M Stoltz USA Kim Tan GB Jonathan Thorton GB Dag Wilund Su de Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fr
109. ider les initiatives de mobilisation Commentaire final Alors que des hommes et des femmes d affaires se mobilisent il n est aucunement de notre intention de d velopper un mouvement part d connect des autres initiatives missionnaires de l Eglise Les personnes impliqu es dans le business doivent se poser la question de savoir comment elles peuvent s int grer dans tout ce qui existe en d veloppant de vrais partenariats Comment Business as Mission peut se connecter avec des chr tiens exer ant leur service dans les domaines comme celui de la justice et du droit la m decine l ducation la traduction de la Bible les m dias etc Ensemble nous pouvons avoir un plus grand impact A nsi connect s il est plus que certain que nous pourrons tre t moins d une transformation globale de communaut s et de peuples entiers Dans nos r flexions nos strat gies et nos mises en oeuvre nous devons constamment garder l esprit l enti ret du Corps du Christ Vu l normit de la t che et l norme potentialit dans le corps du Christ il y aura toujours besoin d une plus grande et meilleure mobilisation Beaucoup reste encore faire Des suggestions plus compl tes sont propos es dans le Chapitre 8 Recommandations strat giques 53 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Chapitre 7 PARTENARIAT Le r le vital des organisations missionnaires et de l
110. ieu avait une solution radicale pour cette pauvret la fin d un cycle de sept ans toutes les dettes seraient effac es et les esclaves devraient tre rendus la libert Deut ronome 15 explique en d tail comment les valeurs divines devaient tre pratiqu es dans le travail et l conomie et combien cela offrait un soulagement pour le pauvre Dieu a promis Isra l qu il n y aura pas de pauvre parmi vous 15 4 si le peuple dans la vie publique comme priv e mettait en pratique les principes divins du Jubil D autre part Dieu prescrit ce qui doit tre fait s il y a un pauvre parmi vous 15 7 10 Cela d montre que la pauvret ne sera pas abolie uniquement par une intervention soudaine de Dieu mais par des pratiques justes et par l ob issance du peuple de Dieu aux ordres de Dieu Une l gislation plus puissante encore devait tre d cr t e tous les cinquante ans Certaines personnes pouvaient devenir si pauvres qu elles en taient r duites vendre leurs propri t s pour nourrir leurs familles Pour rem dier cette pauvret extr me Dieu avait d clar qu il y aurait un Jubil tous les cinquante ans C est ainsi que la terre tait rendue aux familles qui elle avait appartenu et leurs descendants Chaque famille recevait les moyens de red marrer nouveau leur propre entreprise familiale par la r affectation des propri t s La r demption tait de la sorte d montr e tangiblemen
111. iness la cr ation de richesse et l argent Trop souvent les entrepreneurs sont m pris s car dit on partir du moment o ils voluent dans une sph re complexe souvent encline la corruption ils traitent avec Mammon Cependant l argent n est pas mauvais en soi La Bible dit que l amour d argent est la racine de tous les maux 1 Tim 6 10 Ce malentendu met de la distance et cr e du rejet pour beaucoup d hommes et de femmes d affaires le foss entre l glise et le monde du business s largissant encore Je pense que les attitudes n gatives l gard du business sont en finalit un mensonge de l ennemi qui veut emp cher le peuple de Dieu d accomplir Ses buts Th ologie de la prosp rit A l autre extr mit de ceux dont l argent et la recherche de profit veillent les soup ons il y a ceux qui sont influenc s par la th ologie de la prosp rit qui d fend 51 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais l abondance mat rielle comme un signe de la b n diction divine La question se poser est la suivante Pourquoi Dieu a t il pourvu cet argent La Bible enseigne une vision quilibr e des choses o Dieu nous b nit mat riellement afin que nous puissions en jouir ET que nous les utilisions pour son oeuvre L enseignement sur la bonne administration des biens est un imp ratif l accent tant mis sur l investissement pour l
112. inist re Cette structure g re un orphelinat et un programme de cr ation de projets Depuis 1995 un bureau de BA a t ouvert dans une grande nation ferm e l Evangile de la r gion et pourvoit ainsi une plateforme de minist re Cela a permis de cr er une activit de traduction qui emploie essentiellement des jeunes nationaux qui suivent en m me temps une formation de disciple Plus r cemment un restaurant a t cr 75 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Les valeurs qui sous tendent ces entreprises ont pour objectif de fa onner des pratiques de business justes par la cr ation d emplois de restaurer l ind pendance la dignit et un caract re de disciple de donner une l gitimit aux professionnels trangers et aux responsables des glises locales Tout cela n cessite que Dieu soit le vrai propri taire de BA Ainsi les partenaires financiers doivent ils accepter de signer un document par lequel ils reconnaissent n tre qu administrateur de l entreprise et qu ils renoncent tout dividende L aspect business est d autre part clairement s par de l aspect minist re Les personnes qui ont la charge du minist re s ils font partie du conseil d administration n ont qu un role consultatif L id e de base n est pas que BA devienne un empire Chaque entreprise est reli e aux autres mais non pas sur le plan juridique La surveill
113. ion de besoin pour la mise en place de r seaux de soutiens la diss mination de bons mod les l accompagnement pour faire face aux checs du pass la mise disposition de bonnes formations entrepreneuriales l aide la mobilisation financi re le mentoring et plus globalement la mobilisation des entrepreneurs dans chaque nation Opposition spirituelle Les hommes d affaires ne devraient pas mettre automatiquement la responsabilit de leurs checs sur le dos de Satan s ils ont n glig d appliquer les bonnes pratiques d entreprise ou mal anticip s les difficult s normales d un business Le risque de trop spiritualiser les pratiques d entreprises existe r ellement Cette sur spiritualisation des pratiques entrepreneuriales et l ignorance des bonnes pratiques ont souvent t des obstacles majeurs dans le d veloppement d entreprises du Royaume viables Cependant nous ne devrions pas ignorer que tout disciple qui entre dans son appel s embarque dans une vraie bataille spirituelle I faut ainsi rev tir toute l armure de Dieu et faire preuve d une vigilance spirituelle avec toutes sortes de pri res et de supplications Eph 6 18 Ce sont des aspects fondamentaux pour un homme d affaires du Royaume Sur la base de ma propre exp rience et de celles de pr s de dix autres entrepreneurs avec qui je travaille r guli rement nous savons que la guerre spirituelle est une chose s rieuse Nous savo
114. ion de l environnement L entreprise peut intentionnellement favoriser la protection de l environnement Elle implique de multiples mani res de se relier la nature Elle est en lien direct avec le devoir de gestion de l environnement par ses d cisions concernant les types et les lieux de production choisis les m thodes de fabrication les types de ressources utilis es et la gestion du gaspillage L entreprise renforce la paix et le sens de la communaut Les affaires contribuent au d veloppement de la soci t de trois mani res par leurs activit s entrepreneuriales de bases par leurs investissements dans la communaut et par leur participation au dialogue politique public Prendre part ces trois aspects peut contribuer la stabilit de la communaut et la pr server des conflits Une entreprise contribue aussi la paix sociale en permettant des employ s d origines diff rentes de travailler ensembles pour un but commun Le monde des affaires en g n ral est une ressource potentielle qui peut tre impliqu e pour r duire l incidence la s v rit la fr quence et les effets des conflits L id e de paix et de communaut devrait maner de toute activit entrepreneuriale Le business peut renforcer l Eglise Le business renforce l glise en g n ral La plupart des gens s engagent dans un travail productif la majorit de l glise locale est fortifi e pour faire son travail L augmentatio
115. ional But et objectifs du groupe de travail B A M La t che premi re de ce groupe de travail a t d identifier sa propre raison d tre en regard de B A M et de fixer ses objectifs prioritaires Raison d tre Examiner les obstacles d fis et opportunit s de glorifier Dieu en contribuant l avancement de Son Royaume par la mise en place de la strat gie Business as Mission et par nos d lib rations et conclusions proposer des recommandations pratiques de mises en place de cette strat gie l glise du monde entier Objectif 1 Examiner les intentions de Dieu pour le business et d velopper une perspective biblique de la gestion des biens du travail et du business en relation avec la mission globale de l Eglise Objectif 2 Apprendre d exp riences qui ont fait une r elle diff rence au sein de communaut s par le business en particulier sur le champ missionnaire d montrant un impact 73 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais tangible du Royaume dans la vie des personnes spirituellement socialement et conomiquement Objectif 3 Explorer les moyens de mobiliser la communaut du monde des affaires de communiquer la vision B A M de reconna tre son appel sp cifique et de permettre la mise en place de connexions pour que cette communaut puisse exercer son service dans un contexte missionnaire Objectif 4 Explorer l impact potentiel d
116. ir un impact du Royaume intentionnel dans et par son entreprise Dans B A M l entreprise est la fois le m dia et le message Si Dieu appelle une personne dans le monde du business la question suivante poser est O devra t elle s impliquer O les besoins de l vangile sont ils les plus importants 49 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Nous devons tre proactif dans le recrutement pour un d ploiement strat gique et aider les hommes et femmes d affaires trouver et d velopper leur espace dans la mission de l Eglise 5 S lectionner Le succ s dans le d veloppement d une initiative B A M pr suppose que les bonnes personnes sont dans les bonnes activit s Si cette initiative contient des l ments interculturels il devient crucial que des personnes ayant les bonnes comp tences soient recrut es et envoy es Chaque entreprise organisation et r seau impliqu s dans B A M devraient d velopper des crit res de s lection et de qualifications pr cis pour un d veloppement r ussi 6 Former amp quiper Cette tape devrait concerner une grande vari t de contenus ou de formats allant de la formation de base du business l tude des r alit s culturelles et de la communication dans des contextes interculturels Un facteur important de succ s serait le r le de mentor que pourraient jouer les entrepreneurs exp riment s aupr s des nouvelles r
117. irecte le business en tant que tel et de mani re indirecte comme pr cis plus haut Notre d marche ici a t de d montrer comment le business fait partie int grante de la missio Dei et est par cons quent une expression pleine et valide de la mission du Corps de Christ jusqu aux extr mit s de la terre Dans la parabole des talents J sus explique que les serviteurs avaient t invit s investir leurs talents financiers et recevoir en retour un revenu honn te pour leur ma tre Matthieu 25 14 30 Aujourd hui les chr tiens ayant des talents d entrepreneurs sont appel s investir leurs biens et capacit s dans le Royaume de Dieu En finan ant des missions et des uvres de charit s bien s r mais plus encore en se donnant eux m mes leur exp rience leur savoir faire etc pour tablir localement le Royaume de Dieu dans leur propre r gion ou nation mais aussi jusque dans les parties les plus retir es du monde Actes 1 8 B A M est un acte de co cr ation l image du Dieu cr ateur et par l m me une r ponse au mandat cr ationnel des origines C est une Bonne Nouvelle en soi et une partie ins parable du Dernier Commandement La construction du Royaume int gre la cr ation de richesse et la transformation spirituelle En tant que telle B A M devrait tre compris non pas seulement dans une perspective souvent troite de la mission de l glise mais aussi dans une perspective globale
118. is les chr tiens sont mieux accueillis comme hommes ou femmes d affaires qu en tant que missionnaires L entreprise ce sont des relations de vie quotidienne qui offrent de nombreuses occasions de b nir des individus des communaut s et des nations Cette b n diction est d j une r alit grandissante en des lieux comme I Asie et peut tre illustr e par ces deux exemples 1 Un chr tien en Asie centrale essayait de t moigner son entourage une communaut musulmane ne comprenant que tr s peu de chr tiens Il tait consid r comme tant un chr tien professionnel pas cr dible et probablement pay par les occidentaux pour les convertir Il faisait face une hostilit et un ostracisme ouverts Plus tard il d cidait de commencer un levage de b tail Sa mani re de vivre devenait ainsi plus compr hensible et naturelle pour son entourage Bien que les musulmans de la communaut savaient qu il tait toujours un adepte d Isa J sus il tait devenu acceptable Il tait l un d eux per u comme faisant face aux questions de la vie et faisant face aux besoins r els Depuis lors il a t invit s asseoir au conseil des anciens de sa communaut 2 Une soci t d informatique s est tablie en Inde au sein d un peuple majeur non atteint par l Evangile avec la ferme intention de faire conna tre le Christ cette population Par le biais des nombreuses opportunit s naturelles dont
119. ise locale e Le probl me de la dichotomie sacr s culier doit tre trait la racine Les entrepreneurs B A M doivent former eux m mes des disciples parmi leurs coll gues entrepreneurs e Etablir un dialogue et non un d bat entre les personnes du monde du business et ceux de l glise mission Il est pr f rable d engager ce dialogue de personne personne et non d organisation organisation e Une entreprise ne sollicitera jamais une glise pour ses besoins financiers Ainsi devrait il en tre de la part de l glise l gard de l entreprise e C est une bonne chose que l glise valide l utilisation des profits d une entreprise pour des actions dans la communaut Cette utilisation ne sera pas consid r e comme la d me e Les hommes et les femmes d affaires qui ont connu du succ s dans B A M devraient avoir la possibilit d enseigner ce qu ils ont appris dans les instituts bibliques e Idem au niveau des organisations missionnaires Ce sont ceux qui ont l exp rience qui devraient enseigner B A M e Parce que le business et la mission sont deux cultures diff rentes nous devrions apprendre appliquer les principes de communication interculturelle e Dans la mesure du possible et pour renforcer la place des la ques les personnes impliqu es dans B A M devraient avoir plus d opportunit s d enseigner 84 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangai
120. ispensables et demanderont une mobilisation financi re sp cifique Recommandations strat giques sp cifiques l glise universelle L Eglise dans le monde entier se doit de reconna tre que le Saint Esprit est en train de restaurer le r le du business dans la mobilisation des ressources pour la mission et l extension du Royaume de Dieu Quelques recommandations strat giques 1 Toutes les glises et organisations chr tiennes sur chaque continent devraient examiner attentivement les croyances et pratiques en regard Ja dichotomie sacr s culier Ja s paration clerg laique 2 D velopper le concept d une vision du monde holistique biblique qui restaure le r le du business dans l Eglise en g n ral 3 Solliciter et mobiliser le monde des affaires par la reconnaissance la formation et l envoi des hommes et des femmes d affaires dans leur vocation sp cifique pour b tir le Royaume 4 Avaliser et soutenir le Manifeste de Lausanne pour B A M concernant le r le des entreprises et de la communaut des hommes et femmes d affaires chr tiens Point pratique donnez un sermon ou deux sur B A M en utilisant le mat riel fourni dans ce rapport Aux chr tien dans les affaires Le business en tant que tel est une activit qui peut glorifier Dieu De plus c est un moyen strat gique par lequel le Dernier Commandement peut tre accompli En consid rant cela les recommandations suivantes sont donn es 1
