Home

Gestion des déchets : Partenariats entre les collectivités et

1. mois OU jours Pour Passociation ou l entreprise Signature et cachet ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 24 march s publics janvier 2008 Fiche n 3 Mod le de d lib ration susceptible d tre propos e aux organes d lib ratifs des collectivit s publiques soucieuses d utiliser la commande publique pour renforcer la coh sion sociale sur leur territoire Mes chers coll gues Dans le cadre des objectifs de la politique de coh sion sociale entend faire en sorte que dans le respect du code des march s publics la commande publique puisse favoriser l acc s ou le retour l emploi des personnes rencontrant des difficult s sociales et professionnelles particuli res Pour promouvoir l emploi et combattre l exclusion fait en premier lieu appel ses partenaires qui sont les entreprises du secteur priv qui r pondent ses appels publics la concurrence D une part en application de l article 14 du code des march s publics fixera dans le cahier des charges de certains march s publics choisis en fonction de leur objet de leur dur e de leur montant ou de leur localisation des conditions d ex cution permettant de promouvoir l emploi de personnes rencontrant des difficult s particuli res d insertion L utilisation de la clause d insertion permettra de favoriser le rapprochement qui doit s op rer entre l
2. dr i nemna LULU In pulin ATT lun hu muhim le Hop III UA Ml MIN nun MIK NU III Ni INT di Alt tt li INT Ii l HNN ele i I nl UNA ON uu N ui ni Il il ni N Md A A ANT LADUOMAVLEL IO LOU IE IKAKRAXKRLK WA VOB VU DAME ANNEXE 2 Communaut Urbaine de Strasbourg LL LL LL A MEME E MENE lait III ul DR A A fin Wiii AI ME Jipu ju ini QI lil AR PI YA A h E AAN El ml Il ll A em cn Ho Aaa K HIT II E AAA A AITINA DOTE A i au HIT A GNA A IMEI TI DT LA VR 0 HIT TN RL RETE Lp LALA ANA E BUE QU OOO ADAL RE ED LI URL LL IT TUTTO TTT LUE N min LIA hon EU MEET ACIENDO A SE YA KERI VON DAY WA WA WA WA YA ul A MU AE NU A ui ii A II A IN AMALAN MAYNIN A Ml Ie IU OUDIO LR VAN FARO DIEMENI QS VERT END HIFI PAESI Eu KIBAMIA II III n WI LI ANA A PAIE LIEU HUE DONEN ENTER LL Mi ul CIN il NT MEDIADO A EU LUEUR AMC NI ll iii il Al ju Im il ll ME HE LA KIDINI LR A LL ELU PAU PEDIA I A A HE Mi HN MI IN ANNEXE 2 Communaut Urbaine de Strasbourg id pl LUI je in joel tonni dus piina MALIKIA DINA ha MI II NI MI Ni LIL NII MI A IA RL ITA AE TRATTI i Tini tun iu Il ln EI HH HEI il _ _ __ amp TR PO RONA ED To VACA 101111 A YADI YANA AKAI Ni IIIA m Ni i A AnA A aa TIA rm LL hu Il
3. Angers Loire M tropole et la ville d Angers ont une clause d insertion obligatoire sur l ensemble de leurs march s travaux 5 reviennent l insertion professionnelle La CA Grenoble Alpes M tropole a galement adopt un tel texte via un Plan Local pour l Insertion et l Emploi L annexe 1 vous fournira des conseils pratiques et des mod les pour l utilisation des clauses sociales Voir galement le Guide tr s d taill r dig par l Observatoire Economique de l Achat Public en juillet 2007 Commande publique et acc s l emploi des personnes qui en sont loign es Guide l attention des acheteurs publics gt Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 26 84 Conclusion Afin de d terminer le r gime juridique qui s applique au partenariat entre une collectivit et une structure de l conomie sociale et solidaire dans le domaine du service public des d chets il convient de r pondre plusieurs questions s agit il pour la collectivit de r pondre une demande de soutien de la structure ou est ce la collectivit qui a manifest son intention de soutenir celle ci Y a til des contreparties respectives La collectivit conserve t elle le risque d exploitation Comme nous l avons vu en fonction des r ponses ces questions s appliqueront les r gles juridiques applicables aux subventions aux d l gations de service public ou aux
4. Ces heures de travail r mun r es support de la d marche d insertion seront obligatoirement accompagn es d un dispositif d accompagnement sp cifique chaque personne La ou le s est engag e faire en sorte que la commande publique puisse contribuer la coh sion sociale sur son territoire Dans cette dynamique l acc s aux droits pour tous et notamment le droit au travail doit favoriser l insertion des personnes qui connaissent de graves difficult s sociales Indiquer le territoire concern les habitants de la commune de les habitants du ou des quartier s de les habitants d un tablissement public de coop ration intercommunale les habitants du d partement de Indiquer la collectivit publique concern e 3 La pr servation d espaces publics est un exemple D autres activit s sont envisageables d s lors qu il s agit de faire r aliser des t ches relevant de la qualification de man uvre ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 14 march s publics janvier 2008 L acc s des activit s salari es pour ces personnes est une tape indispensable la reconstruction sociale C est pourquoi il est demand aux soumissionnaires de faire r aliser des activit s d utilit sociale li es did par des personnes rencontrant des difficult s d insertion sociale et professionnelle Parall lement ce retour progressif dans le monde du travail et en p
5. Dans cette dynamique l acc s aux droits pour tous et notamment le droit au travail doit favoriser l insertion des personnes qui connaissent de graves difficult s sociales L acc s des activit s salari es pour ces personnes est une tape indispensable la reconstruction sociale C est pourquoi il est demand aux soumissionnaires de faire r aliser des activit s d utilit sociale li es assi par des personnes rencontrant des difficult s d insertion sociale et professionnelle Parall lement ce retour progressif dans le monde du travail et en partenariat avec les institutions sp cialis es des mesures de soutien socio professionnel individualis es leur seront propos es Les prestations sont r aliser 4 Leur description pr cise est indiqu e dans le cahier des clauses techniques particuli res CCTP Article 2 Conditions de la consultation 2 1 Etendue de la consultation La pr sente consultation est soumise aux dispositions des articles du code des march s publics 2 2 D composition en lots et en tranches Les prestations sont d compos es en un lot faisant l objet d une tranche unique Indiquer le territoire concern les habitants de la commune de les habitants du ou des quartier s de les habitants d un tablissement public de coop ration intercommunale les habitants du d partement de Indiquer la collectivit publique
6. Gestion des d chets Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire Q Applications et recommandations S rie Juridique DJ 09 Mars 2009 R daction Katell BRANELLEC Lo c LEJAY AMORCE 7 rue du Lac 69422 LYON Cedex 03 tel 04 72 74 09 77 fax 04 72 74 03 32 amorce amorce asso fr WWwW amorce asso fr REMERCIEMENTS Nous tenons remercier pour leur participation la r daction de ce guide Adrien ROIG R seau des Ressourceries Fran oise LEBOEUF Feuille d Erable Roger PARIS et B n dicte MARTIN Le Grand Lyon Jean Paul CHANTREL CU de Strasbourg Marie Fran oise BONCOMPAIN Le Grand Ch lon Nathalie CASTRE Communaut de communes de Pouanc Combr e St phanie MABILEAU EMMAUS Jacques MARY Angers Loire M tropole Lydie BERTRAND Envie Nous tenons aussi remercier le COORACE et en particulier Anne Claire PIGNAL chef du projet VITA pour nous avoir permis d int grer le groupe de travail sur la commande publique responsable Nous tenons remercier Annick Maisonneuve la Direction G n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes qui a bien voulu proc der une relecture critique du guide Nous remercions enfin M Patrick LOQUET Ma tre de conf rence l Universit de Valenciennes et membre du Conseil National de l Insertion par l activit conomique pour nous avoir permis de diff
7. heures de travail d insertion s engage transmettre le premier jour de chaque mois tous les renseignements relatifs la mise en uvre de l action L entrepreneur Le ma tre d ouvrage L engagement d insertion peut tre r alis selon l une des trois options cit es ci dessous Vous pouvez cocher l option retenue ou attendre l attribution du march pour faire ce choix en liaison avec XYB C 1 option Recours la sous traitance d une partie des travaux une entreprise d insertion nom et adresse de l entreprise d insertion Montant estim en quivalent temps plein mois Description des prestations sous trait es C 2 option Mutualisation des heures d insertion recours une entreprise de travail temporaire d insertion nom et adresse nombre d heures engag es AA recours association interm diaire nombre d heures engag es s n nom et adresse Gra ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 7 march s publics janvier 2008 recours un groupement d employeurs pour l insertion et la qualification nom et adresse nombre d heures engag es C 3 option embauche directe dans l entreprise nombre de personnes embauch es nature du des poste s nature des contrats contrat dur e d termin e contrat dur e du chantier contrat en alternance contrat d apprentissage contrat de professionnalisation formation assur e nombre et qualifi
8. unten LU LUN TUE AR A uwa EEN UE EURE MINIMO ji LINA IAN LI A FA UNIVA ji HE EMO nu pana 100111 HIMI NIN LUE DEE BAI mpm i LI BILI RIE LIL RR PS HEN CELE I ll AUCO S POUPEE A PT A MA li _ _ amp INA LORA MRO II NL il iui ELA MANOU AUONOCOA 1 8 O OUTA DU LATE TALA ODA NW ICAA A l y Il NIN Il Il I PIERO HUMEUR KAN h A MA I IN IA MNAE I LOL LULU LI Hold Bl l ARMES PNM UN Il HAI MA LIRA AE WANA KAA YA WAA YA KA AA ILE UE ANO LAM nn la Mal ini LR NL LL RE AMIUG RAM DAR Dama maba TAN I LILTTLIECKTLILITI MUU HU p MODIFIED un MNU M pam UIL 10 tnt NII WATA NAN TE u tia kari LUI SERIE IO E AN VEN E TION BAA eu tl a ill onda PAI NAM ANN Na 1 IT ammini klotenn Il bhul I lu cr NT li AA E pile la Mi SOURCES COORACE www coorace org et en particulier centre de ressources VITA www vita ressources org Aquitaine active http www aquitaineactive org IAE Aquitaine http www iae aquitaine org Commande publique et acc s l emploi des personnes qui en sont loign es Guide l attention des acheteurs publics gt Observatoire Economique de l Achat Public juillet 2007 Les relations entre collectivit s locales et associations Aur lie Aveline et Sol ne Dauce La Gazette des communes Collection document Cahier d tach 8 septembre 2008 La subvention publique le march public et l
9. ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 25 march s publics janvier 2008 Consid rant la n cessit de favoriser les parcours d insertion pour permettre aux structures d insertion par l activit conomique du secteur marchand EI ETTI GEIQ AD d accueillir des personnes susceptibles de s adapter aux contraintes du secteur concurrentiel l issue d une premi re tape de resocialisation dans le secteur non marchand Consid rant le nouvel article L 322 4 16 8 du code du travail portant d finition des ateliers et chantiers d insertion Hs developpera les march s de services de qualification et d insertion professionnelles r alis s sous la forme de prestations d appui et d accompagnement l emploi destin s aux personnes rencontrant des difficult s graves d acc s ou de maintien l emploi Ces prestations d appui et d accompagnement l emploi seront effectu es dans le cadre d activit s d utilit sociale Consid rant enfin le nouvel article 15 du code des march s publics et afin de favoriser l acc s ou le maintien l emploi de personnes handicap es 1 pourra r server certains march s ou certains lots d un march aux ateliers prot g s ou aux centres d aide par le travail Dans le souci de renforcer la coh sion sociale sur notre territoire je vous demande donc mes chers coll gues de vous prononcer sur le principe de la mise en uvre de l ensemble de
10. aupr s du Conseil sup rieur de la fonction publique territoriale aupr s d une organisation internationale intergouvernementale ou aupr s d un Etat tranger La mise disposition gratuite de fonctionnaires au profit d associations est donc d sormais impossible Cette r gle vise viter les subventions d guis es que constituaient les mises disposition gratuites d agents Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 20 84 6 L obligation de conventionnement au del d un certain montant En vertu de l article 10 al 3 de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations L autorit administrative qui attribue une subvention doit lorsque cette subvention d passe un seuil d fini par d cret conclure une convention avec l organisme de droit priv qui en b n ficie d finissant l objet le montant et les conditions d utilisation de la subvention attribu e Ce seuil a t fix 23 000 euros par l article 1 du d cret du 6 juin 2001 pris pour l application cet article Pr cisons toutefois que selon le guide labor par le Minist re de la Sant de la jeunesse et des sports en 2007 La subvention publique le march public et la d l gation de service public mode d emploi gt les prestations en nature ne semblent pas devoir tre prises en compte pour l application de cet alin a 7 Le contr le
11. but du chantier octobre 2008 Marie Fran oise BONCOMPAIN Responsable service Gestion des D chets ANNEXE 2 Le Grand Chalon D lib ration du Conseil de Communaut Conventionnement avec des structures associatives dans le domaine de la pr vention et de la valorisation des d chets Depuis plusieurs ann es la CUS travaille par le biais de conventions avec des structures associatives Emmaiis pour la pr vention de la production des d chets Diakonie Kork pour le recyclage des bouchons de li ge et Terre d amiti pour la valorisation des films radiographiques Ces conventions participent pleinement la protection de l environnement au soutien l conomie sociale et solidaire et aux services aux habitants D une mani re g n rale les dispositifs mis en place ont permis d am liorer le service aux habitants tout en pr servant conjointement les int r ts de la CUS et ceux des partenaires associatifs C est dans ce contexte qu est propos le renouvellement de ces conventions qui arrivent ch ance 1 Pr vention de la production de d chets Apr s bient t trois ann es d exp rimentation avec les deux structures Emma s pr sentes sur la CUS il appara t que le syst me en place permet de favoriser l allongement de la dur e de vie de nombreux objets en leur trouvant un nouveau propri taire en 2007 pr s de 500 000 objets de faciliter la prise en charge d objets au domicil
12. conomique soumise ce titre aux r gles du droit public du droit de la concurrence et du droit des march s publics La mise en place avec la responsabilit largie du producteur de syst mes de financement de l limination des d chets ont entra n des situations de concurrence sur Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 18 84 certains secteurs de la collecte ou du traitement des d chets qui n int ressaient que les structures de l conomie sociale et solidaire comme le d mant lement des DEEE Qu en sera t il de l activit de ressourcerie lorsque sera enfin mise en place une responsabilit largie du producteur pour les meubles A Les subventions et mises dispositions 1 D finitions et principes La subvention peut tre d finie comme tant une somme allou e une personne physique ou morale par une collectivit locale sans contrepartie 2 L galit de la subvention Pour tre l gale la subvention d une collectivit une association doit remplir deux conditions elle doit r pondre un int r t public ne pas tre motiv e par la seule volont de satisfaire un int r t priv elle doit pr senter un int r t local l activit subventionn e doit pr senter un int r t direct pour les administr s de la collectivit locale Pour l appr ciation de cet int r t local il convient de prendre en compte les retomb
13. diaire d un co organisme On voit appara tre dans de plus en plus de d ch teries l implantation de dispositifs de captation d objets susceptibles d tre r utilis s ou recycl s vaisselle mobilier Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 11 84 lectrom nager jouets articles de sports radios bouchons de li ge etc Souvent qualifi s de recycleries ces dispositifs captent des quantit s tr s variables d un site d un gisement l autre et b n ficient ou non d un soutien financier de la collectivit Exemples a Partenariat entre le Grand Lyon et le secteur associatif pour la mise en place d une Recyclerie depuis mi 2006 le Grand Lyon en partenariat avec le secteur associatif a install une recyclerie dans 4 de ses 17 d ch teries Ainsi les associations Arm e du Salut et Foyer Notre Dame des Sans Abri ont un bungalow respectivement sur les d ch teries de Villeurbanne Kr ger Lyon 9 Francheville Sainte Foy les Lyon et Champagne au Mont d Or Le bilan du syst me est mitig selon les deux associations Pour l Arm e du Salut il ressort de ce bilan une perte financi re malgr un bon captage de produits contrario pour le FNDSA le bilan est int ressant car il permet de capter des objets qui seraient perdus s ils finissaient dans les bennes encombrants mais demande des moyens pour assurer une pr sen
