Julie FRECON - Infirmiers.com
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1. 11 L organisation et la r alisation des actions men es par l infirmi re reposent essentiellement sur un travail d quipe avec les intervenants du syst me ducatif et ceux des r seaux ext rieurs gt Conseils et informations lors du passage des l ves l infirmerie ou lors des entretiens pendant les bilans participation au projet sant de l cole formation du personnel 6 Actions d am lioration de la qualit de vie des l ves L infirmi re scolaire participe aux contr les techniques sur la s curit de l cole ou du coll ge les locaux scolaires ateliers et sanitaires les installations sportives les internats 7 Intervenir en urgence aupr s d enfants ou d adolescents en danger L infirmi re scolaire aide les enseignants rep rer les enfants en situation de risque D cret n 93 221 f vrier 1993 art 7 Vinfirmi re scolaire doit mettre en uvre les moyens les plus ad quats pour le prot ger alerter les autorit s m dicales ou administratives 8 Autres actions Actions de recherche observation et surveillance pid miologique gt veille sanitaire parfois partir d l ments en sa possession comme le cahier de Pinfirmi re Actions de formation initiale et continue de l ensemble des personnels de l ducation nationale secourisme gestes et postures du travail et d ergonomie 12 D Contexte partenarial Au Vu de l importance des info2. Aupr s des chefs d tablissements elle tient le r le de conseill re en pr vention ducation la sant hygi ne et s curit Enfin elle est active au sein de r alisation d actions collectives ou individuelles avec la collaboration des diff rents partenaires institutionnels les parents et les r seaux ext rieurs association MJC antenne ados C Actions 1 Accueillir et accompagner les l ves L accueil se fera si l infirmi re scolaire est pr sente quel que soit le motif y compris d ordre relationnel ou psychologique Apr s entretien elle peut poser un diagnostic infirmier et mettre en place une d marche de soins adapt e Elle tablit les relais n cessaires au sein de l tablissement avec les parents et les autres professionnels de la sant 2 Organiser les urgences et les soins L infirmi re scolaire donne un avis technique au chef d tablissement dans la mise en place de l organisation des soins et des urgences article 57 du d cret n 85 924 du 30 ao t 1985 modifi et circulaire n 86 144 du 20 mars 1986 Dans la mesure de sa pr sence l infirmi re scolaire assure la r ponse l urgence d cret n 93 345 du 15 mars 1993 et BO hors s rie n 1 du 6 janvier 2000 valuer la gravit donner les premiers soins appeler les services d urgences appliquer les mesures pr vues dans le cadre du protocole national sur l organisation des soins et des urgences d
3. de campagne de vaccination pour avoir leur accord 13 IT Les parents A R les aupr s de leur enfant Ils sont la premi re source d information aupr s de l enfant Ils repr sentent pour lui une certaine culture de vie une image un mod le sur tous les gestes du quotidien la mani re de penser et donc la mani re de se soigner Les parents sont responsables de leur enfant et ce sont eux qui prennent la d cision de d terminer comment o et quand le faire soigner Ils sont de plus responsables de son ducation la vie citoyennet sant Le m dicament est une affaire de famille et souvent chacun entend sa propre fa on son utilisation autom dication d passer ou non la dose de prescription L enfant ne sait pas forc ment comment utiliser un traitement surtout si le m decin explique uniquement aux parents et pas l enfant L apprentissage des dangers du m dicaments doit aussi tre initi dans les cellule familiale B R le aupr s de l infirmi re scolaire Les parents sont les personnes les plus m me de donner des informations sur l enfant et son tat de sant C est eux de remplir correctement les fiches de renseignements de pr ciser les ventuels probl mes de sant au d but comme en cours d ann e soit l enseignant soit au conseiller d Education soit Pinfirmi re directement g me Ils sont tenus d tre pr sents lors du bilan m dical obligatoire de la ann e d
4. noms et classes de m dicaments ce niveau L autre majorit 4 r ponses revient m tiers 3 enfants lient le mot m dicament gu rir soigner sant On note de plus que 2 enfants Autres pensent quelque chose en lien avec le monde m dical ou param dical comme les termes Balance ou Recherche Il n y a toujours pas d enfants qui lient le mot m dicament dangereux grave allergie ce niveau Niveau 5 Le nombre le plus lev de r ponses rejoint l item Noms et classes de m dicaments avec 7 r ponses 6 enfants pensent des M tiers et 5 autres pensent v cu sympt me pathologie 2 enfants lient l id e du m dicament avec Gu rir soigner sant et 3 enfants avec Autres Alerte T l thon Aucun enfant ne pense dangereux grave allergie B Niveau 6 Le nombre le plus lev de r ponses va aux Noms commerciaux et classes de m dicaments 7 r ponses sur 24 5 enfants pensent v cu sympt me pathologie en dernier mot 29 J ai constat une r ponse surprenante Jouer que j ai class e dans l item Autres Aucun enfant ne fait d association entre m dicament et dangereux grave allergie On note 2 absences de r ponse dont 1 enfant absent ce jour l L enfant qui n a pas r pondu fut le dernier rendre sa feuille au bout d un quart d heure de r flexion il n avait a
5. 14 12 2001et le 6 04 2002 Rapport de Mission sur la Iatrog nie M dicamenteuse et sa Pr vention www inserm fr ethique 35 CONCLUSION J ai choisi de r aliser et de provoquer la situation qui pouvait r pondre mon questionnement de d part J ai mis en sc ne concr tement une situation d Education la sant partir de ma probl matique formul e avant tout En effet les tudes de Sant Publique partent d observations qui sont bas es sur l inqui tude de surconsommation de la part des fran ais des produits pharmaceutiques et sur l autom dication Je me sentais concern e en tant que future professionnelle de sant par ce probl me qui touche toute la population J ai donc li cette probl matique avec mon projet professionnel qui est celui de devenir infirmi re scolaire Est ce qu une infirmi re scolaire a un impact sur des enfants lors d actions d Education la sant Ma recherche m a permis de montrer les changements m me minimes soient ils dans la repr sentation des enfants sur les m dicaments Mais l importance de ce type d action m a plut t t d montr pendant les s ances en effet l int r t l investissement les questionnements et l engouement des enfants m ont r v l 9 z 9 que l on pouvait engager des changements d tat d esprit et tout cela sans appara tre forc ment dans un outil de recherche crit Je pense que l impact se fera sentir tout au long du d veloppement de
