Home

Le loup

1. L leveur Michel Barengo de face sur son quartier d inter saison omme bon nombre de mes col l gues lorsque je me suis install dans les ann es 1982 1983 j tais conscient que le contexte conomique de l levage ovin allait subir de fortes pertur bations Nous avons v cu l effondrement des cours l adaptation aux exigences tant en mati re sanitaires qu administratives qu impliquait la nouvelle politique agricole Ces preuves nous les avons travers es avec une vision nouvelle de la gestion de nos exploitations de montagne qui terme aurait d aboutir faire reconna tre notre profession comme n cessaire tant du point de vue environnemental qu co nomique production d agneaux de qualit r pondant une demande de plus en plus orient e vers des syst mes d levage qui exploitent au maximum les ressources naturelles que sont les parcours les alpages Tous nous tions anim s par la m me pas sion celle de notre m tier de notre trou peau Aujourd hui nos exploitations sont fragili s es par l intrusion de pr dateurs dans un cosyst me o pendant des ann es les pouvoirs publics ont appuy le d veloppe ment d levages extensifs Au fait peut on parler de pr dateurs Ces loups qui pour consommer quatre ou cinq kilos de viande massacrent une dizai ne d animaux domestiques Actes gratuits et inconscience de certains pseudo tribune libre Requiem pour un berger
2. novembre 1996 N 1 Edit par a Direction R gionale de Environnement Provence Alpes C te d Azur ke loup avait disparu de France depuis 60 ans radiqu comme dans la plupart des pays d Europe par la lutte sans merci qu a men e l homme au d but du si cle contre tous les grands carnivores ais conscient des cons quences graves que repr sente la M disparition des esp ces animales ou v g tales l homme moderne se d couvre une responsabilit vis vis des g n rations futures les quelques loups vivant encore en Europe occidentale ont t prot g s depuis une quinzaine d ann es et recolonisant progressivement leurs anciens territoires dont les reliefs fran ais M me si absence du loup n est en fait qu un court interm de dans une pr sence bien plus que mill naire dans intervalle les pratiques conomiques et les modes de vie ont consid rablement volu Comme d autres esp ces de grands pr dateurs le retour du loup en France pose un probl me ardu aux populations rurales vivant de l levage dont les troupeaux sont victimes d attaques r p t es Le loup inqui te galement les promoteurs de tourisme qui craignent qu une nature redevenue trop naturelle n effarouche les urbains et ne les incite par m connaissance de esp ce d placer leurs lieux de vacances A la fin de ce XX me si cle alors que 1 homme a march sur la lune et se montre capabl
3. Grenoble qui a t charg e des analyses g n tiques La m thode consiste tudier des fragments d ADN mitochondrial sur une r gion tr s variable d nomm e la r gion de contr le et v rifier les alignements des s quences Si sur les 341 343 paires de base le taux de divergence est inf rieur 1 on estime que les individus sont tr s proches Ainsi les r sultats pr liminaires au 13 09 96 partir de pr l vements effectu s sur des loups trouv s morts ou tu s indiquent pour les 2 loups du Mercantour aucune variation de s quence entre 9 loups d Italie 2 points de mutations soit moins de 1 entre les 2 loups du Mercantour et certains loups d Italie 2 points de mutation soit moins de 1 entre les 2 loups du Mercantour et certains loups d Italie aucune variation de s quence n a pu tre d tect e Ces r sultats d analyse montrent que les loups du Mercantour expertis s sont de m me code g n tique que certains loups d Italie et extr mement proches de celui de l emsemble de la p ninsule Ainsi malgr un chantillonage faible rien ne s oppose l id e au vu des r sultats actuels que les loups du Mercantour soient originaires d italie Ces valeurs accr ditent galement la th se d un retour naturel g 1985 1994 T7 Progression des loups en Italie et en France sources Gruppo Lupo ltalia PMM avril 1997 N 2 Edit par la Direction r g
4. R seau Loup Office national de la chasse Programme Life Loup A SUISSE L IN sieni Q al N Massif deN Bauges 5 W F 7 Chambi OG LA PA nt Juil 1998 i Chartreuse P g cept 1398 e EE gro onne N T Map ienne r g N Nov 1997 LE 77 Ao t 18 LS 4 An Jun 1998 ITALIE ueyras f t Fiaty Les Monges Mercantour i ts D c 1998 k n D c 1998 y Digne D j 4 arry f e aA a fa A yo 5 S Ca E3 D ai Luberon Canjuers Sapt 1997 me NIA 2 Mce vmr f essoace Limite r gionale g f Parc Natonal zone centrale 7 Parc Naturel R gonal gt Pr sence du loup attest e au cours de l hiver t Lieu et ste de r colte des excr ments ou pois collect s MINIST RE DE 4 par les correspondants du R seau Loup et identifi s par RENE TERRITOIRE analyees g n tiques r alis es au laboratoire de Biologe des NEC Alpes COTE PAIE populations d altitude de Grencble comme tant du Loup L INFO LOUPS PAGE 5 D C 1999 N 6 Sonia Aubel Violaine N icolas a examin un total de pr s de 3 000 poils et en a conclu qu il n est pas possible partir de l examen d un seul poil d effectuer une identification sp cifique loup chien fiable 95 Cependant les caract ristiques de longueur et de coloration du poil peuvent contribuer cette identification sp cifique au sein d un faisceau d autres indices de pr sence f ces empreintes carcas
5. volution du nombre d attaques Publication de la liste des attaques compens es Mobilisation en synergie des administrations D velopper une communication adapt e aux diff rents groupes sociaux R duction des attaques Analyser les conditions des attaques mesures de pr vention situation du troupeau Renforcement des populations d ongul s sauvages Mise en place de fa on syst matique des mesures de pr vention effectuer un suivi de leur efficacit gt Optimisation des situations gt Au niveau local et national des mesures de pr vention en fonction gt Principalement constructions de cabanes aides bergers chiens avec parcs lectriques pour la nuit r aliser en liaison troite avec la profession En cas d un nombre anormalement lev d attaques Rechercher une explication sur le terrain Compl ter les mesures de pr vention si n cessaire Effectuer des battues d effarouchement En dernier ressort et apr s avis du CNPN liminer un voire plusieurs individus Compenser les d g ts dus aux loups D g ts directs et reconnus D g ts indirects agricole gt A r aliser de fa on chronologique En y gt Par des gardes des bergers Am lioration de la gestion globale du dossier D charger le Parc National du Mercantour du dossier R activer l organisation initiale avec la DDAF comme organisme centralisateur Mieux associer la professio
6. la majorit des tudes d montrent que les grands pr dateurs et en particulier le loup captu rent prioritairement les individus substandards c est dire les jeunes les vieux les malades L exemple de lle Royale aux Etats Unis souvent d crit nous apporte un clairage pour comprendre le r le co logique du loup Au d but de ce si cle des orignaux Alces alces la faveur des glaces hivernales s install rent sur l le En l absence de pr dateurs ils se multipli rent pour atteindre 3000 in dividus en 1930 sur une surface de 540 km2 tant donn leur nombre les res sources alimentaires s puis rent rapi dement et les orignaux sous aliment s furent nombreux a mourir Il n en restait plus que quelques centai nes dans les ann es 40 Leur effectif a fluctu jusqu ce que des loups arrivent dans les m mes circonstances en 1949 La population d orignal fut d s lors maintenue un effectif de 600 1000 individus et le nombre de loups se Stabilisa autour de 20 25 individus Au Qu bec et en Russie les populations d orignaux qui sont r gul es par le loup sont plus stables num riquement que celles soumises comp tition pour la nourriture En l absence de pr dateurs les fluctua tions des effectifs de grands herbivores sont principalement li es aux ressources alimentaires Au del d un certain seuil de densit l tat physique et physiolo gique de la population d her
7. Passionn e de voyages et de sports de montagne cette narque promotion Henri Fran ois d Aguesseau a t charg e de mis sion dans une O NG a vocation humanitaire Elle est pr sidente de l association des mis de S ur Emmanuelle Deuxi me phas de concertation Aix en Provence les participants D l gation l Am nagement du Territoire et l Action R gionale Directions D partementales de l Agriculture et de la For t Alpes de Haute Provence Hautes Alpes Alpes Maritimes Dr me Is re Savoie Var Directions R gionales de l Agriculture et de la For t Rh ne Alpes et PACA Office N ational de la Chasse et de la Faune Sauvage Directions R gionales de l Environnement Rh ne Alpes et PACA e Office N ational des For ts Direction de l Espace Rural et de la For t MAP Direction de la N ature et des Paysages MAT EX e Parcs nationaux des Ecrins de la Vanoise et du Mercantour Parcs naturels r gionaux de la Chartreuse du Vercors et du Q ueyras e GIP Atelier Technique des Espaces Naturels L INFOLOUPS PAGE 6 SEPT 2000 N 7 e Dossier une strat gie nationale de conservation D igostif final Objectifs apaisment et long terme Le 4 juillet 2000 le Minist re de l am nagement du territoire et de l environnement a rendu public le dispositif final d accompagnement du second programme communautaire LIFE II devrait aider bergers et leveurs exerc
8. cabanes moyens de communication groupements formation multiservices pastoraux contrats de p turage prophylaxie de la brucellose information des leveurs finition et engraissement fourrages et c r ales abattoirs adapt s extension des primes aux agneaux espace rural et montaguard 7 utilisation raisonn e de la production naturelle d herbe de qualit cahier des charges par alpage commandes group es fourrages c r ales pr vention des risques incendie avalanche 8 am lioration du pastoralisme 9 la biodiversit a un co t quand elle se diversifie loups en plus des tude du CERPAM mise en oeuvre des pr conisations chiens errants COMMENTAIRES ET ELEMENTS DE SOLUTION Apr s avoir rencontr sur le terrain l ensemble des acteurs il apparait que l levage extensif ovin pour la production de viande a une viabilit assur e pour peu qu il soit organis collectivement et que l exploitation des alpages soit rationalis e que le loup fait subir une contrainte tr s lourde un levage dont la fili re est encore fragile que des solutions r alistes ne peuvent passer que par des actions g om trie variable et tal es dans le temps pour suivre dans l espace l activit des meutes et des individus isol s solution court terme capture et destruction de loups pour la meute de l Authion zone
9. d fenseurs de la faune sauvage qui en cau tionnant de telles tueries vont l encontre m me de l opinion que tout un chacun se fait d un pr dateur Ceux qui ont obtenu le classement du loup comme esp ce prot g e ont ils seulement conscience des d g ts qu ont subir les leveurs des souffrances inflig es nos troupeaux la lente agonie des b tes bles s es Ont ils seulement song que si toute forme de vie est respectable celle des ani maux d levage l est tout autant que celle Quartiers de printemps Quartiers d intersaison Florent Favier re des loups L activit humaine au XXI me si cle sera t elle rel gu e au second plan pour voir se d velopper des esp ces ani males dans des r gions o les autochtones n en veulent pas Si certains veulent d velopper le patrimoi ne national j ai le droit de penser qu il vaut mieux le pr server Si certains veulent que leurs enfant voluent dans des espaces o Montagne de l Ortiguier et diff rents p turages de Michel Barengo les loups r gnent en ma tres j ai le droit de pr f rer un milieu tel que les g n rations ant rieures nous l ont l gu Messieurs qui vous auto proclamez pro tecteurs de la nature faites preuve d humi lit et respectez les acteurs locaux qui sont r ellement en contact avec celle ci La Nature nous la vivons au quotidien alors renoncez votre confort venez vivre les contraintes que nous imp
10. de respecter les exigences locales et l int r t national W glosaire en page 8 Dossier une strat gie nationale de conservation e Une nouvelle directrice de la nature et des paysages Marie O dile G uth qui apr s avoir t Directrice du Parc national du Mercantour de 1992 1996 puis Directrice de la Nature et des Paysages depuis 1996 jusqu en ao t 2000 a t promue l Inspection g n rale de l Environnement Son action au sein de la DNP qui tait orient e vers la protection des esp ces loi sur la chasse des sites et des paysages laissera galement sa marque sur la gestion des grands pr dateurs ours lynx loup Elle est remplac e par une nouvelle directrice Christiane Barret photo Ses comp tences acquises lors de ses diff rentes exp riences lui permettront de faire face la triple probl matique que pose le retour du loup gestion d une esp ce naturelle adjointe au chef du service des espaces naturels minist re de l environnement 1982 sur le terri toire alpin Sous pr f te Commissaire adjoint de la R publique Brian on en 1986 sous pr f te d A Iberville en 1995 et de laTour du Pin en 1999 dans un contexte de d velop pement local et d am nagement du territoire conseiller technique au cabinet du ministre du travail de l emploi et de la formation professionnelle charg e du d veloppement local 1989 et charg e de mission la DATAR 1991
11. qu ils rejoignent ensuite pied sur quelques kilom tres Les d parts s talent de d but septembre novembre cependant des conditions m t orologiques d favorables peuvent provoquer un retour anticip des troupeaux en plaine Le eiva Les alpages des Alpes Maritimes sont tr s accident s avec de fortes pentes de nom breuses parties rocheuses et des boulis Les pelouses d estive peuvent parfois tre entrecoup es de zones bois es et ont en g n ral une bonne valeur alimentaire La surface moyenne est de 800 900 hectares et la taille moyenne des troupeaux les occupant est de 1 200 1 500 t tes L exploitation des estives s tale du d but juillet la fin octobre Elle s effectue par quartier directement li e l altitude l exposition la v g tation la pente etc Dans la plupart des cas l leveur tablit un calendrier global de p turage sur la base d un minimum de trois quar tiers quartier de juillet et octobre quartier d ao t d but septembre et quartier de septembre Chaque quartier est divis en secteurs cor respondants aux circuits de p tura ge que les animaux exploitent pendant des p riodes de 10 15 jours Cette ges tion doit permettre au troupeau d avoir suffisamment d herbe pour toute la saison d estive La conduite du troupeau La conduite d un troupeau en altitude est une activit complexe qui fait appel un savoir faire Le travail de gardiennage peu
12. 10 ans ce dernier ge est rarement atteint dans la nature car la mortalit accidentelle est tr s importante Philippe ORSINI Museum d Histoire Naturelle Toulon Bilan de la connaissance actuelle de la population de loups dans les Alpes Maritimes e bilan est issu des relev s d indices C effectu s lors des derni res prospections r alis es la mi janvier 1997 gr ce au concours d agents du Parc National du Mercantour PNM de l Office National des For ts ONF et du Parco Alpi Marittime PAM Les indices de pr sence r colt s traces crottes carcasses ont confirm les estimations r alis es en d but d hiver savoir Pr sence de loups en Haute Tin e entre St Etienne de Tin e et St Dalmas le Selvage Les relev s de pistes ont mis en vidence la pr sence d au moins deux individus Les carcasses d ongul s sauvages trouv es attestent d une pr dation r guli re sur les mouflons et chamois 2 Aucun indice fiable li une ventuelle pr sence du loup dans le Haut Var d partement 04 pas non plus de signe de l installation de nouveaux individus en rive droite de la Moyene Tin e 3 Au moins 7 loups dans la meute de V subie Tun e Les relev s permettent de penser que ces loups continuent de circuler entre la vall e de la Gordolasque haute V subie et la rivi re Tn e qu ils sont all s jusqu traverser temporairement pour effectuer une petite incursion en
13. Alpes Maritimes Face ces cas d empoisonnement dans le Mercantour une double enqu te la fois administrative et judiciaire a t men e L intervention de brigades mobiles d intervention de PONC a t requise pour venir en appui aux gardes d partementaux de PONC et aux agents du Parc National du Mercan tour pour collecter sur le terrain un maximum d indices permettant de faire un point le plus pr cis possible L administration montre ainsi sa ferme volont de ne pas se laisser se perp tuer une pratique autant ill gale que perverse Il va de soi que d autres interventions seront men es si n cessaire Dans un monde o la prise de conscience de l environnement volue o certaines esp ces comme les chauves souris les reptiles les rapaces ont d j profit d un regain d int r t et de respect il appara t que l utilisation cibl e de techniques et de produits dangereux pour l ensemble de l cosyst me devrait r sulter d un acte responsable d coulant d une meilleure connaissance des risques et relevant d une thique bas e sur le principe de pr caution Le retour du loup est pour sa part g rer malgr tous les probl mes qu il pose dans d autres conditions et par d autres proc d s L empoisonnement est d ailleurs unaniment condamn par les repr sentants du monde agricole professionnel et syndical qui privil gient d sormais un dialogue laissant augurer des solutions acceptables en premier li
14. La pr sente publication a t tir e 2500 exemplaires Sa diffusion est gratuite sur imple demande d abonnement courrier ou internet L Infoloups est cofinanc par l Union Europ enne DG XI et la France M inist re de l agriculture et de la for t et Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement dans le cadre du programme Life loup Responsable de la publication Gilles Pipien Directeur R gional de l Environnement ProvenceAlpes C te d Azur Edition Sonia Aubel R daction Jo l Bourideys Florent Favier O nt contribu la r daction de ce num ro Audrey Boileau Jo l Bourideys Thierry D ahier Christophe Duchamp Florent Favier Roger Isoard Mireille Jourget Jean Pierre M artin Philippe O l on Photographies Florent Favier Les courriers et articles sont adresser Florent Favier Charg de communication du programme Life Loup DIREN PACA BP 120 13603 Aix en Provence cedex 1 ou par mail florent favier paca environnement gouvifr Egi foloups
15. M Okarma qui a fait conna tre la m thode gr ce ses travaux en Pologne ont propos de se d placer dans les Alpes pour y faire des essais Conszvation des loups en Europe des bepins l hale trangrontali re par L Boitani Le retour du loup dans une zone d o il avait dis paru d pend d une combinaison de facteurs li s non seulement la biologie de l esp ce mais aussi au contexte volution de l habitat des populations d ongul s etc et aux efforts de pr servation locaux L expansion du loup dans plu sieurs r gions d Europe repr sente un succ s de conservation mais pas n cessairement un succ s de gestion en effet il s accompagne en g n ral de conflits persistants de m thodes de gestion de type laisser faire et de vives controverses 57 des pays d Europe soit 8 dans lesquels le loup est int gralement prot g font mal respec ter leurs lois Il n existe en outre pas de politique de gestion coordonn e l chelle pan europ enne La plupart des op rations de conservation sont men es l chelle locale ou r gionale et limit es un faible nombre d actions De plus la taille des pays ne leur permet g n ralement pas d accueillir une population viable de loups alors qu une gestion coordonn e entre plusieurs pays mitoyens serait une solution capable de maintenir une population de loups importante Ce type d approche pour le loup doit s inscrire dans le contexte d une d ma
16. Une cartographie dynamique est dispo nible sur internet La France par l O N CFS par ticipe activement ce groupe Colloque sur les Grands Pr dateurs Cracovie Pologne Le Larg Carnivore Initiative for Europe ou l Initiative Grands Carnivores pour l Europe IGCE organis tous les deux ans environ une rencontre entre les p ialites desgrandscarnivoresen Europe loup lynx ours glouton Cesr unionsfont lepoint gur l amp at de conservation de ces ep ces tentent d identifier les facteurs l origne des conflits amp de proposr amp value des lutions de getion Annette Mertens Carpathian Large Carnivore Project Roumanie Pr sentation du projet O bjectifs am liorer le niveau de connaissance des esp ces du public concern Compte rendu d action 16 loups 12 ours et 3 lynx ont t radio pist s des tests de filets et cl tures ont t effectu s un syst me d assurance a t mis en place de m me qu un plan de gestion national le d veloppement d un programme co touristique Zarnesti parc national a t labor ayant engendr la cr a tion de plus de 100 postes Pr sentation des mesures de pr vention Mise en place de cl tures actives en exp rimenta tion sur 10 exploitations pendant 82 jours environ 0 02 brebis tu es en moyenne par jour sur les autres exploitations non prot g es n 20 1 1 brebis tu e par jour cl ture 12V 5 fils 1 30 m de haut impulsion 1 A 1000
17. autour du dialogue Informations g n rales Eleveur Daniel Laugier Unit Pastorale Vacherie de Venanson Troupeau Le syst me d exploitation n cessitait une division du troupeau 1300 ovins en 3 lots homog nes et coh rents r partis sur des zones g ogra phiques diff rentes 500 tardons agneaux et agnelles d j d velopp s et quelques ch vres trou peau concern par les attaques e un troupeau de brebis pleines ou en agnelage e un troupeau de brebis adultes mises la lutte avec les b liers Moyens de pr vention 4 chiens patous une aide berg re plus le gardien nage de Daniel Laugier taient r partis sur les trois troupeaux Conduite du troupeau Correspond au syst me d exploitation courant dans cette partie des Alpes Maritimes les b tes p turaient en ext rieur pour des raisons de climat temp r sans enneigement de qualit et de prix de nourriture le p tura ge est plus sain pour les animaux et plus rentable L impact d un tel syst me d ex ploitation est galement important dans le cadre de la lutte contre les incendies Chronologie des attaques Janvier avril 2000 5 attaques 13 vic times troupeau divis en lots moyenne montagne Mai Septembre 2000 2 attaques 7 vic times troupeau regroup en estive de haute montagne Octobre d cembre 2000 7 attaques entre le 10 et le 29 novembre au total 27 victimes entra nant le d clenchement d
18. avec des d ro chements et ou touffements massifs ont regroup 834 victimes soit 43 du total 350 300 2 M PE M 250 nt m 7 200 m E 150 212 100 193 194 i 50 104 51 0 Lit 93 4 95 96 97 98 99 Alpes Maritimes M Alpes de Haute Provence E Is re Hautes Alpes D rochement E Dr me Savoie Fig 1 Evolution du nombre d attaques indemnis es de 1993 1999 Alpes Maritimes Alpes de Haute Provence Hautes Alpes Dr me Is re Savoie Haute Savoie Total glossaire en page 8 Comme les ann es pr c dentes l essentiel des dommages 58 des attaques a t enregistr dans les Alpes Maritimes Les d partements de la Dr me et de la Haute Savoie sont rest s peu ou pas concern s par les dommages Evolution des dommages depuis 1993 Depuis 1993 1185 attaques regroupant 5 529 victimes ont fait l objet d une com pensation pour un montant total d environ 6 25 millions de francs Sur l ensemble de l arc alpin le nombre annuel d attaques indemnis es a tr s nettement augment de 1993 1998 passant de 10 plus de 300 figure 1 Cette volution est li e l ex pansion num rique et surtout g ogra phique du loup d abord au sein du massif du Mercantour dans les Alpes Maritimes de 1993 1997 puis sur d autres massifs alpins Monges Queyras Vercors Belledonne et Haute Maurienne en 1998 En 1999 alors
19. cient ou appr cient beaucoup les loups 34 ne les appr cient pas ou pas du tout et 20 sont neutres Les savoyards sont moins positifs 41 les appr cient ou les appr cient beaucoup mais galement moins n gatifs 24 ne les appr cient pas ou pas du tout et beau coup plus ind cis 35 Si la pr sence des loups en France semble bonne 37 des habitants des Alpes Maritimes et mauvaise 45 elle devient mauvaise dans leur d partement 55 M me glissement en Savoie o la pr sence des loups est jug e bonne en France 36 mauvaise 35 29 de neutres et o elle devient dans le d partement mau vaise 42 Pour les r ponses concernant l importance du maintien de populations de loups pour les g n rations futures en France et du maintien l int rieur m me des d partements Cf figures 2 et 3 Pourtant 51 des habitants des Alpes Maritimes et 53 des savoyards semblent penser que m me s il existe des populations de loups viables en Europe il faut les conserver en France Attitudes li es la chasse Les habitants des Alpes Maritimes et de la Savoie pensent que les loups ont un impact consid rable sur le petit gibier 49 et sur le grand gibier 48 53 des savoyards et 54 des habitants des Alpes Maritimes sont pourtant oppos s une saison l gale de chasse au loup plus enco re s opposent une autorisation de chasse l ann e 68 dans les Alpes Maritimes et 74 en
20. comme une action positive dans la mesure o elle reste bien s r compatible avec le maintien et le d veloppement de l esp ce Canis lupus sur le territoire alpin LA Activit s humaines amp pr occupations naturalistes Un chemin vers l quilibre Il convient maintenant de valoriser ces actions en tendant le principe de protection des troupeaux l ensemble des secteurs concern s par la pr sence du loup et en l adaptant aux conditions particuli res des pratiques locales de pastoralisme Il appartient aussi de r fl chir d s pr sent l apr s Life en formalisant et en rendant permanente la pr sence de techniciens sp cialis s sur le terrain en pr cisant et en rendant p renne le dispositif d indemnisa tion des d g ts et de prise en charge des surco ts conomiques li s la pr sence du loup La t che qui nous attend reste comme on le voit importante mais je suis convaincu qu elle demeure notre port e compte tenu de la mobilisation et de la comp tence dont les diff rents acteurs impliqu s dans ce programme ont su faire preuve jusqu pr sent En veillant l quilibre entre activit s humaines et pr occupations naturalistes il convient dans l int r t de tous d apaiser les tensions et d tablir un climat de confiance pour ensemble continuer avancer W Serge Alexis Directeur R gional de l Environnement Rh ne Alpes tribune libre Florent Favier
21. deux phares portatifs infra rouges et deux carabines lunette Mardi 12 Le pr fet a sign une d cision levant la mise en uvre du protocole il a t estim que le renforcement exception nel des mesures de protection en accompa gnement de l action de la garderie d parte mentale de l ONCFS a permis d assurer la protection du troupeau sans qu il soit besoin d intervenir sur un animal de l esp ce Canis lupus qui para t s tre d cantonn W Florent Favier R actions Daniel Laugier leveur C est une bonne chose que le protocole ait t appliqu par le Pr fet les attaques taient devenues difficiles supporter Le technicien pastoral du programme Life a fait beaucoup de travail et les gardes de l ONCEFS ont fait leur m tier Par contre huit jours c est trop court le loup a eu le temps d aller voir ailleurs Le pro bl me a t d plac mais pas r gl En plus avec tous les promeneurs qui sont venus balader dans le coin journalistes et surtout colos moi aussi la place du loup je serais all voir ailleurs S il fallait changer quelque chose ce protocole je proposerais des seuils moins restrictifs tels quels ils ne r pondent pas aux exigences du terrain chaque situa tion y est trop diff rente De plus il faudrait que le berger participe aux battues A noter que le travail administratif devrait tre pris en charge par la DDAF Groupe Loup France Notre
22. diversit du territoire europ en de conserver les habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage Les mesures prises visent en assurer le maintien ou le r tablissement en tenant compte des exi gences conomiques sociales et culturelles et des sp cificit s locales et r gionales Dans le cadre de cette Directive les tats membres s engagent constituer un r seau de sites dits significatifs le r seau Natura2000 dans lesquels les esp ces d sign es doivent tre conserv es de mati re prioritaires ONC FS 0 ffice N ational de la Chasse et de la Faune Sauvage tablissement carac t re public sous tutelle du MATE dont le r le est de g rer la faune sauvage y com pris chassable et d assurer une mission de police de la nature L ONCFS est gale ment l op rateur financier des fonds du programme LIFE PN Parc national PNR Parc naturel r gional UE Union europ enne L INFOLOUPS PAGE 8 SEPT 2000 N 7 e Dossier une strat gie nationale de conservation Sonia Aubel Les pr fets ainsi que le groupe technique manant du Comit r gional loup Provence Alpes C te d Azur ont formul des propositions la Direction de la nature et des paysages relatives en particulier aux seuils d attaques prendre en consid ra tion les moyens utiliser etc Le protocole amend valable pour l ann e 2000 a re u l avis favorable du Conseil national d
23. en anglais en 1995 par un des pionniers de l observation scientifique du loup a t compte tenu de son int r t traduit r cemment et publi dans une revue scientifique caract re r gional Bien que l historique et l analyse soient sp cifiques l Am rique du Nord nombre de notions et r flexions sont transposables l Europe Partisan d un zonage adapt l chelle des territoires l auteur aborde en miroir de son paragraphe sur la r volution cologiste un paragraphe consacr au dilemme de la gestion du loup dans lequel il auteur bas Saint Martin V subie a d j publi plusieurs albums sur la montagne et le Mercantour En tant que naturaliste et photographe il cherche faire partager au lecteur sa passion pour les animaux sauvages dont le loup plus particuli rement tout en r servant plusieurs chapitres bien document s un rappel objectif des faits depuis 1992 et une analyse critique de la situation Difficile de leur expliquer en deux phrases que le loup est aussi sympathique que l agneau que ce brave animal a tout autant sa place ici que n importe quel autre et que si leurs parents et grands parents les ont tu s c est une erreur profonde que d sormais il va falloir apprendre vivre avec surtout que la France dont ils font partie a ratifi la convention de Berne et l accord europ en qui d sormais les prot ge D sormais il
24. entre l activit d levage pastoral et la pr sence du loup Elle a t confi e M Pierre BRACQUE Inspecteur G n ral de l Agriculture Le rapport rendre le 15 janvier 1999 devra valuer l en semble des actions conduites par l Etat les leveurs et les autres partenaires tant sur le plan local que national DIREN PACA Quel r le joue le loup dans l quilibre naturel Cette question simple en apparence n cessite une r ponse qui doit tre tablie sur la base de variables cologiques complexes es Inuits proposaient une r ponse construite sur l observation empirique et intuitive de la na ture Selon eux c est le dieu Ka la qui envoya les loups sur terre pour manger les caribous malades et affaiblis afin que les plus gros subsistent et qu ainsi l homme dispose de caribous en bonne sant C est pourquoi le caribou et le loup sont un car le caribou nourrit le loup mais c est le loup qui maintient le cari bou en bonne sant De cette vision mystique de la fonction cologique du loup mane une certaine r alit biologique qui m rite d tre ap profondie Le loup comme d autres pr dateurs uti lise une ou plusieurs autres esp ces pour se nourrir La pr dation constitue un pro cessus cologique essentiel pour le con tr le des populations Les pr dateurs n liminent jamais leur population proie sinon ils disparaf traient leur tour En terme de s lectivit
25. me que la mise en place de mesures de protection chiens et parcs mobiles une campagne d limination des chiens errants est programm e Un accent sera galement mis sur l ducation et la recherche ElenaT singarska Balkani Wildlife Society Bulgarie pr sentation du R seau Grands Carnivores des Balkans population de loups sup rieure 2000 chiffre exact impr cis manque de don n es esp ce non prot g e ours environ 700 Une aide l levage est propos e pour la mise en place de chiens de protection Les premiers r sultats de l analyse du r gime alimentaire des loups montrent une part importante de chiens comme proies Alistair J Bath Universit de Terre Neuve Canada Pr sentation des diff rentes tudes sur la dimension humaine Croatie Pologne France L tude la plus compl te a t men e sur une ann e en Croatie gr ce une tudiante de 3 me cycle Alexandra Majiec qui a suivi le dossier sur le terrain Tous les partenaires sociaux ont t chantillonn s et m nent des propositions concr tes d action sur le terrain en mati re de sensibilisation des diff rents publics L tude polonaise a t conduite en collaboration avec H Okarma Institut de Conservation de la Nature et S Novac Association Wolf L tude reste tr s descriptive comme celle de la France afin d identifier les carences des diff rents publics cibles mais les graphiques socio professionnels sont
26. mito chondrial des cellules du poil ou des parois intestinales du canid identifier est extrait et amplifi Ses paires de base sont ensuite compar es celles de s quences de r f rence constitu es partir d une collection d chantillons provenant de chiens de renards et de loups L INFO LOUPS PAGE 6 D C 1999 N 6 Sonia Aubel D es emplois jeunes recrut s comme aides bergers en Savoie Depuis l automne 1997 le d partement de la Savoie est confront des attaques de loup sur des troupeaux d ovins En 1998 dix sept alpages situ s dans la vall e de la M aurienne ont subi des pertes imput es ce pr dateur L levage ovin occupe une grande place dans l agriculture en Savoie gr ce 165 unit s pastorales ovines occupant plus de 65 500 hectares p tur s et regroupant 131 000 b tes La profession agricole soucieuse de pr server cette activit pastorale et confront e l arriv e du loup en prove nance de l Italie et du sud des Alpes a initi un programme exp rimental sur 8 alpages parmi les 17 ayant subi des attaques en 1998 L objectif est de tester grandeur nature l ensemble des mesures de pr vention pr conis es notamment dans le pr c dent programme Life et d en valuer l incidence Sur chaque site il est pr vu d am liorer l quipement de l alpage par l installation d un chalet de parcs de regroupement et de cl tures ainsi que de chiens de pro
27. ont pour objectif de maintenir la production d agneaux et l levage ovin de montagne qui repr sente un enjeu conomique social et cologique Dans le cadre de la Politique Agricole Commune PAC les leveurs peu vent b n ficier de la Prime Compensatrice Ovine PCO qui a pour objectif de valoriser la production et de soutenir directement le revenu des leveurs La Prime au Monde Rural PMR est associ e ce dispositif L Indemnit C ompensatrice H andicaps Naturels ICHN est vers e pour les troupeaux situ s en zone de montagne ou en zone d favoris e Elle a pour objectif de compenser les contraintes sp cifiques du milieu montagnard ou d favoris A ces aides vient s ajouter la prime au maintien des syst mes d levage extensif anciennement prime l herbe Cette prime a pour but de promouvoir dans un cadre contractuel des syst mes d levage extensif et d entretien agri environnementaux du territoire Ce qui permet aux leveurs d tre aussi des prestataires de services Ces primes ont une part de plus en plus importante dans le revenu des exploita tions ovines de montagne Vers un olabd Agneau du Mercantour Malgr la conjoncture peu favorable que subit l levage ovin de montagne quelques leveurs des Alpes Maritimes d montrent leur capacit pouvoir r agir cette situa tion Afin de mieux valoriser la vente de leurs produits ces derniers avec d autres partenaires de la fil
28. origine des loups qu ils occupent naturellement un territoire ou qu ils aient t introduits Cette pr cision rend sur le plan juridique accessoire le d bat sur l origine des loups du Mercantour Les deux textes de droit international et communautaire pr cit s permettent cependant aux Etats membres de pr voir dans des conditions particuli res et limit es des d rogations cette protection stricte notamment pour pr venir des dommages importants l levage Cette possibilit a t reprise par la France dans l arr t interminist riel du 10 octobre 1996 modifiant l arr t du 17 avril susvis C est en application de cette disposition que le Minist re de l Environnement a fait tudier titre exp rimental un protocole visant r duire le nombre d attaques enregistr es sur les troupeaux d ovins cas particulier du secteur de l Authion Alpes Maritimes Apr s la concertation qui vient de s engager ce protocole sera soumis pour avis au Conseil National de la Protection de la Nature DDAF 06 Il faudra oeuvrer un maximum avec les le cas o ils viendraient dans les zones gens de terrain puis aller suffisament loin dans la reflexion et devenir pr cis Chaque camp devra faire un effort Dans ce d partement les populations locales entendent parler par les m dias de ce retour mais n y ont pas ou tr s peu t confront es directement Le terrain est donc moins min m me s
29. partenaires administratifs et tablissements publics concern s par le loup de s exprimer sur les orientations qu ils souhaitaient voir appliquer au projet de plan la DNP et la DERF ont organis une journ e de concertation sur le projet de plan d action pour la pr servation du pastoralisme et du loup dans l arc alpin les r flexions men es durant cette journ e ont permis au projet d voluer vers une meilleure prise en compte des attentes du terrain l ensemble de l arc alpin Italie France Suisse Les effectifs du Mercantour la plus grande concentration de loups environ vingt indivi dus r partis sur quatre meutes ont t d une grande stabilit entre les hivers 98 99 et 99 2000 donn es ON C et PN M D apr s l avis du Comit Scientifique Loup l effectif d une population viable de loups se situerait pour la France autour de 100 150 individus une hypoth se sur la surface n cessaire cette population fait r f rence un territoire de 2000 4 000 km pour l ensemble de l arc alpin 11 y a une in galit des exploitations sou mises la pr dation du loup face aux risques encourus les loups s attaquent plus facilement aux troupeaux des exploitations situ es en zone interm diaire de montagne Re Mil ne Buldrini L INFOLOUPS PAGE 5 SEPT 2000 N 7 moins prot g es qu en zone d alpage et b n ficiant d aides techniques de mesures de pr vention et d un accompagnement finan
30. t voqu e aussi bien dans la perspective des rapports du chien de protection avec le troupeau qu avec tous les acteurs ext rieurs au troupeau pr dateurs randonneurs etc ce titre le t moignage d un leveur pass en tri bunal suite une plainte d pos e contre la dangerosit de son chien a t parti culi rement marquant une r ponse juridique sur le chien de protection qui devrait pouvoir tre consid r comme chien de travail tel que d fini par le code rural apporterait une r ponse aux professionnels de l levage qui se trou vent confront s l utilisation de ces chiens sans que leur responsabilit en cas d incident ne soit clairement d finie la lecture de la loi le chien de protec tion peut encore tre consid r comme un chien en tat de divagation Ce tra vail entam dans le programme Life Loup pourrait tre l occasion d un rap prochement avec le monde associatif et l Institut de l Elevage L introduction d un nouvel l ment au sein de l exploitation oblige une r organisation des relations des autres acteurs entre eux berger le veur et chiens de conduite chiens de conduite et troupeau berger leveur et troupeau et avec le chien de pro tection nouvel arrivant chien de pro tection et berger leveur chien de protection et chien de conduite chien de protection et troupeau Dans une approche zootechnique confronter certaines m thodes d in
31. 1276 en 2000 L volution des dommages est cependant dif f rentes selon les massifs concern s Dans le Mercantour les dommages indemni s s ont augment en 2001 Cet accroisse ment est li deux facteurs D une part une augmentation de la part des dommages indemnis s en effet le nombre de constats tablis est similaire en 2000 et 2001 279 contre 277 mais le pourcentage de dossiers indemnis s est pass de 85 94 essentiel lement car le nombre de constats class s inv rifiable a chut de 17 8 D autre N ombre d attaque 300 lt 200 R partition spacio temporelle des attaques indemnis es selon les massifs de pr sence du loup L INFOLOUPS PAGE 11 1 SEMESTRE 2002 N 10 part une augmentation des dommages sur le secteur Beuil Pierlas llonse qui tait moins concern jusqu pr sent 27 attaques en 2001 contre 5 en 2000 et 14 en 1999 Dans le Queyras B al Traversier les dom mages indemnis s sont en diminution et ce pour la seconde ann e cons cutive en ce qui concerne les victimes directes 163 en 1999 73 en 2000 et 50 en 2001 Cette d crois sance est essentiellement li e une quasi absence de dommages sur la partie B al tra versier bien que des loups soient toujours pr sents sur l ensemble du secteur d apr s les premiers l ments relev s par le suivi hivernal Cette volution est encourageante compte tenu des efforts d ploy s par les le veurs et
32. 45 110 Man uvre sp cialis 6 78 44 50 1146 49 7520 50 Hautes mars 1975 concernant les Ouvrier agricole A de berger d alpage Alpes exploitations agricoles et les hautement CUMA du d partement des qualifi Hautes Alpes Etendue par Berger d alpage arr t du 6 novembre 1975 Publi au J O du 18 d cembre 1975 Avenant n 48 du 9 juillet 2001 Statut d aideber ge d fini de fa on explicite par aC C 06 Conv collect de travail du 20 190 Berger re 7 56 49 58 1277 64 8379 02 100 Homme ou femme toutes mains 6 67 43 72 1127 23 7388 68 Alpes d cembre 1988 concernant d alpage N ayant que des connaissances r duites n apportant Maritimes f exploitations aricoles du que s force physique partement des lpes Mari ne Avenant 730 du 20 110 Homme ou femme toutes mains 681 4467 1150 89 7549 23 juillet 2001 Statut d aide ber qualifi e s ge non d ini de fa on explicite par la C C 26 Conv collect de travail du 22 Niveau IV 727 47 67 1228 63 8056 23 Niveau 6 67 43 72 1127 23 7388 68 Dr me janvier 1970 tendue par arr Echelon 1 Echelon 2 t minist riel du 11 f vrier Ouvrier Ouvrier 1971 J O du 8 mars 1971 hautement Avenant n 59 du 06 12 1985 qualifi Niveau Il 6 86 44 98 11159 34 7601 62 Avenants n 88 et 96 des Echelon 1 19 03 94 et 07 01 1997 Statut Ouvrier sp cialis d aide berger non d finit de fa on explicite par la C C
33. L an 30 n e 1998 a confirm cette tendance la baisse des dommages L valuation quantitative de l efficacit de ces mesures n cessiterait la mise en place d un pro tocole sp cifique avec un suivi permanent sur Ja Nombre de loups pr sents en janvier Janv 97 93 Janv 95 des troupeaux t moins Il s av re cependant que Bilan 1 992 Janv 94 Bilan1994 Bilan 1995 Bilan 1996 re la mise en place conjointe et effective de plu sieurs moyens de pr vention peut permettre de r duire les dommages L embauche de bergers Bilan 1993 itin rants et ou de stagiaires ayant le r le d aides pastoraux est d velopper Leur p riode de pr sence aupr s des troupeaux m rite cependant d tre mieux d finie Un conseil technique pour la mise en place et l ducation des chiens de protection est n cessaire et tr s attendu par les leveurs de plus en plus nombreux d sirer se doter de tels chiens L incitation la mise en place des moyens de pr vention ne doit donc pas se concevoir sur un plan uniquement financier mais reposer avant tout sur l aide technique apport e en encourageant les initiatives manant directement des leveurs Le programme loup suite et fin de l article Dans le cadre du programme LIFE cinq personnes ont t recrut es par Faune sauvage de France groupement d int r t conomique dont l office National de la Chasse est l un des deux membres constit
34. L aide berger ne peut pas avoir la respon sabilit du troupeau Son travail consiste aider le berger pour la mise en place des mesures de protection Cette diff rence en terme d autonomie et de responsabilit se traduit dans la convention collective des Hautes Alpes par une d finition pr cise des qualifica tions et des niveaux de r mun ration qui en tiennent compte Ainsi le poste de berger d alpage ressort du coefficient 150 ouvrier hautement qualifi salaire horaire gal 7 39 48 50 F au ler juillet 2001 soit 1 237 95 brut mensuel 8 120 45 F alors que celui d aide berger d alpage ressort du coefficient 110 man uvre sp cialis salaire horaire gal 6 78 44 50 F au 1er juillet 2001 soit 1 146 49 brut mensuel 7 520 50 F Les bergers du d partement au travers de l Association des Bergers des H autes Alpes ont ouvert des n gociations avec la profession pour forfaitiser le temps de travail 190 heures par mois et revalori ser les salaires compte tenu des condi tions de travail difficiles et contrai gnantes Dans les Hautes Alpes les ber gers doivent tre inform s par leur employeur de l existence d un Contrat Ter ritorial d Exploitation CTE sur l al page En effet ce sont eux qui r alisent une partie du travail dans le cadre des mesures contractualis es par leur employeur M tier de berger reponsabilit s amp savoir faire I faut savoir beaucoup plus de c
35. La preuve de l existence de repro duction en p riode estivale est un para m tre crucial pour d terminer le statut de l esp ce Un fort investissement sera four ni en collaboration avec les quipes ita liennes pour recueillir des l ments concernant ces param tres de reproduc tion Les donn es issues de l individualisa tion des loups par les signatures g n tiques ont pour principal objectif de diff rencier les groupes d identifier les individus disper seurs les axes de colonisations et calculer les taux de survie La pertinence des r sul tats obtenus sur ces deux derniers points d pend n anmoins directement de la quan tit et de la r partition des excr ments poil et urines r colt s Afin d avoir des don n es de qualit l effort de prospection doit tre maintenu voire augment au cours des mois venir Remerciements Nos remerciements vont aux correspon dants du R seau Loup regroupant profes sionnels de la faune sauvage et de la for t gestionnaires des espaces naturels membres d associations ou de la profession agricole qui r coltent les donn es sur le terrain avec un effort constant au fil des ans Cet inves tissement grande chelle est indispensable pour la connaissance du statut de l esp ce sur l ensemble de l arc alpin Nos remerciements vont galement Nathalie Espuno ONCFS CNRS CEFE pour son appui technique aupr s du Parc national du Mercantour et Philippe Ors
36. Ministre de l Environnement et le Ministre de l Agriculture avaient respectivement confi Messieurs Jean Fran ois DOBREMEZ et Marcel LAMBERT une mission d inspection et de m diation afin de d finir une strat gie pour faciliter la cohabitation du loup et des troupeaux d ovins dans le court moyen et long terme LE RAPPORT LAMBERT Le rapport DOBREMEZ rendu public en f vrier 1997 a fait l objet d un pr c dent article dans l Infos Loup n 2 Le rapport LAMBERT diffus 3 mois apr s vient compl ter la pr c dente tude par une approche plus pastorale au niveau des Alpes Maritimes Une premi re partie fait le point sur l tat des lieux place importante de l levage ovin pr dation du loup sur les troupeaux puis sur les enjeux en pr sence entretien des parcours niveau de protection r aliste am nagement et d veloppement du territoire La deuxi me partie du rapport r sum e ci apr s pr sente une analyse d taill e puis des l ments de solution ANALYSE DE LA SITUATION ET PROPOSITIONS D ACTIONS QUESTIONS SOULEVEES L HOMME omnipr sent en tout lieu et en tout temps 2 formation des leveurs et des bergers 3 organisation collective de la fili re ovine L LEVAGE fili re ovine extensive 5 qualit des agneaux 6 primes et indemnit s ovines LE MILIEU 1 conditions de vie du berger en estive 4 sant animale POINTS PRINCIPAUX PROPOSITIONS
37. Savoie Une forte majorit s oppo se la chasse au loup par tous les moyens n cessaires y compris en tuant les louve teaux dans les tani res ou par empoison nement 77 dans les Alpes Maritimes et 84 en Savoie Les r ponses la proposition les loups doivent rester compl tement prot g s en Savoie dans les Alpes Maritimes se trouvent figure 4 L INFOLOUPS PAGE 3 D C 2000 N 8 Alpes Maritimes Savoie 50 46 45 40 35 35 30 27 20 15 10 Tr s concern s Pas concern s Fig Vous sentez vous concern s par le retour du loup en France et par les solutions de gestion qui seront propos es Alpes Maritimes Savoie 60 54 50 o 42 45 40 34 30 20 13 13 10 D accord Neutre Pas daccord Fig 2 il est important de maintenir des populations de loups en France pour les g n rations futures Alpes Maritimes Savoie 60 50 49 49 40 40 38 30 20 11 13 D accord Neutre Pas daccord Fig 3 ll est important de maintenir des populations de loups dans votre d partement pour les g n rations futures suite page 4 sociologie Croyances sur les loups et leur impact La pr sence des loups favorise le tourisme dans le d partement 15 des savoyards sont d accord 22 ne savent pas et 64 n y croient pas Dans les Alpes Maritimes 25 sont d accord 17 sont neutres et 58 ne sont pas d accord 14 de savoyards
38. V Mais le prix d un tel dispositif reste prohibitif pour toute int gration dans le syst me roumain Erick Steinegger WWF Norv ge Etat des lieux des populations de pr dateurs en Norv ge ours entre 25 et 55 individus loups 28 32 en commun avec la Su de gloutons 240 300 lynx 400 600 en diminution moutons 2 4 millions mortalit due aux pr da teurs 30 000 moutons par an environ La n ces sit pour la N or v ge de fonder un outil de d ve loppement sur l attrait touristique li aux grands pr dateurs s est faite ressentir ces derniers mois Djuro Huber Veterinary Faculty University of Zagreb Croatia pr sentation du statut des grands pr dateurs en Croatie ours brun 400 600 individus stable voire en augmentation loups 50 150 indivi dus stable voire en augmentation et lynx 30 70 individus stable voire en diminution Deux phases principales ont t initi es dans le plan d action national mis en place avec l ensemble des acteurs locaux 1 phase court terme le loup n est pas prot g et les pertes ne sont pas indemnis es dans les zones d levage un quota de loups esp ce gibier est fix dans les zones daims lev e temporaire de protection 2 phase long terme l indemnisation est pr vue sous forme de prime forfaitaire plut t que de compensation syst matique des dommages une augmentation des proportions de proies sauvages est aussi pr vue de m
