DOSSIER PEDAGOGIQUE - Espace Mendès
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1. La discussion peut ensuite tre engag e tant sur l exploitation des empreintes g n tiques par la police scientifique que sur l utilisation commerciale des donn es g n tiques ou bien encore sur le diagnostic de maladie g n tiques Tarif 80 pour un groupe de 16 participants maximum LES CONFERENCES Une programmation de conf rences concernant les techniques d investigation criminelle va suivre partir de la rentr e de septembre Consultez notre plaquette pour en conna tre les dates 22 SITES INTERNET Site de l INPS Institut National de Police Scientifique http www inps interieur gouv fr Dossier sur la police scientifique r dig e par Didier Pol professeur agr g et la main la p te http www didier pol net 1poli sc htm Dossier de Futura sciences sur la criminalit http www futura sciences com fr comprendre dossiers doc t technologie d lutter contre la criminalite_300 c3 221 p1 Exposition Biom trie le corps identit Cit des sciences et de l industrie http www cite sciences fr francais ala_cite expositions biometrie index2 php Partez la d couverte de la police scientifique et technique avec notamment l anthropom trie l un des fondements des techniques biom triques actuelles http www prefecture police paris interieur gouv fr documentation bicentenaire theme_expol htm th1 Panorama technique de tous les principes des syst2. DOSSIER PEDAGOGIQUE 21 MAI 23 NOV Les sciences au service des enqu tes criminelles EXPOSITION CONF RENCES ANIMATIONS POITIERS maison des sciences org Service ducatif de l Espace Mend s France Mai 2008 L Espace Mend s France re oit les groupes scolaires Quand Le mardi mercredi jeudi et vendredi de 9h30 17h30 Le samedi et le dimanche de 14h 17h30 Le lundi de 14h 17h30 pendant les vacances scolaires Pour les individuels les visites de l exposition sont possibles du mardi au dimanche de 14h 18h plus le lundi de 14h00 17h30 pendant les vacances scolaires Pour quelles activit s Une visite de l exposition d une dur e d une heure trente accompagn e d un animateur scientifique Un animateur est pr vu pour une classe Toutefois il est possible et recommand de s parer le groupe en deux et de faire intervenir un deuxi me animateur Une autre activit peut venir compl ter votre visite l Espace Mend s France spectacle du Plan tarium Ecole de l ADN Espace Culture Multim dia Espace des M tiers Comment s informer et r server Par t l phone au 05 49 50 33 08 ou fax au 05 49 41 38 56 Les visites pour les groupes se font sur r servation minimum une semaine l avance L enseignant b n ficie d une entr e gratuite lorsqu il vient pr parer la visite de sa classe Contacter l quipe des animateurs pour un compl ment
3. 21 De la classe de troisi me la terminale dur e 2 heures Les participants re oivent des chantillons d ADN de trois suspects qu ils analysent et comparent avec de l ADN de r f rence r cup r sur le lieu du crime Cet atelier est l occasion de s initier l utilisation du mat riel de laboratoire et de mettre en uvre des techniques de biologie mol culaire digestion d ADN par une enzyme de restriction lectrophor se et analyse des profils obtenus C est aussi un espace d change et de discussion sur l utilisation des empreintes g n tiques dans notre quotidien tests ADN tests de paternit Fichier National Automatis des Empreintes G n tiques Un g nome commun des individus diff rents Classe de terminale dur e 2x2heures Les participants r alisent des empreintes g n tiques partir d chantillons de leur propre ADN La technique de PCR Polym rase Chain Reaction utilis e dans cet atelier permet d analyser une r gion non codante de leur g nome compos e d un motif r p t de quelques nucl otides et pr sentant un polymorphisme important entre les individus Cet atelier est l occasion de s initier l utilisation du mat riel de laboratoire et de mettre en uvre des techniques de biologie mol culaire pr paration d ADN de chaque participant analyse d une r gion du g nome par la technique de PCR lectrophor se et analyse de la diversit g n tique du groupe
4. quipe traquent le d tail l indice anodin qui vont leur permettre de remonter le fil d un dossier criminel Avec ce livre Thierry Lezeau d voile la r alit d un m tier exigeant mille lieues des fantasmes t l visuels O l on prend la mesure du r le de la science bien s r mais aussi de l aspect humain de l instinct PESNOT Patrick Les d tectives de l impossible la police scientifique contre le crime Paris Deno l 1999 312 p R sum N e il y a plus d un si cle la police scientifique n a cess de prendre une importance toujours plus grande dans les affaires criminelles Les hommes en blouse blanche m decins chimistes ou biologistes sont devenus les auxiliaires indispensables de l enqu teur de terrain Cette histoire est celle d une collaboration passionn e et parfois tumultueuse entre le savant et le d tective au travers des affaires les plus passionnantes des cent derni res ann es DOUTREMEPUICH Christian 10 ans d empreintes g n tiques Paris La Documentation Fran aise 2001 228 p La s curit aujourd hui R sum Les empreintes g n tiques sont utilis es r guli rement depuis les ann es 90 en pratique judiciaire Les recherches en paternit l identification des personnes des agresseurs repr sentent leurs principales utilisations Cet ouvrage fait le point sur leur volution leur impact dans les pratiques professionnelles des enqu teurs des laboratoires et des magistrats G
