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1. Aide m moire des principales questions traiter en foresterie R colte et approvisionnement du bois La quantit et la qualit des produits ligneux requis Les fluctuations pr visibles dans le temps Les facteurs pr visibles de r duction de la demande Les ressources foresti res existantes dans le voisinage Leur capacit de production en volume et en type de produit L existence d espaces prot g s ou d autres sites importants Lexistence de zones exploiter en priorit Laccessibilit La distance aux sites d accueil des r fugi s Les besoins en transport Les accords d exploitation avec les propri taires Le mode d approvisionnement approvisionnement centralis organis ou r colte contr l e par les r fugi s eux m mes Les mesures de contr le et de protection Le soutien des collectivit s locales et ou des partenaires de mise en ceuvre Programmes de plantations Les objectifs et motifs des plantations Le type de boisement ou reboisement plantations conventionnelles syst mes agroforestiers ou plantations d enrichissement Le site de plantation Les esp ces planter La disponibilit de mat riel v g tal planter ou de semences pour la production des plants n cessaires La n cessit de cr er une p pini re Le type de p pini re n cessaire sa capacit de production sa gestion Le calendrier Le transport des plants L organisation des travaux de plantation Le mode de plan
2. de fonds et de personnel pour la pr paration la mise en oeuvre et le zie d 3 suivi des plans de gestion forestiers 9 PME existants Par ailleurs ils ne b n ficient souvent pas de m canismes permettant d assurer la participation active de toutes les parties prenantes la planification des for ts et au d veloppement Consid rant cet tat de fait et les pressions concurrentes au sein desquelles doivent o e u v r e r gts le et ses partenaires op rationnels est il raisonnable d envisager des actions sp cifiquement con ues en faveur de l environnement Et dans le cas o elles seraient prises quelles en seraient les probabilit s de r ussite Lexp rience montre que m me avec des ressources limit es une planification et une gestion soigneuse de l environnement sont susceptibles de donner de bons r sultats lors des op rations d urgence de soins et d entretien puis de rapatriement et ce au b n fice de toutes les personnes concern es L utilisation de r chauds conomes en nergie par exemple permet de r duire le temps pass ramasser du bois de limiter les risques d agression auxquels chacun s expose en sortant du camp et d conomiser sur les d penses si le bois de feu doit tre achet S cher et fendre le bois des habitudes toujours encourag es dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s r duit les temps de cuisson et la fum e dans les locaux d
3. savoir celle des g nes celle des esp ces et celle des cosyst mes La diversit g n tique concerne les variations qui existent entre des populations ou au sein de chaque population d une m me esp ce La diversit sp cifique correspond au nombre d esp ces diff rentes plantes animaux ou micro organismes qui sont pr sentes sur un site donn aussi richesse sp cifique La diversit des cosyst mes se rapporte la vari t des cosyst mes des habitats des types forestiers ou des communaut s biologiques chacun compos d un ensemble d esp ces et de g nes qui lui est propre et caract ris par des conditions climatiques et daphiques bien pr cises B cheronnage exploitation foresti re Ensemble des op rations d abattage de fa onnage et de transport du bois hors du site d exploitation Capacit limite capacit de charge capacit de tol rance Densit maximale ou nombre maximum d individus d une esp ce qu un cosyst me est capable de supporter tout en pr servant sa productivit son adaptabilit et ses capacit s de r g n ration D boisement d forestation Diminution de la couverture arbor e moins de 10 de la surface au sol D gradation foresti re Alt ration de la for t par diminution de la couverture arbor e d une couverture ferm e une couverture clairi r e puis lacuneuse entra nant des r percussions pr judiciables pour le peupl
4. Partout sur la plan te les populations humaines d pendent des zones bois es pour une grande diversit de produits mat riels et de services souvent m connus tels que la stabilisation des sols et la r gulation des r serves en eau Il en va de m me avec les r fugi s et les rapatri s Beaucoup de communaut s de r fugi s d hier d aujourd hui ont t et sont encore connues pour leur profond respect de la nature et leurs connaissances fines en mati re de gestion des ressources naturelles D autres ont moins conscience de leur environnement peut tre du fait d avoir eu mode de vie ax sur des d placements saisonniers peu propices au d veloppement d un int r t particulier pour un arbre ou un site forestier Pourtant lorsque des populations sont forc es de vivre dans des conditions surpeupl es qui leur sont souvent peu famili res et qu elles n ont ni d sir es ni cr es elles n ont souvent pas d autres options que de se tourner vers le milieu naturel qui les entoure pour pouvoir survivre Dans de tels contextes l environnement peut se trouver expos de multiples atteintes Il est peu de situations m me de rivaliser avec les conditions qui pr valent en cas d afflux de r fugi s besoin urgent de mat riaux de construction pour s abriter des l ments besoin de bois sec ou d un combustible quelconque pour cuire les aliments et se chauffer besoin de nourriture et de substances m dicinales
5. Les techniques utilis es varient souvent consid rablement en fonction des esp ces et des conditions climatiques et tout particuli rement de la dur e de la saison s che Les semences sont g n ralement sem es sur des lits de semis elles germent les plantules se d veloppent jusqu pr senter trois quatre feuilles Selon les esp ces cette premi re phase dure de 1 3 mois Le mode de semis diff re en fonction de la taille des semences les semences les plus grandes Anacardium Tectona sont plac es dans des trous individuels les petites Cedrela sont sem es en ligne tandis que celles de tr s petite taille Eucalyptus sont sem es la vol e Les esp ces grosses graines Acacia Tectona Khaya Afzelia sont fr quemment sem es directement dans leur sac individuel en poly thyl ne Juste apr s le semis le lit doit tre prot g du soleil par des crans en divers mat riaux locaux Les plantules sont souvent repiqu es pour obtenir des plants plus robustes dot s d un syst me racinaire P 9 nn plus dense Le repiquage n cessite une certaine d licatesse pour viter d abimer les racines les plus fragiles Les plantules peuvent tre repiqu es dans des conteneurs individuels sacs ou tubes en poly thyl ne de plantu q r poly thy grande taille 22 cm de hauteur et 18 cm de diam tre ou plus petits 13 cm de hauteur et 7 cm de diam tre ou nouveau dans des planches de semis
6. i Gestion foresti re ENIM 111034 d accueil de r fugi s x Lll Un manuel de pratiques rationnelles Pe FE GESTION FORESTI RE EN CONTEXTE D ACCUEIL DE REFUGIES UN MANUEL DE PRATIQUES RATIONNELLES a fi UN INH CR Commissioner for Refugees Union mondiale la nature base promu ivl les R fugi s Remerciements Notre pr cieuse reconnaissance est address e l Union mondiale pour la nature UICN Gland Gen ve pour leur expertise et comp tence dans la r vision de ce manuel gestion foresti ere en contexte d acceuil de r fugi s Nous exprimons nos remerciements aux coordonnateurs et agents de liaison responsable des activit s pour l environnement sur le terrain et galement aux autres coll gues pour la pertinence de leurs commentaires et de leurs contributions la r alisation de cette publication Illustrations pr par es par Dorothy Migadee Nairobi Kenya Image couverture et arri re plan Jim Thorsell Conception graphique LIV Com S rl Morges Suisse Imprim par SroKundig Gen ve Suisse Produit par l Unit de l environnement Section de l appui technique HCR Gen ve et l UICN ao t 2005 Table des matieres Glossaire et acronymes R sum 1 Introduction 1 1 La gestion des for ts pendant les op rations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s 1 2 Pourquoi le s int resse t il l environnement Les objectifs et le mode d e
7. Lancer des campagnes de sensibilisation l environnement et am liorer les techniques de suivi et d valuation Cette approche peu on reuse devrait normalement contribuer att nuer la pression exerc e sur les for ts naturelles promouvoir une agriculture plus adapt e et plus efficace g n rer des revenus qui font actuellement cruellement d faut et r duire le niveau de malnutrition Foresterie paysanne Objectifs multiples et socio conomiques int ressant directement les producteurs consommateurs et contribuant leur autosuffisance Moyens techniques Uniformes et centralis s Mis au point et g rables l chelon local Participation de la population et ou un objet mobiliser Insignifiante la population est consid r e comme un r servoir de main d uvre Indispensable pour toute production pertinente la population est consid r e comme la ressource principale un atout cultiver elle est impliqu e et responsable Statut des travailleurs Employ s Employ s ou leur propre compte Organisation Syst me centralis et hi rarchis Unit s de production locales ou communales par exemple g r es par des familles particuli res ou des familles largies Liens avec les autres activit s Activit s par e compartiment e Activit int gr e dans l espace et le temps aux syst mes d exploitation agricoles petite chelle Structure et chell
8. la population et globalement plus d sirables pour l environnement Il est de ce fait n cessaire de bien appr hender les conditions et les besoins des populations autant que de rechercher la meilleure esp ce d arbre planter en toutes situations L environnement n est pas seul p tir de la pression suppl mentaire qu impose la pr sence de populations r fugi es ou rapatri es sur un territoire souvent exigu L exp rience enseigne que des effets fr quemment beaucoup plus subtils quoique tout aussi d vastateurs se font sentir en parall le dans le domaine socio conomique Toutefois l accueil de r fugi s ou de rapatri s peut aussi pr senter des retomb es b n fiques un aspect souvent n glig sur le moment Amener les populations adopter des pratiques rationnelles en mati re de gestion des for ts constitue pour le et l UICN l Union mondiale pour la nature une mani re de prot ger l environnement local pour les biens et les services qu il fournit Par ailleurs l exp rience montre que des pratiques saines de gestion foresti re sont porteuses pour au moins une partie de la population de meilleures perspectives en mati re de bien tre et de s curit de revenu Le cadre verdoyant d un camp bien g r La gestion durable des for ts a pour objectif de veiller ce que les biens et les services obtenus des for ts satisfassent les besoins d aujourd hui et restent disponibles
9. liminer la v g tation qui se d veloppe autour des jeunes arbres nettoyant par exemple un espace circulaire d environ 50 cm de diam tre autour du tronc Elle se fait manuellement l aide de houes binettes machettes ou faucilles en veillant bien ne pas blesser l arbre lui m me Ces incidents peuvent tre limit s par une s ance pr alable de d monstration des techniques et en surveillant troitement le travail cS voire en sanctionnant les ouvriers qui ab ment un arbre Lorsque les plants sont suffisamment espac s la mise en culture du terrain par exemple en y semant des haricots ou du mais est susceptible de r duire les besoins de d sherbage qui seront pris en charge par l agriculteur Celui ci doit bien entendu avoir connaissance des travaux de plantation Les taux de survie sont valuer la fin de la premi re p riode de croissance Si la mortalit d passe dix pour cent il est habituel de regarnir les espaces vides avec de nouveaux plants de pr f rence grands et vigoureux de mani re ce qu ils pr sentent rapidement un d veloppement comparable aux autres plants Bien que l arrosage ne soit pas toujours n cessaire la survie des plants peut en d pendre dans les zones s ches ou pendant les p riodes de s cheresse intense Lorsque les ressources en eau sont probl matiques les arbres ne devraient tre arros s qu avec de l eau impropre la consommation
10. rosion est proscrire dans la mesure o la capacit de charge de ces cosyst mes est tr s limit e et qu ils ne se pr tent pas l accueil de fortes densit s humaines Il reste que les ressources foresti res environnantes doivent pouvoir r pondre aux demandes l mentaires en produits forestiers Les d cisions concernant le type de mat riaux de construction utiliser ou la source d nergie la plus appropri e pour la cuisine et le chauffage doivent tre prises rapidement car elles sont susceptibles d avoir des cons quences directes sur l environnement local ou sur des sites plus distants si ces mat riaux doivent tre pr lev s ailleurs voir galement l encadr 3 Les campagnes de sensibilisation limitent les atteintes inutiles aux for ts et aux espaces prot g s IT JS FDRBibbEM HUNT WILD AHMAS COLLECT FRUITS PLANTS OR MUSHROOMS HERBS Les d cisions prendre portant sur la s lection des emplacements des camps et le nombre de personnes accueillir dans chacun doivent notam ment prendre en compte entre autres criteres les r sultats des valuations de la quantit et de la qualit des produits forestiers disponibles aux alen tours ainsi que les demandes vraisemblables des r fugi s en produits et services forestiers Des m thodes d valuation et des conseils pratiques pour la s lection des param tres prendre en compte pour ces tudes sont p
11. ventuellement instaur es dans le cadre d un approvisionnement organis en bois ou d un syst me autorisant les r fugi s pr lever des quantit s limit es dans des secteurs clairement d sign s gt La pr vention des conflits par exemple en respectant la fonction et les consignes des gardes forestiers ou en vitant d entrer en concurrence avec les populations locales pour des ressources peu abondantes Distribution d un bulletin d information dans le cadre des actions du service de vulgarisation gt Les avantages qui d coulent d un engagement actif dans des activit s telles que la plantation d arbres la protection des for ts et d autres de nature semblable ces contreparties octroy es aux participants peuvent inclure du mat riel tel que des r chauds am lior s ou des outils pour le travail de la terre 6 2 2 Opportunit s Les occasions d aborder les sujets de l environne ment et de la gestion foresti re avec les r fugi s sont nombreuses et toutes doivent tre mises profit celles num r es ci dessous en constituent quelques exemples gt Des r unions hebdomadaires entre les personnalit s dirigeantes des r fugi s le HCR et d autres organismes le d bat tant orient sur des th mes ayant un lien avec la gestion foresti re l nergie ou l environnement gt Des r unions sp ciales ouvertes tous organis es pour examiner et planifier les activit s li es aux ressources fo
12. 6 5 1 Les plantations conventionnelles une r ponse rapide des besoins non satisfaits Compar e aux plantations d enrichissement et la plupart des pratiques agroforesti res la mise en place de plantations conventionnelles est une op ration lourde faisant intervenir la s lection et la pr paration de vastes parcelles par la suite plant es de jeunes arbres lev s en p pini res appartenant une ou plusieurs esp ces productives Les plantations de type sont principalement ax es sur la production souvent industrielle Cependant des plantations communales ou priv es moins tendues sont galement couramment int gr es des programmes de foresterie paysanne pour la production de bois d uvre utilis ou commercialis localement et pour couvrir les besoins en combustible des populations du voisinage Les plantations sont habituellement beau coup plus productives que les for ts naturelles du fait de leur composition en esp ces ou vari t s exotiques croissance rapide s lectionn es pour la qualit de leur bois leur vitesse de croissance leur conformation et leur r sistance aux maladies De plus le peuplement tant relativement homo g ne la conduite de la plantation est beaucoup plus facile et plus efficace Les monocultures extensives c est dire les plantations compos es d une seule esp ce sur des surfaces importantes sont viter pour plusieurs raisons savoir les risqu
13. cosyst me d grad en un cosyst me non d grad ventuellement diff rent de son tat d origine St re Unit de mesure de bois coup et empil correspondant un encombrement de 1 m Du fait des espaces entre les l ments constitutifs le volume r el de bois est inf rieur 1 m Selon la forme et la taille de ces l ments coefficient d enst rage ou d empilage un st re quivaut entre 0 4 et 0 7 m de bois proprement dit soit de 400 700 kg de bois vert ou de 250 450 kg de bois sec Surface terri re Superficie de la section de la tige d un arbre hauteur d homme Pour un peuplement forestier somme des surfaces terri res des arbres qui le composent Taillis r gime du sylviculture en taillis exploitation en taillis traitement en taillis Syst me traditionnel de gestion foresti re dans lequel le peuplement se r g n re par les rejets des souches que l on laisse se d velopper entre les coupes appel es coupes de rajeunissement Acronymes FAO Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture GPS Syst me de positionnement par satellite ha hectare HCR Haut Commissariat des Nations Unies pour les r fugi s km kilom tre m m tre m tre cube ONG Organisation Non Gouvernementale PAM Programme alimentaire mondial PNUD Programme des Nations Unies pour le d veloppement QIP projet impact rapide UICN Union mondiale pour la nature R sum
14. es pour nourrir les poissons les poissons entre autres l ments ventuels Parcelles foresti res Arbres pour utilisations diverses CL esp ces polyvalentes et Conditions diverses polyvalentes bois fourrage protection des sols assainissement des terrains etc esp ces locales entre autres l ments ventuels S lection d esp ces forestieres Esp ces int ressantes envisager dans les r gions recevant entre 400 et 650 mm de pr cipitations Temp rature moyenne annuelle altitude 24 et plus 0 600 m 22 24 600 1000 m 20 22 C 1000 1400 m Acacia albida Acacia albida Acacia albida Acacia nilotica Acacia cyanophylla Acacia cyanophylla Acacia tortilis subsp raddiana Acacia Acacia salicina Butyrospermum paradoxicum Acacia salicina Brachychiton populneum Parkia biglobosa Brachychiton populneum Ceratonia siliqua Ceratonia siliqua Dahlbergia sissoo Colophospermum mopane Eucalyptus camaldulensis Dahlbergia sissoo provenance septentrionale Eucalyptus camaldulensis provenance septentrionale Eucalyptus cladocalyx Eucalyptus microtheca Eucalyptus occidentalis Euphorbia tirucalli Parkinsonia aculeata Prosopis cineraria Prosopis juliflora Eucalyptus camaldulensis provenance m ridionale Eucalyptus cladocalyx Eucalyptus occidentalis Parkinsonia aculeata Prosopis juliflora Esp ces int ressantes envisager dans les r gions recevant entre 650 et 1000 mm
15. esp ces directement apparent es aux quelques plantes actuellement cultiv es grande chelle Ces milieux naturels constituent de ce fait un r servoir de diversit g n tique vital pour la s curit alimentaire mondiale Les for ts tropicales jouent par ailleurs un r le fondamental dans le recyclage des l ments nutritifs Les nutriments dans ces cosyst mes sont stock s dans la biomasse les plantes elles m mes et non pas dans le sol comme c est le cas dans les r gions temp r es Ainsi lorsque la couverture v g tale est pr lev e lors de coupes blanc par exemple il reste un sol improductif pauvre en min raux et en mati re organique Expos au vent au soleil et la pluie ce sol s rode et se d structure rapidement La for t qui sy r g n re n est jamais aussi riche et vari e que l cosyst me original moins d un travail de restauration soigneux et souvent on reux M me dans ce cas il est rare que la for t r g n r e pr sente ou soit m me capable d accueillir les m mes niveaux de diversit biologique que la for t primaire qui se trouvait l auparavant Le recyclage des l ments nutritifs et la fragi lit des cosyst mes forestiers sont des facteurs prendre imp rativement en consid ration en cas d agriculture itin rante sur br lis un syst me d exploitation agricole tr s commun dans les for ts tropicales D s que l on raccourcit la dur e minimale d
16. fugi s de r partir leurs pr l vements de bois dans l espace de facon viter autant que possible la concentration des impacts et de laisser intacts certains secteurs Dans la r gion de Kagera comme dans celle de Kigoma un pr l vement plus cologiquement rationnel des mat riaux de construction a t encourag le HCR et les ETF ont mis au point des directives concernant les esp ces utiliser et ont recommand certains secteurs pour leur abattage Ces syst mes se sont r v l s plus efficaces autour des camps de petite taille o les coupes pouvaient plus facilement tre contr l es Dans le m me temps les organismes ont pu b n ficier de directives clairement d finies au sujet des sites exploitables pour le bois de construction La r glementation du pays d accueil et les coutumes des communaut s locales en ce qui concerne l acc s aux ressources naturelles ont t expliqu es par voie de panneaux d affiches et de r unions en plusieurs langues Cet exercice a contribu susciter chez les r fugi s des leur arriv e un sentiment positif de responsabilit l gard de l environnement en particulier Kigoma Pendant ce temps les organisations de mise en ceuvre ont continu exercer une surveillance et peser activement sur les d cisions prises quant la localisation du camp sa taille sa densit et son agencement aux rations et aux ustensiles de cuisine distribu s et d autres facteurs sus
17. fugi s ont ils acc s aux ressources natu relles Les r fugi s ont ils acc s des terres Sont ils autoris s faire cro tre et poss der des arbres Les r fugi s sont ils autoris s march local du travail int grer le Encadr 10 Le r le des femmes dans la gestion foresti re Du fait de la r partition traditionnelle des t ches entre hommes et femmes ces dernieres ont en ce qui concerne la for t et les arbres des besoins et des int r ts sp cifiques En effet dans la plupart des r gions rurales les femmes et les enfants sont charg s d aller chercher en for t outre le bois pour la pr paration des repas et le chauffage une vaste gamme de substances alimentaires et m dicinales de mati res premi res et de produits non ligneux commercialisables Les femmes sont ainsi bien souvent les seules d positaires des savoirs sur les produits forestiers les diverses propri t s des plantes et les m thodes traditionnelles de gestion des arbres et des for ts Il doit tre reconnu en outre qu elles montrent fr quemment plus d int r t que les hommes dans la plantation et l entretien des arbres destin s la production de bois de feu de denr es alimentaires ou de fourrage Toutefois pour que la participation des femmes et les b n fices qu elles en obtiennent soient satisfaisants les projets de plantation doivent tre pr par s en planifiant de mani re plus subtile des r les
18. moyens de transport co t du transport gt Les aspects l gaux et fiscaux de l exploitation foresti re droits d acc s droits de coupe et gt La structure d organisation partage des postes avec les services forestiers la collectivit locale propri taire ou les propri taires priv s Les activit s d exploitation devraient chaque fois que possible tre entreprises dans des D monstration de plantations d arbres plantations plut t que dans des for ts naturelles dans la mesure o la r g n ration de ces derni res est plus probl matique et quelquefois m me impossible Les plantations anciennes comportant des quantit s relativement importantes de bois mort doivent tre exploit es en priorit Elles sont g n ralement situ es dans des r gions o de vastes superficies ont t plant es pour fournir du bois des industries qui ont pu dispara tre depuis par exemple aux alentours des centres de s chage de th de tabac ou de pyr thre ou de production de briques Les plantations compos es d esp ces reje tant de souche pouvant former un taillis et celles situ es dans des r gions peu d ficitaires en bois dont l exploitation est susceptible de ne pas trop affecter la population autochtone constituent galement des sites d exploitation int ressants Lorsqu il n est pas possible d obtenir du bois de plantations un pr l vement s lectif doit tre organis dans des for ts naturelles
19. participation la gestion des affaires locales Ce site propose des informations sur les outils destin s promouvoir la participation des citoyens ainsi qu un forum de discussion et comporte galement une banque d articles de r f rence http www worldbank org participation tools amp methods toolkitsmanuals htm Cette partie du site Web de la Banque mondiale dans la section consacr e 1 participation et l engagement citoyen pr sente des outils et des manuels pour le suivi des performances la gestion des affaires publiques l engagement citoyen le d veloppement l chelle communautaire les questions sectorielles le d veloppement durable et d autres http wbln0018 worldbank org dg povertys n sf Surveys By Country openview amp Count 19 99 R pertoire mondial des enqu tes nationales aupr s des m nages des indicateurs sociaux de r sum s d valuation et des valuations participatives notamment consacr s la question de la pauvret Chaque rubrique pr cise le titre de l enqu te l organisme qui l a r alis e l ann e et la p riode de l enqu te la taille de l chantillon la couverture g ographique le type de donn es r colt es et leur accessibilit Compil par le PovertyNetdepartment de la Banque mondiale http www ids ac uk ids particip La page d accueil du groupe participation de V Institute of Development Studies qui se veut un centre mondial de recherche d innovat
20. re est fondamentalement r gi par les dates de plantation qui d pendent du r gime annuel des pr cipitations Ainsi pour une croissance de huit mois et une plantation en juillet la pr paration du sol en p pini re devra se faire en novembre suivie des semis et des repiquages en d cembre et janvier respectivement Co ts Les co ts d investissements initiaux comprennent gt La construction des infrastructures permanentes dont un syst me d adduction d eau adapt et fiable et un syst me d ombrage en tenant compte des mat riaux de construction et de la main d uvre les co ts augmentent avec la taille de la p pini re mais pas de mani re proportionnelle gt Loutillage de base dont la liste a t pr sent e plus haut Les prix varient consid rablement en fonction des r gions ainsi que de la quantit et de la qualit recherch es Les co ts de fonctionnement comprennent gt Les mati res premi res et les consommables telles que les semences les constituants des m langes de sol les conteneurs et les engrais et autres produits phytosanitaires gt La main d uvre n cessaire pour la pr paration du sol la r alisation des m langes de sol le remplissage des conteneurs la manipulation des semences le semis le d sherbage la taille l arrosage le repiquage le calibrage le tri des plants et le chargement pour le transport gt Le transport pour l approvisionnement en mati res premi res
21. re organique grossi re pour limiter l vaporation L irrigation est possible dans certains cas et constitue une mani re co teuse mais efficace de pallier les probl mes de s cheresses Les sols satur s d eau doivent tre vit s car les plants tendent s y asphyxier Soins aux arbres et entretien de la plantation Les jeunes arbres ont besoin d un certain entretien pour survivre quel que soit le milieu ils ont t plant s moins que les plants soient grands et vigoureux le sol fertile et les pluies abondantes il est rarissime que de jeunes arbres puissent survivre et cro tre au sein de la v g tation naturelle sans y tre aid s au moins par des d sherbages Il est vivement conseill de faire appel aux comp tences et aux savoirs des services forestiers locaux ou d autres organisations pour les travaux d entretien Pourvus d un soutien financier et logistique ils contribueront surveiller et suivre divers travaux b n fiques long terme pour la collectivit Prot ger les jeunes arbres Le d sherbage est la premi re op ration qui s impose Sa fr quence e animaux augmente d pendra de la vitalit des plants par rapport celle de la eurs chances de survie A AN E e v g tation environnante De mani re g n rale il n cessitera un CE passage au cours de la premi re ann e puis un ou deux par an au cours des deux ou trois ann es suivantes Cette op ration i consiste
