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Booklet 2002-2003 - Théâtre de la Ville

1. SAM 5 OCT 17H violoncelle piano CHOPIN Sonate en sol mineur op 65 LISZT 2 l gie pour violoncelle et piano Lugubre gondola pour violoncelle et piano RACHMANINOV Sonate en sol mineur op 19 Marc Coppey module la voix de son violon celle un Goffredo Cappa de 1697 avec une l gance de coeur et de jeu Paradoxa lement dit ce ma tre chanteur je m inspire beaucoup du piano J en aime l id e dans les instruments cordes au sens de clart poly phonique d articulation l inverse j aime les pianistes qui ont int gr la dimension lyrique de mon instrument Ceux qui surjouent le piano et les violoncellistes qui surjouent le violoncelle ne peuvent pas fonctionner ensemble Ce n est ni son cas ni celui du pianiste Nicholas Angelich dont l art eut pour terreau ses dons d enfant prodige Les deux jeunes gens ils ont peine 30 ans par tagent la m me coute la m me qu te de couleurs Impossible sans cela de concevoir le programme neuf et riche de leur concert le huiti me de Marc Coppey et le premier de son ami au Th tre de la Ville explore les ceuvres si peu nombreuses pour violoncelle d immenses pianistes et compositeurs connus pour leur litt rature pianistique Il nous a paru int ressant ajoute Marc Coppey de les confronter au cours d un m me concert Ce qui est exceptionnel Chopin Liszt et Rachmaninov ont semble t il trouv dans le violoncelle parfaite
2. souscription des abonnements relais partir du 3 juin SERVICE LOCATION RELAIS t l 01 4887 43 O5 fax 01 48 87 09 81 Marie Katz responsable du service Ariane Bitrin ABONNEMENTS THEATRE DANSE 3 spectacles minimum 10 personnes minimum MUSIQUE MUSIQUES DU MONDE PASSEPORT MUSICAL 3 programmes minimum 30 places minimum tarifs pr f rentiels EE THEATRE DANSE MUSIQUE abonnement 3 spect letum tarif normal r ductions importantes TARIF A 11 MEREE 22 sur le prix des places EPa 12 5 se selon les programmes EZXETSIS 9 5 95 15 et les formules choisis TARIF EXC 18 5 RENE 29 e avantages relais le relais re oit r guli rement divers documents journal du Th tre de la Ville tracts affichettes le relais peut en collaboration avec les services du Th tre de la Ville b n ficier d invitations des spectacles de textes de pi ces de disques partici per des rencontres avec les artistes effectuer des visites du th tre e une carte d abonnement personnalis e par abonn e si le relais le souhaite il fournit au Th tre de la Ville les noms et adresses de ses abonn s cette carte d abonnement personnalis e permet de b n ficier des m mes avantages que ceux de l abonnement individuel 4 spectacles AUTRES FORMULES GROUPES 10 personnes minimum CARTE LIBERT RELAIS 40 la carte r serv e aux comit s d entreprise et aux
3. On est d embl e captiv par je ne sais quelle ferveur coup e du vin de l al l gresse comme si parti avec l id e de s amuser de s tourdir en fac ties on tait peu peu pi g par la gr ce inh rente cette com die am re Fr d ric Ferney Le Figaro La libert d allure de la mise en sc ne la fan taisie au sens fort d imagination qui s y d ploie l invention constante des interpr tes font de cette r alisation l une des plus stimu lantes du moment Jean Pierre Leonardini L Humanit Y r gne un formidable bonheur de jouer Le face face acteurs spectateurs en effet fonctionne plein Et l change Au del des mots du texte du sens Ailleurs dans l indi cible du plaisir Fabienne Pascaud T l rama RODRIGO GARCIA textes en espagnol surtitr s et francais DU 14 AU 29 OCTOBRE mise en sc ne sc nographie Rodrigo Garcia lumi res Carlos Marquerie traduction Christilla Vasserot avec Patricia Lamas Juan Loriente coproduction la Carnicer a Teatro Madrid Instituto del Mediter neo X Interna tional meeting on Ancient Greek Drama Delfos INAEM Comunidad de Madrid en collaboration avec Fundaci n Autor cor alisation Th tre de la Ville Paris Festival d Automne Paris Th tre de la Cit Internationale After Sun semble inimaginable tant qu on ne l a pas vu une cr ation pleine de mou vement de corps qui eux seuls en disent d j long p
4. proximit la Seine et un pont qui l enjambe lt le th tre est bien comme ce pont ce lieu qui vous place face au fleuve Il met la port e du regard le flux sans cesse changeant de lEspace et du Temps Ushio Amagatsu Dialogue avec la gravit ditions Actes Sud collection le souffle de l esprit 30 C Diverr s ph J P Maurin THEATRE DE LA VILLE TARIF A 27 ET 28 MAI Catherine Diverres CENTRE CHOR GRAPHIQUE NATIONAL DE RENNES ET DE BRETAGNE San lointain 4 danseurs Oskar Schlemmer Voltes 4 danseuses 7 solos LE TRAC DE L PH M RE Chor graphe des interstices Catherine Diverr s marche dans la vibration du temps tats de conscience pure et corps subtils animent sa danse empreinte de gravit Tr s physique tranch ou ineffable son mouve ment est tiss de m moire Mais son approche du geste vibratile ou poreuse reste l coute des bouleversements du monde et r sonne au moindre cho dans l espace comme en t moigne ce programme particu lier congu en deux volets Voltes et San Lointain Pr sent e l an dernier au Th tre des Abbesses la premi re pi ce est exclusi vement compos e de solos de femmes La seconde remarquable contrepoint cette partition f minine est une chor graphie r cente r alis e en r ponse une commande en hommage Oskar Schlemmer Voltes est un travail de m moire construit en deux temps Dans le premier Cathe
5. Jean Pierre Bourcier La Tribune Une mise en sc ne qui donne voir travers ce qu il y a entendre Didier M reuze La Croix C est une trag die crite sur le ton de la com die avec les clins d il au vaudeville Nichet et ses acteurs exploitent ce fil comique avec un brio certain et font de Kolt s un auteur accessible Ren Solis Lib ration La distribution est belle Fran ois Chattot nergum ne grande carcasse si belle voix est impressionnant Alain Aithnard est tr s ferme dans son jeu tr s aristocratique Comme un guerrier apais Lo c Houdr a la juste nervosit d lit e de Cal Martine Schambacher l acidit touchante de L one Du beau travail Armelle H liot Le Quotidien du m decin No comment JAN LAUWERS textes en fran ais A DU 21 AU 23 MAI conception et mise en sc ne Jan Lauwers textes Josse De Pauw Oscar Wilde Viviane De Muynck Jan Lauwers musique Maarten Seghers Jan Lauwers avec Grace Ellen Barkey Viviane De Muynck Carlotta Sagna Tijen Lawton coproduction Th tre de la Ville Paris O le situer Jan Lauwers transgresse natu rellement les disciplines en d veloppant un th tre de friction qui absorbe le texte le mou vement la musique dans des mises en sc ne singuli rement hybrides Pass ma tre dans une vivace adaptation du th tre shakespea rien Macbeth King Lear pour les plus r cents il est aussi l aut
6. l originale d j assez farfelue toute en quiproquos tra vestissements confusion d identit s et autres imbroglios Ici cing com diens plus une poup e de ventriloque se chargent du tout R sultat un pur bijou de cette sp cialit britannique le burlesque imperturbable Et irr sistible On trouve encore des gens qui pratiquent cette tradition comique mais en ce moment ce n est pas vraiment la mode Apr s tout voil plus de trois ans que je ne vis plus en Angleterre je suis peut tre entr dans une phase de nostalgie Je pense plut t tre influenc par le souvenir de mon p re qui tait com dien Ma m re aussi d ailleurs C est pourquoi je fais du th tre qu est ce que je pourrais faire d autre Mes parents m en ont transmis le d sir et la possibilit comme le ferait un artisan de son m tier de son entreprise et je trouve ca beau C est en artisan que j aborde le th tre et non pour mettre en jeu de grandioses visions Je veux seulement continuer une histoire gt Dan Jemmett continue Il r invente transmet insuffle aux com diens l art de casser l mo LES ABBESSES TARIF A tion par le rire de mener le rire jusqu aux portes de l inqui tude Tel un Prospero magi cien les dirigeant dans l ombre il les laisse d finir leur espace laisse toute libert aux tourbillons de la fantaisie laisse venir ce qui doit arriver le th tre royaume de l absurde Une f te
7. profonde soud e par la musique SAM 21 D C 20H30 GUEROUABI EL HACHEMI chant chaabi Alg rie LE MONDE DU CHA BI ENTRE REBETIKA ET BLUES Les chanteurs et protagonistes du cha bi forment depuis son apparition dans les ann es vingt un monde bien part une Soci t presque secr te o l on pratique et discute de cet art entre amis partageant la m me passion dans des caf s inconnus l annuaire des lieux fr quentables Et pourtant c est dans ces endroits louches et hant s du soir l aube uniquement par des hommes que bien des chanteurs et musi ciens ont appris leur art C est l qu on a pu entendre l introduction du banjo pourtant tr s rarement jou en France Faut il y voir une influence du jazz naissant Un genre urbain moderne Le cha bi mot signifiant populaire est issu de la musique arabo andalouse qui fit souche au Maghreb apr s la chute des sultanats d Andalousie au milieu du xv si cle Cette Source classique jaillit d j dans la partie ins trumentale introductive majestueuse au tempo m dium et aux rythmes bien frapp s et syncop s comme dans la qasida qui suit po me ancien en dialecte alg rois sur la quelle le chanteur brode de multiples ara besques Une po sie raffin e et une m trique immuable charpentent cette suite de pi ces Mais bient t arrivent les chansonnettes comme les nomme Guerouabi tr s atten dues en langue moderne compr hensibles pa
8. M x Epi ph X DR SAM 23 NOV 17H TEJENDRA MAJUMDAR svo Subhankar Banerjee tabla Inde du Nord UN MUSICIEN COMPLET Admir par ses pairs musiciens organisa teurs et critiques Tejendra Narayan Majumdar est de nos jours l un des joueurs de sarod les plus populaires de l Inde Sa musique est l al liance rare d une approche toute classique et d un sens esth tique lev Il est l un des repr sentants de la Senia Maihar Gharana dont Ali Akbar Khan et Ravi Shankar sont les plus illustres interpr tes N au Bengal terre lective des arts il est ini ti tr s jeune par son grand p re Bibhuti Ranjan Majumdar puis par son p re Ranjan Majumdar Il compl te cet apprentissage par des cours de chant avec Amaresh Chowdhury et de science rythmique avec Anil Palit mon trant d j un grand talent dans cette p riode de l adolescence Mais il n en reste pas l tout ceci n tait que pour se mettre en app tence pour entre prendre pendant dix huit ans l apprentissage de sa vie sous les auspices du grand maitre Bahadur Khan Il commence se distinguer pour devenir lau r at de diff rents concours En 1981 il gagne celui de All India Radio qui d cerne chaque ann e un premier prix pour chaque cat gorie d instruments et pour l art vocal Cet v ne ment de la radio nationale est un tremplin id al pour se faire connaitre Il re oit la m daille d or du Pr sident de l Inde et le Prix D V Palushkar du nom
9. Mark Stewart guitare lectrique Wendy Sutter violoncelle Evan Ziporyn clarinettes Andrew Cotton ing nieur du son DAVID LANG Cheating Lying Stealing MICHAEL GORDON I Buried Paul JULIA WOLFE New York STEVE REICH Electric Counterpoint GLENN BRANCA Movement Within STEVE MARTLAND Horses of Instructions AVANT GARDE NEW YORKAISE PARIS New York 1987 David Lang Michael Gordon et Julia Wolfe constatent et s en agacent que si les peintres cin astes et crivains vivants sont connus il n en est pas de m me pour eux les compositeurs lls organisent un hap pening qu ils appellent pour plaisanter First Annual Bang on a Can Festival Mais ce mani feste se renouvellera effectivement chaque ann e faisant entendre toutes sortes de musiques d aujourd hui d jant es ou plus S rieuses avec ou sans id ologie 1992 Les trois fondateurs d cident de r unir six inter pr tes qui s y sont fait particuli rement remar quer six musiciens de haute formation classique ayant besoin de respirer les airs du temps C est le Bang on a Can all stars for mation unique percussion bass piano gui tare lectrique violoncelle et clarinette Paris 2001 Au cours d un concert du Kronos Quartet au Th tre de la Ville G rard Violette fait connaissance de Michael Gordon dont Potassium est au programme Il sait aussit t qu il va tablir une longue collaboration avec son groupe artistes sans fronti res esprit d aventure mixit
10. coproduction Th tre national de Toulouse Midi Pyr n es Th tre de la Ville Paris pr sent au Th tre de la Ville en f vrier mars 2001 Un chantier quelque part en Afrique un coin d sert l bas que seuls deux hommes semblent encore habiter Deux Blancs d boussol s tous les sens du terme Perdus en eux m mes dans leur nuit dans cette nuit sans commencement ni fin d o surgit un Noir Alboury tre vivant fant me expression d un remords Il vient r clamer le cadavre de son fr re mort peut tre dans un accident du tra vail Il y a aussi une femme Appel e par le plus g des Blancs pour essayer d chapper la lourdeur de la soli tude elle arrive de Paris Son nom est L one et de fa on tout fait inattendue dans ce lieu perdu ce lieu de perte elle trouve elle croit trouver ses racines et un amour ancien en la personne du Noir Pr sent e en f vrier mars 2001 au Th tre de la Ville dans la mise en sc ne de Jacques Nichet la pi ce de Bernard Marie Kolt s Combat de n gre et de chiens y revient Entre temps elle a beaucoup tourn dans des th tres de toutes dimensions mais c est un fait le grand plateau ici lui offre son espace mental Les com diens s y sentent l aise THEATRE DE LA VILLE TARIF A D embl e la sc ne leur offre une sorte d a b me un endroit et un envers qui suit la res piration de la nuit se dilate se r tracte se pr
11. geonnements dont Dominique Bagouet avait le secret Coproduction du Th tre de la Ville pr sent e en mars 2000 Dominique Bagouet cit par Chantal Aubry dans son ouvrage Bagouet ditions Coutaz D Bagouet ph L Lafolie 35 36 E Yerbabuena ph R Robert LES ABBESSES TARIF A DU 12 AU 15 F VRIER Eva Yerbabuena BALLET FLAMENCO EVA YERBABUENA Eva 3 danseurs et 7 musiciens D entre la nouvelle g n ration flamenca Eva la Yerbabuena affirme la potentialit intacte d un lixir de danse d barrass de tout tralala sc nographique ou dramaturgique Dans un cr pitement de lignes qui allie un feu sec et une volupt infus e elle d noue un style Sobre et int gre alternant sur des musiques compos es par le guitariste Paco Jarana bulerias et tangos en passant par la segui riya la solea ou la granaina Dans la gr ce pur e de ses mouvements de bras dans la pr cision de son zapateado qui fait merveille avec le d veloppement trembl de la esco billa Eva la Yerbabuena capture le rythme de la danse dans ce qu il a de plus essentiel et profond On ne danse pas pour danser dit elle pourtant mais pour raconter des choses Et il y a tant interpr ter Le chant est pour elle la matrice du flamenco incarnation tour tour m lodique et rauque d une voix imm moriale dont la danse vient cristalliser l ind fectible pr sence Comme une ombre rendue au visible Un cristal des
12. ni amer sa fureur provient d un absolu besoin d honn tet gt Tel est le sentiment de Claudia Stavisky qui met en sc ne Minetti avec Michel Bouquet et ne l aurait pas fait sans lui C est vident Contrairement son personnage Michel Bouquet n a jamais trahi le th tre jamais quitt les planches mais pourrait signer chaque ligne de la pi ce Moi aussi d ailleurs Nous nous connaissons depuis longtemps Malgr les ann es qui nous s parent malgr nos origines nos cultures diff rentes nous nous retrouvons dans notre intimit Thomas Bernhard Si Thomas Bernhard qui poss dait une per ception aigu des m canismes de la sc ne et du jeu l avait connu pour ce personnage il aurait pens lui sa sensibilit sa force sa fa on de payer de sa personne de pas ser par la souffrance pour plonger au c ur du THEATRE DE LA VILLE TARIF A myst re th tral Lorsqu il d finit l artiste comme celui qui se jette sans concession dans sa folie qui fait de sa folie sa m thode et de sa m thode sa vie il parle de Michel Bouquet Un homme d exception Claudia Stavisky l ve d Antoine Vitez au Conservatoire elle joue notamment avec Peter Brook J r me Savary Brigitte Jaques et Ren Loyon avec qui elle collabore sur plusieurs spectacles En 1988 elle cr e Sarah ou le Cri de la langouste de John Murrel en 1990 Avant la retraite de Thomas Bernhard au Th tre national de la
13. Cette saison la venue du ma tre Agha Karim qui fera le voyage depuis le Grand Caucase sera un v nement ne pas manquer Vingt maisons et quarante sources tel est le village de Gala Darase sur les contreforts du Grand Caucase pr s de la ville de Shanakka au nord de l Azerbaidjan Le chanteur Agha Karim y est n en 1948 Tout enfant il y a v cu deux passions les myst res de la nature et l amour des trouba dours populaires achik qui seront ses pre miers ma tres tudiera ensuite avec les B D EN D E D E bai D N 63 piliers de la tradition savante du mugam Aghalai Bey et Ahmad Shab Agha Karim est aussi un grand po te et un compositeur il a compos plus de deux cents tesnif chants classiques rythm s Son mode de composi tion est onirique s il r ve d abord le po me il trouve la m lodie dans le m me r ve mais s il r ve d abord la m lodie plusieurs semaines de souffrance lui sont n cessaires pour trou ver le po me correspondant L art du mugam n cessite le concours du t r luth long manche double table d harmo nie en p ricarde de taureau Il est tenu ici par l minent tariste d Azerbaidjan Malik Mansurov que les meilleurs chanteurs s en vient et qui a construit le r pertoire des plus grands Elchan Mansurov joue la vi le archet kemantch avec une maestria excep tionnelle et a contribu avec Malik sertir les joyaux du chant mugam pour les plus c l bres des
14. D un soir l autre en discutant ils en sont arriv s parler de Music hall se dire que joindre les deux textes serait une bonne id e Ce serait introduire le d but de l histoire Le pass m me si ce moment le personnage est une femme Une com dienne qui dans sa loge bascule d un genre l autre Bascule comme tout com dien quittant son r le Il ne s agit pas d un spectacle sur le travestisse ment Plut t sur le mensonge lt Notre v rit ce sont les autres qui nous l ac cordent notre v rit elle restera secr te crivait Jean Luc Lagarce Pendant quinze ans Frangois Berreur a tra vaill avec lui en tant que com dien puis assistant dans sa compagnie la Roulotte Il ne s imaginait pas metteur en sc ne les choses sont arriv es d elles m mes affaires de cir constances Paradoxalement cette grande familiarit l a d barrass d un respect trop contraignant pour les oeuvres parce que le monde des po tes est toujours plus fort que sa repr sentation Ce que repr sente le R ve de la veille ce sont les tapes d une travers e au dedans d un tre humain travers une figure th trale depuis l ext rieur la sc ne jusqu au plus pro fond de son intimit Entrer dans l histoire comme on p n trerait plus avant sur le plateau comme on irait marcher dans sa propre imagination en explorateur et metteur en sc ne de sa vie on joue et de jouer on dit le vrai p
15. Forc ment cela des sine une uvre h r tique Jan Fabre n en a cure Tout comme son ceuvre plastique s inscrit dans une certaine qu te entomologique qui voue notamment un v ri table culte au scarab e d positaire de lt a m moire la plus ancienne du monde gt son th tre est un bestiaire iconoclaste o r dent d tonnantes figures anthropomorphes Que l on se souvienne des hommes chiens de Sweet Temptations Empaill s tel le chien suspendu dans le solo My movements are alone like streedogs ou bien vivants chou ette grenouilles chats mygale les ani maux pr sents dans les pi ces de Jan Fabre sont cens s nous renvoyer au constat de l imperfection humaine Ne nous tonnons donc pas du titre de sa prochaine cr ation Perroquets et cobayes s agira grandeur nature avec quinze interpr tes soumis au laboratoire des sens d prouver ce que l homme a perdu et que le r gne animal pourrait nous r apprendre aux aguets du vivant le plus organique voir entendre sentir J Fabre ph J P Stoop A T De Keersmaeker ph H Sorgeloos go ter et palper Sans compter le fameux lt sixi me sens gt dont l esp ce animale aurait le secret Gageons qu avec Jan Fabre la le on de choses aura la virulence de quelque sabbat fr n tique Coproduites et pr sent es au Th tre de la Ville en octobre 1992 et en d cembre 2001 l THEATRE DE LA VILLE TARIF A
16. Nous pensons la musique autrement Nous voulons retrouver l esprit qui animait les r unions de la famille Bach Commenc es dans la gravit de motifs religieux elles finis saient dans les vapeurs du vin et dans la parodie le comique Au programme de la f te des Abbesses Bach Telemann et Avison un de leurs contemporains Comme les deux h tes magiques du Caf Zim mermann l Anglais pouvait composer partir d autres partitions Telles ces sonates de Scarlatti transcrites en concertos Gar on une d couverte s il vous pla t SAM 23 NOV 17H CELINE FRISCH clavecin BACH Variations Goldberg BWV 988 UN RENDEZ VOUS C LESTE ne pas manquer Un elfe joue la divine par tition de Bach Ce dieu la tr s brillante clave ciniste C line Frisch le v n re mais ne se laisse pas paralyser par sa grandeur sinon on ne fait pas grand chose Fine intelligente vive la jeune Fran aise ne voit pas en lui qu Apollon mais Dyonisos Pour son qua tri me passage au Th tre de la Ville elle entend donner spiritualit chair et vie aux Variations Goldberg Elle a d j enregistr le chef d oeuvre qui la comble Dans a musique ancienne on a des pi ces qui sont courtes fractionn es Ici il y a ce plaisir de commencer et d arriver une heure un quart apr s J ai l impression de partir en voyage d emmener les gens avec moi On va passer par plein d tats Quel monde en effet Une cath drale o jubile la for