6. association entre m dicament et les noms et classes de m dicaments 4 enfants pensent v cu sympt me pathologie 1 enfant fait le lien avec dangereux grave allergie et 2 autres avec gu rir soigner sant Niveau 6 Pour ce dernier niveau 11 enfants ont pens des noms et classes de m dicaments Les items lieux v cu sympt me pathologie et gu rir soigner sant sont galit avec 3 r ponses chacun Aucun enfant ne fait le lien avec dangereux grave allergie 31 II 5 3 Carte associative n 1 et n 2 analyse comparative L histogramme a t tabli par rapport aux r sultats en pourcentage des tableaux cf annexe n 4 D pouillement des cartes associatives Ce graphique nous donne une vue d ensemble des r ponses sur la repr sentation qu ont les enfants sur le m dicament Cette tude se fait ind pendamment des niveaux En effet il me semble que la population tudi e est particuli re les enfants n ont semble t il pas cette notion d ordre et le mot class en 6 re position est certainement aussi important que celui plac en 1 position J ai partag mon tude en 3 parties les r sultats qui restent stables dans une marge de 1 1 les r sultats qui augmentent les r sultats qui diminuent R sultats stables 32 Les termes malade maladie sont autant repr sent s dans la ca
7. d veloppement de l coute au niveau du d pistage social et un d pistage infirmier biom trie compr hension est effectu dans le primaire orientation vers un sp cialiste si un probl me particulier est d pist Education la sant Vinfirmi re scolaire propose et m ne des actions qui sont int gr es dans le projet d tablissement ou labor es avec l aide de l enseignant en cole primaire Elle pr sente ses actions comme elle le d sire avec l aide de mat riels p dagogiques vid o th me plaquette qui lui sont propos soit par l Education Nationale des associations le Centre d partemental de Sant ou bien encore le Centre R gional de Documentation P dagogique B R les aupr s des l ves Gr ce sa fonction et sa pr sence l infirmi re scolaire pr sente un r le relationnel technique et ducatif envers les l ves et les diff rents acteurs professeurs personnels administratifs au coll ge services sociaux ducateurs attach s la commune Autour de ces derniers elle assure une pr sence quasi quotidienne dans les coll ges ce qui permet coute et soins courants ou d urgence Elle est aussi r f rente de sant dans les coles Les instituteurs interpellent Pinfirmi re en cas de probl mes particuliers sant environnement familial pour un enfant ou bien s ils ont le temps de promouvoir en collaboration avec elle une action d ducation la sant
8. en mati re d accident scolaire En cas de maladies chroniques et donc de prise r guli re de m dicaments l enseignant peut dans l int r t de l enfant donner lui m me ce traitement uniquement dans le cas de prise orale Les parents devront mettre la disposition du directeur ou de l enseignant le m dicament accompagn d une copie de l ordonnance m dicale en cours de validit ainsi que leur demande crite Circulaire n 99 181 du 10 11 1999 accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de la sant voluant sur une longue p riode dans les tablissements d enseignement public et priv sous contrat De plus Patrice QUENEAU Cf Annexe n 5 pr cise qu il faut que soient effectu s des changements profonds des habitudes de la soci t fran aise en particulier au niveau de la sant et de l hygi ne de vie Il explique que l information th rapeutique doit tre pr coce d s les classes primaires C est la QUENEAU Patrice page Internet consult e le 14 12 2001et le 6 04 2002 Rapport de Mission sur la Iatrog nie M dicamenteuse et sa Pr vention www inserm fr ethique 16 seule garantie d une assimilation d s le jeune ge de ce qu est r ellement un m dicament un produit pas comme les autres B R le aupr s des parents L enseignant se doit de pr venir les parents si l l ve pr sente des difficult s scolaires des troubles de sant ou des troubles du comportement Lor
9. l enfant Cf Annexe n 1 gt pour les filles une feuille de couleur rose sous la forme d une fleur avec 6 p tales num rot s de 1 6 gt pour les gar ons une feuille de couleur bleue sous la forme d un ballon de football avec 6 cases num rot es de 1 6 Sur chaque feuille est pr cis un num ro attribu chaque enfant sur une liste alphab tique poss d e seulement par l enseignante Ce num ro me permettra lors de l analyse des repr sentations de consulter ventuellement les dossiers m dicaux du Centre M dico Scolaire de Fontaine Une question peut tre soulev e par les liens faits par un enfant lors de la repr sentation et 1l peut tre int ressant de mettre en parall le l histoire de la sant de l enfant concern Les enfants ont eu un temps limit pour remplir cette repr sentation un quart d heure 21 IT 3 D roulement des diff rentes s ances II 3 1 Mise en place Au mois de d cembre 2001 je me suis mise en accord avec Mme B infirmi re scolaire pour mettre en place en janvier des s ances d ducation la sant sur le th me du m dicament Ces s ances ayant deux objectifs d finis informer des enfants sur le bon usage du m dicament mener bien l laboration de mon m moire II 3 2 Modalit s des s ances Ne connaissant ni le milieu et ni le niveau p dagogique et ducatif des enfants de 9 10 ans mon id e de d part sur ce