22. ressantes envisager dans les r gions recevant entre 1000 et 1600 mm de pr cipitations 24 C et plus 0 600 m Temp rature moyenne annuelle altitude 22 24 C 600 1000 m 20 22 C 1000 1400 m Gleditsia triacanthos Gliricidia sepium Gmelina arborea Jacaranda copaia Jacaranda mimosifolia Melaleuca leucadendron Pinus caribaea var hondurensis Pinus elliottii var elliottii Pinus merkusii provenance continentale Samanea saman Sesbania grandiflora Pinus elliottii var elliottii Pinus kesiya Pinus palustris Pinus patula subsp tecunumanii Schizolobium parahybum Taxodium distichum 24 et plus 0 600 m Esp ces int ressantes envisager dans les r gions recevant entre 1600 mm et plus de pr cipitations Temp rature moyenne annuelle altitude 22 24 C 600 1000 m 20 22 C 1000 1400 m Afzelia africana Afzelia bella Afzelia bipindensis Afzelia pachyloba Aucoumea klaineana Cariniaria pyriformis Chlorophora excelsa Cleistopholis glauca Entandrophragma cylindricum Eucalyptus deglupta Hieronyma chocoensis Musanga cacropioides Naudea diderrichii Octomeles sumatrana Tarrietia utilis Tectona grandis Terminalia ivorensis Terminalia superba Triplochiton scleroxylon Aghatis dammara Aghatis dammara Albizzia falcataria Araucaria hunsteinii Araucaria hunsteinii Eucalyptus deglupta Cariniaria pyriformis Pinus merkusii Eucalyptus deglupta provenance insulaire Tectona grandis
23. vues se rapportant la gestion foresti re dans le camp ou proximit Les connaissances que d tiennent ces acteurs dans divers domaines connexes depuis les esp ces d arbres les mieux adapt es jusqu aux modes de plantation les plus appropri s au vu des conditions locales s av rent souvent pertinentes et Les objectifs et le mode d emploi de ce manuel 2 1 Introduction Ce manuel traite des questions de foresterie dans le cadre des situations d accueil de r fugi s ou de rapatri s Bien que les situations de ce type comme tous les mouvements massifs de popula tions d plac es soient susceptibles de survenir partout sur la plan te ce manuel a t sp cifique ment concu et r dig l attention des op rations se d roulant dans des r gions tropicales s ches ou humides Deux raisons cela d une part les plus grandes concentrations de personnes r fugi es se rencontrent l heure actuelle dans les zones tropi cales et d autre part les for ts tropicales sont bien plus gravement menac es que les for ts temp r es du fait de leur quilibre cologique complexe facilement d stabilis et difficile reconstruire Qui plus est dans ces r gions les for ts d grad es sont g n ralement plus expos es l rosion et au processus de d sertification En outre une pro portion significative des populations rurales y d pendent des diverses ressources foresti res pour leurs moyens d existence tandi
24. 1 quils soient officiellement class s ou prot g s de fait pour des raisons religieuses ou autres doivent galement tre prises en consid ration dans la mesure o si aucune disposition n est prise les op rations d aide aux r fugi s peuvent y avoir des r percussions significatives Bien que la d forestation s av re probl mati que dans de nombreux pays elle prend en pr sence de populations r fugi es une dimension socio conomique suppl mentaire du fait que ces populations exploitent un bien appartenant autrui parfois jusqu en d pendre L intensit de Encadr 1 Qu est ce qu un espace prot g D apr s l UICN l Union mondiale pour la nature un espace prot g est un territoire terrestre ou maritime sp cialement consacr la protection et au maintien de la diversit biologique et des ressources naturelles et culturelles associ es g r par le biais de moyens l gaux ou autres appropri s Six cat gories d espaces prot g s sont reconnues m Les r serves int grales Strict Nature Reserves ou espaces sauvages Wilderness Areas g r es des fins scientifiques ou de protection m Les parcs nationaux National Parks pour la protection des cosyst mes et la r cr ation Les monuments naturels National Monuments pour la pr servation d l ments naturels sp cifiques m Les aires de gestion d esp ces ou de biotopes Habitat Species Management Areas au
25. Le taux d humidit y est toujours tr s lev Compar es aux for ts denses humides sem pervirentes les for ts denses semi d cidues ou for ts m sophiles semi caducifoli es pr sentent une structure et une composition sp cifique plus homog nes Le nombre d arbres l hectare densit et la surface terri re sont par ailleurs significativement inf rieurs Les for ts denses semi caducifoli es perdent une bonne partie de leur feuillage pendant la saison s che qui peut durer de 2 6 mois Les pr cipitations annuelles moyennes oscillent entre 1200 mm et 2000 mm Les for ts s ches d cidues sont enti rement d pourvues de feuilles pendant une p riode prolong e correspondant la saison s che ph nologie est fortement saisonni re la plupart Une op ration de lutte collective contre un feu de for t ES E cad x amp 0 f Ne o g Fr EE em ro NS e 2 Ds I er 7 5 am ER al Xu is 2 E 9 x X ES f e A e DE Encadr 2 Appr hender l environnement comme une source de moyens d existence Une r ponse de la SAFIRE aux craintes locales concernant la r habilitation Zimbabwe Les r fugi s mozambicains du Zimbabwe sont retourn s dans leur pays en 1994 Les cinq camps qui avaient jusque l abrit 150 000 de ces r fugi s ont alors t rapidement abandonn s et les travaux de r habilitation du milieu ont pu
26. cette exploitation de garder un caractere durable et lorsque les activit s de recher che de bois m exposent pas les r fugi s des risques particuliers ou des probl mes avec les populations ou les services forestiers locaux pour infractions par exemple M me lorsque les condi tions sont favorables un pr l vement par les r fugi s eux m mes il reste indispensable de prendre des dispositions pour surveiller les territoires concern s faire respecter le r glement et sensibiliser le public Outre les mesures d j d crites la section 5 2 il convient de pr voir a d limitation explicite des secteurs forestiers dans lesquels les pr l vements de bois sont autoris s et de ceux dans lesquels ils sont interdits en se fondant sur les r sultats des inventaires forestiers gt Le marquage des arbres dans les secteurs exploiter d une mani re imm diatement compr hensible par tous pour diff rentier les sujets qui peuvent tre abattus de ceux pr server gt Le contr le de la quantit et du type de bois pr lev des gardes forestiers attach s aux servi ces forestiers locaux ou des surveillants correcte ment form s issus de la population r fugi e doivent tre charg s de guider les r fugi s jusqu aux zones d exploitation de leur indiquer les techniques de coupe et de pr l vement les plus appropri es et de surveiller la r colte gt La protection des zones bois es don
27. commercial Un contr le insuffisant des pr l vements de bois de feu et de bois d uvre et la pr sence proche de march s int ressants encouragent l exploitation commerciale du bois Dans certains cas des interm diaires locaux emploient les r fugi s en tant que main d uvre bas prix pour extraire du bois de feu et d autres produits forestiers destination de march s urbains Production de charbon de bois La production de charbon de bois constitue une activit peu recommandable du point de vue de l environnement Outre le gaspillage nerg tique important que repr sente la carbonisation du bois en charbon de bois et les rendements limit s des meules traditionnelles recouvertes de terre cette activit s effectue aux d pends de certaines esp ces sp cialement s lectionn es par les charbonniers pour la qualit du charbon qu elles fournissent et dont la survie peut tre menac e D un point de vue social si la production de charbon de bois un revenu pour quelques uns c est en s attaquant aux ressources en bois de feu et autres dont pourrait b n ficier un nombre bien plus lev de personnes Braconnage La chasse illicite ou braconnage est une activit commune dans les for ts o le gibier est abondant Les r fugi s la considerent comme un moyen de compl ter leurs rations alimentaires mais le braconnage est toutefois susceptible de poser des probl mes sur le plan environnemental et so
28. cours ou pr vus Quelles activit s sont en cours ou pr vues dans la r gion Quel en est le calendrier Quels en sont les principaux organismes de mise en uvre l Etat des ONG les collectivit s locales Quelles sont leurs capacit s Quels sont les principaux bailleurs de fonds soutenant ces programmes Les travaux ant rieurs portant sur les valua tions de la demande et de l approvisionnement en bois auront normalement d j permis de r pondre l essentiel de ces interrogations mais il peut n anmoins s av rer n cessaire de remettre ces informations jour ou de les approfondir Ces renseignements peuvent tre glan s aupr s de sources diverses notamment l admi nistration territoriale et ses services techniques les notables locaux les instituts de technologie les universit s les services de cartographie les services statistiques les organismes d aide au d ve loppement et les ONG et dans la documenta tion relative aux projets en cours ou pr vus Ici encore comme il a t soulign la section 5 4 les informations recueillies doivent ensuite tre confront es la r alit de rapides valuations de terrain sont organiser dans ce but en collabora tion troite avec les collectivit s locales et les repr sentants des r fugi s L encadrement de la planification et de la coordination des travaux forestiers par une quipe sp ciale charg e de l environnement ou
29. d installation L valuation des besoins en produits forestiers de ce type peut s appuyer sur le d compte exact des quantit s utilis es par un chantillon de familles repr sentatives Ces besoins varient en fonction des habitudes de chacun en mati re de construction de la pr sence ou non d animaux le besoin d enclos solides peut tre un point important et de la possibilit de recourir des mat riaux de construction alternatifs tels que des briques en terre Si aucune valuation pr cise n est disponible en temps opportun les besoins approximatifs peuvent tre d duits des chiffres enregistr s lors d op rations ant rieures voir l encadr 7 Au moment de l valuation de la demande il convient de garder pr sent l esprit que le bois de construction cause des d g ts des termites ou des champignons doit souvent tre remplac intervalles r guliers L valuation doit en outre prendre en compte les besoins correspondant la construction des b timents collectifs tels que centres de sant h bergement du personnel bureaux toilettes et autres structures en bois Encadr 7 Quelles sont les quantit s de bois et d autres mat riaux n cessaires pour la construction d un abri Un abri d urgence construit l aide de mat riaux trouv s sur place n cessite en moyenne 80 m de perches rectilignes d un diam tre moyen de 5 cm soit jusqu 0 2 m de bois de construction par famille compta
30. de feu ou en r chauds am lior s plus performants par exemple gt L entretien des p pini res gt La plantation et les travaux connexes gt La mise en place et l entretien de coupes feu et de cl tures gt L entretien des plantations et le soin des plants en place gt Les op rations de pr l vements contr l s ee QE EE La fabrication de charbon de bois bien que source de revenu met en danger les ressources foresti res gt La production de charbon de bois autoris e et contr l e gt La mise en place et la conduite de syst mes agroforestiers par exemple 1 r alisation de champs coupes feu autour des plantations ou la mise en culture des plantations elles m mes entre les plants et ou de syst mes de collecte de l eau tels que des micro bassins d alimentation ou des impluviums gt La r alisation de dispositifs de lutte contre l rosion par exemple plantations en courbes de niveau construction de terrasses et La construction et l entretien de routes foresti res Exp riences concr tes en mati re de g n ration de revenu En Tanzanie les r fugi s payaient des droits de coupe au gouvernement pour avoir l autorisation de pr lever des produits forestiers non ligneux tels que du rotin et certaines grandes gramin es pour r aliser des si ges et des paniers Il pouvaient gagner de la sorte jusqu 40 000 Tsh soit 40 dollars US pour une paire de si ges
31. de pr cipitations Temp rature moyenne annvelle altitude 24 et plus 0 600 m 22 24 600 1000 m 20 22 C 1000 1400 m Acacia albida Acacia albida Acacia albida Acacia auriculiformis Acacia cyanophylla Acacia cyanophylla Acacia nilotica Albizzia lebbek Albizzia lebbek Acacia seyal Alnus nepalensis Alnus nepalensis Anacardium occidentale Azadirachta indica Cupressus torulosa Anogeissus leiocarpus Borassus aethiopicum Dahlbergia sissoo Azadirachta indica Cassia siamea Eucalyptus botryoides Borassus aethiopicum Dahlbergia sissoo Eucalyptus camaldulensis Butyrospermum paradoxicum Eucalyptus camaldulensis provenance septentrionale Eucalyptus citriodora provenance septentrionale Eucalyptus camaldulensis Eucalyptus tereticornis Khaya senegalensis en vall e Parkia biglobosa Tamarindus indica Eucalyptus citriodora Eucalyptus microtheca Eucalyptus tereticornis Euphorbia tirucalli Ficus benghalensis Gleditsia triacanthos Jacaranda copaia Jacaranda mimosifolia Leucaena leucocephala type hawaiien Leucaena leucocephala type salvadorien Pinus elliottii var elliottii Prosopis juliflora provenance m ridionale Eucalyptus citriodora Eucalyptus gomphocephala Eucalyptus tereticornis Ficus benghalensis Gleditsia triacanthos Jacaranda copaia Jacaranda mimosifolia Leucaena leucocephala type hawaiien Leucaena leucocephala type salvadorien Pinus elliottii var elliottii Prosopis juliflora Esp ces int
32. de stockage ou de distribution situ l int rieur ou proximit du camp pr f rablement une distance pouvant tre facilement couverte pied G n ralement le bois est d bit par les r fugi s eux m mes apr s la distribution mais il arrive qu il Pait t par le fournisseur avant le transport auquel cas il arrive au camp bien plus sec Une quipe sp ciale est habituellement charg e de veiller ce que les services collectifs tels que les centres sociaux et culturels les h pitaux et les centres de suivi nutritionnel soient convenablement approvisionn s Le processus de distribution du bois devrait tre r gi par une liste des b n ficiaires r guli rement mise jour Les r gles de distribution doivent tre parfaitement explicites et bien comprises de la population r fugi e afin d viter les conflits et les situations irr guli res L exp rience montre qu un syst me de distribution bien congu n cessite moins de personnel d encadrement et de surveillance Selon les conditions locales les rations de bois peuvent tre distribu es aux familles des groupes de familles ou des quartiers bien d finis du camp par l interm diaire de repr sentants de ces groupes Dans certains cas particuliers il peut arriver que le bois ne soit distribu qu aux cat gories vuln rables dont les membres sont dans l incapacit d aller le qu rir eux m mes Mesures de protection L approvisionnement organis en bois de f
33. des avantages et des inconv nients tudier et peser LAnnexe V propose un aper u g n ral des pratiques agroforesti res les plus r pandues dans les r gions tropicales et un syst me particu lier originaire de l Afrique de l Ouest fait l objet de l encadi 11 6 6 R g n ration foresti re l chelle du paysage En d pit de tous les efforts pour limiter et ma tri ser les atteintes l environnement certains pr judices sont pratiquement in vitables surtout lorsque les r fugi s accueillis sont tr s nombreux et que leur s jour sur place se prolonge Dans ce cas le traitement de la question de la remise en tat des milieux exige une r flexion pouss e et la concertation active des diverses parties prenantes se reporter galement la section 4 4 2 Au nombre des avantages que pr sente une restauration des fonctions foresti res l chelle du paysage on peut notamment citer l am lioration de la qualit de l eau la stabilisation des sols et des possibilit s accrues pour les populations locales de vivre de leurs terres en en tirant des produits alimentaires et des mati res premi res telles que des fruits des noix du caoutchouc ou du rotin Lactivation de la r g n ration naturelle comme par exemple dans les for ts claires de type miombo s av re un moyen efficace de rendre leur couverture v g tale naturelle des zones bois es ayant t exploit es l occasion d op rations d a
34. diguettes des CL esp ces polyvalentes ou Zones en pente notamment en structures de protection ou terrasses etc accompagn s ou non fruiti res altitude assainissement de d assainissement des sols de bande enherb es arbres CH cultures quelconques terrains d grad s trop acides ou utilis s pour l assainissement des alcalins fixation de dunes terrains Brises vent et haies vives Arbres autour des parcelles CL combinaison d esp ces de Zones vent es agricoles grande taille large houppier CH cultures locales quelconques Production de bois de feu Arbres destin s la production de CL esp ces pour le bois de feu Toutes r gions cologiques bois de feu plant s sur des terrains cultures locales quelconques agricoles ou sur leur pourtour Syst mes sylvopastoraux arbres et p turages et ou b tail Principaux l ments Adaptabilit Pratiques agroforesti res Description du dispositif constitutifs agro cologique Arbres dispers s dans les Arbres dispers s r partis de CL esp ces polyvalentes de Zones de parcours extensifs parcours mani re fortuite ou selon une bonne valeur fourrag re organisation quelconque A pr sents Arbres d monde pour Production de feuillage couper CL esp ces l gumineuses G n ralement dans des zones assez compl ment alimentaire riche en prot ine sur des terres d monde de bonne qualit dens ment peupl es prot in arables ou des parcours pour
35. eaux grises par exemple Le paillage et l am nagement de micro impluviums autour des plants permettant de maintenir le sol humide plus longtemps sont recommand s en compl ment des arrosages La taille et les claircies sont des op rations qui permettent d am liorer consid rablement la qualit du bois produit La taille consiste liminer les branches qui se d veloppent le long du tronc afin de r duire le nombre de noeuds du bois Les branches lagu es pourront alors tre utilis es comme bois de feu Les coupes d claircie consistent r duire le nombre d arbres pour donner plus d espace et des meilleures conditions de d veloppement aux sujets les plus hauts et les plus droits Ces deux op rations ne sont toutefois pas habituellement n cessaires pour la production de bois de feu ou de perches Protection des arbres Il est essentiel de bien prot ger les jeunes arbres contre le feu les animaux et les activit s humaines La cr ation et l entretien de coupes feu sont de ce fait primondiaux Ces coupes feu sont des bandes de terre de 6 20 m de largeur entourant les plantations et ventuellement les traversant sur lesquelles la v g tation est limin e et le sol travaill en en retirant tous les d bris organiques recycl s en paillis au pied des arbres Les cobuages ou br lages dirig s constituent un moyen alternatif de nettoyer le pourtour d une plantation ou d une parcelle foresti re Une fois que les arbre
36. envisag es dans diff rentes situations le tout dans le souci de renforcer les syst mes de ges tion et d att nuer les impacts environnementaux et sociaux souvent associ s aux op rations d accueil de r fugi s ou de rapatri s Cette somme d informations est pr sent e travers l tude de probl mes sp cifiques de gestion foresti re l examen de divers moyens de lutter contre les impacts environnementaux et quelques indications pour la mise au point d initiatives adapt es aux conditions locales La r daction de ce manuel a t ax e sur gt L am lioration des pratiques actuelles de gestion foresti re dans le cadre d op rations d aide aux r fugi s ou assimil es en s appuyant notamment sur une meilleure planification et sur un couplage avec d autres secteurs et d autres activit s caract re environnemental pr vues ou en cours gt a lutte contre les probl mes environnemen taux fr quemment associ s l exploitation des for ts dans les contextes d accueil de r fugi s gt Le besoin et le droit des r fugi s et des rapatri s ainsi que des populations au sein des quelles ils voluent de consid rer les ressources foresti res comme un moyen d am liorer leurs moyens d existence gt a recherche d opportunit s qui permettraient aux communaut s affect es de se consacrer plus ouvertement et avec plus d efficacit au secteur forestier et gt Des conseils pratiques des
37. es tout en assurant les besoins urgents des populations Il en r sulte que tout projet doit tre con u de mani re prendre en compte les consid rations environnementales pour toutes les raisons nu m r es plus haut Les probl mes forestiers qui se font jour dans un contexte d installation de r fu gi s sur place ou de r int gration de rapatri s dans leur pays d origine sont pour la plupart li s la n cessit de soutenir le d veloppement durable dans les secteurs concern s La plupart des orga nismes d aide au d veloppement voient r guli re ment figurer leur ordre du jour des programmes globaux de d veloppement durable comprenant un volet forestier et d tiennent en la mati re une exp rience qui peut et doit tre mise profit par le HCR et ses partenaires La participation des r fugi s ou des rapatri s la planification la r alisation et au suivi des travaux relevant du secteur forestier est fonda mentale Comme tape pr liminaire l tablisse ment d un programme de d veloppement dura ble un certain nombre d tudes doivent tre men es dans les camps ou sites d installation concern s telles que l valuation des besoins en mati re de moyens d existence ou l valuation du contexte l gal et socio conomique l aide de techniques telles que les m thodes participatives d valuation en milieu rural En se basant sur les informations r colt es les plans de programme p
38. et consommables semences sols etc et pour la livraison des plants produits et gt Un agent de s curit a Stump jeune plant lagu de fa on ce qu il ne subsiste que la partie inf rieure de la tige et les plus grosses racines Le co t initial de l quipement de base d une petite p pini re permanente d une capacit de production de 10 000 plants par an est d environ 700 dollars US auxquels se rajoutent des co ts de fonctionnement annuels d environ 210 dollars US De mani re g n rale l entreprise commence g n rer un profit partir de la deuxi me ou troisi me ann e selon les conditions du march le mode de production la vari t des esp ces propos es et la qualit de sa gestion Le co t d une p pini re temporaire d une capacit de production de 5 000 10 000 plants n exc de normalement pas 60 80 dollars US Les co ts de production des plants n cessaires pour planter un hectare de teck raison d un espacement de 2 x 3 m soit 1 666 plants reviennent environ 440 dollars US pour des plants en conteneurs et 30 dollars US pour des stumps Mise en place des plants et entretien de la plantation Techniques de plantation La technique la plus courante consiste planter les plants dans des trous creus s l avance d une taille minimale de 30 x 30 x 30 cm et d barrass s des ventuelles pierres et racines qui pourraient s y trouver Les plants en conteneurs ind
39. et permettent d valuer plusieurs centaines de millions le nombre de personnes d pendant de ces milieux pour leurs moyens d existence pour le maintien de leur culture et pour la jouissance de divers services cologiques tels que la r gulation des bassins hydrographiques la pr servation des sols l entretien d un microclimat favorable et les ressources de biodiversit Soixante millions de personnes fortement d pendantes de cet cosyst me vivraient dans les for ts humides d Am rique latine d Asie du Sud Est et d Afrique Trois cent cinquante millions de personnes d pendraient en outre directement des ressources foresti res pour leur subsistance ou pour leur revenu et 1 2 milliards de personnes des pays en voie de d veloppement utilisent des arbres sur leurs exploitations agricoles pour en obtenir des denr es alimentaires et des revenus La diminution des ressources foresti res toucherait directement 90 pour cent des 1 2 milliards de personnes vivant dans l extr me pauvret Dans de nombreux pays et notamment dans les plus pauvres les populations rurales d pendent d une vaste gamme de produits forestiers pour leur subsistance Il est donc important dans le cadre de la gestion foresti re de bien appr hender les relations qui existent entre les diverses cultures traditionnelles en pr sence et entre celles ci et le milieu forestier qui les entoure L importance et la fonction des espaces prot g s voir l encadr
40. for t intacte et de cultures qu il est difficile de s parer et de traiter part notamment lorsque l on travaille partir d images de t l d tection Perche Longueur de bois non sci de faible diam tre rectiligne utilis e pour la construction l dification de cl tures et autres petits ouvrages Plantation For t non naturelle plant e l occasion du boisement de terres auparavant non bois es de m moire d homme ou lors du reboisement avec des esp ces ou des vari t s diff rentes de terres auparavant bois es Production maximale quilibr e niveau d exploitation de remplacement Rythme d exploitation quivalent au rythme de r g n ration ou de remplacement naturel de la ressource Produits forestiers non ligneux Exemples fruits noix diverses v g taux comestibles gibier bois de feu fourrage engrais vert fibres v g tales produits m dicinaux graines champignons esp ces ornementales gommes et r sines Reboisement Restauration de la couverture foresti re sur des terres r cemment d bois es par plantations activation des processus naturels de r g n ration ou une combinaison des deux R colte Ensemble des activit s d extraction de produits forestiers ligneux et non ligneux y compris le faconnage en pr paration du transport de ces produits vers les sites de premi re transformation Restauration remise en tat Intervention visant transformer un
41. foresti res de mani re d gager un certain b n fice sans pour autant porter atteinte aux ressources l cosyst me ou aux populations concern es l quilibre entre la n cessit de g n rer des retours sur financement suffisants et la n cessit de respecter les principes de responsabilit est plus facilement atteint en s efforcant de commercialiser les produits forestiers leur valeur optimale Plus de d tails sont disponibles sur le Forest Stewardship Council et sur les fournisseurs certifi s de bois d oeuvre FSC sur le site www fsc org 5 6 Plantation d arbres quelques consid rations pratiques 5 6 1 Objectifs et insertion dans le calendrier Dans les zones climatiques caract ris es par une p riode s che marqu e les plantations doivent tre r alis es pendant la saison des pluies pr f ra blement au d but de la p riode pluvieuse La plantation d arbres peut apparaitre comme la solution toute trouv e la satisfaction des demandes en bois de feu et en mat riaux de construction mais la situation doit tre analys e avec attention avant de prendre quelque d cision que ce soit Ainsi convient il de se pencher avant toute plantation sur les besoins r els et pr vus des b n ficiaires vis s En outre une pr paration minimale du terrain est n cessaire souvent associ e un d sherbage s lectif g n ralement manuel permettant de contr ler le d veloppement d une v g tation qu
42. habilitation cologique et ceux de la production de revenu de mani re telle que les besoins des communaut s locales puissent tre couverts sans pour autant remettre en cause les objectifs long terme de la remise en tat du milieu La SAFIRE a progressivement infl chi ses vues pour les faire coincider avec celles de la population finissant par abandonner l id e de r habilitation environnementale pour elle m me Son objectif officiel est alors devenu le d veloppement conomique des communaut s rurales par la gestion durable des ressources naturelles Il en d coulait que les activit s de r habilitation environnementale ne seraient justifi es que lorsque la d gradation du milieu aurait annihil la capacit des habitants tirer des ressources naturelles existantes des moyens de subsistance durables La SAFIRE s est donc ax e sur la plantation d arbres et sur d autres activit s de gestion dans la perspective pr cise de contribuer assurer un revenu aux communaut s locales Cette exp rience montre que les populations locales sont souvent moins int ress es par le remplacement de la v g tation arbor e d truite par les r fugi s que par la pr servation d un capital de ressources naturelles qui puisse au mieux couvrir leurs besoins conomiques long terme l environnement doit ici tre percu comme une source de moyens d existence plut t que comme une collection d arbres reconstituer Op rations d aide aux r fu
43. habitation Planter et entretenir des arbres permet galement de sassurer de multiples avantages ombrage et abri contre les l ments mais galement des fruits de Un camp de r fugi s dans un cadre de verdure la plantation d arbres autour des habitations cr e de l ombre et pr serve l institution de l asile P ois Lag d rie un 1 MV 2 Aw ardd hh POE toutes sortes du fourrage pour les animaux et des substances m dicinales traditionnelles Une bonne planification et une gestion rationnelle sont de ce fait indispensables et doivent tre inscrits dans le d roulement de chaque phase des op rations Dans le contexte mondial actuel de sensibilisation accrue aux probl mes environnementaux le HCR a pr par ce manuel afin de fournir son personnel et d autres organisations un cadre de travail qui leur permette de traiter certains probl mes li s la foresterie comme une partie int grante des programmes d assistance aux r fugi s Lun des objectifs de ce manuel est de promouvoir la diffusion et la g n ralisation des pratiques les plus int ressantes s lectionn es sur le terrain Un autre est de contribuer une meilleure coordination des planifications des interventions Un exemple simple quoique souvent n glig en est de faire participer plus activement les services forestiers locaux et les populations concern es l ensemble des activit s en cours ou pr
