Les dédales de l`approche par compétences (APC
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1. Certification requis ue De l entr e en y maternelle 5 ans Etape I a 1 re et 2 ann es Niveau I6 d acquisition y primaires des socles de comp tence 3e cycle 3e et 4 ann es v primaires Etape D il e m eje NI 4e cycle 5 et 6 ann es CEB Niveau II d acquisition a primaires m des socles de comp tence Niveau III d acquisition des socles de comp tence v 5e 1 re et 2 ann es P H cycle mp d humanit s A iz nn gt Ces trois premi res 20 7 possibilit f A ou 1 degr PRE tapes doivent mener la 2 Etape d ann e E commun dit i ma trise des comp tences 2 I compl mentaire 5 d observation 3 de base ce que l on ou degr P nomme les Socles de g diff renci amp comp tences suppos es p tre communes S l ensemble des l ves 3e et 4 ann es Etape 2 degr dit rose IV d orientation G Ttr Atr TQ AQ P gt Cette certification en fin de cycle du secondaire 5e et 6 ann es doit sanctionner la d humanit s ma trise de comp tences Etape 3 degr dit de possibilit de 7 terminales et savoirs V d termination requis pour G Ttr Atr G Ttr Atr FR CESS et de comp tences TQ AQ P CESS ou CQ terminales et savoirs 7 communs pour TQ AQ P 6 P Roc z A np Ces trois niveaux d acquisition des comp tences de base sont d finis dans le document de r f rence de la Communaut fran aise2. F d ration des Associations de Parents de l Enseignement Officiel Les d dales de l approche par comp tences APC Premier volet Cl s de lecture quipe de r daction Johanna de Villers Avec Christophe Desagher Coordination Hira Laci F d ration des Associations de Parents de l Enseignement Officiel Avenue du Onze novembre 571040 Bruxelles 02 527 25 75 02 525 25 70 www fapeo be secretariat fapeo be Avec le soutien de la Communaut fran aise de Belgique Sommaire R SUM nent nant aT ES IAEE SaNa ESES VASES iaaa asiaa Eaa 3 MOTS Cl s atnan r o aae ea i a nn 3 INTRODUCTION LE CONTEXTE ani nn a E E E N 4 TEXTES DEFINITIONS ET MODALITES DE BASE la ne nn nes 5 Organisation de l enseignement sessssesesesesesesrststsrertrtrestsrsntstsrereetsrsrrsrentsterereersesess 5 Les redoublements sn noresi itage ae a AUS en ni 7 Le vocabulaire des comp tences eseeeessssereseresetrretrtrtrtrrrteretererererersrststststststntseseseseseses 9 Op jectits ACTOR nn a a a E E 11 M thodes pour atteindre ces objectifs nent 12 SOCLES DE COMPETENCES ET COMPETENCES TERMINALES COMMENT A FONCTIONNE 13 De quoi doivent disposer les enseignants pour faire leurs cours 13 Un exemple les math matiques en 6 primaire ss 13 CONCLUSIONS hre a E EEN EERE E T E ON E 17 BIBHOGRAPHIE Rene me E a net A R E 18 R sum Le D cret missions de 1997 a profond ment r for
3. Tout ce travail inutile se fait bien videmment au d triment de la recherche d efficacit didactique et au d triment du temps consacr aux l ves L APC qui devait transformer nos coles en ruches bourdonnantes d activit p dagogique les a au contraire enferm es dans un ronronnement bureaucratique et st rile 32 Ces difficult s sont d ailleurs bien pr sentes chez les enseignants Dans une enqu te du Service de sciences de l ducation de ULB men e aupr s d enseignants de 62 coles secondaires diff rentes ils sont nombreux exprimer des difficult s et obstacles introduits par l APC On note ainsi que les enseignants ne comprennent pas bien les notions propos es dans les Socles la question La terminologie et les concepts utilis s dans le nouveau programme me semblent clairs 47 des enseignants en fran ais et 32 des enseignants de sciences r pondent pas du tout ou pas d accord Plus d un tiers des enseignants trouvent donc que les termes de comp tences savoirs et autres ne sont pas clairs Par ailleurs la question existe t il une diff rence entre savoirs et comp tences 82 des enseignants de sciences r pondent oui et la question inverse il n existe pas de diff rence entre savoir et comp tence 44 r pondent oui Il appara t donc que certains r pondent oui aux deux questions ce qui rel ve d une contradiction Par ailleurs les auteurs constatent que les
4. l enseignant est alors d amener l l ve ma triser cette comp tence 2 Dans le programme des tudes de la Communaut fran aise Volume 1 chapitre Math matiques section grandeurs une d marche g n rale est d finie pour tous les cycles du fondamental L enfant approche et d couvre les grandeurs de mani re qualitative ind pendante de toute mesure Afin de d mythifier la notion de mesure exacte il s habitue la pratique des encadrements De plus en plus perfectionn s les instruments lui permettent progressivement de v rifier ses estimations d affiner ses mesurages de faire l conomie de d marches approximatives ou insatisfaisantes et de comprendre l int r t des syst mes de mesure des grandeurs 3 Suit une s rie de tableaux sur quatre colonnes 1 2 3e et 4e cycles et plusieurs pages divis s en lignes o sont propos s pour chaque cycle un certain nombre d items correspondant des comp tences ou activit s d velopper en classe 2095 items au total Dans le tableau consacr Construire et utiliser des d marches pour calculer des p rim tres des aires et des volumes item 1112 notre comp tence de d part certifier on trouve entre autres la d finition de t che suivante Conna tre la formule d aire du carr du triangle du rectangle et du disque item n 1118 2 Dans cette case on trouve un renvoi au Volume 2 du programme constitu de fi