121. ivit sociale est un t moignage de foi suffisant Les stigmates du business et la passivit des la cs Dans beaucoup d glises au niveau mondial la vocation dans les domaines conomiques est stigmatis e C est la cons quence directe de ce que nous venons de rappeler plus haut les chr tiens devant normalement envahir les sph res spirituelles au d triment du monde temporel Dans de nombreuses communaut s chr tiennes la communaut des entrepreneurs a t minimis e marginalis e voir m me rejet e C est ce que le Dr R Paul Stevens a d crit comme une hi rarchie spirituelle non biblique des vocations Le diagramme ci dessous repr sente la pyramide que beaucoup dans l glise cherchent gravir Chaque tape du chemin vous permet soi disant de devenir plus spirituel Inconsciemment beaucoup estiment que Dieu se complait d avantage ou ressent plus de satisfaction avec le service de ceux des classes sup rieures ceux qui sont connu comme tant membre du clerg professionnel Malheureusement pour beaucoup les avocats et les politiciens pour ne citer qu eux n entrent m me pas dans la pyramide Missionnaire Pasteur rofessions caract re social professeur assistant social m decins Business politique informatiques R Paul Stevens 1999 The Other Six Days Vocations Work and Ministry in Biblical Perspectives 29 Lausanne Forum 2004
122. l acc s de plus en plus ais aux finances la technologie et l information offre une occasion sans pr c dent l glise de faire des disciples de toutes les nations en d marrant de nouvelles entreprises Avec l effondrement du communisme presque tous les gouvernements recherchent le d veloppement du business et des investissements pour faire face la n cessit de leur croissance conomique Le business est bienvenu Il y a beaucoup de portes qui sont ferm es aux chr tiens professionnels aux missionnaires traditionnels et aux ouvriers chr tiens Mais il n existe pas un seul pays 26 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais au monde qui n accueillerait pas la cr ation d une entreprise ou de l investissement Ils fournissent des opportunit s de travail aussi bien que des formations et r pondent ainsi aux besoins r els Ils aident les pays se d velopper non seulement conomiquement mais dans d autres domaines aussi en permettant l mergence d une classe moyenne l augmentation des revenus de l imposition d une force de travail mieux form e et qualifi e etc Dans le cadre de missions traditionnelles on parle de pays ferm s et de pays acc s restreints mais il n y a pas de portes ferm es pour de vrais hommes d affaires qui cr ent de vraies entreprises Les gouvernements du monde entier accueillent bras ouverts les vrais busi
123. l et son appel prier et travailler pour des vies et des communaut s transform es dans toutes les nations 2 Identifier Qui poss de le don d entrepreneur Qui a re u un appel au business Qui est quip Nous devons viter le pi ge de croire que seuls les hommes d affaire occidentaux peuvent travailler dans B A M Tous les pays ont leurs entrepreneurs et leurs hommes et femmes d affaires Ceux ayant de tels dons doivent tre identifi s et encourag s Dans certains cas ces personnes quitteront un pays pour aller dans un autre Dans tous les cas la mobilisation induira toujours un processus d identification 3 Reconna tre Un des l ments des plus essentiels quant la mobilisation est que les chr tiens dans les affaires soient reconnus dans leur appel Les hommes et femmes d affaires chr tiens devraient tre lib r s pour servir dans le monde du travail et de l entreprise Ils ont besoin d une telle reconnaissance r guli rement tout au long de leur carri re Les responsables des glises devraient consid rer de prier et de leur imposer les mains un dimanche pour les envoyer Cela est tout autant important pour les autres professions comme les enseignants les travailleurs sociaux les ing nieurs les juristes etc 4 Recruter La mobilisation pour B A M est pour autant plus que la reconnaissance des chr tiens dans le monde des affaires Business as Mission interpelle par ses questions de fond Comment avo
124. le biais de B A M Les mobiliser les quiper les d ployer et les soutenir efficacement lib rera assur ment des ressources inexploit es pour la mission de l glise Tous les pays et toutes les cultures ont leurs entrepreneurs Ces hommes et femmes d affaires ou qui potentiellement le sont d tiennent les cl s les plus cruciales pour d montrer concr tement le Royaume de Dieu Ceci est essentiel dans les r gions du monde o le nom de Christ est rarement proclam et s il l est souvent mal compris Les chr tiens ayant la vocation et les dons pour le business devraient tre reconnus et encourag s L o il n y a aucune glise locale B A M peut participer de mani re puissante une strat gie d implantation d glises L implantation d une glise et l implantation d une entreprise peuvent aller de paire Les entreprises dites du Royaume donnent aux glises et aux nouveaux chr tiens des mod les qui sont ais ment recevables et reproductibles Un nouveau croyant peut facilement s identifier une personne qui vit sa vie chr tienne tous les jours dans le monde du travail l o il volue lui m me Pour l glise locale la place du mod le de d pendance est propos celui de l habilitation de la durabilit et de la multiplication En retour de nouveaux entrepreneurs chr tiens sont reconnus et envoy s pour servir Dieu et Son Royaume par leurs entreprises Les d fis auxquels B A M doit
125. lis es Nous reconnaissons que cela n implique pas syst matiquement la travers e de fronti res internationales et sera aussi n cessaire dans des communaut s culturellement proches La fonction de Business as Mission est d agir comme un catalyseur d inspirer et d encourager des personnes entrer dans le monde des affaires et d y rester sp cialement dans le monde en d veloppement Business as Mission est diff rent et proche la fois des MINIST RES DANS LE MONDE DU TRAVAIL Ces minist res sont premi rement consacr s l vang lisation dans les lieux de travail de pr f rence par le t moignage des co employ s et coll gues de travail Ces minist res encouragent l int gration des principes bibliques dans chaque aspect des pratiques d entreprise la gloire de Dieu Business as Mission inclut naturellement ces l ments de minist re dans le monde du travail Les minist res dans le monde du travail peuvent choisir de se limiter uniquement au contexte de l entreprise lui m me B A M de son c t concentre son action la fois dans l entreprise et au travers d elle B A M cherche conjuguer la puissance et les ressources du business pour un impact missionnaire intentionnel sur la communaut ou la nation au sens large B A M est intentionnel quant au mandat de faire de toutes les nations des disciples et se focalise en priorit sur des r gions connaissant les plus grand
126. lisation des uvres sociales du travail et de la foi vang lique 19 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Application le potentiel r dempteur de B A M La pauvret est globale par nature et elle n est pas seulement constitu e de r alit s conomiques mais aussi de r alit s sociales politiques et spirituelles La r ponse cette pauvret globale doit tre le message de transformation globale du shalom B A M est une r ponse double la fois au devoir d intendance de la Gen se l gard de la cr ation aussi bien qu au devoir du Dernier Commandement l gard de toutes les nations C est une r ponse aux immenses besoins spirituels et physiques du monde dont l impact se manifeste de nombreux niveaux L entreprise lib re les capacit s et restaure la dignit humaine Le business permet de restaurer la dignit de l homme en pourvoyant des emplois des salaires quitables et en lib rant les capacit s individuelles Dans sa cr ation Dieu ne souhaite qu aucun ne soit inactif au ch mage et improductif De ne pas pouvoir travailler de ne pas tre cr atif et de ne pas tre m me de pourvoir au besoin de sa famille d nature la dignit humaine Des entreprises qui cr ent de l emploi font partie du plan r dempteur de Dieu Cependant l emploi ne devrait pas tre la seule cible Nous devons lib rer les capacit s des personnes
127. liser ses comp tences et ses ressources afin b tir le Royaume de Dieu Dans la m me lign e que le th me du forum de Lausanne en 2004 nous reconnaissons que la mission est une d marche de transformation holistique De part leur nature les entreprises du Royaume font partie int grale de cette mission Afin de lib rer cette potentialit et d ob ir la direction divine il est imp ratif de se mettre en route et d entrer dans des d marches strat giques En premier lieu nous identifierons des domaines pour lesquels nous devrions apporter une consid ration toute particuli re dans la pri re pour le d veloppement de cette strat gie Suivront ensuite plusieurs recommandations sp cifiques et un appel l engagement orient s vers des parties essentielles du Corps de Christ Communiquer la vision et mobilisation Le principe du business ressource pour la construction du Royaume et sa nature strat gique sont des concepts encore assez nouveaux et quelquefois m me trangers beaucoup Comme cela a t largement d velopp dans le Chapitre 6 nous reconnaissons le besoin crucial de communiquer la vision et de d velopper de nombreux outils et programmes de mobilisation Lib ration majeure de capitaux Des capitaux importants seront n cessaires pour d marrer des initiatives B A M valides en particulier pour celles grande chelle Afin de mettre en route cette g n ration de lib rer des richesses et une utilisation coh re
128. logiques et sur les d localisations Mais aussi sur les probl matiques concernant l acc s aux ressources naturelles et leur utilisation et sur la question essentielle de l eau douce 66 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Alliances strat giques Dans le monde du business il est important de travailler aux principes de levier et d alliances qui peuvent cr er des synergies Des glises des organisations missionnaires et des minist res dans le monde du travail et du business tudient ou d veloppent des initiatives B A M La o le besoin s en fait sentir il ne serait pas inutile d explorer le principe d alliances strat giques nationales r gionales voire internationales avec d autres qui partagent les m mes valeurs et objectifs Il faut aussi que se mettent en place des partenariats pluridisciplinaires entre le business et la politique l ducation la sant etc Il existe un besoin important de partenariats ou d alliances strat giques qui peuvent influencer les politiques locales nationales r gionales ou mondiales Consultations v nements et facilitateurs Afin de d velopper et de renforcer le mouvement B A M il faut des personnes qui s impliquent pour animer et accompagner le mouvement des facilitateurs Ils pourront intervenir dans le cadre d v nements ou de consultations nationales ou internationale sur B A M Ces rencontres sont ind
129. ls de leurs prochains d montrant ainsi le Royaume de Dieu Nous croyons que Dieu a appel et a quip les hommes et femmes d affaires pour faire une vraie diff rence digne du Royaume dans et par leurs affaires Nous croyons que l Evangile a la puissance de transformer les individus les communaut s et les soci t s Les chr tiens impliqu s dans le monde des affaires devraient alors jouer un r le dans cette transformation globale par leur business Nous reconnaissons que la pauvret et le ch mage sont souvent end miques dans les lieux o le nom de J sus est rarement entendu et compris Nous reconnaissons le terrible besoin et l importance du d veloppement d entreprises Cependant il ne s agit pas seulement de business en tant que tel Business as Mission concerne le monde des affaires dans une perspective du Royaume de Dieu quant sa raison et son impact Nous reconnaissons qu il y a un grand besoin de cr er des emplois et de multiplier la cr ation d entreprises dans le monde entier ayant pour finalit les 4 transformations suivantes spirituelle conomique sociale et environnementale 18 Comit de Lausanne pour I Evang lisation du Monde 70 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Nous reconnaissons le fait que l Eglise poss de des ressources immenses et largement inexploit es au sein de la communaut des hommes et des femmes d affaires
130. miquement et socialement forts tendent en retour tre politiquement plus forts Toutes ces r alit s auxquelles peuvent pourvoir les entreprises sont les clefs de la transformation sociale L entreprise offre un contexte pour le discipulat L entreprise est une question de relations patrons et employ s acheteurs et vendeurs producteurs et consommateurs fournisseurs et distributeurs Cela cr e un espace dans lequel ceux qui connaissent le Christ peuvent partager leur foi et t moigner ceux qui ne le connaissent pas Les chr tiens dans le monde du business deviennent sel et lumi re pour les personnes sur leur lieu de travail le discipulat tant une d monstration des voix de Dieu dans la vie relationnelle de tous les jours Dieu est 20 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais glorifi quand les chr tiens travaillent comme pour le Seigneur craignent Dieu en haissant les gains malhonn tes la corruption et le n potisme aiment et respectent les autres d montrent des valeurs chr tiennes int grit gestion responsabilit etc en partageant l Evangile en parole et en actes L entreprise est une structure reconnue dans la soci t organisant les relations dans toute la communaut Ainsi l entreprise engendre des occasions d influencer et de former la soci t en son entier sur la base des relations qu elle induit L entreprise favorise la protect
131. monde du travail au quotidien Comment croiront ils que leurs dons et leur exp rience ont le potentiel d avoir un impact majeur dans leurs communaut s leurs nations et jusqu aux extr mit s du monde Ceci est particuli rement crucial dans les nations o les entrepreneurs chr tiens sont le plus n cessaire cause d un ch mage rampant et l existence de syst mes culturels corrompus et injustes et d institutions ayant besoin de r formes 30 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais En Am rique latine cela pose v ritablement un probl me quand on parle d attribuer la m me valeur pour toutes les vocations Je constate encore une sorte de discrimination l gard de ceux ayant des comp tences formations dans les affaires et la gestion qui prennent des responsabilit s dans la direction de minist res chr tiens ou l glises Par exemple les instituts bibliques sont peu dispos s accepter ceux qui poss dent une Maitrise en Gestion pour prendre des r les de direction dans l administration Nous voyons encore des th ologiens qui font cela Cela me rappelle le temps o les pasteurs n acceptaient pas de psychologues chr tiens pour servir les minist res de relation d aide Dieu soit lou ces ann es sont pass es et maintenant il nous faut accepter que ceux qui sont form s dans les affaires et la gestion puissent utiliser leurs dons dans toutes sortes de minist
