Journée de Formation Infirmier - Vivre le vih à l`adolescence
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1. notions de secret et de non dits e Les processus d identification et de diff renciation vis a vis des parents El ments caract ristiques Des inqui tudes quant l avenir e Une image du moi d faillante e Le persistance de fantasmes de contamination e Des difficult s investir de nouveaux objets libidinaux e Un discours convenu autour de l utilisation du pr servatif Quelles possibilit s d accompagnement e La question de la pr vention e La relation l adolescent e La prise en compte de l histoire du sujet onduites risque quelle pr vention et quel accompagnement possible e Les difficult s li s la pr vention en g n ral Une pr vention trois niveaux gt Reprendre et adapter ce qui est de l ordre de information g n rale gt Une pr vention inscrite dans la r alit du sujet gt Une pr vention en lien avec l histoire du sujet Adolescents s ropositifs et conduites risque e Qu est ce qu une conduite risque D finition et l ments caract ristiques e Les conduites risque un ph nom ne normal l adolescence e Les conduites risque chez les adolescents s ropositifs Adolescents s ropositifs et conduites risque Concernant la sexualit Quels types de conduites risque et pourquoi e Entre pulsion et culpabilit e Des fantasmes de toutes puissance Un d ni du vih a Etre com2. JOURNEE DE FORMATION INFIRMIERE Soci t Fran aise de Lutte contre le Journ e de Formation Infirmier Vivre le vih l adolescence 27 f vrier 2013 Laurent ARMAND Psychologue Clinicien Caract ristiques du public Une proportion sup rieure d adolescents s ropositifs Contamination majoritairement par voie materno foetale e 7 0 d adolescents issus de l immigration dont la majorit d Afrique subsaharienne e 50 des jeunes orphelins d au moins un des parents Difficult s sociales et conomiques Des relations familiales marqu es par les non dits et le secret autour de la maladie e Pour les plus g s une naissance avant l arriv e des trith rapies Adolescents s ropositifs Des relations emprises aux silences et aux secrets e Le d veloppement psychosexuel des enfants s ropositifs e Les premi res relations amoureuses l adolescence e El ments caract ristiques des adolescents s ropositifs e Quel accompagnement pour ces adolescents e Les conduites risque l adolescence Liens entre le dire et la notion de secret La question que dire comporte d j un l ment de r ponse cette affirmation pr suppose la conviction qu il y a bien quelque chose dire l enfant dans son int r t e Si secret il y a c est sans doute qu il a une fonction et des raisons diverses d exister parfois des bonnes parfois des mauvaises e La question d
3. gression de la loi morale e Ils font na tre chez l auteur de la faute un sentiment de culpabilit se sentir coupable c est reconna tre sa responsabilit engag e dans la souffrance de autre La notion de secret Certains secrets peuvent tre destructeurs Lorsqu ils bloquent le r cit de l histoire du sujet Lorsqu ils produisent des informations discordantes Ils g n rent alors chez l enfant des troubles de la compr hension et du raisonnement logique e Ils g n rent aussi une ins curit de base dans la confiance que l enfant s attribue lui m me et autrui gt Le fait de la dire peut alors devenir pertinent D veloppement psycho sexuel des enfants vivant dans une famille concern e par le vih e Les th ories sexuelles infantiles au regard du vih e Amour sexualit et vih chez les enfants e Les fantasmes de contamination ou comprendre d o vient le vih Relations affectives et sexuelles quelle temporalit P riode de d n gation Le temps de la mise en acte La recherche du partenaire id al La relation amoureuse v Phase de lune de miel v le moment de la r v lation v Phase de d s quilibre ou de rupture Devenir adolescent et tre s ropositif les processus normaux du d veloppement r interrogent l origine de la contamination e La pubert Je peux transmettre le vih e Les investigations autour du roman familiale e Les
4. me tout le monde Le positionnement professionnel e La sexualit de l adolescent entre curiosit et angoisse e Quelle prise de distance possible Prise en compte de l histoire du sujet D importants m canismes de d fense respecter Ecouter l adolescent pour ce qu il est e Se confronter aux secrets et non dits Reconnaitre l adolescent comme un tre sexu
5. u d voilement du secret n est pas si simple Le silence des parents C est avouer l enfant sa responsabilit dans plusieurs cueils et lui faire d autres r v lations e Le fait que le parent risque de lui faire d faut s il est trop malade pour s occuper de lui e Le risque de l abandonner s il vient mourir avant que l enfant ne soit devenu adulte e Le risque pour l enfant infect de lui avoir procur avec le virus les nuisances des traitements de la maladie et peut tre la mort gt Lever un secret ne garantit pas de r gler le probl me et peut en aggraver les effets La notion de secret Certains secrets sont b n fiques et structurants Pour asseoir son individualit et son autonomie Pour pr server la dignit d une personne par ex prot ger la m moire d un d funt c est se prot ger dans sa filiation Pour pr server l intime afin de se prot ger contre l acc s par les autres des informations qui ne sont pas directement importantes pour eux Dans les familles il y a des espaces d intimit pr server du c t des parents comme des enfants Les secrets destructeurs Serge Tisseron dans son livre Secrets de famille mode d emploi le secret cesse d tre un fait normal et devient un fait pathologique lorsque nous cessons d tre son gardien pour devenir son prisonnier e Les secrets sont toujours li s une faute une trans
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