44. la r gion e Le camp ou le site d installation incite t il entreprendre des travaux de foresterie Existe t il parmi les r fugi s des personnes poss dant des connaissances ou des savoir faire en mati re de foresterie Les r fugi s sont ils dispos s entreprendre des travaux de plantation et d entretien Dans l affirmative lesquels en particulier Quels types d activit s pr f reraient ils Existe t il des possibilit s de g n rer des revenus d Caract ristiques des populations locales Quelles sont les caract ristiques d mogra phiques et socio conomiques des popula tions locales sans oublier les populations itin rantes migration saisonni re e Quelles sont les principales formes d exploi tation des ressources naturelles Quels en sont les principaux utilisateurs au sein de la population De quelle mani re sont organis es les communaut s Quelles sont les formes de gestion foresti re appliqu es e De quels produits et services forestiers les populations locales tirent elle parti De quelle mani re e L environnement physique Quels sont les principales caract ristiques physiques de la r gion climat sols topogra phie hydrologie et ressources en eau Y a t il des risques d rosion dans la r gion Existe t il des espaces prot g s dans le voisinage f Ressources foresti res Quelle est la superficie actuelle des terrain
45. le cas ici des groupes de r fugi s dans le but de produire des biens pour leur propre usage et de g n rer un revenu La foresterie paysanne concerne au pre mier chef la cr ation de parcelles foresti res les pratiques agrosylvopastorales ou agroforesterie la production de plants ainsi que l exploitation durable des principales ressources foresti res dont certaines seront d taill es plus loin Les collectivi t s ou les individus qui d gagent un revenu de la r colte de la transformation et de la commer cialisation de produits forestiers secondaires pratiquent galement une forme de foresterie paysanne tout comme les gouvernements et les organisations qui r alisent des plantations sur des terrains publics pour satisfaire les besoins des habitants des environs Si la foresterie paysanne se donne pour objet principal les besoins des populations locales la foresterie conventionnelle s int resse essentielle ment au bois qu elle permet de produire rel guant au second plan les personnes assurant la production ainsi que les divers avantages obtenus des arbres avant leur abattage Les principales diff rences qui distinguent ces deux conceptions de la foresterie sont r capitul es dans le tableau en page 49 A l tude de leurs sp cificit s respectives il devient vident que la foresterie paysanne est celle qui r pond le mieux aux principes g n raux des programmes d aide aux r fugi s soutenus par le HCR
46. les projets de reboisement qui r ussissent le mieux sont souvent la plantation d arbres sur les terrains attenants aux habitations et entre ceux ci sans doute du fait des droits de propri t s bien d finis et de la facilit d acc s aux ressources fournies par ces arbres En outre anti cipant sur ces avantages d sir s les r fugi s pren nent un plus grand soin des jeunes plants qui pr sentent de ce fait de meilleurs taux de survie voir l encadr 5 Les r fugi s et les populations locales doivent b n ficier d informations claires et r p t es quant aux esp ces et aux arbres qu ils ont le droit ou non de pr lever Les activit s envisager outre la recherche du mode de plantation le plus appropri parcel les de boisement pratiques agroforesti res ou enrichissement de peuplements existants par exemple comprennent notamment gt La fourniture des semences d arbres ou d un mat riel de reproduction v g tatif gt La mise en place de p pini res et les soins aux plants gt La pr paration des sites de plantation en pre nant en consid ration la protection du sol gt Le transport des plants jusqu au site de planta tion gt L entretien des plants en place et de la plantation et La n gociation d accords de propri t et de droits d usage des arbres plant s et de leurs produits Ces programmes de plantation offrent de nombreuses opportunit s pour les r fugi s de
47. ou 3 000 Tsh soit 3 dollars US pour un panier Cette activit permettait ainsi de valoriser ces produits forestiers tout en apportant un compl ment de revenu aux r fugi s Au Soudan certaines associations de femmes et de jeunes se voient offrir des outils simples et une aide pour produire des semis d arbres Le programme environnemental leur ach te ensuite ces plants au prix unitaire de 25 Sdd soit 0 1 dollar US ce montant tant vers dans un fonds renouvelable destin soutenir les activit s agricoles et les familles Les r fugi s peuvent galement tre encourag s cr er leurs propres p pini res au lieu de travailler dans des p pini res centrales et vendre leurs plants d arbres la population locale ou des organismes r alisant des plantations Des initiatives de ce type ont t soutenues par le HCR et d autres organismes par la fourniture de mat riel outils pour le travail du sol arrosoirs semences conteneurs en mati re plastique et par des formations ou des conseils concernant les techniques applicables en p pini res d arbres Le syst me travail contre nourriture est un autre moyen de r tribuer les r fugi s et les membres de la population locale pour leur participation physique aux activit s foresti res El ments d un plan de gestion forestier 6 1 Introduction La gestion des ressources foresti res constitue l un des probl mes environnementaux les plus complexes qui se po
48. par une autre structure de m me type permet de garantir une approche participative dans tous les domaines pour lesquels il convient de prendre en consid ra tion les comp tences des uns et des autres comme les pr occupations et les priorit s des populations locales Qui plus est la participation active d orga nismes d associations et de personnes bas es loca lement augmente les chances de voir les activit s foresti res et connexes se poursuivre apr s le retrait du HCR Une fois arr t es les principales ques tions traiter le plan du programme de plantation peut alors tre r dig de mani re standardis e 6 5 Les syst mes d exploitation les mieux adapt s chaque type de besoin La planification et la mise en oeuvre des program mes de plantation et de gestion foresti re peuvent se faire selon diverses approches dont il existe fondamentalement deux grandes cat gories savoir la foresterie paysanne et la foresterie conventionnelle La foresterie paysanne galement connue sous les expressions de foresterie sociale foresterie rurale foresterie d autosuffisance reboisements communautaires sylviculture collective gestion des ressources naturelles ax e sur la communaut ou encore programmes forestiers pour le d velop pement des collectivit s locales regroupe une grande vari t de travaux forestiers et connexes accomplis par les propri taires ruraux les commu naut s locales ou comme c est
49. pour contribuer au d veloppe ment long terme Dans son acceptation la plus large la gestion foresti re embrasse les aspects administratifs l gaux techniques conomiques sociaux et environnementaux de la pr servation et de l exploitation des espaces bois s Elle s appuie sur des interventions humaines plus ou moins lourdes depuis des travaux visant simplement prot ger et entretenir l cosyst me forestier et ses fonctions jusqu des op rations favorisant une ou plusieurs esp ces de haute valeur conomi que ou sociale en vue d une am lioration de la production des biens et services 1 2 Pourquoi le HCR s int resse t il l environnement La sensibilit du grand public et des institutions s est accrue au cours de la derni re d cennie en particulier envers la protection l environnement et des nombreux services qu il assure lors des afflux de r fugi s et des op rations La n cessit d obtenir et de humanitaires associ es de maintenir une bonne qualit l environnement devient en outre plus vidente dans les op rations d aide aux rapatri s planifi es depuis peu Pourtant certains seraient encore tent s de s interroger vu les probl mes importants qui doivent par ailleurs tre surmont s en cas d urgence par exemple sur a pertinence de pr ter une quelconque attention l environnement qui plus est quelques arbres Beaucoup de pays en voie de d veloppement manquent
50. pour se soigner et besoin de p turage ou de fourrage pour les pr cieux troupeaux des leveurs de b tail Toutes ces activit s et d autres encore rejaillissent directement sur l environnement en g n ral et sur les espaces bois s en particulier Si rien n est fait pour les contenir ou pour proposer des alternatives ce qui commence par une exploitation b nigne de diverses ressources prend rapidement l allure d une d vastation tendue et souvent irr vocable Dans ces situations il n est simplement pas envisageable de ne pas intervenir Une certaine part de d gradation et de d boisement est in vitable dans les situations d accueil de r fugi s et bien souvent en outre dans celles concernant des rapatri s Il en r sulte non seulement une rar faction des produits forestiers disponibles mais galement l apparition fr quente de probl mes suppl mentaires li s l environnement tels qu une acc l ration de l rosion des sols suivie de glissements de terrain atterrissement des eaux de surface et autres cons quences des modifications adverses du climat local une d stabilisation de l quilibre hydrologique un appauvrissement de la faune sauvage une d sertification du milieu et une diminution du bien tre et de la s curit de subsistance des communaut s environnantes Travaillant en collaboration avec de nombreux partenaires dans le monde entier notamment pendant les derni res d cennies le
51. pro poser leur travail et leurs comp tences en change de bois de denr es alimentaires d une r tribution financi re ou de toute autre contrepartie incitative qui soit la fois commode et d sirable Il peut galement s av rer int ressant d orga niser des programmes de vulgarisation petite chelle comprenant outre la poursuite des activi t s de sensibilisation le lancement de programmes d initiation certains savoir faire de base tels que les techniques de plantation et les soins aux jeunes arbres Il est alors possible d inviter les personnes qui au cours de ces exercices d initiation la syl viculture se r v lent les plus habiles jouer un r le important dans la planification et la mise en ceuvre d autres activit s dans le m me secteur Ces programmes de vulgarisation peuvent galement aborder les sujets de la planification participative et de l organisation pratique de certaines interven tions n cessaires Pendant les travaux de plantation et de sensi bilisation il convient galement de pr ter atten tion l ventuelle mergence d activit s g n ratri ces de revenus qui s appuieraient sur une exploita tion des ressources des for ts naturelles et dont certaines sont susceptibles de se r v ler extr me ment dommageables voir l encadr 6 4 4 La phase de mise en place des solutions durables La phase des solutions durables met en jeu trois axes d activit s savoir gt
52. r uni une quantit consid rable d informations sur les interactions qui existent entre les r fugi s ou les rapatri s et les for ts et les ressources qu elles rec lent De cette exp rience accumul e le a pu extraire grand nombre d enseignements aujourd hui pr sent s dans cet ouvrage Gestion foresti re en contexte d accueil de r fugi s ou de rapatri s un manuel de pratiques rationnelles Ce manuel prend d lib r ment position en faveur d une plus grande participation des r fugi s et des populations locales aux processus de prise de d cision et de gestion dans le cadre de l am nagement des for ts Cela ne signifie pas pour autant que les collectivit s territoriales et autres organismes n aient aucune fonction remplir bien au contraire Quoique chaque situation constitue un cas particulier l exp rience montre que les op rations humanitaires sont confront es un certain nombre de probl mes r currents et que les reconnaitre et les traiter temps pourraient notamment permettre d conomiser des ressources limit es et d am liorer les conditions de vie des r fugi s Une intervention effectu e au bon moment au cours d une op ration d urgence par exemple est susceptible de pr venir ou au moins d att nuer la destruction et la d gradation des milieux naturels rendant inutile une remise en tat ult rieure co teuse et parfois difficile Dans un autre domaine non moins important le
53. rielles d un camp ou d un site d installation en devenir Il est courant que les mat riaux de construction n cessaires dans l urgence soient extraits des for ts ou des plantations du voisinage tandis que le bois est coup et ramass pour la cuisson des aliments le chauffage et par la suite la production de charbon de bois Les leveurs de b tail ont rarement d autre option que d aller dans les for ts claires faire pa tre leurs troupeaux ou qu rir le fourrage dont ils ont besoin Toutes ces activit s et d autres peuvent avoir des cons quences significatives et prolong es sur l environnement la soci t et l conomie d une communaut et d une r gion Un camp dont l environnement est d grad S il convient d appr cier la grande diversit des interventions qui sont men es au cours de la plupart des op rations d aide des r fugi s il est peut tre plus important encore de traiter ces probl mes de mani re globale par une r ponse bien r fl chie planifi e et coordonn e plut t qu individuellement au fur et mesure qu ils se manifestent Par exemple si les eucalyptus croissance rapide peuvent sembler s duisants au premier abord pour pallier les p nuries de bois ces esp ces ont plus long terme un effet pr judiciable sur les sols et souvent sur la nappe phr atique Il existe g n ralement des esp ces indig nes mieux adapt es la situation se r v lant la fois tout aussi utiles
54. s C est le cas par exemple lorsque les arbres ont t d racin s ce qui est fr quent dans les situations d accueil de r fugi s lorsque les sols sont pauvres ou profond ment rod s ou lorsque les conditions climatiques sont particuli rement d favorables Dans un tel contexte il est n cessaire de se rabattre sur des solutions alternatives se reporter la section 5 6 6 6 2 Plantations d enrichissement dans les for ts naturelles Les plantations d enrichissement de for ts Encadr 12 R g n ration naturelle par mise en d fens Tigr Ethiopie Dans le Tigr dans le nord de l Ethiopie la terre est une denr e rare Depuis 1991 plusieurs centaines de milliers de r fugi s sont revenus du Soudan accentuant la pression d mographique et ajoutant aux probl mes de surexploitation des terres agricoles de surp turage et de pr l vements excessifs sur la v g tation pour le combustible le fourrage et les mat riaux de construction Les r gions montagneuses sont les plus gravement touch es la surexploitation entrainant souvent sur les pentes importantes des ph nomenes d rosion des sols Des tudes r alis es par le gouvernement r gional en 1993 ont recommand de donner la priorit la remise en tat des secteurs d grad s afin de les rendre nouveau propres la production Ces interventions devaient tre men es bien par le biais d une collaboration entre le Bureau r gional de l agricultu
55. s par certains de ces nouveaux arrivants Ainsi le long de la limite ouest de la r serve foresti re de la Haute Dodo la densit d mographique est t elle pass e de 26 68 habitants km au cours de cette p riode Les intrusions la recherche de palmiers raphia et d autres produits forestiers sont devenues fr quentes et des cultures non autoris es ont commenc se d velopper l int rieur de plusieurs zones class es L organisme national responsable de la gestion des r serves foresti res du pays est la SODEFOR Soci t pour le d veloppement des for ts Avant l arriv e des r fugi s la SODEFOR envisageait d j un programme de r habilitation sur 17 000 ha dans la r serve de la Haute Dodo La mise en ceuvre de ce projet est devenue encore plus urgente lorsque les d gradations ont t constat es commises par des populations dans la n cessit La SODEFOR a d cid d utiliser la pr sence des r fugi s son avantage en les invitant venir cultiver dans les secteurs r habiliter suivant la m thode taungya un syst me de gestion agroforestier selon lequel des cultures sont conduites entre des rang es de jeunes arbres Le forestier en retire la pr servation des sols et des ressources en eau ainsi que le contr le des mauvaises herbes tandis que le paysan y gagne l exploitation d une terre productive jusqu ce que la comp tition racinaire et l ombre des arbres fasse s rieusement obstacle la production agrico
56. southern Africa at the beginning of the 21st century the impact of land relations on the role of communities in forest future UICN EARO Nairobi Barrow E G C Gichohi H et Infield M 2000 Summary and key lessons from a comparative review and analysis of community conservation in East Africa UICN EARO Nairobi Blockhus J M Wickramasinghe A Nurse M et M Ruiz P rez 2002 Non timber forest products and local livelihoods in Ritigala Sri Lanka UICN Asie 2002 Chetri R B Barrow E G C et Muhweezi A 2004 Securing Protected Area Integrity and Rural Peoples Livelihoods Lessons from Twelve Years of the Kibale and Semliki Conservation and Development Project UICN EARO Nairobi EVANS J 1982 Plantation Forestry in the Tropics Oxford University Press Oxford FAO 1977 Savanna Afforestation in Africa FAO Forestry Paper 19 Rome Fisher R J 1995 Collaborative management of forests for conservation and development UICN WWE Gland Suisse HCR 1998 Environmental Guidelines Domestic Energy in Refugee Situations HCR Gen ve 2002a Op rations d aide aux r fugi s et gestion de l environnement un recueil d enseignements HCR Gen ve HCR 2002b Syst me des indicateurs de l tat de l environnement cadre m thodologique pour la surveillance des activit s li es l environnement lors d op rations d aide aux r fugi s HCR Gen ve HCR 2005a Principes directeurs en
57. 0 2 500 m Besoins L quipement de base comprend brouettes arrosoirs pelles r teaux marteaux outils de taille couteaux bo tes de transport haches b ches pulv risateurs tamis pour les m langes de sol et les semences bo tes pour semences m tres d cam tres et balances Un syst me d alimentation en eau fonctionnel avec pompe citernes tuyaux et robinets est installer Les consommables utilis s en p pini res sont essentiellement les semences les bacs ou conteneurs et les m langes de sol pour les semis et les plants Les arbres sont multipli s par semences ou par boutures Les semences peuvent tre obtenues de centres de production de semences foresti res ou de services forestiers pouvant proposer des semences provenant de peuplements ou d individus s lectionn s Il est en outre possible de r colter des semences directement en for t provenant de parents vigoureux et bien form s Dans ce cas elles doivent tre correctement s ch es nettoy es et trait es avant le stockage ou le semis Les centres de production de semences foresti res sont en mesure de calculer pr cis ment pour chaque esp ce la quantit de semences n cessaire pour obtenir un nombre donn de plants Une fois re ues les semences doivent tre stock es dans des conditions s ches et bien ventil es Certaines esp ces requi rent des traitements particuliers pour d clencher la germination qui sont alors d taill s par le fourni
58. Gestion durable des for ts Gestion et exploitation des for ts et des zones bois es avec des m thodes et un rythme qui permettent d en pr server la biodiversit la productivit les capacit s de r g n ration la vitalit et les capacit s pr sentes et futures remplir les fonctions cologiques conomiques et sociales pertinentes aux niveaux local national et mondial sans porter atteinte aux autres cosyst mes Gestion forestiere gestion des ressources foresti res Elaboration et mise en uvre de plans de pr servation d enrichissement d am nagement et d exploitation des ressources ligneuses bois et non ligneuses de for ts naturelles ou de plantations anciennes Gestion foresti re polyvalente Gestion foresti re visant obtenir des produits ou services multiples production protection des sols et des ressources en eau pr servation de la biodiversit La gestion foresti re polyvalente adopte une approche int gr e des diff rentes cat gories de for ts et prend en compte les dimensions scientifique culturelle r cr ative historique et paysag re des ressources foresti res Jach res foresti res Tous types de v g tation issus de l abandon de terres foresti res d frich es puis cultiv es dans le cadre de l agriculture itin rante Les jach res foresti res sont g n ralement constitu es d une mosa que de parcelles divers stades de succession dont des lots de
59. Il est alors n ces saire de marquer un certain nombre d arbres Les arbres abattre en priorit sont les sujets g s mal form s et de valeur moindre Le ramassage du bois mort et le pr l vement des branches basses peuvent galement tre autoris s Si les priorit s d exploita tion sont bien tablies et respect es les probabilit s de devoir recourir des interventions de restaura tion au cours des phases ult rieures du programme d assistance en seront grandement r duites Tout pr l vement dans des parcs nationaux des for ts class es des zones abritant des esp ces menac es v g tales ou animales des r serves de chasse et des cosyst mes sensibles doit tre strictement interdit Les zones environnant de tels sites appel es zones tampons doivent de m me tre pargn es les formes d exploitation les plus lourdes En outre l abattage des arbres est viter dans les espaces consid r s comme prot geant des zones d alimentation en eau ou dans les secteurs de lutte contre l rosion 5 5 3 Exploitation contr l e ou surveill e Dans le cadre d une exploitation contr l e ou surveill e les r fugi s vont eux m me rechercher et pr lever le bois dont ils ont besoin Cette for mule est envisageable lorsque les quantit s de bois disponibles dans les espaces bois s proximit des sites d h bergement des r fugi s sont suffisantes pour pouvoir satisfaire la demande tout en permettant
60. Lint gration sur place et l installation perma nente ou semi permanente de r fugi s dans le pays d accueil gt Le rapatriement et la r int gration de r fugi s dans leur pays d origine et gt La remise en tat des zones affect es par les r fugi s apr s le d part de ceux ci et leur int gration ou r int gration en vue d une installa tion permanente Encadr 5 Des mesures incitatives pour d multiplier les b n fices pour l environnement le programme RESCUE du GTZ et le Programme pour les r fugi s somaliens au Kenya Les trois camps de Daadab de la province du Nord Est au Kenya accueillent 120 000 r fugi s principalement originaires de Somalie Bien que ces r fugi s fussent accoutum s au climat au type de terrain et au mode de vie pastoral propres Daadab ils n taient pas habitu s une telle concentration humaine sur un territoire d limit La plupart d entre eux avaient d j eu faire face des p nuries d eau mais peu avaient t expos s une situation de concurrence pour le bois et la n cessit d conomiser l nergie et de pr server et replanter des arbres Il en a r sult un puisement rapide du bois de feu des mat riaux de construction et des haies vives qui existaient autour des camps et un surp turage des parcours pour le b tail Face la d gradation des ressources naturelles le programme RESCUE Rational Energy Supply Conservation Utilisation and Educa
61. Ohlsson B 1990 Forests Trees and People Newsletter FAO Rome Poffenberger M Ed 1999 Communities and forest management in South east Asia IUCN Working Group on Community Involvement in Forest Management UICN 2000 Poffenberger M Ed 2000 Communities and forest management in South Asia IUCN Working Group Community Involvement in Forest Management UICN 2000 Scherr S J White A et Kaimowitz D 2004 A new agenda for forest conservation and poverty reduction making markets work for low income producers Forest Trends USA UICN 2001 Regional workshop on community involvement in forest management in eastern and southern Africa UICN EARO Nairobi Webb D er al 1984 A Guide to Species Selection for Tropical and Sub tropical Plantations Commonwealth Forestry Institute Paper number 15 Oxford Whitmore T C 1992 An Introduction to Tropical Rain Forests Oxford Clarendon Press Wollenberg E et Ingles A W Eds 1998 Incomes from the forest methods for the development and conservation of forest products for local communities Centre for International Forestry Research Bogor Indon sie Sources lectroniques http www toolkitparticipation nl Le Participation Toolkit Partnership est un groupement en pleine expansion qui rassemble des organisations de la soci t civile ONG et des collectivit s territoriales du monde entier uvrant de concert pour la promotion de la
62. ales sauvages fournissant viande et peaux Si bon nombre de ces produits non ligneux sont r colt s et consomm s localement certains pr sentent n anmoins une importance commer ciale quivalente celle des produits ligneux notamment sur les march s locaux des pays en voie de d veloppement Les produits forestiers non ligneux et les services cologiques assur s par les for ts ont une importance conomique qu il est difficile d estimer mais ils n en sont pas moins indispensables la subsistance de quelque 600 millions de personnes ne serait ce que dans les pays en voie de d veloppement 3 1 2 Les fonctions cologiques Les for ts tropicales humides sont les cosyst mes les plus riches au monde en termes de richesse sp cifique et de diversit biologique elles constituent par l m me un r servoir consid rable de diversit g n tique Beaucoup de chercheurs estiment que les for ts de la plan te et par dessus tout celles des r gions tropicales rec lent entre 50 et 90 pour cent des esp ces animales et v g tales pr sentes sur Terre L importance des for ts est encore soulign e par le fait que sur les 3000 esp ces de plantes consomm es par les tres humains dans le monde 150 seulement sont cultiv es A ce jour les cosyst mes forestiers tropicaux abritent plus de 1650 plantes foresti res tropicales d j r pertori es au nombre des plantes alimentaires auxquelles s ajoutent de nombreuses
63. as il est utile d organiser des sessions de sensibilisation destin es au personnel du HCR aux services forestiers locaux et autres organismes actifs aux membres de la communaut internationale et aux bailleurs de fonds potentiels Pour les besoins propres du HCR les rencontres entre agents de terrain sp cialistes des divers secteurs et partenaires de mise en uvre doivent tre l occasion d une v ritable mise en circulation des informations Des rapports d activit s des photographies des images de t l d tection et des cartes pourront venir illustrer les donn es mais rien ne remplace les visites sur le terrain pour pr senter la situation telle qu elle est examiner les probl mes qui se posent et r fl chir aux solutions possibles Il convient par ailleurs de se pencher sur la mani re de communiquer les observations et les r sultats aux communaut s non directement impliqu es dans les op rations Du temps devrait par exemple tre consacr exposer les probl mes concernant les for ts des journalistes et d autres membres des m dias montrant un int r t pour la foresterie et les questions de pr servation de l environnement Les journalistes se r v lent souvent un moyen efficace de toucher une audience beaucoup plus large qu ils tiennent inform e non seulement des difficult s humanitaires mais galement des cons quences de la pr sence de r fugi s sur l environnement des r percussions n gatives d
64. aserianthes falcataria 28 10 Sabah Softwoods Malaisie Paraserianthes falcataria 30 1 10 Jari Florestal Br sil Gmelina arborea 15 25 10 Commonwealth New Guinea Timbers Papouasie Nouvelle Guin e Araucaria spp 20 40 Plantations Seaqaqa Fiji Swietenia macrophylla 14 30 Dans le cas d une for t dense humide sempervirente l accroissement annuel d un peuplement naturel non am nag est d environ 3 m ha an Whitmore 1992 tandis qu une for t claire se d veloppant dans des conditions difficiles ne produit qu environ 1 m ha an Ce chiffre baisse encore dans les milieux de savane arbor e ou arbustive Whitmore 1992 Pour comparaison l accroissement annuel des for ts d Europe de l Ouest oscille entre 2 4 et 2 7 m ha an Bary Lenger et al La for t 1979 Tableau 2 de for ts am nag es et de plantations d apr s Lamprecht 1989 Accroissement annuel moyen Rotation For ts ha an ann es Eucalyptus dimat subtropical 5 30 8 25 Plantations de teck 4 18 40 80 Plantations de bois durs tropicaux 25 45 8 20 Pins tropicaux 15 45 8 30 Eucalyptus dimat tropical Jusqu 70 1 20 For ts denses humides am nag es 0 5 7 For ts dipt rocarpac es du sud est asiatique Jusqu 17 Apr s avoir estim l accroissement de la ressource foresti re tudi e il est possible d en d duire la surface de ce type de for t qui suffira couvrir les besoins pr vus Par exem
