L`enfant face à l`offre technologique •
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1. exemple celui de la fabrication du jouet par des enfants Baoul C Lombard note en effet que les mat riaux les plus h t roclites fils de fer vieux pneus bo tes de conserve sont employ s pour cr er un mod le une automobile par exemple qui ex cute certaines fonctions telle que la direction L aussi l enfant plie la mati re son projet La diff rence entre les deux cas est que l appareil de photo ainsi que le magn tophone comportent un mod le implicite de celui qui s en sert tant dans le mode d emploi de l outil que dans sa surd termination sociale Vid o et ordinateur Les comptes rendus abondent sur les exp riences d emploi par l enfant de la cam ra et du magn toscope Burchez et Kelly ont montr comment des enfants de niveau quivalent au C M 2 pouvaient construire des messages destin s d autres groupes de m me ge en prenant en charge l laboration du sc nario et sa r alisation Plus rares sont les pratiques par l enfant de l ordinateur pour la construction d images C est ce que permet une extension du syst me LOGO sur lequel travaille une quipe du D partement la suite du Laboratoire d Intelligence Artificielle du M I T Sur un cran graphique volue une tortue qui est repr sent e par un triangle isoc le L angle le plus aigu constitue sa t te Si j cris l instruction AVANCE 10 la tortue avance de dix positions en ligne droite dessinant ainsi un segment Si j cris2. maintenant DROITE 90 elle s oriente 90 degr s AVANCE 10 fait obtenir un nouveau segment perpendiculaire au pr c dent Ainsi de suite j obtient un carr que je peux d crire par le programme suivant POUR CARR AVANCE 10 DROITE 90 CARR Il faudrait y ajouter une instruction de fin de travail mais cela serait inutile pour comprendre ce qui suit Dans la version du syst me qui fonctionne avec un cran cathodique on dispose de deux constructions sp cifiques TOURNE n qui fait tourner sur elle m me la vitesse n la figure dessin e par le programme qui suit D place v qui fait avancer en droite ligne la figure dessin e par le programme qu elle pr c de Supposons que je veuille dessiner le camion du sch ma ci contre La t te de la tortue est point e vers le haut et la tortue elle m me est dans le bas de l cran droite Chacune des composantes de ce dessin est ex cut e par un sous programme construit sur le mod le pr c dent Ces sous programmes seront par exemple d nom es CARRE RECTANGLE et ROUE II faut au d part positionner la t te de la tortue vers l ouest de l cran stipuler ensuite que le camion se d place le construire et pr ciser que les roues tournent Le programme est du type POUR CAMION 1 Mm GAUCHE 90 D PLACE n vitesse n RECTANGLE 1 longueur du rectangle AVANCE 1 CARR m c t du carr AVANCE m 2 ROUE cette proc dure contient l i
3. tr s jeunes ne sont pas effarouch s par la technique Il manipulent appareil de photo et vid o sans difficult La rupture des g n rations est flagrante en ce qui concerne l informatique Une quipe du D partement compos e d informaticiens et de psychologues 10 travaille avec des enfants dun CM 2 de Montrouge A l aide d une console d ordinateur ces derniers programment les percours sur le sol d un robot qui rev t la forme d une tortue Lui faire faire un carr un cercle un trajet en forme de marguerite c est apprendre analyser programmer tenir compte de ses erreurs Les petits le font sans complexe alors que les adultes confront s l arriv e de l informatique requi rent souvent l assistance d un informaticien moins par carence intellectuelle que par peur de la console Les n gociations de l enfant On a une id e extr mement simpliste du rapport de usager l appareil On pense g n ralement qu il s effectue sans difficult ou tout au moins par r action puritaine on efface les difficult s de parcours voire les checs au niveau du compte rendu d exp rience Outre la pudeur il y a une autre raison cela Ces appareils de communication ont t r serv s dans un premier temps un usage strictement professionnel Le n ophyte que nous sommes se projette volontiers dans le mod le que nous construisons du professionnel c est dire d un homme qui ne se trompe pas Quand on franc