10. outil de recherche que j ai utilis les repr sentations sociales J ai donc cr e une situation d Education la Sant tout en appliquant mon outil de recherche PROBL MATIQUE J ai voulu que mon sujet de Travail de Fin d Etudes porte sur le th me des m dicaments leurs r gles de bon usage apprendre aux enfants et les conceptions qu ils en ont La r flexion que j ai men e m a conduite la probl matique suivante est ce que parmi de multiples intervenants instituteurs MJC m decin traitant famille Pinfirmi re scolaire peut aider l enfant se situer par rapport aux m dicaments En milieu scolaire j ai pu remarquer que la majorit des actions d ducation la sant portaient sur le tabac l alcool la sexualit la maltraitance etc Ce sont en effet des sujets d actualit qui sont importants dans le d veloppement de l enfant et de l adolescent Mais les m dicaments font partie de notre vie et du quotidien pour certaines personnes et enfants C est une base de connaissance que tous les enfants devraient acqu rir de fa on m thodique et claire C est l objectif que je me suis fix Je me suis int ress e des enfants de 9 10 ans environ de niveau CM 2 J ai cart de cette tude les enfants plus avanc dans le parcours scolaire En effet un niveau sup rieur d tudes tel qu au coll ge les enfants me semblent plus dispers s commencent s affirmer et semblent donc moins
11. tiser les informations sur les cas d enfants posant des probl mes 4 Organiser un suivi infirmier Elle assure un compl ment des bilans obligatoires par un suivi de l tat de sant des l ves actions de pr vention et d ducation en mati re d hygi ne et de sant individuelle et collective Ce sont les l ves signal s en bilan 5 6 ans les l ves signal s au cours de leur scolarit eme les l ves d un niveau donn de classe exemple CE2 5 Au cours de ce suivi elle effectue entre autres un entretien avec l l ve les examens bio m triques et bucco dentaire un d pistage des troubles sensoriels L infirmi re scolaire peut les orienter si besoin vers un professionnel comp tent et elle le signale au m decin scolaire Cela n cessite une collaboration efficace dans l int r t de l l ve 5 D velopper une dynamique d ducation la sant Circulaires n 98 108 juillet 1998 et n 98 237 novembre 1998 Ces actions inscrites dans le cadre d ducation la citoyennet visent permettre aux l ves de pouvoir faire des choix en toute connaissance de cause de d velopper leur sens critique et leur esprit de responsabilit Elles ont pour objectif de rendre l l ve acteur de pr vention Ces actions permettent galement de venir en aide indirectement aux l ves en situation difficile ou inqui tante absent isme repli sur soi usage de substances toxiques
12. REMERCIEMENTS Ce travail de fin d tudes m a sembl plus qu un travail de recherche il fut tr s formateur et m a ainsi permis de rencontrer des personnes motiv e professionnellement Tout d abord je tiens remercier H l ne FIAT ma guidante de Travail de Fin d Etudes qui m a soutenue et conseill e lors de l laboration abstraite et concr te de ce travail ainsi que Pascaline SUC pour son aide relative mon outil de recherche Je souhaite remercier pleinement Catherine SANZ infirmi re scolaire qui m a permis de d couvrir le milieu de la sant scolaire par son implication dans son m tier Mes remerciements vont aussi Nora ATABAK institutrice ainsi que les l ves de sa classe de CM 2 d une Ecole de Fontaine 38 ils m ont apport une aide pr cieuse lors de la mise en place de mon outil de recherche Mme DEBOCHAMP pharmacienne au C H S de Saint Egr ve m a aussi apport une aide mat rielle indispensable pour mes s ances aupr s des enfants Enfin je voudrais remercier mes parents ainsi que Magali Julien et Laure pour leur aide leurs conseils et leur soutien qui furent importants pour cette derni re ann e et ce travail SOMMAIRE INTRODUCTION UN Une 3 PROBLEMATIQUE 5 PARTIE I DEMARCHE DE REFLEXION o y y aa 7 I 1 L INFIRMIERE DE SECTEUR ET SES ROLES _ 8 I 1 1 Missions g n rales de l infirmi re scolaire I 1 2 R les aupr s des l ves I 1 3 Ac
13. ans les coles et les tablissements publics avertir le chef d tablissement De plus elle tient jour le cahier de l infirmi re note de service n 95 221 octobre 1995 les fiches infirmi re de renseignements remplies par les familles les r capitulatifs des inaptitudes sport et ateliers Elle assure d cret n 93 345 mars 1993 l administration des m dicaments prescris pour les traitements ambulatoires ou pour les projets d accueil individualis s ou des m dicaments vendus en pharmacie r pondant aux besoins des l ves et des personnels 3 Contribuer la visite m dicale obligatoire entre 5 et 6 ans C est un bilan de sant qui r sulte d un travail en quipe infirmi re m decin enseignants et psychologue scolaire L infirmi re scolaire participe la d tection pr coce des difficult s d apprentissage fin maternelle d but primaire selon les possibilit s que lui donne son r le propre ce qui comprend un entretien avec l enfant les examens bio m triques poids taille d pistage des troubles sensoriels d cret n 93 345 mars 1993 v rification des vaccins gt Optimisation maximum de ce bilan Acc s au carnet de sant retranscription des actes infirmiers sur le dossier de sant et suivi des avis donn s aux familles 10 A la fin des bilans d une classe l quipe m decin infirmi re psychologue scolaires et enseignant se r unit afin de synth
14. ant j ai not une absence de r ponse afin d entrer ses r ponses au d pouillement de la deuxi me carte associative J ai relev pour chaque niveau les r ponses les plus fr quemment donn es et les plus importantes pour mon analyse comme l item gu rir soigner sant ou l item dangereux grave allergie Niveau1 Les premiers mots que les enfants ont li s au mot m dicament sont des m tiers pour 6 d entre eux 5 autres enfants pensent au mot malade maladie ou bien encore un nom commercial ou une classe de m dicament aussi pour 5 autres On remarque que seulement 1 enfant fait une association avec le terme gu rir Aucun enfant ne pense dangereux grave allergie Niveau 2 Le deuxi me mot venant l esprit des enfants est toujours en majorit un m tier 7 r ponses et toujours un nom commercial ou une classe 7 r ponses Un seul enfant pense gu rir soigner sant On note encore ici l absence de r ponse au niveau de l item dangereux grave allergie 28 w Niveau 3 g me La moiti des enfants 12 r ponses pense en position un nom commercial ou une classe de m dicament C est le plus haut taux de l ensemble du tableau On note que 3 enfants lient m dicament gu rir soigner sant Aucun enfant ne pense dangereux grave allergie Niveau4 11 enfants ont li le m dicament