65. ations compl mentaires sont invit s consulter la bibliographie 6 6 1 Activation de la r g n ration naturelle des for ts d grad es Les for ts d grad es sont souvent parfaitement capables de se r g n rer elles m mes par les processus naturels L ampleur des d gradations le climat et les caract ristiques du sol sont les principaux facteurs qui d terminent leur capacit y parvenir et la vitesse du processus La r g n ration naturelle est bien souvent le moyen le plus rapide le mieux adapt et le moins on reux de restaurer un milieu bois Elle peut tre favoris e par des op rations sylvicoles telles qu une pr paration du sol et le d gagement de la v g tation de sous bois dans certains endroits pour que les jeunes arbres puissent s tablir plus facilement Toutefois le succ s ne peut tre garanti que si le secteur est pr serv de toute perturbation pendant un certain temps Il est de ce fait toujours indispensable de prendre des dispositions de protection par exemple en cl turant le p rim tre contre l action des animaux domestiques et les d frichements illicites ou simplement si la population est suffisamment motiv e par des campagnes de sensibilisation visant pr venir l utilisation de ces espaces par la population voir l encadr 12 Dans certains cas cependant les processus de r g n ration naturelle sont susceptibles d tre extr mement lents voire compl tement bloqu
66. avec toutefois un cartement plus important par exemple 20 x 20 cm pour Gmelina L utilisation de sacs en poly thyl ne augmente les prix de production mais permet d obtenir des plants moins fragiles En outre faire d velopper des plants dans des conteneurs individuels facilite leur transport sur les sites de plantation En revanche les plants ne peuvent pas rester longtemps en p pini re parce que les racines finissent par s enrouler et se g ner les unes les autres les racines doivent tre r guli rement taill es La transplantation dans des planches de culture et la production de plants racines nues est une technique alternative qui requiert plus d attention pendant l extraction et le repiquage Cette m thode est viter en conditions s ches le syst me racinaire tant alors expos un dess chement rapide Dans les r gions quatoriales humides le semis direct sur des planches de semis pour obtenir des plants ou stumps racines nues Aucoumea etc ne pose aucun probl me Les plants restent alors en p pini re pendant environ une ann e Juste avant la plantation le feuillage est rabattu habillage des plants en ne laissant que deux ou trois feuilles sur les plants les plus vigoureux afin de faciliter le transport et de limiter le dess chement La dur e de la croissance en p pini re d pend des esp ces et des techniques utilis es et oscille entre 4 et 12 mois Le calendrier des activit s dans la p pini
67. b n fice mutuel Les principales caract ristiques qui lui sont reconnues sont les suivantes gt Des productions multiples associ es une protection de la ressource de base notamment le sol gt L accent mis sur les esp ces arbor es ou arbustives indig nes et polyvalentes gt Son int r t particulier dans des conditions d intrants limit s et de fragilit environnemen tale et gt Sa d marche plus soucieuse des valeurs socio culturelles que les autres syst mes d exploitation Dans la pratique les arbres sont susceptibles de contribuer aux syst mes agricoles et au bien tre Encadr 11 Comment combiner r habilitation cologique et production alimentaire Le syst me taungya en C te d Ivoire La mise en place de plantations arbor es constitue parfois une r ponse adapt e aux dommages caus s par la pr sence de r fugi s notamment lorsque les terrains d grad s sont des for ts domaniales que le gouvernement du pays d accueil souhaite r habiliter Un projet r alis en C te d Ivoire montre comment mener ce type d op ration pour qu elle b n ficie la fois aux r fugi s et l Etat h te Entre 1990 et 1994 325 000 r fugi s du Lib ria ont fui en C te d Ivoire et se sont spontan ment install s dans une bande de 25 km de largeur le long de la fronti re ouest du pays Plusieurs r serves foresti res et un parc national ont ce moment t menac s par des d frichements illicites op r
68. bilit s il l est au moins tout autant de s assurer que ce m me plan pr voie un m canisme de suivi et d valuation bien pens adapt au contexte et surtout facile appliquer Il sera ici question de deux types de suivis diff rents tous deux aussi importants l un que l autre pour les planifications ult rieures comme pour mesurer les impacts des travaux r alis s jusque l 6 7 1 Le suivi des activit s en cours Un suivi relativement simple des programmes devrait normalement permettre d tablir gt L tat d avancement du programme par rapport au calendrier fix l avance gt L effet des actions mises en uvre gt Les activit s et travaux qui ont t couronn s de succ s ainsi que les causes des ventuels checs rejets ou retards et gt Les dispositions prendre pour corriger les divers aspects qui n ont pas r pondu aux attentes Les informations de ce type obtenues l occasion de r unions de visites sur place et d une analyse des r sultats observ s permettent de r orienter rapidement et facilement les plans tablis initialement d s que n cessaire et de veiller tout moment la flexibilit et la pertinence du programme La mise au point d un syst me de suivi et d valuation passe par une planification initiale d taill e comprenant la d finition des indicateurs utiliser voir le Syst me des indicateurs de l tat de l environnement cadre m thodologiqu
69. caces leur planification doit faire appel l ensemble des principaux acteurs concern s dont le gouvernement du pays d accueil le HCR les organismes d aide au d veloppement les partenaires de mise en oeuvre et les populations affect es ces derni res en tant l l ment d terminant dans la mesure o les activit s propos es ont pour but de couvrir leurs besoins long terme Il est donc essentiel d axer les discussions sur ce que les populations doivent r ellement pouvoir obtenir de l environnement Il serait en effet sans int r t de mettre au point et de r aliser des activit s qui ne correspondraient pas aux besoins des habitants Par cons quent une planification soigneuse et des consultations approfondies sont indispensables pour la conception la mise en uvre et la gestion de toute structure ou activit que les discussions pourraient permettre de d gager Il convient par ailleurs de mettre en place un m canisme permettant aux activit s de restauration de se poursuivre jusqu leur terme pr vu la suite de quoi les populations et les p gt 12 gt autorit s locales devraient dans l id al tre la fois dispos es et capables d en assumer la gestion qu il s agisse de biens et services cologiques ou d infrastructures Dans bien des cas le secours d experts sera n cessaire pour renforcer les capacit s des personnes groupes de personnes ou structures administratives qui seront cha
70. cation sommaire distingue cinq cat gories de for ts la for t dense humide sempervirente la for t dense semi d cidue la for t s che d cidue la savane et la for t d altitude Une br ve description de chacun de ces cosyst mes forestiers est propos e ci des S sous La for t dense humide sempervirente galement 1 L expression aire de r partition potentielle est utilis e dans la mesure o un certain nombre de facteurs limitants tels que les activit s humaines le surp turage et l action du feu sont susceptibles de faire obstacle au d veloppement naturel de la v g tation A l inverse certains systemes agroforestiers intensifs sont m me de produire plus de bois que les for ts naturelles y compris dans des zones dens ment peupl es appel e pluviisylve ombrophile sempervirente entre autres d nominations pr sente une structure complexe et une richesse sp cifique extr mement lev e Bien que les arbres perdent r guli rement leurs feuilles la for t dans son ensemble garde une apparence feuill e tout au long de l ann e chaque esp ce suivant un rythme biologique qui lui est propre En outre rares sont les esp ces qui perdent d un coup la totalit de leur feuillage Les for ts denses humides sempervirentes se rencontrent le long de l quateur l o les pr cipitations annuelles se montent au moins 2000 mm sont r guli rement r parties sur toute l ann e
71. ceptibles d avoir des r percussions cologiques Op rations d aide aux r fugi s et gestion de l environnement un recueil d enseignements HCR 2002a plus par l tendue m me du r seau de communication ainsi constitu les donateurs pourront prendre r ellement conscience de l existence de risques environnementaux potentiels et tre incit s fournir un soutien technique et financier sp cifique en incluant des mesures d att nuation dans leurs programmes et leurs budgets L exercice de sensibilisation et de mobilisa tion de l opinion en g n ral est galement l occa sion d introduire si ce n est d j fait l id e de donner formellement des groupes de travail mix tes la responsabilit du suivi au quotidien de l application des directives convenues et mises ex cution en mati re de gestion foresti re Ces comit s de gestion foresti re ou groupes de travail pour l environnement voir l encadr 9 dont les membres sont choisis de mani re repr senter les diff rentes communaut s et organisations devien nent de ce fait le point focal se concentrent les d bats et d o diffusent les informations Le succ s de ces comit s d pend dans une large mesure de la qualit de la repr sentation des diver ses parties la transparence du processus est primordiale et chaque partie int ress e quel que soit son ge doit avoir la possibilit de voir ses opinions exprim es La repr sentat
72. cial notamment du fait qu il vise les esp ces rares ou prot g es autant que les autres Dans certains cas lorsque les r serves abritent des esp ces menac es telles que le gorille de montagne ou l l phant le braconnage peut tre motiv par des raisons commerciales vente des peaux ou des d fenses plus que simplement alimentaires Il doit cependant tre not que dans une large mesure ces activit s ne sont pas n fastes en soi Elles ne se distinguent en rien des autres occupations des communaut s locales dans les circonstances habituelles Elles ne deviennent probl matiques que lorsqu elles entrainent une exploitation excessive ou non durable et incontr l e des ressources 4 4 1 L installation sur place et la r int gration Les projets d installation sur place et d int gration ou de r int gration soutenus par le HCR y com pris les projets impact rapide QIP doivent tre cologiquement bien con us et viables Il s agit de projets de petite envergure vite mis en ceuvre dont les objectifs sont de gt Contribuer par le biais d interventions rapides cr er les conditions pr alables des solutions durables pour les r fugi s et les rapatri s gt Permettre une premi re remise en tat petite chelle et donner les moyens aux communau t s de tirer elles m mes parti des opportunit s de d veloppement gt Contribuer renforcer la capacit d absorption des zones cibl
73. commencer Depuis 1992 le FCC Fuelwood Crisis Consortium avait d j entrepris des activit s environnementales au niveau de ces camps en s attachant tout particulierement la fourniture de r chauds am lior s la sensibilisation l environnement et la plantation d arbres Le FCC s tait alors fix pour objectif d att nuer les effets de la d forestation Une fois les r fugi s partis il est devenu possible de r habiliter enti rement les secteurs ab m s Le FCC a effectu une valuation de l impact environnemental afin d tudier l ampleur de la d gradation autour des anciens camps D apr s les r sultats de ce travail les surfaces foresti res avaient t affect es un rythme variant de 78 de la surface totale entre 1981 et 1982 33 96 en 1994 une bonne partie des 12 000 ha de for t ayant t convertis en savanes arbustives denses et en savanes arbustives d grad es A la fin de son mandat en 1994 le FCC est devenu la SAFIRE Southern Alliance for Indigenous Ressources une organisation distincte ayant pour objectif initial la r habilitation environnementale des zones ayant souffert de la pr sence des r fugi s au Zimbabwe Contrairement au FCC la SAFIRE a t concue comme une initiative long terme s int ressant aux exp riences en cours de gestion communautaire des ressources naturelles Elle a recherch le concours des communaut s locales pour la d termination des priorit s en matiere de
74. d volus chacun des sexes Ainsi sera t il n cessaire de renforcer les droits des femmes relatifs au foncier et aux arbres plant s tout en aidant les associations de femmes lancer leurs propres initiatives de plantation ou de r habilitation environnementale L intervention directe des femmes dans les programmes de gestion peut permettre de freiner la d gradation des for ts due aux pr l vements de fourrage et de bois de feu Afin de renforcer les mesures incitatives leur gard il est possible de leur permettre d accro tre leur revenu de mani re substantielle en leur donnant les moyens de transformer et de valoriser les produits issus de for ts primaires et de toucher une client le plus large b Aspects institutionnels Les points suivants au moins demanderont tre claircis La l gislation en mati re de for ts Le r gime foncier et le r gime de propri t Le r gime de propri t et les droits d usage en mati re de for ts Les institutions et les organismes charg s de l tude et de la gestion des for ts ainsi que leurs capacit s techniques et op rationnelles Caract ristiques de la population r fugi e Quelles sont les caract ristiques d mogra phiques et socio conomiques de la popula tion r fugi e Les effectifs sont ils stables ou sont ils susceptibles d augmenter avec l ins tallation dans un avenir proche ou lointain de r fugi s suppl mentaires dans
75. de base en foresterie Dans le m me temps le HCR et la SODEFOR ont tabli une relation de travail fructueuse combinant assistance humanitaire et r habilitation environnementale La m thode taungya est m me de donner des r sultats dans d autres situations du moment que les relations entre le pays h te et les r fugi s sont bonnes et que le gouvernement autorise ces derniers travailler la terre Op rations d aide aux r fugi s et gestion de l environnement un recueil d enseignements HCR 2002a Il convient toutefois de souligner que ce syst me n est pas forc ment adapt toutes les situations dans les pays o les pressions fonci res sont lev es comme au Rwanda par exemple les populations peuvent r pugner rendre les terres lorsque la plantation a pris un certain d veloppement ventuellement jusqu abattre des arbres pour pouvoir se pr server quelques arpents contre l coulement des eaux de ruissellement et participer leur meilleure infiltration tout en de l exploitant de diverses mani res en particulier gt En am liorant la productivit des terres par la fixation de l azote atmosph rique la produc tion d engrais vert et la pr vention de l rosion olienne et du dess chement des sols lorsque les arbres sont utilis s en brise vent plant s le long des courbes de niveau et sur d autres sites fragiles les arbres peuvent lutter efficacement s opposant l rosion des sols et au le
76. de construction piquets pour cl tures et bois de feu Une valuation pr coce de la demande probable en bois d oeuvre perches et bois de feu permettra de d gager des donn es de d part pour la planification ult rieure des activit s foresti res et connexes Cette planification constitue par ailleurs un exercice utile permettant de hi rarchiser les ressources en fonction de la succession vraisem blable des besoins du court terme au long terme Ces t ches de planification et d valuation doivent normalement tre men es bien aussi t t que possible au cours de la phase d urgence en ce qui concerne les op rations d aide aux r fugi s ou au cours de la phase de planification initiale dans le cas des rapatriements Une valuation pr liminaire de la demande doit toutefois tre r alis e d s que l effectif approximatif des r fugi s ou rapatri s sur le site est connu Le travail initial d valuation de planification doit tre remis jour et r ajust tout au long de la phase de soins et d entretien puis incorpor la planification pr alable l int gration ou la r int gration dans le souci de fournir des donn es pertinentes et actualis es pour la planification des programmes forestiers 5 3 2 Demande en bois de construction et de cl ture Une quantit non n gligeable de mat riaux de construction et de cl ture est n cessaire au moment de l arriv e des r fugi s dans un camp ou un site
77. dents qui peuvent tre constat s au cours de chacune des grandes phases des programmes d assistance bien quil doive toujours tre tenu compte des conditions particuli res sp cifiques chaque situation D autres options seront examin es la section 5 puis il sera expliqu la section 6 com ment les diff rentes possibilit s d action peuvent tre examin es dans le cadre de la mise en place d un plan de gestion forestier 4 2 La phase d urgence La phase d urgence est la premi re d une op ration d assistance elle intervient au moment de l arriv e et de l installation d effectifs souvent massifs de r fugi s Le principe qui s applique ici est celui selon lequel mieux vaut pr venir que gu rir Une planification nergique de la pr vention et de l att nuation des interventions destructrices devrait tre lanc e aussi t t que possible L exp rience montre que la qualit des premi res dispositions prises sur le terrain comme de celles prises plus tard par le biais d une planification r fl chie et coordonn e d termine dans une large mesure le co t global d une op ration sur toute sa dur e Ces co ts ne sont pas uniquement d ordre conomique car ils comportent galement des aspects environnementaux et sociaux Etant donn l urgence de la situation la planification des activit s propos es est essentiellement r alis e par un petit nombre de techniciens comp tents dont les quipes d u
78. e Un petit nombre de plantations tendues g r es de mani re uniforme Un grand nombre de petites surfaces dont les traitements appliqu s et la production sont tr s diversifi s Echelle de temps long terme A la fois court terme et long terme le court terme tant important en ce que le manque de ressources rend difficile les investissements uniquement long terme Terminalia et Afzelia avec un espacement minimal de 4 x 4 m sont des dispositifs de plantation bien adapt s Le r gime du taillis a par ailleurs donn d excellents r sultats avec certaines esp ces dans les plantations pour bois de feu Les checs peuvent tre dus un mauvais choix d esp ces la s cheresse un d sherbage insuffi sant ou des conditions daphi ques d favorables Le remplace ment des plants morts regarnis sage est g n ralement entrepris lors que les pertes d passent 10 96 Des plants particuli rement vigoureux sont alors plant s Pan n e suivant la plantation initiale Annexe comporte des informations plus d taill es sur les techniques de plantation et sur les soins donner Culture en couloirs La culture en couloirs est un syst me agroforestier dans lequel les cultures alimentaires sont conduites entre des haies d arbres et d arbustes pr f rentiellement des l gumineuses compos es par exemple d esp ces croissance rapide telles que Leucana leucocephala et Gliricidia sepiuma
79. e en bois de feu et autres gt Evaluation des disponibilit s en produits forestiers gt Mise au point d un plan d exploitation et d approvisionnement de bois gt Plantations d arbres et gt D veloppement des activit s g n ratrices de revenus 5 2 Pr vention et contr le initiaux des atteintes foresti res 5 2 1 Objectifs et insertion dans le calendrier Dans les situations d urgence les r fugi s ont g n ralement un besoin imm diat de bois pour construire des abris le plus souvent des perches pour soutenir des b ches en plastique et parfois des branches et de l herbe en guise de mat riaux de couverture pour cuisiner et se chauffer Comme ils sont susceptibles de se mettre sur le champ pr lever ces mat riaux des sources les plus proches sans attendre le d but des programmes d exploitation et d approvisionnement organis s de produits ligneux une s rie de mesures de lutte contre les atteintes foresti res doivent tre prises d entr e afin de d att nuer autant que faire se peut les pr judices aux peuplements arbor s 5 2 2 Mesures efficaces de lutte contre les atteintes forestieres La meilleure ligne de conduite tenir pendant toute la dur e des op rations d aide aux r fugi s en phase d urgence comme tout autre moment est de tenter de pr venir les d g ts Quelques r gles pratiques prouv es essayer et appliquer avant m me que ne soient connus les r sultats de
80. e celles ci sur les populations locales et des effets positifs escompt s des mesures d att nuation tent es leur encontre Il s impose pour les m mes motifs de tenir inform s les sp cialistes et les consultants issus des organisations internationales telles que le Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD et d autres organismes d aide au d veloppement ainsi que les organisations nationales et internationales de protection de l environnement de la situation qui pr vaut dans les r gions d accueil de r fugi s afin de d gager d ventuels int r ts communs De Encadr 9 Des mesures d urgence reproductibles pour pr server l environnement Programmes d initialisation dans l ouest de la Tanzanie Entre 1992 et 1997 la Tanzanie a accueilli plus de 800 000 r fugi s provenant du Burundi de la R publique D mocratique du Congo et du Rwanda La plupart sont arriv s dans le pays en deux vagues la premiere dans la r gion de Kagera au milieu de l ann e 1994 et la seconde dans la r gion de Kigoma la fin de 1996 En d pit de l exploitation grande chelle du bois local pour le feu et la construction les pr occupations environnementales ne se trouvaient pas alors au premier plan dans un cas comme dans l autre tant donn que l importance d mographique et la rapidit de ces mouvements migratoires en direction de la Tanzanie exigeaient une intervention humanitaire urgente simplement pour satisfair
81. e d velopper pendant la pr f rablement des br lis p riode de jach re l gumineuses CH cultures quelconques Syst me faungya Combinaison d essences foresti res et de cultures pendant les premi res ann es d une plantation CL esp ces foresti res de plantation CH cultures quelconques Toutes r gions cologiques dans lesquelles ce syst me est utilis possibilit de diverses am liorations Culture en couloirs Esp ces ligneuses formant des haies entre lesquelles sont introduites des cultures dispositif en bandes parall les ou en microzones CL esp ces croissance rapide l gumineuses rejetant vigoureusement de souche CH cultures quelconques R gions subhumides humides forte pression d mographique et sols fragiles productifs mais facilement d grad s Arboriculture en strates Associations d esp ces plant es sans organisation particuli re formant un peuplement plusieurs strates de v g tation CL diverses esp ces pr sentant des modes de croissance diff rents CH habituellement absente parfois quelques esp ces supportant l ombre R gions sols fertiles main d uvre abondante et forte pression d mographique Arbres polyvalents dispers s sur cultures Arbres dispers s de mani re al atoire ou syst matique le long de murets de diguettes de terrasses ou de limites de champs CL esp ces polyvalentes et fruiti res CH cultu
82. e et contribue les affranchir d un tat de d pendance totale Si ces activit s sont par ailleurs b n fiques pour l environnement l avantage devient double Les activit s g n ratrices de revenu acceptables sont donc encourager et soutenir d s lors que le contexte le permet La plupart des opportunit s mapparaissent qu au cours de la E 2 phase de soins et d entretien ou de la phase de mise en place des solutions durables A je Hp 5 7 2 Activit s g n ratrices de revenu et activit s illicites Bien souvent les revenus tir s de la for t sont li s des activit s illicites telles que la production de charbon de bois l abattage de bois d oeuvre le sciage de grumes ou plus sp cifiquement dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s la revente de bois de construction ou de feu distribu ou ill galement pr lev dans le voisinage Le HCR ne peut ni soutenir ni promouvoir ce type d activit 5 7 3 Activit s g n ratrices de revenu dans le secteur forestier Beaucoup de possibilit s existent de permettre aux r fugi s de se cr er un revenu partir d activit s en liaison avec la gestion des for ts ou de l environnement tout en s attirant la bienveillance des autorit s locales Les travaux ci dessous dont un grand nombre ont des r percussions directes b n fiques pour l environnement peuvent tre accomplis par des r fugi s contre une r tribution en argent ou en nature en bois
83. e for ts De nombreux types de for t existent dans le monde mais pour les besoins de ce manuel il nen sera retenu que deux grandes cat gories savoir les for ts naturelles et les plantations Les premi res sont compos es d esp ces indig nes C est dire originaires de la r gion tandis que les plantations sont des peuplements d arbres plant s par l homme dans le cadre de boisements ou d afforestations sur des terrains depuis longtemps d pourvus d arbres ou de reboisements sur des terrains d j bois s en rempla ant les esp ces indig nes qui s y trouvent par des esp ces ou des souches g n tiques nouvelles L aire de r partition potentielle des for ts et des types forestiers est essentiellement d termin e par les conditions climatiques et secondairement par les caract ristiques du sol Le syst me de classification le plus utilis des for ts tropicales se fonde sur leur structure leur apparence et sur la forme et la composition des esp ces des param tres qui varient surtout en fonction de la latitude Dans les r gions intertropicales les types forestiers dessinent des bandes plus ou moins parall les l quateur refl tant les variations de hauteur et de distribution annuelles des pr cipitations De mani re sch matique plus une localit est loign e de l quateur plus les conditions qui y r gnent sont extr mes et plus la for t est homog ne et pauvre en esp ces Une classifi
84. e la jach re la p riode pendant laquelle la for t se reconstitue d elle m me on est susceptible de mettre mal l quilibre cologi que et d entra ner rapidement la d gradation du milieu au fil des cultures successives Tout comme des ponges gigantesques qui absorberaient l eau de pluie pour la r mettre lentement les for ts ont un effet r gulateur sur le syst me hydrologique terrestre Les r serves du sol se remplissent lentement puis sont peu peu restitu es sur des p riodes prolong es Cette action r gulatrice contribue pr venir les crues en p riodes pluvieuses et amortir l effet des s cheresses en p riodes de d ficit Les for ts et les arbres enfin contribuent prot ger les pentes des bassins versants et les berges des cours d eau les syst mes racinaires tendus de certaines esp ces augmentent la coh sion du sol et freinent l rosion Si la v g tation est supprim e brutalement le sol nu est promp tement lessiv jusqu au niveau de la roche m re et toutes les pr cipitations ult rieures ruisselant librement sur ces pentes sont susceptibles d avoir des effets d vastateurs sur les zones en contrebas 3 1 3 Les fonctions sociales La contribution des for ts la lutte contre la pauvret est souvent sous estim e Des travaux r cents commencent pourtant d voiler le r le plus g n ral des cosyst mes forestiers pour la subsistance des populations locales
85. e les besoins les plus l mentaires Le HCR et ses partenaires de mise en oeuvre en particulier le GTZ et CARE ont toutefois pu appliquer pendant cette p riode une s rie de mesures utiles qui ont contribu limiter l tendue des d g ts environnementaux autour des nouveaux sites d tablissement Dans les deux r gions concern es la mise en place de forums de coordination tait consid r e comme une priorit Ces forums ont tout d abord t pr sid s par le HCR mais la responsabilit des Equipes d intervention environnementale Environmental Task Forces ou ETF a par la suite t confi e aux gouvernements de district Ces ETF ont donn la possibilit aux organismes internationaux aux ONG locales et aux services publics oeuvrant dans le domaine de l environnement d harmoniser leurs approches et au HCR et au gouvernement de mieux faire conna tre les directives et les orientations politiques qui devaient tre appliqu es Dans la r gion de Kagera le marquage la peinture l huile blanche des arbres pr server de l abattage s est av r efficace des lors qu il tait coupl un r seau de gardes forestiers Les arbres s lectionn s n taient pas n cessairement les sp cimens les plus grands mais ceux dont le potentiel de croissance et de production de semences tait le plus important souvent des individus jeunes Dans un souci d efficacit les gardes forestiers ont dans les deux r gions persuad les r
