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Les cahiers de la retraite complémentaire n°6

1. la fois au droit des soci t s et au droit du travail Le droit des soci t s prot ge l entreprise Il lui permet d accorder des avantages aux dirigeants mais aussi de leur retirer de mani re discr tionnaire Le droit du travail au contraire prot ge collecti vement les salari s incitant les dirigeants gt De gauche droite M Arnauld d Yvoire secr taire g n ral de l Observatoire des Retraites M Manuel Plisson M Salah Eddine Benjelloun M Jean de Calbiac et M Philippe Langlois pr sident du jury Manuel Plisson Assurabilit et d veloppement de l assurance d pendance Th se de doctorat Sciences conomiques Universit Paris Dauphine 2009 www dauphine fr Salah Eddine Benjelloun Une premi re valuation des r formes des retraites au Maroc Th se de doctorat Sciences conomiques Universit Paris Dauphine 2009 Jean de Calbiac Les avantages sociaux des dirigeants d entreprise Th se de doctorat Droit social Universit Panth on Assas 2010 se faire reconna tre la qualit de salari s D o une situation incoh rente qui incite l auteur plaider en faveur de l labora tion d un statut clairement d fini du dirigeant social comparable celui du commer ant ou du salari 1 R gimes prestations d finies 30 Jurisprudence Retraite chapeau Par un arr t du 31 mai 2011 la Cour de cassation rap
2. 3 Sont intervenus Fritz von Nordheim de la direction g n rale Emploi et Affaires sociales et Jung Duk Lichtenberger de la direction g n rale March int rieur 4 European insurance and occupational pensions authority A trimestre 2011 Vous tes le nouveau pr sident de l AEIP quelle direction souhaite insuffler le conseil d administration paritaire dans les deux prochaines ann es P H Depuis sa cr ation en 1996 avec quatre membres l AEIP s est d velopp e sur le plan quantitatif r unissant d sormais 26 organisations qui assurent ainsi sa solidit et sa repr sentativit vis a vis des autorit s communautaires Je pense qu au bout de 15 ans le moment est propice pour tirer un bilan et se r orienter cette fin je vais consacrer les premiers mois de ma pr sidence rencontrer tous les membres associ s de l AEIP afin de conna tre leurs attentes et leurs pr occupations Les rencontres effectu es jusqu pr sent m ont permis de mieux comprendre les structures et le fonctionnement des diff rentes organisations qui m ont toutes chaleureusement accueilli Je suis certain que les informations recueillies et les contacts personnels avec les administrateurs m aideront assumer au mieux ma fonction de pr sident de l AEIP Quelles sont les principales missions de Soka Bau dont vous tes le repr sentant des employeurs et quelles ont t les raisons de son adh sion l AEIP P
3. AOC la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 de la Retraite Compl mentaire 50 ans Qu attendons nous de la soci t aujourd hui Aa Le pacte social doit il tre r invent a aon DT 1 O 0 ANS DE L ARRC SPECIAL COLLOQUE DES Dis l v nement 5 vie Dans ce numero un suppl ment re A R RETRAITE COMPLEMENTAIRE AQ Cet AITCO Sommaire Pr sentation de la seconde dition du Market Place 04 Actualit s gt Internet www agirc arrco fr une fr quentation en hausse gt Semaine Bleue Le laur at du prix Agirc Arrco gt Salons Plus de 4 000 entretiens en direct gt Parc m dico social et sanitaire Agirc et Arrco 70 tablissements en 2010 itat L informatique RC se transforme Market Place Usine Retraite Pour mettre tous les atouts de son c t 08 Tendances Retraites aux tats Unis Co t de la crise et perspectives long terme 10 Le point sur Premier rapport annuel sur les groupes de protection sociale 12 venir Le projet de d claration sociale nominative avance 14 Retour sur la table ronde organis e par l Arrco le 8 d cembre dernier pour c l brer ses 50 ans 14 L enjeu L Arrco a 50 ans Les Fran ais ont des attentes paradoxales gt Une soci t assurantielle et protectrice gt Des citoyens reconqu rir 22 Regards crois s Contribuer la vie
4. charge et une majoration pour enfants n s ou lev s Majoration pour enfants n s ou lev s L AGIRC gt Carri re post rieureau 31d cembre 2011 la majoration est de 10 pour trois enfants et plus gt Carri re ant rieure au 1 janvier 2012 la majoration est de 8 pour trois enfants 12 pour quatre enfants 16 pour cinq enfants 20 pour six enfants 24 pour sept enfants et plus L ARRCO gt Carri re post rieureau 31d cembre 2011 la majoration est de 10 pour trois enfants et plus gt Carri re comprise entre le 1 jan vier 1999 et le 31 d cembre 2011 la majoration est de 5 pour trois 1 Les d finitions des enfants pris en compte enfants et plus figurental annexe2dela circulaire Agirc Arrco 2011 10 DRE du 7 juillet 2011 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 devenir nouveau dans la limite de son 25 anniversaire En cas de r version cette majo ration s applique aux droits du conjoint survivant et des ex conjoints divorc s non remari s pour les seuls enfants du partici pant d c d qui sont galement enfants du b n ficiaire et la charge de ce dernier gt Carri re ant rieure au 1 janvier 1999 anciens r gimes Arrco les majorations pour enfants n s ou lev s sont susceptibles de s ap pliquer sur les droits inscrits par les institutions dont le r glement pr voyait de telles majorat
5. Cette solution confirme la jurisprudence ant rieure selon laquelle les prestations de retraite quoique d finies ne sont pas garanties En cons quence un salari qui quitte l entre prise peut perdre tout droit prestations UNE JURISPRUDENCE CIRCONSCRITE AUX LICENCIEMENTS ABUSIFS Sur le terrain de la perte de chance propre ment dite la Cour de cassation donne en revanche raison l ancien cadre pour lequel il r sultait de la reconnaissance du licen ciement sans cause r elle et s rieuse que cette perte de chance tait suffisamment s rieuse pour donner lieu indemnisation Sans davantage motiver sa d cision prenant le contrepied de la cour d appel la chambre sociale de la Cour de cassation estime que la perte d une chance de pouvoir b n ficier un jour de l avantage de retraite applicable dans l entreprise constitue un pr judice qui Jurisprudence 31 Cette d cision de la Cour a t rendue dans le cadre tr s particulier d un licenciement reconnu abusif par le juge doit tre r par Elle renvoie donc au juge du fond le soin d appr cier le montant des dommages et int r ts En tout tat de cause l indemnit ne pourra tre gale au montant de la retraite suppl mentaire qu aurait d percevoir l ancien salari car la chance perdue aurait pu ne pas se r aliser en cas de d mission ou de d c s pr matur par exemple Cette d cision de la
6. L histoire de la protection sociale ne s arr te pas en 2011 e L enjeu 11 ans En 50 ans la protection sociale a permis de gagner 11 ans de vie soit 3 heures par jour RE p a Sa f A Cest parce qu il y a du collectif dela solidarit que A Fran ais imaginent pouvoir s en affranchir S autofinancer choisir leurs services Fran ois Ewald L enjeu Comprendre Quelles pistes proposer pour un pacte social quilibr p renne et dans lequel les citoyens pourraient de nouveau croire et se projeter Comment assimiler les nouvelles donn es et les changements que conna t notre soci t sans sacrifier les acquis Que signifie en somme r inventer le pacte social Des citoyens reconqu rir a n cessit de r inscrire le pacte social dans le discours du politique et des organismes de protection sociale appara t comme l un des premiers leviers pour le faire vivre Pour Marie Jos Forissier la transparence la communication condi tionnent aujourd hui la r ussite de tout projet collectif Le temps de l opacit est r volu La confiance ne marche pas sens unique et la communication entre les deux parties est un l ment essentiel auquel il est impossible de se d rober Les dirigeants qui se cachent sont vou s l chec Cette question des liens entre les Fran ais d une part et les organismes sociaux les dirigeants et les syst mes
7. entreprises organismes sociaux experts comptables minist res etc pour entamer la phase de conception de la DSN Il y a dans ce projet deux ch ances impor tantes e Au 1 janvier 2013 les entreprises qui le souhaitent pourront produire une DSN ce qui veut dire que les organismes sociaux seront susceptibles de recevoir des donn es partir de cette date Mais il est raison Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Mode d emploi de la future DSN Une seule saisie gt La DSN sera effectu e automatiquement tous les mois lors de l laboration de la fiche de paie FICHE DE PAIE Une seule d claration La DSN se substituera l ensemble des d clarations auxquelles sont tenus les employeurs A venir Urssaf P le emploi Un seul point d envoi pour l entreprise gt L entreprise envoie la DSN un seul point qui fera le n cessaire pour que les donn es soient disponibles pour les diff rents organismes les utilisant Agirc et Arrco Autre nable de penser que le d marrage se fera progressivement en fonction de la taille de l entreprise Les grandes entreprises par exemple fonctionnent d j avec une gestion des paies automatis e e L ch ance d finitive et obligatoire pour tous est fix e en 2016 cette date la DSN remplacera toutes les d clarations sociales existantes
8. une retraite suppl mentaire ce qui ouvri rait un droit r paration Pour le deman deur le r gime en cause est un avantage conventionnel qui lui est individuellement acquis par assimilation une r mun ration diff r e D s lors la perte de ses droits acquis justifie n cessairement une indemnisation proportionnelle au temps de pr sence dans l entreprise son d part avant l ge de la retraite important peu La qualification par la cour d appel d avantage diff r implique que le salari ait acquis une quote part de droits devant donner lieu l allocation de dommages et int r ts La Cour de cassation rejette tr s claire ment cet argumentaire Elle rappelle tout d abord les caract ristiques du r gime en cause un r gime de retraite prestations d finies Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 qui a pour objet de procurer une cat gorie de salari s en contrepartie d un travail accom pli au service de l employeur un avantage consistant en la garantie sous condition de leur pr sence dans l entreprise jusqu l ge de la retraite du versement d un compl ment de pension de retraite qui ne peut tre indi vidualis qu au moment de son r glement Un tel r gime poursuit elle ne conf re au salari aucun droit acquis b n ficier d une quote part de la pension en cas de rupture de son contrat de travail avant l ge de la retraite
9. H Soka Bau est la d nomination commune deux institutions allemandes de protection sociale savoir la caisse de retraite et la caisse de cong s pay s du secteur de la construction Sur la base de conventions collectives tendues l ensemble de la branche de la construction Soka Bau met en uvre le r gime de retraite compl mentaire obligatoire le r gime des cong s pay s ainsi que le r gime unique en Allemagne du financement de la formation professionnelle Soka Bau a adh r l AEIP en 2004 pour d fendre au niveau europ en ses Europe 3 questions Peter Huber pr sident de l AEIP Le moment est propice pour tirer un bilan et se r orienter r gimes conventionnels de protection sociale en mati re de retraite compl mentaire obligatoire et de cong s pay s mais aussi pour faire conna tre au niveau europ en les atouts de la gestion paritaire dans le domaine de la protection sociale Ceci tait particuli rement n cessaire l gard des caisses de cong s pay s que l on trouve dans plusieurs pays europ ens En raison d une certaine m connaissance au niveau europ en ces institutions sont parfois consid r es comme une entrave la libre prestation de service un reproche qui n est pas justifi L AEIP a pu corriger cette image fausse par le biais de ses groupes de travail d di s aux cong s pay s L AEIP vient de f ter ses 15 ans Bruxelles Elle est reconnue par les au
10. Il ne faut pas r inventer le pacte social mais l adapter Un exercice auquel se livrent depuis leur cr ation les r gimes compl mentaires Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Regards crois s Parcours Denis Gindre a dirig une importante entreprise industrielle lyonnaise Patrice Sacquep e a t ouvrier de l imprimerie dans le Nord de la France Pour tous les deux l engagement dans le paritarisme repr sente une contribution aux grands quilibres de la soci t Contribuer vie Denis Gindre Medef La vie conomique et sociale ne doit pas chapper ses acteurs Pour Denis Gindre 66 ans pr sident d une caisse de retraite compl mentaire depuis plus de 18 ans vice pr sident de la com mission sociale de l Agirc et de la commis sion de coordination de l action sociale Arrco l engagement est un acte civique Denis Gindre a pass 32 ans la t te d une importante soci t internationale de m tallurgie Mon entreprise se trouvait en p riph rie lyonnaise derri re l a roport de Saint Exup ry dans une zone industrielle un peu excentr e Le Medef cherchait des volontaires pour les diff rents mandats qu il d tient J ai t heureux d accepter de nou velles responsabilit s et de saisir l opportunit D de sortir d un certain isolement afin de nouer de nouvelles relations avec mes pairs Une n cessit lorsq