39. Viande ovine plut t que brebis laiti re Une grande majorit des leveurs se sont sp cialis s en viande ovine dont les effectifs par exploitation se sont r guli rement accrus N anmoins il existe un petit noyau d leveurs de brebis laiti res dont le lait est transform en fromage fermier L levage ovin de ce d partement est repr sent par les races viande Pr alpes du Sud M rinos d Arles Rouge de P one et par la race laiti re Brigasque Comme d autres d partements situ s en zone d favoris e l agriculture de montagne des Alpes Maritimes a progressivement abandonn les secteurs les plus difficiles zones localis es entre les fonds de vall e et les estives et a intensifi les secteurs les plus favorables D es syt mes d devage adapt s Plusieurs syst mes caract risent l levage ovin r sidant en permanence dans les Alpes Maritimes sans toutefois oublier le syst me transhumant pratiqu par de nombreux leveurs de la r gion Provence Alpes C te d Azur L levage ovin r sidant l ann e dans les Alpes Maritimes s appuie tout d abord sur le syst me pr alpin Pr alpes grassoises o le troupeau moyen oscille entre 300 et 800 brebis Les animaux passent l hiver en bergerie les saisons interm diaires printemps automne sur des prairies ou des parcours voire sur le littoral dans le cadre de contrats agri environnementaux et l t sur des estives locales Puis sur le syst me monta
40. a pas t fait mais le sera cet automne Il est certain que les mouflons chamois sangliers chevreuils et cerfs ont d j pay un lourd tribut Aussi il sera indispensable de proposer rapidement des solutions efficaces sous peine de voir la tension s accentuer L radication jusqu alors demand e par les bergers est une d marche intellectuelle qui ne pourra se concr tiser compte tenu de la r glementation en vigueur Par contre j ai toujours consid r que la n cessit de limiter les populations se posera in luctablement Une r gulation planifi e comme pour toutes les autres esp ces doit se mettre en place sans hypocrisie avec une volont d limination quand la pr sence du loup n est pas supportable Le protocole visant r duire le nombre d animaux s il d note pour la premi re fois un changement de discours n est pas acceptable en l tat Vouloir reprendre un seul loup pour le rel cher dans un parc ne pr sente aucun int r t Par contre les pr mices d une volont de suivi sont plus int ressantes puisque celui ci permettrait comme cela est fait pour l ours d approfondir les connaissances sur les modes de vie de l esp ce et par l m me pouvoir intervenir efficacement et non pas de mani re folklorique comme par le pass L intervention de l homme agriculteur leveur chasseur qui pr valait par le pass dans une vision utilitaire de la nature est aujourd hui progressivement re
41. auquel s est associ cette ann e le Parc naturel r gional du Queyras e L tude sur l Adaptation des syst mes d ex ploitation des enjeux environnementaux les syst mes ovins utilisateurs d espaces pastoraux dans le massif alpin est men e par Christian Ernoult du Centre d tudes du machinisme agricole du g nie rural des eaux et des for ts CEMAGREF de Grenoble Elle permettra en fonction des sept cat gories d exploitations qui ont t identifi es de faire des analyses partir de l tude de l exc dent brut d exploitation de la marge brute par brebis et d autres param tres aides environnementales subventions e Evaluation de l impact agro cologique et conomique de la gestion des alpages et des parcours en pr sence du loup Cette tude a permis de suivre huit unit s pastorales et d tudier 48 chiens de protection soient 16 000 observations afin de d finir des comportements types L tude permet ga lement de mesurer l impact sur la flore sau vage des regroupements en parcs Cette tude est men e par P Lapeyronie et A Moret de l Agro Montpellier E internet www environnement gouv fr DRE ARS Le site internet du programme Life est en cours de d veloppement une refonte est l tude qui devrait tre finalis e courant novembre 2001 Vous pouvez d j consulter sur le site actuellement h berg par la Direction R gionale de l environnement PACA un certain
42. cle L volution du milieu naturel caract ris e d une part par la d forestation la for t atteignant alors son extension minimale avec pour corollaire de tr s faibles densit s d ongul s sauvages et d autre part par l importance de l agriculture et de l levage qui sont alors leur maximum avec une forte population rurale qui passera elle aussi par un maximum avant d tre affect e par la d prise rurale Les moyens de destruction qui concernent l volution du nombre et de la qualit des armes feu le poison les pi ges et les primes qui repr sentaient parfois plusieurs mois de salaire d un ouvrier agricole Cette analyse des circonstances agissant en corr lation troite est suivie d un paragraphe rappelant l volution des populations de loups et des destructions enregistr es d partement par d partement n bon pastou surveillant son troupeau pr vient le berger chaque intrusion dans son p rim tre Un tel chien aboyant et parfois d valant la pente la rencontre des intrus m me si cela ne pr sente que peu de risque est particuli tmeent impressionnant pour le promeneur C est pourquoi de fa on pr venir les randonneurs de la pr sence de chiens de garde en alpage et pour viter des r actions inadapt es souvent li es la surprise jets de pierre lever de b ton des panneaux ont t r alis s et sont la disposition des leveurs ut
43. d bat sur la sangliers coexistence possible ou non de l levage et du loup Du nombre de loups d but de l ann e 1997 avaient permis de conclure la pr sence avant naissances d un minimum de 19 loups r partis en 4 meutes Au cours de l t des observations directes de louveteaux ont t r alis es en rive droite et rive gauche de la Roya Il est probable que la meute qui fr quente les vall es de la V subie et de la Tin e ait galement lev une port e car les premi res neiges tomb es r cemment sur le massif ont permis de constater la pr sence de onze individus dans cette meute Cependant comme le mois de novembre correspond une p riode de dispersion il faut s attendre ce qu un ou plusieurs individus quittent prochainement cette meute pour tenter de s tablir ailleurs Les neiges de novembre ont galement permis le relev des pistes d au moins deux loups en Haute Tin e et celui de six autres dans le secteur de PAuthion L effectif de la meute de la rive gauche Roya est actuellement inconnu D s que les conditions de neige le permettront des recensements seront I es recensements de pistes dans la neige r alis s dans le Mercantour au UN LABEL MERCANTOUR a commune de Saint Etienne de Tin e a command gr ce une subvention du Conseil R gional revitalisation de levage ovin de montagne Ce label pourrait galement inciter de jeunes leveurs s installer
44. d partement concern qui assure la coor dination des services d concentr s pour l organisation de l op ration Sa dur e est de 5 jours renouvelable une fois Au bout de 5 jours si aucune attaque n est consta t e l op ration est lev e Elle peut tre r activ e apr s la premi re attaque suivan te Si les attaques se poursuivent elle est men e jusqu son terme sans consid ra tion de dur e Aucune intervention ne peut tre men e en cas de refus de l leveur de mettre en oeuvre les mesures de pr vention L intervention consistera en une op ration de renforcement des mesures de pr ven tion dans les zones centrales des parcs nationaux et dans les d partements o un loup aura d j t pr lev L valuation Toute op ration d intervention donnera lieu une valuation de son efficacit afin d am liorer le processus Elle est r alis e par les services administratifs d concen tr s de l agriculture et de l environnement Elle porte sur les dommages la gestion pastorale et les mesures de pr vention D ans le cas d un pr l vement de loup une valuation de l impact de ce pr l vement sur la population de l esp ce sera men e La mise en place de l op ration de pr l vement d un loup pourra cependant tre adapt e dans le temps et dans l espace Ainsi la prise en compte de cas de bra connage av r s pourra intervenir dans la prise de d cision Dans certains d parte
45. d partements concer n s les dommages ont sensiblement aug ment par rapport 1999 y compris pour le nombre de victimes si l on ne prend pas en compte les victimes li es des d ro chements qui constituent des v nements exceptionnels L volution des dommages hors d rochement est cependant diff ren te selon les massifs concern s voir tableau ci contre Les variations les notables concernent plus e Le massif du Mercantour o les dommages ont augment cause de 2 facteurs d une part une augmentation des dommages enre gistr s pendant la p riode f vrier mars li e un faible enneigement se traduisant par une pr sence plus longue de troupeaux en p turage 31 attaques pour 101 victimes en 2000 contre 6 pour 18 victimes en 1999 d autre part une tr s forte augmen tation des dommages sur 2 troupeaux situ s en marge de la zone de pr sence connue du loup et qui n avaient t que pas ou peu concern s jusqu en 1999 35 attaques pour 140 victimes en 2000 contre attaque pour 2 victimes en 1999 e Le massif du Queyras o malgr un nombre d attaques similaire celui de l an dernier le nombre de victimes a r gress Ceci est mettre en relation avec la mobi lisation g n rale des leveurs concern s aid s par les partenaires institutionnels Parc Naturel r gional du Queyras notam ment pour la mise en place de moyens de pr vention e Le massif du Vercors o
46. de Nice sur la requ te du Pr fet des Alpes Maritimes des d lib ra tions de huit conseils municipaux autori sant le Maire organiser des battues au loup sur la base de l article L 2122 21 9 du code g n ral des collectivit s locales Ces arr ts sont fond s sur le fait que les dispositions de cet article sont contraires aux obligations souscrites par l Etat dans le cadre de la convention de Berne obliga tions opposables l Etat et non aux citoyens les dispositions de la convention n tant pas d application directe Ces arr ts font l objet de pourvois en cassation devant le Conseil d Etat Condusonspratiques La contradiction entre des dispositions de protection issues de textes internationaux et nationaux r cents et des textes plus anciens organisant la destruction d animaux susceptibles de causer des dommages n est qu apparente e les textes internationaux opposables aux autorit s administratives font obstacle une application des dispositions l gislatives anciennes qui permettaient des autorit s administratives d organiser des destructions de loups comme l a rappel le Conseil d Etat un arr t interminist riel ne saurait avoir un tel effet e l article L 211 1 du code rural en interdi sant la destruction d animaux d esp ces prot g es rend caduque pour le loup comme pour les autres esp ces prot g es la possibilit donn e un propri taire ou fermier de d truire une b te fau
47. de la population du pr da teur dont ils suivent l volution sur le ter rain durant l hiver et pour laquelle ils enregistrent toutes les donn es dispo nibles en collaboration avec le r seau loup mis en place par l ONCEFS Pour une large partie de leur activit d t ces gardes se d placent cheval Ils patrouillent par deux et utili sent le transport questre ainsi que le bardage muletier afin de soulager les bergers par le transport du mat riel qui leur est n cessaire filets de regrou pement nocturne et parcs de contention nourriture aliments pour chiens quipement radio lectrificateurs solaires etc En hiver afin de suivre l volu tion des pr dateurs ils assurent une pr sence forte en mon tagne et constituent des inven taires Enfin gr ce l originalit et l intelligence de leur m tier les agents de la brigade contribuent la sensibilisa tion et l ducation du public W PNR du Queyras Jean Yves Astruc Directeur du Parc naturel r gional du Queyras bilan des dommages Dommages sur les troupeaux domestiques Comparatif 1999 2000 par massif s Nombre de victimes Nombre de victimes Depe 1999 2000 O O E Mouoe om E M 06 180 231 617 789 522 119 1139 908 ercantour 04 6 l 27 0 0 27 Total 186 232 644 790 522 119 1166 909 Monges 04 18 15 97 67 0 39 97 106 Queyras B al 05 32 33 150 73 131
48. des minist res en faveur du pastoralisme et les mesures de protection des Mesures troupeaux pr vues par le programme LIFE sont maintenus Les diagnostics pastoraux sont compl t s pour une meilleure d finition des mesures de pr vention de protection H Les proc dures d indemnisation pr vues dans le programme LIFE restent inchang es Indemnisation E Le loup est prot g sur l ensemble du territoire alpin Des interventions ponctuelles peuvent tre envisag es lors de d g ts particuli rement importants mais dans le strict respect des r glementations R gime applicable au loup Territoires d actions prioritaires E Territoires regroupant des meutes d j install es une activit pastorale importante et sur lesquels une structure est m me de mettre en uvre les actions pr vues PN PNR A d finir par les pr fets et les comit s d partementaux E Un dispositif particulier de techniques de protection est mis en place avec valuation de leur efficacit et mesures de suivi Il comprend une tude d impact du loup sur le travail des leveurs et les r percussions sur le milieu conomie alpages E Le bar me d indemnisation est celui du r gime g n ral L Etat souscrit une assurance avec un cahier des charges respecter pour indemniser les d g ts des loups et chiens errants U ne aide exceptionnelle est vers e aux leveurs de ce territoire E Une tude des m
49. du troupeau Les bergers sont en g n ral pr sents en permanence Nos conditions et exigences de travail sont tr s diff rentes gros troupeaux absence possible des bergers randonneurs vagabondage difficilement acceptable On ne peut donc pas appliquer une transposition simpliste d un quota de brebis par chien partir de pratiques adapt es d autres pays Au regard des premi res observations effectu es in situ et pour des troupeaux de 300 2 500 b tes les meilleurs r sultats sont obtenus avec 1 3 parfois 4 chiens d veloppant des contacts tr s troits avec le troupeau Le nombre de chiens se d termine en partie par la taille du troupeau mais aussi et surtout selon le type de terrain la pression exerc e la qualit des chiens et le d sir de l leveur Autre param tre le contact avec l humain doit tre positif mais limit de fa on ce que le chien reste bien au troupeau Contrairement certaines id es re ues un chien agressif ne fait pas un meilleur chien de protection L agressivit envers l humain et la protection du troupeau contre les pr dateurs ne vont pas forc ment de pair Cette nuance est souvent difficile appr cier comme d autres telles que la limite entre la prospection de terrain et le vagabondage Le travail avec les chiens de protection demande donc une technique sp cifique qui bien souvent a t oubli e Chaque exploitation pr sente de
50. en place dans le 04 o chacun peut s exprimer Cela me para t une bonne m thode J y participe ainsi que l ensemble des responsables du d partement lus administrations professionnels protecteurs de la nature I ne me para t pas possible de faire cohabiter brebis et loups C est une vision citadine id aliste Il faut compartimenter les territoires Si des alpages doivent tre des territoires loups il faudra bien trouver des moyens financiers pour compenser l apport des locations d estives Dans les autres territoires tels les for ts les leveurs ne seront pas p nalis s En tout tat de cause il faut travailler des r glements une charte accept e par tous et une r partition coh rente Il faudra aussi comme dans d autres pays que la loi pr voie les contraintes l effarouchement et les captures dans des cas r p t s d attaques Et les chasseurs Pour eux le probl me est moins crucial dans la mesure o il n y a pas atteinte l exercice d une profession mais pr dation sur un cheptel chassable Comment expliquez vous le peu de bruit que l on fait sur les attaques de chiens errants compar es celles des loups qui font quand m me moins de d g ts D abord l imaginaire le loup fait peur mais surtout les l veurs ont la sensation qu on peut ma triser les chiens abattage reprise par les propri taires Sur les loups ils ne maf tris
51. en place la meilleure d marche possible appliqu e au terrain Le probl me du loup a d j d pass le territoire du massif du Mercantour c est devenu un probl me d am nagement du territoire l chelle nationale et de l arc alpin C est un probl me d int r t g n ral qui devient pr gnant Le loup s tendra sur un territoire o il aura de l espace et une ressource alimen taire permanente Personne ne conna t pour l instant ni l tendue du territoire o il va s installer ni le chiffre magique de sa population Le suivi scientifique qui est en cours d montrera peu peu ces donn es Il est important qu il existe une prise de conscience des responsables adminis tratifs et des lus de l arc alpin afin de remporter le difficile d fi qui consiste faire en sorte que le loup et le mouton puissent coexister D cembre 1998 No 5 Edit par la Direction r gionale de l Environnement Provence Alpes C ted Azur Num ro sp cial r alis partir des donn es acquises et rassembl es dans le cadre du programme LIFE loup Le programme 74 loup De 1993 1996 le Minist re de j envi ronnement a charg le parc national du Mercantour du suivi de la population de loup de la gestion des dommages au cheptel domestique et de la communica tion sur le sujet Depuis 1997 un finan cement d un montant total de 8 millions de francs H T qui provient pour moi ti de la c
52. es coop ratives d utilisation en commun de mat riel agricole et les entreprises de distillation du D par ement de la Savoie Mise jour 27 ao t 2001 Int grant es modifications jusqu avenant n 63 du 27 ao t 2001 Statut d aide berger non d fi ni de fa on explicite par la CE 74 N gociations en cours N ant SMIC 6 67 43 72 1126 40 7388 68 N ant 6 67 43 72 1126 40 7388 68 Haute Statut d aide berger non d fini pour l ensemble SMIC pour l ensemble des coefficients Savoie de fa on explicite par la C C des coefficients 83 Une convention collective de Pas d l ments Pas d l ments Var travail existe mais pas d l ments sur les bergers en par ticuliers Statut d aide berger nor ani de fa on explicite par a C C J P Martin et B Ol on Ce tableau synth tique pr sente l tat des lieux de ce qui s applique pour les m tiers de bergers et aide bergers au travers des conventions collectives de travail des d partements concern s par la pr sence du loup et donc par l emploi d aide bergers dans le cadre de la mesure du programme Life D ans les conventions de certains d partements 04 05 06 le terme de berger d apage est d fini pour ce qui est de l aide berger le terme n est d fini que dans deux conventions collectives celle du 04 et du 05 Dans le cadre de l em bauche d un aide berger les leveurs des autres d partements ont le choix d appliquer les coefficients o
53. exploitations face la pr dation se situe trois niveaux d action e l indemnisation syst matique des ani maux tu s ou bless s d s lors que la mise en cause du loup est suspect e selon un bar me grands pr dateurs e l aide l acquisition et la mise en place de mesures de protection des troupeaux et de pr vention des attaques et le finance ment d am nagements pastoraux en faveur du pastoralisme de montagne cabanes pastorales sentiers e la possibilit accord e aux pr fets de d partements de d roger en cas de dom mages importants et malgr l application des mesures de pr vention aux r glemen tations nationales communautaires et internationales qui prot gent le loup Cette d rogation est accord e par une autorisation interminist rielle de capture ou de tir d un individu de l esp ce Canis lupus d livr e provisoirement et applica ble dans le cadre strict d un protocole annuel F Favier LE PROTOCOLE 2001 VISANT A REDUIRE LE NOMBRE D ATTAQUES DE LOUPS O DE CHIENS SUR LES TROUPEAUX DOMESTIQUES En 2000 la possibilit de d rogation n a t mise en application qu une fois par le pr fet des Alpes Maritimes au mois de d cembre Cette op ration qui rev tait un cadre exp rimental a permis de mesurer l impact du renforcement des mesures de protection l application d un tel disposi tif a en effet permis d viter au troupeau concern de nouvelles a
54. fr p alp La pr sente publication a t tir e 2500 exemplaires Sa diffusion est gratuite sur simple demande d abonnement courrier ou internet L Infoloups est cofinanc par l Union Europ enne DG XI et la France Minist re de l agriculture et de la for t et Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement dans le cadre du programme LIFE loup Responsable de la publication Gilles Pipien Directeur R gional de lEnvironnement Provence Alpes C te d Azur Edition Sonia Aubel R daction Jo l Bourideys Florent Favier Ont contribu la r daction de ce num ro Serge Alexis Michel Barengo Sophie Bobb Thierry Dahier Christophe Duchamp Beno t Lequette Philippe Ol on Photographies Florent Favier P N des Abbruzzes PN du Mercantour G rard Millisher Les courriers et articles sont adresser Florent Favier Charg de communication du programme Life Loup DIREN PACA BP 120 13603 Aix en Provence cedex 1 ou par mail florent favier paca environnement gouv fr infoloups Veramen dl i i Mialet duillet 2001 EPA 11f0Loups Express L Infoloups Express s adresse aux abonn s de l Infoloups Il est envoy en compl ment d information pour faire le point sur un sujet particulier ou r pondre l actualit Le protocole 2001 visant r duire le nombre d attaques de loup ou de chien e protocole est un outil exp ri mental qui n a pas pour but de g r
55. il est toujours passionn Si l on veut que les loups et les brebis cohabitent dans le temps il faudrait entre autres mesures les distinguer dans l espace D ou l id e de zones option esp ces sauvages ZOES et de zones levage prioritaire ZEP Mais comment demander aux leveurs de quitter certaines zones sensibles sans leur assurer que l tat est pr t g rer les populations de loups dans forte densit de troupeaux Bien entendu on ne peut parler aujourd hui d abattage autoris des loups tellement leur population est faible mais il faudra bien t t ou tard se poser la question sinon le dialogue sera rompu Dans un pays moderne et d mocratique il est hors de question qu un camp impose sa loi un autre Nous allons continuer ce travail et cette animation toujours en relation avec les minist res concern s GROUPE LOUP FRANCE nibune Line INFO Loups se veut un outil de dialogue o chaque prise de position peut s exprimer D ans ce cadre il nous a paru utile de rencontrer Andr PINATEL le Pr sident de la Chambre d agriculture des Alpes de HauteProvence L entretien a eu lieu la Coop rative d huile d olive des M es Faire voluer les consciences Andr Pinatel Que vous inspire le retour du loup dans les Alpes En tant que Pr sident de la Chambre d agriculture je suis solidaire des leveurs la priorit c est eux pas le loup Il faut donc trouver
56. informations de nature clairer tous les secteurs de l opinion et de faire des propositions pour am liorer la situation court et long terme De son c t le Ministre de l Agriculture a nomm M Lambert Ing nieur G n rai d Agronomie pour une mission de m diation et d valuation des perspectives de la production ovine en pr sence du loup dans les Alpes Maritimes Elle permettra la mise plat des probl mes du pastoralisme dans ce d partement Le rapport de M Dobremez a t rendu et a t pr sent au Conseil National de Protection de la Nature Les mesures pr conis es dans ce rapport et r capitul es ci apr s ont pour but de permettre de concilier le maintien dans un tat de conservation favorable de la petite population de loups fran ais et celui des activit s humaines Celles ci feront avant toute application l objet d une consultation pr alable des acteurs locaux et des organismes concern s au niveau national R capitulatif des principales propositions avec les actions correspondantes Faire la lumi re sur l origine des loups Expertise g n tique Expertise scientifique de terrain Enqu te administrative Rendre publics les r sultats tude de la colonisation potentielle des Alpes Fran aises Poursuivre l tude du zonage gt suivant h d marche italienne Assurer une transparence permanente sur le dossier Assurer un suivi r gulier mensuel de l
57. l levage Interactions entre chiens de protection et randonneurs Suivi de terrain entre pris par 3 stagiaires de ma trise du Pr Le Pape Universit de Tours Les loups et la loi Cet ouvrage illustre bien avec documents l appui l volution du statut juridique du loup travers l histoire D animal pourchass et prim pendant des si cles il est devenu par revirement de la situation et apr s une p riode d absence au moins sur notre terri toire animal prot g au titre de r plementa tions internationales et nationales Fr d ric MUYARD Editions TAC Motifs FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ET LA PROTECTION DU LOUP La f d ration nationale France Nature Environnement FNE a mis en place depuis maintenant deux ans une mission Loup au sein de la quelle sont repr sent es de nombreuses associations nationales et r gio nales investies dans la protection du loup Cette mission a pour r le de coordonner les actions associatives de protection du loup tout en labo rant les actions f d rales dans ce domaine Le loup et le pastoralisme France Nature Environnement consciente de la contrainte suppl mentaire que repr sente le loup pour l activit pastorale demande que l Etat s investisse durablement et pr venti vement dans la prise en charge des techniques pastorales de protection des troupeaux chiens sp cialis s parcs de regroupement nocturnes aides bergers Ces techniques dont l ut
58. l espace montagnard en particuliers les touristes et les randonneurs Cette campagne visait les informer sur le comportement a adopter face un chien de protection les sensibiliser au m tier de bergers et aux probl mes des chiens errants Le message a t diffus sur deux radios locales Radio Alpine Meilleure et Alpes 1 La montagne est un lieu id al pour les pro menades la d couverte de la nature C est aussi un lieu de travail pour les bergers trans humants qui participent l entretien des espaces naturels avec leurs troupeaux leur savoir faire permet en effet certains milieux fragiles d tre prot g s et de conserver leurs attraits touristiques Le retour du loup et du lynx a pouss les le veurs utiliser des chiens de protection dans les troupeaux pour en loigner tout pr da teur Ces gros chiens peuvent cependant interpr ter comme agressifs des comporte ments qui nous paraissent naturels comme par exemple tenter de caresser des brebis traverser un troupeau ou ne pas tenir son chien en laisse Ces attitudes peuvent provo quer d importantes perturbations dans la conduite du troupeau et une intervention dis suasive des chiens de protection Alors cet t rappelez vous de tenir vos ani maux de compagnie en laisse et contournez les troupeaux Pour passer des vacances agr ables respec tons la montagne ses habitants et ceux qui y travaillent Ce message a t labor pa
59. le d partement des Hautes Alpes 198 sont concern es par la transhu mance de cheptels ovins ce qui repr sente 340 200 t tes estiv es en 1997 Environ 1 4 de ces troupeaux transhumants arrive des Bouches du Rh ne principalement des le vages cravencs les autres viennent duVar et du Vaucluse ou appartiennent des leveurs du d partement Les troupeaux rh ne alpins sont pr sents mais de fa on marginale Carte des circuits de transhumance ci dessous Ces troupeaux sont de taille importante pouvant parfois atteindre jusqu 3 000 animaux et la moyenne de leur effectif est de 1 300 brebis De telles tailles n cessitent imp rativement la pr sence d un berger salari qui conduira les brebis en fonction de l apage de ses res sources et du comportement des animaux Source Services v t rinaires DSV Fl ches fines de 1000 animaux Fl ches semi grasses 5000 animaux Fl ches grasses 10 000 animaux Fl ches tr s grasses 25 000 animaux Flux des ovins transhumants du massif alpin 550 000 ovins en provenance de tous les d partements de la r gion Provence Alpes C te d Azur N DLR exploitent chaque t ces espaces pastoraux Ces effectifs d ani maux s av rent remarquablement stables voire en pro gression Ils rel vent de pr s de 3 000 exploitations d le vage qui pratiquent la transhumance individuelle ou selon diverses formes de regroupements Les alpages ovi
60. les organismes institutionnels pour la mise en place des mesures de pr vention En Belledonne la d croissance observ e est essentiellement li e une diminution des dommages recens s dans le d partement de l Is re sans qu aucun facteur explicatif ne puisse tre avanc Dans les autres massifs le niveau de dom mages est rest similaire ce qui a t observ en 2001 W Thierry D ahier V t rinaire du Programme Life Florent Fmier Life le os Eladio Fenande Galiano Consi de l Europe Alistair Bath U niverst deTereN euve Anja Jobin M olinari SCALP en Pologne es th mes principaux abord s au cours de ce meeting ont t les suivants gt tat de la conservation des populations de grands carnivores et de leurs habitats en Europe gt Int gration de la conservation des grands car nivores dans le d veloppement local des sec teurs ruraux gt Soutien des grands carnivores par une l gisla tion appropri e et au travers d instruments co nomiques et politiques plans d action gt Sensibilisation et information du public dans le but d obtenir une acceptation des grands carni vores par l ensemble des groupes sociaux Pr s d une centaine de personnes taient pr sentes ce colloque qui regroupait 28 pays Les participants venaient d organismes et d asso cia tions de protection de la nature W W F principa lement il y avait galement des universitaires et scienti
61. long et tre relativement r pandus Les poils de six bergers allemands six huskies un malinois un crois huskie berger allemand trois b tards de huskies malinois et griffons ont t chantillonn s L tude a surtout port sur le berger allemand et le huskie car ces deux races sont relativement r pandues dans les campagnes europ ennes et sont connues pour pouvoir tre l origine d attaques sur les troupeaux suite page 6 indices de pr sence dentifi cati on D eux questions propos de l identification m ifique des poils et excr ments de cani d s Le loup et le chien sont deux esp ces tr s proches tant au niveau g n tique que morphologique et comportemental Aussi il est souvent difficile de distinguer avec certitude leurs indices de pr sence empreintes pistes crottes poils par un simple examen visuel sur le terrain Or il est important pour le suivi de l aire de r partition du loup suivi confi au R seau Loup de l Office National de la Chasse de parvenir une identification sp cifique fiable de certains indices collect s sur le terrain Dans ce contexte d une part une tude a t conduite pour essayer de pr ciser les crit res de distinction entre poils de loup et poils de chien d autre part des analyses g n tiques ont t mises en uvre pour l identification sp cifique d excr ments et poils de canid s Pr sence du loup dans les Alpes fran aises hiver 1998 1999
62. mise en place de parcs pour prot ger les troupeaux aide au gardiennage Par ailleurs les budgets destin s la compensation des dommages seront accrus Le programme pr voit enfin les moyens n cessaires pour les communications et changes entre scientifiques et l information permanente des lus et des populations concern es Gr ce aux connaissances scientifiques ainsi acquises et l analyse avec les bergers et leurs organisations professionnelles de l efficacit des moyens de protection dans les diff rents milieux pastoraux il sera possible d laborer un plan de gestion de l esp ce Ce plan sera b ti en concertation avec les acteurs directement concern s lus leveurs chasseurs et tiendra compte des int r ts socio conomique locaux DDAF 06 ni l une ni l autre de ces deux s quences n ont t observ es chez les chiens 12 analyses les loups captifs 2 les loups polonais ou roumains 2 Balkans mais aussi d Espagne pr sentaient tous des s quences diff rentes Ceci permet aux experts consult s d affirmer que les loups du Mercantour sont issus de la population italienne et non d une autre population On peut galement raisonnablement affirmer que la population italienne de loup est l origine d un mouvement de recolonisation naturelle vers le nord affirmation corrobor e par l origine italienne certaine du loup d Aspres les Corps et de celui des Vosges l
63. nombre de documents t l charger tude d Alistair Bath et bient t la version fran aise pre mier rapport interm diaire du programme Life an 2000 compte rendu complet du suivi hivernal des meutes de loups Vous pouvez toujours nous contac ter par l interm diaire de la messagerie life paca environnement gouv fr Mercantour Un berger se d clare victime d une attaque de loup Le 14 ao t Aim S gur berger Isola Alpes Maritimes a d pos une plainte en gendarmerie Il affirmait avoir t mordu au visage par une louve alors qu il se rendait son troupeau 2 100 m tres d altitude au lieu dit Le quartier d aoust Bien qu extr mement rares les circons tances d une telle interaction telles qu elles ont t d crites par le berger seront accr dit es ou non par les r sultats de l enqu te que m nent les gendarmes de Saint Etienne de Tin e Tant que le Procureur de la R publique n en a pas rendu les conclusions nous ne nous autorisons qu publier les faits tels qu ils ont t d clar s Aim et Joseph S gur sont fr res ils ont un trou peau d environ 400 brebis et agneaux qu ils gar dent en estive sur l alpage de Boals Galestri re sur la commune d Isola en zone centrale du Parc national du Mercantour Cette zone est officielle ment fr quent e depuis 1997 par la meute de Moyenne Tin e Dans la journ e ce troupeau est gard par les deux fr res et sur
64. oppos es Ceci afin d am liorer le contenu du bulletin et de mieux r pondre aux attentes des publics concern s L enqu te a t faite l aide de question naires r ponses ouvertes un anonymat total tant respect Cela a constitu une tude exploratoire qui a d bouch sur une analyse qualitative 20 r pondants et nous a permis d approcher les attentes et les besoins des r pondants en information au sujet de L Infoloups Nous avons pu recueillir diff rents th mes que les r pondants aimeraient voir abord s dans le bulletin comme les inventaires de constats d attaques l tat des populations de loups leurs d placements leur croissance ventuelle etc Etude de satisfaction des lecteurs del Infoloups Cette tude avait pour objectif de recueillir l opinion des lecteurs de L Infoloups afin de r pondre au mieux leurs attentes Gr ce aux participants nous avons pu nous faire une id e des th mes qu il serait int ressant d aborder dans la publication mais aussi des sources de m contentement des lecteurs ainsi que des l ments qui les satisfont et qu il faut pr server des incompr hensions et des points claircir M erci encore pour leur participation Certains aimeraient galement conna tre les techniques et politiques de gestion du loup mises en place l tranger ainsi que les cons quences exactes du retour du loup sur les conditions de travail des professionnels ovins D
65. permet de mettre en uvre une gestion plus rationnelle des alpages Le lien qui existe entre les AFP et les GP est la convention pluriannuelle de p tu rage elle formalise le droit d usage d un p turage entre le repr sentant de l AFP et le repr sentant du GP et permet ainsi une certaine p rennisation dans son utilisation Les AFP et les GP sont des outils juridiques collectifs agr s par arr t pr fectoral Le d partement des Hautes Alpes compte ce jour 80 grou pements pastoraux et 26 AFP qui regroupent 40 000 hectares Cette loi de modernisation a donc per mis l levage ovin de se structurer et formalise des si cles de pratiques pasto rales En effet en l galisant les groupe ments d leveurs elle leur donne la pos sibilt de louer des p turages et en cr ant les associations fonci res pasto rales elle autorise les propri taires de petits terrains se r unir pour valoriser leurs terres La loi n 85 30 du 05 janvier Unit s d altitudes Autres territoires Total N ombre Surface N ombre Surface Surface d unit s ha d unit s ha Total ha 374 118 900 440 49 800 814 237 150 Source Enqu te pastorale PACA 1997 suite page 4 PAGE 3 1e SEMESTRE 2002 N 10 Dossier 1985 dite Loi Montagne relative au d ve loppement et la protection de la montagne est venue conforter de fa on plus globale celle de 1972 Sur les 250 unit s pastorales de haute altitude que compte
66. ploiement d hommes et de mat riel permettra difficilement d ob tenir un r sultat En outre les habi tudes du troupeau ne doivent pas tre modifi es Le pi geage pourrait s av rer plus efficace mais ne corres pondrait pas l esprit du protocole visant une intervention rapide sur les individus responsables des attaques Sur la communication la pr sen ce de journalistes ou d opposants au pr l vement sur le lieu de l interven tion pourrait tre contraire au souci de s curit publique qu impose toute action de l Etat Dans cette optique et sans remettre en cause la publication dans des d lais r glementaires de la d cision du Pr fet une communica tion pr alable n est peut tre pas envisager Sur la pr vention l efficacit du ren forcement exceptionnel des moyens de protection en situation de crise a t constat e Aussi la disponibilit de tels moyens devrait tre envisag e afin de permettre aux pr fets d intervenir rapidement avant que le seuil d inter vention ne soit atteint Outre deux comit s r gionaux PACA qui se sont tenus la DIREN Aix en Provence le dernier semestre 2000 a t dense en r unions importantes 17 octobre Comit national de pilota ge du programme Life Paris La r union est consacr e l tat de r alisa tion des diff rentes actions du programme A ce titre sont notamment voqu es les tudes en cours e Incidence de
67. r gions concern es par la pr sence du loup en octobre la DIREN Provence Alpes C te d Azur et en novembre la DIREN Rh ne Alpes Ces comit s ont notamment permis de faire un bilan annuel d partement par d partement Ainsi il a t possible de constater que les demandes en mesures de pr vention qui ont t exprim es par les professionnels de l levage ont t satisfaites dans la plupart des cas Au total sur 6 d partements 43 chiens de protection ont t financ s ainsi que 30 parcs mobiles pour le regroupe ment nocturne et 303 mois d aide bergers Dans les deux r gions la r flexion sur l apr s Life a galement t poursuivie elle a permis d voquer les possibilit s de finan cements qui pourront succ der aux cr dits actuels du programme Life pour m moire 40 Europe 5 Minist re de l agriculture et 55 Minist re de l environnement il s agit notamment de N atura 2000 pour les zones ligibles d un syst me d assurance tude de faisabilit en cours voire de cer taines mesures des CTE Des r unions de travail compl mentaires devront cependant tudier les conditions d application de telles mesures dans le contexte de la pr dation mais aussi par rapport la perception qu en auront les professionnels W Le code de l environnement et le code g n ral des collectivit s territoriales ont t modifi s pour limiter les chasses et battues g n rales ou particuli res aux seu
68. re alors que leur r le est d assister le berger et non de se substituer lui Leur pr sence aupr s du troupeau uniquement durant la nuit serait plus compatible avec la d finition de leur r le Les parcs de rassemblement Les parcs de rassemblement qui sont propos s dans le cadre du programme LIFE sont de deux types mobiles et fixes Ils permettent l leveur de rassembler son troupeau et ainsi d en faciliter la surveillance Les parcs mobiles qui sont les plus couramment employ s sont r alis s avec des filets lectriques reli s un lectrificateur solaire Les filets propos s mesurent 50 m tres de long et 1 10 m tre de hauteur Le nombre de filets par troupeau varie en fonction du nombre d animaux parquer il est plafonn a quatre par leveur Le quota est de 1 filet 100 brebis soit 1 50 m2 animal dans la limite de 400 brebis maximum Les leveurs qui le pr f rent peuvent b n ficier d une aide fmanciere pour l installation de parcs fixes constitu s g n rale ment de grillage m tallique tendu sur des piquets Le financement ne peut se r aliser que sur pr sentation d un devis et hauteur de 5 000 F maximum Au total 99 filets lectriques et 20 lectrificateurs ont t distribu s chez les le veurs des Alpes maritimes qui en ont fait la demande Par ailleurs 2 leveurs ont b n ficie d une aide financi re pour la mise en place d un parc fixe Plus de la moiti des demandes de parcs de
69. repos hebdo madaire prendre le dimanche au moins une fois par mois s il y a impossibilit d ac corder celui ci tous les dimanches Le jour f ri est ch m et pay 14 juillet 15 ao t s il est travaill il est pay double Q uant au travail de nuit entre 22 heures et 6 heures du matin il donne lieu une majo ration du salaire de 50 C ette majoration est applicable si le salari doit rester c t du troupeau pendant la nuit Pour un nombre d heures identique le salaire passe alors de 1 237 95 8 120 45 F 1 891 71 12 408 83 F brut mensuel L employeur peut imposer au berger d effec tuer des astreintes cela consiste demeurer sur l alpage apr s la journ e de travail et tre disponible tout moment pour intervenir en cas d incident Le berger per oit alors une indemnit gale au minimum garanti 2 91 soit 19 11 F par demi journ e d astreinte D urant l astreinte le temps d intervention est r mun r en heures suppl mentaires et s ajoute l indemnit Mais des fonctions diff rentes La diff rence fondamentale entre les deux emplois r side dans le fait que le berger d al page a une connaissance professionnelle approfondie Il est autonome dans son travail et doit prendre toute d cision n cessaire la gestion courante du troupeau c est lui qui en est responsable devant l leveur e Dossier Aide bergers l exemple des Hautes Alpes
70. rinaire du programme LIFE Loup ONC N ombre Montant de victimes indemnis es financier INER D rochement 622 524 1 276 641 139 0 148 520 179 131 310 632 3 0 4 500 49 0 67 750 101 179 285 226 0 0 0 1093 834 2 093 269 BEYOND 2000 Fetes cd Cal Toh Rcstora ml F vrier 2000 Duluth M innesta Conf rence internationale sur le loup R um de qudques uns des 152 expos s pr ent s lors de cte conf rence Du 23 au 26 f rie 2000 une conf rence internationale 44 pays pr sents sur le loup seg d roul e D uluth aux Etats Unis Beyond 2000 Realities of Global Wolf Restauration Depuis la derni re conf rence internationale en 1995 la population mondiale des loups a plut t tendance augmenter entra nant des probl mes de cohabita tion avec l evage Parall lement notre connaisance de l esp ce continue de parfaire amp les techniques de pr vention des attaques tendent Samdiorer et s r pandre Espagne loups en zones agricoles par J C Blanco Au cours de trois ann es d tudes onze loups espagnols ont t captur s et quip s de colliers metteurs avant d tre rel ch s afin d tudier leurs d placements dans des zones forte pr sence humaine infrastructures routi res zones agricoles Cette exp rience a permis de mon trer que les loups loin d tre frein s par les infra structures humaines les ont utilis es pour se d placer quarante trois
71. rive droite 4 Pr sence d un minimum de 4 loups dans la meute dite de la V subie Roya dont le secteur de l Authion Les relev s permettent de penser que ces loups ont effectu des d placements entre la vall e du Ca ros et la Vall e de la Gordolasque 5 En d cembre 1996 et au d but janvier 1997 plusieurs indices ont mis en vidence la pr sence de 4 loups en rive gauche de la Roya Les parcours de prospection n ont pas permis d am liorer la connaissance sur l origine de ces es r sultats pr sent s correspondent l analyse de 236 excr ments r colt s en 1994 95 Ils ne concernent que le r gime alimentaire de la meute dont le territoire est cheval sur les vall es de la V subie et de la Tin e Sur l ensemble de l ann e les ongul s sauvages mouflons chamois et sangliers et domestiques moutons ont constitu l essentiel du r gime alimentaire des loups de cette meute Ils ont galement consomm d autres proies ou d autres types d aliments marmottes campagnols insectes li vres oiseaux batraciens reptiles et baies mais de fa on tr s occasionnelle Ces cat gories alimentaires autres que les ongul s repr sentent environ 20 du r gime alimentaire en t et seulement 5 le reste de l ann e Les mouflons et chamois ont t consomm s toute l ann e Au printemps en automne et en hiver ils ont constitu les proies principales des loups Le mouflon pourtant
72. subi plus de 5 attaques au cours de l ann e Ces 12 troupeaux ont concentr 63 des attaques et 66 des victimes A eux seuls les deux troupeaux les plus touch s ont regroup 22 des attaques et 24 des victimes Les niveaux de pr dation atteints sont alors tr s lev s respective ment 7 et 9 de l effectif maximal pr sent R partition par troupeau N des attaques attribuables au loup en 1997 t dans les Alpes Maritimes ITALIE Pas d attaque 1 ou 2 attaques 3 ou 4 attaques O m 5 ou 6 attaques 9 12 attaques E 20 22 attaques aus Fronti re franco italienne xg Zone Centrale du parc Ventilation des attaques selon le nombre de victimes Concentration des dommages sur quelques attaques 7 des attaques 3 des attques 9 15 victimes 16 victimes et plus 19 des attaques La plupart des attaques 7 1 font relati 5 8 victimes vement peu de victimes 4 maximum et 43 d entre elles ne font que une ou deux victimes Seules 10 des attaques ont fait plus de 9 victimes Ces attaques rares mais meurti res sont responsables de plus d un 28 des attaques tiers 37 des victimes indemnis es 3 4 victimes 43 des attaques 1 2 victimes Mesures de Les aides pastoraux Les aides pastoraux propos s dans le cadre du programme LIFE ont pour r le de participer la surveillance du troupeau pour soulager le travail de l leveur Ils peuvent intervenir no
73. thodes d intervention sur le loup est pr vue Lors de d g ts importants et r p t s sur une m me exploitation en cas d chec des m thodes de pr vention une autorisation de tir peut tre donn e hors zone centrale des PN au cas par Cas Territoires d exclusion HE Territoires sur lesquels la pr sence du loup n est pas pertinente d finir par les pr fets les leveurs associations et administrations apr s consultation des organisations professionnelles agricoles et validation des ministres concern s et du CNPN E L Etat ne finance pas la mise en place de dispositifs de pr vention E Les attaques av r es de loups sont indemnis es conform ment au r gime g n ral bar mes du programme LIFE E D s que des indices de pr sence du loup sont relev s les individus doivent tre rep r s et pr ventivement limin s Une autorisation exceptionnelle peut tre accord e aux bergers et leveurs dont les int r ts seraient directement menac s L INFOLOUPS ORAGE 10 SEPT 2000 N 7 bilan des dommages Bilan des dommages en 1999 D es d partements in galement touch s En 1999 396 constats de dommages ont t tablis dans les sept d partements concer n s par le r seau loup tableau 1 Parmi ces constats 313 attaques regroupant 1927 vic times ont fait l objet d une indemnisation pour un montant total d environ deux mil lions de francs C inq attaques
74. travers es d autoroutes et celle d un pont ont t observ es Cette tude a t compl t e par une enqu te sur la zone observ e qui a r v l l existence de deux groupes sociaux ayant des perceptions diff rentes du loup une attitude plut t n gative caract rise les personnes plus g es exer ant une activit agri cole dans des secteurs de pr sence du loup et une attitude plut t positive qui caract rise des personnes plut t jeunes exer ant une activit non agricole et vivant dans des secteurs sans loups Dans tous les cas le public a une fausse perception de la popula tion de loups dans cette r gion la croyant en voie de disparition alors qu elle progresse Interactions loupssources de nourriture par M Phillips Aux Etats Unis entre 1979 et 1999 c est pr s de 1700 loups qui ont t abattus V ritable cam pagne d radication cette politique a atteint son intensit maximale alors que les loups n avaient comme source de nourriture pratiquement que des animaux de cheptels domestiques En 20 ans 79 99 le loup a fait 2 248 victimes parmi les t tes de b tail alors que dans un laps de temps plus court 86 99 86 000 bovins et 142 000 ovins ont t d cim s par d autres causes que la pr dation du loup La couverture m diatique intense re ue par les attaques de loups associ e aux conflits que l esp ce engendre donn lieu la mise en uvre de m thodes visant r duire les tens