15. bien se pencher sur le choix des questions et il faut savoir se remettre en question soi m me pour que le questionnaire soit bien compris par tous les enfants Cette d marche est d licate et ses r sultats ne sont pas toujours le reflet de ce que pensent les enfants J ai donc pens que le mod le des repr sentations sociales pouvait facilement devenir ludique et donc d acc s plus simple pour les enfants de 9 10 ans Cependant l utilisation du mod le des repr sentations sociales tant tr s complexe et au vu du temps qu il m tait imparti pour laborer et concr tiser ce Travail de Fin d Etudes je n ai utilis qu une partie de cet outil les cartes associatives 20 II 2 Modalit s de mise en place J ai choisi de faire deux cartes associatives pour le m me groupe La premi re a t faite avant tout apport d informations de ma part aux enfants cela correspond au d but de la s ance n 1 sur 5 J ai ensuite encha n une s rie de s ances d information sous forme ludique jeux de r les questions r ponses laboration d affiches Les enfants ont norm ment appr ci ces moments et leur participation fut importante A la derni re s ance je leur ai propos la m me repr sentation afin de rep rer les changements d id es et d association par rapport au terme m dicament Concr tement la repr sentation se pr sente sous deux formes et deux couleurs diff rentes selon le sexe de
16. cises aux enfants L institutrice a g r l autre moiti de la classe et a aid un groupe de travail sur un jeu Sa p dagogie et ses id es ont permis de faciliter l bauche d un jeu sachant que cette cr ation n est pas facile avec le peu de temps disposition et avec des enfants comme principaux auteurs Ce type de travail les a vivement int ress s et m a permis de voir o ils en taient au niveau de leur connaissances sur le m dicament S ance n 5 5 03 2002 Dans un premier temps les enfants ont rempli les cartes associatives Je leur ai donn les m mes consignes que pour la premi re fois et accord le m me temps pour faire cet exercice Cette fois ci et contrairement la premi re fois ils les ont rempli de fa on rapide et en cinq minutes ils m ont rendu leur feuille Etait ce le signe qu ils avaient appris suffisamment de nouveaux termes sur le m dicament ou bien qu ils voulaient aller plus vite que leur camarade ou qu ils 25 pr taient moins d attention sachant que ce n est pas un contr le des connaissances Dans un second temps nous avons continu travailler en deux groupes et r pondre leurs interrogations Une enfant a amen ce jour l un prospectus que l on trouve en pharmacie sur la pr vention des accidents domestiques avec un chapitre sur les m dicaments et leurs pr cautions d usage L enseignante m indiqua en outre que les enfants en parlaient la maiso
17. d sur le point de d part de la premi re s ance Lors de cette rencontre j ai demand aux enfants d amener une bo te de m dicaments vide Nous avons fix au d part trois s ances les suivantes sont venues s ajouter en fonction du temps dont les enfants avaient besoin Les enfants mais aussi l enseignante furent tr s demandeurs de mon action en grande collaboration avec Mme B Tout au long des s ances j ai appr ci l investissement de l enseignante qui fut importante tant au niveau p dagogique aide apport e que de la sympathie gt S ance n 1 15 01 2002 Dans un premier temps je me suis pr sent e aux enfants nom fonction et but de mes interventions Ils ont pu me poser des questions sur le but de mon m moire sur ce qu on allait faire ensemble concr tement etc Dans un second temps j ai fait remplir chaque enfant la premi re carte associative du m dicament cf Annexe n 1 Je leur ai expliqu dans quels buts ils devaient la remplir et indiqu que je leur montrerai les r sultats Ceci est important pour les enfants afin qu ils comprennent que ce qu ils font a un but pr cis et que tout se fera double sens Le temps donn leur fut indispensable et utilis jusqu la derni re minute Dans la derni re partie de cette s ance l infirmi re scolaire et moi avons cr e une dynamique autour des bo tes de m dicaments que les enfants avaient apport es Nous avons voulu conna tre leur
18. de l ducation la sant cf circulaire n 97 123 du 23 05 97 En effet l ducation la sant doit s inscrire dans un projet ducatif global cf circulaire 98 237 du 24 11 98 relative aux orientations pour l ducation la sant l cole et au coll ge qui s appuie sur une transmission MEIRIEU Philippe L cole mode d emploi ESF Editeur 1995 187p Collection P dagogie p 85 Ibid p 97 15 des savoirs l organisation du cadre de vie l cole et des activit s ducatives L cole a un r le majeur en mati re de d couverte et de respect du corps et aussi d apprentissage des r gles d hygi ne Il convient donc d ins rer l implication active des l ves et l association des parents dans des projets en lien avec les programmes relatifs l ducation la sant En outre l enseignant vit le quotidien avec ses l ves il est le premier acteur au titre de la pr vention et de l ducation la sant Il peut tre ventuellement la premi re personne que l enfant pr viendra en cas de probl mes graves inceste probl mes familiaux ou le premier t moin de la d compensation d une maladie L enseignant ne doit pas prendre la responsabilit de donner un m dicament aux enfants En cas de maladies aigu s l enfant restera chez lui si un traitement s impose car aucun m dicament ne doit tre laiss aux enfants pr sents l cole Loi du 5 04 1937 article 2 responsabilit de l Etat