11. L Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP L Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP est compos e paritairement de dix membres les pr sidents et vice pr sidents de l Agirc de l Arrco et du Ctip ainsi que les repr sentants des partenaires sociaux non d j repr sent s au titre des pr sidences Les directions g n rales de l Agirc et de l Arrco d une part et du Ctip d autre part participent aux r unions sans voix d lib rative La pr sidence de l instance est paritaire et repr sente les deux secteurs d activit g r s par les groupes la retraite compl mentaire d une part les assurances de personnes d autre part elle est assur e alternativement par un repr sentant du coll ge des employeurs et par un repr sentant du coll ge des salari s Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 11 Le point sur Poids des groupes retraite et champ concurrentiel sur la base des frais de gestion EM Champ concurrentiel institutions de pr voyance Es Champ concurrentiel autres organismes d assurance Retraite Agirc Arrco institutions de retraite compl mentaire UN COMIT DES DIRECTEURS G N RAUX DE GROUPES La mission pr vue par l accord consistant changer sur les sujets d int r ts communs aux secteurs d activit s des groupes a conduit l instance de coordination instaurer un comit des directeurs g n raux des groupes sous la pr siden
12. en faveur d une prise en charge dans le cadre de la pr voyance en entreprise Alors pourquoi l assurance d pendance ne parvient elle pas int resser plus de 10 environ des plus de 40 ans Pour deux raisons principalement l absence de d ci sion politique et un r gime fiscal d favorable par rapport celui de l assurance vie TH SE 2 UNE PREMI RE VALUATION DES R FORMES DES RETRAITES AU MAROC Fondateur du cabinet Astrolabe consulting sp cialis en conomie des retraites Salah Eddine Benjelloun docteur en conomie et en math matique et ing nieur s appuie sur une longue exp rience professionnelle Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 partir d un tr s important travail de recueil de donn es l auteur a mod lis les quatre r gimes de retraite marocains en prenant en compte toute l volution de leurs r gles et d fini des carri res types partir des donn es r elles L outil ainsi constitu permet d va luer la viabilit financi re des r gimes les situations individuelles et l impact des mesures prises ou envisag es S ajoute une valuation des fonds de r serve et de leur allocation strat gique d actifs Le d bat marocain est domin par la n cessit d adapter les r gimes une volution d mographique tr s rapide caract ris e la fois par l augmentation de l esp rance de vie et par la baisse de la f
13. entend on par aidants et pour quoi leur consacrer une journ e nationale F L Il y a presque 4 millions d aidants en France La question des aidants n est donc pas uniquement d ordre priv elle est aussi soci tale Cette population recouvre des personnes de tout ge avec des statuts diff rents par rapport la personne aid e famille amis ou voisins Les aidants apportent une aide dans la vie quotidienne un soutien moral et parfois aussi financier un proche malade invalide ou handicap Formation des aidants L Association fran aise des aidants promeut l id e d une formation pour donner aux aidants des savoirs des rep res des enjeux r fl chir sur la maladie dont souffre son proche pour construire la relation dans le cadre de la pathologie et ne pas se laisser entra ner par elle par exemple dans les cas de maladie d Alzheimer apprendre les gestes et postures pour intervenir quand les professionnels ne sont pas pr sents 24 h 24 travailler sur la question du choix de l aide et des contraintes induites du devoir ou encore de la culpabilit L association projette aussi des forma tions sur la relation aidants professionnels de sant sur la n cessit de prendre soin de soi sur la bien traitance et la maltraitrance sur la fin de vie La formation fait partie des r ponses apporter aux aidants en demande Mais il faut en m me temps continuer former les acteurs professionnels et
14. partis en 12 stands des ani mateurs issus de groupes pr curseurs et de groupes de la vague 2 pr sentent une action ou un retour d exp rience En s ins pirant ainsi des bonnes pratiques des uns et des autres et en notant les points de vigi lance les visiteurs mettent tous les atouts de leur c t pour s adapter cet outil qu est l Usine Retraite le nouveau syst me d infor mation de la retraite compl mentaire Ainsi que l a rappel Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco le Market Place est un moment fort de partage dans lequel on reprend de l nergie ensemble LE TEMPS DE LA MATURIT Les organisateurs du Market Place ont entendu et int gr au mieux les r actions des participants la premi re dition afin de satisfaire les 152 visiteurs de cette ann e quipe ACT de la DSI RC a associ les groupes d s la phase de pr paration de l v nement Choix des th matiques pr paration et mise en place des stands et animation le principe retenu de copr paration entre l quipe ACT et les groupes est une belle illustration du travailler ensemble Nouveaut de cette deuxi me dition 9 des 12 stands taient anim s par plusieurs groupes Cette ann e les retours d exp rience taient honneur Daniel Lefebvre directeur de la DSI RC a soulign leur importance Ils vitent de r p ter les erreurs et per mettent aux groupes de ne rete
15. Bouzou pour imaginer de nouveaux mod les Une distinction entre assurance et solida rit qui ne satisfait pas Fran ois Ewald Une assurance c est toujours du collectif Depuis deux si cles nos soci t s s organisent autour de l assurance avec des formes diff rentes Il faut penser la protection sociale dans cette histoire de l assurance faire na tre des assurances nouvelles La n cessit de diversifier les mod les est en revanche moins pol mique il faut s adapter trouver des solutions pour conjuguer protection et proximit S ADAPTER AUX NOUVELLES CHELLES La d finition sociale de l individu a chang il ne se d finit plus comme appartenant la nation ou comme citoyen mais il affirme son identit partir de ses affinit s de ses groupes Le temps de l opacit est r volu La confiance ne marche pas sens unique et la communication entre les deux parties est un l ment essentiel auquel il est impossible de se d rober Marie Jos Forissier d amis de ses choix Il y a donc un change ment d chelles On est pass d une popula tion fran aise que l on pouvait appr hender globalement des groupes d individus On est entr dans l re du micro microcr dit microsoci t microcosme et du multi Nous vivons dans une soci t de multi appartenance analyse Jean Viard Aupa ravant on passait notre vie au travail Aujourd hui
16. Cour a t rendue dans le cadre tr s particulier d un licencie ment reconnu abusif par le juge Dans le m me esprit le juge avait arbitr en faveur de salari s que des licenciements avaient injustement priv s du b n fice de plans de stock options Cass Soc 29 sept 2004 Cette jurisprudence semble devoir tre cir conscrite aux cas de licenciements sans cause r elle et s rieuse En toute logique elle ne devrait pas s tendre aux cas de d mission ou de licenciement dont la cause r elle et s rieuse ne fait aucun doute e 1 Soc 31 mai 2011 M X c F d ration nationale du Cr dit agricole 2 Civ 2 7 avril 2001 En esp ce le salari licenci s tait vu refuser par l assureur le versement du capital d c s au titre de sa d funte pouse 3 Le financement exclusivement patronal est globalis 4 En ce sens Association hospitali re Sainte Marie c Cayrieret autres 5 Cass Soc 17 juin 2009 AGF c Association Addelia L entretien Point de vue La deuxi me Journ e nationale des aidants s est tenue le 6 octobre dernier Un v nement destin valoriser l action des millions de personnes qui accompagnent leur proche et permettre que ces aidants se sentent reconnus et soutenus Interview de Florence Leduc pr sidente de l Association fran aise des aidants Afa Changer de regard sur les aidants familiaux 4 millions c est le nombre d aidants familiaux en France u
17. D ici l des travaux de simplification s mantique devront tre entrepris d abord au sein de chaque organisme social puis collectivement L article 44 de la loi rap pelle en effet la n cessit de simplifier le vocabulaire et de d terminer de mani re concert e une d finition commune des donn es identiques le but tant de r duire d s le 1 janvier 2013 de mani re tr s significative le nombre des mentions relatives aux cotisations et contributions sociales figurant sur le bulletin de paie Cette simplification n est pas seulement une question de s mantique c est aussi un changement de culture pour les entre prises et pour les organismes de protection sociale Les changements au niveau orga nisationnel seront nombreux les syst mes d information la gestion la fa on de tra vailler seront impact s On va vers une Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 logique soci tale du num rique C est un projet qui ne peut r ussir que si tous les acteurs uvrent pour sa mise en place et sont pr ts pour sa date de d marrage Justement quelles seront les prochaines ch ances importantes E H B Le 22 novembre la ma trise d ouvrage strat gique et le Gip MDS ont d cid des orientations collectives Des d cisions op rationnelles majeures ont t valid es lors du conseil d administration du 13 d cembre 2011 L Agirc et l Arrco sont pleinemen
18. MDS regroupe les organismes de protection sociale autour de la question de la d mat rialisation et de la simplification des changes et des donn es gt Sont membres du Gip MDS gt Sont associ s au Gip MDS les les organismes de protection sociale Acoss Agirc et Arrco Cnav P le emploi CNAMTS MSA RSI les repr sentants de la pr voyance collective de la mutualit et des assurances Ctip FNMF FFSA f d rations patronales Medef UPA CGPME 3 conf d rations de salari s CFDT CGT CGT FO et les repr sentants des grands utilisateurs que sont les diteurs de logiciels Syntec informatique et les experts comptables Conseil sup rieur de l Ordre croissance et de l emploi pointe lui aussi la n cessit d une r duction du nombre de d clarations sociales Finalement une proposition de loi portant des mesures de simplification administrative et instau rant la DSN est d pos e en juillet 2011 par le d put Warsmann puis adopt e le 18 octobre en premi re lecture par le Parlement Elle est actuellement en lecture au S nat Quand la DSN pourrait elle aboutir E H B La loi est souple et modulaire Il nous appartient d en poser le cadre Une ma trise d ouvrage strat gique interminist rielle dirig e par Jean Louis Buhl ancien directeur de l Acoss vient d tre cr e pour poser ce cadre Il s agira de confron ter les visions des diff rents partenaires
19. Majoration applicable 10 e R version 1 000 x 60 taux de r version x 1 2135 valeur du point 728 10 Majoration 1000x100 x1 2135 x10 121 35 Nombre de points de retraite X valeur du point X taux de majoration La valeur du point de retraite Arrco au 1 avril 2011 s l ve 1 2135 Calcul de la majoration pour enfants n s ou lev s Montant brut annuel en euros En cas de pluralit d ayants droit la majoration est affect e du c f ficient de partage Les majorations pour anciennet des anciens r gle ments sont exclues des bases de calcul de la majoration pour enfant s charge 3 Les montants des retraites des salari s ne remplissant pas toutes les conditions pour b n ficier de leur retraite compl men taire avant 65 ans sont minor s P riode du 01 01 1999 au 31 12 2011 Total majorations EN SAVOIR WWww agirc arrco fr Circulaire Agirc Arrco 2011 10 DRE du 7 juillet 2011 et annexes Instruction Agirc Arrco 2011 115 DRE du 17 octobre 2011 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 28 Enqu tes et analyses Observatoire des Retraites En 2011 le jury de l Observatoire des Retraites qui souhaitait faire conna tre des travaux d un grand int r t a d cid de d cerner un prix de th se et deux prix d encouragement Trois theses r compens es en 2011 e Prix 2011 de l Observatoir
20. a rappel les dates cl s qui ont jalonn la vie du r gime Son discours a t suivi d une allocution de Xavier Bertrand ministre du Travail de l Emploi et de la Sant Puis la table ronde a r uni cinq experts pour d battre autour de la question Qu attendons nous de la soci t d aujourd hui Le pacte social doit il tre r invent Philippe Pihet G rard M n roud vice pr sident de l Arrco et Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Arrco ont ensuite apport leur contribution la d finition de quatre notions essentielles caract risant l Arrco N gociation Solidarit quilibre Obligatoire Enfin un discours de G rard M n roud a clos la rencontre L enjeu Comprendre Quel avenir les Fran ais imaginent ils en termes de protection sociale Paradoxaux et pessimistes c deraient ils volontiers aux sir nes de l individualisme la tentation du chacun pour soi et de l autofinancement Pas si s r Les Fran ais ont r sidente de Sociovision Cofremca Marie Jos Forissier rel ve quatre grands paradoxes Les Fran ais ont la fois une grande confiance en eux m mes et un fort besoin de protection acceptant la dictature de l imm diatet ils sont aussi en demande de vision long terme ils veulent du participatif mais r clament de l autorit ils souhaitent une meilleure protec tion des fronti res priv l professionnel mais veulent que les
