Programme annoncé et congrès OFF
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1. S PEE a Up Biblioth que Salle des Pas Perdus Avenue de S gur N F Hall de Mir Salle Salle V des Actes 2 Niveau 0 salle I salle Il A v Salle III Avenue de Lowendal B timent des Conf rences Salle Il 125 Avenue de Suffren entr e du b timent des Conf rences POSSIBILIT S DE RESTAURATION L UNESCO Niveau 1 RESTAURANT au 7 me tage salle IX Sur r servation 200 places disponibles S 317 CAFETARIA FONTENOY au 7 me tage Self service 300 places disponibles y e BAR au 7 me tage Caf sandwich ap ritifs Barkes onf rknces e BAR DES CONFERENCES au ler sous sol D jeuner rapide 100 places disponibles Quiche croque monsieur panini saucisses frites salades compos es plat du jour CAFETERIA BONVIN annexe rue Miollis 1 rue Miollis 5min pied de la place de Fontenoy SELF SERVICE 300 places Salle XI Salle IX POSSIBILITES DE RESTAURATION A L EXTERIEUR Vous trouverez diff rents restaurants et brasseries principalement sur le boulevard Garibaldi o passe le m tro a rien2. Des exemples viendront illustrer les d marches aussi vari es que les enfants sont diff rents Les sorci res les monstres les d voreurs les voleurs les loups les vilains les m chants n ont qu bien se tenir Ils perdent souvent le combat et se retrouvent en morceaux ou balanc s dans une poubelle Oser mener ce combat et le gagner est une victoire sur ces parasites qui brouillent l image que l enfant a de lui Les b n fices s inscrivent dans une confiance et Une image de soi restaur es lls se traduisent par des changements dans le comportement qui apportent une am lioration dans la vie familiale scolaire et relationnelle mais c est d abord la vie intime de l enfant qui s en trouve apais e Christine Miguel est r ducatrice Elle a travaill 30 ans dans l Education Nationale directrice d cole maternelle puis r ducatrice en RASED La menace de fermer les postes de RASED ainsi que l volution de cette pratique vers un syst me de soutien uniquement scolaire l a amen e poursuivre sa d marche en lib ral Le travail avec les familles y est facilit alors qu il n tait pas ais au sein de l cole o les parents sont rarement consid r s comme des partenaires Elle travaille avec des enfants dont le comportement ne permet pas d entrer dans les apprentissages Ces difficult s de comportement sont l expression de g nes de freins de blocages de difficult s que l enfant ne peut mentdaliser ni parler Elle travaill
3. cente de l Alg rie un massacre collectif dans le village de Ra s banlieue alg roise la nuit du 27 au 28 ao t 1997 La r alisation de cette fresque se ft en deux temps la nuit et le jour l avant et l apr s tablissant ainsi une continuit temporelle entre le pass le pr sent et l avenir Jeudi 17h00 salle II Lat fa Belarouci est psychologue et docteur en psychologie Magali CROLLARD Quand r de dans l entourage de l enfant le secret de la toxicomanie Que ce soient les parents les grands parents les familles d accueil ou encore les professionnels qui s occupent des mineurs d ge l entourage de l enfant est souvent d muni lorsqu il s agit d aborder avec celui ci le sujet de la toxicomanie de son ou ses parents Or dans la litt rature enfantine on trouve de nombreux et merveilleux supports pour aider mettre des mots sur une s rie de probl matiques d licates Cependant notre connaissance il n existait rien en langue fran aise concernant les parents toxicomanes Sur base de notre exp rience d accompagnement de parents et futurs parents usagers de drogues et de leurs enfants nous avons donc crit illustr et dit un livre Le petit lapin dont le papa tait un cam l on pour aider l entourage de l enfant parler avec lui de son v cu avec un parent consommateur abusif de produits illicites h ro ne coca ne Dans notre pratique nous nous servons r guli rement de cet outil avec des enfant
4. clame chaque ann e son lot de victimes innocentes A c t de ses r alit s biologiques et m dicales le cancer est l objet de repr sentations multiples Que l on soit malade du cancer ou non chacun d entre nous poss de un rapport singulier cette maladie Les repr sentations que j ai du mal canc reux disent des choses de moi Mon imaginaire du cancer me r v le il raconte mon histoire ma psychologie mon rapport au corps ma culture ma conception de la vie Il dit mon d sir de v rit et d illusions De m me l imaginaire collectif et social du cancer informe sur la soci t Soigner et aider un malade requiert de prendre en compte autant l objet maladie que le sujet malade Sans oublier que soignant ou aidant nul n chappe ses propres repr sentations de la maladie quand il soigne ou aide un malade du cancer Dominique Gros est m decin praticien hospitalier H pitaux Universitaires Strasbourg Un recueil de ses articles a t publi chez Springer Cancer du sein entre raison et sentiments un livre magnifique d une construction originale qui m le l expression franche de l auteur de splendides illustrations d uvres d art Philippe LACROIX Qui vole un uf Fant mes monstres et autres passagers clandestins nous chappent il toujours Ou est ce leur rencontre qui fait que nous sommes en constante volution Le parcours de vie de Philippe Lacroix t moigne que les m mes fant mes son
5. entre autres sur Abraham et Torok Boszormenyi Nagy El Kaim Goldbetter Cyrulnik Nachin Sch tzenberger et de vignettes cliniques Isabelle Goldschmidt est institutrice psychologue th rapeute syst micienne Apr s presque 20 ans de travail comme institutrice primaire I Goldschmidt a repris des tudes de psychologie Chercheuse puis assistante l universit Libre de Bruxelles elle travaille aussi en priv en tant que th rapeute familiale et de couple Tant comme institutrice que comme th rapeute le travail sur et avec les monstres et fant mes ont toujours fait partie de son exp rience professionnelle Nicole LECOCQ FRAN OIS Comment aller la rencontre de ses propres fant mes II s agit de lib rer les traumatismes enfouis dans le subconscient occult s donc ray s de la m moire consciente ou rest s en m moire mais dont les ressentis engrang s dans le corps agissent en nous et la place de l adulte le fant me en fait de l enfant de 4 mois 8 ans 12 ans que nous tions au moment des faits v nements non v cus consciemment parce que trop douloureux nous tions trop petits ou occult s sur le choc le deuil n a donc pas pu se faire nous sommes rest s dans le d ni Le subconscient va faire revivre la personne ses v cus douloureux enfouis et utiliser la m taphore spontan ment si nous th rapeutes nous l chons prise et laissons l me de la personne s exprimer Ainsi la gu rison