19. e scolarit 14 III L enseignant Quelques acquis de d part 1 L cole est un lieu o rien n est jamais totalement d termin ou quelque chose reste encore possible La fonction de l cole est bien la transmission des savoirs Mais l apprentissage ne se d cr te pas Il s effectue pour chacun de mani re active et singuli re Se F DI D Et c est l apprentissage r ussi qui l cole est v ritablement ducatif A R le aupr s de l enfant L enseignant est certainement le premier intervenant institutionnel aupr s de l enfant avoir un impact aussi fort sur son instruction et son ducation Il apporte un cadre une structure stable n cessaire l enfant qui a besoin de plusieurs rep res afin de se construire suivant des param tres diff rents De par cet aspect d adulte r f rence et de ses connaissances dans des domaines largis math matiques Sciences de la Vie et de la Terre l enseignant apporte aussi une v rit et une valeur d exemple dans son comportement aux yeux de l enfant L cole sa nature de communaut de vie charg e de fournir l enfant un environnement chaleureux et de lui permettre de croitre et de se structurer sur le plan affectif Il doit dans le cadre de ses comp tences apporter les bases de connaissances au niveau des mati res scolaires math matiques fran ais mais aussi au niveau de l ducation la citoyennet et
20. e crite des parents J ai ensuite distribu le guide le bon usage du m dicament Cf Annexe n 2 que j avais r dig aux enfants et l institutrice Ils l ont lu ensemble en dehors des s ances en raison du manque de temps S ance n 3 8 02 2002 J ai voulu que les enfants r alisent un exercice pour d montrer qu ils avaient compris tout ce que Mme B et moi nous leur avions expliqu sur les m dicaments De plus les confronter une laboration d explications de leur part les m ne forc ment poser des questions non abord es pr c demment Pour ceci nous avons s par la classe en deux J ai demand chacun des groupes de une action destin e informer leurs camarades Ils ont travaill 24 partir du guide distribu lors de la s ance n 2 et de ce qu ils avaient retir de nos explications Au bout de 20 minutes de r flexion avec les enfants nous sommes arriv s 3 groupes de travail gt sketches 2 laboration d affiches qui seront mises dans le hall de l cole gt cr ation de jeux qui seront anim s au sein de la classe au cours des s ances suivantes Cf Annexe n 3 S ance n 4 1 03 2002 Nous avons continu travailler en deux groupes sur les id es des enfants Ils ont commenc mettre en uvre leurs affiches les sketches et les jeux L infirmi re et moi avons g r une moiti de classe afin de pouvoir donner des explications pr
21. enfants J ai donc comparer les avantages et les inconv nients qui m ont paru importants pour chacun REPRESENTATION SOCIALE Avantages Inconv nients Facilit de compr hension Manque de pr cision sur le th me Facilit de r ponse Manque d explication sur les r ponses Acc s un large ventail du th me Ludique Plusieurs mises en forme possibles Spontan it Libert de r ponse Les repr sentations sont en fait de simples cartes Elles se composent d une case principale comportant le th me que l on veut tudier un seul mot suffit au milieu de plusieurs autres Le nombre des autres cases fait parti du choix de l analyste et il est possible de faire plusieurs niveaux c est dire des liens Les sujets ici les enfant doivent donc remplir les cases p riph riques la case centrale Voir annexe n 1 19 LE QUESTIONNAIRE Avantages Inconv nients Possibilit s d expliquer les Influence des questions sur les questions r ponses Centrage des r ponses Difficult s de compr hension des questions pour les enfants Possibilit s de poser diff rentes Acc s difficile l esprit des enfants questions sur le th me Absence du c t ludique Aupr s des enfants il est toujours difficile d appr cier l impact de nos enseignements Le questionnaire ne me semblait pas le meilleur outil de recherche aupr s d eux car il faut
22. estin soigner mais dangereux et donc prendre avec pr caution Le r sultat de ma recherche qui m a paru le plus important appara t au niveau de la carte n 2 En effet 3 des enfants font le lien entre Dangereux grave allergie et le mot m dicament alors qu aucun ne le faisait au premier exercice Or mes actions d Education la sant portaient davantage sur l ensemble des pr cautions d usage et des risques que comportaient les m dicaments que sur le m dicament en g n ral Nous avions labor des affiches et le choix des th mes fait par les enfants portait sur les conseils de bon usage et sur les dangers des m dicaments cf annexe Id es des enfants pour informer leurs camarades Un autre groupe avait choisi de mettre en sc ne un jeu de r le sur l acc s trop facile de l armoire pharmacie Les enfants taient donc dans ces actions enti rement acteurs de pr vention Parall lement l id e de gu rir soigner sant a diminu Il est important comme le souligne Patrice QUENEAU que le public ne confonde pas sant et soins et donc assimile la sant l usage de m dicaments Il peut donc tre int ressant que les enfants aient cette notion qu ils consid rent non pas le m dicament comme un jouet item Autres dans la carte n 1 ni comme un produit banal de notre vie et de notre sant L augmentation de l item Noms et classes de m dicaments peut s expliq
23. et n 98 936 du 13 octobre 1998 relatif aux dispositions statutaires communes applicables aux corps des infirmi res et infirmiers des services m dicaux des administrations de l Etat Articles 226 13 et 226 14 du Code P nal Ouvrages MEIRIEU Philippe L cole mode d emploi ESF Editeur 1995 187p Collection P dagogie Pratiques sociales et repr sentations Revues NYS Jean Fran ois Infirmi res scolaires des missions tendues mais des moyens insuffisants Revue de l infirmi re Septembre 1999 n 52 p 14 16 La sant des jeunes en milieu scolaire Soins Octobre 1998 n 629 p 29 32 Contacts 38 Le bon usage du m dicament 88 rue de la Faisanderie 75 782 PARIS Cedex 16 A D E S S I Association D partementale d Education Sanitaire et Sociale de l Is re 23 avenue Albert 1 de Belgique 38 000 GRENOBLE Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant A F S S A P S 143 147 Bd Anatole France 93 285 SAINT DENIS cedex Sites Internet LAGARDERE Marie Laure page consult e le 14 12 2001 R sum du rapport n 1999025 IGAS et n 99 0009 IGAEN relatif au dispositif m dico social en faveur des l ves http perso club internet fr tberthou rapports dispositifmedicosocial html QUENEAU Patrice page consult e le 14 12 2001 le 6 04 2002 et le 13 05 02 Rapport de Mission sur la Iatrog nie M dicamenteuse et sa Pr vention www inserm fr e