5. l insertion sociale et la poursuite des tudes 3 comp tences terminales r f rentiel pr sentant de mani re structur e les comp tences dont la ma trise un niveau d termin est attendue la fin de l enseignement secondaire 4 comp tences disciplinaires r f rentiel pr sentant de mani re structur e les comp tences acqu rir dans une discipline scolaire l a 8 programmes d tudes r f rentiel de situations d apprentissage de contenus d apprentissage obligatoires ou facultatifs et d orientations m thodologiques qu un pouvoir organisateur d finit afin d atteindre les comp tences fix es par le Gouvernement pour une ann e un degr ou un cycle 9 comp tences transversales attitudes d marches mentales et d marches m thodologiques communes aux diff rentes disciplines acqu rir et mettre en uvre au cours de l laboration des diff rents savoirs et savoir faire leur ma trise vise une autonomie croissante d apprentissage des l ves 10 valuation formative valuation effectu e en cours d activit et visant appr cier le progr s accompli par l l ve et comprendre la nature des difficult s qu il rencontre lors d un apprentissage elle a pour but d am liorer de corriger ou de r ajuster le cheminement de l l ve elle se fonde en partie sur l auto valuation 11 preuves caract re sommatif preuves situ es la fin d une s quen
6. me d marche des comp tences transversales et disciplinaires y compris les savoirs et savoir faire y aff rents 2 privil gie les activit s de d couverte de production et de cr ation 3 articule th orie et pratique permettant notamment la construction de concepts partir de la pratique 4 quilibre les temps de travail individuel et collectif d veloppe la capacit de consentir des efforts pour atteindre un but as 6 int gre l orientation au sein m me du processus ducatif notamment en favorisant l veil aux professions et en informant les l ves propos des fili res de formation 7 recoure aux technologies de la communication et de l information dans la mesure o elles sont des outils de d veloppement d acc s l autonomie et d individualisation des parcours d apprentissage 8 suscite le go t de la culture et de la cr ativit et favorise la participation des activit s culturelles et sportives par une collaboration avec les acteurs concern s 9 duque au respect de la personnalit et des convictions de chacun au devoir de proscrire la violence tant morale que physique et met en place des pratiques d mocratiques de citoyennet responsable au sein de l cole Favoriser la mise en pratique des comp tences la d couverte la cr ation la culture le respect l individuel et le collectif etc le professeur mati re devant se transformer en professeur animateur Comment
7. pour l enseignement fondamental et le premier degr de l enseignement secondaire soit les Socles de comp tences t l chargeable http www enseignement be index php page 24737 amp navi 295 partir du lien suivant Lexique e G Humanit s g n rales m nent au CESS e Ttr et Atr Technique de transition et Artistique de transition m nent au CESS une 7 ann e pr paratoire l enseignement sup rieur peut tre organis e e TQ AQ Technique de qualification et Artistique de qualification m nent au CESS ou au CQ une 7 ann e compl mentaire ou qualifiante peut tre organis e e P Professionnel m ne au CQ une 7 ann e qualifiante peut tre pr vue e CEB Certificat d tudes de base e CESS Certificat d enseignement secondaire sup rieur ouvre la voie tous les types d enseignement sup rieur e CQ Certificat de qualification Les redoublements La r forme de 1993 dite du premier degr de l enseignement secondaire a supprim en principe la possibilit de redoublement dans ce cycle 1 re et 2e secondaire Cela dit les observateurs de cette r forme sont quasi unanimes tout a t fait l envers commencer par supprimer le redoublement dans le 1 cycle du secondaire avec des l ves ayant suivi une scolarit primaire sous la menace du redoublement est revenu faire passer un message paradoxal les premiers l ves concern s sont arriv s en 1e s
8. savoirs g n raux Est ce d au manque de clart et de lisibilit des r f rentiels de comp tences et des programmes y correspondant Est ce d la polys mie des d finitions et au brouillard conceptuel qui entoure l APC Est ce d au manque de communication entre la Communaut fran aise qui impose des r formes et un corps enseignant qui r siste face ce qu il vit comme une imposition unilat rale Est ce un sympt me parmi d autres de la morosit sociale et conomique actuelle Certaines de ces interrogations de fond seront l objet du deuxi me volet de cette analyse La pol mique Comme le montrera le deuxi me volet de cette analyse APC a ind niablement certains d fauts mais aussi sans doute des qualit s et lui faire porter la responsabilit du d sarroi des enseignants serait par trop excessif Ce qui semble d ailleurs ressortir c est qu en d pit des r formes en classe tout continue aller comme avant Les p dagogies pratiqu es ressortent plus du projet d tablissement qui remonte souvent longtemps que d une conformation au D cret missions En clair l o l on privil giait l apprentissage des savoirs on continue le faire et l o on d fendait une p dagogie constructiviste de type Freinet on continue la d fendre A suivre 38 Voir le dossier Les vrais chiffres de l chec scolaire dans le Trialogue n 55 juillet ao t septembre 2009 ou encore les c