14. nalit pour imperfection technique En cas de t ches mat rielles support des prestations d insertion non effectu es ou consid r es comme insuffisantes un constat est effectu entre le ma tre d ouvrage et le prestataire La facturation correspondante est alors retenue jusqu la bonne ex cution de ces t ches Article 5 Pr paration coordination et ex cution des t ches 5 1 Etat des lieux Le prestataire est r put conna tre les lieux et d clare s tre rendu personnellement compte de leur situation exacte de l importance de la nature des t ches effectuer et de toutes les difficult s pouvant r sulter de leur ex cution 5 2 Programme des t ches effectuer Le programme des t ches effectuer est tabli par le prestataire en coordination avec les services comp tents de la ville dans un double objectif responsabiliser les personnes en insertion sur l importance de ces t ches assurer un niveau de qualit satisfaisant au travail effectu Article 6 Dispositions diverses 6 1 Assurances Le prestataire doit justifier dans un de d lai de quinze jours compter de la notification du march et avant tout commencement d ex cution qu il est titulaire d une assurance garantissant les tiers en cas d accident ou de dommages caus s par l ex cution des t ches li es l ex cution du pr sent march ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 21 march s publics janvier 2008 ACTE D ENGAGEMENT A
15. s France est organis en 3 branches e La branche communautaire Elle regroupe les Communaut s qui accueillent ceux que la soci t a marginalis s Leur but est d affirmer l identit et la place de tous dans la soci t quelles que soient les situations personnelles de chacun La finalit des Communaut s est de cr er une plus grande justice sociale en initiant et en organisant un ensemble de solidarit s partir des activit s de r cup ration des compagnons Ces activit s de collecte de produits donn s par les particuliers des fins de r emploi s exercent sur un champ non concurrentiel Les Communaut s ont un statut part ce sont des associations Loi 1901 e La branche conomie solidaire et insertion Les structures de la Branche Economie Solidaire et Insertion dans leur diversit d montrent que l activit conomique peut tre un support d insertion sociale et professionnelle ainsi qu un vecteur de solidarit Cette branche regroupe des structures d insertion les comit s d amis associations loi 1901 et les Relais r seau d entreprises but socio conomique Pour partie les structures d insertion exercent leur activit sur le champ concurrentiel et sur des prestations de service pour les collectivit s locales La branche action sociale et logement Elle r unit des organismes dont le but est de proposer des solutions compl mentaires et innovantes aux personnes en grande difficult de l accueil d ur
16. tablir par crit si c est la collectivit ou l association qui doit prendre en charge l assurance Selon l article L 2125 1 du Code G n ral de la propri t publique toute occupation ou utilisation du domaine public d une personne publique doit donner lieu au paiement d une Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 19 84 redevance Cet article a donc mis fin en principe aux possibilit s de mise disposition gratuite de locaux ou parties du domaine public Cependant selon le dernier alin a de cet article l autorisation d occupation ou d utilisation du domaine public peut tre d livr e gratuitement lorsque cette occupation ou cette utilisation ne pr sente pas un objet commercial pour le b n ficiaire de l autorisation Il reste donc toujours possible la collectivit de mettre disposition titre gratuit d une association un local ou une parcelle de terrain M me gratuite la mise disposition doit cependant respecter des conditions de forme il appartient l organe d lib rant de la collectivit concern e de d terminer les conditions dans lesquelles il est fait application de cette mise disposition gratuite de fond la collectivit doit respecter le principe d galit si deux associations ont le m me objet et les m mes besoins notamment et la mise disposition doit prendre en compte les n cessit s de l administration des pro
17. E March de services d insertion et de qualification professionnelles Ma tre d ouvrage Dania Departemento said Date limite de remise des offres ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 22 march s publics janvier 2008 Article 1 Identification du ma tre d ouvrage Nom Adresse T l phone T l copie Mel Article 2 Objet du march March de services d insertion et de qualification professionnelles Personne habilit e donner les renseignements administratifs Article 2 Engagement du candidat Je soussign Nom pr nom et qualit du signataire apr s avoir pris connaissance CCTP et du CCAP M ENGAGE sans r serve conform ment aux stipulations des documents vis s ci dessus ex cuter les prestations d utilit sociale moyennant le prix global et forfaitaire de Montant de l offre ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 23 march s publics janvier 2008 Article 3 Le r glement des comptes 3 1 Compte cr diter Le Ma tre d ouvrage se lib re des sommes dues au titre du march en faisant porter le montant au cr dit des comptes ci apr s pr vus au pr sent contrat 3 2 Mode de r glement virement 3 3 Validit de l offre Cette offre est valable pendant un d lai de 120 CENT VINGT jours compter de la date de remise des offres Article 4 D lai d ex cution Le d lai d ex cution du march est de
18. a M pn A ml AIAR s DENN ka da LR MERITI A A A MINI A gt Li a un nn nn ana de o Mil BI n DS Ai A 5 7 I ln qu Li Ha N vs ji Ni i ir ni y n gli ui h di vali si i mn Da i LEMMI um un mr n na wiji ami ma i En in Nanu o ss nn s PODEIS VD ANNE OU DUOUOUO DUENDE El O LI Dig WAWA hi h LM QU F AE n aes IT rima re ti sn DA mh l im lil vhn il mimin nl in lun w im um JILI II 1 Il AN il IL UR UU PAI AN I Il III Il il Ml Mal ll Wi hal Ni all nt LI MI Alla uli CP RT Il MN LUNI HENO IN I LIMI MAM oe yy y ji JINA i e su Ji de png T_T TT ji H ji pl tu vi ha il III ig I UE RADA IT n un T i Mai il Ho Ji fi Md hy inn l TT TURN HOCKKLLRE DADA E TENUE a alada a I nu or Pa jii in ju i bit in i les h hall a rc JINA mo Ja A TET ii t III a LULA IE IM mn AA NUE DEAN ACEON TT ru m mm D Tomi p L PU TN ii n lhi Milin UNA AA AL ALL n mn li NO 1 WON WA ONNE W 0 ANAN MALARIA il PTT Fill o de sn Dido deo e for iii OL NL E AMAT Il Li Imm Ill TL LIMA A A MIDIA Ji i DA HEN Vial rs I pl KID 0 III LARVA HO Y LVL MOCOS HR IA EN ANNEXE 2 Communaut Urbaine de Strasbourg
19. acteurs de l conomie sociale et solidaire dans le domaine des d chets Nous dresserons une typologie rapide des acteurs de l conomie sociale et solidaire avant de nous int resser en particulier ceux qui sont pr sents dans le domaine des d chets A Typologie des acteurs 1 Les structures d insertion par l activit conomique pouvant conclure des conventions avec l Etat L insertion par l activit conomique est un champ de l conomie sociale et solidaire qui consid re le travail comme un outil d insertion sociale et professionnelle pour les personnes en situation de pr carit Selon l article L 5132 4 du Code du travail les structures d insertion par l activit conomique pouvant conclure des conventions avec l Etat sont les entreprises d insertion les entreprises de travail temporaire d insertion les associations interm diaires et les ateliers et chantiers d insertion gt Les ateliers et chantiers d insertion ACI Les ACI peuvent tre port s par une association une commune un CCAS ou un tablissement public de coop ration intercommunale L ACI est g n ralement consid r comme la premi re marche dans le parcours d insertion dans la mesure o il accueille les personnes les plus loign es de l emploi personnes rencontrant des difficult s sociales et professionnelles Pour ce faire il d veloppe des activit s d utilit sociale caract re conomique majoritairement destination
20. cha que habitants a jet plus de 600 kg de d chets A l poque le Ministre de l Environnement demandait aux colle ctivit s d ici 2015 de r duire leur production de d ch ets de 100 kg habitant an Ce message a t repris lors du Grenelle de l environnement En dernier lieu le Grand Chalon souhaite s engager en faveur du d veloppement durable en int grant dans ses actions environnementales l insertion professionnelle et sociale 1 Les origines du projet La population n est pas suffisamment inform e Depuis trois ans le Grand Chalon ne diffuse plus d information massive sur le tri aupr s des m nages Les nouveaux r sidants ne sont pas syst matiquement identifi s donc inform s En habitat collectif les gardiens ne sont pas sensibilis s au sujet et les r sidants ne se sentent pas personnellement concern s Expliquer les consignes de vive voix Pour installer le geste de tri dans la dur e et sensibiliser les habitants sur leur production de d chets il est conseill de relayer r guli rement le message quels emballages trier quoi sert le tri expliquer les refus de tri informer sur les r sultats locaux pourquoi et comment produire moins de d chets Par exp rience au sein du service nous constatons que les messages sont plus faciles comprendre et retenus plus ais ment lorsqu ils sont expliqu s de vive voix Exemple du broyage domicile des d chets verts jeunes en contrats avenir Finaleme
21. cialis s de r aliser partir de la connaissance de la date pr visionnelle de d marrage des travaux des actions de formation professionnalisante pr alables l embauche en lien avec les financeurs publics de la formation professionnelle de fournir titre indicatif la liste des op rateurs de l insertion par l activit conomique concern s par les lots du march de suivre l application de la clause et d valuer ses effets sur l acc s l emploi en liaison avec les entreprises Article 2 Objet de l insertion A l occasion de l ex cution du march l entreprise retenue s engage r server des heures de travail une action d insertion Cet engagement repr sente X heures de travail ou X quivalents temps plein sur la dur e totale du chantier Article 3 Les modalit s de l insertion Dans le cadre de son engagement plusieurs formes de participation sont offertes aux entreprises ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 5 march s publics janvier 2008 1 option le recours la sous traitance avec une entreprise d insertion 2 option la mutualisation des heures d insertion L entreprise est en relation avec un organisme ext rieur qui met sa disposition des salari s en insertion durant la dur e du march Il peut s agir d une entreprise de travail temporaire d insertion d un groupement d employeurs pour l insertion et la qualification ou d une association in
22. communautaires qui autorise l acc s gratuit pour ces associations Pour l ann e 2007 l agglom ration a enregistr environ 4 294 passages pour un tonnage estim 2 147 tonnes de d chets F Prestations de tri et de mise disposition de personnels Le tri des emballages m nagers lorsque le centre de tri n est pas encore industrialis n cessite d aligner des quipes compl tes de trieurs en cabine de tri Sur de nombreux sites des structures de l conomie sociale et solidaire ou des grands groupes ex SITA Rebond proposent aux collectivit s de recourir des emplois d insertion Exemples a Angers Loire M tropole le centre de tri qui recoit les d chets recyclables est g r par une entreprise priv e qui emploie sur ses cha nes de tri une entreprise d insertion DIESE Tremplin Travail est une association d int rimaires qui fournit tout le personnel d Angers Loire M tropole en remplacement de courte dur e pour la collecte des ordures m nag res et pour les d ch teries Angers Loire M tropole confie une entreprise d insertion PCV la reprise et le broyage de ses conteneurs usag s PCV est sp cialis e dans le broyage du PVC pare chocs automobiles etc Angers Moire M tropole participe galement au financement d APIVET pour la reprise et le traitement des v tements Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 13 84 II Les
23. d engagement insertion par l activit conomique ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 2 march s publics janvier 2008 Le cahier des clauses administratives particuli res A la rubrique pi ces constitutives du march pi ces particuli res Ajouter l engagement relatif la d marche d insertion par l activit conomique A la rubrique conditions d ex cution des prestations Ajouter un paragraphe actions d insertion L engagement d insertion L engagement d insertion porte sur les lots suivants Les personnes concern es par cette action seront des personnes rencontrant des difficult s sociales ou et professionnelles particuli res parmi lesquels les demandeurs d emploi de longue dur e les allocataires du revenu minimum d insertion ou d un minima social des travailleurs handicap s des jeunes ayant un faible niveau de formation ou n ayant jamais travaill Cet engagement repr sente x heures de travail ou x quivalents temps plein sur la dur e totale d ex cution du march Soit pour chacun des lots pour le lot n pour le lot n L accompagnement de l action Afin de faciliter la mise en uvre de la d marche d insertion XYA a mis en place une proc dure sp cifique d accompagnement g r e XYB Contact XYB XYBD T l XYBt l Fax XYBfax E Mail ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 3 march s publics jan
24. mieux d fini et en ad quation avec l activit d velopp e par l entreprise d insertion Un accompagnement est assur par l El et vise lever chez les salari s en insertion tous les freins l embauche dans une entreprise classique Bien que d nomm e entreprise gt d insertion l El peut tre cr e sous forme associative coop rative SCIC ou SCOP ou sous forme commerciale EURL SARL SA SAS Elle est inscrite dans le champ concurrentiel et assume les devoirs et contraintes inh rents sa forme juridique en termes de respect des contrats de travail et de respect des r gles de la concurrence notamment De nombreuses El ont d velopp des actions avec des entreprises dites classiques et d veloppent des partenariats tant sur le plan conomique co traitance et ou sous traitance que sur le plan social embauche par l entreprise des personnes sortant de l EI gt Les entreprises de travail temporaire d insertion L entreprise de travail temporaire d insertion propose un fonctionnement similaire l entreprise d insertion mais dans le cadre du travail temporaire C est une entreprise caract re conomique dont le but est l insertion sociale et professionnelle de personnes rencontrant des difficult s Les personnes accueillies dans ces entreprises sont embauch es via un contrat de travail temporaire d insertion Elles b n ficient en dehors de leur mission de travail d un accompagnement social
25. professionnelles La prestation d insertion peut prendre appui sur diff rents supports d activit s comme le nettoyage et l entretien d espaces publics la collecte de d chets voire m me des travaux du second ceuvre dans le b timent Le march de service de qualification et d insertion professionnelles rel ve d une proc dure all g e puisque l article 30 du code des march s publics autorise le march en proc dure adapt e MAPA quel que soit le montant et ne rend pas obligatoire la publicit au BOAMP ou dans un journal d annonces l gales L insertion comme crit re d attribution d un march article 53 du code des march s publics Selon l article 53 1 du code il est possible de retenir parmi les crit res d attribution d un march les performances en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult L utilisation de ce crit re social n est pas simple et il faut recommander aux territoires qui veulent s engager dans la pratique des clauses sociales dans leurs march s publics de commencer par l article 14 dont on connait bien aujourd hui les proc dures et la m thodologie Pour autant l utilisation de l article 53 peut r pondre la volont de certains lus de soutenir l activit des entreprises d insertion El de leur territoire Les El se situent dans le secteur concurrentiel et l acc s la commande publique leur est difficile compte tenu de l importance souvent accord e au crit re du prix lor
