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N° 1 - Le Défenseur des Droits

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1. M DIAMANDOUROS qui a pris ses fonctions le 1 avril 2003 tait auparavant m diateur de la r publique hell nique Le M diateur de la R publique et le M diateur europ en ont convenu de renforcer leur coop ration dans tous les domaines d int r t commun Jean Paul DELEVOYE a notamment insist lors de cet entretien sur la n cessit d une r flexion commune des m diateurs et ombudsmans d Europe sur les valeurs de la Charte des droits fondamentaux li e la future Constitution europ enne Il a invit son interlocuteur venir prochainement Paris dans le cadre d une journ e de rencontre avec les agents de la M dia ture et de sensibilisation aux enjeux europ ens de la m diation Le M diateur europ en 1 avenue du Pr sident Robert Schuman B P 403 67001 STRASBOURG CEDEX T l 33 0 3 88 17 23 13 e mail euro ombudsman europartl eu int http fvww euro ombudsman eu int
2. En effet les textes r glementaires applicables dans ce domaine pr voyaient pour les lec tions des repr sentants des parents d l ves aux conseils d cole ou aux conseils d adminis tration des tablissements publics locaux d en seignement que les parents d l ves taient lecteurs et ligibles raison d un seul suf frage par famille Dans le cas de parents d l ves s par s ou divorc s et lorsque l autorit parentale est exerc e conjointement il tait pr cis que le droit de vote tait attribu celui des parents chez lequel l enfant a sa r sidence habituelle Entra nant des cons quences in quitables pour les p res ou m res concern s ces r gles apparaissaient de surcro t en d calage avec l volution des modes de vie et de la l gislation en mati re d auto rit parentale En effet la Loi n 2002 305 du 4 mars 2002 relative l autorit parentale a pos le principe de l exer cice conjoint de celle ci quelle que soit la situation matri moniale des parents au moment de la naissance de leur enfant et d s lors que le lien de filiation est juridiquement tabli l gard des deux parents Consid rant que l exercice de l autorit parentale com prend le droit et le devoir de contribuer l entretien et l ducation de l enfant il apparaissait contradictoire de r server un seul des deux parents le droit de participer la vie scolaire de celu
3. l Assem bl e nationale le 15 juin 2004 proc de dans son article 28 aune r forme desconditions d attribution des cartes d in validit paragraphe I de sta tion deboutp nible paragra phe II et de stationnement paragraphe IM Ainsi l attribution de la carte de stationnement pour per sonneshandicap esne serait plus conditionn e parla pos session de la carte d invalidit et donc par un taux d inca pacit d au moins 80 cette carte tant octroy e toute personne atteinte d un handicap qui r duit de mani reimportante et dura ble sa capacit et son autono mie de d placement pied ou qui impose qu elle soit accompagn e par une tierce personne dans ses d place ments Ainsi les d tenteurs de la carte station debout p nible seraient appel s pouvoir b n ficier de cette carte de stationnement Le M diateurde la R publique approuve les principes de cette r forme en ce qu elle pr voit d une part de supprimer le lien existantentre la carte d in validit et la carte de station nement pour personnes han dicap es et d autre part de subordonner l octroi de cette derni re l avis du m decin charg d instruire la demande L actualite Quand l analyse de certains litiges traduit outre une situation in quitable pour le citoyen un dysfonctionnement dans les r gles o les proc dures administratives le M diateur prend doublement position Du cas parti
4. d entre elles sont issues du domaine social 15 juin 2004 Strasbourg e Visite avec les 7 d l gu s du Bas Rhin de la Caisse d allocations familiales et r union de travail avec l quipe de direction de la cais ses sur des th mes o un travail partenarial peut se d velopper com ment contribuer rendre les textes plus simples plus clairs Com ment donner aux responsables locaux une marge d appr ciation pour appliquer les r gles en prenant en compte les cas particuliers e D jeuner de travail avec les lus du d partement et le bureau de l association d partementale des maires de France e Rencontre et change de vues sur les orientations de l Institution avec les 24 d l gu s des r gions Alsace Franche Comt et Lorraine e Six semaines apr s le saccage de 127 s pultures juives Herrlisheim Haut Rhin une cin quantaine de tombes ont t recouvertes de tags n onazis dans le carr musulman de la Mei nau quartier de Strasbourg provoquant l indignation des milieux politiques religieux et asso ciatifs Six semaines apr s la profanation du cimeti re juif de Herrlisheim Haut Rhin c est le carr musulman du Cimeti re de la Meinau un quartier du sud de Strasbourg qui a t vandalis dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 juin Jean Paul Delevoye a souhait rencontrer l ensemble des repr sentants locaux des diff rents cultes afin d changer et de nourrir le d bat du vivre ensemble
5. derni re notion qui consiste corriger la loi quand en raison de son caract re g n ral elle se r v le insuffisante comme l crivait d j Aristote Mode d emploi J entends assumer ce r le pleinement il comprend le traitement en quit des litiges entre citoyens et services publics le pouvoir de proposer des r formes et surtout une attention vigilante la question des droits de l Homme Nos d mocraties sont en danger tiraill es entre la raison d tat et les raisons du c ur Elles taient fond es sur des convictions et celles ci sont balay es par des motions fortement m diatis es qui les fragilisent On peut le constater chaque jour les relations lecteurs politiques citoyens usagers consommateurs producteurs salari s employeurs entre des voisins m me sont moins inspir es par le respect l coute et le sens du dialogue mais de plus en plus souvent h las par la violence tre M diateur de la R publique c est couter comprendre faciliter les d bats et permettre que s y expriment ceux qui en sont exclus C est tre impertinent face aux abus de pouvoir et aux d sordres tablis Mais c est aussi en vivant au c ur des dysfonctionnements de la soci t ressentir plus qu ailleurs peut tre les incompr hensions les tensions et les intol rances qui la traversent C est bien pourquoi la qualit de notre vivre ensemble n cessitera de plus en plus l intervention d un tie
6. fonctionnement de l administration Pour aider ses d l gu s devenir ou rester de bons g n ralistes le M diateur a mis en place un programme d appui dont les deux points forts sont E La mise en place partir de l t 2004 d un Intranet dot de trois fonctions principales r unir sur un m me r seau de messagerie l ensemble des d l gu s et des services de la M diature permettre aux d l gu s d acc der aux ressources documentaires de l Institution rendre ais ment accessible aux d l gu s la consultation des grands sites publics de documentation sur l Internet E Un plan de formation initiale et continue dont d ores et d j 117 d l gu s ont b n fici au cours du premier semestre 2004 u 1 juillet 2004 le r seau ter ritorial du M diateur de la R pu blique compte 289 d l gations Sur ce total 122 sont instal l es dans les pr fectures ou sous pr fectures 145 dans des structures de proximit des quartiers de la politique de la ville comme des mai sons de justice et du droit des points d acc s au droit ou des maisons des services publics et 22 sont affect es la coordination des d l gu s dans les d partements o l effec gt CR ATIONS DE D L GATIONS ni ALPES MARITIMES EE Michel ROUX 63 ans DE retrait directeur r gional riy Y ANPE la MJD de Nice l Ariane compter du 1 avril 2004 BOUCH
7. ES DU RH NE Christian SEVERAN 61 ans retrait cadre AFPA la plate forme de services publics de Mazargues et l agence locale ANPE de Mourepiane Marseille compter du 1 avril 2004 FINIST RE Jean APP R 65 ans retrait conservateur des hypoth ques au Point d in formation m diation de Brest et la Sous Pr fecture compter du 1 juillet 2004 GARD Daniel PANSIER 57 ans retrait officier sup rieur de gendarmerie la MJD de Bagnols sur C ze et la mairie de Villeneuve l s Avignon compter du 1 juin 2004 LOIRE ATLANTIQUE Joseph BERNARD 60 ans retrait juriste EDF la MJD de Nantes compter du 1 juin 2004 Henri HOCD 61 ans retrait responsable financier la MJD de Rez l s Nantes compter du 1 juin 2004 MEURTHE ET MOSELLE Michel HAZOTTE 61 ans ing nieur industrie et mines l antenne de Justice de Toul compter du 1 avril 2004 gd 2 M diateur Actualit s tif rend n cessaire un travail coll gial Le d veloppement de ce r seau n est pas planifi selon un sch ma pr d fini et cen Lobjectif est d apporter au public et en particulier nos concitoyens les moins favoris s le meilleur service possible soit pour r soudre l amiable des litiges avec l administration soit pour informer et orienter tralis mais se r alise au contraire de fa on souple et pragmatique en f
8. Il s est rendu en fin d apr s midi avec Aziz EL ALOUANI repr sentant du conseil r gional du culte musulman sur les lieux afin de s y recueillir et de t moigner son soutien la communaut musulmane 3 M diateur Actualit s quoi sert il Comment le contacter Mode d emploi suite de la page 1 Le M diateur de la R publique est charg d am liorer les relations entre le citoyen et l administration Il constate les dysfonctionnements traite les litiges au cas par cas et propose une am lioration de la l gislation Le recours au M diateur de la R publique est gratuit Tout individu quels que soient sa nationalit et son domicile ou toute personne morale en litige avec une administration de l Etat des collectivi t s territoriales des tablissements publics ou tout autre organisme investi d une mission de service public peut adresser une r clamation au M diateur de la R publique par l interm diaire d un parlementaire Les parlementaires ou l indefectible lien entre les administr s et le M diateur de la R publique Le parlementaire est l interface entre l usager en d tresse et le M diateur de la R publique il est investi d une double responsabilit e assiste le requ rant dans la constitution de son dossier et s assure que les conditions de forme et de fond sont r unies pour saisir l insti tution e Il saisit le M diateur de la R publique de deman de
9. M DIATEUR ACTUALIT S Le journal du M diateur de la R publique SOMMAIRE Mode d Emploi page 1 et 4 Le M diateur de la R publique de la recommandation au pouvoir de proposer des r formes Les r seaux page 2 et 3 289 d l gations au service des citoyens composent ce jour les r seaux du M diateur Un maillage territorial de proximit des d l gu s mieux form s et mieux quip s Agenda page 4 Le dossier du mois page 5 Le M diateur de la R publique et les handicap s 2 exemples d intervention L actualit page 6 Cas concrets cas de r formes Rencontre avec le M diateur europ en wWww mediateur de la republique fr EDITORIAL Ao t 2004 N 1 D fenseur du Peuple M diateur depuis quelques mois je mesure combien mon r le est m connu mais surtout combien il est attendu Dans un monde d incertitudes o la pr carit du lendemain s ajoute la pr carit du pr sent o la force de la loi collective se fracasse sur la violence individuelle o l id al commun meurt sous le poids de l individualisme il est plus n cessaire que jamais qu il y ait un lieu d coute et de respect et une recherche permanente d quit Chacun ressent la n cessit de la loi parce qu elle prot ge les plus faibles mais chacun sait aussi que la stricte application des textes heurte parfois le bons sens Le M diateur de la R publique fonde son action sur cette
10. Mayotte Territoire 1 de Belfort Wallis 1 et Futun 1 D ge Nouvelle w e Cal donie 1 4 Polyn sie N s 1 e Guadeloupe Martinique 1 2 1 Saint Pierre et Miquelon 1 D partements disposant de d l gations implant es D partements disposant de d l gations implant es 2 Nombre de d l gations implant es dans les pr fectures dans les quartiers de la politique de la ville D partements susceptibles de disposer de d l gations 4 Nombre de d l gations implant es dans les quartiers implant es dans les quartiers de la politique de la ville de la politique de la ville D placements du M diateur de la R publique 4 juin 2004 Arras e Prise de contact avec les 7 d l gu s du Pas de Calais e Installation et pr sentation de G rard Billot nouveau d l gu la pr fecture et coordonnateur des d l gu s e Lancement avec le pr fet et le col l ge des chefs de service de l Etat d un travail partenarial avec deux objectifs principaux rendre le traitement des dossiers indi viduels plus rapide et plus efficace engager une r flexion commune sur les propositions de r forme En 2003 les d l gu s du Pas de Calais ont re u 1234 deman des ce qui repr sente 2 04 de l activit annuelle des d l gu s du M diateur de la R publique 69 5 sont des demandes d information et d orientation la moyenne des r clamations proprement dites est de 53 7 33
11. annul pour vice de forme l arr t minist riel du 5 f vrier 2003 ayant agr l avenant n 6 du 27 d cembre 2002 qui avait repris les dispositions du protocole d accord du 20 d cembre 2002 Par arr t du 28 mai 2004 le ministre du Travail a donc agr nouveau la Convention UNEDIC du 1er janvier 2004 en excluant de cet agr ment les dispositions pr voyant son application aux personnes d j indemnis es avant le 1 janvier 2003 Les ASSEDIC proc dent en cons quence une tude individuelle de chaque situation aux fins de r tablir dans leurs droits des demandeurs d emploi recalcul s Le M diateur se tient bien entendu la disposition des ch meurs qui seraient confront s des difficult s dans le cadre de la mise en uvre de ces mesures de r gularisation 6 M diateur Actualit s La redevance audiovisuelle une gestion simplifier Madame veuve X estune personne g e de 75ansenviron qui vit seule Ses revenus sont relativement modestes En 2003 le centre r gional de la redevance audiovisuelle auquel elle est rattach e a r clam l int ress e le paiement de deux redevances Celle ci a saisi le M diateur de la R publique au d but de l ann e 2004 en indiquant qu elle seraittitulaire de trois comptes aupr s du centre r gional de la redevance audiovisuelle dont elle d pend alors qu elle ne poss de qu un appareil r cepteur de t l vision Craignantd
12. avec l administration Une simplification appara t probablement n cessaire DANS LE MONDE Le M diateur de la R publique et le M diateur europ en Jean Paul DELEVOYE s est entretenu le 15 juin dernier Strasbourg avec Nikiforos DIAMANDOUROS M dia teur europ en Cr par le trait de Maastricht et instaur en 1995 le M diateur euro p en a pour fonction de lutter contre les cas de mauvaise administration dans l action des institutions et organes communautaires Tout citoyen ou r sident d un des 25 pays membres peut le saisir directement s il constate un cas d irr gularit d in quit de discri mination d abus de pouvoir de manque d information ou de d lai injustifi dans le traitement d une affaire de la part des institutions communautaires Com mission Parlement Banque centrale europ enne etc Il n est pas n cessaire que le plaignant soit personnellement concern par le cas de mauvaise administration Le M diateur euro p en n intervient pas en revanche dans des affaires qui ont d j t jug es ou qui font encore l objet d une proc dure judiciaire Il ne peut recevoir enfin les plaintes concernant les administra tions nationales r gionales ou locales des tats membres lu par le parlement europ en pour une dur e de cinq ans et renouvelable le M diateur europ en re oit annuellement pr s de 2 300 plaintes dont plus de 300 sont jug es recevables
13. avoirr gl plusieurs fois la redevance pourune m me ann e au cours des ann es ant rieures elle a souhait que sa situation fasse l objet d un r examen approfondi Le M diateura faitdiligenterune enqu te qui a toutd abord montr que Madame X a d m nage plusieurs reprises au cours de cesdemi resann es etqu elle achang d appareil en mars 2003 Cette enqu te a aussi faitappara tre que l int ress e a donn des informations relatives son identit chaque fois un peu diff rentes son centre r gional la suite de ses d m nage ments et surtout au vendeur de son nouvel appareil De bonne foi etsans en mesurerles cons quences au plan informatique notamment elle adonn tant tson nom de jeune fille tant tson nom d pouse ce qui a entra n l ouverture de plusieurs comptes L action du M diateura permis toutd abord de v rifierque touteslesconditionsd assujettissementdel int ress e la redevance ge ressources avaient bien t respect es au cours des ann es ant rieures 2003 Elle a galement conduit r gulariser sa situation pour 2003 et viter qu elle ne supporte deux fois cette taxe Ce casillustre bien la complexit du syst me actuel de gestion de la redevance etles difficult s que peuventrencon trer certaines cat gories de la population socialement fragi les ou peu averties des questions informatiques comme les personnes g es dans leurs relations
14. culier r solu la proposition de r forme exemples de son action CAS D COLE CAS DE R FORMES Parents s par s et suivi de l ducation des enfants Le minist re de l ducation nationale suit la recomman dation du M diateur de la R publique Pour rem dier aux difficult s que peuvent prouver des parents s par s ou divorc s qui souhaitent s investir dans la vie scolaire de leurs enfants le M diateur de la R publi que a propos une r forme jug e favorablement par le minis t re de l Education nationale ce qui a abouti la publica tion le 17 juin 2004 du d cret n 2004 563 modifiant le d cret n 85 924 du 30 ao t 1985 relatif aux tablissements publics locaux d enseignement qui stipule ainsi que d sormais chaque parent est lecteur et ligible sous r serve pour les parents d enfant mineur de ne s tre pas vu retirer l autorit parentale Il ne dispose que d une voix quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le m me tablissement L arr t du 17 juin 2004 modifiant l arr t DEVOIR D INTERPELLATION du 13 mai 1985 pr voit une mesure identique pour l lection au conseil d cole Cette r forme vise donc accorder chacun des deux parents quelle que soit la situation fami liale le droit d tre lecteur et ligible au conseil d cole ou au conseil d administration de l ta blissement scolaire fr quent par leurs enfants
15. des d l gu s dont la mission a pris fin gt REMPLACEMENTS CANTAL Alain PRUDHOMME 41 ans directeur g n ral m dico pharmaceutique a remplac Michel DIBONET la pr fecture compter du 1 juillet 2004 IS RE Gilbert MICHELIN 61 ans retrait directeur projet d veloppement a remplac Jeannine GALLIEN GU DY la MJD de Grenoble compter du 1 juillet 2004 VAUCLUSE Caroline ROUGON 33 ans tudiante doctorat a remplac Jacques BRIAN la pr fecture compter du 1 mars 2004 HAUTS DE SEINE Jean Gabriel LAMBERT 65 ans retrait directeur de filiale a remplac H l ne CESTIA la MJD de Ch tenay Malabry compter du 1 mars 2004 SEINE SAINT DENIS Catherine ALL GRET 41 ans collaboratrice d lu a remplac Justin K B la MJD de La Courneuve compter du 1 f vrier 2004 Andr TESTARD 61 ans retrait proviseur a remplac Rim JHA la sous pr fecture du Raincy compter du 1 f vrier 2004 VAL D OISE Guy LAFONT 61 ans retrait conservateur des hypoth ques a remplac Mamadou SAKHO la MJD d Argenteuil comp ter du 1 f vrier 2004 Le r seau des d l gations d partementales CARNET DE ROUTE D partements disposant de d l gations implant es dans les quartiers de la politique de la ville et d un coordonnateur dans les pr fectures ou sous pr fectures Paris 1 5 Ba
16. e M diateur de la R publique a t saisi de plusieurs dossiers relatant les difficul t s rencontr es par les parents afin d obtenir des acad mies l am nagement des preuves du baccalaur at pourleurs enfants d ficients visuels Or en application notamment de la circulaire du 25 juin 2003 concernant les candidats handicap s et les pr conisations du m decin de la commission d partementale de l du cation sp ciale CDES les services de l ducation nationale organisateurs de l examen sont tenus de mettre en place les conditions de travail de nature r tablir l galit entre les candidats aux examens Le M diateur de la R publique a saisi les recteurs des acad mies concern es et a obtenu compte tenu de l urgence la mise en place d un dispositif particulier et adapt afin que les examensse d roulentdans des conditions convenables Les mesures prises correspondaient partiellement aux attentes des parents il n a notamment pas t possible dans certains cas de transcrire les preuves avec la police de caract re souhait e mais du temps suppl mentaire a t accord aux l ves pour l ensemble des preuves un agrandissement des sujets a t r alis l assistance d un secr taire a t propos e il t recommand de veiller l clairage optimum des salles d examen Cependant certaines am liorations doiventencore intervenir afin d adapterles preuves des cas particuliers en dehors d
17. e l action sociale etdes familles subor donnentl octroide cette carte la possession de la carte d in validit attribu e aux person nes dont le taux d incapacit reconnu par la COTO REP est gal ou sup rieur 80 Or l exp rience montre qu en raison de l exigence pr alable de la carte d invalidit des per sonnes subissant une limita tion importante etparfois tem poraire de mobilit ne peuvent b n ficier de cette facilit de d placement Parailleurs l ap plication d un crit re g n ral et unique sans tenir compte des situations individuelles pouvantjustifierun droit d ac c s aux emplacements r ser v s appara t inadapt e Afin d am liorer la vie quoti dienne des personnes handi cap es et de favoriser leur insertion ilconviendraitdonc d ouvrir la possibilit d utili ser ces emplacements des cat gories plus larges d usa gers dontles besoins seraient individuellement valu s Certes la loi n 2002 73 du 17 janvier 2002 a tendu ce droit d accesaux titulaires de la carte station deboutp nible laquelle est accord e aux personnes ayantun taux d incapacit inf rieur 80 Ilne s agit pas tou tefois d un droitg n ral etper manent mais d autorisations individuelles d livr es par le maire et limit es au territoire de sacommune Le projet de loi pour l galit des droits et des chances des personnes handicap es adopt en premiere lecture
18. e l utilisation du brail et de l agrandissement Cesdossiersont t transmisau service charg del examen de propositions der forme afin de r gulariser les proc dures et de garantir l avenir l galit des candidats se pr sentant aux examens D M diateur Actualit s moi D livrance des cartes de stationnement Apr s l adoption en premi re lecture du projet de loi pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handi cap es l Assembl e nationale le 15 juin 2004 le M diateur de la R publique dans une correspondance adress e Marie Anne MONTCHAMP secr taire d Etat aux Personnes handicap es indique qu il restera attentif la r daction des dispositions r glementaires qui fixeront les conditions d application de la loi notamment celles relatives la d livrance de la carte de stationnement Ces dispositions devront permettre une d livrance effectivement plus souple de la carte de stationnement et un examen personnalis des demandes e M diateur de la R publique a t saisi un certain nombre e dossiers concer nant l obtention d une carte europ enne de stationnement qui remplace depuis le 1er janvier 2000 le macaron GIC etpermettant l acc s aux pla ces de stationnement r ser v es aux v hicules automobi les des personnes handicap es Lesdispositionsl gislatives en vigueur figurant l article L 241 3 2 du code d
19. i ci La situation des recalcul s Dans le cadre des r gles relatives la r duction de la dur e d indemnisation des ch meurs le M diateur a interpell la direction g n rale de l UNEDIC sur l injustice de certai nes situations de recalcul s Il a t un des premiers alerter les pouvoirs publics Le M diateur a consi d r que la mise en uvre des r gles rela tives la r duction des dur es d indemnisa tion entra nait dans ces cas des cons quences particuli rement injustes Il s appr tait saisir le Pr sident du Conseil d Administration de PUNEDIC sur ces situations particuli res lorsque les pou voirs publics se sont prononc s en faveur du r tablissement des ch meurs recalcul s dans leurs droits Pour la majorit des dossiers qui lui ont t transmis le M diateur a consid r qu il s agissait d une r glementation d ordre g n ral issue d une n gociation des par tenaires sociaux sur laquelle il ne lui appartenait pas de porter une appr ciation En revanche au cours du deuxi me semestre de l ann e 2003 les services du M diateur de la R publique ont interpell plusieurs reprises la direction g n rale de PUNEDIC sur deux s ries de cas particuliers afin de solliciter un am nagement de la r gle g n rale alors applicable Ch meurs cr ateurs ou repreneurs d entreprise En l esp ce il s agissait d u
20. ne part de la situation de deman deurs d emploi qui s taient engag s dans un projet de cr a tion ou de reprise d entreprise en int grant dans leur plan de financement le maintien de leurs allocations Le M dia teur a notamment observ que dans le cadre de la demande d aide aux ch meurs cr ateurs ou repreneurs d entreprise ACCRE cet l ment financier avait vraisemblablement t pris en consid ration pour valuer la validit du projet Reprise et cessation d activit Le M diateur a d autre part appel l attention de la Direction g n rale de l UNEDIC sur certaines situations dans lesquelles la mise en uvre de la proc dure de r admission s av rait particuli rement pr judiciable Il s agissait de cas individuels dans lesquels les deman deurs d emploi qui sans avoir puis les droits ouverts au titre de la rupture d un pr c dent contrat de travail intervenue avant le 31 d cembre 2001 avaient repris une activit salari e qu ils avaient de nouveau perdue en 2003 et qui leur permettait de justifier d une affiliation suffisante pour se cr er de nouveaux droits indemnisation Le M diateur a estim que le fait de retenir le reliquat de la dur e d indemnisation initialement notifi e alors m me qu il tait connu la date de la r admission qu elle serait finalement consid rablement r duite en faussait le r sultat Le Conseil d Etat a parall lement
21. onction des besoins et dans une d marche de MOSELLE Ren BOULIER 53 ans retrait officier de police association Emergence Thionville compter du 1 mars 2004 PAS DE CALAIS G rard BILLOT 61 ans conservateur des hypoth ques la pr fecture compter du 1 juin 2004 D l gu coordonnateur d partemental HAUTE SAVOIE G rard DEMONTE 60 ans retrait directeur commer cial la MJD d Annemasse compter du 1 mars 2004 Daniel LAVANCHY 59 ans retrait commissaire principal de police l antenne de Justice de Cluses compter du 1 mars 2004 SEINE ET MARNE Justin K B 45 ans attach territorial la MJD de Noisiel compter du 1 f vrier 2004 Alain LAFARGE 65 ans retrait proviseur la maison des services publics de Montereau compter du 1 janvier 2004 SEINE SAINT DENIS M Yves MAGNE LIE 59 ans conservateur des hypoth ques la maison des servi ces publics de Drancy et la mairie d Aulnay sous Bois partenariat avec les autorit s locales notamment les pr fets les parlemen taires et les maires L enjeu du d veloppement territorial se r sume donc ainsi concilier proximit et qualit du service rendu Au cours du premier semes tre 2004 le M diateur de la R publique a nomm 21 nou veaux d l gu s 14 l occa sion de la cr ation de nouvelles d l ga tions et 7 pour remplacer
22. r un parlementaire bas obligatoirement celui de la circonscription o r side l usager ou un d l gu du M diateur de la R publique cartographie disponible sur le site Internet de l institution qui transmettra la saisine au M diateur de la R publique Le M diateur de la R publique remet le dossier ses services pour instruction il examine le dossier et engage avec l administration concern e un dialogue afin de trouver une solution amiable CONTACTS M diature de la R publique 7 rue Saint Florentin Paris 8 T l 0155 35 24 24 Fax 01 55 35 25 25 www mediateur de la republique fr e Lundi 20 juillet 2004 Petit d jeuner avec Fran ois CHEREQUE Secr taire g n ral de la CFDT D jeuner avec Alex TURK Pr sident de la CNIL Rendez vous avec Michel BARNIER Ministre des Affaires Etrang res Ap ritif avec Mich le ALLIOT MARIE Ministre de la D fense Mardi 21 juillet 2004 Rendez vous avec Jean Marie SANDER Pr sident de la Conf d ration Nationale de la Mutualit de la Coop ration et du Cr dit agricole e Rendez vous avec Andr ROSSINOT ancien ministre Rendez vous avec Jacques DERMAGNE Pr sident du Conseil Economique et Social Mardi 22 juillet 2004 Rendez vous avec Philippe LABARDE M diateur Radio France et France Inter Rendez vous avec Claudie HAIGNERE Ministre d l gu e aux Affaires Europ ennes Ma
23. rdi 27 juillet 2004 D jeuner avec Philippe DOUSTE BLAZY Ministre de la Sant et de la Protection Sociale Jeudi 29 juillet 2004 D jeuner avec Henri CUQ Ministre d l gu aux Relations avec le Parlement Mardi 24 ao t 2004 Rendez vous avec le Pasteur Jean Arnold de CLERMONT Mercredi 25 ao t 2004 D jeuner avec No lle LENOIR ancien ministre Mardi 31 ao t 2004 D jeuner avec Roselyne BACHELOT ancien ministre Jeudi 2 septembre 2004 Petit d jeuner avec Bernard THIBAULT Secr taire G n ral de la C G T Rendez vous avec No l COPIN M diateur RFI D jeuner avec Francis MER ancien ministre M diateur Actualit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an e Directeur de la publication Bernard Dreyfus e R dacteur en chef Christian Le Roux Secr tariat de r daction Mich le Bobant Comit de r daction Michel Sironneau Jean Fran ois Gratieux Jacques Bernot Genevi ve Mosser Annie Laloum Martine Timsit Guy Tavenard e Imprim 10000 exemplaires par Graphoprint Le M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris e T l 01 55 35 24 24 TCP 0155 35 24 25 Internet http www mediateur de la republique fr M diateur Actualit s DEVOIR D INTERPELLATION Le M diateur de la R publique et les handicapes galit des candidats se pr sentant aux examens et d ficients visuels
24. rs acteur Afin que la loi soit toujours la loi mais plus douce chacun le M diateur de la R publique se doit d tre un D fenseur du Peuple Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique diateur de la R publique au nom de l quit Le M diateur de la R publique est une autorit der ses recommandations en quit il dispose 1 M diateur Actualit s ind pendante d finie par la loi de 1973 modifi e galement d un pouvoir de propositions de r for Il est le seul m diateur sur le territoire natio mes afin de corriger les dysfonctionnements nal d tenir ses pouvoirs de la Loi Ilestnomm de l administration ou l inadaptation des textes par d cret en conseil des Ministres pour 6ans Un prochain article d taillera nouveau son mandat n est pas renouvelable Il peut fon l ensemble de ce dispositif trop m connu A quoi sert il Comment le contacter ETI Les r seaux Le renforcement de notre d veloppement territorial Des d l gu s mieux form s et mieux quip s Le premier atout des d l gu s est leur motivation pour une mission d int r t g n ral qui les conduit s engager b n volement au service de l Institution et du public Mais cette motivation ne suffit pas car les dossiers qu ils ont traiter et qui refl tent la complexit des textes et de l organisation administrative fran aise demandent des comp tences et une bonne connaissance du
25. s de r formes pour rem dier notamment aux situations in quitables ventuellement induites par l application des lois et r glements du M diateur de la R publique Un r seau territorial pour plus de proximite et de r activit Aide la constitution des dossiers Contacter l un des 289 d l gu s r partis sur le terri toire dans chaque d partement aupr s des pr fec tures de certaines sous pr fectures et dans des struc tures de proximit telles que les maisons de la justice et du droit ou les maisons de service public implan t es dans les quartiers de la politique de la Ville La liste de ces d l gu s est disponible sur le site Inter net de l Institution www mediateur de la republique fr Les d l gu s ont un r le d information d orientation et de r glement des litiges pour les cas dont la solu tion semble directement possible sur le plan local dans les litiges priv s dans les litiges opposant un agent public l administration qui l emploie dans une proc dure engag e devant une juridiction dans les litiges avec une administration trang re D MARCHE TYPE D marche pr alable obligatoire le r clamant doit imp rativement effectuer une d marche pr alable aupr s de l administration mise en cause c est dire tre en contact avec l administration lui avoir demand les justifications de sa d cision ou avoir contest sa d cision Contacte

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