9. Gestes D bats et Recherches en CFWB Hiver 2009 12 Sources Faits et Gestes D bats et Recherches en CFWB Hiver 2009 Minist re de la Communaut fran aise ETNIC 2007 1 Minist re de la Communaut fran aise ETNIC 2009 23 Sortie de l enseignement secondaire ordinaire en Communaut fran aise pr s d 1 enfant sur 3 qui quitte l enseignement obligatoire sans certificat d tude du secondaire sup rieur On constate ainsi que malgr la volont affich e de r duire au maximum les possibilit s de redoublement la situation n a gu re volu et empirerait m me depuis le d but des ann es 20001 Le vocabulaire des comp tences Mais de quoi parle la Communaut fran aise lorsqu elle parle de comp tences Revenons pour cela au texte du D cret missions afin de d finir le lexique qui nous servira de r f rence Tableau II Article 5 D cret missions Article 5 sont retenues les d finitions suivantes 1 comp tence aptitude mettre en uvre un ensemble organis de savoirs de savoir faire et d attitudes permettant d accomplir un certain nombre de t ches 2 socles de comp tences r f rentiel pr sentant de mani re structur e les comp tences de base exercer jusqu au terme des huit premi res ann es de l enseignement obligatoire et celles qui sont ma triser la fin de chacune des tapes de celles ci parce qu elles sont consid r es comme n cessaires
10. NCES TERMINALES COMMENT A FONCTIONNE De quoi doivent disposer les enseignants pour faire leurs cours Pour les 8 premi res ann es de l enseignement obligatoire les comp tences requises pour tous les enfants scolaris s en Communaut fran aise sont rassembl es dans le r f rentiel des Socles de comp tences Elles sont communes tous les enfants scolaris s dans tous les r seaux sur ce point il faut noter que c est une avanc e par rapport une situation ant rieure o chaque pouvoir organisateur proposait son programme la Communaut fran aise A c t de cette d finition des comp tences les enseignants doivent s appuyer sur un programme soit celui fix par la Communaut fran aise soit l un de ceux d finis par d autres Pouvoirs organisateurs mais approuv s par la Communaut fran aise officiel et libre Les mati res suivantes sont concern es Fran ais Math matiques Eveil Initiation scientifique Langues modernes Education physique Education par la technologie Education artistique Eveil Formation historique et g ographique comprenant la formation la vie sociale et conomique C est le m me syst me qui pr vaut pour les deuxi mes et troisi mes degr s des humanit s Les enseignants doivent disposer la fois du document de la Communaut fran aise fixant les Comp tences terminales et les Savoirs requis ou communs cette fois variables en fonction des orientations scolair
11. ati re de Temps modernes devant tre ma tris et certifi pour tous les l ves tous r seaux confondus en fin de deuxi me secondaire C est cette impr cision qui explique par exemple et en poussant peine la caricature que certains enfants de 14 ans sauront que les Lumi res forme de r volution intellectuelle aura pr c d la R volution politique de 1789 alors que d autres auront visionn Les Temps Modernes de Charlie Chaplin Notons aussi que cette impr cision n aide sans doute pas r duire l cart entre ce que l on appelle commun ment les bonnes et mauvaises coles A cela on peut ajouter la confusion qui existe entre la notion de comp tence et celle de savoir avec ses d clinaisons de savoir faire savoir tre question complexe que nous n aborderons pas ici Cette situation am ne un auteur comme Nico Hirtt membre actif de l APED Appel pour une cole d mocratique et connu pour sa vision tr s critique de l APC crire Ce jargon contribue videmment rendre les programmes d tude totalement illisibles et incompr hensibles Ce qui conduit les enseignants et les directions tenter de se mettre formellement en r gle avec les instructions en passant des heures de travail couler leurs pr parations de cours dans le moule des directives stresser sur une future visite de l inspection multiplier les grilles valuation par comp tences transversales etc
12. ce d apprentissage et visant tablir le bilan des acquis des l ves 12 p dagogie diff renci e d marche d enseignement qui consiste varier les m thodes pour tenir compte de l h t rog n it des classes ainsi que de la diversit des modes et des besoins d apprentissage des l ves 14 Tbidem p 9 Il faut pr ciser ici que ces d finitions sont les seules fournies par la Communaut fran aise en remarquant en plus que les savoirs ne sont d finis nulle part dans ce d cret Lorsqu on ouvre par exemple le r f rentiel Socles de comp tences aucune pr cision n est apport e sur ces termes Ce qui laisse d j deviner le flou conceptuel dans lequel se trouvent les enseignants Des enseignants qui s ils souhaitent mieux saisir APC doivent se r f rer d autres documents tels des ouvrages de p dagogues ou des manuels qui s y rapportent qui proposent eux des mani res extr mement vari es d approcher la question 5 Si l on creuse par ailleurs la notion de comp tence en allant voir du c t de la litt rature psycho p dagogique on constate qu il y a quasiment autant de d finitions que d quipes de recherche ULB dans l quipe qui s est constitu e autour de Bernard Rey 6 on se r f re une d finition tr s pratique des comp tences le fait de savoir accomplir une t che Aujourd hui Vincent Carette d fend l id e de l APC comme appre