26. riaux en d cheteries ENTRE La Communaut urbaine de Lyon 20 Rue du Lac BP3103 69399 Lyon cedex 03 repr sent e par son pr sident en exercice Monsieur G rard Collomb agissant en vertu de la d lib ration n du d une part ET associated i repr sent e par son pr sident en exercice Monsieur d autre part EXPOSE Dans le cadre d une gestion globale de collecte et de traitement des d chets des m nages de l agglom ration il convient de chercher limiter leur production Les d ch teries communautaires sont destin es accueillir les d chets des particuliers qui en raison de leur volume de leur nature ou de leur quantit ne peuvent tre collect s dans les bacs en porte porte ou en apport volontaire Le r seau des 17 d ch teries du Grand Lyon permet de recycler divers mat riaux ferrailles papiers cartons batteries lectrom nager piles ou de valoriser d autres mat riaux d chets verts par compostage huiles gravats textiles De m me les subdivisions du nettoiement charg es de la Propret du domaine public sont amen es collecter diff rents d chets qui font l objet d un tri Certains mat riaux sont aujourd hui pr sents dans les d ch teries communautaires ou les d p ts du nettoiement Ces d chets ne font pas pour l instant l objet d une r utilisation ou d une valorisation directe et sont aujourd hui stock s en centre d enfouissement La r cup ration de certains de
27. sein du tissu conomique d un territoire pour cr er une fili re professionnelle de collecte et de valorisation des d chets Elle forme les acteurs de son territoire et devient un point d information pour la r duction des d chets Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 17 84 La Ressourcerie a quatre fonctions la collecte s parative des d chets d origine encombrants m nagers ou d chets industriels banals en pr servant leur tat afin de pouvoir envisager une valorisation par r emploi la valorisation des d chets par le tri le contr le le nettoyage la r paration le d montage la d pollution des objets non r utilisables afin de les recycler dans les fili res ad quates la revente de ces objets afin d assurer une part de ressources propres et d offrir les biens revaloris s faible prix aux personnes qui en ont besoin ou celles qui ont fait le choix d un autre mode de consommation la sensibilisation du public l environnement lors des services de collecte des clients des lieux de vente des produits r employables des jeunes g n rations mais aussi aupr s de tous les habitants concern s en tant que citoyens et consommateurs aux probl mes d environnement de r duction et de gestion des d chets 4 La Feuille d Erable La Feuille d Erable est une association loi 1901 entreprise d insertion qui existe depuis 1983 Ren
28. th orique gt alors qu il n y a donc aucune certitude qu elle couvre les besoins r els du cocontractant au fur et mesure de la r alisation du contrat La subvention ne doit donc pas supprimer l al a du risque d exploitation Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 24 84 C Les clauses sociales dans les march s publics Le Code des March s Publics contient plusieurs articles permettant d int grer des crit res sociaux dans les march s publics gt La clause d insertion sociale et professionnelle art 14 CMP L article 14 du CMP permet d imposer comme condition d ex cution du march des l ments caract re social gt Cet article permet d int grer dans l ex cution du march une obligation pour le candidat s engager embaucher des personnes en insertion pour un certain pourcentage des heures de travail g n r es La m connaissance de l exigence sociale par le candidat conduit l irrecevabilit de l offre Il est important lorsqu on utilise cette clause de bien pr ciser dans le cahier des charges le travail effectuer afin que le candidat value correctement sa capacit r aliser le travail demand gt Les performances de l entreprise en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult art 53 Ici les performances de l entreprise en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult gt
29. Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 29 84 Fiche n 1 Mod le de dispositions contractuelles int grer dans les pi ces du march pour l utilisation de Particle 14 du code des march s Le Ma tre d ouvrage d termine les march s favorables l insertion d une clause en faveur de l emploi en fonction de leur objet de leur dur e des risques de la localisation et de leur montant La d cision d opportunit tant prise cette note m thodologique propose des mod les de clauses types ins rer dans les diff rents actes de la proc dure L avis d appel public la concurrence Le r glement de consultation Le cahier des clauses administratives particuli res Pour chaque tape de la proc dure le pr sent document pr cise les ajouts qu il convient de faire Mise jour du document Afin de personnaliser le document type il suffira d utiliser la fonction remplacer par qui se trouve dans le menu Edition sous Word Les codes utilis s sont les suivants Nom du Ma tre d Ouvrage XYA Nom de la structure en charge d assister les entreprises XYB Son adresse XYBD Son t l phone XYBt l Son fax XY Bfax Nb le courriel si il existe est r crire dans le texte directement L avis d appel public la concurrence Il convient d crire dans l avis L ex cution du march comporte une clause d inse
30. a d l gation de service public mode d emploi gt Minist re de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative 2007 Clauses sociales et promotion de l emploi dans les march s publics guide en direction des donneurs d ordre gt Alliance Villes Emploi 2007 Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 82 84 CONTACTS Emma s France 47 avenue de la r sistance 93100 Montreuil Tel 01 41 58 25 25 Fax 01 48 57 45 95 www emmaus france org F d ration Envie 32 rue Delizy 93500 Pantin T l 01 48 13 90 00 Email federation envie org www envie org R seau des Ressourceries 11 bis rue de la Garonne 59800 LILLE T l 33 03 20 07 01 16 Fax 33 03 20 07 54 87 e mail contactOressourcerie fr www ressourcerie fr La Feuille d Erable 1 rue de la Roberdi re 35 000 RENNES T l phone 02 99 54 74 24 Fax 02 99 54 74 20 E mail info feuille erable org www feuille erable org Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 83 84 R alis avec le soutien financier de ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie Avec la contribution de Mww ressourcerie fr Une autre vision sur l emploi amp l environnement
31. ait en cas d implication trop pouss e de la collectivit dans l association pr pond rance des repr sentants de la collectivit dans les organes statutaires de l association large pr dominance des ressources provenant de la collectivit B Subventions march s publics et d l gations de services publics une fronti re bien mince La jurisprudence administrative a toujours admis le recours une personne priv e une association en particulier pour la gestion d un service public Cependant le choix de la collectivit de recourir la convention de subventionnement au march ou la d l gation de service public peut tre remis en question par le juge s il s av re que la proc dure n tait pas ad quate il y aura alors requalification d o des cons quences juridiques et fiscales soumissions la TVA en cas de requalification d une subvention exon r e voire annulation du contrat ayant alors t n cessairement pass dans des conditions irr guli res Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 22 84 Nous voquerons ici les principaux l ments permettant de distinguer les march s publics les d l gations de service public et les conventions de subventionnements En cas de contentieux le juge fera appel un faisceau d indices c est dire qu il recherchera au regard de plusieurs de quel type de contrat il s agit gt L initiat
32. ans le cadre de fili res propres chaque nature de d chets au fil des volutions r glementaires cr ant de nouvelles REP au sein d co organismes A Le papier et le carton On voquera ici les d chets papiers et cartons de la collecte municipale ceux qui sont produits par les m nages et par les artisans et petits commercants d chets assimil s par les tablissements publics ou l activit tertiaire que les collectivit s peuvent choisir de collecter les emballages en papier carton les journaux et magazines les papiers de bureau les cartons des commer ants de centre ville 1 Organisation et responsabilit Sur ce gisement tr s tendu il existe maintenant plusieurs organisations diff rentes avec une distinction d chets m nagers non m nagers souvent difficile cerner pour ce qui est des cat gories entrant dans le circuit municipal Nous pr sentons ci apr s les principales cat gories identifi es gt Les emballages m nagers en papier carton En vertu du Code de l environnement articles R 543 53 et suivants depuis 1992 le producteur de tout emballage finissant dans la poubelle des m nages est tenu de contribuer son limination en versant un organisme agr une contribution financi re en fonction du nombre de la nature du poids et de la forme de l emballage Ces organismes Eco Emballages et Adelphe redistribuent l essentiel des fonds collect s aux communes pour fi
33. artenariat avec les institutions sp cialis es des mesures de soutien socio professionnel individualis es leur seront propos es Les prestations sont r aliser Leur description pr cise est indiqu e dans le cahier des clauses techniques particuli res CCTP Article 2 Finalit des prestations Les prestations d appui et d accompagnement l emploi sont effectu es dans le cadre de travaux d utilit sociale Article 3 Fondement de la d marche Faciliter l acc s des activit s salari es pour des personnes en grande difficult sociale est une tape indispensable la reconstruction sociale de l individu Le lien social et la reconnaissance sociale sont indissociables tre r mun r pour une activit un travail ou un service reste aujourd hui le symbole le plus clair de l appartenance au corps social C est donc autour de ce lien social que le processus d insertion peut tre b ti en faisant effectuer de mani re salari e par des habitant du quartier des travaux socialement utiles Ces activit s salari es sont la premi re tape d un long parcours de r insertion ou de professionnalisation Indiquer le lieu de r alisation des prestations ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 15 march s publics janvier 2008 Article 4 Public concern par le dispositif La logique de cette d marche est d habituer ou de r habituer au travail des personnes sans qualificati
34. aucun des dispositifs mentionn s ne lui permet r ellement de b n ficier d une proc dure susceptible de favoriser son acc s la commande publique Dans le cadre de l article 14 le charg de mission clause d insertion peut certes proposer l entreprise qui remporte le march de sous traiter une El la part des heures d insertion dont elle est redevable Mais l EI n est alors qu en position de sous traitance avec les contraintes inh rentes ce statut Par ailleurs le prix plancher propos par l entreprise au ma tre d ouvrage pour obtenir le march peut rendre difficile voire impossible la sous traitance l EI qui ne peut pas s adapter ce prix L utilisation du march de services d insertion et de qualification professionnelles en direction des El est d licate Certes l EI participe la r alisation des parcours d insertion des personnes qui rencontrent des difficult s d acc s l emploi Mais c est avant tout une entreprise qui produit des biens ou des services en vue de leur commercialisation et qui entre en concurrence avec les entreprises priv es du secteur d activit o elle exerce D s lors ces concurrents de l EI pourraient estimer non sans raison qu ils sont en r alit cart s de la mise en concurrence par le biais d une modification de l objet du march Par ailleurs une telle d marche aboutirait une forme de concurrence interne entre les SIAE El et ACI et serait contradictoire avec la l
35. calculer le nombre d heures exigibles crire le nombre d heures r aliser dans le march identifier dans les pi ces du march le r f rent clause d insertion pr voir la communication interne et externe gt informer les partenaires ext rieurs entreprises service public de l emploi structures d insertion par l activit conomique autres collectivit s gt communiquer l interne sur les r sultats des clauses pour maintenir la motivation cr er les conditions du partenariat avec les SIAE et du dialogue avec les entreprises dans ex cution du march pr voir les outils de suivi et d valuation ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 27 march s publics janvier 2008 Fiche n 5 Les SIAE et les clauses sociales La commande publique c est aujourd hui pr s de soixante milliards d euros par an Ces sommes doivent d sormais selon l article 5 du code des march s publics prendre en compte des objectifs du d veloppement durable c est dire le respect de l environnement d une part le progr s social et la coh sion sociale d autre part Pour cela les collectivit s peuvent ins rer dans leurs appels d offre des clauses environnementales mais aussi des clauses sociales dans lesquelles peuvent s impliquer directement les structures d insertion par l activit conomique SIAE I L implication des SIAE dans les clauses sociales Les SIAE peuvent tre concern es par les clauses sociales pr vues par les ar
36. cation des tuteurs ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 8 march s publics janvier 2008 Fiche n 2 Modele de convention pour un march de services de qualification et d insertion professionnelles pass en application de l article 30 avec publicit et mise en concurrence R glement de consultation R C March de services d insertion et de qualification professionnelles Ma tre d ouvrage D partement v ve Date limite de remise des offres ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 9 march s publics janvier 2008 Article 1 Objet du march Le pr sent march a pour objet l insertion sociale et professionnelle d habitants de y durablement exclus du march du travail ou qui rencontrent des difficult s d acc s ou de maintien dans l emploi Ea o0 A confiera au candidat retenu des prestations d appui et d accompagnement l emploi dans le cadre d activit s d utilit sociale ax es sur la pr servation d espaces publics nettoyage et ou entretien Ces heures de travail r mun r es support de la d marche d insertion seront obligatoirement accompagn es d un dispositif d accompagnement sp cifique chaque personne La ou le s est engag e faire en sorte que la commande publique puisse contribuer la coh sion sociale sur son territoire
37. ce et enlever les objets tous les jours Depuis les premi res installations l agglom ration a fait voluer le cadre en fournissant le bungalow qui sert au stockage provisoire en d ch terie des produits et en faisant adopter une convention cadre pour la mise en place de la recyclerie par le Conseil de communaut Au del de la simple action de r utilisation d objets la recyclerie est un axe de travail pour la r insertion professionnelle en garantissant un gisement d objets capter x Angers Loire M tropole et EMMAUS gestion en commun depuis 2000 2001 de la d ch terie recyclerie Emma s St Jean de Lini res Sur ses propres terrains Emma s a construit en 2000 2001 en accord avec le district Urbain d Angers une d ch terie recyclerie Sur ce site les personnes qui le fr quentent passent d abord la recyclerie o tout ce qui peut tre recycl est r cup r le reste d pos dans les bennes Emma s g re le haut du quai avec ses compagnons Angers Loire M tropole s occupe du bas du quai avec l enl vement et traitement des bennes D autre part Emma s peut se d placer chez le particulier pour enlever des objets qui seront r employ s E Prestations de d barras et acc s en d ch teries Certaines structures proposent la collectivit d effectuer des op rations de vidage d encombrants dans l habitat collectif Il est fr quent que la structure ait alors acc s la d ch terie pour le tri des mat r