21. comme des services incertains non p rennes explique Fran ois Ewald Des services dont Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 des fonctionnaires ils vont estimer la qualit Dans le domaine de l ducation on assiste un recul de l enseignement public au profit de l ensei gnement priv ou encore au choix du domicile en fonction de la proximit avec l tablissement souhait Va t on assister aux m mes types de comportements avec la protection sociale Quels vont tre les services attendus par les Fran ais Vont ils chercher se les constituer par eux m mes ventuel lement en recomposant les services collectifs LA TENTATION DE L AUTOFINANCEMENT Les Fran ais sont de plus en plus nombreux envisager l autofinancement de leur pro tection 55 estiment normal de trouver des compl ments en souscrivant des assu rances retraite individuelles et les moins de 25 ans y pensent m me 68 1 Or ces compl ments pourraient ils se substituer aux prestations actuellement servies C estune illusion que l on peut se permettre parce que l on est dans un syst me qui prot ge extr me ment bien note Fran ois Ewald Pour lui les syst mes de solidarit ont g n r de l individualisme et non de la conscience collective En favorisant la mont e de l individualisme le syst me de protection sociale a cr l illusion de l autonomie Il n
22. contexte de turbulences que traverse l conomie de notre pays l exp rience acquise par les partenaires sociaux donne toutes les raisons de croire qu ils sauront trouver les solutions qui conviennent aux probl mes pos s aux r gimes En ce d but d ann e 2012 la mobilisation de tous les acteurs de l Agirc et de l Arrco doit tre r affirm e chacun son niveau de responsabilit doit donner le meilleur de lui m me pour la retraite compl mentaire La p rennit de nos r gimes tient la force du collectif et la solidarit qui s y exprime Tr s bonne ann e tous Philippe Vivien Pr sident de l Agirc Philippe Pihet Pr sident de l Arrco PR E e a s Au S Philippe Pihet 04 Actualites Internet WW W agirc arrco fr une fr quentation en hausse igure de proue des sites Internet de l Agirc et de l Arrco www agirc arrco fr poursuit sa lanc e et voit une progression constante de son audience Le top 5 des pages les plus consult es depuis le d but de l ann e confirme l int r t des internautes pour des informations concr tes sur la retraite compl mentaire Il s agit des pages S informer sur sa retraite 22 en un an Particuliers 18 Annuaire des caisses 20 Calcul des points de retraite 25 L Agirc et l Arrco 8 Le classement des contenus du site dans les moteurs de recherche s am liore et permet ai
23. de cotisations ainsi que le d sinvestissement des r serves C est pourquoi ainsi que le pr voit l article 14 de l accord du 18 mars 2011 les partenaires sociaux se rencontreront chaque ann e pour mener bien cette mission Le pro chain point d tape est pr vu la fin du premier semestre 2012 une fois arr t s les comptes 2011 Le 16 d cembre au del de la prise de connaissance de ces l ments de pilotage le groupe de travail paritaire a lanc comme convenu l article 10 de l accord du 18 mars 2011 l tude de mise en coh rence des r gimes au regard des droits directs des droits d riv s tels que la r version proratisation de la r version ouverture aux Pacs et des avantages sp cifiques Ce qui am nera des r unions programm es selon un rythme mensuel Le 8 d cembre l Arrco f tait ses 50 ans L v nement a t plac sous l gide de L Arrco a 50 ans gardons le cap Le mod le de retraite par r partition gr ce a sa capacit d adaptation est un mod le p renne la gestion paritaire a fait ses preuves Cette long vit c l br e en ce jour anniversaire est l occasion de rappeler l efficacit des r gimes de retraite compl mentaire depuis leur cr ation Le mod le de retraite par r partition gr ce sa capacit d adaptation est un mod le p renne la gestion paritaire a fait ses preuves Aujourd hui plus que jamais dans ce
24. de l article 17 de l accord ainsi que des dossiers de partenariats strat giques au sens de l article 16 com pose l ordre du jour r gulier de l Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP qui proc de un examen au cas par cas Le processus suivre pour toute demande de rapprochement de groupes constitue l une des premi res normes adopt es par l instance Autoris s par les f d rations Agirc et Arrco apr s avis du conseil d administration du Ctip ces rapprochements doivent faire l objet d un dossier tay par les rapports de deux cabinets ind pendants L instance de coordination a examin sur cette base les rapprochements des groupes Humanis Novalis Taitbout et Mornay D amp O Quant la d cision d un groupe d largir son p rim tre elle doit tre clair e selon les termes de l accord article 16 par une m thode d analyse que l instance de coor dination a labor e en 2010 Tout partena riat strat gique doit faire l objet d une lettre d intention pr alable adress e l Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP Enfin l adoption d un mod le de convention de fonctionnement entre l asso ciation sommitale et les entit s d un groupe de protection sociale constitue la troisi me norme adopt e par l instance celle ci ayant eu par ailleurs rendre des avis pour pr ci ser les modalit s et les conditions de conclu sion de cette convention de fonctionnement
25. des aidants en l inscrivant dans le droit du tra vail de fa on ce qu elle ne signifie pas une r duction du nombre d ann es d activit ni une diminution de la retraite Et nous devons imaginer une palette de solutions de r pit les vacances l am nagement du temps de travail en les adaptant chacun Vous organisez des caf s des aidants quelle est leur vocation F L L id e d un lieu de rencontre ouvert et non en huis clos permet notamment d offrir aux aidants un espace d change qui ne soit ni un groupe de parole ni une psychoth rapie Il s agit de cr er des liens du partage et de sortir de l isolement de l enfermement dans lesquels se trouvent souvent les aidants Ces caf s sont port s par des associations des communes des Clic ou encore des maisons de retraite ou des associations de parents L Associa tion fran aise des aidants forme deux fois par an les animateurs des caf s et donne le cadre des th matiques qui peuvent tre abord es comme la d pendance le travail la solidarit l thique Ensuite organisa teurs et participants doivent s approprier cet espace de partage et le faire vivre Il y a une forte demande e 1 Un tiers des aidants travaille 2 Centre local d information et de coordination EN SAVOIR gt www aidants fr 34 Europe Lobbying Le 20 septembre dernier l Association europ enne des institutions paritaires AEIP a c
26. dont b n ficient nos concitoyens C est parce qu il y a du collectif de la solidarit que les Fran ais imaginent pouvoir s en affranchir s autofinancer choisir leurs services estime Fran ois Ewald Le directeur de l cole nationale d assurances rappelle que nous vivons en France dans une soci t de protection collective Les budgets des Notre contrat social est bas sur l galit Or on assiste aujourd hui une recrudescence des in galit s notamment salariales Nicolas Bouzou Une soci t assurantielle et protectrice protections sociales repr sentent la moiti de la richesse nationale Nous vivons dans une soci t assurantielle Les syst mes de protec tion etnos conditions de vie sont intimement li s mais les Fran ais per oivent mal cette relation de cause effet LA FORCE DU COLLECTIF OUBLI E DES CITOYENS Or en 50 ans la protection sociale a permis de gagner 11 ans de vie soit 3 heures par jour gr ce l acc s au soin l am lioration du Code du travail la l gislation sur l ge de d part la retraite l augmentation des prestations de retraite Nous vivons dans des soci t s favoris es et c est le pacte social qui cr e ces conditions 75 des Fran ais se disent d ailleurs heureux La vitalit fran aise ne se d ment pas elle augmente m me note Marie Jos Forissier Comment justifier d s lors qu
27. entreprises se pr occupent de leur bien tre Parall lement ces aspira tions paradoxales qui font de la protection sociale un sujet ambivalent la crise cono mique est per ue non comme un ph nom ne conjoncturel mais comme un fait durable Les Fran ais sont convaincus qu elle va durer 40 pensent que la crise est structurelle Car les Fran ais sont pessimistes collective ment Une caract ristique nationale qui n est pas qu anecdotique UN IMPACT SUR LA REPR SENTATION DU PACTE SOCIAL Cette tendance au pessimisme influe forte ment sur la repr sentation du pacte social au lieu d tre porteur d espoir il inspire nos talgie ou scepticisme La probl matique culturelle est plus importante qu on ne le pense Il wy a plus d espoir collectif On est davantage dans une soci t exclusion que d inclusion Jean Paul Delevoye des attentes paradoxales ae L note Jean Paul Delevoye L Allemagne tr s attach e la r ussite conomique craint surtout l inflation La France historiquement li e la souverainet craint le f d ralisme D o une certaine d fiance vis vis des corps interm diaires des organismes sociaux Ce poids de l histoire un facteur souvent oubli est en France selon Jean Paul Delevoye l origine d une fatigue psychique qui a des r percussions sur la vie au travail et la vie la retraite et qui ins
28. environ 13 5 du PIB Cette baisse n a pas concern le fonds de pension prestations d finies de l tat f d ral dont l essentiel des titres est consti tu de dette f d rale en obligations plus long terme le principal risque support par ce fonds capitalis 100 est celui de la capacit de l tat f d ral r sorber sa dette et se financer sur les march s financiers Elle a en revanche affect les fonds de pen sion des tats et des administrations locales ainsi que ceux du priv qui placent princi palement leurs fonds en actions Pour les fonds du secteur priv prestations d finies le risque repose par d finition sur la PBCG Avec environ 77 8 milliards de dollars d actifs celle ci est chroniquement sous capitalis e depuis les ann es 2000 o un nombre important d entreprises ont fait faillite Une augmentation des cotisa tions ou une aide publique devrait donc tre n cessaire La situation la plus inqui tante est celle des fonds de pension des tats et administra tions locales qui sont sous capitalis s en rai son d une sous estimation chronique de la valeur de leurs engagements et de la chute de leurs rendements due la crise Une tude estime ainsi que seuls un apport des tats de l ordre de 50 75 milliards de dollars par an Tendances 09 13 000 milliards de dollars En 2010 les encours de l ensemble des fonds de pension sont estim s e
29. ils se pro jettent dans un avenir sans protection sociale qu ils aient le sentiment que ces syst mes de protection n ont pas d avenir Comment expli quer que la force du collectif ne soit pas per ue Nicolas Bouzou avance une hypo th se Notre contrat social est bas sur l galit Or on assiste aujourd hui une recru descence des in galit s notamment salariales Par ailleurs des in galit s interg n ration nelles se dessinent L tat providence et les syst mes fiscaux peinent appr hender les in galit s inh rentes au nouveau mod le Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 social Jean Paul Delevoye l explique ainsi La force du collectif n est plus per ue parce que nous ayons une vision purement comp table qui fait oublier le sens de l imp t comme de l aide que l on re oit Les politiques et les organismes de protection sociale avec leur raisonnement comptable renforcent la tendance chez les citoyens penser en termes de services Ily a d une part un discr dit de la parole politique et d autre part des lacunes dans cette parole qui ne met pas en avant les r ussites la force du collectif UNE CRISE DU R CIT La crise de la repr sentation de la protection sociale est donc une crise du r cit du dis cours qui n existe plus Dans l inconscient collectif le pacte social organise les syst mes On ne sait plus que
30. l br son 15 anniversaire dans ses locaux bruxellois Devenir un outil des partenaires sociaux pour faire conna tre la culture paritaire en Europe est la profession de foi de cet organisme de lobbying reconnu AEIP 15 ans au service du ond e en 1996 entre quatre organi sations paritaires souhaitant d velopper des coop rations transnationales dans le domaine des couvertures sant et de retraite suppl mentaire l AEIP est devenue rapi dement un lobby reconnu pour promouvoir le paritarisme comme mod le d organisa tion et de gestion de la protection sociale Aussi les r gimes Agirc et Arrco ont ils souhait en 1998 s associer PAEIP cr ant alors une commission statutaire r unissant les r gimes de retraite coordonn s par les r glements europ ens sur la S curit sociale Ils ont t rejoints notamment par l organi sation paritaire g rant la retraite compl mentaire obligatoire en Finlande Tela La c l bration du 15 anniversaire de l AETP a t l occasion pour les repr sentants des directions g n rales de la Commission europ enne principalement concern es par les questions de protection sociale de souligner la pr sence vigilante rantawes De L Protection 50ciale Lurapeen Association od Paritarten AEIP institutions of Social Protection LL v y NT rad r 5 ir 3 TEE A De 1 4 N S _ Laboratory of ideas for social benefits gt Paritarian mode
31. les trois grands axes du Plan e diff renciation qualitative du parc Agirc Arrco structuration professionnalis e du parc e dynamique d int gration dans les fili res g rontologiques Au total 511 millions d euros sont affect s sa mise en uvre sur 6 ans e M B Mi ue O des personnes g es de 75 ans novembre 2011 cette date l Usine Retraite et plus vivent seules sans compl te tait d ploy e sur le p rim tre conjoint ni enfant ex Taitbout groupe pilote Novalis Taitbout Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Actualites Market Place Usine Retraite Pour mettre tous les atouts de son c t Le 20 octobre dernier s est tenue la seconde dition du Market Place Objectif glaner les bonnes id es en termes de conduite du changement pour pr parer le d ploiement de l Usine Retraite dans les meilleures conditions possibles es quipes de conduite du chan sement des groupes de protection sociale s taient donn rendez vous le 20 octobre 2011pour la seconde dition du Market Place la Maison des M tallos Paris Organi s e dans le cadre de l Accompagnement du changement transverse ACT cette journ e est l occasion pour les quipes de conduite du changement des groupes changer et de partager des informations Le concept de ce march aux bonnes id es est simple r