86. e pour la surveillance des activit s li es l environnement lors d op rations d aide aux r fugi s HCR 20026 un syst me d enregistrement des donn es des visites fr quentes sur le terrain des entrevues avec les personnes concern es et un m canisme efficace d analyse des donn es de terrain Le syst me de suivi et d valuation est enti rement articul autour de la s rie d indicateurs utilis e Quelques exemples d indicateurs conseill s dans le secteur de la foresterie sont pr cis s ci dessous gt Instauration et mise en uvre effective de pratiques optimales en mati re de gestion des p pini res gt Nombre de plants obtenus par rapport l objectif gt Survie des plants la fin de la premi re saison de v g tation et gt Participation accrue des r fugi s dans la planification et la gestion des ressources foresti res et des p pini res 6 7 2 Le suivi de l volution de la couverture v g tale Le suivi grande chelle de l volution des d boisements des d gradations des reboisements et des boisements est l un des outils de base dont disposent les personnes charg es de d clencher concevoir et valuer les programmes d aide aux r fugi s L volution de la couverture v g tale peut tre suivie dans ses grandes lignes en utilisant des images par satellites techniques de t l d tection ou des photographies a riennes prises des dates connues Le travail d inte
87. e sur pied en situations d urgence On consid re que les peuplements sont capables de se r g n rer naturellement par eux m mes lorsqu au moins 60 du volume sur pied initial reste intact du moment qu aucune exploitation ne vienne par la suite perturber le processus de r g n ration Il reste cependant que dans le but d viter que la structure originale et l cologie de la for t ne soient affect es la pression d exploitation doit tre uniform ment r partie sur un grand nombre d esp ces et de classes d ge diff rentes Les chiffres de volumes sur pied figurant dans le Tableau 3 ont t calcul s pour des peuplements n ayant pas t exploit s depuis plusieurs ann es dans le cas contraire les valeurs indiqu es doivent tre corrig es en fonction des volumes extraits Tableau 3 Valeurs indicatives de volumes sur pied et de volumes maximaux exploitables de diff rents types de for ts Volume maximal Volume sur pied exploitable Type forestier ha ha For t dense humide sempervirente 360 500 140 200 For t dense semi d cidue 180 300 10 120 For t s che d cidue 10 160 28 70 For t caire 40 100 16 40 Savane arbor e ou arbustive 40 16 La possibilit de recourir un approvisionnement en charbon de bois pour remplacer le bois de feu devrait galement tre tudi e Toutefois comme la production nerg tique du charbon de bois est inf rieure une telle solution ne devrai
88. ement pour les diverses activit s un projet ou un programme classique peut n cessiter du mat riel et diverses mati res premi res depuis les semences et les m langes de sol jusqu aux diff rents types de protection des plants une capacit de formation et de vulgarisation des gardes forestiers et des services de suivi Les gardes forestiers constituent avec le marquage des arbres et le zonage l un des piliers de toute strat gie de protection des ressources naturelles En ce qui concerne la pr servation de ressources foresti res affect es par la pr sence de r fugi s la strat gie la plus viable n est pas d interdire purement et simplement les abattages mais de les encadrer et de les ma triser afin d en r partir les effets de mani re aussi inoffensive que possible une approche qui permet de m nager au mieux les possibilit s de r g n ration La premi re tape du processus consiste valuer l tat des ressources existantes et d limiter diff rentes zones en fonction des modes de gestion qui y seront appliqu s Les arbres sont ensuite s lectionn s et marqu s Les gardes forestiers si possible issus des communaut s r fugi es et locales deviennent alors les interm diaires vitaux entre le programme d action et les pr l vements effectifs Une approche alternative est d encourager et d appuyer la constitution de comit s reconnus r unissant des repr sentants des r fugi s de la populat
89. ement forestier ou pour le site lui m me dont une baisse de productivit D sertification D gradation des terres dans les zones arides semi arides et semi humides s ches due l action de divers facteurs dont les variations climatiques et les activit s humaines surexploitation agricole ou surp turage par exemple aboutissant la disparition totale de la couverture v g tale Ecosyst me Syst me complexe de plantes d animaux et de micro organismes en interaction Les services cologiques assur s par les cosyst mes comprennent notamment le recyclage des l ments nutritifs la r gulation du climat le maintien des cycles hydrologiques et de l quilibre des gaz atmosph riques et la formation des sols Espace prot g Territoire terrestre aquatique ou maritime sp cialement d volu la protection et au maintien de la diversit biologique et des ressources naturelles ainsi que des ressources culturelles connexes et g r par des moyens l gaux ou autres Esp ce exotique Esp ce introduite d une autre zone cologique ou g ographique S oppose g n ralement esp ce indig ne Esp ce polyvalente dont il est possible de tirer divers types de produits ou de services tels que du bois d uvre du bois de feu du fourrage une protection contre les intemp ries ou une am lioration du sol Exploitation durable Exploitation d un organisme d un cosyst
90. encourag A ce stade le principal souci du HCR est de veiller la s curit et l assistance mat rielle des r fugi s au sein du camp Les activit s tendent s inscrire dans une perspective plus longue et tre formul es de mani re standardis e pesant les co ts et les b n fices escompt s des diff rentes options techniques possibles La planification et la mise en ceuvre des activit s foresti res et connexes doivent dor na vant tre coordonn es et suivies par une quipe sp ciale charg e de l environnement voir Les Principes directeurs du en mati re d envi ronnement 2005 et la section 6 du pr sent manuel comportant des repr sentants du person nel de terrain du HCR des partenaires de mise en ceuvre ONG locales et internationales des servi ces administratifs de l Etat h te et des collectivit s territoriales des organismes sp cialis s des Nations Unies ventuellement pr sents et par dessus tout des populations locale et r fugi e Dans certains cas la coordination de la gestion foresti re peut tre confi e un partenaire de mise en oeuvre actif dans le domaine de l environnement Toutefois dans les situations complexes mettant en jeu des effectifs importants les interventions environnementales devraient normalement tre coordonn es par un coordon nateur pour les questions d environnement d si gn par le HCR ce stade des plans d exploitation forestiers doive
91. ernant les for ts leur r le dans le fonctionne ment de l cosyst me et leur gestion Elle a pour propos de sensibiliser les lecteurs peu familiers de ces questions l importance de pr server et de g rer les for ts pour la gamme tendue des produits et des services qu elles fournissent La section 4 Gestion foresti re dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s est plus pr cis ment consacr e aux programmes d aide aux r fugi s en g n ral En sinspirant d exp riences r centes un certain nombre de questions et de pr occupations centrales susceptibles de se poser au cours des diff rentes phases constituant normalement les interventions du HCR sont abord es tout en tenant compte du fait que chaque op ration pr sente des caract ristiques qui lui sont propres Dans la section 5 R pondre aux besoins actions pratiques envisager et mettre en oeuvre une s rie d interventions sont d crites en vue d aider le lecteur mettre en place les premi res mesures de lutte contre les d gradations inventorier les besoins et les demandes en divers produits ligneux mettre au point un plan d approvisionnement en bois et commencer r fl chir aux modes de plantation les mieux adapt s aux circonstances et la r gion Les expli cations restent d lib r ment aussi pratiques que possible tout en fournissant suffisamment d infor mations pour que le lecteur puisse e
92. erne les activit s foresti res il devrait de prime abord tenter de veiller ce que les travaux exig s par l installation elle m me soient les moins destructeurs possible tout en s assurant que les r fugi s soient fournis suffisamment de produits forestiers pour satisfaire leurs besoins fondamentaux Les effets de la pr sence des r fugi s sur l environnement varient consid rablement d une situation l autre Au nombre des principaux facteurs qui influencent la nature et la port e de ces impacts on peut relever gt Leffectif de la population r fugi e pr sente sur place gt Le temps que les r fugi s doivent passer sur place gt Les dispositions d accueil parmi la population locale ou en camp proprement dit gt La fragilit de l cosyst me local La capacit de charge ou capacit limite du site La superficie des terrains allou s aux r fugi s gt La quantit globale de produits forestiers disponibles gt Le type de r chaud utilis pour la cuisson des aliments et les pratiques associ es gt La nature des mat riaux de construction utilis s gt Les denr es alimentaires utilis es et La planification la coordination et le contr le des activit s foresti res et connexes men es par ou pour les r fugi s Des indications pratiques sont propos es plus loin sur la pr vention ou l att nuation des impacts les plus courants et les plus vi
93. es accrus de maladies ou de ravageurs la mauvaise qualit de Phumus r sultant de leur pauvret cologique et le manque de diversit dans la production Les plantations mixtes constituent en revan che une alternative int ressante Par exemple un m lange d esp ces de la famille des l gumineuses d Azadirachta margousier ou neem et de Tectona grandis teck avec un espacement de 1 x 1 2 x 2 m ou un m lange de Gmelina Khaya Foresterie de production conventionnelle Objectifs Un objectif unique la production de bois Restauration environnementale en R publique D mocratique du Congo Les for ts environnant les camps de r fugi s de la R publique D mocratique du Congo se ressentent des atteintes dues aux feux de brousses et aux pratiques agricoles inadapt es dont les causes d terminantes sont rechercher dans la pauvret des populations locales et dans la pression suppl mentaire que constitue la pr sence de la population r fugi e En r ponse cette situation la strat gie du HCR s est ax e sur les lignes d actions suivantes m Proc der des plantations d enrichissement avec des arbres fruitiers tels que des orangers des avocatiers et des safoutiers Dacryodes edulis int ressants sur le plan nutritionnel B Activer la r g n ration naturelle m Promouvoir l agroforestrie utilisant des esp ces fixatrices d azote atmosph rique telles que des Moringa et des Psophocarpus et
94. eu ne pourra s av rer efficace pour freiner ou emp cher les atteintes aux peuplements forestiers que si des dispositions sont prises en parall le pour pr server les espaces bois s proches du camp des pr l vements illicites ou simplement pr judiciables des r fugi s Ces dispositions pourront comprendre gt Des patrouilles de surveillance et des sanctions pour faire respecter les r glements forestiers gt Linstallation de panneaux de signalisation et de cl tures et gt La sensibilisation de la population aux implications des abattages illicites ou incontr l s Accords avec les propri taires et les autres partenaires de mise en uvre Des contrats transparents et d taill s devront tre mis au point avec les institutions les organisations et les personnes concern es par la chaine d approvisionnement Ces contrats doivent pr ciser les zones d exploitation le type de bois et les volumes qu il est pr vu d y extraire le calendrier des travaux les prix unitaires les restrictions et les dispositions de transport Le prix du bois sur les sites m mes d exploitation oscille g n ralement entre 1 et 8 dollars US par st re Dans les situations d accueil de r fugi s ces chiffres tendent augmenter et peuvent atteindre ou d passer 10 dollars US auquel cas il est recommand de n gocier Mieux vaut si possible passer par un processus d appel d offres L inflation du prix du bois est susceptible d inciter les propri tai
95. euvent alors tre r dig s en tenant compte des priorit s propres chaque situation Des projets de plantation d arbres en milieu rural en utilisant plusieurs esp ces pour d gager une vari t de res sources combin s une gestion du bassin versant par exemple figurent souvent au nombre des principales lignes d action des programmes fores tiers destin s compl ter des programmes d ins tallation ou de r int gration tout en pouvant ga lement s appliquer en d autres circonstances Enfin il convient de d finir les activit s g n ratrices de revenu qui seraient acceptables et qui pourraient tre encourag es dans le domaine de la foresterie telles que des petites entreprises foresti res la r colte et la transformation de pro duits forestiers la commercialisation de produits forestiers non ligneux le travail en p pini re ou la plantation d arbres Ce type d initiative trouve souvent un cho tr s favorable aupr s de la popu lation r fugi e install e sur place Comme le HCR n est pas toujours le seul organisme pied d uvre dans une r gion don n e les activit s pr vues se doivent d tre en har monie avec l ensemble des projets de d veloppe ment r alis s par d autres organismes dans le m me secteur g ographique 4 4 2 La remise en tat des lieux Il n est habituellement pas possible d annuler tous les effets n gatifs dus aux r fugi s avant le d part de ces derniers Toutefo
96. evrait tre l occasion d encourager une participation des r fugi s Des amp amp particuliers des groupes familiaux ou de petites coop ratives peuvent facilement assurer la gestion d une p pini re de taille modeste Les plants produits sont souvent de meilleure qualit et ce type d activit constitue en outre une excellente opportunit de promouvoir des initiatives g n ratrices de revenu Objectifs et conception Les principaux objectifs d une p pini re sont les suivants gt La production de plants d esp ces foresti res destin s des projets de boisement ou de reboisement gt La production de plants d esp ces polyvalentes destin s la diffusion aupr s des familles et des yn particuliers et r pondant aux crit res d finis par des tudes conduites pr alablement au sein de la population et gt a production de plants divers pour la vente L emplacement choisi doit notamment r pondre aux crit res suivants gt a p pini re doit se trouver aussi pr s que possible des sites pr vus de plantation afin de limiter les co ts et les difficult s en saison des pluies par exemple de transport des plants gt Le site doit disposer d un approvisionnement permanent en eau gt Le sol doit tre bien drain gt En l absence de protection naturelle des crans artificiels ombri re tissus branches feuilles etc devront sans doute tre pr vus pour att nuer l intensit des rayons solaires et des p
97. exploitation et l approvisionnement devant g n ralement se poursuivre tout au long de la phase de soins et d entretien il est indispensable de r viser et de r ajuster r guli rement le plan initial 5 5 2 El ments clefs d un plan d exploitation et d approvisionnement de bois Le plan d exploitation et d approvisionnement doit tenir compte d une s rie d l ments dont notamment gt Le type de produits forestiers demand s tels que perches de construction mat riaux de couverture ou bois de feu et les volumes requis gt L volution de la demande dans le temps gt Les ventuels facteurs de baisse de la consom mation en bois de feu application de mesures d conomie telles que l utilisation de r chauds am lior s ou de mesures de promotion de combustibles alternatifs tels que le p trole lampant ou les d chets agricoles gt Le volume de bois pouvant tre extrait par le biais d op rations foresti res organis es la localisation des sites d exploitation le type de produit bois d eeuvre ou bois de feu les m thodes d exploitation et le co t de l exploi tation gt Les autres sources de bois disponibles m me temporaires telles que la biomasse ligneuse abattue lors de l ouverture du camp et les d chets de construction des b timents le bois et le charbon de bois produits par les entrepri ses foresti res ou le bois ventuellement achet l ext rieur gt Les aspects logistiques
98. fourrag re l affourragement des b tes A pr sents Verger commercial p tur Exemple parcours de bovins sous CL esp ces arbor es R gions o les pressions sur cocoteraies en Asie du Sud Est et commerciales l arboriculture commerciale sont dans le Pacifique A pr sents moins marqu es Jardins particuliers avec petit Combinaison intime et CL essentiellement esp ces Zones assez dens ment peupl es levage pluristratifi e de divers arbres fruiti res galement dans toutes les r gions cologiques cultures et animaux autour des d autres ligneux habitations A pr sents Haies ligneuses polyvalentes Haies ligneuses pour l alimentation CL esp ces de toutes tailles Terrains en pente dans les r gions des animaux la production de croissance rapide rejetant humides subhumides paillis et d engrais vert la de souche et de bonne protection des sols etc qualit fourrag re CH semblable aux cultures en couloirs et aux syst mes de protection des sols Pratiques agroforesti res Autres systemes Description du dispositif Principaux l ments constitutifs Adaptabilit agro cologique Apiculture en milieu arbor Arbres pour la production de miel esp ces mellif res entre autres l ments ventuels En fonction des possibilit s apicoles Aquaforesterie Arbres le long de bassins CL esp ces arbor es ou Zones de plaine d aquaculture les feuilles tant arbustives consomm es par utilis
99. gi s ou aux rapatri s 4 1 Introduction Les populations humaines exploitent depuis des temps recul s les ressources des for ts y d frichant des terrains pour s installer cultiver la terre et faire pa tre leurs b tes y ramassant des plantes alimen taires sauvages y chassant du gibier et tirant pro fit d une large gamme d autres services Tant que la densit humaine reste au dessous de la capacit limite de l cosyst me ces activit s peuvent se poursuivre en harmonie avec l environnement naturel dans la mesure la population tend faire usage des ressources foresti res de mani re durable exploitant les produits et les services forestiers sans entra ner une r duction excessive de la valeur intrins que du milieu et de sa producti vit future et sans induire d effets ind sirables sur l environnement physique La question de la durabilit des ressources ne se pose vraiment qu partir du moment sur un territoire donn s accroissent la densit humaine ou l intensit des activit s ce qui est le propre de bon nombre de situations d accueil de r fugi s Plus la densit humaine augmente et plus ces conditions perdurent plus les pr judices pour l environnement s tendent et s aggravent de mani re perceptible Le HCR a un r le central tenir dans la planification la coordination et le contr le de toutes les activit s de gestion des camps et des sites d installation En ce qui conc
100. gi s et gestion de l environnement un recueil d enseignements HCR 2002a des esp ces fleurissant la fin de la saison s che Ces for ts peuvent pr senter des compositions sp cifiques et des structures extr mement varia bles bien que beaucoup soient caract ris es par une abondance d esp ces en forme de parasol tels que les Acacia et par une strate arbustive pineuse tr s dense La hauteur de la canop e se situe entre 4 et 12 m Les for ts s ches d cidues se rencontrent dans les r gions pr sentant une saison s che d une dur e sup rieure six mois et recevant moins de 1250 mm de pluie par an g n ralement sous la forme d pisodes pluvieux rares mais violents La hauteur des pr cipitations est susceptible de fluctuer de mani re importante d une ann e sur l autre Les sols forestiers sont relativement fertiles et peu lessiv s Les activit s humaines et l action du feu influencent fortement ces for ts entrainant leur d gradation sur de vastes superficies Dans ces r gions la for t d origine est alors g n ralement remplac e par une v g tation de type savane Lorsque l on s loigne de l quateur les for ts denses s ches s ouvrent peu peu pour devenir des for ts claires associ es une strate herbeuse plus ou moins d velopp e les savanes Dans ces cosyst mes la densit de la couverture arbor e par rapport la couverture herbeuse d cro t au fur et mesure que les co
101. i concurrencerait les plants une fois ces derniers en place voir les Annexes et IV pour des informations compl tes sur la conception des p pini res et sur les techniques de plantation et d entretien Il est toutefois inutile d liminer toute la v g tation pr sente sur le site de plantation l am nagement d un espace d gag circulaire de 0 5 1 m de diam tre autour du trou de plantation suffit habituellement Lorsque la plantation lieu sur une pente forte il est vivement recommand de prendre des dispositions pour lutter contre les ph nom nes d rosion telles que gt La plantation des arbres en suivant les courbes de niveau gt Le respect de la v g tation en place le long des ravins et des thalwegs et sur leurs bords gt Le maintien de bandes de v g tation naturelle orient es parall lement aux courbes de niveau gt Le choix d esp ces arbustives ou arbor es dot es d un syst me racinaire dense fixant les particules du sol et leur implantation le long des courbes de niveau En outre planter en quinconce permet une meilleure fixation du sol limite les risques de ravi nement et respecte mieux les fonctions hydrologi ques Qui plus est cette disposition facilite la recolonisation du secteur par les esp ces sauvages 5 6 2 Choix des esp ces La s lection des esp ces planter est d termin e par un certain nombre de crit res Plusieurs fac teurs doivent ici tre pris e
102. ide des r fugi s Ces zones restitu es la v g tation naturelle forment par ailleurs des couloirs entre lots forestiers permettant aux esp ces sauvages de circuler entre les espaces prot g s En outre en r tablissant quilibre harmonieux entre les divers usages des terres elles contribuent att nuer l effet des v nements climatiques d vastateurs et renforcer les d fenses naturelles contre les changements climatiques qui se profilent La restauration d un paysage forestier est un processus soigneusement planifi dont l objectif est de rendre leur int grit cologique aux zones bois es d grad es ou d bois es tout en am liorant le bien tre des populations humaines qui y r si dent Tout comme la d marche d clar e du plan de gestion forestier la restauration des paysages passe par une vision largie de son objet mais son but ultime est de renverser les tendances et les pra tiques n fastes en mati re d exploitation foresti re afin de pr server la biodiversit multiplier les moyens d existence et lutter contre la pauvret L approche globale de la restauration envi ronnementale l chelle du paysage garantit la prise en compte des m canismes et des services cologiques et non seulement de simples n DEO morceaux de for t dans les op rations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s Elle contribue ainsi aux processus suivants gt La r activation des fonctio
103. important de savoir que la consommation est susceptible d tre bien sup rieure si aucune pratique d conomie d nergie n est appliqu e ou si aucune restriction n est impos e la collecte de bois de feu Dans les camps la consommation initiale par habitant s l ve sou vent 3 kg par jour mais peut se r duire 1 2 kg lorsque les conditions optimales mentionn es ci dessus sont r unies A l inverse il arrive qu elle saccroisse si par exemple le contexte conomi que incite 5 4 Evaluation des disponibilit s en produits forestiers 5 4 1 Objectifs et insertion dans le calendrier Une fois valu es les demandes en produits fores tiers une r ponse aussi appropri e que possible 2 Pour plus de d tails se reporter l ouvrage Environmental Guidelines Domestic Energy in Refugee Situations HCR 1998 sur les plans conomique et environnemental doit leur tre apport e Les tudes d valuation des demandes et des disponibilit s doivent tre men es conjointement et pr c der la planification des interventions foresti res des phases d urgence de soins et d entretien et de mise en place des solutions durables Les r sultats de l valuation des disponibili t s r v lant la quantit et la qualit des ressources foresti res dans la r gion et leur possibilit d ex ploitation par les r fugi s ou rapatri s constituent l un des crit res d terminants du choix de l empla cement des camps
104. ion doit galement tenir compte ce stade d une juste repr sentation des deux sexes voir l encadr 10 6 4 L inventaire des besoins et des opportunit s La planification et la mise en uvre des programmes de plantation ne d butent normalement qu au cours de la phase de soins et d entretien mais peuvent tre poursuivies tout au long de la phase de mise en place des solutions durables Il est galement vraisemblable que les situations d accueil de rapatri s se pr tent ce type de projet Ces travaux tant troitement soumis au r gime des pr cipitations et aux variations saisonni res il est essentiel de les planifier avec pr cision et d avoir une connaissance approfondie du climat local Du fait du caract re long vif des arbres les travaux de plantation doivent tre soigneusement planifi s Un plan bien con u se doit de prendre en consid ration les informations recueillies aupr s d experts et d une large repr sentation des parties int ress es locales ainsi que les exp riences pass es dans des contextes semblables La premi re tape consiste ici encore conduire une tude de l tat de r f rence en se documentant et en rassemblant des donn es en particulier mais pas exclusivement sur les sujets suivants a Politique g n rale en mati re d accueil des r fugi s e L installation sur place est elle autoris e e Les r fugi s jouissent ils d une libert de mouvement Les r
105. ion et d information sur la participation citoyenne et les approches participatives au d veloppement Ce site comporte des ouvrages et des publications sur la participation qui peuvent tre t l charg s http www odi org uk pppg index html Le groupe de travail sur la pauvret et les politiques publiques de l Overseas Development Institute a pour mission de contribuer par la recherche le conseil et la communication des mesures efficaces de lutte contre la pauvret l chelle mondiale Les int r ts de ce groupe englobent tous les aspects des politiques publiques de lutte contre la pauvret y compris les questions concernant les politiques et les gestions en amont et les analyses en aval des causes de la pauvret et de l exclusion sociale Ce site comporte des ouvrages et des publications sur la participation qui peuvent tre t l charg s http www eldis org participation index htm La page d Eldis consacr e la participation pr sente une liste presque compl te des principales sources d information disponibles sur le th me de la participation documents et ouvrages en ligne sites Web manuels manifestations diverses etc Estimer les capacit s de production d un peuplement forestier Pour que l approvisionnement en bois de feu ou en bois d oeuvre soit durable le rythme d exploitation ne doit pas d passer le rythme de croissance de la for t Il est donc n cessaire pour esti
106. ion locale et des collectivit s territoriales qui assument la responsabilit directe et conjointe de la gestion des ressources naturelles Gestion des for ts et des ecosyst mes 3 1 Les fonctions des arbres et des for ts Les arbres et les for ts fournissent quantit s de produits et de services dont certains sont vidents et d autres plus m connus Bien que la production de bois constitue sans doute la fonction la plus fr quemment associ e aux for ts il en existe d autres dont l importance comparable telles que l approvisionnement en divers produits non ligneux par exemple des plantes m dicinales du miel ou des champignons ou la fourniture de services cologiques par exemple la pr vention de l rosion des sols L importance des for ts Partout dans le monde les for ts fournissent chaque jour une multitude de produits et de services dont notamment Du bois ou produits ligneux Des produits non ligneux Un air de bonne qualit La r gulation des ressources en eau et une eau de bonne qualit Une protection contre les glissements de terrain et l rosion Un effet tampon contre le r chauffement plan taire Des habitats pour la faune et la flore Des valeurs spirituelles Des valeurs esth tiques Des espaces r cr atifs La d marcation et l affirmation de la propri t fonci re Si la nature des biens et services fournis ainsi que leur importance relative varie