6. ou si elle a d j t habit e pr c demment Dans ce dernier cas on pourrait s interroger sur l identit du pr c dent occupant la fonction ventuelle de ce fant me et investiguer si l attente qu une personne inconnue jusque l le tuteur de r silience th rapeute ftiers pesant prenne son si ge et donc en occulte sa vacuit ne signale pas l impossibilit pour la famille de faire le deuil d un tiers pesant disparu Je pr ciserai pour commencer les notions de tiers pesant de fant me et de deuil impossible dans le contexte de la th rapie familiale pour ensuite les mettre en rapports avec la fonction de tuteur de r silience dith Goldbeter Merinfeld Directrice de la formation l Institut d Etudes de la Famille et des Syst mes Humains Bruxelles auteur du Deuil impossible Familles et tiers pesants DeBoeck Ma tre de Conf rence l ULB Enseignante l Universit de Paris VIII et l Universit du Sud Toulon Var R dactrice en chef des Cahiers critiques de th rapie familiale et de pratiques de r seaux et Directrice de la collection Carrefour des Psychoth rapies DeBoeck W n un Ve q U Len TD U gt Dominique GROS Le monstre cancer et ses repr sentations comment att nuer la violence du symbolique Son anciennet ses r alit s douloureuses et sa fr quence font du cancer une figure du mal Equivalent fantasmatique du Minotaure il est ce monstre qui r
7. s dans mon sac dos mon insu vais je devoir composer quelle famille probl matique avec ses ombres et fant mes dans les placards n ai je pas le choix d appartenir 2 Jean Epstein est psychosociologue Il est l auteur de plusieurs ouvrages dont avec C cile Desmazi res Berlie Nous sommes des parents formidables 100 Clefs pour r ussir l ducation de nos enfants Flammarion 2009 et avec Henri Joyeux et Philippe Vaur Le suicide qui n y a jamais pens Des clefs pour comprendre parler pr venir Ed Fran ois Xavier de Guibert 2008 dith GOLDBETER MERINFELD Fant me tiers pesant et tuteur de r silience L expos aborderait une mani re d aborder le processus th rapeutique la lumi re des concepts de tiers pesant fant me r silience et deuil Si l on consid re le psychoth rapeute comme un tuteur de r silience professionnel dont l objectif est de r veiller les ressources de ses patients pour d passer ce qui les traumatise on peut avancer l hypoth se que sa mani re d interagir et le positionnement qu il adopte au del du contenu de ses changes avec le s patient s jouent un r le primordial dans l volution de la th rapie Il y a alors lieu de se demander si la place qu il occupe et ou se voit offrir dans le syst me th rapeutique est choisie par lui en r f rence son mod le d intervention est cr e de toute pi ce sans lien avec l histoire de la famille ni avec la sienne
8. talliques de vos poches Concernant l horaire par respect pour les conf renciers et les autres participants nous vous remercions de respecter les heures de d but des conf rences ainsi que les retours de pause et de d jeuner Si vous devez partir en cours de conf rence choisissez un si ge pr s de la sortie Il existe des toilettes au sous sol auxquelles vous pouvez vous rendre lorsque les files sont trop longues au rez de chauss e Veuillez s il vous pla t ne pas emporter de nourriture ou de boissons dans les salles L attestation de pr sence sign e se trouve en couverture de ce dossier Nous vous invitons la compl ter de votre nom et la remettre votre employeur si vous tes inscrit e dans le cadre d une convention de formation Cette ann e encore se d roule un congr s off qui permet diff rents participants de vous proposer leur r flexion sur notre th me Une pr sentation des interventions off se trouve dans ce dossier Nous tenons remercier ceux qui ont d cid de tenter l aventure Concernant les textes des orateurs apr s le colloque vous recevrez par email ce que les orateurs nous auront transmis pour autant que vous en fassiez la demande soit l accueil en faisant encoder votre adresse soit en nous envoyant un simple email info parole be Soyez assur s que nous mettons tout en uvre pour que ce congr s r ponde vos attentes Nous vous remercions de votre confiance et vous souh
9. La figure du fant me permet d clairer la port e mais aussi les limites de toute tentative de r solution des conflits dans des r gions hant es par la guerre ses visages tortur s et ses corps sans s pulture Quelles sont les traces d un pass tragique non dig r A quels processus cognitifs et symboliques sont elles li es Ces interrogations invitent prendre en consid ration les ph nom nes de transmission d un point de vue non seulement individuel mais aussi collectif Comment les repr sentants d un groupe communaut Etat ethnie transmettent ils Un pass douloureux Avec quelles cons quences sur les individus Le c ur de cette r flexion concerne l interaction entre m moire vive et m moire officielle Comment articuler d une part l ensemble des souvenirs partag s par les individus qu ils aient t v cus ou transmis et d autre part les mises en r cit publiques du pass Une transmission sur le plan officiel peut elle oui ou non favoriser la r humanisation de l autre 2 Val rie Rosoux est chercheur qualifi e du Fonds national de la recherche scientifique FNRS Licenci e en philosophie et docteur en sciences politiques elle enseigne la n gociation internationale l UCL Elle est membre du Centre d tudes des crises et des conflits internationaux CECRI Serge TISSERON L cho des fant mes comment s en lib rer Lorsqu une personne a v cu un v nement traumatique qu elle n a pas pu sym