13. ches p dagogiques soit la r f rence 1112 M GRAN 1a f c est dire la fiche dont litem est 1112 dans la discipline Math matiques domaine des Grandeurs fiches a f Plut t que d clairer la comp tence de d part on voit que la manipulation des Socles de comp tences des programmes et des fiches associ es pour la Communaut fran aise n est pas chose ais e Sans compter que nous avons donn l exemple d une comp tence disciplinaire car il existe galement des comp tences transversales Sans compter galement que nous avons pris l exemple des math matiques o les socles de comp tences sont relativement bien circonscrits Si l on avait pris par exemple l histoire l une des comp tences acqu rir au cours du premier degr du secondaire est d finie de la mani re suivante Temps modernes l expansion Socles de comp tences p 30 77 Enseignement de la Communaut fran aise Programmes des tudes Volume 1 2009 p 179 http www restode cfwb be download programmes fondamental htm 7 Ibidem p 191 Ces types de comp tences sont d finis dans l article 5 du D cret missions Cf Tableau I Qui n est d ailleurs pas d finie comme discipline dans le fondamental 14 conomique et culturelle dans le monde le d veloppement d une classe de marchands et de financiers la R volution fran aise Cette formule r sume tout le socle de comp tences communes en m
14. ck 2003 1 Rey B Carette V Defrance A Khan S Pr face de Ph Meirieu Les comp tences l cole Apprentissage et valuation Bruxelles De Boeck 2003 Rey B Caffieux Ch Defrance A amp Marcoux G L articulation entre savoirs et comp tences dans l enseignement secondaire Bulletin d informations p dagogiques Universit libre de Bruxelles f vrier 2005 1 Propos recueillis lors de la conf rence Les socles de comp tences et savoirs comment a fonctionne Conf rence donn e la FAPEO Bruxelles 26 novembre 2009 8 Groupe interfacultaire de recherche sur les syst mes d ducation et de formation 1 Letor C amp Vandenberghe V L acc s aux comp tences est il plus ini quitable que l acc s aux savoirs traditionnels Cahier de recherche du GIRSEF 2003 n 25 2 Crahay M Dangers incertitudes et incompl tude de la logique de la comp tence en ducation Revue fran aise de p dagogie 2006 154 pp 97 110 1 Jbidem p 98 10 Ces quelques exemples t moignent du caract re confus de la notion confusion qui explique une bonne part des difficult s de mise en uvre de l APC Et finalement sur le terrain scolaire on constate que les enseignants proposent des d finitions tout aussi diverses de ces notions li es l APC22 Objectifs de cette r forme Les principaux objectifs du D cret missions sont d finis comme suit Tableau II Article 6 D cre
15. dentique et passage automatique passer d ann e quel que soient les r sultats Pour Draelandts la nuance est subtile l interdiction de redoublement est maintenue mais la promotion automatique est supprim e le passage n est plus syst matiquel0 Dans la revue Faits amp Gestes dat e de l hiver 200911 on trouve les chiffres suivants relatifs l ann e scolaire 2006 200722 on trouve les chiffres suivants en 1 re primaire 11 des l ves ont plus de 6 ans et sont donc consid r s en retard la CFWB est en connue pour sa pratique du redoublement en 3 maternelle le taux de redoublement en 1 re primaire est de 6 7 des l ves quittent le primaire sans CEB le taux de redoublement en 1 secondaire est de 11 en 4 secondaire 30 des l ves du g n ral sont en retard ce chiffre s l ve 73 pour le technique de qualification et 79 pour le professionnel le taux de certification en 6 secondaire tous types confondus est de 84 mais dans le professionnel pr s de 30 des l ves quittent l cole sans certificat En 2007 ce sont 17 000 l ves de 15 ans et plus qui quittent l enseignement sans dipl me Et en extrapolant partir des chiffres d abandon et d chec on arrive Draelants H R forme p dagogique et l gitimation Le cas d une politique de lutte contre le redoublement Bruxelles De Boeck 2009 pp 35 37 1 Jbidem p 33 I Faits et
16. e l APC avec un encadrement appropri des programmes bien faits et pratiques utiliser des ressources suffisantes pour les l ves biblioth ques connexions internet laboratoires bien outill s etc des enseignants form s cette approche peut certainement apporter un plus l enseignement en tant qu elle incite une p dagogie plus active o l l ve participe du processus d apprentissage et n en est pas un simple r ceptacle Mais il semble aussi que l enseignement n aille pas mieux depuis son introduction il semble m me qu il aille de moins en moins bien en Communaut fran aise si l on consid re la persistance d importants taux d chec et le renforcement des in galit s scolaires Ce D cret missions pens au d part comme un outil qui devait redynamiser l enseignement diminuer les in galit s sociales l cole en mettant l accent sur les comp tences plut t que sur les savoirs r duire l chec scolaire en proscrivant le redoublement au sein des cycles n a malheureusement pas rempli ses promesses Est ce d l empressement mettre en uvre cette r forme Est ce d la philosophie de APC qui a t inspir e par la formation en entreprise et qui sous des couverts progressistes d mancipation de l individu se r v lerait plut t utilitariste la formation scolaire devant tre directement rentable sur le march du travail et ne pouvant donc pas s encombrer de l apprentissage de