107. is les pays d accueil ayant t suffisamment g n reux pour permettre aux r fugi s d exploiter une partie de leur territoire les r gles de la courtoisie la plus l mentaire exi gent que ces sites soient remis en tat du mieux possible Tout manquement du HCR ce niveau d valoriserait les mesures de r paration prises ant rieurement au cours des op rations et serait interpr t n gativement par les pays h tes poten tiels risquant ainsi de porter pr judice long terme aux op rations d assistance aux r fugi s Dans l id al la question de la restauration devrait tre abord e aussi t t que possible au cours des op rations Il serait ainsi possible d viter ou d ajuster des interventions potentiellement pr ju diciables afin de limiter au maximum leurs retom b es n fastes pour l environnement liminant du m me coup la n cessit de recourir ult rieure ment des travaux de r paration longs et co teux Toutefois du fait des nombreuses contraintes prendre en compte et souvent du manque de main d ceuvre et d exp rience ce type d approche est rarement applicable Restauration du site d un camp apres le rapatriement des r fugi s afin de recr er une couverture foresti re Au moment de l examen des besoins de restauration les d g ts occasionn s aux for ts ainsi que les ventuelles am liorations apport es doivent tre valu s Pour que les projets de remise en tat soient effi
108. is de tous que de tenter d y introduire plus de d tails Les activit s de conseil et de vulgarisation en appui des interventions actives et concr tes ne deviendront possibles et utiles qu une fois que les r fugi s ou rapatri s seront mieux organis s c est dire g n ralement pendant la phase de soins et d entretien dans le cas des op rations d aide aux r fugi s Les campagnes de sensibilisation des populations r fugi es ou rapatri es devraient se fixer les objectifs suivants gt Expliquer clairement en quoi les for ts sont importantes et pourquoi il est n cessaire de mettre en place des mesures de protection de l environnement voir les sections 3 et 4 gt Attirer l attention sur les r percussions poten tiellement n fastes de la d gradation des for ts sur la qualit de vie des personnes qui vivent dans ces milieux d grad s et gt Encourager les communaut s uvrer ensem ble en s appuyant sur des structures commu nes et des accords mutuels pour promouvoir des pratiques foresti res raisonn es pour leur propre bien tre et celui de leur environne ment Les campagnes de sensibilisation doivent par ailleurs insister sur la responsabilit personnelle des r fugi s en mati re de pr servation des ressources foresti res et autres Dans ce contexte il pourrait tre int ressant d aborder les questions suivantes gt Le strict respect des zones interdites ou prot g es
109. is qui sont import es au camp et qui en sont export es La diff rence entre ces deux totaux correspond la consommation du camp et ce chiffre divis par le nombre de r fugi s h berg s donne la consommation moyenne par habitant Pour ce qui est de l approvisionnement sont noter tout changement observ dans les peuplements arbor s toute variation de leur composition en esp ces la suite de leur exploitation contr l e ou incontr l e la r g n ration naturelle les plantations et les reboisements Ces suivis sont r alis s par le biais d inventaires forestiers et de cartographies de la v g tation L tude de photographies a riennes et d images de t l d tection compl t e par des contre visites sur le terrain assist es par GPS constituent ici des techniques particuli rement utiles Conception des 4 esn p pini res et production des plants Introduction Dans le cadre des programmes de plantations foresti res les plants sont g n ralement produits dans des prog amp p pini res Ces derni res peuvent tre permanentes ou seulement temporaires priv es ou g r es par les services forestiers nationaux ou des ONG et varier consid rablement en termes de capacit s de production Les p pini res partagent toutes un m me objectif et ont toutes les m mes imp ratifs quant leur emplacement leur infrastructure de base et leurs mati res premi res La production de plants forestiers d
110. issance rapide telles que des esp ces des genres Acacia ou Gmelina fournissant du bois de feu des perches et du fourrage dans un laps de temps relativement court C est le cas lorsque les produits forestiers font s v rement d faut ou lorsque la for t d origine est si d grad e que la plantation d esp ces indig nes ne peut tre envisag e Dans presque toutes les situations n anmoins mieux vaut viter ce type de solution et opter pour une dynamisation des processus naturels La consultation des services forestiers locaux devrait permettre d identifier le meilleur moyen de proc der ces plantations d enrichissement Toute destruction suppl mentaire de la v g tation tant proscrire les esp ces planter et les sites d enrichissement doivent tre choisis avec soin En outre il convient de bien veiller ne pas introduire d esp ces exotiques susceptibles de se r v ler envahissantes de d stabiliser l cosyst me long terme Il est sans doute pr f rable de r aliser les plantations sous forme de petits groupes de plants proches les uns des autres espacements de 1 x 1 2 x 2 m dans les sites o la canop e est plus ouverte qu ailleurs La comp tition entre les plants et les arbres r duit les besoins en soins ult rieurs 6 7 Suivi et valuation S il est fondamental de veiller ce que le plan de gestion forestier puisse s asseoir sur des estimations pr cises des besoins et des disponi
111. ividuels doivent tre extraits de ceux ci avant la plantation Les plants racines nues doivent tre pr serv s du vent et des rayons solaires pour viter le dess chement du syst me racinaire et s ils ne peuvent tre mis en place imm diatement plant s temporairement dans des foss s peu profonds creus s cette attention puis remplis de terre et couverts mise en jauge Au moment de la plantation proprement dite le plant doit tre positionn de mani re ce que son systeme racinaire trouve sa place naturelle le collet au niveau du sol Apr s remplissage du trou en y adjoignant la fin un peu de fumier ou d engrais le sol doit tre fermement compact d abord la main puis au pied en rajoutant ensuite de la terre meuble par dessus pour regagner le niveau Dans les r gions climat humide o la croissance des v g taux et vigoureuse il est recommand de laisser en place les piquets de marquage pour pouvoir plus ais ment retrouver les plants au cours des op rations d entretien ult rieures Dans les zones plus s ches telles que la r gion sah lienne ou soudano sah lienne ou simplement sur des pentes rocailleuses expos es l am nagement de micro impluviums d pressions circulaires ou en demi lunes autour de chaque plant permet d augmenter ses chances de survie en concentrant les eaux de ruissellement au niveau du syst me racinaire Une autre m thode consiste pailler le sol autour du plant avec de la mati
112. l mentaire de r duire la consommation La gratuit de l approvisionnement est proscrire absolument Dans certains cas il peut tre demand des r fugi s n appartenant pas aux cat gories les plus vuln rables de contribuer physiquement des projets environnementaux des travaux d utilit collective ou d autres ouvrages contre une r tribution en bois de feu Encadr 8 La certification des for ts La certification correspond un processus d valuation de zones bois es visant d terminer si la gestion de ces derni res r pond un ensemble de crit res tablis l avance La mission du Forest Stewardship Council FSC est de promouvoir une gestion la fois respectueuse de l environnement b n fique sur le plan social et conomiquement viable des for ts du monde entier m Une gestion foresti re respectueuse de l environnement veille ce que l exploitation des produits forestiers ligneux et non ligneux ne porte pas atteinte la biodiversit la productivit et aux processus cologiques du milieu m Une gestion forestiere b n fique sur le plan social contribue ce que les populations locales et la soci t en g n ral puissent en tirer des b n fices durables et incite fortement les populations locales pr server les ressources foresti res et adopter des plans de gestion long terme m Une gestion forestiere conomiquement viable structure et conduit les op rations
113. lan de gestion forestier Certaines questions connexes d j abord es la section 5 notamment ayant trait l exploitation proprement dite et aux valuations de la demande et des disponibilit s sont galement prendre en consid ration Les principales activit s trait es dans cette section comprennent notamment gt La sensibilisation des r fugi s et rapatri s gt La mobilisation de l opinion gt Linventaire des besoins et des opportunit s gt Le choix du syst me forestier le mieux adapt aux besoins foresterie paysanne ou foresterie de production gt La restauration du paysage forestier et gt Le suivi et l valuation 6 2 La sensibilisation des populations r fugi es et rapatri es 6 2 1 Introduction La sensibilisation du public l importance des ressources foresti res constitue l une des tapes les plus d terminantes et les plus instructives du pro cessus de mise au point d un plan de gestion Les campagnes de sensibilisation devraient commen cer aussi rapidement que possible apr s l arriv e des r fugi s dans le camp et aussi t t que possible l occasion d un rapatriement Au d but les Des affiches pour sensibiliser les populations informations diffus es ont essentiellement pour vocation de v hiculer quelques messages simples et fondamentaux il est plus important ce stade de veiller ce que ceux ci soient r p t s r guli re ment et bien compr
114. lants et la conception de p pini res gt La plantation et l entretien des arbres gt Quelques pratiques r pandues d agroforesterie tropicale gt Quelques essences d arbres adapt es aux diff rentes r gions climatiques gt Une liste des principales activit s conduire en gestion foresti re afin de faciliter le suivi Un certain nombre de ressources et de connaissances th oriques et concr tes s av reront utiles pour tirer au mieux parti de cet ouvrage en particulier gt Une vision large et une exp rience pratique de la gestion foresti re notamment pour ce qui est d identifier des approches originales plus respectueuses de l environnement et du contexte culturel la gestion des for ts et de leurs ressources Des liens avec des organismes effectivement ou potentiellement partenaires ayant une exp rience dans le domaine de la gestion foresti re gt Des notions de conception et de direction de projets particuli rement importantes pour viter que les probl mes de gestion foresti re ne soient trait s de mani re compartiment e gt Une possibilit d acc s Internet ou d obtenir par d autres moyens des documents utiles en effet ce manuel ne peut lui seul pr tendre couvrir l ensemble des sujets en profondeur et renvoie le lecteur d autres publications ou d autres centres d informations pour plus de d tails et gt Des fonds ou des possibilit s de financ
115. le ce qui prend le plus souvent entre deux et quatre ans en C te d lvoire Dans le cadre d un programme pilote mont en collaboration avec le HCR des terrains couvrant une superficie totale de 50 ha ont t d sign s par la SODEFOR en 1996 pour accueillir des essais d exploitation selon le syst me taungya Apr s le reboisement de ces terres en framir une essence commerciale indig ne utilis e pour la construction les r fugi s ont t autoris s semer du riz et du mais entre les jeunes plants Il existe l heure actuelle un plan d cennal pour tendre ce syst me 150 ha suppl mentaires sous forme d une s rie de contrats s par s portant chacun sur 25 ha et conclus avec des groupes de r fugi s D s lors que des contrats clairs sont tablis d embl e pour veiller ce que les r fugi s ne d passent pas la dur e d exploitation qui leur est accord e le syst me taungya peut se r v ler un moyen conomiquement performant de r aliser ou de r habiliter des plantations foresti res tout en am liorant la s curit alimentaire des r fugi s associ s et en suscitant chez ces derniers un sentiment d autod termination et d ind pendance Bien que les r fugi s ne soient pas octroy s de droits long terme sur les terres rebois es la possibilit de cultiver leur permet d avoir acces des produits frais et de g n rer un revenu de la vente des exc dents 115 acqui rent en parall le des comp tences techniques
116. lter trop t t ou par manque d attention en cultivant entre les arbres voire m me intentionnellement dans le but de lib rer plus d espace pour l agriculture Dans ce cas il faudra par le dialogue tenter de faire prendre conscience ces populations de l utilit de la plantation et si possible rechercher des solutions alternatives leurs probl mes Sylviculture en taillis Apr s la coupe des esp ces qui rejettent de souche telles que certains eucalyptus les op rations d entretien requises diff rent quelque peu Les souches produisent naturellement une grande quantit de rejets minces et sans grande valeur Toutefois lorsque ces rejets sont claircis deux ou trois par souche ou c p e ils profitent g n ralement du surcro t de lumi re en formant des arbres vigoureux Cette coupe d claircie particuli re intervient normalement une ou deux saisons apr s la coupe de l arbre d origine Quelques syst mes agroforestiers courants des r gions tropicales Systemes agrosylviculturaux combinaisons de cultures y compris arbustives lianescentes ou arbor es et d arbres Principaux l ments CL composante ligneuse CH composante herbac e A animaux Adaptabilit Pratiques agroforesti res Description du dispositif constitutifs agro cologique Jach re am lior e Esp ces ligneuses plant es et CL esp ces croissance rapide zones de cultures itin rantes sur laiss es s
117. luies violentes gt Une source de mati res premi res pour les m langes de sol situ e proximit est un atout vident gt La p pini re doit pouvoir b n ficier localement d un r servoir de main d uvre au sein duquel recruter le personnel technique et gestionnaire n cessaire son fonctionnement Lors de la conception d une nouvelle p pini re les l ments suivants doivent tre pr vus gt Une zone de production o seront install es les planches de semis dont le nombre et la taille sont calculer en fonction des objectifs fix s de production gt Une protection contre les animaux le vol et les ph nom nes naturels tels que les inondations gt Des sentiers d acces entre chaque planche de semis et gt Une aire pour accueillir le b timent de stockage le bureau et d autres activit s telles que la pr paration des m langes de sol et les op rations sur les semences Des chiffres indicatifs quant la surface de p pini re n cessaire en fonction de la superficie des zones planter et du nombre de plants produire sont pr sent s dans le tableau ci dessous Superficie de la Capacit de la Superficie de la Type de programme zone planter p pini re p pini re Parcelles individuelles projets agroforestiers lt 3 ha lt 10 000 plants 250 m Projets communaux 3 20 ha 10 000 50 000 plants 250 1000 m Projets intercommunaux ou r gionaux 20 50 ha 50 000 125 000 plants 100
118. mati re d environnement 2 me dition HCR Gen ve HCR 2005b Les animaux dans les situations d accueil de r fugi s un manuel pratique pour une meilleure gestion des activit s d levage Gen ve Hoefsloot 1997 Collaborative management on Mount Elgon an account of first experiences UICN EARO Nairobi ICRAF 1993 Agroforestry for Improved Land use ICRAE Nairobi Jackson W J et Ingles A W 1998 Participatory techniques for community forestry a field manual IUCN Forest Conservation Programme WWF Australie AusAID Gland Kigenyi E Gondo P et Mugabe J 2002 Practice before policy an analysis of policy and institutional changes enabling community involvement in forest management in eastern and southern Africa UICN EARO Nairobi Lamprecht H 1989 Silviculture in the Tropics Verlag Paul Parey Hambourg Berlin Loetsch et al 1973 Forest Inventory Volumes 1 et 2 BLB Verlag Munich Mogaka H Simons G Turpie J Emerton L et E Karanja 2001 Economic aspects of community involvement in sustainable forest management in eastern and southern Africa UICN EARO Nairobi Nair PK R 1990 The Prospects for Agroforestry in the Tropics Banque mondiale Technical paper no 131 Washington D C Neil 1985 Problems and Opportunities in Tropical Rain Forest Management Commonwealth Forestry Institute Occasional paper number 16 Oxford Department of Forestry
119. me ou de toute autre ressource renouvelable un rythme compatible avec ses capacit s de renouvellement Fixation du dioxyde de carbone La conversion par les v g taux chlorophylliens du dioxyde de carbone atmosph rique en compos s organiques par les m canismes de photosynth se Foresterie communautaire Terme g n rique recouvrant divers types de syst mes de gestion foresti re dans lesquels les acteurs principaux sont des tres humains c est dire des groupes des communaut s ou des individus utilisateurs La foresterie communautaire comprend les bois communaux les activit s de foresterie en exploitations agricoles la plantation d arbres sur des terres arables priv es et la cogestion des for ts publiques par l Etat et par les communaut s Foresterie paysanne Activit s de foresterie r alis es dans le cadre d exploitations agricoles de collectivit s ou de projets de d veloppement rural For t Ecosyst me dont le taux de couverture arbor e d passe 10 96 de la surface au sol For t claire Peuplement arbor dont la canop e peut atteindre environ 18 m tres de hauteur et dont les houppiers couvrent environ 30 96 de la surface au sol g n ralement sans se recouvrir Gestion des bassins versants gestion des bassins hydrographiques Planification et mise en oeuvre de l exploitation des ressources naturelles d un bassin versant sans porter atteinte aux sols ni aux ressources en eau
120. mer le rythme d exploitation maximal quilibr d une for t ou d une plantation d estimer la surface et le taux de croissance ou productivit annuel de cette derni re Il faut toutefois souligner ici que ces estimations ne tiennent pas compte des autres produits et services fournis par le peuplement forestier en question L accroissement annuel d un peuplement arbor varie consid rablement en fonction des conditions locales exposition sol pr cipitations des esp ces qui le composent et de la nature et de l intensit des interventions de gestion Si les services forestiers locaux ne sont pas en mesure de fournir des chiffres pr cis sur l accroissement des for ts concern es les exemples figurant dans les tableaux 1 et 2 peuvent permettre des calculs d extrapolation Tableau 1 Taux d accroissement moyens observ s sur quelques plantations en r gion tropicale d apr s Lamprecht 1989 Accroissement moyen annuel Rotation Location Esp ces m ha an ann es Usutu Forest Swaziland Pinus patula 19 15 17 Viphya Pulpwood Project Malawi Pinus patula 18 16 Fiji Pine Commission Pinus caribaea 15 20 17 20 Jari Florestal Br sil Pinus caribaea 20 16 Unit d Afforestation Ind du Congo UAIC Congo Hybrides d Eucalyptus 35 7 Aracruz Florestal Br sil Eucalyptus grandis 55 7 Shiselweni Forestry Swaziland Eucalyptus grandis 18 9 Paper Ind Corporation of the Philippines PICOP Philippines Par
121. mploi de ce manuel 2 1 Introduction 2 2 Comment utiliser ce manuel Gestion des f rets et des ecosyst mes 3 1 Les fonctions des arbres et des for ts 3 2 Les types de for ts Gestion foresti re dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s et aux rapatri s 4 1 Introduction 4 2 La phase d urgence 4 3 La phase de soins et d entretien 4 4 La phase de mise en place des solutions durables R pondre aux besoins actions pratiques envisager et mettre en ceuvre 5 1 Introduction 5 2 Pr vention et contr le initiaux des atteintes foresti res Evaluation des demandes en produits forestiers Evaluation des disponibilit s en produits forestiers Elaboration des plans d exploitation et d approvisionnement de bois Plantation d arbres quelques consid rations pratiques Foresterie et activit s g n ratrices de revenu M LA LA La ON Vn El m nts d un plan de gestion forestier 6 1 Introduction 6 2 La sensibilisation des populations r fugi es et rapatri es 6 3 La mobilisation de l opinion 6 4 Linventaire des besoins et des opportunit s 6 5 Les syst mes d exploitation les mieux adapt s chaque type de besoin 6 6 R g n ration foresti re l chelle du paysage 6 7 Suivi et valuation Bibliographie Annexe Estimer les capacit s de production d un peuplement forestier Annexe Composantes fondamentales d un programme d approvisionnement en bois Annexe III Conception des p pini res et produc
122. n ce qui concerne l exploitation des for ts et des produits forestiers Les activit s agricoles Les activit s agricoles et horticoles petite chelle sont tr s r pandues pendant la phase de soins et d entretien et la phase d installation sur place surtout lorsque les r fugi s gagnaient d j leur vie auparavant comme exploitants agricoles Ces activit s passent souvent par le d frichement de terrains bois s Les efforts consentis par le pays d accueil pour pr server ses ressources naturelles sont souvent lamin s ou r duits n ant lorsque des for ts d int r t particulier ou des espaces prot g s sont menac s par de tels d frichements Le p turage Lorsque les r fugi s emportent avec eux une grande quantit de t tes de b tail il est impossible d viter un p turage intensif aux alentours des camps Selon la capacit de charge de l cosyst me local le p turage peut vite se muer en surp turage et amorcer la d gradation du milieu naturel Le p turage non contr l de petits ruminants constitue souvent un facteur aggravant porteur de cons quences court et long terme pour les r fugi s les populations locales et la biodiversit Abattre des arbres au sein du camp d grade l environnement et entraine un surco t important au moment de la restauration du site Il est fr quent ce stade de proc der des plantations d arbres au sein du camp A un niveau d analyse plus d taill
123. n consid ration notamment gt Les objectifs de la plantation et les services qui en sont attendus ce peut tre la restauration rapide d une couverture arbor e protection des sols la remise en tat long terme d un peuplement forestier d grad la production de produits forestiers particuliers bois de feu mat riaux de construction fourrage fruits pour l autoconsommation ou la commerciali sation ou une certaine polyvalence gt Les conditions du milieu dont le climat dur e de la saison s che pr sence de vents des s chants les disponibilit s en eau milieu excessivement sec ou humide les caract risti ques du sol profondeur du sol exploitable par les racines capacit s de r serve en eau caract ristiques chimiques les risques d rosion etc gt Le contexte socio conomique dont le mode e faire valoir du foncier propri t droits de loir du fi t droit d usage location don coutumier les 5 pressions agricoles ou autres sur le foncier et les ventuelles pr f rences ou r ticences des populations quant certaines esp ces Selon la situation les caract ristiques suivantes doivent tre appr ci es chez les esp ces candidates gt La nature et la qualit des produits et des services fournis au regard des objectifs vis s gt Les exp riences ant rieures de plantation dans la r gion gt Lopinion de la population locale favorable ou d favo
124. n cours dans les secteurs en rapport Pour faciliter la coordination il est vivement recommand de dresser un plan de gestion foresti re pour chaque situation r pondant ces types de besoins et d autres Ce plan doit notamment faire appel un large ventail de parties prenantes et pr voir un suivi attentif afin de veiller ce que les travaux entrepris r pondent de mani re ad quate aux besoins per us des personnes affect es En tudiant les exemples et les conseils distill s tout au long des pages qui suivent et en les adaptant aux besoins propres de chaque situation les utilisateurs de ce manuel on l esp re pourront b n ficier de l exp rience accumul e par leurs homologues au cours des op rations ant rieures et continueront avec un dynamisme renouvel promouvoir et assurer une gestion plus durable des for ts dans les situations d afflux de r fugi s Introduction 1 1 La gestion des for ts pendant les op rations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s Les cons quences physiques de la pr sence de r fugi s ou de rapatri s sur l environnement peuvent tre imm diates visibles et longues s effacer Elles ne sont jamais aussi critiques que lorsqu elles concernent des terrains couverts de for t ou d une v g tation dense Souvent au cours des op rations humanitaires des terres sont d frich es et d barrass es de leur couverture v g tale pour faire place aux infrastructures mat
125. n naturelle dans le cadre de la r habilitation des terrains communaux en d fens Les co ts de mise en d fens comprennent principalement le salaire des gardes assur par la REST par un m canisme de r tribution en vivres et l occasion des mat riaux pour cl tures Ces exclusions toutefois font que les leveurs sont susceptibles de voir leurs parcours restreints et les populations locales de se trouver priv es d acces aux produits forestiers L exploitation des ressources naturelles des fins de profits conomiques court terme n est pas une strat gie durable Le travail en collaboration avec les communaut s concern es a contribu au succes de cette entreprise et une meilleure compr hension de ses limites naturelles ont pour but de r habiliter pour partie ou enti rement des for ts d grad es Il est pr f rable de proc der ces enrichissements en utilisant des esp ces utiles d j pr sentes dans l cosyst me car lintroduction de nouvelles esp ces est toujours susceptible d alt rer l quilibre cologique de la for t d origine Bien souvent les esp ces indig nes qui ont une valeur commerciale pr sentent toutefois une croissance lente sont difficiles multiplier et exigent des conditions bien pr cises pour sinstaller correctement Il arrive par cons quent que la solution la plus int ressante dans un contexte d accueil de r fugi s soit la plantation d esp ces exotiques cro
126. n toute connaissance de cause entreprendre les actions qui lui sembleraient appropri es La derni re section El ments d un plan de gestion forestier d crit pas pas le processus d tablissement d un plan de gestion local en sappuyant sur les informations apport es la section 5 et en faisant intervenir d autres activit s foresti res moins traditionnelles Ici le lecteur est plus qu ailleurs encourag appr hender la gestion foresti re dans son appr ciation la plus large sans la limiter de simples plantations monosp cifiques en examinant les usages multiples des for ts et en recherchant des mani res de tirer parti des espaces bois s de la r gion pour contribuer l am lioration du bien tre et des moyens d existence des r fugi s des rapatri s et des populations locales tout en renforcant l int grit et la s curit des ressources et des cosyst mes concern s Cette section traite galement du suivi et de l valuation des activit s Un glossaire des termes et des expressions les plus couramment utilis s dans ce manuel peut tre trouv au d but de l ouvrage et une s lection de r f rences bibliographiques la fin de la sixi me section Sept annexes enfin traitent de divers aspects techniques tels que gt L estimation de la capacit de production d un peuplement forestier gt La mise en place de programmes d approvi sionnement en bois gt a production de p
127. nditions climatiques devien nent plus s ches jusqu des pr cipitations annuelles de 300 400 mm seulement et une saison s che atteignant dix mois sur douze Il existe diff rentes cat gories de savanes savoir Les for ts claires dont la couverture arbor e est comprise entre 10 et 40 96 gt Les savanes arbor es constitu es d une strate herbeuse continue avec quelques arbres non contigus gt Les savanes arbustives dont la couverture herbeuse continue accueille quelques arbustes gt Les savanes herbeuses sans l ment arbor ou arbustif significatif Les for ts d altitude se rencontrent au des sus d une altitude de 1800 m Elles tendent tre plus homog nes et moins riches en esp ces que les for ts denses de basse altitude Le taux d humidit souvent tr s lev favorise le d veloppement des mousses des foug res et des piphytes des plantes qui s installent et croissent sur les arbres sans pour autant les parasiter Parall lement cette classification zonale commun ment utilis e d autres typologies existent fond es notamment sur la composition et le faci s de la v g tation for ts de tek miombo for ts de bambous ou for ts de conif res tropicales ou sur le milieu dans lequel la for t est tablie principalement le type de sol for ts mar cageuses for ts p riodiquement inond es Gestion foresti re dans le cadre des op rations d aide aux r fu
128. ns cologiques mises mal La r g n ration naturelle gt a pr servation des bassins d alimentation en eau avec un effet positif sur la quantit et la Ran p E qualit de l eau disponible a r activation des productions et des services b n ficiant aux populations locales dont des produits alimentaires des mati res premi res et la pr vention des catastrophes naturelles gt Le traitement des causes premi res de la destruction et de la d gradation des for ts en consultant et en faisant participer la population locale en corrigeant les politiques en mati re d utilisation des terres et en proposant de nouvelles incitations r percussions positives pour remplacer celles ayant des effets pervers gt La collaboration avec les principales parties prenantes afin de rechercher des solutions et 1 formation de la population locale gt La stabilisation et l am lioration des sols et des parcours pour le b tail et gt L am lioration et ventuellement l extension des milieux naturels disponibles pour les esp ces sauvages en am nageant des couloirs entre les lots forestiers et en pr venant les effets nocifs du vent et de l rosion Quelques uns des aspects de cette approche paysag re de la restauration des for ts qui se r v lent les plus int ressants dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s sont abord s ci apr s les lecteurs souhaitant des inform