17. avec Michel Raskine Marc Berman Pascal Nzonzi Motet Guittier C est beau avec Claude L v que Marief Guittier Marc Berman Pascal Nzonzi Michel Raskine distribution en cours production Le Point du Jour coproduction Th tre de la Ville Paris Un change de paroles qui installe le dan ger crivait Simone Benmussa propos du th tre de Nathalie Sarraute qu elle connais sait parfaitement pour avoir travaill avec elle et mont plusieurs de ses pi ces Un th tre donc sans intrigue visible dont les person nages sans nom propre la plupart du temps sont faits de myst re A priori l oppos de celui auquel s attache habituellement Michel Raskine Pour m moire notamment Jean Paul Sartre Huis clos am nag en vaudeville hargneux Agota Kristof l pid mie Un rat qui passe Adamov Chambres d amour Manfred Karge Max Gericke ou pareille au m me Lothar Trolle les 81 minutes de Mademoiselle A Olivier Py Th tres en somme des spectacles de chair d nergie d ironie Je n tais pas un grand connaisseur de Nathalie Sarraute je me situais plut t du c t des curieux qui ne se d cident pas s y atte ler Quand elle est morte elle avait presque cent ans et j admire plus que tout les artistes comme elle Picasso ou Manoel de Olivera qui jusqu la fin d une longue existence conti nuent cr er et surtout se renouveler J ai prouv une vraie envie de savoi
18. avons cart le plus raffin pour ne garder que non pas le beau ou l harmonique mais plut t le charnel le non homog ne Notre pos ture est donc une relation un espace loin tain le moyen ge et dans cette distance notre d sir est de chercher d autres codes de langages pour raconter des histoires d aujour d hui Ce projet a le charme des rencontres Un quelque chose de perdu qui r sonne comme proche et trange la fois Des bribes d histoires populaires danser et chanter qui se d lient dans une polyphonie charnelle de r cits dr lement d senchant s A Khan ph A Parker LES ABBESSES TARIF C DU 25 AU 30 NOVEMBRE Akram Khan AKRAM KHAN COMPANY 25 26 27 NOV 1 PROG Polaroid feet 2000 s0l0 de kathak 29 30 NOV 2 PROG FIX 1999 solo Akram Khan Rush 2000 trio UN PR CIS DE VIRTUOSIT RYTHMIQUE Je suis tr s sensible la qualit de danse produite par la rotation la vitesse qui rap proche historiquement et sur certains points intellectuellement le kathak du soufisme ou des derviches Le d veloppement d une ner gie continue qui am ne le danseur au bord de l explosion et qui soudain peut tre contr l e dans une extr me lenteur est au coeur de mon K Augustijnen ph Ch Van den Burgh travail Akram Khan fascine par la musica lit intense et fluide qui irrigue sa science des rythmes Sa danse d joue toute fioriture or nementale elle est pur panchement
19. mol mineur op 30 FORMULE 1 Imp tueux passionn l image du fleuve St Lawrence qu il a pris pour symbole le quatuor canadien vient pour la deuxi me fois aux Abbesses apr s quatre concerts dans la grande salle Une trajectoire que le Th tre de la Ville suit avec conviction depuis pr s de 10 ans le regarder jouer on comprend qu il est indissoluble que les quatre jeunes musiciens tous tr s diff rents mais soud s cultivent le plaisir de jouer ensemble Un m me lan les anime un m me but Fusion Combustion assur e sur les circuits choisis Le plus secret des 6 Quatuors de Mozart d di s Haydn le n 3 au clair obscur cha toyant ira puiser la jubilation au p tillement de ces jeunes gens Dans son terrible roman a Sonate Kreutzer qui inspire Jan cek son op ra muet de 1923 Tolstoi trouvait juste e meurtre par son mari de l pouse adult re L oeuvre du compositeur tch que est au contraire un admirable plaidoyer en faveur de a malheureuse Peut elle r ver meilleurs avo cats que ces musiciens tellement engag s Dans leur second compact consacr Tchaikovski Antony Short crit que le 3 qua tuor 1876 exige de ses interpr tes une puissance extr me qui par instants rel ve d une forme de violence motionnelle Exactement celle du sauvage Jeffe Nuttall turbo moteur du quatuor formule 1 Contact SAM 8 MARS 17H JUAN MANUEL QUINTANA viole de gambe JORGE L
20. ne sa par tition au piano est aux dires de Marie Chouinard une variation sur la virilit mascu line et les m taphores qu elle sugg re De ce solo d une heure pour le danseur Elijah Brown se d gage en fait l trange douceur d une pl nitude charnelle intense vibrante que les lumi res d Axel Morgenthaler attisent par moments d aubes bleut es ou de rou geurs incendiaires Souffle concentr torse nu cr ne ras sur lequel une bande de m tal r fl chit la lumi re Elijah Brown trouve l exacte intimit pour communiquer ce feu sacr qu est la danse selon Marie Chouinard LES ABBESSES TARIF A DU 17 AU 21 D CEMBRE 1 PROG CR ATION CENTRE CHOR GRAPHIQUE NATIONAL D ORL ANS Journal d un inconnu solo dans par Josef Nadj Avec un sens particulier de la m tamorphose Josef Nadj semble consid rer que la vie est un grand th tre Mais il serait faux de penser que le chor graphe ne s attache qu au th tre du mouvement dans lequel il a fait son nid depuis sa premi re pi ce cr e en 1987 Canard p kinois Chez lui l instant est aussi un moment de mue une peau bient t rejet e Ce mouvement de transformation qui s ap plique tant aux corps qu aux objets est traver S par la danse Sa conception se d veloppe D Bagouet ph A Michard d s son arriv e en France dans les ann es 80 o il rencontre entre autres Mark Tompkins Catherine Diverr s et Fran ois Verret dont il partage un
21. s en gypte Aujourd hui la tradition se perp tue Des hommes t te nue et portant v tements f mi nins rythment les pas de leur danse avec des cymbalettes en m tal Ils ne suscitent aucune quivoque ils subjuguent d couvrir J E N Mahadevan ph X DR JEU 26 JUIN 20H30 NITYASHREE MAHADEVAN chant carnatique Inde du Sud Parur M A Krishnaswamy violon Iswaran Sivakumar mridangam S V Viswanathan ghatam UNE JEUNE STAR DU CHANT CARNATIQUE Nityashree Mahadevan s est av r e tre la grande r v lation vocale parmi les nouvelles chanteuses pr sent es lors des festivals de ces cinq derni res ann es Propuls e sur sc ne par les cercles musicaux sabbas les plus prestigieux de Madras elle a t remarqu e puis acclam e par la critique et s est retrouv e lanc e avec retentissement dans les studios de cin ma comme chan euse play back d o une popularit accrue qui fait remplir son avantage toutes les salles de la capitale du Tamil Nadu comme celle des grandes villes du sud ou des quar iers tamuls de Mumbai Sa beaut resplendit dans un visage lunaire d o mergent de grands yeux perdus dans espace Sa gestuelle originale rompt avec la imidit de circonstance des chanteuses qui battent des mains sur leurs cuisses d une mani re rigide et monotone sans oser user de mouvements des bras pour accompagner les phases m lodiques et les ornements On trouve sa photo dans tous les ma
22. une exposition vid o compos e de 24 tableaux dont l image bouge imperceptiblement accueille les spectateurs Dans le second la projection d un film suivie d un spectacle pro longe son propos Mat riaux et techniques travaillent sur l ambiguit de la forme Dans ce laboratoire de vision que sont es Philosophes circulent constamment de nouvelles inven tions Du pantin au clown du masque la marionnette il r gne dans ce labyrinthe m ta physique une aura d ironie un c r monial de l absurde que le chor graphe met l preuve sans jamais perdre de son talent Un langage po tique des signes qui lie l artiste l artisan textes danse Jean Marc Adolphe et Ir ne Filiberti ki 42 th tre et danse partenaires au 30 avril SIX PERSONNAGES EN QU TE D AUTEUR Production compagnie Th tre des Millefontaines Coproduction Th tre de la Ville Paris Com die de Gen ve Forum culturel du Blanc Mesnil Th tre des Salins sc ne nationale de Martigues Avec la participation artistique du Jeune Th tre natio nal Avec le soutien de la DRAC le de France et du conseil g n ral de Seine Saint Denis LE R VE DE LA VEILLE Production Le Volcan sc ne nationale du Havre Association CRIS compagnie subventionn e par le minist re de la Culture DRAC Franche Comt la r gion Franche Comt la ville de Besan on et le d partement du Doubs L Eldorado Th tre de Sartrouville Nouv
23. vocale et instrumentale traditionnelle Ses concerts en France il est venu au Palais des Congr s et l Institut du Monde arabe sont rarissimes Pour ses 70 ans il fera un retour au takht chargi petit orchestre de chambre de sa jeunesse pour le plus grand bonheur du public m lomane Julien Jalaleddine Weiss r unira pour la huiti me fois au Th tre de la Ville les fid les solistes de l ensemble Al Kindi le luthiste Mohamad Kadri Dalal le fl tiste Ziad Kadi Amin et le percussionniste Adel Shams el Din Nul violon violoncelle ou contrebasse afin de retrouver le son pur des instruments arabes Un d fi et un point d hon neur chers Julien Weiss SAM 24 MAI 20H30 USTAD OMAR sorud SACCHO KHAN sorud MOHAMMAD KHAN ney chant MOSSA chant MULA tanburag Dans cette r gion situ e au sud est de l Iran et au sud ouest du Pakistan o village et terre se confondent seuls quelques camions colo r s et bruyants semblent troubler de silence Le Baloutchistan aride et d sol peupl de bergers semi nomades est ainsi repli sur ui m me ind pendant et fier de l tre comme oubli du monde bien qu une actuali r cente ait soudain mis sur le devant de la sc ne Quetta sa capitale Sur ces terres de contrastes tout la fois hostiles et hospita i re le fusil peut faire sa loi comme la musique imposer sa force et sa fraicheur Une Baloutchistan Pakistan A Redouane ph Birgit J W
24. 3 5 6 ET 7 D CEMBRE 1 PROG CR ATION Anne Teresa De Keersmaeker ROSAS Once solo dans par Anne Teresa De Keersmaeker UNE DANSE LUCIDE ET G N REUSE En vingt ann es de cr ations chacun de ses spectacles a t une f te d intelligence et de vivacit le ruissellement lectrique d une danse vigoureusement lucide et g n reuse qui aura gonfl son cours des affluents de la musique et du th tre Anne Teresa De Keersmaeker pouvait c l brer l an pass le bel anniversaire de sa compagnie Rosas avec la satisfaction de n avoir jamais c d la facilit pour construire un succ s et une noto ri t dont le Th tre de la Ville fut l un des tout premiers partenaires d s 1985 On croit avoir tout dit de la chor graphe flamande des corps conducteurs qu elle cultive en les iriguant de rythmes d intensit s et de nuances de sa capacit transposer la mati re musicale dans la dynamique du mou vement de son sens dramaturgique aigu et surtout de cette loquence farouche qui conf re la danse qu elle compose une sorte de n cessit absolue sans mi vrerie ni complaisance On croit avoir tout dit et pour tant quelque chose continue d chapper secr tement au discours le sentiment d tre entrain dans un trajet qui vite la redon dante sati t et continue susciter cet blouissement devant la d couverte dont parlait Ren Char propos de la peinture de Miro Le si
25. AND GUINEA PIGS Production Troubleyn Jan Fabre Anvers Coproduction deSingel Anvers Bruges 2002 Capitale culturelle Le Cargo Grenoble Th tre de la Ville Paris Le Maillon Strasbourg en association avec Salamanque 2002 Capitale culturelle DOUARD LOCK CR ATION 2002 Coproduction LG Arts Center S oul Th tre de la Ville Paris International Tanzwochen Wien Vienne Centre national des arts Ottawa Het Musiektheater Amsterdam deSingel Anvers L onard De Vinci Op ra de Rouen Festival Montr al en lumi res Montr al SASHA WALTZ NOBODY Production Schaub hne am Lehniner Platz Berlin Coproduction Festival d Avignon WIM VANDEKEYBUS BLUSH Coproduction Bottelarij KvS Bruxelles Th tre de la Ville Paris Le Maillon Strasbourg Teatro comunale di Ferrara Choreographisches Zentrum NRW Essen EMIO GRECO CONJUNTO DI NERO Production Emio Greco PC Stichting Zwaanprodukties Coproduction Montpellier Danse 2001 Th tre national de Bretagne Rennes SIDI LARBI CHERKAOUI FOI Production Les Ballets C de la B Bijloke Gand Coproduction Th tre de la Ville Paris Schaub hne am Lehniner Platz Berlin South Bank Centre Londres Hollandfestival voor oude muziek Utrecht Centre d arts Vooruit Gand ALAIN BUFFARD R GINE CHOPINOT WALL DANCIN WALL FUCKIN Coproduction Le Quartz Brest Th tre de la Ville Paris Ballet Atlantique R gine Chopinot La Rochelle Associat
26. D IPHIG NIE La g n rosit n est pas une tarte la cr me Robyn Orlin artiste sud africaine peut en t moigner elle qui conjugue all grement vid o art et vie quotidienne dans les Townships de Johannesburg com die musi cale et danse contemporaine musique de vari t et performances Chacune de ses pi ces est un melting pot artistique alliant cultures traditionnelles populaires et radicalit des avant gardes Chor graphe iconoclaste ou remarquable h riti re du th tre d inter vention L n est pas son probl me Chez Robyn Orlin le mouvement n est pas une dis sertation th orique mais une mobilisation per cutante Cet engagement s exerce syst mati quement partir du corps et de l espace Artiste en vivisection sociale nul mieux qu elle ne sait extraire le suc explosif de cette veine spectaculaire en prise directe avec la n ces sit La situation post apartheid de son pays dans Daddy l ve seen this piece six times before and l still don t know why they are hur ting each other le silence autour du sida qui 23 touche fortement les jeunes g n rations dans We must eat our suckers with the wrap per on Toutes sortes d tats de crise sont ainsi circonscrits et aff t s par les dispositifs qu elle met en sc ne Dans Daddgy c est un podium pour artistes de vari t s Interpr tes et techniciens attendent la chor graphe en retard entour s d un public m dus par le match salsa qui se d roule so
27. James Thierr e LE CHANT DE LA TERRE Gustav Mahler David Stern Yoshi O da direction mise en sc ne NAUKA CHARITRAM cr ation Tyagaraja op ra Inde du Sud UNYUL TALCHUM th tre dans avec masques Cor e SONNETS Shakespeare chant s par Norah Krief danse MARIE CHOUINARD Le Cri du monde Les 24 Pr ludes de Chopin HERV ROBBE Des horizons perdus CAROLYN CARLSON Writings on water solo GILLES JOBIN cr ation 2002 ROBYN ORLIN Ski Fi Jenni and the Frock of the New cr ation cr ation cr ation JAN FABRE Parrots and Guinea Pigs cr ation ANNE TERESA DE KEERSMAEKER Once solo EDOUARD LOCK cr ation 2002 SASHA WALTZ SCHAUB HNE AM LEHNINER PLATZ noBody WIM VANDEKEYBUS Blush EMIO GRECO Conjunto di nero SIDI LARBI CHERKAOUI Foi cr ation ALAIN BUFFARD REGINE CHOPINOT ao Wall dancin wall fuckin ANNE TERESA DE KEERSMAEKER Drumming live SANKAI JUKU DU 22 AU 26 AVRIL 1 PROG cr ation 2003 DU 30 AVRIL AU 4 MAI 2 PROG Kagemi CATHERINE DIVERR S San lointain Oskar Schlemmer Voltes cr ation cr ation cr ation cr ation cr ation reprise cr ation reprise MEG STUART cr qtion 2003 cr ation PINA BAUSCH Pour les enfants d hier cr ation d aujourd hui et de demain DANSE AUX ABBESSES 1 SIDI LARBI CHERKAOUI DAMIEN JALET LUC DUNBERRY JUAN K
28. Larbi Cherkaoui s at tachait une qu te particuli re Le choc des cultures jointes c te c te galit de voix Dans Foi toute hi rarchie d samorc e le jeune chor graphe belgo marocain et ses complices de cr ation se consacrent l difi cation artisanale d un op ra m di vo contem porain M lant l tude rigoureuse de la composition et l alliage d tonant des temp ra ments le recours la fable comme l oeuvre en musique l aventure collective devient af faire de convictions Pour investir joyeusement cet espace in dit les postures sont singu li res et les rencontres s entrelacent sur le fil de tensions harmoniques et de gestes fer vents Quel est donc le chant de cet trange semblable nos c t s nergie silence vibration la danse de Larbi Cherkaoui oscille du kitsch l l gance Mosaique de sen sations et gestuelle fluide tissent les contrastes en douceur suivant le dessin lim pide de l criture Un mouvement qui tient de la calligraphie Pi ce pr sent e en octobre au Th tre des Abbesses THEATRE DE LA VILLE TARIF C 1 2 4 AVRIL CR ATION Alain Buffard Regine Chopinot Wall dancin wall fuckin duo DIALOGUES DE DANSE Une question Un mur qu est ce que cela vous voque La proposition est ouverte R gine Chopinot et Alain Buffard en ont pris leur parti Une femme un homme une perfor mance pour deux danseurs et chor graphes Une rencontr
29. Meg Stuart Des Abbesses au Th tre de la Ville Gilles Jobin Emio Greco Sidi Larbi Cherkaoui Alain Buffard sautent le pas Marie Chouinard arrive enfin Carolyn Carlson Josef Nadj Anne Teresa De Keersmaeker dansent seuls au monde Dominique Bagouet se rappelle nous Catherine Diverr s trans met Herv Robbe exp rimente Lynda Gaudreau pers v re Josef Nadj et Mathilde Monnier font le mur Koen Augustijnen Nasser Martin Gousset Marco Berrettini Nathalie Pernette Caterina Sagna prennent les risques qu il faut Le flamenco en pleine forme d Eva Yerbabuena et d Andr s Marin la danse indienne plus jeune que jamais le kathak de Akram Khan le bh rata natyam de Maria Kiran la t m raire modernit de Padmini Chettur musique Une politique d interpr tes des fid lit s des programmes originaux libre ment choisis des jours des horaires tudi s les violons de Frank Peter Zimmermann Fabio Biondi Gil Shaham le piano de Zolt n Kocsis les vio loncelles de Marie Hallynck Marc Coppey l alto de Yuri Bashmet les voix de Cantus C lln le luth de Paul O Dette le clavecin de C line Frisch la clari nette de Ronald Van Spaendonck les quatuors Tak cs Tokyo Ysaye la for mation originale de Caf Zimmermann Anniversaire pour le Kronos Quartet Visual Music entendre et voir Premi re pour Bang on a can all stars l avant garde new yorkaise Radio Classique fid le et toujours
30. antith se du piano une voix qui tait proche de la leur Malgr les dif f rences videntes entre les trois univers leur piano est incroyablement lyrique Celui de Nicholas Angelich aussi Et si du dialogue toujours passionnant mais compliqu entre les deux instruments les deux virtuoses et plus encore en faisaient na tre un troisi me lt le pianocelle SAM 19 OCT 17H Les 50 ans de alto piano BACH Chaconne de la 2 Partita BWV 1004 BRAHMS Sonate pour alto et piano en mi b mol majeur op 120 n 2 STRAVINSKI El gie pour alto seul CHOSTAKOVITCH Sonate pour alto et piano op 147 En l invitant pour la quatri me fois le Th tre de la Ville entend f ter les 50 ans du prince de l alto qui le remercie d un fabuleux programme Seul face au lever de soleil qui illumine la cha conne de la Partita n 2 de Bach BWV 1004 Yuri Bashmet respire l air des sommets son firmament l astre du jour claire l univers La pens e se fait musique et la musique Yuri Bashmet C est que la musique l aime comme elle aime Portal qui l invita pour la premi re fois au Th tre de la Ville en 1989 Callas Heifetz L astre musicien continue sa course dans le monde palpitant passionn de Brahms nouveau messie de l art salu par Schumann La Sonate opus 120 n 2 rayonne sous son archet Dialogue passionn avec son ami de toujours le remarquable pianiste Mikhail Muntian changes
31. aussi efficace soutient enregistre et dif fuse la quasi totalit de ces concerts musiques du monde Plaisirs et recherche des diff rences 34 programmes 50 repr sentations Plus de programmes des concerts doubl s pour mieux marquer le territoire et les esprits de grandes et riches traditions musicales se d fendent se renouvellent des ma tres Vilayat Khan Chaurasia Shahram Nazeri Meish Tosha Sabah Fakrhi de nombreux pays visit s explor s cout s enten dus Cor e Japon Inde Iran Pakistan Afghanistan Mongolie plus pr s de nous gypte Alg rie Syrie Gr ce Turquie La Sodade de Cesaria Evora le fado des jeunes Katia Guerreiro et Caman la Corse et la Bretagne avec les groupes Alba et br e Alie Le jazz au sommet avec Joachim K hn et ses invit s vers les sommets avec la jeune et prometteuse Jane Monheit France Culture RFI et Radio Classique soutiennent enregistrent et diffusent certains de ces concerts pour des auditoires d multipli s Prix des places inchang s et accessibles Abonnements toujours aussi simples Choix enti rement libre Une information de qualit textes et photos par notre journal de bord 4 num ros et sur notre site internet www theatredelaville paris com Une quipe exp riment e et comp tente votre disposition Pour les jeunes des formules assouplies des prix de place la baisse Un grand merci aux abonn s l engagement m
32. aussi fascinante convaincante et nigmatique en m me temps que l est la pi ce elle m me Armelle H liot Le Quotidien du m decin Il y montre une gr ce et une sensibilit si aigu s que la pi ce archiconnue cause de ses arguties dramaturgiques quasi byzan tines en acquiert derechef une force d vi dence intouch e Il faut courir le risque de nous croire sur parole quand nous affir mons que la r alisation d Emmanuel Demarcy Mota enfant de la balle n coiff impose tout du long son r cit sc nique une respiration de l ordre de la po sie dont le secret nous semblait perdu depuis au moins Patrice Ch reau Jean Pierre L onardini L Humanit Du th tre th tre C est avec une rare maestria que le jeune Demarcy Mota use des mille artifices de la grande mise en sc ne pour nous raconter cette sombre et myst rieuse histoire en infinis jeux de miroirs et obscurs labyrinthes II magnifie toute la magie du plateau pour en montrer aussi les abimes assassins Envo tant et inqui tant Fabienne Pascaud T l rama Mangeront VICTOR HUGO BEN DU 20 F VRIER AU 15 MARS mise en sc ne costumes Benno Besson d cors costumes Jean Marc Sthel lumi res Andr Diot avec L a Drucker Samuel Tasinaje Gilles Privat Serge Lariviere Claude Barrichasse H l ne Seretti Jean Charles Fontana plus 8 acteurs et des musiciens production Th tre Vidy Lausanne E T E Th tre de l