132. n Frangais Annexe G APPROBATION Lorsqu on consid re une approche holistique et efficace de la mission un nouveau leadership s av re n cessaire en ce 21 si cle Historiquement le business a t cl pour l extension du Royaume Le groupe de travail dit de Lausanne a la possibilit de contribuer de mani re essentielle ce que les glises red couvrent le r le majeur de la communaut des entrepreneurs et s engagent avec eux dans l tablissement du Royaume de Dieu sur la terre Stuart McGreevy Pr sident TBN Transformation Business Network L utilisation du business dans l vang lisation du monde est une strat gie essentielle dans le contexte missionnaire du 21 si cle Les personnes impliqu es comme fabricants de tentes dans les business du Royaume et dans le d veloppement transformationnel par le business devraient tre partenaires avec Mats Tunehag un leader respect dans le monde de la mission et avec ses coll gues alors qu ils se sont engag s a mettre en place une plate forme de r flexion sur B A M Ted Yamamori Lausanne Senior Associate for Holistic Mission and coeditor of On Kingdom Business Transforming Missions Through Entrepreneurial Strat gies Une mission bas e sur l conomie sera un changement majeur de la mission chr tienne et ce sera plus qu une simple nouvelle strat gie une promesse lui est associ e celui qui pr te a
133. n the developing world See also BPN AG Centre for Entrepreneurship and Economic Development T R www ceed uofn org CEED has resources for people who have a call to disciple nations through the sphere of business CEED offers Frontier Business Creation seminars Christian Transformation Resource Centre N R S MED www ctre cmed org Comprehensive resources for equipping Christians in the strategy of Christian micro enterprise development Lists of organisations networks articles and resources Christian Missionary Fellowship International M B www cmfi org Uses business development as a missions strategy EC Institute M N T R S Www ec i org EC Institute seeks to educate equip and mobilise Christian business students and professionals for business as mission EC Institute does this through vision trips training programs conferences seminars internships and semester programs Ethnic International Ethnic US M N B T etienneatger club internet fr xavier molinari wanadoo fr or wmcgee compuserve com Ethnic International et Ethnic US existent afin de soutenir le d veloppement conomique par la cr ation d entreprise dans les pays mergeants Ils proposent des formations intitul es Dieu le business argent et nous Orientation sp cifique en faveur des pays francophones Equip M T S www repurposing biz They equip believers to transform societies primarily by working wi
134. n des revenus et de la capacit de gestion permet l glise d largir son r le et de renforcer sa pertinence et son influence dans la communaut et plus globalement dans le monde Les croyants qui vivent dans la pauvret ou dans des r gions o le ch mage est end mique ont particuli rement besoin des entreprises Faute de quoi ils sont exclus de la vie conomique et de la vie sociale Ils ne sont plus m me d influencer ou d tre le sel et la lumi re dans leur communaut Ils deviennent du sel qui a perdu sa saveur offrant peu ou pas de bonnes nouvelles dans des soci t s qui sont souvent d j distantes ou hostiles la foi chr tienne Le business facilite le Allez vers tous les peuples Les chr tiens sont g n ralement bienvenus dans les nations hostiles ou ferm es l Evangile quand ils proposent une perspective d entreprise et un avantage conomique Cela doit tre appr hend honn tement et non pas comme une strat gie pour exercer un vrai minist re spirituel ou ni comme une couverture pour une vang lisation clandestine En tant sel et lumi re et ambassadeurs des b n dictions de Christ par le business et par son impact positif sur la soci t les hommes et femmes d affaires chr tiens entra neront finalement des personnes chercher Dieu 21 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais La Gloire de Dieu et B A M Dans ses r flexio
135. n provenance d Am rique du nord s est tari Dipl mer et employer un flot constant d infirmi res nouvellement form es assure une main d oeuvre qui par la nature de sa formation est quip e pour satisfaire aux standards exigeants de la clinique Cette cole est en soi une activit du Royaume qui contribue largement la p rennit de l h pital En d pit du fait qu ses d buts la clinique tait d pendante d un leadership d expatri s l organisation s est assur e d tablir des costariciens professionnels dans des r les cl s et dans le m me temps elle d veloppait des relations privil gi es avec des personnes influentes dans la communaut de San Jos C est ainsi que lors de la crise de 1968 cela n a pas pos de probl mes majeurs que de confier la clinique un leadership local Sans les Strachan le Dr Cameron ou d autres professionnels de la premi re heure les costariciens n auraient certainement jamais acquis les comp tences pour la pratique d une m decine d excellence et gagner de l argent tout au long du processus 4 Subventionner des biens et des services des personnes qui ne sont pas forc ment dans le besoin n est pas appropri Si une entreprise chr tienne cible une population donn e en subventionnant ses biens et services propos s elle doit tre attentive l origine des subventions Si pour partie celles ci ne peuvent pas venir d une frange de la population loc
136. ness L entreprise est influente Nous ne devons pas sous estimer le pouvoir du business Sa capacit d avoir un impact sur les individus comme sur les communaut s est norme Mais ce potentiel peut tre positif comme n gatif Le business permet de tisser un merveilleux r seau de relations C est une capacit qui ne devrait pas tre n glig e Les chr tiens qui sont dans les affaires ont des occasions uniques de toucher et d avoir un impact positif sur la vie de personnes influentes qui ont acc s des ressources importantes Un leader chr tien d un pays musulman majeur disait Le modus operandi des chr tiens professionnels missionnaires par exemple n est culturellement pas naturel et n est certainement pas durable ou reproductible B A M s inc re dans le r el et permets des relations naturelles en participant la vie des peuples par le travail et le business en tant sel et lumi re En particulier dans les pays musulmans les soup ons ne font qu augmenter sur les trangers qui paraissent vivre dans le pays sans raison l gitime Cela ne fait qu accroitre les tensions dans les relations les plus simples cause d une r ponse insuffisante la question Qu est ce que vous faites B A M peut tre la plate forme qui va stimuler un environnement de travail o les principes chr tiens et l thique peuvent tre introduits et d montr s comme un mod le En Ouganda une soci t de
137. ng les 2 sous groupes et avons discut des solutions pr conis es Obstacles per us par les entrepreneurs e Manque certain de lignes de d marcation claires entre ce qui proc de du business et ce qui est de l ordre de l glise en particulier en ce qui concerne les responsabilit s la transparence et les attentes prioritaires Il a t soulign les conflits d int r t pour le personnel impliqu dans le business par rapport aux activit s d glise minist re et les questions de salaire et de temps d implication e Contr le des actifs et des op rations du business par l glise locale dans le cadre du partenariat e M compr hension de certaines r alit s du business en particulier en ce qui concerne le profit per u comme mauvais ou profane Le sentiment que l argent et le profit sont sales que l argent est la racine de tous les maux et non l amour de l argent ceci tout sp cialement dans les nations anciennement communistes e Chaque parti est intimid par l autre le business l est par la spiritualit des gens d glise e Diff rence de langage de culture et d thique du travail id e fausse concernant les missionnaires qui consacrent leur temps la pri re et aux relations et qui pardonnent en cas de tricherie alors que de leur c t les hommes et femmes d affaires sont plus durs et veulent que les choses se fassent e Attentes excessives par l glise sur les personnes B A M estimant qu
138. ng kingdom minded business people in Uganda World Partners B S 98 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais www worldpartners org World Partners supports local initiatives in developing countries through entrepreneurial ventures with a Christian element Assists national entrepreneurs who have a workable business plan with mentoring and capital iv Training Institutions ACTS Institute India Contact actsomst bir vsni net in or ricky gnanakan com Biola University USA www biola edu Offers business as mission course modules Chalmers Center for Economic Development at Covenant College USA www chalmers org Resources and training courses for micro enterprise and small business development Eastern University USA www eastern edu The Macquarie Christian Studies Institute Australia www mcsi edu au MCSI offers programs in Market Place Theology Regent College Canada www regent college edu Offers Marketplace Ministries courses at the Marketplace Institute Regent University USA www regent edu Singapore Bible College www sbc edu sg Wheaton College USA www wheaton edu Business as mission research focus with collaboration of missions and economics faculties Also Centre for Applied Christian Ethics v Additional Tools Bi Lingual Pro Forma Business Plan in outline form for teaching and training purposes available in English Russian English
139. ngdom business Through KBF investors entrepreneurs business professors and students and mission leaders can come together to share information Annual teaching and equipping conference Leaders GIFTS T www leadersgifts com Leaders GIFTS produces specialised media training resources for leadership development and services in all spheres of society Marketplace Leaders R S MM www marketplaceleaders org Marketplace Leader s purpose is to help men and women fulfill their God given calling in and through their work life They offer teaching equipping services and resources Menonite Economic Development Associates B M S MED www meda org MEDA is an association of Christians in business and the professions committed to addressing human needs around the world through business oriented economic development programs and to applying biblical teachings in the marketplace 97 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais OPEN Networkers N T S R www opennetworkers net OPEN exists to upgrade serve and facilitate tentmakers who are currently on the field working among the least reached peoples of the world OPEN provides a network for servicing and coaching tentmakers through relationships built on trust Partners for Christian Development M B N T wWww pcd org PCD encourages and equips Christian business people to help the poor and each other in partnerships List of oppo
140. nition de nombreuses caract ristiques d une entreprise normale bien tablie Une entreprise du Royaume doit tre rentable et p renne comme n importe quel business L int grit la justice et un excellent service client le sont les caract ristiques de toute bonne soci t pas uniquement d un projet B A M En tant que telles ces caract ristiques ne vont pas n cessairement d elles m mes amener des gens Christ Une entreprise du Royaume poss de les m mes fondements que n importe quelle entreprise mais d veloppe ses responsabilit s manag riales bien au del de ces fondements Contextes sn cifiaues BLOCS STRUCTURELS D UNE INITIATIVE B A M 1 BAN entreprise normale Les principes fondamentaux du business qui s appliquent toute entreprise 2 BAM Business as Mission Caract ristiques essentielles d une initiative BAM Les contextes sp cifiques dicteront comment l entreprise se construit concr tement Ce chapitre mettra en valeur les principes qui permettent de diff rencier une initiative B A M d une initiative conomique normale Il est cependant important de noter que l application d un principe donn pourra varier d un contexte un autre Par exemple pour des raisons spirituelles et de transparence certaines entreprises ont estim n cessaire d avoir des rapports contractuels officiels avec des glises ou des agences missionnaires Si cette approche est m ritoire elle est simpl
141. ns en situations difficiles Clinica Biblica utilise ses comp tences m dicales pour r pondre aux besoins m dicaux des enfants de Roblealto et d veloppe ainsi son minist re aupr s d enfants auxquels elle n aurait jamais eu acc s sans ce partenariat 5 Rechercher le d veloppement global des employ s L entreprise met en place des normes exigeantes quant sa fa on de traiter ses employ s Un effort continuel est fait pour que le travail et les conditions de travail soient aussi s curis s et agr ables que possible Les employ s sont trait s avec dignit il leur est donn de l espace pour se d velopper sur le plan personnel et professionnel La valeur de la famille est mise en exergue 36 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Exemple le travail 4 domicile organis permets aux employ s de cette entreprise untel fabriquant de tapis fais mains une flexibilit leur accordant d assumer leurs responsabilit s familiales agricoles et autres travaux domestiques Les femmes souvent exclues de beaucoup d aspects de la vie conomique peuvent dans ce contexte librement participer a la fabrication des tapis 6 Rechercher maximiser l impact des ressources financi res et non financi res Les g rants et propri taires d entreprises reconnaissent que Dieu est en finalit le propri taire de leur business De ce fait ils cherchent maximiser l impact de la com
142. ns que la r demption des mes et dans le m me temps des ressources est quelque chose que l ennemi ne permettra pas sans essayer de faire tout chouer Des conditions difficiles pour le business Beaucoup de pays qui ont les plus grands besoins de transformation repr sentent des environnements hostiles pour le business La corruption les intimidations et l instabilit conomique ou politique sont tout autant de d fis pour la survie de toute entreprise La plupart des investisseurs n investiraient normalement pas dans quelques uns de ces endroits o le Christ nous demande d aller C est pourquoi il est tr s important d apporter une aide toute particuli re celles et ceux qui sont appel s d marrer une entreprise dans de tels lieux Il faut tre conscient que g n ralement dans ces contextes les retours sur investissement et les profits seront moindres et donc trouver des solutions pour palier au probl me Pour cr er un environnement de business de meilleur qualit dans ces endroits d fiants il est crucial de travailler avec celles et ceux qui sont eux m mes appel s agir dans les sph res juridiques politiques p dagogiques et avec ceux qui travaillent dans les domaines de l entraide et du d veloppement qui forment l avant garde Cela prend du temps de poser de solides fondations pour B A M mais son importance ne doit pas tre n glig e Les possibilit s d atteindre les pays hostiles ou pays 32 La
143. ns th ologiques sur le monde des affaires Wayne Grudem commence son ouvrage en expliquant comment et pourquoi l entreprise instrument pour glorifier Dieu a t lourdement n glig e Quand on entend l expression qui glorifie Dieu beaucoup vont probablement penser en premier lieu l adoration des chants de louange et de reconnaissance En second lieu cela pourrait concerner l vang lisation glorifier Dieu en t moignant de Lui d autres De m me il pourrait s agir de glorifier Dieu en donnant de l argent pour l vang lisation en soutenant la croissance de l glise ou en subvenant aux besoins des pauvres Cela peut encore concerner une vie morale en agissant d une fa on qui honore Dieu Finalement cela peut sugg rer une vie de foi d pendant de Dieu dans la pri re et par des attitudes de c ur justes Ces cing r alit s sont des d marches ou attitudes certainement appropri es pour glorifier Dieu Mais elles ne sont pas le point central de mon livre En tout premier lieu je veux examiner le business lui m me et pas uniquement sa contribution l oeuvre que l glise est d j en train d accomplir Il continue ensuite en mettant en valeur diff rents aspects du business tels que la propri t l emploi le profit les transactions commerciales et ses effets sur la pauvret tout cela en glorifiant Dieu Notre conclusion est que l entreprise peut glorifier Dieu de mani re d
