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1. congr s annuel du Groupe suisse de travail de criminologie F D 9 11 mars Interlaken Inscr Groupe suisse de travail de crimino logie Sandro Cimichella Glanzenbergstr 28 8953 Dietikon Assises europ ennes d OIKOcredit 1 3 avril Cr t B rard VD Rens Assoc romande de soutien OIKOcredit soci t coop rative cum nique de d veloppement 9 av Ste Clotilde 1205 Gen ve T l 022 328 46 70 Journ e LAVI F D 14 avril Friboug Rens Aide aux victimes d infractions Daniel K nel 17 rte des Cliniques c p 1701 Fribourg T l 026 305 29 92 Mon tarisation du travail b n vole congr s de l Universit europ enne du volontariat 30 31 mai Lucerne Rens Suisse sociale Europe sociale Lucenre T l 041 367 48 98 Enfance Jeunesse Conf rence annuelle de la FOCPE Le jeu 1 2 mars Gen ve Rens Formation continue petite enfance FOCPE p a CEFOC c p 265 1211 Gen ve 4 T l 022 320 39 75 Soir es th me de la MQEV l identit e Cycles de vie crises et identit 15 mars 20h Gen ve MQEV Rens Maison de quartier des Eaux Vives MQEV 3 ch de la Clairi re 1211 Gen ve 6 T l 022 736 72 71 Jeunes et consommations risque re penser la pr vention 23 24 mars Friboug Rens Service de la formation continue Uni de Fribourg T l 026 300 73 47 Colonie pour enfants avec troubles ost o articulaires enfants 7 14 ans de Suisse r
2. Entre les mod les dits de protection ou de justice s ouvre une nouvelle voie inspir e de plusieurs l gislations Autriche et Nouvelle Z lande notamment celle de la justice r paratrice Ce mod le cherche int grer l auteur la victime et la soci t Cette troisi me voie abandonne ainsi le tout sur l auteur et le tout sur la respon sabilit pour r introduire la victime dans le proc s p nal des mineurs La m diation peut ainsi tre assur e soit par des personnes soit par une organisation Fribourg a opt pour un mod le en lien avec l Etat il a engag deux m diateurs 50 le Valais s oriente plut t vers une m diation confi e des priv s le projet de loi d application est actuellement discut devant une commission parlementaire Source Jean Zermatten juge des mineurs en Valais Rep re social No 64 f vrier 2005 r pondant aux crit res de la F d ration suisse des associations de m diation Les m diateurs sont affili s la MFM mais gardent un statut d ind pendant Des manques combler Dans le canton de Fribourg la m diation scolaire et familiale sont bien organis es Les coles secon daires disposent par exemple de m diateurs internes Les consultations en entreprises se d veloppent galement de plus en plus La Maison fribourgeoise de la m diation ce n est pas une concurrence pour notre office se pla t souligner Sonja Hungerb hler directrice de l
3. SOMMAIRE Actualit Le canton du Tessin va centraliser le placement des enfants mineurs et mieux reconna tre les familles d accueil 2 Le Valais s appuie sur des psychologues pour replonger au plus vite les assur s AI dans le monde du travail 3 Un psychiatre sp cialiste en victimologie analyse les cons quences des agressions violentes Interview 4 PIXX 3 M diation E La gestion moderne des conflits peine s imposer La m diation est dans l air du temps elle cro t et se d veloppe des Maisons de la m diation s ouvrent Gen ve et Fribourg les offres de formation abondent Dans de nombreux domaines de la vie sociale elle permet aux personnes en conflit de trouver elles m mes leur solution Elle p n tre m me le monde juridique Mais en s institutionnalisant ne perd elle pas son me Rep re social a interrog praticiens et th oriciens 5 13 Chronique juridique Le canton de Gen ve conna t la m diation p nale depuis 2001 et a inscrit la m diation civile dans une loi 14 15 Recherche Une assistance sociale d fend une plus grande pr sence f minine dans les prisons 16 17 Internet Divers sites permettent chacun de mieux conna tre son rapport l alcool 20 Lu pour vous 21 Social en lecture 22 Social express 23 26 Agenda 27 28 EDITORIAL Si jeunes et si fragiles n tiers des Suisses se sent en mauvaise sant psychique sel
4. sa premi re ann e d existence Ce petit journal met en valeur les cultures albanaise et neuch teloise et s efforce d aider les Albanais s int grer L Express 22 12 2004 Formations d Appartenances Les formations propos es par Appartenances peuvent soutenir dans leur travail les personnes en contact avec les migrants Le programme des cours et formations est disponible Appartenances 10 rue des Terreaux 1003 Lausanne T l 021 341 12 50 Service de l int gra tion lasse Le conseil d Etat vaudois a d cid de ne pas reconduire l exp rience d un Service d int gration Le dernier d l gu avait t remerci en juin II ne subsistera qu un coordinateur qui sera int gr au Service de la population La Libert 30 11 2004 La r daction CENTRE SOCIAL PROTESTANT Les Centres sociaux protestants de Gen ve et Vaud proposent deux journ es de formation autour de l argent des dettes et du d sendettement Cette formation est destin e aux assistantes sociales et assistants sociaux Elle aura lieu les mardi 1 et mercredi 2 mars 2005 de 9h 16h30 au Centre social protestant Gen ve ou au Centre social protestant Vaud Ces journ es seront anim es par Mesdames Vren Borer Delafontaine et Fr d rique Perler assistantes sociales travaillant depuis plus de 10 ans aupr s de personnes en difficult financi re Prix E Nombre de participants D lai d inscription In
5. Certaines collectivit s comme la Ville de Gen ve confient des mandats aux entreprises sociales de mani re volontaire mais en s assurant qu il ne s agit pas d une subvention d guis e en v rifiant que le prix de la prestation est celui du march Pourtant analyse t il le management de ces entreprises se r v le plus complexe que celui d une PME but commercial notamment par le caract re particulier de ses employ s Prise implicitement partie sur la clause de non concurrence impos e par la Suisse Esther Widmer du Secr tariat l conomie Seco rappelle que celle ci ne concerne que les entreprises d insertion financ es par la LACI et ne s applique pas celles financ es par l AI et la CSIAS Elle ajoute Le Seco est tout fait favorable au d veloppement de ces entreprises qu il co finance et favorise la cooop ration inter institutionnelle entre les divers secteurs Formellement ce sont les cantons qui tudient les demandes de cr ation des entreprises d insertion et le Seco surveille l activit des cantons Evidemment ces entreprises ne sont pas une solution au ch mage C est une solution de transition pour permettre l insertion sur le premier march du travail des personnes qui ont besoin d tre encadr es ou form es pour y travailler Cela ne cr e pas de places de travail mais c est une aide pour les individus Comme au Qu bec la dur e des placements pour
6. cessaire et permet l expression des motions Il tablit une relation empathique afin que chacun se sente reconnu Plut t que neutre on peut dire qu il est impartial et se tient en quidistance entre les parties Il doit tre attentif ne pas se faire pi ger par des questions du style vous qui tes m diateur qu en pensez vous n est ce pas que j ai raison Ce n est pas lui qui propose des solutions ce serait de l arbitrage celles ci proviennent des gens eux m mes qui trouvent les arrangements souvent originaux qui leur conviennent r ellement Son but est que les gens qui au d but ne communiquent qu avec lui sans se parler ni se regarder commencent s adresser directement la parole quitte tenir des propos d sagr ables Les s ances de pr m diation pr parent la rencontre avec l autre partie explication du processus et de son esprit r le du m diateur respect de l autre style de communication A noter qu en m diation familiale les personnes sont re ues ensemble d s le d but par deux m diateurs Elle s applique un champ vaste mais les demandes les plus fr quentes sont des cas de divorce des conflits concernant le droit de visite les questions de budget de pension Quand les gens ont pu dire ce qu ils avaient sur le c ur souvent les choses se passent plus facilement Pour les conjoints qui ne veulent pas prendre d avocat le m diateur leur donne la marche suivre ou r dige m
7. f rendum ayant abouti Les allocations de retour en emploi visent r int grer sur le march du travail des ch meurs en fin de droit L Etat paie une partie du salaire de la personne employ e ce titre Tribune de Gen ve 8 12 2004 Risques du travail Le catalogue des s minaires propos s par l Office cantonal de l inspection et des relations du travail l OCIRT a paru Risques professionnels et relations du travail pr sente 18 cours Au programme notamment les femmes en emploi l organisation du travail et son impact sur la sant OCIRT 35 rue des Noirettes 1227 Carouge T l 022 388 29 29 La Tchaux capitale du travail virtuel Les entreprises d entra nement permettent des personnes en r insertion professionnelle de se remettre dans le coup En Suisse on en compte 45 qui simulent les mouvements du march en achetant et vendant des produits virtuels La centrale suisse des entreprises d entra nement qui coordonne les activit s des firmes virtuelles du pays se trouve la Chaux de Fonds Le Matin 17 12 2004 520 jours d indemnit s Le droit des ch meurs vaudois 520 indemnit s a t prolong pour une dur e de six mois par la Conf d ration Le canton poss de un taux de ch mage qui d passe les 5 Cette d cision la cinqui me cons cutive concerne environ 1000 personnes La Libert 15 12 2004 Ch que emploi Apr s Gen ve et le Valais le canton de Vaud institue son t
8. l esprit qu elle veut promouvoir De fait on a peu de s ances de m diation explique Bernadette Python permanente Mais la fa on d couter au t l phone en transmet d j l esprit non jugement ne pas prendre parti Cela pr pare l ventuelle future m diation et permet aux int ress s d avoir un autre regard une autre attitude dans la situation expos e Nous cherchons ainsi faire boule de neige L id al de la m diation serait qu on n ait plus besoin de m diateurs que les gens trouvent une mani re constructive de communiquer et qu ils prennent conscience d avoir en main ce qu il faut pour r gler leurs probl mes eux m mes Le but de la m diation n est pas de devenir des copains mais de pouvoir vivre peu pr s bien sous le m me toit Techniquement l AsM d GE le permanent g re les premiers contacts avec les parties et organise la s ance de m diation lieu et rendez vous Les m diateurs intervenants ne connaissent pas la situation d avance ce qui permet aux parties d entendre l expos de l autre et de prendre petit petit un peu de distance Les m diations se d roulent en g n ral sur une deux s ances On parle beaucoup de m diation mais peu l utilisent Car c est une d marche difficile elle implique un changement de paradigme une autre vision des relations entre les personnes du savoir et du pouvoir Si on l utilise sans rien changer autour elle risque d tre
9. pas l optimisme Assez trangement pour un sujet de m moire la chercheuse s tait fix comme premier objectif de laisser s exprimer des d tenus sur leurs souffrances Ce parti pris conf re son travail un aspect militant La soci t stigmatise les d tenus Je veux rappeler qu ils sont d abord des personnes qui souffrent pour autant je n oublie pas les victimes de d lits de crimes ou d agressions pr cise t elle Certes en Suisse les prisons se r v lent moins violentes qu ailleurs et sont capables de r aliser de l insertion Mais la machine carc rale produit toujours des effets qui tendent davantage la d socialisation qu l int gration La d socialistation commence d s la pr ventive r gime d crit comme le plus dur parce que sa dur e est inconnue et qu il est souvent effectu en isolement 23 heures sur 24 Tous ceux qui ont effectu une longue pr ventive perdent tous leurs moyens tout leur milieu familial aussi explique Edouard rest 22 mois ce r gime Une aum ni re de Champ Dollon s meut La moiti des gens sortent de pr ventive ndlr apr s sept jours On se dit mais au nom du ciel pourquoi est ce qu on les a arr t s En effet 40 des personnes qui entrent Champ Dollon ne restent que 48 heures C est l horreur commente une assistante sociale qui dit faire de son mieux pour apporter une aide psycholo gique Humiliation perma
10. riences de la vie Ils ont un sens ils sont in vi tables voire n cessaires Les accepter repr sente un premier pas vers leur r solution Et dans cette perspective il est possible de comprendre m me la guerre Rep re social Comment de votre point de vue est consid r le conflit aujourd hui Alessandro Monsutti Actuellement dans la population occidentale il y a occultation des conflits Comme s ils n avaient plus de sens Les conflits du pass la guerre froide avec les deux blocs qui symbolisaient la lutte du bien et du mal en avaient un Les gens se sentaient certainement impuissants mais ils avaient l impression de comprendre Actuellement au plan international les conflits se jouent de moins en moins entre des Etats Donc la population occidentale a de la peine comprendre ce qui se passe comme au Darfour Soudan par exemple De plus les explications sont souvent donn es en termes ethniques Ce qui n explique rien Car l ethnicisation des conflits en est un r sultat beaucoup plus qu une cause Cette opacit engendre la peur La menace semble proche c est le voisin que je ne comprends pas qui porte un voile etc c est le terrorisme Les discours sur l eth nicit ont des incidences sur la vie sociale ici provoquant fermeture devant le danger Et la peur devient un danger social La guerre est l expression la plus violente du conflit Oui mais la guerre comme tout
11. tensions internes qui s ensuivent peuvent conduire des comportements abusifs ceux ci s ils sont rares restent r pr hensibles et inadmissibles La Libert 18 11 2004 Association pour polyhandicap s Au Bouveret VS l association la Parenth se vient d tre cr e en faveur des personnes polyhandicap es totalement d pendantes Objectif soulager les familles et les proches qui s en occupent au quotidien Rens 024 481 67 24 Le Nouvelliste 22 11 2004 Voitures et chaises Dans la r gion zurichoise on peut d sormais louer une voiture am nag e pour accompagner une personne en chaise roulante Avant la premi re location il faut suivre une d monstration et un cours d une heure pour l installation de la chaise roulante La coop rative d auto partage Mobility s occupe de la r servation L Express 4 12 2004 TRAVAIL Working poors en 2003 En 2003 l Office f d ral de la statistique OFS a recens 231 000 personnes travaillant au moins 90 et vivant dans la pauvret salaire net inf rieur 2450 francs pour une personne seule et 4550 francs pour un couple avec deux enfants Cela fait un travailleur sur treize Ce taux est pass de 6 4 7 4 de la population en un an Le Temps et Le Courrier 27 11 2004 R f rendum pour les emplois temporaires La nouvelle loi cantonale sur le ch mage qui pr voit une diminution de la dur e des emplois temporaires sera soumise au vote populaire le r
12. 1201 Gen ve T l 022 310 82 82 Call for papers Ageo5 congr s international de sociologie Sant et vieillissement 25 27 ao t Neuch tel Contact peter meyer bfs admin ch R sum envoyer d ici au 1 3 05 peter meyer bfs admin ch Rens www age05 ch Sant Apartheids m dicaux nouveaux d fis pour la sant communautaire M decine communautaire et soci t 1 8 22 f vrier Lausanne Polim d Univ Inscr Serv de formation continue de l Uni de Lausanne B t Central 1015 Lausanne T l 021 692 22 90 Rep re social No 64 f vrier 2005 27 Psy trialogue Emotions amies ou ennemies 9 f vrier 18h30 20h30 Gen ve Arcade 84 3 rue Schaub Rens Pro Mente Sana 40 rue des Vollandes 1207 Gen ve T l 022 718 78 40 Les inqui tantes surprises de la maturation c r brale l adolescence conf rence CEPUSPP 10 f vrier 14h15 15h45 Site de Cery Prilly audit Rens S Lippuner secr t Dpt de psychiatrie CHUV T l 021 314 28 41 Avant et apr s la greffe t moignages conf rence des aum neries protestante et catholique des HUG 15 f v 14h30 16h Gen ve HUG salle Op ra Rens aum nerie protestante t l 022 382 65 90 L ap ro avec les proches des r sidents de la Maison de l Ancre e Alcoolisme mondain ou prol taire 17 f vrier 18h 19h30 Gen ve maison de l Ancre Rens Claudia Carnino Maison de l Ancre
13. 34 rue de Lausanne c p 2062 1211 Gen ve 2 T l 022 420 58 00 De l information et de la communi cation m dicale brunch de l Espace M diane 28 f v 12 14h Gen ve Inscr Ligue genevoise contre le cancer 10 pl des Philosophes 1205 Gen ve T l 022 322 13 33 Le secret m dical peut on encore le prot ger forum Louis Jeantet 3 mars 20h15 Gen ve Inscr forum jeantet ch ou 022 704 36 38 Lieux de d c s colloque international 17 19 mars Sion IUKB Rens Emmanuel Kabengele Institut univ Kurt B sch E mail emmanuel kabengele iukb ch Handicap Sexe et handicap cours pour personnes avec handicap physique 11 mars Yverdon les Ba ins Inscr Catherine Corbaz Procap pour personnes avec handicap T l 032 328 73 03 Egalit nous la concr tisons s minaire 18 mai Lausanne Inscr T Giancotti AGILE Effingestr 55 3001 Berne T l 031 390 39 39 Festival de th tre sur la diff rence 6 11 juin Petit Lancy GE Rens Clair Bois fondation en faveur des enfants et adultes infirmes moteurs c r braux T l 022 884 38 80 28 Rep re social No 64 f vrier 2005 Travail Sant La sant au travail souffrir au travail forum actualit HG CEFOC 17 f vrier 14h 16h30 Gen ve Maison des associations Rens CEFOC t l o22 320 39 75 HG Serv Information sociale T l 022 420 53 00 08 L insertion professionnelle des p