33. aussi un ma tre Sa clarinette est de toutes les f tes En France on l a entendu aux c t s d Okay Temiz et d Erik Marchand Gelibolu petit port des Dardanelles o il demeure il joue aussi avec son fils Tamer et son petit fils Taner g de dix huit ans Ce trio familial anime les mariages Deux percussions derbouka def ou tambour les accompagnent Ce sont des virtuoses Mais tout s explique Dans le ventre de la m re dit Hasan l enfant entend d j un p re qui joue de la clarinette ou du violon Ensuite il est berc par la musique Murat Tun est l un des ma tres du kemane un instrument cordes Flanqu d un zurna hautbois et d un davul tambour il escorte la danse subtile et troublante des K cek ces danseurs travestis tr s pris s au temps de l empire ottoman l poque d origine grecque ou tzigane ils taient choisis parmi des jeunes gar ons dot s d un joli corps et par s d une gr ce naturelle Leur formation commen ait l ge de sept ans et se pour suivait six ou sept ann es Richement v tus ils portaient les cheveux longs ou bien une coiffure telle que turban ou chapeau Danseurs professionnels ils formaient des ensembles et voluaient dans les palais du sultan et les h tels particuliers des dignitaires H Yarimdunya ph X DR Ensemble K cek ph K Ozturk Interdits en 1861 ils se sont dispers s en Anatolie et certains parmi les plus illustres se sont install
34. avion Rien ne pouvait att nuer l increvable vitalit de Boria Il en avait vu d autres il en verrait encore et encore Rien n aurait su l ar r ter pas m me la mort puisqu une fois mort il se retrouva au Paradis avec ses amis f tant joyeusement l ternit accord e Pour bien comprendre la v rit de cette his toire il faut savoir que son auteur Rezo Gabriadze vient d un pays d une nature exu b rante Pays de vignobles dont la richesse culturelle se fond dans la nuit des temps la G orgie Autrefois appel e Colchide ro yaume de M d e l enchanteresse infanticide Pour le meilleur et pour le pire excessif n est pas g orgien C est pourquoi attir par le th tre espace d di la r alit r v e plut t que des acteurs humains Rezo Gabriadze choisit les marion nettes mot qu il voudrait croire une d forma tion de Marie la Vierge Elles lui permettent de r aliser son r ve se montrer la fois tra ditionnel et libre Avec elles rien d impossible On a pu s en rendre compte lorsqu il transforma le plateau des Abbesses en steppe d vast e jonch e de minuscules carcasses de chevaux Derri re d immenses cr atures encapuchon n es manipulaient des personnages aux LES ABBESSES TARIF A formes inattendues que rien ne pouvait plus tonner c tait la Bataille de Stalingrad Rezo Gabriadze travaille Tbilissi o il a ins tall sa mini salle limit e quarante huit p
35. bambou bansuri Pour la premi re fois celui qui s affirme au fil des ans comme l un des plus grands musi ciens de l Inde pr sente deux programmes distincts le premier enti rement consacr au culte de Krishna avec un r pertoire de compositions originales du maestro le deuxi me tout entier centr sur l art savant des ragas du matin Les Odes Krishna sont un intitul pratique pour rendre compte de l essence de ce pro gramme aussi original que fascinant On pour rait appeler cette soir e louange Janmashtami qui signifie la date de nais sance de Krishna le dieu le plus r cent du panth on hindou le plus artiste dixit Chaurasia et sans doute le plus populaire de toute l Inde celui qui coup s r a le plus lar gement inspir po tes mystiques et composi teurs Depuis bient t vingt ans Hariji f te ce jour glorieux avec ses disciples jouant avec eux de minuit l aube dans sa maison de Mumbai La fl te tant l instrument attribu Krishna qui s en servait des fins de s duction envers les berg res on comprend le d sir de Har de rendre ce dieu aux facettes multiples cet hommage si naturel dans son cas Raga s du matin En difiant au cours des ges le syst me musical de l Inde les Anciens ont tenu compte des cycles cosmiques et de la nature Ainsi ont ils invent des raga s qui couvrent le jour et la nuit en tranches de quatre heures Il serait impensable de jouer un raga de
36. chanteurs du pays L art musical d Azerbaidjan affectionne la clar t des sons du t r et du kemantch mais pui sait aussi autrefois les sons plus voil s du sud uth manche court qui apparut au vir si cle dans le Khorassan Il est jou ici par Marc Loopuyt qui se consacre aux arcanes de cet instrument depuis trente ans et qui a cotoy ce trio lors d une r sidence Villa M dicis Bakou Au programme le noble mugam h rit des pr tres zoroastriens les tesnif s quelques chants l gers et les fulgurances des musiques instrumentales de la Transcaucasie A Karim ph X DR LUN 19 MAR 20 MER 21 SAM 24 MAI 20H30 NAUKA CHARITRAM Tyagaraja op ra Inde du Sud 3 chanteuses 1 chanteur 1 r citant 5 musiciens Voir article p 18 LUN 26 ET MAR 27 MAI 20H30 TANIA LIBERTAD chant P rou aux sources africaines de la musique p ruvienne TANIA LIBERTAD P ROU NOIR Apr s Mercedes Sosa Soledad Bravo Isabel Parra Maria Bethania Susana Baca Le Th tre de la Ville accueille une autre grande voix de cette terre latine qui en est prodigue N e au P rou dans l une de ces petites villes de la c te nord peupl e de descendants d es claves africains Tania Libertad a choisi la musique d s l enfance Quelques d cennies plus tard elle poursuit en France une riche carri re jalonn e de trente deux albums ven dus dit on plus de deux millions d exem plaires Elle a v cu et chant Cuba Au
37. comme telle Elle nous est proche en tout cas par son langage Qui n est pas celui de la vie Il est fait pour le th tre Il est le th tre Pr sent au Th tre de la Ville en nov 93 Coprodutions du Th tre de la Ville en f v 97 et f v 99 Nathalie Sarraute Dans les ann es 70 Nathalie Sarraute m ne le mouvement du Nouveau Roman En 1996 l ensemble de son uvre entre la Pl iade C est Jean Louis Barrault qui en 1967 cr e ses deux premi res pi ces e Silence et le Mensonge Suivent parmi d autres en 1972 Isma l Espace Cardin par Claude R gy qui continue notamment avec C est beau 1975 Elle est l 1980 Administrateur de la Com die Frangaise en 1993 Jacques Lassalle met en sc ne e Silence et Elle est l pour la r ouverture du Vieux Colombier et plus tard la Colline Pour un oui pour un non cr New York en 1984 Michel Raskine En 1984 Michel Raskine met en sc ne Max Gericcke ou Pareille au m me de Karge puis Kiki l Indien de Jouanneau Huis clos la Fille bien gard e de Labiche En 1994 avec Andr Guittier qui vient galement de la Salamandre il prend la direction du Th tre de l Ouest Lyonnais qu il baptise Point du Jour o il monte entre autres l Amante anglaise de Duras la Maison d os de Dubillard l Affaire Ducreux de Pinget Barbe Bleue ou l Espoir des femmes de Dea Loher ph V Briand 9 le R ve de la veille Music Hall le B
38. d esprit avec l univers du chor graphe Fondatrice de son travail cette conversation avec les morts ne porte pas for c ment sur une oeuvre particuli re mais sur son interpr tation au travers de la vie de l au teur Le chor graphe en extrait un certain nombre de figures auxquelles il redonne vie au sein de ses propres pi ces On l aura compris plasticien conteur ou metteur en sc ne Josef Nadj qui a fait de son village natal en Voivodine une autre figure l gendaire est un passeur Voyageur d outre tombe d miurge des mati res il n en finit pas d agencer les m taphores du myst re de existence Chez lui la condition humaine ne tient qu un fil celui d un destin que le cho r graphe interroge entre accents path tiques et burlesques tandis que les acteurs se meuvent dans un monde nigmatique sem de chausse trappes Apr s B chner Beckett Borg s et derni re ment Kafka dans es Veilleurs le voici aupr s de Bruno Schulz dont il partage une certaine id e de la circulation des formes Dans es Philosophes pi ce cr e en 2001 Josef Nadj revient la tradition aux formes l mentaires Pour ce faire il r fl chit son travail dans un dispositif particulier Accueillie pour l occasion au Parc de la Villette cette pi ce se d roule en trois temps dans un espace circulaire vo quant la fois le cirque et le banquet la chambre grande comme le monde d crite par Bruno Schulz Dans le premier cercle
39. dago giques Dix ans plus tard on a pu revoir gr ce ce travail patient et d termin des pi ces la saveur intacte e Saut de l ange par le Ballet Atlantique R gine Chopinot Voyage organis par le Jeune Ballet de France So schnell confi au Ballet de l Op ra de Paris Assai Meubl sommaire ment lt I faut tre conscient qu on transmet une forme qui n est pas qu une forme Le geste n a pas tant d importance en tant que tel mais il est aussi fonction de la personnalit du dan seur Il faut pouvoir partager avec le danseur interpr te un vrai travail de cr ation disait Dominique Bagouet Le danseur Mati re premi re de la danse Cela va sans dire Forts de ce qu ils ont v cu et m moris les danseurs regroup s au sein des Carnets Bagouet se lancent aujourd hui dans une aventure in dite non pas remonter telle ou telle pi ce mais agencer en un m me spec tacle sous la direction artistique d Anne Abeille et Catherine Legrand avec la compli cit de Francine Ferrer conception sonore et de Dominique Fabr gue costumes une di zaine de solos qui auront parsem toute l oeuvre du chor graphe Feuille de printemps le Malaise de Louise l mir qui r ve Nana gitana le Dernier Beethoven autant de sous titres usage interne pr cieuses p pites extraites du ruisseau de danse qui les a fa onn es po mes mobiles dont on pourra respirer les climats les nergies les bour
40. dans un songe celui de la musique qui l em porte au plus loin dans son art Les ara besques les plus baroques voluent vers des notes quasi inaccessibles que la chanteuse atteint pourtant avec une gr ce et une ai sance qui laissent pantois Nityashree sait construire un monde esth tique bien elle d une clart vidente parfois port e par un lan romantique parfois illu min e d une inspiration celle provenant peut tre de ses anc tres musiciens et des bienfaits de leurs divinit s Une chanteuse est n e immense de talent et de promesses ne pas manquer C L MUSIQUES DUNMCONDE AUX ABBESSES TARIF C JEU 17 OCT 20H30 MEISHO T SHA Japon mo tre de fue fl te de bambou traditionnelle J avais toujours su que ce musicien tait hors du commun Le son de sa fl te est unique au monde Ainsi le c l bre composi teur japonais Toru Takemitsu parle de Meisho T sha maitre de fu cette fl te en bambou traditionnelle du Japon Un don que ce musi cien doit sans doute en partie son h ritage familial Avec un p re ma tre de l cole de T sha de fu et un oncle maitre de l cole T sha de hayashi percussion de Kabuki Meisho T sha passe son enfance dans un environnement musical tr s riche 62 ans cet habitant de Kyoto peut aujour d hui s enorgueillir d un parcours sans faille qui l a men suivre des aventures musicales tr s diverses passant avec un gal bonh
41. de leur destin Les Tak cs ont l habitude de ces hauteurs de ces profondeurs Mozart a toujours entendu le bonheur au coeur m me des pires situations Dans un d nuement extr me il crit en 1790 un an avant sa mort le K 589 clatant de joie Un chant int rieur identique aida les Tak cs surmonter le d part de leur premier violon fondateur puis la mort deux ans plus tard en 1994 de l altiste G bor Ormai Un quilibre structurel aussi leur per mettant d endiguer d ferlements moraux et musicaux Comme celui redoutable de conci sion qui architecture le n 3 des 6 Quatuors de Bart k le pr f r du compositeur crit tr s vite en 1927 Un si cle avant en 1926 Schubert menait dans son symphonique Quatuor en sol majeur un combat titanesque entre bonheur et d tresse Il y percevait lt le d but de l au del Dans ce lieu de s r nit le partenaire d funt du quatuor voit ses deux fr res hongrois et ses deux amis anglais tenir leur promesse de continuer la route Vers cet au del Quatuor Tak cs ph N White Decca M Hallynck C Tiberghien ph Th Martinot SAM 14 D C 17H MARIE HALLYNCK violoncelle CEDRIC TIBERGHIEN piono SCHUBERT Sonate pour arpeggione et piano en la mineur D 821 SCHUMANN Cinq pi ces en style populaire op 102 BRITTEN Sonate pour violoncelle et piano en ut majeur op 65 CHANT DE LUMI RE En 1998 le public du Th tre de la Ville d co
42. des styles et des cultures ne constituent ils l identit de sa politique Une pi ce de Glenn Branca le guitariste fou deux fois invit une autre de Steve Reich sou vent entendu place du Ch telet parmi les six de ce premier big bang LUN 13 JAN 20H30 CANTUS C LLN KONRAD JUNGHA NEL irection 8 chanteurs 2 violons violone 2 cornets 4 trombones orgue MONTEVERDI Selva morale e spirituale extraits en forme de V pres FOR T SPIRITUELLE ET MORALE tel est le nom donn par Monteverdi au monu mental recueil qu il publie Venise en 1641 l ge de 74 ans Futaie grandiose en effet que 46 ces 87 pi ces religieuses crites semble t il pour l glise Saint Marc pendant les trois der ni res d cennies du p re de la musique baroque Architecture imposante et rigoureu se d une extr me h t rog n it En enregis trant pour Harmonia Mundi cet admirable tes tament l ensemble vocal et instrumental Cantus C lln d cid ment toujours inspir r alise un nouveau grand oeuvre Il faut quatre heures pour parcourir toute la for t Pour son second concert au Th tre de la Ville Konrad Jungh nel luthiste renomm et directeur du groupe allemand nous convie un voyage de 90 minutes sur les plus beaux sites Une anthologie qui dit il nous offre e bonheur de d couvrir tout l ventail de la pro duction sacr e de Monteverdi depuis le madrigal et la virtuosit du motet soliste jus qu
43. dissociation et la d structuration dans un d senchantement de lignes bris es Damaged Goods biens endommag s n est pas innocemment le nom de sa compagnie Depuis 1996 avec No One is Watching le Th tre de la Ville accompagne cette ligne de tension o l ossature m me de la danse semble traduire la d sagr gation du dehors social politique culturel corporel Appr hension du monde en son chaos interne le dramaturge Tim Etchells voit ainsi e corps en tant que r cepteur radio passant rapide ment d un metteur l autre trouvant des fragments d cousus Install e Bruxelles depuis le d but des ann es 90 Meg Stuart a inaugur avec sa derni re pi ce une r sidence au Schaus pielhaus de Zurich l invitation du metteur en sc ne Christoph Marthaler Alliance fruc ueuse Alibi premier spectacle cr dans ce contexte se sera impos comme une im plosion radicale entrem lant dans son cla ement toute une g n alogie de r cits inachev s d informations disparates et d ex pressions d chir es Ravag s d on ne sait quel cataclysme corps d outre monde rejet s par le ressac de l Histoire nomades d une ucidit ventr e par les coups de boutoir indistincts des actualit s et du divertissement r fugi s de toutes les d routes Une chor graphie en tat de choc entre h b tude trem bl e des corps et violence des impulsions physiques visuelles et sonores Meg Stuart devait peu ou prou r
44. du regrett chanteur mort pr matur ment qui n est d cern on s en doute qu des musiciens de haut vol la mort de son guru il devient disciple d Ali Akbar Khan Celui ci est le Maitre des Maitres l Empereur de la M lodie et le plus grand joueur de sarod de tous les temps Tejendra va le retrouver chaque ann e au Ali Akbar Khan College of Music de San Anselmo Californie ou lors des s jours de son guru en Inde Ayant approfondi les arcanes des styles les plus repr sentatifs de la tradition instrumentale hindoustanie Tejendra use d une palette qui combine les l ments du dhrupad fondateur du chant savant du style gayaki qui imite l art vocal et du fantrakari qui est une passerelle entre les deux Il s est produit dans les plus grands festivals de l nde Dover Lane Music Conference Kolkata Tansen Music Conference Hafiz Ali T Majumdar ph Sisiv Studio Memorial Conference etc et se rend r gu li rement en Occident Sa sonorit est l une des plus splendides qu on ait entendues au sarod La virilit parfois excessive de l instru ment se trouve comme envelopp e sous ses mains fermes et paisses Il mane dans son jeu une s ret de chaque instant et un sens de la phrase id ale qui porte le raga l incan descence Sa rythmique tr s imaginative compl te un art m lant force et finesse d o r sulte un sentiment de parfait quilibre dans un style coh rent qui sait harmoniser les nom breux pa
45. enregistrer un troisi me compact le second pour Virgin Il bouscule une fois de plus lt l histoire conventionnelle de la musique La production italienne continue d tre passionnante apr s 1750 et il existe un autre classicisme que celui de la sublime et sacro sainte trinit viennoise Haydn Mozart Beethoven Les trois Quintettes choisis lib rent Boccherini de l irr sistible Minuetto qui l a rendu c l bre Le ut majeur sonne comme du Rossini c est un divertissement solaire tr s italien le fi vreux la mineur nous m ne dans des r gions schubertiennes et le sol mineur tr s dense pourrait tre de Mozart Les trois ceuvres dressent un portrait complet de ce compositeur l ger et grave L Espagne ou il fit presque toute sa carri re lui fournit gr ce son folklore une formidable matrice cr atrice sa caresse moelleuse le violon parle d une voix charnue chaude unique Et dans ce th tre au public plein de d sir et de curiosit surgiront sous le soleil italien d ib riques incandescences 48 Quatuor de Tokyo ph X DR SAM 29 MARS 17H QUATUOR DE TOKYO SCHUBERT Quatuor en mi b mol majeur op 125 n 1 D 87 DEBUSSY Quatuor en sol mineur op 10 BRAHMS Quatuor n 2 en la mineur op 51 n 2 LE CHIFFRE 4 DANS TOUS SES TATS sa cr ation en 1969 par 4 tudiants japo nais issus de la Toho School deTokyo et r unis la Julliard School de New York l blo
46. et Corneille I a crit The Changeling mot intraduisible et qui d ailleurs n a plus cours avec un acteur charg de la partie comique C est comme si deux pi ces se jux taposaient une farce et un drame de facon beaucoup moins subtile que dans Shakespeare Je n ai gard que le drame d j suffisamment insens On peut voir dans ce texte une critique de l poque en fait il traite de la sexualit du d sir Avant tout il s agit de spectacle un encha nement de p rip ties qui maintiennent la curiosit et l attention du public Comme aujourd hui le cin ma cette poque Londres se surpeuplait explosait Et naissait le th tre professionnel qui tire son mat riau non plus comme au Moyen ge des rituels des mythes mais des histoires plus ou moins sanglantes du quoti dien et que les puritains refoulaient dans les faubourgs parmi les bars les mauvais lieux C est ce qui dans ce th tre me pas sionne son c t concret direct Il s offre au regard On s y penche comme un entomolo giste un chirurgien qui op rerait un c ur pour d tecter quoi il sert et la fa on dont il fonctionne Thomas Middleton Fils de gentilhomme il na t vers 1570 se marie en 1603 L ann e suivante sa femme lui donne un fils et la conscience tranquille il commence crire des contes des pi ces de th tre Com dies et trag dies toutes dans l air d un temps port sur les sentiments sauvages
47. le chor graphe agence les perles de ses provocations envers le monde N Pernette ph C Journu du spectacle Formule Un de l asc se critique et des incongruit s loufoques Marco Ber rettini affirme son propos avec le style qui lui est propre une sorte d hyper r alisme radi cal absolument jubilatoire LES ABBESSES TARIF C DU 13 AU 17 MAI Nathalie Pernette COMPAGNIE PERNETTE Le Nid 5 danseurs ENTRE R VE ET R ALIT J aimerais trouver et d velopper nos monstres chercher l outrance exag rer la danse propre chaque danseur et toucher son contraire d clare Nathalie Pernette propos de sa prochaine cr ation le Nid Le dispositif de la pi ce se pr sente comme un bain de mati res explorer Les interpr tes sont immerg s dans une masse de v tements qui imprime leur mouvement les lents sou bresauts de la m tamorphose Troubl e de personnages hybrides voquant une humani t d boussol e la fable onirique imagin e par la chor graphe d cline la litanie sans fin d une sensation en voie de d veloppement la peur Le Nid abrite cet ennemi intime Il entra ne les interpr tes dans un mouvement acrobatique une plong e tous les tages inqui tude angoisse phobie cauchemars mais aussi invasion guerre d chets douleur pid mie Cette panoplie de fant mes donne la danse des allures de chevauch e fantastique traver sant sans difficult les parois du r ve et de la r ali