144. nstall en Turquie une des plus grandes nations non atteinte par l Evangile dans une ville de 1 5 millions d habitants sans aucune glise Son business et son implication dans la communaut lui ont permis de partager l Evangile avec ses employ s et avec beaucoup d autres dans la cit e Exemple Le but initial de EC tait de g n rer des fonds pour des organisations missionnaires Il a t tr s vite compris que beaucoup plus pouvait tre fait pour r pandre l Evangile Aujourd hui avec plus de 60 employ s il est organis dans le cadre de ladite soci t des rencontres de pri res journali res et des r unions d tudes bibliques bimensuelles auxquelles assistent autant des Chr tiens que des Hindous et des Musulmans Les managers chr tiens de l entreprise sont m me de prendre soin des besoins personnels de leurs employ s et peuvent ainsi activement d montrer l amour de J sus Par del le fait d tre le sel et la lumi re au sein de l entreprise le management a aid mettre en place deux glises et une cole l mentaire chr tienne 4 Rechercher la transformation globale des individus et des communaut s En droite ligne avec la vision du Royaume le business profitera de chaque opportunit pour tre une plus value spirituelle sociale conomique ou cologique pour toute la communaut environnante Elle est une force pertinente dans la cit e respect e par les leaders du lieu
145. nstructions peuvent tre appliqu es tr s pratiquement dans des domaines tels que le contr le de qualit les salaires les conditions de travail les retours sur investissements la responsabilit sociale de l entreprise etc L id e biblique de gestion ne concerne pas uniquement la cr ation mais la responsabilit de gestion personnelle de nos talents et de la richesse aussi Le business fournit l occasion pour les entrepreneurs et les employ s d utiliser leurs dons sp cifiques au service des autres comme du Seigneur Dans sa capacit de cr er de l emploi le business subvient aux besoins non seulement de ceux qui tablissent des entreprises mais aussi des employ s ou de ceux qui b n ficient des marchandises et ou des services ainsi cr s Le business permet encore de r pondre aux besoins rencontr s et d tre en cons quence une source de b n diction Le business finalement v cu en accord avec les principes bibliques propose de nombreuses occasions de glorifier Dieu Pour un chr tien l entreprise est une vocation qui n cessite d tre dirig e dans l esprit du Royaume de Dieu 14 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais La perspective biblique universelle fournit un cadre pour que le travail soit sacr que le labeur soit source de dignit Ce concept du travail fait de lui une vocation l appel sp cifique sur la vie d une personne Ce c
146. nt de 1 10 millions AMI d tenant de 15 100 des parts Bob a d autre part sign des contrats de partenariat avec une quinzaine d ONG pour d velopper des projets dans les domaines de l ducation du d veloppement conomique et de l implantation d glises au sein de communaut s musulmanes Les investissements importants et la haute technologie leur donne une forte influence politique dans toute la r gion Les gouvernements accueillent volontiers les industriels trangers surtout ceux ayant de gros capitaux Quand une entreprise gagne de l argent et cr e des emplois pour les nationaux les gouvernements n interf rent pas dans les diverses activit s annexes sauf bien entendu en cas de violation des lois en vigueurs Chacune des structures d AMI a son Coordinateur Strat gique consacr l activit missionnaire Une personne ayant de r elles qualit s spirituelles et de la sagesse qui tablis des relations avec les responsables des glises locales et qui met en place des strat gies d vang lisation de formation de disciples et d implantation d glises Ces coordinateurs strat giques font partie du conseil d administration de l entreprise locale afin de bien int grer leurs strat gies aux pr rogatives de la soci t et de s assurer que ces plans soient culturellement r alisables De tels plans pr cisent leurs buts et objectifs et s assurent d une r elle synergie avec les autres d partements de l en
147. nte de celles ci pour r pondre aux besoins du mouvement B A M et des communaut s cibles la mise en place d un r seau levier est n cessaire Cela impliquera de mettre ensemble du capital risque des banques d affaires et d autres comp tences entrepreneuriales Ceux qui ont de l exp rience et des comp tences dans ces domaines devraient s engager pro activement dans B A M On peut aussi imaginer que des institutions internationales et gouvernementales seront mises contribution Harmoniser capitaux et individus Les personnes et les capitaux existent dans le monde du business chr tien et au del Mobiliser ces ressources est la premi re tape N anmoins de nombreuses initiatives B A M ont souffert de ne pas avoir r ussi faire les bonnes connexions Un d fi majeur sera ainsi de d velopper des processus pour que les bonnes connexions puissent se faire Cela demandera des ressources Des animateurs facilitateurs de ces processus devront s impliquer avec des ressources mat rielles et des structures d accompagnement ad quates Dans la perspective de soutenir les entreprises du Royaume existantes et d en susciter de nouvelles de nombreux mentors seront n cessaires Les personnes ayant une exp rience pertinente les r seaux relationnels le capital intellectuel et la technologie 65 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais devront tre leur tour mobilis
148. ntries at various economic stages Lewis Jonathan ed Working Your Way to the Nations A Guide to Effective Tentmaking Downers Grove IL InterVarsity Press 1997 A study guide and handbook on tentmaking with a series of practical essays by experienced specialists Available at www tentmakernet com free to download in English Spanish Portuguese Korean and Arabic Myers Bryant Walking with the Poor Principles and Practices of Transformational Development Maryknoll N Y Orbis 1999 Theological basis for economic development and holistic mission with discussion on the application of these principles Nash Laura Ken Blanchard and Scotty McLennan Church on Sunday Work on Monday The Challenge of Fusing Christian Values with Business Life San Francisco CA Jossey Bass 2001 A guide to improving communication between the worlds of church and business They draw on extensive research including case studies and interviews and define the obstacles to such communication Novak Michael Business as a Calling Work and the Examined Life New York NY The Free Press 1996 Examines the interplay between religion and business and the effect on the moral and social condition of a nation Ogden Greg Unfinished Business Returning the Ministry to the People of God Grand Rapids MI Zondervan 2003 Advocating a lay driven model of ministry he sets out important movements for the church to be able to
149. ociation est appel e grandir et soutenir l h pital et tous les autres minist res qui viennent r pondre aux besoins m dicaux et spirituels des citoyens costariciens Aujourd hui la majorit des malades arrivent aux portes de l h pital par des transports publics qui viennent de plusieurs quartiers populaires et bidonvilles de San Jos Ces 77 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais pauvres et souvent r fugi s de pays proches qui n entrent pas dans les crit res du syst me de s curit sociale national passent les portes de la Clinica Biblica pour recevoir les soins auxquels ils ne pourraient pr tendre dans les h pitaux d tat En d autres termes la politique de la Clinica Biblica est de ne jamais refuser des soins m dicaux qui que se soit en d pit de sa situation financi re ou de ses origines ethniques L h pital est ouvert 24h 24 d livrant des ordonnances op rant tout va et combattant toutes les formes de cancer Et ce travail du Royaume va bien au dela des fronti res du m dical Au 2 tage de l h pital se trouve le bureau de l aum nier qui organise des tudes bibliques pour le personnel et qui effectue des visites quotidiennes aux patients en leur proposant de prier pour eux Il y a aussi un salon de beaut La clinique estime que ceux qui pr sentent bien se sentent biens c est pourquoi elle cherche a r pondre a tous les besoins physiques
150. oins de ses petits pensionnaires Pour les deux organisations s abstenir d une telle coop ration serait une perte r elle dans l exercice de leur minist re Conclusion Les principes bibliques que l on trouve dans la litt rature dit e par la Clinica Biblica sont ceux l m mes qu ils mettent en pratique chaque jour Ils sont m me totalement accept s par une soci t et un gouvernement modernes et largement s cularis s de proclamer durablement le Royaume de Dieu par le moyen d une 80 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais activit conomique et d un minist re qui satisfont aux besoins spirituels et m dicaux de leurs concitoyens 81 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Annexe D OBSTACLES ET SOLUTIONS AU PARTENARIAT BUSINESS ET EGLISE MISSION Dans cette annexe nous examinons les difficult s rencontr es en terme de perception et de r alit Nous avons s par le Groupe de Travail en deux sous groupes 1 les gens d entreprise et 2 les gens d glise mission afin de discuter des obstacles et des inqui tudes concernant la s paration sacr s culier Pour certains la distinction n tait pas de mise se situant eux m mes dans les deux r alit s Nous leur avons cependant demand qu ils choisissent le groupe auquel ils se sentaient le plus reli s afin d alimenter la discussion Puis nous avons m la
151. om Transform the World Biblical Vision and Purpose for Business Center for Entrepreunership and Economic Development 1999 A Biblical introduction to the domain of business followed by some practical guides and principles for developing Great Commission businesses Available at www ceed uofn org Tongoi Dennis Mixing God with Money Strategies for Living in an Uncertain Economy Nairobi Bezelel 2002 90 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Examines the biblical view of money taking into consideration some of the unique dynamics of managing finances in the Third World Tongoi considers the socio economic context of Africa such as demands of the extended family and the lack of access to credit Available at www harvestfoundation org kenya htm Tsukahira Peter My Father s Business Self published 2000 Guidelines for ministry in the marketplace drawing from authors experience as both a pastor and business leader Willard Dallas The Spirit of the Disciplines New York NY HarperCollins 1991 The application of the spiritual discipline for the Christian disciple Includes a chapter on the question Is Poverty Spiritual Wilson J Christy Jr Today s Tentmakers Wheaton IL Tyndale 1979 Introduction to the idea of tentmaking from one of the founding fathers of the modern tentmaking movement Yamamori Tetsunao Penetrating Mission
152. oncept biblique int gre le fait que Dieu est lui m me l oeuvre dans le monde travaillant son Royaume et que entre autres choses Il nous appelle participer cette oeuvre par notre travail D velopper une Th ologie Biblique de la Vocation Par Darrow L Miller octobre 2002 La chute et ses cons quences n fastes pour l entreprise Apr s que le p ch soit entr dans le monde les bonnes choses ont t d form es et ont t interrompues Gen 3 La chute a aussi affect le travail et la cr ativit Le travail continue d tre un commandement divin pour l homme mais nous devons pr sent faire face des d fis et des probl mes consid rables pos s par des personnes p cheresses faisant du business dans un monde d chu Comme toutes autres r alit s de la vie tout le processus de cr ativit et de travail a t profond ment affect par le p ch Le travail et le business offrent de nombreuses occasions pour le p ch de se manifester L exploitation du pauvre la cupidit la malhonn tet et l idol trie en sont justes quelques exemples Mais cela ne signifie par pour autant que les chr tiens ne devraient pas s engager dans le monde du business C est galement vrai qu il y a aussi beaucoup d occasions de glorifier Dieu Un travail productif et tre partenaire avec Dieu dans la cr ation conf rent de la dignit et une raison d tre l individu Le manque de travail ou un tr
153. ons bri vement quelques exemples de business dans l histoire et la mission de l Isra l biblique ainsi que la coh rence du business avec le message du Nouveau Testament 15 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Le business et l histoire d Isra l Joseph l entrepreneur Un des exemples les plus vidents du but de Dieu pour le business r side dans la vie de Joseph Gen 47 50 Joseph avait connu le c t n gatif de la vie ayant t vendu comme esclave puis plus tard ayant t jet en prison en Egypte N anmoins Dieu le lib rait et le pla ait la t te de l conomie agro alimentaire de Pharaon avec une autorit gouvernementale Ses qualit s de gestionnaires sont videntes Il savait que sept ann es de r coltes abondantes seraient suivies par sept ann es de p nurie Il ordonnait alors qu un bon pourcentage des riches r coltes soit mis de c t pour les ann es difficiles Nous voyons en l occurrence un des buts principaux de Dieu pour le business les ressources de la cr ation doivent tre exploit es par le biais des comp tences de gestion de telle sorte que les besoins de toute l humanit soient pourvus Principes conomiques d Isra l mod les pour les nations Quatre cents ann es apr s Joseph les Isra lites taient encore en Egypte esclaves leur tour Dieu a vu les conditions horribles de son peuple et a entendu ses cris Ex 1 3 Il
154. ons particuli rement les livres On the Kingdom Business par Yamamori amp Eldred Great Commission Companies par Rundle amp Steffen et Transform the World par Swarr amp Nordstrom 39 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Chapitre 5 EXEMPLES DE BUSINESS AS MISSION Etudes de cas Le but de ce chapitre est de pr senter quelques exp riences de B A M Ces exemples donneront au lecteur une id e plus pr cise des r alit s pratiques d un business du Royaume Les m thodes d int gration et d application des principes directeurs de B A M pourront varier parfois de mani re cons quente d un contexte l autre Ces m thodes particuli res et les strat gies utilis es doivent tre vari es et cr atives en fonction des sp cificit s de chaque entreprise de son c ur de m tier et de son environnement Les exemples ci dessous montrent comment ces principes peuvent tre v cus selon les pratiques et les priorit s des entreprises Ils expliquent aussi comment ces principes ont souvent t appris au travers d preuves ou d erreurs commises On verra encore comment ces principes ont t appliqu s parfois intentionnellement et dans d autres cas de mani re totalement involontaire Ces exemples sont inclus afin de donner au lecteur de d couvrir les diff rentes saveurs de B A M dont nous pouvons apprendre et nous en inspirer Deux tudes de cas suppl