10. barquement des passagers clandestins Quoi de pire que de se trouver sur une passerelle entre 2 eaux entre 2 rives Pliant sous leur balluchon les demandeurs d asile ont bien du mal garder leur quilibre D autant plus que le sac dos p se sous le poids de ses poches cach es de son contenu lourd parfois per u comme sale et honteux Souvent la personne esp rait pouvoir laisser son pass et ses traumatismes derri re elle Or la proc dure d asile lui impose de d verser le contenu de son sac pour tre fouill dans les moindres d tails et parfois d tre scann e aux rayons X Le temps d un s jour Carda il est propos la personne de se stabiliser sur la passerelle de poser son sac et de choisir d en ouvrir ou non certaines tirettes Ce travail se fait au rythme du migrant La pr sentation portera sur les sp cificit s de la prise en charge propos e Carda lorsque l innommable emp che la personne de vivre de rentrer en relation avec les siens de regarder l autre et parfois de recevoir le statut auquel il aurait droit s il pouvait parler Des cas concrets illustreront les dires Par l quipe CARDA Centre d Accueil Rapproch pour Demandeurs d Asile qui accompagne des personnes r sidant dans des centres d accueilcommunautaires et qui pr sente une souffrance mentale Yvoir Belgique Avenue de Saxe PLAN UNESCO Place de Fontenoy S principale Ascenseurs vers niveau 1 et tages
11. en chacun de soi et que nous croisons plus ou moins violemment au d tour de notre vie Les transmissions les deuils les non difs la honte la m sestime de soi sont pris en consid ration dans le cadre de l analyse transg n rationnelle associ s au travail de m faphorisation en s ance d atelier d criture de groupe ou en s ances individuelles Isabelle LeLouch est art th rapeute par l criture form e au Centre d Etude de l Expression de l H pital Ste Anne par le docteur Anne Marie Dubois Isabelle Lelouch travaille en secteur social aupr s d enfants migrants en CMP et galement en lib ral Elle est aussi auteur notamment de po sie Virginie MARTIN LAV AUD Les fonctions du monstre dans la vie psychique de l enfant C est en remarquant que certains enfants introduisaient des monstres dans leurs propos que la question des fonctions du monstre dans la vie psychique a pris son int r t clinique dans notre pratique de psychologue l cole Si le plus souvent les enfants disent voir un monstre en r ves ou dans l intimit de leur chambre dans ce temps de solitude existentielle o cherchant le sommeil ils sont seuls avec eux m mes d autres certes plus rarement peuvent dire d eux m mes qu ils sont des monstres ou qu ils craignent de le devenir Cette vari t d introduction du monstre dans le discours est en soi interroger et ce d autant plus qu il est int ressant de noter que le monstre poss de cette
12. et souffrance mentale Nicole LECOCQ FRAN OIS Aller la rencontre de ses propres fant mes Magali CROLLARD Quand r de dans l entourage de l enfant le secret de la toxicomanie Isabelle LELOUCH L art th rapie par l criture Eveline LEHNISCH Pactiser avec ses fant mes travers l criture litt raire Christine MIGUEL Les fausses croyances sur soi et les voleurs d images BIENVENUE Madame Monsieur cher e coll gue Nous vous souhaitons la bienvenue notre congr s annuel Tout d abord nos pens es sont avec Maryse Vaillant qui ne peut tre des n tres car elle doit se soigner d une maladie grave Voici quelques renseignements pratiques concernant le d roulement de ce congr s La salle sera comble veuillez ne laisser aucune place libre entre vous et ne pas d poser vos effets personnels sur le si ge c t ou derri re vous Des vestiaires sont votre disposition Veuillez conserver votre badge jusqu la fin du congr s vous devrez le pr senter au personnel de s curit de l UNESCO chacune de vos entr es dans le b timent Nous vous demandons de bien vouloir remettre votre badge la sortie mardi en fin de journ e afin que nous puissions attester de voire pr sence si cela s av rait n cessaire ou que nous puissions les r utiliser Chaque fois que vous p n trez dans l enceinte de l UNESCO vous devez passer le portique de s curit Pour gagner du temps veillez enlever les objets m
13. Fantomes 3 monsires et autres passage clandestins M MES rt de NOUS M Cette HE nous chappe UNESCO 16 amp 17 12 rS Attestation de pr sence I 5 Par la pr sente nous affestons que N Se gt a V4 f a particip Par s Unesco au congr s international Fant mes monstres et autres passagers clandestins Koo le 16 d cembre 2010 de 9h30 18h00 et le 17 d cembre 2010 de 9h00 17h30 A A E Laurence TRUTIN estion des congr s et formations Q Parole d Enfants En France 57 rue d Amsterdam e F 75008 Paris T l 0800 90 18 97 Fax 00 32 4 223 15 56 En Belgique 7c boulevard d Avroy B 4000 Li ge T l 00 32 0 4 223 10 99 Fax 00 32 0 4 223 15 56 www parole be info parole be 10h00 11h00 11h30 12h45 14h15 15h30 16h30 17h00 18h00 9h00 10h15 11h15 11h45 12h45 14h15 15h30 16h00 17h30 PARIS Programme annonc UNESCO koral 7 et congres OFF D CEMBRE Jeudi 16 d cembre SALLE I SALLE Il 7h30 Ouverture par Claude SERON Jean Paul MUGNIER Philippe DENIS Esprit es tu l Mourir plut t que r v ler son statut pause caf Elsa HOFFMANN Paulette BOURDOUXHE Deborah HOFFMAN Dominique JADOT Comment Barbe Bleue Le Grand M chant Loup et les autres nous aident vivre avec nos propres monstres Val rie ROSOUX Fant mes et relations internationales d jeuner li
14. Vendredi 16h00 salle I Fabienne COLLARD et Claire VAN CRAESBEECK Quand le fant me se pr nomme maladie mentale au sein d une famille La maladie mentale frappe g n ralement sans pr venir L entourage est alors subitement confront des sympt mes de troubles inqui tants dont il ignorait jusque l l existence Voir ces sympt mes se d velopper chez un tre que l on aime avec comme circonstance aggravante le fait de ne pas arriver le soigner et d tre rejet par lui suscite un sentiment de culpabilit et une douleur morale tels que tr s souvent la situation perdurant le climat au sein de la famille se d grade tout comme la sant de ces membres L association Similes Wallonie offre aux proches de personnes atteintes d un trouble psychique un espace o le partage d exp riences la solidarit et le soutien entre pairs permet de mettre fin au silence l ignorance la solitude et le sentiment d impuissance Par toutes ses actions Similes soutient les familles dans leur processus d apprivoisement d acceptation et de cohabitation avec leur fant me Par son v cu avec la personne malade par la connaissance intime de son proche et des manifestations de sa maladie la famille devient d s lors un partenaire incontournable aupr s des professionnels dans la prise en charge du patient Jeudi 14h15 salle II Fabienne Collard est assistante sociale et coordinatrice de l ASBL Similes Wallonie Claire Van Crae