5. 4 mm Larve 7 mm Larve 3mm Larve 8 mm 5 jours Larve 6 mm Larve 10 mm Larve 3mm Larve 10 mm 6 jours Larve 7 mm Larve 13 mm Larve 3mm Larve 13 mm 7 jours Larve 8 mm Larve 13 mm Larve 3mm Larve 15 mm Pupaison 6 8 jours Pupaison 5 mm Pupaison 9 mm mm 10 jours Pupaison 10 mm 14jours Adulte 18 jours Adulte L incubation des oeufs dure entre 12 h et 24 h lorsque la temp rature ambiante avoisine 25 C elle est inf rieure 12 h si elle vaut environ 15 C e La composition des escouades ainsi que leur dur e de travail peuvent varier suivant les facteurs qui influencent la faune entomologique locale et les processus d alt ration du cadavre temp rature humidit e Cette m thode est loin d tre parfaite et elle doit tre utilis e avec pr caution En effet selon l endroit o une personne va mourir les insectes pr sents ne seront pas les m mes et une esp ce d insecte pourra tr s bien tre pr sente dans la premi re escouade alors qu elle n est cens e appara tre qu la quatri me parce que des individus taient proches du cadavre au moment de sa mort et auront donc pu le sentir 12 A quand remonte la mort Episode 1 Imaginons une situation simple on a retrouv un cadavre dans une cabane sous bois au printemps Sur ce cadavre sont pr sentes des larves de mouche domestique de 4 mm des larves de mouche bleue de 13 mm des larves de m
6. canon s il atteignait la cible du camp de toile Avec une arme feu lorsqu on vise une cible on fait une tude balistique approximative Comment lorsqu on vise l il consid re t on la trajectoire de la balle Pourquoi cette premi re approximation est elle acceptable pour un tir 10 m 17 Comme une balle La vitesse u d une balle qui sort d une arme feu actuelle est de l ordre de 300m s la masse m de la balle est de l ordre de 5 g En premi re approximation on consid re que la balle se d place dans l air en ligne droite une vitesse constante puis la balle s arr te apr s avoir p n tr dans la cible D crire le mouvement de la balle dans les trois parties de sa trajectoire Que n glige t on lorsque dans la deuxi me partie de la trajectoire on accepte que la balle se d place dans l air en ligne droite une vitesse constante Le pendule balistique est un dispositif qui permet de d terminer la vitesse u d une balle de masse m la balle est envoy e dans un bloc de masse M beaucoup plus grande que m Le bloc M est suspendu par une tige de longueur L et d masse n gligeable Apr s le choc le bloc M se met osciller Quand il atteint son amplitude maximum sa vitesse s annule et la variation de hauteur du centre de masse du bloc est H Calculer sous forme litt rale la quantit de mouvement de la balle et du pendule avant le choc En utilisant la loi de conserva
7. paration aux dipl mes CAP CAPA BEP BEPA bac pro bac techno BTA BTSA BTS le grand public D marche p dagogique changer r fl chir et manipuler pour comprendre une m thode d apprentissage des sciences bas e sur le questionnement et l exp rimentation Pour cette exposition un tr s grand nombre de manipulations illustrent les grands concepts abord s Pour ce faire une affaire criminelle est mont e de toute pi ce Il s agit pour le visiteur de restituer les faits pass s en utilisant les techniques d investigation criminelles en vigueur Dur e de la visite 1 h 1h30 selon l ge et le temps dont vous disposez uniquement sur r servation pour les groupes Pr paration de la visite L Espace Mend s France vous accueille durant les heures d ouverture au public pour pr parer la visite de l exposition avec votre classe Le contenu de l exposition L exposition est une mise en sc ne d une nouvelle polici re crite sp cialement pour cette occasion C est donc un cas concret qu il convient de r soudre ici La pr sentation est organis e sous forme de p les o chaque passage d un p le l autre l enqu te progresse Etablir l inventaire des connaissances dans ce domaine est difficile C est pourquoi nous avons choisi de s lectionner quelques domaines parmi les plus exploit s Ainsi 11 diff rents ateliers sont trait s au cours de la visite la sc ne de crime L autopsie L odont
8. qu il serait tranquille pour rep rer les traces de faisans avant l ouverture de la chasse tout en ramassant quelques bolets Le Rouannais flairait sans rel che trottinant sans seulement relever une fois le nez Le poil h riss sur le garrot il geignait d un petit couinement Pierrot allongea le pas en se disant que le chien avait trouv un truc insolite Soudain il vit l animal creuser fr n tiquement la terre II souleva sa casquette pour se gratter la calvitie Que pouvait bien d terrer ce fichu chien Du calme mon grand Fais voir c est pourtant pas la saison des truffes Pierrot n tait pas un homme de science mais en passant la main sur le rocher rond qui d passait et en y regardant deux fois il vit bien qu il s agissait d un cr ne humain D un naturel r fl chi il retourna pos ment sa voiture afin de reprendre ses esprits et de se d p trer du portable que sa fille lavait oblig acheter Il savait peine faire fonctionner l engin Lunettes sur le nez un pli de concentration sur le front il r ussit appeler la jeune femme en faisant le 1 comme elle le lui avait appris Ensuite il attendit sagement une demi heure dans sa voiture que la Gendarmerie Nationale d barqu t Le grand p re retrait des Postes pr ciserait plus tard aux journalistes de Centre Presse apr s avoir pos en pied avec son pagneul d ment nomm Macaron comme la sp cialit de Montmorillon Avec le coup qui lui a d