32. par plusieurs groupes de protection sociale gt Comment montrer PUR aux gestionnaires Novalis Taitbout gt Les d mos UR Humanis p rim tre Aprionis R unica D amp O ACT gt REX analyse des carts Mornay gt Assistance au d marrage circuit de r solution d un incident D amp O AG2R La Mondiale gt Appui au d marrage quelle organisation le jour J Novalis Taitbout D amp O Ircem gt Piloter les actions de conduite du changement Humanis Aprionis ACT gt REX les formations Novalis Taitbout AG2R La Mondiale R unica gt L organisation du travail un vrai changement avec BST R unica Pro BTP Amicap gt Larelation client pr server la qualit de service en p riode de d ploiement Ircem Novalis Taitbout gt Promouvoir l quipe CDC et le projet AG2R La Mondiale gt Communication utiliser les outils mis disposition au niveau de l ACT Novalis Taitbout Mornay gt L volution des m tiers Observatoire des m tiers Tendances Retraites aux tats Unis En 2008 2010 les tats Unis n ont pas t pargn s par la crise conomique et financi re internationale Quelles en seront les r percussions sur le financement des retraites en r partition et en capitalisation Eclairage Co t de la crise et perspectives a long terme n 2009 les prestations retraite aux tats Unis repr sentaient 11 1 du PIB
33. savoir o l on va rel ve chez les individus d un besoin d autod termi nation Leurs inqui tudes manifestent leur d sir de protection Les Fran ais sont inquiets mais ils ne sont ni d motiv s ni d sengag s pr cise Marie Jos Forissier Pour preuve le taux de satisfaction ou de fiert des salari s pour leur entreprise vis vis de laquelle ils ont des attentes tr s fortes Pour preuve aussi un certain nombre de valeurs qu ils ne souhaitent pas sacrifier sur l autel d une soci t de services Dans ce qu ils souhaitent transmettre leurs enfants ils citent en premier le courage le sens de l effort Les jeunes de leur c t ne sont pas pr ts je crois casser la solidarit ils sont impatients irrit s par Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 la cascade hi rarchique ce qui ne veut pas dire qu ils ne veulent pas un patron qui donne le cap une protection sociale etc Les micro trottoirs r alis s pour le colloque montrent que les Fran ais continuent de voir dans les r gimes de retraite un r le de r gulateur social Un r gulateur social qu ils ont du mal s approprier Quel mod le proposer par cons quent Il faut se demander ce qui est du ressort de l assu rance et de la solidarit Par exemple une maladie comme le cancer rel vera de la solidarit Les cons quences d une chute de ski de l assurantiel sugg re Nicolas
34. sociale et conomique 24 RC mode d emploi Recouvrement des cotisations Un parcours tr s balis 26 Droit et r glementation Les majorations familiales Agirc et Arrco 28 Enqu tes et analyses Observatoire des Retraites Trois th ses r compens es en 2011 30 Jurisprudence Une personne licenci e peut elle pr tendre un d dommagement 32 L entretien Changer de regard sur les aidants familiaux 34 Europe AEIP 15 ans au service du paritarisme L Observatoire des Retraites a d cern en 2011 un prix de th se et deux prix d encouragement N 6 4 TRIMESTRE 2011 LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 0144 67 61 23 WwWw agirc arrco fr Www agirc fr Www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris Cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction Ga lle Vacher p 4 C dric Robert p 4 Nathalie Reboul p 4 Aur lie Baron p 5 lisabeth Cr ance p 5 Jennifer Hom re p 6 7 Fr d rique Nortier p 8 9 C cile Vokl ber p 10 11 34 35 Martine Atrax p 12 13 Un dite p 14 21 22 23 24 25 32 33 Laurence Nicolas p 26 27 Arnaud d Yvoire p 28 29 Sophie Michas p 30 31 Cr dits photos Getty N Larin p 1 DR p 4 Getty Neustockimages Phovoir p 5 Anne du Penhoat p 4 29 J
35. a retraite compl mentaire n est pas simple R pondre aux questions des salari s non plus C est pourquoi l Agirc et l Arrco ont d cid de cr er un site pour comprendre et faire comprendre Toutes les questions y trouvent leur r ponse d part la retraite changement de statut points acquis formation cong s sp cifiques maladie RETRAITE COMPLEMENTAIRE d c s expatri s etc Le site Le Point Retraite Compl mentaire Entreprise est un outil aglrc et diff CO indispensable de dialogue et d aide la d cision http www retraite entreprises agirc arrco fr Votre retraite on y travaille AVEC L AGIRC ET L ARRCO LES GROUPES DE PROTECTION SOCIALE AGISSENT POUR VOTRE RETRAITE COMPL MENTAIRE AG2R LA MONDIALE AGRICA APICIL ARPBTPAG AUDIENS B2V g CGRR CRC DEO HUMANIS IGRC IRCEM IRCOM IRP AUTO LOURMEL MALAKOFF M D RIC MORNAY PREMALLIANCE PRO BTP R UNICA BvthewayCreacom
36. ation avec ceux qui ne le seront jamais Finalement l auteur estime que la d pen dance constitue bien un risque assurable Si la d pendance est assurable pourquoi y a t il si peu d assur s Le probl me vien drait il de l offre d assurance C est l occa sion d examiner le march fran ais domin par cinq organismes assureurs dont l AG2R qui a jou un r le de pionnier dans ce domaine Cette offre prend la forme de rentes forfaitaires ce qui carte le risque de d rive des co ts pour l assureur et le laisse la charge de l assur Aux tats Unis les deux premi res compagnies qui s taient lanc es sur le march au d but des ann es 1990 proposaient des contrats couvrant les frais r els sans limite Elles ont rapide ment fait faillite et les assureurs outre Atlan tique pr voient d sormais des plafonds de remboursement Face l offre y a t il une demande Oui Elle est principalement le fait d ouvriers et d employ s plut t de sexe f minin trop riches pour tre tota lement pris en charge par l aide publique trop pauvres pour faire face des co ts qui peuvent d passer 5000 par mois en cas de d pendance totale S assurer para t n ces saire et permet d esp rer ne pas tre oblig de sacrifier son patrimoine D autant que le co t de l assurance demeure mod r surtout si l on souscrit jeune un contrat collectif Ce qui conduit l auteur plaider
37. ce conjointe des directions g n rales de l Agire de l Arrco et du Ctip Ce comit est invit analyser les volutions venir susceptibles de toucher les groupes et proposer l instance de coordination des positionnements mais aussi des moyens pratiques de formation et d information des administrateurs paritaires Il ne remplace ni le comit des directeurs Agirc Arrco ni le comit ex cutif du Ctip qui restent en charge de leurs missions sectorielles Un premier s minaire s est tenu la fin de l t 2011 et les r unions de cette instance ex cutive sont pr vues sur un rythme semestriel 1 Centre technique des institutions de pr voyance 2 Donn es chiffr es arr t es au 31 d cembre 2010 3 Situations juridiques au 1 janvier 2011 4 M thode d analyse de l volution des p rim tres des groupes adopt e en mai2010 Application de larticle 16 de l accorddu8juillet 200g9relatif lal gitimit d inscrire dans le p rim tre d un groupe de protection sociale un partenariat une participation ou plus g n ralement une activit du champ concurrentiel EN SAVOIR gt Les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 1 2 3 venir Simplification administrative Cinq ans apr s le lancement du projet de d claration sociale nominative DSN une proposition de loi d pos e en juillet 2011 marque enfin une avanc e concr te dans l instauration de cette DSN Les grandes lignes du
38. condit dans un contexte de sous emploi La th se de Salah Eddine Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Enqu tes et analyses 29 Pourquoi l assurance d pendance ne parvient elle pas int resser plus de 10 environ des plus de 40 ans Benjelloun confirme la n cessit de trouver de nouveaux quilibres financiers Elle a aussi le tr s grand m rite de d montrer que le syst me fourmille de dispositions apparemment g n reuses mais qui abou tissent en fait favoriser les plus ais s et que certaines r formes envisag es pour raient accro tre cette redistribution l envers L auteur plaide pour que les r formes constituent au contraire l occasion d am liorer l quit intra et interg n rationnelle du syst me ce qui faciliterait le consensus n cessaire leur acceptation TH SE 3 LES AVANTAGES SOCIAUX DES DIRIGEANTS D ENTREPRISE Avocat sp cialis dans le droit de la protection sociale et des r mun rations compl men taires au sein du cabinet Fromont Briens Jean de Calbiac s attaque un sujet passionnel certaines retraites chapeau et autres articles 39 qui ont d fray la chronique ces derni res ann es ont conduit des lois qu il qualifie d motion nelles lois qui ont encore accru l incoh rence dans ce domaine Sa th se montre en effet que la situa tion des dirigeants d entreprise emprunte
39. dataire ou l administrateur d sign par le tribunal pour repr senter les cr anciers LE CAS D IRR COUVRABILIT Malgr les diligences requises les cr ances s av rent parfois d finitivement irr cou vrables Lorsqu une entreprise est d clar e insolvable ses comptes sont cl tur s par les institutions de retraite compl mentaire et les montants non recouvr s sont admis en non valeur si toutes les diligences requises ont bien t effectu es e 26 Droit et r glementation Allocations de retraite compl mentaire Cette fiche pratique explique le nouveau dispositif de majorations familiales d fini par l accord du 18 mars 2011 Les majorations familiales Agirc et Arrco Dans un souci d harmonisation des r glementations Agirc et Arrco les partenaires sociaux ont d fini Par accord du 18 L Une majoration de 5 pour chaque 2011 un nouveau dispositif enfant charge est susceptible de de majorations familiales s appliquer sur les droits de l en applicable aux allocations semble de la carri re d un parti de retraite compl mentaire Rnt u nE i e QUE PU d enfants Elle est supprim e au droits directs et de r version a a e e Majoration pour enfant s charge liguid es compter de 2012 cessent d tre charge Un enfant II existe d sormais dans chacun charge la date d effet de la des r gimes une majoration retraite peut arr ter de l tre et le pour enfant s
40. de cotisations sociales Ducs 1 35 millions de DADS U d mat rialis es ont t r ceptionn es en 2011 Plus de 710 000 net Ducs et Ducs par change de fichiers informatis s ont t re ues l ch ance de juillet 2011 4 6 Mds de t l r glements tres balise des pensions des personnes retrait es En contrepartie les cotisations vers es donnent droit des points de retraite compl men taire comptabilis s chaque ann e sur le compte retraite du salari Ses points sont conserv s quel que soit par la suite son parcours professionnel L APPEL DES COTISATIONS De fa on trimestrielle ou plus rarement de fa on mensuelle l employeur d clare la masse salariale par cat gorie profession nelle et proc de au versement des cotisations C est la d claration unifi e de cotisations sociales Ducs Le versement des cotisations donne lieu des r gularisations annuelles effectu es par les institutions de retraite compl mentaire Pour chaque ann e n l employeur doit avant le 1 f vrier n l sous peine de p nalit s d clarer nominativement les salaires vers s pour l ensemble de ses salari s c est la d claration annuelle des donn es sociales DADS partir de ces informations les institu tions de retraite compl mentaire v rifient le solde des cotisations dues par l entre prise et les enregistrent dans leurs bases Les Cahiers de la retraite compl mentai
41. de protection sociale d autre part est bel et bien au c ur des changes de ce colloque INFORMER POUR REMETTRE LE PACTE SOCIAL EN PERSPECTIVE Le pacte de solidarit est un pacte de citoyens que l on est en train de transformer en pacte de consommation s inqui te Jean Paul Delevoye Il faut renforcer la confiance dans le collectif L opacit dans laquelle se r fugient les entreprises ou les organismes est coupable Il faut redonner confiance en soi r veiller la citoyennet La bataille de la confiance aupr s des entreprises des syndicats des retrait s des cotisants passe ainsi par la reconnaissance et la mise en uvre du droit l information ce droit donnant de la proximit et permettant de lutter contre l isolement d tre dans l accompagnement Nicolas Bouzou ajoute que la question de l information et de la transparence implique en m me temps celle de l exemplarit La crise de confiance des Fran ais pour les institutions pour les politiques trouve l sa source Ainsi pour que les citoyens aient confiance dans le syst me de la protection sociale pour qu ils puissent imaginer un avenir il faut informer communiquer clairement replacer le pacte social dans le r cit collectif et le discours m diatique D autant que l information la transparence et la v rit constituent une attente forte du public CONJUGUER SOLIDARIT ET PROXIMIT tre inform