38. ces produits permettrait de diminuer les tonnages de d chets quittant les d ch teries et de r aliser les conomies associ es Certaines associations ont d velopp des fili res tr s sp cifiques sur certains mat riaux et proposent de les r cup rer Acteurs de l conomie solidaire et du d veloppement durable les associations participent la cr ation et au maintien d emplois non pr caires Cette disposition s inscrit pleinement dans le Plan d actions strat gique de la gestion des d chets 2007 2017 en valorisant de nouveaux produits action 3 4 extension de la valorisation mati re en d ch terie et en limitant le recours l enfouissement ou l incin ration des d chets ainsi que dans les actions de l agenda 21 relatives au d veloppement durable ANNEXE 2 Le Grand Lyon communaut urbaine GRANDLYON IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT Article 1 Objet de la convention La pr sente convention a pour objet de r gir les relations techniques et financi res entre la communaut urbaine de Lyon et l association nom gt qui souhaite r cup rer liste des mat riaux Article 2 Engagement de la collectivit La Communaut urbaine de Lyon autorise une personne de l association r cup rer Type de mat riaux dans les d ch teries et le cas ch ant dans les d p ts des subdivisions du nettoiement vis s dans les annexes L exploitant de la d ch terie ou le responsable du d p t de netto
39. concern e La pr servation d espaces publics est un exemple et d autres activit s sont envisageables 4 Indiquer le lieu de r alisation des prestations 2 ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 10 march s publics janvier 2008 2 3 D lai d ex cution Le march prend effet la date de l accus de r ception de sa notification et s ach ve au 2 4 D lai de validit des offres Le d lai de validit des offres est fix 120 jours compter de la remise des offres Article 3 Pr sentation des offres Parmi les pi ces administratives constituant l offre et que doit fournir le candidat 11 faut notamment exiger 3 une notice explicative d crivant le dispositif d insertion envisag et les modalit s de son suivi ainsi que le dispositif d accompagnement personnalis 4 un devis estimatif formant d composition du prix propos L acte d engagement fait bien s r partie des pi ces exigibles sachant qu il porte sur les prestations d insertion objet du march Article 4 Le jugement des offres Les crit res de jugement par ordre d croissant sont La pertinence de la d marche d insertion Il sera tenu compte dans le jugement des offres 5 du dispositif pr vu pour l encadrement des salari s 6 de la formation propos e aux salari s 7 du dispositif d accompagnement et de soutien socio professionnel envisag 8 des objectifs d insertion sociale et professionnelle pour
40. constituent un crit re d attribution du march c est dire que le crit re de l insertion sera pris en compte non au niveau de l acceptation des offres mais du choix parmi les offres l insertion est un crit re pond r de choix des candidats qui doivent clairement exposer dans leur offre leurs engagements en la mati re ainsi que les modalit s pratiques propos es pour atteindre les objectifs fix s L utilisation de cet article n est pas simple Alliance Villes Emplois conseille d tre vigilant c est dire de bien tablir le lien entre l insertion et l objet du march en argumentant sur la dimension sociale de l achat et son impact social gt d tre pr cis sur les exigences d insertion attendues des entreprises en combinant le cas ch ant l article 14 et l article 53 et enfin de faire un usage mod r et bien proportionn en termes de pond ration du crit re social La ville de Nantes utilise ainsi de mani re cumul e les articles 14 et 53 la clause d insertion faisant partie int grante de l objet du march l article 53 permet alors au pouvoir adjudicateur de prendre en compte le crit re de l insertion dans le choix du candidat Ce crit re doit rester objectif et non discriminatoire par exemple le volume horaire suppl mentaire la qualit du tutorat le niveau de qualification pouvant tre obtenu l issue du march gt Les march s de service de qualification et d insertion professionnel
41. des associations subventionn es par la collectivit D s lors qu une association b n ficie d une subvention financi re ou en nature de la part d une collectivit celle ci dispose en retour d un droit et m me d un devoir de contr le d s le stade de l examen de la demande de subvention gt Le contr le de l examen de la demande Tout d abord il appartient la collectivit de veiller au respect de la condition d inter t public local de l association cf supra au stade de la demande de subvention Elle peut ce titre solliciter le nombre d adh rents pr sents sur le territoire mais pas demander la liste nominative gt Le contr le g n ral de l quilibre de l association En vertu de l article L 1611 4 du Code G n ral des collectivit s territoriales toute association oeuvre ou entreprise ayant recu une subvention peut tre soumise au contr le des d l gu s de la collectivit qui l a accord e Tous groupements associations oeuvres ou entreprises priv es qui ont recu dans l ann e en cours une ou plusieurs subventions sont tenus de fournir l autorit qui a mandat la subvention une copie certifi e de leurs budgets et de leurs comptes de l exercice coul ainsi que tous documents faisant conna tre les r sultats de leur activit La collectivit accordant une subvention une structure sans s assurer de sa bonne gestion en n gligeant les irr gularit s graves et r p t es qu elle com
42. des collectivit s locales et des associations L ACI offre aux personnes en insertion un contrat de travail deux ans maximum une exp rience professionnelle compl t e par une formation et un accompagnement socioprofessionnel adapt aux besoins de la personne gt Les associations interm diaires Al L Al est une association qui a pour l objet l embauche de personnes sans emploi rencontrant des difficult s sociales et professionnelles afin de faciliter leur insertion dans le monde du travail L association interm diaire peut intervenir toutes les tapes du parcours d insertion Elle intervient g n ralement en d but de parcours d insertion par un premier placement en situation de travail Pour cela l Al emploie des personnes qu elle met titre on reux mais but non lucratif disposition de personnes physiques ou morales Les Al assurent un accueil un accompagnement social et professionnel et un suivi personnalis des personnes accueillies en vue de faciliter leur insertion professionnelle Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 14 84 gt Les entreprises d insertion El L El propose ses salari s en insertion un parcours personnalis de requalification sociale et professionnelle d une dur e maximum de deux ans fond sur la mise en situation de travail Elle s adresse des personnes dont le projet professionnel est g n ralement
43. e ce 1 objectif Tous les DEEE ont vocation tre collect s s lectivement pour atteindre terme un ratio de collecte proche de 15 kg hab an source Eco Syst mes 3 Place actuelle de l conomie sociale et solidaire Jusqu la mise en place de la fili re DEEE en dehors de la collecte de produits lectriques et lectroniques donn s par les particuliers et servant au r emploi des structures comme Emma s ou Envie assumaient pour de nombreuses collectivit s la reprise le r emploi et ou la d pollution d une partie des DEEE Depuis cette mise en place les structures d insertion Envie ou Emma s peuvent collecter les D3E sur les d ch teries pour le compte d un co organisme Les communaut s Emma s n assurent plus le d montage des D3E et privil gient le r emploi des appareils lectriques et lectroniques r cup r s aupr s des particuliers Enfin il est possible que des associations puissent pr lever des appareils sur les d ch teries des fins de r emploi Le reste des D3E sera pris en charge par l co organisme D Les autres flux r cup r s en porte porte ou en d ch teries Il n existe malheureusement pas encore de g n ralisation de la responsabilit largie du producteur tous les biens mis sur le march Les conventions march s relatifs la collecte et au traitement d autres mat riaux seront donc sign s pass s directement entre la collectivit et la structure sans l interm
44. e de certaines personnes en 2007 plus de 10 000 interventions d am liorer la valorisation de mat riaux au travers de logique de tri et de d mant lement op r s avec des personnes en r insertion en 2007 plus de 400 tonnes de cartons m taux etc de cr er et de pr server une centaine d emplois aid s compagnons et contrats dur e ind termin e de fournir du mobilier des op rations de solidarit et des personnes en grande d tresse sur demande de l assistance sociale d assurer des op rations collectives de solidarit locales et internationales ANNEXE 2 Communaut Urbaine de Strasbourg 2 Valorisation des bouchons de li ge La structure associative de Diakonie Kork est situ e sur la commune de Kork Cette structure d accueil a cr en 1991 un atelier l image des Centres d Aide par le Travail en France pour le tri et la valorisation des bouchons en li ge provenant principalement d Allemagne mais aussi des r gions frontali res telles que la France la Suisse et le Benelux Annuellement plus de 3 500 m3 de li ge 140 millions de bouchons sont ainsi tri s r duits en granulats et recycl s dans la fabrication d isolation phonique et thermique pour le b timent et de panneaux d affichage Depuis 2003 la structure associative enl ve et valorise gratuitement les bouchons de li ge qui sont collect s dans les d ch teries de la CUS Pr s de 15 m3 de bouchons 2 200 Kg ont a
45. e des m nages bac jaune De nombreuses collectivit s ont donc d cid de facon volontaire de collecter sp cifiquement les cartons des petits commerces qui restent des d chets assimil s aux ordures m nag res car pouvant tre collect s et trait s sans suj tions techniques particuli res art L 2224 13 CGCT L conomie sociale et solidaire est assez bien repr sent e sur ces march s L article L 2224 14 du CGCT pr voit que la commune qui rend ce service ces activit s conomiques est dans l obligation de mettre en place la redevance sp ciale pour ces d chets assimil s m nagers En raison de sa complexit de mise en place et de sa difficile acceptation de nombreuses collectivit s ne l ont cependant toujours pas instaur e gt Les journaux et magazines Avant la g n ralisation des collectes d emballages de nombreuses collectivit s faisaient collecter des journaux magazines s par ment une fois par mois ou par semaine ficel s en porte porte Ces collectes taient g n ralement assur es par des structures relevant de l conomie sociale et solidaire Aujourd hui les journaux revues magazines JRM sont presque toujours collect s avec les emballages ou dans le cadre du syst me Eco Emballages avec l appui des co organismes A l instar des cartons des m nages ils chappent donc dans leur grande majorit aux structures de l conomie sociale et solidaire Depuis 2006 en vert
46. e individuel de recyclage et de traitement de ces d chets approuv par arr t conjoint des ministres charg s de l cologie et de l industrie Aucun montage de ce type n a ce jour t r alis Les modalit s d application de cet article notamment le mode de calcul de la contribution les conditions dans lesquelles est favoris e l insertion des personnes rencontrant des difficult s au regard de l emploi ainsi que les sanctions en cas de non respect de cette obligation ont t fix es par d cret du 25 juin 2008 Cette r glementation poursuit un double objectif augmenter les volumes collect s et valoris s et favoriser l emploi et l insertion dans les structures de l conomie sociale et solidaire 2 Quelques chiffres On value le gisement des d chets de la fili re textile environ 700 000 tonnes par an dont 100 000 tonnes ont t collect es s lectivement en 2007 Les chiffres avanc s pr voient que d ici 2012 210 000 T seront collect s 30 de 700 000 demande d agr ment d Eco TLC Il resterait donc 500 000 tonnes toujours la charge des collectivit s La position d AMORCE sur la REP textiles La fili re textile soutiendra donc principalement les op rateurs de tri AMORCE regrette que cette nouvelle REP ne finance que tr s partiellement le co t de la gestion de 11 kg hab an de d chets textiles qui reste en grande majorit la charge des collectivit s dans le cadre de la collecte des ord
47. ect es En vertu de l article 10 al 4 de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations lorsque la subvention est affect e une d pense d termin e l organisme de droit priv b n ficiaire doit produire un compte rendu financier qui atteste de la conformit des d penses effectu es l objet de la subvention Le compte rendu financier est d pos aupr s de l autorit administrative qui a vers la subvention dans les six mois suivant la fin de l exercice pour lequel elle a t attribu e gt Les obligations comptables des associations subventionn es au del d un certain montant L article L 612 4 du Code de Commerce fait obligation toute association ayant recu annuellement d autorit s administratives ou d tablissements publics caract re industriel et commercial une ou plusieurs subventions dont le montant global d passe un seuil fix par d cret d tablir des comptes annuels comprenant un bilan un compte de r sultat et une annexe dont les modalit s d tablissement sont fix es par d cret Ces associations doivent assurer dans des conditions d termin es par d cret en Conseil d Etat la publicit de leurs comptes annuels et du rapport du commissaire aux comptes gt L article D 612 5 fixe ce montant 153 000 Toutes les subventions y compris en nature doivent ici tre prises en compte Mentionnons cependant le risque de gestion de f
48. elques chiffres sur le gisement On value le gisement de d chets en papier carton du circuit municipal environ 4 millions de tonnes an Entre 1 5 et 2 millions de tonnes seraient collect s s lectivement se r partissant comme suit tonnages collect s estimation AMORCE emballages m nagers relevant du syst me Eco Emballages 400 000 t autres cartons hors syst me EE estimation entre 200 et 400 000 t dont cartons des commercants de centre ville d ch teries journaux et magazines issus des collectes s lectives 900 000 t papiers de bureaux hors gros producteurs 300 000 t 3 Place actuelle de l conomie sociale et solidaire En proportion des tonnages trait s au niveau national la place de l conomie sociale et solidaire ESS est faible on en a expliqu les raisons cf infra L ESS est peu pr sente sur les collectes s lectives en m lange qui contiennent des cartons journaux et autres emballages Elle est en revanche pr sente sur des collectes sp cifiques et cibl es telles que papiers de bureaux cartons des commercants de centre ville Exemples EITA entreprise d insertion est titulaire du march de collecte des cartons des commer ants du centre ville d Angers Loire M tropole a La Feuille d Erable entreprise d insertion est titulaire du march de collecte des cartons des commercants du centre ville collecte quotidienne en semaine des commerces des petits centres commerciaux et de
49. em dier la situation Article 5 Dur e de la convention La pr sente convention a une dur e d un an tacitement reconductible deux fois une ann e Au cours de ce d lai les parties peuvent y mettre fin sous r serve que chaque partie d en avertir l autre partie avec un pr avis de trois mois par lettre recommand e avec accus de r ception Article 6 R glement des litiges D un commun accord les parties attribuent express ment comp tence la juridiction du Tribunal administratif de Lyon pour toutes difficult s ou litiges pouvant survenir entre elles et qui n auraient pu faire l objet d un r glement l amiable ANNEXE 2 Le Grand Lyon Grand uu www legrandchalon fr Direction Environnement Affaire suivie par Marie F BONCOMPAIN Chalon sur Saone le 26 mars 2009 CHANTIER d INSERTION Qualit du tri et pr vention En 2002 et 2003 le Grand Chalon a d velopp avec succ s la collecte s lective des emballages m nagers en porte porte Les premiers r sultats confirmaient l adh sion de la population au geste tri De 2002 2004 le taux de refus de tri part de d chets non conforme d pos s dans les bacs jaunes se situait dans la fourchette de 16 18 taux tr s satisfaisant pour une collecte domicile Aujourd hui le taux de refus de tri avoisine 25 Le Grand Chalon se trouve aussi confront un autre probl me Les quantit s de d chets produits sont importantes en 2006
50. es concr tes conomiques sociales culturelles m diatiques touristiques de l activit subventionn e Dans ce contexte on peut penser qu une subvention accord e une structure de l conomie sociale et solidaire remplit ces deux conditions dans la mesure o ces structures permettent des personnes en situation pr caire de trouver un emploi local des personnes faibles revenus de se procurer des meubles de la vaisselle bas prix dans le cas d une ressourcerie sans oublier l int r t environnemental de la r utilisation 3 R gles juridiques applicables la subvention La demande d attribution d une subvention par une collectivit n est soumise aucun formalisme contrairement aux demandes de subventions tatiques Il appartient au Conseil municipal de d cider de l octroi ou non de la subvention 4 La mise disposition de biens La mise disposition d quipements appartenant des collectivit s salle de r union v hicule de transports etc constitue une forme de subvention La mise disposition peut r sulter d un acte unilat ral d une convention ou m me d une simple tol rance On ne saurait que conseiller cependant la conclusion d une convention afin que soient tablies les conditions de la mise disposition les responsabilit s respectives les droits et obligations de chacune des parties Si l on envisage par exemple la mise disposition d un v hicule de collecte il sera bon d
51. es handicap es dans l impossibilit de travailler dans un autre cadre La cr ation d un ESAT doit tre autoris e par le pr fet de r gion Le travailleur handicap int gr un ESAT n a pas le statut de salari Il ne peut donc tre licenci Toutefois certaines r gles du code du travail lui sont applicables hygi ne et s curit m decine du travail cong s pay s 3 Les autres structures de l conomie sociale et solidaire Mentionnons galement bien s r les structures associatives associations Loi 1901 uvrant dans le domaine de l conomie sociale et solidaire B Pr sentation des acteurs de l conomie sociale et solidaire dans le domaine de la pr vention et de la gestion des d chets 1 Emma s Depuis pr s de 60 ans l activit conomique est au c ur du Mouvement Emma s pour permettre aux personnes en situation d exclusion de retrouver une activit mais galement parce que cette activit conomique a permis aux groupes Emma s de b n ficier d une ind pendance financi re garantissant leur libert d action Ainsi les groupes Emma s se sont d velopp s autour d activit s de r cup ration de recyclage et de vente de bibelots meubles textiles produits lectrom nagers et consommables informatiques donn s par les particuliers et les entreprises Au fil des ann es Emma s s est impos en France comme un v ritable acteur de l conomie solidaire et du d veloppement durable Emma
52. es sont tenus de prendre en charge financi rement la collecte et le traitement des DEEE au prorata de leur part de march Pour s acquitter de leurs obligations ils doivent adh rer l un des quatre co organismes Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 10 84 agr s Ecologic Eco Syst mes ERP agr s pour tous les DEEE m nagers hors lampes ou R cylum agr uniquement pour les lampes usag es Un organisme coordonnateur la soci t OCAD3E a t agr par arr t du 22 septembre 2006 pour assurer la compensation des co ts de la collecte s lective des DEEE support s par les collectivit s locales Depuis le 15 novembre 2006 les quatre co organismes prennent ainsi en charge pour le compte des producteurs qui y adh rent l enl vement et le traitement des d chets d quipements lectriques et lectroniques collect s s lectivement 2 Quelques chiffres En 2007 on estime la quantit de DEEE issus des m nages 1 25 MT source ADEME Les montants totaux revers s aux collectivit s sont valu s 20 30 M l essentiel des d penses tant destin aux prestataires de collecte de recyclage et d limination dont font partie des op rateurs de l conomie sociale et solidaire L objectif de collecte de 4 kg an hab fix par la directive europ enne devrait tre atteint fin 2008 avec donc 2 ans de retard pour la France dans l atteinte d
53. es structures d insertion par l activit conomique et les entreprises du secteur priv dans l int r t des personnes engag es dans un parcours d insertion Il permettra galement de r pondre au besoin de main d uvre des entreprises qui connaissent dans certains secteurs des difficult s de recrutement Dans le prolongement de cette d marche prendra en compte la possibilit d sormais offerte par l article 53 du code des march s publics d utiliser parmi les crit res d attribution d un march les performances de l entreprise en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult Mais consid rant que les articles 14 et 53 du code des march s publics permettent d associer la commande publique les structures d insertion par l activit conomique qui oeuvrent dans le secteur marchand c est dire les entreprises d insertion El les entreprises de travail temporaire d insertion ETTI les groupements d employeurs pour l insertion et la qualification GEIQ et les associations interm diaires AD Consid rant que d autres structures d insertion par l activit conomique interviennent en amont du secteur marchand pour prendre en charge des personnes en tr s grande difficult qu il s agit de resocialiser par des activit s d utilit sociale Indiquer le nom de la collectivit publique Ajouter s il y a lieu les r gies de quartier
54. et professionnel large Les ETTI sont soumises la m me r glementation que les entreprises de travail temporaire Elles doivent en outre disposer de professionnels assurant la mission d accompagnement social et professionnel afin de r pondre leur mission d insertion Elles doivent pr senter des garanties en ce qui concerne ces postes d accompagnement social et professionnel postes occup s par les permanents de la structure 2 L insertion pour les personnes handicap es gt Les entreprises adapt es Une entreprise adapt e anciennement atelier prot g ou un centre de distribution de travail domicile CDTD est une entreprise du milieu ordinaire du travail employant au moins 80 de travailleurs handicap s lesquels peuvent ainsi exercer une activit professionnelle dans des conditions adapt es leurs possibilit s Ces structures b n ficient d aides de l Etat elles doivent permettre une insertion et une promotion professionnelles tenant compte du handicap du travailleur Elles peuvent servir de tremplin vers des emplois dans des entreprises non adapt es du march du travail Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 15 84 gt L tablissement et service d aide par le travail ESAT Un ESAT anciennement centre d aide par le travail est un organisme m dico social charg de la mise au travail accompagn e d un soutien m dical et social des personn
55. gence au logement durable de l accompagnement social la lutte contre le surendettement Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 16 84 2 Envie Depuis 1984 le r seau d entreprises d insertion Envie requalifie professionnellement et socialement des personnes en situation d exclusion par une activit conomique de collecte d appareils lectrom nagers r nov s et revendus bas prix et une activit de collecte et de recyclage des DEEE En 2008 le r seau Envie en France repr sente 48 entreprises 50 magasins Envie 900 salari s en contrat d insertion 350 permanents 300 b n voles et 80 000 tonnes de d chets lectriques collect s Pour d fendre ses int r ts et poursuivre son d veloppement le r seau Envie est repr sent au niveau national par la F d ration Envie Envie exerce deux types d activit s conomiques collecte des appareils lectrom nagers en fin de vie chez les distributeurs ou en d ch teries Les appareils sont soumis un contr le qualit tr s strict avant d tre mis en vente dans un des magasins Envie Envie est un op rateur agr de la fili re DEEE et prestataire logistique et de recyclage des 3 co organismes en charge de la fili re DEEE Eco syst mes Ecologic et ERP Envie collecte les DEEE chez les distributeurs d lectrom nagers en d ch teries ou chez les professionnels pour ensuite r aliser de
56. iaux collect s Exemples gt R gie de quartier d Angers la Direction D chets d Angers Loire M tropole subventionne la r gie de quartier d Angers pour des op rations sp cifiques de recyclage et r cup ration de bois et D3E dans la collecte des encombrants r alis e aupr s des bailleurs sociaux Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 12 84 Le Grand Lyon Historiquement Emma s acc dait gratuitement au centre communautaire de stockage des d chets non dangereux situ Genas pour se d barrasser des encombrants non valorisables Depuis le changement de classe du site passage de classe Il en classe Ill une convention a t sign e avec l association pour lautoriser acc der gratuitement aux d ch teries ou l usine d incin ration communautaires De m me l association Les Rouilleurs gt r cup re des palettes en bois pour les valoriser Une convention cadre a t sign e par le Grand Lyon en septembre 2008 pour r gir les relations techniques et financi res entre la communaut Urbaine de Lyon et les associations souhaitant r cup rer des objets en d ch teries Cette convention devrait tre utilis e pour la r cup ration de cartouches d encre pour imprimantes et autres d chets susceptibles d int resser des associations R gies de quartier associations et entreprises d insertion le Grand Lyon a adopt un r glement interne des d ch teries
57. iel ou de personnel les situations tant par ailleurs diff rentes selon les structures entreprises et chantiers d insertion entreprises adapt es et ESAT Communaut s Emma s et les fili res Ce guide s adresse aux lus et techniciens de collectivit s d sireuses de g rer le service public des d chets en partenariat avec les structures de l conomie sociale et solidaire ainsi qu celles ci Il leur apporte des clairages sur la nature des activit s concern es et le type de partenariats possibles Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 5 84 I Fili res et activit s concern es Depuis de nombreuses ann es l conomie sociale et solidaire est pr sente sur le champ de la pr vention de la collecte et du traitement des d chets sur des fili res particuli res Emma s pour le r emploi de tous objets Envie pour les DEEE De nouvelles structures se mettent en place au fur et mesure de la cr ation ou consolidation de nouvelles fili res de nouvelles REP de nouveaux moyens pour les collectivit s Rappelons tout d abord la raison d tre des co organismes la responsabilit largie du producteur REP qui repose sur le principe pollueur payeur tend la responsabilit mat rielle et financi re des fabricants de produits la gestion de leur traitement en fin de vie Pour assumer cette responsabilit les industriels s organisent d
58. iement prendra contact par t l phone lorsqu une quantit suffisante pour tre enlev e est disponible En l absence de collecte dans un d lai de 72 heures apr s l appel t l phonique les produits non enlev s seront dirig s vers les fili res de traitement habituelles Article 3 Engagement de l association L association assurera la responsabilit des actions men es dans le cadre de cette activit Elle s engage sur les points suivants Respect du r glement interne des d ch teries communautaires Respect des r gles de s curit mises en place sur les diff rents sites Respect des bonnes pratiques en mati re de savoir tre dans l entreprise Mise en place des outils de gestion visant assurer le suivi des quantit s et la tra abilit des Type de mat riaux enlev s Cet outil permettra de faire le bilan annuel de fonctionnement Equipement des salari s en v tements de travail et EPI n cessaire l activit Fourniture et gestion des conteneurs pour le stockage des Type de mat riaux r cup r s le cas ch ant Article 4 Gestion des incidents et proc dure de concertation L association d signera un r f rent professionnel garant du bon d roulement de l activit La collectivit et l association s informent r ciproquement des incidents concernant l activit concern e La collectivit l entreprise priv e et l association examinent ensemble les moyens n cessaire pour r
59. insi t r cup r s en 2007 3 Valorisation des films radiographiques Depuis 2003 l association Terre d Amiti reprend gratuitement les films radiographiques d pos s en d ch terie par les m nages de la CUS L association fait appel une soci t sp cialis e pour d polluer les films radiographiques par extraction des sels d argent puis valoriser les supports plastiques Une prime est revers e l association En 2007 plus de 1 500 Kg de radiographies ont t collect s La dissolution de l association Terre d Amiti cr e pour la collecte de m dicaments inutilis s sera effective la fin de l ann e suite l interdiction de cette activit L association M decins du Monde se propose de poursuivre l activit de collecte et de valorisation des films radiographiques Celle ci constituera une source de financement pour ses activit s humanitaires Pour ces trois activit s il est propos de p renniser les partenariats par le biais de conventions pour une dur e de quatre ans Il est noter que ces conventions ne font l objet d aucune r mun ration ANNEXE 2 Communaut Urbaine de Strasbourg Je vous demande de bien vouloir adopter le projet de d lib ration suivant Le Conseil sur proposition de la Commission Pl niere apr s en avoir d lib r approuve Ze renouvellement pour une dur e de quatre ans compter du 11 janvier 2009 de la convention ci jointe avec EMMAUS p
60. ive du projet La question est la suivante s agit il d un besoin pr alablement d fini par l administration ou exprim e par un tiers L association avait elle initi son projet pr alablement au financement par la personne publique La circulaire du 3 ao t 2006 portant manuel d application du code des march s publics distingue ainsi le march public de la subvention c est le fait de r pondre un besoin exprim par l administration qui permet de diff rencier les march s publics des conventions qui accompagnent par exemple certaines d cisions d octroi de subventions Le march public se diff rencie de la subvention qui constitue une contribution financi re de la personne publique une op ration justifi e par l int r t g n ral mais qui est initi e et men e par un tiers Il s agira d une subvention si l initiative du projet vient de l organisme b n ficiaire et si aucune contrepartie directe n est attendue par la personne publique du versement de la contribution financi re Dans le cas contraire il s agira d un march public Le juge utilise galement ce crit re pour distinguer les d l gations de service public des subventions x TA Nice 24 f vrier 2006 Knecht c commune de Nice pour consid rer qu une convention de subvention ne devait pas tre requalifi e en d l gation de service public le juge a relev que l activit de l association tait ind pendante celle de la commune et pr existait au fi
61. l s taient loign es des entreprises depuis cette date et que la mise en uvre de la clause pouvait tre une fa on de renouer le contact Cela suppose n anmoins une d marche tr s volontariste de la part des ma tres d ouvrages et du charg de mission clause d insertion D une part les gros march s qui g n rent des milliers d heures d insertion sont peu propices un d coupage en tranches de 240 heures D autre part la poursuite du parcours d insertion en ETTI au del de 240 heures suppose l tablissement d une convention de partenariat entre les deux structures pour unifier les co ts et organiser le passage de l une l autre De cette fa on il n y a pas de rupture dans la mise disposition et cela satisfait le chef d entreprise qui l utilise dans le cadre d une clause d insertion Pour mobiliser les AI dans le dispositif de la clause il ne faut pas h siter l appliquer sur de petits lots susceptibles de g n rer quelques dizaines d heures d insertion qui peuvent tre confi es une Al A cet gard un march bons de commande d entretien du patrimoine d partemental tel que cela a t exp riment dans le d partement du Nord est tout fait adapt aux contraintes des Al Enfin les collectivit s publiques peuvent solliciter les AI par le biais de l article 30 du code des march s pour des march s de services de mise disposition de personnes ou des march s de services de qualification ou d insertion profe
62. le art 30 Ces march s de service ont pour objet l insertion Ils sont alors pass s selon une proc dure adapt e Attention si la collectivit a d l gu la comp tence insertion elle ne pourra plus lancer de tel march Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 25 84 gt Les march s r serv s art 15 Certains march s ou lots d un march peuvent tre r serv s des entreprises adapt es ou des tablissements et services d aide par le travail lorsque la majorit des travailleurs concern s sont des personnes handicap es qui en raison de la nature ou de la gravit de leurs d ficiences ne peuvent exercer une activit professionnelle dans des conditions normales Il existe aujourd hui de nombreuses structures qui au sein des collectivit s fournissent des conseils pour l utilisation de ces clauses sociales va Sud Ouest Emploi PLIE du Sud Ouest Lyonnais est charg e d une assistance ma trise d ouvrage visant faciliter la mise en uvre le suivi et l valuation de la clause de promotion l emploi et l insertion dans les march s de collecte des d chets m nagers au titre de la clause sociale d insertion Sud Ouest Emploi est l interlocuteur unique des entreprises dans la mise en uvre de cette clause Par ailleurs certaines collectivit s ont adopt une clause d insertion obligatoire sur l ensemble de leurs march s de travaux
63. le de l ex cution du march Dans le cadre de cette d marche d insertion le prestataire s engage informer le ma tre d ouvrage ou les personnes d sign es par lui de l ensemble des contrats pass es et des ventuelles difficult s d application de ce cahier des charges Le contractant s engage inviter le ma tre d ouvrage ou les personnes d sign es par lui l ensemble des r unions de coordination avec les partenaires A Pissue du march un bilan est transmis au ma tre d ouvrage dans les trois mois qui suivent l ann e de l ex cution des prestations concernant un tat non nominatif du personnel employ pr cisant l ge le lieu d habitation une situation de chaque employ sa date d embauche niveau de qualification situation familiale projet professionnel ou de formation une pr sentation d taill e de chaque plan individuel de soutien socioprofessionnel mis en place par les diff rents partenaires comp tents le nombre d heures effectu es par chaque personne une situation de chaque employ quittant l entreprise pr cisant les qualifications obtenues les stages les formations effectu es les raisons de d part Article 8 Nature et p riodicit des missions confi es Article 9 Fournitures Toute autre fourniture de quelque nature que ce soit est prise en charge directement et totalement par le prestataire ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 17 march s
64. les salari s Le co t du dispositif d insertion sociale et professionnelle Article 5 Condition d envoi et de remise des offres Article 6 Renseignements compl mentaires ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 11 march s publics janvier 2008 March de services d insertion et de qualification professionnelles Cahier des clauses techniques particuli res CCTP ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 12 march s publics janvier 2008 SOMMAIRE Article 1 Objet du march Article 2 Finalit des prestations Article 3 Fondement de la d marche d insertion Article 4 Public concern par ce dispositif Article 5 D marche d insertion et d accompagnement l emploi Article 6 Statut des personnes embauch es Article 7 Contr le de l ex cution du march Article 8 Nature et p riodicit des missions confi es Article 9 Fournitures ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 13 march s publics janvier 2008 Article 1 Objet du march Le pr sent march a pour objet l insertion sociale et professionnelle d habitants de durablement exclus du march du travail ou qui rencontrent des difficult s d acc s ou de maintien dans l emploi Ebon confiera au candidat retenu des prestations d appui et d accompagnement l emploi dans le cadre d activit s d utilit sociale ax es sur la pr servation d espaces publics nettoyage et ou entretien
65. march s publics Si une convention a t conclue elle pourra tre requalifi e Si aucune convention n a t sign e mais que le juge consid re que les modes de r mun ration obligations prise en charge du risque d exploitation entra nent une qualification de march public d l gation ou subvention il y aura lieu de respecter les r gles plus ou moins complexes de chacun de ces r gimes telles que nous les avons examin es Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 27 84 ANNEXES Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 28 84 Annexe 1 Pr conisations et mod les pour la mise en uvre de clauses sociales Patrick LOQUET Fiche n 1 mod le de dispositions contractuelles int grer dans les pi ces du march pour l utilisation de l article 14 du code des march s Fiche n 2 mod le de convention pour un march de services de qualification et d insertion professionnelles pass en application de l article 30 avec publicit et mise en concurrence Fiche n 3 mod le de d lib ration susceptible d tre propos e aux organes d lib ratifs des collectivit s publiques soucieuses d utiliser la commande publique pour renforcer la coh sion sociale sur leur territoire Fiche n 4 r ussir la mise en oeuvre des clauses sociales o Fiche n 5 les SIAE et les clauses sociales
66. met dans l tablissement des comptes peut engager sa responsabilit Reconduire une subvention d ann e en ann e sans s assurer de sa bonne gestion peut engager la responsabilit de la collectivit L existence d une convention d objectifs entre la commune et l association permet de fixer les r gles tendue du contr le responsabilit de l quilibre L tendue du contr le la charge de la collectivit est appr ci e par le juge au cas par cas x a t consid r e comme une faute lourde le fait pour des collectivit s de mettre fin trop tardivement au versement des subventions alors m me que leur attention avait depuis longtemps t attir e sur la mani re dont la structure tait g r e CAA de Lyon 19 avril Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 21 84 1994 Cne de Porto Vecchio Collectivit territoriale de Corse Min Education nationale et culture n 93LY00001 w en revanche n a pas t retenue la faute lourde de la ville ayant vers une association une subvention sans s assurer de l quilibre financier de l op ration subventionn e la convention conclue entre la ville et l association pr voyant que la structure serait responsable de l quilibre financier de l op ration l organisation d un festival et supporterait un ventuel d ficit CE 18 juin 2008 SA Hotel Negresco n 284942 gt Le contr le de l usage des subventions aff
67. nancement communal voir infra Si l initiative de la subvention vient de la collectivit et non de l organisme b n ficiaire le risque est donc que la subvention soit requalifi e en d l gation de service public ou en march public Une telle d cision aurait pour cons quence une annulation du contrat et donc la n cessit de respecter les r gles s appliquant aux conventions de d l gations de service public ou du Code des march s publics gt L implication de la collectivit et les obligations respectives les risques de requalification d une subvention Ce crit re est proche de celui de l initiative du projet il s agira de chercher tablir les obligations mises la charge de la structure b n ficiaire de la subvention La convention de subvention n a ni pour objet ni pour effet de mettre la charge de la structure b n ficiaire la gestion et le fonctionnement d un service public Ainsi le juge a eu l occasion de pr ciser que les engagements r ciproques des deux parties une convention ne concernant que les conditions d utilisation de la subvention attribu e par la ville cette association qui existait avant tout financement communal et dont l activit restait par ailleurs ind pendante de celle de la commune une telle convention ne constituait pas une d l gation de service public TA Nice 1 re chambre 24 f vrier 2006 M Knecht n 0105008 Guide Partenariats entre les collectivit s et les
68. nancer une partie de leurs op rations de collecte s lective et de tri En contrepartie les communes s engagent contractuellement organiser des collectes s lectives des emballages tri s par les m nages Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 6 84 Les cartons sont donc collect s dans ce cadre le plus souvent en m lange avec d autres types d emballages on distingue diff rents types de flux collect s en m lange selon les choix techniques de la collectivit cartons et journaux cartons emballages l gers plastiques m taux cartons emballages l gers journaux Ces collectes s lectives multi mat riaux sont effectu es dans leur tr s grande majorit en r gie personnel de la collectivit ou en prestation march public L conomie sociale et solidaire est peu pr sente dans cette fili re gt Les cartons des commercants de centre ville La plus grande partie du gisement de cartons n entre pas dans le p rim tre de l agr ment d Eco Emballages et Adelphe Ils ne financent donc pas une grande partie des flux collect s arguant du fait qu ils ne ressortent pas de leur responsabilit ce qui conduit de nombreuses tensions entre ces co organismes et les collectivit s Bien souvent la structure commerciale des centres villes denses multitude de boutiques ne permet pas de collecter ces cartons dans le syst me de collecte s lectiv
69. nes Ses activit s portent sur la fili re du papier de la r cup ration des vieux papiers la diffusion du papier recycl avec des actions de sensibilisation d animation et d ducation dans ce domaine Le d veloppement des activit s de la Feuille d Erable se fait autour de trois axes principaux cologique en s appuyant sur l volution de la l gislation sur la protection de l environnement et avec une gestion du d chet papier par la r cup ration et le recyclage conomique en augmentant la ressource mati re premi re vieux papiers pour et avec la fili re industrielle concern e r cup rateurs et papetiers en cr ant des emplois par ces services social en r servant une partie des emplois cr s des emplois d insertion en associant l ensemble des acteurs la mise en place des collectes s lectives dans une relation multipartenariale diff rente d un march strict o les usagers sont peu impliqu s III Le cadre juridique du partenariat avec une collectivit Le partenariat entre les collectivit s locales et les structures de l conomie sociale et solidaire peut prendre des formes diverses la mise disposition de biens ou de personnel l attribution de subventions un partenariat via une d l gation de service public ou un march public la signature d un partenariat sans mise disposition Mais dans tous les cas il convient de bien garder l esprit qu il s agit d une activit
70. nt nous proposons de coupler le message de qualit du tri avec celui de la r duction des d chets les deux tant compl mentaires en termes d ECO Citoyennet Ce type d op ration pour tre performante n cessite des moyens humains importants 2 Le projet du Grand Chalon Les bons r su ltats des campagnes de d veloppement des collectes s lectives 2002 2003 et des actions de pr vention 2006 conduites par le Grand Chalon montrent que les moyens utilis s actions de proximit accompagn es de supports de communication sont performants ANNEXE 2 Le Grand Chalon La mise en uvre de ce type da ctions de sensibilisation de proximit n cessite intervention d une quipe d une dizaine de messagers du tri et de la pr vention Leur r le serait de diffuser les messages tri et pr vention directement aupr s des usagers en l expliquant eten remettant les documents aide m moire appropri s en intervenant sur les zones o la qualit du tri est m diocre collectifs centre ville Chalon nouveaux lotissements aupr s des familles o des erreurs de tri sont r guli rement constat es lors des collectes hors secteurs mentionn s ci dessus La th matique de travail propos e par le service Gestion des D chets est un terrain int ressant pour permette des personnes en insertion de trouver des l ments n cessaires l enrichissement de leurs parcours d insertion professionnelle notamment dans le domaine d
71. ogique et la philosophie des parcours d insertion Nous avons vu que l article 53 du code des march s publics c est dire l utilisation du crit re des performances en mati re d insertion des publics en difficult est favorable aux entreprises d insertion Combin avec l article 14 il peut inciter les entreprises du secteur priv rechercher la co traitance avec les entreprises d insertion Les El ont enfin la possibilit de faire valoir l article 27 du code et notamment le dispositif pens pour les petites entreprises qui permet sous certaines conditions de seuils de sortir un ou des lots d un appel d offre pour l attribuer selon une proc dure adapt e Cet article peut permettre de fonder une d marche de pr f rence locale au b n fice des EL En effet selon le code des march s publics la publicit dans un journal d annonces l gales ou au BOAMP n est obligatoire que pour les march s d un montant sup rieurs 90000 euros En dessous la modalit choisie peut d pendre des caract ristiques du march et on peut par exemple mettre en concurrence par voie de devis D s lors la combinaison des deux r gles article 27 et recours la pratique des devis peut favoriser une forme de soutien aux El comme aux autres petites entreprises Cependant beaucoup de collectivit s locales ont choisi de fixer un seuil beaucoup plus contraignant que celui du code Le seuil de 15 000 ou 20 000 est assez r pandu On ne peut donc qu e
72. on n ayant jamais travaill ou ayant depuis longtemps perdu leur emploi jeunes sans qualification ni exp rience professionnelles adultes demandeurs d emploi allocataires des minimas SOCIAUX Les personnes concern es par ce march peuvent donc tre clairement identifi es parmi les habitants d s Article 5 D marche d insertion et d accompagnement l emploi Les heures de travail r mun r es support de la d marche d insertion sont obligatoirement assorties d un dispositif d accompagnement sp cifique chaque individu Cet accompagnement doit notamment d cliner les tapes suivantes entretiens individuels relations avec les diff rents partenaires sociaux suivi m dico social organisation de modules de formation p riode d adaptation l emploi Article 6 Statut des personnes embauch es Les personnes recrut es ont le statut de salari s du prestataire et d pendent totalement de son fonctionnement avec les droits et obligations qui s y attachent Le prestataire informe trimestriellement le ma tre d ouvrage des contrats de travail r alis s ainsi que de toute rupture de contrat Un bilan crit est transmis en fin de chaque trimestre et indique un tat non nominatif du personnel employ le type de contrat la dur e de chaque contrat les motifs de rupture de contrat ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 16 march s publics janvier 2008 Article 7 Contr
73. onstitu s d appareils fonctionnant avec une prise lectrique un accumulateur ou une pile petits et gros lectrom nager quipements informatiques t l viseurs mis au rebut car hors d usage ou obsol tes L conomie sociale et solidaire en particulier gr ce au d veloppement du r seau ENVIE lui m me issu d Emma s a contribu de facon importante aux premi res exp riences grande chelle de gestion s parative de ce flux qui tait jusqu alors au mieux valoris en benne ferraille 1 Organisation et responsabilit Le r emploi d appareils fait partie des objectifs fix s par la directive DEEE Le d cret du 20 juillet 2005 relatif la composition des quipements lectriques et lectroniques et l limination des d chets issus de ces quipements fixe le cadre de la mise en place de la collecte s lective et d un traitement adapt des DEEE et pose le principe de la responsabilit des producteurs La collecte aupr s des m nages s effectue ainsi principalement soit par don aupr s d acteurs de l ESS pour le r emploi soit par les distributeurs reprise obligatoire et gratuite dite 1 pour 1 lors de l achat d un mat riel quivalent soit par les collectivit s locales ayant mis en place volontairement la collecte s lective en d ch terie Les DEEE collect s sont ensuite enlev s et valoris s par diff rents prestataires Les producteurs d quipements lectriques et lectroniqu
74. our la pr vention et la valorisation de d chets m nagers le renouvellement pour une dur e de quatre ans compter du ler janvier 2009 de la convention ci jointe avec l association Diakonie Kork pour le recyclage des bouchons de li ge issus du tri s lectif r alis au sein de la CUS la mise en place pour une dur e de quatre ans compter du ler janvier 2009 de la convention ci jointe avec l association M decins du Monde pour la valorisation des films radiographiques collect s dans les d ch teries de la CUS autorise le Pr sident ou son repr sentant signer les conventions s y r f rant ANNEXE 2 Communaut Urbaine de Strasbourg om done pour La pu s alu divida e Jr lie ll ll eran ADULTE dn ie ma Elm ou qu eu a di A MILENA 00000 pg n nt a wa see alaa Hogan REA frego INTRA TATOO KABI KAA WAA f IETELEARI EME Hi e Tri o cimeli Lt IEA un WIN Aia i ltd INN HIT MENT TAMAL Lil ml IIITITARATI all la LL rieti DRM hablema FATTI I we nine LU Piinia HI polo ll MI MATAA PAA par ANNEXE 2 Communaut Urbaine de Strasbourg ET TTI imm LRU LULU UM FORUM DO AOL EN am ni a AUA kada ami aaah ma UNED A AA ly UE O TT II Kali AL LI Al l hi es ll ALA AMANDA Ja liu Ralf A pl ty bo pt aan hu qu A LN I IM AI El Ul Bua Mal A LIETI Ml e i il IRR MIE Lu RU LIMILTVO N UDNE IORCLITVOOTIOMINKEL UE MAUR YA iu agg Il LR il El NUTI
75. prestataires op rateurs du recyclage cas des D chets Electriques et Electroniques D o potentiellement un risque pour la p rennit de structures locales implant es avant l arriv e des nouvelles fili res D autre part certaines de ces activit s jusqu ici men es de facon exp rimentale gt sont d sormais la limite du secteur concurrentiel et ces structures ne sont plus les seules s int resser ces cr neaux Le principe de libre concurrence oblige les collectivit s respecter scrupuleusement les r gles du Code des march s publics et du Code de commerce sous peine de voir annuler leurs contrats et conventions Les imp ratifs de s curit et de respect des normes environnementales sont en outre de plus en plus pr gnants et s imposent aussi ces structures Enfin le paysage de l conomie sociale et solidaire se complexifie c t de structures anciennes telles qu Emma s on constate une multiplication des initiatives et r seaux se positionnant sur ce cr neau des activit s de collecte s parative de tri ou de d mant lement Avec des approches tant t compl mentaires tant t en concurrence Encore aujourd hui les relations entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire ne sont pas toujours formalis es Quand elles le sont elles peuvent rev tir plusieurs formes subvention march de prestation de service avec ou sans r mun ration mise disposition de mat r
76. pri t s communales et du maintien de l ordre public inadaptation des locaux risques de querelles 5 La mise disposition de personnel L article 61 de la loi du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale d finit la mise disposition comme la situation du fonctionnaire qui demeure dans son cadre d emplois ou corps d origine est r put y occuper un emploi continue percevoir la r mun ration correspondante mais qui exerce ses fonctions hors du service o il a vocation servir L article 61 1 pr cise que la mise disposition est possible outre aupr s de l Etat des collectivit s ou de leurs tablissements publics aupr s d organismes contribuant la mise en oeuvre d une politique de l Etat des collectivit s territoriales ou de leurs tablissements publics administratifs pour l exercice des seules missions de service public confi es ces organismes La mise disposition est donc possible uniquement aupr s d associations exer ant des missions de service public ce qui est bien le cas des missions de collecte et limination des d chets m nagers Par contre d sormais l article 61 1 Il pose le principe d un remboursement obligatoire la seule d rogation accept e tant le cas o la mise disposition intervient entre une collectivit territoriale et un tablissement public administratif dont elle est membre ou qui lui est rattach
77. publics janvier 2008 March de services d insertion et de qualification professionnelles Cahier des clauses administratives particuli res ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 18 march s publics janvier 2008 SOMMAIRE Article 1 Objet du march dispositions g n rales 1 1 Objet du march 1 2 Lots et tranches 1 3 Proc dure de passation du march 1 4 D lai de validit des offres Article 2 Pi ces constitutives du march Article 3 Prix et r glement des comptes Article 4 D lais d ex cution p nalit s 4 1 D lais d ex cution 4 2 P nalit pour non remise du bilan d activit s 4 3 P nalit pour imperfection technique Article 5 Pr paration coordination et ex cution des t ches 5 1 Etat des lieux 5 2 Programme des t ches effectuer Article 6 Dispositions diverses 6 1 Assurances ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 19 march s publics janvier 2008 Article 1 Objet du march Dispositions g n rales 1 1 1 2 1 3 1 4 Objet du march Lots et tranches Proc dure de passation du march D lai de validit des offres Article 2 Pi ces constitutives du march Parmi les pi ces administratives constituant l offre et que doit fournir le candidat 11 faut notamment exiger 9 une notice explicative d crivant le dispositif d insertion envisag et les modalit s de son suivi ainsi que le dispositif d accompagnement personnalis un devis estimatif fo
78. rmant d composition du prix propos 10 L acte d engagement fait partie des pi ces exigibles sachant qu il porte sur les prestations d insertion objet du march Article 3 Prix et r glement des comptes Les prestations faisant l objet du march sont r gl es par application des prix forfaitaires dont le libell est donn au devis formant d composition du prix forfaitaire Les paiements sont effectu s sur pr sentation de factures portant le num ro de r f rence du march Les factures sont tablies mensuellement par le prestataire et pr cisent 11 les lieux dates et dur e d intervention 12 la nature des t ches accomplies 13 le nombre de personnes concern es le temps pass pour chaque t che le co t Les factures sont adress es ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 20 march s publics janvier 2008 Article 4 D lais d ex cution p nalit s 4 1 D lais d ex cution Le march prend effet la date de l accus de r ception de sa notification et s ach ve le 4 2 P nalit pour non remise du bilan d activit s Dans le cas o le bilan d activit s cit l article 7 du CCTP n est pas remis dans les trois mois qui suivent l ann e d ex cution du march il est appliqu une p nalit de hors taxe par jour calendaire durant lequel le manquement indiqu ci dessus aura t constat par le ma tre d ouvrage ou son repr sentant 4 3 P
79. rojets de collectivit s men s avec l insertion dans le domaine des d chots ricse eri oeni enea Lai 62 SOURCES ct A A 82 CONTACTS 33 E AA A rice neo rara 83 Introduction contexte Le partenariat des collectivit s locales avec les structures de l conomie sociale et solidaire est d j ancien dans le domaine de la collecte du tri et de la r utilisation des d chets La collectivit gestionnaire du service public d chets a souvent le souci de soutenir des structures d veloppant des emplois de proximit partir de flux de d chets identifi s d autant plus lorsqu elle a galement comme comp tences directes le d veloppement conomique la revitalisation urbaine En mati re de d chets les structures de l conomie sociale et solidaire interviennent deux niveaux dans la pr vention des d chets notamment par la collecte de produits divers r cup r s aupr s des particuliers et une action de r emploi et mise en fili re de recyclage qui a pour effet de diminuer de facon importante les tonnages de d chets dans la gestion des d chets par exemple par des prestations de collecte encombrants d chets lectriques et lectroniques pour les collectivit s locales Aujourd hui de nouveaux flux de d chets sont collect s s lectivement dans le cadre de la REP Responsabilit Elargie des Producteurs La collectivit peut se trouver dessaisie de la responsabilit du d chet et donc du choix des
80. rtion par l activit conomique obligatoire gt Le r glement de consultation 1 Introduire un article intitul Insertion par l activit conomique Pour promouvoir l emploi et combattre l exclusion XYA souhaite faire appel ses partenaires que sont les entreprises qui r pondent ses appels publics la concurrence En application de l article 14 du code des march s l entreprise choisie quelle qu elle soit est invit e pour l ex cution du march proposer une action d insertion qui permette l acc s ou le retour l emploi de personnes rencontrant des difficult s sociales ou professionnelles particuli res Une offre qui ne satisferait pas cette condition sera irrecevable pour non conformit au cahier des charges Afin de ne pas alourdir la proc dure ont t labor es des annexes sp cifiques aux habituelles pi ces du march Par ailleurs XYB se tient la disposition des entreprises pour les informer des modalit s de mise en uvre de la clause d insertion Contact xyb xybd T l XYBt l Fax XYBfax E Mail 2 A Particle conditions de la consultation gt gt ajouter un point intitul insertion gt gt et crire voir les articles et du cahier des clauses administratives particuli res 3 A l article pr sentation des offres et sous la rubrique un projet de march comprenant ajouter une annexe l acte
81. s dans le cadre de cette op ration d finir avec pr cision les zones d tude et les interventions pr voir L encadrant technique assure le management des agents Pour information le service G estion des D chets du Grand Chalon regroupe 65 agents agents de collecte agents administratifs agents techniques agents de ma trise techniciens ing nieur Ce service g re l activit quotidienne de collecte transport tri et traitement des d chets produits par les habitants du Grand Chalon 108 000 hab et propose des actions d optimisation financi re technique et environnementale Le chantier d insertion propos est d un genre diff rent car il ne repose pas sur un support technique du type m tiers du b timent ou de la construction Les r sultats appara tront au niveau des donn es chiffr es suivies r guli rement par le service GDD le taux de refus de tri et les quantit s annuelles produites par habitants Les participants seront associ s de pr s au suivi de ces donn es CONCRETEMENT Les contrats CAE ou CA sont d une dur e de 6 mois 2 ans sur la base de 20 a 24 h de travail hebdomadaire Les contrats de travail sont tablis par le Grand Chalon qui est porteur de projet La demande de conventionnement est soumise l accord de la DDREFP Commission du 8 juillet 200 8 La charge financi re est estim e 215 000 dont 190 000 de salaires Ces d penses sont couvertes en otalit par les financeurs D
82. s de l attribution du march On peut donc penser que leur savoir faire en mati re d insertion traduit en termes de performances pour faire le choix de l entreprise attributaire leur permettrait de prendre sur ce terrain un avantage sur leurs concurrents du secteur priv Des territoires exp rimentent cette d marche Il faut simplement veiller au respect de trois principes tablir le lien entre l insertion et l objet du march en argumentant sur la dimension sociale de l achat et sur son impact social tre pr cis sur les exigences d insertion attendues des entreprises en combinant le cas ch ant l article 14 et l article 53 faire un usage mod r du crit re social en lui accordant une pond ration raisonnable de l ordre de 15 par rapport aux autres crit res de choix de l offre la mieux disante ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 29 march s publics janvier 2008 II Les sp cificit s des SIAE dans la mise en uvre des clauses sociales La mise en uvre des clauses sociales a r v l quelques difficult s ou sp cificit s propres aux diff rentes familles de l IAE A La situation des associations interm diaires AD En 1998 la loi de lutte contre les exclusions limitait la mise disposition en entreprise des salari s d AI 240 heures par an Au del de ce d lai l AI doit passer le relais une entreprise de travail temporaire d insertion ETTI Dans certains territoires on a pu remarquer que les A
83. s dispositifs voqu s ci dessus Indiquer le nom de la collectivit publique ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 26 march s publics janvier 2008 Fiche n 4 R ussir la mise en oeuvre des clauses sociales 1 Les conditions de la r ussite pour l article 14 Une volont politique la d lib ration L adh sion des services information et formation Le respect des parcours d insertion tre l tous les jours et l heure La mobilisation des structures d insertion par l activit conomique tablir le partenariat Le dispositif de gestion territoriale de la clause d insertion le guichet territorial unique et partenarial construire l offre d insertion Le dialogue permanent avec les entreprises 2 Les conseils d ordre m thodologique identifier les responsables politique et administratif mettre en place un comit de pilotage planifier le d roulement des op rations pr voir une mont e en charge progressive programmer des r unions d information et de formation des services techniques et administratifs faire le rep rage des march s de travaux ou de services susceptibles de recevoir la clause l identifier le potentiel d insertion du territoire personnes et structures r fl chir au dispositif de gestion territoriale des clauses sociales faire le choix des march s et des lots objet et montant d finir l effort d insertion demand aux entreprises apprendre
84. s prestations de d mant lement ex d sassemblage de t l viseurs ou de moniteurs et de d pollution ex extraction des fluides frigorig nes des r frig rateurs dans le but d isoler les sous produits n cessitant un traitement sp cifique Les sous produits issus du d mant lement sont ensuite exp di s vers les fili res de valorisation respectueuses de la l gislation 3 Les Ressourceries Les Ressourceries sont des acteurs de terrain qui se sont regroup s en r seau le R seau des Ressourceries Cr e le 26 septembre 2000 cette association loi 1901 r sulte de l ambition de plusieurs structures associations r gies sp cialistes dans le domaine du r emploi de cr er un groupement professionnel Les objectifs du R seau sont les suivants communiquer sur le r le des Ressourceries en mati re de r emploi et promouvoir leurs actions informer sensibiliser accompagner et former les porteurs de projets changer et mutualiser les savoir faire professionnaliser et former les acteurs du R emploi mesurer valuer et labelliser La Ressourcerie travaille en partenariat avec la collectivit territoriale et assure la prise en compte des pr occupations sociales environnementales et conomiques Elle permet tous d avoir acc s des biens de consommation sauv s de la destruction qui ne n cessitent pas de nouvelles mati res premi res et vitent la mise en d charge La Ressourcerie se place aussi au
85. s zones industrielles et artisanales de Rennes M tropole collecte hebdomadaire Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 8 84 B Le textile Le m tier de chiffonnier existe depuis tr s longtemps et constitue une des plus anciennes activit s de r cup ration avec les m taux et le papier Ces d chets sont r cemment apparus dans les collectes d ordures car n ayant plus une valeur marchande suffisante pour financer leur collecte leur tri et leur revente Dans les ann es 90 et d but des ann es 2000 ces op rations sont devenues de moins en moins rentables d o la mise en place d une fili re aid e 1 Organisation et responsabilit Depuis le ler janvier 2007 l article L 541 10 3 du code de l environnement a mis en place une obligation pour toutes les personnes mettant sur le march titre professionnel des produits textiles d habillement des chaussures ou du linge de maison neufs destin s aux m nages une obligation de contribuer ou de pourvoir au recyclage et au traitement des d chets issus de ces produits soit en contribuant financi rement un organisme agr qui passe convention avec les op rateurs de tri et les collectivit s territoriales ou leurs groupements et leur verse un soutien financier pour les op rations de recyclage et de traitement qu ils assurent soit en mettant en place dans le respect d un cahier des charges un syst m
86. sp rer un changement d attitude en se r f rant aux collectivit s qui se sont donn es des espaces de rencontre avec les El en fixant des seuils 30 000 ou 50 000 euros ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 31 march s publics janvier 2008 E La question du choix pour les ateliers et chantiers d insertion ACI Dans les modes de relations entre les collectivit s publiques et les ACI la subvention reste dominante Mais les collectivit s peuvent aussi d cider de leur attribuer des march s de travaux ou de services apr s un appel public la concurrence L ACI est alors per u comme un op rateur conomique du march producteur de biens ou de services Dans un contexte g n ral o la logique de la mise en concurrence tend se r pandre au d triment de la subvention et des accords locaux le march de services de qualification et d insertion professionnelles utilis en application de l article 30 du code des march s publics nous parait tre une solution privil gier pour les ACI ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 32 march s publics janvier 2008 Annexe 2 fiches exemples de projets de collectivit s men s avec l insertion dans le domaine des d chets e Le Grand Lyon e Le Grand Ch lon e La Communaut Urbaine de Strasbourg Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 66 84 communaut urbaine GRANDLYON CONVENTION Pour la reprise de mat
87. sque d exploitation La loi n 2001 1168 du 11 d cembre 2001 dite loi MURCEF introduit dans la loi n 93 122 du 29 janvier 1993 dite loi Sapin une d finition de la d l gation de service public un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d un service public dont elle a la responsabilit un d l gataire public ou priv dont la r mun ration est substantiellement li e au r sultat de l exploitation du service Le d l gataire peut tre charg de construire des ouvrages ou d acqu rir des biens n cessaires au service La diff rence fondamentale entre un march public et une d l gation de service public r sulte du mode de r mun ration retenu Plus pr cis ment on parle aujourd hui de prise en charge du risque d exploitation risque li l incertitude des rendements d exploitation risque de baisse du r sultat d exploitation cons cutif une baisse de l activit si le risque d exploitation est conserv par la collectivit il s agit d un march public dans le cas contraire il y a d l gation de service public La Cour administrative d appel de Marseille a consid r dans un arr t du 5 mars 2001 Pr fet du Var que le versement d une subvention peut tre compatible avec un contrat de d l gation de service public CAA Marseille 5 mars 2001 99MA01751 La subvention doit alors tre calcul e au d but de l activit partir d un budget pr visionnel
88. ssionnelle B Les ETTI face la concurrence des entreprises de travail temporaire Confort es par la loi de coh sion sociale de 2005 les entreprises de travail temporaire ETT du secteur marchand manifestent de l int r t pour la clause d insertion Dans certains territoires le charg de mission clause d insertion travaille avec elles d faut ou en compl ment d entreprises de travail temporaire d insertion ETTI Il y a lieu d tre attentif cette volution Historiquement les ETTI se sont int ress es des personnes loign es de l emploi que les ETT ne prenaient pas en compte D s lors si les ETT sont associ es au fonctionnement de la clause il faut veiller leur faire respecter le cahier des charges des ETTI quant la situation des personnes et l accompagnement social qui leur est propos C est notamment la solution adopt e par la communaut d agglom ration de Nantes Il conviendrait galement de consid rer que le placement en ETTI est une sortie tout aussi positive vers l emploi que peut l tre le placement en ETT ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 30 march s publics janvier 2008 C La polyvalence des r gies de quartier Selon la nature de leur conventionnement avec l Etat les r gies de quartier peuvent intervenir diff rents niveaux dans la mise en oeuvre des clauses sociales D Le positionnement difficile des entreprises d insertion ET L EI volue dans le secteur marchand et
89. structures de l conomie sociale et solidaire 23 84 En revanche des obligations respectives trop avanc es allant au del des simples conditions d utilisation de la subvention seraient susceptibles d entra ner une requalification pour une requalification d une convention de subvention en convention de prestation de services GAEC L Aurier c ministre de l agriculture de l alimentation de la p che et des affaires rurales 5 me ch ler mars 2004 N 99MA02079 Les subventions vers es par la ville et la chambre de commerce et d industrie de Cholet fix es globalement par celles ci en fonction des perspectives g n rales d action du comit ne correspondaient pas des prestations de services individualis es au profit de la ville et de la chambre de commerce et d industrie de Cholet et taient donc sans relation n cessaire avec les avantages imm diats que la collectivit locale et l tablissement public pouvaient retirer des actions du comit d s lors et en l absence d un lien direct entre le montant des contributions vers es au comit et les op rations r alis es par lui ce dernier ne peut tre regard comme ayant effectu de facon g n rale des prestations de services a titre on reux au sens des articles 256 et 256 A pr cit s du code g n ral des imp ts Conseil d Etat 6 juillet 1990 n 88224 Comit pour le d veloppement industriel et agricole du Choletais CODIAC gt Le mode de r mun ration le ri
90. term diaire 3 option embauche directe Article 4 L insertion l issue du march Pendant et l issue du march l entreprise titulaire s engage faciliter les contacts des partenaires de l op ration avec les personnes en postes d insertion et transmettre les documents n cessaires l valuation du dispositif conform ment l article du cahier des clauses administratives particuli res A Pissue des travaux l entreprise titulaire du march s engage tudier toutes les possibilit s d embauches ult rieures des personnes en insertion form es sur le chantier Article 5 Pr sentation des documents L action d insertion est pr sent e par l entreprise partir de l annexe l acte d engagement insertion par l activit conomique La non ex cution de la clause d insertion entra ne l application d une p nalit d finie Particle du cahier des clauses administratives particuli res ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 6 march s publics janvier 2008 Annexe l acte d engagement L entreprise repr sent e par d clare avoir pris connaissance du cahier des clause administratives particuli res et notamment de son article relatif l action obligatoire d insertion en faveur de personnes rencontrant des difficult s sociales ou professionnelles particuli res s engage r server dans l ex cution du march
91. ticles 14 30 et 53 du code des march s publics En revanche elles ne sont pas concern es par l article 15 qui autorise le pouvoir adjudicateur r server des march s pour les tablissements et services d aide par le travail et les entreprises adapt es qui accueillent des personnes handicap es A La clause d insertion sociale et professionnelle article 14 du code des march s publics Le principe de l article 14 est d intervenir au niveau de l ex cution du march Les crit res d attribution d un march restent la valeur technique le prix le co t de maintenance le d lai de r alisation etc Mais pour tre retenues les entreprises qui soumissionnent doivent consacrer une partie des heures de travail g n r es par le march une action d insertion Elles ont le choix entre trois formules la sous traitance ou co traitance une entreprise d insertion EI la mise disposition d un salari en insertion via une association interm diaire AI une entreprise de travail temporaire d insertion ETTI ou un groupement d employeurs pour l insertion et la qualification GEIQ l embauche directe Les deux premi res solutions permettent via la SIAE de compl ter le tutorat professionnel par un dispositif d accompagnement social Toutes les SIAE ne sont pas forc ment impliqu es de la m me mani re sur l article 14 Car l entreprise qui est engag e dans une d marche commerciale a des attentes pr cises quant au
92. tifs En cas de manquement grave du prestataire son engagement d insertion le ma tre d ouvrage peut proc der la r siliation du march dans les conditions pr vues au CCAG 3 A la rubrique P nalit s Ajouter un alin a non respect des obligations d insertion En cas de non respect des obligations relatives l insertion l entrepreneur subira une p nalit gale au nombre d heures pr vu par le march et non r alis multipli par 2 et multipli par le SMIC horaire En cas de d faut caract ris d information p nalit de euros par jour de retard compter de la mise en demeure par le ma tre d ouvrage ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 4 march s publics janvier 2008 Annexe au r glement de consultation Article 1er Les principes L entreprise retenue dans le cadre du march s engage mettre en uvre une action d insertion au b n fice de personnes rencontrant des difficult s sociales ou professionnelles particuli res Afin de faciliter la mise en uvre de la d marche d insertion XYA a mis en place une proc dure sp cifique d accompagnement g r e par XYB Contact XYB XYBD T l XYBtel Fax XYBfax E Mail XYBmail XYB a pour missions d informer les entreprises soumissionnaires des dispositifs d insertion de proposer des personnes susceptibles de b n ficier des mesures d insertion avec le concours des organismes sp
93. u contact D veloppement de l employabilit en se familiarisant avec la prise de parole avec de s personnes non connues savoir se pr senter et transmettre un message Reprendre confiance en soi en participant un projet dont les ob jectifs sont ambitieux et valorisants et d utilit collective Se trouver en situation professionnelle au sein d une quipe encadr e avec des horaires et des missions bien d finies Les chantiers d insertion agr s par l Etat dans le cadre des dispositifs PLIE nous permettraient de r pondre nos objectifs en disposant d un effectif suffisant pour d ployer des actions de proximit 11 personnes environ sans surco t pour la co llectivit le financement est couvert int gralement par les divers organi smes financeurs CNASEA FSE Conseil G n ral sans augmenter l effectif permanent CCD de 2 ans maximum en co ntrat avenir ou co ntrat d accompagnement vers l emploi et en donnant une dimension d veloppement durable au projet par l insertion professionnelle et sociale des personnes recrut es Le chantier se composera donc de 11 participants en contrat avenir et contrat d accompagnement l emploi et d un encadrant technique L accompagnement social et professionnel sera confi un organisme sp cialis choisi dans le cadre d une consultation MAPA Au sein du service le responsable pr vention est charg de pr parer les diverses missions qui seront r alis e
94. u de l article L 541 10 1 du Code de l environnement tout donneur d ordre qui met ou fait mettre des imprim s papiers titre gratuit est tenu de contribuer la collecte la valorisation et l limination des d chets d imprim s papiers m nagers Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 7 84 et assimil s ainsi produits L co organisme EcoFolio s est constitu pour g rer cette nouvelle fili re REP Il collecte les sommes vers es par ces producteurs et les reverse aux collectivit s A compter du ler janvier 2010 les papiers vierges destin s tre imprim s seront soumis la m me obligation gt Les papiers de bureau La collectivit peut d cider de collecter l instar des cartons de commer ants de centre ville les papiers de bureaux d chets assimil s aux ordures m nag res car pouvant tre collect s et trait s sans suj tions techniques particuli res art L 2224 13 CGCT Nous sommes encore dans le flou concernant la prise en charge financi re de ces ventuelles nouvelles collectes mais il se pourrait qu EcoFolio tende ses soutiens ce gisement et que des collectes sp cifiques de papier de bureau soient financ es Dans ce cas les structures de l conomie sociale et solidaire dont certaines ont d velopp ce service depuis longtemps ex La Feuille d Erable pourraient tre bien positionn es pour ce service 2 Qu
95. ures m nag res N anmoins le soutien qui sera apport aux op rateurs de collectes s lectives via les centres de tri a t tabli afin de permettre aux collectivit s de ne plus assurer gratuitement l limination des refus de tri textiles qui devront d sormais tre factur s par la collectivit en charge du traitement Guide Partenariats entre les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire 9 84 3 Place actuelle de l conomie sociale et solidaire En 2008 l conomie sociale et solidaire couvre les trois quarts des tonnages r cup r s en France surtout si l on y inclut les activit s informelles gt b n volat d associations caritatives Nombre de collectivit s locales travaillent depuis longtemps avec une grande diversit de structures Emma s Le Relais La Croix Rouge le Secours Populaire le Secours Catholique associations locales La fili re s organise du c t de l conomie sociale avec la cr ation d un inter r seau IRFS qui regroupe 3 t tes de r seau Emma s France Le Relais France et Tissons la Solidarit fond par le Secours Catholique Il est trop t t pour conna tre l effet de redistribution des cartes qui aura lieu apr s la mont e en puissance de la fili re aid e cr ation de l co organisme Eco TLC en cours au moment o nous crivons ces lignes C Les DEEE Les d chets d quipements lectriques et lectroniques DEEE sont c
96. user ses fiches techniques qui constitueront sans aucun doute pour les collectivit s et les structures de l conomie sociale et solidaire un outil majeur SOMMAIRE INTRODUCTION CONTEXTE 0 e e od 5 I FILIERES ET ACTIVITES CONCERNEES Az Le papier sfle cart n iii ir ati 6 A A e nid AI de O e de palpa 9 CZ Les DEE alli ila 10 D Les autres flux r cup r s en porte porte ou en decheteries 11 E Prestations de d barras et acc s en d ch teries 12 F Prestations de tri et de mise disposition de personnels 13 II LES ACTEURS DE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE DANS LE DOMAINE DES DECHETS A Typologie des acteurs 4 sssnssinn nement menu EA ra pitt 14 B Pr sentation de r seaux de l ESS dans le domaine des dechets 16 III LE CADRE JURIDIQUE DU PARTENARIAT AVEC UNE COLLECTIVITE A Les subventions et mises dispositions 19 B Subventions march s publics et d l gations de services publics une fronti re bien ILI CA AAA AAA AAA O LE 22 C Les clauses sociales dans les march s publics 25 CONCLUSION tura ue en de A A EE nd EE EN es 27 ANNEXES v ienaa ona o Ne me 28 Annexe 1 Pr conisations et mod les pour la mise en uvre des clauses sociales 29 Annexe 2 Fiches exemples de p
97. vier 2008 Dans ce cadre XYB a pour missions d informer les entreprises soumissionnaires des dispositifs d insertion de proposer des personnes susceptibles de b n ficier des mesures d insertion avec le concours des organismes sp cialis s de r aliser partir de la connaissance de la date pr visionnelle de d marrage des travaux des actions de formation professionnalisante pr alables l embauche en lien avec les financeurs publics de la formation professionnelle de fournir titre indicatif la liste des op rateurs de l insertion par l activit conomique concern s par les lots du march de suivre l application de la clause et d valuer ses effets sur l acc s l emploi en liaison avec les entreprises Le contr le de l action d insertion Il sera proc d au contr le de l ex cution des actions d insertion pour lesquelles le prestataire s est engag A cet effet il produit le premier jour de chaque mois tous les renseignements relatifs la mise en uvre de l action Le refus caract ris de transmission de ces renseignements entra ne l application d une p nalit pr vue Particle En tout tat de cause le prestataire doit informer le ma tre d ouvrage par courrier recommand avec AR qu il rencontre des difficult s pour assurer son engagement Dans ce cas XYB tudiera avec le prestataire les moyens mettre en uvre pour parvenir aux objec
98. x personnes en insertion qui lui sont propos es Ces personnes peuvent tre peu ou pas form es peu ou pas qualifi es mais elles doivent selon la formule des chefs d entreprises venir tous les jours et l heure Cette exigence minimale du point de vue de l entreprise ne peut tre satisfaite par toutes les personnes engag es dans un parcours d insertion La r gularit la ponctualit et une relative autonomie dans le poste de travail caract risent des personnes qui ne sont pas ou qui ne sont plus trop loign es de l emploi et qui ce titre rel vent plut t d une AI d une ETTI d une EI ou d un GEIQ ANNEXE 1 O Patrick Loquet page 28 march s publics janvier 2008 B Le march de services de qualification et d insertion professionnelles article 30 du code des march s publics Cette clause concerne les march s r alis s sous de forme de prestations d appui et d accompagnement l emploi de formation ou d exp riences pr qualifiantes qualifiantes ou certifiantes destin es aux jeunes sans emploi aux personnes rencontrant des difficult s d acc s ou de maintien dans l emploi aux personnes handicap es Ce dispositif est bien adapt aux ateliers et chantiers d insertion ACT dont le m tier est avant tout l insertion sociale et professionnelle de publics tr s en difficult La collectivit peut d cider d acheter leurs prestations par le biais d un march de service de qualification et d insertion

Gestion des déchets : Partenariats entre les collectivités et

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Gestion des d&eacute;chets : Partenariats entre les collectivit&eacute;s et

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Gestion des déchets : Partenariats entre les collectivités et