9. suspect identifier un corps dater un d c s ou reconstituer une mort violente la preuve mat rielle est toujours pr f rable aux aveux et aux t moignages Afin de rep rer et analyser un maximum d indices on fait d sormais appel des sp cialistes dans des domaines toujours plus nombreux plus complexes plus subtils empreintes digitales puis g n tiques analyses physiques et chimiques traces d odeurs Ce sont les techniciens de sc nes de crime Leur travail compl te de mani re essentielle celui des m decins l gistes toxicologues et autres armuriers Cet ouvrage s adresse tout autant au grand public qu aux criminologues en formation car il rec le des v rit s des m thodes et des nigmes passionnantes d montrant l apport incontestable des sciences dites forensiques dans la lutte contre le crime PLATT Richard Sc ne de crime l encyclop die de la police scientifique Paris Tournon 2007 144 p ill en coul R sum Cet ouvrage abondamment illustr explore et explique tous les aspects de la police scientifique Chaque chapitre d taille les m thodes et d crit les quipements hautement sp cialis s employ s par les enqu teurs dans leurs investigations la recherche et l analyse des indices l identification humaine l autopsie le profilage psychologique les armes du crime Dictionnaire des sciences criminelles Paris Dalloz 2007 1013 p 25 R sum Ce dictionnaire aborde toutes les disc
10. EORGET Charles SAPANET Michel FRONTY Pierre L identification comparative Poitiers Atlantique 2001 189 p Les cahiers d odontologie m dico l gale KALIFA Dominique C l rit et discr tion les d tectives priv s en France de Vidocq Burma Paris Paris biblioth ques ditions 2004 31 p ill en coul R sum Cet ouvrage a t publi l occasion de l exposition C l rit et discr tion les d tectives priv s en France de Vidocq Burma 2004 la Biblioth que des litt ratures polici res Paris Cette exposition a suivi le d tective depuis sa premi re apparition sous les traits de Vidocq dans le Paris effervescent de 1832 jusqu ses avatars contemporains symbolis s par Nestor Burma Elle s est attach e saisir les r alit s d un m tier souvent d cri a explor l imaginaire tapageur et l esth tique fantaisiste que la profession a engendr s au travers des innombrables publicit s fascicules romans populaires films ou bandes dessin es qui lui furent consacr s 24 GIFFORD Clive Sc nes de crime m ne l enqu te Paris Hachette Jeunesse 2006 25 p photos R sum travers des cas tr s divers cet ouvrage fournit des explications d taill es sur les principales tapes d une enqu te telles que la d couverte d un d lit l autopsie de la victime la r colte des indices sur le lieu du drame l audition des t moins l identification des suspects
11. an ais d origine espagnole qui publia entre 1813 et 1815 un Trait des poisons ou Toxicologie g n rale Il mit au point le premier test d identification du sang et fut aussi le premier utiliser le microscope pour d tecter les traces d origine biologique comme le sang et le sperme pr cieux indices en mati re criminelle Orfila publia divers ouvrages notamment des Le ons de m decine l gale 1821 1823 un Trait des exhumations juridiques en 1830 et un Trait de m decine l gale en 1847 ER mar e il Ta r M DECINE L GALE 1 ORFALA Trait de m decine l gale M Orfila dition 1848 Les traces de sang Devant une trace de sang pr sum e il faut d abord d terminer s il s agit bien de sang puis s il s agit de sang humain avant d essayer d identifier son propri taire La caract risation du sang a b n fici des travaux de nombreux chercheurs En 1853 le m decin polonais Ludwig Teichmann mit au point une m thode de d tection microscopique de l h moglobine fond e sur sa transformation en cristaux d h mine Un test similaire verra le jour en 1912 d au japonais Masaeo Takayama fond sur la formation d h mochromog ne En 1862 le chercheur hollandais Izaak Van Deen inventa un test utilisant le ga ac qui permettait de pr sumer la pr sence de sang et l ann e suivante le chimiste allemand Christian Sch nbein 1799 1868 remarquait la capacit de l h moglobine faire mous
12. and Rudolph Virchow 1824 1902 En 1910 Victor Balthazard professeur de m decine l gale la Sorbonne publia avec Marcelle Lambert la premi re tude approfondie Le poil de l homme et des animaux et la m me poque une femme fut convaincue d assassinat sur la base de l tude de ses cheveux L apport de la biologie mol culaire Si ces indices biologiques sont exploitables depuis un peu plus d un si cle l aide de m thodes essentiellement microscopiques biochimiques et immunologiques c est beaucoup plus r cemment qu ils ont t mis profit pour tablir des empreintes g n tiques une m thode particuli rement pr cise d identification issue des progr s de la biologie mol culaire La m thode des empreintes g n tiques dont le nom rappelle celui des empreintes digitales alors que son principe n a rien voir a t introduite en criminalistique par un biologiste britannique Alec Jeffreys en 1985 L information g n tique d un individu est unique car aucun autre membre de l esp ce ne poss de la m me combinaison de g nes cod s dans l acide d soxyribonucl ique ADN En identifiant certaines s quences d ADN propres un individu et en les comparant celles pr sentes dans l ADN laiss sur les lieux d un crime par son auteur il est possible de disculper ou de confondre un suspect avec une tr s grande s ret On analyse des s quences d ADN r p titives non codantes dont le nombre de r p titions est pro