14. Guy Ecabert membre du comit de M diaNE association neuch teloise de promotion de la m diation Retrouvez la bibliographie compl te ainsi que les formations en m diation sur wwvw reperesocial ch dernier num ro La m diation ne doit pas tre une marchandise 6 7 8 Une intervention utile l o l motionnel pr vaut 9 10 La m diation implique un changement de paradigme 11 Fribourg mise sur le r seau 12 Imposer la paix sans aller aux sources du conflit ce n est pas viable 13 Rep re social No 64 f vrier 2005 M diation La m diation ne doit pas tre une marchandise La m diation entre pratique spontan e et technicisation crois sante est elle en train de perdre son me L offre est importante les demandes restent rares Rep re social No 64 f vrier 2005 l origine de la m diation il y a une pratique probablement aussi ancienne que l humanit pour viter plaies bosses et brouilles irr m diables les groupes sociaux ont toujours fait appel des individus neutres et sans pouvoir charg s d amener les personnes en conflit trouver un compromis sans que quiconque perde la face Ce type de m diation se pratique d ailleurs encore dans les soci t s dites traditionnelles par exemple en Afghanistan voir article p 13 Retrouv e r invent e il y a une trentaine d ann es la m diation est longtemps rest e plut t informelle Elle se f
15. LPC cependant en main d un juge elle est une tape impos e par la proc dure elle m me Lors de l audience de conciliation qui ne r sulte donc pas d un acte volontaire des parties le juge n a souvent pas le temps ni les moyens de jouer le r le d un m diateur En outre Gen ve dans les proc dures de divorce en particulier il n existe plus d audience de conciliation En effet la conciliation vise mettre un terme au litige Or l objet de la demande en divorce est de mettre fin au mariage Une conci liation quivalait donc retirer la demande et rester mari Tout autre accord par exemple sur les modalit s du divorce entra nait non pas un jugement par le juge conciliateur mais une autori sation d introduire la demande devant le juge du divorce Pr parer la s paration La m diation prend ici toute sa signification puisqu elle permet aux poux de pr parer leur s paration ensemble de trouver des solutions pratiques chaque probl me qu ils aient trait aux enfants ou aux questions p cuniaires Une demande en divorce d accord entre les parties pr par e dans le cadre d une m diation peut tre d pos e sans l intervention d un avocat le juge tant ensuite tenu d ent riner l accord propos pour autant que l ordre public soit pr serv que les r gles d quit de protection des enfants et autres r gles imp ratives comme celles qui sont li es au partage du trois
16. accueillir nouveau pour des raisons de s curit De fait les pensionnaires ne sont pas forc ment des enfants de ch ur Finalement j ai pu r aliser trois interviews sur place Quelle est la place de l assistant social dans la vie des d tenus L AS est l pour le d tenu mais d tient peu de marge de man uvre Le d tenu en d duit parfois un manque de comp tences Il y a donc un probl me li aux attentes Cela n existe pas avec les matons dont les personnes incarc r es n attendent rien de particulier Certains sont d test s d autres sont plus aim s que les AS ce qui est un peu difficile accepter comme constat En m me temps la responsable du service social de Champ Dollon estime que 70 des d tenus utilisent cette prestation ce qui est un chiffre important Comment freiner le processus de d socialisation entra n par la prison Les liens familiaux devraient tre maintenus tout prix Cela pose la question probl matique de la s curit de la prison et de ses liens avec l ext rieur Le syst me actuel fait qu on se retrouve vite derri re les barreaux Quand on sait les d g ts que cause le choc de l incarc ration sur les personnes on se dit qu on devrait trouver d autres solutions Je pense aux travaux d utilit publique ou la m diation p nale qui int gre l auteur d un d lit et la victime L introduction d ducateurs dans les prisons permettrait de garantir aux d
17. de 10 ans je suis tomb e sur une mission de TV o une psychologue disait que si l on parvenait acc der l humanit des prisonniers on arriverait les transformer Je mwai cess depuis de m int resser ce sujet que d ailleurs les m dias suisses couvrent peu Votre travail de dipl me aborde la prison sous l angle de la souffrance Pourquoi J ai effectu mon stage de deuxi me ann e IES HES au sein de la maison Le Vallon Gen ve o les prisonniers terminent leurs peines en semi libert un r gime humain et favorable la r insertion L jai entendu des gens me dire qu un s jour en prison de deux ans tait suffisant pour casser quelqu un La diff rence entre cette r alit et les pr jug s qui circulent au sujet de la prison par exemple le mythe des prisons quatre toiles m a donn envie de parler de cet univers L une des difficult s de votre travail a t de recueillir des t moignages Durant mon stage j avais obtenu l accord de quatre personnes en semi d tention pour participer des entretiens Or une fois dehors trois de ces hommes ont laiss tomber L un d eux condamn pour des attouchements sur des mineurs m a seulement autoris e utiliser son journal intime Il l avait r dig durant ses 22 mois de pr ventive J ai demand au directeur de la maison Le Vallon de refaire passer mon projet chez les d tenus Il n tait pas tr s chaud pour m
18. e au manque de tendresse Quand vous avez une visite et vous voyez qu il y a un ou deux gestes tendres vous ne les voulez plus en fait vraiment parce que vous avez peur que a vous prenne trop de vous les rappeler puisque a vous manque quand vous vous retrouvez seul explique un ancien prisonnier Malgr tout on survit en prison Et les d tenus luttent pour rester li s l humanit Il ressort notamment des t moignages que les personnes incarc r es sont toujours la recherche de personnes capables de les reconna tre en tant qu in dividus sp cifiques uniques Vous tiez la premi re personne qui m a parl comme tant un tre humain jusqu ici on tait un d linquant dit un prisonnier une assistante sociale Cette possibilit d exister aux yeux du monde d pend en partie de la capacit et de la volont des travailleurs de la prison nourrir des contacts Il semble sur ce point que les matons b n ficient parfois d une meilleure image que celle des assistants sociaux Ceux ci re oivent les d tenus dans leurs bureaux pour des entretiens de 15 minutes et n ont de ce fait pas de proximit physique avec les personnes incarc r es r sume Sandra Udriot Dur constat qu un d tenu commente sa fa on Les professionnels du monde carc ral commencent travailler en prison par id alisme mais en se rendant compte que le syst me ne fonctionne pas les plus humains sombrent dans l alco
19. en dehors de la sph re de responsabilit des inter locuteurs Martine Chenou pr sidente de la Maison genevoise des m diations donne un exemple de m diation en cours d affaire p nale Dans une histoire d abus sexuel la victime appuy e psycho logiquement et juridiquement a demand la m diation pour pouvoir dire l autre ce qu elle avait v cu et entendre ce que cette personne avait dire et puisse reconna tre les faits Cette situation montre que la m diation peut s exercer en parall le ou apr s une proc dure p nale et pr senter un aspect r parateur important Mais il faut que le droit soit dit et rappel car la victime et l agresseur ne sont pas sur pied d galit La d marche n cessite le consentement mutuel des deux parties Elle se passe entre des personnes qui restent ma tresses du contenu de la m diation et peuvent tout moment en interrompre le d roulement Elle est confidentielle le m diateur en effet ne t moigne pas en justice Elle suppose que les personnes soient de bonne foi et b n fi cient d une certaine autonomie Une fragilit mentale la manipu lation de la m diation des fins non claires ou une trop grande diff rence de pouvoir par exemple un rapport hi rarchique dans un conflit patron employ n autorisent pas la m diation Des solutions originales Le r le du m diateur est de poser un cadre qu il est souvent appel rappeler qui donne la protection n
20. goci e est donn e par un cadre bien d fini Jean Pierre Bonaf Schmitt enseignant et chercheur l Universit de Lyon II confirme la m diation intervient dans un contexte de crise des structures traditionnelles de r gulation et de socia lisation l institution judiciaire la famille l cole Il rappelle ainsi qu avant les conflits taient g r s par les notables locaux Ces autorit s ont t remises en question suscitant la n cessit de nouvelles structures de r gulation sociale interm diaires entre la population et les pouvoirs publics La m diation agit contre le sentiment d ins curit elle recr e donc un contr le social contre l anomie elle responsabilise nouveau les gens C est un paradoxe car si les premi res initiatives sont parties de la soci t civile c est Etat qui permet leur r alisation C est une recr ation du tissu social par le haut Selon lui la m diation vise aider les personnes trouver leurs propres solutions et l expression du dissensus sous une forme ritualis e permet ensuite l change r parateur Il y a l un travail de communication Jean Pierre Bonaf Schmitt se r f re ici explicitement une th orie nonc e par le philosophe allemand J rgen Habermas dans cette perspective l agir communicationnel ne se r duit pas une technique de gestion des conflits mais vise promouvoir un autre mod le de r gulation social
21. les ch meurs d pendants de la LACI est de six mois ventuellement renouve lable si l ORP et l entreprise estiment que a a un sens Ces limites ne concernent pas les personnes d pendantes de l AI ou de l aide sociale Des instruments valables Quant au succ s de la m thode Esther Widmer est la fois optimiste et prudente Des tudes cono m triques ne sont pas parvenues prouver qu elle augmentait le taux de placement une fois la mesure termin e Malgr tout les praticiens et le Seco sont convaincus de son efficacit Elle m me a trouv le Forum qu b cois tr s int ressant J ai aussi pu observer que ce que nous d veloppons ressemble ce qui se fait ailleurs _ Gettyimages N 1 VA UA En Suisse nous avons des instruments tout fait valables A mon avis la clause de non concurrence n est pas un handicap Et la reprise par l conomie priv e de l activit d une entreprise d insertion subventionn e Elle n a connaissance d aucun cas A mon avis un projet d insertion peut tre rentable et continuer condition que l conomie locale ne proteste pas Yves Ecoeur directeur de OSEO Valais a aussi fait le voyage de Montr al Il souligne partir de cette exp rience le besoin en Suisse de reconnaissance des entreprises d insertion entre association et entreprise Il ajoute Les participants romands ont d cid de poursuivre le travail d j en
22. me une requ te avec eux Favoriser le dialogue M me si la d marche n aboutit pas la m diation peut avoir des effets collat raux Ce sont de petits changements qui font voluer une situation Lors des s ances souvent les gens re oivent de l autre partie des informations qu ils ignoraient le niveau de non dialogue diminue Quelquefois nommer le d saccord fait changer l tat d esprit La m diation r habilite le savoir la c d o son succ s d estime Elle a galement un r le int grateur En m diation il s agit de sortir de cette rivalit o chacun tente de prouver qu il a raison au d triment de l autre Color es par la person nalit et la formation de chaque m diateur des techniques de communication sont utilis es Marcel Piccot m diateur asserment les d cline parler en je et non parler pour l autre en l accusant s assurer de ce que vit l autre effectivement chacun a en effet tendance monter des sc narii et des strat gies sur ses propres perceptions sans v rifier Donc exprimer ses besoins ses motions pour passer de l argumentation du conflit voyez ce que l autre a fait il a tort et moi j ai raison un autre style de dialogue Le m diateur s adresse l un pour l couter jusqu au bout puis reformule et v rifie Rep re social No 64 f vrier 2005 La Maison genevoise des m diations Seize m diateurs profes sionnels majoritairement d
23. ph nom ne social n est pas univoque Elle provoque de grandes douleurs mais elle permet aussi des changements Aujourd hui en Afghanistan par exemple elle prend la forme d une gestion des tensions sociales avec des espaces de m diation l tablissement de r glements Evidemment a ne se passe pas comme en Suisse L Afghanistan est une soci t structur e Et la guerre a ouvert des espaces de libert pour des groupes de population auparavant exclus soumis par la force pendant des d cennies Elle leur a permis de prendre leur autonomie Y a t il des conflits inconciliables Bien s r Il y a en tout cas des conflits insolubles par le dialogue Cela n emp che pas les efforts en ce sens tout en gardant l esprit que la diplomatie est l art de la frustration partag e car le conflit modifie les parties en cause ainsi que les enjeux Trop souvent en situation de conflit on croit que la paix vaut mieux que tout et qu il faut y parvenir tout prix C est ce qui s est pass au Rwanda en Bosnie Mais rien n est r gl C est ce que font souvent les humanitaires ils mettent la paix comme condition aux secours pour avoir manger des aides les gens obtemp rent Au lieu d agir sur les causes de l injustice la r par tition in gale des richesses la tendance est soulager la souffrance Je pense qu il faut repolitiser la question de la r solution des conflits Imposer la paix sa
24. qui a travaill avec Pierre Bourdieu et enseigne aujour dhui aux Etats Unis est ambitieux Il se propose de relier les modifications des politiques sociales celles des politiques p nales afin de d chiffrer la double r gulation laquelle est d sormais soumis le prol tariat urbain par le biais de l action conjointe des secteurs assistanciel et p nitenciel de l Etat Cela la lumi re de cette transformation politique majeure aux Etats Unis mais aussi dans certains pays d Europe que constitue le durcissement g n ralis de la p nalit en m me temps que se r duit drastiquement l Etat provi dence Progressivement depuis la fin des ann es 70 l ins curit les incivilit s l incarc ration massive surtout de certaines cat gories sociales pauvres dont les Noirs aux Etats Unis les innovations technologiques dans l ex cution des peines et la recherche des criminels sans parler de la construction de prisons priv es la mise l index des d linquants sexuels dont les citoyens de certains Etats am ricains peuvent voir librement le nom et le portrait sur Internet sont entr s dans le quotidien des citoyens Induisant un sentiment d tat d urgence de danger permanent Lo c Wacquant conform ment son programme met ces innovations en relation avec le ch mage la d r gulation du travail la r duction des aides sociales le workfare et toutes les mesures desti
25. r elle volont ou le pouvoir d adh rer au processus 9 Art 71 I projet LPC Voir Lier justice et justesse la m diation civile interview de Sandrine Tornare in Plaidoyer 6 04 p 54 Rep re social No 64 f vrier 2005 1 5 TUALIT S RECHERCHE St phane Herzog a EE d e Eae g e nn M nn un e Des femmes pour humaniser les prisons Dans un m moire de dipl me Sandra Udriot assistante sociale d fend l id e d une plus grande pr sence f minine derri re les barreaux 1 6 Rep re social No 64 f vrier 2005 es gens hurlent leur col re d autres rient avec d sespoir se frappent la t te contre les murs C est horrible la prison Ainsi s exprime dans son journal intime un homme plac en d tention pr ventive Champ Dollon Accus d attouche ments sur des mineurs ce p re de deux enfants passera finalement une ann e en isolement mesure demand e par lui m me pour des motifs li s sa s curit C est l un des t moignages recueillis aupr s de d tenus en fin de peine par Sandra Udriot 35 ans dans son travail de dipl me l Institut d tudes sociales de Gen ve Souffrances de d tenus r ponses de professionnels emm ne le lecteur derri re les murs de trois prisons romandes gr ce galement la parole de surveillants de travailleurs sociaux et d aum niers Ce qu on y trouve ne pousse
26. responsabilit individuelle et sociale Ce nouveau mod le d action implique une formation interdisciplinaire et se professionnalise N e aux Etats Unis la m diation a ensuite touch le Qu bec avant de parvenir en Europe La m diation familiale d velopp e en Suisse la fin des ann es 70 a une longueur d avance sur les autres domaines Elle r pond la majorit des demandes de m diation elle s applique notamment r gler des conflits entre conjoints fratries membres de la famille Mais elle peine encore entrer dans les m urs Et pourtant de nos jours la m diation s tend dans de nombreux champs de la vie sociale travail cole quartier sant voire environnement Gen ve a inaugur les nouveaux locaux de la Maison des m diations en septembre 2004 et Fribourg a suivi le mouvement en f vrier 2005 De son c t l Etat engage depuis peu des m diateurs temps partiel dans les domaines du droit p nal et civil lire en pages 14 15 du social et de la sant En s institu tionnalisant et en devenant plus g n raliste la m diation ne risque t elle pas de perdre son me Rep re social a interrog th oriciens et sp cialistes de la question dont les avis divergent Selon Jean Pierre Bonaf Schmitt enseignant l universit de Lyon la m diation pourrait devenir l arbre palabre modernis Fran oise Debons Minarro 1 D finition tir e d un expos de Christine