4. L enfant face l offre technologique Jacques Perriault L enfant d aujourd hui quelque soit son milieu est confont quotidien nement avec des appareils que nous adultes avons vu progressivement appara tre Pour lui par contre ils existent simultan m nt La panoplie est consid rable par rapport celle dont furent dot es les g n rations pr c dentes Appareil de photo t l viseur magn tophone cassettes et calculettes sont des objets familiers T l phoner et jouer avec des crans vid o ou bien encore se servir d un magn toscope sont des actes qui ne pr sentent aucune difficult pour l enfant d aujourd hui Les rapports qu il entretient avec la technologie sont donc radicalement diff rent du n tre La question est de savoir quel enfant nous avons faire et en quoi il diff re de celui que nous f mes La premi re chose prendre en compte est l importance de sa consommation de media Les tudes quantitatives sur son coute des missions t l vis es sont tr s nombreuses En voici quelques traits g n raux 70 des enfants de 8 14 ans regardent quotidiennement la t l vision pendant un laps de temps qui varie entre une et trois heures Dans beaucoup de familles les jeunes enfants lorsqu ils rentrent 16h 30 de l cole sont seuls la maison jusqu au retour de la m re qui travaille Cette abondante pratique de la t l vision ne conduit malheureusement pas une exp rience q
5. graphi dedans 44 Dans un premier temps on confia aux l ves un Polaro d et tr s naturellement ils firent du portait de leurs amis dans des poses fig es D eux m mes ils prirent conscience de cette attitude st r otyp e et la bris rent il y a l manifestement prise de conscience du moule qu mpose l appareil celui qui veut s en servir et refus L outil est parfois complice Un autre enfant prend des vues depuis trois endroits de sa maison et constate que de chacun la photo le prouve on voit des montagnes Il demande que le ma tre et la classe en parlent ce qu ils ne font jamais on le sait par ailleurs L enfant s est servi l de l appareil comme d un instrument d argumentation dans un plaidoyer sur un contenu traiter Le m me d ailleurs montre une ma trise de l outil et du concept Lors de la toute premi re sc ance de visionnement lorsque le ma tre lui demande la raison pour laquelle il avait pris un paysage il r pondit Parce que je ne pouvais pas l apporter dans la classe Autre cas de complicit entre l outil et l enfant Une filette voulait apporter en classe une t te de chevreuil empaill e Son p re refuse Elle photographie l objet et montre la diapositive ce qui d note un jeu remarquable de la substitution objet photographie ce qui est une attitude dominante chez l enfant qui met tr s longtemps s apercevoir par lui m me de la diff rence de nature entre objet e
6. hi la barri re Dieu sait si cette repr sentation est fausse Quoiqu il en soit on parle de la relation de l usager profane la machine comme de celle d un professionnel qui ne se trompe pas une machine qui n a pas de panne ni de d fauts Bien des gens abordent la vid o avec cet esprit et c est d ailleurs heureux la pratique ult rieure leur montre que les choses vont autrement J ai voulu personnellement creuser cette question en ce qui concerne le rapport de l enfant la technologie Comme les variables sont nombreuses et flous cerner je me suis arr t un dispositif qui bien que simple n chappe pas totalement au d faut pr c dent Avec un de mes coll gues instituteur Guy Puyo qui pratique dans une classe unique nous avons mont une exp rience d emploi de la photo d un type diff rent de celle dont on entend parler en milieu scolaire tout au moins Un livre en a rendu compte la photo buissonni re Aussi bien j en viendrai directement aux r sultats qui concernent pr cisement le point en discussion Les enfants de cette classe unique avaient leur libre disposition un appareil de photo tr s simple et pouvaient s en servir en dehors des temps scolaires pour photographier ce qu ils voulaient Nous n tions pas dupes de cette libert et savions fort bien que deux jeux de normes pesaient en fait sur eux L un tait celui de la photographie familiale mis en vidence par P Bourdieu lautre ce