155. ontrant plein de cr ativit C est un appel la productivit et la multiplication pour les besoins du Royaume de Dieu et il est temps pour les pauvres et les n cessiteux du monde de faire l exp rience au travers du business de l amour de Dieu Cela exige une lib ration d une dimension nouvelle dans notre exp rience du business selon laquelle les buts de l entreprise les strat gies et plans deviennent la manifestation ext rieure d une d marche int rieure de foi C est pourquoi je soutiens chaleureusement Mats Tunehag et ses coll gues tous des leaders respect s dans le monde de la mission dans leurs efforts pour organiser ce groupe de travail de Lausanne sur B A M J Gunnar Olson Pr sident et Fondateur d ICCC Chambre de commerce chr tienne Internationale Dieu a donn quelques uns les ressources de l intelligence et de l esprit pour tre des hommes et des femmes d affaires B A M cherche soutenir et encourager celles et ceux qui ont re u ces dons L objectif est de stimuler l int r t et de mobiliser pour des entreprises au service de Dieu L intention est d aider les hommes et femmes d affaires saisir les opportunit s qui existent utiliser leurs comp tences et leurs talents pour b nir ceux des r gions les plus pauvres et les plus n cessiteuses du monde et de pourvoir dans ce contexte des opportunit s cr dibles pour d montrer et proclamer Le Christ Je soutiens chaleureus
156. outer des discours sur comment commencer un business Notre d sir est de reconna tre les principes par lesquels l entreprise peut et doit glorifier Dieu Le business peut tre utilis pour une bonne cause et aider l accroissement de Son royaume Il y a des occasions uniques et fantastiques pour lesquelles Dieu nous appelle y pendre part par le biais du business un business qui aide la restauration de la dignit humaine et de l espoir tout en pourvoyant un cadre pour partager l Evangile du Royaume Nous r vons de voir l Eglise apporter un 3 Extraits d une lettre non publi e de Patrick Lai Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Evangile complet au monde entier Notre pri re est que le Royaume de Dieu puisse se manifester dans toutes les sph res de la soci t et dans chaque nation Notre but est de voir des peuples et des communaut s transform s par la puissance de l Evangile Business as Mission est sur le point de reconnaitre mobiliser quiper et envoyer des hommes et des femmes d affaires cette fin Le business de Business as Mission est de r v ler Christ par le biais des affaires Quand cela est fait efficacement le r sultat est de l ordre de la transformation des communaut s la plus grande Gloire de Dieu Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais 1 Partie Mise en Sc
157. pagnie dans une perspective du Royaume Pour certains il s agira de donner de l argent d autres minist res Pour d autres ayant moins de libert financi re pourront contribuer l avancement du Royaume de Dieu par exemple en mettant en place des programmes de formation pour le d veloppement personnel des employ s ou encore en d veloppant des actions sp ciales orient es vers les fournisseurs et la client le etc Un mot nous semble appropri ici Quelques personnes sont convaincues que les entreprises devraient donner la d me de leurs b n fices Nous pr f rons pour notre part une approche moins l galiste pour deux raisons En premier lieu nous l avons soulign dans le principe 1 il est parfois plus appropri de garder les profits pour l entreprise Deuxi mement certains seront tent s de penser que donner la d me est une justification suffisante de leur activit B A M et ne chercheront pas de mani re plus intentionnelle d autres voies pour que leur entreprise soit utile au Christ Si la g n rosit est une bonne chose il nous para t plus important encore que les entrepreneurs adoptent une approche holistique de B A M et cherchent int grer le business ef une bonne strat gie missionnaire Exemple L entreprise de fabrication de tapis dont nous parlons plus haut a d but sur la base d un projet de cr ation d emplois visant le d veloppement conomique spirituel et personnel des villages dans
158. per A 9 1997 Available at www globalopps org materials htm Ruth E Siemens The Tentmaker s Preparation for Work and Witness in GO Paper A 5 1997 Available at www globalopps org materials htm Karen Schmidt Versatile Vocation Using Marketplace Skills to Reach the World for Christ in World Christian 1999 31 33 R Paul Stevens The Marketplace Mission Field or Mission in Crux 37 3 2001 7 16 Available from Regent College publications www gospelcom net regent regentnew crux Sharon B Swarr and Dwight Nordstrom Best Practice for Business as Missions abbreviated from Transform the World 1999 Available at www tentmakernet com articles bestpractise htm 93 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Gary Taylor Don t Call Me a Tentmaker in International Journal of Frontier Missions 15 1 1998 23 24 Available at www ijfm org Peter Tsukahira The Business of the Kingdom Unpublished manuscript Available at www tentmakernet com articles Mats Tunehag Business as Mission Unpublished manuscript 2001 Available at www globalconnections co uk pdfs businessasmissiontunehag pdf John H Warton Jr Employment and the Dignity of Life the Economic Agenda of the Church at Convention of Christian Businessmen in Panama 2002 and Argentina 2003 J Christy Wilson Jr Successful Tentmaking Depends on Mis
159. pli et le Royaume de Dieu est proche Mc 1 15 Il d montrait aussi que l Evangile du Royaume de Dieu tait une bonne nouvelle pour les pauvres L Esprit du Seigneur est sur moi parce qu il m a oint pour pr cher la bonne nouvelle au pauvre Il m a envoy proclamer la libert pour les prisonniers et recouvrement de la vue pour l aveugle d lier les opprim s proclamer l ann e de la faveur du Seigneur Luc 4 18 19 L vangile du salut ternel en J sus Christ est une bonne nouvelle pour tous riches et pauvres de la m me mani re Sans l uvre finale de la croix et la nouvelle naissance spirituelle en J sus nous n avons aucun espoir Jn 3 16 17 Rom 6 4 11 1 Cor 15 12 19 L vangile de la gr ce de Dieu et de sa mis ricorde est une tr s bonne nouvelle pour le pauvre en esprit car le Royaume des cieux lui appartient Mt 5 3 Mais l vangile du Royaume est cens tre une bonne nouvelle toute sp ciale pour les pauvres mat riellement et financi rement du monde d aujourd hui Ceci parce que les individus les familles les entreprises et les soci t s qui vivent des principes bibliques du travail de gestion de fid lit et de justice soulageront une bonne partie des souffrances des humains J sus a proclam et port en Sa personne la loi de Dieu La d livrance promise est donn e Des hommes et femmes de toutes les nations sont invit s venir se placer sous son autorit et sa gr ce Le
160. r des emplois et payer des salaires ann es apr s ann es Par cons quent si nous voulons voir plus que jamais des solutions long terme la pauvret mondiale je crois que cela ne pourra se faire que par la cr ation de business p rennes et rentables Wayne Grudem Business for the Glory of God Crossway 2003 Les limites des strat gies d entraide et de d veloppement Traditionnellement les agences de d veloppement se sont focalis es sur l aide apporter aux pays pauvres comme un moyen de s attaquer la pauvret Si l entraide en cas de catastrophe demeure essentielle les gouvernements et les ONG ont reconnu que cette aide seule est insuffisante pour r pondre au probl me de la pauvret end mique Les projets de d veloppement ont un r le important jouer dans le domaine de l ducation l aide aupr s des plus vuln rables les formations pour le d veloppement d entreprises communautaires de base telle l artisanat et l agriculture de subsistance Mais ces projets deviennent rarement autonomes sur le plan financier Ils disparaissent lorsque les soutiens financiers s arr tent Un des probl mes majeurs de l entraide r side dans la n cessit de faire appel en permanence aux donateurs Beaucoup finalement se lassent et abandonnent leurs soutiens Quand les fonds cessent ce faux march duquel d pend la population locale dispara t Ceci est tragique et cr e plus de probl mes qu il n
161. r la retraite anticip e ou qui n ont pas besoin d un travail plein temps Notre personnel a transmis le message B A M aux glises qui soutiennent notre organisation missionnaire Les hommes d affaires ont r pondu avec enthousiasme Nous avons alors organis des voyages pour ces personnes afin qu elles interviennent dans divers contextes dans l objectif qu elles puissent faire l valuation des opportunit s d entreprises et nous aider tablir plusieurs business Certains d entre eux nous ont aussi aid crire ou valuer nos business plan Nous avons tiss des liens troits avec un minist re travaillant sur le campus d une universit technologique am ricaine qui nous permet ainsi de recruter pour nos soci t s l tranger Quelques uns de nos missionnaires traditionnels ont t r outill s et travaillent d sormais dans le cadre de B A M Un dentiste par exemple ayant v cu une exp rience missionnaire en Afrique dirige aujourd hui une clinique dentaire reconnu par le gouvernement d un pays d un autre continent et dont les b n fices permettent d aider l glise pers cut e Une des soci t s avec lesquelles nous collaborons travaille dans le domaine de l industrie chimique Notre capital investi ne repr sente qu une infime partie de cette structure qui vaut des millions mais cet investissement nous permet de placer du personnel qui s implique directement avec le
162. res Tensions dans l association du business et de la mission Il y a des tensions inh rentes au fait d associer ensemble des buts commerciaux et des buts missionnaires Quelques unes d entres elles seront explor s dans les chapitres suivants Cependant il est utile de mentionner qu il existe des exemples historiques o l entreprise a t associ e avec la pr dication de l vangile et que le r sultat n a t que confusion et exploitation Il y a quelques justifications ce que certains expriment des r serves ou de la m fiance Il nous faut exercer une critique saine et du pass et des pratiques actuelles sans pour autant ignorer le fait que le business rec le du potentiel pour de bonnes choses Nous avons besoin de reconna tre les dangers et les pi ges et examiner comment les viter Protectionnisme Nous ne devons pas tre na fs concernant les inconv nients de la globalisation et la face cach e du capitalisme d brid Les barri res douani res install es par les USA VUE et le Japon pour ne nommer que celles ci repr sentent des handicapes majeurs pour des changes libres et quitables L Ouest professe le libre change mais pratique une forme de protectionnisme On peu prendre comme exemple les subventions agricoles dans l UE et au Canada ou encore les prix de l acier aux USA Un terrain de jeu commun sur le plan du commerce international n est qu illusion B A M n op re pas dans une esp
163. rit res de formation la fois pour les entrepreneurs intr pides qui sentent que Dieu les appellent d velopper leur business dans un contexte non atteint par l Evangile ainsi que pour des missionnaires vaillants qui sentent que Dieu les appelle emprunter la route de B A M Quand il s agit de personnes qui ont t longtemps missionnaires il y a un grand besoin de cure d me et d un bon coaching par des 61 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais personnes d exp rience Pour les hommes et femmes d affaires notre liste de sujets de formation inclue un cours sur la libert financi re personnelle et un autre sur les diff rentes visions du monde aidant mieux comprendre la dynamique spirituelle du business dans une perspective du Royaume tout en prenant conscience de la dimension de combat spirituel que cela implique Pour tous les B A Mers potentiels nous leur demandons de faire la fois un business plan de leur projet ainsi qu une tude de faisabilit de l aspect minist re Soin pastoral amp transparence Les structures mises en place pour faciliter la transparence doivent int grer les questions relatives aux buts financiers de l entreprise les buts du Royaume tant pour le business lui m me que pour la communaut cibl e et les buts pour la croissance et le d veloppement personnel Il est n cessaire que les diff rentes personnes ou st
164. rs Cela ne veut pour autant pas dire que nous devrions totalement rejeter le potentiel positif que le business repr sente Au contraire des garde fous et une valuation attentive des cons quences de nos activit s sur les g n rations futures devraient tre l ordre du jour Notre organisation collabore avec d anciens bouddhistes tib tains impliqu s dans l implantation d glises dans leur pays d origine Des questions de s curit font de l implantation d glises traditionnelles une activit interdite Ces jeunes hommes ach tent des yaks des marchandises et divers mat riaux puis voyagent de villages en villages l o aucun t moignage n a t rendu Ils y font commerce signent des accords pour de futurs changent commerciaux consolident les relations Une des cons quences de leur action est la multiplication de petits groupes de croyants Le responsable des op rations est l ancien propri taire d une concession automobile aux USA Il a compris Ce n est pas le cas de sa mission d envoi En plus de d marrer un tel projet qui a permis de cr er 20 petites entreprises il a lanc deux soci t s qui lui appartiennent en propre et qui lui permettent de justifier l obtention de son visa Sa mission lui a demand que quelques unes de ces entreprises ferment parce qu elle devenaient rentables Lui au contraire d fie ses partenaires nouveaux propri taires des petites entreprises tre a
165. rtunities to get involved Scruples MM N R www scruples net Online marketplace community with numerous discussion forums and resources including business as mission Strategic Christian Services T N www gostrategic org Strategic Christian Services seeks to educate train and work with people who want to see transformation take place They offer correspondence schools seminars educational products and consulting services to churches businesses and governments Tentmakernet N R M S www tentmakernet com index html Network of tentmaker mobilisers supporting national representatives Tentmakernet has resources articles details of events and a links list of most Tentmaking organisations Tentmakers International Exchange N M T www tieinfo org TIE s aim is to be a service organisation for tentmakers they mobilise train and support Christians to use their vocations in ministry They send a monthly email newsletter Transformational Business Network M N B S www tbnetwork org TBN is for those with a heart for using their business skills for God s Kingdom to bring spiritual and physical transformation where it is most needed They offer short Exposure Trips on the field to link up with projects Annual impact conference Turkey Business Network N S Contact tr Trbiz org Connecting kingdom companies in Turkey Uganda Bizzionary Network M N S Contact ikasana ids Ug com Connecti
166. ructures participantes d une initiative B A M puissent d une mani re ou d une autre avoir acc s ces structures permettant une totale transparence et ouverture Par exemple un conseil d administration devrait pouvoir suivre de pr s les questions financi res un coordinateur spirituel devrait pour sa part veiller aux aspects missionnaires de l entreprise ainsi qu aux questions de d veloppement personnel Notre mission a mis en place une quipe de conseillers dans trois endroits diff rents de toute notre r gion d action Ils sont disponibles pour toute la communaut missionnaire y compris les BAMers pour les soins pastoraux la formation conseil pr ventif la gestion de crise et des conseils de tous ordres Recrutement du personnel et questions de financement Une estimation r aliste doit tre effectu e quant au financement des initiatives B A M et la gestion des organes de soutien Quand une entreprise du Royaume fonctionne en relation troite avec d autres minist res un contrat crit si possible doit clairement pr ciser le partage des ressources et du personnel emplois du temps b timents charges etc Dans la plupart des cas la loi imposera que soit clairement d fini l orientation des ressources vers chacune des entit s Jai eu l occasion de visiter de nombreux quartiers g n raux de bon nombre de missions dans le monde entier J ai ainsi pu faire l apologie du concept