48. lui m me avait cr gnorante l ann e pr c dente et par Frangois Berreur au Festival d Avignon 2002 En dehors de ses propres ceuvres il a adapt et mis en sc ne Thomas Bernhard Baudelaire Heiner M ller EI Pare prix de la critique Valence en 1994 gale ment vid aste il a travaill pour diff rents th tres et en 1993 mont des installations au Festival Exp rimental d Arnheim aux Pays Bas Hamlet Madrid et Valence Dime poe sias boxea La Carnicieria Teatro 16 cht d ada ei xj hanneton JAMES THI RR E CIRQUE AU THEATRE DE LA VILLE DU 11 AU 15 F VRIER avec Uma Ysamat soprano Magnus Jakobsson jonglage acrobatie saxophone danse Rapha lle Boitel contorsion quilibre vol tige James Thi rr e acrobatie violon trap eze C est l histoire d un homme qui se met au lit et presque litt ralement perd la t te Ne reste plus alors qu entrer dans le cerveau du dor meur v tu de blanc seul avec les figures de ses fantasmes dans le blanc de ses draps Reste l accompagner en ses tendres cau chemars faits de musiques et de fantaisie Le voir perdre ses bras les changer avec ses jambes se d doubler s envoler val ser accroch au lustre avec sa bien aim e Tout autre que lui serait pouvant mais ce gargon ne vit ne r ve que par et pour les m tamorphoses Ce garcon James Thi rr e porte la po sie dans ses g nes Fils de Jean Baptiste Thi
49. minuit midi et inversement car par leur structure m lodique ces raga s rendent compte de environnement et des sensations per ues par l homme telle heure du jour ou de la nuit On entend bien moins videmment les raga s du matin que ceux du soir et l on appr cie tou jours cette atmosph re si recueillie l heure de la messe ce calme id al pour s immerger dans les flots sonores si magiques de la fl te enchanteresse du magicien Chaurasia C L Hariji terme respectueux signifiant Monsieur Hari S Nazeri ph Roshanak B Webistan SAM 26 OCT 17H SHAHRAM NAZERI chont 4 musiciens MA TRE DE L ART VOCAL PERSAN S il est une voix qui a profond ment marqu l ran des ann es postr volutionnaires c est bien celle de Shahram Nazeri Ce grand maitre persan d origine kurde a su habilement int grer les interdits impos s par la r publique islamique proscription de m lodies tran g res de voix f minines en solo et de rythmes entrainants tout en cr ant une musique d un ordre nouveau Shahram Nazeri s est non seulement appliqu faire revivre la musique traditionnelle iranienne chass e par la modernisation outrance l poque du Chah mais aussi la faire progresser Entour de son fils H fez au s t r et d un groupe de jeunes musiciens qui l accom pagnent au daf au zarb et au oud le maitre de musique kurde a donn naissance un nouveau style musical populaire aupr
50. pi ce apr s pi ce Chaque document il en existe trois aujourd hui se pr sente comme un jeu de juxtapositions et superpositions d l ments ext rieurs qu elle confronte son propre mou vement Document 1 d roulait ses danses et ses motifs aux pieds de planches extraites de l Encyclop die de Diderot et D Alembert Document 2 se consacrait l abstraction sur des musiques de Cage et de Sch nberg Deux pi ces conjuguant aimablement cita tions chor graphiques d autres artistes ex traits de films th mes et motifs qui parfois se d clinent en s ries gestuelles mains pieds jambes bassin etc Au fil du temps la cho r graphe canadienne d voile m thodique ment les l ments de son int r t pour le mouvement Une insatiable curiosit physique et intellectuelle anime sa d marche qu elle donne lire sur des pages vivantes dans l es pace du plateau Sa derni re cr ation Document 3 int gre des fragments chor graphiques de la chor graphe portugaise Vera Mantero et une vid o pr sentant un solo du danseur Akram Khan Mais Lynda Gaudreau ne s arr te pas l Multipliant les postures elle d veloppe son propos autour de l analyse du corps de son histoire du mouvement De la le on d anato mie la r flexion et l invention il n y a jamais rien de didactique ou de c r bral dans ses propositions L criture s appuie sur le dia logue des corps avec une rythmique qui tient en haleine et un sens t
51. r p titions des envies de r aliser l irr alisable Comme se transfor mer en girafe en ombre serpentine termin e aux extr mit s par de petites formes claires qui s agitent et s amusent Mains pieds Allez donc savoir Des costumes aux musiques des lumi res aux objets des artistes aux l ments de d cor qui participent au r ve tout bouge et fait bouger la r alit la met sens dessus des sous la redresse la malm ne Les surr a listes auraient sans aucun doute accueilli James Thi rr e parmi eux James Thi rr e N en 1974 Lausanne quatre ans il fait ses d buts sur sc ne Pr cis ment sous cha piteau Il apprend l acrobatie le trap ze le violon les langues en cours dans les pays tra vers s suit quelques coles d art dramatique au Piccolo Teatro de Milan Harvard au Conservatoire de Paris et avec Isabelle Sadoyan l joue au cin ma avec Peter Greenaway Coline Serreau Raul Ruiz Philippe de Broca Roland Joffe Au th tre avec Benno Besson avec Carles Santos L il rencontre Uma Ysamat cantatrice dans la Symphonie du hanneton en avait crit un synopsis l avait envoy un peu par tout L Orion Teater de Stockholm lui a fait confiance lui a permis de cr er en 1998 ce spectacle qui depuis ne cesse de parcourir le monde photos J P Maurin ph Ch Cariat le Chant de la terre GUSTAV MAHLER op ra de chambre 10 11 13 ET 14 SEPTEMBRE narrati
52. rajeuni un Combat de n gre et de chiens gagn un Shake pl biscit Le langage tient les premiers r les Je peux me consumer de tout l enfer du monde jamais je ne perarai cet merveillement du langage Louis Aragon Plusieurs g n rations de metteurs en sc ne de Benno Besson Emmanuel Demarcy Mota de Jacques Nichet Dan Jemmett de Michel Raskine et Michel Didym Rodrigo Garc a de Claudia Staviski Fran ois Berreur Le Cri du monde de Marie Chouinard ph M Chouinard question de moyens plein ciel Des com diens rares pour ce th tre l Michel Bouquet Hughes Quester Herv Pierre Frangois Chattot Gilles Privat Marief Guittier Clotilde Mollet L artiste ne doit pas tre un froussard naturellement proclament l unis son Thomas Bernhard Minetti et Michel Bouquet La famille du th tre s agrandit un op ra de chambre de Mahler un op ra indien celui l de l illustre Tyagaraja le cirque po tique de James Thierr e les marionnettes fascinantes de Rezo Gabriadze la simplicit la v rit du th tre masqu et dans de Unyul Talchum des sonnets de Shakespeare mis en musique pour tre chant s par l excellente com dienne Norah Krief danse De vrais choix 37 programmes 23 cr ations La Ville est leur maison Pina Bausch Sankai Juku Sasha Waltz les amis flamands Anne Teresa De Keersmaeker Jan Fabre Wim Vandekeybus douard Lock Robyn Orlin
53. rence des oiseaux de Farid Uddin Att r 1979 Le Mahabharata 1985 La Temp te de Shakespeare 1990 L homme qui d Olivier Sachs 1993 Au cin ma il a jou dans le film de Peter Greenaway The Pillow Book Pour le th tre il mis en sc ne e Livre des morts tib tain Mythologie japonaise la Divine Com die de Dante et des pi ces de Yukio Mishima Samuel Beckett Genet Et pour l op ra Curlew River de Benjamin Britten le Rossignol d lgor Stravinski le Village du louveteau de Guo Wenjing David Stern Install Paris depuis 10 ans le jeune chef d orchestre am ricain David Stern a dirig autant de concerts que d op ras travers oute l Europe et l Extr me Orient Depuis 1999 il travaille en troite collabora ion avec le Festival P kin et de nombreux orchestres en Chine Depuis 1998 il a tabli une importante colla boration avec l orchestre Concerto K ln Depuis 1997 dans le cadre de l Acad mie europ enne de musique d Aix en Provence David Stern a dirig Curlew River de Benjamin Britten mis en sc ne par Yoshi Oida et film par Arte Didon et n e de Purcell et une nou velle production de a Fl te enchant e mise en sc ne par St phane Braunschweig En 1995 il a t nomm directeur musical de Orchestre philharmonique de S dwestfalie Siegen en Allemagne et un premier enregis rement a pu tre r alis en novembre 98 omm en 1999 chef principal invit de Op ra de R
54. strophe cisel e dans un espace tiss d invisibles densit s N Londres de parents originaires du Bangladesh il a suivi sous la f rule du maitre Sri Pratap Pawar l enseignement du kathak cette danse classique du nord de l Inde dont la tradition court depuis un demi mill naire Ses parents auraient aim le voir devenir m decin ou ing nieur mais tout jeune c est avec Pandit Ravi Shankar puis avec Peter Brook dans le Mahabharata qu Akram Khan prend ses marques Il cultive sa singularit en tudiant parall lement la danse contempo raine Leeds Bref il b tit son propre deve nir Et lorsque Anne Teresa De Keersmaeker l invite Bruxelles pour un lt laboratoire cho r graphique il compose sa premi re uvre de groupe Tout r cemment il vient de cr er avec le sculpteur Anish Kapoor et le composi teur Nitin Sawney une pi ce pour cinq inter pr tes Kaash Si le succ s lui sourit Akram Khan sait pour tant qu il n est qu au d but de son parcours de chor graphe Et le kathak est une base pr cieuse pour prendre le temps d aller vite En l invitant pour la premi re fois le Th tre de la Ville prend le travail d Akram Khan sa source Le solo Polaroid Feet accompagn par trois instrumentistes tabla sarangi et santour et une chanteuse est un magnifique pr cis de virtuosit rythmique dans un dialogue constant avec la musique o s enracinent d exquises fulgurances Un second programme r u
55. temps le travail Plus r cemment sa cr ation Petit Psaume du matin met en sc ne sa rencontre avec l un des danseurs mythiques de Pina Bausch Dominique Mercy Ce magistral duo tendre et ludique est un v ri table dialogue des corps qui prend sa source dans les r ves de voyages et retrouve l inno cence des premiers gestes et des jeux d en fants Un talentueux travail de d cantation entre gestes de bateleurs maquillages et inventions de langages Vitale organique la danse fait la synth se de tout explique Josef Nadj elle sollicite le corps en entier avec l ensemble de ce qu il repr sente sa m moire sa pr sence son nergie Le corps remplace la parole ll est une mati re exceptionnelle qui permet de cr er un nouveau langage J essaie de le sou mettre toutes sortes d preuves pour qu il parvienne s adapter de nouvelles situa tions C est une qu te infinie Apr s le duo Petit Psaume du matin Josef Nadj se penche sur l criture du solo une autre fa on de pour suivre cette qu te d identit qui hante son par cours Retrouvant un po te de son pays sou vent pr sent ses d buts il met en sc ne son propre journal accompagn des po mes hon grois d Otto Tolnai Cette chor graphie auto portrait de l artiste s intitule simplement Journal d un inconnu Coproduction du Th tre de la Ville pr sent e en d cembre 2001 aux Abbesses LES ABBESSES TARIF A DU 28 JANVIER AU 1 F V
56. toute consid ration musicologique je trouve qu elle parle d elle m me C est le Parnasse la musique du ciel af textes musique A M Bigorne 51 musiques du monde SAMULNORI HANULLIM Cor e direction artistique Kim Duk Soo ensemble de percussions 9 musiciens VILAYAT KHAN sr Inde du Nord Idayat Khan sitar et un tabliste CHAURASIA fl te bansuri SHAHRAM NAZERI cw Iran OKNA Kalmoukie Mongolie TSAHAN TZAM chant diphonique EPI m rin khour chant BAVAUSH AMBEKOV nont Inde du Nord ROSS DALY TRIO CHEMIRANI EROL PARLAK saz et chant HASAN YARIMDUNYA trio de clarinettes de Galibolu ENSEMBLE vele 1 musique et danse NITYASHREE MAHADEVAN Gr ce Turquie chant carnatique Inde du Sud AUX ABBESSES JEU 17 OCT 20H30_ MEISHO TOSHA Japon ma tre de fue fl te de bambou traditionnelle TEJENDRA MAJUMDAR d Subhankar Banerjee tabla Inde du Nord MADJID PANCHIRI cc MEHRI MAFTOUN tamboura DAVOUD SARKHOCH nont GHOLAM DASTEGUIR HOMAYOUN mbao Afghanistan MOHAMAD VALI sarangui MASHINE sorz Afghanistan ALBA chonts Corse SALAM LOGARI cor UNYUL TALCHUM SHEI KH HABBOUSH Syrie th tre dans avec masques Cor e AL KINDI JULIEN WEISS MEN et les chanteurs de la confr rie Qadri d Alep OBREE ALIE SM Bretagne GUEROUABI EL HACHEMI NORAH KRIEF chanson chant chaabi Alg rie Sonnets de Shakespeare NACERDDINE CHA
57. un tremblement de terre tandis que la deuxi me venue de la gorge laisse soudain chapper les harmoniques dans un doux sifflement d oi seau Sensation irr elle et apaisante d un chant venu d ailleurs et d un autre temps Une technique que le jeune mongol Epi connait bien car 34 ans install depuis neuf ans en Europe o il multiplie les exp riences musi cales cet ancien l ve du conservatoire d Ulan Bator fils d un leveur de chevaux n a pas oubli ses racines nomades Une tech nique que le kalmouke Okna Tsahan Tzam a retrouv e il y a quinze ans en Mongolie l coute du Djangar folle pop e mongole qui n a rien envier au Mahabharata ou au Ramayana indien par le foisonnement et l ex travagance de ses p rip ties h roiques Quoi de plus naturel de faire revivre cette geste vantant l heureux pays Boumba pays mythique l image d une Kalmoukie id ale aujourd hui ind pendante r vant encore d une identit culturelle affirm e Une pas sion partag e avec Bavaush Ambekov qui quatre ans apr s sera nouveau aux c t s d Okna Tsahan Tzam au Th tre de la Ville Leurs deux voix galoperont au son du chanz ou de la dombra luths deux cordes tandis que celle du chanteur mongol Epi se module ra au son du merin khour instrument cordes n d une l gende dont le manche se ter mine en t te de cheval Un concert sous le signe du plus noble des animaux Prometteur Jacqueline Magnier
58. 21 Guerouabi El Hachemi Josef Nadj 1 prog JE 31 Herv Robbe DI 22 Nacerddine Chaouli 17h 23 dec r p titions et montage r p titions Dog Face ev Six Personnages THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES 20h30 mat 15h 20h30 mat 15h 20h30 mat 15h 20h30 mat 15h LU 6 SA 1 St Lawrence 17h MA 7 Six Personnages Mangeront ils Nasser Martin Gousset ME 8 Six Personnages Dog face DI 2 Mangerontils e JE 9 Six Personnages Dog face LU 3 VE 10 Six Personnages Dog face MA 4 Mangeront ils Lynda Gaudreau SA 11 Ramani 17h ME 5 Mangeront ils Lynda Gaudreau Six Personnages Dog face JE 6 Mangerontils DI 12 Six Personnages VE 7 Mangerontils Lynda Gaudreau LU 13 Cantus C lln SA 8 Cesaria Evora 17h Quintana 17h MA 14 Six Personnages Dog face Mangeront ils Lynda Gaudreau ME 15 Six Personnages Dog face DI 9 Cesaria Evora 17h JE 16 Six Personnages Dog face LU 10 Cesaria Evora 20h30 VE 17 Six Personnages Dog face MA 11 Mangeront ils Marco Berrettini SA 18 Zimmermann Pace 17h ME 12 Mangeront ils Marco Berrettini S
59. ATIONALE 20h30 mat 15h LU 14 After sun MA 15 After sun ME 16 JE 17 After sun VE 18 After sun SA 19 After sun DI 20 After sun LU 21 After sun MA 22 After sun ME 23 JE 24 After sun VE 25 After sun SA 26 After sun DI 27 After sun LU 28 After sun MA 29 After sun ME 30 JE 31 DECEMBRE 2002 THE TRE DE GENNEVILLIERS 20h30 VE 13 Mathilde Monnier SA 14 Mathilde Monnier DI 15 Mathilde Monnier 16h LU 16 MA 17 Mathilde Monnier ME 18 Mathilde Monnier JE 19 Mathilde Monnier VE 20 Mathilde Monnier SA 21 Mathilde Monnier PARC DE LA VILLETTE 21h LU 19 Josef Nadj 2 prog MA 20 Josef Nadj 2 prog ME 21 Josef Nadj 2 prog JE 22 Josef Nadj Ze prog VE 23 Josef Nadj 2 prog SA 24 Josef Nadj 2 prog DI 25 JUIN 2003 PARC DE LA VILLETTE 21h DI 1 LU 2 Josef Nadj 2 prog MA 3 Josef Nadj 2 prog ME 4 Josef Nadj 2 prog JE 5 Josef Nadjj 2 prog VE 6 Josef Nadjj 2 prog SA 7 Josef Nadjj Ze prog www theatredelaville paris com MAIRIE DE PARIS J abonnements cartes 1 individuels 2 jeunes individuels et relais 3 relais 1 individuels ABONNEMENTS THEATRE DANSE 4 spectacles minimum 10 spectacles minimum MUSIQUE MUSIQUES DU MONDE PASSEPORT MUSICAL 4 programmes minimum 8 places minimum e tarifs pr f r
60. AVISTA clavecin HERNAN CUADRADO ice SHIZUKO NOIRI un CORELLI Sonate en ut majeur op 5 n 3 Sonate en sol majeur op 5 n 6 Sonate en trio en ut majeur op 3 n 1 Sonate en trio en ut majeur op 4 n 2 Ciacona op 2 n 12 L AIR E DE L AIGLE Juan Manuel Quintana vient pour la cinqui me fois dans son nid de Montmartre Un lan infaillible guide l autodidacte de la viole de gambe qui traversa les oc ans pour venir chercher en Europe ce qui lui permettrait de voler tr s haut Depuis trois ans il est revenu chez lui en Argentine pays de tous les ins tincts Le terrain est extraordinaire d clare t il avec chaleur On peut y faire de belles choses malgr la situation politique et cono mique J enseigne et je joue Je dirige aussi un petit orchestre et un groupe de chanteurs que j ai cr s qui il apporte les richesses int rioris es au cours de ses migrations Comme l imaginaire de Corelli lt II repr sente tout un monde id al une philosophie sa sim plicit sa lumi re correspondent aux id es ch res la France de la fin ap si cle d but XVIIF Trois partenaires de longue date deux Argentins Hernan Quadrado Jorge Lavista et une Japonaise Shizuko Noiri en sont les vec teurs dans les deux sonates en trio du pro gramme La viole de gambe habit e de Juan Manuel Quintana change en pierre philoso phale les deux autres pour instrument seul J ai envie de chanter cette musique Au del de
61. Ahmed chante dans les maouled avant de devenir mounshid professionnel vingt ans A trente deux ans i prend finalement la succession de son p re Sheikh Habboush sait transmettre l extase mystique wajd son auditoire gr ce son charisme tonnant Son enthousiasme et sa passion se lib rent dans l expression jubila toire de ses vocalises tre la fois chantre soliste mounshid et sheikh est fort peu courant dans les traditions initiatiques des confr ries soufies de Syrie l instar des nom breuses confr ries d Alep lieu de d votion de formation et d mulation pour les jeunes chanteurs il re oit un jour par semaine ses adeptes artisans ou commer ants du souk Sa zawiya est une vaste maison traditionnelle du vieil Alep dans le quartier des ferronniers Autour de l in vitable patio central et de son bassin se trouvent les chambres o logent ses quatre femmes et ses vingt trois enfants Une grande pi ce rectangulaire couverte de tapis est consacr e au rituel hebdomadaire un concert spirituel samaa compos de suites vocales d anashids dinyia chants mesur s de qagidas et d ibtihals improvisations vocales solistes puis le zikr scansion r p titive du nom de Dieu sur un ostinato pro gressant par degr s jusqu la transe accom pagn de percussions douff et cymbales Une ambiance que Julien Weiss aime parta ger Ce concert n d un projet musical entre les deux hommes t moignera de leur amiti
62. BERT Sie BIONDI violon et direction et les membres d Europa Galante Ke NZO Gelle 2 violon ERNESTO BRAUCHER A MAURIZIO NADDEO 1 violoncelle ANTONIO FANTINUOLI BOCCHERINI 2 violoncelle QUATUOR DE TOKYO SCHUBERT DEBUSSY BRAHMS P TER CSABA voon JEAN FRAN OIS HEISSER QUATUOR YSAYE piano BARTOK BEETHOVEN CHAUSSON KRONOS QUARTET Visual Music 30 anniversaire CRUMB PENDERECKI STEVE REICH MUSIQUE AUX ABBESSES __ CAF ZIMMERMANN Pablo Valetti violon solo Amandine Beyer violon David Plantier violon Patricia Gagnon alto Petr Skalka violoncelle Ludek Brany contrebasse Diana Baroni traverso C line Frisch clavecin AVISON D SCARLATTI BACH TELEMANN C LINE FRISCH ech BACH RONALD VAN SPAENDONCK clarinette LAWRENCE POWER ato ALEXANDRE THARAUD piano MOZART BRUCH SCHUMANN KURT G GIL SHAHAM violon GORAN SOLLSCHER guitare BACH SCHUBERT PAGANINI PIAZZOLA PAUL O DETTE chitarrone ELLEN HARGIS soprano KAPSBERGER MONTEVERDI PERI CARRISSIMI SIGISMONDO D INDIA BELLEROFONTE CASTALDI LUIGI ROSSI MAZZOCHI ST LAWRENCE STRING QUARTET MOZART JAN CEK TCHA KOVSKI JUAN MANUEL QUI NTANA viole de gambe JORGE LAVISTA clavecin HERNAN CUADRADO voe SHIZUKO NOIRI un CORELLI AU THEATRE DE LA VILLE TARIF C 10 11 13 ET 14 SEPT 20H30 TARIF B David Stern Yoshi Oida direction mise en sc ne Voir article p 17
63. Colline o suivent en 1994 Nora d Elfriede Jelinek en 1995 Mardi d Edward Bond Entre autres elle monte galement Lars Noren Munich Ath nes Pirandello Comme tu me veux mais aussi les Troyennes Electre En 1998 elle devient metteur en sc ne associ e la Com die de Reims et en mars 2000 est nomm e la direction du Th tre des C lestins Lyon o elle a cr a Locandiera de Goldoni et Minetti Michel Bouquet seize ans l ve de Maurice Escande trois ans plus tard en 1946 le Caligula de Camus le fait connaitre et il ne cessera plus de jouer pour Jean Anouilh cing pi ces dont le Hendez vous de Senlis Pauvre Bitos qui le fera engager au cin ma Pour Jean Vilar avec qui il participe aux d buts de l aventure avi gnonnaise et du TNP Pour Claude R gy T moignages irrecevables d Osborne l Accusateur public de Walder Roger Planchon Gilles de Rais No man s land de Pinter II n a jamais cess de marquer de son talent les pi ces et les films auxquels il parti cipe En 1976 il a recu le prix du Syndicat de la critique pour Monsieur Klebs et Rosalie de Ren de Obaldia en 2002 le C sar du meilleur acteur pour Comment j ai tu mon p re d Anne Fontaine Michel Bouquet ph P Victor MaxPPP PIRANDELLO EMMANUEL DEMARCY MOTA DU 7 AU 18 JANVIER traduction Francois Regnault mise en sc ne Emmanuel Demarcy Mota assistant mise en sc ne Christophe Lemaire sc nographie Yves Collet avec l