15. aitons un excellent congr s L quipe de Parole d Enfants CONFERENCES EN DETAIL ordre alphab tique orateurs 7 Christophe ANDRE Vivons heureux en attendant la mort le bonheur et les fant mes du malheur Nous r vons toutes et tous d une vie heureuse Mais le d roulement de nos existences en d cide souvent autrement Il nous faut affronter l adversit du quotidien sans nous y noyer Tenir distance les fant mes du pass et leurs mal dictions Dans la famille on n est pas faits pour le bonheur Tu es heureux se Tu es en faute Le bonheur 2 Impossible avec ton pass Et puis vivre avec l id e de la mort pour nous et ceux que nous aimons La conf rence abordera la question des rapports troits entre bonheur et malheur leur coexistence discr te au quotidien et les conditions d mergence du bonheur dans le malheur avant pendant apr s Christophe Andr est psychiatre l h pital Sainte Anne Paris au sein d une unit de psychoth rapie comportementale et cognitive Il est sp cialis dans la prise en charge et la pr vention des troubles motionnels anxieux et d pressifs En France Christophe Andr a t l un des premiers y introduire l usage de la m ditation en psychoth rapie Il est notamment l auteur de Imparfaits libres et heureux Pratiques de l estime de soi Les tats d me Un apprentissage de la s r nit aux ditions Odile Jacob
16. boliser compl tement sa mani re de se comporter va toujours en tre affect e Elle est divis e en deux entre une partie de lui qui voudrait parler pour se soulager et une autre qui craint de le faire ou se l interdit C est pourquoi j ai propos d crire le secret ainsi envisag comme un fait psychique avec un S majuscule afin de le distinguer de tous les secrets relationnels crits avec s minuscule qui n ont videmment pas les m mes cons quences Le Secret provoque des perturbations de la communication de celui qui en est affect C est ce que j ai appel les suintements du secret Ces perturbations et les efforts faits par l entourage pour s en accommoder d terminent des conduites perturb es la g n ration suivante C est ce que j ai appel les ricochets du secret Certains sont li s aux effets directs des comportements des adultes sur l enfant d autres aux histoires que celui ci se raconte pour tenter de comprendre ce qu on lui cache Cette fa on de comprendre les secrets est galement utile pour pr venir leurs effets pathog nes en institution Dans tous les cas il est essentiel de permettre chacun d avoir acc s la v rit qui le concerne Cela ne le lib re pas de ses cha nes surtout si la construction de sa personnalit a t marqu e par un secret mais lui permet de commencer se construire enfin sur des bases solides Tout n est pas r solu pour autant mais c est d j consid rable Se
17. bre Serge TISSERON F COLLARD et C VAN CRAESBEECK L cho des fant mes comment s en lib rer 2 Quand le fant me se pr nomme mala die mentale au sein d une famille Dominique GROS Lyliane NEMET PIER Le monstre cancer et ses repr sentations Peur du noir Monstres et Cauchemars pause caf Film Lat fa BELAROUCI EEE LAC IMAN IE Quand la voix prend le relais de la main Quand la mort touche l enfant fin Vendredi 17 d cembre Boris CYRULNIK Le murmure des fant mes Edith GOLDBETER MERINFELD Paula DA CONCEICAO SANTOS et Fant me tiers pesant et tuteur de Raymonde SALIBA r silience Atelier d expression cr atrice et atelier th tre un espace entre l ici et l ailleurs pause caf Jean EPSTEIN Virginie MARTIN LAV AUD Avec quels d mons les adolescents Les fonctions du monstre dans la vie doivent ils se d battre 2 psychique de l enfant d jeuner libre p Francine ROSENBAUM Philippe LACROIX L enfant tigre mort et r surrection de Qui vole un uf la langue maternelle occult e pause caf Christophe ANDR Le bonheur et les fant mes du malheur fin Fant mes monstres et autres passagers clandestins Cette part de nous m mes qui nous chappe SALLE IX sous sol Isabelle GOLDSCHMIDT Quand les fant mes se croisent R gine HARDY amp Charline WAXWEILER Maboul la valise qui roule Eva SZECHENYI et Stefania GIAGNORIO Demande d asile
18. des fant mes 2003 Un merveilleux malheur 1999 aux ditions Odile Jacob K T n o O 5 T D T gt Lo n LA f 1 a D Le D a gt Vendredi 10h15 salle I Philippe DENIS Mourir plut t que r v ler son statut Le travail de m moire comme r ponse au d ni et la stigmatisation du sida en Afrique du Sud Si le sida une maladie qui touche plus de cinq millions de personnes en Afrique du Sud tait une maladie qui pouvait dire son nom elle n aurait pas fait autant de victimes Beaucoup portent le virus en eux sans le savoir ou plut t sans vouloir le savoir tant ils ont peur du regard d autrui sur leur corps malade Ceux qui se savent s ropositifs cachent leur statut leurs amis et aux membres de leur famille des semaines des mois et quelquefois des ann es Certains malades refusent de commencer un traitement antir troviral de peur d tre reconnus la clinique par des voisins ou d tre identifi s par des membres de la famille quand ils commenceront prendre les m dicaments Le d ni et la stigmatisation freinent ou emp chent la pr vention le traitement et les soins aux personnes vivant avec le sida Pourquoi en est il ainsi Quels m canismes psychosociaux poussent les porteurs du virus mentir leurs proches et eux m mes et refuser un traitement qui pourrait leur sauver la vie Quel d mon habite cette maladie que l on ne peut pas nommer Ce n e
19. e autour du jeu travers des m diations que l enfant choisit Gr ce ces m diations il a l occasion de mettre en sc ne ce n ud qui l emp che d avancer Lyliane NEMET PIER Peur du noir monstres et cauchemars A partir de son exp rience de psychanalyste avec les enfants et les adultes et de sa pratique des consultations th rapeutiques de troubles du sommeil L Nemet Pier aborde dans cette conf rence diaporama la peur du noir des monstres et des cauchemars qui envahit souvent les chambres d enfants Elle nous fera p n trer dans le monde interne des enfants l heure angoissante o en pyjama s par s de leurs parents ils sont seuls dans leur lit et dans le noir livr s eux m mes leur imaginaire et leurs d mons int rieurs Quels sont ces d mons qui leur font si peur D o viennent ces angoisses Peut on les apaiser Apprendre traverser la nuit en toute confiance c est devenir grand et cette tape constitue une des exp riences fondamentales de la vie Nos nuits d enfance ne conditionneraient elles pas en partie nos nuits d adulte Lyliane Nemet Pier est psychologue clinicienne et psychanalyste Elle a publi Moi la nuit je fais jamais dodo Fleurus 2000 Mon enfant me d vore Albin Michel 2003 et avec Fran oise Devillers Peur du Noir monstres et cauchemars Albin Michel 2009 Eva SZECHENYItet Stefania GIAGNORIO Demande d asile et souffrance mentale l accompagnement du d