24. l coute des adultes et des conseils de pr vention L adolescent a d j acquis les habitudes d hygi ne de vie de ses parents il est dans un moment de sa vie o il peut tre autonome mais aussi ou son d sir d ind pendance fait qu il n est pas forc ment l coute de l adulte De plus les professeurs ont peu de temps consacrer l ducation la sant car ils ont un programme charg et n ont que quelques heures chacun consacrer aux coll giens Les enfants de CM 2 sont un ge o ils sont encore l coute de l adulte et l enseignant peut mener l action de pr vention sur l ensemble de l ann e scolaire Enfin j avais comme objectif que mon action d ducation qui m a permis d laborer mon analyse soit efficace et puisse connaitre un suivi Mme A institutrice d une cole primaire de Fontaine m a montr son int r t pour ce type d ducation la sant et m a donc accompagn e ainsi que l infirmi re scolaire Mme B tout au long de mon action PARTIE 1 D marche de r flexion I L infirmi re de secteur et ses r les A Missions g n rales de l infirmi re scolaire M diation position interm diaire en lien avec diff rents intervenants Pinfirmi re scolaire tient un r le de m diateur dans tous les probl mes sociaux maltraitance Elle est en contact avec les services sociaux le m decin scolaire les professeurs d coles des coll ges et les parents D pistage
25. l enfant Son attention sera davantage attir e d s qu il entendra parler ou sera amene prendre des m dicaments C est donc plus tard que les r percussions se feront sentir J ai au moment de l laboration concr te de ce Travail de Fin d Etudes v cu et d couvert d autres th mes du milieu scolaire Effectivement beaucoup de composantes de la sant scolaire m int ressent et tudier des particularit s comme les Unit s P dagogiques d Int gration auraient pu s av rer riches et nouvelles Malgr tout le th me du bon usage des m dicaments m a passionn car il nous concerne tous et l ducation la sant faite par une infirmi re concerne tous les enfants de notre soci t 36 L implication et l int r t des enfants d une institutrice et d une infirmi re scolaire m ont fait vivre une exp rience enrichissante formatrice tant au niveau professionnel que personnel J ai v cu une action d ducation et de pr vention qui fut tr s forte et enrichissante pour moi et j esp re qu elle l a t tout autant pour ces enfants 37 R FERENCES Textes l gislatifs Bulletin Officiel de l Education Nationale Sp cial n 1 du 25 01 2001 B O n 41 du 18 novembre 1999 B O n 28 du 9 juillet 1998 Circulaire n 2001 014 du 12 janvier 2001 Missions de infirmi res de l Education Nationale B O n 1 du 7 janvier 1999 Circulaire n 99 181 du 10 11 1999 Circulaire n 98 237 du 24 11 1998 D cr
26. mi re doit maintenir une pr sence de 50 de son temps en coll ge et contribuer la visite m dicale entre 5 et 6 ans J ai donc souhait pr senter un th me g n ral qui touche tous les enfants le m dicament En effet le m dicament comporte des risques importants que l enfant doit conna tre Par la circulaire n 98 108 du 1 juillet 1998 et n 98 237 du 24 novembre 1998 l infirmi re participe la politique de l Education Nationale en mati re de pr vention et d ducation la sant Cette politique vise rendre les l ves responsables autonomes et acteurs de pr vention D s le d but de ma 3 ann e je voulais que mon sujet de travail de fin d tudes ait un lien avec le milieu scolaire et j ai donc choisi mon stage de Sant Publique en fonction de cet objectif Je souhaitais mettre pleinement ce stage profit car ce milieu m int resse professionnellement Dans le cadre de mon travail de recherche j ai donc mis en place une action d ducation la sant sur le th me du Bon Usage du M dicament durant ce stage de Sant Publique Cette action a t labor e en accord et avec l aide d une infirmi re scolaire et d une institutrice que je nommerai respectivement Mme B et Mme A Nous verrons en premier lieu quelle r flexion j ai men sur les actions et les r les de l infirmi re scolaire dans l environnement de l enfant Puis nous nous pencherons plus pr cis ment sur l
27. n et rep raient leur niveau les probl mes et les erreurs que leur parents pouvaient commettre Tout cela me prouva que mes actions d ducation la sant avaient un impact et me d montra l investissement que les enfants en faisaient 26 II 4 D pouillement des cartes associatives J ai eu d pouiller 48 cartes associatives 2 x 24 J ai tout d abord observ les r sultats la qualit des mots que les enfants avaient inscrit et leur fr quence J ai d cid de classer les mots selon les 10 items suivants Mots maladie malade Noms commerciaux de m dicaments et formes M tier Lieu Support ou informations du m dicament bo te notice V cu sympt me pathologie Dangereux grave allergie Autres Pas de r ponse J ai compt tous les mots m me les plus surprenants item Autres Ce type de d pouillement a t fait pour la premi re s rie de cartes associatives et de la m me fa on pour la seconde Les r sultats sont pr sent s dans un tableau Cf Annexe n 4 D pouillement des cartes associatives 27 II 5 Analyse des r sultats II 5 1 Carte associative n 1 analyse niveau par niveau Niveau case p riph rique de la case centrale Le niveau 1 correspond la p tale ou la case du ballon num ro 1 Cf Annexe n 4 Il y a 24 l ves dans cette classe Le jour de la premi re carte associative il manquait un enf