75. trop peu for m et inform s de ce qui les attend et de ce qu on attend d eux C et une mesure impor tante e ses objectifs sont louables mais elle per Dossier Aide bergers l exemple des Hautes Alpes met trop de d rives tale que je l ai vu pra tique dle deset le m tier de berger notam ment quand des bergers DEAN employ s par les deveurs ont employ s comme aide ber ges ou au contrairequand lesaide bergers sont Sulset qu ilsjouent le r le de berger M aisil est de toute fa on important d avoir une tdle meure ele repr sente une aide dans l organi ation du travail ulageant r dlement le be ge ou l eveur travaillant en zone de pr dation ou en cas d attaque Pouvez vous nous parler de la formation Berger salari transhumant que dispense le Domaine du Merle La formation BPA Berger Salari Tranhumant a une dur globale de 1 960 heures nous b n ficions du soutien du Consal R gional PACA Elle comprend une p riode obligatoire n tranhumance de 500 h sus le contr le p dagogique du centre amp sous encadre ment du ma tre de tage et ou d un tuteur amp une p riode de cours th orique et pratiques au CFPPA de 1 460 h Une formation au m tier de berger en Provence amp plus particuli rement en Crau ne peut ignorer le r le primordial que joue la tranhumance dans l quilibre colo gique des montagnes La formation de berger requiert beaucoup d ex p rience amp comporte be
76. utilis es en France pour le suivi des populations Cf L Infoloups Express de D cembre 2001 paru fin f vrier 2002 W Protocole de pr vement d un loup valable pour l ann e 2001 Ce protocole accordait aux pr fets des six d partements concern s par la pr sence permanente du loup 04 05 06 26 38 73 la possibilit de d roger aux r glementa tions nationales et communautaires au del d un certain nombre d attaques seuil de 3 attaques en 3 semaines cons cutives causant 18 animaux bless s ou tu s sur un troupeau donn une expertise tait d clench e visant valuer le niveau de protection du troupeau Tant que l efficacit optimale de la protection n tait pas attein te l intervention se limitait en un renforce ment de celle ci Le seuil a t d pass 13 reprises en 2001 10 fois dans les Alpes Maritimes deux fois en Savoie et une fois dans les Alpes de Haute Provence Les diff rentes situations ont t tudi es au cas par cas et ont trouv des r ponses locales sur les 10 cas des Alpes Maritimes 4 concernaient la zone centrale du Parc national du Mercantour ce qui excluait toute intervention sur le loup mais appelait un renforcement des moyens consacr s la pr vention des attaques Les autres cas ont galement vu un renforcement des moyens de protection adjonction d aide bergers de chiens ou de parcs mobiles En Savoie le dispositif mis en place a permis de mettre
77. zone de montagne D s sa r ception par les Pr fets des r unions d information et de concertation ont t organis es dans chacun des sept d partements de l arc alpin Elles regroupaient les repr sentants des organisations socioprofessionnelles et syndicales agricoles les chambres consulaires les associations de protection de la nature les chasseurs les tablissements publics et les services et tablissements administratifs concern s M almen travers les m dias ce projet a cependant servi de base pour des discussions entre l Etat et les acteurs de la probl matique loup Le projet de plan reposait sur la mise en place d un programme exp ri mental applicable une partie de l arc alpin et sur le principe d un zonage le zonage du statut du loup et le zonage a priori des territoires Cette notion de zonage devait tre concr tis e par des territoires d ex p rimentation sur lesquels la pr vention des attaques et la protection des troupeaux taient renforc es et des territoires de gestion sur les quels l installation loup aurait t emp ch e ou limit e Consultations d partementales Des r actions au projet de plan et des propositions ont pu tre formu l es Elles ont t moign d un sentiment g n ral de malentendu sur des termes et des expressions employ s les territoires d exp rimentation ont t interpr t s au sens de zones o le loup serait parqu et pro t g en dehors desquelles il
78. 38 Conv collect de travail du 1er Niveau III 6 93 45 48 1171 74 7686 12 Niveau 1 6 67 43 72 1126 40 7388 68 Is re juin 1971 concernant les Employ ou ouvrier Echelon 1 exploitations agricoles de qualifi Employ ou ouvrier d exploitation agricole polyculture d levage d arbo Emploi qualifi Emploi d ex cutant riculture de viticulture de correspondant Exemple Aide aux soins aux animaux marafchage Fa les campr au r f rentiel BEPA Cueilleurs nonni res les services de platine des agricul Employ 7 14 46 85 1207 04 7917 65 Echelon2 670 43 93 1131 81 7424 17 teurs et dans les CUMA du Ou ouvrier Emploi n cessitant les connaissances d partement de l Is re hautement de base de la profession ficat A ualifi Emploi Exemple Conduite occasionnelle Classification pr vue par 4 f detr utils pr r gl l avenant n 68 Statut d aide hautement quali acteur avec outils pr r gl s berger non d fini defa on expli fi r f rentiel Baq dte par la C C pro ou BTA 73 Conv collect de travail du 160 Ouvrier 7 12 46 72 1203 69 7895 68 100 Manoeuvre 6 67 43 72 1126 40 7388 68 Savoie 26 juin 1984 concernant les agricole exploitations agrico es de hautement polyculture d levage de qualifi viticulture d arboriculture Exemple vacher 120 Ouvrier agricole 6 82 44 72 1152 16 7557 68 ruiti re les entreprises de d alpage ravaux agricoles et ruraux
79. 49 281 122 Traversier 05 0 Il 0 67 0 0 0 67 26 0 6 0 29 0 0 0 29 26 4 3 35 0 0 3 35 38 10 22 18 76 0 18 76 Total Il 26 21 IHI 0 0 21 IHI 38 9 26 31 78 0 0 31 78 Belledonne 73 24 6 48 16 0 48 16 Total 33 32 79 94 0 0 79 94 Haute Maurienne 8 4 21 13 179 0 200 13 06 3 l 7 3 0 0 7 3 i 04 3 0 15 0 0 0 15 0 Divers 05 6 4 29 9 0 0 29 9 38 0 3 0 9 0 0 0 9 73 13 0 32 0 0 0 32 0 Total 313 367 1095 1264 832 207 1927 1472 L INFOLOUPS PAGE 10 D C 2000 N 8 Ann e 2000 Bilan des dommages En 2000 453 constats de dommages ont t tablis dans les sept d partements concern s par le r seau loup tableau ci dessous Parmi ces constats 367 attaques regroupant 1472 victimes ont fait l objet d une indemnisation pour un montant total d environ 1 8 millions de francs La grande majorit de ces dommages ont t enregistr s dans les massifs o la pr sence du loup tait connue en 1999 Mercantour dans les Alpes Maritimes Monges dans les Alpes de Haute Provence Queyras B al Traversier dans les Hautes Alpes Vercors dans la Dr me et en Is re Belledonne en Is re et en Savoie Cependant deux nouveaux foyers de dom mages ont t observ s la vall e de la Clar e dans les Hautes Alpes et le secteur d Ombl ze l ouest du Vercors dans la Dr me Sur ces deux secteurs la pr sence au moins temporaire du loup a t confir m e par des analyses g n tiques Sur l ensemble des
80. 80 86 404 528 87 287 Nbre d attaques Nbre animaux une information sur la biologie du Loup la reconnaissance des indices de pr sence et sur les premiers r sultats du suivi sur le Massif du Mercantour une seconde demi journ e tait consacr e une information sur la proc dure de constats sur le terrain LES CO NS TATS R ALIS S Au 30 septembre 1997 133 dossiers de dommages regroupant 528 animaux indemnis s ont fait l objet d une compensation financi re pour un montant total de 612 400 F dossiers tablis dans les Alpes Maritimes vall es de la Roya de la V subie et de la Tin e A la m me date la d cision d indemnisation tait en attente pour 2 dossiers des Alpes de Haute Provence et pour 4 dossiers des Hautes Alpes Montant Hte V subie Tin e Nbre d attaques Nbre animaux 10 31 85 000 17 51 287 000 32 76 575 000 46 241 612 400 du CNERA Pr dateurs animaux d pr dateurs ONC Des chasseurs et des loups epuis la constatation de la pr sence du loup dans le Mercantour en 1992 les probl mes se sont amplifi s sans que pour autant les diff rents partenaires malgr une importante d pense d nergie ne soient parvenus d bloquer une situation de plus en plus conflictuelle Les chasseurs ont le sentiment d tre n glig s dans ce d bat non pas par les instances administratives mais par une opinion publique qui avec l affaiblissement de la ruralit n a pl
81. Alpes Maritimes dans le cadre d un essai de pro tection des troupeaux contre les chiens errants Neuf autres l ont t par le parc national du Mercantour En 1997 vingt Chambre N huit chiens ont t financ s par le programme LIFE loup aupr s d Agriculture 6 a de 19 leveurs et plusieurs dossiers sont en laboration Il est noter que seuls 30 des chiens pr sents dans le Mercan tour avaient fait l objet de subventions Les aides financi res braam accord es sont donc des mesures simplement incitatives la LIFE loup 12 mise en place de chiens de protection Parc National du Mercantour La majorit des leveurs poss de de un trois chiens La pr sence unique d un chien repr sente dans la plupart des cas une phase de transition vers l acquisition d un deuxi me chien En fait la formule recherch e est d avoir un couple actif parfois soutenu par un troisi me individu La proportion m le femelle est peu pr s gale Certains leveurs souhaiteraient multiplier le nombre de chiens dans leur troupeau en se r f rant l usage qui est dans certains pays de l est o les bergers sont en g n ral pr sents en permanence d avoir recours un grand nombre de chiens vivant plut t en meute et en p riph rie du troupeau Or l usage de telles meutes de chiens pouvant vagabonder et pr senter un comportement agressif envers les humains n est ni envisageable ni souhai table dans le contexte du Me
82. C 2000 N 8 J M Bournat ONF Dr me Lente Rappel des acquis principaux R sum du rapport final tabli par l quipe du premier programme Life Le programme Life nature 1997 1999 bient t disponible sur le site internet ou en consultation la documentation de la DIREN PACA Depuis 1993 ann e o la pr sence du loup a t attest e en France le Minist re de l Environnement a initi des mesures d accompagnement de ce retour De 1997 1999 pour pour suivre et d velopper ces actions et afin d accompagner la progression de l es p ce sur l arc alpin un financement d un montant total de huit millions de francs hors taxes a t attribu la France par la Commission europ en ne dans le cadre d un programme Life Nature intitul Conservation des grands carnivores en Europe le Loup en France Destin assurer la conservation du loup en France les objectifs sp cifiques de ce premier programme Life Loup taient de poursuivre d une part l ac quisition de connaissances sur l esp ce d autre part de mettre en place des mesures d accompagnement en faveur des leveurs ovins Durant la p riode d application de ce programme laire de r partition du loup s est tendue une quatri me meute s est install e dans le massif du Mercantour et quatre nouveaux sec teurs de pr sence permanente du loup ont t identifi s dans les Alpes fran aises Dans le Mercanto
83. MECH afin d viter des situations de conflits graves avec les leveurs C est ce prix que le loup pourra tre accept dans sa conqu te de nouveaux territoires Pour conclure il sagit d un texte dense lire dans son int gralit approfondir et discuter tout en tenant compte du contexte nord am ricain qui est sensiblement diff rentdu notre Un grand merci au traducteur P BAYLE qui permet une lecture de ce document aux non anglophones Faune de Provence Vol 17 1996 C E E P B P 304 13609 AIX EN PROVENCE CEDEX 1 TEL 04 42 23 95 60 auteur de cet article pr sente un travail de recherche bibliographique et historique et de r flexion personnelle dont le but est d essayer de comprendre dans quelles circonstances le loup qui tait commun en Provence depuis des mill naires a disparu de mani re presque simultan e dans tous les d partements de notre r gion dans le courant du XIXe si cle Pour simplifier l tude l analyse a t r partie en 4 grands th mes Le contexte socioculturel et religieux particuli rement d favorable au loup cette poque Les v nements historiques avec en particulier la R volution Fran aise qui avait aboli les privil ges et accord le droit de chasse ou au contraire les guerres napol oniennes qui laissent un r pit au loup Panneaux Quelques l ments sur la disparition du loup en provence au cours du XIXe si
84. Roya 8 33 V subie HautVar 8 7 750 V subie y Haut Var 8 Tin e 51 pr vention Les chiens de protection Robustes et rustiques ils ont t largement utilises en France jusqu au XIX me si cle Le retour du loup a relanc leur utilisation la diff rence du chien dit de conduite le r le du chien de protection n est pas de rassembler le troupeau mais de le prot ger contre les attaques d animaux sauvages ou de chiens errants Dans le cadre du programme LIFE une aide a l acquisition de ce type de chien est propos e aux leveurs qui en font la demande L aide forfaitaire 3 500 F chien permet g n ralement de couvrir l achat du chien en moyenne 2 000 2 500 F pour un chiot tatou et vaccin ainsi que les rappels de vaccination Cette aide est assujettie l acceptation d un cahier des charges Stable jusqu en 1995 le nombre de chiens de protection pr sents dans le Mercantour a quintupl en deux ans Fin 1997 plus d une centaine de chiens appartenant 53 leveurs taient Origine des financements recenses De nombreux leveurs sont int ress s par les chiens pour les chiens de protection pr sents fin 1997 dans les Alpes Maritimes de protection mais la plupart attendent d tre r ellement en situation de pr dation pour s quiper Autofinancement des leveurs Avant 1997 six chiens ont t financ s par la Chambre d Agri Ei culture des
85. a Nature dans le respect de l arr t de 1996 et donc de la convention de Berne et de la Directive Habitat Faune Flore Ce protocole a provoqu la col re des leveurs qui estiment la mesure insuffisante et irrite certains d fenseurs de l environnement qui l estiment injustifi e Le seuil n ayant pas t atteint ce jour aucune capture ma t entreprise Une deuxi me autorisation de capture des fins scientifiques connaissance de l esp ce suivie de rel cher apr s quipement de l animal pour un suivi t l m trique n est par contre pas soumise un nombre particulier d attaques DREN PACA Constats de dommages LA FORMATION DES ME M BRDU R SEAU CHARGE DES CONSTATS DE DOMMAGES Pour rendre op rationnelle cette proc dure des r unions ont t organis es par les Directions D partementales de l Agriculture et de la For t dans les trois premiers d partements concern s 04 05 06 Elles ont t suivies de s ances de formation des agents asserment s habilit s r aliser les constats de dommages Parmi eux figuraient des agents des Parcs nationaux du Mercantour et des crins de l Office National de la Chasse Services D partementaux de Garderie plac s aupr s des F d rations d partementales des chasseurs et de l office National des For ts La formation s est d roul e comme suit une demi journ e tait consacr e Roya Authon 95 18 64 255 52 204 4
86. adresser DIREN PACA BP 120 13603 Aix en Provence Cedex 1 l article L 227 6 du code rural permet tant sans pr judice de l article L 2122 21 9 du code g n ral des collectivit s locales au Pr fet d organiser des chasses et battues aux loups l article L 227 9 du code rural permettant tout propri taire ou fermier de repousser ou d truire les b tes fauves qui portent dommage ses propri t s La juriprudence Des arr ts r cents ont pr cis la port e respective des dispositions de conventions internationales lois et r glements applicables au loup e arr t du Conseil d Etat du 30 d cembre 1998 qui rejette les demandes d annulation de l arr t interminist riel du 10 octobre 1996 modifiant l arr t du 17 avril 1981 fixant la liste des mammif res prot g s en y ajoutant notamment le loup Cet arr t confirme la l galit du dispositif de d rogation permettant d autoriser dans certaines condi tions des captures ou des destructions de loups Le Conseil a pr cis que si l arr t en cause confie aux Ministres la possibilit de d livrer des autorisations de capture et de destruction il n a pas pour effet de retirer au Maire le pouvoir dont il dispose en vertu de l article L 2122 21 9 du code g n ral des collectivit s locales e arr ts de la cour administrative d appel de Marseille du 28 d cembre 1998 qui confirment l annulation par le tribunal administratif
87. alors une tude de faisabilit en vue de mettre en place un label pour la viande ovine du Mercantour Cette certification d origine qui garantit un produit de qualit aux consommateurs permettrait une meilleure valorisation de la production ainsi qu une qu actuellement 60 de ces professionnels ont plus de 55 ans et seulement 6 moins de 35 ans Cette d marche n a pas pour instant re u laccueil favorable escompt D APRES NICE MATIN du 14997 r alis s pour conna tre le nouvel effectif des meutes apr s dispersion et avant naissances On peut cependant supposer qu au plus 20 30 individus sont actuellement pr sents dans le Mercantour Par ailleurs des relev s d indices de pr sence et des attaques sur troupeaux domestiques survenus en cours d ann e confirment l extension g ographique de l esp ce vers les Alpes du nord sans que l on puisse eu donner d estimation chiffr e MARIE LAZARINE POULLE ANTENNE LIFE COURRIER DES LECTEURS Dans l info Loups n 2 un article consacr l volution des populations de loups dans les Alpes Maritimes indiquait la pr sence de loups en Haute Tin e entre Saint tienne de Tin e et Saint Dalmas le Selvage Le maire d Isola nous demande de porter rectificatif dans le pr sent num ro les loups continuant fr quenter le territoire de sa commune Dont acte Le loup du Mercantour MCHEL BRICOLA Le e long article publi
88. ance des moutons puisque environ 9600 b tes p turent durant l estive dans le secteur fr quent par la meute de la V subie Tin e soit quatre fois plus que la totalit des chamois et mouflons qui y sont pr sents Les ongul s sauvages quatre fois moins abondants comptent quand m me pour Ia moiti de l alimentation estivale des loups de la V subie Tin e Ces derniers ont donc consomm pr f rentiellement toute l ann e des ongul s sauvages mais durant l t et l automne ils ont report une partie de leur alimentation sur les ongul s domestiques plus faciles capturer Cependant la fr quence des attaques qui ont eu lieu sur le secteur de la meute de la Haute Vall e de la Roya au cours de l estive 1995 indique que la consommation d ongul s domestiques est probablement beaucoup plus lev e toute l ann e pour les loups de cette meute que pour ceux de la V subie Tin e sans que l on en connaisse encore les v ritables raisons PN Mercantour individus et leur nombre Sont ils install s de fa on p renne en rive gauche de la Roya S agit il du groupe de loup d j signal sur le versant italien Peut il s agir d une incursion des loups de la meute de V subie Roya hors de leur territoire habituel Pour r pondre ces derni res questions pour confirmer les effectifs par meute am liorer la connaissance des limites territoriales et les d placements des loups d j
89. ans les r serves de Voronegsky et Mordovsky Russie donna les m mes r sultats A l vidence les tudes scientifiques men es au cours de ces derni res d cen nies confirment la perception mystique que formalis rent d une mani re po ti que des peuples de chasseurs tels que les Inuits ou les Lapons il y a de cela bien longtemps Thierry HOUARD Service scientifique Parc National du Mercantour propos d empoisonnement ans le Mercantour et en particulier dans la Roya des animaux domestiques chats chiens et animaux sauvages renards blaireaux fouines aigles ont t retrouv s empoisonn s Mi f vrier dans cette zone des vomissures ensanglant es attribu es un grand canid ont t d couvertes Suite ce dernier empoisonnement susceptible d avoir affect un loup un proc s verbal de constat a t dress par un agent du Parc puis transmis au procureur de la r publique D un point de vue g n ral l on peut rappeler que lorsque des substances toxiques sont ing r es de mani re r p titive faibles doses elles produisent un empoisonnement chronique entra nant une d g n rescence lente pouvant aller jusqu la mort moyen terme par exemple saturnisme li l ingestion de plornb Al oppos une substance toxique ing r e en quantit suffisante dose l tale provoque un empoisonnement aigu entrainant rapidement la mort La mortalit peut galement intervenir par ingestion
90. association comme l indiquent nos statuts est favorable la pr sence du loup en France partout o les conditions sont favorables La r ussite d finitive de son retour sera la cons quence d une collaboration raisonn e entre l administration les scientifiques les associations les leveurs Cela n est pas le cas actuellement D un c t certains souhaitent la protection int grale du loup ce qui nous semble utopique tandis que d autres veulent son radication totale ce qui est inacceptable C est dans ce contexte difficile g rer qu est intervenue la d cision pr fectorale de ten ter d appliquer le protocole de tir Par parenth se on remarquera que le loup concern a finalement fui devant l intervention humaine sans qu il soit besoin de le tirer ou de le cap turer Ce qui prouve que la pr sence de l homme pr s des troupeaux est dissuasive en elle m me Si nous n avons pas souhait jeter de l huile sur le feu l occasion de cette affaire nous n avons pas non plus approuv les mesures pr matur es d cr t es La population des loups est encore trop menac e pour que l on ajoute au braconnage des tirs officiels Les vraies question pos es comment faire pour que la pr sence du loup en France soit mieux tol r e par les leveurs Comment faire cesser sur le terrain le pi geage le braconnage ou l utilisation du poison Comment redonner confiance aux ruraux afin d tablir des bases de dialogue solides au d
91. astous Pour votre s curit et la qui tude des animaux merci de ne pas approcher les troupeaux Si les chiens viennent vers vous ARRETEZ VOUS ne criez pas ne jetez pas de pierre apr s un temps d observation en g n ral il repartiront d eux m mes mot d rivant de p tre pastre et se pronon ant patou CHRIST LE DURAND ANTENNE LIFE Lour Chiens de protection e chien de protection est vraisemblablement le plus ancien auxiliaire du berger Aussi loin que remonte l histoire du pastoralisme les auteurs voquent la pr sence de gros chiens leplus souvent mollossoi des forts et courageux au caract re difficile Ces chiens avaient pour mission de prot ger le bien des bergers contre les vols et les attaques d animaux sauvages Indispensables jusqu au 19 me si cle ils ont quasiment disparu de nos campagnes avec la rar faction des grands pr dateurs loup ours lynx souvent au profit du chien de conduite Ils sont cependant encore pr sents dans de nombreux pays d Europe En France ils ont essentiellement t r introduits dans les ann es 1980 85 pour enrayer les d g ts occasionn s par les chiens errants Actuellement ils sont de plus en plus utilis s comme moyen de pr vention contre les attaques de loup Mercantour ou d ours Pyr n es L utilisation de tels chiens ne constitue pas une garantie totale contre les agressions mais elle permet de diminuer de
92. aucoup de servitudes On ne Sy pr pare valablement qu en prenant congience de ces deux apets Le BPA de Berge salari tranhumant et d ivr sous la forme d Unit s de Contr le Capitalisables UCC ces derni res peuvent tre valid es par quivalence de dipl me La d ivrance de ce dipl me implique l admision toutes les preuves certifi catives ponctuant chaque modu le de formation Les inscriptions s font par demande de dosier aupr s du CFPPA avant la fin du mois de mai de chaque ann e Les dos sers sont examin s par un jury de profesionnas qui composant la commision d admision du moisdejuin naque dagaire suivant son ga tut et son exp rience profesionnelle peut b n fider d une r mun ation pendant la dur de la formation d finir sdon chaque dosie Entretiens avec Basile Conca 21 ans aide berger en 2000 2001 sur l alpage de Grange commune Jausers 04 Troupeau d environ 2 000 t tes gard par un berger alari un parc de regroupement Nicolas Barbet 20 ans aideberge en 2000 sur l alpage del Oriol Fond froide Saint M artin de Queyri res 05 Troupeu de 1 500 t tes gard par un berger alari pr n c de deux chiens de protetion un parc de regroupement Tous deux suivent une formation BPA Berger salari trans humant au CFPPA du Male Pour quelles raisons avez vous t aide berger Basle c ait l isuede mon gage defin d an n e du Bac agricole aupr s d un tr s bon ber
93. autres souhaiteraient en savoir plus sur la biologie et la vie sociale du loup sur l implication de l Etat dans sa gestion ou avoir un rappel historique des rapports entre les hommes et le loup avec des anecdotes etc Enfin un certain nombre de personnes ont insist sur l importance d avoir une tribune libre dans le journal o tout le monde puis se s exprimer Les r pondants ont mis des critiques pro pos du bulletin mais dans l ensemble ont paru satisfaits de le recevoir le trouvant clair et accessible tous de pr sentation concise II semble tre un support archivable auquel il est possible de se r f rer La majorit des Unit pastorale cet une portion de territoire toujours a herbe exploit e par un p turage extensf Elle correpond tout territoire continu de plus de 10 ha edusvement p tur ecdueles prairies pe manentes lesterres cultiv es formant uneunit g ographique Autres territoires correpondent des urfaces en herbe uti lig es quale que vit l altitude p tur es en intersaison en p io dehivernaleou acoreune bonne partiedel ann lIs stuent surtout en plaine en colline en zone pr alpine Parmi cester ritoires certains dtes ont fait l objet d am nagement sivo pas toraux par exemple d ture d triqua au cours des dix der ni res ann s On les d nommeunit am nag es Association Fonci re Pastorale personne morale congitu e par des propri taires de terres pastorale
94. bivores est alt r e densit d pendance Lorsque les pr dateurs sont pr sents la popula tion proie est limit e et la ressource v g tale se maintient Un nouvel quili bre appara t alors La ressource en plantes comestibles est donc un facteur limitant pour les herbivores et la con dition physique des proies d pend di rectement de la qualit et de la quan tit de nourriture disponible En montagne durant l hiver la neige peut rendre la source alimentaire inaccessible pendant plusieurs p riodes de quelques jours Les animaux qui poss dent le moins de ressources en graisse vont S af faiblir plus rapidement et seront plus faciles a capturer par le loup on peut alors parler de s lection Cette s lec tion ne semble pas op rante pour des proies domestiques ou pour une esp ce comme le mouflon continental pour lesquels la condition physique n influe pas sur le taux de r ussite des captures Dans des conditions normales sans li mitation de ressources la pr dation s ajoute partiellement ou totalement aux autres causes de mortalit En re vanche dans des conditions de survie hivernage les animaux pr lev s tant ceux qui ont le moins de chances de survivre les plus faibles la pr da tion ne s ajoute que faiblement la mortalit qu ils subiraient sans loups On peut encore ajouter que la pr dation exerc e par le loup peut contribuer li miter la comp tition inter sp cifique cer
95. capacit s d adaptation reste t il au pastoralisme Quel est l avenir de la production agricole traditionnelle Pouvons nous encore croire une nature sauvage A t elle sa place l instar du loup dans une perspective de l am nagement du territoire Q uelle soci t pr parons nous pour ce troisi me mill naire I Gilles Pipien Directeur r gional de l Environnement Provence Alpes C te d Azur conservation Parc nationa des Abruzzes Depuis leur retour naturel dans les Alpes Maritimes en 1992 Parc du Mercantour les loups ont t rep r s dans les Alpes de Haute Provence les Hautes Alpes la Dr me l Is re la Savoie et la Haute Savoie Leur pr sence qui ravive un inconscient collectif charg d une symbolique n gative n est pas accept e localement Si l image du loup a volu de mani re positive dans les couches urbaines de la population ce n est pas le cas parmi les ruraux et particuli re ment les leveurs cristallisant tous les maux de la profession la pr sence du pr dateur est jug e incompatible avec les acti vit s d levage De la m me mani re que le pastoralisme est indispensable au maintien d une activit socio conomique en montagne et parti cipe l entretien des paysages et des co syst mes le loup joue un r le unique dans l quilibre de la cha ne alimentaire et de la biodiversit Une gestion concert e de l esp ce dont les int r ts entrent en conf
96. ccen tuent leur relief et deviennent plus belles plus attirantes Le maire que je suis aussi issu de ce mas sif initi aux pratiques ancestrales de la lutte des leveurs et chasseurs avec leur milieu a tout de suite compris que le loup n aurait pas la vie tranquille Mais je r ve aussi d une possible cohabitation entre cet animal mythique et les hommes Cette cohabitation rendrait notre massif plus attirant pour un tourisme nature visant un public cibl respectueux du milieu natu rel aussi bien que des hommes qui y vivent et y travaillent Cela contribuerait un d veloppement conomique touristique original de ce massif en forte d prise par le d veloppement d un autre tourisme compl mentaire celui pratiqu dans les grandes vall es C est cette m me approche qui m a fait appr hender de mani re tr s positive la d marche initi e par N atura 2000 qui per met de donner une image nature tr s forte ce bout du monde des Alpes du Sud et que peut tre nous pourrions labelliser un jour Loup N atura 2000 sont fortement combat tus par les leveurs qui voient dans ces mesures une aggravation de leur condition de vie et de travail d autant plus qu elles leur sont impos es par la soci t citadine qui ne conna t pas la duret de la vie ici Ont ils raison O nt ils tort Une chose est s re il y a eu d ficit de d bat avant que le loup n arrive dans le massif alors que les scientifiques aver
97. che et d attribution des aide bergers soient sem blables dans tous les d partements concern s par la pr sence du loup pour limiter les d rives Tableau convention collective ci contre Pour les aide bergers qui souhaiteraient par la suite devenir bergers c est aussi un moment privil gi qui peut tre mis profit pour se sensibiliser au travail de garde sur un alpage la pratique des soins et la conduite d un troupeau et ainsi b n ficier de l exp rience parfois empirique de l entrepreneur de garde ou du berger salari Ils peuvent aussi par la suite envisager de se former il existe des centres qui pr parent ce m tier tel que le Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles CFPPA du Domaine du Merle qui pr pare au Brevet Professionnel Agricole BPA Niveau V de Berger salari transhumant Peut tre cela apportera t il un nouveau souffle au tr s beau et tr s ancien m tier de Pastre I R capitulatif de la mesure Aide berger D partement des Hautes Alpes Nombre Montant de la Ann es d aide subvention mois FREE Euros Francs 1998 N ant 1999 11 1 524 49 10 000 00 2000 15 1 524 49 10 000 00 2001 23 1 524 49 10 000 00 Nombre Co t Origine de total des mois Euros EE financements 20 30 489 80 200 000 00 Life 45 68 602 00 450 000 00 Life II 51 77 749 00 510 000 00 Life II Le nombre d aide bergers peut varier dansla mesure o deux aide bergers peuvent s succ der sur un m
98. cier moins importants La clart du plan final devra tre irr pro chable afin de favoriser un retour au dia logue les professionnels de l levage doi vent admettre que le loup est une esp ce prot g e et les associations environne mentales doivent comprendre que l aspect humain et social doit tre pris en compte Aides au pastoralisne e Un plan d action ovin a t annonc par la Direction des exploitations de la politique sociale et de l emploi du MAP e Le Contrat Territorial d Exploitation a une composante particuli re pour les zones de pr sence d ovins mais il ne permet pas l embauche de salari s e Les aides pr vues dans le cadre du Programme LIFE vont mobiliser 25 MF dont 9 MF au titre du programme LIFE 40 par l UEX 55 par le MATE et 5 par le MAP et en compl ment du LIFE 7 MF par le MATE et 9 MF par le MAPY e I faut affecter de pr f rence les ressources aux secteurs o le plan est accept de m me les indemnit s pourraient tre condi tionn es la mise en place de mesures de pr vention Gestion Le zonage a posteriori plus adapt la bio logie de l animal a t retenu Il permettra suite page 6 concertation de d finir pour l ensemble de l arc alpin sur lequel un r gime g n ral est applicable deux types de zones ayant des r gimes particu liers sur propositions des pr fets et parte naires un territoire d action priori taire installatio
99. cte des mesures de protection est n cessaire L analyse pr a lable des conditions dans lesquelles une attaque s est produite sur un troupeau per mettra de d terminer le degr d efficacit des mesures de protection mises en place On distinguera notamment les checs r els des mesures non encore op ration nelles telles que le temps d apprentissage indispensable pour qu un chien patou assure la surveillance correcte d un troupeau D roulement d uneinterveation La d cision ventuelle de capturer ou de d truire un loup ne sera prise qu en cas de d passement d un seuil pr alablement d fini cf tableau selon l application des mesures sans actions de pr vention m 3 attaques indemnisables m 4 attaques indemnisables _ uils m18 animaux tu s de d cision ou bless s de pr l vement cons cutives glossaire en page 8 m sur 3 semaines m 24 animaux tu s ou bless s m sur 3 semaines cons cutives L INFOLOUPS PAGE 9 SEPT 2000 N 7 de protection du troupeau et leur caract re op rationnel La d cision d intervention est du ressort exclusif du Pr fet Elle sera ex cut e par des agents asserment s plac s sous sa direction Elle se d roulera le plus pr s possible du lieu des attaques l unit pastorale et ven tuellement les unit s voisines le plus t t possible apr s la troisi me attaque Le pi geage ou le tir seront utilis s pour la cap ture ou la destruction L
100. ction pour la pr servation du pastoraline amp du loup dans l arc alpin Jouloi chronologie Mars 1998 R daction d un projet de strat gie nationale sur le loup r dig par les minist res charg s de l agriculture et de l envi ronnement m Juin 1998 Cr ation du Comit national de concertation mm F vrier 1999 Rapport de mission interminist rielle sur la coha bitation entre l levage et le loup plus connu sous l intitul Rapport Bracque m Mars 1999 Pr sentation du Rapport Bracque au Comit National Loup et cr ation de trois sous comit s sur les th mes gestion du loup et zonage pr vention indemnisation 2 Juillet 1999 R union du Comit Scientifique Loup m Octobre 1999 Rapport d information parlementaire sur la pr sence du loup en France pr par par M Robert Honde d put mm Mars 2000 Projet de plan d action pour la pr servation du pas toralisme et du loup dans l arc alpin m Mars Avril 2000 R unions de concertation pr sid es par les Pr fets des d partements concern s m Avril 2000 R union largie du Comit r gional loup Provence Alpes C te d Azur qui propose la cr ation d un groupe technique pour travailler la mise en uvre du plan d action Mai 2000 Groupe de travail technique consacr la gestion du loup m 26 Mai 2000 Pr sentation du projet de plan d action aux ser vices de l Etat mm Juin 2000 Groupe de t
101. d une proie elle m me intoxiqu e Le poison repr sente ainsi un danger extr me pour toute une faune sauvage qu il s agisse de l avifaune rapaces grand corbeau casse noix mouchet de mammiferes pr dateurs must lid s suid s renards ou des animaux domestiques chats et chiens Toute une cha ne alimentaire peut tre contamin e sur de grandes distances par le ph nom ne de bio accumulation et bio amplification Le poison arme sournoise et aveugle car non sp cifique peut m me pr senter pour ses compositions les plus toxiques des risques pour l utilisateur voire d autres tres humains Ainsi il y a quelques ann es deux enfants ont t gravement intoxiqu s pour avoir jou avec des bo tes contenant du poison destin aux renards Dans le Mercantour le poison un anticoagulant a t utilis une dose suffisante pour cr er un empoisonnement aigu entrainant la mortalit des animaux qu il leur soit destin ou non En ce qui concerne les produits anticoagulants ii faut savoir qu ils sont largement utilis s pour la lutte contre les rongeurs que leur vente est libre et qu il est tr s difficile de d terminer leur provenance Bien que leur r manence dans les organismes soit relativement faible il n est pas exclu a priori un empoisonnement secondaire li l ingestion d une proie empoisonn e Mais dans le cas consid r on peut aussi penser que l on est en pr sence d un empoisonnement volontaire uti
102. dans les Alpes amp meure gn impact ur lesadivit gdo conomiques Diff rentes tudes sont programm es pour comprendre et mesurer cette coloni sation Le suivi de l expansion g ographique du loup est assur par un r seau d obser vateurs pr alablement form s Ils collectent des indices de pr sence empreintes poils f ces qui sont identifi s sp cifique ment La production d tudes et de cartes permettra d appr cier l tendue de la colonisation Les modalit s d installation du loup dans les r gions vocation pastorale et la dynamique des populations seront carac t ris es par l tude de la composition programme Life Nature Le retour du loup dans les Alpes fran aises et de la r partition des meutes l exploita tion des ressources alimentaires sur la faune sauvage mouflons chamois cer vid s etc ainsi que par les pr l vements effec tu s sur les troupeaux L impact socio conomique du loup sur les activit s humaines sera appr ci par des diagnostics pastoraux une tude de l impact agro cologique et conomique de la pr dation sur les animaux domestiques ainsi que l appr ciation de l efficacit des mesures de pr vention Pr eir amp compenser les dommages aux troup ux Une s rie de mesures de pr vention d j exp riment es dans le cadre du Life 1 et dans la mesure du possible mettre en place en pr alable la colonisation de nou veaux espaces pa
103. de l article en page 8 Sommaire Le programme LIFE loup Disparition et retour du loup en France Installation progressive des meutes dans le massif du Mercantour Pr sence du loup sur larc alpin Bilan des dommages Facteurs saisonniers R partition des dommages Mesures de pr vention 6 Premi res valuations de effi cacit des mesures de protection 8 Le programme LIFE loup suite 8 sv hover Installation progressive des meutes dans le massif du Mercantour Les limites des secteurs fr quent s par les diff rentes meutes sont valu es par le amp recoupement des donn es concernant les d placements des loups dans la neige en ka A jisa viron 300 pistes relev es depuis 1994 L effectif hivernal des meutes nombre de Pad loups emeute est estim par le d compte instantan lors de journ es de prospections Fr N g n rales de toutes les pistes de loups vues dans le secteur que ces canid s fi quen tent Les r sultats de ces comptages sont v rifi s tout au long de 1 hiver lors des parcours de prospection plus partiels effectu s r guli rement par les agents du parc national du Mercantour Fin 1998 au moins trois meutes sont install es dans le Mer cantour elles fr quentent les vall es de la Roya de la V subie et de la Tin e Des loups appartenant probablement la meute recens e dans le parc Alta Valle Pesio Italie effectuent des incursions r guli res en Haute Roya Des indi
104. de pr sence temporaire de l esp ce d termin e par analyse p retique Figure 2 Distribution du nombre minimum d individus estim par le suivi des pistes dans la neige dans les zones de pr sence permanente du loup Hiver 2000 2001 Source ONCFS R seau Loup Programme Life Parc national du Mercantour L INFOLOUPS PAGE 4 let SEMESTRE 2001 N 9 e Dossier Evolution de la population de loups des Alpes fran aises Effectif AUS Nombre de Secteurs D partements ue FX 00 00 diff rents V subie Roya 06 5 58 V subie Tin e 06 4 41 Moyenne Tin e 06 3 31 Haute Tin e 06 2 44 Haute Ubaye 06 04 Haut Verdon 06 04 Canjuers 83 gt 2 Monges 04 l B al Traversier 05 3 71 Queyras 05 3 4 88 La Clar e 05 Belledonne 38 73 l 2 13 Ecrins 05 38 Vercors 38 26 2 Maurienne 73 Haute Maurienne 73 E Indice de fr quentation volution Remarques 4 Fr quentation en baisse cette ann e 4 animaux non retrouv s Fr quentation en baisse cette ann e Echange avec le Val Stura Incursions origine inconnue Incursions origine inconnue Pr sence relev e pisodiquement l individu non retrouv T Fr quentation croissante depuis 98 gt Fr quentation stable depuis 97 cas de mortalit recens Indice de pr sence tout l hiver 00 01 cas de mortalit recens Incursion temporaire Incursion origine inconnue Incursion origin
105. de voir rena tre une attitude antiloup Alan Schall Le pastoraligne un quilibre menac L levage ovin a consid rablement volu D extensif au XIXe si cle il devient intensif Au X Xe si cle c est la mondialisation progressive des changes et la libre concurrence conomique qui mettent en p ril l conomie montagnarde Le march europ en de la suite page 2 viande ovine est organis d s 1980 partir de 1992 les aides de la PAC favorisent l accroissement de la taille des troupeaux pour r duire le co t de produc tion La vari t des syst mes d levage avec ou sans transhumance avec ou sans gardiennage hivernage sur l alpage local ou sur le littoral etc peut y aider Quel que soit le syst me adopt c est le d faut de surveillance nocturne en alpage qui rend le troupeau vuln rable La pr sence du loup ajoute des contraintes d exploitation surveillance stress des troupeaux baisse de f condit pertes de revenu frais suppl mentaires augmente la p nibilit du travail des bergers et constitue un handicap suppl mentaire pour l installation des jeunes agriculteurs Les lus ressentent le retour du loup comme un risque d aggravation de la d sertification rurale R tablir le dialogue est un r el probl me En effet les primes et aides atteignent ou d passent le montant de la vente des produits d levage Les r gles conomiques pour produire moins cher sont rem
106. des attaques et d indemnisation des d g ts occasionn s sur les troupeaux engag e en assurer la sauvegarde sur tout le territoire national En mars 2000 les r flexions du Comit N ational Loup et de ses sous commissions ont d bouch sur un projet de plan d action pour le pastoralisme et le loup dans l arc alpin La r daction de ce plan triennal s est appuy e sur les conclusions de plusieurs rapports dont celui de la mission Dobremez amp Lambert le rapport intermi nist riel Bracque ou encore le rapport d in formation parlementaire Honde Chevallier Publi en mars 2000 ce projet a donn lieu plusieurs r unions de concertation SEPT 2000 N 7 L INFOLOUPS PAGE 2 organis es par les pr fets dans les sept d partements concern s par le retour du loup Malgr un rejet de certains points du plan par les professionnels les lus et les chasseurs d un c t et par les associations de protection de l environnement de l autre des propositions ont pu tre faites et les opinions se sont exprim es Une r union administrative le 26 mai 2000 cf article page 5 a galement permis de r pondre aux attentes des agents de ter rain des partenaires administratifs et des services d concentr s pour de meilleures orientations du dispositif final W Fabienne Felix e Dosser une strat gie nationale de conservation plan d action Concertations locales ur le projet de plan d a
107. des moyens pour prot ger les leveurs autant que le loup I faudrait qu il soit contenu dans certains secteurs D ailleurs s il vient c est que les milieux se referment plus de for ts moins d hommes Il a sa place dans la cha ne alimentaire dans la r gulation des esp ces Pourquoi avoir calqu votre position sur celle de la Chambre d agriculture 06 Par solidarit comme je l ai dit Les leveurs n ont pas t inform s on aurait d les associer la r flexion depuis qu on se doute du retour du loup Ils ont t tromp s donc leur r action est brutale m me si je ne partage pas toujours leur agressivit Pensez vous que le loup soit un danger pour I homme Non Des personnes qualifi es nous ont confirm l absence d attaques depuis des dizaines d ann es Quelle analyse faites vous de l attitude du Parc national du Mercantour Ils n ont pas su associer les leveurs la gestion de la question Ils ont cru qu avec les primes et les aides ils deviendraient silencieux Le berger a une fiert Ils n ont pas su en tenir compte et sont donc les responsables d une bonne partie du probl me Si vous aviez une proposition faire si vous tiez d cideur quelle serait urgence Relier les bergers la vall e par des syst mes t l phoniques ou radio mettre en place une gestion du territoire Justement participez vous l animation mise
108. des poils qui se prom ne Ilest com pl tement per u autrement L mission du 9 avril tait quant elle plus ax e sur 1 avenir du pastoralisme dans les Alpes du Sud T moignage de Denis Rogeri leveur Boll ne ela fait plus de 10 ans que je suis mon compte et je me suis lanc dans l levage de mou tons Je n ai pas de probl me avec le loup du ler f vrier au Ier mai car durant la p riode de l agnelage le moment o les animaux naissent les animaux restent en bergerie ils ne restent pas dehors La premi re semaine de mai je com mence monter en alpage et je rentre directement dans un secteur ou il y a des loups Il faut veiller passer beaucoup de nuits blanches malgr les chiens de protection que j ai depuis un an Je me suis r solu les prendre mais on ne peut pas dire que ce soit efficace 100 Ils aident mais on est quand m me con traint de passer des nuits blanches prati quement toutes les nuits Quand les chiens commencent aboyer on est soucieux donc mieux vaut ne pas s endormir trop profond ment Je dors dans une cabane mais d s que j entends les chiens aboyer et le troupeau s agiter on est s r qu il se passe quel que chose Donc je reste dehors et j essaie de d jouer le loup J ai d j vu des loups la nuit 3 ou 4 fois avec ma lampe pendant la nuit et une fois en plein jour mais malheureusement je n avais pas ce qu il fallait pour interve n
109. dite Directive Habitats le classe comme esp ce communautaire n cessitant une protection stricte ll est prot g en France avec quelques exceptions conformes aux textes cit s ci dessus par arr t minist riel du 10 octobre 1996 0 n note toutefois que certaines dispositions du Code rural et du Code des communes permettent en particulier l organisation de battues au titre des animaux nuisibles Ces disposi tions devraient tre abrog es L indemnisation des d g ts caus s par le loup rel ve d un r gime de fait D evant ce vide juridique le juge administratif pose le principe d absence de responsabilit de l Etat au regard des cons quences dommageables que peut comporter la loi du 10 juillet 1976 relative la protec tion de la nature et la pr servation des esp ces animales La r ponse ce probl me consisterait dans l installation d un syst me d assurance couvrant le risque naturel grands pr dateurs Les primes pourraient tre prises partiel lement en charge par l Etat La gestion du loup L abondance de proies r sultat de la gestion cyn g tique la pr sence de troupeaux la reforesta tion sont des facteurs favorisant l expansion du loup qui devrait terme coloniser l ensemble des Alpes les Vosges et les Pyr n es Sans mettre en cause le principe de sa protection on ne peut le laisser s installer partout Une strat gie nationale pour la conser va tion du loup condui
110. droit qu est notre pays il doit tre possible comme dans d autres pays europ ens de concilier le pastoralisme dont on conna t le r le dans le maintien de la biodi versit en montagne et la conservation d un des l ments de cette diversit qu est le loup W tribune libre Tribune libre Cette Tribune Libre en donnant la parole aux personnes qui ont la volont de r soudre les probl mes en proposant des solutions souhaite devenir un terrain d changes et de dialogue ce titre la voix des bergers souvent n glig s dans ce d bat nous a paru exemplaire pour la r ouverture de cette rubrique ce sont eux qui sont en premi re ligne et qui doivent g rer au quotidien les moutons les parcs les chiens les aide bergers et les loups Promenons nous dans les bois pendant que le D un seul coup il y a foule sur les alpages Des touristes quelques chiens des loups oui des loups Plus rarement des sp cia listes de tous poils et nous bien s r Nous bergers avec nos brebis et nos chiens Mauvais remake d un vieux conflit l hom me et le loup D un c t col re devant les d g ts on compte cadavres et subventions On assis te impuissant des changements qui d ran gent on retient sa rage et parfois sortent les fusils De l autre des chiens de protection des filets radio et tonne fort aide man uvres et strat gie l aussi des changements tous ne sont pas d
111. due par Arr amp du 6 novembre 1975 Publi au Journal Officid du 18 d cembre 1975 dernier avenant n 47 du 18 juill 2000 mi jour au 18 juill 2000 Diponible aupr s du SD IT EPSA 05 SDITEPSA Service D partemental de l Inpection du Travail de l Emploi amp de la Politique Sodale Agricoles des Hautes Alpes 05 DDAF des Hautes Alpes 5 rue des Silos B P 12 05008 Gap Cedex M J n Piare Martin Contr leur T 04 92 51 88 69 Association des Bergers des Hautes Alpes a pour voca tion l information amp la formation de ss membres leurs rda tions avec les administrations la d en de leur gatut la promotion des activit s pastorales L INFOLOUPS PAGE 10 1 SEMESTRE 2002 N 10 Horent Faier Life Les deux denies dosi rs sont encore en urs d instruction bilan des dommages Ann e 2001 Bilan des dommages gur les troupeaux domestiques 92 des constats de dommages indemnis s ont t tablis dans des secteurs o la pr sence permanente de l esp ce tait connue en 2000 Mercantour Alpes Maritimes 70 des dommages Monges Alpes de Haute Provence 5 des dommages Queyras B al Traversier Hautes Alpes 5 des dom mages Vercors Dr me et Is re 7 des dommages et Belledonne Is re et Savoie 5 de dommages 5 ont t tablis dans des secteurs o la pr sence au moins tem poraire de l esp ce a d j t attest e en 2000 Clar e dans l