64. JEU 8 ET VEN 9 MAI 20H30 SABAH FAKHRI ENSEMBLE AL KINDI JULIEN WEISS monstre sacr de l art vocal citadin arabe Syrie Apr s la venue de Sheikh Habboush en d cembre ce deuxi me concert propos par Julien Jalaleddin Weiss t moigne de la ren contre tant attendue entre Sabah Fakhri sultan du tarab roi incontest du mag m clas sique et le fameux ensemble Al Kindi que Julien a cr il y a vingt ans Sabah Fakhri est n en 1933 en Syrie du Nord Alep capitale embl matique de la musique et de la gastronomie D s l ge de six ans il C Evora ph E Mulet montre des dispositions exceptionnelles pour le chant et la psalmodie du Coran Form par les meilleurs ma tres le Sheikh Ali Darwish et Omar al Batsh Sabah Fakhri est le seul chan teur du Moyen Orient dont le prestige peut se mesurer celui des plus grandes stars de la chanson gyptienne telles Oum Kalsoum ou la libanaise Fairouz V ritable encyclop die vivante il a interpr t plus de 150 muwahshahs chants classiques pour une s rie t l vis e diffus e dans le monde arabe o il tait galement com dien Sa carri re internationale est tr s tonnante Chanter dix heures d affil e lui vaut de figurer dans le livre Guiness des records mais il ne c de pas pour autant aux sir nes du show biz Dernier monstre sacr d volu au style ancien jamais il n a cess d interpr ter le style classique ou n oclassique de la wasla suite
65. Mexique o elle r side depuis plusieurs ann es elle est devenue la reine du bol ro Elle a partag la sc ne avec quelques uns des plus beaux fleurons de la musique latine 64 de Victor Jara Ruben Blades de la Orquestra Aragon Omara Portuondo Elle enregistre au Br sil Londres et ailleurs Sa notori t d passe depuis belle lurette les fronti res de son pays Sa voix est claire et pure chaude et sensuelle Elle s duit Enregistr au Mexique Paris et Dakar et dit en France en 2001 LUSAFRICA BMG son disque Costa Negra outre Habanera et Bolero est un retour aux sources de l en fance Lando et Lamento Marinera et Hesbalosa composent un r pertoire qui puise aux racines afro p ruviennes Il marie Afrique et Am rique Au Th tre des Abbesses Tania Libertad reprend ce chant de la m moire Une vocation du P rou noir T Libertad Lusafrica MER 28 ET SAM 31 MAI 20H30 KATIA GUERREIRO Portugal fado FADO LE CHANT DE L ME D CHIR E Quintessence de l me portugaise le fado jouissait l poque de l Estado Novo du sta tut de chant national Instaur en 1926 ce r gime dictatorial s est maintenu pr s de cin quante ans Apr s la r volution des CEillets en 1974 associ dans les consciences la p riode salazariste et victime de ce pass le fado a connu un d clin certain mais assez bref Au cours des ann es 80 une renais sance s est amorc e Aujourd
66. OULI ZARZANGA chant Pakistan style haouzi Alg rie N RAMANI fl te murali Inde du Sud SHEIKH AMIN AL DISHNAWI M nshid de Haute gypte Egypte NASSIMA chant et kuitra K Alg rie chant arabo andalou la nouba alg roise CESARIA EVORA cron Cap Vert A CHA REDOUANE ET L ENSEMBLE AL ADW R lvresses cr ation Proche Orient SABAH FAKHRI Syrie AL KINDI JULIEN WEISS monstre sacr de l art vocal citadin arabe USTAD OMAR sorud SACCHU KHAN sorud MOHAMMAD KHAN ney chant MOSSA cna Balouchistan MULA tanburag Pakistan AGHA KARIM chant Azerba djan chants du Grand Caucase NAUKA CHARITRAM Tyagaraja op ra Inde du Sud TANIA LIBERTAD cw P rou KATIA GUERREIRO vco Portugal CAMAN ac Portugal JAZZ AU THEATRE DE LA VILLE JOACHIM K HN piano sax alto invite MICHEL PORTAL clarinette basse saxophone alto JEAN PAUL CELEA contrebasse DANIEL HUMAIR votterie JAZZ AUX ABBESSES JANE MONHEIT ca Vilayat Khan ph Phil Dent Navras Records MUSIQUES DUMONDEI AU THEATRE TARIF C SAM 28 SEPT 17H ET LUN 30 SEPT 20H30 SAMULNORI HANULLIM direction artistique Kim Duk Soo Cor e ensemble de percussions 9 musiciens kkwaenggwari petit gong jing grand gong janggo tambour sablier buk tambour baril avec le Festival d Automne Paris Dans l immense diversit musicale cor enne une tradition paysanne tr s ancienne bien enraci
67. Pas totalement Entre les sc nes o les vers sautent d un per sonnage l autre o les rimes se battent les flancs il intercale d immenses tirades lyriques attribu es aux personnages charg s de por ter ses lans ses pens es son anti monar chisme virulent Et d abord le voleur courageux insouciant d sint ress g n reux entre Zorro et d Artagnan qui se veut qui est le contraire du Roi Puis Mess Tityrus joueur de fl te et cour tisan qui dit Benno Besson m prise pro fond ment son ma tre le pousse dans ses faiblesses et le regardant s enfoncer porte sur lui le regard ac r d un entomologiste En somme le collabo lucide et le r sistant Et puis un personnage emporte toute la fer veur de Benno Besson Zineb La fagon dont elle parle de la mort est admi rable Hugo est l un des rares auteurs don ner aux femmes des r les essentiels l action Elles b n ficient d une absence de pens e cart sienne Leur connaissance de la vie est concr te C est pourquoi elles sont en conflit avec les hommes pourquoi les hommes les craignent bien que la domination ne soit pas leur affaire M me si sujet de la pi ce n est THEATRE DE LA VILLE TARIF A ilc 2 ils m cr ation pas l il m int resse reconnait Benno Besson qui a fait sienne la formule a femme est l avenir de l homme Benno Besson N en 1922 Yverdon en Suisse il fonde en 1940 une troupe amateur renco
68. RIER Dominique Bagouet LES CARNETS BAGOUET Mati re premi re solos extraits de diff rentes pi ces 11 danseurs et 1 musicien CR ATION PO MES MOBILES Dominique Bagouet aimait les danseurs La formule peut sembler bien banale ne pour rait elle s appliquer tout chor graphe Sans doute mais avec Bagouet elle prend une r sonance particuli re L auteur du Saut de l ange de D serts d amour de So schnell et de tant d autres uvres lumineuses avait l art d accommoder une criture fine d licate et enjou e la personnalit de ses interpr tes Non pas sur le mode d une th tralit arbi traire mais en int grant dans sa palette les nuances que chacun pouvait apporter Cela donnait forc ment sa danse un alliage dyna mique de rigueur et de fantaisie sorte de ciment lastique qui gardait la construction chor graphique une certaine libert de l chapp e Peu apr s la mort du chor graphe en 1992 les danseurs qui l avaient accompagn dans une grande fid lit artistique et humaine ont tout naturellement entrepris de prolonger l uvre qui les avait nourris Hors de toute intention mus ale il fond rent les Carnets Bagouet avec le double objectif de perp tuer un r pertoire trop t t interrompu et den faire vivre l esprit sensible la vivacit du monde travers publications r alisations de documents audio visuels et actions de transmission au sein de structures p
69. RUZ DIAZ DE GARAIO D avant cr ation AKRAM KHAN 1 PROG Polaroid feet solo de kathak 2 PROG Fix Rush KOEN AUGUSTIJNEN Just another landscape for some juke box money cr ation MARIE CHOUINARD 2 solos Des feux dans la nuit Elijah Brown Etude 1 Lucie Mongrain JOSEF NADJ Journal d un inconnu solo DOMINIQUE BAGOUET Mati re premi re cr ation solos extraits de diff rentes pi ces EVA YERBABUENA Eva flamenco MARIA KIRAN oc bh rata natyam NASSER MARTIN GOUSSET cr ation Neverland cr ation LYNDA GAUDREAU Document 3 cr ation MARCO BERRETTINI Sorry do the tour NATHALIE PERNETIE le Nid cr ation PADMINI CHETTUR cr ation solo cr ation ANDR S MARIN M s all del tiempo famenco CATERINA SAGNA Relation publique cr ation DANSE HORS LES MURS AU THEATRE DE GENNEVILLIERS MATHILDE MONNIER cr ation cr ation AU PARC DE LA VILLETTE JOSEF NADJ les Philosophes cr ation m m P w Minetti THOMAS BERNHARD DU 26 SEPTEMBRE AU 19 OCTOBRE texte fran ais Claude Porcell mise en sc ne Claudia Stavisky d cor Christian Fenouillat lumi res Marie Nicolas son Michel Maurer costumes Claire Risterucci masques C cile Kretschmar avec Michel Bouquet Juliette Carr Christian Taponard Paul Predki Sara Martins Joyce Merkle Jean Luc Baronnier Yvon Bernard Aim Descotes Michel Fr mont coproduction C lestins Th tre de L
70. SSES TARIF C 10 11 12 D CEMBRE 2 PROG COMPAGNIE MARIE CHOUINARD Des feux dans la nuit solo Elijah Brown Etude 1 solo Lucie Mongrain Second rendez vous dans la saison avec Marie Chouinard apr s le Cri du monde et les 24 Pr ludes de Chopin pr sent s en octobre au Th tre de la Ville tude 1 et Des feux dans la nuit sont les deux plus r cents solos cr s par la chor graphe canadienne Et pour elle le solo est loin d tre une forme mineure de 1978 1990 ce fut m me son genre de pr dilection libre singularit pour voyager au del de la pudeur et de la retenue En dehors des formes institu es de la danse Marie Chouinard a explor et apprivois tout un champ magn tique dont elle transmet au jourd hui les ondes aux interpr tes de sa com pagnie tude 1 cr e pour Lucie Mongrain d ve loppe une g om trie du mouvement en conti nuelles ruptures d axes avec d incessants passages d angles bris s en courbes ondula toires C est une danse qui bifurque et se rebiffe qui se d hanche d quilibre en dislo cation dans une ployphonie d articulations inattendues Dans la cage plane d un rec tangle bleu pos au sol qu elle griffe de ses semelles ferr es la danseuse y est telle une marionnette arachn enne tissant elle m me dans l espace les fils qui la manipulent Des feux dans la nuit construit partir a Musique des mots du compositeur et crivain Rober Racine qui interpr te sur sc
71. Saison 2002 2003 Il faut agir en homme de pens e et penser en homme d action Bergson Le chant de la terre le cri du monde Saison 2001 2002 215 000 spectateurs 92 de fr quentation Des publics bien pr sents un argent public justement investi La saison 2002 2003 du Th tre de la Ville et des Abbesses d bute tr s t t e 10 septembre pour se terminer tard fin juin 106 programmes 33 cr ations 407 repr sentations Une saison longue et bien remplie Priorit aux cr ations aux coproductions aux d couvertes aux r v lations Toujours les m mes principes chaque saison sa personnalit Au fil du temps des trajectoires artistiques quelques chemins de traverse Un programme pas des programmes Un financement public de la Mairie de Paris conforme aux objectifs Un th tre parisien ouvert sur la France sur l Europe sur le monde Le Chant de la terre de Gustav Mahler e Cri du monde de la chor graphe Marie Chouinard Pour les enfants d hier d aujourd hui et de demain de Pina Bausch toute la saison 2002 2003 est l Les auteurs c te c te indiquent le sens Thomas Bernhard Nathalie Sarraute Jean Luc Lagarce Bernard Marie Kolt s les d rangeants Jan Lauwers et Rodrigo Garc a un Victor Hugo inconnu un Thomas Middleton m connu un Pierre Desproges reconnu comme criveur trois reprises pour cause de triomphe un Six Personnages en qu te d auteur
72. Tous les spectacles de Sankai Juku peuvent tre vus comme autant de rituels contemporains venant c l brer le cycle du vivant en sa patiente et infinie renaissance Issu du mouvement But cette danse des t n bres n e dans le Japon des ann es 60 o allait sourdre a r volte de la chair Ushio Amagatsu s est progressive ment loign de cette fi vre radicale et protestataire pour faire merger un art plus cosmogonique offrandes psaumes d huma nit qu te d un quilibre entre les myst res de l univers et la m taphysique d une pr sence au monde Le corps envelopp dans les forces de la Terre abrite un esprit entre corps et conscience dans les vertigineuses dimensions de l espace et du temps Amagatsu calligraphie de fascinants tableaux mouvants en perp tuelles oscillations Kagemi dernier opus en date raffine l ex tr me cette spirituelle sensualit par del les m taphores du miroir en sept s quences somptueusement distill es dans une alternance d ombre et de lumi re de folie et de s r nit Gen se extatique peupl e d elfes malicieux et d licats surgis d une for t de fleurs de lotus Amagatsu affectionne les images flottantes Pour lui la sc ne est sem blable au cours du fleuve cette eau dense et massive qui s coule Au Th tre de la Ville qui coproduira une nouvelle fois la pro chaine cr ation de Sankai Juku le chor graphe est son aise
73. U 30 NOVEMBRE CR ATION TROUBLEYN Parrots and Guinea Pigs Perroquets et cobayes 15 acteurs danseurs musiciens l heure o d autres dorment il guette Tapi dans la for t des sens il scrute tout ce que le bruit du jour recouvre sous la chape des affai rements ordinaires Artiste hibou veilleur de nuit des nergies latentes Jan Fabre est un alchimiste des temps modernes Sculpteur de visions il fagonne sans rel che la mati re fan tasmatique des fluides du r ve qu il dig re et transforme en sc nes d outrage Pour ce plas ticien des m tamorphoses dont les produc tions sc niques ont gard le nerf vif des performances des ann es 70 le th tre est un champ de bataille o acteurs danseurs et musiciens d sign s comme guerriers de la beaut m nent la sarabande Torren tiellement initi au d but des ann es 80 avec C est du th tre comme c tait esp rer et pr voir et un fameux Pouvoir des folies th trales le long fleuve pas du tout tranquille que Jan Fabre a creus de spectacle en spectacle aura charri la veine fi vreuse des corps en exc s En exc s de quoi De tout ce que la raison qu elle soit religieuse ou scientifique n a su museler dans l tre humain ternel bar bare en puissance la domestication de l homme en animal social Jan Fabre oppose depuis toujours l incontr lable grouillement des pulsions d vorantes L instinct comme promesse de sur vie
74. Yann Fanch Kemener gt ll appr cie les traditions chant es d Afrique du Nord et le flamenco comme les improvisations vocales du basque Be at Achiary Ainsi la bore t il au fil du temps une esth tique per sonnelle et originale Venus d horizons diff rents quatre musiciens y concourent gale ment guitare acoustique violoncelle contre tuba ou bien trompette ou encore fl te tra versi re et percussions tissent une musique qui emprunte la tradition et au jazz l im provisation et au rock et exhale des parfums de voyage Actuelle l criture d joue les pr jug s Un paysage sonore in dit Au del de la tradi tion un nouvel cho d une Bretagne vivante J E Bretagne DU 4 AU 8 F V 20H30 NORAH KRIEF chante les Sonnets de Shakespeare voir article p 20 br e Alie ph V E Manuel A bes 4 he Fe SAM 15 MARS 17H ZARZANGA chant et 3 musiciens Pakistan Il est des peuples dont le seul nom suffit voquer fiert ind pendance et pret au combat Le peuple pashtou est de ceux l Des donn es qui semblent tout naturellement tracer le caract re de ces millions d habitants r partis au nord ouest du Pakistan et au sud est de l Afghanistan l o il y a quelques mois encore les fronti res entre les deux pays taient tr s perm ables Dans cette zone Peshawar la capitale est rest e un centre multi ethnique anim c l bre pour ses bazars au ch
75. a Ville Paris J ai cent ans Le moment est venu de mou rir telle est la premi re r plique de Man geront ils pi ce de Victor Hugo crite en exil que monte Benno Besson qu il d finit comme un peu bizarre et c est une litote En effet il y a l la sorci re Zineb Elle a donc cent ans et va mourir car son talisman ne la prot gera pas plus longtemps Elle le donne un voleur dont elle sauve la vie en pr disant au Roi qu il ne survivra pas ce voleur Lequel Roi se trouve l un clo tre perdu entre for t et mer dont l glise a fait un lieu d asile pour r cup rer sa fianc e laquelle s est enfuie avec un lord Ils se sont mari s et tant qu ils demeurent dans le clo tre le Roi ne peut rien contre eux Inconv nient ils n ont le droit ni de boire ni de manger d o le titre d autant que leur asile est cern de plantes v n neuses Tant de bizarrerie n est pas pour effrayer Benno Besson qui a d velopp avec Brecht en personne ses talents ludiques Ayant d j mont Victor Hugo un m morable Mille Francs de r compense lisant Mangeront ils il s est d lect de la virtuosit avec laquelle le grand romantique se plie pour mieux les concasser aux lois de l alexandrin Comment le dire Certainement pas dans le ton quotidien ou psychologique Il faut trouver les musiques qui lui conviennent Si le po te visiblement s est amus il n a pas pourtant cherch la parodie
76. a collaboration de Michel Brugui re musique Jefferson Lembeye lumi res Yves Collet costumes Corinne Baudelot accessoires Laurent Marques Pastor Alpar Ok maquillage Catherine Nicolas avec Cyril Anrep Juan Bilbeny Camille Morgane Marl ne Bontems Charles Roger Bour Ana Das Chagas Val rie Dashwood Benjamin Egner Franziska Kahl Alain Libolt G rald Maillet C line Nidegger Martine Paschoud Sophie Aude Picon Hugues Quester Nicolas Taieb Pascal Vuillemot cr au Th tre de la Ville en octobre 2001 lt Cette pi ce est un puits gt constate Emmanuel Demarcy Mota qui ne s est pas laiss pi ger vacuant la convention du pirandellisme th tre dans le th tre v ri t s et mensonges folie il s est attach litt ralement faire voir vivre et ressentir ce myst re fascinant jamais lucid les m ca nismes de la construction th trale par la mani re d occuper le plateau de concevoir une sc nographie mouvante adapt e la situation les acteurs de la pi ce piant les personnages qu ils devraient devenir les uns les autres incarnant des pens es n es dans la t te du P re Hugues Quester et du Directeur Alain Libolt les deux meneurs du jeu et peut tre ne font ils qu un qui serait Pirandello THEATRE DE LA VILLE TARIF A L enjeu c est le rapport entre les deux groupes Il ne s agit pas d opposer une r alit une autre mais de creuser les contradi
77. a vie ar tistique Pour son neuvi me passage il a congu un programme d une rare densit pianistique et philosophique Cherche t il lu qui compose percer le secret de la compo sition Le myst re de ce mi mineur qui relie trois des quatre oeuvres choisies Le chemi nement de certains th mes au cours des si cles le fascine plus encore L opus 90 de Beethoven a manifestement influenc la So nate D 566 de Schubert Comment le grand pr curseur a t il agi sur celui qui connaissait sa musique Et sur Liszt qui son tour a jet bien des ponts dans l avenir Wagner erre parmi les cypr s de la Villa d Este Ravel se refl te dans ses jeux d eau Quant la vio lente Cs rd s macabre elle annonce Bart k un autre grand pr curseur La musique est et sera encore bien apr s nous Les musi ciens n ont que la responsabilit d en prenare soin de la garder vivante d clarait Zolt n Kocsis au Monde de la Musique en mai 90 C est ce qu il fait en maitre MER 4 D C 20H30 QUATUOR TAK CS MOZART Quatuor en si b mol majeur K 589 BARTOK Quatuor n 3 SCHUBERT Quatuor en sol majeur op 161 D 887 LE QUATUOR MAISON Il s amarre pour la treizi me fois quai de Gesvres o d s 1986 dans les valises de Zolt n Kocsis le conduisent les flots du Danube son nouveau programme trois uvres phares de trois compositeurs fonda mentaux Navigation philosophique et for melle de toute beaut Miroir
78. ain Le Voyage La Haye JEAN LUC LAGARCE DU 6 AU 23 NOVEMBRE textes Jean Luc Lagarce mise en sc ne Fran ois Berreur sc nographie Fran ois Berreur Jo l Hourbeigt lumi res Jo l Hourbeigt costumes Patrice Cauchetier maquillage Suzanne Pisteur avec Olivier Achard B rang re Allaux Herv Pierre De th tre miteux en cabaret pitoyable une meneuse de revue et ses deux boys vivent et font vivre le r ve du glamour paillet Et puis dans sa loge un com dien se souvient d une histoire d amour br ve et furieuse juste avant la mort de son partenaire Et puis un metteur en sc ne raconte juste avant de rejoindre son h pital parisien son voyage La Haye o joue sa troupe Et puis ce sont trois textes de Jean Luc Lagarce Music hall le Bain le Voyage La Haye qui composent un spec tacle le R ve de la veille et les trois person nages sont un m me acteur Herv Pierre accompagn de ses deux partenaires B rang re Allaux et Olivier Achard Dans la vraie vie l histoire commence par la fin Par ce Voyage La Haye avec Herv Pierre mis en sc ne par Fran ois Berreur En 1992 ils s taient rencontr s sur es Solitaires intempestifs nouveau en 1995 sur a Lulu de Wedekind spectacle que la mort n a pas laiss Jean Luc Lagarce le temps de mener son terme et que Frangois Berreur a repris Donc trois ans plus tard les voil Herv Pierre et lui sur les routes d une longue tour n e
79. ait Paris et Venise sont aujour d hui ses ports d attache Dans le parc de la Cartoucherie de Vincennes l Atelier de Paris est son modeste tabli Mais c est Venise en charge de la danse au sein de la presti gieuse Biennale dans une ville o reste vive l empreinte des cing ann es pass es l Op ra de La Fenice au d but des ann es 80 que Carolyn Carlson a r serv la saveur de ses derni res cr ations Et c est sur la sc ne du Teatro Malibran l m me o voici vingt ans elle signait Undici Onde puis Underwood qu en mars dernier naissait un nouveau solo Writings on water unanimement salu par la critique italienne comme un spectacle magn tique d o mane un parfum de printemps Toute de noir v tue dans une robe de taffetas assise au d but de la pi ce derri re une table basse japonaise Carlson dessine dans l air un rituel de gestes qui se r pandra ensuite ravers le buste et les bras pour propager oute une gamme de courbes et d ondula ions d une minutieuse concision stri e de ressaillements et de br ves respirations Les images projet es d une tendue d eau offrent arri re plan m taphorique d une danse bai gn e d immensit en appel d univers o ph m re du mouvement se fond dans une ternit palpitante Toute chose existe non dans l tre mais dans le devenir et puis se dissout crit la chor graphe Po sie incar n e que traduit Writings on water dont le char