42. des groupes en retraite compl men taire d une part en assurance de personnes d autre part Avec ce rapport annuel l Ins tance de coordination AGIRC ARRCO CTIP livre aux pr sidents et vice pr sidents des associations sommitales ainsi qu aux direc teurs des groupes l outil n cessaire pour disposer de la vision globale du secteur dans lequel s inscrit leur groupe UNE CARTOGRAPHIE ANNUELLE La mise jour de la cartographie des groupes de protection sociale constitue depuis 2009 un rendez vous annuel entre les directions des groupes et les services du Ctip et du GIE Agirc Arrco Le document pr sente une photographie des groupes au 31 d cembre 20100 Ceux ci sont d crits de fa on homo g ne au travers de trois fiches qui pr sentent pour chacun son organisation e les entit s qui le composent institutions de retraite compl mentaire institutions Premier rapport annuel sur les groupes de protection sociale de pr voyance et organismes r alisant des op rations d assurance mutuelles soci t s d assurance ou d autres op rations e le poids respectif de chaque entit dans le groupe Dans cette cartographie l instance de coordination constate que 16 groupes m tropolitains r pondent au crit re d fini par l accord savoir l existence d une association sommitale structure unique de gouvernance et pi ce ma tresse de la conven tion de fonctionnement d
43. dispositif par Elisabeth Humbert Bottin directeur du Gip Modernisation des d clarations sociales Gip MDS Le projet de d claration ouvez vous nous rappeler l historique du projet DSN E H B L id e d une d claration sociale nominative permettant aux entreprises d adresser aux organismes de protection sociale une d claration unique et men suelle qui remplacerait toutes les d clara tions p riodiques existantes remonte cinq ans Le projet lanc en 2006 est ensuite ralenti du fait de la crise cono mique et financi re et de ses r percus sions sur les entreprises alors fragilis es Puis en 2009 les travaux entre les res ponsables politiques et le Gip MDS en Composition sociale nominative avance concertation avec les organismes sociaux sont repris et confirment l int r t de poursuivre ce projet Pour d cider des suites lui donner le ministre du Budget missionne au printemps 2010 l Inspec tion g n rale des affaires sociales Igas et l Inspection g n rale des finances IGF sur le sujet Leur rapport remis en avril 2011 pr conise alors une approche pragmatique avec une mise en uvre pro gressive de la DSN Enfin le rapport du d put Warsmann remis le 6 juillet 2011 au pr sident de la R publique sur la simplification du droit au service de la Le Gip Modernisation des d clarations sociales Cr en 2000 le Gip Modernisation des d clarations sociales Gip
44. dont 5 1 vers s par le r gime de base et 6 ver s s par les fonds de pension Le r gime de base obligatoire ou dispositif OASDI Old age survivors and disability insurance of social security a t cr en 1935 par le pr sident Roosevelt Il fonctionne par r parti tion et couvre 94 des salari s du secteur priv et une grande partie des salari s du public Il est financ exclusivement par les cotisations salariales La derni re r forme en date 1983 a consist augmenter sionificativement les taux de coti sation et reculer progressivement l ge nor mal de la retraite de 65 ans pour les g n rations n es avant 1938 67 ans pour celles n es apr s 1960 Il est actuellement de 66 ans Gr ce l augmentation des taux de cotisation ce r gime a emmagasin des exc dents ce qui lui a per mis d alimenter un fonds de r serves Trust fund Les avoirs cumul s de ce fonds unique ment investis en obligations publiques repr sentaient en 2010 18 du PIB La crise conomique et financi re de 2008 2010 a co t au r gime environ 150 milliards de dollars annuels soit entre 2 300 et 3 500 milliards de dollars long terme 2035 selon le taux d actualisation retenu entre 16 et 24 du PIB 2010 Dans un contexte de vieillissement d mo graphique la crise a galement avanc la date d entr e en d ficit du r gime celui ci est en d ficit primaire solde entre les recettes et
45. e durables CSAAD NN faut pas c der aux sir nes de l individualisme poursuit Fran ois Ewald on se croit d autant plus autonome qu on est couvert On ne se sauve pas seul mais collectivement travers un pacte national SANS CASSER LA SOLIDARIT Marie Jos Forissier le souligne les Fran ais restent attach s ce syst me de protection sociale qu ils imaginent pourtant cesser un jour Ils n ont pas fait l impasse sur les prio rit s collectives On observe l mergence d une pr occupation nouvelle consistant appor ter une aide aux classes moyennes etnon plus uniquement aux plus pauvres La notion de solidarit qui tait devenue d su te conna t m me un regain de popularit 1 Source chiffres de l Observatoire 2011 de Sociovision Cofremca L enjeu Comprendre Allongement de la dur e de vie largissement des protections augmentation des prestations les progres r alis s en 50 ans en mati re de protection sociale sont bien plus positifs que la vision qu en ont les Fran ais Pourquoi un tel d calage entre r alit et repr sentation a mise en lumi re des paradoxes sociaux et le constat de la perte de confiance dans tout ce qui rel ve dans l inconscient collectif de la protection sociale a fait r agir les intervenants du colloque Ces contradic tions et toutes ces aspirations sont rendues possibles gr ce la protection sociale
46. e des Retraites r compense la th se d conomie de Manuel Plisson sur l assurabilit de la d pendance La th se d conomie de Salah Eddine Benjelloun sur les effets redistributifs des r gimes de retraite marocains et la th se de droit de Jean de Calbiac consacr e aux avantages sociaux des dirigeants d entreprise re oivent un prix d encouragement TH SE 1 ASSURABILIT ET D VELOPPEMENT DE L ASSURANCE D PENDANCE Pourquoi aussi peu de personnes s assurent elles contre un risque aussi grave que la d pendance Pour r pondre cette ques tion Manuel Plisson risk manager chez Aviva Europe tudie les exp riences am ricaines et fran aises les deux pays o l assurance d pendance est quelque peu d velopp e Sa th se illustre de fa on passionnante le raisonnement qui permet un organisme assureur d analyser un risque nouveau La d pendance est elle assurable La d pen dance constitue t elle un risque ou une cer titude Dans le premier cas elle rel verait de l assurance dans le second de l pargne au plan individuel et de la S curit sociale au plan collectif La probabilit que ce risque survienne peut elle tre mesur e Les co ts futurs de la prise en charge domicile et de l h bergement sont ils pr visibles Y a t il anti s lection Dans ce cas seuls s assureraient ceux qui ont de fortes chances de devenir d pen dants ce qui emp cherait toute mutuali s
47. ennifer Hom re p 6 7 GraphicO Science Photo Library D R p 8 9 Getty RunPhoto ThinkStock p 10 A Dagan p 13 Getty E Serrabassa p 16 People box GraphicO Momentimages p 17 GraphicO Glowlmages p 19 GraphicO S Edwards Getty P M O Connell p 20 21 X Renauld p 22 23 ThinkStock Getty N Hansen p 24 25 GraphicO S Olsson F S journ p 26 27 GraphicO A Williamson p 28 29 GraphicO I McKinnell p 30 31 GraphicO S Edwards p 34 35 Conception et r alisation UN BITE Impression CIA Bourgogne D p t l gal f vrier 2012 No ISSN 2112 4841 Le P rennit des r gimes dito 03 La mobilisation de tous les acteurs doit tre reaffirmee epuis plusieurs mois la France l instar des autres pays europ ens conna t un contexte conomique et finan cier d favorable Cette conjoncture pr judiciable appelle tout particuli rement la vigilance des partenaires sociaux sur l volution de la situation financi re des r gimes de retraite compl mentaire cet gard la r union du groupe de travail paritaire Agirc Arrco du 16 d cembre dernier a permis de pr senter titre informatif la situation finan ci re des r gimes court et moyen termes Dans ce contexte plus difficile il est de la responsabilit des partenaires sociaux d analyser les conditions d quilibre de l Agirc et de l Arrco il s agit notamment de suivre les rentr es
48. et des entreprises Il s int gre part enti re dansles grandes orientations prioritaires du sch ma directeur de l informatique RC e parc des tablissements en propri t Agirc et Arrcose diversifie en 2010 int grant dans le champ de la veille annuelle des structures d accueil pour personnes en situation de handicap jusqu alors volontairement exclues en raison de leur diversit et de leur sp cificit Les outils de suivi sont d sormais suffisamment matures pour permettre une analyse coh rente Le parc compte 70 tablissements en 2010 contre 67 en 2009 i T AC e 62 tablissements d accueil pour personnes g es 6 027 places Informatique en Transformation e 3 tablissements d accueil pour personnes en situation de PE AEE PAA handicap de tous ges 904 places e 5 tablissements sanitaires 958 places Comme chaque ann e l activit du parc a fait l objet d une restitution devant les directeurs des structures des repr sentants des caisses pilotes et des entit s de pilotage au cours d une r union pl ni re le 7 d cembre 2011 Cette r union temps fort dans l ann e est un moment d changes important appr ci par les professionnels et qui concr tise l existence du r seau des tablissements propri t s Agirc et Arrco Le Plan m dico social et sanitaire adopt pour la p riode 2008 2013 a par ailleurs fait l objet d un rapport mi parcours qui a port sur
49. et des entreprises du priv 2 6 5 O 4 G L incertitude financi re estsupport e par l employeur quis engage surleniveau dela pension qu il devra verser sans en conna tre la somme ni les rendements des placements d di s 4 Lerisque financier est alors int gralement support par les salari s 5 Les plus populaires de ces fonds sont les plans 401 k en r f rence a l article du Code des imp ts qui les r git Il s agit en fait plus d pargne salariale dans la mesure o un pourcentage du salaire est vers sur le plan et o l essentiel des sorties est r alis en capital etnon en rente 6 Cette garantie peutd ailleurs encourager des placements relativement plus risqu s dela part des fonds de pension 7 Leur capitalisation estestim e 87 10 Le point sur Gouvernance L Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP a publi son premier rapport annuel sur les groupes paritaires de protection sociale dans le cadre de sa mission de suivi national pr vue par l accord du 8 juillet 2009 e premier rapport d activit sur les groupes publi par l Instance de coordi nation AGIRC ARRCO CTIP dresse le panorama 2010 des groupes et de leur envi ronnement ainsi qu un bilan des travaux de cette nouvelle structure install e en d cembre 2009 La derni re dition de la cartographie des groupes arr t e au 31 d cembre 2010 apporte en annexe une vision d taill e de l activit
50. gr ce ce mod le social on a all ong la dur e de vie Jean Viard Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Hs j i r M j fi G MES j IAA a i f 4 i NY de sant la protection sociale mais aussi l acc s l emploi et l galit des chances Or sur ces sujets on n entend parler que de d ficits de coupes des budgets de ch mage et de discriminations Si bien que les Fran ais peuvent se dire Je cotise mais qu aurai je en retour Si je cotise beaucoup pour percevoir peu quel int r t Que se passera t il pour mes enfants Jean Viard comme Jean Paul Delevoye et Marie Jos Forissier estime qu il n y a pas de r cit politique autour du pacte social On n a plus d objectifs puisque le mod le social n est plus construire et par cons quent il n y a plus de r cit collectif On ne sait donc plus que gr ce ce mod le social on a allong la dur e de vie On ne voit plus que ce qui ne marche pas Il faudrait d abord regarder le chemin parcouru pour pouvoir ensuite remettre du mouvement se battre pour l largissement de ce mod le social Les mod les sont certes vieillissants mais c est parce qu ils ont rempli leurs missions qu ils ont besoin d tre r nov s et c est parce que le pacte social fonctionne qu il faut r inventer un horizon fixer de nouveaux objectifs redonner du sens la solidarit
51. ions ainsi que sur les droits assimil s ch mage incapacit de travail service militaire En cas de r version les majorations Agirc et ou Arrco sont attribu es pour les enfants du participant d c d m me s ils n ont aucun lien de parent avec le b n ficiaire 2 Date de mise en place du r gime unique ATrCO gt gt gt Modalit s d application et de calcul des majorations L AGIRC ET L ARRCO La situation des enfants doit tre v rifi e a la date d effet delaretraite compl mentaire Les enfants mort n s sont pris en compte mais pas ceux n s apr s la liquidation Les majorations pour enfant s charge et pour enfants n s ou le v s ne pouvant s appliquer conco mitamment c est la plus favorable des deux qui est attribu e Si le participant a au moinstrois enfants dont plusieurs sont charge et que la majoration pour enfants charge est la plus avantageuse l int ress b n ficiera d abord de cette der ni re puis la majoration pour enfants n s ou lev s se substituera celle ci d s que ses enfants ne seront plus charge ou lorsqu elle sera devenue moins avantageuse L AGIRC Les majorations pour enfant s charge et pour enfants n s ou lev s sont calcul es sur les droits du participant en tenant compte des coefficients d anticipation ventuellement appliqu s En cas de r version elles sont cal cul es en tenan