112. e i prendre des travaux qui viendront enricllir les connaissances acquises sur le loup et les mesures d accompagnement 1 Connaissance de l esp ce Recherche d un ventuel parasitisme des loups par les echinoccoques Etude de suivi sanitaire qui devrait tre r alis e par un tudiant du Pr Giraudoux Univer sit de Besan on dans ie cadre d un Dipl me d tude Approfondie DEA Mise au point d une technique d ex traction de l ADN Travail fondamental de g n tique qui sera r alis cet t par un tudiant du Pr Taberlet Laboratoire co logie des populations d altitude de Greno ble en collaboration avec le Parc national du Mercantour laboration de crit res de distinction des poils de loup et des poils de chien Travail sur l identification des indices de pr sence qui sera r alis cet t dans le cadre d un stage d un mois par Violaine Nicolas tudiante en m itrise de biologie des populations et des cosyst mes Universit de Rennes 2 Dommages Utilisation de l espace par les loups et taract risation des troupeaux attaqu s tude statistique en cours entreprise par Le chien de protection du troupeau ovin utilisation et m thode de mise en place Une technique vieille de plusieurs si cles mais tomb e dans l oubli refait surface aujourd hui pour viter aux troupeaux diff rentes formes de pr dation les chiens de protection En effe
113. e Une analyse plus former un nouveau clan est approfondie en cours devrait confirmer ce premier jugement Ainsi cette localisation semble confirmer les connaissances actuelles savoir que les jeunes quittent g n ralement la meute l ge de 2 ans que l extension actuelle apparait se faire en suivant l arc alpin vers le nord que la distance parcourue par les animaux en qu te d un territoire de chasse vacant en vue de importante m me dans des zones propices 50 km vol d oiseau de la plus proche meute connue 30 km des attaques les plus proches de la m me meute Responsable de la publication G Moulinas Directeur R gional de l Environnement PACA Maquette CEEP Courriers et articles sont adresser DIREN BP 120 13603 Aix en Provence cedex 1 Le pr sent num ro est diffus 400 exemplaires n arr t du 10 10 96 modifie l arr t du 17 04 81 d j modifi en date du 22 07 93 fixant les listes des mammif res prot g s sur l ensemble du territoire Il transcrit dans le droit fran ais les accords de La Convention de Berne relatifs certains mammif res sauvages Concernant le loup on peut y lire Sont interdits sur tout le territoire m tropolitain et en tout temps dans les conditions d termin es par les articles R2II 1 R211 5 susvis s la La protection juridique du loup destruction la mutilation la capture ou l enl vement la naturalisation de
114. e dans le cadre du programme Life sur la dimension humaine de la gestion du loup en France Cette tude comporte une partie quantitative de type sondage men e dans deux d partements hors grandes agglom rations sur un chantillon de 800 personnes 403 en Savoie et 397 dans les Alpes Maritimes elle permet de mieux conna tre les attitudes des Alpins vis vis du loup mais aussi de la probl matique dans son ensemble L chantillon L chantillon se compose de personnes majeures dont 49 de femmes dans les Alpes Maritimes et 54 en Savoie La moyenne d ge se situe autour de 46 ans 55 des habitants des Alpes Maritimes et 73 des savoyards d clarent avoir d j vu un loup en captivit 17 des sond s des Alpes Maritimes et pr s de 9 de ceux de la Savoie d clarent avoir vu un loup sauvage malgr la trentaine pr sente en France et leur caract re furtif Les savoyards ne veulent pas se tenir au courant des solutions qui seront propos es 17 ne s y int ressent pas ni recevoir d in formations plus de 31 contrairement aux habitants des Alpes Maritimes qui sont int ress s par les solutions qui seront pro pos es 31 et souhaitent en tre infor m s 31 Cf Figure 1 pour les r ponses la questions Vous sentez vous concern s par le retour du loup et les solutions de gestions qui lui seront apport es Attitudes envers le loup 46 des sond s des Alpes Maritimes indi quent qu ils appr
115. e sur trois ans de ce plan sont arr t s 25 millions de francs 9 MF au titre du programme LIFE dont 40 par l U E 55 par le minist re de l environ nement et 5 par celui de l agriculture et en compl ment 7 MF par le minist re de l environnement et 9 MF par celui de l agriculture M CLC R ELL DNP Direction de la Nature et des Paysages service du MATE qui est charg de conserver et de r habiliter la nature les paysages et la diversit biologique DERF Direction de l Espace Rural et de la For t service du MAP charg notamment du dossier loup Ecosyst me Ensemble des interactions r ciproques entre les tres vivants et leur milieu qui se traduisent notamment par des relations de comp tition de pr dation d association etc Estive s jour estival des moutons ou autres animaux en p turages d altitude GIP Groupement d int r ts Publics LIFE L instrument Financier pour l Environnement programme europ en de financement d op rations de protection de l environnement avec une contrepartie des Etats membres Les programmes LIFE na ture permettent de financer la protection et la gestion de milieux naturels ou d es p ces MAP Minist re de l Agriculture et de la P che MATE Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement Natura 2000 La Directive habitats impose aux pays membres de l U E afin de contribuer maintenir et restaurer la bio
116. e Life La compensation des dommages caus s par les loups aux troupeaux est pr vue e Diagnostics pastoraux Etudes gestion Alpages Loup Impact agro cologique 06 Elaboration de la strat gie nationale sur le loup DNP DERF 5 Suivi loup dommages 1 biologiste analyses Fonctionnement des r seaux Biologiste SIG ONC 0806 Etude co thologique et dynamique loup 1 biologiste analyses fonctionnement 1 agent PNM 0e e Fourniture et suivi 250 chiens fonds d indemnisation except pour le Mercantour o la compensation proviendra de financements ext rieurs au Life Favoris l acceptation du loup par la population Il s agit d initier ou de poursuivre les actions de communication plusieurs niveaux formation et animation des r seaux d obser vateurs et de correspondants et mise en place d une strat gie de communication destination des lus des socio profes sionnels et des habitants des secteurs de pr sence du loup La poursuite de la publication et de la diffusion d l ments techniques sur le projet parmi lesquels l Info Loups est galement pr vue Parcs de regroupement mobiles ou durs Effarouchement LIFE LOUP 1999 18 606 MF R sultats attendus Augmentation de la population et des meutes install es Compr hension des exigences cologiques dynamique distribution et impact cologique et conomique Mise en plac
117. e Val de Suze suspect e Depuis la date d apparition des premiers loups sur le secteur Issus du relev des pistes dans la neige Travail r trospectif en cours de la mesure des intensit s de prospection pour les ann es ant c dentes Tableau 1 Effectifs minimum recens s au cours de l hiver 2000 2001 et estimation de l intensit de fr quentation des massifs Les estimations num riques fournies dans ce bilan indiquent un nombre minimum de loups pr sents sur un territoire au cours d un hiver et doivent tre interpr t es uni quement comme tel Ces effectifs ne doi vent pas tre consid r s comme un d nom brement exhaustif de la population de loups mais ils constituent un indice de suivi des tendances sur le long terme partir du moment o l intensit de recherche des indices est constante au fil des ans Les points marquants du suivi du loup la fin du dernier hiver 2000 2001 sont e sur le long terme la dynamique de coloni sation des Alpes se poursuit au vu de la courbe de croissance du nombre de zones de pr sence permanente depuis 1992 e comparativement l ann e derni re aucu ne meute suppl mentaire ne semble s tre install e dans l arc alpin de fa on permanen te en 2000 2001 seul le Queyras B al Traversier dans les Hautes Alpes qui tait consid r comme un massif unique a t scind en deux massifs pouvant abriter cha cun une meute Cependant certains sec teurs
118. e de d velopper des solutions technologiques hautement sophistiqu es dans presque tous les domaines il n est pas raisonnable d admettre que les difficult s rencontr es par le retour du loup ne peuvent tre r solues et que la France ne saura pas exemple de ses voisins tels 1 Italie ou Espagne tenir ses engagements internationaux et nationaux tant pour le maintien du d veloppement conomique dont levage ou le tourisme font partie que pour la conservation de cette esp ce Des solutions existent certaines sont d j mises en place beaucoup d autres restent encore inventer et mettre en oeuvre M me les difficult s rencontr es aujourd hui peuvent repr senter en fin de compte des atouts pour les acteurs locaux int ress s Une telle volution ne pourra voir le jour qu avec la participation de tous Cette lettre doit y contribuer en devenant un r el lieu d change et d information Mme Corinne Lepage Nice A l coute des agriculteurs A l issue des Assises r gionales du D veloppement durable qui se sont d roul es Nice Acropolis ce 10 octobre Mme Corinne Lepage Ministre de l Environnement a d clar concernant le dossier Loup Je suis attentive aux arguments d velopp s par les agriculteurs et nous allons rechercher une solution afin que F levage se poursuive normalement dans les Alpes Maritimes Il n est pas question de laisser tra ner ce do
119. e des Dr Taberlet et Bouvet du Laboratoire de Biologie des Populations d Altitude de Grenoble a mis au point une technique qui permet d effectuer cette identification partir d une tr s petite quantit de mat riel biologique Il peut s agir de cellules pr sentes dans le bulbe du poil ou de cellules arrach es des parois intestinales par le passage des aliments et retrouv es ensuite dans les excr ments Bien que de nombreux repr sentants agricoles restent persuad s de l incompatibilit entre l levage ovin et la pr sence du loup l ensemble des participants a d cid de poursuivre la r flexion au sein de trois sous commissions th matiques e la sous commission pr vention se penchera sur les moyens de pr vention mettre en uvre e la sous commission indemnisation examinera les proc dures et bar mes d indemnisation des d g ts e la sous commission zonage et gestion du loup laborera des propo sitions de zonage et d intervention sur l esp ce loup Le Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement a ensuite pr sent le projet d un programme Life d pos en d but d ann e et approuv depuis le 23 juillet 1999 par la commission europ enne Les r actions des participants ont port essentiellement sur le montant du projet jug trop lev par certains et pas assez pour d autres le projet a par ailleurs t accueilli favorablement par l assembl e L ADN acide d soxyribonucl ique
120. e francs Il concerne la totalit de l arc alpin Il permet de poursuivre les actions entre prises avec le premier programme Life Il pr voit le financement de diagnostics pastoraux pour clairer le choix des mesures de pr vention et leur co t Ce Life doit servir de support et d exp rimentation pour la mise en place d une strat gie sur le loup Malgr le financement privil gi des actions de pr vention les leveurs res tent r serv s l gard du Life ressenti comme un accompagnement de l expan sion du loup Le Life ayant une dur e d application limit e dans le temps il est n cessaire de r fl chir des mesures de substitution p rennes pour faire accep ter la pr sence du loup Proc dure de compensation de dom mages Les dommages sont class s en loup gros canid chien et inv rifiable L avis sur l origine de la pr dation est donn par le v t rinaire du programme Life Le co t moyen d indemnisation est de 1 000 F par brebis mais le prix de revient s l ve approximativement 2 000 F temps pass par les agents analyses etc Il n y a actuellement pas d harmonisation du montant de l indemnisation entre les d g ts caus s par le loup et par le lynx De surcro t la proc dure d indemnisation est parfois longue faute d indices probants Il est propos pour am liorer ce syst me L INFO LOUPS PAGE 2 D C 1999 N 6 le rapport Bracque LES MESURES DE PREVENTION e A
121. e l Emploi du Conseil G n ral et a suscit une grande mobilisation des structures agricoles concern es Chambre d Agricul ture Syndicat Technique des Eleveurs Ovins en Savoie Soci t d Economie Alpestre de Savoie autour d un projet commun W V ronique G mevey DIREN Rh neAlpes aides financi res L intervention budg taire de l Etat Bilan de trois ans de financement Le premier programme Life Loup s est achev en juillet 1999 Depuis 1997 des mesures de pr vention des dommages d s au loup sur le cheptel domestique dans les Alpes du Sud ont t financ es gr ce ce programme Il s agit principalement d quipements pastoraux parcs et filets de regroupement d incorporation de chiens patous dans les troupeaux et de mise disposition d aides bergers Au cours de l avancement du programme ces financements ont t en constante augmentation Le tableau ci dessous r capitule le montant des aides pour chaque mesure ainsi que le nombre des leveurs qui en ont b n fici Le programme Life II Le retour du loup dans les Alpes fran aises permettra notamment sur l ensemble des d partements de l arc alpin concern s par la progression du loup de poursuivre le financement des quipements pastoraux Marie H l ne Da Costa AIDE PARCS ET FILETS CHIENS AU GARDIENNAGE DE REGROUPEMENT DE PROTECTION N ombre N ombre de Nombre Montants Filets Electrif Nombre Remise gratuite aux l
122. e l intervention 3 attaques en 3 semaines sur un troupeau ayant entra n 18 animaux tu s ou bless s E 1 oops ill 201 Express Les techniciens pastoraux de l quipe Life effectuent une expertise pr alable ici le technicien des Alpes Maritimes en V subie dans les territoires de pr sence av r e du loup Dans les territoires o l apparition du loup est r cente l expertise des moyens de pr vention est men e d s les premi res attaques Elle peut conduire les d clarer op rationnels ou donner lieu une op ra tion permettant de les renforcer L intervention Toute attaque de troupeau peut apr s expertise conduire au d clenchement d une op ration de 2 types 1 renforcement des mesures de pr ven tion cela concerne les territoires d appa rition r cente du loup ou les exploitation peu ou mal prot g es Si l expertise des mesures conduit juger qu elles sont peu ou pas op rationnelles ou mal adapt es l op ration se limite d abord les renfor cer afin d atteindre une efficacit optimale dans la pr vention des attaques Lorsque le niveau d efficacit optimale est atteint le seuil de d clenchement est appliqu 2 quand les mesures sont jug es pleine ment op rationnelles et appropri es ou qu une op ration de renforcement de ces mesures a t men e une op ration visant pr lever un loup peut alors tre mise en place L intervention est d cid e par le pr fet du
123. e la pro tection de la nature le 13 juillet 2000 Le protocole pose deux principes d une part limiter par des moyens techniques l ac cessibilit aux troupeaux d autre part cap turer ou d truire certains loups mais dans le cadre strict des d rogations pr vues par la Directive H abitats et la Convention de Berne cf encadr p 4 La capture ou la des truction de loups doivent tre consid r es avec pr cautions car cette esp ce tant en cours d installation dans les Alpes on ne peut actuellement consid rer que la population concern e est dans un tat de conservation favorable ouvrant la possibilit d une stabilisa tion d mographique contr l e Modalit s de l intervention actions de pr vention op rationnelles protocole Un protocole pour r duire les attaques Le dispositif de soutien du pastoralisme et de gestion du loup dans la partie fran aise de l arc alpin a t adress aux pr fets le 4 juillet 2000 Ce document tait accompagn d un projet de protocole visant encadrer les autorisations de capture ou de destruction du loup pour r duire le nombre d attaques de canid s sur les trou peaux domestiques Il est indispensable de mettre en uvre toutes les solutions alternatives avant d envi sager la moindre intervention sur les loups afin de s assurer qu il n existe aucun autre proc d satisfaisant Il est d ailleurs expres s ment rappel dans le protocole que la mise en uvre corre
124. e loup de notre pays C est pourquoi France Nature Environnement continuera oeuvrer pour une cohabitation intelligente entre l homme et la nature Florence Englebert responsable de la mission Loup FNE Mission Loup R seau Nature FNEI8 rue du 22 novembre 67000 Strasbourg Le loup sur les ondes but avril France Culture a consacr une s rie de quatre missions au Parc national du Mercantour dont deux concernaient le loup Celles ci particuli rement riches en interviews d opinions tr s diver ses m ritaient quelques transcriptions partir des notes prises cette occasion Nous vous faisons partager ci apr s les grandes lignes des propos tenus par quatre des intervenants L mission du 7 avril consistait mieux comprendre cet animal tenter de l approcher pas de loup en croisant regard scientifique et repr sentation symbolique Andr Galtier lieutenant de louveterie travers les si cles et les diff rents r gimes politiques la louveterie s est maintenue jusqu nos jours Il y avait des privil ges accord s cette fonction La fonction essentielle tait de lutter contre les loups c tait un devoir tr s lourd il fallait des hommes des che vaux des quipages Mais ii existait en contrepartie des privil ges droits relever certaines d mes sur les paysans de fa on pouvoir se payer des frais Le devoir attach ces privil ges tait de courir le loup toute l a
125. e pr vention parcs chiens aides bergers technique Meilleure acceptation du loup par les popu lations Elaboration et publication d une strat gie nationale loup programme Life Nature Les r sultats escompt s consistent court terme am liorer le statut de conservation du loup en France par une augmentation du nombre d individus et de meutes install es et une meilleure acceptation sociale Les Minist res de l Agriculture et de la P che d une part de l Am nagement du Territoire et de l Environnement d autre part laborent conjointement une strat gie nationale sur le loup en concertation avec l ensemble des partenaires concern s Le budget pr visionnel du Life s l ve 18 606 000 F Son ach vement est pr vu le 31 mars 2003 E Recrutement d aides bergers 2 736 MF e Conseils aux leveurs 4 techniciens v hicules e Compensation des attaques 1 secr taire temps plein fonctionnement AA e Communication 1 charg de communication 30 mois enqu te strat gie Formation des aides bergers Formation des r seaux S minaires comit s scientifiques S minaire bilan Life Pilotage ONC DIREN Publication des tudes 1 secr taire fonctionnement e l info loups e Panneaux 213 L INFO LOUPS PAGE 10 D C 1999 L initiative grands carnivores grands carnivores pour l Europe Les grands carnivores co
126. e protection des populations de grands carnivores et de leurs habitats e int gration des grands carnivores dans le d veloppement local e soutien des grands carnivores dans le d veloppement local e soutien des grands carnivores par le biais des instruments l gaux politiques et co nomiques e r duction des conflits sociaux li s la pr sence des grands carnivores en Europe Dans le cadre de la LCIE de nombreux documents d information brochures d pliants expositions films articles etc ont t labor s ou mis disposition ainsi que des documents destin s aux gestion naires II s agit notamment de e plans d actions pour la conservation des grands carnivores europ ens e une tude des diff rents syst mes euro p ens d aide l levage et des propositions pour la prise en compte de la conservation des grands carnivores dans la r vision de ces syst mes e une cartographie des habitats potentiels les plus favorables aux grands carnivores dans l arc alpin e un guide pour la prise en compte de la dimension humaine dans la conservation des grands carnivores L INFO LOUPS PAGE 11 D C 1999 N 6 Les plans d action par esp ce labor s par la LCIE seront pr sent s au prochain Comit permanent de la Convention de Berne avec l aval de la Commission europ enne Un groupe d experts devrait tre constitu cette occasion afin d apporter une aide la mise en
127. el des pr jug s et des crispations Comment collaborer associations leveurs et pouvoirs publics pour pr server les chances de r ussite du retour du loup dans notre pays tout en ne condamnant pas mort le pastoralisme Qui a int r t alimenter en permanence cette guerre du loup st rile qui fait rage depuis plusieurs ann es Ces questions l qu au GLF nous posons depuis le d but n ont toujours pas re u de r ponses Chambre d agriculture Professionnels de l Arc Alpin Apr s concertation les responsables professionnels de l Arc alpin d clarent refuser le contenu et la mise en place du plan loup bis ainsi que les propositions de protocoles visant r duire le nombre d attaques de pr dateurs ces propositions de gestion des pr dateurs tant inapplicables sur le terrain d claration faite en Juillet 2000 Molines par le Groupe Professionnel Alpin En ce qui concerne l op ration d clench e Venanson Alpes Maritimes le groupe alpin estime qu il y a l d monstration de l inefficacit de telles mesures Seule une op ration d enl vement des loups des zones d levage peut tre une solution ce probl me Il rejette galement la volont de mettre en place un syst me d assurance pr vu pour indemniser les leveurs et souhaite que soit pris en consid ration le territoire d exclusion des loups sur l ensemble des zones o se pratique l levage L INFOLOUPS PAGE 6 D C 2000 N 8 Dossie
128. en du potentiel d change entre les populations italiennes et fran aises d apr s une mod lisation des opportunit s de passa ges et des zones favorables la pr sence du loup Il en ressort qu un corridor prin cipal passe par la Ligurie et les Apennins N anmoins l troitesse de ce corridor ne permet pas l installation de meutes dans la zone transitoire de Ligurie Il s largit en arrivant dans les Apennins depuis la province de G nes et englobe une grande partie des Alpes Maritimes L analyse met en vidence un autre corridor en vall e de Stura Compte tenu de ces potentialit s d changes qui sont aujourd hui relev es physiquement sur le terrain par le suivi des traces pr sence d au moins quatre R FUBLIQUE FRAN AISE Scientifique sur le L OU UP meutes transfrontali res entre la France et l Italie L Boitani sugg re en plus des changes techniques d j op ration nels qu une strat gie commune de ges tion l chelle de l arc alpin soit d finie notamment pour g rer les conflits cr s par le loup en zones pastorales C t espagnol le probl me est sensible ment diff rent Si comme en Italie les loups n ont jamais disparu l expansion de l esp ce depuis 1977 pose des probl mes sur les fronts de colonisation r cents Ke dans carte notamment au sud de la rivi re Duero et au nord vers le pays Basque espagnol Les r ticences des le veurs locaux y constituent un f
129. en harmo nie avec le loup cette gestion doit conduire un jour une r gulation de l esp ce de fa on ce que l o sa pr dation est trop forte il puisse tre r gul que son action soit diminu e La louveterie r interviendra un jour elle rejoindra les traditions qu elle a eues du rant des si cles et des si cles G Carbone ethnologue vant de penser la r gulation sur une population aussi petite mettons d abord en place tous les moyens connus de protec tion des troupeaux Quand on aura puis tous ces moyens de protection on pourra alors parler de r gulation En effet la population est actuellement beaucoup trop petite pour parler de r gulation et tous les troupeaux ne sont pas encore prot g s Le loup est r v lateur d une situation pas torale critique pr existante faite aussi de malaises de non dits Le loup est ainsi devenu un enjeu politique culturel et conomique L analyse de cette nouvelle situation doit se faire moins en termes d impact colo gique que de probl mes politiques et thi ques La position que l on adopte l gard du loup est un probl me de soci t Que d cide t on de mettre en avant Si on tranche unilat ralement c est soit l leveur soit le loup mais pas de coha bitation possible Si on essaie de se positionner de fa on faire na tre un compromis on a envie d un animal sauvage dans un milieu na turel mais aussi d lev
130. ens divaguants et de leur absence de territorialisation l le veur hors zone de pr dateurs prot g s ne b n ficie d aucune aide pour l instal lation d un chien de protection ni d au cun suivi technique pour son dressage Par cons quent il serait judicieux de traiter la pr dation dans son ensemble de fa on ne pas p naliser les leveurs qui ne sont pas dans une zone loup ours ou lynx Cela pourrait galement per mettre d associer la pr sence de chiens de protection une notion de gestion pastorale raisonn e avec des effets induits appr ciables pour tous W Zootechnie tude scientifique des animaux domestiques de leurs m urs de leur reproduction ainsi que des moyens permettant d am liorer les races et les conditions d levage en vue d une meilleure exploitation du cheptel lection naturelle procr ation assist e G notype ensemble de facteurs h r ditaires constituant d un individu ou d une lign e Ph notype ensemble de caract res qui se manifestent chez un individu et qui expriment l interaction de son g notype et de son milieu Sophie Bobb Anthropologue chercheur associ e au laboratoire du CETSAH CNRS EHESS et de STEPE INRA etrouvez oloups sur internet les magazines en format Acrobat Keader fiche abonnement en ligne sur le site www environnement souv fr provence es ca R PInfoloups sur i les magazi format Acrobat Reader fiche d ab ligne sur le si i gouv
131. ent rien Andr Pinatel quelles perspectives envisagez vous Il faudrait valuer les moyens par exemple les fonds LIFE loup faire voluer les consciences 80 des gens sont favorables au retour du loup nous ne pouvons l ignorer Il faudra r fl chir aux retomb es touristiques valuer celles ci mais ne jamais nous ignorer Nous n acceptons pas nous les paysans d tre d consid r s par rapport notre m tier notre pays notre quotidien Propos recueillis par Ren Burle Groupe Loup France ji is par Ren Burle Groupe Loup Erence Ji epuis quelques ann es dans la D plupart des pays europ ens en dehors de l ex URSS o le loup a toujours t pr sent les effectifs estim s demeurent stables ou progressent leg rement en raison des modifications des modes d occupation de l espace rural et forestier et de l accroissement des ressources alimentaires gibier Cette extension des populations lupines et des territoires prospect s par elles conduit in luctablement des recolonisations naturelles dans les pays situ s en contiguit Allemagne France Suisse ult rieurement Le statut de l esp ce s av re extr mement variable d un pays l autre Ainsi si elle se trouve totalement prot g e par exemple en Slov nie Italie Portugal Allemagne Su de Norv ge ce n est pas du tout le cas en Russie Roumanie Bulgarie Bosnie et en Gr ce Allemagne 10 F
132. enu Il ne restait plus qu une centaine de loups en Italie dans les ann es 70 Ils taient alors essentiellement pr sents dans les Abruzzes au centre du pays Depuis le loup italien a acquis le statut d esp ce prot g e l usage du poison a t interdit le couvert forestier s est tendu suite la d prise agricole et les populations d ongul s sauvages ont recommenc cro tre L ensemble de ces fac teurs a favoris l expansion num rique et g ographique de la population lupine ita lienne Elle compte d sormais au moins 400 individus et elle a progressivement recoionis toute la dorsale appenine atteignant la province de G nes en Ligurie au d but des ann es 80 Dix ans plus tard la pr sence de deux loups tait signal e en France dans le massif du Mercantour dans le prolongement des Appenins Le programme LIFE loup a pour objectifs l de participer l tude de la popula tion de loups d j install e dans les Al pes Maritimes et de suivre l volution de l aire de r partition de l esp ce en France 2 d assurer le suivi et la compensation des dommages au cheptel domestique 3 de promouvoir et de mettre en place des mesures d aide la protection des troupeaux 4 d assurer leur suivi et d effectuer un bilan de leur efficacit 5 de r aliser ventuellement des renfor cements des populations d ongul s sau vages 6 de produire des documents d informa tion fin
133. er l esp ce loup au sens biologique du terme mais de r duire les nuisances dues la pr dation sur les cheptels ovins C est la concr tisation de l une des mesures de la politique interminis t rielle d finie en juillet 2000 LE DISPOSITIF NATIONAL DE SOUTIEN AU PASTORALISME ET DE GESTION DU LOUP Le minist re de l am nagement du terri toire et de l environnement et celui de l a griculture et de la for t ont labor en juillet 2000 le Dispositif de soutien du pastoralisme et de gestion du loup Cette strat gie gouvernementale d finit un cadre politique national la probl matique notamment dans les conflits qu engendre la pr sence d un grand pr dateur tel que le loup esp ce prot g e avec le pastoralisme dans les Alpes Afin de garantir la p rennit de l levage ovin tout en assurant une pr sence dura ble et ma tris e d une population de loups cologiquement viable le dispositif pr voit des actions dont certaines sont men es au travers du programme Life Au del des tudes sur la connaissance et le suivi de l esp ce des mesures sp ci fiques permettent d assurer le soutien du pastoralisme et la protection des trou peaux N sl i ver 2 jm sur les troupeaux domestiques sh ak 4 eo E Le protocole 2001 prend en compte la vuln rabilit des troupeaux domestiques face la pr dation Cette prise en compte de la vuln rabilit des troupeaux et des
134. er leur m tier avec plus de s r nit et de mani re p renne mesures de protection indemnisations accompagnement financier interventions et les Al n Schall loups devraient pouvoir s installer de mani re durable et ma tris e zones d actions prioritaires mesures de gestion Les principes Ce dispositif triennal qui s applique sur la partie fran aise de l arc alpin est susceptible d tre adapt en fonction de l valuation qui en sera faite son terme Il est le fruit des diff rents rapports effectu s et des concer tations men es localement Les actions engag es dans le cadre du pro gramme LIFE pr voient un r gime g n ral applicable l ensemble de l arc alpin mais sont modul es sur les territoires d actions prioritaires et les territoires d exclusion Ces territoires sont d finis en fonction des caract ristiques des exploita tions et de la pr sence du loup R gime g n ral Le loup est prot g selon les r glementa tions en vigueur sans carter l ventualit d interventions ponctuelles d finies selon des protocoles conformes ces m mes r glementations Les dispositifs de protec tion et de pr vention des troupeaux sont maintenus et les mesures d indemnisation sont inchang es Territoires d actions prioritaires Il convient aux pr fets de les d terminer apr s avis des comit s d partementaux de concertation et de suivi du loup en fonction de trois crit
135. ermettrait de faire merger des id es et des projets pour valoriser la pr sence du loup dans notre massif Je me permets de mettre en avant quelques id es utiliser l image du loup pour valoriser des produits nature de qua lit mettre en place des circuits de ran donn e ayant pour th me le pastoralisme avec rencontre des bergers et leveurs donner au massif une image nature forte pour tre attractif et d velopper une poli tique de d tes d accueil afin que les gens du Pays puissent avoir des retomb es cono miques dans le cadre de la mise en place des CTE prendre en compte la pr sence du pr dateur afin que les leveurs qui la subissent soient mieux r tribu s O ui je pense vraiment qu au lieu de subir ou de se battre contre ce retour il faut se l approprier et tout mettre en uvre pour en tirer des avantages IW Roger Isoard M aire d Auzet 04 L INFOLOUPS PAGE 2 1er SEMESTRE 2002 N 10 e Dossier Aide bergers l exemple des Hautes Alpes Florent Faier Life Les aide bergers repr sentent une aide technique directe dans le travail de protection Le pastoralisne haut alpin haute montagne modernisation Le pastoralisme haut alpin est constitu par un domaine qui s tend principale ment sur des unit s pastorales de mon tagne et de haute montagne 80 des unit s pastorales sont dans cette cat go rie La p riode et la dur e de leur util
136. ers et Vachers des Hautes Alpes Chemin des Aires 84210 Venasque internet Le site internet du programme Life se d veloppe Prochainement en ligne les archives de l Infoloups depuis le n 1 le rapport final du premier program me Life les r sultats de l tude du Pr Bath Une rubrique contact vous permet de nous poser des questions quipe Life services d concentr s de l Etat minist res nous nous efforcerons d y r pondre Vous pouvez aussi adresser vos courriers et propositions d articles par la poste la DIREN PACA D C 2000 N 8 L INFOLOUPS PAGE 2 ONCFS SD Is re Origine du loup d Allevard Les r sultats de l analyse effectu e par le laboratoire du Pr Taberlet Laboratoire de Biologie des Populations d Altitude Grenoble concernant les chantillons pr lev s sur la d pouille du loup retrouv mort Allevard indiquent que cet animal poss de des s quences identiques celles trouv es chez les loup italiens et les loups du Mercantour En cons quence nous pouvons confirmer que cet individu est issu de la m me lign e que celle existant en Italie et dans le Mercantour Ci contre le loup d Allevard sociologie 5 5 A 3 lt La dimension humaine dans la gestion du loup Entre novembre 1999 et mars 2000 le Professeur Alistair Bath de l Universit M moriale de Terre Neuve Canada a r alis une tud
137. es Hautes Alpes ou dans les ann es pr c dentes C anjuers dans le Var Haute Maurienne en Savoie Les 3 restant ont t tablis dans des secteurs o la pr sence m me temporaire du loup n a jusqu pr sent pas t attest e R partition patio tempordle des dommages Sur l ensemble des d partements le volume de dommages observ en 2001 est similaire celui observ en 2000 372 attaques indemnis es contre 371 le nombre de vic times est cependant sup rieur y compris pour les seules victimes directes 1466 en 250 En 2001 455 constats de dommages ont t tablis dans les huit d par tements couverts par le R seau Loup Parmi ces constats 372 attaques AA regroupant 1 830 victimes ont fait l objet d une indemnisation pour a a pr dation un montant d un peu plus de deux millions de francs cf tableau BE N ombre Nombre N ombre Montant de constats d attaques indemnis es de victimes indemnis es financier He Hors D rochement Total Hors D rochement Total d rochement d rochement Alpes Maritimes 277 257 3 260 1016 136 1152 1 356 535 Alpes de Haute Provence 31 22 0 2 85 0 85 103 894 Hautes Alpes 46 28 0 28 97 0 97 126 969 Dr me 7 4 0 4 12 0 12 15 550 Is re 56 40 1 4l 164 228 392 368 838 5 Savoie 17 13 0 B 72 0 72 74 780 Haute Savoie 15 0 0 0 0 0 0 Var 6 4 0 4 20 0 20 21 100 Total 455 368 4 372 1466 364 1830 2 068 666 5 2001 contre
138. es loups captur s seront plac s soit dans une structure d ac cueil pr alablement d termin e soit eutha nasi s Les chiens seront trait s selon la r glementation en vigueur En cas de captu re d un chien l intervention sera interrom pue et une enqu te men e pour d terminer si l animal est effectivement responsable des dommages au troupeau Afin d am liorer le dispositif de soutien au pastoralisme et de gestion du loup les interventions seront suivies d une valuation confi e une quipe qui coordonnera ga lement le recueil des donn es sur le terrain L valuation portera sur les dommages aux troupeaux la gestion pastorale l thologie des loups dans le secteur consid r L efficacit d une capture sera mesur e en termes de r duction directe du nombre d at taques ou de l ampleur de celles ci sur les uni t s pastorales concern es En tout tat de cause la conservation de la meute ne devra pas tre compromise et le nombre total de pr l vements r alis s devra rester notoirement inf rieur compte tenu des risques de destruc tions ill gales l accroissement naturel de la population En 2000 chaque pr fet est autoris faire capturer ou d truire un loup dans son d partement W CETTE TETE Le dipostif de sutien du pastoralisne et de gestion du loup dans la partie fran ais de l arc alpin R gime g n ral E Partie fran aise de l arc alpin D limitation E Le soutien
139. estion du loup G rard Moulinas DIREN PACA SOM M AIRE Etude g n tique Le programme LIFE Loup Le Rapport Dobremez La protection juridique du loup Pistes de solutions Barcelonette Tribune libre Faire voluer les consciences Le loup en Europe La biologie du loup en Europe Connaissance actuelle de la population de loups dans les Alpes Maritimes Le r gime alimentaire des loups du Mercantour tude g n tique ette tude g n tique effectu e par C le Laboratoire de Biologie des Populations d Altitude de Universit Joseph Founier de Grenoble et dont les premiers r sultats avaient t diffus s dans le pr c dent bulletin a t r alis afin de d terminer avec certitude si les loups apparus dans le Mercantour appartenaient ou non la population italienne de loups Pour cela divers chantillons de poils et de tissus de loups et de chiens d origine diverses ont t recueillis loups du Mercantour loups captifs en France loup d Aspres Ies Corps d pt 38 loup des Vosges loups italiens roumains polonais chiens de diverses races notamment Husky et Samoy de pour pouvoir comparer pour chacun une s quence pr cise d ADN mitochondrial soit 340 paires de bases environ comprise dans une m me r gion de contr le En effet l ADN des mitochondries est transmis l identique par la mere ses enfants et enregistre des mutations survenues dans des populations g ographiquement
140. et 16 d habitants des Alpes Maritimes croient encore que la proximit des loups favorise les attaques sur les humains avec des taux de r ponses neutres significatifs respectivement 29 et 26 De fait 39 des habitants des Alpes Maritimes et 45 des savoyards auraient peur de se promener dans une for t fr quent e par des loups Les r ponses aux propositions les loups ont t r introduits en France et les loups sont revenus naturellement en France par tir de l Italie sont assez contradictoires si 54 des personnes interrog es sont d ac cord avec la premi re proposition seule ment 34 ne croient pas au retour naturel du loup depuis l Italie il est paradoxal que l proportion de gens croyant la r intro duction ne soit pas la m me pour contredi re l id e du retour naturel par l Italie Comprendre les faits biologiques et la nature du conflit Seuls 6 des sond s des Alpes Maritimes et 2 de Savoie ont correctement identifi la probabilit de capture d une proie sau vage par le loup une chance sur 12 Quant la taille d une meute 25 des son d s croient qu elle varie entre 8 et 15 loups 46 ont justement identifi qu elle variait de 7 loups 82 des personnes interrog es ont r pon du ne pas savoir combien il existe de loups en France parmi ceux qui ont donn une r ponse 59 pensent qu ils sont plus de 50 et environ un tiers plus de 100 C est peut t
141. eu pour les int ress s DIREN PACA PES Evolution des attaques dans les Alpes Maritimes de 1993 1997 ANNEES 1993 1994 1995 1996 1997 900 nn nel 1 800 700 600 500 400 300 I 200 100 Nombre de victimes Nombre d attaques Dans les Alpes Maritimes alors que de 1993 1996 tant les attaques que les dommages avaient presque doubl d une ann e sur l autre en 1997 pour la premi re ann e on observe un palier sur la courbe En fait il s agit d un r sultat global qui correspond une augmentation des dommages sur les deux zones r cemment colonis es Haute Tin e et Haute Roya et une diminution des d g ts sur les deux zones plus anciennement colonis es V subie Tin e et V subie Roya Ce dernier ph nom ne est probablement li plusieurs causes mais on peut avancer que l ensem ble des mesures de protection mises en place commence porter ses fruits Bilan des dommages compens s en 1997 Nombre d attaques Nombre de victimes Montant en F indemnis es indemnis es arrondi Alpes Maritimes 193 765 908900 Alpes de Haute Provence 2 10 10009 Hautes Alpes 5 75 67000 DDAF des Alpes Maritimes Glanes de lecture Des tudiants s int ressent au loup En compl ment des tudes men es par les permanents de l quipe LIFE ou par les quipes associ es plusieurs tudiants e stagiaires entreprennent ou vont entr
142. eurs en montagne Il y a des prises de positions politiques qui font que certains lus leveurs ad ministratifs disent c est l un sans l autre et sans jamais l autre On n est plus dans un syst me de raison mais dans un syst me de parti pris o la passion parle avant le reste Quand un chien mord tue ou blesse quelqu un en France on ne d cide pas pour autant d exterminer tous les chiens dans le cas du loup on le fait Le loup est prot g par la convention de Berne le code rural des lois La France a des engagements nationaux et internationaux au niveau de la protec tion du loup Le retour du loup en France est une chance pour l id e que l on se fait de la nature de notre pays c est un enrichissement extra ordinaire pour notre nature cela veut dire que la nature est capable d accueillir un grand pr dateur En Italie dans le Parc National des Abruz zes on s est servi du loup comme d un vecteur conomique d un vecteur de d veloppement Il faut que l levage du mouton dans le Mercantour soit maintenu Il faut trouver un accord entre la pr sence du loup et les leveurs Le probl me n est pas seulement biologi que le loup a aussi valeur de symbole Il poss de une charge symbolique dure porter pour lui et pour les gens qui tra vaillent pour lui parce que cela lui donne une importance qui d passe totalement l aspect biologique de l esp ce l animal qui a
143. eurs et bergers sont devenus tr s sensibles cet appui technique mais aussi psycholo gique des ser vices de l Etat qui inter viennent galement d s qu une pr dation est signal e Des rapports de confiance se sont tablis Mais cette situation est tr s fragile elle d pend des moyens apport s moyens humains tech niciens pr sence des gardes de l ONCFS des parcs mat riels chiens filets radios financiers indemnisations l opposition des organisations agricoles et cyn g tiques si elle appara t moins vio lente demeure Le retour du loup ne sera durable que si ces efforts des pouvoirs publics pour aider l levage face la pr dation sont suivis dans le temps poursuivis voire am lior s et accompagn s d un appui de proximit de la part des services de l Etat I Mireille Jourget Directrice D partementale de l Agriculture et de la For t des Hautes Alpes tribune libre tribune libre Florent Faier Life La Clue de Barles dans les M onges pr s d Auze Retour du loup et si c tait une chance e n est pas simple pour un lu du Massif des Monges de s exprimer librement et objectivement sur le retour du loup dans le massif Le citoyen que je suis naturaliste amateur passionn de faune sauvage et de flore a accueilli avec joie le retour du grand pr dateur maillon manquant des grands quilibres biolo giques avec lui mes montagnes a
144. eveurs Nombre Nombre Montants d leveurs troupeaux de mois en francs d leveurs Achats 97 99 de chiens d leveurs en francs concern s 209 912 92 F HT 291 028 84 F Parcs en dur 38 500 00 F 2 leveurs 9 448 93 F 432 541 87 F Parcs en dur 15 000 00 F 73 500 00 F 3 b n ficiaires Parc 14 185 00 F exp rimental balise lumineuse 738 036 76 F Parc 8 750 00 F 80 500 00 F exp rimental balise lumineuse Total parc en dur et balise 47 383 93 F 1 461 607 47 F 257 296 85 F 192 500 00 F L INFO LOUPS PAGE 8 D C 1999 N 6 k X x x o xk ffe X X PROGRAMME LIFE NATURE Le programme Life N ature Le retour du loup dans les Alpes fran aises a t accept en juin 1999 par la Commission europ enne Ce projet doit permettre d accompagner l installation durable de meutes de loups dans l ensemble des sites favorables des d partements alpins gr ce des mesures diminuant son impact conomique et favorisant son acceptation sociale L aide financi re qui sera apport e par ce Life vient la suite d un premier programme Life intitul La conservation des carni vores en Europe le loup en France Les derni res actions pr vues en France principalement dans les Alpes Maritimes seront termin es fin 1999 Les actions mises en uvre dans le cadre de ce Life sont de trois types Suivre la colonisation du loup
145. f chevreuil chamois mouflon en diminuant l effectif de l esp ce pr sente en plus forte densit Ceci r sulte du m canisme ou la probabilit de capturer une proie d une esp ce donn e augmente pro portionnellement avec la densit de cette proie Le pr dateur contribue une plus grande diversit des communaut s ani males en maintenant l abondance des populations proies un niveau tel qu il pr vient par voie de cons quence l li mination par comp tition de certaines d entre elles Par son influence sur la limitation des densit s d ongul s le loup peut gale ment jouer un r le positif dans le cycle des pathologies En effet parmi les facteurs favorisant la difl sion des mala dies la promiscuit li e de fortes den sit s augmente le risque et la vitesse de propagation Le pr dateur en participant la stabilisation de l effectif en disper sant les groupes et en capturant les indi vidus malades agit sur plusieurs param tres qui contribuent soit emp cher l ap parition de l pizootie soit la r duire Ainsi par exemple dans la r gion du pla teau de Kaibab U S A o l ensemble des pr dateurs furent extermin s la population de cerfs mulets passa en 20 ans de 4000 100 000 individus puis s effondra un seuil tr s bas du fait de la sous alimentation et de la propagation de diverses maladies et parasitoses Une exp rience similaire tent e d
146. fa on tr s significative le nombre d attaques et surtout le nombre de brebis tu es par attaque On peut d nombrer actuellement 60 80 chiens de protection dans le Mercantour et les premiers individus introduits en 1994 adultes maintenant donnent d excellents r sultats Deux types de chiens sont principalement pr sents dans les Alpes Maritimes le type Montagne des Pyr n es majoritaire et le type Maremme Abruzzes On peut galement noter la pr sence du dogue du Tibet Il semble galement possible de travailler avec d autres races telles que le Charplaninas La mise en place des chiens de protection est un peu particuli re On ne peut pas parler de dressage mais plut t d ducation sp cifique Le principe de base est d effectuer un transfert d affection du chien vers les moutons avec une bonne acceptation de l humain A l inverse du chien de conduite dont toute l affection est port e sur le maitre Le chien doit proprement parler vivre dans le troupeau Il doit y dormir y manger et y rester quelles que soient les conditions environnementales ou climatologiques Outre certaines r gles de base l ducation doit tre adapt e au cas par cas Elle est fonction du contexte g ographique du type de chien des techniques pastorales L usage dans certains pays de l est est d avoir recours un grand nombre de chiens par troupeaux vivant plut t en meute et en p riph rie
147. faits d une image n gative et toutes nos paroles en tout cas tr s souvent tombent c t et parfois sont carr ment meurtri res De plus je pense que nous vivons une volution et que toute une typologie d actions p titions prises de positions interventions diverses m me si elles peuvent continuer me paraissent de moins en moins performantes Apprenons des angles d attaques diff rents soyons novateurs dans lacte dans l agir Suite la reunion en Avignon du er Juin 1996 du r seau France Nature Environnement F N E je voudrais crire dans ce bulletin ce que j ai dit devant l ensemble des participants Ni le zonage ni abattage de loups probl mes n est une solution Il faut donner du souffle au discours sur le loup II nous faut proposer et participer aux deux seules entr es possibles r p te e Economique Il faut activer des r seaux de distribution courts et cr er des plus values sur place pour la valorisation des produits agricoles de montagne Labelliser le pays du loup et correspondre en direct avec les grands tablissements de restauration de la rivi ra Nous devons tre animateurs et proposants de cette op ration l Social Animer des rencontres village par village afin que le d bat sur le loup devienne enfin un d bat interne aux zones rurales concern es I y en a assez du positionnement donneur de le ons du monde associatif environnemental et citadin 90 C
148. fiques des organismes de recherches appli qu es et un repr sentant du conseil de l Europe L quipe du programme Life Loup tait int res s e au titre des actions engag es sur le suivi de l esp ce moyens de suivi du statut des popula tions objectifs m thodes de mesure des tats de conservation au titre des programmes de com munication via l implication d Alisthair Bath iden tification des points de conflits et des publics cibles dimension humaine moyens de restitution de l information et strat gie de conservation ainsi que pour conna tre l tat des tudes tech niques men es en Europe dans la pr vention des interactions troupeaux loups R um o des principales pr ntations Anja Jobin Molinari SCALP Suisse Pr sentation du SCALP Status and Conser vation ofAlpine Lynx Populations Ce groupe de sp cialistes du lynx est pilot et financ par le LCIE Une pr sentation des zones de pr sence du lynx l chelle de l arc alpin et de son volu tion temporelle a t faite Principal manque le statut du lynx inconnu sur l Autriche malgr l im pact pr pond rant de cette population sur la dis tribution europ enne R le du SC ALP centrali ser valuer les m thodes et leur degr de com patibilit et f d rer toutes les informations dis ponibles concernant le lynx dans tous les pays de l arc alpin le but est de construire une strat gie pan europ enne de conservation du lynx en Europe