80. alie Pernette ME 14 Combat de n gre Nathalie Pernette JE 15 Combat de n gre Nathalie Pernette VE 16 Combat de n gre Nathalie Pernette SA 17 Combat de n gre Nathalie Pernette DI 18 Combat de n gre LU 19 Nauka Charitram MA 20 Nauka Charitram ME 21 No comment Jan Lauwers Nauka Charitram JE 22 No comment Jan Lauwers Padmini Chettur VE 23 No comment Jan Lauwers Padmini Chettur SA 24 Ustad Omar Nauka Charitram DI 25 LU 26 Tania Libertad MA 27 Catherine Diverr s Tania Libertad ME 28 Catherine Diverr s Katia Guerreiro JE 29 Conservatoire sup de Paris VE 30 Conservatoire sup de Paris Caman SA 31 Caman 17h Katia Guerreiro THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES 20h30 20h30 DI 1 LU 2 Meg Stuart MA 3 Meg Stuart Andr s Mar n ME 4 Meg Stuart Andr s Mar n JE 5 Meg Stuart Andr s Mar n VE 6 Meg Stuart Andr s Mar n SA 7 DI 8 LU 9 MA 10 K hn Portal Shake ME 11 Ross Daly Trio Chemirani Shake JE 12 Parlak Yarimdunya K cek Shake VE 13 Shake SA 14 Shake DI 15 LU 16 MA 17 Caterina Sagna ME 18 Pina Bausch Caterina Sagna JE 19 Pina Bausch Caterina Sagna VE 20 Pina Bausch Caterina Sagna SA 21 Pina Bausch Caterina Sagna DI 22 LU 23 Pina Bausch MA 24 Pina Bausch ME 25 Pina Bausch JE 26 Nityashree Mahadevan NEN VE 27 Pina Bausch SMS SA 28 Pina Bausch S DI 29 Pina Bausch 17h OCTOBRE 2002 CIT INTERN
81. ares il chantera dans la p nombre propice des maisons de fado de Lisbonne sur les sc nes de son pays comme l tranger ce chant sombre et aust re auquel la nuit invite vingt sept ans en 1995 il enregistre un pre mier disque justement intitul Une nuit de fado Trois autres suivront Puissante et aus t re sa voix vient du fond de l me Caman chante comme on prie gt a crit un critique raison tant ce chant s apparente une sup plique dont l coute requiert le silence dE JAZZ AU TH TRE DE LA VILLE J K hn ph T Dorn MAR 10 JUIN 20H30 JOACHIM K HN piano sax alto invite MICHEL PORTAL clarinette basse saxophone alto JEAN PAUL CELEA contrebasse DANIEL HUMAIR votterie Plut t que l ni me avatar du classique tri angle piano basse batterie voici un superbe et rare joyau aux impr visibles facettes euro p en et libre comme aucun politicien n oserait en r ver d un Parisien n sur l autre rive de la diterran e Jean Paul Celea ma tre de l ar chet dans ses aventures les plus fines et contemporaines comme des pizzicati les plus yriques et rythmiquement stimulants d un batteur suisse tellement indispensable la jazzosph re internationale Daniel Humair exception de Miles Davis et Sonny Rollins ous les Grands du jazz ont sollicit son drum ming o la pr cision le dispute l invention la plus d brid e et du moins probable des romantiques allema
82. arme magique L musique et po sie n ont jamais cess de r sonner Dans un des faubourgs populaires de la ville r side l une des d esses du chant pashtou Zarzanga Ce petit bout de femme fr le reine de Radio Peshawar porte bien le gracieux surnom rameau d or qu elle s est vu attribuer enfant de sa voix sublime pre et puissante elle fait plier d admiration les hommes sans rompre avec la tradition musicale pashtou proche des raga s indiens Noble d allure v ritable gypsie la peau sombre elle chante la lune la beaut de la nature l amour mais aussi les pop es guer ri res qui marquent l histoire mythique de son peuple De son chant d nu de tout artifice se d gage une force et un motion peu communes Ses deux apparitions au Th tre de la Ville en 1989 et 1993 sont rest es m morables Cette saison la salle des Abbesses sera particu li rement adapt e la pr sence sobre et discr te de cette grande dame du chant pashtou accompagn e au tabla et au luth afghan le rebab J M LUN 28 AVRIL 20H30 AGHA KARIM chant Azerbaidjan Malik Mansurov t r Marc Loopuyt oud Elchan Mansurov kemantch chants du Grand Caucase Personne n a oubli la voix extraordinaire d Aga Khan Abdoulaiev venu en 2001 ni celle d Alim Qasimov ni le jeu subtil au t r et au kamantch des deux ma tres Malik et Elchan Mansurov qui plusieurs reprises ont subjugu l auditoire du Th tre de la Ville
83. arumati est le leader des Gopis Leur fille Subhashree et leur disciple Sangeeta Sivkumar chantent chacune tour de r le et en choeur Les instrumentistes fl te violon veena jala tharang et mridangam font partie de la fine fleur des musiciens du Tamil Nadu g s de trente soixante ans ils repr sentent l excel ence de la tradition du sud dans toute sa diversit Christian Ledoux LES ABBESSES TARIF C Unyu I Talchum th tre dans avec masques de Cor e DU 21 AU 24 OCTOBRE 18 artistes dont 6 musiciens piri fl te en bambou percussions et cymbales Le programme Cor e 2002 est r alis avec le minist re cor en de la Culture et du Tourisme le Centre culturel de l am bassade de Cor e en France avec le soutien du d partement des Affaires internationales du minist re francais de la Culture et de la Communication en association avec la Fondation de France et la Korea Foundation avec le concours du Groupe Lafarge coproduction Th tre de la Ville Paris Festival d Automne Paris L origine du talchum th tre masqu est impr cise Cet art sc nique n il y a environ trois si cles s est transmis oralement et rel ve de plusieurs disciplines musique danse th tre rituel Le th tre masqu cor en porte la marque du chamanisme l origine seuls les hommes pouvaient l interpr ter les femmes ne participent que depuis peu aux repr sentations La symboli
84. associations cette carte permet de b n ficier de tarifs pr f rentiels et d une location sans contrainte de nombre fixe de places par repr sentation dans la limite des places dispo nibles tarifs pr f rentiels groupes et cartes libert relais TARIF 14 et 11 B 16 et 12 5 C9 5 11 pour le th tre et la danse en tarif C partenaires du Th tre de la Ville France lt France k i inter Je 272 gt ci dessus photo M Chouinard couvertures photos A De Roll MoxPPP N Nilsson M Enguerand V Pontet Enguerand M Chouinard M Domage H Sorgeloos P Victor MaxPPP B Enguerand M Chouinard F Vernhet X DR M Birot P Victor MaxPPP R Orlin J P Maurin Lock Th tre de la Ville 2 pl du Ch telet Paris 4 01 427422 77 MAIRIE DE PARIS
85. autant qu entendre Visual Music AUX ABBESSES TARIF C SAM 9 NOV 17H CAF ZIMMERMANN Pablo Valetti violon solo Amandine Beyer violon David Plantier violon Patricia Gagnon alto Petr Skalka violoncelle Ludek Brany contrebasse Diana Baroni traverso C line Frisch clavecin CHARLES AVISON DOMENICO SCARLATTI Concerti grossi n 5 et 9 BACH Concerto en mi majeur pour vio lon cordes et basse continue BWV 1043 Concerto brandebourgeois n 5 BWV 1050 TELEMANN Concerto en la majeur pour fl te violon violoncelle concertants et cordes extrait du recueil Tafelmusik POUSTOUFLANT Leipzig dans l Europe des Lumi res le Caf Zimmermann diffusait nouvelles id es et musiques Telemann y dirigeait son Collegium musicum confi Bach en 1729 L a rienne claveciniste C line Frisch a donn le nom de ce lieu mythique l ensemble qu elle cr e avec Pablo Valetti en 1998 C est avant tout une rencontre de musiciens qui dans un esprit d galit s aiment et s admirent r cipro H Caf Zimmermann ph MAN Robert quement pr cise le f lin violoniste argentin La critique s enthousiasme pour ces diamants sertis la Schola Cantorum de B le Quelle jeunesse Et si c tait la maturit acquise gr ce nos a n s s amuse la jeune Fran aise Tout leur travail nous permet de parler naturellement la langue qu ils ont res suscit e gt Une libert ch re Pablo Valetti
86. aux polyphonies les plus labor es Dans la puret stylistique de Cantus C lln surgissent les multiples cr atures que Mon teverdi voyait dans sa for t spirituelle et mo rale Le g nie du xvi si cle avait il imagin les f es et les elfes musiciens d un ensemble de cristal Premier passage Gott sei mir gn dig avril 2001 SAM 18 JAN 17H FRANK PETER ZIMMERMANN ion ENRICO PACE piano SCHUMANN Sonate n 3 pour violon et piano en la mineur op posth CHOSTAKOVICH Sonate pour violon et piano op 134 BEETHOVEN Sonate n 7 pour piano et violon en ut mineur op 30 n 2 GRAND BLEU MUSICAL La perle ne surnage pas la surface il faut aller la chercher au fond m me si c est dangereux Cet aphorisme de Robert Schumann pourrait tre celui de Frank Peter Zimmermann Le jeune violoniste allemand ne reste pas sa propre surface Il n a pas peur de descendre en lui m me l o jaillit son jeu pur l gant et profond Sans se contenter d une virtuosit inn e h rit e d une enfance prodige Sans r p ter l infini un programme standard qui le mettrait en valeur il innove prend des risques se d passe Pour son troisi me passage au Th tre de la Ville l artiste rare et son parte naire l Italien Enrico Pace deux faces de la m me m daille assemblent trois uvres fr missantes n es dans de aussi peut tre l adversit Face au fascisme politique Chostakovich crit e
87. c tions accumul es d tablir le lien entre la suite d instants apparemment autonomes qui composent la pi ce Emmanuel Demarcy Mota sait tirer le meilleur d un espace sc nique donner une gr ce fra gile aux images Il l a notamment prouv avec Peine d amour perdue son pr c dent spec tacle au Th tre de la Ville histoire d une bande de jeunes Sa mise en sc ne des Six Personnages en qu te d auteur qui revient apr s son succ s de la saison derni re ouvre la porte d un monde adulte conscient de ses faiblesses de ses vertiges de la force de ses r ves Emmanuel Demarcy Mota est il visit par la gr ce D embl e tout fr mit tout conspire sur un mode tour tour solennel fatidique ou burlesque tout semble neuf presque impro vis vivant et pourtant tout est construit conscient m dit Si Hugues Quester Val rie Dashwood et Alain Libolt se distin guent tous sont m rites et radieux Fr d ric Ferney Le Figaro On est tout retourn s Pirandello retrouve ici comme une nouvelle jeunesse On peut tre s r que le jeune Demarcy Mota est un metteur en sc ne avec lequel d sormais il faudra compter Annie Coppermann Les Echos Un spectacle en tout point accompli Un tr s grand travail donn dans un rythme ex cellent et qui hisse ce jeune artiste au rang des po tes de la sc ne pour le plus grand bonheur du public et de ses interpr tes Une proposition spectaculaire
88. cale de style andalou Ce genre pratiqu dans la r gion de Tlemcen a fois romantique et joyeux o l on se met vite danser est issu du cha bi lui m me d riv de l andalou Le terme hawzi est rapprocher du mot village bled ou petit pays Na cerddine en devient le sp cialiste le plus demand Les po mes d crivent la beaut de la nature celle des femmes surtout Consid rant que ce genre est celui qu il mai trise le mieux il fonde son propre orchestre o le rejoignent ses amis et condisciples du conservatoire d Alger Sa r f rence est Abdelkrim Dali Sa pr sence sc nique va voix m lodieuse juste et chatoyante sont autant d l ments qui lui procurent un vif succ s d s son premier grand concert la Maison de la culture d Alger Le public entre en communion et vit la f te et la joie de vivre Il en est d s lors tou jours ainsi la chaleur de ses concerts remplit des salles qui l acclament C L SAM 11 JAN 17H N RAMANI nate murali Inde du Sud Tyagarajan Ramani fl te murali Telhi Sunder Rajan violon S V Raja Rao mridangam Autant Chaurasia appara t comme un tre charnel bon vivant et bon enfant autant Ramani semble th r diaphane et planant au dessus des contingences Ramani appartient au s rail des grands ma tres carnatiques Issu d une famille brah mine de musiciens il est n Tiruvarur au sud du Tamil Nadu pr s de Tanjore lieu mythique associ au compos
89. cho r graphe flamand s emploie visualiser sur sc ne Chez ce photographe de formation venu au monde du th tre avec Jan Fabre y at il un d sir de cin ma que la forme cin ma tographique ne pourrait combler Peut tre En tout cas tout ce qu un film devrait plus ou moins cadrer une histoire des person nages des plans Vandekeybus s emploie l clater et le diffracter en tats de corps en d flagrations d images en mosaiques cos mopolites Le tout reste sous tendu par une nergie frondeuse celle d un artificier pass expert dans la mise feu des ressources de l inconscient Blush Rougir la prochaine cr ation du chor graphe devrait traquer des tats li s l isolement physique et mental Comme le sugg re le titre de l une de ses der ni res pi ces court en filigrane l id e que la vraie vie est lt emprunt e gt le r le de l artiste cr ateur serait alors de restituer l exp rience sensible au territoire illimit du fantasme Les chim res avec Vandekeybus ne sont pas vanescentes mais charnelles et lectriques elles propagent le courant du d sir hors des r cits polic s qui charpentent le r el en modulent l excentricit prolif rante dans une soif de mouvements indompt s THEATRE DE LA VILLE TARIF C DU 4 AU 8 F VRIER Emio Greco EMIO GRECO PC Conjunto di nero s danseurs VOYAGEURS DE L INCONNU i monde meilleur ni monde futur plut t la vie telle qu on n
90. ciance chaloup e ancr e au sud un p re gyptien une m re corse est sa boussole pour perdre le nord Avec sa pre mi re v ritable pi ce de groupe Bleeding Stone il fut l un des inaccoutum s de la M nagerie de verre sans tre pour autant un thurif raire de la remise plat du mouve ment Au contraire il revendique la narration ne d savoue pas un certain kitsch rageur et fait confiance ses sens plut t qu son cer veau Une pi ce selon moi est un ensemble de choses une constellation de d sirs une intuition cherchant dessiner les contours d un objet lisible La chor graphie comme art du puzzle Neverland sa nouvelle cr ation restera dans cette esth tique composite o es nergies les plus libres font exploser les fronti res du r cit Tout lui est permis Nasser Martin Gousset m me d aller piocher dans es Hauts de Hurlevent le livre ou dans Autant en emporte le vent le film les clich s surann s des m canismes amoureux pour en jouer nouveau histoire peut tre d en re rouver la flamboyance pour recommencer le festin des corps dans leurs myst rieuses attractions r ciproques CR ATION LES ABBESSES TARIF C 4 5 7 8 MARS Lynda audreau COMPAGNIE DE BRUNE Document 3 5 danseurs AVANT LE MOUVEMENT En invitant d autres chor graphes dans ses pi ces Lynda Gaudreau leur ouvre son Encyclop die de la danse Cet hommage la vie et aux artistes se poursuit
91. citement qualifi e de revue pour la premi re fois es interpr tes dansaient mais aussi chan taient parlaient et jouaient Depuis lors l art de Pina Bausch s est videmment affermi mais c est avec le m me entrain avec la m me curiosit des rapports humains avec la m me libert de ton que cette oeuvre unique en son genre lance ses filets dans la tragico m die de la vie La qu te d un impossible bonheur la plainte d une inconsolable dou eur un certain d sarroi devant la cruaut de a nature humaine ont longtemps maill les spectacles de Pina Bausch d une m lancolie ancinante voire d chirante Sans doute n tait ce pas l la volont de s appesantir sur a dimension malheureuse de l existence au contraire un humour mordant offrait souvent a soupape d une auto ironie salutaire Mais depuis une dizaine d ann es l expression en est devenue plus gaie la gravit s est all g e lt Le public comprend qu il faut sourire ensemble de la r alit et de la condition humaine estime Pina Ce tournant semble avoir commenc prendre forme avec Palermo Palermo cr en Sicile en 1989 alors m me que se d sagr geait le mur de Berlin Premi re cr ation avoir t labor e hors du foyer de Wuppertal Palermo Palermo a t suivie d autres embarcations vers Rome Madrid Hong Kong Lisbonne Budapest et le Br sil tout r cemment De tous ces voyages qui offrent un temps d im pr g
92. complices La courte l gie que Stravinski crit en 1944 la m moire d Alphonse Onnou fondateur du Quatuor Pro Arte commence dans la tristesse a seconde partie du concert Recueillement Le cr puscule s installe avec la ph nom nale Sonate de Chostakovitch inqui tante myst rieuse Cris et chuchotements la mesure de a sensibilit de Bashmet Vertigineuse voltige la mesure de sa virtuosit Dans le Clair de lune de Beethoven qui hante trangement uvre le ma tre est chez lui Sous le soleil de Bach aussi Cosmique SAM 16 NOV 17H ZOLT N KOCSIS piano BEETHOVEN Sonate n 27 en mi mineur op 90 SCHUBERT Sonate en mi mineur D 566 KURTAG Pi ces d finir LISZT Rhapsodie hongroise n 5 en mi mineur Ave Maria Aux cypr s de la Villa d Este Aux jeux d eau la Villa d Este Sunt lachrymae rerum Cs rd s macabre ARCANES L immense pianiste hongrois est bien l h ritier de ses anc tres prestigieux de ces Bart k Kod ly Weiner qui difi rent la mythique Acad mie Franz Liszt de Budapest qu il dirige apr s y avoir enseign Instinctif et supr me ment intelligent Souverain et fin Exigeant et tellement vrai Libre Son jeu est tincelant sa parole aussi Pas de fioriture droit l essen tiel En 1972 il y a 30 ans Paris d couvrait bloui au Th tre de la Ville le jeune homme de 20 ans qui allait devenir l autorit spirituelle de son pays dont il anime d sormais l
93. cuter des faan s p rilleux et de haut vol son doigt reste miraculeux et son esprit toujours tourn vers l expression des sentiments Ayant atteint l ge v n rable de la sagesse la maturit de son art vise mainte nant atteindre l essence m me de la musique Son grand p re Imdad Khan et son p re Inayat Khan taient les plus grands sitaristes de leur temps Le jeune Vilayat tudie avec ce dernier mais son enseignement est interrom pu par la mort inopin e de son p re Vilayat avait onze ans Un oncle maternel vient alors parfaire son enseignement On peut dire dans ce contexte que Vilayat Khan n a pas vraiment eu de guru c est dire un enseignement constant avec le m me maitre sur une vingtaine d ann es Pourtant l ge de quatorze ans il est invit par l un des plus prestigieux festivals en Inde Les plus grands musiciens d alors l en tendent fascin s par un style jamais entendu La puret et la beaut des sons qu il met suffisent d j le diff rencier des autres sita ristes I devient c l bre et entame une car ri re peu commune Un mythe est n Vilayat Khan a eu le g nie de trouver en lui m me sa propre voie qui le porte naturelle ment au lyrisme et lui a fait inventer le style chantant adapt au sitar ce fameux gayaki ang que bien des instrumentistes vont imiter II suffit de r couter le fabuleux Piloo enregis tr au d but des ann es 60 et publi par EMI un disque intr
94. d Violette directeur Brigitte Giuliani assistante de direction ADMINISTRATION Michael Chase administrateur Carole Boittin gestion financi re et comptable Marie Christine Chastaing chef service paie ARTISTIQUE Serge Peyrat directeur adjoint la programmation directeur technique la communication conseiller artistique conseiller chanson conseiller musique conseill re musiques du monde conseill re danse Antoine Violette Thomas Erdos Jacques Erwan Georges Gara Soudabeh Kia Ir ne Filiberti COMMUNICATION Anne Marie Bigorne secr taire g n rale Jacqueline Magnier relations presse publicit et documentation Marie Laure Violette relations presse iconographie Elisa Santos invitations RELATIONS AVEC LE PUBLIC Lydia Gaborit responsable du service Florence Thoirey Fourcade RELATIONS PUBLIQUES JEUNES tudiants enseignement Isabelle Anne Person Val rie Bonnotte LOCATION Marie Katz Ariane Bitrin responsable du service ACCUEIL Natacha Reese responsable du service ACCUEIL DES ABBESSES artistes et public Delphine Dupont responsable du service TECHNIQUE Serban Boureanu directeur technique Jean Michel Vanson directeur technique adjoint Jean Marie Marty r gisseur g n ral Claude Lecoq directeur de sc ne Jean Claude Paton sous chef machiniste Manuel Sanchez chef cintrier Fr d ric Duplessier chef lectricien Charles Deligny sous chef lectricien D
95. dants ils peuvent l tre explique le fils du grand vio loniste Isaac Stern La dimension nouvelle que l quipe artistique souhaitait apporter ce chef d uvre est bien l Nous avons voulu un spectacle qui ne flatte pas les yeux mais l me d clarait le jeune chef Paris THEATRE DE LA VILLE TARIF B Normandie en janvier 2002 au moment de la cr ation l Op ra de Rouen Mais l un n em p che pas l autre et la sc nographie du Hollandais Tom Schenk envo te Il y a un che min d eau dont le bruit ponctue de ses pleurs cette terre qui chante Des cailloux gris crissent dans un espace d une grande puret David Stern souhaitait vraiment que ce rituel bouddhique se d roule dans le th tre o r sonna le sublime violon de son p re en 1981 Merci aux 14 musiciens de l orchestre Leonard De Vinci la belle mezzo Ning Liang d origine asiatique form e la Julliard School de New York et au charismatique t nor am ricain Hayes pour l me de cette ouverture de saison Yoshi Oida Com dien chez Peter Brook de nationalit japonaise Yoshi Oida vit actuellement Paris Apr s des tudes de philosophie il s est int ress au th tre traditionnel japonais En 1968 gr ce une invitation de Jean Louis Barrault il vient en France et participe imm diatement l aventure artistique propos e par Peter Brook Orghast de T Hughes Per s polis 1971 Les Iks de C Turnbull 1974 La Conf