27. s agit l notamment de classer des verres d alcool selon leur force de frappe Un coll gue nous rappelle l existence de www infoset ch le site suisse des d pendances St H LU POUR VOUS D voilement Dans des situations de maltraitance au sein de la famille la victime s exprime rarement de mani re directe Et encore moins lorsqu il s agit d inceste Un ducateur Jose Barber s interroge sur les attitudes et les d cisions des professionnels concern s par un cas de s vices sexuels Il met en mots l nigme de la maltraitance en milieu familial travers l histoire d Isabelle pr nom fictif La jeune adolescente accueillie en foyer de formation la semaine lance des signaux de mal tre qui ne sont pas d cod s Six mois apr s son d part du foyer elle tente de se suicider et d voile enfin ce qui la ronge de l int rieur depuis une dizaine d ann es elle est victime d inceste de la part de son p re L auteur qui a re u ses confidences va se pencher sur ce qui manque aux ducateurs pour comprendre le mutisme d une adolescente victime ses actes de violence ses pleurs inattendus Le psychanalyste hongrois Sandor Ferenczi 1873 1933 apporte notamment par la th orie du double langage quelques cl s de compr hension M me s il a t con u avant tout comme un chemi nement int rieur personnel le m moire de Jose Barber a le m rite de partir d une situation v cue de la re
28. s curit en mati re de sant et pour viter les risques d une mauvaise appr ciation quant au nouveau taux d alcool mie de 5 pour mille autoris sur la route indique Corine Kibora porte parole Boire peu plut t qu avec mod ration Sur www raid blue ch site de la Croix Bleue r serv aux jeunes on d couvrira outre de beaux dessins quelques sornettes v hicul es sur les diff rents moyens de r duire son alcool mie Rien ne sert de boire du caf de prendre une douche ni m me de piquer un sprint C est le foie qui se charge presque lui seul de d barrasser votre corps de son alcool En tapant alcoolisme sur le moteur de recherche du site www chu rouen fr cismef vous d couvrirez notamment un article consacr aux conduites dopantes Les abus d alcools y sont divis s en deux stades Le premier concerne l usage nocif et r p t d alcool Le deuxi me n est autre que le syndrome de la d pendance alcoolique avec tremblements et graves probl mes sociaux la cl Toujours en France vous lirez galement sur wWwwyw sante gouv fr htm pointsur alcool un excellent dossier du Minist re fran ais de la sant sur l alcool et les strat gies de pr vention Le rapport indique avec humour que la notion consommer avec mod ration est bien accept e en France car elle permet chacun de fixer ses propres standards lesquels se situent souvent bien au dessus des seuils conseill s par les sp cial
29. se parler sinon se concerter En effet tous font le m me travail avec grosso modo le m me public m me si leurs financements sont diff rents selon que les b n ficiaires d pendent de la loi sur le ch mage de l assurance invalidit ou de l aide sociale En effet continuer avancer en ordre dispers ne peut que conduire au saucissonnage du travail et de la prise en charge confirme Anne Lise Du Pasquier enseignante l Institut d tudes sociales TES de Gen ve Poids conomique Et au Qu bec quelles ont t les d couvertes Nous avons pris conscience du poids conomique possible des entreprises d insertion mais pour y parvenir donc peser sur les politiques voire sur les financements il faut un r seautage comme disent les Qu b cois intense L bas l Office de l emploi envoie dans ces entre prises les demandeurs d emploi pour des mesures de six mois renouvelables Les entreprises touchent aux secteurs habituels de ce genre d activit r paration de bicyclettes et d ordina teurs r cup ration et vente de textiles organi sation de circuits touristiques guid s en ville V ronique Magniny cheffe de projet l Universit ouvri re de Gen ve explique Apr s six mois les gens se retrouvent de nouveau sur le march du travail ou sur celui de la formation Imm diatement apr s l pisode en entreprise d insertion il semble qu il y ait une bonne proportion de ge
30. situation n est pas pris en compte La m diation peut viter ce malaise car Rep re social No 64 f vrier 2005 la solution est transactionnelle donc contractuelle Martine Chenou reconna t que l id e qu on peut toujours agir sur un conflit peut susciter la critique celle de certains syndicalistes par exemple de faire jouer un r le d acteur ceux qu ils consid rent comme des victimes du syst me Pour eux la m diation masquerait les probl mes de fond ou serait une pratique alibi un moyen d luder les changements structurels n cessaires Les f ministes ont galement critiqu la m diation ses d buts Les femmes se font avoir car elles ne savent pas argumenter et elles aiment par dessus tout la paix elles sont trop vite pr tes c der Il leur faut un juge ou avocat qui prenne leur d fense Marcel Piccot pr vient Le m diateur est sensible ce d s quilibre il est arm pour le sentir et le r tablir dans des situations normales L habilet du m diateur doit le rendre attentif ce pi ge Il peut aussi mettre fin la m diation En principe la m diation peut tre utilis e dans tout type de conflit Il y a cependant des limites si l une des parties cherche la bagarre ou veut absolument des excuses que l autre refuse il y a maintien de la plainte et la m diation s arr te Quelquefois le conflit est si fort qu il faut que quelqu un tranche Les situations de mobb
31. sont pas toujours les m mes que celles des usagers loin s en faut Dans le chapitre consacr la toilette on d couvre par exemple comment la logique nettoyante de la maison fait peu de cas de la de vie de Pap habitu se laver apr s le travail et non pas au lever Il en va de m me pour la plupart des activit s pr vues pour le plus grand nombre Thierry Darnaud qui se montre parfois f roce attire le regard des professionnels sur les pi ges qui les guettent chaque d tour de leur travail aupr s de personnes d pendantes Nudit tutoiement m dication incontinence contention aucune des r alit s de la vie en institution pour a n s n est laiss e de c t Ces th mes sont Dieu merci trait s avec un certain humour gr ce notamment aux observations de Pap sur les blouses blanches et ses strat gies pour viter le mix p teux la toilette compl te ou l animatrice qui veut absolument animer L auteur rappelle la n cessit pour les soignants de consid rer tout propos ou tout comportement comme un porteur de sens quitte pour eux s carter de la r gle institutionnelle Aujourd hui les professionnels sont de plus en plus sensibles au respect du choix des personnes g es et tentent de leur r pondre de fa on singuli re estime tout de m me l auteur StH Punir les pauvres Ebouriffant Effrayant Extr mement int ressant Le dernier ouvrage de Lo c Wacquant
32. tenus une pr sence humaine constructive avec de l coute un projet etc Car les personnes incarc r es souffrent de d personnali sation En somme il faudrait socialiser le travail des assistants sociaux Vous militez pour plus de sexualit et de tendresse derri re les barreaux La peine est une privation de libert pas de la vie Il existe des choses qui sont d j en place en faveur de cette dignit mais ce n est pas suffisant Les parloirs familiaux devraient durer 48 heures et non pas 1h30 pour laisser aux gens le temps de se retrouver et de se quitter Le syst me actuel est trop douloureux Quant aux parloirs sexuels ou intimes comme Bochuz par exemple il y a lieu de songer modifier leur organisation Pour le moment les d tenus doivent traverser toute la prison pour s y rendre ce qui ne prot ge pas leur sph re priv e Enfin je pense que la pr sence de femmes surveillantes en plus grand nombre serait une bonne chose dans la mesure o le monde r el est mixte lui aussi Et les femmes sont dot es d une sensibilit diff rente Certains s opposent ce d veloppement cause de la question des fouilles au corps Mais je pense que c est une excuse sexiste Propos recueillis par St H Source Souffrances de d tenus r ponses de professionnels S Udriot Gen ve octobre 2004 IES HES Rep re social No 64 f vrier 2005 1 7 ACTUALIT COLLOQUE INTERNATIONAL Les entr
33. tous ses tats Terre des hommes publie une plaquette d une d centaine de pages qui fait le point sur l adoption apr s l entr e en vigueur en Suisse de la Convention de la Haye CLaH d s le 1er janvier 2003 voir Rep re social No 53 Cinq chapitres exposent les probl mes pratiques sociaux psychologiques li s l adoption ainsi que les modifications l gislatives induites par la CLaH La Fondation inqui te de l viction des interm diaires agr s b n ficiant d une bonne connaissance des r seaux dans les pays d origine a l an des pratiques non thiques dont le trafic d enfants Selon elle les parents d courag s par les lenteurs administratives et d sar onn s par l absence d accompagnement risquent de se lancer dans l adoption priv e en proie des interm diaires peu scrupuleux L adoption dans tous ses tats Enjeux et pratiques Fondation Terre des hommes En Budron C8 1052 Le Mont sur Lausanne T l 021 654 66 66 HA 24 Rep re social No 64 f vrier 2005 touch s Une campagne d information touchant les jeunes d marr Trois formes de soutien sont propos es www ciao ch sms 079 2 555 222 ou le 147 24 heures sur 24 Un autre site est galement disposition des jeunes et informe parents et entra neurs www fairplay ch Le Nouvelliste 29 10 2004 Psychiatrie pour jeunes d linquants Zurich a inaugur d but d cembre le premier centre de psychiatrie l gale p
34. une personne l id e d avoir t agress e Cette col re les victimes la dirigent souvent contre elles m mes car une victime se sent toujours coupable Cette culpabilit est une bonne chose au d but d un travail th rapeutique les gens se racontent qu ils ont un peu particip ce qui leur est arriv cela leur redonne un sentiment d humanit Certaines personnes ne participent elles pas par d faut Je pense une histoire de viol o couter le r cit des faits au tribunal on se demandait pourquoi la jeune femme n avait pas vu venir le danger Il s agissait s rement d une personne qui avait d j subi de violents traumatismes dans l enfance Quand on a t cass tout petit qu on a t battu viol qu on a subi l inceste on ne sait plus se prot ger Pire on peut se mettre dans des situations o a recommence une femme lev e par un p re alcoolique violent va se marier avec un alcoolique violent Ces victimes d struc tur es ne sont pas celles qui subissent un v nement trauma tique unique elles ne peuvent pas prouver de col re parce qu tre agress es pour elles c est normal Est ce que les victimes de mobbing ou de harc lement sexuel ont aussi en elles quelque chose de cass des f lures qui donnent prise l agresseur Le mobbing peut tre un mode de gestion des ressources humaines favoris par les st r otypes de domination e
35. 0 1211 Gen ve 3 Contact H l ne Assimacopoulos T l 022 420 53 07 Fax 022 420 52 99 E mail has riv ge ariane ch N B Les informations relatives des cycles de formation perfectionnement assur s r gu li rement et titre lucratif ne seront pas rele v es dans cet agenda mais peuvent faire l objet d annonces payantes dans la revue Le contenu de cet agenda n engage pas la r daction
36. Office familial de Fribourg qui abrite un Service de m diation familiale actif depuis 1998 voir graphique Ce dernier propose de r tablir le dialogue de parvenir un projet d entente et d aboutir une convention respectant les exigences l gales La permanence t l phonique commune assur e par l Office familial a demand un peu de temps et de r flexion pour tre mise en place Elle informe et oriente les interlocuteurs int ress s par la m diation E Fran oise Debons Minarro Permanence t l phonique pour la m diation Fribourg T l 026 402 10 78 lundi vendredi 8h30 11h30 jeudi 18h 20h Nombre de s ances de m diation familiale de 1998 2004 562 553 516 393 253 550 Source Office familial Fribourg hosp Imposer la paix sans aller aux sources du conflit ce n est pas viable lessandro Monsutti est anthropologue l Institut univer sitaire d tudes du d veloppement Gen ve o il a notamment donn un cours sur la notion de conflit Il travaille en Afghanistan a t confront l tat de guerre Rep re social a choisi de l interroger sur la forme la plus violente et la plus douloureuse des conflits les conflits arm s Sa position tout fait d cal e dans un dossier sur la m diation entre n anmoins en r sonance avec les principes nonc s par l Association genevoise pour la m diation de quartier AsM d GE Les conflits font partie des exp
37. Paris Ed Payot amp Rivages 2004 303 p Le Travail de la nuit VST No 82 Fenouillet Ed Er s 2004 pp 19 71 Violences au travail Diagnostic et pr vention Fran ois Courcy Luc Brunet Andr Savoie Montr al Presses de l Universit de Montr al 2004 217p Exclusion Int gration Deux facettes du R M A Y a t il r ellement une alter native pour les laiss s pour compte Hanne Troest Petersen Paris L Harmattan 2004 230 p Et si les pauvres nous humanisaient Colette et Michel Collard Gambez Paris Libr Arth me Fayard 2004 260 p Jeunesses en voie de d saffiliation Une sociologie politique de et dans l action publique Olivier No l Paris L Harmattan 2004 184 p Le RMI et les solidarit s familiales Nicole Lapierre Evelyne Bocquet Paris Caisse nationale d alloca tions familiales 2003 295 p Etrangers L Immigration en Suisse Cinquante ans d ouverture Etienne Piguet Lausanne Presses polytech niques universitaires romandes 2004 150 p L Int gration des cultures Hubert Hannoun Paris L Harmattan 2004 107 p Qu est ce qu une soci t ethnique Ethnicit et racisme dans les soci t s europ ennes d immi gration Albert Bastenier Paris Presses universitaires de France 2004 346 p Racisme et x nophobie Margarita Sanchez Mazas Paris Presses universitaires de France 2004 249 p La T te de emploi Histoires vr
38. aies de discrimi nation raciale Sophie Massieu Issy les Moulineaux Ed Vie amp CIE 2004 155 p A E La t te Social Express SOCIAL Artias nouveau pr sident L Association romande et tessinoise des institutions d action sociale ARTIAS s est dot e d un nouveau comit et d un nouveau pr sident pour remplacer Pierre Dubois Simon Darioli chef du service cantonal valaisan d action sociale assurera la pr sidence ad interim en attendant qu un ancien conseiller d Etat lui succ de Dipl me unique en travail social Un dipl me unique en travail social devrait voir le jour en 2006 L association vaudoise des travailleurs et travailleuses de l ducation sociale pr sente les enjeux et les variantes envisag es pour cette formation dans un r sum clair paru dans son journal T l 021 329 08 30 AVTES communique No 252 novembre 2004 L Etat menace de l cher les communes En novembre 2004 la nouvelle avait fait grand bruit un projet de loi d pos par l Entente dans le cadre du budget cantonal 2005 sugg rait la prise en charge clair par les communes genevoises du financement de la Fondation pour l animation socioculturelle FASe soit un budget annuel de 17 millions de francs Cette proposition n a pas t retenue par le Grand Conseil Mais le projet n est que suspendu Actuellement seules les 26 communes qui poss dent une maison de quartier participent au financement de la fonda
39. ale il est possible de clore le processus de 3 Les parties sont d accord pour prendre le repas en commun dans le respect de certaines r gles m me horaire de d marrage dans la mesure du possible les parties pourront courter le repas en fonction des n cessit s de la vie de chacun 4 Les parties adopteront une tenue jug e non provocante pour l ensemble des membres de la famille l exception des vacances o le torse nu sera admis 5 Les parties veilleront utiliser d une mani re appropri e le t l phone la cha ne Hi fi et au regard des membres de la famille et des voisins 6 Les parties s engagent faire le point le 16 juin 17 heures Source Jean Pierre Bonaf Schmitt GLYSI atelier de sociologie juridique CNRS Universit Lyon II Rep re social No 64 f vrier 2005 M diation Fribourg mise sur le r seau Le canton de Fribourg vient d inaugurer sa maison fribourgeoise de m diation le 1er f vrier dernier Une permanence t l pho nique est d sormais assur e en lien avec l Office familial lorence Studer ducatrice cherche de nouveaux d fis relever la m diation la passionne C est pourquoi elle a suivi activement la formation dispens e par le Groupement pro m diation GPM sous l il attentif de la sociologue Laura Cardia Von che lire en pages 6 7 Les objectifs particuliers de la formation approfondie la m diation FAM formation i
40. au syst me Et a marche m me pendant la guerre Propos recueillis par Diane Gilliard Alessandro Monsutti a publi Guerres et migrations R seaux sociaux et strat gies conomiques des Hazaras d Afghanistan Neuch tel Editions de l Institut d ethno logie Paris Editions de la Maison des sciences de l homme 2004 364 p Il collabore galement la revue Ethnographiques www ethnographiques org Rep re social No 64 f vrier 2005 LE CHRONIQUE JURIDIQUE La m diation s duit aussi le monde juridique A Gen ve un projet de loi int grera d sormais la m diation civile dans la loi Depuis 2001 le code de proc dure p nale a int gr la m diation p nale 1 4 Rep re social No 64 f vrier 2005 e canton de Gen ve pr sente la particu larit d avoir l gif r dans le domaine de la m diation C est ainsi qu un projet de loi publi en novembre 2004 int grera prochainement la m diation civile dans la loi genevoise de proc dure civile et que depuis 2001 le code de proc dure p nale consacre un chapitre la m diation p nale tandis que la loi sur l organisation judiciaire r glemente les conditions les droits et les devoirs du m diateur Sur le plan f d ral seul le droit du divorce contient un article qui fait r f rence la m diation familiale La m diation sera cependant int gr e dans le code de proc dure civile f d ral actuelle