52. ive Je trouve int res sant quand on volue en ge de s occuper de sujets qui int ressent moins les actifs La retraite et le vieillissement concernent pour tant 15 millions de personnes en France Comment vont elles vivre travailler vieillir demain Le fonctionnement des institutions lui inspire des r flexions Un groupe de pro tection sociale r gional se g re comme une entreprise il faut distinguer la gestion du local de la gestion du national Au GIE Paris la gestion a une dimension plus politique Quoi qu il en soit ce que nous cherchons tous c est assurer la p rennit des r gimes Des pro bl mes peuvent se poser dans les ann es qui viennent avec la cohabitation entre actifs et retrait s C est pourquoi il faut que des plus jeunes viennent prendre des responsabilit s dans les groupes de protection sociale et s int ressent ces probl mes de soci t Denis Gindre conc de que les groupes de protection sociale constituent un univers complexe Cela demande de la patience et de la pers v rance Des vertus qui animent cet amateur de v lo qui r guli rement affronte le col du Ventoux Si nous n arri vons pas faire vivre le paritarisme cela donnera un pr texte l tat pour interve nir et ce sera une fois de plus une partie de la vie conomique et sociale qui chap pera ses acteurs Il nous faut continuer montrer l exemple e Les Cahiers de
53. l gt Solidarity gt Bruno Gabellieri secr taire g n ral de l AEIP Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 i de l AEIP chaque initiative Compos e d une quipe de cinq permanents post s Bruxelles l AETP est devenue au fil des ans l interlocuteur r gulier de la Commission europ enne pour les questions de protec tion sociale la sant les pensions la s cu rit au travail la mobilit des travailleurs La participation de Bruno Gabellieri secr taire g n ral de lAFIP des ins tances consultatives telles que le Forum des pensions et le comit consultatif de la nouvelle Autorit europ enne de contr le des assurances et retraites professionnelles EIOPA est ainsi le gage d une prise en compte de la gouvernance paritaire G ms paritarisme l heure o les fronti res entre coordina tion de S curit sociale et harmonisation financi re des fonds de pension sont de nouveau discut es 1 Les organismes de lobbying list s par la Commission europ enne ont pour objet de permettre cette derni re d changer avec les diff rentes parties prenantes sur les initiatives communautaires 2 Centre technique des institutions de pr voyance Ctip en France F d ration des caisses d assurance maladie BKK VB en Allemagne Association des fonds de pension italiens Assoprevidenza Association belge des fonds de pension Integrale
54. la construction de nos liens sociaux s effectue en bien d autres occa sions On appartient plusieurs commu naut s en m me temps C est une soci t de niches les femmes seules les jeunes les travailleurs temps partiel plut t que de classes Les structures actuelles ne sont pas adapt es ces nouvelles chelles La protection sociale a d abord connu un mouvement visant englober tous les salari s et ne plus prendre en compte par exemple l appartenance une branche professionnelle le statut cadre ou non cadre Il s agissait de lutter contre les in galit s Aujourd hui les politiques l chelle nationale suscitent des in galit s ou en tout cas le senti ment d exclusion Il faut s attacher la question de la repr sentativit Le d calage que l on a voqu plus t t est li la non reconnaissance ajoute Jean Viard Corollaire de la proximit le localisme Une politique pour l ensemble du territoire peut avoir de bons effets dans certaines r gions de mauvais dans d autres On n explore pas assez la ques tion de la d centralisation estime Nicolas Bouzou Or il y a des r gions avec 4 de croissance d autres avec 2 Il faudrait retisser du lien entre l conomique et le social revisiter les bases du finance ment collectif peut tre sur du local Les syst mes de protection ob issent des logiques d adaptation note Jean Viard
55. la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 sociale et conomique Patrice Sacquep e FO Il faut combler un d ficit d information 48 ans Patrice Sacquep e est ce que l on peut appeler un jeune administrateur Secr taire g n ral de la f d ration Force ouvri re du livre il est administrateur d une caisse de retraite Arrco depuis plus de 20 ans Devenir administrateur n tait pas un objec tif souligne d embl e Patrice Sacquep e Conducteur sur rotatives il a longtemps travaill dans une grande imprimerie du Nord de la France Pour ce passionn de moto le syndicalisme et la politique avaient peu de place dans une famille marqu e par la figure du p re militaire de carri re Mais d s que je suis entr dans la vie profes sionnelle il m a t impossible de ne pas m int resser la vie de l entreprise Tr s vite il est remarqu par des d l gu s du syndicat FO Son charisme s duit Il n a que 28 ans quand on lui propose de devenir administrateur Il se souvient encore de la pr sentation du poste Nous pensons que tu as les comp tences Ne t inqui te pas tu ne seras pas seul J ai accept sans bien savoir o je mettais les pieds Au d part cela flatte votre go Mais en fait j ai d affirmer seul mon leadership dans mon groupe de retraite compl mentaire Et j ai peu peu d couvert ce monde Patrice Sacquep e est alo
56. lecte de cartes de visite discussions autant d l ments qui confir ment la valeur ajout e du Market Place L AVENTURE CONTINUE L enqu te de satisfaction men e aupr s des visiteurs va dans le m me sens 98 des personnes qui ont rempli le questionnaire estiment que les stands ont r pondu leurs attentes et 73 jugent l animation tout fait satisfaisante Nul doute qu la fin de cette journ e particuli rement riche les mots d ouverture de Daniel Lefebvre r sonneront longtemps dans l esprit des visiteurs Appre nez bien Vous tes entr s dans l re du changement donc vous avez beaucoup d ave nir Des visiteurs plus forts soucieux d adop ter et de s adapter l Usine Retraite et surtout conscients d tre au c ur d un projet ambitieux performant et f d rateur e Travailler ensemble L Accompagnement du changement un programme lanc en 2008 Les trois enjeux majeurs du programme plac sous le signe du travailler ensemble gt rassurer les gestionnaires gt s curiser le d ploiement de l Usine Retraite gt mutualiser les exp riences et les comp tences en mati re de conduite du changement L quipe ACT de la DSI RC et le r seau des 18 porteurs de la conduite du changement issus des groupes uvrent la r alisation de ces trois enjeux Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 12 STANDS la plupart tenus
57. les quipes d valuation des situations Carsat Apa PCH sur la probl matique des aidants 1 Carsat Caisse d assurance retraite et de la sant au travail Apa allocation personnalis e d autonomie PCH prestation de compensation du handicap La contribution des aidants et les difficult s auxquelles ils sont confront s doivent enfin tre reconnues par la soci t On parle de plus en plus de leur r le mais il y a encore trop souvent une vision moraliste de cette aide et l id e qu il serait normal de renon cer sa vie professionnelle familiale et sociale Comment faire pour qu une pouse ou qu une fille puisse rester ce qu elle est pour la personne tout en l aidant mais galement vis vis de la soci t Se consacrer un proche isole Cette journ e nationale ainsi que l action d asso ciations visent changer le regard sur les aidants et faire en sorte qu ils puissent vivre normalement tre aidant peut tre une magnifique chance il y a de tr s belles histoires d accompagnement Mais il est important d assainir cette question de la place de chacun Il faut aussi que cette r flexion soit men e par les entou rages professionnels les m decins les quipes domicile Quelles sont les principales attentes des aidants F L L une des probl matiques est pr cis ment l absence d attentes La plupart du temps les aidants ne formulent pas de souhaits p
58. les axes d am lioration pour que les aidants puissent mieux vivre cette situa tion d accompagnement F L Aujourd hui l aidant est en m me temps le soignant le consolant l auxi liaire de vie il est d abord n cessaire de structurer et d organiser l offre de soins et d accompagnement pour la personne aid e car ces activit s ne peuvent pas tre r alis es exclusive ment par des proches Il faut faire en sorte que l offre existe La question de la proximit du maillage r gional est ici importante car elle est synonyme d accessibilit Parall lement une offre de services professionnels digne de ce nom des mesures concr tes permet traient de r pondre certaines questions comment concilier une vie normale et une vie d aidant Quelles sont les difficult s rencontr es Sur ce terrain nous pensons L entretien 33 gt Florence Leduc est directrice du secteur formation et de la vie associative la F d ration des tablissements hospitaliers et d aide la personne Fehap ancienne directrice g n rale adjointe de l Union nationale de l aide des soins et des services aux domiciles Una membre du conseil scientifique de la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie CNSA commission valuation et pr sidente de l Association fran aise des aidants depuis 2009 gt Elle est l auteur du Guide de l aide domicile publi que l on peut normaliser la situation
59. les d penses avant produits financiers depuis 2010 une situation qui n tait pas attendue avant 2013 sc nario pessimiste voire 2017 sc nario interm diaire Les r serves commenceraient baisser entre 2019 sc nario pessimiste et 2023 sc nario interm diaire pour dispara tre respec tivement entre 2029 et 2036 Seul le sc nario optimiste pr voit que le r gime reviendrait l quilibre et n enregistrerait pas de d ficit financier terme Devant ces perspectives les parlementaires am ricains ont command des tudes en 2010 et des d bats devraient tre engag s dans la prochaine l gislature en vue d une nouvelle r forme LES RETRAITES EN CAPITALISATION Certains salari s am ricains b n ficient ga lement d une retraite par capitalisation fonds de pension Dans le secteur public et depuis 1987 les nouveaux salari s de l tat f d ral participent au Federal employees retirement system FERS en plus de leur retraite OASDI ils b n ficient d une retraite prestations d finies par capitalisation et d une retraite capitalis e cotisations d finies Dans les administrations publiques locales 79 des salari s participent des r gimes de retraite prestations d finies dont le plus important est le fonds de pension Prestations vers es en 2009 par les r gimes de retraite en pourcentage du PIB OASDI et assimil s ES Fonds de pension sec
60. n des finances et l Association des maires de France Ministre de la Fonction publique de la R forme de l tat et de l Am nagement du territoire de 2002 2004 il a engag la r forme de l ENA et celle de la retraite JEAN VIARD gt Sociologue directeur de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po Cevipof charg de cours l Institut d tudes politiques d Aix en Provence il est membre du Comit d orientation du coll ge r gional de prospective Nord Pas de Calais et du Conseil strat gique de l agriculture et de l agro industrie Fondation pour l innovation politique 5 des Fran ais pensent que la S curit sociale ne pourra plus rembourser majorit a fait le deuil de l tat providence il ya dix ans 54 estimaient que le gouver nement servait l int r t g n ral ils sont aujourd hui 35 Il n y a plus d espoir collectif analyse le pr sident du Conseil conomique social et environnemental On est davantage dans une soci t d exclusion que d inclusion tel point que l colier se d fie plus de l ducation nationale que de la police On a confiance dans ses amis ou ses voisins mais pas dans le politique Les Fran ais ne croient plus au pacte social et se projettent dans un avenir sans protection sociale DES PRESTATIONS PER UES COMME DES SERVICES INCERTAINS Les Fran ais consid rent les prestations
61. nir que le meilleur dans la mise en uvre et le suivi de leur conduite du changement DES D BATS RICHES Autre caract ristique de ce deuxi me Market Place une animation des stands riche et vari e films jeux de r les Un excellent Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 1h ni ii Actualit s 107 moyen de dynamiser les d bats avec l appui d animateurs pertinents et p dagogues L un des visiteurs le remarque justement Les animateurs des diff rents groupes nous ont montr que partager les probl matiques et les solutions c est possible Il fait cho aux propos de Jean Jacques Marette Une telle journ e permet de ne pas rester seul avec sa difficult mais d changer de trouver des bonnes id es Le stand d mos UR coanim par Humanis R unica et D amp O en est un bel exemple une pr sentation ludique mais instructive af n de faciliter l organisation de ce type de manifestation dans les groupes Il t moigne du succ s de ce format qui permet aux ges tionnaires de d couvrir le fonctionnement de l UR en avant premi re et de lever ainsi de nombreuses appr hensions Chantal Dubois animatrice chevronn e de d mons trations Usine Retraite brique Prestations pour R unica confirme que les visiteurs taient participatifs et visiblement tr s int ress s par cette formule changes avec d autres groupes col
62. nsi sur des sujets essentiels li s la protection sociale d tre mieux r f renc s et donc accessibles plus facilement Lanc es d but 2011 les Actualit s pr sentes dans l Espace presse connaissent un succ s croissant La moyenne des visiteurs pour chaque actualit est en progression de 30 en un an places r serv es en tablissements par les caisses de retraite fin 2010 Semaine Bleue Le laureat du prix Agirc Arrco Le 14 octobre dernier dans le cadre dela Semaine Bleue l Agirc et l Arrco ont r compens le Centre social de Gignac H rault pour son projet de com die musicale inter g n rations Voy ges en Trans Cin Liens projet plac sous le signe du respect et de l change entre toutes les g n rations Le laur at s est vu remettre un prix d une valeur de3500 En savoir gt WWW agirc arrco fr rubrique Espace presse www semaine bleue org A but ge nge uoleuns proches et sobidainea gt De gauche droite Anne Marie Dejean et Angeline Rafales Centre social de Gignac Jean Claude Barboul pr sident de la commission de coordination d action sociale Arrco LE SALON DES MICRO ENTREPRISES 0000 must 5000 porcs DR S Entrepreneurs T Salons Plus de 4 000 entretiens en direct Salons des Entrepreneurs de Paris et de Lyon Salon des Seniors Forum Emploi Seniors Salon des Micro entre