7. lques unes Infrastructure des t l communications Qu est ce qu un r seau de t l phone de t l vision Quel r le y jouent les satellites De notre 42 temps nous apprenions dessiner le r seau de chemin de fer sur la carte de France Il ne serait pas s rieux de dire qu on ne fait pas de m me pour les r seaux hertziens utilis s quotidiennement pour la seule raison qu on ne les voit pas Temps r el Il s agit d expliquer la transmission instantann e ou le contr le d un processus dans le temps m me o il se d roule M moire Fonctions et organes de stockages sont manipul s par les enfants les minicassettes par exemple sans qu ils aient la moindre id e du principe sous jacent Il serait facile pourtant d en donner une premi re id e et de leur dire que la trace aimant e est le fondement technologique du stockage de son d image et d informations en ordinateur magn tophone et magn toscope Programme Tous les appareils sous tendent maintenant cette notion pour leur emploi y compris les machines laver le linge ou la vaisselle Elle s analyse comme une s quence ordon e d actes dont chacun d clenche une fonction pr cise Utiliser une calculette se servir d un magn tophone comprendre le fonctionnement des automatismes l mentaires passe par son intelligence Force est de constater que l enfant n entend pas parler de ces cl s du monde qui l entoure jusqu un ge a
8. lui de l cole et de lattente du ma tre L exp rience devait d ailleurs montrer que l emploi d termin par l enfant entra nait la longue un certain d calage de l assiette de ces normes L hypoth se se d composait en trois sous hypoth ses les enfants rapportent l cole des th mes d int r t ils emploient pour cela la photographie qu ils articulent par rapport leur projet le dispositif de recueil et de traitement scolaire de ces donn es fonctionne effectivement Je voudrais revenir particuli rement sur l articulation du projet avec la photographie La question du recueil des donn es dans ce type d tudes est particuli rement difficile r soudre On a pu constater que l l ment qui int resse l enfant n est pas forc ment identifi correctement par lui ni a fortiori verbalis C est ainsi que l un deux a rapport une photo montrant le ph nom ne cha ne de montagnes qu il ne savait pas d crire Par ailleurs les st r otypes initiaux mais aussi induits par l exp rience abondent dans le commentaire des enfants Les plus g s ont commenc se servir de l appareil et les plus petits s y mirent progressivement six ans par imitation des plus grands Une critique collective quant la r alisation technique s labora tr s vite cette photo est mal prise parce qu il l a prise en face du soleil on le voit pas bien l parce que c est sombre parce qu il l a photo
9. nstruction TOURNE et dessine un cercle RECULE m 2 2 1 3 ROUE Gr ce l instruction D PLACE le camion va de droite gauche sur l cran et les roues tournent en vertu de l ordre correspondant Lorsqu il atteint le bord de l cran il est engendr automatiquement de nouveau droite de celui ci Les enfants font de tels programmes et construisent aussi une image laquelle il font op rer des transformations parfois tonnantes Je pense en particulier un bonhomme tout simple cf sch ma ci dessous dont tous les membres sont affect s d une instruction TOURNE Dans certains cas on retrouve les positions du 6 corps humain mais dans d autres on d couvre des attitudes impossibles mais surprenantes De ces constructions se d gagent une v ritable po sie et ce n est pas le moindre m rite de son inventeur S Papert que d avoir utilis l informatique pour lib rer les capacit s cr atrices de l enfant L laboration de cette image passe par la verbalisation et la programmation Les travaux de Papert ouvrent une possibilit de confrontation de la pens e rationnelle informatique et de l exp rience sensible dessin feed back visuel ou sensori moteur C est la raison pour laquelle j ai cr en France en 1973 une direction de recherche dans ce domaine qui apr s un temps de scepticisme amus donne lieu un fort int r t et de nombreux travaux Pourquoi dessiner de fa on apparemment si compliq
10. nt vacuer l hypoth se de l agr gation conceptuelle par les enfants de ces techniques diff rentes Cette tendance ne fera d ailleurs que s accentuer dans les ann es venir Les concepts manquants Qu on le veuille ou non sans vouloir faire de la pr vision apocalytique la situation de enfant face l image et aux media m rite un examen s rieux Les solutions toutes faites n existent pas On se trouve en pr sence de faits empiriquement constat s et les th ories qui permettent d en rendre compte sont encore tr s fragmentaires Il y a deux fa ons d aborder cette question La premi re est de se livrer une analyse des contenus v hicul s et en extraire une rh torique voire une s miotique L exercice est int ressant mais probl matique encore quant l aide qu il pourra apporter l enfant pour ma triser le langage t l visuel supposer qu il y arrive la question ne serait pas pour autant r glee car le probl me se pose aussi pour les autres canaux et leurs contenus On achoppe l encore sur la repr sentation que se fait l enfant de son univers technologique Supposons qu on lui apprenne pratique une analyse s miologique de la s quence t l visuelle Il sera alors en droit de demander de quelle fa on on la reporte sur l analyse du graphique ou du dessin anim qu il compose sur sa console vid o reli e un ordinateur Cela n est pas de la science fiction Cinquante huit lyc es fran ais sont