149. fr provence alpes ca Biblioth que nationale e Dossier Application du protocole de pr l vement protocole Application du protocole de pr l vement Florent Favier En juillet 2000 la strat gie interminist rielle de soutien du pastoralisme et de gestion du loup offrait aux pr fets des huit d partements de Parc alpin par protocole la possibilit d intervenir sur un loup suite des d g ts importants sur troupeaux domestiques Ce protocole exp rimental valable pour la seule ann e 2000 et un loup par d partement d finissait le seuil et les modalit s d intervention Ce seuil a t d pass sur la commune de Venanson Alpes Maritimes un troupeau a subi sept attaques faisant 27 victimes entre le 10 et le 29 novembre 2000 Cette chronique a pour objectif de rappeler les faits afin de mieux les expliquer la d sinformation qui a entour cette affai re a parfois brouill les pistes des articles ont parl de battues r alis es par des arm es de brebis abandonn es dans la neige Il nous est apparu n cessaire de d passionner le d bat en informant de la r alit des faits mais aussi en ouvrant L Infoloups aux diff rents groupes concern s par la probl matique du retour du loup c est un exercice difficile mais qui s ins crit dans un effort de transparence et d impartialit qui se construira avec la complicit de l ensemble des acteurs de cette probl matique
150. ger Andr Leroy La montagne e les b tes a m a plu alorsj ai eu envie d essayer de garder L INFOLOUPS PAGE 8 1 SEMESTRE 2002 N 10 Nicolas moi c et un hasard habitant dansles Hautes Alpes j avais envie de rester dans la montagne Une connaisance m a dit qu un aide berger ait parti amp qu il fallait le rempla cer j ai voulu esaye et a m a plu Quel est votre regard sur la mesure aide berger B on peut aider l eveur ou le berger mettre en place les meures de protection filets d pla cer suivi des pastous e asurer une pr sence permanente aupr s du troupeau N a ue ausi d apprendre conna tre les b tes e le m tier l on veut tre berger Avez vous senti que votre pr sence appor tait quelque chose de plus au berger N oui dle lui a permis de repogr amp de s concentrer uniquement sur la conduite du troupeau B en fait il n y avait pas de diff rence fonda mentale entre on r le amp le mien gnon que lui avait la reponsabilit du troupeau e avait faire les wins Je pens que j ai apport une cer taine S r nit de travail au berger N pour moi chacun avait son r le jouer en compl mentarit Quand il fallait sapprovi donner c tait tour de r le a rasure les e veurs de savoir qui il ya toujoursquaqu un qui O aide bergers le mot et bien trouv et disqne clairement notre r le Pensez vous que dormir aupr s des b tes aurait
151. ger aide berger L existence de l Association des Bergers des Hautes Alpes AB HA depuis 1978 per met aux employeurs d avoir un interlocu teur lors de l ouverture de n gociations concernant la convention collective de tra vail des bergers et bergers d alpage Une r glementation commune Les dispositions de la convention collective de travail applicables au berger le sont gale ment pour l aide berger Les conditions de travail en alpage sont particuli res Le berger r side en continu sur l alpage mais ne travaille que quand il exerce une surveillance du trou peau dispense les soins entretient les cl tures etc Le contrat est g n ralement tabli sur la base de la dur e l gale du travail 39 heures par L INFOLOUPS PAGE 4 1er SEMESTRE 2002 N 10 Total d partement Nombre N ombre d attaques d animaux indemnis es indemnis s 5 76 31 243 38 310 48 198 28 97 Source DDAF 05 Life semaine jusqu fin 2001 Cela repr sente en moyenne 6 5 heures de travail quotidien sur 6 jours par semaine En raison de l im portance du troupeau ou des difficult s parti culi res de travail sur un alpage le berger d al page demandera le paiement d heures sup pl mentaires Q uand son travail se limite de la surveillance une quivalence est applicable et consiste r mun rer 46 heures de sur veillance effectu es dans la semaine sur la base de 39 heures Le berger a droit un jour de
152. gnard Haute L INFO LOUPS PAGE 3 D C 1999 N 6 Sonia Aubel Tin e Haut Var o le troupeau moyen se situe entre 150 et 500 brebis Ce dernier passe l hiver en bergerie Pourtant depuis quelques ann es certains leveurs pratiquent la transhumance hivernale parcours du littoral En automne et au printemps le troupeau volue sur des parcours ou des prairies En t il estive sur des alpages locaux Enfin sur le syst me mixte m diterran en montagnard Roya V subie Moyenne Tin e qui s est substitu l levage bovin laitier en constante r gression depuis la fin de la seconde guerre mondiale Le trou peau moyen compte entre 200 et 600 brebis Ces exploitations voluent dans des conditions relativement difficiles repr sen t es par un relief tr s accident et un important morcellement du parcellaire En hiver et pendant les saisons interm diaires le troupeau volue sur des par cours de proximit En t il utilise les estives locales A noter que ces troupeaux ne sont en bergerie que pendant la p riode d agnelage c est dire entre un et deux mois maximum A ceux l s ajoutent les troupeaux trans humants que l on retrouve principalement sur les alpages de H aute Tin e et du H aut Var Les arriv es ont lieu dans la deuxi me suite page 4 quinzaine de juin C e sont des troupeaux de taille importante qui sont d barqu s dans les vall es les plus proches des alpages
153. hasse de cet animal demeure autoris e Dans la r gion polonaise de Bialoweza au nord est du pays et en limite de la Bi lorussie le suivi scientifique de l esp ce par l Institut de Recherche en Mammalogie a r v l que la densit des animaux tait comprise entre 9 et 15 individus aux 1000 km2 dans la for t transfrontali re qui est exploit e Cette rubrique donnera dans les prochains caract ristiques l occasion de pr senter num ros certains l ments de la situation ou des recherches entreprises dans d autres pays La biologie pr s une gestation de 63 jours A moyenne la louve met bas en avril Ou en mai une port e de 4 6 petits extr mes 3 8 dans une tani re am nag e cet effet grotte surplomb terrier agrandi de renard ou de blaireau parfois creus par la louve elle m me Aveugles et sourds la naissance les louveteaux petites boules de poils noir tres sont totalement d pendants de la louve qui les allaite pendant 7 8 semaines Ils sont ensuite nourris de viande r gurgit e par la m re mais aussi par les autres membres du clan C est vers 4 mois qu ils apprennent l existence d une hi rarchie et les comportements de soumission vis vis des dominants Ils seront associ s aux chasses de la meute d s le d but de leur premier hiver Comme la mortalit est lev e chez les jeunes loups au printemps suivant au moment o la louve mettra au monde
154. hoses pour le m tier de berger que pour la plupart des autres emplois de la campagne Un bon ber ger doit conna tre la meilleure mani re de loger son troupeau de le nourrir de l abreu ver de le traiter dans ses maladies de l am liorer et de faire le lavage et la tonte de la laine Il doit savoir conduire son troupeau et le faire parquer lever ses chiens les gou verner et carter les loups Daubenton Instructions pour les ber gers et les propri taires de troupeaux XVII si cle Quand on parle de berger nous faisons g n ralement r f rence au berger d alpage f E o Les cabanes de bergers sont parfois trop exi g es pour cohabiter avec un aide beger celui qui prend en charge des animaux durant la saison d estive Cependant il existe d autres cat gories de bergers sai sonniers ceux qui gardent en intersaison printemps automne et ceux qui gar dent en hiver transhumance inverse on peut enfin trouver des bergers salari s permanents En altitude o la pratique de gardiennage est encore fr quente et m me n cessaire dans la conduite des troupeaux ovins cette fonction peut tre occup e par dif f rentes personnes tableau ci dessous le propri taire du troupeau un entrepreneur de garde un berger salari professionnel le berger d alpage est g n ralement privi l gi par les groupements pastor aux Responsabilit de la garde dans les Hautes Alpes en des
155. i lit a t d montr e dans tous les pays o le loup est encore pr sent prouvent chaque ann e davantage leur efficacit dans le Mercantour Il n est pas inutile de rappeler vu la d sinformation syst matique orchestr e par la presse locale que les leveurs qui les appli quent voient la pr dation du loup sur leur troupeau limit e 2 ou 3 b tes par an voire m me r duite n ant De ce fait France Nature Environnement consid re qu il est d sormais indispensable d as socier l indemnisation des brebis tu es par le loup l application des mesures de pr ven tion Le loup la chasse et la pr dation Tous les experts savent qu au sein d un cosyst me quilibr les grands pr dateurs ont une place essentielle tenir Les chasseurs l ont bien compris qui justifient souvent leur activit en expliquant qu ils remplacent les pr dateurs disparus validant ainsi le r le in dispensable de ces esp ces Le loup revient c est donc lui prioritairement qu choit le r le de maintenir un quili bre entre les grands herbivores et leur milieu ainsi qu il a toujours su le faire Il n est pas un concurrent pour les chasseurs Il ne court pas apr s le beau troph e Il exerce au contraire une s lection naturelle et qualitative sur ses proies pr f rant toujours les b tes bless es ou affaiblies qui sont des proies plus faciles D ailleurs il n a jamais mis en p ril les esp ces qu il chasse depuis des m
156. i re ovine ont mis en place un certificat d origine issu d un cahier des charges permettant d identifier l agneau provenant des alpages du Mercantour Cette initiative prouve que l levage ovin des Alpes Maritimes a une belle carte jouer tant sur l aspect qualit par l identifi cation de ses produits que sur l aspect paysager par l entretien de l espace I Renaud de Beaufort GIE Faune sauvage de France Saint M artin deV ubie Alain Desbrosse Peut on didingue defa on dre un poil de loup d un poil de chien par imple ame visud Pour r pondre cette question une tudiante Violaine Nicolas a effectu un stage d un mois en ao t 1998 avec l qui pe de terrain du programme Life Loup Elle a cherch savoir s il est possible de distinguer les poils de loups de ceux de chiens par leur longueur et leur patron de couleur nombre d alternance de bandes de couleur sombre et claire comme sugg r par Kennedy un scientifique canadien Violaine Nicolas a chantillonn les pelages de 4 loups europ ens et 17 chiens domes tiques en examinant pour chacun des poils pr lev s sur le dos les flancs la queue le poitrail et le ventre Les chiens chan tillonn s devaient r pondre aux crit res suivants avoir la m me corpulence qu un loup europ en adulte c est dire peser dans les 20 40 kg avoir un pelage similaire au loup europ en c est dire bi ou tricolore au poil raide assez
157. i entretiennent entre elles des relations complexes dont la plus commune est une relation de consommation une esp ce servant de proie une autre L ensemble de ces esp ces et de leurs relations constituent la diversit biologique Comme une pierre fait d faut un monument l absence d une esp ce qui en faisait partie perturbe affaiblit notre patrimoine naturel Dans certains cas comme dans la restauration de monuments historiques l homme intervient pour restaurer le patrimoine naturel par la r introduction d esp ces Souvent des esp ces disparues de France reviennent spontan ment partir de pays voisins C est le cas du loup La nature r pare ainsi les cons quences d interventions humaines qui avaient conduit l extinction de l esp ce dans un contexte humain diff rent de celui o nous vivons 11 en va ainsi du loup qui retrouve sa place et sa fonction dans la nature des Alpes Sa place est celle d un pr dateur qui consomme des animaux sauva ges vivants ou d j morts notamment des ongul s mouflons chamois chevreuils cerfs sangliers La pr sence d une meute de loups sur un terri toire conduit ces ongul s retrouver les comportements qu ils avaient perdu Ainsi en cascade le fonctionnement de la nature tend redevenir ce qu il tait avant l radication de l esp ce Ceci justifie la protection du loup Une fois l esp ce install e comme pour d autres esp ces interf rant avec
158. ibert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE 4 L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L ENVIRONNEMENT Cette richesse naturelle et culturelle est le r sultat d une alliance intime consubstancielle de l homme et de la nature Nous croyons cet quilibre et l importance de sa pr servation Extrait de la Charte de la DIREN PACA D epuis le retour spontan du loup dans les A Ipes fran aises Mercantour 1992 des positions extr mes des pro et des anti n ont cess de s exacerber Diff rentes parties se confortent dans une attitude d opposition C est pourquoi la publication en juillet 2000 du dispositif de soutien du pastoralisme et de gestion du loup qui encadre le second programme LIFE s est accomplie dans un esprit de conciliation afin de renouer le dialogue son objectif consiste permettre tous les acteurs de participer ensemble l am nagement durable du territoire alpin Car s il est ais de se r jouir avec les amoureux de la nature du retour du loup dans nos montagnes il est moins facile de se substituer aux professionnels agricoles leurs conditions de travail d j p nibles s ajoutent des contraintes d exploitation nouvelles dues aux attaques du pr dateur sur les troupeaux Le loup leur est ind sirable et serait incompatible avec l activit pastorale Malgr des positions radicales sur ce sujet sensible l Etat travers son action affirme sa volont de
159. ibre Dossier Evolution de la population de loups des Alpes fran aises Actualit du Life Rencontres nationales sur le chien de protection x X x J x ife Xa Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE 4 AM NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L ENVIRONNEMENT Christophe Duchamp ONCFS Programme Life f ans tout projet la mi parcours est une ch ance propice pour dresser le constat du chemin d j r alis et fixer les objectifs pour le travail qu il reste faire Le rapport r cent qui a t produit pour la Commission Europ enne et les observations que nous avons eues en retour permet tent d avoir une vision particuli rement objective du travail accompli Si l on passe sur les difficult s de d marrage inh rentes la lourdeur du dispositif qui a d tre mis en place et la complexit d un dossier rendu d autant plus difficile qu il se traite dans un climat passionnel un certain nombre de points positifs sont mettre l ac tif de la d marche d j engag e Au premier rang d entre eux il convient de citer la d monstration qui a pu tre faite sur des territoires repr sentatifs du pastoralisme alpin de l efficacit des mesures de protection des troupeaux Le protocole visant r duire le nombre et les cons quences des attaques de loups peut tre gale ment consid r
160. ide pastorale aides bergers pour renforcer la surveillance des troupeaux e Chiens de protection 90 ont t plac s dans les troupeaux des Alpes Maritimes dont 30 financ s par le Life Filets et parcs destin s regrouper les troupeaux pendant la nuit ils n cessitent la pr sence du berger proximit Abris pastoraux construire ou r habiliter pour assurer la pr sence nocturne du berger aupr s du troupeau de cr er un laboratoire public d expertise g n tique de faire davantage appel aux compagnies d assurances pour indemniser le risque chiens errants et viter de gonfler l en velo ppe des indemnisations les d g ts tant imput s syst matiquement au loup en cas d absence d indices d tendre la couverture des assurances au risque naturel loups l Etat pre nant en charge une partie de la prime d assurances de d centraliser le verse ment des indemnisations Communication vant d informer de mani re globale il est n cessaire d instaurer une communi cation de proximit afin que les acteurs locaux s approprient le d bat au lieu de se sentir marginalis s Marie H l ne Da Costa Pour une approche concert e Des adaptations juridiques n ces saires Le loup est prot g par l annexe Il de la Convention de Berne avec des res trictions limit es pour pr venir des dommages importants au b tail L annexe IV de la Directive n 92 43 C EE
161. ilisateurs de chiens pastous D une assez grande taille 40x60cm ils sont mont s sur poteau bois De fond vert ils repr sentent des pastous accompagnant un troupeau Le texte comporte trois messages PHILIPPE ORSONI MUSEUM D HISTOIRE NATURELLE DE TOULON Enfin apr s un bref r sum le contrepoint de la situation actuelle appara t avec l espoir que les hommes sauront trouver des solutions Le retour du loup est donc tout comme sa disparition le r sultat d un certain nombre de facteurs sociologiques historiques politiques et environnementaux Il n emp che qu il reste g rer le d licat probl me de ce retour prot ger une esp ce animale prestigieuse sans porter atteinte une profession pour laquelle le loup est depuis des mill naires le pire ennemi Gageons que les connaissances scientifiques bien r elles de nos jours l volution des mentalit s les r cents progr s technologiques mais aussi la tol rance l innovation et la concertation nous aideront conserver dans notre pays une esp ce qui l occupe depuis des dizaines de mill naires avec seulement une br ve absence de 60 ans dont nous avons essay d voquer les circonstances bien particuli res FAUNE DE PROVENCE V0L 17 1996 C E E P B P 304 13609 AIX EN PROVENCE CEDEX 1 TEL 04 42 23 95 60 Pour prot ger les troupeaux des d g ts occasionn s par les loups les leveurs de cette zone se sont quip s de chiens p
162. illiers d ann es Il peut tout au plus quand il s ins talle sur un nouveau territoire faire chuter les populations d une esp ce artificiellement introduite pour raisons cyn g tiques telle que le mouflon et dont tout le monde s ac corde reconna tre l inadaptation au milieu alpin Quant la pr dation du loup sur les autres ongul s sauvages nul doute que le comptage m me incomplet r alis fin 97 par le Parc national du Mercantour aura d montr aux plus inquiets et aux plus sceptiques que les populations de chamois ne sont pas mises en p ril par le loup puisqu elles ont augment en 5 ans de 20 50 selon les vall es Relativiser l impact du loup Les probl mes sanitaires que connaissent les troupeaux domestiques font infiniment plus de d g ts que les loups brucellose ovine chlamydiose tremblante etc La seule brucel lose ovine par exemple a n cessit l abattage de 9119 ovins en r gion Provence Alpes C te d Azur en 1995 derniers chiffres publi s par le minist re de l Agriculture Quant aux attaques des troupeaux par les chiens errants il est raisonnable d avancer le chiffre de plusieurs dizaines de milliers de b tes tu es chaque ann e Sur l ensemble de la France 500 000 moutons disparaissent ainsi tous les ans toutes causes confondues On le voit les difficult s rencontr es par les leveurs sont r elles et elles persisteraient m me si l on liminait une fois de plus l
163. ini Mus um d Histoire Naturelle de Toulon pour les analyses craniom triques permet tant de diff rencier les cr nes de loups de ceux de chiens W Christophe Duchamp Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Programme Life Gap Beno t Lequette Parc national du Mercantour Nice Thierry Dahier Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Programme Life Gap Actualit du Life Comit national de concertation du 22 mai 2001 Les pr fets des d partements concern s par la pr sence du loup ont organis des r unions de concertation locales pr a lables au comit national sur le texte du protocole pr l vement d un loup valable pour l ann e 2001 Cette concertation a ensuite permis lors du Comit national de concertation de modifier le texte avant sa pr sentation au Comit national de protection de la nature CNPN qui la approuv A la fin du Comit national de concerta tion un film tourn en ao t 2000 par des agents du Parc national du Mercantour lors d une attaque de deux loups sur un troupeau de 2 500 moutons a t proje t L attaque a dur environ huit heures durant lesquelles les interactions entre les loups et les pastous ou les moutons ont t film es Tourn avec un mat riel sophistiqu appartenant la SAGEM camera thermique le visionnage de ce film pose encore des probl mes de droits de diffusion et de possibilit s de repro duction Il devra
164. ionale de l environnement Provence Alpes C te d Azur i le retour naturel du loup dans les Alpes du sud tait vident pour certains il a par contre suscit pour d autres de nombreuses interrogations non seulement sur les conditions de sa pr sence mais aussi et surtout sur la compatibilit sur un m me territoire de cette esp ce et de l levage ovin C est pourquoi le Minist re de l Environnement a sollicit d but 1996 une mission de m diation de M le Professeur Dobremez Le pr sent num ro 2 de Info loups qui se veut la fois un bulletin d information et d ouverture aborde ainsi les points essentiels du rapport remis par M Dobremez mais galement le compte rendu de 1 analyse g n tique qui avait t demand e dans le cadre de cette mission La pr sentation du programme LIFE loup le point sur la situation juridique du loup et sur les effectifs dans les Alpes Maritimes et des articles plus g n raux tels la situation du loup en Europe et sa biologie les modes alimentaires de cet animai permettront galement chacun de compl ter son information Ce bulletin ne serait pas complet s il ne laissait galement la place des prises de position et une d marche comme celle men e Barcelonnette qui se veulent constructives Puisse ce nouveau num ro susciter un d bat sachant faire la part des choses tant travers les pages de ce bulletin que lors des diff rentes r unions o il est qu
165. ions les r sultats sont souvent mitig s e un programme associatif r colte les fonds aupr s de personnes favorables au retour du loup pour indemniser les fermiers e mise en place de m thodes non l tales de contr les conditionnement aversif animal dont on conditionne les r actions certains stimuli par des proc d s d sagr ables pour lui mais n occa sionnant aucun d g t comme des petits chocs lectriques chiens de protection relocalisation de loups e utilisation de m thodes l tales apr s consensus et acceptation de ces m thodes par les diff rentes parties D es murs virtuds udi s chez les loups captifs par M M usani Plusieurs pays d Europe de l Est utilisent une tech nique dite Fladry pour la capture des loups Il s agit d un filin tendu une certaine hauteur du sol dont pendent des bandes de tissu rouge Ces Fladry que les loups semblent viter sont dis pos s en forme de couloirs ou d entonnoirs afin de r duire leurs d placements ou de les guider vers des filets pour les capturer ou les liminer Une tude a t men e sur des loups captifs qui pendant toute la dur e de l observation une heure minimum n ont pas franchi les limites impos es par les Fladry Des compl ments d exp rimentation sont encore n cessaires mais ce syst me peut d ores et d j tre test grandeur nature en plus d autres m thodes L auteur de cette tude M Musiani ainsi que
166. iption sur un fichier national Cette autorisation est d livr e pour cinq ans Des dispositions transitoires sont pr vues pour les tablissements pr sentant des animaux au public A terme les particu liers d tenant des loups ne seront pas autoris s faire reproduire les animaux en leur posses sion ou les remplacer moins de demander l autorisation d ouverture d un tel tablissement et d obtenir un certificat de capacit En application de cet arr t la gestion du fichier national d identification des loups a t confi e au Syndicat national des directeurs de parcs zoologiques fran ais par arr t minist riel du 24 ao t 2000 Cet organisme est notamment charg de d livrer les cartes d identification des loups Comit s D partementaux Les Comit D partementaux qui r unissent tous les acteurs locaux ont t r unis par les Pr fets des d partements de la Savoie 7 Novembre des Hautes Alpes 14 novembre des Alpes de Haute Provence 13 d cembre et de l Is re 19 d cembre Etat des populations de loups Aucun l ment ne permet d en mesurer les volutions les indices se relevant en hiver sauf dans les Hautes Alpes o la vall e de la Clar e semble en voie de colonisation Bilan des dommages provisoires l poque des comit s Savoie en tr s nette diminution avec 10 dossiers de demandes d indemnisation contre 26 en 1998 et 56 en 1999 sans doute gr ce la mise en place de mesures de p
167. ir Il a eu de la chance celui l On est oblig d en arriver l parce que m me si c est une b te prot g e elle r duit n ant les efforts que l on fournit pendant l hiver faire na tre des agneaux et cela me fait mal au coeur de voir des b tes tu es par des loups vu la mani re dont ils les blessent et les tuent C est une v ritable boucherie s ils se contentaient d une b te pour la manger parce que c est un pr dateur Mais l les attaques se passent de telle mani re que les loups tuent 8 10 b tes J ai m me perdu jusqu 28 b tes en une seule attaque Qu est ce qui vous parait le plus injuste dans cette histoire Certaines personnes veulent red velopper une vie sauvage que nos anciens ont d truite S ils ont radiqu les loups c est parce qu il y avait une bonne raison et encore nos anciens ne poss daient pas des trou peaux extensifs comme nous Je me demande pourquoi il y a une poi gn e d illumin s qui veut changer le cours des choses D un c t ils subventionnent pour que la vie en milieu rural se revitalise et de l autre ils d couragent ceux qui restent en milieu rural L Agneau du Mercantour Un produit de terroir Afin de mieux valoriser la production ovine du Mercantour une certifcation d origine Agneau des Estives vient de voir le jour pour les agneaux ayant estiv deux mois en alpage En effet un nombre suffisant d leve
168. isa tion par les ovins sont soumises aux al as climatiques et la disponibilit fourrag re La majorit des troupeaux arrive en estive entre fin juin et d but juillet pour une p riode de 3 4 mois avant de redescendre l automne Ainsi les ovins exploitent ils de vastes territoires consti tu s en majorit de pelouses L utilisation des alpages est une donn e conomique essentielle dans l conomie de la fili re ovins viande pour les leveurs locaux et les transhumants qui int grent cette composante leur syst me d levage depuis fort longtemps N oublions pas l int r t de ce type d levage dans le r le qu il joue au niveau de l am nagement de la mise en valeur conomique des zones handicaps et de la pr servation d un certain nombre d enjeux environnemen taux La production d ovins viande est l une des plus autonomes et conomes en intrants Dans les Hautes Alpes d partement le plus alpin de la r gion PACA les 3 4 des superficies des unit s pastorales sont des propri t s communales tableau ci contre La loi n 72 12 du 03 janvier 1972 a per mis la modernisation du pastoralisme en Les adt riques renvoient au glosaire page 10 L INFOLOUPS Aide berqgers l exemple des H autes Alpes Jean Pierre M artin Contr leur SDITEPSA 05 Philippe O l on Technicien pastoral des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes Florent Favier Charg de communication Programme Life Apr s
169. ises en cause par la pr sence du loup de m me que la contribution des leveurs l entretien de l espace La compensation finan ci re des dommages sera insuffi sante pour favoriser l adh sion des bergers au retour du loup Lesadions conduites par l Etat aluation Le programme Life Nature Dot de plus de 8 millions de francs il est financ par l Union Europ enne et la France sa gestion est assur e par l Office National de la Chasse Valide de 1997 1999 son but consiste faire accepter et conserver le loup dans les Alpes Maritimes ainsi qu accompagner l expansion de l esp ce dans le massif alpin Les actions ligibles consistent en l am lio ration de la connaissance de l esp ce la mise en place de mesures d accompagnement aupr s des leveurs la r introduction d ongul s sauvages et la communication au moyen d expositions et de publications Destin l origine aux Alpes Maritimes ce programme a t tendu aux Alpes de Haute Provence et aux Hautes Alpes Les mesures de pr vention Elles sont de plusieurs ordres voir encadr Compensation financi re des dom mages Les leveurs ont utilis volontaire ment les diff rents dispositifs de pr ven tion mais ils estiment que leur financement a t largement sous valu Le 2e programme Life Valid courant juin 1999 il est applicable jusqu en mars 2003 Le montant total de ce program me s l ve 18 millions d
170. isonn s a t interdit en 1976 Ces deux mesures associ es une bonne disponibilit des ressources alimentaires et la d sertification progressive du monde rural ont profit la population lupine En 20 ans cette derni re est pass e de 100 environ 400 individus et a progressivement recolonis toute la cha ne montagneuse des Apennins sur laquelle l esp ce tait pr sente autrefois Les premiers colons ont d pass G nes d s le d but des ann es 80 Actuellement il y a des loups de la pointe sud de l Italie la fronti re fran aise Compte tenu de cette rapide progression qui r sulte galement d une tendance fortement colonisatrice de l esp ce on pouvait raisonnablement penser qu il suffisait quelques uns d entre eux de franchir les cols frontaliers pour effectuer un retour 2r QE A A 1973 dans les Alpes du Sud naturel dans notre pays Effectivement le 5 Novembre 1992 lors d un comptage de chamois dans le Mercantour 4 observateurs ont eu l occasion d observer aux jumelles deux canid s sauvages semblables en tout point des loups tant par leur morphologie que par leur comportement L information n cessitait cependant d tre confirm e avant d tre annonc e officiellement Au cours de l hiver 1992 93 la r colte d excr ments contenant des poils et des esquilles d os a r v l la pr sence permanente de ces canid s sur le terrain Du
171. it de proies sauvages 45 contre 36 73 des sond s de Savoie et 68 des Alpes Maritimes ont indiqu que les loups ne tuaient pas par cruaut mais pour se nourrir Pour les r ponses la question je serais d ac cord pour que soi en t tu s le s loup s res ponsable s d attaques sur les troupeaux Cf figure 5 45 des sond s sont oppos s un syst me de prime forfaitaire pour les leveurs situ s en zone de pr sence du loup contre 31 qui sont pour et 24 d ind cis 83 des sond s sont pour l indemnisation des pro pri taires perdant du b tail cause des loups et 60 sont pour qu elle ne soit ver s e qu aux leveurs prot geant leurs trou peaux Si 65 des personnes interrog es ne veulent pas contribuer financi rement ces compensations 53 souhaitent que leurs imp ts soient utilis s 70 pensent que c est L INFOLOUPS PAGE 4 D C 2000 N 8 au minist re de l agriculture qu il revient de les verser et 74 au minist re de l en vironnement Enfin concernant l obligation pour l leveur de contracter une assuran ce en cas d attaque de loups 39 des son d s sont contre 10 sont neutres et 51 sont pour lls sont 53 dans les Alpes Maritimes et 47 en Savoie penser qu il revient l Etat de prendre en charge une telle assurance M D apr s Alistair Bath 2000 Certains r sultats seront publi s prochainement sur le site internet www environnement gouv
172. it cependant bient t tre diffusable par les membres de l quipe Life aupr s des partenaires et des profession nels du monde agricole I aj Parution Le rapport interm diaire du programme Life concernant l ann e 2000 est consul table sur le site Internet de la DIREN PACA www environnement gouv fr pro vence alpes ca Ce rapport produit la syn th se de la mise en place et du suivi des mesures de protection des dommages aux troupeaux domestiques durant l an n e du suivi de l esp ce et des diff rentes actions r alis es sur les huit d parte ments concern s par le programme Life durant l ann e 2000 W Rencontre A la demande de l Association de promo tion du pastoralisme des Alpes Maritimes APPAM le technicien pastoral Life des Alpes Maritimes a organis une rencontre dans le Mercantour La Boll ne V subie entre des bergers leveurs locaux des repr sentants de l levage et des associa tions France Nature Environnement FNE et Groupe Loup France GLF L objectif de cette journ e tait pour l APPAM de faire une action d information aupr s des associations sur l levage et les conditions de travail des bergers locaux durant la demi saison p turages en ext rieur abrupts tr s bois s et embrous saill s p riode tr s favorable aux attaques et durant laquelle les mesures de pr ven tion connues sont peu op rantes L autre objectif tait d essayer d changer sur les com
173. l a port plainte aupr s de la gendarmerie de Saint Etienne de Tin e le mardi 14 ao t et a t aus cult par un m decin l giste le m me jour Une expertise a eu lieu sur place le jeudi 16 ao t avec les gendarmes le parc du Mercantour l ONCFS la DDAF Life et l leveur Cette expertise a per mis de situer le lieu de l action et les circons tances de son d roulement Rapport complet et photo localisation disponibles sur le site www environnement gouv fr provence alpes ca L INFOLOUPS PAGE 7 1e SEMESTRE 2001 N 9 5 22 E E S rs Avril 2001 Arbas Pyr n es Centrales Rencontres nationales sur le chien de protection Organis es les 19 et 20 avril 2001 Arbas Pyr n es Centrales par l Association pour le d veloppement conomique et touristique des Pyr n es Centrales ADET ces premi res rencontres nationales ont r uni les utilisateurs et sp cialistes du chien de protection Deux jours de d bats ont permis de voir se d velopper un change de comp tences tr s riche la pluridisciplina rit de mise lors de ces ren contres a offert la possibilit des scientifiques des zootechniciens et professionnels leveurs bergers de croiser leurs comp tences exp riences et savoir faire Les t moignages de nos voisins catalans furent un apport galement pr cieux Plusieurs niveaux de r flexion ont t abord s l thologie notamment travers les
174. la destruction la mutilation la capture ou l enl vement en tous temps sur l ensemble du territoire m tropolitain Toutefois par d cision conjointe des ministres charg s de l agriculture et de l environnement et apr s avis du Conseil national de la protection de la nature il est possible d autoriser la capture ou la des truction des loups dans des conditions identiques celles nonc es l article 16 de la Directive H abitats glossaire en page 8 L INFOLOUPS PAGE 4 SEPT 2000 N 7 e Dossier une strat gie nationale de conservatio n Beno t Lequette Les propositions manant des concerta tions locales ont t pr sent es le 26 mai cette nouvelle consultation caract re administratif devait favoriser l am liora tion du projet de plan pour en pr senter une version d finitive au CNPNY le 28 juin Elle aura permis de confirmer la n cessit du maintien du pastoralisme et d une gestion concert e du loup de pr ciser les limites du concept de zonage mais surtout l importance que rev t l coute des acteurs du terrain Etat des lieux En France on d nombre une trentaine de loups r partis sur cinq territoires d but 2000 et un total d une cinquantaine sur glosaire en page 8 concertation Vendredi 26 M ai 2000 Aix en Provence deuxi me phase de concertation Administrations un d bat interne Afin de permettre aux services d concentr s
175. la mise en place des mesures de protections sur le comportement des loups Nathalie Espuno e Impact des mesures d accompagnement de l arriv e du loup sur le milieu naturel ENSAM Adaptation des syst mes d exploitation des enjeux environnementaux les sys t mes ovins utilisateurs d espaces pasto raux dans les massifs alpins convention DNP CEMAGREF Ces trois tudes seront disponibles courant 2001 Le suivi de l expansion de l esp ce donne lieu des tudes particuli res e Etude co thologique et dynamique de population du loup dans les Alpes Fran aises Christophe Duchamp quipe Life e Approche par le relev des indices de pr sence PN Mercantour 10 Janvier Comit national de pilotage du programme LIFE loup Paris ll officialise la DIREN Rh ne Alpes comme coordinateur interr gional du programme et rappelle que la coordination des actions d information et de communication est d volue la DIREN PACA L quipe scientifique et technique du pro gramme LIFE a t enti rement constitu e e Thierry Dahier v t rinaire coordinateur ONCFS Gap e Christophe Duchamp charg de mission scientifique ONCFS Gap e Florent Favier charg de mission commu nication DIREN PACA Aix en Provence e Christelle Durand technicienne pastorale Is re et Dr me charg e de mission chiens de protection ONCFS Vizille e Renaud de Beaufort technicien pastoral Savoie et Hau
176. le des cosyst mes Canid famille de mammif res carni vores auxquels appartiennent l esp ce Canis Lupus loup et l esp ce Canis domesticus chien Ces deux esp ces tr s proches l une de l autre peuvent s ac coupler et donner naissance des hybrides f conds CNPN Conseil N ational de la Protection de la Nature Diagnostic Pastoral tude d une unit pastorale pr d finie du point de vue co nomique agronomique et cologique Cette tude vise optimiser le rendement de l exploitation gr ce l valuation de la valeur agro pastorale des estives et de leur utilisation rationnelle parcours fauche etc Cet outil permet de formuler des recommandations relatives l quipement des alpages points d eau parcs de regrou pement cabanes pastorales Le facteur pr dation et les moyens de s en pr server sont galement pris en compte dans cette d marche de r flexion Dossier une strat gie nationale de conservation e La diffusion locale des informations concer nant la mise en uvre du dispositif est assu r e par les pr fets destination des le veurs des lus et du grand public La mise disposition des informations sera assur e par un charg de mission recrut dans le cadre du programme LIFE et plac aupr s du directeur r gional de l environnement de la r gion Provence Alpes C te d Azur Financements Les moyens financiers consacr s la mise en uvr
177. les activit s humaines la capture ou la destruction de certains individus devient envisageable Tel est en effet l un des moyens pragmatiques de concilier l objectif de conservation de la nature et des objectifs conomiques et sociaux tels que le d veloppement du pastoralisme Cette conciliation demande galement une adaptation du pastoralisme qui a un co t humain et financier et b n ficie juste titre de la solidarit nationale La protection du loup ne peut en effet tre conduite contre l homme mais avec lui et largement pour lui Marie Odile GIJTH Direction de la Nature et des Paysages au Mmst re de l Am nagcment du Territoire et de l Environnement Octobre 1998 N 4 Provence Alpes C te d Azur Sommaire Pourquoi prot ger le loup 1 Quelques l ments de r flexion sur le r le fonctionnel du loup 2 A propos d empoisonnement 3 Evolution des attaques 4 Bilan des dommages compens s en 1997 4 Glanes de lecture 4 Des tudiants s int ressent au loup 4 Tribune libre 3 Le loup sur les ondes de France Culture 6 7 8 L agneau du Mercantour un produit de terroir 8 Mouans Sutoux une r union de concertation 8 Mission interminist rielle sur le loup Les Ministres de l Am nagement du Ter ritoire et de 1 Environnement et de I Agri culture et de la P che ont annonc jeudi 15 octobre la mise en place d une mis sion interminist rielle sur la cohabitation
178. les dommages sont en progression en particulier pour le nombre de victimes e Le massif de Belledonne o les dommages sont globalement stables mais o on peut CHERE UNE TEE observer une augmentation des dommages sur le d partement de l Is re alors qu ils sont en r gression dans le d partement de la Savoie L encore on observe que la mobilisation collective des leveurs pour la mise en place des moyens de pr vention a t particuli rement importante en Savoie alors qu elle a t plus diffuse en Is re W Thierry Dahier V t rinaire du programme Life Loup Les r sultats sont susceptibles d voluer en fonction des recours qui sont encore faisables aupr s des groupes de suivi des divers d partements Dommages sur les troupeaux domestiques Bilan des indemnisations 2000 au 15 02 2001 Nombre de constats tablis Alpes Maritimes 279 Alpes de Haute Provence 27 Hautes Alpes 57 Dr me 15 Is re 64 Savoie ll Haute Savoie 0 Total 453 Nombre Nombre Montant d attaques indemnis es de victimes indemnis es financier Hors D rochement Total Hors D rochement Total d rochement d rochement 230 2 232 792 119 911 1 137 600 15 I 16 68 39 107 117 820 47 l 48 149 49 198 238 296 10 0 10 64 0 64 63 824 5I 0 51 163 0 163 211 300 10 0 10 29 0 29 35 735 0 0 0 0 0 0 0 363 4 367 1265 207 1472 1 804 575 L INFOLOUPS PAGE 11 D
179. leur faudra boire le calice jusqu la lie c est pour eux loups tout fait intol rable Alors la situation est elle bloqu e entre les gens du pays les amoureux de la nature le Parc du Mercantour et les administrations d partementales Peut tre pas Les habitants des montagnes sont pour la plupart pleins de bon sens et pr ts au dialogue L auteur ne peut en effet se r soudre voir le loup tre extermin une nouvelle fois et compte pour cela sur une volution des consciences adapt e aux r alit s de notre poque Le progr s sera d apprendre vivre tous ensemble Les EDITIONS DE CABRI QUARTIER LA GANDOLA 06540 BREIL SUR ROYA 98 F PORT GRATUIT fi et l opportunit du retour des populations du loup d nonce l engouement sentimentaliste du public am ricain pour le loup suite une mauvaise interpr tation du statut d esp ce prot g e Puis il argumente son raisonnement en prenant le contre pied de certaines conceptions sur le loup qu il consid re comme id es erron es demi v rit s et opinions d mod es colport es en toute bonne foi pour aboutir la conclusion qu en cas de conflit majeur le contr le direct par destruction est habituellement la seule voie Enfin l article se termine par un court paragraphe sur la n cessit d duquer le public en vue de l acceptation d une gestion et r gulation des populations de loups par L David
180. lis sciemment d une mani re que l on peut qualifier alors d irresponsable et dangereuse Sur le plan r glementaire depuis qu il n y a plus de d rogation m me pour lutter contre la rage l utilisation d app ts empoisonn s est devenue totalement ill gale hors utilisation agricole et domestique rongeurs limaces et escargots et certains insectes Encore faut il rappeler que dans le cas de la lutte contre les ennemis des cultures lors d op rations sur de vastes territoires de fr quentes intoxications voire mortalit s d animaux domesti ques et sauvages sont d plorer malgr l intervention d organismes comp tents et le soin apport par des quipes sp cialis s Le code de la Sant Publique Articles L 626 R 5 167 5 168 r glemente l usage des plantes v n neuses ainsi que des substances ou pr parations class es comme tr s toxiques toxiques canc rog nes t ratog nes ou mutag nes I pr voit des peines d emprisonnement de 2 mois 2 ans et ou une amende de 2 000 20 000 F par infraction Le code rural pr voit pour sa part art L 2 1 5 1 une amende de 60000 francs et un emprisonnement d une dur e maximale de 6 mois pour toute destruction d esp ce prot g e Peines auxquelles peuvent se rajouter les actions men es par tout particulier ou association se portant partie civile au titre des dommages et int r ts comme cela vient d tre le cas pour le Mouvement cologiste ind pendant section
181. lit avec ceux des leveurs est donc indispensable Le pastoralisme doit en effet g rer des contraintes techniques et conomiques complexes dans un secteur en crise D ans ce contexte l arriv e du loup dans les Alpes a t un facteur aggravant des condi tions de travail des leveurs nouvelles contraintes d exploitation stress provoqu par la pr dation des loups contraintes qui s ajoutent celles d ordre conomique g ographique ou technique Pourtant le probl me que pose la pr sence de ce pr dateur l levage ne peut trouver sa solution que dans l acceptation locale de l esp ce puisque la France s est glossaire en page 8 Dossier une strat gie nationale de conservation e Une strat gie nationale de congrvation Intitul Le retour du loup dans lesAlpes fran aises le second programme LIFE s tend d sormais l ensemble des d partements de l arc alpin et non plus aux seules Alpes Maritimes Accept par l Union Europ enne courant 1999 avec cl ture pr vue en mars 2003 il permettra de poursuivre et de renforcer les actions entreprises dans le premier programme 1996 1999 qui assuraient la fois le maintien d une activit pastorale et la conservation des loups Dans son pr ambule il affiche pour objectif de publier une strat gie nationale d finissant les r gles de gestion de l esp ce et les modalit s de l aide apporter aux leveurs en termes de pr vention
182. lonisation est bien s r h t rog ne selon les d partements notamment une chelle tr s locale Par exemple une proportion importante des espaces identifi s comme potentiellement favorables dans le Massif du Mercantour est d j occup e par le loup Le syst me social tr s strict du loup entra ne de grosses contraintes d utilisation de l espace pour chaque meute Ainsi les espaces vacants Pr alpes et nous attendons l chelle d partementale une stabilisation naturelle du nombre de meutes Concernant les effectifs recens s la fin de l hiver 2000 2001 dans les diff rentes meutes nous d nombrons un minimum de 24 26 loups diff rents voir tableau pour le d tail au sein de chaque massif Deux des neuf sites de pr sence permanente au tra diminuent au fur et mesure de la colonisa tion spatiale du loup dans les Alpes et vers du suivi des pistes dans la neige ne comptent cependant qu un individu isol Denier Vall e de l Clare 3 Vercori A iH vache eme m Jle f a Traversier a terin D Le oeras ic gl 0 f ncelle here amour ike Monges 4 Mercagiour s r dor es Dia E A Halerines rinon E PA LL Mercantour Valie de la Roya a Mive gauche Fee Canjuwers faula un Nombre manier Cinhvidus deneli s par be guin des pires dar La neige EN one de pr sence permarente du loup one sureilance prioritaire de l sp ce pour l ann e venir dd Zone
183. ls animaux nuisibles le loup en France Canis lupus ne fait donc plus partie de cette liste des animaux nuisibles Cette modification assure une mise en conformi t des textes relatifs aux battues avec les dispo sitions l gislatives et r glementaires relatives la pr servation du patrimoine biologique r f rences article L427 4 du code de l environne ment et article L2122 21 9 du code g n ral des collectivit s territoriales modifi s par d cret n 2001 450 du 25 mai 2001 Journal O fficiel du 27 mai 2001 Des organisations professionnelles agricoles ont saisi le juge des r f r s du Conseil d Etat pour qu il ordonne la suspension de ce d cret du 25 mai 2001 introduisant ces modifications Le juge a rejet leur requ te au motif qu aucun des argu ments invoqu s ne paraissait de nature faire na tre un doute s rieux sur la l galit de ce d cret r f rence ordonnances n 236572 et sui vantes du 8 ao t 2001 F d ration r gionale O vine du Sud Est et autres Source ATEN Comit national scientifique Le Comit national scientifique sur le loup a t r uni en d cembre 2001 au minist re de l am nagement du territoire et de l en vironnement Compos de scientifiques fran ais et trangers ce comit avait pour objectif de faire le point sur les connais sances de l esp ce en France en Espagne et en Italie Il a permis en particulier de pr senter et de valider les m thodes
184. manmiferes d esp ces non domestiques suivantes ou qu ils soient vivants ou morts leur transport leur colportage leur utilisation leur mise en vente leur vente ou leur achat puis Toutefois condition qu il n existe pas une autre solution satisfaisante et que la d rogation ne nuise pas au maintien dans un tat de conservation favorable des populations concern es dans leur aire de r partition naturelle une autorisation de capture ou de destruction de sp cimens d esp ces mentionn es l alin a pr c dent peut tre accord e par arr t conjoint des ministres charg s de la protection de la nature et de 1 agriculture pris apr s avis du Conseil national de la protection de la nature pour pr venir des dommages importants aux cultures ou au b tail ou dans 1 int r t de la s curit publique ou pour assurer la conservation de esp ce elle m me 0 Tailune Lilne Le loup mode d emploi n y a pas que les coups de fusil qui soient meurtriers certaines paroles certaines phrases aussi Je suis persuad Il qu aujourd hui en Mercantour toute intervention toute approche toute prise de position doit tre largement soupes e profond ment m rie Certaines cons quences de ce que l on avance dans un milieu chauff blanc sur le probl me retour du loup en Mercantour peuvent tre d vastatrices Nous subissons repr sentation associative de cologie les m
185. me alpage pour des dur es variables au cours de l etive dansla limite du quotas de 3 mois L INFOLOUPS PAGE 7 1e SEMESTRE 2002 N 10 Proc dure d embauche des salari s aide bergers Pour pr tendre l octroi d un aide berger dans le cadre du Programme Life il faut 1 Que l alpage ou les parcours soient situ s dans une zone de pr dation 2 Faire une demande aupr s de la Direction D partementale de l Agriculture et de la For t du d partement o se situe l unit pastorale La d cision d accorder ou non les subventions pour l embauche d un aide berger est soumise l appr ciation de la DDAF du d partement d accueil et la dur e subventionn e est g n ralement de trois mois Si la demande est accept e un mon tant de 1 695 99 11 125 00 F maximum par mois est accord l leveur permettant de couvrir le salaire et les charges sociales de l aide berger montant r valu en 2002 pour tenir compte de la hausse du salaire minimum Un acompte de 50 peut tre vers au cours de la p riode certains justificatifs sont alors n cessaires le formulaire de demande l accus r ception de la d clara tion pr alable d embauche de la Caisse de MSA Mutualit Sociale Agricole l original du contrat de travail sign des deux parties un relev d identit bancaire Le solde de la subvention intervient avec la fourniture de l ensemble des bulletins de paie tablis e