17. econdaire en pensant qu ils n allaient plus doubler et donc que la libert de ne plus tudier leur tait accord e Marcel Crahay p dagogue de ULg qui fut par ce fait l un des inspirateurs de la r forme avait montr l effet b n fique du non redoublement dans les syst mes scolaires su dois et finlandais et en parall le les dysfonctionnements de notre syst me scolaire qui connaissait d j l poque des taux de redoublement effarants Dans un texte r cent il revient sur cette r forme et explique qu il en a t son insu l inspirateur Lorsque le ministre Di Rupo au moment o il fut la t te de l ducation prit la d cision de modifier l organisation du premier degr de l enseignement secondaire ma premi re r action fut l incompr hension Pourquoi agir avec autant de pr cipitation La Su de et la Finlande ont mis pr s de trente ans pour r former leur syst me ducatif la CFWB ne pouvait op rer pareil changement en deux ou trois ann es Crahay voque des raisons politiques cet empressement Le ministre a 4 ans pour faire ses preuves cette r forme lui a permis de faire du p dagogique tout en apportant une contribution pour r duire le d ficit de la CFWB8 En effet moins 7 Crahay M Postface Quelles le ons retenir des avatars de la r forme du premier degr en CFWB in Draelants H R forme p dagogique et l gitimation Le cas d une politique de lut
18. ent du monde de la formation en entreprise et s ancrent dans une approche utilitariste tre comp tent c est tre efficace dans une situation de travail ces critiques omettent parfois de citer les objectifs li s au d veloppement de la personne galement pr sents dans le d cret missions 22 Voir notamment Rey B Caffieux Ch Defrance A amp Marcoux G L articulation entre savoirs et comp tences dans l enseignement secondaire Bulletin d informations p dagogiques ULB f vrier 2005 p 57 23 Tels Marcel Crahay ou Nico Hirtt dont nous examinerons les positions dans le Volet II de cette analyse 11 M thodes pour atteindre ces objectifs La Communaut fran aise pr voit un certain nombre de recommandations de m thode visant atteindre les quatre objectifs d j cit s Tableau III Article 8 D cret missions Article 8 Pour atteindre les objectifs g n raux vis s l article 6 les savoirs et les savoir faire qu ils soient construits par les l ves eux m mes ou qu ils soient transmis sont plac s dans la perspective de l acquisition de comp tences Celles ci s acqui rent tant dans les cours que dans les autres activit s ducatives et de mani re g n rale dans l organisation de la vie quotidienne l cole A cet effet la Communaut fran aise veille ce que chaque tablissement 1 mette l l ve dans des situations qui l incitent mobiliser dans une m
19. es ainsi que d un programme approuv y correspondant Un exemple les math matiques en 6 primaire 25 La Communaut fran aise propose un certain nombre d outils p dagogiques n cessaires aux enseignants et accessibles tout un chacun sur son site dans la rubrique Outils p dagogiques On y trouve les socles de comp tences les comp tences terminales les programmes fix s par la Communaut fran aise et les liens et adresse o l on peut obtenir tous les programmes approuv s des outils p dagogiques des mod les d valuation etc http www enseignement be index php page 0 amp navi 184 13 Tout enseignant dispose donc de deux documents indispensables une d finition des comp tences li es sa mati re et un programme de cours Ici nous nous r f rerons uniquement aux programmes propos s par la Communaut fran aise Illustrons cette d marche suivre par les comp tences en math matiques acqu rir en 6 primaire fin de l tape II soit certifier par le CEB Tableau IV Illustration les comp tences en math matiques en 6 primaire 1 Dans les Socles de comp tences en math matiques dans le domaine des grandeurs la fin de l tape II ou quatri me cycle de l enseignement fondamental soit en fin de 6 primaire l l ve doit tre capable de Construire et utiliser des d marches pour calculer des p rim tres des aires et des volumes L objectif de
20. ez E R former les contenus d enseignement Paris PUF Education Soci t 2008 Marcoux G Enseignants et politiques dans le brouillard Indirect 2006 n 1 pp 7 25 Rey B Carette V Defrance A Khan S Pr face de Ph Meirieu Les comp tences l cole Apprentissage et valuation Bruxelles De Boeck 2003 Rey B Caffieux Ch Defrance A amp Marcoux G L articulation entre savoirs et comp tences dans l enseignement secondaire Bulletin d informations p dagogiques Universit libre de Bruxelles f vrier 2005 Roegiers X L approche par comp tences dans le monde entre uniformisation et diff renciation entre quit et in quit Indirect n 10 2008 pp 61 77 18