20. fisamment large pour la fois envisager la mort de l enfant et ses r percussions sur les parents mais surtout sur la fratrie et la mort hauteur d enfant c t enfant endeuill qu il s agisse de fratrie n e ou na tre de parents ou d amis les mots pour la dire les mots pour accompagner le chagrin les visages du chagrin H l ne Romano est docteur en psychopathologie psychologue dclinicienne psychoth rapeute la consultation sp cialis e de psychotraumatisme du CH Henri Mondor Cr teil 94 Elle est l auteur de Dis c est comment quand on est mort Accompagner l enfant sur le chemin du chagrin d La pens e sauvage 2009 et Enfants maltrait s descriptions cliniques valuation et prise en charge d Fabert 2009 n un F q D U Len TD OU gt Jeudi 14h15 salle I Francine ROSENBAUM L enfant tigre mort et r surrection de la langue maternelle occult e A partir de son exp rience clinique avec les enfants et les familles multiculturelles Francine Rosenbaum voque les ressources psycholinguistiques de la langue maternelle qui lib rent la parole n cessaire l laboration de l identit meurtrie par la migration qui brise et mutile les contenants physiques et psychiques pour la fantasmer et la transformer en narration structurante La pertinence des codes de communication qui assurent la transmission du savoir dans les soci t s traditionnelles est annul e dan
21. ier tombent d elles m mes et miracle sans laisser de trace ni cicatrice Mais c est sans compter sur les revenants On les appelle parfois aussi les gisants Dans les deux cas ils sont la voix active et tr s actifs Rien ne sert d ensevelir Des couches r p t es de quantit s de sable de lave de d bris de ciment de b ton et j en passe ne pourront jamais d truire les fant mes car ils sont universels ternels et d finitivement inscrits dans la m moire de l humanit Seul leur d cryptage patient tenace et intelligible donnera aux douleurs du monde une face plus sereine Eveline LEHNISCH est psychologue clinicienne conf renci re formatrice et consultante G R A P E G E L P S Auteure de recueils de nouvelles et r cits Enfances oubli es Je vous conterai leurs chagrins Rivages de femmes et de romans Des arabesques sous la cendre La disparition de trop parus aux ditions Au puits de la cascade Isabelle LELOUCH L art th rapie par l criture du service des enfants victimes de psycho traumatismes L enfant enferm dans un secret de famille ou une situation familiale intriqu e complexe ne peut formuler verbalement ses angoisses ef pr occupations L criture est un moyen par les contraintes utilisant les contes la po sie et mythes d amorcer un processus de transformation et de d placement Les figures du monstre nous rappellent des parts obscures contenues
22. ifs et du mode de fonctionnement de l atelier contes au sein de l unit Karibu cet expos souhaite mettre l accent sur l apport potentiel d un tel atelier aupr s de ce public cible extr mement pr coris victime de multiples traumatismes et hant par de nombreux monstres et fant mes L accent sera galement port aux aspects de collaboration multidisciplinaire psychologue enseignant et l articulation de ce type d atelier avec le travail clinique La pr sentation se veut dynamique et interactive Elle sera entrecoup e d illustrations travers des vignettes cliniques et des mises en situation Par l Unit Karibu du Centre Hospitalier Jean Titeca Bruxelles Deborah Hoffman est psychologue th rapeute familiale Paulette Bourdouxhe est enseignante ayant suivi de nombreuses formations dans le domaine th tral et du conte Elsa Hoffmann est psychologue et Dominique Jadot est psychologue et th rapeute familiale Isabelle GOLDSCHMIDT Quand les fant mes se croisent L objectif de cette pr sentation sera de mettre en vidence les cons quences possibles sur un travail th rapeutique familial lorsqu un fant me appartenant l histoire de la famille en th rapie rentre en r sonnance avec un fant me qui appartient l histoire du th rapeute Nous questionnerons les diff rents enjeux mis en cause pour la famille et pour le th rapeute L intervention se fera la crois e d apporis pratiques et th oriques bas s
23. lisation de divers m dias un espace entre le dedans et le dehors A travers deux vignettes cliniques nous essayerons d illustrer comment ces cadres d expression cr atrice peuvent alimenter ou amener un travail th rapeutique autour des secrets et de leurs suintements tant au niveau d un travail individuel que familial Dans la premi re nous partirons des cr ations de Bernard jeune patient du centre d origine tch tch ne dont les mises en jeux traitaient de crime avec un grand r alisme Ceci nous a permis de faire un lien entre ses r alisations le contexte politique du pays d origine l histoire parentale rest e secr te pour prot ger les enfants et de l articuler au travail th rapeutique Dans la deuxi me vignette nous pr senterons Karif jeune l ve d une classe de primo arrivants d origine Irakienne traumatis par la guerre qui pr sentait une grande agitation motrice et une r p tition de violence dans les jeux qu il r alisait lors d un atelier th tre anim dans l cole L observation de son comportement a conduit les animateurs proposer des rencontres au centre afin de proposer un cadre de travail avec la famille et un espace pour que les fant mes du pass puissent parler LL n un m E 5 U Loue TD OU gt Paula Da Conceicao Santos est animatrice d atelier d expression cr atrice psychomotricienne et form e l emploi de plusieurs m dias artistiques elle travaille depuis plusie
24. ment les mod les psychop dagogiques et r ducatifs traditionnels Elle s est alors form e en th rapie familiale contextuelle en hypnose ericksonienne et en efhnopsychiatrie Outre son activit clinique elle effectue des supervisions des recherches et des formations la prise en charge des familles migrantes et la m diation linguistico culturelle dans le domaine psychop dagogique et th rapeutique en Suisse et en Italie Auteur de nombreux articles elle a publi en 1997 Approche fransculturelle des troubles de la communication Langage et migration aux ditions Masson et en 2010 Les humiliations de l exil Les pathologies de la honte chez les enfants de migrants aux ditions Fabert Val rie ROSOUX Fant mes et relations internationales Quelle transmission au lendemain d un conflit international ou intercommunautaire La question s av re cruciale aux quatre coins du monde Malgr les discours appelant la r conciliation au Proche Orient en Afrique des Grands Lacs dans les Balkans en Irak ou en Afghanistan les t moignages concordent pour d peindre une atmosph re de m fiance et de discrimination Pourtant dans nombre de cas les familles endeuill es devront un jour ou l autre nouveau vivre ensemble L imp ratif de coexistence force s interroger comment g rer les cons quences de ce qui est advenu Que transmettre apr s l horreur Est il possible ou illusoire de d mobiliser les esprits 2
25. n dans le coin d tente d une unit dans une chambre et comporte des m dias qui vise encourager et soutenir l laboration psychique des enfants des livres pour enfant qui abordent la maladie et la mort du mat riel cr atif de dessin ou de bricolage afin de soutenir la parole ou un certain silence et du mat riel projectif pour permettre le jeu symbolique Ces m dias sont con us comme des outils d expression que l enfant peut utiliser son rythme La valise s adresse premi rement aux enfants mais galement aux adultes qui l accompagnent et l ensemble de la famille Ce dispositif pr sente des avantages certains mais aussi des inconv nients qui seront illustr s l aide de vignettes cliniques R gine Hardy et Charline Waxweiler sont psychologues au sein de l quipe mobile de soins continus et palliatifs du CHU de Li ge Elsa HOFFMANN Deborah HOFFMAN Paulette BOURDOUXHE et Dominique JADOT Comment Barbe Bleue Le Grand M chant Loup et les autres nous aident vivre avec nos propres monstres Nous allons pr senter un atelier th rapeutique atelier contes dispens au sein d une unit de soins psychiatriques accueillant des adolescents g s de 15 18 ans pr sentant des troubles psychiatriques associ s des troubles s v res du comportement judiciaris s ayant commis ou suspect s d avoir commis des faits qualifi s infractions Outre une pr sentation de la naissance et de l volution des object
26. n Internationale des Cafharsistes Glaudiens Elle est l auteure du livre Une v rit qui lib re Du pass impos au pr sent lib r paru en f vrier 2009 aux ditions Quintessence Vendredi 11h45 salle IX Vendredi 10h15 salle IX se n LA q t TD U Le TD Z OU gt Eveline LEHNISCH Myst re s et d cryptage s ou Comment pactiser avec ses fant mes travers l criture litt raire Tout au long de notre existence on ne cesse et on n a de cesse d imaginer notre pass le proche comme l ancestral de fouiller dans la crypte m morielle afin de mieux se reconstruire et de mieux rebondir pour reprendre la mode de langage r siliente Comment rendre invisibles ou Un peu moins envahissants ces passagers clandestins qui migrent vers nous qui nous parasitent d autant plus qu ils s installent notre insu dans notre psychisme dans notre corps et finissent par agir sur nos comportements de tous les jours Le temps ne fait qu exacerber les blessures faites la psych Il ne les gu rit jamais pourtant la transg n alogie nous indique parfois des issues de secours A nous de les saisir au bon moment de les prendre bras le corps et d trangler les fant mes qui nous gonflent N oublions pas que l tre humain se surpasse pour affronter ce qui barre sa route mentale Clinicienne de longue date quatre d cennies je d cide il y a dix 10 ans environ de pactiser avec mes fa
27. nous ce que nous sommes nos parents et les h ritages familiaux qu ils nous l guent l enfant qui est en nous et dont la vuln rabilit la souffrance se r veille certains moments difficiles de notre existence des personnes significatives qui ont contribu consolider l estime que nous avons de nous m mes ou au contraire l ont endommag e etc Tous ces autres sont r guli rement pr sents lorsque nous rencontrons les familles S invitant notre insu ils participent la construction d une r alit commune influencent les choix de chacun ceux des membres de la famille comme ceux des th rapeutes alors que bien souvent nous avons l illusion d avoir choisi librement en toute connaissance de cause Comment rendre pr sents ces esprits lors de nos rencontres avec la famille 2 Comment les lib rer de leur souffrance pour qu leur tour ils nous lib rent 2 C est autour de ces interrogations que nous proposons de r fl chir lors de notre intervention Jean Paul M gnier est ducateur sp cialis th rapeute familial directeur de l Institut d tudes Syst miques auteur de diff rents ouvrages dont Les strat gies de l indiff rence Paris Editions Fabert 2002 La promesse des enfants meurtris Paris Editions Fabert 2005 Le silence des enfants Paris Editions L Harmattan 1999 H l ne ROMANO Petits c urs bris s de chagrins incompris quand la mort touche l enfant comment rattraper la vie Un titre suf
28. nt mes travers l criture litt raire Et c est cet humble parcours que je souhaite voquer ici Certes l criture permet de faire surgir la fois nos fant mes et nos fantasmes l tymologie si commune Mais au del sans jeu de mots et de maux la trace noire sur la feuille blanche deuil et linceul associ s m a donn l opportunit d amadouer par le biais de nouvelles r cits ef romans ces personnages ces masques qui si gent dans ma m moire ancestrale pour non les d voiler tout fait qu ils gardent quelque myst re que diable mais plut t pour m en approcher tant t pas feutr s tant t dans la violence de l ancre jet e sur le pont des mots pour les arrimer ma psych Quand on crit on est confront ce qui hante certes mais aussi ce qui nous traverse nous transperce nous percute Ne dit on pas se faire un sang d encre Il faut que a gicle Mais est ce que cela soulage vraiment durablement Apaiser nos fant mes par l criture ne serait ce qu une illusion Du pacte la paix le chemin est il toujours viable 2 Si l on admet que chacun d entre nous n est que le panachage de tous les personnages pr sents dans notre arbre g n alogique il y aurait fort faire et la t che serait immense face cet arbre aux racines plus ou moins profondes aux branches plus ou moins solides et aux rameaux plus ou moins importants Heureusement certaines prolif rations finissent par se rar f