13. e La loterie de l h r dit l animateur aborde les lois de l h r dit partir d exemples simples et fait d couvrir aux enfants les notions de chromosomes de g nes et caract res dominants et r cessifs Il leur faudra ensuite partir de quelques caract res parentaux imaginer l enfant na tre Dur e 1 heure Tarif 30 euros 15 personnes maximum A partir de 8 ans Myst rieuse enqu te l Espace Mend s France Un atelier d 1h30 destin faire parler des traces de sang Cet atelier sera disponible d s la rentr e de septembre 2008 N h sitez pas nous contacter Et aussi les ateliers de l cole de l ADN PAS NY cole IV del ADN Poitou Charentes En compl ment de l exposition sc ne de crime l cole de l ADN en Poitou Charentes propose trois ateliers pratiques Trouver la solution avec des TIC Techniques d Investigation Criminelles Ecole primaire partir de 7 ans dur e 1h30 Les participants suivent un parcours technique compos de trois petits ateliers pratiques qui leur permet de r soudre des nigmes en relation avec le crime pr sent dans l exposition O observation microscopique de pollens mise en vidence de traces de sang analyse d empreintes digitales et d empreintes g n tiques L objectif de cet atelier est de trouver par la manipulation les solutions qui permettront de faire avancer l enqu te ADN base d un cluedo mol culaire
14. e l ge adulte Voici les temp ratures enregistr es les jours qui ont pr c d la d couverte d un cadavre le 20 03 sur lequel se trouve ces insectes adultes Date 20 0 19 03 18 03 17 03 16 03 15 03 14 03 13 03 Temp rature 8 5 3 8 13 15 13 11 C D apr s ces informations quelle est la date possible du d c s de cet individu 14 quand remonte la mort Episode 3 utilisation des insectes n est pas le seul outil disposition des enqu teurs pour dater la ort d un individu La connaissance du fonctionnement du corps humain donne galement des indices Dans nos cellules des r actions chimiques permanentes produisent de la chaleur Une partie de cette chaleur est perdue au niveau de la peau le reste permet le maintien de la emp rature corporelle 37 C Cette r action chimique peut s crire si on la simplifie de la fa on suivante NUTRIMENTS OXYGENE CHALEUR DIOXYDE DE CARBONE TRAVAIL Le travail correspond l activit de la cellule par exemple la contraction d une ellule musculaire la production de suc digestif etc A la mort de l individu la respiration esse l n y a donc plus d approvisionnement en oxyg ne des organes 1 D apr s vous quelle cons quence cela aura sur la r action chimique ci dessus 2 Quelle en sera la cons quence sur la temp rature corporelle de l individu T
15. emp rature corporelle C 40 00 3720 50 60 70 80 Heures coul es depuis la mort 15 quand remonte la mort Episode 3 3 A l aide de ce graphique quelle estimation peut on donner de l heure de la mort d un individu trouv 14h et dont la temp rature corporelle est de 25 C NB ici encore cet exemple est indicatif du principe utilis En r alit il faut tenir galement compte de la temp rature ext rieure de l humidit du vent et de tous les acteurs qui peuvent influencer la vitesse de refroidissement du corps 16 A vue d il La balistique est la science qui tudie le comportement d un projectile soumis une force ette technique est utilis e pour d terminer la trajectoire d une balle tir e avec une arme feu cela permet au tireur d effectuer des tirs de pr cision Elle peut tre aussi utilis e lors d une enqu te en effet connaissant la position de la victime on peut en d duire la position suppos e du tireur La balistique est utilis e depuis longtemps par les militaires pour obtenir des irs de pr cision La gravure repr sente une tude balistique lors du si ge d une cit D crire la trajectoire du boulet de canon telle que l auteur la pense Dans la premi re partie de la trajectoire quelles sont les forces qui ont t n glig es par l auteur de cette tude Repr senter la trajectoire en prenant en compte la force poids qu aurait le boulet de
16. empreintes semblables et que les empreintes restent identiques chez un m me individu au cours de sa vie Il calcula qu il y avait seulement une chance sur 64 milliards que deux individus aient les m mes empreintes En 1891 le premier fichier d empreintes fut mis en place en Argentine par Juan Vucetich un dirigeant de la police qui fut aussi le premier identifier un criminel par ses empreintes en 1892 L anthropom trie aujourd hui Vucetich associait son fichier les donn es issues du syst me anthropom trique de Bertillon Alphonse Bertillon 1853 1914 entr comme commis de bureau auxiliaire la Pr fecture de police de Paris avait cr en 1879 un syst me d identification des criminels par leurs mensurations Son syst me mis en uvre en France partir de 1882 fut adopt cinq ans plus tard avant de se g n raliser dans la plupart des pays En 1888 il introduisit l usage des photos anthropom triques prises selon des r gles codifi es Il fut nomm chef du service de l identit judiciaire de la Pr fecture de police en 1893 Bertillon a beaucoup contribu faire progresser les techniques polici res exigeant notamment le relev des indices sur le lieu du d lit et mettant au point une m thode pour relever les signalements Il a r dig plusieurs ouvrages sur l anthropom trie Il devait cependant se discr diter dans le premier proc s contre le capitaine Dreyfus en pr tendant pour expliquer les diff rences gra