21. hiffres communiqu s dans la revue Faits et Gestes D bats et Recherches en CFWB hiver 2009 17 BIBLIOGRAPHIE Crahay M Dangers incertitudes et incompl tude de la logique de la comp tence en ducation Revue fran aise de p dagogie 2006 154 pp 97 110 Crahay M Postface Quelles le ons retenir des avatars de la r forme du premier degr en CFWB in Draelants H R forme p dagogique et l gitimation Le cas d une politique de lutte contre le redoublement Bruxelles De Boeck 2009 pp 405 417 Daubie E amp Demoustier J M Enqu te relative aux programmes du premier degr commun et des Humanit s g n rales et technologiques Rapport de synth se sur les effets des programmes Publication du SEGEC septembre 2006 Draelants H R forme p dagogique et l gitimation Le cas d une politique de lutte contre le redoublement Bruxelles De Boeck 2009 Hirtt N L approche par comp tences une mystification p dagogique L cole d mocratique n 39 septembre 2009 Letor C amp Vandenberghe V L acc s aux comp tences est il plus ini quitable que l acc s aux savoirs traditionnels Cahier de recherche du GIRSEF 2003 n 25 Lothaire S Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique un outil pour aller vers d avantage de justice et d efficacit Universit libre de Bruxelles M moire de ma trise en sociologie ann e acad mique 2008 2009 Mang
22. iographie en fin d analyse TEXTES DEFINITIONS ET MODALITES DE BASE Organisation de l enseignement Le D cret missions de 1997 a red fini l organisation de l enseignement obligatoire en introduisant des cycles et des degr s au sein desquels les redoublements ne devaient id alement plus avoir lieu voir tableau n 1 Chaque cycle regroupant 2 ann es scolaires Cette r forme a galement introduit un tronc commun de la maternelle jusqu la fin de la deuxi me secondaire soit id alement jusqu environ 14 ans au terme duquel tous les l ves en dehors de l enseignement sp cialis devraient ma triser les m mes socles de comp tences postposant donc les orientations techniques et professionnelles la troisi me secondaire C est ce tronc commun qui d finit le continuum p dagogique comme cela est pr cis dans le paragraphe 1 de l Article 13 du D cret missions Dans l enseignement ordinaire la formation de l enseignement maternel et des huit premi res ann es de la scolarit obligatoire constitue un continuum p dagogique structur en trois tapes visant assurer tous les l ves les socles de comp tences n cessaires leur insertion sociale et la poursuite de leurs tudes Notons dans le contexte des d bats sur les d crets inscriptions que la d fense du continuum p dagogique ne peut entrer en compte pour justifier une inscription prioritaire ou un adossement entre une co
23. le primaire et un tablissement secondaire sauf dans le cas de l immersion linguistique Pass le cycle d orientation 2 secondaire les carri res scolaires se diff rencient vers le g n ral le technique ou le professionnel o les programmes doivent correspondre des comp tences terminales et savoirs 4 Ces trois niveaux d acquisition des comp tences de base sont d finis dans le document de r f rence de la Communaut fran aise pour l enseignement fondamental et le premier degr de l enseignement secondaire soit les Socles de comp tences t l chargeable partir du lien suivant http www enseignement be index php page 24737 amp navi 295 5 C est ce qui est pr cis dans l Article 80 84 page 39 Dans le cas mentionn l alin a 6 4 la demande d inscription est act e pour autant qu elle concerne un l ve issu du seul tablissement d enseignement primaire ou fondamental avec lequel l tablissement d enseignement secondaire pratiquant l apprentissage par immersion peut mais doit avoir conclu un accord de collaboration visant assurer la continuit de l apprentissage par immersion entre le deuxi me cycle de la deuxi me tape et la troisi me tape du continuum p dagogique tel que vis l article 10 du d cret du 11 mai 2007 relatif l enseignement en immersion linguistique Tableau I R capitulatif du cursus scolaire Comp tences amp Savoirs
24. m l enseignement en Communaut fran aise de Belgique Parmi ces r formes l approche par comp tences a eu un impact direct sur la mani re de concevoir la formation des l ves La Communaut fran aise a mis en place des r f rentiels de comp tences pour les diff rents niveaux d enseignement Le document principal est celui de Socles de comp tences r f rentiel unique destin assurer le continuum p dagogique pour tous les l ves de la maternelle jusqu la deuxi me secondaire Ce socle minimum devant permettre de donner les m mes outils tous les enfants et donc d atteindre en principe plus d galit Une cole plus juste plus galitaire plus efficace voil quelques mots qui r sument les ambitions du d cret missions Nous allons voir dans cette analyse qu au niveau de la mise en uvre de l approche par comp tences la situation est beaucoup plus complexe et probl matique que cela Comment cela fonctionne et est ce que cela fonctionne Voil en gros la question que nous aborderons ici Mots cl s D cret missions r f rentiels de comp tences Socles de comp tences comp tences terminales savoirs savoir faire savoir tre approche par comp tences APC p dagogie continuum p dagogique valuation redoublement INTRODUCTION LE CONTEXTE Fin des ann es 1990 un nouveau vocabulaire a p n tr en force le champ ducatif de la Communaut fran aise celui des Comp tences Socles de Comp