63. ntre d int r t Il reste beaucoup faire en mati re de commu nication et d information sur les droits Regards crois s 23 des salari s Il y a un v ritable d ficit d information sur les retraites Il faut que l on explique le r le du paritarisme dans la gestion des retraites Est il inquiet pour l avenir du r gime On a toujours su prendre les bonnes d cisions au bon moment m me si les marges de man uvre sont de plus en plus minces Mais il faudra trouver d autres sources de fmance ment Il souligne quelques d sappointe ments Il y a une uniformisation de la r glementation qui gomme les diff rences Je souhaiterais que les caisses puissent d velop per des actions en fonction des m tiers qu elles repr sentent Nous sommes dans un r gime quasiment unique On se distingue seulement par l action sociale Il s interroge aussi sur la rel ve Les jeunes ne sont pas indiff rents la probl matique des retraites Mais comment faire pour les attirer Je pense que c est l un des r les des organisations syn dicales de pr parer les futurs administrateurs Quant moi tant que je peux apporter quelque chose je continue RC mode d emploi Le recouvrement des cotisations Les cotisations pay es l Agirc et l Arrco servent la fois inscrire les points de retraite aux comptes des cotisants et financer les pensions des retrait
64. nviron 13 000 milliards de dollars soit 89 du PIB contre 13 400 milliards de dollars en 2007 avant la crise financi re 95 du PIB pendant 10 ans et un rendement financier de 10 des actifs viteraient la faillite de ces fonds Et la voie pour les r former appara t tr s troite De nouvelles recettes se heurte raient l aversion des lecteurs am ricains pour toute hausse des pr l vements l oppos une baisse des pensions promises rencontrerait des obstacles constitutionnels un certain nombre d tats am ricains ont ainsi des clauses de non impairment emp chant de telles mesures Enfin pour les fonds de pension coti sations d finies les pertes li es la crise sont estim es quelque 880 milliards de dollars soit environ 6 du PIB Ces pertes tant enti rement support es par les m nages l quilibre financier de ces fonds n est donc pas menac long terme Ce sera aux salari s de faire des efforts d pargne suppl mentaires pour pr server leur retraite ou de d caler leur d part pour retrouver le m me capital qu avant la crise e Source Le financement des retraites aux tats Unis Impact de la crise et tendances de long terme Vincent Touz Revue de POFCE n 118 Paris OFCE juillet 2011 Www ofcesciences po fr 1 Fonds de pension de l tat f d ral des tats et des autorit s locales comt s villes coles de district districts sp ciaux
65. ont la signature est requise pour l ensemble des entit s entrant dans le p rim tre du groupe Les indicateurs d activit des groupes en particulier les indicateurs bas s sur les Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 frais de gestion permettent de mesurer de fa on globale la part respective des activit s de retraite compl mentaire et des op rations du champ concurrentiel en l occurrence strictement partag es entre retraite et assu rances de personnes voir graphique Le rapport souligne l importance de la concentration des groupes en pr voyance particuli rement les trois premiers repr sentent 55 de l ensemble en retraite com pl mentaire les trois premiers repr sentent 43 de l ensemble Agirc Arrco Les volu tions de l cosyst me des groupes pass es en revue dans le rapport expliquent ces concen trations qu il s agisse de l exigeant chantier de l Usine retraite ou des non moins exigeantes contraintes conomiques et r glementaires pesant sur les institutions de pr voyance et autres organismes du champ concurrentiel composant les groupes ADOPTION DES NORMES D APPLICATION DE L ACCORD DU 8 JUILLET 2009 Le rapport d crit galement les travaux men s par l Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP dont il a r sult un certain nombre de d cisions d application g n rale tude des dossiers de regroupements de groupes au sens
66. pelle que dans un r gime prestations d finies il n existe pas de droit acquis au b n fice d une quote part de pension en cas de rupture du contrat de travail avant l ge de la retraite Pour la premi re fois elle pose le principe de la r paration du pr judice r sultant de la perte d une chance de pouvoir b n ficier un jour de cette retraite chapeau Une personne licenci e peut elle pr tendre un dedommage n cadre dirigeant de la profession bancaire licenci par son employeur demande aujuge la r paration du pr judice qu il estime avoir subi compte tenu d un licenciement abusif et de la perte d une chance de b n ficier de la retraite chapeau Cette der ni re dont la souscription est pr vue par la convention collective est subordonn e une double condition tre pr sent dans l entre prise jusqu l ge de la retraite et justifier d une anciennet de 15 ans Son d part pr matur de l entreprise l initiative de l em ployeur l a donc priv de la perspective de recevoir un compl ment de retraite LA PERTE DE CHANCE APPELLE REPARATION Si les juges du fond admettent l absence de cause r elle et s rieuse du licenciement ils rejettent cependant le d dommagement de l ancien salari au titre de la perte de chance Ils consid rent en effet que le sala ri doit tre pr sent dans l entreprise au moment du d part en retraite et que le demandeu
67. peut tre que partielle Elle est appr ci e au cas par cas en fonction des circonstances en partant du principe que la chance perdue valait quelque chose En mati re de pr voyance la Cour de cassation a r cemment jug que le manquement d une entreprise son obli gation d information et de conseil a caus la perte d une chance s rieuse pour l un de ses anciens salari s licenci s de souscrire un nouveau contrat d assurance d c s au profit de son pouse DES PRESTATIONS DE RETRAITE NON GARANTIES Dans l affaire soumise la Cour de cassation peut on consid rer que l ancien cadre a t R gimes a prestations definies gt Les r gimes prestations d finies compl tent les retraites vers es par la S curit sociale et les r gimes compl mentaires Agirc et Arrco L entreprise qui finance en g n ral ces dispositifs verse une retraite suppl mentaire fix e l avance et ind pendante du montant de la retraite vers e par les r gimes obligatoires Elle peut aussi s engager sur un niveau de retraite global c est dire un taux de remplacement exprim en pourcentage des derniers salaires d activit Ces derniers sont appel s r gimes diff rentiels ou r gimes chapeau Sous certaines conditions ils b n ficient d un r gime social et fiscal favorable Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 victime de la disparition de la probabilit d
68. pire cette vision tr s sombre de la situation et de l avenir Ainsi 75 des Fran ais pensent que la S curit sociale ne pourra plus rembourser que le syst me ne peut pas durer et une grande Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 L enjeu Les intervenants de la table ronde FRAN OIS EWALD gt Professeur titulaire de la chaire d assurances au Conservatoire national des arts et m tiers directeur de l cole nationale d assurance ENASS membre de l Acad mie des technologies il pr side l Observatoire du principe de pr caution ainsi que le Conseil scientifique et d valuation de la NICOLAS BOUZOU gt conomiste directeur du cabinet d analyse et de conseil Aster s membre du Conseil d analyse de la soci t aupr s du Premier ministre il est aussi vice pr sident du Cercle Turgot et directeur d tudes l cole de Droit et de Management de Paris II Assas MARIE JOS FORISSIER gt Dipl m e de l Institut d tudes politiques de Paris conomie et finances et licenci e en sociologie elle pr side Sociovision Cofremca une soci t de conseil des entreprises et institutions dans l intelligence d une soci t en mouvement pour accompagner leur propre strat gie de changement JEAN PAUL DELEVOYE gt Pr sident du Conseil conomique social et environnemental Ancien parlementaire il a pr sid la commissio
69. prises Journ es Info retraite franco allemandes et franco portugaises Paris de l Exp rience et de l Emploi des Seniors en 2011 l Agircet l Arrco ont particip une dizaine de manifestations qui ont permis d informer en direct pr s de 4 500 personnes dont plus de 4 000 au cours d entretiens individuels Principaux sujets d interrogation les cons quences de la r forme des retraites et de l accord du 18 mars 2011 le fonctionnement de la retraite compl mentaire les cons quences des p riodes de ch mage et les d marches effectuer pour demander sa retraite C t cr ateurs d entreprise ce sont les r gles d adh sion et le statut du chef d entreprise salari ou ind pendant qui soul vent le plus de questions e7 gt c est l ge moyen des nouveaux embauch s dans la branche 9 ans professionnelle en 2010 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Actualit s 05 En bref Itac L informatique RC se transforme A Paape Sur la p riode 2011 2013 les informaticiens Parc m dico social mens et Sanitaire Agirc et Arrco ins 70 tablissements Sae ter md Itac Informatique en transformation a 2010 accompagnement et comp tences doit leur permettre de r ussir la transformation du SI RC et ainsi de r pondre aux objectifs d volution du produit Retraite Compl mentaire au b n fice des actifs des retrait s
70. r cis Ils expriment surtout Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Aujourd hui laidant est en m me temps le soignant le consolant auxiliaire de vie Florence Leduc leur puisement Certains ne savent pas o ils en sont Il s agit donc d abord de d crypter et de d finir les besoins des aidants et de leur donner la possibilit tre demandeurs L Association fran aise des aidants a ainsi mis en place un outil de rep rage de la situation Les besoins varient en effet beaucoup selon les cas et on ne peut donc pas apporter les m mes r ponses pour tous les aidants Chez les aidants g s on d tecte plus souvent des probl mes de sant de sommeil d alimentation et de d prime L action se Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 Parcours en 2001 aux ditions Dunod situera alors du c t du suivi m dical Chez les aidants actifs le manque de temps pour faire autre chose pour mener leur vie exige des solutions de garde domi cile d accueil temporaire de place en h pital de jour il faut alors une r ponse de r pit ceux qui sont un peu perdus il s agit d apporter de l information Pour d autres une forma tion s impose Enfin certains aidants n ont pas besoin de soutien Nous devons veiller ne pas plaquer des solutions toutes faites et circonstancier les r ponses Quels sont
71. r le gouvernement au d put Jean Luc Warsmann pr sident delaCommission des lois constitutionnelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique 2 Proposition de loirelative la simplification du droit etalall gement des d marches administratives articles 30 sur la DSN et 44 sur la s mantique i a enjeu Comprendre 50 ans jour pour jour apres sa cr ation l Arrco a souhait c l brer cet v nement en r unissant des experts le 8 d cembre 2011 au Conseil conomique social et environnemental Paris pour une table ronde intitul e Qu attendons nous de la soci t aujourd hui Le pacte social doit il tre r invent Une fa on pour l Arrco de r affirmer sa volont d tre au c ur du d bat conomique et social et de la protection sociale des Fran ais a50 ans ons le 2 cc Ca N Association pour le r gime de retraite compl men taire des salari s Arrco repr sente un fait social majeur elle g re aujourd hui la retraite de 30 millions de salari s du secteur priv et a su depuis 50 ans s adapter aux vo lutions conomiques sociales et d mographiques chocs z p troliers crises conomiques et financi res abaissement de l ge de la retraite et hausse de l esp rance de vie arriv e des classes nombreuses d apr s guerre l ge de la retraite r forme des retraites Au c ur des enjeux de la p
72. r justifie d une anciennet inf rieure deux ans Ils rel vent galement que la retraite suppl mentaire r sulte de l engagement unilat ral de l employeur et soulignent son financement exclusivement patronal D s lors le demandeur ne sau rait pr tendre avoir perdu du fait de son licenciement la chance de b n ficier de cet avantage diff r Estimant ces motifs ino p rants le requ rant forme un pourvoi l encontre de l arr t de la cour d appel et demande la Cour de cassation de statuer sur la question de droit suivante le salari qui ne peut du fait de son licenciement sans cause r elle et s rieuse b n ficier de la retraite d entreprise subit il un pr ju dice qui doit tre r par En droit civil le droit r paration est subordonn l existence d un pr judice actuel ou futur Pour la jurisprudence la perte d une chance r elle et s rieuse consti tue un pr judice certain appelant r para tion titre d exemple est indemnis e la perte de chance de gagner un proc s par la faute d un avocat qui n a pas fait appel dans les d lais requis Dans ce cas il y a bien perte actuelle puisque pass s les d lais de recours le justiciable ne peut plus faire appel Pour autant quand bien m me il aurait fait appel le plaideur n tait pas s r de gagner La r alisation d une chance n tant par d finition jamais certaine la r paration ordonn e par le juge ne