29. particularit de n tre pas strictement d limit formellement Il peut en effet pr senter de nombreux visages Aussi pour saisir toutes les implications cliniques que le monstre introduit nous vous proposons de d finir l originalit s mantiques du mot monstre afin ensuite de d gager les fonctions psychiques qu il assume Virginie Martin Lavaud est psychologue clinicienne dans l ducation nationale docteur en psychopathologie charg e de cours l IUFM des Pays de la Loire et l Institut de psychologie et sociologie appliqu es de l Universit catholique de l Ouest Elle vient de publier aux Editions Er s Le monstre dans la vie psychique de l enfant X Y n un E 4q D U 2 TD U gt Jeudi 15h30 salle II lt se n un lt q 5 5 OU Christine MIGUEL Les fausses croyances sur soi et les voleurs d images Les enfants se construisent dans le regard de l autre Cet effet miroir peut tre constructif quand le regard est bienveillant mais peut constituer Un pi ge en n gatif Ces pi ges o l enfant ressasse qu il est nul qu il n y arrive pas qu on lui veut du mal ou que des voleurs veulent le prendre L enfant ins cure est victime de ces repr sentations et peut en devenir prisonnier impuissant Quand il peut investir une m diation o il pourra mettre en sc ne ces images n gatives le jeu symbolique aura la fonction d une porte de sortie de cette prison
30. rge Tisseron est psychiatre et psychanalyste L essentiel de son travail porte sur trois th mes les relations que nous tablissons avec les images nos rapports aux nouvelles technologies et bien s r les secrets de famille IIl a publi une trentaine d ouvrages dont le c l bre Secrets de famille Mode d emploi d Ramsay 1996 Il est galement auteur de bandes dessin es CONGRES OFF ordre alphab tique orateurs Lat fa BELAROUCI Quand la voix prend le relais de la main Projection du film Arc en ciel clat de B Hadjadi La mise en mots d un v cu violent et destructeur n est pas toujours facile et les enfants tout comme les adultes ont besoin d tre cout s pour qu ils puissent laborer leur traumatisme et restaurer leur capacit r envisager leur avenir L laboration de ce traumatisme dans une exp rience relationnelle de groupe est m me de permettre une reconstruction psychique Tout comme le dessin et la peinture qui en tant que m diateurs de la relation peuvent galement tre utilis s afin de produire un effet de parole l o elle est en souffrance pour autant que cette derni re accompagne cette exp rience de m diation Ces aspects seront illustr s par la projection du film Arc en ciel clat de B Hadijadi film qui pr sente la r alisation d une fresque par des enfants victimes rescap s et t moins d un v nement traumatique majeur qui marquera jamais l histoire r
31. s de 6 12 ans et leurs proches pour lever ce secret d ailleurs souvent de polichinelle mais galement avec les parents toxicomanes pour les sensibiliser au v cu de leurs petits et les pr parer r pondre leurs questions Magali CROLLARD est psychologue clinicienne th rapeute familiale et responsable du service d accompagnement des parents consommateurs abusifs de produits et de leurs enfants au centre ALFA Li ge Elle y r alise des th rapies individuelles de couples et familiales ainsi que des actions de formations supervisions de professionnels et futurs professionnels en ce qui concerne cette th matique Paula DA CONCEICAO SANTOS et Raymonde SALIBA Atelier d expression cr atrice et atelier th tre un espace entre lici et l ailleurs Dans notre pratique en sant mentale avec des migrants et des primo arrivants nous rencontrons des enfants en situation d exil qui restent anim s par les fant mes de leur pass ou qui h ritent de ceux de leurs parents Les contraintes de leur nouvelle r alit culturelle administrative et l apprentissage d une nouvelle langue laissent peu d espace pour donner corps aux fant mes individuels et familiaux Conscients de leur quotidien pratique et psychique nous proposons aux enfants des ateliers d expression cr atrice afin de leur offrir un espace des possibles Notre objectif n est pas de pousser l expression des traumatismes mais d ouvrir par le jeu le mouvement et l uti
32. s le pays d accueil En perdant le contexte relationnel et l enveloppe sonore de la langue maternelle la proximit physique du semblable son reflet dans le miroir du regard l autre l actualit constitu e de correspondances imm diatement d chiffrables les enfants et les adultes d racin s exp rimentent des sentiments d annulation de d structuration de d sespoir de vide affiliatif et affectif de perte d identit de peur et de menace Les cons quences peuvent tre entre autres l isolement le mutisme le repli l agressivit la crise d identit la paralysie de la pens e la honte et l humiliation Sous pr texte d int gration le d ni fr quent des ressources de l axe filiatif des migrants leur barre l acc s une affiliation souhait e Francine Rosenbaum est orthophoniste efhnoclinicienne s est sp cialis e dans les troubles de la communication et du langage attribu s la migration et au multilinguisme D s les d buts de son activit clinique elle a constat que le mal tre des migrants se cristallise souvent dans des sympt mes qui l sent la parole ou l criture Les enfants qui en souffrent aboutissent avec leurs parents dans les CPM Dans le contexte de la migration les r f rences pist mologiques monoculturelles et les outils d valuation monolingues se sont r v l s insuffisants et insatisfaisants aussi bien pour les valuations que pour la prise en charge d une probl matique complexe qui d passe large