17. es caract ristiques pendant toutes la vie et sont uniques chez chacun d entre nous y compris chez les vrais jumeaux constituant ainsi un moyen s r d identification des personnes qui trouve des applications non seulement en criminalistique mais aussi en anthropologie et en m decine La figure form e par ces cr tes dermo pidermiques est appel e dactylogramme Histoire de l tude des empreintes Si les empreintes de main laiss es par nos anc tres du Pal olithique sur les parois des cavernes ne nous ont pas livr leur signification l empreinte du pouce laiss e dans une tablette d argile tenait lieu de signature lors des transactions commerciales Babylone il y a 5 000 ans et plus tard dans la Chine antique En Europe Marcello Malpighi m decin italien 1628 1694 qui a laiss son nom diverses structures anatomiques couche de la peau pyramides du rein tubes excr teurs des insectes en tudia les dessins d s le dix septi me si cle En 1823 Jan Evangelista Purkinje physiologiste tch que 1787 1869 qui a laiss son nom des neurones du cervelet et des fibres du tissu cardiaque notamment publia une th se dans laquelle il tudiait neuf types d empreintes digitales Toutefois c est seulement partir de 1870 que les empreintes digitales furent utilis es pour la premi re fois pour identifier des personnes Le docteur Henry Faulds chirurgien dans un h pital de Tokyo avait eu cette id e lorsqu il avait rema
18. et l arrestation du coupable DIAZ Charles La police technique et scientifique 2 me d mise jour Paris PUF 2006 127 p Que sais je R sum La police technique et scientifique est un l ment essentiel dans l enqu te de police son but est d apporter des preuves utilisables lors d un proc s De la sc ne du crime au travail en laboratoire de l empreinte g n tique ou digitale aux fichiers de recherche criminelle cet ouvrage pr sente toutes les applications qu en font les policiers et les gendarmes en blouse blanche pour clairer la justice dans la reconstitution du fait criminel et l identification de ses auteurs BUQUET Alain Manuel de criminalistique moderne et de police scientifique la science et la recherche de la preuve 3 me d Paris PUF 2006 328 p Criminalit internationale Contient un lexique et une bibliographie R sum A l aide de graphiques et d illustrations cet ouvrage explique comment les sciences l gales et la haute technologie ADN lasers chimie fine op rent au service des policiers et des magistrats dans leur lutte contre toutes les formes majeures de criminalit GEORGET Charles SAPANET Michel FRONTY Pierre L identification estimative deuxi me partie l ge Poitiers Atlantique 2007 192 p Les cahiers d odontologie m dico l gale MARLET Richard Les experts mode d emploi Favre 2007 272 p photos R sum Pour confondre un
19. fonc la calebasse a para t difficile d imaginer que le mort ait pu s enterrer tout seul Le bon sens fait homme L HISTOIRE DE LA POLICE SCIENTIFIQUE L activit polici re a particuli rement profit des d couvertes scientifiques notamment dans le domaine criminel La criminalistique est la branche de la science sur laquelle sont fond es les techniques d identification des individus et de recherche de preuves mat rielles Les m thodes de la police scientifique en d coulent et ont tir d immenses b n fices des progr s scientifiques et techniques au cours des deux derniers si cles Il en est ainsi par exemple de la recherche et de l identification des personnes partir d indices divers de la caract risation sur les sc nes de crimes de traces biologiques ou chimiques m me les plus infimes ou encore de l tablissement de la date du d c s lors de la d couverte d un cadavre Les empreintes digitales L tude des empreintes digitales ou dactyloscopie est longtemps rest e le moyen privil gi d identification des personnes et reste encore tr s utilis e Les empreintes digitales ou dermatoglyphes sont form es par des cr tes de la peau pr sentes exclusivement la face palmaire des mains et des pieds Elles existent galement chez nos parents biologiques les plus proches les pongid s chimpanz orang outan gorille Les empreintes digitales se forment tr s t t chez l embryon conservent les m m
20. iplines des sciences criminelles le droit la philosophie p nale la criminologie la victimologie la criminalistique la m decine la psychiatrie et la psychologie l gales RIAUD Xavier Les dentistes d tectives de l histoire Paris L Harmattan 2007 178 p ill M decine travers les si cles Contient une bibliographie R sum Tr s souvent des dentistes ont eu s investir dans les enqu tes de la police scientifique L auteur travers des documents issus des plus grands centres d archives ou des plus prestigieuses universit s du monde nous relate leur aventure au cours de l Histoire ARNAL PHILIPPINE LES M TIERS DE L ARM E DE LA POLICE ET DE LA S CURIT PARIS L ErunianT 2004 191 P FERRY Nathalie MACQUART Herv MINIERE Claude Agent sp cialis de la police technique et scientifique ASPTS Paris Vuibert 2007 316 p 26