41. aux FEGEMS a publi Quels lieux de vie pour les personnes g es L ouvrage pr sente un r sum des r flexions et des d bats qui ont lieu autour de la recherche de nouveaux mod les d habitat et d accompa gnement Rens FEGEMS Anne Marie Nicole t l 022 328 33 00 Concours cr ativit des a n s La Fondation cr ativit au troisi me ge lance tous les deux ans un concours auquel peuvent participer des personnes de plus de 65 ans domicili es en Suisse ou l tranger Les laur ats se partagent une somme de 100 000 francs D lai pour le 8e concours 30 avril 2005 Rens c p 2999 8022 Zurich kreat alter smile ch wwyw creativite au troisieme age ch Les EMS changent de d partement D s le 1er d cembre 2004 les Etablissements m dico sociaux EMS ont pass sous la responsabilit de la direction g n rale de la Sant DGS alors qu ils taient pr c demment dans le m me d partement sous celle de la Direction g n rale de l action sociale DGAS R ussir sa vieillesse Un livre rend compte de l approche originale d velopp e depuis quinze ans Gen ve par la policlinique de g riatrie dans les soins communautaires de pour les personnes g es Strat gies pour une vieillesse r ussie est publi sous la direction du professeur Jean Jacques Guilbert aux ditions M decine amp Hygi ne Auto cole pour seniors Le nouveau Centre neuch telois de p dagogie de la cond
42. ccorder leur acquiescement l arbi traire de la force rationalis e 5 Quant Achille Grosvernier m diateur profes sionnel et pr sident du Groupement pro m diation GPM organisation fa ti re romande il d clare L engouement actuel vient d une perversion du march Qui r gule la main invisible d Adam Smith La m diation est un des instruments de r gulation de ce march lorsque le droit ne suffit plus une loi alternative la voie judiciaire pour r soudre les conflits La vision id ale de la m diation vise travers elle restaurer le lien social laisser les gens g rer eux m mes les situa tions dans lesquelles ils se trouvent Mais cet id al est utilis d autres fins et devient un instrument de r gulation sociale Les gens vont peu en m diation parce qu ils ne croient pas avec raison aux discours sur le m diateur sans pouvoir sans expertise Quant Daniela Gaddi elle analyse de la mani re suivante l indiff rence avec laquelle le monde de la m diation consid re l cart entre l offre abondante et la demande an mique Il para t en somme qu un m canisme s est mis en place pour lequel la m diation des conflits associ e une quelconque marchandise peut tre lanc e sur le march vendue au plus offrant et r cup r e en termes de profits Elle est un instrument plut t flexible en lien de nombreux emplois ce qui en fait une marchandise particuli re
43. che de d saccoutumance l alcool y sont abord s Prochaines dates voir l Agenda Maison de l Ancre 34 rue de Lausanne 1202 Gen ve T l 022 420 58 00 Le tabac comme le cancer du sein Si les d c s par cancer du sein ont diminu de moiti Gen ve entre 1985 et 2002 notamment gr ce au programme de d pistage par mammographie le nombre de d c s par cancers du poumon chez la femme est en nette augmentation cause du tabagisme Une volution semblable est constat e dans le canton de Vaud qui b n ficie galement d un programme de d pistage du cancer du sein Le Courrier 15 12 2004 Fonds pour une maladie rare Depuis f vrier 2004 une association valaisanne r colte des fonds pour soutenir les familles victimes d une maladie orpheline sous forme d aide financi re directe Selon l Organisation mondiale de la sant il y a plus de 8000 affections rares dans le monde Elles sont souvent graves chroniques et volutives La recherche les boude Association enfance et maladies orphelines T l 024 472 56 24 Le Nouvelliste 25 11 2004 HANDICAP Faire face vivre avec Le programme des s minaires et des journ es de SEP scl rose en plaques Suisse romande est paru D veloppement personnel informations m dicales et pratiques en composent le menu Centre romand SEP 3 rue du Simplon 1006 Lausanne T l 021 614 80 80 Pour l int gration scolaire Insieme Gen ve association de pare
44. cheffe de projet l Universit ouvri re de Gen ve galement repr sen tantes de RESOL Elle ont retrouv Montr al Mme Esther Widmer du Secr tariat l conomie Seco organi sateur et financeur des mesures actives en Suisse et Yves Ecoeur directeur de l uvre suisse d entraide ouvri re OSEO Valais D G Rep re social No 64 f vrier 2005 1 9 www social et web Alcool Internet vous sert la bonne la dose Les f tes de fin d ann e ont pass l occasion pour chacun de faire un bilan de son rapport avec l alcool Internet vous dit comment 1 verre de trop transforme le pr ce en crapaud Boots ve Uce had se Vend d a oem de trop et la sol tombe l eau i e aa a 1 verre de trop et tu ramasses 1 verre de trop ton permis se i t lngunte me as bus pinde Que tnt dan vu Campagne 2004 de l Office f d ral de la sant publique 20 Rep re social No 64 f vrier 2005 uvez vous trop Vos proches boivent ils trop Certains de vos coll gues ont ils un probl me avec l alcool Et qu en est il des usagers que vous rencontrez dans le cadre de votre travail Pour vous aider r pondre ces questions apparemment simples mais que les tabous li es l alcoolisme emp chent de consid rer avec sang froid rien ne vaut des informations chiffr es assorties de conseils et consultables loin des regards compatissants En Suisse c
45. comportements d linquants diminuent mais pas leur consommation de drogue Ces r sultats proviennent de la premi re phase de suivi du projet supra La Libert 4 11 2004 La promotion de la jeunesse l OFAS Le Service de la jeunesse et le Secr tariat de la commission f d rale pour l enfance etla jeunesse CFEJ sont pass s de l Office f d ral de la culture l Office f d ral des assurances sociales OFAS Dans ce d partement la centrale pour les questions familiales devient le Centre de comp tences pour la politique de l enfance de la jeunesse et de la famille i Rens DFI T l 031 322 91 47 www ofas admin ch Les enfants notent les profs Les enfants sont capables de donner un avis valable sur le comportement des enseignants C est le r sultat d une tude men e Fribourg Le Profil interactionnel du stagiaire d incarner des mod les d identification pour des jeunes en difficult s Le Courrier 4 12 2004 Grand fr res ch meurs Une vingtaine de jeunes filles et de jeunes gar ons au ch mage ont rejoint d but d cembre une quipe de Grands fr res charg e de pr venir la violence et les incivilit s dans les trains r gionaux vaudois Cette exp rience pilote durera six mois Les jeunes ch meurs en question ont entre 20 et 35 ans Ils ont re u une formation sp cifique La Libert 7 12 2004 Souffrance des enfants pr coces L Association valaisanne de parents
46. cr ches est pr vue cette ann e Quant au placement de mineurs il s agira aussi de r com penser financi rement l effort des familles d accueil pour leurs prestations ducatives St phane Herzog ACTUALIT INVALIDIT Le Valais teste la r insertion professionnelle imm diate Le Valais conduit depuis un an une exp rience pionni re en Suisse Douze psychologues de l office cantonal de l assurance invalidit m nent des entretiens pr coces Objectif replonger les assur s au plus vite dans le monde du travail epuis un an l office cantonal de l assurance invalidit AI valaisan m ne une exp rience pilote r alisant des entretiens pr coces pour celles et ceux qui ont des chances de se reclasser dans le monde du travail Cette d marche part d un fait av r dans la r adaptation profes sionnelle plus vite on agit plus on poss de de chances de raccrocher les personnes en difficult au wagon des personnes actives Les experts de la cinqui me r vision de la loi sur l invalidit qui devrait aboutir en 2007 sont de cet avis La d tection pr coce et de suivi DSP constitue en effet l un des chapitres cl de cette nouvelle politique Et cette fois le Valais a devanc les inten tions f d rales D s l ouverture du dossier les centres r gionaux de placement dirigent les assur s concern s vers les psychologues de l office en question Un point de la situation est r alis et le projet
47. ct Pr Martine Daoust secr t grale de la SFA c o Princeps Editions 64 av du G n ral de Gaulle F 92130 Issy les Moulineaux T l 33 146 38 24 14 Les soins palliatifs en arc alpin compl mentarit s domcile h pital 2e colloque de soins palliatifs 18 mars Grenoble WTC Inscr COMM Sant 2e colloque alpin de soins palliatifs BP 33 F 33360 Latresne Bordeaux Today s reality Tomorrow s perspectives congr s international sur le r tablissement dans le cancer du sein 1 4 juin Ath nes Rens Hellenic Association of Women with Breast Cancer 21 23 Leosthenous str GR 18536 Piraeus T l 30 210 41 80 006 Addictions Formation l thique XXIIe journ es AMSP 30 septembre 1er octobre Sochaux Montb liard F Rens Assoc m dico sociale protestante francophone Paris T l 33 144 74 94 74 Ou Entraide protestante 47 rue de Clichy F 75009 Paris Handicap Handicap mental PLUS maladie mentale comment faire pour bien faire colloques cum niques francophones de pastorale sp cialis e 7 11 mars Clervaux Luxembourg Inscr Anne Lise Nerfin 4 bis ch des Hirondelles 1226 Th nex T l 022 349 61 23 Pour mieux agender Faites nous part temps des colloques s minaires etc que vous organisez sur un sujet social Dernier d lai de r ception des infos pour le No 65 mars 2005 10 f vrier Hospice g n ral Service de l information sociale c p 336
48. d enfants haut potentiel a t cr e il y a cinq ans Elle apporte aide et soutien aux personnes concern es par la pr cocit et son cort ge de souffrances opposition massive crises de pleurs troubles de l humeur exacerb s Les enfants surdou s sont ouverts aux th rapies et l humour T l 078 685 00 50 Wwww avpehp ch Le Nouvelliste 30 10 2004 PIS c est son nom permettrait aux l ves de Hyperactifs sous mieux comprendre le travail de l enseignant et la loupe de dissiper des malentendus Les ducateurs peuvent tirer profit du PIS www unifr ch ipg pis La Libert 07 11 2004 Alter connexion un projet pilote Pour aider des jeunes en rupture re tisser des liens sociaux le Centre de loisirs de Neuch tel a mis sur pied avec la collaboration du Bureau du d l gu aux trangers un projet pilote Alter connexion Cing mentors jeunes adultes ins r s socialement et professionnel lement sont charg s de faire le lien et Les parents d enfants hyperactifs sous la houlette de l Association suisse des parents enfant d ficit d attention et ou hyperactivit ASPEDAH se transmettent conseils et soutien Des r unions sont organis es en pr sence d un m decin et d un p dopsy chiatre Rens 078 689 96 77 Le Nouvelliste 04 11 2004 Sus aux abus dans le sport La violence sexuelle dans le sport est une r alit 3000 5000 enfants seraient L adoption dans
49. da L action sociale Un champ pour la recherche action conf rence 7 avril 20h Gen ve Rens CEFOC Centre d tudes et de formation continue de l IES T l 022 320 39 75 Nouveaux risques sociaux et politiques sociales 8 avril Friboug Inscr Pro Senectute formation continue c p 855 1800 Vevey La Suisse sociale l Europe sociale semaine sociale pour les 100 ans de la CSIAS 30 mai 1er juin Lucerne Rens Conf rence suisse des institutions d action sociale CSIAS p a Hochschule f r soziale Arbeit Werftstr 1 6002 Lucerne T l 041 367 48 98 www icsw socialswit zerland socialeurope org Education et p dagogie sp cialis es pour tous congr s suisse 2005 26 28 septembre Berne Rens Education sp cialis e 25 ch de Boston 1004 Lausanne T l 021 653 68 77 wWwww csps szh ch cong Travail social en temps de d solida risation sociale 4 novembre Berne Rens Cornelia Rumo Wettstein VeSAD Berne T l 079 639 20 02 Soci t Femme famille La solidarit l re de la globalisation conf rences publiques de la Chaire franco phone de travail social L Etat social et le d fi de la mondialisa tion 3 f vrier 17h15 e Les conditions de la solidarit 17 mars 17h15 Fribourg Uni Mis ricorde salle 3117 Rens Dpt Travail social et politiques sociales T l 026 300 77 80 Public priv vers un nouveau partage du contr le de la criminalit
50. de cette ville La commune de Kriens LU veut suivre cet exemple La Libert ATS 21 11 2004 Tutrices et tuteurs s associent L Association des tuteurs et tutrices officiels du Valais romand ATTO VR est n e en novembre dernier Rendue n cessaire par la prochaine r vision du Code civil qui va bouleverser les mesures tut laires elle a pour but de repr senter et d fendre les tutrices et tuteurs aupr s des diverses instances publiques et priv es et d assurer leur reconnaissance Elle organisera aussi des cours de formation pour ses membres Le Nouvelliste 21 12 2004 ENVIRONNEMENT SOCI T Plan te la trappe La revue Energie environnement distribu e deux fois par an dans toutes les bo tes aux lettres de Suisse romande a t sacrifi sur l autel des conomies budg taires de la Conf d ration N e il y a 15 ans Gen ve cette publication de qualit offrait des informations pratiques sur les moyens de r aliser des conomies d nergie La protection de l environnement co te trop cher Et sa destruction R cup rez les cartouches de toner La Croix Rouge suisse CRS a lanc une campagne de recyclage des modules de toner et des cartouches d encre d imprimantes On peut lui commander des conteneurs vides en carton ainsi que sous contrat leur enl vement La soci t Turbon recycle ces l ments et verse une contribution la CRS Rens T l 031 387 74 44 ou kathrin sterchi redcr
51. de reclassement d marre selon un plan de route pr cis La d marche permet aussi des rencontres Elle humanise l assurance invalidit qui prend d s lors un visage Dans la proc dure usuelle les gens n ont parfois aucun contact humain avec l AI durant plusieurs mois L les personnes conservent une image positive d elles m mes et un rythme de vie actif explique Marie No lle Besson une psychologue qui participe ce projet depuis le d but Cette dynamique agit donc comme un dopant Souvent les assur s appellent eux m mes des m decins ou des entreprises pour acc l rer la proc dure Par la voie classique un dossier peut en revanche tra ner longtemps jusqu deux ans avant d aboutir une mesure concr te Gr ce aux entre tiens pr coces quelques mois suffisent dans certains cas La touche humaine Le projet valaisan est n de la volont de la psycho logue Marie France Fournier coordinatrice de la r adaptation l office AI et du chef de r gion Jean Pierre Revaz Il faut dire que le Valais n est pas un excellent l ve en mati re de r insertion Selon une statistique de l OFAS la probabilit d tre b n fi ciaire de mesures de r adaptation en 2003 attei gnait 2 7 dans le canton Seul Gen ve fait moins bien avec un taux de 2 6 L exp rience qui avait d but dans le Bas Valais a t tendue tout le canton l t dernier De deux psychologues on est pass
52. douze M me s il est encore trop t t pour tirer un bilan chiffr de ce travail le ton est l optimisme la demande suit et les psychologues se sentent utiles Surtout ils ont le sentiment d apporter une touche humaine dans une machine AI m connue et mal consid r e Tout le monde s est impliqu se souvient Marie No lle Besson Motivation aidant chacun a accept une l g re surcharge de travail et le projet n a n cessit aucun investissement Traiter les probl mes de front Comme d autres mesures de la cinqui me r vision de PAI celle ci cherche des solutions et prend les probl mes de front Jos e Martin directrice adjointe des Institutions sociales suisses pour les personnes handicap es Insos se r jouit de l exp rience valaisanne Avec un b mol Ce n est pas tout de d pister et de r ins rer Il faut assurer le suivi pour viter que les gens ne perdent pied C est la cl de vo te du syst me D autant qu on r ins re plus difficilement les assur s souffrant de maladies psychiques et que la pr valence de ces troubles a fortement augment C est ce qui constitue la toile de fond de la cinqui me r vision de PAI Il s agit de r duire le trou de l AI 4 5 milliards la fin 2003 et de diminuer de 10 le nombre des nouvelles rentes La vitesse deviendrait alors un argument purement conomique Le ph nom ne est d j l uvre dans les ateliers prot g s o
53. e Cette action est fondamenta lement d mocratique dans la mesure o elle permet la libre expression et un change communi cationnel pluriel Beaucoup d offre peu de demande Ce n est cependant pas l avis de Pierre Bourdieu qui critique cette forme de d bat o les int r ts parti culiers en concurrence recevraient la m me consi d ration et o les participants se conformant un mod le id al de l agir communicationnel essaie raient de comprendre le point de vue des autres et de lui donner le m me poids qu leur point de vue propre Comment ignorer que la domination n est jamais absente des rapports sociaux de communication En effet toute l uvre du socio logue met en vidence que les in galit s dans l acc s au langage et la ma trise de ses formes constituent un facteur essentiel de discrimination sociale Bruno Tricoire est lui aussi critique Il estime que l exigence de neutralit du m diateur est un miroir deux faces l une repr sente le projet d une justice contractuelle dans les situations de crise l autre invisibilise la fiction juridique d un contrat qui prend pour tablies l quivalence et la commensu rabilit des parties prenantes et les assujettit une rationalit sociale qui laisse pendante qui neutralise donc la question du pouvoir Et c est peut tre l que le b t blesse les pr sup pos s de la m diation ne sont ils pas tro