96. douleurs Depuis son passage au Th tre des Abbesses qui l a r v l e Paris en juin 2000 Eva la Yerbabuena a continu creuser le sillon d un art sans concession aux mirages de la mode lt La seule fa on d innover c est de continuer tre soi m me a coutume de dire celle qui a suivi les cours du grand Mario Maya et a dans toute jeune dans la compa gnie de Rafael Aguilar Son talent est aujour d hui largement reconnu Son dernier spec tacle couronn la Biennale de flamenco de S ville lui a valu un Prix national de danse l an pass en Espagne Tous les critiques ont t m dus s par sa magistrale interpr tation en solo d un programme intitul Flamenco de la cava De la caverne du corps le souffle jondo du flamenco r veille la braise des mo tions La Yerbabuena peut alors exprimer sans entrave ce que je cache ce c t rebelle au fond de moi qui veut voir la lumi re de mon corps en mouvement LES ABBESSES TARIF C 21 ET 22 F VRIER Maria Kiran bh rata natyam solo LA DANSE EST SA LIBERT Dans la palette extr mement chatoyante des danses de l Inde le bh rata natyam s duit incontestablement par le raffinement orne mental de ses figures qui serpentent entre danse pure nritta et danse expressive n tya Le r pertoire du bh rata natyam constitu de chants d votionnels d pisodes mythologiques et de chants d amour se d ploie dans une gestuelle symbolique a
97. e poque chez Gilles Deleuze ou Felix Guattari Lenz est une figure vivante celle qui nous parle d un Moi divis Mais si Mathilde Monnier s int resse depuis longtemps cette nouvelle c est d abord en tant que chor graphe Comme le montrent ses pi ces pr c dentes l Atelier en pi ces Arr tez arr tons arr te ou bien encore les Lieux de l sa r flexion s attache au singulier aux comportements et aux lieux hors norme Questions li es une pratique la danse et au mouvement autant qu la cr ation De la diff rence aux probl mes de soci t elle tisse un ceuvre po tique creus e dans le d sordre int rieur Cette approche d licate structure un langage enti rement forg par ce travail sur la g n rosit Pour sa nouvelle cr ation pr sent e au Th tre de Gennevilliers Mathilde Monnier imagine un dispositif particulier La profondeur obscure d un double plateau formant un long couloir est l espace choisi pour s initier la marche de la pens e avec une quinzaine d in terpr tes Dans ce lieu de repr sentation ouvert mais jonch de mat riaux de protec tion rembourrage mousse v tements Mathilde Monnier agence des processus des marches de danseurs Chor graphiant la fa on d un long travelling elle nous parle de la folie du paysage J ai voulu travailler sur le rapport ext rieur int rieur La marche est li e la pens e elle a sa propre histoire Aujourd hui vite
98. e comme un autopor trait de figures d ploy es dans la densit d un espace de sc ne dans les vides du langage dans la permanence d une coulisse secr te o s enfanterait l ostentation du geste Caterina Sagna n en finit pas de dessiner les ombres d elle m me Depuis es Bonnes d apr s Jean Genet qu elle a interpr t es avec sa s ur Carlotta voici une dizaine d an n es elle s est affirm e en styliste des pures dans les univers d senchant s qu elle a mis en sc ne autant que chor graphi s le Sommeil des malfaiteurs le Pass reste venir en modelant d improbables corpor it s dans le filigrane de certaines sources litt raires Lenz de B chner Kafka Rilke Christa Wolf D une pi ce l autre les autopor traits de Caterina Sagna ont ainsi op r une fusion toujours ombr e entre la chair et l es prit jusqu de magnifiques Esercizi Spirituali d apr s les crits du mystique Ignacio de Loyola Et puis quelque chose a chavir dans l uni vers de cette chor graphe v nitienne Coup sur coup avec a Signora et plus encore avec Sorelline une causticit d cal e s est empa r e du plateau Avec un humour qu on ne lui connaissait pas Caterina Sagna s est mise brocarder les faux semblants travestir son l gance s rieuse et organiser la zizanie Des Quatre Filles du docteur March vieux grimoire de l ducation des jeunes filles elle aura puis pour Sorelline la vengeance d un r j
99. e hargne rev che et tranchante Moul dans des v te ments qui ne cors tent pas sa silhouette lan c e il arbore une cambrure de torero et seul dans l ar ne d un affrontement avec des forces invisibles m ne l assaut avec la gr ce voyoute des mauvais gar ons Avec M s all del tiempo Au del du temps Andr s Marin cultive un flamenco dont l in transigeance puriste ouvre cependant de nouvelles directions Osant faire c toyer un accord on un violon alto et un hautbois aux castagnettes et aux guitares de rigueur il ne craint ni les ruptures de rythmes ni les silences haletants pour s engager soudain dans un zapateado affil comme une lame ou encore pour laisser suinter l exacte intensit d une pete era ce chant triste d origine juive Un art corch incandescent Andr s Marin n est pas l pour faire semblant Le pire compliment qu on pourrait me faire est de dire que mon spectacle est joli Ce serait comme recopier un tableau de Goya en utili sant un calque et faire croire qu il s agit d art 39 o E S K lt s d a 5 E 7 o LES ABBESSES TARIF C DU 17 AU 21 JUIN CR ATION Caterina Sagna COMPAGNIE CATERINA SAGNA Relation publique 7 danseurs acteurs LE VRAI DU FAUX lt Ogni dipintore dipinge s gt chaque peintre se peint soi m me La danse peinture mobile d tats de corps m taphore pratiqu e dans le visible peut tre per u
100. e la connait pas Telle pourrait tre a devise d Emio Greco et de Pieter C Scholten En 2001 les deux cr ateurs ima ginent une pi ce enti rement taill e de la umi re aux costumes de la mise en sc ne a chor graphie dans leur univers Conjunto di nero Le titre de la pi ce voque un v te ment litt ralement un ensemble de noir Mais Sur sc ne sous l impact g om trique des umi res ce v tement devient une peau qui r fl chit l espace du corps l origine du mou vement lastique r versible elle s tire l in fini entre deux extr mes deux somptueuses profondeurs organique et cosmique chelle d mesur e o la danse d Emio Greco se plie et se d plie en diagonale sur le plateau l oblique le long des membres tendus Bras lev jambe point e corps abruptement ramass t te contre genoux Le mouvement glisse se recompose par s ries s teint Puis il revient cinq fois redoubl fragment ato mis selon le nombre des danseurs qui le reprennent en cho dans l ombre ou sous les d coupes tranchantes des lumi res Il r gne sur le plateau quelque chose d h roique et de tragique Hallucinante apparition d un monde fantastique parcouru de frissons brumeux et de lueurs o les corps passent sans visages les armures sans corps Les danseurs ces ironiques surfeurs de l inconnu sont v tus d paisses tuniques laineuses et semblent faits de l toffe des songes mat riels jusqu la dispariti
101. e sur un plateau de th tre coup en deux par un mur Le projet peut se d finir partir de cette remarque d Alain Buffard lt Le mur comme l ment d architec ture est un fondement des syst mes de pro ductions de valeurs sociales culturelles sexuelles qui ne vaut que par ce qu il abrite Il s agit de miner cette autorit par d place ment r p tition ou disparition Depuis les ann es 80 R gine Chopinot a pr serv la vitalit de sa d marche en chappant toute identification Elle est dans un d pla cement et renouvellement constant de son approche chor graphique mais jamais o on l attend Une plantureuse l g ret accompa gnait la c l bre partition de Vivaldi les Quatre Saisons pi ce cr e en 1998 Un peu plus grave sa Danse du temps r unissait trois g n rations de danseurs La cr ation suivante op re un abrupt renversement Pi ce mani feste pr sent e la saison derni re au Th tre de la Ville Chair obscur intensifiait la notion de pr sence en danse par une exposition de la nudit la plus crue Radicale travers e de la dimension cadav rique du corps cette pi ce sous tendue par des musiques baroques offrait un bouleversant contrepoint l id e de transfiguration Danseur et commissaire d exposition d s son premier solo Good Boy Alain Buffard a foca R Chopinot A Buffard ph M Domage is son travail sur le corps et ses possibles extensions en s appropriant l hi
102. eau Th tre de Besan on CDN Pour Le Voyage La Haye L Athanor sc ne nationale d Albi Th tre G rard Philipe de Saint Denis CDN Avec l aide de la SPEDIDAM et le soutien de la r gion Franche Comt LA SYMPHONIE DU HANNETON Coproduction La Compagnie du Hanneton l Espace des Arts de Ch lon sur Sa ne Avec le soutien du Th tre sc ne nationale de M con de la Ferme du Buisson sc ne nationale de la DRAC Bourgogne et de AFAA Association francaise d action artistique minist re des Affaires trang res MARIE CHOUINARD LE CRI DU MONDE Production Compagnie Marie Chouinard Coproduction Centre national des arts Ottawa HERV ROBBE DES HORIZONS PERDUS Production Centre chor graphique national du Havre Haute Normandie Coproduction Th tre de la Ville Paris Avec le soutien du Festival Danse Aix CAROLYN CARLSON WRITINGS ON WATER Coproduction Biennale de Venise Fondation Teatro La Fenice GILLES JOBIN CR ATION 2002 Coproduction Th tre de la Ville Paris Berliner Festspiele Berlin Biennale de Venise Th tre Arsenic Lausanne Avec le soutien de la ville de Lausanne l tat de Vaud la Fondation Stanley Johnson de Pro Helvetia he Arts Council de Suisse et la Loterie romande ROBYN ORLIN SKI FI JENNI AND THE FROCK OF THE NEW Coproduction City Theater amp Dance Group Festival Montpellier Danse 2002 Th tre de la Ville Paris Hebbel Theater Berlin JAN FABRE PARROTS
103. eiss et S Fakhri ph C Freire 59 60 Mohammad Khan ph N Nilsson R Daly et Dj Chemirani ph L Tremolet musique que le Th tre de la Ville met l hon neur pour la quatri me fois On retrouvera avec plaisir deux grands ma tres Ustad Omar et Saccho Khan se jouer des difficult s du sorud l instrument baloutche par excellence Jou e en solo ou accompagnant le chant cette vi le quatre cordes amplifi e de 6 8 cordes sympa thiques dont la forme voque trangement une t te de mort m le douceur suave et v lo cit farouche dans un envo tement exquis leurs c t s la fl te de Mohammad Khan barbe teinte au henn et regard saisissant reviendra soutenir le chant de Mossa proche du qawwali n est pas de performance ins trumentale et vocale sans le soutien du luth tanburag Le jeu de Mula par sa puissance et sa finesse pouse merveille les rythmes complexes des m lodies et des chansons populaires que distille sa voix douce et grave Jacqueline Magnier Le DU H pra ep MER 11 JUIN 20H30 ROSS DALY TRIO CHEMIRANI Djamchid Chemirani Keyvan Chemirani Bijane Chemirani zarb Stelios Petrakis lyra laouto saz P ricl s Papapetropoulos saz laouto violon Kelly Thomas lyra Angelina Tkatcheva santur Gr ce Invit pour la troisi me fois au Th tre de la Ville Ross Daly est un Celte cosmopolite Sa biographie et son art l attestent Sa vie est aussi une uvre con
104. enaires Le d sir de jouer avec un artiste na t d une affini t spontan e Bien jouer ne suffit pas Le sentiment instinctif d une entente possible il l a ressenti avec Daniel Spec Premier violon de la Kammerphilharmonie de Br me et Jean Guihen Queyras un autre inclassable Violoncelle solo de l Ensemble InterContem porain de 1990 2000 le s duisant jeune homme se partage entre ses trois passions r pertoire romantique musique d aujourd hui baroque et r colte des lauriers unanimes Le trio de ces trois musiciens exigeants est tout neuf Au programme de ce qui sera l un de leurs premiers concerts Schubert Beethoven et Haydn tant aim de Staier J avais besoin de montrer que le Trio HXV 28 du composi teur autrichien est comme ses autres compo sitions tardives capital Une forme inventive qui va vers l avenir Un autre bonheur SAM 15 MARS 17H violon et direction et les membres d Europa Galante 2 violon alto violoncelle 2 violoncelle BOCCHERINI Quintette en ut majeur op 45 n 4 Quintette en la mineur op 25 n 6 Quintette en sol mineur op 46 n 4 Fabio Biondi dont l archet magique fait sans cesse sourdre de somptueuses lumi res vient pour la douzi me fois au Th tre de la Ville Et c est de Boccherini que la voix chaude charnue unique de son violon mo d le les paysages inconnus Le virtuose sici lien a toujours dialogu avec ce compositeur lucquois dont il va
105. ent manger la t te de l auteur Pierre Desproges N Pantin en 1937 il entre dans la vie pro fessionnelle comme vendeur d assurances vie enqu teur pour l IFOP auteur de romans photos et de courriers du coeur directeur d une fabrique de poutres synth tiques jour naliste l Aurore quotidien l gendaire rachet par e Figaro et disparu Il participe au Petit Rapporteur mission dominicale de Jacques Martin sur Antenne 2 en ce temps qui demeure encore l ge d or de la T l vision 1975 77 France Inter fait appel lui es Saltimbanques de Jean Louis Foulquier 1978 79 le Tribunal des flagrants d lires de Claude Villiers et Luis Rego 1980 es Chroniques de la haine ordinaire 1986 Et France 3 pour a Minute n cessaire de Monsieur Cyclop de 1982 Parall lement il se produit sur sc ne collabore Pilote publie ses textes dont un roman Des femmes qui tombent En 1988 il meurt d un cancer Michel Didym Lorrain de naissance il entre l cole du Th tre national de Strasbourg pour devenir com dien En 1986 il participe l APA Acteurs Producteurs Associ s une initiative de com diens en qu te d ind pendance Laur at en 1989 du prix de la Villa M dicis hors les murs il dirige des ateliers New York et San Francisco L ann e suivante son retour il fonde la compagnie Boomerang en 1995 la Mousson d t en 2001 la MEEC Maison europ enne des critures contemporain
106. entation relais Vous devenez relais en prenant l initiative de regrouper au minimum 10 per sonnes int ress es souscrire un abonnement au Th tre de la Ville renseignements RELATIONS PUBLIQUES JEUNES t l 01 4887 5442 relais jeunes tudiants enseignement Isabelle Anne Person Val rie Bonnotte e souscription des abonnements relais partir du 3 juin SERVICE LOCATION RELAIS t l 01 48 87 43 05 fax 01488709 81 Marie Katz responsable du service Ariane Bitrin e avantages relais jeunes voir page suivante suivi personnalis et mise en place d actions p dagogiques avec chacun des relais int ress s une carte d abonnement personnalis e par abonn e ABONNEMENTS THEATRE DANSE 3 spectacles minimum 10 personnes minimum MUSIQUE MUSIQUES DU MONDE PASSEPORT MUSICAL TARIF C 3 programmes minimum 30 places minimum tarifs pr f rentiels TEE abonnement GROUPES 10 personnes minimum 3 relais devenez relais Vous devenez relais en prenant l initiative de regrouper au minimum 10 per sonnes int ress es souscrire un abonnement au Th tre de la Ville Les relais sont les interlocuteurs privil gi s du Th tre de la Ville a u service d es rela IS comit s d entreprise associations groupes d amis renseignements RELATIONS AVEC LE PUBLIC relais t l 01 4887 5442 Lydia Gaborit responsable du service Florence Thoirey Fourcade Pascale Ehret secr tariat
107. entiels DST MUSIQUE abonnement 4 spect 10 spect SJ UD tarif normal r ductions importantes VANTA 14 LEE gt lt sur le prix des places RAS 16 125 25 selon les programmes MNT NI 5 et les formules choisis TARIF 2 185 29 journal service domicile du journal du Th tre de la Ville 4 num ros par saison donnant toutes informations textes et photos sur les spectacles pr sent s e librairie disques tarifs pr f rentiels sur les disques et les livres vendus apr s certains spectacles tarifs pr f rentiels EN EN TEES MUSIQUE hors abonnement 4 spect 10 spect etu tarif normal e TARIF A Se SE 1 cat gorie 14 LES 22 Jenelicie de lt places pem R Es 11 15 tarif pr f rentiel TARIF B hors abonnement PR a EE P 16 25 pour tous les spectacles EG PRE EXT EP T 16 MUR ue places disponibles DREL se 285 sE TARIF EXC 22 185 29 11 pour le th tre et la danse en tarif C e location prioritaire 28 JOURS JOUR POUR JOUR avant celui de la repr sentation 7 jours de location r serv e CARTE PLACES 2 er corte tarifs pr f rentiels tarif normal E ES Se TARIFA rca 14 xcat 1 c 15 Ee UTTO PO YY Pu TYT 25 16 dans lo limite des TARIF C th tre 11 musique 9 5 15 places disponibles TARIF EXC 22 29 journal service domicile du journal du Th tre de la Ville e locatio
108. es dans un m me but faire connaitre des auteurs vivants frangais et trangers Comme com dien il a travaill notamment avec Lavaudant Lavelli Frangon Comme metteur en sc ne il a mont entre autres Minyana Vinaver Beckett Kolt s Sallinger aux Abbesses Daniel Danis le Langue langue des chiens de roche au Vieux Colombier Coproduction Th tre de la Ville comme Visiteurs de Botho Strauss en oct 94 o B o 2 2 a lt D E E S a z 13 SHAKESPEARE DU 10 AU 14 JUIN traduction Marie Paule Ramo mise en sc ne Dan Jemmett assistante Marie Paule Ramo sc nographie Dan Jemmett Denis Tisseraud costumes Sylvie Martin Hyszka lumi res Arnaud Jung peinture Sylvie Martin Hyszka avec Geoffrey Carey Herv Pierre Antonio Gil Martinez Julie Anne Roth Val rie Crouzet production Th tre de la Ville Th tre Vidy Lausanne E T E SARL Sur un pla teau Philippe Sturbelle avec la partici pation artistique du Jeune Th tre National cr aux Abbesses en f vrier 2002 La saison derni re Shake secoua le Th tre des Abbesses et son public Ardemment et joyeusement Suffisamment pour en n cessi ter le retour Shake signifie d ailleurs secouer C est aussi la moiti de Shakespeare et c est la Nuit des rois revue de fagon tout fait per sonnelle par Dan Jemmett Dans ses grandes lignes pourtant l intrigue demeure relative ment et m me pas mal fid le
109. es Sud Et plus loin voquant le premier Olympia de a diva aux pieds nus il poursuit lt Elle s en foutait elle avait eu plus le trac au Th tre de la Ville cela avait t son examen de passage Le Th tre de la Ville donc une preuve ini tiatique Et le succ s Son destin bascule Dix ans d j Aujourd hui la soixantaine r volue Cesaria Evora a enregistr huit albums en studio Le dernier Sa Vicente di longe publi en mars 2001 dans une quarantaine de pays poursuit la c l bration des liens oc aniques qui unissent Cap Vert Br sil et Cuba Depuis dix ans Cesaria a voyag Elle a chant dans soixante et un pays inscrits au sein de cinquante cinq tats On l attend en Hongrie en ao t 2002 en Nouvelle Cal donie Singapour Tahiti en octobre de cette m me ann e et au Th tre de la Ville les 8 9 10 mars 2003 accompagn e pour l occasion de cinq musiciens et de deux solistes Les rendez vous de la fid lit Jacques Erwan SAM 5 AVRIL 20H30 AICHA REDOUANE ET L ENSEMBLE AL ADWA R lvresses cr ation Proche Orient sur des po mes soufis de Ibn Arabi 1165 1240 et Ibn al F rid 1181 1235 compositions originales Aicha Redouane et Habib Yammine 1993 2003 dix ans d j Le prochain concert d Aicha Redouane Habib Yammine et l en semble al Adw r marquera le dixi me anni versaire de leur premier passage au Th tre de la Ville Pas de retrouvailles sans j
110. etrouver la m me quipe artistique pour sa prochaine cr ation nou veau congue entre Bruxelles et Zurich Quelques intentions dramaturgiques en des sinent les premiers contours un espace borderline travers d identit s fluctuantes aux prises avec l exp rience du r el et les visions hallucin es qui peuvent en surgir dans un jeu de survie o les r gles logiques n ont plus cours et o s effondrent les signifi cations habituelles Ce ne sera sans doute pas de tout repos Dans l acuit d une soci t qui d faille Meg Stuart explore le corps du s isme THEATRE DE LA VILLE TARIF EXCEPTIONNEL DU 18 AU 29 JUIN CR ATION Pina Bausch TANZTHEATER WUPPERTAL Pour les enfants d hier d aujourd hui et de demain 15 danseurs LE COSMOPOLITISME DES MOTIONS Trois heures durant dans une mise en sc ne minimaliste de Peter Pabst et sur des musiques du Hongrois F lix Lajk et de Prince Pour les enfants d hier d aujourd hui et de demain est un vivant trait des passions rotiques Sans rien perdre de son patante mosa que humaine le th tre dans de Pina Bausch poursuit une trajectoire dont chaque nouvelle tape construit une v ritable saga La chor graphe de Wuppertal est une im mense fresquiste composant dans la constel ation des solitudes une communaut tour our dr le et path tique grandiose et d ri soire Ich bring dich um die Ecke l une de ses pi ces initiales en 1974 tait expli
111. eur de la musique traditionnelle au jazz au rock ou au classique Compositeur soliste ou musi cien dans des ensembles orchestraux il a 61 permis cet instrument traditionnel de conserver la place de choix qu il avait acquise d s le vir si cle dans le gagaku confirm au xv si cle dans le n et conserv au vir si cle dans le kabuki Comment ce petit morceau de bambou aussi simple peut il apporter tant de gr ce de dou ceur et de r jouissance lt Le son de sa fl te a une couleur unique souligne Toru Take mitsu La qualit du son des instruments vent comme la fl te est r gie par la m me loi que la voix humaine c est un don que l on a la naissance Je suis admirateur poursuit il de ce g nie jamais satisfait de son art qui s impose sans cesse de nombreux question nements de nouveaux paris Le g nie joue la marge du danger dit le proverbe Celui ci nous fait peur et c est gr ce lui que l art de Meisho T sha est toujours frais nouveau et vivant Comment ne pas se laisser convaincre J M DU 21 AU 24 OCTOBRE 20H30 UNYUL TALCHUM th tre dans avec masques Cor e Voir article p 19 v Ei E S 2 ui lt E S E S amp 5 VEN 18 OCT 20H30 DAVOUD SARKHOCH cron GHOLAM DASTEGUIR HOMAYOUN rub b Afghanistan MOHAMAD VALI sarangui Quand Davoud Sarkhoch commence chan ter c est toute la po sie afghane qui se met vibrer C es