21. les mouches attir es par l arme du crime sa faucille Toutefois les bases de l entomologie criminelle ont t pos es en France la fin du dix neuvi me si cle par le v t rinaire Jean Pierre M gnin 1828 1905 qui publia en 1894 La Faune des cadavres Dans cet ouvrage il d crivait les huit vagues d insectes qui se succ dent sur les cadavres en d composition et dont l tude permet de dater souvent pr cis ment la date de la mort Un autre chercheur Yovanovitch avait publi d s 1888 des planches en couleurs d crivant ces animaux n crophages trouv s sur les cadavres Depuis cette poque les connaissances se sont affin es notamment par l utilisation de mod les animaux Aux tats Unis il existe m me une Body farm ferme des cadavres o ces ph nom nes sont tudi s directement sur des cadavres humains plac s dans diff rentes conditions alors qu en France on pr f re utiliser des cadavres de porc consid r comme un mod le fiable 10 Traces de sang invisibles Afin de comprendre comment rep rer des traces de sang sur un linge nettoy tentez l exp rience suivante Mat riel n cessaire Eau oxyg n e 10 volumes supermarch s pharmacies un compte gouttes deux morceaux d toffe de coton un chantillon de sang r cup rer quelques gouttes de sang de boeuf de porc de mouton de poulet l occasion de l achat de viande fra che chez le boucher Comment proc der Diluer quelques g
22. mes biom triques et de leurs applications En conclusion est pr sent le cadre juridique http www techniques ingenieur fr affichage Dispintro asp nGcmID H5530 amp resourceName true Gr ce l historien Marc Renneville partez la d couverte de la phr nologie cette science des bosses l trange et passionnant parcours http m renneville free fr lang fr Dossier de presse du colloque du CNRS 23 septembre 2005 Crime et ins curit un demi si cle de bouleversement http www2 cnrs fr sites communique fichier dossier_crime_insecurite pdf Con ue comme un outil de diffusion de la litt rature criminologique francophone dans le monde anglo saxon la revue Champ P nal Penal Field a vocation diffuser des textes bilingues Cette publication exclusivement lectronique en libre acc s est publi avec le soutien du CNRS et de la Mission de Recherche Droit amp Justice http champpenal revues org 23 BIBLIOGRAPHIE Les ouvrages d crits ici sont consultables dans notre exposition En revanche nous ne faisons pas de pr ts concernant ces derniers CHAUVEAU Lo c Les traces du crime enqu te sur la police scientifique Calmann L vy 1993 224 p Contient une bibliographie R sum Cet ouvrage raconte la naissance de la police scientifique LEZEAU Thierry Sc nes de crime Paris JC Latt s 2008 256 p R sum Depuis une vingtaine d ann es le lieutenant Lezeau et son
23. ologie l tude des diatom es la reconstitution faciale la balistique l tude des empreintes digitales l tude des empreintes g n tiques l tude des traces l tude des faux documents l entomologie Le sc nario pr sent dans cette exposition est une adaptation d une nouvelle crite sp cialement pour cette occasion intitul e Macabre d couverte Saint Pierre elle est disponible l accueil de notre tablissement au prix de 2 50 euros Ce sera pour vous l occasion d toffer le travail r alis avec vos l ves avant ou apr s la visite MACABRE DECOUVERTE A SAINT PIERRE Notre exposition s appuie sur une nouvelle crite par Nicole Bardou Coudert intitul e Macabre d couverte Saint Pierre En voici un extrait il s agit de l introduction de notre enqu te Il peut tre int ressant que cette introduction soit lue par les l ves avant leur venue dans notre tablissement Ce matin l Pierrot qui n aimait rien plus que se balader dans les bois avec son pagneul breton pr texta aller faire un tour aux champignons Chasseur peu efficace il ratait le gibier une fois sur deux au grand dam de son fid le compagnon Au diable les performances Pierrot adorait regarder son chien au travail le voir flairer une piste ou tenir l arr t II d cida donc de l emmener du c t des bois de Saint Pierre L bas un vieil ami garde chasse supervisait le secteur Pierrot savait
24. ouche verte de 3 mm et des larves de mouche noire de 5 mm D apr s ces informations quand peut remonter le d c s de cet individu 13 A quand remonte la mort Episode 2 a m thode vue dans l pisode 1 n est pas aussi simple que nous vous avons pr sent e Tout cela n est qu indicatif Il faut aussi tenir compte par exemple de la temp rature ext rieure Prenons un exemple Un insecte effectue un cycle de d veloppement complet de l oeuf l adulte s il atteint une certaine somme de temp ratures Ce nombre est diff rent en onction de l esp ce ette somme est obtenue en additionnant les moyennes quotidiennes des emp ratures durant un certain laps de temps D s qu on arrive au nombre gal la somme de temp ratures relatif l esp ce de l insecte concern nous pouvons d terminer le jour de ponte Exemple Un insecte a besoin de 42 C de temp ratures pour atteindre l ge adulte Nous trouvons des sp cimen adultes sur un corps vendredi dernier Voici les temp ratures enregistr es l endroit o l on a trouv le corps les 4 jours pr c dant la d couverte du corps Jour Vendredi Jeudi Mercredi Mardi Lundi Temp rature Moyenne 10 11 8 10 12 Somme des Temp ratures 10 21 29 39 51 La somme des temp ratures indique que la ponte a eu lieu entre lundi et mardi A vous maintenant Un insecte a besoin de 57 C de temp ratures pour atteindr