54. e canton du soleil et de la modernit sociale va centraliser le placement de mineurs Les familles d accueil seront mieux reconnues u Tessin la question du placement des mineurs dans des foyers ducatifs ou des familles d accueil fait d bat Dans le syst me actuel quatre services diff rents sont habilit s appliquer ces mesures de protection Si cette division du travail entra ne une trop grande disparit des r ponses de la part des services placeurs elle laisse galement trop d espace la subjectivit dans le traitement des demandes Les familles les coles les autorit s ne savent pas toujours qui s adresser indique Ivan Pau Lessi chef du Service cantonal de la jeunesse Et de souligner quel point une bonne valuation des situations de crise avec un mineur est importante Auparavant quelques placements ont t motiv s par la n cessit de soutenir une famille alors qu une action sociale en milieu ouvert aurait t plus ad quate Une quipe pluridisciplinaire de l Ecole universitaire professionnelle de la Suisse italienne SUPSI a donc t charg e de passer le syst me tessinois au peigne fin Son enqu te publi e r cemment se base sur des interviews et sur une analyse des syst mes en place en Valais et en Lombardie Elle d bouche sur une s rie de recommandations 2 Rep re social No 64 f vrier 2005 Le canton est d abord invit centraliser les d cisio
55. entalit s Elle pourrait pourtant pour compenser la perte d influence du groupe r duit la famille nucl aire devenir le constat amiable de la vie quotidienne l arbre palabre modernis Diane Gilliard 1 Bruno Tricoire La m diation sociale le g nie du tiers Paris L Harmattan 2002 p 25 2 Pierre Bourdieu M ditations pascaliennes Paris Ed Seuil 1997 p 80 3 Bruno Tricoire op cit p 44 4 Daniela Gaddi M diation du conflit ou discipline du conflit notes critiques sur les pratiques de m diation in Esprit critique t 2004 vol 6 No 3 www espritcritique org 5 Pierre Bourdieu op cit p 99 6 Daniela Gaddi op cit Une intervention utile l o l motionnel pr vaut En principe la m diation peut s appliquer toute situation interpersonnelle conflictuelle Elle permet aux personnes de r gler leur conflit de mani re autonome sans d l guer un tiers le pouvoir de d cider des torts Mode d emploi n infirmier de nuit p re d un petit enfant ne peut plus dormir cause de la musique techno de son voisin Exc d il le frappe Ce dernier porte plainte Le procureur envoie le dossier en m diation les deux parties acceptent la d marche Au cours des entretiens o ils sont d abord re us s par ment les voisins peuvent s expliquer se parler en tant que personnes et non en ennemis d couvrir le r el de la vie de l autre Le jeune q
56. eprises d insertion s inspirent d exp riences qu becoises En octobre dernier plus de 200 personnes se sont retrouv es Montr al lors d une rencontre internationale consacr e aux entreprises d insertion Une vingtaine de Romands taient pr sents 1 8 Rep re social No 64 f vrier 2005 ne vingtaine de Suisses qui s occupent de r ins rer sur le march du travail des personnes marginalis es ou exclues de l emploi ont particip en octobre dernier Montr al une rencontre internationale des entreprises d insertion ED C tait l occasion d un change avec d autres professionnels actifs dans ce domaine belges fran ais qu b cois notamment Une recherche canadienne pr sent e Montr al donne des objectifs poursuivis par leur action une d finition particuli rement claire L insertion ou la r insertion sociale et professionnelle consiste faire en sorte que ces personnes puissent devenir autonomes d abord sur le plan personnel puis sur le plan social c est dire en lien avec leurs droits et devoirs de citoyen et leurs relations sociales Sur le plan professionnel cela vise surtout obtenir ou conserver un emploi qui leur permet de vivre dans des conditions d centes Pour les d l gu s suisses cette rencontre tait aussi l occasion d ob ir aux directives du Secr tariat l conomie Seco qui dans son dernier rapport affirme que les intervenants doivent
57. ersonnes en difficult aller au del du discours d intention 7 avril Yverdon les Bains Inscr ARPTH Centre romand de formation et perfectionnement 88 bis rte de la Clochatte 1052 Le Mont s Lausanne T l 021 653 86 22 Exclusion int gration L Europe grandit avec tous La voix du Quart Monde dans la lutte contre la pauvret et l exclusion conf rence 14 avril Lucerne Rebns Mouvement ATD Quart Monde La Crausaz 3 1733 Treyvaux T l 026 413 11 66 Etrangers Ethnopsychiatrie autrement vu autrement dit e Dela perte impensable au sens retrouv 25 f v 20h30 Gen ve audit Louis Jeantet Rens Assoc genevoise pour l ethnopsy chiatrie Dr F James T l 022 311 34 11 Assises de l int gration 30 avril Onex GE Rens Andr Klopmann secr taire g n ral du bureau genevois de l int gration T l 022 327 84 03 RENCONTRES L TRANGER Soci t Pacte social et d mocratie Les associations en mouvement Congr s de l UNIOPSS 29 31 mars Marseille Rens UNIOPSS 133 rue St Maur F 75541 Paris CEDEX 11 T l 33 153 36 35 00 Symposium international du mirco cr dit 10 juin Bonn D Rens Assoc romande de soutien OIKOcredit soci t coop rative cum nique de d veloppement 9 av Ste Clotilde 1205 Gen ve T l 022 328 46 70 Alcool et cancer rencontre de la St fran aise d alcoologie 17 18 mars Paris Conta
58. es femmes sont inscrits la Maison genevoise des m dia tions MgM ils uvrent dans les domaines de la m diation familiale sociale probl mes de voisinage des relations interpersonnelles dans le travail Ils sont th ra peutes de famille laborantine travailleurs sociaux juristes ou avocats sociologue infirmi res et poss dent tous une insertion professionnelle autre que la m diation Ils travaillent deux en co m diation Ils suivent une formation continue et une supervision garantissant la qualit de leurs prestations D autres m diateurs uvrent l Ecole des parents dans les offices confessionnels de conseil conjugal et familial Marcel Piccot se rappelle les d buts h ro ques de la Maison ceux et celles qui en sont l origine l ont port e bout de bras ses d buts en payant de leur poche les premiers loyers convaincus qu ils taient du bien fond de ce mode alter natif de r solution des conflits Devenue association en avril 1994 la MgM s tait ouverte en 1997 Une r cente association M diations veut promouvoir la m diation et regrouper ceux qui la prati quent Gen ve HA m Maison genevoise des m diations 40 rue du Stand 1205 Gen ve T l 022 320 59 94 M diations 8 rue Eynard D 1205 Gen ve M diation Gettyimages Un des buts du m diateur est que les gens arrivent nouveau s adresser la parole quitte tenir des p
59. est videmment aupr s de l Institut suisse de la pr vention de l alcoolisme qu il faut commencer sa recherche Sur www sfa ispa ch il est indiqu noir sur blanc qu une consommation sans probl me pour soi m me et son entourage devrait se limiter deux verres standard par jour 12 grammes d alcool pur par unit Exceptionnellement un adulte m le peut s offrir une soir e quatre verres standard Par exemple un verre de blanc deux verres de rouge et un digestif Mais sans prendre la route Les femmes boiront un peu moins En outre la consommation d alcool ne devrait pas d passer un verre par heure Voil pour les recommandations suisses pays o 400 000 personnes poss dent une descente haut risque et qui enregistre entre 2500 et 3000 d c s annuels dus l exc s de bouteille En France le nombre de d c s annuels li s l alcool s l ve 45 000 et le verre standard est valu 10 grammes d alcool pur Le nombre quotidien d unit s recommand sur www sante gouv fr par exemple est fix trois au maximum par jour et deux pour une femme Or ce seuil est d pass par une majorit de la population gauloise selon un rapport du Minist re de la sant cit plus bas Ces recommandations plus souples qu en Helv tie sont calqu es sur des normes publi es par l Organisation mondiale de la sant L Ispa avance des chiffres plus stricts de fa on garantir une plus grande
60. formation et inscription CSP Gen ve t l 022 807 07 00 CSP Vaud t l 021 320 56 81 E mail info csp ge ch Www csp ch 400 mat riel inclus 12 pers max 15 f vrier 2005 ARPIT et de perfectionnement T l 021 653 86 22 Fax 021 653 86 33 E mail arpih planet ch Mode d Fondation pour l acquisition et la certification des comp tences Journ e d tude L insertion professionnelle des personnes en difficult aller au del du discours d intention le jeudi 7 avril 2005 Yverdon les Bains Renseignements et inscriptions ARPIH Centre romand de formation Route de la Clochatte 88 Bis 1052 Le Mont sur Lausanne 26 Rep re social No 64 f vrier 2005 Agenda Rep re social No 64 f vrier 2005 RENCONTRES EN SUISSE Social La magie de l Humanitaire gala de la Croix Rouge genevoise en faveur de jeunes en situation pr caire 24 f vrier Gen ve h tel Crowne Plaza Rens Croix Rouge genevoise T l 022 304 04 04 6 8 de l ASPAS VAUD e R visions des assurances sociales un tournant dangereux 1er mars 18 20h Ouchy Lausanne h tel Au Lac Rens Claire Busch t l 021 825 35 31 claire busch omsv vd ch PNR 45 Les probl mes de l Etat social forum public de cl ture 11 mars Berne Rens Dr Christian Mottas secr t du PNR 45 Fonds national suisse Wildhainweg 20 3001 Berne www etatsocial ch f agen
61. i me pilier soient respect es De fa on g n rale dans toutes les affaires civiles il sera possible avec l entr e en vigueur de la modifi cation de la LPC de d poser une requ te en homologation de la convention de m diation aupr s d un juge conciliateur La m diation pourra Le juge et le m diateur facilitent aux parties le passage de la proc dure la m diation et inversement aussi tre initi e en conciliation Le projet de loi sur la m diation civile int gre encore la possibilit d interrompre la proc dure apr s l introduction de la demande devant le juge le temps de la m diation En termes juridiques on dit que le juge suspend l instance lorsqu il apprend la signature d un engagement en m diation Bien entendu il reste comp tent et actif pour traiter des mesures urgentes n cessaires au respect de l ordre public et du droit imp ratif en particulier dans le domaine de la protection des enfants mineurs Il n a cependant pas le pouvoir d intervenir dans le processus de m diation pas m me pour s assurer de l ind pendance de chaque partie dans son choix de faire appel au m diateur Homologation A la fin de la m diation qu elle ait chou ou que les parties soient parvenues un accord l instance est reprise Les parties peuvent convenir de retirer l action ou de requ rir l homologation de leur convention que le juge ne peut modifier sous r serve du respect de l ordre pub
62. il est demand aux personnes avec handicap d tre plus rentables et donc de produire davantage Comment faire interroge Yvan Rebord directeur de la Fondation St Hubert Sion o travaillent quelque 300 hommes et femmes Nous ne pouvons pas concur rencer l conomie priv e nos march s de niche sont peu rentables et nous composons avec des handicaps de plus en plus lourds C est la quadrature du cercle De ces trivialit s p cuniaires les psychologues de l office cantonal AI sont loin Ici ce sont les gens qui comptent en premier Marie No lle Besson Notre projet a t mis sur pied par des personnes qui n ont pas cette vision financi re Tant mieux si notre d marche co ncide avec un int r t conomique W Charles Pralong Rep re social No 64 f vrier 2005 3 ACTUALIT VIOLENCE Notre soci t pr f re les criminels aux victimes GLA E G rard Lopez est psychiatre sp cialiste en victimo logie et expert aupr s de la Cour d appel de Paris Rep re social l a rencontr lors du colloque organis en novembre dernier pour les dix ans du Centre LAVI de Gen ve Rep re social Viol attentat braquage Que se passe t il dans le psychisme quand on subit un v nement traumatique G rard Lopez Lors d un pareil v nement on est confront sa propre mort c est en cela qu il est traumatique et c est parfai tement intol rable puisque que no
63. ing o typiquement le mobbeur ne reconna t pas son action sont aussi refuser H l ne Assimacopoulos La m diation implique un changement de paradigme Pour l Association genevoise pour la m diation de quartier la pratique est ins parable de l engagement militant de ses membres Ses b n voles interviennent dans une optique citoyenne ond e il y a dix ans l Association genevoise pour la m diation de quartier AsM d GE intervient dans les conflits de voisinage Bien que s rieusement form s les m diateurs b n voles mettent leurs comp tences gratuitement au service de ceux qui veulent y recourir Si les techniques de l entretien de m diation sont les m mes qu la Maison des m diations l AsM d GE intervient dans une optique d engagement citoyen ses inter venants se consid rent au m me niveau et faisant partie de la m me soci t que ceux qui s adressent elle En effet l une des sp cificit s de l association est de chercher entretenir un r seau de relations de proximit et de participer la construction de liens sociaux aussi positifs que possible Transmettre l esprit de la m diation A la Jonction l AsM d GE participe la coordi nation de quartier qui r unit notamment les organismes sociaux les lotiers et quelques associa tions En plus de la pratique de la m diation l AsM d GE demande ses membres de s impliquer dans la vie de l association et dans
64. is Presses de la Renaissance 2004 296 p La Rue miroir des peurs et des solidarit s Laurence Roulleau Berger Paris Presses universitaires de France 2004 128 p Centre de documentation de l Hospice g n ral Ghislaine Tonascia Ledru 3 rue Ami Lullin 1204 Gen ve T l 022 420 53 61 E mail gtu ge ariane ch 22 Rep re social No 64 f vrier 2005 Enfance Jeunesse L Ecole des chances Qu est ce qu une cole juste Fran ois Dubet Paris Ed du Seuil La R publique des Id es 2004 96 p Famille Parler d amour au bord du gouffre Boris Cyrulnik Paris Ed Odile Jacob 2004 253 P Quand la famille s en m le Serge Hefez Paris Hachette Litt ratures 2004 310 p Serge Hefez Quand a famille s emm le Vieillesse Vieillesse et d pendances Alain Grand H l ne Bocquet Sandrine Andrieu Paris La documentation Fran aise 2004 116 p Sant L Accompagnement au soir de la vie Le r le des proches et des b n voles aupr s des malades Andr e Gauvin Roger R gnier Pr f du Dr Maurice Falardeau Montr al Les Ed de l Homme 2004 135 p Ethique des soins palliatifs Dominique Jacquemin Paris Dunod 2004 156 p Travail Mesurer et manager la qualit de service Bernard Averous Dani le Averous Paris Insep Consulting Editions 2004 157 p Un Si cle d emplois pr caires Anne Sophie Beau
65. is toutes insistent sur l obli gation de parvenir un certain taux de produc tivit Avec du personnel d encadrement sans formation sp cifique au d part puisqu il vient autant de personnes de l ducation et de lani mation socioculturelle que du monde technique ex chefs d ateliers Les encadrants sont presque aussi pr caires que les encadr s explique V ronique Magniny Sous pression ils doivent constamment rechercher des march s Cela provoque un puisement certain malgr la forte reconnaissance dont ils jouissent Dernier point ces entreprises offrent peu d emplois qualifi s et qualifiants part dans l informatique et ventuel lement dans la cuisine Clause de non concurrence La Suisse qui subventionne galement ce deuxi me march applique son gard le principe de non concurrence rappellent les d l gu es Lors du d p t d une demande d activit pour une entreprise d insertion la d cision est prise de mani re tripartite entre l Etat les syndicats les entrepreneurs mais lorsque l entre prise d insertion subventionn e devient rentable l activit peut lui tre reprise Dans un document de travail consacr aux entreprises d insertion genevoises Christophe Dunand pr cise Dans le contexte tr s lib ral suisse la crainte de la concur rence d loyale que pourrait induire l attribution de march s publics aux entreprises sociales freine toute politique active
66. istes de la sant Il est d sormais question en France de d fendre une consommation dite faible Fin d cembre 2004 une campagne originale a pour la premi re fois mis en sc ne les risques sanitaires li s la consommation r guli re et excessive d alcool C est aussi le th me d une tude qualitative de l Institut national fran ais de pr vention et d du cation pour la sant INPES sur les repr senta tions et les attitudes des hommes face l alcool Ces croyances mettent en lumi re la relation affective que les hommes entretiennent avec l alcool et leur difficult appr cier de mani re objective les risques sanitaires qui en d coulent St phane Herzog Tapez simplement Les hommes face l alcool Des tests pour boire intelligent Sur www raid blue ch un test en direct sur l volution de l alcool mie heure apr s heure est propos Vous serez sanctionn s par des bruits de verre bris en cas de d passement de la dose Si vous savez de quoi vous parlez en mati re de conduite et d alcool vous r pondrez sans probl me au quiz fourni par le Conseil suisse de la s curit routi re disponible sur www vsr ch La vision tunnel cons cutive un abus de boisson n est donc pas une impression de manque de lumi re mais correspond une r duction de votre champ de vision lat ral Ne manquez pas le site de l INPES www inpes sante fr qui est dot d un menu interactif amusant Il