11. quip s d ordinateurs Les recherches en cours montrent que l adolescent sait fort bien programmer l image anim e arrivant ainsi l illusion par ce d tour qu abordent aussi maintenant les praticiens de l animation Si les contenus r v lent des formes sp cifiques il n en est pas de m me des concepts qui aident construire ces technologies Les notions de recueil de traitement de l information sont partout pr sentes M moires programmes comptage d impulsion micro circuit sont les l ments qui permettent de comprendre l agencement des outils sinon les contenus qu ils transmettent encore que lorsqu on a bien compris les conditions physiques de la prise de vue du stockage et de la transmission de l image on soit assez enclin admettre que ce qui peut en r sulter n est qu un simulacre des donn es de d part La situation de l enfant s est donc consid rablement modifi e dans les dix derni res ann es L acc l ration du progr s de l lectronique et l effondrement du prix des composants en sont la cause poni une bonne partie Par le achete des transistors t l viseurs et t l phones l enfant est en contact mediatis avec le monde C est une exp rience effective quotidienne qu on ne lui donne pas les moyens d exploiter puisqu aussi on ne lui fournit pas les concepts qui lui permettraient de le faire Un inventaire de ces notions de base serait tablir titre d exemple en voici que
12. sources t l phone t l vision Le second est celui des contenus missions messages Les premiers renseignements des observations en cours montrent que pour l enfant ces vecteurs d information sont des l ments totalement int gr s son environnement Il reste tudier d urgence l influence de ce paysage d un type nouveau sur son comportement cognitif Une nouvelle panoplie La deuxi me question est celle de la repr sentation qu il se construit de l usage de ces outils et des abstractions qui en d coulent Les adultes s parent nettement t l vision ordinateur et t l phone Pour les enfants le tout existe simultan ment dans des associations de forme diverses Le sch ma ci dessus montre les connections que l on trouve actuellement r alis es entre fonctions diff rentes telles qu elles ressortent de la lecture d un catalogue de ventes par correspondance et de quelques publicit s courantes L cran de t l vision est la fois sortie d ordinateur et plage de jeux vid o Dans les deux cas il y a intervention de l informatique On retrouve celle ci dans les calculettes qui par ailleurs donnent de plus en plus fr quemment l heure Cette fonction de r veil est aussi associ e celle de d clenchement de la radio ou de pr paration du caf par intervention d un micro processeur Par le jeu de ces conjugaisons de fonctions se cr e une continuit entre la vid o et l informatique et l on ne peut par cons que
13. t simulacre A l inverse de la complicit il y a la r sistance Une petite fille veut photographier au loin le village o travaille son p re Elle ne peut focaliser car l objectif est grand angulaire La photo montre un doigt pointant l endroit Que ce soit en mettant l appareil devant son doigt point ou en pointant celui ci au travers de l objectif elle a ainsi surmont la contrainte d truisant ainsi de fa on originale le refus de l appareil Parfois c est l appareil qui l emporte notamment dans le cas des photos st r otyp es On fait de la photo pour d clencher l obturateur Ou bien encore l argument de la photo est un st r otype induit C est ainsi qu la suite de la justification brillante de la photographie du paysage rappel e plus haut bien des enfants cherch rent photographier ce qu ils ne pouvaient pas apporter en classe Cette observation monographique a permis de mettre en vidence l existence d un conflit entre l usager et le mat riel Il joue aussi bien en ce qui concerne les questions strictement techniques cadrages clairage qu en ce qui concerne la repr sentation qu il se fait de ce qui est photographiable Les quelques cas de victoires sur l appareil montrent que l enfant poss de le m canisme pour cr er une articulation ad quate entre son projet et la technique qui sert la r aliser On retrouve l une constatation qui a t faite dans d autres domaines tel par