186. ments elle pourra galement tre relativi s e par l estimation de la population de loups cette estimation a minima a t r alis e partir des indices de pr sence qui ont t r colt s durant tout l hiver par le r seau de correspondants le r seau loup Elle sera publi e dans l Infoloups n 9 du premier semestre 2001 para tre dans le courant de l t m DIRECTION REGIONALE DE L ENVIRONNEMENT PACA PROGRAMME LIFE Le retour du loup dans les Alpes Fran aises Responsable de la publication Gilles PIPIEN Directeur r gional de l environnement PACA Edition Sonia AUBEL Florent FAVIER Demandes d envois et d abonnement gratuit DIREN PACA Le Tholonet B P 120 13603 Aix en Provence Cedex 01 Adresse lectronique life paca environnement gouv fr Site internet http www environnement gouv fr provence alpes ca 5 gt amp LL Ww Suppl ment de L Infoloups bulletin d information du Programme LIFE Nature Le retour du loup dans les Alpes fran aises D cembre 2001 N In fi oloups Express L Infoloups Express s adresse aux abonn s de l Infoloups Il est envoy en compl ment d information pour faire le point sur un sujet particulier ou r pondre l actualit 4 Comit national ercredi 12 d cembre 2001 au Minist re de l am nagement du territoire et de l environnement se tenait une r union du comit scienti fiq
187. mme le loup l ours ou le lynx qui se d placent sur de tr s vastes territoires vivent souvent en Europe dans les zones refuges montagneuses de part et d autre des fronti res entre tats Par ailleurs ils sont souvent source de conflits sociaux du fait des dommages qu ils infligent aux troupeaux domestiques La conservation de ces esp ces et la gestion des probl mes qu elles occasionnent est donc un probl me complexe qui n cessite une collaboration transfrontali re et l implication de nombreux groupes d int r t gestionnaires communaut s locales administrations associations etc Face ce constat le W W F Fond mondial pour la nature international en collabora tion avec d autres organisations et des experts provenant de 17 pays europ ens a mis en place en 1995 L initiative Grands Carnivores pour l Europe appel e aussi LCIE A Large Carnivore Initiative for Europe Son objectif est de contribuer maintenir et r tablir en coexistence avec l homme des populations viables de grands carnivores en tant que partie int grante des cosyst mes et des paysages europ ens La LCIE regroupe actuellement plus de 40 personnes qui proviennent de 25 pays europ ens Ces experts se retrouvent intervalles r guliers pour mettre en commun les connaissances et comp tences acquises et travailler en atelier sur des probl mes li s la conservation des grands carnivores Q uatre grands th mes ont t identifi s
188. moins abondant que le chamois a t pr f r cette derni re esp ce car il constitue une proie plus accessible II a repr sent environ 60 du r gime alimentaire des loups au printemps et environ 50 durant l automne et l hiver mais peine 10 en t En effet cette saison les mouflons se tiennent en haute altitude et dans des endroits souvent escarp s peu fr quent s des loups En l absence de neige ils ne sont pas handicap s dans leur d placement et sont simplement consomm s de fa on opportuniste en fonction de leur abondance Sur l ensemble de l ann e le chamois fut l esp ce la plus consomm e apr s le mouflon et sa consommation a t r guli re tout au long de l ann e En Premi res indications sur le r gime alimentaire des loups dans le Mercantour toutes saisons il a repr sent environ 25 30 du r gime alimentaire des loups de la V subie Tin e Ces derniers ont galement consomm un peu de sanglier au cours de l hiver 1994 95 De juillet septembre torsque le nombre de moutons en alpage est le plus lev environ 40 du r gime alimentaire des loups a t constitu d ongul s domestiques D octobre d cembre lorsqu une grande partie des troupeaux a quitt les alpages les ongul s domestiques ont repr sent environ 20 de l alimentation de loups Cette consommation qui est loin d tre n gligeable n est cependant pas fonction de l abond
189. moins trois ann es cons cutives sont n ces saires pour valider des tendances suite page 4 Qu est ce qu une zone de pr sence permanente Une zone de pr sence perma nente se situe l chelle d un massif pour lequel des indices de pr sence class s probables ou confirm s sont r currents sur au moins deux hivers cons cutifs Les d placements des diff rents loups d pendent de leur statut social au sein du groupe femelle ou m le dominant et de la sai son De ce fait les mois de d cembre f vier constituent une p riode d tude cruciale pour laquelle les groupes sont les plus stables savoir hors p riode de dispersion des subadultes et avant la p riode de reproduction et de soin maternels L organisation des loups en meutes se caract rise par des territoires connexes prement d fendus Les zones situ es entre deux territoires sont donc peu fr quent es car ce sont des zones fort risque de conflits entre les deux groupes d ani maux De ce fait la distinction entre deux meutes est bas e sur la d couverte de deux zones de concentration d indices r cur rents associ e la quasi absence d indice hivernaux dans la zone interm diaire de prospection Cette distinction n est faite que lorsque l intensit de prospection est similaire sur toute la zone d tude W Dossier Evolution de la population de loups des Alpes fran aises e Cette dynamique de co
190. mplac e par une admiration une v n ration m me d une nature faite de territoires sanctuaires dont l volution serait totalement ind pendante de l homme Cela le chasseur n en veut pas Il d sire jouer le r le d acteur dans cette pi ce oh combien dramatique Monsieur HETTIER DE BOISLAMBERT Pr sident de lANCGG crivait au nom de quelle morale ou de quelle logique cologique l abattage administratif ou l utilisation de m thodes contraceptives seraient ils plus l gitimes qu une r gulation par la chasse Une opportunit que de nombreux chasseurs souhaiteraient saisir BERNARD BAUDIN PR SIDENT F D RAL Les chasseurs dans la rue Le 19 avril une manifestation rassemblant de tr s nombreux chasseurs des Alpes du Sud s est d roul e Nice pour exiger des pouvoirs publics une gestion rationnelle du loup et viter ainsi par une limitation des populations de loup une trop forte pr dation sur les grands ongul s La promenade des brebis Jin alerter 1 opinion publique sur la menace que fait peser la progression du loup dans 1 Arc alpin sur le pastoralisme voire pour demander son limination les leveurs ont manifest le 29 septembre Nice Un troupeau de 2000 brebis correspondant au nombre d animaux victimes du loup depuis 5 ans a ainsi d fil sur la vivant dans la zone mouflons chamois cerfs chevreuils et Promenade des Anglais Cette manifestation a relanc le
191. n Soutenir le d veloppement conomique local associant l image du loup Rechercher des financements p rennes pour les mesures de pr vention et de compensations des dommages associant gt N cessit chasseurs bergers et leveurs asserment s en pr sence et des leveurs gt Comme actuellement de renforcer les effectifs en DDAF gt N cessit d informer en permanence l organisme centralisateur Cr er un poste technicien animateur ovin gt Am lioration la fili re ovine du syst me d levage et de gt N cessit d actions communes des Minist res concem s DERF DEPS et DNP Pistes de solutions partag es Barcelonnette i 12 11 96 nous avons r ussi r unir l ensemble des acteurs du d partement des Alpes de Haute Provence concern s par le retour du loup La Direction D partementale de l Agriculture et de la For t Chambre g Agriculture l Office National des For ts le Conseil G n ral la DIREN le Centre R gional de la Propri t Foresti re France Nature Environnement et le Groupe Loup Bien que d une certaine densit le dialogue a en tout cas eu le m rite d exister et devrait permettre de r fl chir ensemble dans un groupe de travail qui se propose de rechercher des solutions lesquelles seront valider par les autorit s La Protection juridique du loup e r cents contentieux administratifs ont permis de pr ciser les dispo
192. n bonne et due forme en fonction des d penses r ellement effectu es 00 1 D 1 R f rences Fiche descriptive d activit professionnelles Berger pluriactif en l ovin Elabor e par la F d ration R gionale O vine du Sud Est FRO SE et les professionnels int ress s par le m tier Juin 1997 Cette fiche a servi de base pour l tablissement du r f rentiel de formation des bergers du CFPPA du Merle Hommes de la Crau des coussouls aux alpages Editions Cheminements en Provence Patrick FABRE Juin 1997 Des pratiques pastorales sur toute la r gion Provence Alpes C te d Azur Enqu te pastorale 1997 Agreste Minist re de l agriculture et de la p che 1999 MRE DRAF Cemagref 59 p Le Pastoralisme en France l aube des ann es 2000 Association Fran aise de Pastoralisme ditions La Card re Mai 2000 Florent Fier Life LeBPA Beg salari transhumant du Domaine du M ele accualle parfois d anciens aide bergers en formati ons Entretien avec Mich le Jallet Reponable de la formation Brevet Profesionna Agricole Berger alari tranhumant amp formatrice CFPPA du domaine du M erle Route d Arles 13300 Salon de Provence T 04 90 17 01 55 Votre formation a t elle int gr la probl matique de la pr dation Oui car chaque ann e l isue de la formation ar dix douze dagiaires la moiti s retrouve en zones de pr dation N ous avons donc chois
193. n durable du loup pr sence d op rateurs administratifs et techniques qualifi s et d une activit pastorale impor tante et un territoire d exclusion pr sence du loup ind sirable activit humaine pr pond rante e Les techniques d effarouchement n ont pas d effet probant contre les attaques il n a pas non plus t tabli que le pi geage et le tir permettaient de diminuer la pr dation sauf en cas d individus erratiques leur r ussite et ses cons quences incertaines n cessite raient la mobilisation de nombreux agents durant une longue p riode Un protocole d intervention sur le loup sera cependant mis en place dans le respect des engage ments r glementaires pris par la France Il a t constat que des techniques de pr vention simples permettent de r duire les probabilit s de pr dation chiens patous regroupement des troupeaux et enclos lec trifi s pr sence de bergers et d aide ber gers cabanes et abris pastoraux F bienne Felix R ulats attendus par la modification du plan e Une gestion stable et durable du pastora lisme cr ation d emplois d veloppement de labels de qualit promotion d activit s touristiques adaptabilit aux nouvelles conditions d exercice de la profession e La pr sence d une population de loups viable e Une plus grande lisibilit des concepts pour une meilleure compr hension des objectifs Une large adh sion au plan et sa volont
194. nn e Bien que le loup ait t radiqu la louve terie est quand m me rest e l ordre du jour par la loi de 1971 qui lui a donn trois nouvelles missions Le patron des louvetiers est le Pr fet re pr sentant de l Etat 1 mission de connaissance tre un homme de terrain connaissant son terri toire le gibier les chasseurs 2 mission de surveillance les quipes de louveterie sont asserment es pouvoir de police judiciaire en mati re de police de la chasse pouvoir de lutte contre le bra connage 3 mission de r gulation assurer les bat tues administratives pour r guler certaines esp ces Il y a 20 ans en arri re le loup n existait plus que sous forme de l gendes et contes et dans la m moire de quelques personnes g es habitants le pays Puis le loup est ar Fosse loups avec app t Gravure sur bois extraite de Pietro di Crescenzi De omnibus agricultures partibus 1548 riv et de nouvelles donnes pour les le veurs sont apparues A l heure actuelle le loup est l pour tou jours la loi le prot ge on ne reviendra plus z ro loup La France a des enga gements internationaux qu elle respecte Il est important de faire comprendre aux leveurs qu il ne sert rien d tre con tre le loup car il va falloir composer avec la pr sence du loup dans une certaine mesure C est difficile de composer avec le loup il faut trouver un moyen de vivre
195. ns constituent 65 des unit s d estive Pour la r gion PACA l ensemble de l espace pastoral recens totalise 730 000 ha pour 2 987 unit s pastorales Le domaine des Alpages repr sente ainsi 52 de la surface et 31 des unit s Jean Pierre Legeard CERPAM in Le Pastoralisme en France l aube des ann es 2000 Aide bergers l exemple des Hautes Alpes e Queyras N ombre N ombre d attaques d animaux indemnis es indemnis s 1997 5 76 1998 14 102 1999 21 231 2000 18 36 2001 11 30 Dans les Hautes Alpes quarante alpages ovins sont concern s par un risque de pr dation par les loups dans les secteurs du massif du Bric Bouchet partie est du massif du Queyras du massif du B al Traversier partie ouest du massif du Q ueyras et de la vall e de la C lar e Bege Aide berger deux m amp ies bien distincts La mise en place de la mesure aide berger dans le cadre du programme Life dans le d partement des Hautes Alpes a t facili t e par le fait que la convention collective d partementale de travail distingue nette ment dans la classification des emplois le poste de Berger d alpage et d Aide berger d alpage Il est pr ciser que cette classifi cation avait t n goci e dans la convention collective de travail d s 1975 bien avant l arriv e du pr dateur Elle est certainement inspir e par une hi rarchie qui existait depuis longtemps chez les bergers baile ber
196. nt grer la meute La figure centrale de la meute est la femelle dominante encore appel e m re louve ou femelle alpha elle seule aura le privil ge de s accoupler et de mettre bas les autres louves sont compl tement soumises et sont sexuellement inhib es par la femelle alpha car la meute ne peut se payer le luxe d lever plus d une port e par an Le m le fondateur ou m le alpha est beaucoup moins agressif que sa femelle il tol re la pr sence d autres m les ceux ci parviennent m me parfois s accoupler avec la femelle alpha Le r le du m le alpha est surtout dE A Expressions corporelles du loup Dessins Corti ONC neutralit de maintenir la coh sion dont la meute a besoin pour la d fense de son territoire la chasse et l levage des jeunes Un syst me de communication fait de signaux optiques mimiques faciales attitudes positions de la queue et des oreilles acoustiques cris plaintes chuintements DORE et grondements et olfactifs es chimiques par l urine et par les nie anales permet d viter bien des affrontements en maintenant en permanence une hi rarchie tr s stricte au sein de la meute Des combats ont pourtant lieu ils ont pour cause principale les tentatives op r es par les individus domin s pour monter dans cette hi rarchie Les phases de plus fortes tensions se situent l poque du rut elles sont pacs essentiellement par la ouve al
197. o le loup serait d clar ind sirable Solution moyen terme mise en oeuvre de mesures de pr vention et de protection apr s modification du comportement des loups quelle place et quel r le pour le loup dans la gestion de l cosyst me montagnard une r flexion l chelle de l Arc alpin serait pr f rable Solution long terme n gociation d un zonage avec les Organisations Professionnelles Agricoles interr gionales La mise en place de ces solutions passe par une communication transparente sur le loup et sur le pastoralisme qui entretient et valorise l espace rural les paysages et la nature DIREN PACA LE PROTOCOLE DE L AUTHION CONDITIONS D APPLICATION ET DE REALISATION Seuil de 6 attaques indemnis es sur un m me troupeau survenues au cours d une p riode de 4 semaines cons cutives et totalisant au moins 25 animaux tu s ou bless s malgr la mise en place de l ensemble des mesures de pr vention Capture r aliser le plus pr s possible des lieux d attaque imm diatement apr s la s rie d attaques mais en dehors de la p riode d allaitement des louveteaux d but mai fin ao t LA PROC DURE Depuis le premier Janvier 1997 dans le cadre du programme LIFE co financ par l Union DGXI et le l Am nagement du Territoire et de l Environnement voir l info loups n 2 la responsabilit et le suivi des indemnisations des dommages aux troupea
198. ombre de probl mes techniques et de communica tion au public Elle continue d ailleurs de susciter des avis partag s comme le montre notre dossier en pages centrales Si elle n a pas donn lieu au tir de l animal responsable des attaques elle aura en tous cas par les moyens de pr vention suppl mentaires mis en uvre parall lement au d clenchement de l af f t prouv une fois de plus l efficacit de ceux ci comme le confirme d ailleurs le bilan des attaques en 2000 expos par Thierry Dahier dans ce num ro 15 Editorial Biblioth que nationale Le bilan de l application du protocole d interven tion est en cours d examen pour sa reconduction en 2001 Les deux minist res concern s travaillent actuelle ment la mise en uvre du dispositif g n ral de soutien au pastoralisme et de gestion du loup notamment sous ses aspects financiers dispositif de convention globale avec une compagnie d assurance prime exceptionnelle et s efforcent de d velopper notamment dans le cadre du Life les mesures de pr vention des troupeaux Le braconnage d un loup Allevard en Is re et sa mise en sc ne macabre tout autant que stupide a marqu tristement l ann e 2000 alors m me que l Etat parfois contre l avis des protecteurs des loups s engageait dans une politique de gestion de sa population en France Il ne saurait admettre dans le m me temps gestion l gale et braconnage Dans l tat de
199. ommunaut europ enne et pour ment DNP a t d gag dans le cadre d un programme LIFE Nature de trois ans 1997 1998 1999 pour la conserva tion du loup La coordination adminis trative du programme a t confi e au pr fet des Alpes Maritimes les Direc tions D partementales de l Agriculture et de la For t DDAF assurant le relais dans les autres d partements concern s La moiti de la France Minist re de T Am gestion financi re du programme a t nagement du territoire et de l environne confi e l Office national de la chasse Disparition et retour du loup en France Le d clin puis la disparition du loup dans de nombreuses r gions d Europe s est amorc d s le XV me si cle mais a culmin au XIX me et au d but du XX me si cle A cette poque la pression directe exerc e par l homme est deve nue plus efficace du fait de la modernisation des moyens de destruction armes feu pi ge poison De plus le couvert forestier qui offrait des zones refuges au loup avait cette p riode fortement r gress et les populations d ongul s sauvages qui constituent ses proies principales avaient sensiblement d clin Sous l action conjugu e de ces diff rents facteurs le loup s est teint en France entre 1930 et 1939 Dans d autres r gions d Europe notamment l Espagne et l Italie pays frontaliers de la France il a forte ment r gress mais s est maint
200. orte des dispositions simi laires e l article L 211 1 du code rural qui fonde la protection des esp ces et interdit la capture ou la destruction des animaux d esp ces prot g es et l arr t interminist riel du 10 octobre 1996 modifiant l arr t du 17 avril 1981 fixant la liste des mammif res prot g s en y ajoutant le loup L arr t du 9 juillet 1999 JO du 28 ao t 1999 a r tabli la com p tence interminist rielle pour d livrer les autorisations de capture relatives au loup Des dispositions anciennes qui ont permis dans le pass d encadrer la lutte contre les loups e l article L 2122 21 9 du code g n ral des collectivit s locales permettant au Maire d organiser des battues aux loups 1nfoloups La pr sente publication tir e 5 000 exemplaires a t r alis e dans le cadre du programme Life Loup cofinanc par l Union Europ enne DG XI et par la France Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement Responsable de la publication Gilles Pipien Directeur R gional de l Environnement Provence Alpes C te d Azur Maquette Valeurs Associ es Sonia Aubel 04 42 97 13 05 Ont contribu la r daction de ce num ro Jo l Bourideys DIREN PACA Renaud de Beaufort Life Loup ONC MarieLazarine Poulle Life Loup ONC V ronique Genevey DIREN RA Claude Gonella DDAF 06 Jean Jacques Lafitte DN P Jean Pierre O live DIREN PACA Les courriers et articles sont
201. osent la pr sence de vos animaux f tiches gardes de Quartiers d t nuit et de jour quelles que soient les condi tions climatiques renoncement quasi obli gatoire une vie de famille et peut tre reverrez vous vos th ories utopiques et qui sait respecterez vous un jour le genre humain W Michel Barengo Eleveur La Boll ne V subie L INFOLOUPS PAGE 2 1er SEMESTRE 2001 N 9 e Dossier Evolution de la population de loups des Alpes fran aises recensement Parc national des Abbruzzes Mieux conna tre le loup comportements nombre pour mieux le g rer r seau de correspondants Recensement hiver 2000 2001 volution de la population de loups des Alpes fran aises Pour g rer au mieux l esp ce en France dans ses interactions avec le pastoralisme ou dans la connaissance de sa biologie et de sa r partition il convient d en suivre la progression naturelle dans les diff rents d partements de l arc alpin fran ais Ce suivi se fait par l interm diaire d un le R seau Loup qui r colte des indices de pr sence dans les diff rents secteurs fr quent s par le loup c est la compilation et l analyse de ces indices qui permettent d valuer le nombre minimum d individus pr sents dans les Alpes fran aises et les diff rentes zones d installation ou de passage epuis huit ans le R seau Loup collecte des donn es de la pr sence de l e
202. oups lt Cnargise est attest e depuis 1996 dans la vall e Stura l W Belledonne d province de Cun o et depuis 1997 en ro 1 a timer T997 Maurienne Savoie Par ailleurs la pr l m Lrenobie de NE Valle di Susa 1997 sence transitoire de loups a t signal e A998 Oisans 1998 Fa Valie del Chisone dans les Alpes plusieurs dizaines voire H gt centaines de kilom tres de ces populations J Sy tablies en 1992 Aspres les Corps u LA CU Queyras 1997 Is re en 1995 et 1998 dans le val Ferret ON iaz t Suisse et depuis 1996 sur le plateau de i ASPres Ve Canjuers Var De plus en 1998 la pr les Garps Oi sence du loup a t signal e nouveau en et Gap Valle Stura 1996 Is re Belledonne Oisans et dans la Dr me pi pl Vercors LU TER Valle Pesio a Ti si 1997 A aE E Bilan des dommages Rata n 1997 4 O Aa 3 dD SA En 1997 201 attaques concernant 874 ani R Luberon O canjuers1996 maux ont t indemnis s pour un montant pue d environ 000 000 F dont pr s de Us Limite r gions 7 300 000 F pour la compensation de pertes gemmes Parc National Zone ntrale LP indirectes prime de stress 93 des at w mma Parc Naturel R gional taques ont eu lieu dans les Alpes Maritimes X Pr sence du loup attest e en ann e sp cifi e les 7 restants ont eu lieu dans les Alpes Q B 2 de Haute Provence et les Hautes Alpes Pr sence transitoire du loup attest e de
203. pansion de l esp ce en France Entre 1992 et 1997 quatre meutes s installent dans le Mercantour partir de 1995 96 on note des incursions de loups erratiques dans les Alpes de Haute Provence les Hautes Alpes puis la Savoie 1997 En 1998 deux loups s installent dans le Q ueyras des indices de pr sence sont recueillis dans l Is re et le Var On estime actuellement que 20 30 loups se trouvent sur le territoire national Pr dation D apr s les donn es fournies par le ser vice scientifique du Parc N ational du Mercantour en moyenne 75 de l alimentation des loups pro vient des ongul s sauvages mouflon chamois san glier chevreuil etc ind pendamment des variations saisonni res Le reste provient de petits mammi f res d oiseaux d insectes de fruits en proportions variables selon la saison Un bilan de la pr da tion sur les moutons et de l indemnisation est tabli Faut il g rer ou sauver le loup Le retour du loup est favoris par son adap tabilit Il faut donc g rer son retour Prot g r glementai rement en France et en Europe c est aussi un l ment autochtone du patri moine naturel L volution culturelle r cente en faveur de la prise en compte et de la protection de l environnement en fait un symbole essentiel que l on ne peut ignorer Il est indispen sable d appr hender son retour tant en ma trisant son expansion territoriale que l importance des d g ts commis sous peine
204. part des transhumants le nombre de troupeaux pr sents dimi nue De plus les leveurs locaux reprenant chacun leurs animaux la taille des trou peaux diminue galement Les attaques persistent un niveau lev maximum atteint en oc tobre car les zones interme diaires sur lesquelles se trou ent les troupeaux sont plus SE ES Eee me bois es que les alpages et n Mars Avr Mai Juin Jul Aout Sept Oct Nov D c Janv F vr cessitent donc une sur veillance plus importante De plus les conditions climatiques sont difficiles brouillard pluie ce qui complique le gardiennageEnfin la croissance des jeunes louveteaux induit des besoins alimentaires plus lev s pic annuel de la population de loups et les louveteaux en p riode d apprentissage de la chasse se joignent aux attaques les rendant plus fr quentes et parfois plus meutri res En hiver certains troupeaux restent sur des alpages de moyenne altitude 1000 1200 m en partie bois s tant que la neige est absente Pour les loups c est la p riode de p nurie alimentaire et les rares troupeaux pr sents repr sentent une opportunit qu ils exploitent R partition des dommages 1997 Concentration des attaques sur quelques troupeaux Sur les 76 troupeaux des Alpes Maritimes situ s dans la zone de pr sence du loup 29 d entre eux n ont pas eu d attaques d clar es ou attribuables au loup en 1997 Seuls 12 troupeaux ont
205. pha qui cherche inhiber les autres louves mais aussi par les m les domin s qui cherchent renverser le m le alpha Enfin certains individus n entrent pas dans le contexte de ces affrontement et se contentent de vivre avec la meute sans chercher se reproduire mais en aidant le lou dominant quel qu il soit mener bien sa port e Le territoire occup et d fendu par la meute d pend bien entendu de la taille de celle ci mais aussi de la taille du nombre et de l accessibilit des proies La taille moyenne d une meute est de 5 7 loups et son territoire annuel peut tre valu aux environs de 200km2 la meute minimale tant r duite au couple fondateur avant la premi re mise bas Les limites d un territoire sont r guli rement balis es sur des emplacements fixes par des marques odorantes urines f ces mais aussi de mani re instantan e par des hurlements Ces hurlements peuvent s entendre jusqu une dizaine de kmet donc couvrent pu pr s toute tendue du territoire de la meute En cas de p nurie alimentaire et de meutes ayant des territoires contigus les soumission agressivit violations de territoires sont chose courante et les combats entre meutes rivales sont la principale cause de mortalit naturelle chez le loup Une meute stable peut garder le m me territoire pendant une dizaine d ann es et la long vit d un loup est de l ordre de 8
206. portements de certains loups qui sem blent anormaux aux bergers attaques de jour t m rit de certains individus vis vis de l homme etc Cette rencontre de ter rain a permis de confronter les points de vues de chacun qui se sont av r s n tre pas toujours incompatibles La multiplica tion de ce type d changes permettra une meilleure connaissance et donc une meilleure compr hension des diff rents points de vues W Protocole de pr l vement d un loup 2001 Le protocole valable pour l ann e 2001 est paru en juin Plusieurs points le distinguent de sa version pr c dente la protection est pos e comme pr alable avant toute inter vention une expertise technique fera l va luation de ces mesures et conditionnera l in tervention qui pourra tre de deux nature d abord un renforcement de la protection quand cela est n cessaire et possible ensui te quand toutes les solutions de protections auront montr leurs limites le pr l vement d un loup pourra tre envisag comme solu tion ultime Cf l infoloups Express n 1 juillet 2001 consultable sur Internet l adresse www environnement gouv fr provence alpes ca ou sur demande par courrier I L INFOLOUPS PAGE 6 1er SEMESTRE 2001 N 9 Initiative L Association des Bergers des Hautes Alpes a men durant l t 2001 une op ration de sensibilisation par voie radiopho nique l attention des diff rents usagers de
207. pourrait tre librement chass L id e de zonage en g n ral a galement t mal comprise il a t de mand de ne pas prendre en compte un zonage du statut du loup qui cr erait une diff rence de statut entre les leveurs selon leur r partition g ographique de m me il a t propos que le zonage a priori des terri toires qui ne correspondait pas la strat gie d installation d une esp ce sauvage soit abandonn au profit d un zonage a posteriori Les zones d exp rimentation ont en effet t per ues comme tant une in galit vis vis des zones de gestion et d exclusion in galit de l expo sition au loup des moyens Une proposition importante a t formu l e organiser une zone unique de gestion du loup L emploi des termes installation et exp rimentation a g n ralement t mal per u suite page 4 PAGE 3 SEPT 2000 N 7 plan d action Le PNR du Queyras dont la charte s il tait d sign en zone d exp rimentation serait remise en cause par la pr sence du loup risque de scission des communes adh rentes a souhait que l Etat donne l exemple en conservant le loup dans un Parc national L id e du corridor de circulation devant relier les zones centrales des parcs du Mercantour et du Q ueyras a t jug e inadapt e aux r alit s du terrain Le point de vue de structures concern es Initiative Grands Carnivores pour l Europe IGCE g
208. pr dateur cette exp rience appara t comme globalement positive Elle a notamment permis e d exp rimenter la m thode e de mesurer les difficult s pratiques implantation du dispositif modification des habi tudes du troupeau transport du mat riel conditions d intervention e de s assurer de l ad quation entre les quipements utilis s et l objectif recherch ede dresser la liste des am liorations apporter tude minutieuse du site et des habitudes du pr dateur d lais de mise en place du dispositif conditions g n rales d ex cution e de constater l efficacit des moyens de protection accrus mis en place Par ailleurs une d marche nouvelle en mati re de communication devra tre adopt e l avenir afin de conserver des conditions de r alisation optimales Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage L INFOLOUPS PAGE 7 D C 2000 N 8 protocole Conclusions du comit d valuation Sous la direction par d l gation de M le Pr fet de la Directrice d partementale de l Agriculture et de la For t des Alpes Maritimes Sophie Beranger Sur la conduite du troupeau les conditions climatiques des Alpes Maritimes permettent d avoir des animaux l ext rieur pratiquement toute l ann e Les animaux y sont par ailleurs en meilleure sant qu en ber gerie et le co t d exploitation est plus rentable Sur le dispositif d intervention un tel d
209. protocole de pr l vement sommaire Editorial l Tribune libre 2 Etude sur la dimension humaine dans la gestion dUloUp ee aee 3 Dossier Mise en application du protocole de pr l vement sur un loup dans les Alpes Maritimes S La brigade questre du Queyras 8 Actualit s du Life Bilan des dommages en 2000 sisese 11 Le programme Life Nature Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE 4 L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE A ET DE L ENVIRONNEMENT me a a L i Catherine Caro Sous Directrice de la Chasse de la Faune et de la Flore sauvages ann e 2000 a vu se mettre en place deux ins truments permettant de g rer la probl matique loup dans les Alpes fran aises le dispositif de soutien du pastoralisme et de gestion du loup et le second programme Life pour 2000 2003 Le dispositif adress aux pr fets en juillet 2000 tait accompagn d un protocole visant r duire le nombre d attaques des loups par capture ou destruc tion d individus Seul le Pr fet des Alpes Maritimes a t amen autoriser le tir d un loup en d cembre dernier dans les conditions du protocole La mise en uvre de cette d cision pleinement fond e sur l au torisation conjointe du Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement et du Minist re de l Agriculture et de la P che a r v l un certain n
210. puis ann e sp cifi e 2 LL LL VIS Quatre constats ont galement t r alis s a Pr sence du loup toute l ann e attest e depuis ann e sp cifi e en Maurienne Savoie avant la mise en place du r seau sur ce d partement Facteurs saisonniers Mise en parall le de l volution au cours de l ann e des conditions climatiques de la conduite des troupeaux de la biologie des loups du nombre d attaques constat es et du nombre de troupeaux pr sents Dans les Alpes Maritimes les attaques surviennent tout au long de l ann e Au printemps les troupeaux comptent en g n ral 300 500 t tes Les loups ont un comportement assez discret car ils se tiennent proches de la tani re o a lieu la mise bas et l allaitement Ils s attaquent parfois aux lots de brebis qui p turent en zone semi ouverte entre 800 et 1000 m En t avec l arriv e des transhumants le nombre de troupeaux pr sents en alpage au dessus de 1500 m est maximal Les troupeaux 800 1 a APE Troupeaux de 2000 t tes issus du regrou fatis 300 500 t tes pement du cheptel de plu sieurs leveurs peuvent se Gestation mise bas roductio pi EP et allaitement ME ali retrouver dispers s sur de p des louveteaux ME grandes superficies Le nom Bors bre d attaques augmente de i hi Fee cnmiamedesten messe 2 mai juillet puis se stabilise 1 N i en juillet et ao t En automne avec le d
211. qu aucun nouveau secteur de colonisation n tait confirm le nombre d attaques indemnis es tait semblable celui de 1998 Dans les Alpes Maritimes apr s une augmentation r guli re de 1993 1996 le nombre d attaques s est stabilis en 1997 et leur progression semble quelque peu s in fl chir en 1999 alors que la population de loups reste stable une vingtaine d individus r partis en quatre meutes Nombre Nombre de dossiers d attaques indemnis es ia AOAR 205 181 2 40 27 0 57 36 2 4 1 0 32 19 0 56 44 1 2 0 0 396 308 5 L INFOLOUPS PAGE 11 SEPT 2000 N 7 2000 1800 834 1600 1400 1200 44 108 11 1000 BE 800 5 D hi M 600 706 1180 400 mel 708 Mi 200 192 o Li 93 94 95 96 97 98 99 Alpes Maritimes M Alpes de Haute Provence D Is re Hautes Alpes D rochement E Dr me Savoie Fig 2 Evolution du nombre de victimes indemnis es de 1993 1999 Le nombre de victimes indemnis es a vo lu de mani re similaire figure 2 En 1999 l augmentation observ e est essen tiellement li e aux cinq attaques accompa gn es de d rochements massifs S il n y avait eu ces attaques particuli rement meurtri res le nombre de victimes se serait infl chi tout particuli rement dans les Alpes Maritimes o il tait en diminu tion depuis 1997 W Thierry D ahier V t
212. que Les Ministres de l Am nagement du Territoire et de l Environnement ainsi que de l Agriculture et de la P che ont demand M onsieur l Inspecteur g n ral de l agriculture Bracque d valuer les actions conduites par l Etat les leveurs et les partenaires locaux relatives la cohabitation entre l levage et le loup puis d tablir des propositions destin es pr ciser les objectifs et les priorit s d action tant en mati re de pastoralisme que de conservation et de gestion du loup en France Le loup ep ce prot g e Le loup pr sent en France de tout temps voit son d clin acc l r au XIXe si cle par la forte pr sence humaine dans les campagnes les activit s agricoles et industrielles en expansion l effondrement du pastora lisme intensif les campagnes de destruction syst ma tiques En 1992 le loup revient dans le mas sif du Mercantour partir d une popula tion italienne Ce retour est naturel En effet on observe chez les sp cimens pr sents une apti tude survivre l hi ver en capturant des ongul s sau vages un compor tement social la bor meute une morphologie iden tique aux loups ita liens l absence de marques de captivit la coh rence dans sa progres sion territoriale entre l Italie et la France Les socio professionnels sont malgr cela convaincus de la r introduction du loup Ils demandent la mise en place d une commission d enqu te Ex
213. ques aux troupeaux et de la perte conomique en r sultant une proc dure a t rapidement mise en place pour pr venir minimiser et compenser l impact des dommages occasionn s par le loup au cheptel domestique C est ainsi qu en ce qui concerne le volet de pr vention la politique d am lioration des conditions de vie en alpage comme la construction de cabanes d alpages ainsi que la pose d enclos lectrifi s pour regrouper le troupeau durant la nuit men e depuis de nombreuses ann es par les Directions D partementales de l Agriculture et de la For t les Parcs Nationaux et les Parcs R gionaux a t intensifi e dans la zone loups D e tr s nombreux troupeaux p turent dans les Alpes du Sud De plus suite une exp rimentation de pr vention des attaques par chien Patou des Pyr n es men e avec l aide d un leveur dont le troupeau avait subi plusieurs attaques ce mode de pr vention a t d velopp En effet la mise en place d un couple de chiens de protection avait permis lors de l estive suivante une forte r gression des attaques et des pertes Depuis l tude de faisabilit pour Pimplantation de ces chiens la participation aux frais induits ont permis d int grer une trentaine de chiens diff rents troupeaux particuli rement vuln rables Outre une protection contre les loups ces chiens procurent galement une protection contre les attaques de chiens errants italienn
214. questions de l impr gnation et de la socialisation du chien de protection de son agressivit du rapport entre ins tinct de pr dation et comportements acquis au cours du dressage la g n tique partir du standard impos par les clubs de races et la r alisation d un fichier g n tique et d un registre des filiations entrepris par le programme Life Loup et l Insitut de l Elevage la zootechnie partir des moda lit s techniques d int gration du chien de protection au troupeau et les nombreuses questions des leveurs le rapport avec les instances d ci sionnelles et les pouvoirs publics pro gramme Life Ours et Life Loup pro gramme national Chien de Protection de l Institut de l Elevage implication et r le des associations Plusieurs th matiques ont t abor d es lors des interventions ou des d bats avec l auditoire en termes d thologie et de g n tique une r flexion doit tre men e afin d assurer la conservation et l am liora tion des caract res propres au g noty pe E et au ph notype du chien de protection ce titre la race Montagne des Pyr n es offre un r servoir consi d rable qui permettrait de r pondre aux besoins du milieu pastoral les recherches thologiques relatives aux rapports entre les comportements dissuasifs agressifs ou dangereux chez le chien de protection doivent tre approfondies Cette probl matique a souvent
215. qui ce jour ne remplissent pas les cri t res de validation d une zone de pr sence permanente les relev s sur ces zones tant trop r cents pour tirer des conclusions devront faire l objet d une attention particu li re pour les ann es venir Figure 2 la Vall e de la Clar e Hautes Alpes Ubaye Alpes de Haute Provence et le Plateau de Canjuers Var e comparativement aux trois derniers hivers une baisse des effectifs minimaux recens s dans le Mercantour est constat e pour un effort de prospection sensiblement quiva lent Le nombre minimum d individus aug mente dans les Massifs du Queyras et B al Traversier mais l intensit de prospection y a aussi doubl cet hiver pour une surface de prospection sensiblement quivalente par rapport aux ann es pr c dentes Des efforts de prospection renouvel s Le suivi hivernal des pistes sera poursuivi l hiver prochain L investissement homog ne des correspondants du R seau Loup permet d orienter les recherches vers de nouveaux sites suspects de fa on construc tive en limitant au maximum le retard que L INFOLOUPS PAGE 5 1e SEMESTRE 2001 N 9 nous pouvons avoir sur la d tection de nouveaux secteurs Parall lement ce protocole commun sur l ensemble de l arc alpin d autres protocoles sont actuelle ment en cours de validation ou en attente de r sultats pour mieux comprendre la colonisation de l esp ce dans le massif alpin
216. qui ont r agi tr s vivement en demandant son radication aux pouvoirs publics Les DDAF charg es par le Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement de traiter la question ont t surprises par ce probl me nouveau pour elles l esp ce leur tait quasiment inconnue sa biologie son comportement taient d couvrir Les r actions diverses du monde agricole taient vives stress d sarroi col re et totalement incontr lables De plus les lus ruraux ont exprim leur solidarit avec le monde agricole Il a fallu que les DDAF effectif constant mettent des moyens humains sur cette probl matique nouvelle en g n ral au moins un agent a t affect ce sujet engagent des discussions avec des partenaires agricoles plut t hostiles et recherchent en relation avec d autres ser vices DIREN O N CFS parcs gendarmerie et des experts des solutions pour mettre en place des DDAF une action de proximit moyens de pr vention et de soutien aux leveurs tout en faisant face aux oppositions exprim es par les organismes agricoles cyn g tiques et les lus du monde rural Dans les Hautes Alpes gr ce une action suivie et constante sur plusieurs ann es d un technicien fores tier de la DDAF quasiment tous les leveurs ont accept les mesures de pr vention propos es L affectation d un technicien pastoral Life a permis de compl ter le dispositif Les lev
217. r Application du protocole de pr l vement e e Dossier Application du protocole de pr l vement Florent Favier France Nature Environnement Pour France Nature Environnement il est inadmissible que les pouvoirs publics essaient de faire croire qu un troupeau b n ficie de moyens de pr vention op rationnels alors qu il n en est rien et que des maigres moyens existants sont r partis sur trois troupeaux C est pourquoi FNE s est fortement mobilis en d f rant aussit t cet arr t pr fectoral ill gal devant le tribunal administratif et en envoyant des observateurs sur le terrain Au del FNE demande nouveau la mise en place en amont d une enveloppe financi re globale pr vention indemnisation seule mesure susceptible d assurer la protection du loup et de soutenir positivement un pastoralisme de qualit Garderie de l ONCFS 06 La mission sp ciale mise en uvre par M le Pr fet des Alpes Maritimes et visant faire cesser les attaques sur un troupeau d ovins Venanson 06 a t r alis e par les agents du service d partemental de l ONCFS du 4 au 12 d cembre 2000 soit durant huit nuits cons cutives Un renfort temporaire de deux agents de la brigade Mobile d Intervention Provence a t n cessaire L aff t mis en place a permis une surveillance rapproch e du troupeau regroup dans un parc et de son environnement M me si aucun contact n a t tabli avec le
218. r vention Hautes Alpes les d g ts ont diminu 54 attaques contre 57 en 1999 et 126 victimes indem nis es contre 308 en 1999 L encore ces diminutions sont attribu es la bonne mise en place des mesures et certaines initiatives du Parc naturel r gional du Queyras Alpes de Haute Provence Si le nombre d attaques est en baisse 27 en 2000 contre 40 en 1999 le nombre d animaux indemnis s est en hausse 139 contre 107 Is re 63 attaques et 182 b tes expertis es en 2000 contre 30 et 67 en 1999 Il semble notamment que les loups du massif de Belledonne cheval sur l Is re et la Savoie se soient retourn s sur les troupeaux du versant is rois moins bien prot g s Mesures de protection Savoie 13 diagnostics pastoraux ont t tablis 23 parcs de regroupement 18 chiens de pro tection et 45 mois d aide bergers ont t financ s Hautes Alpes 9 cabanes de bergers cr dits minist re de l agriculture 45 mois d aide bergers un chien 72 filets caprins et 26 lectrificateurs ont t financ s Alpes de Haute Provence le recrutement d un technicien pastoral Life au ler janvier 2001 devrait aider la mise en place des chiens de protection Is re 3 chiens de protection un parc de nuit lectrifi et un parc de jour ont t financ s Points divers Savoie la demande des repr sentants des leveurs le Pr fet fera tudier les surco ts induits par la mise en place des me
219. r l Association des Bergers des Hautes Alpes avec le soutien du Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement et l appui de la Direction d partementale de l Agriculture et de la For t des Hautes Alpes W Florent Favier Actualit du Life tudes du programme Life Une s rie d tudes est actuellement en cours dans le cadre du programme Life Loup Une r union sur leur tat d avan cement s est tenue le 20 juin 2001 la Direction de la nature et des paysages DNP au Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement e Une tude sur le surco t engendr par le retour du loup sur les levages ovins et caprins est initi e en Savoie Elle concerne cinquante exploitations celles qui ont subi des attaques et celles qui ont initi des mesures de pr vention Diff rents types d exploitations ont t retenues L tude sera men e par un tudiant de l Institut National Sup rieur d Agriculture Rh ne Alpes INSARA recrut pour l occasion au sein d un groupement d int r t cono mique GIE Ce GIE est sous la responsa bilit commune du Centre de gestion d conomie agricole rurale et de fiscalit agricole de la Savoie du syndicat ovin de la Savoie de la Soci t d conomie alpestre et de la Direction d partementale de lagri culture et de la for t de Savoie DDAF e Etude sur L incidence de la mise en place des mesures de protection sur le compo
220. r le loup sont pr vues uite page 10 CO MIT COMITE COMIT DE SCIENTIFIQUE NATIONAL DE PILOTAGE Suivi scientifi CONCERTATION NATIONAL LL Strat gie nationale LIFE LO UP t h t SOUS SOUS SO US COMMISSIO N COMMISSION CO MMISSIO N Gestion du loup Pr vention Indemnisation des et zonage contre le loup d g ts du loup j 4 ANTENNE 2 COMIT COMIT ONC LIFE DOS DE PILOTAGE DE PILOTAGE Equipe natione linfo Louos REGIONAL REGIO NAL LIFE Equipes r gionales P LIFE PACA RH NE ALPES COMIT S D TENUS E CONCERTATION GROUPES TECHNIQUES DEPARTEMEN TAUX PRO GRAMME LIFE L INFO LOUPS PAGE 9 D C 1999 N 6 Il s agit du renforcement des quipements des alpages abris pastoraux parcs de regroupement nocturnes en dur ou amovibles de moyens de communication relais radio postes metteurs r cepteurs t l phones de la protection et la surveillance des troupeaux chiens de pro tection aides bergers La mise en uvre et le suivi de ces mesures destin es tant la protection des troupeaux qu l all ge ment des t ches des bergers seront accompagn es par des techniciens dont le recrutement est pr vu partir de 2000 Ces techniciens qui seront affect s en priorit aux massifs en cours ou en voie de colonisation poursuivront les actions initi es gr ce au pr c dent programm
221. rance 20 Hongrie 50 Portugal 150 Scandinavie 150 Albanie 200 Slovaquie 350 Bosnie Her govine 400 Italie 400 Gr ce 300 500 Bulgarie 700 Pologne 850 1000 Espagne 1500 2000 Roumanie 2500 Bielorussie aT i R publiques Baltes 15000 Ukraine moins de 50 has entre 50 et 500 Source Wolves in Europe European Woif Network C PROMBERGER Le loup en Europe Ailleurs des p riodes de protection particuli res ont t d finies A propos des nouveaux territoires prospect s par les loups on peut voquer le cas de la Suisse o deux animaux furent observ s pour la premi re fois en 1995 dans le Valais pr s de la fronti re franco italienne L un d entre eux a t bless lors d une battue d cid e la suite d attaques sur des troupeaux ovins Des chantillons de poils r colt s devraient permettre d identifier l origine g n tique de cet animal qui a d ailleurs disparu depuis Dans ce pays et depuis ao t 1996 l esp ce se trouve d sormais totalement prot g e avec compensation d une partie des dommages occasionn s aux troupeaux domestiques Si l on examine dans un autre contexte la situation bulgare la commission foresti re de ce pays charg e de la gestion du loup value W SCHRODER plus de 500 Avril 1992 les effectifs 700 individus Depuis avril 1993 l emploi du poison est strictement interdit mais la c
222. rant la m me p riode la d couverte de plusieurs carcasses de chamois et mouflons a montr qu ils taient m me de chasser et de consommer enti rement des proies sauvages Toutes ces observations permirent de rejeter l hypoth se de chiens errants ou de loups n s en captivit et rel ch s clandestinement qui auraient eu de la difficult survivre l hiver en d pendant essentiellement de la capture d ongul s sauvages Il a fallu cependant attendre la d couverte sur le terrain d but juillet 1993 de la d pouille d un grand canid pour avoir la confirmation de identit des animaux observ s et pouvoir annoncer de mani re certaine le retour naturel du loup en France Toutefois devant les rumeurs de r intro duction du Ioup une en qu te a t demand e et une analyse g n tique est en cours dont les premiers r sultats ont t diffus s Pour 95 96 donc avant naissances de printemps on estimait la population au moins 12 individus soit une meute de 7 et une autre de 5 animaux occupant chacune un territoire de plus de 200km autour desquelles circulent quelques individus isol s Apr s naissances une observation de 4 louveteaux a t effectu e g Une enqu te g n tique fin de v rifier si les loups des A Alpes fran aises taient issus de la population italienne de loups une tude g n tique a t demand e C est l Universit Joseph Fourier