28. nt b nins ou graves baisse de l audition trouble de la vue sont d tect s tr s t t Ceci peut tre en partie le b n fice des bilans et des suivis m dicaux et infirmiers en milieu scolaire De plus le souci de la sant des jeunes et de leur hygi ne de vie est int gr dans l acte p dagogique travers l ducation la citoyennet l ducation physique et sportive Les actions d ducation la sant doivent faire partie explicitement du projet d tablissement afin d impliquer toute l quipe ducative La pr vention sanitaire tabac drogues hygi ne de vie est indispensable pour des raisons de sant publique Elle permet une diminution des risques et une meilleure ma trise des d penses de sant publique L volution des id es des Fran ais ne tient qu la compr hension et l adh sion de ces actions pr ventives et pour ceci il est toujours bon de commencer chez les enfants Le choix du sujet de ce travail de fin d tudes n est pas n d une situation v cue au cours de mon cursus l Institut de Formation en Soins Infirmiers ni au cours de ma vie priv e Mon projet professionnel est de devenir infirmi re scolaire quel pourrait tre alors l importance de mon futur r le aupr s des enfants en milieu primaire Malheureusement le temps consacr l ducation la sant et aux diverses interpellation par les enseignants semble insuffisant puisqu une infir
29. rmations sur les l ves le travail en r seau est une n cessit entre services de l ducation nationale m decins infirmi re assistante sociale psychologue P M I et centres de planification Services hospitaliers m decins g n ralistes Secteurs de psychiatrie et de p dopsychiatries D D A S S Toutes les personnes ayant des responsabilit s aupr s des jeunes juges des enfants maires lus responsables en mati re de sant associations de parents Aide Sociale l Enfance E R les aupr s des parents Lors des bilans obligatoires de la g me ann e elle demande la pr sence facultative lors des actions de l infirmi re mais obligatoire lors du bilan m dical d un des deux parents pour avoir des renseignements compl mentaires pour leur donner des conseils de sant ou bien leur demander de consulter un sp cialiste si un probl me particulier est soulev ophtalmologue dentiste orthophoniste Pour le dernier item elle donne un avis de consultation confidentiel que les parents doivent lui retourner rempli par le sp cialiste Si cela n est pas fait elle leur envoie une lettre de suivi qui relance la requ te Au coll ge elle contacte les parents si l enfant n est plus en mesure durant la journ e de suivre les cours pour des raisons de sant fi vre vertiges en cas d urgence ou d accident au sein de l tablissement Elle envoie de plus les avis
30. rte n 1 8 qu au niveau de la carte n 2 9 Les lieux h pital pharmacie restent stables de 7 8 Les mots class s dans l item Autres sont repr sent s de mani re gale 4 b R sultats en augmentation On peut remarquer que 34 des r ponses dans la carte n 1 concernent les noms commerciaux et classes de m dicaments et passent 39 au niveau de la carte n 2 L item V cu sympt me pathologie augmente de 9 11 Aucun enfant ne fait le lien entre le m dicament et l id e dangereux grave allergie au niveau de la carte n 1 mais ils sont 3 faire ce lien au niveau de la carte n 2 b R sultats en diminution L item des m tiers arrive un taux de 19 dans la carte n 1 et passe 17 dans la carte n 2 6 des enfants pensent un support de m dicaments au niveau de la carte n 1 ce taux diminue 4 au niveau de la carte n 2 8 des enfants ont li le mot m dicament gu rir soigner sant dans la carte n 1 et seulement 6 font ce lien dans la carte n 2 L item Pas de r ponse est 5 au niveau de la carte n 1 cause de l absence d un enfant J ai consid r que ses r ponses pour la carte n 2 pourraient tre importantes 33 SYNTHESE Selon Patrice QUENEAU Cf Annexe n 5 l information th rapeutique doit tre engag e le plus t t possible afin que les enfants consid rent le m dicament comme un produit d
31. s lacunes relatives aux m dicaments distribution prescription symboles sur l emballage et nous avons donc apport les explications n cessaires Ils ont pu poser librement leurs questions 23 qui restaient dans le cadre du th me Au cours de cette premi re s ance j ai rep r leurs limites et leurs possibilit s et c est ce qui nous a permis de faire le choix d orientation de nos s ances La lecture simple des cartes associatives qu ils avaient remplies m a permis aussi de choisir les axes des s ances gt S ance n 2 25 01 2002 A la demande de l institutrice l issue de la s ance n 1 nous avons mis en sc ne un cas r el d une petite fille de la classe Elle est assez souvent angoiss e et sa maman lui administre de la Ventoline pour la calmer sans ordonnance Elle am ne ce m dicament l cole Nous avons jou l institutrice l infirmi re scolaire et moi une sc ne se rapprochant de ce cas r el pour montrer les risques exemple malaise vertiges naus es que cela peut faire encourir l enfant ainsi qu l institutrice sur le plan l gal Les enfants ont vivement r agi et ont m me voulu rejouer la sc ne selon les r gles de prescriptions A l issue de la s ance l infirmi re et moi avons expliqu les r gles de proc dure en cas de maladies chroniques asthme etc en indiquant tous les documents que les parents doivent fournir ordonnance en cours de validit demand
32. s s ances tait en grande partie bas e sur une didactique tr s th orique et un apport d information important L aspect d un expos me semblait le plus adapt et le plus efficace pour que les enfants ne ressortent pas vides de ces s ances Le rapport didactique r ussi est toujours ducatif Il est ducatif parce que la connaissance outille l individu et se r percute sur sa personnalit toute enti re Il est ducatif parce qu un rapport humain qui s tablit sur des bases claires contractuelle aux termes desquelles un objectif est pos des moyens sont donn s une valuation est pr vue permet d RE i REE 4 l individu de mieux comprendre et maitriser sa propre existence Sur les conseils de l infirmi re scolaire et de l institutrice il sembla pr f rable de mener ces actions d Education la sant de fa on plus ludique afin de permettre aux enfants d tre acteurs de leur ducation gt 1 rencontre MEIRIEU Philippe L cole mode d emploi ESF Editeur 1995 187p Collection P dagogie P 98 99 22 J ai rencontr en Janvier Mme A pour mettre en place des actions de pr vention et d ducation la sant Elle est enseignante dans une classe de CM2 de Fontaine et est souvent en lien avec Mme B Elle fut tr s enthousiaste et int ress e par ces s ances qui font participer activement les enfants et dont le th me est une base de l hygi ne de vie Nous nous sommes mises d accor