25. outtes de sang dans un peu d eau Imbiber un linge 10 x 10 cm suffisent dans le sang dilu l essorer et l abandonner environ un quart d heure Laver le linge l eau de fa on faire dispara tre les traces rouges Laisser s cher le linge on peut le placer sur un radiateur Prenez le morceau d toffe sec et placez le cot de celui qui n a pas re u de sang D posez quelques gouttes d eau oxyg n e sur les deux toffes une mousse blanche appara t aux endroits o de l h moglobine pigment du sang est rest e fix e au tissu La mousse est donc une pr somption de traces de sang Ce test n est plus utilis en m decine l gale car des tests beaucoup plus sensibles et plus sp cifiques sont aujourd hui disponibles 11 Pour dater le d c s d un individu il est possible d utiliser les insectes pr sents sur son adavre Voici quelques informations qui devraient vous aider comprendre comment D veloppement des larves de quelques mouches en fonction du temps A quand remonte la mort Episode 1 a Mouche bleue Mouche verte Mouche noire se Calliphore Lucilia Sarcophaga domestica vicina caesar carnaria 0 ponte ufs ufs ufs Larves 2na nas closion 2 fka 2 jours Eclosion 2 mm Eclosion 2 mm mm Eclosion 2 mm 3 jours Larve 3 mm Larve 5 mm Larve 3mm Larve 5 mm 4 jours Larve
26. p dagogique antoine vedel emf cesti org ou emmanuel audis emf cesti org Espace Mend s France 1 place de la Cath drale BP 80964 86038 POITIERS CEDEX 05 49 50 33 00 N h sitez pas visiter notre site Internet wWww maison des sciences org Cette exposition sera pr sent e du 27 mai au 23 novembre 2008 Conception C est une cr ation exclusive de l Espace Mend s France Cette manifestation est r alis e en partenariat avec la R gion de gendarmerie de Poitou Charentes l Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale de Rosny Sous Bois la Direction d partementale de la s curit publique de la Vienne H tel de police de Poitiers l unit de m decine l gale et le service biom dical du CHU de Poitiers la facult de pharmacie de l universit de Poitiers l cole de l ADN en Poitou Charentes l ONISEP le CRDP Objectifs et enjeux de cette exposition L apport des connaissances scientifiques dans le domaine de la recherche criminelle L exposition r alise un petit bilan des connaissances et des techniques acquises des d buts jusqu nos jours Publics concern s Nous vous informons que certaines parties de cette exposition restent d conseill es aux plus jeunes Nous vous invitons venir faire une pr visite pour que vous puissiez vous faire une id e du contenu cycle 3 coll ge lyc e enseignement g n ral technologique et professionnel pr
27. phologiques que le capitaine pour camoufler sa culpabilit avait contrefait volontairement son criture sur le document avec lequel on l incriminait L utilisation des empreintes appel e dactyloscopie fut am lior e par Edwards Richard Henry chef de la police londonienne et se g n ralisa d s 1897 supplantant l anthropom trie Bertillon introduisit galement en 1903 une nouvelle m thode pour relever les empreintes sur des surfaces lisses Aujourd hui les empreintes sont photographi es num ris es et trait es par ordinateur Des programmes sp cifiques les comparent identifient les similitudes et les diff rences en un temps tr s court et les fichiers d empreintes restent donc un outil d investigation criminelle important Le fichier du FBI am ricain comportait en 1999 les empreintes de 33 millions de criminels le fichier fran ais en comportait 900 000 en 1998 Police scientifique et m decine l gale Bien d autres m thodes issues de la biologie se sont ajout es au cours de l histoire aux proc d s anthropom triques et dactyloscopiques La trace la plus ancienne de l utilisation de la m decine pour r soudre un crime remonte 1248 date de publication d un trait chinois le Hsi Duan Yu litt ralement le lessivage des erreurs dans lequel est indiqu le moyen de distinguer sur un cadavre strangulation et noyade En Europe le pionnier de la m decine l gale fut Mathieu Orfila 1787 1853 m decin et chimiste fr
28. pre chaque individu L ADN est extrait des cellules laiss es par le criminel sur les lieux du crime qui peuvent tre des taches de sang de sperme des cellules buccales d pos es par de la salive des cheveux La probabilit pour que deux personnes prises au hasard poss dent un all le de m me longueur est de 1 106 Lors d une identification on utilise en moyenne cinq sondes successives ce qui am ne la probabilit de tomber par hasard sur deux empreintes identiques une chance sur plusieurs milliards La technique a b n fici en outre de l invention en 1983 par Kary Mullis biochimiste am ricain n en 1944 de la PCR r action de polym risation en cha ne de l ADN qui permet d obtenir des quantit s substantielles d ADN partir en th orie d une seule mol cule servant d amorce Si l utilisation des empreintes g n tiques n a pas envoy au rencard les m thodes plus anciennes de la police scientifique elle leur apporte une pr cision in gal e dans l identification des auteurs de crimes et dans la mise hors de cause des innocents L entomologie criminelle Cependant si la biologie mol culaire est devenue un outil essentiel des disciplines plus classiques continuent d apporter leur contribution C est de fa on surprenante le cas de l entomologie science qui tudie les insectes La premi re affaire criminelle r solue avec l aide des insectes date du treizi me si cle en Chine lorsqu un assassin fut trahi par