129. nt tre mis au point qui d finissent les modalit s de pr l vement par et pour les r fugi s de mani re viter l puisement des ressources Des accords sont alors conclus avec les propri tai res des terrains concern s Dans beaucoup de pays tropicaux les for ts naturelles appartiennent l Etat auquel cas ces accords d utilisation devront tre n goci s avec le gouvernement g n ralement par l interm diaire du service administratif natio nal charg des for ts Il est recommand d associer des fonctionnaires de ces services l laboration des plans d exploitation et la surveillance des activit s autoris es de r colte Des dispositions sp ciales doivent parfois tre discut es lorsque les for ts sont administr es par les collectivit s loca les qui peuvent ou non autoriser l acc s ces res sources Dans le souci de pr server les for ts tout en veillant ce que les r fugi s puissent en d gager quelques avantages les plans d exploitation doi vent pr senter des r gles claires au sujet des activi t s illicites telles que la production de charbon de bois les pr l vements excessifs la commercialisa tion du bois la chasse et la r colte de produits forestiers Un m canisme de contr le bien orga nis doit tre mis sur pied et int gr au plan g n ral afin de faire respecter ces r glements voir l en cadr 4 C est habituellement pendant la phase de soins et d entretien
130. nt en moyenne 5 personnes Comme les arbres abattus dans ce but sont g n ralement de jeunes individus bien form s le pr l vement de bois de construction tend avoir un effet plus n faste que la collecte de bois de feu Outre les perches d autres mat riaux sont galement requis des corces pour les ligatures des branches de petit diam tre pour obturer les murs et des mat riaux de couverture tels que des feuilles de palmiers ou des herbes 5 3 3 Demande en bois de feu D s que les r fugi s sont install s la demande en bois de feu augmente pour d passer rapidement celle en bois d oeuvre Dans les camps de r fugi s le bois constitue tr s souvent la seule forme d nergie facile obtenir Qui plus est le bois est traditionnellement le com bustible le plus utilis par beaucoup de populations pour la pr paration des repas tant de bonne C est d truire la for t que d abattre des arbres semenciers pour des raisons commerciales qualit d emploi facile relativement peu co teux et si la consommation en est correctement g r e cologiquement acceptable La consommation en bois de feu fluctue en fonction de sa disponibilit de la nature des denr es pr parer des r chauds employ s et des conditions climatiques ambiantes De mani re g n rale les travaux publi s sur ce sujet s accor dent pour estimer la consommation moyenne 1 2 kg par personne et par jour Il est cependant
131. nt en fonction du type de for t et de la r gion ces cosyst mes remplissent de mani re g n rale trois grands types de fonctions savoir des fonctions de production des fonctions cologiques et des fonctions sociales 3 1 1 Les fonctions de production Selon les estimations les produits forestiers totali sent environ un pour cent du produit int rieur brut mondial et trois pour cent des changes commerciaux internationaux Le chiffre d affaire annuel des bois ronds du bois d bit des panneaux d riv s de bois de la p te cellulosique et du papier d passe les 200 milliards de dollars US Outre la gamme des produits ligneux tels que le bois d uvre la p te cellulosique les poteaux de construction le bois de feu et le charbon de bois les arbres et les for ts sont la source d une grande diversit de produits non ligneux dont notamment gt Des fruits et des graines pour la consommation humaine gt Des mati res grasses gt Des feuilles pour l alimentation humaine alimentation animale et la couverture des b timents La commercialisation des produits forestiers non ligneux contribue aux gus moyens d existence gt Des pigments des tannins des r sines des latex et des gommes gt Des substances m dicinales des pesticides et des substances toxiques pour la chasse Des fibres gt Des champignons gt De la cire et du miel et gt De nombreuses esp ces anim
132. ou des sites d installation Dans l id al les sites s lectionn s devraient se trouver dans un environnement o la couverture arbor e qu elle soit naturelle ou plant e dense ou claire permet de satisfaire de mani re durable la demande en produits forestiers Toutefois la proximit de parcs nationaux d cosyst mes particuli rement fragiles ou de for ts prot g es ou importantes sur le plan culturel ou biologique doit tre vit e tout prix 5 4 2 El ments clefs d une valuation des disponibilit s Cette valuation fait tout d abord intervenir une tude des zones bois es qu elles soient d origine naturelle ou plant es par l homme de la r gion o il est pr vu d accueillir les r fugi s ou rapatri s Des conseils pratiques concernant la marche suivre pour estimer les rendements d exploitation d un peuplement sont propos s l Annexe I Des informations doivent tre apport es sur la surface exacte couverte par les for ts dans la r gion ainsi que sur d autres points importants savoir gt La nature et la qualit g n rale de la for t ou de la plantation gt Le volume sur pied et la production maximale admissible gt Les droits de propri t et d usufruit gt Les responsabilit s de gestion et les formes d exploitation ant rieures et gt Le statut de protection Certaines de ces informations peuvent tre obtenues partir de cartes foresti res ou de carte
133. ple si l on admet des besoins minimaux de 0 5 m an personne et si l on dispose d une for t produisant 10 m par an et par hectare un hectare suffira satisfaire les besoins de 20 personnes Dans ce cas particulier la superficie totale n cessaire sera gale l effectif de la population divis par vingt De mani re g n rale la surface n cessaire est gale l effectif de la population divis par l accroissement annuel par hectare le tout multipli par les besoins annuels par personne soit Surface hectare Effectif de la population x Besoins m an personne Accroissement m an hectare Le plus souvent toutefois il n est pas possible de trouver des ressources foresti res dont l accroissement annuel permet de couvrir les besoins d une population de r fugi s ou de rapatri s pendant une ann e enti re s ensuit que les ressources sont exploit es un rythme exc dant leur renouvellement en entamant le volume sur pied initial Il est de ce fait n cessaire de d terminer le volume sur pied des plantations et des for ts naturelles situ es proximit des camps en proc dant des inventaires forestiers en consultant les services forestiers ou les propri taires ou dans le cas des plantations en multipliant leur accroissement annuel par leur ge Le Tableau 3 pr sente des valeurs indicatives des volumes sur pied de diff rents types de peuplements forestiers et des volumes maximaux exploitables 40 du volum
134. que les plantations d arbres peuvent commencer tre envisag es De nom breuses formules diff rentes existent mais il convient tout d abord d enqu ter aupr s des repr sentants de la population r fugi e pour conna tre leurs opinions leur exp rience pass e dans ce domaine et leurs besoins ou leurs pr f rences quant aux esp ces utiliser Ces consulta tions devraient tre tendues aux repr sentants des communaut s locales Dans un cas comme dans l autre il est important de veiller refl ter quita blement l quilibre des sexes et des g n rations chez les personnes interrog es Le pr l vement non encadr de mat riaux de construction fait peser une menace sur les esp ces ligneuses locales les plus importantes Encadr 4 Activit s de subsistance susceptibles de peser sur les d cisions et les pratiques de gestion foresti re La r colte de bois de feu Le bois de feu lorsqu il n est pas fourni est tr s fr quemment pr lev en for t par les r fugi s aux m mes Les volumes requis d pendent des aliments cuisiner des types de r chauds employ s et des conditions climatiques dans la mesure o de basses temp ratures d terminent des besoins accrus La consommation en bois de feu est susceptible de varier de mani re consid rable se reporter Environmental Guidelines Domestic Energy in Refugee Situations HCR 1998 pour plus de d tails mais reste toujours un facteur important e
135. r gle Il s agit d un syst me co teux de gestion lourde qui ne se justifie que lorsque la densit des r fugi s exc de significativement les capacit s de production des zones bois es environnantes et lorsque le gouvernement du pays h te limite les mouvements des r fugi s ou alternativement lorsque les activit s de recherche de bois font courir des risques aux personnes qui s y adonnent Lapprovisionnement organis en bois de construction compar celui concernant le bois de feu est int ressant lorsque certaines caract ristiques recherch es de durabilit de r sistance aux termites ou de dimensions par exemple ne peuvent tre obtenues localement La seule option est alors de se procurer ces mat riaux sur des sites plus loign s qui seront dans toute la mesure du possible des plantations ou des for ts certifi es aux termes du Forest Stewardship Council voir l encadr 8 L exp rience montre que en mati re de pr vention des atteintes aux for ts locales les approvisionnements organis s en bois de feu ne sont efficaces que lorsque les quantit s distribu es couvrent enti rement les besoins minimaux et que des mesures de protection sont appliqu es en parall le pour emp cher les r fugi s de compl ter leur ration par des pr l vements en for t Un approvisionnement abondant en bois de feu distinguer d un approvisionnement gratuit est susceptible de se r v ler un moyen supp
136. r habilitation et a galement mis au point des projets de gestion des ressources naturelles en partant du principe inspir par les probl mes et les contraintes dont avaient fait tat les communaut s qui avaient t affect es par les r fugi s qu une approche globale de la gestion environnementale centr e sur le r le conomique des ressources indig nes serait plus durable que des interventions troitement cibl es sur la question des arbres Une des propositions initiales de projet la plantation d arbres dans le but de reconstituer les ressources en bois de feu a t jug e un objectif peu viable en ce que les communaut s vis es taient peu motiv es l id e d allouer des terres arables la production d un mat riau qu elles obtenaient habituellement des zones de p turage Il en tait de m me pour les p pini res sauf si l on pouvait s assurer un march facile pour l coulement des jeunes plants Seule la valorisation conomique des produits forestiers pouvait inciter les populations s int resser aux reboisements Tandis que les habitants locaux montraient de l int r t pour les plantations but commercial en particulier les parcelles foresti res et les vergers fruits la SAFIRE s tait jusque l reconnu pour finalit la r habilitation environnementale se dessinaient donc l deux objectifs tres diff rents Il est de ce fait devenu n cessaire de faire concorder les imp ratifs de la r
137. r limiter et s il y lieu traiter les cons quences cologiques n gatives des camps de r fugl s des sites d tablissements de r fugi s dans le souci de pr server le bien tre des populations r fugi es et locales et de veiller la qualit des relations avec les gouvernements des pays d accueil offrant l asile
138. rable gt Les potentialit s commerciales gt Les conditions climatiques et daphiques n cessaires au d veloppement gt La vitesse de croissance gt La disponibilit en semences ou boutures gt Le comportement au feu combustibilit et sensibilit et la sensibilit aux insectes et autres ravageurs et gt Les capacit s de r g n ration par bouturage ou par semis Plusieurs aspects doivent tre pris en compte lorsqu il s agit de choisir entre des esp ces indig nes ou exotiques Les esp ces locales appr ci es par la population par exemple des genres Parkia Butyrospermum Balanites sont souvent des esp ces foresti res g n ralement lentes se d velopper dont la sensibilit la lumi re les rend impropres au reboisement des sites d grad s tr s expos s Pendant la premi re phase de la restauration des milieux notamment les zones les plus d grad es doivent tre plant es en esp ces pionni res h liophiles locales ou exotiques qui sont habituellement peu exigeantes par exemple des esp ces du genre Acacia Par ailleurs il est souvent beaucoup plus facile de se procurer des quantit s suffisantes de semences d essences exotiques largement diffus es que d esp ces indig nes Qui plus est les modalit s de propagation traitement des semences conduite des plants en p pini re etc adapt es aux esp ces indig nes peuvent tre assez mal connues Les pr f rences pe
139. re Ces esp ces ligneuses doivent tre r guli rement taill es afin de r duire l ombre projet e sur les cultures les parties limin es pouvant tre utilis es comme fourrage pour le b tail combustible piquets ou paillis La culture en couloirs est m me d entretenir voire d am liorer la fertilit des sols et la production des cultures mais ne constitue pas en soi une solution l ensemble des probl mes de fertilit Tout comme les autres syst mes cette m thode ne donne ses meilleurs r sultats que dans un contexte climatique et socio conomique particulier Si la culture en couloirs pr sente de nombreux avantages elle est cependant exigeante en espace et en temps d entretien Elle reste toutefois une formule int ressante dans les situations d accueil de r fugi s o des terres sont disponibles et peut contribuer positivement l am lioration g n rale de l environnement local i br zh ie AN e A d Des pratiques agricoles durables telles que la culture en couloirs et l agroforesterie sont utilis es pour accro tre la fertilit des sols aux jeunes arbres 6 5 2 L agroforesterie une foresterie paysanne objectifs multiples L agroforesterie recouvre divers types de syst mes et de techniques d exploitation dans le cadre desquels des esp ces ligneuses long vives arbor es ou arbustives et des pratiques agricoles cultures et ou levage sont associ es pour leur
140. re les communaut s locales et la Relief Society of Tigray REST Des n gociations men es avec les membres des communaut s locales ont pu aboutir la d signation d un total de 45 000 ha prot g s sur lesquels les interventions humaines sont limit es afin de permettre la r g n ration de la v g tation naturelle Deux niveaux de protection sont appliqu s certaines zones sont totalement interdites d acces tandis que le p turage et la fauche sont autoris s dans d autres Si la plupart des zones ferm es ne sont pas cl tur es leurs limites sont n anmoins connues et approuv es par les populations locales Les habitants de la r gion se sont remarquablement pli s aux restrictions impos es en ce qui concerne l acc s aux zones d exclusion Les intrusions le p turage et le pr l vement de bois sont assimil s des actes r pr hensibles et les personnes qui s y livrent ou qui omettent de d noncer des contrevenants sont souvent consid r es comme les saboteurs d une cause nationale Non seulement ces individus sont mis l index mais ils peuvent galement tre poursuivis en justice Dans les secteurs particulierement d grad s des plantations de regarnissage sont r alis es pour stimuler la reprise de la v g tation La REST regroupe 150 p pini res centrales et locales repr sentant une capacit de production annuelle globale de 12 millions de plants dont 25 96 sont utilis s pour les regarnissages de r g n ratio
141. res Les accords de transport sont parfois possibles avec des entrepreneurs issus de la population r fugi e du moment que cette formule est compatible avec la politique du pays h te en mati re de r fugi s restrictions diverses concernant les mouvements la d livrance des permis de travail la pratique d activit s g n ratrices de revenu l installation sur place etc En derni re option il est possible d envisager la location ou l acquisition de camions par le Toutefois les frais associ s la gestion et l entretien d un parc de v hicules de transport sont susceptibles d exc der les capacit s de l unit de soutien logistique local du HCR Du fait de la fr quence des pertes de fret pendant le transport il est conseill de contr ler attentivement les quantit s livr es Le st re qui d pend troitement de la mani re avec laquelle le bois est empil est une unit de mesure peu pr cise les contr les devront donc s effectuer l arriv e apr s d chargement du camion et empilage dans les sites de stockage pr vus dans le camp ou proximit Pour la m me raison le prix du transport devrait tre fix en fonction du nombre de st res parvenus destination Distribution Il convient de laisser le bois reposer suffisamment de temps pour s cher avant d tre distribu afin d am liorer son rendement calorifique Il peut s av rer n cessaire dans ce but de garder quelque temps le bois sur un site
142. res de plantations et les exploitants agricoles vendre leurs derni res r serves de bois dans le but de d gager un revenu imm diat ce qui peut entra ner des d g ts irr versibles pour l environnement et des p nuries de bois pour la population locale A l inverse l acquisition de bois aupr s des propri taires de plantations et des exploitants agricoles peut galement les inciter planter plus d arbres Suivi du bilan d approvisionnement et de consommation de bois Une surveillance r guli re du bilan de l utilisation du bois devrait permettre de d gager les informations n cessaires pour planifier les activit s ult rieures de foresterie y compris la collecte contr l e et l approvisionnement organis Il est de ce fait imp ratif d enregistrer avec pr cision les donn es concernant la demande et les quantit s fournies En ce qui concerne la demande il convient de noter consciencieusement les besoins par habitant les variations observ es en fonction des fluctuations de la population et toute volution faisant suite l introduction d une source d nergie alternative A l chelle de la cellule familiale les besoins en bois devraient tre suivis aupr s d un chantillon de familles en enregistrant r guli rement chez chacune le poids du bois en r serve et celui du bois nouvellement arriv A l chelle du camp la consommation de bois est valu e en comptabilisant sur chaque route et chemin d acc s les quantit s de bo
143. res quelconques Toutes r gions cologiques notamment en agriculture de subsistance souvent associ de l levage Combinaisons diverses base d arboriculture commerciale 1 m lange d esp ces arbor es commerciales en syst me pluristratifi dense 2 m lange d esp ces arbor es commerciales en rangs altern s ou selon une autre disposition r guli re 3 grands arbres dispers s au sein d une plantation d esp ces arbor es commerciales 4 alternance dans l espace d esp ces arbor es commerciales et de cultures CL esp ces arbor es commerciales telles que caf iers cacaoyers cocotiers et autres fruitiers notamment dans le type 1 esp ces pour la production de bois de feu ou de fourrage notamment dans le type 3 CH g n ralement pr sente dans le type 4 et parfois dans le type 1 esp ces supportant l ombre Dans les zones humides de hasse altitude ou dans les zones humides subhumides d altitude en r gion tropicale en fonction des esp ces arbor es cultiv es g n ralement au sein d exploitations de subsistance de taille modeste Jardins particuliers Combinaison intime et CL essentiellement des esp ces les r gions cologiques pluristratifi e de diverses esp ces fruiti res mais galement surtout dans les zones forte arbor es et autres autour des d autres ligneux et des densit humaine habitations lianes Arbres associ s des Arbres sur des
144. resti res y compris les plans de gestion forestiers R unions locales autour de th mes en rapport avec la for t et les activit s foresti res gt Des journ es th me ou des ateliers sp cialement consacr s des probl mes ou des activit s ayant trait la gestion des for ts loccasion desquels certaines techniques peuvent tre enseign es des interventions particuli res pr par es ou des sujets th oriques expos s gt Les centres d information et d ducation gt Des emplois formations par exemple en p pini res pilotes ou l occasion de travaux de boisement ou d entretien de routine gt Lint gration de th mes portant sur l environ nement et la for t aux programmes scolaires et gt Des journ es sp ciales de plantation d arbres ou des concours de plantation et de soins aux arbres La participation des services forestiers des notabilit s locales des enseignants des associa tions de femmes et d autres associations locales aux manifestations et r unions diverses propos es ci dessus est un atout d cisif dans la mesure o ces acteurs sont par la suite en position de rediffuser efficacement les informations et des connaissances qu ils ont acquis 6 3 La mobilisation de l opinion La sensibilisation aux questions abord es jusqu ici est galement importante l ext rieur des camps de r fugi s dans l id al le deux devraient aller de pair Dans bien des c
145. rg s de cette gestion Plusieurs options de foresterie peuvent tre envisag es au cours des phases de restauration dont le reboisement des for ts affect es Diverses techniques existent pour ce faire telles que l activation de la r g n ration naturelle l enrichissement des peuplements existants par semis direct ou plantations ou encore le reboisement des grands espaces d frich s voir la section 6 pour plus de pr cisions sur ce sujet Des programmes de foresterie paysanne devraient par ailleurs tre envisag s comme une forme de restauration faisant intervenir par exemple des projets d agroforesterie de cr ation de parcelles foresti res communales ou de plantations en bord de routes tous susceptibles de b n ficier la population locale voir 1 section Ces programmes gagneront tre lanc s parall lement des activit s d levage voir 2005b et des mesures de pr servation des ressources en eau et de protection des sols R pondre aux besoins actions pratiques envisager et mettre en ceuvre 5 1 Introduction Il existe un certain nombre d actions pratiques prouv es qui peuvent tre lanc es d s le d but de la phase d urgence pour faciliter la gestion durable des ressources foresti res Les t ches ci dessous entre autres se r v leront pertinentes dans la plupart des cas gt Lutte pr coce contre les atteintes gt Evaluation de la demande en bois d oeuvr
146. rgence du des repr sentants des services forestiers locaux et des ONG locales ou internationales et d autres experts forestiers connaissant bien les secteurs bois s de la r gion concern e La s lection des emplacements des camps et l valuation de la densit de population acceptable dans chacun d entre eux sont au nombre des tout premiers probl mes r soudre Les camps et les sites d installation sont souvent plac s dans des zones bois es qui correspondent habituellement des secteurs moins fertiles et peu propices l agriculture Quels que soient les efforts consentis pour trouver l emplacement id al il arrive que les r fugi s se retrouvent en fin de compte dans un environnement ne leur permettant pas de satisfaire leurs besoins ou de sadonner des pratiques durables en mati re d agriculture d levage ou m me de gestion foresti re En ce qui concerne les questions de gestion foresti re tout doit tre fait pour viter l installation de camps proximit d espaces prot g s voir l encadr 1 ou de tout autre site d importance biologique sociale ou conomique au risque de les voir mis mal ou enti rement d truits Les actions de r paration sont co teuses nont de r sultats visibles qu apr s beaucoup de temps et sont d une efficacit incertaine car les d g ts inflig s s av rent souvent irr versibles De m me le voisinage de sites tr s vuln rables ou tr s sensibles l
147. rogramme bas sur l octroi de biens de compensation a permis la plantation de 650 000 arbres et un taux de survie de 70 96 essentiellement sur des terrains priv s o les r fugi s qui les ont plant s peuvent en tirer du bois de feu du fourrage des fruits et des mat riaux de construction Plus de 30 ha ont t cl tur s par une haie vive pour assurer la r g n ration naturelle En change quelques 29 000 r chauds am lior s en terre cuite de divers mod les ont t offerts aux r fugi s permettant chacune de ces familles de r aliser une conomie d nergie moyenne de 20 96 Des projets tels que celui ci fonctionnant par l offre de biens de compensation sont en mesure de produire des retomb es doublement positives pour l environnement la fois par les activit s men es bien par les r fugi s et par la nature du mat riel distribu en change Toutefois ce type de projet d pend pendant toute sa dur e du soutien des bailleurs de fonds pour assurer l approvisionnement des articles gagn s Les projets qui s appuient ainsi sur des mesures incitatives sont particulierement adapt s aux communaut s de r fugi s dont l exp rience pass e en mati re de gestion rationnelle de l environnement est limit e Op rations d aide aux r fugi s et gestion de l environnement un recueil d enseignements HCR 2002a Encadr 6 Activit s g n ratrices de revenus exploitant les ressources foresti res B cheronnage
148. ropos s la section 5 D s que les travaux d ouverture des camps et de construction des voies d acc s d butent un m canisme performant de contr le des d gradations foresti res doit tre mis en place Ainsi un maximum de v g tation existante doit bien entendu tre pargn et tout le bois coup Encadr 3 Mesures de gestion foresti re pendant la mise en place du camp Comme les camps sont plus souvent tablis dans des zones bois es que sur des terres agricoles la construction des infrastructures y compris des voies d acces se traduit g n ralement par la destruction de surfaces importantes de v g tation foresti re Les produits de la for t tels que perches poteaux et bois d bit s constituent en g n ral les l ments de base des abris les plus simples Lorsque ces mat riaux ne sont pas fournis en provenance d une autre source les r fugi s vont les rechercher dans l environnement proche et pr lever ce dont ils ont besoin dans la v g tation du voisinage Lorsque les r fugi s ont emport leur b tail avec eux ils doivent en outre trouver de quoi difier des cl tures et nourrir leurs b tes Bien que quantitativement les demandes en mat riaux de construction soient habituellement mod r es par rapport aux besoins en bois de feu le pr l vement en est tr s s lectif en effet seuls les arbres bien droits et harmonieusement d velopp s sont abattus pour la construction Cette pratiq
149. rpr tation et d analyse des donn es disponibles doit prendre en consid ration divers facteurs tels que les caract ristiques de la v g tation composition en esp ces densit vitesse de croissance tat sanitaire etc et la distance s parant les camps des sites d approvisionnement L imagerie de t l d tection les photographies a riennes et les contre visites sur le terrain assist es de syst mes de positionnement par satellite GPS sont des techniques tr s utiles pour la pr paration des cartes de v g tation et des cartes foresti res mais encore relativement on reuses Les indicateurs retenir dans le cadre du suivi des changements de v g tation sont notam ment les suivants gt Etendue des terres d grad es gt Modification du couvert v g tal et gt Etendues des terres laiss es en jach re ou affri ch es pour leur r g n ration Les donn es obtenues dans ce contexte doivent tre r guli rement analys es et exploit es pour suivre l volution de la situation L information qui en ressort doit permettre de r viser et de r orienter le projet ou le programme au fur et mesure de sa progression La liste des travaux et des activit s de gestion foresti re les plus courants dans les situations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s est fournie l Annexe VII dans le but de faciliter ces suivis Bibliograpie Alden Wily L et Mbaya S 2001 Land people and forests in eastern and
150. rsonnelles entrent galement en compte et beaucoup pensent que les esp ces qui d j sont pr sentes naturellement sur place ne n cessitent aucun soin particulier et mont pas besoin d tre plant es Les populations rurales s expriment fr quemment en faveur d esp ces exotiques dans les programmes de boisement beaucoup r clament des esp ces d Eucalyptus du fait de leur croissance rapide et de la qualit de leur bois pour la construction Toutefois il convient d exercer une certaine prudence en la mati re car les eucalyptus tendent puiser les r serves en l ments nutritifs importants des sols et consomment beaucoup d eau ce qui est susceptible d avoir des r percussions ind sirables jm Participer au choix des esp ces d arbres planter aide les populations s approprier les projets et retrouver une confiance en soi sur l environnement et de d grader plus encore un cosyst me d j fragilis Des recommandations g n rales relatives au choix d esp ces exotiques ou indig nes en fonction des conditions climatiques sont E propos es l Annexe VI 5 7 Foresterie et activit s g n ratrices de revenu 5 7 1 Objectifs et insertion dans le calendrier Il est de toute premi re importance de promou voir et de cr er des opportunit s pour les r fugi s de g n rer un revenu dans la mesure o cela leur permet d acc der une autosuffisance partielle ou compl t