67. lic et du droit imp ratif Si l accord est complet l homologation prend la forme d un jugement S il n est que partiel l instance reprend sur les points restant litigieux Recours possible Le juge peut refuser l homologation de la convention si elle ne respecte pas l ordre public ou le droit imp ratif Il doit alors donner pr ala blement l occasion aux parties de modifier les termes de leur convention dans le d lai de trente jours Il est encore possible de recourir contre le refus d homologation Francine Rieker Varin 1 Art156 et ss LOJ L art 139 al 3 CCS ne permet ni aux D m diateurs ni aux conseillers conjugaux d tre t moins dans un divorce ec Pour approfondir la question lire le dossier dans ce num ro ainsi que Martine Chenou et Jean Mirimanoff La m diation civile ou m ta judiciaire Pour une nouvelle synergie et contre la confusion des genres in SJ 2003 II 271 4 Art 71 A du projet de modification de la loi sur la proc dure civile projet LPC 5 Art 71B projet LPC Art 115B al 7 du code de proc dure p nale CPP 7 Art 156 LOJ Voir aussi le projet de loi o sur la m diation civile d pos le 12 f vrier 2003 PL 8931 expos des motifs p 14 26 et r f cit es 8 C est le m diateur selon ses r gles d ontologiques qui pourra cas ch ant d cider d interrompre la m diation s il s aper oit qu une des parties n a pas la
68. lidit Il s agit d sormais de miser sur ce que le collaborateur peut r aliser et non sur ce qu il ne peut plus effectuer L important est qu il reste dans le circuit du travail ne serait ce que deux heures par jour D autant plus que les assur s souffrant de troubles psychiques sont plus difficiles r ins rer De m me d tection et pr vention sont essentielles pour les jeunes hant s par le suicide Fort heureusement la mobilisation de l entourage des enseignants et des proches s est organis e depuis peu et l information sociale y joue un r le capital Savoir d coder le langage de ces jeunes en souffrance est primordial afin qu ils retrouvent la confiance perdue Il devient urgent de r fl chir la pr vention et d innover dans ce domaine car les maladies psychiques tissent leur toile sournoi sement Alexis Carre chirurgien et physiologiste fran ais avait malheu reusement vu juste dans les ann es 30 A force de techniciser la m decine et de d couper le corps en tranches auscult es par des sp cialistes nous avons vinc ou minimis les maux de T me Qui renaissent de leurs cendres dans la version la plus aigu Fran oise Debons Minarro 1 Alexis Carrel L homme cet inconnu Lonrai Plon 1935 380 p Prochain dossier L thique du travail social dans l asile Rep re social No 64 f vrier 2005 1 ACTUALIT MINEURS Le Tessin revoit son syst me de placement L
69. lire la lumi re de r v lations tardives et de la confronter certaines th ories Fort heureu sement de tels cas de violence et de s vices restent assez rares Cependant d autres cas moins graves se rencontrent fr quemment Nous nous devons en tant que professionnels de l ducation d tre attentifs pr venus et form s revendique l auteur La loi oblige les professionnels signaler les cas de mauvais traitements dont ils ont connaissance mais combien d entre eux sont ils arm s pour affronter pareille situation FD M Pap et sa maison de retraite Les d mocraties occidentales g n rent une proportion croissante de personnes g es mais le th me de la vieillesse et des maisons idoines effraie A vrai dire l ouvrage de Thierry Darnaud psychomotricien fran ais n est pas de nature rassurer Le tableau qu il offre des maisons de retraite laisse appara tre un univers o le contrat sanitaire aboutit souvent une chosification de la personne g e Or quand la logique de la prise en charge crase la prise en compte de la volont de la personne g e une dynamique dangereuse est l uvre ouvrant la porte de mauvais traitements C est ce que nous explique avec ses mots Pap pensionnaire fictif cr par l auteur Ses r cits permettent au lecteur de d couvrir le quotidien d une personne g e dans une maison de retraite L les attentes des blouses blanches ne
70. litiges de succession ou encore les probl mes li s des contrats de dur e comme le bail l assurance ou le travail constituent des conflits susceptibles de trouver une issue par la voie de la m diation si l int r t des parties pr server leurs relations pour lavenir le commande Le juge est tenu de renseigner les parties sur la m diation Il doit leur donner un temps de r flexion au maximum de trente jours et peut leur proposer le nom d un m diateur ou d une institution de m diation si elles le demandent Le recours la m diation en cas de litige pr sente le grand avantage pour les parties de ne pas avoir tenir compte du formalisme n cessaire la bonne application du droit En d autres termes elles sont assur es de pouvoir parler sans que leurs paroles n aient de cons quences dans la proc dure et avec l espoir qu une solution leur litige sera trouv e entre elles avec l aide bienveillante d un tiers D ailleurs le projet de loi relatif la m diation civile pr voit que 1 Le m diateur n intervient pas dans la proc dure 2 Le juge n intervient pas dans le processus de m diation 3 _ Le juge et le m diateur facilitent aux parties le passage de la proc dure la m diation et inversement et qu au plan p nal quelle que soit l issue de la m diation nul ne peut ult rieurement se pr valoir devant une autorit p nale de ce qui a t d clar devant le m diateur p
71. ment attrayante pour un quelconque op rateur conomique L id al persiste et veut durer Pourtant l id al reste d finie comme un processus de cr ation et de r paration du lien social et de r glement des conflits de la vie quotidienne la m diation est riche de possibles Achille Grosvernier en est convaincu On est dans un discours social tellement individualisant qu il n y a pas de place pour l autre S il y a vitement du conflit l autre n est pas l il quivaut z ro S il y a recours la comp tition au tribunal l autre est annul il quivaut aussi z ro Or la logique de l annulation de l autre n est pas possible dans le divorce par exemple La m diation offre une situation o l humain est au centre Mais cela exige de mettre en place un changement de culture Jean Pierre Bonaf Schmitt confirme La m diation est un moyen de socialisation L important n est pas le nombre de conflits g r s mais le nombre des m diateurs qui recr ent du lien social dans les quartiers Les techniques de gestion des conflits en vogue ne sont pas l aspect principal La m diation est une contre culture dans notre soci t ce qui explique qu une personne sur deux refuse la m diation Pourtant des tudes montrent que toutes les personnes pass es en m diation reviennent Et il se prend r ver Aujourd hui la m diation ne fonctionne pas elle n est pas int gr e dans les m
72. ment en pr pa ration Dans les cantons de Neuch tel et de Vaud les codes de proc dure contiennent des normes sur la m diation en mati re de divorce sur requ te partielle qui permettent au juge du divorce d encourager les parties faire appel au m diateur dans ce seul cadre R glement l amiable La loi d finit les liens et l ind pendance existant entre le processus de m diation et le r glement judiciaire d un litige L introduction de la m diation dans la loi donne aux magistrats une base l gale pour proposer aux parties d y recourir L article 115 B du code de proc dure p nale genevois stipule ainsi son premier alin a que le procureur g n ral peut requ rir une m diation en faisant appel un m diateur p nal au sens des articles 156 et suivants de la loi sur l organisation judiciaire du 22 novembre 1941 Il en informe les parties en cause ou leur conseil par crit en pr cisant la port e de la m diation Dans le domaine du droit civil galement dans toutes les causes qui leur paraissent de mani re g n rale de nature faire l objet d une m diation les juges conciliateurs et les tribunaux peuvent proposer aux parties de r soudre l amiable leur litige gr ce au concours d un m diateur Outre les litiges relevant du droit de la famille comme les cas de rupture entra nant l obligation de r gler le sort des enfants ou les questions p cuniaires les relations de voisinage les
73. n es selon lui mettre les pauvres au pas On pourra trouver que l auteur exag re r cuser ses positions politiques radicalement anti lib rales Il n emp che Il faut lire ce livre D G et sa maison de retraite Ragga canis s sur le quoridien Lseery Drarmomd es de og Ce r lka Le nouveau gouvernement D voilement Un ducateur confront l nigme de la maltrai tance en milieu familial Jose Barber Lausanne d des sentiers 2004 127 p Pap et sa maison de retraite regards crois s sur le quotidien Thierry Darnaud Lyon d Chronique sociale 2004 207 p Punir les pauvres Lo c Wacquant Punir les pauvres Le nouveau gouverne ment de ins curit sociale Marseille Agone 2004 347 p Rep re social No 64 f vrier 2005 21 SOCIAL EN LECTURE Le Centre de documentation de l Hospice g n ral vous propose ses nouveaut s Social Coh sion sociale Une approche observationnelle Bertrand Roehner Paris Ed Odile Jacob 2004 371 P Du travail social au travail ensemble Le partenariat dans le champ des politiques sociales Fabrice Dhume Paris Ed ASH Groupe Liaisons 2001 206 p Environnement Economies choisies Echanges circulations et d brouille No l Barbe Serge Latouche Paris Ed de la Maison des sciences de l homme 2004 209 p Les Interdits fondements de la libert Michel Fize Par
74. nal R sultats mitig s La m diation civile et la m diation p nale sont cependant distinguer l une de l autre En effet la proc dure p nale ne laisse pas la conduite de la proc dure aux parties Le Minist re public est lui m me partie la proc dure Or c est ce dernier qu incombe l initiative de proposer une m diation Il ne le fera pas lorsqu il existe un fort int r t public la r pression Dans la m diation p nale l autorit judiciaire peut d l guer au m diateur un peu de la puissance publique en le chargeant de g rer en sous traitance une partie du contentieux p nal L accord des parties est en outre n cessaire Il sied de relever que la m diation p nale n a jusqu pr sent pas donn les r sultats escompt s Il faut dire que la charge motionnelle est parfois tr s forte et le besoin de condamnation souvent imp ratif pour que la victime puisse ensuite aussi se reconstruire comme cela s av re fr quent dans le domaine des agressions sexuelles Une tape impos e La m diation civile appartient aux parties elle est du domaine priv Elle peut d ailleurs intervenir avant m me toute proc dure Elle est distinguer de la conciliation si la conciliation vise galement trouver une issue au litige opposant les parties sans que ce qui aura t dit lors de l audience puisse tre utilis dans la suite de la proc dure elle reste Gettyimages Art 71B projet
75. ndard variant de 180 210 heures Depuis 2003 la France conna t un dipl me d Etat en m diation familiale L Universit de Lyon II propose un master en deux ans de m me que l Institut Kurt B sch IUKB Sion qui d livre un master europ en de m diation et un dipl me universitaire de m diation vocation profes sionnalisante D G Rep re social No 64 f vrier 2005 7 La m diation est diff rencier de la n gociation qui tend de fa on souvent informelle un accord pour construire des relations ou mettre fin un conflit de la conciliation o l on tente de rapprocher des points vue l aide ou non d un tiers conciliateur de l arbitrage o un tiers impartial tranche apr s examen des avis des deux parties M diation Rep re social No 64 f vrier 2005 rares en Suisse romande par exemple et les pros ont peu de clients Et partout en Europe on observe que les personnes pouvant user avec profit de la m diation l ignorent ou m me s en d tournent M me la m diation familiale n est pas vraiment entr e dans les moeurs affirme Laura Cardia Von che La preuve On est contraint de la rendre obligatoire De fait la m diation familiale stagne Elle observe aussi la grande agitation des m diateurs pour se faire reconna tre l enthou siasme qui gagne le syst me judiciaire genevois Mais en m diation p nale il y a un ca
76. nente Quant aux auteurs de viols ou d actes de p dophilie ils subissent en prison une sorte de double peine Je me suis plaint parce que mon lit tait d fait apr s une fouille ndlr on m a r pondu que j avais encore de la chance de ne pas avoir retrouv mes affaires entass es dans un coin de la cellule crit Michel Tous les t moignages recueillis par Sandra Udriot voquent un sentiment permanent d humiliation D s que tu es prisonnier tu es humili r sume Etienne braqueur anarchiste interrog la maison genevoise de semi libert Le Vallon Les fouilles au corps sont particuli rement mal v cues Ils te foutent poil apr s chaque visite de l ext rieur raconte le m me d tenu propos de son long s jour Bochuz On d couvre aussi qu en l absence de contacts physiques les sens des d tenus s atro phient Je pense que le toucher a t compl tement massacr puisque je ne suis pas devenu p d en prison explique Etienne L estimation des distances est affect e en raison de horizon ferm L ouie est d rang e Tout bruit nouveau inqui te dit un autre d tenu Un d sert de tendresse Dans un certain sens les femmes de prisonniers pourraient demander des dommages et int r ts l Etat parce qu il les prive d une vie sexuelle et affective lance Sandra Udriot Elle n a pas h sit demander aux prisonniers de parler de sexe et s est int ress
77. ns de placement partir d une seule structure soit un service pour les mineurs qui devra rapidement tre mis sur pied Actuellement environ 250 jeunes se trouvent plac s dans des internats et 120 au sein de familles Mais ces situa tions rel vent tour tour de la jeunesse de la psychiatrie de la justice ou d un service psycho social pour adultes et mineurs Le syst me n est pas tr s efficace admet Ivan Pau Lessi Le rapport de la SUPSI ne dit pas autre chose La d cision de sortir un jeune de sa famille pour le placer dans un foyer ou une famille d accueil ne peut tre laiss e seulement la subjectivit d une personne ni conna tre de r ponse valide dans l absolu elle doit tre prise en fonction de crit res de base partag s par tous les acteurs D ici 2006 un service sp cialis devrait donc s occuper de l valuation et du suivi de tous les placements de mineurs dans ce canton Placements en ligne Les entretiens r alis s ont aussi montr que les travailleurs sociaux perdaient du temps trouver des lieux de placement et que par ailleurs personne n tait capable de conna tre l tat r el des besoins Un site Internet ouvert aux institu tions et aux partenaires sorte de bourse du placement permettrait de conna tre en temps r el l tat des demandes individuelles ainsi que l offre en lits dans des familles ou des foyers L id e a plu au D partement de l action sociale te
78. ns qui retrouvent une place sur le premier march du travail Les crit res d admission dans ces programmes sont larges un statut l gal au Qu bec est une condition absolue puis chaque entreprise a sa propre valuation du candidat Par exemple pr cisent les d l gu es genevoises le r parateur d ordinateurs cherche des gens par petites annonces s adressant toute personne jeune et sans emploi Il recrute aussi les primo demandeurs tout juste sortis de l cole C est pour ces derniers l occasion d une formation ils peuvent se retrouver dans la r paration l invention mais aussi la gestion du stock la vente etc Rentabilit impos e Dans tous les pays pr sents au Forum les entre prises d insertion sont tenues des crit res de rentabilit dans des proportions variables En France elles b n ficient de 20 de subvention les 80 restants doivent tre autofinanc s Au Qu bec le rapport est 50 50 Cela implique aussi videmment que la d mocratie dans l entreprise n est pas le souci premier des entrepreneurs Certains cependant consultent leurs comit s d entreprise et leur conseil d administration Car comme l expliquent certaines associations on met les gens au travail on les pr pare retourner sur le march de l emploi ce qui n cessite que nous soyons autoritaires D autres en revanche y voient l occasion pour les employ s de s ouvrir d autres id es Ma
79. ns regarder les racines d un conflit ce n est pas viable 5 Des conflits existent aussi dans nos r gions Ils sont sociaux d int r ts de valeurs m me s ils s expriment pacifiquement La tendance actuelle en Europe est de gommer la dimension sociale des conflits Ceux dici comme ceux d ailleurs Ils ne sont plus pos s en termes d acc s in gal aux ressources par exemple ou de riches et de pauvres C est une d politisation de l injustice sociale les injustices sont traduites en termes culturels psycho logiques ou en termes de mauvaise communication Mais quand l un a tout et l autre rien ou pas grand chose le fait de commu niquer ne va rien r soudre Croire que tout probl me est soluble dans la communication en occulte les raisons profondes Faut il laisser merger les conflits les reconna tre Ils sont l qu on le veuille ou non Le mieux videmment est de les assumer Mais je doute que quiconque soit capable de les teindre sans aller aux racines Cela dit les Afghans continuent recourir leurs m canismes anciens de m diation Dans cette soci t existent des syst mes tribaux bas s sur la g n alogie Lorsqu un conflit intervient entre deux tribus les Afghans font appel des arbitres les sayyed Descendants du proph te ce titre capables de transmettre la b n diction divine ils n ont pas de pouvoir politique Ce sont des m diateurs ext rieurs