167. s Les hommes et les femmes d affaires ont des comp tences et une exp rience dont le monde a besoin pour conna tre la pl nitude de la Bonne Nouvelle 48 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Pour ce qui concerne la relation du business avec le service de Dieu quand les personnes demandent comment leurs vies peuvent glorifier Dieu il ne leur est g n ralement pas dit Allez dans le monde des affaires Quand des tudiants demandent Comment est ce que je peux servir Dieu Ils n entendent pas souvent la r ponse suivante Allez dans le monde des affaires Wayne Grudem Business for the Glory of God Crossway 2003 Les leaders des glises ont un r le jouer dans la reconnaissance l aide et la mobilisation des entrepreneurs et des hommes et femmes d affaires En cons quence de quoi ces personnes se sentiraient lib r es pour reconnaitre leur lieu de travail ou leur entreprise comme leur sph re de minist re et pourraient intentionnellement consid rer d tre ambassadeurs du Royaume de Dieu localement et internationalement Etapes pour la mobilisation 1 Communiquer la Vision La mobilisation pour B A M commence par la communication de la vision Les messages les plus porteurs concernent le regard de Dieu sur la cr ation le travail et les affaires Son appel un minist re holistique manifestant Son Royaume dans le monde du travai
168. s Annexe E ETUDES DE CAS D UNE ORGANISATION MISSIONNAIRE IMPLIQUEE DANS B A M Christian Missionary Fellowship International CMF International une organisation cr e il y a environ 55 ans commenc de s impliquer dans ce qui est appel la mission double vocation il y a de cela une douzaine d ann es De l aveu g n ral quand nous avons commenc nous n y connaissions rien au business et nos premi res aventures taient faites d emplois subventionn s pour enseigner l anglais pour l obtention de visas pourvoyant ainsi un moyen de t moignage simple et clair aupr s de personnes vivants dans des pays ferm s Notre personnel avait la certification ESL du niveau coll ge et avait une r elle activit professionnelle Nous avons d cid de cr er une entit sans but lucratif s par e bien qu troitement associ e notre mission dont le nom ne contenait aucune terminologie chr tienne Etant donn qu un des buts principaux de cette structure tait le business nous avons effectu des recherches sur la question des taxes et imp ts d une activit rentable dans le cadre d une structure sans but lucratif Cette nouvelle agence a ses propres quartiers g n raux son propre personnel administratif son r seau de financement par donateurs et des quipiers qui avaient de l exp rience dans le business ont t d l gu s dans cette structure g n ralement des volontaires qui ont opt s pou
169. s Final Frontier A New Strategy for Unreached People Downers Grove IL InterVarsity Press 1993 Yamamori presents a challenge for tentmakers to go out into places other missionaries cannot all in the light of the remaining task of world missions Yamamori Tetsunao and Kenneth A Eldred Eds On Kingdom Business Transforming Missions Through Entrepreneurial Strategies Wheaton IL Crossway Books 2003 Divided into three parts casestudies essays and conclusions this is a thorough introduction to the concept of kingdom business from a broad range of experienced contributors ii Articles et tudes Dwight Baker William Carey and the Business Model for Missions Unpublished manuscript 2001 Available at www globalconnections co uk pdfs careybusinessbaker pdf K C Chan and Scott McFarlane Business as missions Stewardship and Leadership development in a global economy at Christian Business Faculty Association annual conference Northwest Nazarene University October 2002 Available at info ec 1 0rg Derek Christensen Training Endurance Food for Serious Tenmakers in International Journal of Frontier Missions 14 3 1997 133 138 Available at www ifm org Landa Cope Economics Old Testament Template Unpublished manuscript Available at www ottemplate org John Cox The Tentmaking Movement in Historical Perspective in International Journal of Frontier Missions 14 3 1997 111
170. s affaires peuvent et doivent condamner ce drame et y faire face Il y a 30 ans le sud est asiatique tait conomiquement inexistant Les conomies de cette r gion taient bas es sur des biens tr s basse valeur ajout e Des entreprises japonaises ont commenc installer des firmes industrielles et ont t accueillies bras ouverts par les gouvernements asiatiques Pourquoi Parce que des emplois et des formations taient fournis la population et de nouvelles technologies ont t partag es et ont ainsi permis ces nations aujourd hui de rivaliser avec le reste du monde En quelques ann es les entrepreneurs asiatiques form s par les Japonais ont commenc leurs propres entreprises Aujourd hui les manufactures les moins ch res sont Taiwan Singapour et en Malaisie et sont toutes les propri t s d autochtones Quand bien m me les entreprises japonaises n avaient pas en t te l id e d une transformation sociale quand elles ont investi en Asie elles ont d montr avec force comment le business peut transformer une situation de pauvret 24 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Je crois que la seule solution long terme la pauvret mondiale est le business Ceci parce que les entreprises produisent des biens et qu elles cr ent des emplois et que le business continue de produire des marchandises ann es apr s ann es et continue cr e
171. s besoins spirituels et physiques Business as Mission est diff rent et proche la fois des FABRICANTS DE TENTES L expression fabricant de tentes ou faiseur de tentes fait r f rence principalement des professionnels chr tiens qui pourvoient leur soutien financier sur le champs de mission en travaillant comme employ s dans une soci t ou en cr ant un business De cette mani re ils sont m me d exercer leur minist re sans d pendre de donateurs et sans peser sur les gens qu ils servent Etre faiseur de tentes implique l int gration du travail et du t moignage insistant sur Workplace Ministries Tentmaking 10 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais l vang lisation par des chr tiens la ques plut t que par le clerg et les professionnels du minist re Bien qu un fabricant de tentes puisse faire partie d une entreprise l entreprise elle m me peut ne pas tre partie int grante du minist re comme c est le cas pour B A M B A M consid re le business la fois comme tant le moyen et le message Business as Mission consid re plus souvent la cr ation d emplois comme faisant partie int grante de sa mission Dans le cas des faiseurs de tentes cela peut aussi faire partie de leur action mais le plus souvent ils sont consid r s comme des accapareurs d emplois ils ont la tendance prendre de
172. s emplois existants pour faciliter leur minist re Business as Mission est diff rent de BUSINESS POUR LA MISSION Les profits provenant d un business peuvent tre donn s pour soutenir la mission et des minist res On pourrait appeler cette d marche Business FOR Mission en utilisant des entreprises pour consolider d autres sortes de minist res Nous reconnaissons que les profits d une entreprise peuvent tre utilis s de cette mani re et cela est bon et valide De m me les employ s d une entreprise peuvent utiliser une partie de leurs salaires pour donner des causes charitables Pourtant bien que cela doive tre encourag aucun d entre nous n aimerait tre op r par un chirurgien dont la seule ambition serait de gagner de l argent pour le donner l glise Au contraire nous nous attendons ce qu il ait les comp tences pour conduire l op ration avec excellence faisant son travail avec une pleine int grit professionnelle B A M est diff rent Un business B A M doit produire plus que des biens et des services pour g n rer de nouvelles richesses Il cherche r aliser ses buts du Royaume de Dieu et ses valeurs dans chacune de ses actions Le concept d une entreprise pour la mission risque de limiter le business et les hommes et femmes d affaires un r le de financement du vrai minist re Ce financement est certes une fonction importante mais B A M concerne des entreprises rent
173. s employ s leurs familles et leurs communaut s Un autre business que nous d marrons est un centre de remise en forme dans une ville d Asie 85 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais x Notre personnel est structur en quipe et est reli 4 une quipe de leadership qui supervise l accompagnement personnalis si possible dans le pays lui m me sinon par des visites personnelles r guli res Nous n avons pas crit de nouvelles r gles et proc dures pour nos activit s B A M mais nous revoyons toutes nos proc dures missionnaires traditionnelles pour tre certain qu elles s adaptent notre personnel B A M Un des crit res d un projet B A M est sa p rennit financi re Dans la plupart de nos soci t s nous sommes presque la fin de ce processus de viabilisation Ces business n ont que quelques ann es d existence Deux sont d j b n ficiaires Notre directoire a mis en place une politique concernant les exc dents de b n fices qui permettent de financer les minist res associ s En fait chaque entreprise d veloppe son propre projet de minist re culturellement pertinent qui est aussi important que son business plan Obstacles Toute les organisations missionnaires traditionnelles ne sont pas forc ment appel es d velopper des activit s B A M soit pour des raisons d appel sp cifique cause de la r sistance du personnel ou des donate
174. ses de la bonne mani re afin d en jouir avec les autres 4 A Transformational Business 5 7 4 n Great Commission companies 6 ir Kingdom Business T M se a On peut aussi parler de mission holistique Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Business as Mission s inscrit dans la vision du Royaume de Dieu BUSINESS DU ROYAUME Les business ou entreprises du Royaume se fondent sur le pr suppos th ologique selon lequel tous les chr tiens ont vocation aimer et servir Dieu de tout leur coeur leur me leur force et leur esprit aussi bien que d aimer et servir leurs prochains Dieu appelle des personnes travailler pour Son Royaume dans le monde des affaires aussi s rement qu Il en appelle d autres s investir dans d autres expressions de minist re ou de mission Dans ce document nous utiliserons souvent l expression entreprise du Royaume au lieu de Business as Mission Si nous reconnaissons l importance de l extension de Royaume de Dieu par le biais du business et dans tout contexte nous voulons souligner tout particuli rement le mandat biblique de servir le pauvre et l opprim en priorit dans les r gions o l Evangile n a pas encore t re u Cela nous m nera nous focaliser sur une activit interculturelle et devra concentrer notre attention sur des r gions de pauvret end mique et ou des communaut s non vang
175. sion la disponibilit pour apprendre et par dessus tout l exp rience pratique sont les meilleures indicateurs de la r ussite future Le besoin que des personnes aux comp tences compl mentaires constituent des quipes est vident Travailler aux c t s d entrepreneurs d exp rience ou de missionnaires selon les cas est essentiel Dans le monde des affaires la sous traitance et les partenariats strat giques sont la norme Il faut qu il y ait une vraie disposition transmettre son exp rience l autre Il n est certainement pas n cessaire qu une initiative B A M mette hors jeu les structures missionnaires traditionnelles Pour tre efficace la synergie est n cessaire La reconnaissance mutuelle et une mise en application des comp tences compl mentaires sont fondamentales Nombreux sont les missionnaires qui ont fait preuve d id alisme et de na vet quand ils ont essay de vivre la transition du minist re plein temps vers un service plus global avec B A M Ils ont souvent r alis qu un Business As Mission est plus un plein temps qu un minist re plein temps Ils taient mal pr par s avaient re u la b n diction avant qu une estimation s rieuse de la faisabilit du projet ou de la capacit de la personne porteuse de la vision ait t faite Dans notre r gion du monde je rencontre pas mal de missionnaires ayant le potentiel de vivre cette transition vers B A M ave
176. sion Agencies in International Journal of Frontier Missions 14 3 1997 141 143 Available at www ijfm org iii Organisations r seaux et sites Web Classification M Mobilisation N Networking Connecting R Resource Site B Have Businesses or Projects T Offers Training S Offers Services other than educational MM Marketplace Workplace Ministry Site MED Christian Micro Economic Development Site Advancing Churches in Missions Commitment Business as Mission M N T www acmc org ACMC Business as Mission provides training and resources to equip mission pastors with the Biblical understanding that business people have a calling to their workplace both locally and globally Bridge Builders International M N B www bridgebuildersint com One of the core ministries of BBI is Economic Development projects in the Baltics Business as Mission Resource Centre Youth With A Mission N R www businessasmission com Collection of resources for those interested in Business as Mission Contains Guidelines for YWAM staff for business projects Also book articles web links lists and toolboxes Business Professional Network M N B www bpn org Seeks ways to encourage and support others in the task of missions through 94 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais business Connects western world business resources with needs and opportunities i
177. ss as Mission Equipe de Coordination Mats Tunehag Pr sident Wayne McGee Vice pr sident Josie Plummer Animatrice 74 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Annexe C ETUDES DE CAS DEVELOPPEMENTS Soci t BA Origine et Vision A Singapour en 1991 John un missionnaire de carri re consultait un homme d affaire chr tien Ensemble ils d cidaient de cr er BA qui deviendrait la fois un cabinet de consultants et pourrait d velopper toutes autres activit s que le Seigneur voudrait bien leur donner John souhaitait que BA puisse cr er des activit s entrepreneuriales justes consacr es au Seigneur et op rantes selon les principes du Royaume John explique Il y a une r elle puissance a former des disciples dans le monde du travail o la plupart des chr tiens passent l essentiel de leur temps et o leur caract re est r v l Dans l glise la Parole n est souvent que proclam e dans le monde du travail elle doit tre v cu et la r ponse des chr tiens aux situations rencontr es par exemple d ordre thique sont fa onn e par la r alit Il est mieux d enseigner un homme p cher que de lui donner un poisson mais il est mieux encore de lui enseigner g rer une ferme piscicole De la sorte il ne fera pas seulement l acquisition de comp tences techniques mais son caract re et ses r f rences thiques se d velopperont BA op
178. t la fois le leadership et les responsabilit s individuelles concernant B A M est indispensable pour que ces choses ne se passent jamais Une r elle comp tence dans le business un business plan solide une capitalisation ad quate et des objectifs du Royaume clairs et pr cis sont essentiels Les exigences et m me le succ s d un business pourraient d tourner plusieurs de leurs objectifs missionnaires de d part Une r flexion doit tre men e quant la structure et la propri t de l entreprise ainsi quant l usage des b n fices afin de mettre en place des principes de transparence et de responsabilit pour pr munir les int ress s de tomber dans le pi ge de l amour de l argent Ce sont des dangers r els pour tout chr tien dans tout business Il est facile d tre s duit par les valeurs et les ambitions du monde 2 Cor 1 12 Mais cela s applique aussi il est vrai toutes expressions de minist re Pour s en garder il faut cultiver une motivation et une vie personnelle pieuses C est une question de discipline et de responsabilit La vigilance pour les choses spirituelles et des m thodes d valuation peuvent aider garder les fondements bibliques la premi re place Le contexte aussi est facteur de fragilit si la corruption et l absence d thique dans les pratiques sont banalis es comme dans certains pays Une formation chr tienne au business et l thique financi re culturellement a