151. s valuations d taill es des demandes et des disponibilit s sont num r es ci dessous gt Placer les camps une distance raisonnable pas moins de 10 15 km des r serves fores ti res parcs nationaux r serves de chasse co syst mes fragiles ou zones sensibles l rosion gt Agir de m me quant aux cours d eau et autres points d eau gt Eviter toute destruction inutile d arbres ou d arbustes au moment de la construction du camp les personnes charg es de l organisation interne doivent notamment emp cher les coupes blanc ce stade l int gration de ceintures vertes doit tre encourag e dans tous les camps et sites d installation gt Utiliser de mani re optimale toute la mati re ligneuse abattue gt Marquer tr s explicitement les arbres ne pas abattre l int rieur du p rim tre du camp et aux alentours en en expliquant clai rement le motif aux populations r fugi e et locale gt Ouvrir un dialogue pr coce avec les repr sen tants des populations locales pour d gager les questions environnementales prioritaires gt Lancer des campagnes de sensibilisation aupr s des r fugi s afin qu ils sachent quels sont les secteurs bois s qu ils sont autoris s exploiter et quelles sont les mati res v g tales qu ils peuvent y pr lever bois sec branches basses vieux arbres mal form s de faible valeur cono mique etc gt Examiner la possibili
152. s actions pr coces d crites dans ce manuel sont m me de pr venir la naissance de conflits avec les populations locales qui sont facilement affect es par les agissements de r fugi s coupant des arbres p n trant dans des bois consacr s ou abattant des animaux sauvages par exemple Associer les communaut s locales aux prises de d cision peut alors ainsi que le montre l exp rience contribuer d tendre la situation Tout en attirant l attention sur le besoin imp rieux de pr server les cosyst mes forestiers sur de vastes territoires plut t que sous la forme de petits lots souvent isol s ce manuel propose une s rie d interventions pratiques que les lecteurs pourront tudier et appliquer diff rentes situations pendant toutes les phases des op rations Une bonne gestion foresti re repose sur un certain nombre de r gles fondamentales qui sont les suivantes gt Bien conna tre les besoins et les demandes des r fugi s et des populations autochtones en ce qui concerne les ressources qui doivent tre partag es gt Estimer pr cis ment ce qui peut tre obtenu des divers sites exploitables gt Contr ler attentivement le rythme des extrac tions et le niveau de la ressource exploit e tout en activant le renouvellement des autres ressources par ailleurs et notamment gt Veiller ce que les activit s de foresterie entreprises tiennent toujours compte des autres activit s pr vues ou e
153. s bois s Comment a t elle vari au cours des dix derni res ann es ou depuis l arriv e des r fugi s ou rapatri s Quelles sont les principales esp ces arbor es qui composent les for ts Existe t il des signes tendant sugg rer des changements r cents dans la composition en esp ces Quelle est la densit des arbres et le volume sur pied des peuplements Quelles ressources foresti res autres que le bois existent et sont exploit es g Fonctions et utilisation des for ts Il s agit ici de d terminer jusqu quel point les zones bois es sont utilis es aux fins suivantes La production de bois bois d oeuvre et ou de feu La protection des sols et la pr servation des ressources en eau La protection de la nature et la pr servation de la biodiversit La protection contre le vent La chasse Le p turage des troupeaux L agroforesterie e L habitat humain h Utilisation des ressources foresti res par les r fugi s et les membres des populations locales Des informations devront tre recueillies concer nant les points suivants Les volumes de bois utilis s pour diff rents usages e L importance quantitative des pr l vements de bois des fins commerciales Lexistence d une activit de production de charbon de bois e L intensit de la chasse Autres pressions sur les ressources telles que le p turage i Travaux forestiers en
154. s de la v g tation ou encore de photographies a riennes ou d images de t l d tection fournies par les services forestiers ou par d autres organismes sp cialis s Les plans de gestion existants concernant les zones bois es de la r gion peuvent en outre receler des donn es utiles concernant par exemple les surfaces bois es les compositions sp cifiques l accroissement annuel ou le rythme d exploitation recommand Dans la pratique cependant il est peu fr quent que les plans de gestion pr par s dans le cadre d op rations d aide aux r fugi s soient aussi d taill s Linformation obtenue aupr s des sources mentionn es ci dessus doit encore tre v rifi e et ajust e sur le terrain Ces visites de contr le servent corriger et compl ter les donn es et galement tudier les conditions d acc s existence et tat des voies d acc s possibilit d obtenir des accords avec leurs propri taires quant leur utilisation par et pour les r fugi s possibilit s de transport etc et estimer la distance aux camps ou aux sites d installation Enfin pour viter tout conflit les propri taires des terrains doivent tre identifi s Une collaboration troite s impose avec les services forestiers territoriaux et les repr sentants des populations locales pour leur position d autorit et leur influence autant que pour leur connaissance des ressources naturelles de la r gion Lappui d un expert en resso
155. s ont d pass 3 4 m de hauteur les cobuages deviennent galement possibles l int rieur de la plantation Il est clair que cette m thode pr sente toutefois certains risques et il est important de choisir le bon moment pour la mise feu trop t t lorsque l herbe est encore jeune et riche en eau le feu aura du mal prendre tandis que lorsque l herbe est haute et s che les probabilit s de le voir chapper tout contr le deviennent plus lev es Il peut tre int ressant d encourager la mise en culture des coupes feu ce qui procure aux b n ficiaires des terres arables suppl mentaires et donc une possibilit d am liorer leur s curit alimentaire ou leur revenu et permet du m me coup une r duction des frais d entretien de la plantation Un environnement riche en arbres de Dans bien des r gions il s av re galement imp ratif de prot ger les plants contre les bovins les ch vres et autres animaux domestiques Il convient ici d uvrer en collaboration avec les propri taires des animaux car il s impose parfois de faire garder les animaux ou d riger des cl tures Pour les arbres isol s le long de chemins ou autour des maisons des protections individuelles confectionn es l aide de bambous roseaux branches pineuses grillage ou briques sont souvent n cessaires Il arrive enfin que les populations locales ou r fugi es d truisent une plantation en venant y r co
156. s que ces cosyst mes abritent parmi les concentrations les plus fortes au monde de diversit biologique Les op rations d assistance humanitaire y sont donc confront es des enjeux particuli rement importants Dans le contexte d une prise de conscience croissante de l importance d une gestion saine des for ts dans le cadre des op rations d aide aux r fu gi s et des effets consid rables et souvent prolon g s que peuvent avoir l inaction comme les inter ventions inopportunes ce manuel propose de poser un regard neuf sur la gestion foresti re Cette d marche plaide pour que les r fugi s les rapatri s et des membres des communaut s autochtones soient pleinement associ s aux r flexions aux d cisions et aux responsabilit s en mati re d interventions de gestion des for ts locales Le choix des arbres que les familles pourront planter autour de leur lieu d habitation pour l ombre le fourrage les fruits ou un peu tout la fois en constitue un exemple simple Initialement le choix des esp ces et des sites de plantation revenait habituellement au l un de ses partenaires de mise en ceuvre ou par fois aux services forestiers nationaux sans que la question des types d arbres qui taient effectivement plant s ne soit r examin e Toutefois avec l exp rience il s av re que les r fu gi s sont d autant plus susceptibles de soigner leurs arbres qu ils en appr cient les avantages et quils
157. sein desquelles la protection est assur e par des interventions de gestion m Les paysages terrestres ou maritimes prot g s Protected Landscapes Seascapes pour la protection des paysages et ventuellement la r cr ation m Les aires prot g es pour la gestion des ressources Managed Resource Protected Area dans lesquelles les ressources naturelles sont exploit es de mani re durable D apr s la d finition de l UICN cit e plus haut l objectif premier de la gestion des espaces prot g s est d y maintenir ou d y accroitre la diversit biologique les activit s humaines n y sont tol r es que dans la mesure o elles sont compatibles avec les objectifs de pr servation qui ont t fix s la concurrence qui s installe entre ces populations et celles originaires des lieux pour les produits et les services forestiers varie sans conteste d un site l autre dans les cas les plus extr mes elle peut b span y 4 2 prendre la forme d une hostilit d clar e Contrairement aux populations locales tablies sur place depuis longtemps les personnes r fugi es n prouvent pas de sentiment affectif fort ni m me d int r t particulier pour l envi ronnement naturel de l endroit o elles se trou vent Les populations locales voluent par ailleurs dans un contexte social plus troitement structur qui d termine un plus grand respect pour les r gles en vigueur en mati re d environnement 3 2 Les types d
158. sent au cours des op rations d aide aux r fugi s et aux rapatri s Les impacts en outre et il est primordial d en prendre conscience ne se limitent pas aux zones bois es l exploitation de ressources foresti res peut avoir des r percussions sur la s curit des personnes leur bien tre leur sant leurs moyens d existence et bien d autres aspects de leur vie courante Pour se donner les moyens de traiter ces pro bl mes environnementaux d une mani re plus globale sans toutefois en perdre de vue les consi d rations pratiques il est vivement recommand que chaque op ration s accompagne de la mise au point d un plan de gestion forestier sp cifique Ce plan ventuellement articul sur plusieurs niveaux d approche national r gional ou local ne saurait tre consid r comme un document d finitif il devra en effet tre constamment r ajust au fur et mesure de l volution de la situation en s appuyant sur les travaux de suivi et d valuation Ce n est qu travers un cadre de travail global tel que celui ci que le HCR ses par tenaires l Etat h te et les communaut s affect es pourront commencer faire en sorte que les pro grammes mis en ceuvre r pondent effectivement aux besoins des personnes sans r percussions ind sirables sur leurs moyens d existence leur s curit et l environnement Cette section est destin e aider concr te ment le lecteur r unir les principaux l ments d un p
159. sont certains de pouvoir en b n ficier imm diatement et tant qu ils resteront sur place Les essences d arbres destin es aux op rations de reboisement doivent tre s lectionn es en fonction des besoins des personnes qui seront amen es en tirer parti Afin que les programmes de reboisements soient durables et parent aux besoins des b n ficiaires vis s les esp ces les plus appropri es doivent tre d termin es avec l aide de la communaut locale La priorit devrait tre accord e aux essences usages multiples bien adapt es aux conditions du milieu En cas de manque de terres mieux vaut en outre favoriser les esp ces susceptibles de s int grer facilement aux syst mes de production agricole Op rations d aide aux r fugi s et gestion de l environnement un recueil d enseignements HCR 2002a Le pr sent manuel a t pr par afin de contribuer une compr hension plus fine des besoins prendre en compte pour les travaux de foresterie dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s depuis le semis et la plantation jusqu l approvisionnement en bois de feu En s inspirant des Principes directeurs d j publi s HCR 1998 il jette un regard renouvel sur un certain nombre de probl mes r currents de planification et de gestion des activit s foresti res d crit quelques exp riences plus r centes dans ce domaine et propose une s rie d interventions pou vant tre
160. sseur Un des traitements les plus courants est le trempage des semences dans de l eau froide chaude ou bouillante pour un temps donn Les conteneurs les plus utilis s pour la production de plants sont des sacs ou des tubes en poly thyl ne Plusieurs facteurs interviennent dans ce choix Ainsi les sacs sont dot s d un fond et de perforations pour le drainage ont une taille bien d finie et sont plus faciles remplir mais ils co tent plus cher que les tubes La production de plants n cessite un substrat adapt Le m lange de sol doit pr senter des caract ristiques physiques et chimiques ad quates notamment il doit tre homog ne d pourvu de cailloux de d bris de bois d herbes ou d autres objets et sa teneur en argile ne doit pas exc der 20 La production de plants de bonne qualit en particulier de fruitiers requiert un substrat particulier riche en mati re organique et en nutriments min raux Travaux et techniques Le travail en p pini re comporte une s rie d op rations sp cifiques notamment gt Le semis p riode profondeur semis en bacs en conteneurs ou en planches de semis gt Lombrage et l arrosage quotidien des lits de semis gt L claircissage ou d pressage et ou le repiquage gt Lendurcissement des plants gt Le d sherbage r gulier et la taille et gt Le calibrage l limination des sujets les moins prometteurs et le transport des plants jusqu au site de plantation
161. ssivage des l ments nutritifs en outre le combustible domestique tant assur par le bois des arbres les excr ments des animaux d levage et les r sidus agricoles peuvent tre enti rement r serv s la fertilisation des sols pour entretenir L entretien d un jardin potager permet de tirer parti des d chets pour produire de la nourriture et cr er un cadre de verdure l chelle familiale la productivit des cultures et des p turages gt En soutenant la production animale dans bien des r gions du monde la ramure et le feuillage des arbres cultiv s proximit des levages ou situ s en for t font office de fourrage de protection contre le soleil ou de cl tures vivantes pour le b tail et gt En fournissant une quantit de produits divers destin s une utilisation sur place ou la com mercialisation notamment du bois de feu des fruits des noix et autres produits alimentaires des substances m dicinales des gommes des tannins des perches des piquets et du bois d oeuvre pour la construction la confection de mobilier et d autres objets Toutefois les arbres entrent galement en concurrence avec les cultures pour l eau quand celle ci est rare et pour la lumi re L ombre proje t e des houppiers et les racines peuvent affecter n gativement la productivit des cultures bien qu une taille bien tudi e puisse y rem dier en partie Comme dans toute pratique agricole il existe
162. suggestions et des retours d exp riences pour les organismes et les populations uvrant dans le domaine de la gestion foresti re une liste substantielle ment r vis e de r f rences bibliographiques est propos e la section 7 2 2 Comment utiliser ce manuel l instar des autres titres de cette s rie ce manuel est concu pour le personnel des programmes et le personnel technique du HCR sur le terrain comme au si ge et pour celui de ses partenaires de mise en uvre Il s applique des situations diverses d s la planification des mesures d urgence et la phase d urgence et plus particuli rement lors de la phase de soins et d entretien puis des dispositions plus long terme relatives aux installations sur place et aux r installations dans le pays d origine Il est surtout destin aux directeurs de projet aux planificateurs et aux instructeurs dont la formation pas n cessairement t ax e sur la foresterie ou la gestion des ressources naturelles Ce manuel pourra m me ventuellement int resser certaines personnes r fugi es ou membres de la population locale pratiquant la foresterie sous une forme ou une autre et quelque chelle que ce soit Les utilisateurs pourront au gr de leurs besoins le lire de mani re lin aire ou seulement consulter les sections qui leurs paraissent pertinentes La section 3 Gestion des for ts et des cosyst mes rappelle quelques g n ralit s conc
163. t d approvisionner les r fugi s en mat riaux de construction de base perches pr lev es de mani re contr l e et raisonn e dans des sites recul s o elles sont abondantes Il peut ce stade s av rer n cessaire de restreindre les d placements des r fugi s pour viter qu ils ne p n trent dans des espaces prot g s ou d autres secteurs d importance culturelle ou religieuse qui sont souvent des r servoirs reconnus de plantes m dicinales de gibier de bois d oeuvre ou d autres produits forestiers non ligneux usage domestique ou commercial Pendant que ces diverses dispositions sont appliqu es une analyse plus approfondie des demandes et des disponibilit s en produits forestiers pourra tre lanc e voir les sections 5 3 et 5 4 dans la perspective de plans d exploitation et d approvisionnement plus organis s Les informations obtenues au cours de ces tudes men es en collaboration avec des repr sentants des populations locale et r fugi e serviront de base un plan de gestion initial pour le camp ou le site d installation 5 3 Evaluation des demandes en produits forestiers 5 3 1 Objectifs et insertion dans le calendrier Bien que les populations de r fugi s et de rapatri s tirent parti d une grande vari t de produits et de services forestiers voir les sections 3 et 4 les besoins de loin les plus urgents importants et lourds de cons quences du point de vue cologique sont en mat riaux
164. t tre consid r e lorsque la distance entre les zones d exploitation et les sites approvisionner sont telles que les co ts de transport deviennent prohibitifs Dans la pratique l approvisionnement en charbon de bois ne devient int ressant que lorsque cette distance d passe 100 km Les surfaces de for ts ou de plantations n cessaires l approvisionnement d une population sont deux fois plus tendues lorsque le combustible utilis est du charbon de bois Composantes fondamentales d un programme d approvisionnement en bois Outre les l ments soulign s la section 5 5 les points suivants doivent galement tre tudi s Acc s aux zones d exploitation Bien que l exploitation de zones loign es puisse para tre une option des plus on reuses notamment cause des frais de transport et d entretien ou de r paration des infrastructures routi res elle permet n anmoins parfois d viter que des d g ts irr versibles ne soient inflig s des espaces bois s de valeur situ s proximit et de r duire les co ts de r paration de ces d gradations Les zones s lectionn es dans le cadre des programmes d exploitation contr l e sont g n ralement situ es dans des r gions recul es et moins dens ment peupl es Ainsi lors de l exploitation de ces for ts faudra t il r soudre les probl mes d coulant de leur emplacement les voies d acc s par exemple peuvent manquer ou tre en mau
165. t l exploita tion est limit e ou interdite ici encore il sera fait appel aux gardes forestiers et aux surveil lants r fugi s ou locaux le plus souvent il sera n cessaire fournir ce personnel du mat riel de communication un quipement pour les missions de terrain de plusieurs jours des moyens de transport des uniformes des outils et d autres accessoires indispensables gt La mise en place de panneaux de signalisation et l rection de cl tures le long du p rim tre des zones hors limites et le long des voies d acc s et gt Lorganisation de campagnes de sensibilisation destin es faire mieux conna tre les diverses fonctions des for ts les risques environnemen taux associ s une exploitation inopportune les mesures envisag es de surveillance et de contr le du pr l vement de bois les modes d exploitation et de coupe appropri s et les int r ts qu ils pr sentent 5 5 4 Approvisionnement organis en bois Dans le cas d un approvisionnement organis le bois n est pas pr lev par les usagers eux m mes l exploitation le transport et la distribution des produits ligneux sont organis s par un organisme de gestion avec une participation plus ou moins importante des r fugi s En d pit des avantages qu il pr sente en termes de facilit de suivi et de contr le des abattages du transport et de la distribution l approvisionnement enti rement organis demeure l exception plus que la
166. tation le mieux adapt Les accords de propri t et d usage Le soutien des collectivit s locales et ou des partenaires de mise en ceuvre Entretien de la plantation et soins aux arbres Les op rations n cessaires apr s la plantation La responsabilit de l entretien de la plantation et des jeunes arbres Les mesures de protection n cessaires Les plantations de regarnissage Les mesures incitatives pour accro tre les taux de survie Campagnes de sensibilisation et activit s de conseil en foresterie La responsabilit des campagnes de sensibilisation et des activit s de conseil en foresterie Les objectifs et le contenu des sessions Le mat riel ducatif pr parer posters d pliants tableaux papier L identification et l invitation des cat gories cibles La fr quence des sessions Les infrastructures et autre quipement n cessaires Le type de session r union d information d bat participatif emploi formation Activit s g n ratrices de revenus La nature des activit s La nature et le type de la r tribution r tribution en argent ou en bois travail contre nourriture biens de compensation La responsabilit de la fourniture des r tributions La responsabilit de la surveillance quantitative et qualitative du travail fourni Le processus de recrutement Les possibilit s d encourager les initiatives priv es Les activit s environnementales du HCR ont pour vocations de pr veni
167. tion a t lanc Daadab par le GTZ en 1994 avec pour objectif de r duire les impacts environnementaux en travaillant avec les r fugi s et la population locale sur la compression des d penses nerg tiques la plantation d arbres et diverses initiatives p dagogiques Conscient des connaissances et de l exp rience limit es des r fugi s dans le domaine de la gestion des ressources naturelles le programme RESCUE a d cid d avoir recours des mesures incitatives pour encourager l implantation d arbres autour des habitations De jeunes plants lev s sur place dans des p pini res ont t distribu s pour plantation dans les quartiers accompagn s de mesures incitatives pour assurer leur survie Ces incitations ou plut t biens de compensation prenaient la forme de divers mod les de r chauds bois La famille recevait un r chaud d autant plus sophistiqu que le taux de survie de ses arbres tait lev Avec le d veloppement de ce projet des r chauds ont galement t offerts en change d une participation d autres travaux caractere environnemental tels que la plantation de haies vives autour des zones de r g n ration prot g es ou l am nagement de micro impluviums autour des arbres D autres articles ont galement t test s comme biens de compensation dont des fours solaires des caissons calorifug s et la demande des femmes des bouteilles isothermes pour garder les boissons chaudes Ce p
168. tion des plants Annexe IV Mise en place des plants et entretien de la plantation Annexe V Quelques syst mes agroforestiers courants des r gions tropicales Annexe VI S lection d esp ces foresti res Annexe VII Aide m moire des principales questions traiter en foresterie 59 62 65 70 5 76 79 Glossaire Afforestation boisement La mise en place d une couverture arbor e plus ou moins continue g n ralement par plantations sur des terres qui n taient pas bois es auparavant Agriculture itin rante agriculture sur br lis Syst me d exploitation agricole dans lequel les terres sont tour tour d frich es cultiv es puis laiss es en jach re Agroforesterie agrosylviculture syst me agrosylvopastoral Syst me d exploitation dans lequel des v g taux ligneux sont maintenus en place ou plant s selon une organisation spatiale ou temporelle quelconque sur des terres par ailleurs affect es des cultures ou l levage Bassin versant bassin hydrographique Ensemble des pentes inclin es vers un m me cours d eau et y d versant leurs eaux de ruissellement Le bassin versant est consid r comme une unit physique et biologique mais galement dans le cadre de la gestion des ressources naturelles et de la planification comme une unit sociale conomique et politique Biodiversit La diversit de la vie sur Terre Plus concr tement elle recouvre trois niveaux de diversit
169. ue est susceptible d imposer une pression suppl mentaire sur certaines esp ces rares ou importantes l chelle locale Il est donc essentiel d expliquer clairement la population r fugi e et aux repr sentants des communaut s locales d s le d but puis de maniere r p t e quelles esp ces peuvent ou ne peuvent pas tre abattues ou pr lev es doit tre utilis ou mis profit Ce premier contr le constitue l tape initiale de l instauration des plans d exploitation et de protection pour les ressources foresti res environnantes Ces plans ont normalement pour objectif de mettre sur pied un programme d exploitation durable des produits forestiers qui seront pr f rablement r colt s dans des plantations plut t que dans des peuplements naturels En outre des campagnes de sensibilisation congues et lanc es une date pr coce sont m me de limiter les atteintes inutiles aux espaces bois s de la r gion d accueil Les sujets aborder dans ces campagnes devraient comprendre notam ment les fonctions des for ts et des arbres la situa tion des for ts dans la r gion ainsi que les mesures de contr le et les r gles en vigueur concernant l exploitation des ressources foresti res locales 4 3 La phase de soins et d entretien Avec la transition en phase de soins et d entretien la population r fugi e du camp atteint une stabilit relative tandis qu un certain degr d autosuffisance est de plus en plus
170. urces naturelles peut ici constituer un atout int ressant 5 5 Elaboration des plans d exploitation et d approvisionnement de bois 5 5 1 Objectifs et insertion dans le calendrier Une fois achev s l inventaire des besoins en produits ligneux voir la section 5 3 l tude de la r partition des zones exploitables et le calcul des volumes de production escompt s voir la section 5 4 ces donn es peuvent tre r unies pour dresser un plan d exploitation et ou d approvisionnement de bois Le plan d exploitation et d approvisionne ment sert de base de travail partir de laquelle concevoir des mesures de pr vention et d att nua tion plus abouties Les plans d approvisionnement sont mettre au point pendant la phase d urgence d s que les r sultats des valuations d crites plus haut sont disponibles Ils permettent aux d cideurs de faire des choix plus clair s quant aux diff rentes options d approvisionnement savoir La collecte en for t par les r fugi s eux m mes surveill e et encadr e ou gt Un approvisionnement organis et centralis Le plan d approvisionnement permet en outre de pr ciser certains d tails techniques et de gestion en vue d interventions qui pourraient sav rer n cessaires telles que la structuration de l approvisionnement la direction et l organisation des activit s de b cheronnage et la mise en place de m canismes de lutte contre les pr l vements illicites L
171. vais tat Dans ce type de situation les plans d exploitation et d approvisionnement doivent comporter un important volet de planification de la restauration voire de la construction de voies de desserte Transport Le transport constitue souvent la partie la plus on reuse d un programme d approvisionnement organis en bois Avant de signer un accord dans ce domaine il convient de se renseigner sur les moyens de transport les plus courants utilis s dans la r gion camions nes etc et sur les tarifs pratiqu s Le plus souvent le transport de bois jusqu au camp co te entre 5 et 15 dollars US par st re selon la distance couvrir et les possibilit s pour le transporteur de rentabiliser le voyage retour Un appel d offres concurrentiel peut tre envisag mais s av re fr quemment inapplicable du fait de la structure des compagnies candidates Une alternative int ressante consiste contracter avec les entreprises de transport des accords de courte dur e par exemple d un mois dont les termes peuvent tre ren goci s chaque fois ce qui laisse une marge suffisante la concurrence Si les besoins en transport exc dent les possibilit s locales et que des n gociations avec des partenaires de mise en ceuvre tels que des ONG des organismes divers ou des compagnies priv es s imposent il peut sav rer n cessaire de contracter des accords plus long terme de l ordre de six mois ou plus la suite d un appel d off

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