80. nts et d amis de personnes mentalement handicap es milite pour l int gration scolaire des enfants Elle a publi une plaquette qui d fend cette option et r pond aux questions soulev es par une telle entreprise Insieme 7 rue de la Gabelle 1227 Carouge T l 022 343 17 29 Aigues Vertes vieillit En quarante ans les personnes handicap es mentales ont gagn plus de trente ans d esp rance de vie Aigues Vertes village o vivent 88 r sidents de 18 82 ans en fait l exp rience Ses locaux ne r pondant plus aux besoins de personnes vieillissantes la fondation s est lanc e dans un vaste projet d agrandissement d adaptation et de r novation La Tribune de Gen ve 15 11 2004 Plus autonomes Les Etablissements publics socio ducatifs EPSE ont inaugur un appartement qui doit permettre des personnes en situation de handicap mental mod r de faire l appren tissage d une vie plus autonome voire de voler de leurs propres ailes par la suite Ce type de logement est inspir des Wohnenschulen cr es par Pro Infirmis en Suisse al manique Le Courrier 24 11 2004 Handicap mental et maltraitance Des actes de maltraitance en institution ont t r v l s par un reportage t l vis et plusieurs plaintes ont t d pos es aupr s de l organisme cantonal de surveillance Des mises au point parues dans la presse rel vent qu avec la diminution des moyens financiers la fatigue du personnel augmente Les
81. olisme ou la d pression C est probablement exag r mais la description fait mouche Sortir de la spirale de l isolement Sandra Udriot voque plusieurs pistes pour sortir de cette spirale de d socialisation Elles visent toutes l ouverture de la prison sur le monde et louverture du monde sur la prison Et elles abouttisent l utilit de f miniser la prison La cr ation de maisons de rencontre extra muros est mise en avant Elle permettrait aux familles de se retrouver le temps d un week end La jeune travailleuse sociale pl biscite aussi la r alisation de parloirs sexuels Elle d fend enfin l affectation dans les prisons de plus de femmes surveillantes Quand je repense mon travail de dipl me et sa d fense je m aper ois que le message de dignit qu il v hicule n a pas t vraiment relev Les jur s trois hommes ndlr attendaient plut t du concret estime un brin d ue l auteure de cette recherche Une aum ni re de Champ Dollon conclut sur une note d espoir Les gardiens re oivent une formation depuis une certain nombre d ann es je pense que cela a contribu ce que les rapports soient plus corrects j entends il y a davantage de respect de la part des surveillants l gard des d tenus St phane Herzog La peine est une privation de libert pas de la vie Rep re social D o vient cet int r t pour la prison Sandra Udriot A l ge
82. omande 26 mars 2 avril St Cergue VD Inscr Ligue genevoise contre le rhumatisme 22 rue Merle d Aubign 1207 Gen ve T l 022 718 35 55 Caf de Parents e Belle m re ex mari demi fr re quelle place pour chacun 8 mars 20h Gen ve Caf Plaine Lune 14 bis av du Mail Rens Ecole des Parents T l 022 733 12 00 www ep ge ch Devenir m re le bonheur obligatoire conf rence pour les 100 ans de l cole du Bon Secours 17 mars 20h Gen ve CMU Rens Haute cole de sant Gen ve HEDS t l 022 346 54 11 La politique familiale dans quel but forum Questions familiales 2005 14 juin Berne Rens Comm f d de coordination pour les questions familiales T l 031 424 06 56 EKFF bsv admin ch Vieillesse Cuisine en solo ateliers de recettes simples et rapides 17 f v ou 3 mars 9h 14h Gen ve CAD Inscr Centre d animation pour retrait s CAD 22 route de la Chapelle 1212 Grand Lancy T l 022 420 42 80 Docteur j ai mal partout Est ce du rhumatisme conf rence 22 f vrier 15h Grand Lancy GE Rens Centre d animation pour retrait s CAD 22 rte de la Chapelle 1212 Gr Lancy T l 420 42 80 Dignit de la personne g e en EMS conf rence l occasion de l AG de l APAF 1er mars d s 18h30 Gen ve 14 av du Mail Rens Association pour la d fense des personnes g es en EMS et de leurs familles APAF 12 due des Gares
83. on un rapport de l Observatoire suisse de la sant Les Helv tes de moins de 35 ans sont plus fragiles psychiquement que les travailleurs trangers Les jeunes connaissent le ch mage parfois m me avant leur premier emploi r mun r Et que dire des chiffres alarmants du taux de suicide chez les moins de 25 ans Triste bilan pour un pays 1 industrialis qui fournit pourtant la majorit toit travail et nourriture Mais ces trois l ments ne suffisent plus assurer le bien tre La course la performance l obsession du rendement court terme le durcissement des conditions de travail et la menace du ch mage fragilisent les employ s Selon le psychiatre genevois Gilles Godinat le stress l puisement les troubles du sommeil sont de plus en plus fr quents 44 de la population active d nonce ainsi une forte tension au travail En outre l explosion du nombre de rentiers l assurance invalidit inqui te D une part parce que les allocataires sont toujours plus jeunes et d autre part par ce qu on y d nombre de plus en plus d affections psychiques trois fois plus qu il y a quinze ans Selon l Office f d ral des assurances sociales 34 des b n ficiaires d une rente sont devenus invalides la suite d une maladie psychique D s lors que faire La d tection pr coce s impose de plus en plus notamment dans le cadre de la 5e r vision de la loi f d rale sur l assurance inva
84. ondait largement sur cette vidence que rappelle Bruno Tricoire Nous sommes tous m diateurs d s que nous nous effor ons de vivre en bonne entente avec les autres et de passer les compromis n cessaires toute communication bref de souscrire l id al tol rant et consensuel de notre modernit Partie de ce qu on nomme aujourd hui la soci t civile elle tait pratiqu e par des b n voles issus d associations ou par des professionnels du social soucieux de trouver des solutions pacifiques aux conflits rencontr s dans le cadre de leur travail C est dans les ann es 70 aux Etats Unis qu appara t la m diation familiale dans le but d clar de d sengorger les tribunaux La conciliation p nale appara t dans les ann es 80 sous l impulsion conjugu e de magistrats et de mouvements associatifs Selon Laura Cardia Von che sociologue l Institut de m decine sociale et pr ventive de Gen ve sp cialiste de la famille la m diation familiale en Suisse commence partir du malaise de travailleurs sociaux charg s dans les cas de divorce de mener des enqu tes sociales pour les tribunaux Le besoin s en fait sentir en relation avec la modification de la loi sur le divorce de 1975 qui introduit le consentement mutuel Plus accessible cette proc dure part de l id e que les divor ants sont m me de r gler leurs probl mes Confront s aux comportements conflictuels des conjoints au moment de d fini
85. oss ch Caisse maladie unique initiative aboutie L initiative pour une caisse maladie unique et sociale a abouti Elle sera donc soumise au vote populaire Lanc e par treize organi sations elle a pour but d instaurer une caisse maladie sans but lucratif pour toute la Suisse dont les primes seraient fix es en fonction de la capacit conomique des assur s Le Courrier 10 12 2004 Economie sociale et solidaire Le compte rendu des Premi res rencontres de l conomie sociale et solidaire de la r gion genevoise qui ont eu lieu novembre 2004 est disponible en ligne L association ponyme APRES lance un appel aux organisations qui voudraient encore s inscrire sur son portail APRES p a 8 rue Viguet 1227 Les Acacias www apres ge ch Recyclez vos portables Les H pitaux universitaires de Gen ve s associent la d marche de Solidarcomm en mettant disposition de leur personnel des pochettes pour y recueillir les vieux t l phones portables Leur recyclage donne du travail R alise entreprise de r insertion Terre des hommes re oit 5 francs par appareil et des personnes du Sud acc dent la t l phonie mobile moindre co t www terredeshommes ch Pulsations janvier 2005 ENFANCE JEUNESSE Proc dures onusiennes La derni re livraison de Codapement v tre le journal du Centre de conseil et d appui pour les jeunes en mati re de droits de l homme contient un dossier sur les
86. our d linquants mineurs en Suisse Cette structure est destin e des jeunes de 7 18 ans Il appara t que dans plus de 50 des cas de d linquance non violente les int ress s souffrent de troubles psychiques Le Centre proposera des th rapies et r alisera des expertises pour le compte de la justice La Libert 1 12 2004 FAMILLE P dopsychiatrie d bord e En h pital ou en priv les p dopsychiatres sont d bord s Pour combler ces lacunes le Centre valaisan de psychiatrie de l enfant et de l adolescent ouvert en 2002 Sierre mise sur la formation Les jeunes en crise devront encore patienter quelques ann es avant d avoir disposition une structure de prise en charge efficace Le Nouvelliste 26 11 2004 VIEILLESSE Savoirs g rontologiques Le programme 2005 des formations continues offertes par le secr tariat romand de Pro Senectute est paru sous le titre de Savoirs g rontologiques Il s est notamment attach la contribution d minents sp cialistes de France et du Qu bec Disponible l adresse c p 844 1800 Vevey T l 021 925 70 10 Animateurs pour a n s La profession d animateur pour personnes g s commence int resser les hommes A Fribourg la Croix Rouge vient de remettre quatre dipl mes sur 30 des messieurs Cette formation implique plus de 200 heures de cours La Libert 15 12 2004 Lieux de vie pour a n s La F d ration genevoise des tablissement m dico soci
87. our le Ch que emploi Le syst me permet aux employeurs de payer les assurances sociales des personnes qui effectuent des travaux de proximit tels que m nages gardes d enfant ou jardinage Le ch que sera administr par l Entraide protestante EPER en collaboration avec la Ville de Lausanne et le canton Rens EPER t l 021 613 40 84 www cheques emploi ch Vous employez une personne pour des travaux chez vous EPER amp EXCLUSION INTEGRATION SOCIALES Respect des musulmans Les musulmans de Suisse sont souvent la cible de g n ralisations abusives et d attitudes discriminatoires estime la Commission f d rale contre le racisme CFR La CFR conclut l utilit d un d bat public sur la place de l Islam en Suisse Elle cite comme solutions la formation d imams ou un enseignement religieux dans les coles publiques www ekr cfr ch Nouveaux locaux de l UMSCO A Gen ve l Unit mobile de soins communau taires a inaugur de nouveaux locaux juste au dessus du Club social Rive gauche qui accueille des personnes d saffili es L UMSCO soigne des personnes en situation pr caire dont de nombreux clandestins et sans papiers Parmi ceux ci une majorit de femmes sud am ricaines Le Courrier 13 11 2004 Rep re social No 64 f vrier 2005 2 5 Nouvel abri d urgence Face la saturation des lieux d h bergement d urgence pendant l hiver la Ville de Gen ve a ouvert un nou
88. p utopiques Ne partent ils pas d une vision id alis e des rapports r els En effet tout irait bien au royaume de la m diation s il n y avait pas un os et de taille les candidats au processus ritualis sont Les nouveaux ing nieurs de la m diation Actuellement on distingue de plus en plus les fonctions de m diateurs et d ing nieurs de la m diation Jean Pierre Bonaf Schmitt a cr VAssociation m diation Lyon AMEDIL regroupant 13 centres de m diation Les m diateurs hautement qualifi s avec masters re oivent des mandats des municipalit s de la r gion pour mettre sur pied des structures en recrutant et formant des m diateurs b n voles en 30 heures Au programme m diation versus n gociation r gles de d ontologie ainsi que diverses techniques telles que processus de la m diation rituel par des jeux de r les des simulations r daction d accords etc C est un exemple d ing ni rie de la m diation L Universit de Lyon II dispense une formation compl te en m diation inter pluridisciplinaire elle touche notamment la socio logie la psychologie au droit Elle aborde deux types de m diation la gestion des conflits et la socialisation Jean Pierre Bonaf Schmitt enseignant et chercheur dans cette facult pr cise Au d part tous les m diateurs taient form s en 40 heures En 1992 le Forum europ en de la m diation familiale a propos un sta
89. proc dures onusiennes en lien avec les Droits humains Des tableaux r capitulent les mandats par pays et par th me De quoi se familiariser avec la recherche de justice dans le monde CODAP c p 6041 1211 Gen ve 6 T l 022 735 93 94 www codap org Protection des enfants L Association suisse pour la protection de l enfant ASPE lance d s 2005 et pour trois ans une grande campagne de pr vention de la violence sexuelle envers les enfants et les adolescents But sensibiliser et secouer l opinion apporter de l aide et gagner cette cause le plus grand nombre de personnes Parall lement des actions de port e nationale l ASPE pr voit de r aliser localement des projets concrets respectant les sensibilit s propres chaque culture www fais gaffe ch Jeunes en crise L Institut suisse de pr vention de l alcoolisme et des toxicomanies ISPA estime que la tendance des jeunes fumer s enivrer ou consommer du cannabis a subi une hausse de 10 depuis 1998 Les jeunes Suisses se placent au sommet des utilisateurs de cannabis en Europe aux c t s des Anglais et des Espagnols Pour l ISPA les jeunes en question ont un besoin urgent d un soutien sp cialis WWww sfa ispa ch Rep re social No 64 f vrier 2005 23 Jeunes en crise bis Une tude de l Office f d ral de la sant publique montre que parmi les jeunes risques qui ont b n fici d un programme de pr vention ad quat les
90. r la garde des enfants et le montant d une pension les travailleurs sociaux avaient besoin de repr ciser leur champ profes sionnel Ils avaient aussi besoin de r fl chir sur la rupture des liens cause de souffrance surtout pour les enfants La m diation familiale permet aux parents de trouver une solution afin que les enfants puissent garder le lien avec chacun d eux et que cette solution soit mieux appliqu e que si elle tait ordonn e par un juge C est ainsi que cette pionni re a particip la fondation en 1996 du Groupement pro m diation GPM qui a pour but la promotion de la m diation en Suisse romande et qui continue organiser des formations g n ralistes Mont e en puissance Mais les temps ont chang Depuis ces premi res exp riences partout aux Etats Unis et en Europe on observe une mont e en puissance des offres de m diation professionnelle et b n vole une multi plication de ses secteurs d application Elle se d veloppe dans tous les domaines de la vie sociale famille quartier entreprise h pital etc o des conflits peuvent clater entre des personnes Les autorit s politiques n h sitent pas subventionner des Maisons de la m diation installer des m diateurs dans les administrations dicter des lois instituant la m diation dans des domaines civil et p nal relevant jusque l des tribunaux voir article p 9 10 Ainsi elle se pr sente comme p
91. remarques pour adapter cette plate forme vos besoins www educationsante fr ch Contre la violence conjugale Le gouvernement fribourgeois a annonc la cr ation d une commission charg e de lutter contre la violence conjugale en hausse de 21 entre 2002 et 2003 avec pr s de mille appels la police Ce nouvel organe doit trouver des mesures concr tes pour lutter contre ce fl au II sera dirig par une repr sentante du Bureau de l galit et un membre de la police La Libert 25 11 2004 B n volat en r seau Caritas lance un projet de mise en r seau de toutes les associations but socio caritatif qui emploient des b n voles afin de potentialiser la collaboration de ces forces La liste des ces organismes se trouve sur www benevolat fr ch La Libert 4 12 2004 Calendrier Feuille de tr fle Le calendrier de la Feuille de tr fle le journal des gens en rade Gen ve est sorti de presse II accompagnera les lecteurs de ses pens es et de ses illustrations tout au long de l ann e 2005 Il est vendu la cri e un franc ou plus selon votre bon c ur Rens Carrefour rue t l 022 310 22 75 Police sociale La commune luceroise d Emmen a engag un ancien policier comme inspecteur social II aura pour mission de combattre les abus dans l aide sociale II v rifiera notamment tout changement de situation pour ses b n fi ciaires Cette nomination r pond une motion de l UDC aupr s du parlement
92. romesse de r ponse des probl mes de communication de r gulation des crises et des conflits et m me comme r ponse des probl mes de violence et d exclusion sociale Cette explosion des offres de m diation s est progressivement accompagn e d un processus de formalisation et de standardisation afin de correspondre des contextes plus sp cifiques tels que la justice l ducation la r solution de conflits dans des quartiers r put s difficiles etc La n cessit de l enseignement s est aussi fait sentir par rapport l inflation des m diations pour donner une certaine coh rence et favoriser la cr ation d une nouvelle profession Cette perspective s duit assistants sociaux psychologues ducateurs voire juristes qui n ont que l embarras du choix en mati re de formation depuis le cours de sensibilisation jusqu au master universitaire Engouement La m diation est une r ponse un probl me g n ral et c est sans doute ce qui suscite l engouement dont elle jouit les modes de r gulation sociale changent dans nos soci t s ils ne se font plus par le haut explique Laura Cardia Gettyimages 1 Von che La m diation part de l id e que la r gulation douce prise en charge par les citoyens eux m mes permet que le contr le social soit int rioris et non impos En m diation les gens sont mis dans une situation o ils ne peuvent pas faire autrement la solution n