223. rassemblement proviennent de la vall e de la Tin e ou les leveurs contrairement a ceux de la Roya ont l habitude de regrouper leurs b tes dans des parcs mobiles toute l ann e De fa on g n rale les parcs mobiles se sont r v l s vraiment utiles pour le regroupement nocturne des troupeaux et relativement souples d utilisation En revanche le financement propos pour les parcs fixes se rev le insuffisant pour permettre la r alisation d enclos suffisamment grands et soli des capables de constituer par eux m mes un moyen de protection efficace du troupeau Bilan des moyens financiers mis en oeuvre pour les aides pastoraux et les parcs de rassemblement La demande en aide pastoraux et parcs de rassemblement a tr s largement d pass les pr visons budg taires tablies pour trois ans Ainsi sur les 784 000 F pr vus pour salarier des aides pastoraux sur la p riode 1997 1999 il ne restait que 29 187 Fau31 ao t 1998 soit peine 4 De la m me fa on sur les 160 000 F pr vus pour le financement des parcs de rassemblement durant la m me p riode il ne reste que 2754 F soit peine 2 de la somme pr vue initialement pour durer jusqu fin 1999 Des financements compl mentaires sont recherch s afin de poursuivre en 1999 cette action qui s est r v l e efficace R partition par secteur g ographique 15 04 97 au 31 07 98 Aides bergers Roya 27 NX Parcs de nuit fixes et mobiles
224. ravail technique consacr la pr vention des d g ts aux troupeaux 6 Juin R union Paris entre la Directrice de la Nature et des Paysages et ses homologues Italiens et Suisses afin d changer et d harmoniser les politiques de gestion du loup cr ation d un Comit Transalpin de pilotage du loup m 22 24 Juin Oslo Pr sentation des grandes lignes du dispositif au groupe d experts Grands Carnivores de la Convention de Berne mm 29 Juin 2000 Pr sentation du dispositif de soutien issu du pro jet de plan d action au Comit National Loup 4 Juillet 2000 Publication et envoi aux Pr fets du Dispositif de soutien du pastoralisme et de gestion du loup dans la partie fran aise de l arc alpin 6 Juillet 2000 Projet de protocole visant r duire le nombre d attaques de canid s sur les troupeaux domestiques 13 Juillet 2000 Avis favorable de la Commission faune du CN PN sur le projet de protocole pour l ann e 2000 18 Juillet 2000 Envoi aux Pr fets des d partements concern s d une autorisation de capture ou de destruction d un loup dans le cadre du protocole adopt pour l ann e 2000 glossaire en page 8 L INFOLOUPS Amorce d un dialogue constructif Le projet de plan tentait d ob ir deux obligations respect des r glementations en mati re de conservation de la faune sauvage et soutien au pastoralisme activit socio conomique d terminante en
225. rcantour Les chiens doivent au contraire tre tr s attach s aux moutons car ils ont surveiller de vastes troupeaux g n ralement parpill s sur une grande superficie d alpage Ils ont galement c toyer des randonneurs nom breux dans le parc national Au regard des premi res observations effectu es et pour des troupeaux de 300 2 500 b tes les meilleurs r sultats sont obtenus avec 1 3 chiens d veloppant des contacts tr s troits avec le troupeau FABLES DE LA FONTAINE FABLE V Le Loup et le Chien Chez Alphonce BERENGUIER AnXII Avignon Premi res valuations de l efficacit des mesures de protection Alors que de 1993 1996 les dommages dans les Alpes Maritimes Haute Roya avaient presque doubl d une ann e l autre ule en 1997 pour lapremi re ann e on observe un Le 5 d l l 90 mms V subie Tin e tassement dans leur progression Dans les mm wa V subie Roya Alpes Maritimes les dommages ont augment 80 sm Haute Tin e sur les deux zones r cemment colonis es 5 Haute Tin e et Haute Roya Ils ont en 70 revanche et pour la premi re ann e diminu sur les deux zones les plus anciennement coloni s es Vesubie Tinee et V subie Roya Le nombre de loups tant rest stable en particu lier en Vesubie Roya on peut mettre cette 60 50 40 diminution en relation avec la mise en place de mesures de protection sur ces secteurs
226. rche de coordination euro p enne qui viserait tendre la conservation de l biodiversit sur plusieurs pays L efficacit des programmes de gestion d pend directement de l chelle laquelle on se place cela tout particuli rement pour les chelles spa tale d mographique temporelle taxonomique sous esp ces locales mais aussi thiques bien tre d un animal individuel primant sur l tat de la population et l gale r serves sur la Convention de Berne demand es par plusieurs des pays signataires Pour tre efficaces en ce qui nous concerne il faut entreprendre les strat gies de conservation grande chelle c est dire au niveau europ en De nombreuses d cisions concernant la gestion de l esp ce par chaque pays d pendent en effet de l application de la politique d cid e et mise en uvre au niveau de la Commission Europ enne Il faut donc aborder la conservation au m me niveau Ces politiques politique agricole commune incitation de l in dustrialisation de certaines r gions au d triment de l agriculture etc bien qu elles n aient au d part que des applications indirectes ou peu visibles sur la conservation du loup ont terme des r percussions qui peuvent tre fondamentales pour l esp ce Seules les causes proximales peu vent tre tudi es et g r es une petite chelle Une coop ration internationale est donc indispen sable la d finition et l application des r gle men
227. rde et la Protection des Animaux Sauvages ASPAS Ces associations ont un avis s v re sur le concept de zonage qu elles rejettent n tant satisfaisant ni biolo giquement ni socialement elles pro posent une protection totale du loup sur l ensemble du territoire national Elles demandent l harmonisation des structures charg es de d limiter les zones en particulier d exclusion de m me qu un syst me d indemnisa tion encourageant la protection des troupeaux Mil ne Buldrini Parmi ces propositions l Etat a choisi de prendre en compte celles qui n taient pas en contradiction ni avec ses engagements r gle mentaires communautaires ni avec ses enga gements vis vis des activit s socio cono miques alpines M GERER LE LOUP QUE PREVOIT LA LOI La protection du loup r sulte des dispositions r glementaires suivantes m La Directive europ enne n 92 43 CEE du 21 mai 1992 relative la conservation des habitats naturels ainsi que de la flore et de la faune sauvages Directive H abitats fait figurer le loup dans l annexe II esp ces animales d int r t communautaire n cessitant la d signation de zones sp ciales de conservation et l annexe IV qui fixe la liste des esp ces animales et v g tales d int r t commu nautaire qui n cessitent une protection stricte en application de l article 12 qui impose aux Etats membres de prendre les mesures n cessaires pour instaurer un syst me de protection
228. re Ces correspondants du r seau peuvent participer au recueil d indices et de t moignages concernant la pr sence du loup et sont un relais de l information aupr s des populations locales Certains d entre eux peuvent galement avoir effectuer des constats de dommages Dans chaque d partement le r seau est plac sous la responsabilit administrative des DDAF concern es L animation technique du r seau est confi e l Office National de la Chasse Deux personnes Thierry Dahier et Marie Lazarine Poulle plac s sous l autorit fonctionnelle du Centre national d tude et de recherche appliqu e sur les pr dateurs et animaux d pr dateurs ONC responsable Pierre Migot assurent la formation des correspondants la biologie du loup la reconnaissance des indices de pr sence et l tablissement des constats de dommages ii j p SUISSE La pr sence de loup toute l ann e se re Pr sence du loup Pa produisant est attest e en France dans le sur larc alpin fin 1998 Na Feret 1995 massif du Mercantour depuis 1993 en Ita PET LE lie dans les vall es Pesio province de Cu i annecy D ne neo et Susa Chisone Province de Turin Po Sa depuis 1997 Des loups sont pr sents dans g Ma N N le Queyras Hautes Alpes depuis l t 1997 auges ITALIE So e m i s ils T sont Chamb ry C a reproduits En p riph rie de ces populations CS VANOISE install es la pr sence transitoire de l
229. re pourquoi 67 des sond s des Alpes Maritimes et 54 de Savoie ne se d clarent pas favorables l augmentation du nombre de loups en France et respectivement 65 et 51 pensent qu il sont assez nombreux Croyances sur les interactions loups troupeaux Plus de 76 des habitants des Alpes Maritimes et 65 de Savoie sont d accord ou tout fait d accord avec le fait que les loups causent beaucoup de d g ts aux trou peaux 60 des sond s semblent galement 60 Alpes Maritimes 50 50 Savoie 40 32 31 30 24 20 pa 14 12 12 10 10 7 0 Tout fait D accord Neutre Contre Tout fait daccord contre Fig 4 Les loups doivent ils tre compl tement prot g s dans votre d partement 30 28 26 26 25 23 20 Alpes Maritimes Savoie 25 26 p 13 11 12 10 Plut t d accord Tout fait d accord Neutre Tout fait contre Plut t contre Fig 5 Je serais d accord pour que soi en t tu s le s loup s responsable s d attaques sur les troupeaux croire que quand ils vivent proximit des troupeaux c est leur source essentielle de nourriture Plus des deux tiers des per sonnes interrog es n ont pas su indiquer le nombre de moutons tu s dans leur d par tement en 1999 268 r ponses sur 800 sond s Il y a plus d habitants des Alpes Maritimes que de savoyards qui savent que le loup attaque les animaux domestiques malgr la disponibil
230. recherche d un consensus Son objectif est la fois de maintenir une activit socio conomique indis pensable la vie rurale en montagne tout en g rant le retour d une esp ce prot g e par la loi Ce double objectif indissociable est la traduction directe des responsabilit s de l Etat et des missions du Minist re de l Agriculture et de la P che du Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement Organiser l am nagement durable du territoire alpin Alain Schall et des engagements communautaires et internatio naux pris par la France La concertation engag e par les deux minist res l occasion de l laboration du dispositif de soutien du pastoralisme et de gestion du loup est ce titre exemplaire Cette volont de dialogue et d coute de l Etat est souligner les partenaires qui quelle que soit leur opinion en ont accept le principe ont pu faire des propositions sur la base de discussions constructives Le retour du loup en milieu pastoral nous am ne prendre en compte de nombreux probl mes imbri qu s les uns aux autres dont les cons quences sont souvent loin d tre anodines Cette question que posent une trentaine de Canis lupus notre soci t du 21 me si cle d voile de nombreux d bats sous jacents Ils impliquent les fran ais bien au del des protecteurs de l environnement ou des leveurs r v lant des questions plus complexes qu il n y para t quelles
231. rein au d veloppement de l esp ce Des m tho des de gardiennage adapt es ont toujours cours en secteur de pr sence du loup FRANCE Nouveaux fronts de colonisation conflictuels Cf texte L Aires de distribution Li Aires de densit maximum EEY Aires de densit minimum LEA Aires de dommages maximum e Aires de distribution Aires de r partition des loups en Espagne Carte Juan Carlos BLANCO alors que dans les territoires de r appari tion les modes de conduite ont volu les leveurs se sont g n ralement affran chis de la pr sence humaine ou des chiens de protection et ont du mal faire l effort inverse Cela pose un probl me de bra connage notamment dans le pays Basque mais sans toutefois remettre en cause la survie de l esp ce dans ce pays qui compte pr s de 2000 individus plus des trois quarts de la population totale de la Communaut europ enne La confrontation avec les exp riences des autres pays a mis en vidence certaines difficult s rencontr es par le dispositif fran ais faible population de loups r ti cences ponctuelles dans la mise en place des mesures de protection situations conflictuelles de nombreux points positifs sont galement ressortis de cette comparaison la quantit et la qualit des actions des tudes scientifiques ou des exp rimenta tions sur les mesures de pr vention realis es dans le cadre du program me LIFE ont t mises en
232. res e le pastoralisme y joue un r le socio co nomique important le loup y est install ou en cours d instal lation glosaire en page 8 e ces territoires ont une structure m me de favoriser l animation des actions pr vues Parc naturel r gional Parc national sites N atura 2000 Sur ces territoires les actions en faveur du pastoralisme sont renforc es Un dispositif d intervention et de suivi des mesures de protection et de la pr sence du loup est mis sur pied Une tude des r percussions de la pr sence du loup sur l organisation du travail des leveurs sur l conomie des exploita tions et sur la gestion des alpages sera men e de m me que sur l efficacit des moyens de pi geage et d effarouchement L intervention sur les loups sera conditionn e L INFOLOUPS PAGE 7 SEPT 2000 N 7 Isabelle Beaumanoir aux mesures de protection mises en place sur l unit pastorale victime des attaques et d cid e au cas par cas hors zones centrales des parcs par les pr fets Une aide exceptionnelle est cr e par l Etat par la souscription d une assurance permet tant d indemniser toutes les attaques de grands canid s aux exploitations qui auront respect un cahier des charges portant sur la mise en uvre de moyens de pr vention Territoires d exclusion Dans certains secteurs particuliers des Alpes pour des raisons d ordre tech nique topographie social conflits ou s
233. ritimes en marge des d bats de la Commission m diterran enne du d veloppement durable le Ministre de l Am nagement du Territoire et de l Environnement est intervenu nouveau sur le sujet en annon ant en particulier la r union du 6 novembre voir encadr ci contre Je refuse de caricaturer lopposition entre les bergers et les loups Pour d autres esp ces comme l ours des Pyr n es il y a d abord eu des oppositions tr s dures puis un consensus quand chacun a fait un pas en avant Par ailleurs r pondant une question orale d un d put dans l h micycle du Palais Bourbon la Ministre a mentionn qu afin de parvenir une coexistence entre les loups et l activit pastorale la conjonction de deux principes d actions tait n cessaire le premier est la pr vention des attaques de loups et la protection des troupeaux le second est une r gulation des populations de loups Pour cela une concertation est n cessaire D APR S Nice Matin LE 25 10 97 d cembre 1997 N3 Edit par la Direction R gionale de Environnement Provence Alpes C te d Azur COMMUNIQU DE PRESSE Loups et pastoralisme VERS DES SOLUTIONS CONCERT ES ne d l gation compos e d leveurs et de repr sentants des organisations professionnelles agricoles des Alpes Maritimes Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes accompagn e de repr sentants nationau
234. roupe d experts de la convention de Berne Globalement favorable la d marche du projet l IGCE salue la d marche de concertation locale en sugg rant une gestion transfrontali re Italie France Suisse Le zonage ne doit tre fait qu une fois la population d finitive install e que le groupe estime 15 20 meutes soit 150 loups pour les Alpes L IGCE sugg re cependant qu aucun territoire d exclusion ne soit mis en place avant d avoir atteint la population viable de 150 loups F d ration des Parcs naturels r gionaux La f d ration sugg re une zone de gestion unique sur l arc alpin et un encouragement du pastoralisme important Un dispositif d aide maximale doit tre mis en place dans les territoires o le pastoralisme est important et o le loup est pr sent Groupe Loup France GLF L association propose d ores et d j d envi sager que le loup puisse tre pr sent dans des territoires hors de l arc alpin Le GLF refuse galement le concept de zones de legislation Dossier une strat gie nationale de conservation e gestion assimil es des zones d limina tion mais trouve positif que l indemnisa tion soit conditionn e la mise en place de mesures de pr vention Le groupe sou haite galement que soit mise en place une prime de travail pour les leveurs exer ant dans une zone grands pr dateurs France Nature Ervironnement FNE et l Association pour la Sauvega
235. royez vous que pour la ruralit le mode de vie des citadins est citer en exemple du simple point de vue cologique Alors un peu de modestie me parait n cessaire et un peu de compr hension aussi Ce n est rien comprendre l volution rurale depuis 100 ans que de dire des gens dont les parents ou les grands parents se sont battus contre les loups pour les radiquer que ceux ci peuvent revenir sans limites et qu ils n ont qu accepter cette demande sociale exprim e par 80 d opinions favorables au retour du loup I faut accompagner cette crainte la faire voluer vers plus de modernit et d issues positives mais en tout cas ne pas la d consid rer A l autre bout de la logique il faut savoir ne pas id aliser et d noncer la poign e d leveurs fanatiques roublards et utilisateurs de toutes les ficelles Mais ils ne repr sentent pas la majorit m me si tous sont inquiets et se posent des questions Gestion des territoires Je parlerais plus volontiers de gestion des territoires plut t que d abattage ou zonage Il faut ponctuellement tre capable de r ponses pratiques et innovantes II peut y avoir des troupeaux d placer ou des loups d placer I faut associer la ruralit ces r ponses Elles lui appartiennent Nous ne devons que les accompagner Stigmatisons aussi le r le des repr sentations professionnelles corporatistes allumant des incendies faisant de la surench re Dresser sans complai
236. rs surtout nos leveurs locaux qui gardent leurs troupeaux dans les zones interm diaires bois es favo rables aux attaques du pr dateur Cette potentialit d attaques cr e aussi un stress aux bergers ainsi qu aux b tes dans les troupeaux qui en subissent Pourtant gr ce lui nos concitoyens ont pu tre inform s des conditions cono miques et sociales de l levage et du pasto ralisme les unit s pastorales ont t tu di es et un ensemble de travaux de r habi litations pastorales a t r alis ou est pr vu C est vrai que le retour du pr dateur oblige nos bergers renouer avec les mesures ancestrales du pastoralisme cour chade en parc proximit de la cabane suivi permanent du troupeau chiens de protection C es pratiques avaient t aban donn es depuis fort longtemps dans notre pays mais elles sont toujours en vigueur dans les pays o le loup n a pas disparu Et c est vrai que le retour ces obligations est subi et v cu comme un retour en arri re Il est donc normal que la collectivit publique qui par ses votes donne un statut d esp ce prot g e au loup prenne sa charge le surco t li sa pr sence et indemnise les d g ts Au del des mesures gouvernementales en cours je suis fortement demandeur d une r flexion commune entre leveurs et habi tants du massif administration et collectivi t s organisations professionnelles et natu ralistes Cette r flexion nous p
237. rte ment des loups ce travail consiste tu dier de mani re math matique des don n es de terrain concernant 6l exploita tions de 1994 2000 dans la p riode de juillet septembre L analyse en cours pourrait apporter des recommandations exploitables rapidement e Etudes sur les chiens de protection tude juridique synth se des textes juridiques traitant du statut du chien de protection Apr s l ach vement de cette premi re partie une phase de recherche et d analyse de la jurisprudence et des jugements qui auront d j pu tre pro nonc s lors de litiges entre propri taire et tiers va tre entam e apr s avoir pris contact avec les diff rents tribunaux de grande instance cette seconde partie pourrait permettre de faire prendre en compte par la justice la sp cificit du chien de protection comme tant un chien de travail La constitution d un fichier g n alogique a t entreprise par les techniciens du pro gramme Life ce travail devrait tre pour suivi en collaboration avec Artus et l Association de promotion des animaux de protection l APAP Enfin une tude sur les interactions entre chiens de protection et promeneurs compl mentaire de celle qui a t men e en 1998 dans le Mercantour a eu lieu en juillet ao t dans le Queyras Cette tude a de nouveau t men e en collaboration avec le Laboratoire d thologie de la facult des sciences de Tours G Le Pape
238. rtements permet un suivi d ensemble homog ne Ce syst me repr sente le meilleur com promis entre la grande surface de pros pection et la pr cision des informations recueillies Deux mesures sont actuelle ment utilis es pour caract riser l tat de conservation de l esp ce l volution au fil des ans du nombre de meutes distinctes accompagn e de preuves de reproduction ou non PAGE 3 1e SEMESTRE 2001 N 9 2 le nombre d individus diff rents observ s simultan ment au cours du suivi hivernal des pistes et des observa tions visuelles compl ment quantitatif Croissance continue ou frein du d veloppement des populations Sur 19 secteurs qui ont t prospect s de fa on h t rog ne le R seau Loup recense en 2001 neuf zones de pr sen ce permanente de l esp ce la fin de l hi ver 2000 2001 Le nombre de meutes identifi es dans larc alpin fran ais a aug ment progressivement depuis l hiver 1993 1994 Figure 1 faisant augmenter la surface de r partition du loup sans frein significatif La dynamique d installation des meutes se poursuit donc l chelle des Alpes fran aises Cependant une sta bilisation semble se produire sur les deux derniers hivers Il faudra attendre l hiver prochain pour voir si cette ten dance se poursuit ou non et ainsi tirer une conclusion sur un ventuel ralentis sement de la colonisation des Alpes par le loup En effet des p riodes d au
239. s Mais d s aujourd hui nous avons pu iden tifier de nouveaux besoins e Installation du mat riel de pro tection filets e Portage du mat riel vie quoti dienne mat riaux filets outils depuis les cabanes de basse alti tude vers les cabanes de haute altitude e Pr sence dissuasive de gardes durant toute l ann e sur les sites et habitats les plus fr quent s par les pr dateurs e Assistance imm diate du berger en cas d attaque d un troupeau par un pr dateur aussi bien technique que psychologique Action d accompagnement l utilisation des chiens patous e Construction r habilitation am nage ment et entretien de bergeries de haute altitude Le retour des grands pr dateurs doit g n rer une solidarit C est pourquoi le Parc Naturel R gional du Queyras poursuivant ses efforts de soutien l activit en montagne et parti culi rement aux leveurs et bergers s est dot d une brigade d intervention pasto rale Il s agit d agents susceptibles d inter venir sur l ensemble du territoire du Parc et de ses versants limitrophes Ce corps vient en renfort et en compl ment du dispositif des aides bergers Leur mission s inscrit galement dans la strat gie de communication et de m diation du parc puisque d une part ils naviguent L INFOLOUPS PAGE 9 D C 2000 N 8 entre toutes les unit s pastorales et que d autre part ils assurent une meilleure connaissance
240. s contraintes diff rentes et la fiabilit du chien dans sa mission de protection ne peut se mesurer que lorsque l animal a atteint un comportement stable d adulte soit autour d un an et demi environ En l absence dune disponibilit suffisante de l leveur pendant les premiers mois le chien se d tournera tr s vite du comportement attendu Il est donc important de se renseigner aupr s de personnes ayant d j de l exp rience dans ce domaine CHRISTELE DURAND ANTENNE LIFE LOUP On ne peut parler de race puisque seule une infime partie des animaux est conforme au standard des races concern es Responsable de la publication G Moulinas Directeur R gional de l Environnement PACA Maquette CEEP Courriers et articles sont adresser DIREN BP 120 13603 Aix en Provence cedex 1 Le pr sent num ro est diffus 1000 exemplaires Reproduction totale cu partielle autoris e avec mention de la source Edit par la Direction R gionale de l Environnement Pourquoi prot ger le loup a nature de notre pays au m me titre que sa culture et ses mo numents est un patrimoine qui nous a t l gu par nos parents et que nous transmettrons nos enfants Nous avons le droit d en b n ficier et non de le d truire Sa conservation peut conduire accepter des contraintes La nature ensemble des syst mes cologiques perp tue une coexistence coh rente d esp ces v g tales et animales qu
241. s par es Cette comparaison montre que pour tous les loups italiens analyses 9 analyses seules deux s quences HLI et HL2 ont t observ es Le programme LIFE Un soutien financier de la CEE mur la mise au point des m thodes de gestion au loup dans les Alpes du Sud des communaut s europ ennes a accord son soutien financier au projet pr sent par le Ministre de l Environnement conservation des grands carnivores en Europe A u titre de actions LIFE pour la protection de la nature la commission sous le titre le loup en France Ce programme cofinanc parts gales par la France et par la Communaut europ enne met en place un budget de pr s de 3 millions de francs par an sur trois ans charge pour le Pr fet des Alpes Maritimes de coordonner sa mise en oeuvre Une moiti de ce financement permettra d am liorer la connaissance de l esp ce et de son habitat d assurer un suivi scientifique permanent de la population de loups d tudier l volution d ongul s sauvages et de pr parer localement leur renforcement lorsque cela appara tra possible et souhaitable en troite concertation avec les f d rations d partementales des chasseurs L autre moiti du financement sera consacr e la mise en oeuvre d actions de protection des troupeaux et l valuation de leur efficacit fourniture aux leveurs de chiens de protection et accompagnement de leur installation
242. s en vue de favoriser le regroupement l am nagement l exploitation amp l entretien de csterres Cravencs dela plaine dela Crau CERPAM Centred Etudese deR amp liationsPasoralesAlpes M diterran e Lutte p riode de reproduction des ovins glossaire participants le trouve relativement fiable bien que quelques uns se m fient des infor mations g n ralement diffus es par l Etat Il est galement apparu que L Infoloups ne doit pas tre le seul moyen d information dans la probl matique du retour du loup non seulement par respect d une diversit mais aussi pour combler au mieux les besoins des acteurs concern s par le retour du loup qu ils soient professionnels ovins adh rents d associations environnementalistes ou agents administratifs Pour finir il est tr s important que les lecteurs connaissent tou jours la source d une information et que tous les articles soient sign s ceci dans un souci d une plus grande transparence W Audrey Boileau Psychologue social environnementalige Dipl me de D ESS obtenu l U niverst Ren D exartes Paris V Entrepreneur de garde personne qui prend en pendon des animaux ayant un gatut de travailleur ind pendant Baile M a tre berger qui dirigeait une quipe de bergers Convention collective de travail du 4 mars 1975 concer nant ls exploitationsagricoles et lesC oop ratives d Utilisation deM at rid Agricole du d partement des H autes Alpes ten
243. sance le tableau des acteurs partager les solutions cultiver l innovation sans attendre voil le mode d emploi conomique et sociale a fait 100 fois que je le f Ren BURLE OCTOBRE 96 Pr sident du groupe Loups et responsable de France Nature Environnement es articles publi s dans la pr sente uiwne He le sont sous l enti re responsabi it de leurs auteurs Le retour nature du loup en France n France pendant des si cles mais E surtout partir du 19 me le loup a t intens ment chass empoisonn et pi g Au 18 me il tait pr sent sur 90 du territoire fran ais Un si cle plus tard il n occupait plus que 50 de ce territoire dont seulement 10 par des populations stables La r duction de l aire de r partition du loup et la diminution de ses populations se sont ensuite tr s fortement accentu es pour aboutir la disparition de l esp ce dans la premi re moiti du 20 me si cle Le loup est pr sum s tre teint en France en tant qu esp ce population reproductrice identifi e entre 1930 et 1939 En Italie cet animal a r ussi se maintenir en d pit de la chasse qui lui a t faite Il a cependant t menac d extinction dans les ann es 1970 alors qu il ne restait plus qu une centaine d individus cantonn s dans quelques petits bastions au centre et au sud de P Apennin Depuis le loup a acquis le statut d esp ce prot g e et l usage des app ts empo
244. ses de proies En effet il est apparu par exemple que les En appliquant cette technique des excr ments et poils de canid s collect s par les correspondants du R seau Loup 0 NC il a t possible de savoir relati vement rapidement et de fa on s re s il s agissait ou non d indices de pr sence de loups et de confirmer leur appartenance la population alpine italienne Ces r sultats ont permis d accro tre la pr cision et la fiabilit du suivi de l esp ce en France voir carte page pr c dente Les analyses g n tiques r alis es depuis 1997 ont ainsi permis de confirmer la pr sence du indices de pr sence loup dans le massif du Queyras en juin 1998 pr sence qui s est av r e continue depuis Elles ont galement permis de mettre en vidence la pr sence au moins temporaire du loup sur le plateau de Canjuers ainsi que dans les vall es de l O isans et de la Maurienne et sa pr sence au cours de l hiver 1998 99 dans les massifs des Monges et de Belledonne ainsi que sur les hauts plateaux du Vercors I M arie Lazarine Poulle Antenne Life Loup ONC Saint M artin de V subie Comit N ational Loup Le Comit National Loup a tenu sa deuxi me r union le 30 mars 1999 Cette instance plac e sous l autorit des deux Minist res concern s Am nagement du Territoire et de l Environnement et A griculture et de la P che a r uni des repr sentants de la profession agricole des asso ciations de protec
245. sir s R unions encore des r unions Chaque camp ferraille avec en prime l indispensable avis de ses propres sp cialistes L argumentaire s puise parfois les raisons s garent et de part et d autre autant de bonnes raisons d avoir raison STOP Du calme Du calme c est justement ce qui permet un troupeau de profiter aux brebis de pa tre dans de bonnes conditions au berger de tra vailler correctement au calme ce qui pour finir va nous manquer le plus Les traditions du pastoralisme issues d une pr sence continuelle sur le terrain avec les troupeaux la somme d observations le savoir transmis constituent un patrimoine culturel aussi ancien qu irrempla able Grands pr dateurs flux touristique de plus en plus important d passant parfois le sup portable d valorisation de la production En premi re ligne les bergers doivent faire face aux probl mes seuls parfois avec des moyens d risoires ou improvis s quand les solutions font d faut Une prise en compte r elle de nos besoins e d am lioration des conditions de travail et de vie e en mat riel e en moyens financiers en informations e en aides la formation serait une r ponse appr ci e sinon urgen te et aiderait la d dramatisation de la situation actuelle o parmi tant d autres probl mes celui du loup fait l effet d une bombe sur les troupeaux Fran ois Marie Perrin Pr sident de l Association des Berg
246. sitions juridiques D applicables l esp ce canis lupus dans un ensemble de textes En effet alors que des dispositions du code rural et du code des collectivit s territoriales donnent la possibilit aux pr fets et aux maires d engager des actions visant la destruction de loups l inverse des textes du droit international et communautaire convention relative la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l Europe dite convention de Berne et Directive 92 43 CEE du Conseil du 21 Mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages d finissent une protection stricte de cette esp ce Par la hi rarchie des normes juridiques ces derni res dispositions transpos es en droit interne par le dispositif constitu des articles L 211 1 et R 211 1 et suivants du code rural et de l arr t du 17 avril 1981 modifi fixant la liste des mammif res prot g s sur l ensemble du territoire pr valent sur toutes les dispositions du droit interne contraires rendant ainsi inapplicables les dispositions permissives expos es ci avant Sur ce fondement juridique le tribunal administratif de Nice a r cemment annul une s rie de d lib rations de conseils municipaux de communes des Alpes Maritimes mandatant les maires pour organiser des battues en vue de d truire les loups Ces jugements pr cisent galement que cette protection est ind pendante de l
247. son retour naturel dans le massif du Mercantour en 1992 le loup est arriv aux O rres dans le d partement des H autes Alpes en 1996 La pr sence de ce pr dateur vient compliquer la t che des leveurs entrepreneurs de garde et bergers salari s dans la conduite extensive des ovins Des mesures de pr vention sont propos es dans le cadre d une politique nationale et depuis l an 2000 au travers d un second programme Life Elles sont mises en place avec l accord des leveurs qui restent malgr tout oppos s la pr sence du pr dateur afin de d velopper une pro tection des troupeaux expos s la pr dation Ils peuvent ainsi b n ficier de parcs de regroupement mobiles pour rassembler les animaux de chiens de protection qui vivent dans le troupeau et le prot gent et de trois mois d aide bergers pour les aider la mise en place de ces mesures Ces aide bergers sont r mun r s ne pas confondre avec les covolontaires b n voles que propo sent certaines associations mais ils ne doivent pas tre consid r s comme des bergers bon compte Exemple des Hautes Alpes dans le contexte des alpages autorisant la cr ation des associations fonci res pastorales AFP Ces struc tures juridiques permettent de lever l obstacle de l acc s au foncier et du morcellement des terrains La loi a gale ment permis aux leveurs de se regrour per au sein d une structure juridique appel e Groupement Pastoral GP qui leur
248. sp ce sur l ensemble de l arc alpin Le recul que nous avons nous permet aujourd hui de valider des conclusions sur la dynamique des popu lations l chelle des Alpes fran aises Au niveau local des protocoles syst ma tiques de suivi indiciaires sont mis en uvre pour comprendre le d veloppe ment au cours du temps des meutes d j install es Les relev s des indices de pr sence sur le terrain notamment ceux r alis s en continu pendant la p riode hivernale ne montrent pas de frein signi ficatif la progression de l aire de r par tition Cependant le nombre d individus diff rents recens s au sein des diff rentes meutes se stabilise voire diminue pour certaines d entre elles Le R seau loup et les mesures de l volution du statut des populations de loups Le R seau de correspondants Loup s tend sur huit d partements de larc alpin des Alpes Maritimes la Haute Savoie Le d partement du Var a rejoint le dispositif en 2001 Le R seau Loup L INFOLOUPS N groupes 10 9 Minimum Maximum O N amp ANANO 92 93 93 94 94 95 95 96 96 97 97 98 98 99 99 00 00 01 Hiver Figure Evolution du nombre de meutes d tect es par le R seau Loup sur Farc alpin fran ais compte aujourd hui quelques 450 per sonnes qui collectent en continu les indices de pr sence du loup sur la tota lit de larc alpin La pr sence dispers e des correspon dants au sein des huit d pa
249. ssier Des loups chez Cavada L mission de t l vision La marche du si cle du mercredi 6 Novembre sur France 3 20h50 a t consacr e au loup Cette mission a permis de mieux faire conna tre la vie des loups et de se faire une certaine id e des probl mes soulev s Octobre 96 Bilan des dommages compens s Pour les ann es 1993 1994 1995 le dispositif de compensation des dommages caus s par les loups aux troupeaux a abouti une compensation moyenne de 1 125F par animal ayant fait l objet d une cspertise dont la conclusion tait confirm e probable ou douteuse En 1993 les compensations ont port sur 36 b tes en 1994 sur 189 en 1995 sur 437 en 1996 au 13 octobre sur 537 ag Les loups des O rres Ie 17 Septembre en toute ill galit une louve d environ 2 ans et pesant 26Kg a t tu e aux Orres dans les Hautes Alpes Cet animal avait avec un autre individu attaqu des brebis et ch vres les jours pr c dents ajoutant ainsi aux m faits de chiens errants rep r s La premi re analyse morphologique forme et taille du cr ne et de la queue pelage et tra n es noires sur les pattes avant permet de dire qu il s agit d un animal de souche Dommages aux troupeaux Priorit la pr vention durant l t o ils trouvent la fois une nourriture de qualit et entretiennent des milieux pastoraux de grande valeur biologique Compte tenu des atta
250. stricte de ces esp ces L article 16 permet de d roger ce r gime de protec tion condition qu il n existe pas d autre solution satisfaisante et que la d rogation ne nuise pas au maintien dans un tat de conser vation favorable des populations des esp ces concern es dans leur aire de r partition naturelle pour pr venir des dommages importants notamment l levage m La Convention relative la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l Europe Convention de Berne du 19 sep tembre 1979 impose aux Etats signataires en application de son article 6 de prendre des mesures appropri es pour prot ger les esp ces de la faune et de la flore sauvages et leurs habitats naturels afin d adapter leurs populations un niveau correspondant aux exigences cologiques scientifiques et culturelles tout en tenant compte des exigences conomiques et r cr ationnelles le loup figure dans l annexe II des esp ces de faune strictement prot g es L article 9 permet toutefois de d roger cette obligation notam ment pour pr venir des dommages importants au b tail condition qu il n existe pas d autre solution satisfaisante et que la d ro gation ne nuise pas la survie de la population concern e m L arr t interminist riel du 10 octobre 1996 modifiant l arr t interminist riel du 17 avril 1981 pris en application de l article L 211 1 du code rural pr voit la protection du loup et interdit notamment
251. sures de pr vention Hautes Alpes les mesures de soutien appliqu es par la DDAF 05 et le parc du Queyras seront renforc es en 2001 brigade questre et dispositif radio Is re Alpes de Haute Provence Le probl me des indemnisations ne couvrant pas les brebis dont on ne retrouve pas de trace apr s les attaques a t soulev les Pr fets s en sont inqui t s les leveurs devront leur proposer des solutions L INFOLOUPS PAGE 8 D C 2000 N 8 PNR du Queyras La brigade questre du Queyras La r apparition du loup dans les d partements alpins si elle g n re souvent des conflits d usages et d int r ts voit se d velopper de plus en plus d initiatives locales Ces initiatives l origine desquelles se trouvent souvent des personnes de bonne volont et de tous horizons nous paraissent suffisamment int ressantes pour tre port es la connaissance du plus grand nombre au travers de l Infoloups avec l espoir de les voir se propager C est l objectif de cette rubrique qui nous permettra de voir comment autour de la mise en place du programme Life s organisent les diff rents acteurs pour une meilleure prise en compte des sp cificit s et des besoins locaux Dans les ann es venir il est plus que probable que la lente mais r guli re colo nisation des espaces de hautes montagnes par les pr dateurs g n re des demandes de plus en plus importantes de la part des berger
252. t d finir un zonage applicable cette esp ce zones inaptes zones favorables avec possibilit de r gulation sans mise en cause du bon tat de conservation des populations et zones refuges Ce zonage pourrait tre tendu certains secteurs de plaine grands massifs forestiers mais en pr servant la p rennit des activit s humaines Une concertation locale serait engager en pr alable la venue du loup Dans les zones refuges s appliquerait le principe de l indemnit compensatrice grands pr dateurs Le zonage irait de pair avec une politique de r gulation pour laquelle une r flexion doit tre engag e au niveau national En conduson Les leveurs demandent vivre de leur m tier et l exercer dans des conditions normales Ils d plorent le caract re insuffi sant et temporaire des efforts de pr vention entrepris Ils attendent la mise en place d un compromis durable et efficace entre la pr servation de l activit pastorale et celle du loup E pastoralisme Le pastoraligne dans les Alpes M aritimes Dans les Alpes Maritimes l on recense un peu moins de 300 exploitations ovines titre principal auxquelles il faut ajouter un peu plus d une cinquantaine d leveurs transhumants Le cheptel permanent g de plus de 6 mois repr sente environ 63 500 t tes pour atteindre environ 120 000 t tes en p riode d estive Par ailleurs il volue sur une surface de 140 000 hectares
253. t consid rablement varier d une estive l autre La rentabilisation d un berger salari se fait partir d un effectif de 1 000 1 500 brebis Dans sa conduite journali re du troupeau le berger doit tenir compte des conditions atmosph riques pluie brouillard orage Le travail de garde consiste orienter le troupeau son d part le matin 5 h 5 h 30 8 h en fin d estive en r alisant quelques interventions lorsque cela est n cessaire pendant le temps de p turage puis en fin d apr s midi apr s la p riode de ch me 5 6 lieux de ch me selon l estive le berger oriente nouveau le troupeau en direction du lieu de couchage 3 ou 4 lieux de couchage selon l estive parfois tr s loign s de la cabane du berger Ce lieu est atteint vers 20 h 21 h un peu plus t t en fin d estive Chaque berger a son style de garde de celui qui maintient son troupeau plut t serr avec des interventions nombreuses et pr cises du chien celui qui laisse une grande initiative au troupeau Toutefois un gardien nage minimum est indispensable un trou peau livr lui m me parcourt rapidement la totalit de l espace qui lui est offert triant la meilleure herbe pi tinant et salissant l ensemble N anmoins un berger trop dirigiste peut nuire la bonne marche du troupeau Malgr quelques initiatives d am nagement les alpages des Alpes Maritimes sont tr s d fici taires en quipements pastora
254. t le r sultat de l ensemble des sorties ne peut donner qu un nombre minimum d individus pr sents sur un site un instant T Cette m thode n est en outre applicable que dans des zones fr quemment enneig es L association de ce suivi indiciaire avec qu tout autre param tre L Boitani et C Duchamp ont cependant pr cis que le nombre qui est propos comme seuil de viabilit d une population de loups nombre d individus th orique n a pas de valeur en termes de gestion des populations et ne doit pas tre pris en compte ce stade de l tude on ne conna t pas pr cis ment tous les param t res de survie sp cifiques la population fran aise Pour exemple la population de loups de l Isle Royale aux Etats Unis pr sente des fluctuations qui vont de 2 40 loups et elle est viable depuis plus de 40 ans Ce Comit national scientifique a de nou veau pos la question de la d finition de ce qu il convient d appeler un succ s de conservation Une vision internationale aussi bien dans les changes techniques que dans les orientations prises pour g rer les conflits appara t aujourd hui n cessaire Les sp cificit s de chaque pays en mati re de pastoralisme ne doi vent cependant pas tre occult es F F E DIRECTION REGIONALE DE L ENVIRONNEMENT PACA PROGRAMME LIFE Le retour du loup dans les Alpes Fran aises Responsable de la publication Gilles PIPIEN Edi
255. t certains chiens mais pas tous peuvent prot ger les troupeaux dans certaines conditions Les avantages de la mise en place d un chien de protection dans un troupeau ne peuvent en effet tre obtenus sans un investissement de temps et de patience Cette publication pratique aborde ces pr occupations et apporte des r ponses claires aux leveurs et aux bergers d sireux de mettre en place des chiens de protection dans les troupeaux Brochure r alis e par l association Artus dans le cadre du programme LIFE Grande faune pyr n enne et disponible aupr s de l antenne Life loup pour les leveurs concern s me ro Nathalie Espuno tudiante du Pr Lebreton CEFE CNRS dans le cadre d un DEA de biologie de l volution et cologie Universit de Montpellier 3 Mesures de pr vention Aide au gardiennage des troupeaux et pr dation par le loup dans le Mercan tour Travail r alis ce printemps par Colin Niel tudiant encadr par le Pr Jeanne Marie Viel Institut Agronomique Paris Grignon Revue des moyens de protection des troupeaux et des moyens d effarouche ment des pr dateurs Travail en cours entrepris par Martine Haviemik vacataire de l Office national de la chasse en colla boration avec le Parc national du Mercan tour laboration de fiches de qualification des chiens de protection Travail r a lis par une stagiaire Nathalie Durand en collaboration avec l Institut de
256. tablis et tre m me de d tecter le d but d installation de nouveaux individus sur d autres territoires d autres prospections seront n cessaires avant la fin de l hiver Dans l tat actuel des connaissances il est cependant d s maintenant possible de dire que la population lupine des Alpes Maritimes se situe dans une fourchette allant de 15 20 individus et qu il n y a pratiquement pas eu densification au sein des territoires d j occup s par une meute mais extension g ographique de l esp ce vers le nord PN Mercantour Responsable de la publication G MOULINAS Directeur R gional de l Environnement PACA Maquette CEEP Courriers et articles sont adresser DIREN BP 120 13603 Aix en Provence cedex 1 Le pr sent num ro est diffus 500 exemplaires Reproduction totale ou partielle autoris e avec mention de la source Mme Dominique Voynet une volont de dialogue l occasion du X1I11 me Congr s de l Association nationale des lus de la montagne qui s est d roul Borgo Haute Corse Mme VOYNET s est exprim e sur la d licate question du retour du loup en France e moment est venu de relancer une grande discussion sur ce sujet I faut se poser la question de la nature et de la culture et dans quelles circonstances peut on cohabiter avec un grand pr dateur Je suis tout fait d accord pour ouvrir le dialogue Quelques jours apr s Sophia Antipolis Alpes Ma
257. tamment lorsque ce dernier est confront des attaques r p t es sur son troupeau ou lorsqu il doit le quitter pour faire sa fenaison Le financement propos dans le cadre du programme LIFE permet l leveur ou au groupement pastoral qui en fait la demande de recruter cet aide pastoral et de le salarier pendant un trois mois L leveur per oit alors une aide forfaitaire quivalente au SMIC augment e des charges patronales Au total depuis le printemps 1997 30 aides pastoraux ont t salari s dans le cadre du programme LIFE tous l ont t suite des demandes formul es par des leveurs des Alpes Maritimes Plus de 75 des demandes manent d leveurs des vall es de la Vesubie et de la Roya I s agit essentiellement d leveurs locaux dont la tradition de gardiennage rapproch s est un peu perdue avec le temps et dont les troupeaux restent toute l ann e en zone de montagne Certains ont fait appel aux aides pastoraux en dehors de la p riode d estive Dans les vall es de la Tin e et du Haut Var fr quent es essentiellement par des troupeaux transhu mants g n ralement gard s et pr sents en montagne uniquement en t la demande d aides pastoraux a t bien plus faible Le financement des aides pastoraux appara t comme une des mesures susceptible de r duire les dommages inflig s aux troupeaux Cependant certains de ces aides pastoraux ont t utilis s comme des bergers part enti
258. tat de sant des animaux il doit conna tre et savoir soigner les pathologies sp ci fiques des ovins en montagne Enfin c est lui qui est responsable devant son employeur de l tat du troupeau et qui lui rend compte du d roulement de la campagne d estive suite page 6 EEE Dosie Aidebergers l exemple des Hautes Alpes Tableau r capitulatif des diff rents coefficients pouvant tre affect s son les conventions collectives de travail d partementales aux bergers et aides bergers en 2001 BERGER OU BERGER D ALPAGE AIDE BERGER OU MAN UVRE SPEC IA LISE CONVENTION P Salaire brut LR Salaire brut COLLECTIVE D finition Horaire Mensuel D finition Horaire Mensuel C C du coefficient du coefficient Euros Euros E Euros F Euros F 04 Conv collect de travail du 150 Ouvrier 6 93 45 43 1170 45 7677 67 110 Manoeuvre sp cialis 6 68 43 85 1129 75 7410 65 Alpes ler juillet 1998 des Alpes agricole haute Niveau 1 Emplois sans qualification de Haute de Haute Provence ment qualifi Echelon 2 Provence jour des avenants Niveau IlI Emplois Exemple conducteur de plate forme n 1 du 8 04 99 Qualifi s Echelon 2 fruiti re aide berger n 2 du 01 07 99 Berger d alpage Statut d aide berger d fini de avec exp rience fa on explidte par la C C 05 Conv collect de travail du 4 150 1 33 48 05 1237 95 8120
259. tations et m thodes de travail communes D Beno t Lequette Charg demision sientifique Parc national du M ercantour Nathalie Espuno Etudiante Chercheur CEFE CNRS Montpellier Retrouvez l Infoloups sur internet les magazines en format Acrobat Reader fiche d abonnement en ligne sur le site www environnement gouv fr provence alpes ca themes htm La pr sente publication a t tir e 2500 exemplaires Sa diffusion est gratuite sur imple demande d abonnement courrier ou internet L Infoloups est cofinanc par l Union Europ enne DG XI et la France M inist re de l agriculture et de la for t et Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement dans le cadre du programme LIFE loup Responsable de la publication Gilles Pipien Directeur R gional de l Environnement Provence Alpes C te d Azur Edition Sonia Aubel V incent Thomann R daction Jo l Bourideys Florent Favier Ont contribu la r daction de ce num ro Thierry D hier Beno t Lequette Nathalie Espuno Photographies S Aubel A D esbrosse I Beaumanoir M Buldrini F Felix Joulai B Lequette PN des Abruzzes A Schall Les courriers et articles sont adresser Florent Favier Charg de com munication du programme LIFE loup DIREN PACA BP 120 13603 Aix en Provence cedex 1 ou par mail florent favier paca environnement gouvifr infoloups du progra Life Loup D cembre 2000 Dossier Application du