25. ne pas adh rer ces recommandations et y trouver son compte Il faut noter les ambitions normes si pas d mesur es de ce d cret des objectifs certainement louables mais peut tre trop ambitieux C est ce qu crit G ry Marcoux chercheur en sciences de l ducation ULB ces objectifs g n raux assign s l cole tels que r duire l chec scolaire d velopper des comp tences transf rables re motiver une cat gorie d l ves sont aussi et avant tout des enjeux de soci t D s lors la question pourrait tre la mise en place de l approche par comp tences peut elle traiter toutes ces attentes A propos de ces objectifs notons et nous le verrons plus nettement dans le deuxi me volet de cette analyse que les critiques de APC ne s attaquent g n ralement pas au texte m me Marcoux G Enseignants et politiques dans le brouillard Indirect 2006 n 1 p 19 12 du D cret exception faite de la notion de capacit critiqu e par Crahay mais bien sa philosophie ses origines et ses difficult s de mise en pratique Voil donc les lignes g n rales du D cret dans le domaine de l enseignement des comp tences et des savoirs Arriv ce point on peut tre s duit ou sceptique face ce projet d enseignement Une chose est sure c est que l on se sent peu avanc qu est ce que cela signifie concr tement dans la mani re d enseigner SOCLES DE COMPETENCES ET COMPETE
26. notions de savoir et comp tence diff rent d un professeur l autre leur rapport est ambigu la mani re de pr senter ces comp tences varie d un professeur 31 Socles de comp tences p 80 Hirtt N L approche par comp tences une mystification p dagogique L cole d mocratique n 39 septembre 2009 p 27 3 Rey B Caffieux Ch Defrance A amp Marcoux G L articulation entre savoirs et comp tences dans l enseignement secondaire Bulletin d informations p dagogiques ULB f vrier 2005 15 l autre mais galement d une mati re l autre Ces contradictions t moignent dans une certaine mesure du malaise qu ils prouvent lorsqu ils enseignent Face ce flou ils sont tr s nombreux demander des formations pr s de 60 G ry Marcoux ajoute aussi que les difficult s des enseignants appliquer le D cret missions ne tiennent pas qu des processus de r sistance ou d inertie du monde enseignant mais bien plut t au manque de clart conceptuelle des comp tences et savoirs 3 Dans une enqu te aupr s des enseignants du libre confessionnel on constate les m mes difficult s L approche par situations probl mes et plus g n ralement l approche par comp tences inscrites dans le d cret Missions de 1997 sont souvent d cri es Pour les uns l approche par comp tences serait il praticable Pour d autres elle g n rerait plus d checs Ces pro
27. ntissage la mobilisation de savoirs projet qu il consid re b n fique au travail p dagogique YUCL le GIRSEFS retient la d finition suivante la mobilisation spontan e et pertinente de ressources afin de r pondre une situation complexe ce qui se r sumerait par la formule suivante Comp tence ressources x contenus x familles de situations probl mes 1 Sans entrer dans le d bat soulignons que l identification des t ches cf Article 5 8 1 des situation complexe qui se ram nent des familles de situations probl mes est loin de faire l unanimit des chercheurs l Ulg Marcel Crahay en a une approche plus critique m me s il a t l un des principaux initiateurs de la notion en Belgique et pense que l approche par comp tences s attaque un vrai probl me celui de la mobilisation des connaissances en situation de probl me mais elle propose une solution bancale et sugg re de revenir la notion d apprentissage Il d fend l id e que le vocabulaire des comp tences vient du monde de l entreprise et qu il s ins re dans une perspective utilitariste la cognition est li e l action elle m me finalis e par un probl me r soudre les savoirs n tant utiles que dans l action Ce Voir par exemple Rey B Carette V Defrance A Khan S Pr face de Ph Meirieu Les comp tences l cole Apprentissage et valuation Bruxelles De Boe
28. p tences programmes le ons types etc une sorte de manuel dit par la Communaut fran aise qui expliquerait ce que sont les comp tences et comment les enseigner Explorer la notion de comp tence et son mode d emploi en classe n cessite de passer par des articles et ouvrages r dig s par des p dagogues ou psycho p dagogues ce qui n claire d ailleurs pas toujours la question tellement les approches propos es sont vari es En partant du d cret puis des programmes j ai tent de comprendre en quoi consistait cette m thode d enseignement et comment la pratiquer concr tement Dans une seconde analyse Les d dales de l approche par comp tences Second volet La pol mique je proposerai un aper u des d bats et discussions qui animent ses partisans et ses d tracteurs en analysant plus pr cis ment la philosophie des comp tences et son lien avec la soci t de la connaissance La version du D cret missions consult e est la version consolid e c est dire que depuis 1997 de nombreuses modifications y ont t apport es notamment en mati re de modalit s d inscriptions Le texte int gral de ce d cret 72 pages est disponible sur le site de la Communaut fran aise partir du lien suivant http www gallilex cfwb be fr leg_res_01 php ncda 21557 amp referant 101 Tous disponibles sur les sites de la Communaut fran aise www enseignement be et www restode cfwb be CF bibl