179. t 20 des bouteilles d huile d olive vierge de Turquie export es aux Etats Unis distribu es dans quelques 7 000 magasins et dans 30 tats Ils ont de plus d velopp leur propre gamme labellis e commerce quitable et produits naturels TRP Limited travaille aussi comme consultant Operation World Editions Farel 40 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais aupr s d un grand importateur de noix en Chine et n gocie un contrat avec une soci t list e dans le Top 500 du magasine Fortune dans le domaine des nergies renouvelables tout en d veloppant d autres projets dans le domaine agro alimentaire Description de pratiques B A M sp cifiques Michael tait le seul intervenant tranger au symposium sur l agro alimentaire en Turquie Son travail lui a donn l occasion de parler a la t l vision et d tre pr sent dans le journal conomique le plus connu du pays Son r le dans le monde des affaires a men Michael tre promu au poste de Secr taire G n ral d une Association Communautaire Turque dans sa ville L entreprise de Michael et son implication dans la ville lui ont donn l occasion de partager la Bonne Nouvelle avec ses employ s et avec beaucoup d autres dans la communaut Son v cu dans le monde du business en Turquie lui a permis d avoir plus de compr hension et d autorit dans le travail de conseil aupr s de ceux de la petite
180. t dans les sph res sociales et conomiques Les proph tes et l appel faire du business selon les voies de Dieu L Esprit de Dieu a parl par le proph te Amos pour corriger des abus dans le domaine du business de son poque Les travailleurs taient tellement d valu s que les pauvres taient vendus pour une paire de chaussures Amos 2 6 Amos a lev sa voix proph tique pour condamner cette pratique abominable Nous voyons aussi les effets pr judiciables du p ch structurel ou du p ch indirect port par des syst mes injustes Amos a orient une partie de son message contre quelques unes des femmes mari es d Isra l qu il d non ait comme tant des vaches de Bashan Amos 4 1 Ces femmes demandaient que leurs maris leur procurent de plus en plus de luxe Les maris faisaient ce que leurs femmes d siraient Aux yeux de Dieu les maris comme les pouses taient coupables d exploitation et d oppression Le soucis de Dieu pour une conomie et des pratiques d entreprise justes est manifeste dans les paroles adress es Ses proph tes comme par exemple J r mie Jer 5 24 29 6 12 13 22 13 17 Ezekiel Eze 18 22 12 13 Mich e Mich 2 6 10 15 Habakkuk Hab 2 6 9 La vision h bra que du Shalom L id e biblique principale du shalom r side dans la pl nitude et la paix dans notre relation avec Dieu avec soi m me avec autrui et avec la cr ation Le shalom est l intention de Dieu pour Sa cr a
181. t de programmes de doctorat Les le ons Apprises Il est plus facile d apprendre le minist re un homme d affaires que d enseigner les affaires un missionnaire Ils sauront se concentrer sur de bonnes pratiques d entreprise tout en int grant des aspects de service plut t que d essayer de d marrer une organisation missionnaire qui serait g r e comme une entreprise Si le business se d veloppe ainsi en sera t il du minist re aupr s des employ s et de la communaut tout en restant financi rement autonome AM International En 1989 Bob le fondateur de cette soci t a abandonn le monde des multinationales pour se consacrer au d veloppement d entreprises du Royaume Il souhaitait d velopper des entreprises de dimension internationale tout en soutenant le travail d implantation d glises dans la Fen tre 10 40 Bob a achet la majorit des parts de AMI une entreprise de consultance et de manufacture sp cialis e dans le secteur high tech Apr s quelques mois ils taient quatre employ s temps plein De 1991 1993 la soci t a atteint une moyenne de ventes de plus de 10 million par ann e dans les technologies de l automatisation Il poss de aujourd hui neuf sites op rationnels dans Est de I Asie La soci t a d velopp des petites unit s de production et des repr sentations au Moyen Orient et en Afrique du Nord La capitalisation de ces projets industriels est g n raleme
182. t nous nous efforcerons de les r viser et de les corriger au fur et mesure de l volution de la dynamique et du contexte Business as Mission est bas sur le principe de MISSION GLOBALE La mission globale tente d aborder tous les aspects de la vie et de la pi t selon une perspective biblique vivante et coh rente Cela concerne ainsi l int r t que Dieu porte aux probl mes que pose le monde du business en termes de d veloppement conomique d emploi et de ch mage de justice conomique et de redistribution des ressources naturelles dans la famille humaine Ce sont tous des aspects de l uvre r demptrice de Dieu par J sus Christ et au travers de l Eglise L vang lisation et les r alit s sociales sont souvent abord es comme si elles taient s par es et sans rapport l une avec l autre Cela pr suppose une s paration entre ce que nous consid rons comme sacr ou spirituel et ce que nous consid rons comme s culier ou mat riel La perspective biblique propose au contraire une vision holistique int gr e et sans s paration Le minist re ne devrait ainsi pas tre compartiment ou fragment entre le spirituel et le physique B A M est une expression essentielle de cette approche globale Business as Mission un appel un minist re en soi L activit humaine refl te notre origine divine ayant t cr pour tre cr atif pour cr er de bonnes cho
183. t une connaissance profonde de Dieu et de Sa parole ne sont PAS facultatives surtout si l on veut faire un travail spirituel efficace dans le monde du business D Company D est un projet de tissage de tapis Farstan pourvoyant du travail dans les villages environnants la deuxi me plus grande ville du Farstan Ce projet s efforce d aider les plus pauvres par la mise en place d outils de production qui appartiennent toute la communaut villageoise et par le d veloppement d coles Tisser est une tradition dans cette r gion mais les villageois qui veulent travailler avec D doivent tre form s pour garantir une certaine qualit de conception et d ex cution D a mis des m tiers tisser disposition pour que les villageois puissent les utiliser chez eux La soci t fournit aussi les mati res premi res La confection d un tapis peut prendre plusieurs mois aussi D effectue des avances sur le travail afin que les artisans aient des ressources pour faire vivre leurs familles D est essentiellement une organisation commerciale tourn e vers l international et proposant des alternatives d conomies solidaires au service des artisans Cette strat gie commerciale permet D de payer des salaires notablement sup rieurs ceux du march classique L entreprise a eu de multiples impacts sur les villages En plus de permettre plus que le doublement des revenus de ces artisans la soci t D a soutenu l tablissement
184. tal a trouv une solution diff rente Rester dans la ville et r pondre aux besoins m dicaux et spirituels de la population urbaine permettraient des revenus qui leur tour permettraient de d velopper des activit s m dicales dans les zones rurales loign es Sans l apport de l h pital de ville un tel d veloppement aurait t impossible Depuis lors 1 ASAMECO consacre un tiers de ses revenus pour financer des actions sociales de l assistance m dicale en zone rurale des actions aupr s des enfants et de l vang lisation 6 La vision du Royaume de Dieu demande de la part des entreprises et quand cela est appropri de d velopper des partenariats avec d autres qui partagent des objectifs similaires Le meilleur exemple est le partenariat entre 1 ASEMECO et le minist re parmi les enfants Roblealto La mission de Roblealto est de r pondre aux besoins spirituels et physiques d enfants costariciens issus de foyers bris s ou victimes d abus Si cette organisation n est pas financi rement totalement autonome l essentiel de ses revenus provient d une activit d levage de poules pondeuses qui r pond 85 de la demande d ufs au niveau national Clinica Biblica propose des soins m dicaux aux enfants de Roblealto et cela lui permet ainsi d exercer son minist re aupr s d enfants qu elle ne rencontrerait normalement pas Roblealto de son c t peut mieux se consacrer aux autres aspects des bes
185. th mid market companies Equip offers opportunities to become involved including training to go on consultancy trips Evangelistic Commerce N B www evangelisticcommerce org Evangelistic Commerce works at bridging the gap between business and mission by using commerce to establish value added large scale businesses that are blessing an economy through wealth creation thereby creating a sustainable witness for Christ Fellowship of Companies for Christ International Christ Work N R MM www fcci org Christ work equips and encourages company leaders to operate their businesses and conduct their personal lives according to biblical principles 95 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Global Disciples Network Creative Access Associates N M R www globaldisciples org Brings together churches mission agencies businesses and concerned individuals to find ways for Christians to access restricted areas using economic development opportunities Categorised list of weblinks to country people group and mission research information Global Hand S N www globalhand org Redistributes goods that are no longer needed by their original owners Hold inventory list of equipment that may be of benefit to those starting businesses to save capital Global Opportunities N M T R www globalopps org Helping Tentmakers disciple the Nations GO has free Tentmakers
186. tion et est contenu dans le mandat de l homme de prendre soin de cette cr ation et des autres Le shalom incarne l aspiration des h breux et leur vision de la paix de la pl nitude et du bien tre 1 Rois 4 25 Ps 85 10 13 Partout dans l Ancien Testament la promesse de la faveur et de la restauration de Dieu a toujours int gr des b n dictions la fois mat rielles et spirituelles Avoir 17 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais assez pour se nourrir et avoir un lieu de refuge s r doit tre compris comme un signe direct de la bont de Dieu Deut 8 Eze 34 25 31 Est 49 60 61 La justice et la droiture sont troitement li es au shalom La premi re application du mot justice ou droiture dans la bible fait r f rence a la saintet collective ou sociale et la lib ration de l oppression Cela inclus la totalit de la cr ation et n est pas limit simplement la responsabilit personnelle et thique L Evangile Bonne Nouvelle pour riches et pauvres Le Royaume de Dieu et le Dernier Commandement Dans la Pri re du Seigneur J sus enseigne aux croyants prier Que ton R gne vienne et car toi appartient le r gne Mt 6 10 13 Cette pri re nous pousse reconna tre que le Royaume de Dieu est la fois pr sent et encore venir D s le d but de son minist re J sus enseignait que le Royaume de Dieu tait d j l Le temps est accom
187. tr s s lectif et individualiste ce qui semble contraire la foi qui est plus inclusive Les exp riences du pass quand au m lange des genres sont des faits historiques encore douloureux N cessit de ne pas polariser les pasteurs et les entrepreneurs parce qu il existe des pasteurs qui sont aussi des entrepreneurs Il faut reconna tre cela Des mod les existent en Afrique Les organisations missionnaires et les glises estiment que la mission est de leur responsabilit cela peut tre un obstacle pour un entrepreneur dont le style de vie est diff rent de faire uvre missionnaire Solutions propos es liste non exhaustive Propos pris sur le vi De la m me mani re que nous prions pour les missionnaires classiques nous devrions prier collectivement pour le succ s des initiatives B A M 83 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais e Etre clair et pr cis quand celui ou ceux qui d cident de l orientation des profits d une entreprise B A M Il faut se poser la question de savoir si l glise de l entrepreneur doit tre impliqu e dans ces d cisions e N cessiter de construire des ponts entre les glises et les entreprises Pour cela commencer au niveau de l glise locale dans le cadre d une d nomination e R fl chir aux domaines dans lesquels l glise et le business vont pouvoir s entraider Organiser des cours sur B A M au niveau de l gl
188. tre m dical de tout le Costa Rica Pendant les premi res ann es l essentiel du financement de l activit de la clinique d pendait d une femme r sidant Winnipeg au Canada le Dr Marie C Cameron qui a fait office de chirurgien principal de l h pital pendant trente six ann es Sa d cision de se retirer en 1968 a laiss un vide profond Faisant face une crise financi re et missiologique importante d cision f t prise par la direction majorit nord am ricaine de fermer l h pital dans un d lai d un mois C tait ce carrefour qu une d cision cruciale devait tre prise d cision qui affecterait le devenir de l h pital pour les d cennies venir La question tait de savoir si la qualit des soins m dicaux et la qualit des formations m dicales que proposait la Clinica Biblica taient consid r es comme suffisamment importantes pour que la communaut locale accepte de prendre en charge la direction de la clinique et son financement La r ponse tait oui Les fonds furent mobilis s dans une p riode de 30 jours et avec beaucoup de pr cautions l h pital devenait pour la premi re fois propri t de costariciens En 1968 Clinica Biblica tait plac e sous la responsabilit de l ASEMECO r cemment form Association des Services M dicaux Costariciens Le conseil d administration constitu de b n voles essentiellement costariciens est responsable de toutes les d cisions de l ASEMECO L ass
189. treprise pour une action efficace en vue du Royaume AMI met l accent sur l implantation d glises ou sur les quipes de minist res focalisant leurs actions sur les villes ou des groupes ethniques Les expatri s sont 44 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais spirituellement redevables a une glise ou une agence missionnaire et ont des contrats qui d crivent et sp cifient leur cahier des charges et leur mission G n ralement le coordinateur strat gique n est pas le directeur de l entreprise locale Bob a r alis que des entrepreneurs du Royaume isol s sont limit s en terme d efficacit et de finances Ils ont besoin de faire partie d une quipe pour plus de transparence et plus d encouragement Quand AMI a commenc travailler dans une certaine r publique d Asie Centrale au d but des ann es 1990 on comptait moins de 10 chr tiens Apr s quelques ann es 80 employ s d AMI se retrouvaient pour des formations de disciples hebdomadaires Les quipes de gestion sont pluriethniques et internationales Cela donne la soci t l acc s un r seau plus important et permet plus de sp cialisation Dans une entreprise sans mixit culturelle les employ s ont souvent plus de difficult s communiquer sur le plan international et ont plus de difficult s sur le plan du business lui m me Tous les directeurs ne sont pas chr tiens mais aucun d entre eux n