260. te Savoie DDAF Chamb ry e Marc Pion technicien pastoral Alpes Maritimes et Var DDAF Nice e Philippe Oleon technicien pastoral Alpes de Haute Provence et Hautes Alpes DDAF Gap e Line Bianchi Voye secr taire PACA DDAF Nice e Isabelle Gl r an secr taire Rh ne Alpes DIREN RA Lyon e Patricia Contesso secr taire nationale ONCFS Auffargis Pour contacter un membre de l quipe par courrier lectronique life paca environnement gouv fr calendrier Actualit s du Life Marquage des loups captifs L objectif de l arr t minist riel du 19 mai 2000 relatif l autorisation de d tention de loups comment par circulaire du 19 juin 2000 est de contr ler la d tention des loups en captivi t afin de diminuer les risques de l ch s accidentels ou non dans la nature D sormais seuls les tablissements d levage ou de pr sentation au public d ment autoris s pourront d tenir ces animaux Les personnes autres que ces tablissements qui d tiennent des animaux la date de parution de l arr t disposent d un d lai de six mois pour solliciter une autorisation de d tention Tous les loups captifs doivent tre clairement identifi s par marquage afin de conna tre leur provenance et leurs propri taires L autorisation de d tention de loups est d livr e par arr t pr fectoral Le marquage des loups est impos par tatouage ou par transpondeur radiofr quence compl t par l inscr
261. tection des troupeaux Un volet emploi aide au gardiennage des trou peaux a t individualis permettant le recrutement de 8 personnes comme aides bergers pendant 6 mois de l ann e ainsi que d un berger charg de la surveillance d un troupeau et de la coordination du programme Pour ce faire les 8 leveurs concern s se sont regroup s en Association des Eleveurs Savoyards employeurs d aides bergers Un dossier emploi jeune a ensuite t mis en forme et une coordination entre les diff rents services d partemen taux a permis d aboutir au financement de 9 emplois jeunes sur 5 ans avec d rogation sur la dur e de l emploi 6 mois par an Les missions d finies pour les auxiliaires de pr vention des ovins contre le loup comprennent le rassemblement des trou peaux et pr sence pendant les p riodes risques nuit et mauvais temps l aide l leveur en cas de surcro t de travail du fait de la pr sence du loup l encadrement des chiens de protection la sensibilisation des randonneurs et touristes sur la conduite tenir en pr sence des chiens de protection S il est encore trop t t pour tirer les premiers enseignements de cette exp rimentation on peut n anmoins souligner l int r t d une telle d marche qui a permis de concentrer L INFO LOUPS PAGE 7 D C 1999 N 6 i Sonia Aubel des financements de l Europe des Minist res de l Environnement et de l Agriculture et d
262. tion gt la participation en collaboration avec les agents charg s des constats la recherche des b tes tu es bless es ou gar es per mettant de prouver les dommages gt et enfin il participe toute autre t che d finie de fa on n goci e et concert e avec l entrepreneur de garde ou le berger per mettant le bon d roulement de la cam pagne d estive Sa pr sence sur l alpage donne la person ne responsable du troupeau la possibilit d exercer son travail aupr s des animaux La contrainte que peut pr senter cette mesure est li e la cohabitation et l en tente entre les personnes dans des loge ments d alpage parfois peu spacieux Le logement d un berger d alpage voire de sa famille et de l aide berger exige la mise disposition d un lieu de vie d cent qui r pond aux r gles de bases de la r glemen tation du travail L h bergement des tra vailleurs agricoles est ce titre r gi par le d cret n 95 978 du 24 ao t 1995 et l arr t du ler juillet 1996 J O du 10 07 1996 L avenir Cette ann e encore les aide bergers seront employ s sur les cr dits du programme Life Ce sera l occasion de mettre en place une for mation pr alable commune aux Alpes de Haute Provence et aux Hautes Alpes afin de leur donner de meilleures chances de r ussi te dans leurs missions L homodg n it de la mesure doit tre trouv e pour qu terme les salaires missions et conditions d embau
263. tion Sonia AUBEL Florent FAVIER R daction Florent FAVIER DIREN PACA Le Tholonet B P 120 13603 Aix en Provence Cedex 01 Courrier lectronique life paca environnement gouv fr Internet Bulletin d information du programme Life Loup snfoLoups Dossier Aide bergers l exemple des Hautes Alpes Editorial 1 Tribune libre Aide bergers l exemple des Hautes Alpes 3 Etude de satisfaction des lecteurs de l Infoloups 0 Bilan Colloque Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE 4 L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L ENVIRONNEMENT Florent Favier Life La proximit des agents de l Etat avec les profesi onnds de l evage doit reter une priorit m a t demand dans le cadre de ce num ro de L Infoloups d crire cet ditorial et en tant que Directrice D partementale de l Agriculture et de la For t je saisis cette occasion pour aborder quelques aspects du r le que jouent et qu ont jou les services du Minist re de l Agriculture et de la P che dans la gestion du dossier loup Le loup est revenu sur le territoire fran ais il y a une dizaine d ann es et a peu peu gagn les d parte ments alpins Ainsi en 1996 il a t aper u pour la premi re fois dans les Hautes Alpes Cette arriv e du loup concr tis e par des attaques et pr dations sur les troupeaux ovins a d sorient les leveurs et leurs bergers
264. tion de la nature des scientifiques et des administra tions locales En particulier taient repr sent s la Conf d ration Paysanne la F d ration Nationale Ovine l Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture la FNSEA le CNJA l Association Fran aise de Pastoralisme l Institut de l levage l INRA le CEM AGREF le CERPAM l ANEM l ANCM France Nature Environnement le Groupe Loup France l ASPAS le Mus um National d Histoire Naturelle l Office National de la Chasse l Office National des For ts et la DATAR poils pr sentant de la base la pointe une alternance de coloration claire sombre claire et sombre ont t trouv s plus souvent chez le loup 18 36 des poils chan tillonn s que chez le chien 0 19 des poils chantillonn s En quoi cons ge l identification p dfique des poils ou excr ments de canid s par analy g n tique M onsieur Bracque Inspecteur G n ral du GREF a pr sent son rapport concernant la mission interminist rielle sur la cohabitation entre l levage et le loup qui lui a t confi e Les discussions ont port sur les conclusions de l tude et la d finition des tapes ult rieures Gr ce au d veloppement r cent des techniques d analyses g n tiques il est d sormais possible d effectuer l identifi cation sp cifique d un canid comme le loup partir de quelques poils ou d un excr ment d couverts sur le terrain En effet l quip
265. tissaient que sa dynamique de reconqu te tait importante et donc son retour probable Et si Natura 2000 tait une chance pour notre massif Et si le retour du loup tait aussi une chance Et si tous ensemble lus leveurs citoyens du massif administrations nous essayions de transformer cet handicap en atout Challenge impossible Je pense que non Avant de d velopper quelques id es sur ce th me j ai envie de redire ici quelques v ri t s de base gt Ce n est pas le loup qui a fait chuter ici le nombre des exploitations agricoles Dans ma commune il est pass de 20 4 en moins de cinquante ans il n y avait pas de loup gt Ce n est pas le loup qui fait peser une menace sur les aides qui sont indispensables nos leveurs pour compenser les diff rents handicaps conomiques et naturels li s la montagne et pour indemniser leurs actions permanentes sur le maintien des paysages dans le cadre des n gociations men es l chelon mondial les pressions sont de plus en plus fortes pour que nos agriculteurs soient moins aid s gt Ce n est pas le loup qui fait rentrer dans notre pays des moutons venant d autres pays concurrencer les n tres quoi que s il pouvait gt Ce n est pas le loup qui oblige nos le veurs de montagne pratiquer un leva ge extensif pour maintenir leur seuil de rentabilit Mais le loup est l et cr e des soucis sup pl mentaires aux leveu
266. tr s parlants Les principales d faillances se sont r v l es sur l absence de cri t res multivari s certains publics tant la fois forestiers guides de chasse et leveurs en m me temps et sur l valuation de la qualit de l chantillonnage M me si des biais de construc tion peuvent appara tre A Bath voit l int r t majeur de ces tudes de dimension humaine si elles sont renouvel es deux ans apr s afin d ap pr hender les volutions de ces sch mas dans le temps et valuer l impact des strat gies de com munication et d ducation sur le terrain Gesa Kluth Allemagne Statut du loup en Allemagne Le loup a disparu depuis pr s de 150 ans en Allemagne depuis les ann es 70 de nombreux individus isol s ont d j t tu s dans le centre est du pays Depuis un an il semble qu un couple se soit install en Saxonie sud est proche de la fronti re polonai se ancienne RDA sur le terrain militaire d O berlausitz Cette ann e une meute s est constitu e puisque des louveteaux ont t aper us A ce jour le loup est int gralement prot g en Allemagne Il revient naturellement de Pologne d o il n a jamais disparu E Christophe D ucham Biologise du Programme Life Florent Favier Charg de communication du Programme Life Retrouvez l Infoloups sur internet les magazines en format Acrobat Reader fiche d abonnement en ligne sur le site www environnement gouvifr provence alpes ca
267. troduction et d utilisation du chien de protection diff rentes celle d Artus Life Ours des techniciens du programme Life Loup ou de l Institut de l Elevage aurait un impact positif important sur l efficacit de la m thode Ethologie Science des m urs et du comportement des animaux dans leur milieu naturel Dans une perspective anthropolo gique il est important de comprendre qu il peut y avoir diff rents niveaux de discours concernant le chien de pro tection et qu il est n cessaire d en saisir le contenu implicite selon le locuteur En effet en fonction de la personne qui parle ou laquelle on s adresse le terme chien de protection peut avoir plusieurs sens diff rents e Le chien Canis familiaris par rapport aux autres canid s loups renard e le Pastou chien de travail des bergers ou le Montagne des Pyr n es chien de race correspondant au standard mis en place par le RACP R union des Amateurs de Chiens des Pyr n es e l animal de travail ou l animal de compagnie e un outil permettant de prot ger les troupeaux contre les pr dateurs ou une forme d acceptation implicite de la pr sence de ces pr dateurs Dans les zones grands pr dateurs esp ces prot g es loup ours lynx les leveurs b n ficient de mesures d aide ce n est pas le cas dans les zones d o les pr dateurs prot g s sont absents Or compte tenu de l importance de la pr dation des chi
268. ttaques rendant l application de l autorisation de tir inutile Cette op ration a galement permis d exa miner les am liorations des dispositions du protocole valable pour 2001 Cette version 2001 si elle reprend la majo rit des principes nonc s dans la version pr c dente en est diff rente par certains gards La pr vention Dans la nouvelle version le protocole pose comme un pr alable toute inter vention l application des mesures de pr vention Sans la volont de r duire les dommages par la mise en place de mesu res de pr vention regroupement noctur ne chiens de protection pr sence humai ne le dispositif de pr l vement d un loup ne peut tre mis en place En revanche quand ces mesures sont appliqu es une expertise est r alis e en cas d attaque afin d valuer leur caract re op rationnel L expertise technique L expertise technique permet d valuer la fois l efficacit des mesures de pr ven tion mises en place ainsi que leur coh ren ce avec le mode de conduite du troupeau et les conditions d exploitation milieu p riode climat taille du troupeau etc Elle est conduite par les membres de l quipe Life et les agents de la DDAF concern e C est cette expertise qui conduit dire si l unit pastorale est pro t g e de fa on optimale ou si un renforce ment de la pr vention doit tre r alis Elle est men e lors du d passement du seuil de d clenchement d
269. u protocole troupeau divis en lots moyenne montagne L INFOLOUPS PAGE 5 D C 2000 N 8 Chronologie du renforcement de la pr vention par des mesures exceptionnelles Samedi 2 jeudi 7 d cembre le technicien pastoral du programme Life assiste l leveur dans la conduite du trou peau gardiennage et regroupement apr s y avoir int gr un chien patou sup pl mentaire provenant de la Dr me Vendredi 8 un aide berger vient rempla cer le technicien pastoral Florent Favier suite page 6 protocole Chronologie de la mise en place du protocole Lundi 4 d cembre signature par le pr fet des Alpes Maritimes d une d cision auto risant la mise en uvre du protocole inter minist riel minist res de l environnement et de l agriculture du 18 juillet 2000 Le seuil minimum d intervention fix par ce proto cole est de 3 attaques sur 3 semaines avec 18 victimes en cas de mesures de pr ven tion op rationnelles faute de quoi le nombre des attaques doit tre de 4 et tota liser au moins 24 victimes L aff t des quatre gardes de l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONCFS des Alpes Maritimes assist s de deux gardes de la Brigade Mobile de Provence a t plac en surplomb de la zone de regroupement nocturne Les gardes se relayaient l aff t par groupes de 2 de 17h00 7h00 Leur quipement tait com pos de deux casques de vision nocturne
270. u les niveaux qu ils d sirent coeff 100 ou 110 Niveau I ou chelon Il dans la mesure o la d finition des missions correspondant ces choix est concordante avec les missions r ellement attribu es l aide berger et n goci es avec celui ci L INFOLOUPS PAGE 6 1 SEMESTRE 2002 N 10 Source Programme Life Loup DDAF 05 e Dossier Aide bergers l exemple des Hautes Alpes Le r le de l aide berge La pr sence du loup engendre des contraintes suppl mentaires dans la condui te des troupeaux ovins et la gestion de l uni t pastorale d altitude Pour tenter de r pondre cette surcharge de travail qu en tra ne la mise en place de la pr vention sur les alpages la mesure aide berger est propo s e aux alpagistes Tableau ci dessous Dans l exemple de contrat de travail d aide berger fourni par le Service D partemental de l Inspection du Travail de l Emploi et de la Politique Sociale Agricole des Hautes Alpes SDITEPSA 05 il est pr cis que l aide berger est plac sous l autorit de l entre preneur de garde ou du berger salari ses missions consistent participer au surcro t de travail qu impose la pr sence des pr da teurs sur l alpage comme par exemple gt le d placement des parcs mobiles pour le regroupement nocturne du troupeau gt l aide au transport du mat riel lors du changement de quartier gt l alimentation et les soins du ou des chiens de protec
271. ue national sur le loup Ce comit qui se r unit r guli rement dans un but consultatif regroupe les experts fran ais de l esp ce Canis lupus Des scien tifiques trangers taient galement invit s afin de confronter les exp rien s Luigi BOITANI Italie et Juan Carlos BLANCO Espagne Ce comit avait pour objectif de faire le point sur l tat des connaissances de l esp ce en France en Espagne et en Italie Il a permis de pr senter les m tho des de suivi des populations indispensa bles pour valuer les outils de gestion appropri s aux situations de chaque pays Les r sultats qu elles donnent sont fonction des objectifs poursuivis mais il n existe nulle part ce jour de m thode de d nombrement exhaustif d une popu lation animale quelle qu elle soit L un des th mes abord s lors de ce comi t concerne la volont mergeante d une gestion commune par la France l Italie et la Suisse de la population alpine de loups Cette perspective a fait l objet d un premier Groupe de travail scientifique alpin Brian on le 6 novembre 2001 qui a r uni des scientifiques des trois pays Une gestion tripartite n cessiterait plu sieurs pr alables dont a minima une har monisation des m thodes de suivi de recueil des donn es et des protocoles d changes et la d finition d objectifs communs CRC NON MOOMALE OE 4 L ENVIRONNEMENT PROGRAM PEN COTE DATE Luigi Boitani a pr sent l exam
272. uelle en aides finan ci res et techniques pour la mise en place des mesures de pr vention pro pos es dans le cadre du programme Life aide pastoral enclos de regroupe ment chiens de protection a t croissante de 1997 1999 Cette vo lution est due l expansion g ogra phique du loup mais galement un int r t croissant des leveurs pour ces mesures Les donn es issues du Mercantour montrent que la mise en place des mesures de pr vention peut per mettre de r duire l impact de la pr dation surtout pour ce qui est du nombre de victimes par attaque Cependant pour tre efficaces il faut qu elles soient mises en place tout au long d une saison de p turage dans des conditions optimales de fonction nement et enfin en combinaison entre elles ce qui impose des contraintes importantes pour les leveurs Cette exp rience a permis l obten tion d un second programme Life pour la p riode 2000 2002 qui va permettre la poursuite des actions engag es et la mise en uvre d ac tions compl mentaires laboration d une strat gie nationale sur le loup tude de l impact conomique du retour du loup d veloppement des actions de communication M Thierry Dahier V t rinaire du programme Life Projet Life Nature Conservation des grands carnivores en Europe Le loup en France Rapport final 1997 1999 Voir Infoloups n 6 et bient t rapport disponible sur le site internet
273. uite page 8 Fabienne Felix conomique co t des mesures de protec tion hors de proportion avec les objectifs poursuivis la pr sence du loup peut ne pas tre admise Ces secteurs sont d finir par les pr fets en concertation avec les milieux profes sionnels administratifs et associatifs et devront tre approuv s par les ministres concern s apr s validation du CN PN et consultation des organisations profession nelles agricoles Les interventions pourront y tre faites de mani re pr ventive une possibilit d inter vention pourra tre donn e certains le veurs dont les int r ts seraient directe ment menac s Dans ces territoires d exclusion la pr ven tion contre les attaques ne sera pas finan c e mais les indemnisations continueront d y tre appliqu es Suivi valuation communication Outre les quipes de suivi pr vues dans le cadre du programme LIFE le dispositif com prend le Comit scientifique national du loup compos d experts scientifiques fran ais et trangers le Comit national loup le Comit national de pilotage LIFE et les comit s r gionaux et d partementaux de concertation et de suivi du loup Biodiversit variabilit des organismes vivants de toute origine y compris les cosyst mes aquatiques et les com plexes cologiques dont ils font partie comprend la diversit au sein des esp ces et entre les esp ces ainsi que cel
274. ume Chapron char g de cette tude accompagn des Dr J Clobert et R Ferri res CNRS a pr sent le r sultat de ses recherches sur cette mod lisation Les discus sions entre J Clobert C Duchamp et L Boitani ont permis de souligner la grande efficacit de ce type de mod le en terme d valuation de scenarios valuation de l impact sur la popula tion de telle ou telle orientation de gestion ou d intervention Le mod le utilis a notamment permis de mont rer que le taux d accroissement de la population est bien plus sensible au taux de survie des individus adultes C DURAND LIFE Les loups captifs n ont pas t perturb s par les fladeries Les mesures n cessaires pour d finir le statut de l esp ce l chelle de l arc alpin sont 1 l volution annuelle des aires de pr sence permanente et des aires de pr sence temporaire 2 le nombre de meutes et 3 la pr sence ou l absence de repro duction Mais les tudes de dynamique des populations n cessitent aussi un suivi individuel pour valuer la dispersion la mortalit et le nombre d individus cela demande un investissement en personnel bien plus important C Duchamp a galement pr sent la m thode retenue en France comme outil de suivi des populations le suivi des pis tes dans la neige associ l utilisation de la g n tique La m thode du suivi des pistes reste la seule fiable et r p table dans le temps Cependan
275. une postion pragmatique nousinformonsaur un pro bl me auqud certains futurs berges peuvent amp re confront s N otrer len et pasdeprendrepostion mais de les informer amp de les former D ans ctte optique pragmatique nous avons choii une approche par les pathologies dela H amp leur traitement l amp ons fractures situres G n ralement comment est v cue la pr dation par les bergers Comme une fatalit Ce qui resort dansles dif f rentst moignages c et que le loup et g n ale ment subi de m me que le tres que sa pr nce engendre les pertes occadonn ss les contraintes dansla conduite du troupeau M aisla fatalit du berge c et qu il doit sadapter Quelles cons quences pouvez vous attri buer au loup sur votre formation int r t d bouch s La demande des lveurs en temes de p sonnd qualifi et plus forte Beaucoup demandent des bergers form s pour prendre en compte cette contrainte amp y faire face et l int grer la conduite du troupeau On ne peut pas dire que le loup favoris l emploi des bergers il cr e im plement une demande de qualification pour que les probl mes qu il pos soient pris en cons d ration la meure aide berger va galement dans ce ns Quelle est votre regard sur cette mesure Jene la connais que par les tagiaires qui ren trant en formation amp qui ont eux m mes t aide bergers j en ai deux trois par an Il mble qu ils gient g n ralement
276. une cl ture en abord d un terrain dange reux afin de limiter d ventuels d roche ments et un dossier d aide berger a t constitu pour l leveur De plus l O N CFS a mis en place pendant une semaine une sur veillance accrue du secteur et des contacts quotidiens avec l leveur Enfin dans les Monges Alpes de Haute Provence le L INFOLOUPS PAGE 9 1 SEMESTRE 2002 N 10 Florent Faier Life actualit troupeau attaqu 150 animaux tait lev en syst me semi extensif il voluait en semi libert dans un parcours cl tur de 45 hectares l leveur effectuant plusieurs visites par semaine D evant l urgence de la situation et sa relative nouveaut les solutions envisa g es n ont pas pu aboutir mise en place d une surveillance sur le secteur dispositifs d alerte et d effarouchement Les attaques ayant repris apr s quinze jours d arr t l leveur a d redescendre pr coce ment son troupeau en bergerie d laissant trois mois de p turage Cette solution ulti me bien que peu satisfaisante pour l leveur et le technicien Life comme pour la DDAF tait la seule garantir la mise en s curit des animaux dans les conditions d exploita tion de cet levage Ce protocole a galement t d f r en Conseil d Etat par M Brard la requ te a t rejet e par ordonnance du 8 ao t 2001 R f rence n 236075 M Brard I i E UE 228 der T Renforcement de la sur
277. une influence sur la pr vention des attaques N cet ce qu ont toujours fait les bergers jus qu au d ut du S de mais trouver des aide bergers aujourd hui n et pas s facile alors cet pour dormir aupr s du troupeau D que les alpages inaccesibles en voiture repous gnt beaucoup de candidats En tout cas ce n es plus le m me m ie cet du gardiennage de nuit Et puis avec des horaires de nuit les aide bergers raient mieux pay s que les berger juste pour dormir la badle toile c et des campeurs qu il faut embauche pour a D apr s vous qe faut il pour am liorer a mesure aide bergers l important cet surtout que l aide berger e un droit de n gociation des t ches avec se il ne faut pas que la d finition du r le soit ep stricte dle doit en eff laisser la place la n gociation Plut t que de d finir pr cis ment les t ches que doivent faire les aide bergers il faudrait lister celles qu ils ne doivent pas faire La pr snce du loup vous po t elle des His pour votre futur m tier il faut sadapter mais c et vrai quele vivre al cet une grose contrainte B a d pend ausi du mode de conduite a peut avoir plus ou moins d influence son la m thode de travail Du moment que les moyens nt mis pour nous aider faire face I Propos recueillis par Florent Favier Actualit du Life Comit s r gionaux En hiver 2001 un comit r gional s est tenu dans chacune des deux
278. une nouvelle port e il ne restera plus que deux ou trois louveteaux de l ann e pr c dente Ces jeunes loups aident la louve s occuper de ses derniers n s mais il faudra bient t qu ils se taillent une place dans la hi rarchie de la meute Cette place il l obtiendront par des combats au cours desquels ils auront tendance prendre parti pour le dominant en l aidant expulser un domin Le jeune de 2 ou 3 ans qui ne r ussit pas son int gration dans la meute doit la quitter L animal solitaire erre la recherche d une nouvelle meute mais ses chances d y tre accueilli sont infimes ces individus isol s parcourent des distances 10 20 fois plus grandes que les meutes et ce sont eux qui sont le plus souvent victimes des autres meutes mais aussi de la chasse ou d accidents li s la circulation automobile C est cette phase d exclusion correspondant peu pr s celle de la maturit sexuelle et permettant de trouver un ou une partenaire ainsi qu un nouveau territoire que l on doit la recolonisation de nouveaux sites et ventuellement l expansion spatiale de l esp ce Si le nouveau couple ainsi form est capable de trouver un du loup en Europe territoire favorable et giboyeux il pourra fonder une nouvelle meute Celle ci se b tira autour du couple fondateur et de sa premi re port e Il pourra s y joindre un voire deux loups solitaires qui devront se soumettre pour s i
279. une ou l autre de ces deux sequences HLI ou HL2 ont t observ es chez les loups du Mercantour 4 analyses l une de ces deux s quences HL2 a t observ e pour le loup d Aspres les Corps tu en 1992 et celuidesVosges tu en 1994 Lors d analyses conduites par un autre laboratoire ces deux m mes s quences ont galement t observ es et elles seules sur des loups italiens alors que des loups des DTREN PACA Le rapport Dobremez Si l opinion publique a dans son ensemble accueilli l annonce du retour du loup de mani re plut t favorable en revanche les activit s de ce pr dateur ont rapidement suscit une forte hostilit de certains habitants permanents des zones directement concern es au premier rang desquels se trouvent les eveurs de moutons algr les dispositions techniques M mises en place rapidement et les efforts de communication d ploy s pour r pondre aux inqui tudes et aux revendications des leveurs en particulier les tensions n ont pu tre dissip es C est pourquoi le Ministre de l Environnement a nomm M Dobremez professeur d universit Pr sident du Conseil Scientifique de l Office National de la Chasse Membre du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage comme m diateur A ce titre il a t charg de rencontrer et de maintenir un contact r gulier avec toutes les parties concern es d assurer la communication et la diffusion d
280. unit s pastorales recens es en PACA Eleveur 56 Berger salari 34 Entrepreneur de Garde 10 Source Enqu te pastorale PAC A 1997 Le gardiennage implique la responsabilit de la surveillance quotidienne des trou peaux les soins v t rinaires la protection contre les pr dateurs gestion du ou des L INFOLOUPS PAGE 5 1 SEMESTRE 2002 N 10 chiens de protection s il y en a l ven tuelle application des mesures agri envi ronnementales MAE ou des Contrats Territoriaux d Exploitation CTE la cohabitation avec les autres usagers de l espace montagnard touristes chas seurs forestiers etc Ce m tier exige donc de celui qui le pra tique des comp tences techniques poin tues et vari es des connaissances z00 techniques et phytosociologiques pr cises le sens du troupeau et de son com portement en conduite extensive et la capacit g rer de fa on rationnelle les ressources de l alpage De plus l effectif du troupeau combin avec les ressources de l unit pastorale implique que les ani maux soient dirig s sur certains secteurs des p riodes cl s Ils b n ficient ainsi de l exploitation d une ressource optima le et cela tout en tenant compte de l tat de sant du troupeau aux diff rentes p riodes gestation agnelage etc et de la topographie Le r le du berger est de permettre l ali mentation du troupeau pendant toute la dur e de l estive et de veiller au bon
281. up donn mais c est un co t partager Je pense qu il y a d autres fonds en particulier ceux d autres Minist res comme celui de l Agriculture et de la For t qui pourraient aussi poursuivre leur contri bution cet exercice difficile et je pense que c est fondamental En tous cas nous sommes d termin s et le Minist re de l Agriculture et de la For t s impli que dans ce dossier d licat Le loup fait d sormais partie de notre patrimoine naturel au m me titre qu une chapelle fait partie de notre patrimoine culturel et je crois que l on ne peut pas le d nier Un des objectifs que nous avons toujours d fendu en liaison avec les lus d s le constat de ta pr sence du loup c est qu il n tait pas question de privil gier le loup par rapport Homme pas plus qu il n tait question de privil gier l Homme par rapport au loup Cependant les questions d licates soulev es par la pr sence du loup par rapport au pastoralisme c est dire sa faiblesse et sa fragilit montrent qu il est possi ble de se lancer dans une d marche de qualit Les deux minist res sont d termin s mener une politique commune avec volont et d termination Les conditions d un dialogue sont r unies je souhaite que l on puisse le pour suivre car nous y travaillons depuis 5 ans avec la mise en place de mesures de protection et des indemnisations des d g ts aux troupeaux Nous avons souhait mettre
282. ur la popu lation de loups est pass e d une quinzai ne une vingtaine d individus Les actes de bracon nage constat s depuis 1995 n ont pas emp ch la population de loups d accro tre ses effec tifs Cependant leur intensification pour rait ralentir la recolo nisation des Alpes et faire dispara tre temporairement des meutes Le mouflon le chamois et le mouton sont les proies principales des loups dans le Mercantour La consommation des autres ongul s sauvages cervid s bouquetins sangliers est relativement faible mais en augmentation suite la rar faction du mouflon sur lequel le loup exerce une pr dation s lective Dans les Alpes les attaques sur les troupeaux domestiques attribuables au loup concernent essentiellement des ovins Sur l ensemble de l arc alpin le nombre annuel d attaques indemni s es a tr s nettement augment de 1993 1998 Cette volution est li e l expansion num rique et surtout g o graphique progressive du loup Dans les Alpes Maritimes les attaques ont lieu de nuit pour 90 d entre elles et surviennent durant toute l an n e avec un pic en t et un niveau qui reste lev en automne Plus de 70 de ces attaques font moins de cinq victimes Les attaques qui comp tent plus de cinq victimes sont cependant tr s meurtri res puis qu elles regroupent pr s des deux tiers des victimes g 8 5 3 S 3 lt La demande ann
283. urs suscep tibles de fournir des animaux conformes au ca hier des charges a adh r cette d marche de label de qualit DIKEN PACA Mouans Sartoux une r union de concertation Une deuxi me r union de concertation sur la pr sence du loup dans les Alpes Maritimes a r uni des leveurs des repr sentants de la Chambre d Agriculture du Parc national du Mercantour au ch teau de Mouans Sartoux l initiative du d put maire de la commune Elle a permis de faire le point sur l volution du dossier mals aussi d exprimer les craintes et in qui tudes de la profession face la lenteur des progr s DIREN PACA d apr s Nice Matin du 18 04 98 Fe Responsable de k publication Gilles PIPIEN Directeur R gional de Environnement PACA Maquette DIREN l Courriers et articles sont adresser DIREN BP 120 13603 Aix en Provence cedex Le pr sent num ro est diffus 1000 exemplawes Reproduction totale ou partielle autoris e avec mention de a source Le Minist re de l Environnement et de l Am nagement du Territoire est il pr t payer le prix de cette cohabitation loup mouton et si oui de quelle mani re Marie Odile Guth vous de conclure Effectivement faire coexister le loup et le mouton est un exercice difficile mais comme beaucoup l ont dit c est un exercice possible Evidemment cela a un co t Pour l instant le Minist re charg de l environnement a beauco
284. us les m mes valeurs Au nom de quelle thique l impact sur la faune sauvage certainement tout aussi important que sur les ovins est il rel gu au second plan Cela m am ne poser la question de fond peut on quand on est chasseur accepter que le loup fasse partie de notre faune sauvage S il n est pas propri taire des esp ces sauvages si son existence professionnelle n est pas en jeu s il prouve du respect pour toutes les esp ces animales et se f licite de la biodiversit le chasseur comme le berger est un tre humain et ce titre il doit s interroger sur la place qui lui est d volue dans cette d marche de protection syst matique Le chasseur a lui aussi sa fiert fiert d tre l initiative d introductions et de r introductions de diverses esp ces animales fiert d avoir par une gestion rigoureuse contribu l augmentation de ces populations qui font de notre d partement l un des plus riches de l hexagone fiert de participer financi rement et techniquement l entretien et l am nagement des territoires fiert enfin de constituer un groupe social non n gligeable dans le monde rural Pour toutes ces raisons il ne comprendrait pas que ce travail soit mis en p ril par l arriv e d une esp ce que ses anc tres ont voulu exterminer Il est donc capital de pouvoir quantifier de mani re objective le pr l vement effectu par le loup depuis 1992 ce qui n
285. utifs d une part un v t rinaire Thierry Dahier et une biologiste Marie Lazarine Poulle tous deux travaillant sous l autorit fonctionnelle du Centre national d tude et de recherche appliqu e sur les pr dateurs et animaux d pr dateurs ONC responsable Pierre Migot et d autre part un technicien pastoral Renaud de Beaufort une animatrice chiens de protection Christ le Durand et une secr taire Line Bianchi travaillant sous l autorit fonctionnelle de la DDAF des Alpes Maritimes La pr sente publication tir e 1200 exem plaires a t r alis e dans le cadre du progamme LIFE loup cofinanc6 par l Union Europ enne DG XI et par l Etat fran ais Minist amp re de l Ambnagement du Territoire et de l Environnement Responsable de la publication Gilles PIPIEN Directeur R gional de l Environnement Provence Alpes C te d Azur Maquette DIREN Courriers et artides sont a adresser 8 DIREN BP 120 lt 13603 Aix en Provence cedex1 A Reproduction totale ou partielle autoris e avec mention de la source Bulletin d information du programme Life Loup Le rapport Bracque Le pastoralisme Comit national loup Emplois jeunes ms Life Retour du loup dans les Alpes fran aises L initiative grands carnivores Jurisprudence k x k fe xy T L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L ENVIRONNEMENT MINIST RE DE nfolLoups D Le rapport Brac
286. uvre de ces plans Le plan d action pour le loup propos par la LCIE sert actuellement de trame de r f rence aux gestionnaires fran ais italiens suisses et croates pour l laboration de strat gies de conservation de cette esp ce adapt es aux contextes nationaux I M arie Lazarine Poulle Antenne Life Loup ONC Saint M artin deV subie Alain Schall jurisprudence Jurisrudence sur le loup Plusieurs communes du Parc du Mercantour avaient pris des d lib rations demandant aux maires d organiser des battues aux loups Sur d f r pr fectoral ces d lib rations ont t annul es par le juge administratif jugements confirm s en appel en d cembre 1998 A la lumi re des derni res d cisions de la justice administrative sur la r glementation applicable vis vis du loup la note d analyse suivante a t tablie par la Direction de la nature et des paysages Lestextes Les dispositions relatives au loup figurant dans les trait s et dans les lois sont pour les principales Des dispositions r centes assurant la protection du loup e la Convention de Berne qui impose aux Etats signataires de prendre des mesures de protection en faveur de plusieurs esp ces et notamment du loup tout en permettant des captures ou des destructions dans des conditions strictement encadr es et ne devant pas compromettre la conservation des populations de l esp ce e la directive communautaire H abitat Faune Flore qui comp
287. ux En effet on observe que 20 des unit s pastorales n ont pas de cabanes 80 n ont pas de parcs de tri et que 70 sont inaccessibles avec des v hi cules Ces derni res imposent une marche pied de 30 minutes 2 heures Amdiore les conditions de travail La p rennit m me du pastoralisme passe obligatoirement par l am lioration des condi tions de s jour et de travail des bergers sur les estives L am nagement des unit s pasto rales doit s orienter vers la construction et l am nagement de cabanes l ouverture et l am lioration de pistes d acc s l installation de points d eau et d quipements pour le tri et le regroupement des animaux et aussi vers la g n ralisation de la mise en place d op rations group es d h liportages A cette carence viennent s ajouter d autres difficult s que l apparition du loup a davantage mis en lumi re L enclavement des vall es augmente les charges d approvisionnement des exploitations la fili re ovine tant en amont qu en aval manque de structuration et les prix de march sont relativement bas Ces handicaps cumul s ont une L INFO LOUPS PAGE 4 D C 1999 N 6 Sonia Aubel C RACI EIRELUS influence n gative sur l installation des jeunes leveurs Les primes ompensatoires Cependant cette grande vuln rabilit est att nu e par des mesures de soutien public sp cifiques directes et indirectes de la Communaut conomique Europ enne Elles
288. ux sont attribu es aux Directions D partementales de l Agriculture et de la For t concern es Pour sa part l Office National de la Chasse ONC assure la coordination technique des constats et la formation des agents tandis que le Fonds Fran ais pour la Nature et l Environnement continue effectuer le paiement des compensations financi res des dommages subis Europ enne Minist re de Cumulatif du 1er janvier de chaque ann e fin Nbre d attaques septembre 1994 28 septembre 1995 69 septembre 1996 118 septembre 1997 133 Note tablie par Thierry DAHIER v t rinaire membre de l quipe LIFE Loup avec la participation de Pierre MIGOT responsable Nbre animaux compens s fin de disposer d un nouveau A d action en cas de d g ts excessifs aux troupeaux malgr la mise en place de moyens de protection et afin d aller dans le sens d une conciliation entre les contraintes apport es au pastoralisme et les engagements de protection du loup un protocole exp rimental a t tudi puis publi d but Ao t 97 Il concerne uniquement la zone de l Authion et permet en cas de d g ts excessifs un troupeau pendant une courte p riode malgr les mesures de protection mises en place de capturer un loup conserver en captivit ce qui devrait permettre de limiter le niveau de pr dation Il s agit d une autorisation minist rielle prise apr s avis du Conseil National de Protection de l
289. ve au moment o elle porte dommage ses biens M Bracque dans son rapport sur le loup et le pastoralisme pour une meilleure lisibilit du dispositif l gislatif et pour r pondre aux observations de la Commission europ enne qui introduit une proc dure pr conten tieuse contre la France sur cette question a sugg r que les dispositions l gislatives qui paraissent permettre la destruction de loups soient amend es Dans l attente il appartient aux Pr fets de d f rer devant les tribunaux administratifs pour suspension puis annulation toute d lib ration ou d cision organisant ou ordonnant la destruction de loups en dehors du cadre d fini par l arr t du 17 avril 1981 tel que modifi par l arr t du 10 octobre 1996 Tout auteur ou complice d un d lit de destruction de loups fait l objet de la part des agents de constatation d un proc s verbal transmis fin de poursuites au Procureur de la R publique m me si le droit de d truire les b tes fauves est invoqu par l auteur de la destruction I Jean Jacques Lafitte Direction de la N ature et des Paysages Sous Direction dela Chasg dela Faune amp dela Flore auvages Bulletin d information du programme Life Loup n 7 11f0Loups Dossier une strat gie nationale de conservation Editorial Dossier Une strat gie nationale Conf rence internationale sur le loup kX x x gt x fe x x ka E i E L
290. veill par deux chiens de pro tection il est rentr tous les soirs dans des parcs situ s contre leur cabane situ e 800m d altitude Le jeudi 9 ao t vers 16 h 00 Aim S gur a pris le chemin qui le conduit de sa cabane au lieu de chaume des brebis 2 130m d altitude une heure de marche Arriv proximit du troupeau M S gur s est arr t une source Apr s avoir bu il a repris son chemin sur la draille situ e dans une pente vallonn e dans des boulis La louve et les deux louveteaux se seraient trou v s sur la m me draille en haut du petit vallon que M S gur remontait ce qui l emp chait d tre visible ses yeux La louve lui aurait bondi au visage et mordu avant qu il ne la remarque il lui aurait alors fait l cher prise d un coup de b ton elle aurait de nouveau mordu au niveau du visage ainsi qu un des louveteaux la jambe avant un nouveau coup de b ton M S gur d clare avoir appel ses chiens 2 chiens de protection et 2 chiens de conduite qui sont arriv s rapidement et se sont lanc s la poursuite des trois loups Quand ils sont revenus deux taient bless s un au cou l autre une patte ant rieure M S gur tant seul et n ayant pas de moyens de communication est rest pour garder ses mou tons en attendant le retour de son fr re Quand celui ci est arriv il l a convaincu de se rendre l h pital de Saint Etienne de Tin e le lundi I
291. veillance en zone centrale du Parc national du M ercantour Techniciens pastoraux Valentine Gu rin a t recrut e au poste de technicienne pastorale dans le d partement des Alpes Maritimes et du Var pour succ der Marc Pion Q uant au poste de technicien pastoral de la Savoie et de la Haute Savoie c est Lo c Buffard qui l a pourvu au mois de septembre 2001 E Florent Favier Charg de communication du Programme Life Jr oops sn fLOURE i e loup de retour en France depuis plu sieurs ann es est un animal au sujet duquel on beaucoup communiqu par le biais d histoires et de l gendes d ar ticles de presse de reportages etc Ce sujet tr s pol mique pose certains probl mes aux diff rents acteurs de l environnement profes sionnels de l levage ou agents administratifs Les probl mes d information et de commu nication sont souvent mis en avant Le bulletin d information L Infoloups est un des outils de communication du programme Life et son objectif est de diffuser une infor mation fiable durable objective Le but de cette tude tait de chercher savoir comment le journal est per u par les lecteurs ce qu ils en attendent quels types d informations sont d sir s sous quelle forme quelle fr quence etc sachant que ces lecteurs viennent d horizons diff rents qu ils ont des int r ts divergeants et des opi nions sur la probl matique du retour du loup parfois radicalement
292. vi permanent des indices de pr sence et des attaques ne pr sente pas de frein d tectable ce jour Il est encore difficile de statuer sur la situation permanente temporaire incur sions de l esp ce dans trois zones la Clar e 05 la Maurienne 73 et l Ubaye 04 C Duchamp a insist sur la n cessit de maintenir deux niveaux de travail 1 un suivi patrimonial grande chelle peu pr cis mais qui permet de consid rer glo balement l tat de conservation de l esp ce 2 un suivi intensif plus pr cis r ali s localement dans les zones de pr sence permanente Ces deux objectifs n cessi tent chacun l utilisation de mesures quan tifiables sur le terrain et r p tables dans le temps de mani re identique la g n tique permet d observer les popu lations dans le temps L Boitani a pr cis que cette m thode malgr certains biais la meute ne se d place pas forc ment au complet est utilis e par d faut par tous les scienti fiques du monde Elle pr sente aussi l a vantage de pouvoir observer l utilisation de l espace par les meutes de loups Un tat d avancement sur l analyse de la viabilit des populations de loups en France tait galement l ordre du jour A la demande du minist re de l environ nement le Centre National de Recherches Scientifiques de Paris effec tue des recherches permettant d valuer ces conditions de viabilit de la popula tion de loups Guilla
293. vidence Cette dynamique a t illustr e par les expos s pr sent s par les mem bres de l quipe LIFE Christ le Durand technicienne pas torale de la Dr me et de l Is re et coordinatrice chiens de protec tion a pr sent une tude men e avec Anne Fr zard thologue sur les fladeries fils tendus au dessus du sol et dont pendent des rubans de couleur vive Autrefois ces banderolles taient utilis es en Pologne lors de battues au loup Une telle tude cherchait valuer la possibili t d utiliser ce dispositif comme une mesu re de pr vention L exp rimentation s est d roul e dans le parc animalier de S Croix Moselle Les conclusions laissent appara tre que ces fladeries n ont pas d effet persistant sur l attitude des loups les animaux s a daptent tr s rapidement la perturbation qu ils repr sentent pour eux Ils pourraient cependant tre utilis s comme une mesure d effarouchement d urgence temporaire voir l int gralit de l tude sur internet www loup environnement gouv fr Christophe Duchamp biologiste du pro gramme LIFE a pr sent l volution spa tiale des zones de pr sence de loups en France qui correspond la dynamique classique de colonisation de l esp ce par bonds La dynamique d installation D coups D cembre 2001 N2 Demandes d abonnement gratuit des meutes valu e par le R seau Loup d apr s un sui
294. vidus circulent gale ment en t en dehors des territoires de ces meutes notamment en moyenne Tin e sans qu il soit pour l instant possible de savoir s ils appartiennent ou non une des meutes recens es Secteurs de pr sence des meutes Meute Meute Meute Meute transfrontali re Haute Tin e V subie Tin e V subie Roya Valle Pesio Haute Roya 2 3 loups 6 8 loups 4 6 loups 4 5 loups a signalement 1995 lre observation fiable t 992 ter signalement 1993 ter signalement 1994 installation installation installation installation hiver 1996 1997 hiver 1992 1 993 hiver 1994 1995 hiver 1996 1 997 Turin GE LES 3 7 EV CHES arte Raubion St Andr les Alpes Entrevaux MONTAGNE DU CHEIRON Pr sence du loup sur l arc alpin tat des connaissances en d cembre 1998 Le suivi de l aire de r partition du loup sur l arc alpin a n cessit l instauration d une structure administrative et technique op ra tionnelle sur plusieurs d partements 04 05 06 26 38 73 et 74 le R seau Loup Ce r seau rassemble des agents de terrain de l ONC des DDAF de l ONF des parc nationaux des parcs naturels r gionaux de la gendarmerie nationale ainsi que des repr sentants des f d rations d partementales des chasseurs des lieutenants de louveterie ventuellement des agents de la douane et des repr sentants d associations de protection de la natu
295. www environnement gouv fr provence alpes ca Retrouvez l Infoloups sur internet les magazines en format Acrobat Reader fiche onnement en ligne sur le site www environnement gouv fr I pr ovence alpes ca La pr sente publication a t tir e 2500 exemplaires Sa diffusion est gratuite sur simple demande d abonnement courrier ou internet LInfoloups est cofinanc par l Union Europ enne DG XI et la France Minist re de l agriculture et de la for t et Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement dans le cadre du programme LIFE loup Responsable de la publication Gilles Pipien Directeur R gional de l Environnement Provence Alpes C te d Azur Edition Sonia Aubel R daction Jo l Bourideys Florent Favier Ont contribu la r daction de ce num ro Thierry Dahier Jean Yves Astruc Fran ois Marie Perrin Catherine Caro Photographies J M Bournat ONF Dr me T Dahier A Desbrosse Florent Favier PNR du Queyras A Schall Les courriers et articles sont adresser Florent Favier Charg de communication du programme Life Loup DIREN PACA BP 120 13603 Aix en Provence cedex 1 ou par mail florent favier paca environnement gouv fr finfoloups Bulletin d information du programme Life Loup Premier semestre 2001 11f0Loups Dossier Evolution de la population de loups des Alpes fran aises Editorial 0 00 0 Tribune l
296. x de l APCA de la FDSEA et du CNJA a t re ue successivement aux cabinets de M LE PENSEC ministre de l Agriculture et de la P che et de Mme VOYNET ministre de l Am nagement du Territoire et de l Environnement le jeudi 6 novembre 1907 La d l gation a fait part de la d tresse des leveurs confront s au retour du loup dans les Alpes Maritimes et a demand que des mesures rapides soient prises afin de rem dier une situation qu elle consid re comme incompatible avec le pastoralisme Les repr sentants des deux minist res ont rappel leur attachement au d veloppement du pastoralisme activit conomique contribuant la fois l am nagement du territoire et au maintien de la diversit de la flore et de la faune sauvages Ils ont galement rappel que le loup revenu naturellement en France est une esp ce prot g e par des engagements internationaux et par la loi de protection de la nature du 10 juillet 1976 Chacun est convenu de la n cessit d un d bat sur cette question Les repr sentants des deux minist res ont propos que soit organis e une concertation l chelle de l arc alpin sur les modalit s de coexistence du pastoralisme et du loup mesures de pr vention et gestion de la population de loups Cette concertation devra permettre l adoption de mesures quilibr es Paris le 7 novembre 1997 e 28 f vrier 1996 un communiqu de presse annon ait que le

Le loup

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents