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1. T es plus ma copine Et moi La valise rouge Papa n est jamais l C est pas juste C est pas ma faute ou encore Maman est malade LES FEFFE otre dE LE F Dr Lrir Ergleberr Manu et le psy Llisi es jour Llasate Ke Dli Gros sur la tomate Dominique Brisson Editions Syros 2007 5 90 partir de 10 ans Bob est un petit garcon joyeux et plein de vie Son seul probl me est qu il se bat avec les chiffres et les lettres II confond et d forme tout A l cole tout va mal il passe son temps recevoir des remarques de la part de ses professeurs qui ne veulent pas comprendre son probl me Heureusement il y a toutes ces choses qu il adore faire comme par exemple sauter l lastique avec son amie Anna ou imiter la direc trice voire mimer les r ves du bon gros g ant de Roald Dahl Mais surtout il peut compter sur l aide de sa maman pour tout remettre l endroit Un charmant petit livre sur les troubles de l apprentissage et la relation S entre une m re et son fils la tomate 29 Anne Charlotte Fastrez UFAPEC PES PARENTS EMLBECOLE N 77 mars avril mai 2012 S S U An S z Th tre Jeune Public Audace Authenticit Actualisation La Belgique conserve son triple A en cr ation th trale jeune public TH TRE DIVERTISSANT Bagatelle Agora de 6 12 ans Avec Bagatelle2. Papier o L pli Cie Violala partir de 3 ans Si vous manquez d argu ment pour que votre enfant s inscrive l aca d mie de musique allez donc voir avec lui Papier pli Il aura la surprise de d couvrir qu un alto un instrument de vieux comme disent les jeunes peut faire entendre la mer l orage et m me un canard Qu un archet se m tamorphose en point lumineux virevoltant dans la nuit Ses oreilles seront titill es par des compositions musicales tr s vari es ses yeux s extasieront devant l immense partition convertie par la suite en mai son ou bateau Yves Gabriel Un Paradis sur Terre Une compagnie d s 11 ans Install s en cercle tr s proches des cinq com diens de grand talent dont trois la peau d un noir satin nous sommes captiv s par le texte d Eric Durnez contant les cons quences de la faillite de l Europe suite aux crises conomique politique et cologique Un ex flic assur de sa sup riorit et son pouse ex aide soignante se retrouvent r fugi s sans papier dans un camp africain Tandis que lui ravag par la bibine des contrebandiers reste sourd tout compromis elle a compris que les r les se sont invers s et que la seule chance de survie est de s int grer Fid le sa ligne artistique Une compa gnie sans aucun artifice tout en sobri t et v rit touche et meut Un bonheur sur sc ne Isabelle SPRIET LEVER DE
3. LE MAGAZINE DES PARENTS D L VES DE L ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE Zoom sur le PMS Comment motiver nos enfants Etre s par et coparent L intelligence motionnelle E NE VEU x lAs MAS C EST Toi qui AU AIME WSE JM VAS Nou4 DRE E qe TE aS D AVE Ta WEU byi RE g FA Editorial n Politique scolaire Etat des lieux du premier degr Un livre blanc pour colorer lavenir de nos enfants E D Inscription en 1 ann e du secondaire ordre utile et liste d attente 6 QUOI SEE un centre PMS sememamnemevmn Une histoire des centres PMS mens T MOIENARES ai ni Q 1 O ne A Des r ponses vos questions 1 Q Lu pour vous Que se passe t il dans la t te de votre enfant sims 2 1 Eclater de lire arema 2 2 P riodique trimestriel publi par l UFAPEC 3 Union des F d rations des Associations de Parents de l Enseignement Catholique C re les Parents et l Ecole Avenue des Combattants 24 1340 Ottignies T l 010 42 00 50 Fax 010 42 00 59 e mail info ufapec be En vous affiliant pour 5 par an vous recevrez notre p riodique et aurez acc s l espace membre de notre site N de compte 210 0678220 48 Avec le soutien de la F d ration Wallonie Bruxelles 4 FRE EET WALLOSIC ONU ECLLES www ufapec be Ont collabor ce num ro P P Boulanger V Dautrebande A C Fastrez stagiaire A Floor B Hubien D Houssonloge B Loriers
4. DOSSIER PMS 4 Vus 7 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 DOSSIER PMS Une histoire des centres PMS Nous avons rencontr Guy De Keyser Secr taire g n ral de la F d ration des Centres PMS Libres la FCPL Il nous explique les diff rentes volutions des centres PMS leur adaptation la soci t d aujourd hui et nous parle de cas v cus Guy De Keyser Au d part les centres PMS taient appel s offices d orientation professionnelle Nous tions vraiment dans la perspective de trouver un tra vail qui convenait le mieux aux tudiants confront s l entr e dans le monde du travail II fallait voir si les l ves n avaient pas de contre indication par exemple en mati re de sant pour exercer le m tier de leur choix Ensuite nous avons volu vers l id e d un suivi des l ves Dans un premier temps les centres PMS se sont concentr s sur les ann es charni res c est dire quand les enfants sortent de maternelle pour aller en primaire la fin du cycle inf rieur et quand les l ves terminent leurs humanit s Donc on tait toujours dans l id e de l orientation non plus seulement pro fessionnelle mais aussi scolaire Et puis dans la foul e on a aussi imagin qu il fallait parler de guidance savoir qu il s agissait de mesu rer d valuer de poser des diagnostics et de faire des propositions en tant qu expert Au del de la g
5. Dans cet exemple en deuxi me ou pre mi re pr f rence Attention les parents ont 10 jours ouvrables dater de la r ception du courrier de la CIRI pour r agir RECOURS POUR SITUATIONS EXCEPTIONNELLES OU CAS DE FORCE MAJEURE partir de la r ception du courrier de la CIRI et dans le m me d lai de 10 jours ouvrables les parents peu vent introduire aupr s de la CIRI un recours pour situ ations exceptionnelles ou de cas de force majeure qui motivent le choix de l cole de premi re pr f rence Si une famille se trouve dans le cas il est tr s important qu elle pr sente clairement la situation pour que les membres de la CIRI puissent analyser en connaissance de cause la situation Il est galement indispensable de joindre toute pi ce qui justifie le recours Les per sonnes qui traitent ces recours sont tenues au strict secret professionnel Les membres qui si gent la CIRI recoivent des descriptions anonymes des situa tions et rien ne leur permet d identifier l enfant ou les familles dont il est question Les recours sont adresser par courrier recommand la CIRI Circ Exceptionnelles Bureau 3 F 327 rue Adolphe Lavall e 1 1080 Bruxelles L UFAPEC si ge la CIRI n h sitez donc pas prendre contact avec nous pour toute question sur ce sujet Bernard Hubien quoi sert un centre PMS CEST UN E COMME UN MTEUC E Tout le monde a d j entendu parler des centres Psycho M dico Soc
6. Il conclut l ouvrage par onze tests qu il nomme tests pour mieux se conna tre Dix crimes contre l intelligence des enfants sont list s Parmi ceux ci valuer les l ves et les classer en permanence laisser les l ves sans m thode d appren tissage mietter les savoirs laisser l l ve dans l ennui viss sur sa chaise durant des heures ne pas privil gier la collaboration entre l ves ne pas travailler avec l l ve sur le sens donner aux savoirs ne pas laisser les enfants participer et ne pas pousser les l ves la curiosit Les parents se posent de nombreuses questions sur le d veloppement de leur enfant Ce livre y apporte des r ponses scientifiques et pratiques Son auteur Alain Sotto est psychop dagogue et s est sp cialis dans les probl mes d apprentissage On a longtemps consid r l enfant comme un tre inachev incapable de r fl chir par lui m me et auquel on devait tout apprendre Depuis quelques ann es des recherches sur le sujet d montrent le contraire l imagination dont ils sont dot s leur per met de contourner les probl mes qui se dresseraient sur leur route avec l aide de leurs parents A travers les transmissions des parents de l environnement affectif et ducatif et travers les exp riences de l en fant se construit l espace psychique o se fonde l in telligence Ce livre plein d exemples de la vie quotidienne et de conseils est l pour aider les
7. n raliser en fin de 2i me secondaire des preuves externes cer tificatives en vue de l obtention du CE1D2 Ce n est pas normal qu un l ve qui a eu un bon parcours en primaire et qui a bien r ussi son CEB ne r ussisse pas son 1 degr en deux ans On pourrait galement envisager des pra tiques d apprentissage communes toutes les classes du 1 degr Encourager les coles utiliser pleinement la li bert organisationnelle des 4 heures compl men taires les 28 autres heures tant impos es dans le programme commun du premier degr En Communaut fran aise il y a sans doute trop d l ves dans l enseignement g n ral car l ensei gnement qualifiant n a pas toujours la cote et on observe qu en Flandre il y a plus d l ves dans l en seignement technique et professionnel e Enfin on devrait renforcer l offre de formation continu e pour mieux outiller les enseignants Propositions applicables en modifiant le cadre l gal actuel e Pour la rem diation le Segec sugg re que soient cr es des classes de soutien pour les l ves dont les difficult s requi rent d autres formes d aide L id e n est pas d envoyer directement l l ve en rem dia tion mais bien de ne pas le laisser d crocher et de le faire passer en classe de soutien en cours d an n e Cela implique une certaine souplesse qui pour rait tre maintenue en 2i me ann e l l ve pourrait soit aller en 2i me an
8. Pierard Que se passe t il dans la t te de votre enfant Gr er CE g Enfant Comment pense un enfant comment r fl chit il Si l cole prend en charge une grande partie de l ap prentissage de l enfant il peut tre int ressant de conna tre les m canismes de fonctionnement du cer veau de son enfant pour tre en mesure de l aider lorsqu il a des probl mes l auteur contre les id es re ues et en particulier l id e selon laquelle tout se passe avant 6 ans Le cerveau est lastique Nous apprenons tout au long de la vie selon nos exp riences v cues et la sollicitation d un cir cuit neuronal ou d un autre Autre id e re ue Parler un b b n a aucun sens car il ne peut comprendre ce qu on lui dit En r alit le bain de langage n cessaire l apprentissage d une langue commence tr s t t Alain Sotto commence par le d veloppement du b b II continue ensuite par les diff rentes phases de d ve loppement du cerveau des enfants et les diff rentes intelligences qui existent Parmi elles l imagination la musique la communication et la coop ration avec ses pairs le langage ou encore la relation quilibr e entre le corps et l esprit Il nous d crit galement le concept d imagination et nous explique comment la stimuler Alain Sotto fustige l cole qui permet len fant de ne d velopper que ses intelligences du lan gage et de la logique et qui ne laisse pas place l imagination
9. avoir eu pr alablement l accord des parents en tout cas l cole primaire Au minimum un contact t l phonique mais g n ralement je les rencontre La seule exception que je fais est en cas de maltraitance Les parents peuvent refuser l intervention du PMS Dans ce cas l on ne voit pas l enfant Je suis tenue au secret professionnel ce qui signifie que je ne vais pas r p ter ce qui s est dit durant la s ance aux enseignants Si ce sont des l ves majeurs je ne vais pas n cessairement le dire aux parents non plus Ce sont des choses qui sont n goci es avec l adolescent DOSSIER PMS vous trouverez dans nos rubriques Lu pour vous et Eclater de lire des livres traitant du th me de cet article 9 UFAPEC LES PARENTS ET ECOLE N 74 mars avril mai 2012 Nathan Mercier jeune ado ayant eu recours au PMS enfant DOSSIER PMS Je connaissais un peu les centres PMS avant d y aller je savais que c tait des gens qui pouvaient m aider Et effectivement ils m ont beaucoup soutenu non seulement pour l cole mais aussi avancer dans la vie Je n ai pas doubl gr ce eux En effet mes points taient moins beaux et l cole pensait me faire doubler la deuxi me primaire Finalement a ne s est pas fait gr ce au PMS J ai commenc par voir une dame l cole puis une autre en dehors Elles m ont beaucoup accompagn et je m entendais bien avec elles Monsieur Vermeeren ducateur du de
10. c est le th tre qui s invite dans votre cole dans votre classe et m me o vous voulez En effet Cornelius Roland Schumacher avec son lan dau multiples vieilles caissettes s installe s adapte au lieu D s son r veil dans le nouvel endroit d nich il arrive vous captiver pendant pr s d un quart d heure sans la moindre parole en effectuant ses rituels matinaux Ensuite l air de rien il nous conte l histoire d un fermier souhaitant rencontrer sa com pl mentarit amoureuse Et toujours sans en avoir l air il illustre la nuit des pousailles l endettement l incendie de la ferme Il part ensuite comme il est arriv poursuivant son itin rance vers une autre esp rance Mon g ant Cie Agnello Crotche d s 6 ans Coup de foudre de la presse Jeanne la trentaine nous fait revivre son histoire sept ans en se rendant son cours de danse elle est renvers e par une voiture Elle passe quatre mois l h pital dont elle ressortira avec des s quelles Son s jour sera marqu par bien s r la peur des piq res mais aussi la solitude la r volte Un lit une petite auto rouge un grand bonhomme en tissu apport discr tement par Madame Isis l in firmi re aux allures de Barbie mais fonci rement pr venante et psychologue des clairages intelligemment point s suffisent cr er un spectacle juste mou vant sans tomber dans la sensiblerie ni le pathos Gilles Destexhe
11. des difficult s des conflits dans les pra tiques quotidiennes des ex conjoints La recon naissance juridique de l autorit parentale jouent pas le jeu ne reconnaissent pas l autre comme coparent L exercice de la coparentalit est donc labo rieux dans le cas o il n y a pas de reconnaissance r ci proque du r le de parent exerc par l ex conjoint En plus du manque de reconnaissance entre parents il peut aussi exister un manque de reconnaissance de la part des institutions autour de l enfant comme l cole le club de sport le mouvement de jeunesse qui ne transmettent pas toujours les informations aux deux parents Mais dans le cadre actuel il faut bien se dire que l cole et les institutions ne sont pas un interm diaire entre les parents Ceux ci doivent pouvoir conti nuer communiquer au sujet de l enfant et participer conjointement son ducation La loi pour l autorit parentale conjointe pense que m me s il se s pare un couple de parents reste des partenaires parentaux L enfant est le premier b n ficiaire d un climat de confiance et de collabora tion entre parents mais aussi entre ceux ci et l cole l est donc important de coop rer dans le dialogue et la communication entre partenaires ducateurs pour l quilibre et l panouissement de l enfant l implication des deux parents dans la scolarit de len fant aura une influence sur celle ci Une coparentalit
12. difficult s personnelles importantes et face ces jeunes l il n est pas facile de r agir Il y a la fois un appel l aide et en m me temps il faut valuer les risques puisque que notre devoir est avant tout de d velopper des dispositifs et des strat gies pour prot ger le jeune de lui m me et ou des autres Il faut faire preuve de beaucoup de cr ativit pour trouver la bonne strat gie Anne Charlotte Fastrez T moignages Comment cela se passe t il sur le terrain Qu en pensent les acteurs et les usagers des centres PMS Sont ils satisfaits Nous les avons rencontr s Pierre Yves Helmus Directeur d une cole secondaire d enseignement g n ral et technique Je pense que le nombre d l ves est norme et peut tre que s il y avait plus d agents on pourrait faire plus appel eux mais avec le nombre dont nous disposons c est difficile voire impossible de faire plus Le centre PMS aide les l ves quand le dossier est bien document et qu on a la personne ad quate qui pourra le mieux r gler les probl mes de l l ve Le plus impor tant c est que l l ve soit partie prenante Nous sommes institutionnellement oblig s de collabo rer avec les centres PMS mais je pense que c est une bonne chose parce que c est une aide que l on peut apporter des tas d l ves en difficult en souffrance ou en recherche du bon chemin Marie France Drouart Directrice d une cole
13. enfants et leurs parents trouver leur mani re de penser d apprendre et d avancer dans la vie en d ve loppant diff rents domaines de leur intelligence Anne Charlotte Fastrez R f rence Alain Sotto Que se passe t il dans la t te de votre enfant Mieux conna tre votre enfant pour l aider s panouir Editions Ixelles Publishing 2011 21 UFAPEC LES PARENTS ET L ECOLE N 74 mars avril mai 2012 LU POUR VOUS LENCO ARE B PR CON LES SELS i Ennemis Intimes 80 es 237 29 p David Hill mn CA LA A Editions Flammarion 2008 8 partir de 12 ans ECLATER DE LIRE Ca Slade est un gar on issu d une famille pauvre Il s installe avec sa m re et son beau p re dans le quartier de Green Harbour un quartier chic de New York A l cole il rencontre Mallory Garner la Miss Parfaite du lyc e Miss Parfaite vraiment Il va vite remarquer qu en fait elle cache de profondes blessures et un terrible secret elle s automutile Elle subit en effet de fortes pressions de la part de ses parents et n est pas aussi s re d elle qu elle ne le laisse paraitre Un livre bien crit simple et touchant qui traite avec sensibilit d un th me difficile L petite casserole d natole La petite casserole dAnatole labajo Carr Isabelle Carrier Editions bilboquet 2009 13 partir de 3 ans Anatole est un petit garcon plein de qualit s mai
14. m dicaments a mon enfant 2 S Si mon enfant est malade ou se blesse l cole que peut faire ou ne pas faire l quipe ducative Les enseignants peuvent ils donner des m dicaments et prodiguer des soins m dicaux mon enfant e Par ailleurs concernant l aide la prise de m dica ments dans le cadre du traitement d une maladie l enseignant ne peut donner un m dicament que s il y a une prescription m dicale S il se conforme en tous points la prescription aucune faute ne pourra lui tre reproch e car il aura agi en bon p re de famille La conclusion est toute diff rente si len seignant m conna t la prescription ou agit sans aucune prescription et administre par exemple une dose m dicamenteuse trop lev e ou inopportune Lors d un accident grave comme par exemple un enfant qui tombe d un arbre et qui n arrive plus se relever il faut faire appel dans les plus brefs d lais un m decin ou aux services d urgence Si la victime est transportable il faut viter d utiliser un v hicule priv conduit par un membre du person nel La responsabilit de cette personne pourrait tre engag e sur le plan civil en cas d accident Dans tous les cas d accidents les parents doivent tre pr venus dans les plus brefs d lais La responsabilit p nale de l enseignant pourrait tre invoqu e dans certaines situations La non assistance personne en danger se d finit comme le ref
15. mani re s par e En g n ral une coll gue voit l en fant tandis qu une autre voit les parents Apr s nous nous changeons l information et essayons de voir ce qui pourrait aider l enfant Il est essentiel quand on est en premi re ligne comme nous de confier l enfant et ou ses parents un organisme ext rieur qui fonctionne 24h 24 et 7j 7 sans 10 d pendre de l cole UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 Genevi ve Potmans Assistante sociale au centre PMS de Schaerbeek Quand on voit un l ve a prend du temps il faut instaurer la confiance A un moment donn on r fl chit tout haut on essaye de se mettre la place du l l ve mais aussi de se d caler de son point de vue J ai l impression que parler c est une mise distance Si je suis le nez sur les probl mes je ne vois rien Tan dis que si je m loigne un peu je peux voir d autres l ments je peux percevoir autre chose Parler permet de percevoir les l ments qui pourront d m ler la situation Chaque personne est diff rente chacun a son par cours son histoire Le but est de s int resser lui et de se mettre un peu dans ses baskets Pour certains une situation difficile peut sembler insurmontable et pour d autres passer au dessus peut sembler facile Le but du jeu c est d aller chercher le point d appui sur lequel la personne peut rebondir Le tout c est de pren dre du temps pour qu on puiss
16. objectif est d offrir aux jeunes un projet ducatif qui leur permettra de devenir des CRACS citoyens responsables actifs critiques et soli daires Un projet p dagogique citoyen L ducation par l action est la base du guidisme car les jeunes sont amen s vivre des exp riences durant lesquelles ils sont confront s la r alit Ils vont donc apprendre devenir responsables non seulement vis vis d eux m mes mais aussi envers le groupe et acqu rir les comp tences n cessaires la r ussite d un projet commun La vie en groupe est alors v cue comme apprentissage de la vie sociale du partage du dialogue et de la critique constructive Dans une d marche de mixit et donc de co ducation nous voulons leur permettre d acc der des responsabili t s sans tre enferm s dans des r les sociaux ou des mod les traditionnellement masculins ou f minins Notre mouvement propose des valeurs que nous vou lons mettre en avant travers toutes les tranches d ge comme la solidarit l ouverture tous la recherche de sens et la spiritualit la consommation responsable et le respect de l environnement Nous avons mis en place des Secteurs qui sont en ad qua tion avec cet id al Les Guides sont la L Association des Guides Catholiques de Belgique va bient t f ter ses 100 ann es d existence Les GCB comptent pr s de 23 000 membres dans les 3 Communaut s et proposent une animation ouverte et mu
17. occasion de leur quasi centenaire pour qu elles nous d voilent toutes leurs richesses Vous lirez en pages 16 et 17 la pr sentation de leur projet p dagogique citoyen Celui ci inclut la recherche de sens et la spiritualit Y accordons nous galement de l importance Dans le cadre de ses missions d ducation permanente l UFAPEC a d cid d tudier ce qui nous motive inscrire nos enfants dans le r seau libre catholique Nous vous inviterons dans les prochaines semaines participer cette vaste enqu te en consacrant quelques minutes de votre temps Je vous souhaite tous d excellentes f tes de P ques D Q Il suffit de nous communiquer vos coordonn es via notre secr tariat ou notre site www ufapec be Vous serez alors inform s et repr sent s Contact Fabienne van Mello 010 42 00 50 fabiennevanmello ufapec be Comment obtenir cette revue Pour obtenir la revue trimestrielle Les parents et l cole pour une ann e compl te nous vous demandons de virer le montant de 5 au num ro de compte suivant 210 0678220 48 en communiquant vos coordon n es votre num ro de t l phone et le nom de votre cole Il vous est possible de faire cette demande via notre site par t l phone ou par e mail Si cela n est d j fait n oubliez pas de renouveler votre abonnement 3 LES PARENTS ET ECOLE N 74 mars avril mai 2012 POLITIQUE SCOLAIRE 1 Le document complet est consultable via ce li
18. A Pierard I Spriet L Tenaerts G Volders Illustrations Charlotte Meert Anne Catherine Graphisme et impression IPM printing Contacts revue benedicte loriers ufapec be ou anne floor ufapec be UFAPEC Editeur responsable P P Boulanger LES PARENTS ET L ECOLE N 74 mars avril mai 2012 La transmission des valeurs particularit de notre enseignement l heure o le Secr tariat g n ral de l enseignement catholique pr pare A activement son congr s d cennal avec ses diff rentes instances repr sentatives des pouvoirs organisateurs osons nous poser la question nous parents de ce que nous recherchons ce que nous appr cions dans nos coles lorsque nous leur confions nos enfants Chacun admettra ais ment que lors du choix d une cole nous pensons la qualit de la formation dont nos enfants b n ficieront Beaucoup d entre nous seront aussi sensibles aux notions de discipline et de s curit D autres enfin s inqui teront de la mani re d organiser les d placements vers l cole Ces r flexions ne sont pourtant pas l apanage de notre r seau libre catholique Pour nous ne s agit il pas principalement de voir quelles sont les valeurs sous tendues dans les projets p dagogiques et la mani re dont celles ci sont transmises B n dicte Loriers D autres mouvements partagent galement la primaut de la transmission des valeurs Par exemple nos Guides catholiques Nous leur avons ouvert nos pages l
19. RIDEAU F E Val rie Burton Pour conna tre les pro grammations dans les coles et les centres culturels La CTEJ Chambre des th tres pour l Enfance et la Jeunesse 321 Avenue de la Couronne 1050 Bruxelles T l 02 643 78 80 ou http www ctej be Pour d autres critiques www ruedutheatre eu 23 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 A vous de jouer Voici une s lection de jeux amusants et intelligents pour les petits et les plus grands Conjudingo partir de 7 ans 2 6 joueurs Conjugaison en folie D couvrez trois jeux faciles et rigolos pour travailler pass compos pr sent et futur simple avec les enfants Gr ce Conjudingo conjuguer rime maintenant avec s amuser Il y en aura pour tous les go ts avec un jeu de bataille un rami et un mistigri Conjudingo allie trois petits jeux dr les un syst me de v rification des r ponses aussi mignon qu astucieux les animaux sur les cartes permettent de voir d un seul coup d il si une r ponse est correcte ou non A VOUS DE JOUER Dans Takenoko tu endosses le r le d un jardinier japonais affair r pondre au mieux aux requ tes du v n rable empereur Pour ce faire tu auras durant ton tour de jeu deux choses faire regarder quel temps il fait et effectuer deux actions diff rentes parmi les 5 possibles Mais attention 4 au Panda car celui ci ne mange que du bambo
20. dans un contexte de s curit garantie on d couvre que ce ne sont pas de vrais amis Ceux ci en effet sont proches de l agresseur pour viter de se retrouver de l autre c t la place de victime Ils sont amis par peur Le harceleur court aussi un grand risque de rester fig dans la place de pers cuteur et il lui deviendra de plus en plus difficile de se d barrasser du r le qu on lui a reconnu Il restera parfois malgr lui en discordance avec les autres direction enseignants pairs Souvent le comportement des brimeurs est mal compris les adultes et les autres enfants n essayent pas d aller voir ce qui se cache derri re ces agressions Or bien sou vent le comportement de pers cuteur traduit un mal tre dont il est urgent de sortir l enfant Comme il prouve des difficult s entrer en relation se faire accepter et respecter par les autres il impose la crainte il s affirme en roulant des m caniques Fina lement la violence ou l intimidation sont les seuls moyens dont ils disposent pour oser tablir une rela tion avec les autres En fait le brimeur suit le m me cheminement que le bouc missaire en s enfoncant toujours davantage dans son probl me Si on ne se d cide pas intervenir il faut savoir o cela peut le conduire Il est tabli que les brimeurs courent davan tage le risque d entrer plus tard en conflit avec la soci t 4 Et l cole L cole doit baliser et n
21. des GCB notre Mou vement est d origine catholique et garder le C dans notre nom n est pas une d cision anodine mais bien un choix de base qui enracine et inspire la dimension spirituelle un des 5 piliers de l intui tion fondatrice de Baden Powell qui s ouvre aux anim s travers une recherche de sens clair e entre autres apports par la proposition du mes sage de J sus Christ Comme Cathos signifie universel nous avons choisi une identit chr tienne ouverte et accueillante envers ceux qui ont d autres convictions religieuses ou non Nous pr nons une r flexion sur le sens et proposons un message de foi sans l imposer et dans le respect des convictions de chacun Des animations des personnes ressources permettent des temps d ex p rience d int riorit d changes et de c l bration pour d couvrir approfondir chacun et ensemble la dynamique positive des GCB porteuse des valeurs fondamentales dans toute vie humaine comme la solidarit l amiti l entraide le respect la nature Une animation et un encadrement de qualit Tous nos animateurs sont b n voles et donnent sans compter de leur temps pour aider les jeunes devenir des CRACS Ils s investissent toute l ann e pour enca drer et animer les jeunes en leur faisant vivre une grande diversit d activit s jeux veill es activit s cr atives et sportives activit s nature projet Leur engagement est important et l
22. e faire ressortir ces solutions Une assistante sociale apprend tout le temps Je vais vers l information pour essayer d tre quip e au mieux Les familles en difficult ont besoin de petites solutions pour surmonter leurs obstacles de rythmes de vie d exigences de travail qui mettent ces familles mal Il faut faire comprendre l cole com ment elle peut s entendre avec les parents Chaque famille a ses ressources et ses points forts et il faut pouvoir r activer cela T moignages recueillis par Anne Charlotte Fastrez TE NE ES Ai TAMMS a VAS AUSSI ain T CESTUNE ANE G D INFO CTA la En d Parents s par s et cole importance de la coparentalit La coparentalit est devenue l apanage dans notre soci t En effet quand un couple avec enfants se s pare il faut pouvoir rester coparents Les textes de loi vont pr ner et institutionnaliser la p rennit du lien de filiation dans l int r t de l enfant Etre coparents c est continuer lever ensemble les enfants en exer ant conjointement l autorit paren tale et en gardant tous deux que ce soit le p re ou la m re une place aupr s des enfants Le principe de coparentalit en Belgique est d fendu par deux textes de loi la loi du 13 avril 1995 relative l exercice conjoint de l autorit parentale et la loi du 18 avril 2006 tendant privil gier l h bergement galitaire de l enfant dont les parents so
23. e r le des parents n est il pas aussi de mettre en valeur des qualit s personnelles telles que l esprit critique la solidarit la citoyennet la pers v rance la capacit se fixer sur une t che la capacit de terminer un tra vail commenc le go t du travail bien fait B n dicte Loriers i oi Trois gt wwHoyyy PE Wan Pou SN s LE DEBAT EST OUVERT Pour en savoir plus lire l analyse compl te sur www ufapec be nos analyses 29 11 Quel est le r le des parents dans la moti vation apprendre vous trouverez dans nos rubriques Lu pour vous et Eclater de lire des livres traitant du th me de cet article SUPERIEURE N o QU E S I S lt U de 13 UFAPEC LES PARENTS ET ECOLE N 74 mars avril mai 2012 Ca LE DEBAT EST OUVERT Micha l Lontie 1 B n dicte Loriers Quel est le r le des parents dans la motivation apprendre Analyse UFAPEC 2011 2 Anne Floor L estime de soi en milieu scolaire Analyse UFAPEC 2010 3 M lanie Germain et Nicole Royer L intelligence mo tionnelle EduTIC Mauricie Universit du Qu bec Trois Rivi res 4 Le nouveau Petit Robert de la langue fran aise 2000 Isabelle Filliozat L intelli gence du coeur Mara bout p 30 6 Op cit pp 30 31 T Op cit p 33 8 Daniel Goleman L intelli gence motionnelle comment transformer ses mo
24. elativis Certains vont m me plus loin il ne mesurera it pas l intelligence mais le conformisme social Un l ve qui partage les m mes codes culturels que l cole ou des codes similaires aura g n ralement un bon QI par exemple les enfants d enseignants En cela le test de OI est pr dictif il value la maitrise du langage et la logique math matique sur lesquelles les futurs exa mens portent eux aussi Les r sultats du QI sont donc manier avec une grande prudence Ce quotient a t mis au point au d part pour rep rer les enfants qui risquaient de rencontrer des difficult s d apprentis sage et ainsi pouvoir leur venir en aide mais il a t source de nombreux malentendus Rappelons encore que le OI ne mesure pas l intelligence de quelqu un mais ses performances par rapport ses pairs du m me ge En 1995 Daniel Goleman psychologue am ricain publie son livre traduit en 1997 en fran ais L intelli gence motionnelle comment transformer ses mo tions en intelligence 8 Il y d fend l id e que l intelligence motionnelle est l aptitude ma tresse la base de toutes les autres y compris de l intelligence intellectuelle En effet ce ne sont pas les personnes qui ont le meilleur OI qui r ussissent le mieux Selon Goleman l intelligence motionnelle bloque ou amplifie notre capacit mentale penser appren dre r soudre un probl me Isabelle Filliozat va plus loin dans son analyse
25. elle est organis e actuellement ne soit pas efficace pour certains l ves Pour le SeGEC il est temps d y r fl chir et de changer les choses avant que ce ne soit encore plus catastrophique Posons nous galement la question de savoir s il est efficace de permettre l l ve de doubler durant le 1 degr On a constat qu entre 1995 et 2001 p riode o le redou blement tait exclu il y avait moins d checs Le livre blanc du SeGEC souligne galement que le d cret du 1 degr a quelque peu oubli l orientation il n y a que 4 heures laiss es au libre choix de l ta blissement mais qui doivent tre au service des apprentissages de base Une plus grande diversit dans les heures compl mentaires permettrait aux jeunes de s ouvrir de nouveaux horizons ce qui est primordial l adolescence Un enfant ayant r ussi son CEB n aura par exemple pas la possibilit de suivre des cours d lectricit durant le premier degr m me si cela l int resse LE POINT DE VUE DE L L VE st On observe un sentiment de mal tre chez certains l ves d motivation perte de l estime de soi d cou ragement d crochage absent isme Face cela les enseignants se sentent d pourvus perte de sens du syst me h t rog n it faible marge de man uvre peu d outils Leur formation initiale ne les a pas suf fisamment pr par s g rer des classes h t rog nes et s adapter ces diff ren
26. en http enseignement catholique be segec file admin DocsFede FESeC docpeda LB1D pdf 4 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 Etat des lieux du premier degr Un livre blanc pour colorer laven Le livre blanc publi r cemment par le Secr tariat G n ral de l Enseignement Catholique Segec fait l tat des lieux du premier degr organis dans nos coles secondaires depuis la r forme des grilles horaires il y a 5 ans Le Segec pointe certaines difficult s v cues par les l ves et par les enseignants Le premier degr de l enseignement secondaire qui cor respond la premi re et deuxi me ann e du secondaire constitue la troisi me et derni re tape du continuum p dagogique commenc l entr e de l enseignement fondamental Ce continuum p dagogique doit aboutir la ma trise des socles de comp tences telle que d finie dans le d cret Missions de juillet 1997 DZ LE POINT DE VUE DE L ENSEIGNANT Les professionnels de l enseignement constatent que le parcours des l ves est loin d tre un long fleuve tranquille Les enseignants du 1 degr ont des diffi cult s avec des classes h t rog nes tous les l ves ont r ussi leur CEB mais ils proviennent d coles fon damentales diff rentes et ont des profils tr s vari s Dans notre r seau pr s d un quart des l ves r ali sent leur 1 degr en 3 ann es Il semble que la rem diation telle qu
27. eur responsabilit norme Ils sont soutenus dans leur fonction par les chefs d Unit les cadres r gionaux et f d raux qui sont eux aussi des b n voles Ils peuvent galement compter sur une structure professionnelle au service de la f d ration qui met gratuitement des outils p dagogiques leur disposition La f d ration propose leurs animateurs un cursus de formations qui aboutit un brevet d animateur reconnu par la F d ration Wallonie Bruxelles Elle met continuellement l accent sur les formations des ani mateurs afin que ceux ci acqui rent des comp tences qui sont quasi celles de professionnels Cette d marche est importante car un animateur form est un gage de qualit pour tous et surtout pour les parents qui nous confient leurs enfants Mais la fonction d animateur ne s arr te pas l ani mation loin de l La relation humaine qu il entretient avec le groupe de jeunes est forte et bas e sur la confiance Il est toujours l pour proposer des moments d coute pour rassurer pour consoler pour encourager Il ne se substitue aucunement aux parents mais offre aux jeunes des moments relation nels forts d change et de partage et surtout la pos sibilit de prendre conscience de leurs qualit s afin de s panouir pleinement dans leur vie guide comme dans leur vie personnelle Les GCB font partie des mouvements de jeunesse agr s par la F d ration Wallonie Bruxelles et sont me
28. iaux PMS mais qui en connait ses v ritables missions Claire Kagan est directrice d un centre PMS de la Communaut fran aise Bruxelles Woluwe Saint Lambert et elle a donn une conf rence ce sujet au Salon de l ducation Namur Elle tait accompagn e de Christel Dijan conseill re psychop dagogique dans un centre PMS Li ge Voici les points forts de son intervention Les centres PMS sont pluridisciplinaires On y ren contre des psychologues des auxiliaires param dicaux ou infirmiers sociaux et des assistants sociaux Tous sont l pour aider les l ves et leur famille Les centres PMS sont subsidi s par la Commu naut fran aise en fonction du nombre d l ves ou d coles dont ils s occupent Les missions des centres PMS sont la guidance la rem diation l ac cueil et l analyse de la demande le soutien aux parents le travail individuel ainsi que l information Ces centres doivent donner des outils pour l orienta tion des enfants Chaque centre se fixe des priorit s Il est soumis au secret professionnel mais son avis n est pas contraignant Les centres PMS sont ind pendants des coles ils ont une direction propre Ils travaillent en partenariat avec les coles primaires et secondaires ils accompagnent les l ves d s leur entr e en maternelle jusqu leur sortie du secondaire Information Les centres PMS diffusent des outils comme des d pliants des affiches des pr
29. ir des frustrations par rapport leur enfant et ils seront dans l incapacit de faire le deuil de l enfant r v pour appr cier sa juste valeur les qualit s de leur enfant r el CONSTRUCTION DYNAMIQUE Avec une grande motivation l tre le moins favoris peut r aliser des exploits alors que sans motivation la personne la plus dou e intellectuellement peut res ter sur ses acquis et ne rien faire de transcendant Il n y a pas une seule recette pour motiver notre enfant La motivation est une construction permanente et tout ce qui a t d truit peut se reconstruire La moti vation apprendre est une alchimie un processus dynamique qui peut engendrer ou non le cercle ver tueux de la r ussite Si nous ne pouvons pas tre motiv s la place de l ap prenant nous pouvons l aider trouver des avan tages rares sont les enfants paresseux dans les apprentissages d s le moment o ils trouvent des int r ts apprendre L l ve en manque de motivation scolaire peut aussi s appuyer sur des terrains d panouissement ext rieurs l cole terrains de loisirs qui l aideront croire en lui Comme parents nous n avons pas toujours conscience du r le que nous pouvons jouer pour moti ver notre enfant dans ses apprentissages au del des punitions et des r compenses en servant notamment de mod les capables d affirmer nos valeurs et nos r gles Peut tre plus que la r ussite l cole l
30. is ment au sein de la famille 2 iv e l cole Lenfant profite souvent d un univers de stimulations dans un milieu familial qui valorise les acti vit s intellectuelles comme la lecture et l criture pour le plaisir que ces activit s procurent aussi bien que pour leur utilit dans la vie quotidienne Les parents sont les plus grands mod les d identification pour l enfant Par ailleurs apprendre c est accepter de remettre en 4 cause ses repr sentations de d part pour s ouvrir de TOUT VA ii nouvelles voies Cela n cessite une certaine confiance en COMME TU VEUX soi et en l autre dont le parent Faire de nouvelles exp DA AA COIN 7 a riences sortir du cocon familial pousser l enfant la ze d couverte de la nouveaut de l inconnu est tr s por teur Pour ce faire l enfant et le jeune ont besoin de s cu rit d amour et de stimulation pour tre capables d apprendre et devenir autonomes Si l enfant est inquiet pour la s curit ou le bien tre d un de ses parents il n aura pas l esprit libre pour couter et apprendre RESPONSABILISER L ENFANT Au fur et mesure de leurs parcours scolaires beau coup de jeunes sont laiss s eux m mes les parents ne s occupant plus de la scolarit de leur enfant et ce pour diff rentes raisons soit parce qu ils veulent le rendre autonome soit parce qu ils manquent de temps soit encore parce qu ils sont d pass s par les exigence
31. juste marqu e par la communication l information le respect peut favoriser la r ussite scolaire La coparen talit est donc pens e au nom de l int r t de l enfant dans un id al de bonne entente entre ex conjoints Alice Pierard PE a qui pois JE RACONTER QUE SOPHIE A FAT UN de MAGNIFIQUE DESSIN EN 4 CLASSE AUJOURD HU KA Ca LE DEBAT EST OUVERT Pour en savoir plus lire les deux analyses sur le sujet para tre sur www ufapec be ne i Lu i h i i 3 Pa 1 1 UFAPEC LES PARENTS ET ECOLE N 74 mars avril mai 2012 MENT D PS p Dje 4 ba EJ nr Charlotte Meert La motivation apprendre s LE DEBAT EST OUVERT Une des pr occupations majeures de LA MOTIVATION APPRENDRE NAIT notre mouvement parental est la lutte contre l chec AVANT L COLE scolaire La r ussite de l l ve d pend en grande partie de sa i La famille et l entourage de l enfant apprenant sont sa motivation apprendre Les questions de motivation premi re v ritable cole En effet le plaisir que l enfant scolaire sont l objet de d fis pour l environnement ducatif ressent au cours de ses premiers apprentissages la de l l ve la famille les enseignants les autres marche les nouveaux aliments les jeux se vit au professionnels de l ducation Mais comment mobiliser le Milieu des adultes qui l entourent et ce bien avant son potentiel de l apprenant pr c
32. la d mocratie est au prix d une bonne gestion des mo tions Les motions que l on ne veut pas couter prennent le pouvoir Fascisme et racisme sont des r ponses motionnelles des peurs des souffrances qui n arrivent pas se dire La raison seule ne peut leur faire obstacle Sectes et partis extr mistes profitent de l ins curit et de l analphab tisme motionnel Faute de g rer ad quatement nos motions v rita bles infirmes relationnels nous nous heurtons les uns aux autres Il est urgent d apprendre faire face nos motions des cl s de la r ussite scolaire Les parents ont d ailleurs un r le important jouer d s le plus jeune ge en servant de mod les en mettant des balises en permettant l enfant de vivre et r fl chir des situations tout en d velop pant sa confiance en lui L cole elle est le lieu id al pour apprendre et d ve lopper son intelligence motionnelle l cole les enfants sont confront s un groupe des pairs des r gles un environnement g n rateur d ventuels conflits Pourtant l apprentissage de l intelligence motion nelle y est encore peu d velopp m me si les profes sionnels de l ducation ont de plus en plus conscience de son importance En effet l enfant ne peut pas lais ser sa vie affective au vestiaire comme s il n tait qu un cerveau Sans tre guid et soutenu l l ve ne pourra
33. ls ils n ont pas toujours d outils sp cifiques Par exemple les enfants un peu hors des sentiers battus qui posent des pro bl mes de comportement et ne suivent pas ou tout simplement s absentent Face ces probl mes nous nous sommes adapt s en essayant de trouver des solutions soit au sein de l cole en essayant de tra vailler avec les quipes ducatives soit en utilisant des personnes ressources qui peuvent nous aider Pour les trouver chaque centre PMS se cr e un carnet d adresses Il y a aussi une collaboration entre les cen tres PMS ils s changent des informations A C F Par qui votre intervention est elle sollicit e majoritairement G D K C est tr s variable Par exemple une assistante sociale d un centre PMS X arrive le matin dans une cole parce qu elle a recu un coup de t l phone d une maman inqui te pour son enfant qui on ne sait trop pour quelle raison ne veut plus aller l cole L assis tante sociale va d abord prendre contact avec les parents pour avoir un entretien pr liminaire avec la personne qui demande de l aide et d autres personnes qui ont aussi des informations int ressantes comme l instituteur de l enfant ou le directeur de l cole La demande peut donc maner de diff rents c t s A C F Avez vous eu des cas difficiles traiter G D K Il y en a de plus en plus comme par exemple les tentatives de suicide On a des jeunes qui sont confront s des
34. ltiple d s l ge de 5 ans Pr sentation de ce mouvement de jeunesse par Laurence Tenaerts charg e de projets aux GCB I Le Secteur Une Place Pour Chacun les GCB se veu lent un Mouvement ouvert tous et nous souhai tons rendre nos activit s accessibles au plus grand nombre m me aux jeunes issus de milieux d fa voris s Ce Secteur aborde aussi des th mes comme l interculturalit et la mixit sociale Concr tement au niveau de la f d ration il existe une cotisation sociale pour les enfants et les Uni t s socialement et ou financi rement d favoris s Les Unit s peuvent aussi mettre sur pied des actions ponctuelles comme l organisation d un go ter dans un centre d accueil de r fugi s I Le Secteur D veloppement concerne les relations Nord Sud et permet nos jeunes d animer des enfants aux quatre coins du monde ou de partici per un chantier international I Le Secteur International concerne l interculturel et les changes entre guides du monde I Le Secteur Reine Astrid favorise l int gration de jeunes porteurs de handicaps soit dans des groupes compos s essentiellement de ces jeunes soit dans des groupes de jeunes enfants valides I Le Secteur Vert a pour mission de mener nos Uni t s et nos membres Vers un Environnement Res pectueux de la Terre Les GCB mettent donc l cologie et le D veloppement durable au centre de leurs pr occupations I Le Secteur Sens et Foi et le C
35. lyses 2 12 la loi du plus fort n est pas toujours la meilleure 18 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 Or les d g ts sont cons quents pour la victime l agresseur les t moins les adultes responsables de ces enfants et long terme pour notre soci t toute enti re Nous nous penchons ici sur l agresseur et les cons quences pour son avenir et celui de la soci t Le fait d tre expos r guli rement des comporte ments violents alt re les fonctions cognitives telles que la m moire la concentration ainsi que les capaci t s d abstraction Les enfants victimes d ostracisme ont une opinion plus n gative de l Ecole mettent en place des strat gies d vitement et sont donc plus souvent absents et ont des r sultats scolaires inf rieurs la moyenne 29 des victimes ont du mal se concentrer sur leur travail scolaire Du c t des agresseurs un pour centage important d entre eux est en chec scolaire Une victime sur cinq s absente de l cole pour ne pas affronter son ou ses agresseur s 2 Dans un recueil des tin aux parents enseignants et direction sur les per s cutions l cole3 la place du pers cuteur est vraiment bien expliqu e A court terme le pers cu teur recueille un certain b n fice dans la mesure o il gagne en pouvoir en influence en prestige Il est entour d amis d une cour alors que la victime est isol e Mais en sondant des enfants
36. mbre du Conseil de la Jeunesse Catholique Le Mouvement est aussi un organisme de formation cer tifi Le Secteur Relex repr sente les GCB aupr s des instances officielles et politiques et veille aussi l image et la visibilit de notre Mouvement Laurence Tenaerts GCB Ca LE DEBAT EST OUVERT Pour en savoir plus www guides be ou 02 538 40 70 17 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 Ca LE DEBAT EST OUVERT Anne Floor La loi du plus fort nest ICE o la meilleure ne led Une r cente enqu te r alis e en cole l mentaire en France estime qu un peu plus d un enfant sur 10 est soumis au harc lement et 1 20 un harc lement s v re ou tr s s v re Cette forme de violence est aussi la plus insidieuse car elle tire sa force du silence de la victime et du pouvoir de persuasion de l agresseur qui cherchera convaincre tout le monde que ce n est pas grave que c est pour s amuser 1 Observatoire international de la violence l cole pour l Unicef France A l cole des enfants heureux enfin presque mars 2011 http www unicef fr userfiles UNICEF FRANCE _ violences scolaires mars 2011 pdf 2 op cit p 11 3 G Deboutte L enfant ni loup ni agneau Comment en finir avec les pers cutions l cole Erasme Namur 1997 4 G Deboutte ibidem p 68 69 Pour en savoir plus lire l tude sur www ufapec be nos ana
37. n e commune apr s la 1 re ann e de soutien soit aller en soutien en 2i me secondaire soit n aller en soutien que dans certaines mati res II faudrait assouplir l organisation des activit s compl mentaires et reconna tre leur fonction de d couverte de motivation et d orientation Leq lt Re LS d SEIGNEMERT r se e aaas CATHOLIQUE Q Livre blane du premier degr constats ef Propositions 201 173823 14 Segec e Octroyer le CE1D sur base d un r f rent commun toutes les coles en largissant les preuves externes certificatives de fin de degr d autres ge renseignement mati res que le fran ais et les math matiques Le secondaire CE1D serait alors la condition indispensable pour acc der en 3i me ann e de transition ou de tech nique de qualification 2 Certificat attestant de la r ussite du 1 degr Le Segec pense que de telles mesures permettraient d amener davantage d l ves r aliser leur premier degr du secondaire en 2 ans A l UFAPEC nous sommes convaincus qu il faut uvrer tous ensemble dans une m me direction une scolarit harmonieuse qui aide l enfant s panouir pleinement Violaine Dautrebande D UFAPEC LES PARENTS ET ECOLE N 74 mars avril mai 2012 POLITIQUE SCOLAIRE Inscription en 1 ann e du secondaire ordre utile et liste d attente Chaque famille a pris le temps d tablir ses pr f rence
38. nt s par s et r gle mentant l ex cution forc e en mati re d h berge ment de l enfant L cole tant un lieu privil gi de l exercice de la copa rentalit car un des premiers lieux d ducation de len fant les parents doivent pouvoir se concerter et communiquer au sujet de la scolarit de leur enfant Parfois la s paration entre les parents se passe bien dans le dialogue et le respect mais trop souvent il y a des conflits et l cole peut alors devenir un champ de bataille Le choix de l cole fait d ailleurs fr quemment l objet de discussions anim es entre les parents CADRE L GAL Selon la loi sur l autorit parentale de 1995 son exer cice conjoint permet et demande aux parents de d ci der ensemble de ce qui est bien pour l enfant d agir avec l accord de l autre parent et donc de s assurer de son consentement Chaque parent est r put agir avec l accord de l autre Une d cision prise unilat ra lement peut tre contredite par jugement Le but de cette loi est de permettre aux deux parents de parti ciper l ducation de leur enfant Elle les pousse communiquer et s entendre malgr la s paration dans l int r t de l enfant L autorit parentale conjointe n cessite pour bien faire des rapports cordiaux et harmonieux entre les coparents UNE R ALIT COMPLEXE La coparentalit repose sur une libre interpr ta tion des individus car elle est peu balis e Cela peut amener
39. nte chacun selon l ordre de classement Leur FUI est trans mis la Commission inter r seaux des inscriptions CIRI qui se charge d optimaliser les choix des parents La CIRI exploite le volet confidentiel du formulaire d inscription pour attribuer les places disponibles au plus pr s des pr f rences des parents Que l enfant soit plac en ordre utile ou sur une liste d attente les parents sont avertis par courrier de la situation au plus tard le 27 avril 2012 Son FAALEMEA T JE VAS O EN FEE SECOJDARE L ANNEE PRE 7 CIRI ET LISTE D ATTENTE Si un enfant se trouve en liste d attente dans l cole de premi re pr f rence les parents recoivent mention de la situation de leur enfant pour chaque pr f rence exprim e dans le volet confidentiel du FUI Avec cette notification est joint un formulaire de r ponse Il permet d annuler tout ou partie des pr f rences d inscription indiqu es sur le volet confiden tiel Par exemple dans les coles des deux premi res pr f rences l enfant est en liste d attente mais pas dans la 3e o il a un ordre utile Consid rant que cette troisi me pr f rence convient bien pour l enfant la famille peut d cider de choisir cette cole pour la ren tr e et d annuler d s lors ses demandes dans les autres pr f rences Par contre si les parents ne font rien les choses restent en l tat jusqu ce qu il y ait ventuellement un ordre utile dans une pr f rence sup rieure
40. nts signaler personnellement aux enseignants et aux surveillant e s du temps de midi et des garderies si leur enfant a un probl me m dical particulier Cela diminuera les risques de souci par la suite Selon le Service public f d ral de la sant publique l administration ou la dispensation de m dicaments l cole par un membre du personnel administratif ou enseignant ne constitue pas un exercice ill gal d une profession des soins de sant pour autant que ce ne soit pas une habitude et qu aucun avantage financier n en soit retir L enseignant ne doit donc pas craindre d tre accus d exercice ill gal de la m decine s il soigne l un ou l autre bobo d un l ve Il faut n anmoins prendre certaines pr cau tions pour viter que sa responsabilit civile ou p nale ne soit engag e En pratique l enseignant doit agir en bon p re de famille l enseignant peut donner des petits soins d sin fecter une plaie donner un antidouleur S il utilise un d sinfectant qui provoque une allergie chez l enfant il pourra tre consid r comme fautif si les parents avaient communiqu cette informa tion L enseignant fait alors preuve de n gligence Par contre si personne ne l avait inform de cette situation particuli re ventuellement ignor e des parents eux m mes sa responsabilit ne pourra pas tre mise en cause Nous vous r pondons Les enseignants peuvent ils donner _ des
41. on banaliser les actes r p ti tifs de violence les agresseurs sont les premiers dire que ce n est pas grave que c est pour samu ser Et cela peut en effet passer pour des gamineries sans importance si on prend les petits faits un par un Mais c est pr cis ment leur r p tition et la dur e dans le temps qui sont destructrices Toute non r ponse ces actes r sonne comme une autorisation conti nuer pour le harceleur Il faut tablir expliquer et com muniquer des r gles claires L interdiction de toute forme de harc lement d intimidation ou de discrimi nation devrait tre inscrite dans le r glement d ordre int rieur de l cole L intervention des adultes doit tre orient e vers la r solution du conflit l coute et la mise en confiance de la victime et doit donner la possibilit l agresseur de r parer les pr judices caus s Faire prendre conscience l agresseur des cons quences de ses actes est une tape indispensa ble car un des grandes constantes trouv es chez les agresseurs est le manque d empathie l incapacit se mettre la place de la victime Anne Floor Carmelo Florio La plupart des coles font compl ter une fiche m di cale aux parents afin de conna tre l tat de sant de l enfant et la pr sence ventuelle d allergies m di camenteuse ou alimentaire C est une d marche importante et prudente faire Par ailleurs nous encourageons les pare
42. ondaires diff rents acteurs se sont rassem bl s dans un projet de r flexion sur la consommation d alcool par les jeunes le projet Soft qui peut Durant toute l ann e scolaire 2011 2012 le collectif propose diff rentes actions de sensibilisation men es par quatre commissions la commission Scouts la commission Parents la commission Ecoles et la com mission Commerces Coordonn par la Chaloupe ce collectif est compos de nombreux acteurs issus des coles des unit s scoutes de la police de la Com mune des centres PMS des associations de parents La commission Parents o l on retrouve l association de parents du Coll ge Saint Etienne a organis un cycle de trois conf rences d bats abordant le sujet partir de diff rents aspects La premi re conf rence a eu lieu le 23 novembre 2011 Men e par Christine Dubois et Laurent Van Doren2 il s agissait d une clarification sur la loi de 2009 concer nant la consommation de mani re plus g n rale avec l accent mis sur la vente d alcool aux mineurs Le sujet de la deuxi me conf rence tait la place de l alcool dans notre vie parents ados quel dialogue Pour traiter ce sujet les organisateurs ont invit le psychoth rapeute Jean Van Hemelrijck Celui ci a structur son discours en quatre points la famille l adolescence l alcool et la communication Par les rituels de passage et la transmission de lhis toire familiale la famille e
43. ou un livre jeunesse Il suffit de nous envoyer une synth se d une de vos activit s d AP qui a bien fonctionn 24 Contact julie feron ufapec be 010 42 00 50 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012
44. pas affronter et g rer certaines motions celles qu il peut vivre dans le cercle familial mais aussi l cole comme la peur face aux preuves l chec au ridicule la timidit face l adulte et au groupe le manque de confiance ou au contraire l impulsivit l extraversion l gocentrisme l intol rance et lagres sivit A ce titre l UFAPEC demande que cette dimension essentielle soit int gr e dans la formation des ensei gnants une formation l intelligence motionnelle la leur d abord puis celle des l ves qui leur sont confi s Dominique Houssonloge l tranger 1 Jeka c est la solution du 24 au 29 juillet 2012 du 16 au 20 mai 2012 Ca LE DEBAT EST OUVERT Pour en savoir plus lire l analyse compl te sur www ufapec be nos analyses 3 12 L intelligence motionnelle cl de la r ussite scolaire Animateur de groupe Projet de camp S E m a gA S jour en groupe possible partir de 15 personnes JEKA asbl Lic A1205 Square Ambiorix Bo te 28 1000 Bruxelles T l 02 230 84 55 Fax 02 230 42 42 info jeka be LE DEBAT EST OUVERT GCB 16 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 Gar ons et filles de toutes origines sociales et cultu relles fr quentent nos activit s hebdomadaires et vivent galement un camp d t d une dizaine de jours en Belgique ou l tranger Aujourd hui plus que jamais notre
45. s d inscription pour son enfant entrant en septembre 2012 en 1e ann e du secondaire et a sans doute d pos son formulaire unique d inscription FUI dans l cole de sa premi re pr f rence entre le 27 f vrier et le 16 mars 2012 Beaucoup se demandent ce qui se passe par la suite TUn ordre utile c est une COLES INCOMPL TES ET COMPL TES place certaine pour Prenons un exemple Une cole a annonc 100 places l enfant dans l cole concern e UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 ouvertes en 1 pour la rentr e 2012 Elle peut inscrire jusqu 102 enfants 79 familles y ont d pos leur FUI Donc cette cole n a pas atteint le nombre de places ouvertes pour la rentr e elle est d s lors dite incom pl te et tous les enfants concern s y sont inscrits en ordre utilel Les familles sont averties de cette inscrip tion Restera pour les parents d poser l attestation de r ussite du CEB et signer le r glement de l cole Par contre si dans cette cole qui a annonc 100 places pour la rentr e plus de 102 FUI sont d pos s l cole est dite compl te Il est alors proc d au classement des FUI en fonction des priorit s et de l indice composite bas sur 7 crit res L cole peut inscrire 80 des places annonc es C est dire que dans notre exemple 80 enfants seront inscrits en fonction du classement Les autres au minimum 23 sont plac s en liste d atte
46. s de l cole soit parce que le jeune souhaite mener son chemin scolaire seul ou en tout cas sans parent Mais m me si le parent n est plus capable de le suivre dans ses apprentissages il est important de montrer de l int r t pour ce que son enfant vit l cole et pas uniquement lors de la remise du bulle tin En effet le partenariat famille cole est une des garanties de motivation pour les apprentissages de l l ve Quand un parent dit son enfant qu il n a pas bien acquis telle ou telle mati re par la faute de l en seignant trop nerveux trop rapide il d responsa bilise l enfant dans son r le d l ve Or ce dernier doit pouvoir se remettre en question et prendre conscience qu il travaille et progresse avant tout pour lui m me Il est pr f rable en cas d chec de l enfant de faire remarquer qu il ne pourra changer le com portement de l enseignant mais que l enfant lui m me a la capacit d am liorer le d roulement de ses 12 apprentissages UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 quel est le r le des parents OBSESSION DE R SULTATS ET PROJECTION Les l ves ont besoin de trouver du sens dans leur apprentissage pour pouvoir participer aux travaux scolaires Les parents marchandeurs peuvent recourir diff rentes carottes ou b tons pour motiver leur enfant r ussir r compense promesse menaces ou punitions On parle ici de motivation extrins que o le je
47. s il tra ne une casserole TT derri re lui Elle lui est tomb e dessus sans crier gare Elle le ralentit dans li T f i Bi aspen son quotidien et ce n est pas facile parce que les gens ne le soin pae nne c pas et le jugent Ils voient la casserole au lieu du petit gar on qui la tire jusqu ce qu une dame plus patiente que les autres lui apprenne comment vivre avec cette casserole Cet album parle avec humour et sensibilit de la diff rence et de la difficult s accepter H bibau Manu et le Psy et la collection Les petits bobos de la vie Dr Eric Englebert et Claude K Dubois j Editions Grasset 2006 5 50 partir de 7ans Manu sait ce qu il aime et ce qu il n aime pas En l occurrence il aime le foot mais d teste les psys Pourtant quand tout va mal l cole et que les probl mes rejaillissent sur ses perfor mances au foot il doit bien se r soudre demander de l aide Manu et le Psy fait partie de la collection Les petits bobos de la vie Celle ci est consti tu e ce jour de 14 ouvrages et se propose d aider parents et enfants surmonter les diffi cult s qu ils peuvent rencontrer Les th mes abord s sont tr s vari s l affirmation de soi le divorce le deuil les changements l amiti l absence les peurs Parmi les autres titres de la collection citons Am lie d m nage Chacun sa chambre Ninon la bizarre Mon chien est mort
48. secondaire d enseignement g n ral Ce sont plut t les l ves qui font appel eux pour des consultations individuelles Les agents du PMS sont aussi pr sents au conseil de classe L quipe ducative ou le conseil de classe envoie des l ves vers un agent du PMS Nous faisons parfois appel eux pour des ani mations lorsque nous rencontrons des situations diffi ciles probl mes d apprentissage qui se pr senteraient dans l cole Marie Maman ayant eu recours au PMS pour son enfant J ai t heureuse de rencontrer le PMS parce qu ils n ont pas point tout de suite un probl me ils taient assez prudents et c est ce que j ai appr ci chez eux Ils ont orient vers diff rentes sp cialit s pour tre s rs de cibler le probl me et ne pas met tre une tiquette sur mon enfant Ils ont t chaque fois rassurants et ont explor toutes les pistes J Ai BEN ACHECKE EC LA P54 HoboutE M UP IEN Ai PWG RoHE D LECE V ronique Desqueuve Psychologue au centre PMS de Schaerbeek Ily a un contrat qui lie l cole et le centre PMS Je suis attach e trois coles diff rentes pour un mi temps Donc je suis disponible une demi journ e par cole G n ralement en primaire c est la demande La ren contre avec l l ve se fait soit la demande du conseil de classe de l enseignant de la direction ou des parents Il est vident pour moi que je ne voie jamais un enfant sans
49. sentations dans les classes des formations etc Ils sont l pour tre l coute des pr occupations pour effectuer un rep rage des difficult s Ces centres tentent de d brous sailler la question avec l enseignant les parents et l enfant pour envisager des pistes de rem diation et soutenir l l ve Dans un premier temps le centre PMS va accueillir la demandeissue des conseils de classe des r unions de concertation des contacts t l phoniques ou des quel SA Sr UN EM 5 7 7 B parents qui consultent spontan ment Une fois la demande enregistr e le centre PMS va travailler en quipe il va analyser la demande et d cider de la suite lui donner c est dire l identification des dif ficult s puis la r orientation vers des services com p tents comme des psychologues ou des logop des Orientation Les centres PMS donnent aussi les outils pour orienter les enfants dans leurs choix d tudes et leur permet tre de prendre leurs responsabilit s Soutien aux familles Les projets ne sont pas men s tout seuls et le centre n oublie jamais la place de la famille Par exemple il accueille parfois les parents lorsque l enfant arrive dans une nouvelle cole ou il lance des pistes de r flexion pour aider la famille Il effectue aussi de la pr vention et du d pistage d ventuelles difficult s chez l l ve en collaboration avec les parents Anne Charlotte Fastrez RECHECAE ADE A TRoUVE g
50. st un lieu de raccordement l histoire Les parents cr ent une structure tempo relle et des pratiques qu ils transmettent leurs enfants qe l adolescence est une p riode d appropriation du corps accompagn e de questions d inqui tudes et de stress Notre soci t ne produisant plus de rep res clairs en termes de rituels de passage les adolescents vont inventer leurs propres rituels souvent marqu s par la prise de risques Selon Jean Van Hemelrijck l alcool a une fonction importante dans les rituels de passage car il les accompagne L alcool est utilis pour l int gration dans le groupe et la soci t L alcool est omnipr sent et est banalis dans notre soci t Tout le monde y a acc s et on en parle trop peu Jean Van Hemelrijck ach vera son discours en disant que justement il faut pouvoir dialoguer au sujet de l alcool Soyons curieux entrons dans le monde de l autre pour mieux le comprendre rappe lons nous la l gitimit de faire obstacle une consommation nuisible la sant et finalement ayons une r flexion sur les rituels de passage et la place donn e l alcool lors de ces rituels Le cycle de conf rence se cl turera le 21 mars avec Martin de Duve d Univers sant qui parlera de l in fluence de la publicit sur les ados Le secret de ce projet Rassembler diff rents acteurs autour d un sujet poussant au questionnement la sensibilisation et la r flexion Alice
51. tionnel et le cerveau motionnel taient deux structures diff rentes et que les motions taient l apanage des femmes tres irrationnels par excel lence Fort heureusement la recherche a permis de d couvrir toute l importance de l motion dans nos vies nous ne pourrions tre raisonnables sans ces mouvements int rieurs qui font aussi notre huma nit L motion est un mouvement vers le dehors un lan qui na t l int rieur de soi et parle entou rage une sensation qui nous dit qui nous sommes et nous met en relation avec le monde 6 l motion nous informe et nous guide Elle est la fois biolo gique et pulsionnelle Il y a quatre grandes motions la peur la col re la tristesse et la joie Au del se d cli nent toute une s rie d motions secondaires ou sen timents comme la culpabilit la rage l envie l excitation la tendresse lamour etc 7 Le concept d intelligence motionnelle est apparu pour contrebalancer la dictature du quotient intellec tuel QI laquelle beaucoup d l ves et leurs parents se sont heurt s Aujourd hui chacun s accorde dire que l tre humain n est pas qu un cerveau et que l in telligence d un l ve ne se mesure pas son seul QI Le test de quotient intellectuel mis au point par le psy chologue fran ais Alfred Binet au d but du XXe si cle et encore pratiqu pour mesurer l intelligence d un enfant a d ailleurs t largement critiqu et r
52. tions en intelli gence Trad T Pi lat Paris ditions Robert Laffont 1997 9 Op cit pp 13 14 vous trouverez dans nos rubriques Lu pour vous et Eclater de lire des livres traitant du th me de cet article 14 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 L intelligence motionnelle une Dans le cadre de la lutte contre l chec scolaire l cole et son syst me sont r guli rement interrog s et remis en question Pour r ussir l cole divers l ments sont essentiels comme la motivation et l estime de soi Depuis une vingtaine d ann es l intelligence motionnelle est galement prise en compte et reconnue dans la r ussite scolaire comme dans la r ussite professionnelle ou m me priv e L intelligence motionnelle c est celle du c ur Elle permet d identifier et de g rer ses motions pour les utiliser positivement Pouvoir d velopper son intel ligence motionnelle c est ma triser ses pulsions et pouvoir diff rer la satisfaction de ses d sirs maintenir un quilibre motionnel tre empathique et entrete nir des relations harmonieuses avec les autres savoir se motiver et faire preuve de pers v rance malgr les difficult s affronter L motion elle est encore d finie de fa on assez n ga tive tat de conscience complexe g n ralement brusque et momentan accompagn de troubles physiologiques 4 On a pens longtemps que le cer veau ra
53. ts l ves Les chiffres des exclusions l int rieur du dioc se de Bruxelles Brabant Wallon notamment montrent une forte croissance dans le renvoi des l ves du premier degr Une explication pourrait tre la crise d adoles cence ainsi que le d cret inscriptions qui voit appa ra tre de nouveaux profils d l ves dans certaines coles Ces exclusions pour raison disciplinaire sont le reflet d un d sinvestissement et d une remise en question de l autorit d une partie de nos jeunes face l cole II faut en tenir compte ainsi que des difficul t s de tous les l ves Le SEGEC a d s lors mis diverses propositions cer taines sont d j applicables dans le cadre l gal actuel d autres ne seraient applicables qu apr s une modifi cation de celui ci En voici un apercu Propositions d j applicables dans le cadre l gal actuel e Pratiquer de la rem diation imm diate et pro gressive au sein de la classe Tout comme on ne peut pas apprendre marcher sans tomber on ne peut pas apprendre l cole sans essuyer parfois des checs Il faut accepter les erreurs sans les sanctionner ne pas trop se pr occuper des points du bulletin de Toussaint et faire en sorte que le bulletin de juin soit bon ir de nos enfants e Travailler dans une logique d valuation par degr Le Segec propose de g n raliser en fin de 1 re secondaire des preuves communes chaque tablissement et de g
54. u et tu devras donc r organiser les jardins imp riaux 1 pour subvenir l app tit f roce de l animal Kal ifi ko partir de 8 ans 3 8 joueurs Les objets c est rigolo Un joueur choisit un objet et les autres doivent rapidement s lectionner une de leurs cartes qui y correspond Par exemple Un t l phone c est rechargeable ou encore Une brouette a roule Trouve des objets originaux et mets les autres joueurs au d fi Avec Kalifiko tu ne regarderas plus jamais ton canard de bain de la m me fa on i e Mim bte LE pi mi tm 1 VOCAB LU LON a Vocabulon Junior bDe6 2 ans 2 4 joueurs 1 z Part la conqu te des lettres Tu pars la conqu te des lettres de ton mot de passe En r pondant des nigmes tu DZ gagnes des cartes lettres et c est le premier qui compose son mot de passe qui a gagn s Ce jeu amusant et ducatif te permet d apprendre facilement l orthographe et le sens 2 de 1584 mots indispensables G raldine Volders Concours GAGNEZ L UN DES JEUX CI DESSUS Nous avons cr un r pertoire d activit s d associations de parents sur notre site afin de constituer une mine d id es dans laquelle toute AP en recherche d inspiration et de nouveaut s pourrait puiser Aidez nous enrichir cet outil qui vous est destin un terrain d changes et de partage d id es Vous souha tez gagner un des jeux de soci t pr sent s ci dessus
55. uidance une probl matique est tou jours abord e par trois disciplines diff rentes mais compl mentaires r unies au sein dun m me service Le suivi est psychologique pour tout ce qui concerne la personne Concernant l environnement familial et social ce sont les assistants sociaux qui prennent en biLA Dos DAMES UN PEU ih NOTE Fils WE AARS AEG Abe L RE SA HASSE Y 8 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 ES CWanWg th CUPE n Nous N SAYANG Ne el ae A HEL on mnm charge l l ve Le troisi me volet est la dimension sant L id e tait de mettre en place un service au sein des coles qui pouvait avoir un regard multidis ciplinaire mais assez global sur les l ves L tape sui vante a t de se focaliser sur toutes les ann es de la scolarit obligatoire en se centrant sur le jeune comme acteur de son projet et en cherchant mobi liser les ressources existantes familiales ou ext rieures A C F Comment vous tes vous adapt aux besoins des l ves des familles des enseignants et des diff rents mod les familiaux G D K Les besoins des enseignants ont volu dans le sens o ils sont davantage form s sur le plan de la p dagogie sur les savoirs et sur le d veloppement des comp tences mais pas tellement sur la difficult qu ils peuvent rencontrer face des classes difficiles ou la gestion de certains enfants pour lesque
56. une ne pratique pas une activit pour le plaisir mais pour viter une punition ou pour obtenir une r compense des f licitations ou de bonnes notes Le jeune n a ici que des buts de r sultats Pour que l enfant ait envie d apprendre et que cette motivation persiste dans le temps la meilleure garan tie est le plaisir qu il d couvre lors de ses apprentis sages On parle ici de motivation intrins que Se motiver soi m me pour acqu rir de nouvelles connaissances voil la motivation la plus forte La per sonne autodidacte manifeste cette grande motiva tion Certains croient que le meilleur apprentissage se fait au prix d efforts frustrants et peu motivants Pour tant l apprentissage de qualit qui demeure dans le bagage de l enfant est celui qui est fait avec motiva tion et cr ativit D autre part certains parents projettent les difficul t s qu eux m mes ont connues lors de leur scolarit Il est sain que les parents aient des attentes et des exi gences pour leur enfant mais celles ci doivent refl ter les habilet s et les capacit s de leur enfant Si une t che est trop facile l l ve n y verra pas un moyen de prouver sa comp tence et sa motivation sera donc fai ble De m me si la t che est trop compliqu e pour l l ve le stress provoqu par cette difficult risque de le d motiver et il perdra peu peu confiance en lui Si les attentes des parents ne sont pas r alistes ces der niers vont nourr
57. us volon taire de porter secours un tiers qui est en grave dan ger Elle comporte deux crit res la connaissance du danger et les comp tences de l intervenant Un mem bre du personnel n ayant aucune formation aux pre miers soins a l obligation d appeler les secours mais n a pas d obligation de poser un acte de soin Terminons en rappelant que dans l int r t de l enfant parents et enseignants doivent communiquer le mieux possible Violaine Dautrebande Nous avons r uni ces questions r ponses dans l espace membres de notre site FAQ N h sitez pas poser vos questions sur info ufapec be ou 010 42 00 50 amp DES REPONSES A VOS QUESTIONS o Source http admin segec be documents 3949 pdf 19 UFAPEC LES PARENTS ET ECOLE N 74 mars avril mai 2012 AP MODE D EMPLOI Une association de parents qui fait r fl chir les ados et les adultes sur l alcool Impliqu e dans le projet communal initi par la Chaloupe service d Aide en Milieu Ouvert l association des parents du Coll ge Saint Etienne Court Saint Etienne fait partie des organisateurs d un cycle de conf rences sur la consommation d alcool par les jeunes T Juriste au parquet jeunesse de Nivelles 2 Commissaire divisionnaire chef de corps de la zone de police Orne Thyle 20 UFAPEC LES PARENTS ET L COLE N 74 mars avril mai 2012 Suite de nombreux constats venant de parents et des coles sec
58. uxi me degr aux Dames de Marie Dans le quotidien d ducateur l avis du PMS compte tr s peu on a peu de retours Quand on en a c est au moment des conseils de classe L souvent ils sont pr sents et on a le compte rendu de l agent PMS pour cer tains l ves quand c est n cessaire Quand ce sont des probl mes familiaux sociaux on les dirige vers le PMS Ils ont leur bureau un peu plus loin dans le couloir Le jour o ils viennent on envoie l l ve On fait un peu le lien on explique un petit peu la situation de l l ve avant de le confier au PMS Ce que l l ve raconte au PMS est tout fait confiden tiel En g n ral on n oblige pas mais on insiste pour que l l ve aille au moins une premi re fois pour les rencontrer mais il faut qu il soit preneur Ce n est pas une punition Martine Loum infirmi re au centre PMS de Schaerbeek Nous voyons l o c est grave ou pas Dans un cas de maltraitance on doit tout de suite appeler le m decin qui vient constater les coups et puis amener l enfant en SAJ ou pr ve nir d autres services ext rieurs Je n effec tue jamais ce genre de d marche toute seule vous trouverez dans nos rubriques Lu pour vous et Eclater de lire des livres traitant du th me de cet article PUS n Si c est une maltraitance sournoise et qu on la sus pecte mais que ce n est pas vraiment les gros coups visibles on va essayer de voir les deux parents de
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