33. s op re Alors faut il fermer la porte aux fant mes Renvoyer chez eux les clandestins On a compris qu certains moments d inattention ou de rel chement on oublie de refermer la porte et ce que l on ne veut pos laisser entrer en nous s y engouffre Et cela cr e tous nos sympt mes et notre mal tre La lib ration ne peut se produire que lorsque l on va la rencontre de soi m me en descendant en soi en allant rencontrer sa r alit y faire face bref rencontrer ses fant mes en entrant soi m me dans ces portes derri re lesquelles se nichent nos fant mes Et la fa on dont nous renvoyons fr quemment les clandestins en nous au lieu de les accueillir par conditionnement de quand nous n avions pas d autres choix que d occulter pourrait tre l origine de la fa on dont nous renvoyons les clandestins qui arrivent dans notre pays nous occultons la souffrance qu ils prouvent Dans sa pratique th rapeutique param dicale et les formations qu elle donne en d veloppement personnel Nicole Lecocqa Fran ois constate de nombreuses reprises que la plupart des probl mes de l adulte s originent dans l enfance Elle rencontre alors le psychoth rapeute qu b cois Albert Glaude 1928 1999 et se forme sa th rapie des profondeurs qui s applique sp cialement la lib ration des souvenirs occult s dans le subconscient Psychofh rapeute en Catharsis glaudienne depuis quinze ans elle est pr sidente de la Corporatio
34. sbeeck est psychologue charg e de projet L association Similes Wallonie offre aux proches de personnes atteintes d un trouble psychique un espace o le partage d exp riences la solidarit et le soutien entre pairs permet de mettre fin au silence l ignorance la solitude et le sentiment d impuissance Boris CYRULNIK Le murmure des fant mes Pour ceux qui reviennent de l enfer qui ont c toy la mort en personne qui ont t initi s par l exp rience fraumatique comment dire qu on est Un revenant Comment faire comprendre que la souffrance n est pas la d pression et que souvent c est le retour la vie qui fait mal 2 Pourtant m me quand les revenants envahissent la vie quand l empreinte de la maison des morts marque la m moire de sa trace ind l bile sous certaines conditions il est possible d apprivoiser ses fant mes de revisiter ses dialogues int rieurs de raccommoder sa personnalit d chir e et de reprendre place dans l aventure humaine Boris Cyrulnik est neurologue psychiatre thologue et psychanalyste Responsable d un groupe de recherche en thologie clinique l h pital de Toulon et enseignant l thologie humaine l Universit du Sud Toulon Var il est surtout connu pour avoir d velopp le concept de r silience rena tre de sa souffrance Il est l auteur de nombreux livres parmi lesquels Je me souviens 2010 Autobiographie d un pouvantail 2008 Le Murmure
35. st pas par hasard que la cause la plus fr quemment voqu e pour viter de regarder la v rit en face est la sorcellerie Dans les soci t s africaines la maladie n est pas caus e par quelque chose un virus par exemple mais par quelqu un Mais qui a int r t faire mourir autant de gens Philippe Denis est professeur l universit du KwaZulu Natal et Professeur invit d histoire de l Afrique subsaharienne au d partement d histoire de l Universit catholique de Louvain Il est directeur du Sinomlando Centre for Oral History and Memory Work in Africa Afrique du Sud un institut de recherche et de travail communautaire l universit du KwaZulu Natal o il m ne aupr s de familles touch es par le sida un travail de m moire visant ouvrir un espace de communication sur la sexualit la maladie la mort et tous les autres secrets de famille Jean EPSTEIN Avec quels d mons les adolescents doivent ils se d battre Voici les questions qui seront abord es l occasion de cette conf rence La crise d adolescence am ne le jeune se demander quel autre genre moi m me vais je devenir 2 Quelle est la partie en moi qui va s imposer est ce celle qui me fait le plus peur Vais je finir par ressembler aux c t s les plus insupportables de mon p re de ma grand m re 2 Comment trouver des am nagements pour cohabiter avec la partie que j aime le moins en moi 2 Avec quels h ritages qui se sont gliss
36. t tant t d mons et tant t anges gardiens L nigme reste n anmoins enti re de savoir comment passer de l un l autre Dans son expos il tentera de montrer au travers de quoi la rencontre avec ces fant mes est possible voire in vitable En quoi cela bouleverse nos perspectives et permet de se construire Nous ne sommes jamais inscrits dans un destin fig nos valeurs notre relation au monde nos modes de fonctionnement s articulent parfois de fa on bien diff rentes et g n rent d autres histoires dans notre propre histoire Philippe Lacroix agr g de l enseignement secondaire sup rieur et professeur d anglais et de n erlandais dans l enseignement de promotion sociale pour adultes Son parcours est atypique A 14 ans alors que le noyau familial vit de nombreuses turbulences il d croche du monde scolaire Vers 17 ans il entame ce que l on peut appeler une carri re de d linquant qui abouti sa condamnation mort le 20 janvier 1994 l ge de 34 ans C est en prison qu il met en place sa re contruction au travers des tudes Il sortira au bout de presque 15 ans et obtiendra son dipl me lors de ses deux premi res ann es de libert Jean Paul MUGNIER Esprit es tu l AU Je est un autre pour l autre d Arthur Rimbaud nous pourrions r pondre en lien avec le th me de ce colloque par un Je suis multiple En effet chacun de nous est habit par de nombreux autres qui nous construisent et font de
37. urs ann es au centre de sant mentale D ici et D Ailleurs ainsi qu l h pital de jour psychiatrique H lix de la clinique Saint Jean tous deux situ s Bruxelles Raymonde Saliba est psychologue et responsable de l quipe enfant au centre de sant mentale D ici et D Ailleurs situ Bruxelles Jeudi 11h30 salle IX Jeudi 11h30 salle Il as D n o D 5 T Jeudi 15h30 salle IX R gine HARDY et Charline WAXWEILER Maboul la valise qui roule ou comment d jouer les r sistances institutionnelles la mis en place d un lieu d expression pour les enfants La confrontation au diagnostic d une maladie grave est un choc tant pour le patient que pour son entourage Parmi les proches d un patient soutenir l enfant ne semble gu re tre pris en consid ration et aucun lieu ne lui a t d di jusqu ici Pourtant nous rencontrons chaque semaine des parents chez lesquels l inqui tude li es la maladie est augment e de l inqui tude et la culpabilit de faire vivre cela leurs enfants Le soutien de nos patients passe aussi par le soutien de leur parentalit C est ainsi que nous avons imagin un dispositif mobile et adaptable pour aller la rencontre des enfants La valise Maboul est n e de cet effort notre valise de voyage sur roulettes joliment d cor e peut en peu de temps trouver une place dans de nombreux lieux dans une salle de r unio
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