73. re N 6 4 trimestre 2011 de donn es Elles proc dent ensuite le cas ch ant des r gularisations L ENCAISSEMENT DES COTISATIONS Les entreprises disposent d un d lai d un mois compter de la date d exigibilit pour payer leurs cotisations Pour faciliter leurs d marches les r gimes ont promu des moyens de paiement modernes vire ment bancaire t l r glement pr l vement ch ance ch que emploi service pour les entreprises de moins de 10 salari s LA GESTION DES PR CONTENTIEUX Quand une entreprise n est pas en mesure d honorer le paiement de ses cotisations elle peut solliciter un d lai de paiement aupr s de son institution d adh sion Lorsqu un d lai est accord un mode de recouvrement adapt aux sp cificit s de l entreprise est recherch D une fa on g n rale les d marches amiables courriers relances t l phoniques lettres de rappel sont privil gi es avant toute proc dure de contentieux Des majorations de retard sont calcul es d s que le d lai de paiement d un mois est d pass De fa on tr s exceptionnelle les institutions peuvent Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 L inscription de privil ge Les institutions de retraite compl mentaire sont susceptibles de prendre une inscription de privil ge pour garantir leurs cr ances Cela signifie qu elles b n ficient d un droit de par la natu
74. re des cr ances tre rembours es en priorit par rapport d autres cr anciers accorder la remise de ces majorations En pr vision d une possible action conten tieuse les institutions sont tenues lorsque le montant le justifie d entreprendre dans le m me temps une d marche d inscrip tion de privil ge voir encadr L ACTION CONTENTIEUSE En l absence de r action de l entreprise la suite de l envoi de la lettre de rappel une mise en demeure est adress e par lettre recommand e Elle marque l engagement RC mode d emploi 25 Chiffres cl s gt 34 87 milliards d euros de cotisations ont t vers s par les entreprises l Arrco en 2010 et 16 50 milliards d euros l Agirc gt 18 milliards d euros de cotisations ont t vers s par t l r glement ou par virement bancaire en 2010 gt Pour 2010 ann e de crise conomique pr s de BO OOO entreprises ont t victimes de d faillances de paiement de leurs cotisations aux organismes de retraite compl mentaire d une action contentieuse assignation injonction de payer Celle ci doit tre entam e dans les huit mois suivant la date limite de paiement et pr sente un caract re obligatoire d s lors que la dette totale atteint 1 000 Lorsque le jugement du tribunal exige la liquidation ou le redressement de l entreprise l institution Agirc ou Arrco doit d clarer les cr ances de l entreprise au man
75. rotection sociale et de l avenir des salari s et des entreprises l Arrco a mis profit cette journ e pour nourrir le d bat de soci t ARRcO a 50 as j Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 autour du th me Qu attendons nous de la soci t d aujourd hui Le pacte social doit il tre r invent Cette table ronde anim e par Emmanuel Kessler journaliste a r uni Nicolas Bouzou conomiste Jean Paul Delevoye pr sident du Conseil conomique social et environne mental Fran ois Ewald professeur au Cnam et directeur de l cole nationale d assurances Marie Jos Forissier pr sidente de Sociovision Cofremca et Jean Viard direc teur de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po e 1 Conservatoire national des arts et m tiers Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 L enjeu 15 30 millions d hommes et de femmes sont concern s par le r gime de retraite de l Arrco Un suppl ment sur le colloque des 50 ans de l Arrco Le suppl ment joint a ce num ro des Cahiers de la retraite compl mentaire constitue une synth se du colloque du 8 d cembre 2011 Jean Paul Delevoye pr sident du Conseil conomique social et environnemental a ouvert la rencontre en accueillant les participants Dans son discours introductif Philippe Pihet pr sident de l Arrco
76. rs membre des conseils d administration de la pr voyance et de la retraite Au bout de trois ans il est Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 nomm pr sident de la caisse de retraite de son groupe C est l poque o l on commence parler de r gime unique et de rapprochement des caisses 37 ans il quitte les rotatives et devient permanent syndical Il est aujourd hui administrateur d une caisse de retraite Arrco galement pr sident d une caisse de pr voyance et membre de la commission d action sociale Apr s 20 ans d engagement il n prouve aucun regret Si mon syndicat me deman dait d arr ter mes mandats je dois reconna tre que ce serait difficile Je me suis beaucoup investi pendant toutes ces ann es J ai aussi appris norm ment de choses Toutes les r u nions au sein des caisses et du groupe m ont permis d largir mes connaissances Je ren contre des gens d horizons diff rents avec des parcours int ressants Je suis d sormais plus coute des probl matiques de la gestion des entreprises la commission de l action sociale nous mesurons la d tresse de certaines per sonnes Ily a beaucoup de situations de suren dettement chez les actifs des difficult s de reconversion pour les ch meurs et d isolement pour les plus g s Nous essayons d apporter des r ponses Outre la question sociale Patrice Sacquep e pointe un autre ce
77. s c est le principe de la r partition adopt par les r gimes de retraite compl mentaire Il est donc tr s important que les cotisations soient pay es avec ponctualit par les entreprises En cas de difficult s certaines dispositions peuvent cependant tre prises par l Agirc et l Arrco qui souhaitent privil gier les r glements l amiable plut t que les d marches contentieuses Un parcours es cotisations sociales relatives aux retraites compl mentaires sont vers es par l employeur la fois pour le compte de l entreprise part patronale et pour le compte des salari s les sommes sont d duites des salaires bruts sur la base des l ments de r mun ration Alimentant le financement du syst me de retraite par r partition ces cotisations servent au paiement des pensions Leur recouvrement total dans les d lais pr vus est donc une n cessit puisqu il conditionne le versement D mat rialisation D clarations sociales sur Internet gt La d mat rialisation des d clarations sociales est pr conis e pour sa souplesse et sa rapidit d ex cution Les organismes de protection sociale ont mutualis leurs moyens pour cr er www net entreprises fr site officiel de d clarations sociales s curis et enti rement gratuit Deux d clarations int ressent les institutions de retraite compl mentaire la D claration automatis e des donn es sociales unifi e DADS U et la D claration unifi e
78. t associ es aux travaux conjoints notamment en ce qui concerne la substi tution des d clarations existantes parti culi rement la Ducs et la DADS et la lutte contre la fraude un projet qui va de pair avec celui des simplifications administratives Des th mes majeurs sont d ores et d j identifi s parmi lesquels la mise en place d un r pertoire des d clarants l installation de moyens communs la conception de l architecture phase 1 de la DSN phase qui concernerait prioritaire ment la Cnam P le emploi la Cnaf et l Acoss l ments de r mun ration dur es de travail signalements v nementiels Un s minaire a eu lieu fin janvier sous Rep re La d claration sociale nominative se substituera au moins une douzaine de d clarations existantes et au global sans doute une trentaine dont deux indispensables pour l Agirc et l Arrco la d claration annuelle de donn es sociales unifi e DADS U et la d claration unifi e de cotisations sociales Ducs gide de la ma trise d ouvrage strat gique Il a permis de tracer les contours et le planning de la phase 1 Le projet est ambitieux mais le fait qu il ait t repens dans une g om trie pro gressive le rend raisonnable N anmoins il ne pourra r ussir qu au travers des tra vaux collectifs associant pleinement les r gimes de base et les r gimes compl mentaires 1 Ce rapport avait t demand en janvier 2011 pa
79. t compte du taux de la r version 60 EXEMPLE gt Droits du participant d c d 1000 points Majoration applicable 10 e R version 1000 x 60 taux de Droit et r glementation 21 Plafonnement des majorations pour enfants n s ou lev s r version x 0 4233 valeur du point 253 98 e Majoration 1 000 x 60 x 0 4233 x 10 25 40 En cas de pluralit d ayants droit la majoration est affect e du c ff cient de partage Le montant total des majorations est plafonn 1000 par an et par r gime quelle que soit la dur e d appartenance au r gime distincte ment pour les droits directs et les droits de r ver sion servis un m me allocataire Ce montant est revaloris chaque ann e comme le point de retraite Il existe toutefois des exceptions au plafonnement L ARRCO Ces majorations sont calcul es sur les droits de base du participant sans tenir compte des coefficients d anticipation ventuellement appliqu s EXEMPLE gt M Dupont p re de 5 enfants de plus de 25 ans a exerc une activit salari e au sein de la soci t Leclerc du 1 janvier 1999 au 30 mars 2012 Ses droits sont valid s par Malakoff M d ric Retraite Arrco Formule de calcul de la majoration pour enfants n s ou lev s En cas de r version elles sont calcul es sur la base d un taux 100 Z EXEMPLE gt Droit du participant d c d 1000 points
80. teur priv Fonds de pension L Fonds de pension EM Retraite par r partition secteur public tat f d ral secteur public tats et administrations locales a 111 c est la part du PIB consacr e aux prestations retraite en 2009 e R partition 5 1 e Capitalisation 6 E A 2 nn me E E ee de M E E E NA Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 des agents de l tat californien CalPERS Seuls 51 des travailleurs du secteur priv b n ficient d un plan de retraite d entre prise salari s des grandes entreprises ou avec une forte pr sence syndicale et de hauts salaires Depuis 35 ans ces fonds de pension sont de plus en plus souvent en cotisations d finies 66 des b n fi ciaires en 2008 contre 36 en 19756 Les droits acquis dans les fonds de pension du secteur priv prestations d finies sont garantis par la Pension benefit guaranty corporation PBGC aupr s de laquelle les fonds ont l obligation de cotiser 150 milliards de dollars annuels c est ce que la crise conomique et financi re a co t au r gime obligatoire de base Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 L IMPACT DE LA CRISE Pour les fonds de pension prestations d fi nies la baisse des rendements li e la crise financi re de 2008 aurait caus une perte de l ordre de 1 700 milliards de dollars soit
81. torit s communautaires comme un lobby engag sur les questions de protection sociale Quelles sont d apr s vous les initiatives actuelles et futures sur lesquelles l AEIP devra tre particuli rement pr sente P H Dans le domaine de la retraite compl mentaire nous attendons avec beaucoup d int r t la publication du Livre blanc sur la retraite Les questions qui y seront abord es occuperont l AEIP long terme comme les discussions actuelles sur le cadre prudentiel pour les fonds de pension Ces sujets sont primordiaux pour l AEIP puisqu ils sont susceptibles d affecter profond ment nos r gimes de retraite compl mentaire L AEIP devra galement tre extr mement vigilante l gard des projets annonc s par la Commission europ enne en mati re de d tachement transfrontalier de main d uvre Compte tenu de l volution d mographique et du vieillissement de nos soci t s je pense que l AEIP devra tre aussi pr sente davantage dans le domaine de la sant sur les questions de d pendance en particulier Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 6 4 trimestre 2011 35 Vous avez besoin d un site extr mement pointu Dour tout connaltre de la retraite compl mentaire accompagner le parcours de vos salari s faire le point L Agirc et l Arrco l ont cr Paint aie i RATE NET l a Daint Retraite Compl mentaire Entreprise Tout conna tre de l
82. ue l on dirige une entreprise Tr s vite les man dats se succ dent un premier mandat la commission paritaire des Ass dic un second dans un grand groupe de protection sociale lyonnais en 1986 puis la pr sidence de l Union des industries de la m tallurgie du Rh ne de 1988 1992 49 ans Denis Gindre prend la pr si dence de la pr voyance et de l institution de retraite Agirc du groupe de protection sociale C tait juste avant les r formes de 1994 qui d finiront les nouvelles fronti res de la pr voyance et de la retraite Son moteur Le civisme Vous attendez de votre syndicat patronal qu il vous d fende et de son c t votre syndicat a besoin de vous Cela sert aussi la cause de l entreprise Quand vous voulez d velopper votre entre prise il faut aussi s occuper de son environ nement Si vous ne participez pas la vie conomique vous ne pouvez pas vous plaindre quand cela ne va pas Apr s avoir vendu son entreprise en 2007 Denis Gindre multiplie ses engagements Il devient administrateur de l Arrco et gale ment de la Cnav Depuis 2000 il est aussi vice pr sident de la commission sociale de l Agirc et depuis 2009 vice pr sident de la commission de coordination de l action sociale de l Arrco En 2010 il prend la pr sidence d une clinique g riatrique Les Sources Nice qui a t cr e par les caisses Agirc Ow est ce qui le mot

Les cahiers de la retraite complémentaire n°6

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