190. trick Lai Starting a Business in a Restricted Access Nation in International Journal of Frontier Missions 15 1 1998 41 46 Available at www ijfm org Bob Lupton Markets and Missions at EC Institute August 2003 Available at www ec i org articles htm Mark Markiewicz Business as Mission or How two Grocers changed the course of a Nation at Central Asia Business Consulation 1999 Published by Business Professional Network info bpn org or excerpts at www tentmakernet com articles Michael McLoughlin Back to the Future of Missions The Case for Marketplace Ministry in Vocatio 2000 1 6 Patrick Lai Tentmaking In Search of a Workable Definition Unpublished manuscript 2000 Available at www tentmakernet com articles David Llewellyn The Witness of Work Business as Mission Unpublished manuscript 2004 Available at www businessasmission com pages papers_articles Scott McFarlane Six Ways to get involved in the Business as Missions Movement in Regent Business Review 11 2004 Available at www regent edu acad schbus maz busreview articlesindex html 92 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Robert Morris Shrewd Yet Innocent Thoughts on Tentmaking Integrity In International Journal of Frontier Missions 15 1 1998 5 8 Available at www ijfm org Dwight Nordstrom and Jim Nielsen How Business Is Integral to Tentmaking
191. ttention se portera d avantage sur des entreprises de plus grande taille qui ne font pas l objet ce jour d un int r t particulier Si nous sommes appel s nous attaquer l norme d fi qui est devant nous nous devons penser et agir plus grand en termes de moyennes grandes entreprises Business as Mission n est pas du TRAVAIL ET DE L ARGENTCOMME UNE FIN EN SOI La mafia russe cr e aussi des emplois et donne aux gens des opportunit s pour gagner de l argent Cr er des emplois et gagner de l argent n est pas une fin en soi Le travail et l entreprise sont ordonn s par Dieu Le travail est une activit humaine autant que divine qui pourvoit au moyen de subvenir aux besoins de nos familles et de contribuer au d veloppement positif de nos communaut s et pays Cependant B A M n est pas un programme de cr ation d emplois christianis Le but n est pas simplement le mieux tre mat riel des personnes Business as Mission incarne et participe la pri re de J sus que ton r gne vienne que ta volont soit faite m me dans le monde du travail et des affaires La finalit de Business as Mission est ad maiorem Dei gloriam pour la plus grande gloire de Dieu 12 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Chapitre 2 LA BIBLE ET LA MISSION Fondements Bibliques de Business as Mission L intention de Dieu et la cr ation de
192. ui du candidat Probl mes et obstacles Plusieurs des obstacles principaux ont d j t abord s Un de ceux ci par exemple et qui est largement comment dans le pr sent document est la s paration entre le sacr et le s culier et entre le la c et le clerg Ces obstacles doivent imp rativement tre lev s afin de mobiliser efficacement pour Business as Mission 50 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais Une autre difficult rencontr e r side dans le fait que certains responsables d glises comprennent bien les r alit s de B A M et cherchent en soutenir les initiatives mais ne peuvent pas vraiment s y consacrer car trop sollicit s par leur minist re au sein de l glise locale Il nous faut alors tre ouvert solliciter d autres dans le Corps de Christ Il y a par exemple certainement beaucoup apprendre des traditions catholiques et r form es qui ont effectu un travail consid rable sur la th ologie du travail sur les devoirs de gestion de la cr ation et sur l uvre r demptrice divine dans le monde Il faut encore reconna tre quant ces obstacles le fait que les hommes et femmes d affaires ont trop souvent t sous utilis s mal utilis s voir m me m pris s Ajouter cela l influence de la th ologie de la prosp rit la confusion des genres avec d autres strat gies le manque de contr le de qualit dans certaines initiati
193. um 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais 3 PARTIE Dynamiser le Corps du Christ Chapitre 6 MOBILISATION Mobiliser les ressources inexploit es dans l Eglise Introduction Business as Mission fait partie d un mouvement mergeant plus important C est le fruit d un branlement de certaines barri res intellectuelles et de certaines cultures d glise Cet branlement est fortement en rapport avec la dichotomie sacr s culier qui par extension a produit la s paration entre le clerg et les la cs Dans le langage vang lique l expression minist re plein temps signifiait servir en tant que chr tien professionnel dans un r le de pasteur de missionnaire ou d vang liste Nous devons aujourd hui reconna tre le minist re des la cs qui concerne l ensemble des membres du Corps du Christ servant Dieu 24 heures sur 24 7 jours par semaine dans tous les domaines Dans le monde du business et du travail les hommes et femmes d affaires chr tiens sont tout autant appel s et qualifi s pour agir d une mani re qui honore le Christ Ils doivent tre le sel et la lumi re par le business Il est fondamental pour B A M qui a vocation de reconna tre quiper et mobiliser les entrepreneurs chr tiens que son impact pour le Royaume de Dieu se fasse dans et au travers de l entreprise Nous avons besoin de mobiliser des hommes et des femmes d affaires afin qu
194. une organisation missionnaire impliqu e dans B A M 85 Annexe F R pertoire des Ressources 87 Annexe G Approbations 101 NOTE Toutes les d clarations non nomm ment attribu es sont les commentaires crits des membres du Groupe de Travail au cours de l laboration du pr sent document Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais AVANT PROPOS Sommes nous entr s dans un temps Kairos Nous le croyons Ayant pris part la dynamique Business as Mission dans les dix derni res ann es nous avons vu Dieu l uvre de mani re nouvelle dans le monde entier que ce soit dans le monde de l entreprise comme dans celui de l Eglise Ce mouvement dynamique dans le Corps de Christ est fond sur l amour de Dieu pour le monde et Son appel Son Eglise C est une nouvelle vague d activit qui est troitement li e l oeuvre du Saint Esprit dans l histoire C est une strat gie pertinente pour le 21 si cle Dieu suscite de nouveaux ouvriers de par le monde Ces hommes et ces femmes sont en mission pour la gloire de Dieu dans et au travers du monde des affaires Des leaders chr tiens ont reconnu ce mouvement majeur de Dieu Des leaders dans le business dans l Eglise dans la mission ont tous reconnu que Dieu est l oeuvre et que Business as Mission r pond de mani re dynamique au besoin du monde pour tout l Evangile Lisez ce que quelques uns d entre eux disent
195. urs de leur capacit a supporter les risque d un business ou encore cause du manque d exp rience et de comp tence Dans notre mission nous avons rencontr quelques r sistances de la part des membres du directoire de nos missionnaires des glises et du personnel administratif Mais nous avons pers v r en int grant la strat gie B A M aux autres strat gies missionnaires Les membres du directoire avec leurs conjoints et du personnel de l agence ont ainsi programm une r union dans un pays ferm dans l objectif de mieux comprendre les d fis qui existent dans un contexte o B A M repr sente une strat gie de choix Nous avons cout des rapports de plusieurs de nos associ s travaill sur des tudes de cas B A M Puis nous avons organis des visites sur sites l o se d veloppent nos projets B A M Et la suite Les investissements de d part pour de tels projets de business ne doivent pas uniquement provenir d investisseurs sp cialis s Nous avons d couvert que les glises g n ralement celles de bonne taille sont stimul es par la vision B A M et sont pr tes contribuer si elles peuvent y voir la dimension missionnaire Beaucoup peut tre fait dans ce domaine Nous avons besoin de temps pour d montrer la viabilit financi re de nos projets et nous avons besoin de d velopper plus compl tement les r gles et proc dures relatives la gestion des profits dans un cadre sans but lucratif
196. usanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais ferm s et d exercer un minist re aupr s de ceux qui sont dans le besoin par le business sont innombrables Cela exige d avantage que d envoyer des hommes et des femmes d affaires talentueux capables et d vou s dans ces nations Cela exige d avantage que de reconna tre des entrepreneurs que Dieu utilisera pour transformer leurs communaut s Il faudra mettre en place des partenariats permanents du soutien et de l accompagnement jusqu ce qu un projet de business viable et rentable puisse na tre Et au del m me de cela notre but pour le Royaume n est pas seulement que ces nouvelles entreprises grandissent prosp rent et se reproduisent mais qu elles aient un impact durable dans le domaine social spirituel mat riel et environnemental 33 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais 2 PARTIE Les pratiques de B A M Chapitre 4 LES QUALITES INDISPENSABLES 10 principes directeurs Ayant identifi B A M comme une partie int grante et vitale de la mission de l glise il est important maintenant d identifier les l ments qui diff rencient le Business as Mission d un business normal B A N Comme l illustration ci dessous le d montre il y a des aspects du business qui correspondent aux deux cat gories Par exemple une entreprise qui s inscrit dans la dynamique B A M aura par d fi
197. usiness How Christians Can Use Their Influence in the Marketplace to Change the World Ventura Calif Regal 2002 Silvoso shows how ministry in the marketplace should go hand in hand with building God s kingdom and transforming society He urges the church to overcome the barriers that remain to integrating business and ministry Schlossberg Herbert Ronald J Sider and Vinay Samuel Eds Christianity and Economics in the Post Cold War Era Grand Rapids MI Eerdmans 1994 Developed from the second Oxford Conference on Christian Faith and Economics this book reproduces the 1990 Oxford Declaration itself and eleven critical responses on the subject of Christian faith and economics Stevens R Paul The Other Six Days Vocation Work and Ministry in Biblical Perspectives Grand Rapids MI Eedermans 1999 Explores the theological structural and cultural reasons for the divide between those who do ministry and those to whom it is done Stevens shows that the clergy laity division has no basis in the New Testament and challenges all Christians to rediscover what it means to live daily as God s people Suter Heinz and Dr Marco Gmur Business Power for God s Purpose Greng Switz VKG Publishing 1997 Introduction to the role of business in the task of world evangelisation including history and ethics and some cases Concludes with some principles for application Swarr Sharon B and Dwight Nordstr
198. ussi rentables que possible pour grandir maintenir la l gitimit dans les villages et embaucher Crainte que la culture et les d marches d entreprise n alt rent l identit de l organisation missionnaire Pour des raisons videntes il est probable qu il existe des diff rences notables dans les priorit s les attentes et les m thodes entre une entreprise et une agence missionnaire Les cultures de l une et de l autre ne peuvent tre que diff rentes Il est n cessaire de faire une relecture des r gles m thodes et proc dures pour que les strat gies d entreprises puissent trouver leur place sans cr er de tensions inutiles Un examen attentif de 1 ADN de l organisation ainsi qu une valuation permanente www businessasmission com Guidelines de Youth With a Mission Jeunesse en Mission De m me reportez vous a la rubrique Resource Directory de ce document 16 Pour une tude pouss es des ces questions voir Profit for the Lord Economic activities in Moravian Missions and the Basel Mission Trading Company par J Danker 58 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Frangais et une communication pr cise sont indispensables Une s paration claire des structures des deux entit s sera probablement utile Crainte de ce focaliser sur la transformation physique en omettant la transformation spirituelle Beaucoup s inqui tent de ce que les
199. uvent s adapter toutes sortes de cultures de m thodes et de structures plus facilement que la plupart des autres types d activit s missionnaires C est pourquoi en vitant d riger de nouvelles barri res entre la mission et le business il est important de r fl chir a faire converger les diff rentes approches et structures de la mission pour qu elles travaillent ensemble Les agences missionnaires et les entreprises peuvent utiliser des structures et des m thodes diff rentes pour atteindre le m me but Cependant respecter l int grit et l originalit des deux dans leurs formes et dans leurs fonctions permettra chaque partie de servir l autre ainsi que l ensemble du Corps Swarr amp Nordstrom Transform the World Il y a plusieurs niveaux d implication que les organisations missionnaires peuvent consid rer e Elles peuvent reconna tre et adopter B A M comme une de leurs strat gies e Elles peuvent offrir leur exp rience et leurs ressources dans des collaborations informelles ou formelles avec des entreprises du Royaume 14 y rue C est un terme qui exprime la nature hybride d un nouveau type de minist re contant la fois les attributs d un missionnaire et ceux d un businessman 56 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais e Elles peuvent tre la p pini re dans laquelle des entreprises pourront na tre se d
200. ux pauvres pr te au Seigneur et il le r compensera pour ce qu il a fait Proverbes 19 17 Le Groupe de travail de Lausanne servira comme une plate forme d encouragement mutuel et d inspiration Je suis impatient d en faire partie Jiirg Opprecht Fondateur amp Pr sident BPN Business Professional Network Le groupe de travail B A M fournit une merveilleuse occasion pour r fl chir sur la cr ation de richesse et l utilisation de l argent et du travail s culier au service de Dieu C est avec enthousiasme que je recommande ce projet directement reli a l appel du Christ d tre le sel de la terre Ren Padilla Th ologien argentin Dr en missiologie Auteur et pr sident de Tearfund International B A M est une strat gie coh rente pour faire face aux d fis de la Fen tre 10 40 Le groupe de travail de Lausanne sur B A M a le potentiel de formuler une approche pratique pour soutenir la mission divine de l Eglise du 21 si cle Luis Bush Directeur USA Argentine Fondateur du Mouvement AD2000 101 Lausanne Forum 2004 Document du Groupe de Travail 30 Business as Mission Fran ais Le march est aux nations ce que le sang est au corps cr pour le d veloppement et la croissance les hommes et les femmes d affaires sont appel s accepter une nouvelle responsabilit sous le regard de Dieu pour transformer des communaut s enti res dans le monde par des actes d amour d m
201. ves le manque d valuation des risques et du travail exig Sous utilis s Il faut accepter l chec largement r pandu de l incapacit reconna tre que les hommes et femmes d affaires sont pleinement des agents du Royaume de Dieu On peut tre sans r elle r action et simplement ressentir une vague culpabilit quand ces hommes et femmes d affaires abandonnent les bancs d glise lasser de n tre bons qu signer des ch ques afin de racheter leur richesse D autres vivent une vie de frustration emp tr s dans des r les qui ne leur conviennent pas au lieu de go ter au plaisir d tre utilis par Dieu dans ce pour quoi il les a fa onn et pr par Mal utilis s De nombreux hommes et femmes d affaires sont trait s comme des vaches lait L glise ou des organisations chr tiennes viennent eux cause de leur argent Dans certaines cultures lorsqu un chr tien fait des b n fices dans le cadre de son entreprise il doit le reverser son glise sans que cela ne soit questionn Il existe un r el danger d uniquement consid rer le business sur le plan utilitaire L entreprise est bien plus qu une source de financement pour des minist res spirituels C est un minist re part enti re et l usage de profits ou l envoi d quipiers dans ce cadre devrait tre encourag M pris s L glise bataille encore pour comprendre la perspective de Dieu sur le travail le bus

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