93. ropos d sagr ables s il a bien compris empathique il est attentif au non verbal Pendant ce temps l autre personne entend deux fois puis c est son tour de s exprimer et d tre cout e Le m diateur est souvent appel recadrer car souvent celui qui n a pas la parole veut inter venir chaque mot pour rectifier L heure de m diation co te en principe 140 francs En m diation p nale c est le Parquet qui assume les frais Pour les autres domaines il n y a pas de r gles En entreprise un employeur ou les ressources humaines qui proposent la d marche des collabo rateurs peuvent payer sinon la plupart du temps ce sont les int ress s eux m mes qui paient motiv s par un r glement contractuel de leur diff rend Si l affaire peut quelquefois tre r gl e en deux s ances il faut envisager une moyenne de six s ances Le pi ge de la paix La m diation sous entend que chaque personne est responsable de ses actes qu elle peut changer sa fa on de voir et progresser Son but est de rendre les personnes le plus autonome possible dans la gestion de leur conflit de leur redonner leurs comp tences sans d l guer un tiers le pouvoir de d cider des torts En droit en effet il y en a un qui a raison et l autre qui a tort un qui gagne et l autre qui perd qui est coupable et puni Souvent la justice donne le sentiment de ne pas tre entendu car l aspect motionnel du conflit et de la
94. s par ann e Et les situations sans solution retournent au tribunal Discipliner le conflit Cela ne va pas sans poser une question de fond en s institutionnalisant la m diation perd elle son me Jean Pierre Bonaf Schmitt confirme que souvent dans la m diation institutionnelle les qualit s indispensables font d faut le m diateur est rarement un vrai tiers il fait partie par exemple de l administration Dans ce sens on peut dire qu il fait de la conciliation Daniela Gaddi assistante la chaire de crimino logie de l Universit de Milan propose une autre r ponse N e en tant que pratique informelle comme modalit de revalorisation du conflit de r appropriation du conflit par les sujets impliqu s de r activation de la communication et en cons quence diff rant des pratiques de simple gestion et manipulation des relations conflictuelles elle est en train de se convertir en une intervention sociale professionnelle avec pour but de discipliner le conflit et en d finitive les parties impliqu es dans ce dernier Cette valuation fait cho aux propos de Pierre Bourdieu qui rappelle La forme par excellence de la violence symbolique est le pouvoir qui s exerce par les voies de la communication ration nelle c est dire avec l adh sion extorqu e de ceux qui tant les produits domin s d un ordre domin par des forces par es de raison ne peuvent qu a
95. ssinois indique Roberto Sandrinelli responsable de l office social du canton Les proc dures uniques utilis es par les acteurs de ce domaine de la protection sociale seront aussi revues Nous d couvrons que l instrument mis en place en 2001 entre les partenaires ne fonctionne pas toujours bien Certains assistants sociaux estiment que les questionnaires utilis s pour les placements ne sont que de la paperasse D autres les abordent de fa on tr s diff rente Nous allons renforcer la formation et mettre jour nos outils Action ducative des familles Une analyse des besoins r els est galement jug e n cessaire Depuis quinze ans tout le monde voque la cr ation d un centre pour adolescents souffrant de troubles psychiques mais personne n est capable de fournir une valuation de la demande pour ce type de service regrette Roberto Sandrinelli Au niveau individuel il s agira d viter qu une famille obtienne le placement d un mineur sans qu une analyse s rieuse des probl mes et des besoins soit men e Les propositions de la SUPSI tombent pic Elles vont s imbriquer dans une nouvelle loi sur le soutien aux familles et la protection des mineurs Gr ce ce texte qui entrera en vigueur en 2006 le Tessin va se doter d un syst me qui offrira aux familles et aux femmes notamment la possibilit de mieux concilier travail et charges li es aux enfants Une aide financi re pour le paiement des
96. t de performance et chacun peut y tre expos Mais parmi les victimes de harc lement au travail certaines ne font que r p ter des situations d humiliation et de maltraitance infantiles tout comme celles dont on vient de parler Notre soci t si friande de success story n exerce t elle pas aussi une forme d agression Pour les victimes n ajouterait elle pas aux traumatismes la honte insidieuse d tre un loser Bien videmment notre soci t est fond e sur les st r otypes de domination masculine la loi du plus fort Etre une victime c est effectivement pr senter le contretype de l image id alis e du gagnant un maillon faible une mauviette un perdant Notre soci t raffole de la violence et pr f re les criminels aux victimes il suffit d ouvrir sa t l vision et tant pis pour les enfants Propos recueillis par V ronique Schwed j Gettyimages T s j p j i W An al La m diation perd elle son me a m diation est dans lair du temps m me si pour l instant l offre de m dia teurs est sup rieure la demande C est un processus consensuel dans lequel un tiers ind pendant et impartial sans pouvoir de d cision est appel avec l accord des parties les aider trouver elles m mes une solution au conflit qui les oppose La m diation restitue aux personnes les conflits qui leur appar tiennent tout en les invitant assumer une double
97. tam en professionnalisant le r seau l manique existant entre les entreprises sociales Ceci en renfor ant la collaboration avec l Association suisse des organi sateurs de mesures d insertion AOMAS D autre part un travail sur les pratiques d insertion se fera en collaboration avec les Hautes coles sant social de Fribourg Gen ve Lausanne et Sion jusqu en 2006 Une prochaine rencontre internationale des entre prises d insertion aura lieu en 2007 en Belgique Es Diane Gilliard 1 Yanick Noiseux Un portrait des initiatives de formation par le travail et d insertion professionnelle par le travail au Qu bec in Portrait de quatre situations nationales d insertion CD dit par l Alliance de recherches Universit s communaut s ARUC Qu bec 2 Conf rence suisse des institutions d action sociale Des d l gu s tr s impliqu s Une partie de la d l gation suisse Montr al tait form e par le R seau social des entre prises d conomie solidaire RESOL Cette association cr e Gen ve a pour but la r union des entreprises d insertion romandes en vue d un change sur leurs pratiques Christophe Dunand directeur de R alise Gen ve et Jean Claude Pittet de la Fondation du Relais Morges taient donc tout naturel lement du voyage Mais aussi notamment Anne Lise Du Pasquier enseignante l Institut d tudes sociales IES de Gen ve et V ronique Magniny
98. tin rante en Suisse romande sont de former des m diateurs et de d veloper un r seau de praticiens De son c t le GPM promeut la m diation en organisant notamment des journ es de sensibilisation dans d autres cantons tel le Jura r cemment Issue de la premi re vol e Florence Studer a particip activement la cr ation de la Maison de la m diation inaugur e Fribourg le 1er f vrier dernier Il nous paraissait important de faire le bilan de ce qui existe dans le canton et de travailler en r seau avec les partenaires d j actifs sur ce terrain d clare t elle tout en d fendant une vision transversale de la m diation avec un point de vue de non expertise La cr ation d une Maison de m diation vise animer un lieu de pratique en lien avec diff rents types de conflits travail voisinage et d avoir un espace pour la m diation culturelle voire environ nementale la derni re n e La Maison fribour geoise de m diation MFM vise fournir des prestations en mati re de r glement extrajudiciaire des litiges Avec une structure simple 3 5 membres cr e en association elle travaille essen tiellement avec un r seau de m diateurs qualifi s Des m diateurs pour mineurs Le canton de Fribourg a engag deux m diateurs pour mineurs en novembre 2004 C est que la loi f d rale r gissant la condition p nale des mineurs int gre la m diation dans ses articles 3 et 21 alin a 3 depuis 1998
99. tion Si la loi avait pass la rampe une commune riche comme celle de Cologny aurait d verser un million de francs par an pour participer au financement des activit s assum es aujourd hui par la FASe L id e d une plus grande solidarit entre les 45 communes de Gen ve n est pas mauvaise mais le d sengagement complet de l Etat n est pas souhaitable pour des motifs financiers et d autres li s la coh rence du travail de pr vention jeunesse indique Claude Dupanloup secr taire g n ral de la FASe Le retrait brutal de l Etat alors que les budgets des communes avaient d j t vot s aurait entre outre entra n des licenciements parmi le personnel de la FASe On a ainsi vu des animateurs descendre dans la rue pour d fendre leur travail StH Semaine sociale L Universit europ enne du b n volat invite une semaine sociale de r flexion sur la protection sociale et le b n volat aux niveaux local national et europ en Une Suisse sociale une Europe sociale se tiendra Lucerne du 30 mai au 3 juin en fran ais en allemand et en anglais Rens Hochschule f r soziale Arbeit Wertstr 1 6002 Lucerne socialeurope hsa fhz ch Site ducation et sant 2 Un nouveau site consacr au social a t mis en ligne partir de Fribourg Il pr sente des projets locaux et des ressources dans les domaines de la sant et de l ducation Ses promoteurs ont besoin de vos
100. ui a trouv un travail de nuit comprend mieux les besoins de son voisin La plainte est retir e suite l arran gement suivant le p re de famille a pr sent ses excuses d avoir p t les plombs et frapp et le jeune n coutera sa musique pr f r e qu un volume mod r et des heures pr cises Cette situation est le r sum d un sketch jou la Maison genevoise des m diations voir encadr lors de l inauguration de ses nouveaux locaux en septembre 2004 Le processus de m diation est en g n ral semblable partout o il peut s exercer En effet si la m diation familiale est la plus ancienne et la plus connue sa pratique a ouvert la voie d autres domaines sant travail voisinage les conflits de ba l etc En principe la m diation peut s appliquer toute situation interpersonnelle conflictuelle Elle est particuli rement ad quate l o l motionnel tient une large place Comment parvient on la m diation Soit les gens prennent contact directement avec un m diateur c est ce que l on appelle la saisine directe soit le bouche oreille fonctionne par des amis qui ont v cu une m diation Des professionnels travailleurs sociaux avocats r gisseurs peuvent galement la conseiller Conditions de la m diation La m diation est une d marche volontaire m me dans le p nal Mais il est n cessaire que la personne reconnaisse avoir commis un d lit sinon on se trouve
101. uite offre d sormais un test volontaire et gratuit ainsi que des cours pour les seniors qui conduisent encore Des cours de conduite conomique sont galement dispens s pour les automobilistes qui veulent rouler intelligemment L Express 25 11 2004 SANTE Euthanasie et maladies psychiques L association suisse al manique Exit a d cid de lever son moratoire sur l accompagnement vers la mort de malades psychiques Cette d cision se base sur un rapport externe Celui ci conclut que la maladie psychique n induit pas forc ment une perte de la capacit de discernement Pas question en revanche pour Exit d accompagner les personnes dont le d sir de mourir fait partie de la pathologie La Libert 12 11 2004 Sida z ro infection par seringue Ces deux derni res ann es le nombre d infections r centes par le VIH pour les utilisateurs de drogue a t nul Gen ve Selon le D partement de l action sociale et de la sant DASS le pourcentage d infections dues la drogue entre 2000 et 2004 a t de 16 Ce chiffre s l ve 36 dans le canton de Vaud qui ne poss de pas de local d injection et n a introduit l change de seringues que tardivement Le Courrier 24 11 2004 L ap ro avec les proches L Ap ro avec les proches a pour but de permettre des changes entre proches pensionnaires de la Maison de l Ancre et professionnels du r seau et de l institution Les probl mes li s la d mar
102. us sommes tous persuad s d tre immortels C est pourquoi le psychisme se d brouille les gens vont se d connecter de la r alit se distancier d eux m mes se voir agir de l ext rieur Cette dissociation va faire le lit des troubles L pisode traumatique s inscrit dans le cerveau Il r appara tra sans tre sollicit lors de flashes de cauchemars Les victimes vont d velopper des conduites d vitement pour ne pas tre confront es ces reviviscences par exemple une 4 Rep re social No 64 f vrier 2005 personne qui a v cu un terrible accident de voiture ne touchera plus un volant Autre aspect de l v nement traumatique tre ni en tant qu tre humain L employ de banque braqu n est qu un objet la femme viol e une sorte de poup e gonflable C est pourquoi les victimes vont d velopper des troubles de l identit et de l estime de soi Comment soigne t on de tels troubles Une des bases du traitement est l exposition Elle consiste confronter la victime ce qu elle vite afin de l y accoutumer en la pla ant dans un cadre th rapeutique soutenant o elle pourra peu peu remettre ses id es en ordre C est pourquoi confronter la victime son agresseur peut tre excellent si la victime y a t bien pr par e Cela lui permet de reconqu rir sa position de sujet c est dire d tre humain On soigne aussi en mobilisant la col re qu prouve
103. vaine de perdre ses effets Le risque d instrumentaliser la m diation existe Quant la mode de la m diation celle ci repr sente aussi un contre courant au tout s curitaire et au tout r pressif que peut conna tre notre soci t H l ne Assimacopoulos AsM d Ge 3 rue du Village Suisse 1205 Gen ve T l 022 321 11 55 Permanences Ch ne et Jonction www mediation de voisinage ch info ge mediation de voisinage ch Des accords crits pour apaiser le conflit m diation par la r daction et la signature d accords d finis sant pr cis ment des r gles de comportement Deux exemples fran ais Une femme g e tait persuad e d tre au centre de comm rages diffus s par ses voisins L accord de m diation a t r dig de la mani re suivante et sign par les voisins pour convaincre la dame qu elle se faisait des id es Messieurs C et V d clarent qu ils n ont pas se plaindre de Madame G ni en actes ni en paroles Un p re et un fils divergeant gravement sur la vie en famille en taient venus un change de coups La teneur de l accord sign tait 1 En cas de probl me les parties sont d accord pour le diff rer en en r f rant Madame F qui jouerait le r le de m diateur 2 Les parties s engagent en cas de probl me ne pas utiliser la violence physique ou verbale et ne pas adopter des attitudes m prisantes ou blessantes D ans la m diation soci
104. vel abri la rue des Vollandes Op rationnel jusqu fin mars il peut accueillir une centaine de personnes Le Courrier 22 12 2004 Sleep in l tude Le canton de Neuch tel compte trois sic lits r serv s l accueil d urgence Deux cadres de la Fondation en faveur des adultes en difficult s sociales planchent sur la cr ation d un lieu sp cifiquement r serv l accueil d urgence Ce projet l Etape sera examin par l Office cantonal des tablissements sp cialis s L Express 6 12 2004 Portail contre l illettrisme Cr l initiative de l Office f d ral de la culture par le Centre de lecture de la Haute cole p dagogique d Aarau un portail Internet propose une s lection de ressources et de liens pour la pr vention de l illettrisme www lesenlireleggere ch Reportage sur la toxicomanie Le photographe bernois Michel von Graffenried a plong pendant 18 mois dans l univers de la toxicomanie Son exposition Je montre ceux qu on ne veut pas voir sera visible au Ch teau de Prangins du 11 f vrier au 28 mars Des posters de ses images sont aussi diffus s dans les rues de plusieurs villes Le Matin 17 12 2004 ETRANGERS Le Camarada nouveau est arriv Le centre d accueil et de formation pr profes sionnelle pour femmes migrantes et leurs enfants Camarada a fait peau neuve et a agrandi ses locaux Il propose une nouveaut des travaux de polycopie pliage reliure des pri
105. x int ressants 19 ch de Villars 1203 Gen ve T l 022 344 03 39 matin Les sans papiers et SIT Le Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs qui s engage depuis longtemps aux c t s des sans papiers cherche notamment faire sortir de l ombre le secteur de l conomie domestique II vient de publier une brochure qui fait le point sur les changements dans ce domaine SIT 16 rue des Chaudronniers 1204 Gen ve T l 022 818 03 00 NEM et aide d urgence Seuls 15 des requ rants frapp s d une non entr e en mati re ont sollicit une aide d urgence aupr s des cantons a indiqu fin octobre l Office f d ral des r fugi s ODR De son c t Soleure a refus toute aide des NEM accus s de ne pas collaborer Le Tribunal f d ral s est inscrit en faux contre cette pratique L Organisation suisse d aide aux r fugi s demande elle ce que les mineurs et les femmes enceintes ne soient pas exclus de l aide sociale Avec l ATS Kit contre le racisme Apr s la r alisation du CD Sur ton palier l Entraide protestante a dit un kit p dagogique contre le racisme Le dossier qui contient le CD pr cit s adresse toute personne active dans le domaine de l ensei gnement aupr s de jeunes de 13 18 ans T l 021 613 40 70 www eper ch Journal albano francophone La Plume migratoire ou Penda m rgitmare une feuille trimestrielle publi e Neuch tel a f t

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