14. u e se demande t on L enfant apprend ainsi analyser une figure en figures l mentaires Pour chacune d elles roue carr rectancle etc il doit mettre au point un programme ad quat Cela se fait en conversationnel c est dire qu en cas d erreur de programmation la tortue ex cute l ordre erron et dessine un trac correspondant Le retour est imm diat chez le jeune programmateur qui peu peu arrive mettre au point le programme dont la sanction est une figure correcte Le m me apprentissage s effectue ensuite sur la coordination des sous programmes et la figure complexe camion bonhomme fleur est la sanction de cette aptitude organiser un syst me qu il s est lui m me impos Souligner l enfant les sp cificit s de chacun des media parmi lesquels figure le livre et lui montrer avec les termes d aujourd hui les avantages en voie d oubli de cette extraordinaire m moire qu est l criture Ce n est qu ce prix cette constante inqui tude sur l volution de la soci t o la part de l information est de plus en plus grande qu on pourra tenir compte d un avertissement bien ancien puisqu il mane de Confucius L enfant est moins notre enfant que l enfant de son temps Robot ou Homme M canique MECCANO
15. ui permet l enfant de maitriser l outil Il para t en effet n cessaire de distinguer celle ci de la familiarit L enfant conna t bien les fonctions sp cifiques de chacun des outils qui l entourent mais il ne sait pas les utiliser de fa on compl mentaire J ai souvent eu l occasion de voir des jeunes regarder une mission de t l vision en ayant par ailleurs le transistor riv l oreille pour couter Extrait du livre L enfant et l image 8 3 partie Perspectives pour demain 39 cran de LR terminal m IC roprocesseur MONTE e A acassette radio reveil d ordinateur jeux vid o t l viseur N magn toscope calculette CU cafeti re lectrique une mission de type hit parade Devant de telles conduites on peut se demander bien s r si la r ception des deux messages est de bonne qualit mais aussi si les enfants ont des proc dures d int gration de l information dont nous ne sommes pas dot s Je ne peux exclure la seconde hypoth se Il existe en effet des situations ou des fonctions professionnelles o l homme consulte simultan ment divers messages C est le cas dun op rateur de gare de triage ou bien encore celui d un r gisseur d missions t l vis es Une premi re question se pose alors Elle concerne le mode d int gration de ces informations qui pr sentent deux facteurs d h t rog n it Le premier est la multiplicit des
16. vanc puisque le primaire et le secondaire sauf et en partie dans l exp rience informatique qui n aborde pas le c t image ignorent totalement cette pr occupation Il appara t donc plus qu urgent de d finir et j y reviendrai plus loin la contribution qu elle peut fournir la solution de ce probl me de soci t La nouveaut est que l enfant a un contact familiers avec ces objets qu il les pratique Nous ne pratiquions pas tant jeunes les machines vapeur ou la prise de son Toute la diff rence est l Les pratiques de fait Il serait faux de dire que ce probl me est ignor Bien des ma tres des animateurs socio culturels et certains chercheurs se le posent avec acuit Il y a de nombreuses exp riences qui incitent l enfant se servir de ces mat riels nouveaux dans la lign e que jadis C lestin Freinet avait inaugur e pour l imprimerie Il est pr matur de vouloir dresser un bilan de ce qu elles apportent On peur dire n anmoins qu elles suscitent l int r t des enfants Le ph nom ne est d ampleur Le Centre Beaubourg a organis la fin de l ann e derni re avec d autres institutions dont l I N R P un carrefour de la cr ation audio visuelle r gionale Un appel fut adress toutes les associations tablissements scolaires etc pour qu elles envoient des propositions de projections Il y en eut beaucoup dont un nombre important concernait les jeunes d ge scolaire Les enfants m me
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