29. puis bien d autres groupes sanguins ont t d couverts mais l utilisation de ces marqueurs biologiques permet plus souvent d exclure une personne que de l identifier avec certitude C est cependant Max Richter qui adapta les travaux de Landsteiner la m decine l gale premier exemple d application directe de travaux scientifiques la criminalistique Ses recherches sur la d tection du sang son origine sp cifique et ses types constituent les fondements de tous les travaux post rieurs L utilisation des profils enzymatiques puis celle des groupes tissulaires devaient conduire une meilleure pr cision dans l identification biologique des personnes C est Jean Dausset m decin fran ais n en 1916 qui identifia les groupes tissulaires ce qui lui valut le prix Nobel en 1980 Sa d couverte devait r volutionner la m thodologie des greffes d organes en montrant que seules les greffes r alis es entre personnes de groupes tissulaires proches ne sont pas rejet es Les cheveux et les poils Les cheveux et les poils peuvent aussi constituer des indices int ressants Leur examen au microscope optique et lectronique permet d identifier l esp ce et leur tat peut apporter des informations sur les circonstances d un crime cheveux arrach s identification d une personne par des caract ristiques particuli res comme les teintures ou les maladies des cheveux La premi re tude des poils fut men e en 1869 par le m decin allem
30. rqu des empreintes digitales sur une poterie pr historique Il publia en 1880 dans la revue Nature un article dans lequel il discutait l utilit des empreintes pour l identification et proposait une m thode pour les enregistrer avec de l encre de l imprimerie Il en tablit galement une premi re classification et fut aussi le premier identifier des empreintes laiss es sur un flacon En effet les productions des glandes s bac es de la peau laissent des traces latentes sur diff rents supports Il est possible de les r v ler avec diverses poudres et d examiner le dessin form qui reproduit les cr tes des dermatoglyphes Il crivit Charles Darwin 1809 1882 pour lui expliquer sa m thode mais le c l bre naturaliste vieux et malade ne voulut pas s en occuper et transmit son courrier son cousin Francis Galton qui s int ressait particuli rement l anthropologie Francis Galton 1822 1911 tudia les empreintes digitales pendant dix ans et publia en 1892 un ouvrage Fingerprints Empreintes digitales dans lequel il tablissait l unicit et la permanence de ces figures cutan es et proposait un syst me de classification Il esp rait utiliser les empreintes comme marqueurs g n tiques et ethniques mais constata leur variabilit aussi importante dans l ensemble de l esp ce humaine que chez les individus de diverses origines ethniques Il d montra ce que ses pr d cesseurs avaient pressenti qu il n y a pas deux
31. ser l eau oxyg n e En 1904 Oskar et Rudolf Adler am lioraient ce type de test en utilisant de la benzidine une nouvelle substance synth tis e par Merck Tous ces tests sont fond s sur les propri t s pseudoperoxydasiques ou catalasiques de l h moglobine mais une confirmation fond e sur des m thodes plus sp cifiques est n cessaire en raison de leur manque de sp cificit L identification de l origine humaine d une tache de sang est d termin e par des m thodes immunologiques L utilisation de s rum sp cifiques capables d agglutiner ou de pr cipiter sp cifiquement des l ments du sang humain permet de le distinguer du sang des autres animaux L origine pr cise du sang est plus difficile tablir Groupes sanguins et groupes tissulaires C est un m decin am ricain d origine autrichienne Karl Landsteiner 1868 1943 qui mit en vidence pour la premi re fois en 1900 l existence de groupes sanguins au sein de l esp ce humaine en identifiant le syst me ABO En 1915 Leone Lattes un professeur italien de m decine l gale d veloppa le premier test d identification des groupes ABO avec des anticorps et l utilisa dans une affaire judiciaire Son test sera perfectionn notamment par l italien Vittorio Siracusa en 1923 et par l autrichien Franz Josef Holzer en 1931 Landsteiner qui re ut le prix Nobel en 1930 d couvrit en 1927 les groupes P et MN et en 1940 le facteur rh sus avec A S Wiener n en 1907 De
32. tion de la quantit de mouvement calculer la itesse V de l ensemble pendule et balle apr s le choc en fonction de u m et M Indiquer l expression de l nergie cin tique de l ensemble l instant du choc en onction de u met M Lorsque le pendule s arr te en position haute quelle est la valeur de son nergie in tique et l expression de son nergie potentielle en fonction de m M eth En faisant intervenir le principe de conservation de l nergie m canique d duire l expression de la vitesse u de la balle avant la collision 18 GUIDE D ENQUETE MACABRE DECOUVERTE A SAINT PIERRE Un cr ne humain a t retrouv par un promeneur en for t poitevine Vous arrivez sur la sc ne de crime A vous de mener l enqu te et de d couvrir ce qui s est pass Indices retrouv s sur la sc ne de crime Sur quel s p le s d expertise pouvez vous exploiter l indice Qu apporte l indice pour faire avancer l enqu te 19 Apr s avoir compl ter votre tableau essayez de donner une ventuelle version des faits 20 Autres ateliers propos s en compl ment cette exposition Pour compl ter votre programme l Espace Mend s France vous propose quelques ateliers en relation avec notre exposition Ces derniers se font g n ralement en demi groupe l occasion pour vous de venir avec votre classe et de compl ter la visit
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