33. sque l enfant est malade ou pr sente des sympt mes pendant sa journ e l cole l enseignant doit contacter ses parents pour leur confier l enfant L enseignant informe les parents du contenu des journ es de l enfant et des actions d ducation la sant et la citoyennet Ces informations sont n cessaires pour impliquer au maximum les parents dans le cursus et l volution de leur enfant C R le aupr s de l infirmi re scolaire En rep rant certains probl mes particuliers ou pour r pondre un questionnement manant des enfants l enseignant peut interpeller l infirmi re scolaire qui l aidera dans une action de pr vention pr cise selon les besoins des enfants p dophilie hygi ne m dicaments Il participe pleinement aux s ances d ducation la sant afin d aider l infirmi re au niveau p dagogique ou d expliquer certains comportements des enfants De plus il signale soit l occasion des bilans dans le cas des enfants de 5 6 ans soit durant l ann e scolaire les cas d enfants lui posant des probl mes difficult s de compr hension d apprentissage troubles du comportements etc Il participe donc aux r unions de synth se la fin des bilans concernant sa classe Ces r unions sont constitu es de l infirmi re le m decin scolaire la psychologue scolaire 17 PARTI E 2 L outil de recherche II I Choix de l outil Deux outils m ont sembl int ressant utiliser aupr s des
34. thique MOULIN Patrick page consult e le 19 12 2001 Missions des infirmi res de l Education Nationale www geocities com patrick_moulin_fr c2001_014_ide_en html Anonyme page consult e le 19 12 01 www infirmiers com infirmiers loi php4 F CP E page consult e le 5 01 2002 La sant scolaire http perso wanadoo fr fcpe08 fcpe08 sante htm 39 http afssaps sante fr www cfes sante fr S P S F E page consult e le 8 01 2002 Distribution de M dicaments l Ecole http www edres74 cur archamps fr organism spsfe fat guide medistri html CALIN Daniel page consult e le 14 12 2001 Accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de sant voluant sur une longue p riode dans le premier et second degr http perso club internet fr tberthou reglementation longueperiode htm 40 ANNEXES Annexe n 1
35. tions I 1 4 Contexte partenarial I 1 5 R les aupr s des parents L 2 LES PARENTS 2 n 14 I 2 1 R les aupr s de leur enfant I 2 2 R les aupr s de l infirmi re scolaire I 3 L ENSEIGNANT ns 15 I 3 1 R le aupr s de l enfant I 3 2 R le aupr s des parents I 3 3 R le aupr s de l infirmi re scolaire PARTIE II L OUTIL DE RECHERCHE ne 18 II 1 Choix de POUSSE L 19 II 2 Modalit s de mise en place ________ fj O a 21 II 3 D roulement des diff rentes s ances 22 II 4 D pouillement des cartes associatives 27 II 5 Analyse des r sultats _ 12 2iccccccccccccccccccccccccccccccccccccciccc 28 SONT RSR 0 34 CONCLUSION eee ere 36 REFERENCES 2 22 0 2222222222222222 222222022222221 38 ANNEXES 41 INTRODUCTION Aujourd hui dans un contexte de plein essor des technologies m dicales les contacts du public avec les professionnels de sant sont fr quents et la prise de m dicament se banalise La pr vention doit intervenir d s la plus petite enfance par cons quent le milieu scolaire joue un grand r le dans la pr vention et le contr le de la sant des jeunes enfants avec le passage de la Protection Maternelle et Infantile puis celui de la M decine Scolaire appel plus exactement Service de la Promotion de la Sant en Faveur des El ves Les travaux du Haut Comit de la Sant Publique montrent que pour les enfants les probl mes de sa
36. ucun mot en lien avec m dicament qui lui venait l esprit II 5 2 Carte associative n 2 analyse niveau par niveau Il n y avait aucun absent ce jour l et les cartes associatives ont t remplies en 5 minutes au lieu d un quart d heure w Niveau 1 Les premiers mots auxquels les enfants pensent sont les Noms et classes de m dicaments 7 r ponses Suivent les m tiers qui concernent 5 enfants et le mot malade maladie pour 4 autres On note que 1 enfant pense dangereux grave allergie et 2 enfants pensent gu rir soigner sant B Niveau 2 Les mots les plus fr quemment cit s ce deuxi me niveau sont les noms et classes de m dicaments avec 10 r ponses sur 24 5 autres pensent des m tiers 1 enfant fait le lien avec dangereux grave allergie et 1 autre avec gu rir soigner sant m Niveau 3 10 enfants pensent des noms et classes de m dicaments ce niveau 7 r ponses concernent les m tiers 30 Aucun enfant ne fait le lien entre le mot m dicament et dangereux grave allergie ou gu rir soigner sant w Niveau 4 8 enfants font l association avec les noms et classes de m dicament L autre majorit 4 r ponses concerne les m tiers 1 enfant pense dangereux grave allergie L item Autres concerne 3 enfants z Niveau 5 10 enfants ont fait l
37. uer sur le fait que l infirmi re et moi avons insist sur les diff rentes formes de m dicaments De plus les enfants ont montr un int r t particulier les conna tre Par exemple un groupe a voulu laborer des affiches sur les diff rentes formes g lules sirop des m dicaments QUENEAU Patrice page Internet consult e le 14 12 2001 et le 6 04 2002 Rapport de Mission sur la Tatrog nie M dicamenteuse et sa Pr vention www inserm fr ethique 6 e Ibid 34 L tude que j ai pu mener montre qu une action d Education la sant m me minime soit elle peut faire voluer la repr sentation qu ont les enfants propos des m dicaments Cela montre galement l importance du sens qu on lui donne et des points sur lesquels on insiste formes des m dicaments dangers pr caution etc L outil de recherche ne refl te peut tre pas l int gralit des changements d esprit provoqu s au niveau des enfants Un questionnaire de type Questions Choix Multiples aurait pu pr ciser les connaissances apport es par ces s ances Mais il y a sans doute une autre raison ces r sultats peu diff rents Patrice QUENEAU pr cise que les effets attendus de cette composante de l ducation la vie s observeront long terme c est dire que les r sultats se feront ressentir plut t au moment o l enfant sera en mesure de prendre des d cisions pour lui m me 7 QUENEAU Patrice page Internet consult e le
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