29. pos tr s g n raux cachent de toute fa on un malaise qui m riterait d tre analys plus finement Cette m me enqu te montre que les enseignants sont inquiets face aux nouvelles modalit s d valuation li es APC et du risque accru de dualisation accroissement de l cart entre bons et mauvais l ves Ces questions de l valuation et du renforcement des in galit s scolaires seront mieux d velopp es dans le second volet Finalement on peut se demander si les difficult s rencontr es par les enseignants dues l introduction de APC n ont pas contribu l explosion du nombre de manuels scolaires qui pour bon nombre d entre eux font r f rence aux comp tences tel manuel correspond aux comp tences x ou y tel ou tel degr 4 Ibidem p 12 35 Marcoux G Enseignants et politiques dans le brouillard Indirect 2006 n 1 pp 7 25 Daubie E amp Demoustier J M Enqu te relative aux programmes du premier degr commun et des Humanit s g n rales et technologiques Rapport de synth se sur les effets des programmes Publication du SEGEC septembre 2006 7 Ibidem p 56 16 CONCLUSIONS Ce court aper u des effets de l introduction de APC avait surtout pour objectif de montrer la complexit qu a induite cette r forme dans l organisation de l enseignement les difficult s pratiques rencontr es par les enseignants et l effet sur les mati res enseign es Il ressort n anmoins qu
30. t missions Article 6 La Communaut fran aise pour l enseignement qu elle organise et tout pouvoir organisateur pour l enseignement subventionn poursuivent simultan ment et sans hi rarchie les objectifs suivants 1 promouvoir la confiance en soi et le d veloppement de la personne de chacun des l ves 2 amener tous les l ves s approprier des savoirs et acqu rir des comp tences qui les rendent aptes apprendre toute leur vie et prendre une place active dans la vie conomique sociale et culturelle 3 pr parer tous les l ves tre des citoyens responsables capables de contribuer au d veloppement d une soci t d mocratique solidaire pluraliste et ouverte aux autres cultures 4 assurer tous les l ves des chances gales d mancipation sociale On voit ici que des objectifs pragmatiques prendre une place active dans la vie conomique sociale et culturelle se combinent des objectifs de d veloppement de la personne et aussi des objectifs li s l galit des chances passant notamment par une formation de base identique pour tous le continuum p dagogique Certains d tracteurs de l approche par comp tences lui reprochent de relever d une philosophie trop pragmatique adapter les l ves au march de l emploi et aux crit res de l conomie au d pend d une formation g n raliste S il est vrai que les origines de l APC vienn
31. te contre le redoublement Bruxelles De Boeck 2009 p 408 8 Jbidem p 410 les l ves redoublent moins longtemps ils restent dans le syst me scolaire moins ils co tent la Communaut fran aise Cette r forme a ensuite t tendue au fondamental et ins r e dans le D cret missions dans l Article 15 Chaque tablissement d enseignement permet chaque l ve de progresser son rythme en pratiquant l valuation formative et la p dagogie diff renci e Dans l enseignement ordinaire l l ve amen parcourir la deuxi me tape de l enseignement obligatoire en cinq ans plut t qu en quatre ou le premier degr de l enseignement secondaire en trois ans plut t qu en deux peut suivre l ann e compl mentaire adapt e ses besoins d apprentissage dans le m me tablissement le projet d tablissement fixe les modalit s selon lesquelles est organis le parcours en trois ans du premier degr ou en cinq ans de la deuxi me tape de l enseignement obligatoire Dans les faits pourtant aujourd hui les l ves redoublent toujours cela m me au sein des cycles sans compter l adjonction des ann es compl mentaires redoublements d guis s dans le premier degr du secondaire qui permet de faire deux ann es en trois En effet la r forme de la r forme inscrite dans le d cret du 19 juillet 2001 introduit une distinction claire entre redoublement refaire une ann e l i
32. tences Comp tences terminales Savoirs Savoir faire Savoir tre Le D cret missions de 19971 pass sous l gide de la Ministre Pr sidente de la Communaut fran aise de poque Laurette Onkelinx a t pens comme une refonte en profondeur de notre syst me d enseignement pour le fondamental et le secondaire soit l enseignement obligatoire Cette r forme a d abord revu la subdivision classique du 6 6 6 ann es primaires 6 ann es secondaires mais elle a surtout amen ce que l on appelle d sormais l approche par comp tences APC Huit ans apr s son introduction dans l enseignement cette approche reste toujours bien obscure aux yeux de bon nombre de parents et aussi semble t il d un certain nombre d enseignants En menant cette analyse au sein de la FAPEO nous avons d ailleurs rencontr quelques difficult s en comprendre les tenants et les aboutissements et surtout ses modalit s de mise en pratique Une chose est ressortie clairement c est que cette approche par comp tences h rit e du monde de la formation en entreprises a fait et continue faire couler beaucoup d encre autant du fait de ses d fenseurs que de ses d tracteurs Dans cette analyse nous essayerons de d cortiquer cette mani re d enseigner afin de la rendre lisible et compr hensible au lecteur Il n existe pas en dehors du D cret missions et de ressources p dagogiques qui y sont li es r f rentiels de com
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