112. eur de spectacles la fois sombres et fantasques au sein des quels il cristallise des images qui se refusent toute tranquillit factice et o les masques de l amour de la mort et du pouvoir m nent une ronde incertaine et lancinante nvictos 1991 The Snakesong Trilogy 1994 1996 ou encore le diptyque Morning Song 1997 1999 auront notamment laiss l em preinte d une beaut pre envisag e comme l arme la plus puissante pour s opposer l erreur sublime qu est devenue notre culture gt Plasticien de formation Jan Lauwers a cr la Needcompany Bruxelles voici quinze ans R guli rement invit depuis lors par le Th tre de la Ville sa notori t reste pourtant en France bien inf rieure ce qu elle devrait tre Il est vrai mais est ce une excuse que le th tre d art que fa onne Jan Lauwers fu r te parmi les rebuts d un r el qui se disloque et s effrite la marge des images de consom mation courante Sa plus r cente cr ation Images of Affection si elle faisait mine de solliciter l humour comme moyen de lutter contre la trag die traduisait une fois de plus dans une esth tique joyeusement fou traque le d sarroi face la sourde violence du monde la litanie des guerres et aux vies qu elles d chirent Dans ce th tre qui ne se contente pas de simuler la fronti re entre interpr tes et personnages est poreuse charnelle sin guli rement incarn e
113. fghanistan Issu de la petite communaut de musulmans isma liens il compose une musique aux m lodies originales sans oublier influence culturelle de l environnement dans equel il a grandi Rencontre entre plusieurs musiciens de diverses origines ce concert est un voyage a d couverte des musiques savantes et clas siques mais aussi des rythmes populaires propres chaque r gion D M M Maftoun ph X DR 55 56 S 9 2 z lt Q E E S 8 E a S E o SAM 7 D C 17H SHEIKH HABBOUSH ENSEMBLE AL KINDI JULIEN WEISS et les chanteurs de la confr rie Qadri d Alep Syrie Un concert de l ensemble Al Kindi sous la direction de Julien Jalaleddine Weiss est tou jours l occasion de d couvrir les plus belles voix du monde arabe Install depuis quelques ann es dans un ancien palais mam louk du vieil Alep ce ma tre du ganoun suisse alsacien consacre d sormais son temps aux tr sors de la musique arabe Ce concert marquera la premi re venue en Europe de Sheikh Habboush n en 1957 dans une famille religieuse et m lomane Il es un des rares chefs de confr rie soufie avoir pu d velopper sa vocation lyrique plus que sa vocation th ologique Son p re l a choisi parmi ses nombreux fr res non seulemen pour son lan spirituel mais aussi pour la beaut de sa voix Il lui permet d tudier l ge de dix ans aupr s du ma tre Abde Kader Hadjar seize ans
114. gazines des articles la chroniquent r guli rement L int r t port cette splendide chanteuse n est pas vain et hormis son talent certain Nityashree poss de un pedigree qu aucune de ses coll gues ne saurait galer elle a eu pour grand p re le g nie du mridangam Palghat Mani lyer r novateur de l accompa gnement rythmique et pour grand m re la chanteuse la plus mythique des ann es 60 D K Pattamal dont la solidit du style la puis sance vocale et la science rythmique restent dans la m moire D K Pattamal est plus cout e que M S Subbhulakshmi pourtant la plus c l bre de toutes les divas du sud tra vers le monde Pourvue d une voix scintillante d une sou plesse rare Nityashree apporte un nouveau type de lyrisme au chant carnatique d aujour d hui ceci parmi les chanteuses car le monde des chanteurs appartient un tout autre domaine Tout en interpr tant des compositions l int rieur desquelles elle improvise Nityashree ne fait que poser son chant pendant la premi re partie du concert Ce n est qu un avant go t de l moi qui nous saisit lorsqu elle passe enfin aux choses s rieuses les plus difficiles celles o l on doit d montrer sa capacit artis tique et vocale C est dans le long d veloppe ment d un raga ou le d roulement incantatoire du pallavi que la chanteuse affirme sa haute valeur avec une assurance insouciante et le charme un peu lointain d une beaut perdue
115. haleureusement entre deux termes aust res l environnement des cit s ouvri res et l abstraction de la danse Dans Permis de construire Avis de d molition ceuvre cr e pour l an 2000 la question porte sur l habitat domestique la maison et son rap port la danse et au regard Le premier volet de ce diptyque est une remarquable exposi tion o circulent les spectateurs Fascinante mise en perspective de cadrages couloirs fen tres portes crans reflets multipliant la fragmentation des corps en mouvement et les angles de regard Apr s cette exp rimenta tion publique le dispositif fait l objet d un remaniement pour la sc ne Cette seconde partie sollicite les danseurs projet s dans un labyrinthe au fonctionnement d sarticul d o mane un foisonnement de sensations Habiter est un mot clef dans le travail du cho r graphe Pour sa derni re cr ation Des hori zons perdus Herv Robbe entreprend un nouveau dialogue avec l espace Am nagement neutre et minimal le plateau est blanc Des portants courbes accueillent les crans vid o Le sc nario est en images et l id e de jardin s y d cline selon toutes sortes de modalit s inattendues de la typographie l Eden de l poque classique ou romantique la Renaissance du jardin ouvrier l herbier ou l analyse scientifique Les aspects symbo liques r els et virtuels de ce retour la nature et son imaginaire jouent autour de l id e de
116. hui amateurs passionn s et professionnels confirm s c l brent le rituel de ce chant de l me d chir e Apparue r cemment Katia Guerreiro est l une de ces nouvelles voix qui en perp tuent le culte Jeune m decin de vingt cinq ans elle poursuit la tradition sublim e jadis par Amalia Rodrigu s Son r pertoire rec le quelques unes des chansons embl matiques de l illustre interpr te et sa technique vocale n est pas d pourvue de r miniscences Qu elle chuchote comme une confidence ou crie sa douleur la voix captive Elle dramatise le pro pos comme il sied ce chant empli de pas sion et de tristesse Le traditionnel trio de guitares portugaise classique et basse l accompagne J E katia Guerreiro ph X DH Caman ph X DR VEN 30 MAI 20H30 ET SAM 31 MAI 17H CAMANE fado Portugal Tout ce que je suis je le montre quand je chante Si je balance le corps ou si je me dan dine rien de cela n est pr par C est le fado qui me parcourt le corps coule dans mon sang passe par le c ur et se r pand dans ma gorge dit Caman Enfant c est en coutant les disques de ses parents qu il d couvre le fado douze ans le voil fadiste Ses r f rences demeurent Alfredo Mar ceneiro Amalia Rodrigu s Carlos do Carmo une illustre trilogie que tout amateur respecte Digne h ritier plus tard il se forgera un style et inscrira son nom dans l histoire du fado Accompagn par les guit
117. i re pi ce douard Lock innovait en empruntant la danse classique l l vation sur pointes d r alisant encore un peu plus le corps tan gible et sa pesanteur intrins que d coupant m me la lumi re des silhouettes t es au Sol comme mises en orbite vers un autre temps que celui de l horlogerie humaine Danse l arrach temp r e par le hors champ filmique d images saisies parmi le temps qui passe respiration rassurante au creux d un univers en apn e On devrait retrouver tous ces ingr dients mis en tension W Vandekeybus ph T Val s Enguerand u dans la prochaine cr ation de La la la Human Steps nouveau soutenue par la musique urgente et lyrique du compositeur new yorkais David Lang Coproduit et pr sent au Th tre de la Ville en mars 1999 et en novembre d cembre 2000 THEATRE DE LA VILLE TARIF B DU 22 AU 25 JANVIER ET DU 19 AU 22 MARS Sasha Waltz SCHAUB HNE AM LEHNINER PLATZ NoBody 26 danseurs LE CORPS ORGANISME COLLECTIF Comment la chair cette mati re qui nous constitue est elle simultan ment la puissance matricielle de forces immat rielles L pi derme surface d un gouffre o grouillent les fant mes de la m moire o se transforment les nergies et les peurs o s enracinent les visions du r ve Sasha Waltz est partie en exploration dans ces territoires instables o la danse puise ce qui fera v nement de corps La jeune chor graphe aujourd hui cod
118. idier Hurard chef accessoiriste Pierre Tamisier chef service son Alain Frouin r gisseur du son Marion P pin chef habilleuse TECHNIQUE DES ABBESSES Alain Szlendak directeur technique Patrice Guillemot r gisseur g n ral Georges Jacquemart r gisseur son ENTRETIEN S CURIT Jacques Ferrando Jean Claude Riguet IMPRIMERIE Robert Ainaud ISSN 0248 8248 DIRECTION ADMINISTRATION 16 quai de Gesvres 75180 Paris Cedex 04 T l 01 48 87 54 42 directeur de la publication G rard Violette maquette Maurice et Juliette Constantin correcteur Philippe Bloch Imprimerie Mussot 8 rue des Lilas 93189 Montreuil Cedex T l 01 48 18 22 50 THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES 20h30 mat 15h 20h30 mat 15h 20h30 20h30 mat 15h LU 9 VE 1 MA 10 Le Chant de la terre SA 2 ME 11 Le Chant de la terre DI 3 JE 12 LU 4 VE 13 Le Chant de la terre MA 5 Carolyn Carlson SA 14 Le Chant de la terre ME 6 Carolyn Carlson Le R ve de la veille DI 15 JE 7 Carolyn Carlson Le R ve de la veille LU 16 VE 8 Carolyn Carlson Le R ve de la veille MA 17 SA 9 Kalmoukie Mongolie 17h Caf Zimmermann 17h ME 18 Carolyn Carl
119. ilde les ressources d une s duction assassine Tijen Lawton insufflera quant elle a f brilit de la danse dans un solo port par es voix des protagonistes mis en musique par Jan Lauwers et Maarten Seghers Viviane De Muynck enfin est l ogresse des spec tacles de Needcompany depuis 1993 Aucune f rocit n effraie cette com dienne extraordinaire figure vorace qui se joue de toutes les pudeurs pour aller dans des modu lations de jeu les plus rauques Dans No comment elle sera une vieille sage qui commente les v nements dans le monde L impossibilit de montrer certaines choses et le fait de les montrer malgr tout c est cette contradiction qui fait l int r t du th tre Pour cela il faut chercher se rapprocher des abs tractions estime Jan Lauwers Au vu de ses pr c dents spectacles gageons que cette nouvelle cr ation ne sera pas la seule addition narrative de quatre histoires de femmes mais que la nervure de ces monologues et les articulations de sens et de rythme qui les ani meront sauront former une surprenante constellation de portraits enfi vr s Jean Marc Adolphe Coproductions Th tre de la Ville Pr sent en avril 2001 ph V Pontet Enguerand Elle est l et C est beau NATHALIE SARRAUTE DU 19 SEPTEMBRE AU 16 OCTOBRE mise en sc ne Michel Raskine d cor St phanie Mathieu costumes Josy Lopez lumi res Thierry Gouin son Sylvestre Mercier Elle est l
120. ilitant des relais et des ensei gnants Sans eux rien de tout cela ne serait possible M me pour le simple envol d un papillon le ciel tout entier est n cessaire Paul Claudel Le ciel vous appartient le directeur G rard Violette TH TRE P 4 DANSE P21 MUSIQUE P 43 MUSIQUES DU MONDE P 52 PRIX DES PLACES P66 CALENDRIER P 67 th tre MINETT Thomas Bernhard leltte le Stavisky mise en sc ne SIX PERSONNAGES EN QUETE D AUTEUR Pirandello Emmanuel Demarcy Mota MANGERONT ILS Victor Hugo Benno Besson mise en sc ne COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS Bernard Marie Kolt s Jacques Nichet mise en sc ne cr ation reprise cr ation reprise NO COMMENT cr ation Jan Lauwers Needcompany THEATRE AUX ABBESSES ELLE EST L ET C EST BEAU Nathalie Sarraute cr ation Michel Raskine LE R VE DE LA VEILLE Music Hall Le Bain Le voyage La Haye Jean Luc Lagarce Francois BerreUr mise en sc ne DOG FACE qne changeling Thomas Middleton cr ation et William Rowley Dan Jemmett mise en sc ne L AUTOMNE DE MON PRINTEMPS Rezo Gabriadze marionnettes de Tbilissi LES ANIMAUX NE SAVENT PAS QU ILS VONT MOURIR Pierre Desproges Michel Didym mise en sc ne SHAKE autour de la Nuit des rois Shakespeare Dan Jem mett mise en sc ne reprise THEATRE HORS LES MURS AFTER SUN Rodrigo ete recia texte mise en sc ne LA SYMPHONIE DU HANNETON
121. ille Paris MATHILDE MONNIER CR ATION Coproduction Centre chor graphique de Montpellier Languedoc Roussillon Festival d Automne Paris Th tre de la Ville Paris Th tre de Gennevilliers centre dramatique national DeSingel Anvers JOSEF NADJ LES PHILOSOPHES Coproduction Centre chor graphique national d Orl ans Festival de danse de Cannes Bruges Capitale culturel le europ enne 2002 musique LE CHANT DE LA TERRE Gustav Mahler David Stern Yoshi O ida direction mise en sc ne MARC COPPEY violoncelle NICOLAS ANGELICH piano CHOPIN LISZT RACHMANINOV Les 50 ans de YURI BASHMET aio MIKHAIL MUNTIAN sac BACH BRAHMS STRAVINSKI CHOSTAKOVIICH ZOLT N KOCSIS piono BEETHOVEN SCHUBERT KURT G LISZT QUATUOR TAK CS MOZART BART K SCHUBERT MARIE HALLYNCK violoncelle CEDRIC TIBERGHIEN piono SCHUBERT SCHUMANN BRITTEN BANG ON A CAN ALL STARS Robert Black basse David Cossin percussion Lisa Moore piano Mark Stewart guitare lectrique Wendy Sutter violoncelle Evan Ziporyn clarinettes Andrew Cotton ing nieur du son DAVID LANG MICHAEL GORDON JULIA WOLFE STEVE REICH GLENN BRANCA STEVE MARTLAND CANTUS C LLN KONRAD JUNGH NEL direction MONTEVERD FRANK PETER ZIMMERMANN violon ENRICO PACE piano SCHUMANN CHOSTAKOVICH BEETHOVEN ANDREAS STAIER piano 1900 JEAN GUIHEN QUAYRAS DANIEL SPEC vioon ooch HAYDN BEETHOVEN SCHU
122. iment close La jeune Am ricaine rec le en son chant un charme subtil un brin de nostalgie fleurant doux Judy Garland une assurance dans le phras qui voque la forte personnalit d une Ella Fitzgerald Jane Monheit classe d ailleurs cette derni re en t te de ses influences N e le 3 novembre 1977 Long Island elle a grandi dans une famille profond ment m lomane Mon p re quincaillier pratiquait le banjo rappelle t elle Ma m re passait et repassait des disques d Ella Sarah Vaughan Avec elle je chantais des heures durant C est peut tre en hom mage cette enfance t t plac e sous le signe du bonheur musical qu elle introduit son deuxi me album Come Dream With Me avec le standard Over The Rainbow La pre mi re chanson que j ai chant e pr cise t elle J avais environ trois ans En 1998 g e de vingt printemps seulement elle remporta le deuxi me prix du prestigieux concours vocal du Thelonious Monk Institute dont le jury comprenait en particulier Dee Dee Bridgewater Dans ses deux premiers enregistrements Jane tait stimul e par des monstres du jazz le pianiste Kenny Barron e contrebassiste Ron Carter Au Th tre des Abbesses elle sera accompagn e par des musiciens moins connus du grand public mais totalement la hauteur de son talent Parmi eux le pianiste Mike Kanan qui joue r guli rement avec Jimmy Scott saura cueillir es harmonies propices l panouisseme
123. imiter toutes les subtilit s m lodiques de la voix fondement de la musique en Inde Profond ment religieux il place la musique carnatique aussi haut que le panth on hindou et la sert avec une d votion empreinte de cette gr ce qui inspirait Fra Angelico Tr s vers dans la grammaire carnatique et les complexit s rythmiques typiques du sud Ramani est l aise dans tous les genres sem blant survoler un un chacun d entre eux varnam kriti ragam tanam pallavi javali tilla na bhajan qu il joue sur une fl te bansuri et dans le style hindustani Tel un tre descendu du ciel il nous transmet un message d une immense douceur qui nous semble surnaturel o le classicisme pur et l l gance de la forme composent un pastel riche d motions illumin de cette gr ce qui inspirait le sublime Fra Angelico et nous fait m diter dans la joie innocente qui habitait le moine g nial Et nous quittons la salle emportant en nous le son pur de la fl te qui marque comme une r conciliation avec le monde C L SAM 25 JAN 17H SHEIKH AMIN AL DISHNAWI M nshid de Haute gypte gypte Sheikh Amin al Dishnawi d couvert au Th tre des Abbesses la saison derni re es n Dishna petite ville au nord de Louxor I officie dans toutes les grandes f tes reli gieuses mouled la mani re gyptienne autrement dit dans un esprit tr s populaire e festif Les maoulid pluriel de mouled terme qui remo
124. ion pi es ANNE TERESA DE KEERSMAEKER DRUMMING LIVE Production Rosas amp De Munt La Monnaie Coproduction La B tie Festival de Gen ve En collaboration avec l International Tanzwochen Wien SANKAI JUKU KAGEMI Coproduction Th tre de la Ville Paris Biwako Hall Center for Performing Arts Shiga Japon Sankai Juku Tokyo Avec la collaboration du Centre national de danse contemporaine d Angers L Esquisse de la Culture Foundation de la ville de Tokyo et le soutien de Shiseido CATHERINE DIVERR S SAN LOINTAIN Production Culturgest Lisbonne Th tre national de Bretagne Centre chor graphique national de Rennes et de Bretagne VOLTES Production Centre chor graphique national de Rennes et de Bretagne MEG STUART CR ATION 2003 Production Damaged Goods Coproduction Schauspielhaus Z rich Volksb hne am Rosa Luxemburg Platz Berlin Th tre de la Ville Paris Kaaitheater Bruxelles Avec le soutien du gouvernement de la Flandre et de la Commission communautaire flamande SIDI LARBI CHERKAOUI DAMIEN JALET LUC DUNBERRY JUAN KRUZ DIAZ DE GARAIO D AVANT Production Schaub hne am Lehniner Platz Berlin Coproduction Les Ballets C de la B Festival de Marseille Perspectives Sarrebruck AKRAM KHAN POLAROID FEET FIX RUSH Polaroid Feet est une commande du Royal Festival Hall Rush est une coproduction de PA R T S Performing arts research training studios Bruxelles participant The X group
125. ique du grand luthiste d ori gine irlandaise Paul O dette et d voile son int riorit lumineuse Cela s appelle pr sence Il y a un an l ange cach dans le nounours s duisit les Abbesses de ses d licieuses bal lades lisab thaines qui c l braient Robin des Bois Pour son retour attendu celui qui adore le chant et les chanteurs sa maman n tait elle pas cantatrice convie Ellen Hargis soprano am ricaine de grand style De beaux enregistrements ont grav le dialogue rac de cette voix pure et de l instru ment encore plus rare sous les doigts moel leux de Paul O Dette Les deux artistes nous offrent un voyage en Italie la fronti re des xvie et xvi si cles Ils nous font d couvrir des paysages vocaux de toute beaut dont les styles tr s diff rents annoncent bien des d veloppements Monteverdi videmment mais aussi Carissimi maitre en oratorio Mazzochi p re de la premi re com die musi cale Che soffre sp ri et bien d autres compositeurs passionnants mais peu connus Trois respirations instrumentales rythment ce floril ge vocal deux Toccatas dont la divine arpeggiata et la Ciacona de Girolamo Kapsberger l Allemand du th orbe autre nom du chitarrone n Venise vers 1580 De quoi inspirer le magicien de ce grand luth SAM 1 MARS 17H ST LAWRENCE STRING QUARTET MOZART Quatuor en mi b mol majeur K 428 JANACEK Quatuor n 1 Sonate Kreutzer TCHA KOVSKI Quatuor n 3 en mi b
126. irec trice aux c t s de Thomas Ostermeier de la prestigieuse Schaub hne de Berlin n a pas froid aux yeux l oppos de certaines ten dances chor graphiques actuelles o le concept guide une pens e du mouvement elle laisse son intuition ressourcer et dilater le spectaculaire dans des fresques minemment picturales La th tralit iconoclaste et aigre ment d jant e de ses premi res pi ces la s rie Travelogue Allee der Kosmonauten o le r el tait tritur en autant de situations cocasses et acides a c d la place de trou blantes repr sentations du corps organique et de son infinie plasticit Une commande pour l inauguration du Mus e juif de Berlin au c ur de l architecture de Daniel Libeskind aura t pour Sasha Waltz la matrice d un ren versement d optique J ai senti qu il me fal lait avec des corps trouver l abstraction para doxale qui incarnerait les images avec les quelles nous avons grandi avec lesquelles nous continuons grandir cet amas de corps d couverts l ouverture des camps gt Dans K rper puis dans S ses deux derniers spectacles flotte la fois l cho d un effon drement et la rumeur tenace d une esp ce humaine la fois vuln rable et ternelle dans la nudit de quelque Eden perdu Avec NoBody cr la Schaub hne et invit cet t dans la cour d honneur du palais des Papes en Avignon Sasha Waltz referme un triptyque crucial dans la s dime
127. is en 1986 Quatuor Ysaye ph G Rondeau J F Heisser ph Th Martinot MAR 6 ET MER 7 MAI 20H30 KRONOS QUARTET Visual Music 30 anniversaire CRUMB PENDERECKI STEVE REICH LES COULEURS ET LES SONS SE R PONDENT BAUDELAIRE Correspondances dont les Kronos Quartet ont le secret Le quatuor embl matique du Th tre de la Ville o il vient pour la 12 fois con oit toujours des clairages po tiques et intelligents pour chacune des partitions qu il interpr te Certaines de celles ci sont d ailleurs de v ritables petites pi ces th trales tel le Ghost Opera de Tan Dun En 1995 le public parisien put communiquer avec les esprits de la tradition chamanique chinoise Wu Man flexible joueuse de pipa ou fl te eau en rythmait les mouvements dans une installation qui d ployait papier m tal et gongs eau Superbe Tout aussi beau le rituel mexicain de Autel des morts c l brait sur un chemin de photophores les 25 ans de Kronos en 1998 Une f te que Black Angels de Crumb lectrisa de leurs violents clairs La pi ce convulsive l origine de la vocation du premier violon David Harrington est bien P Csaba ph A Ya ez Kronos Quartet ph J Blakesberg s r nouveau programm e pour les trente ans du quatuor Mais les Anges noirs volue ront dans un tout autre espace une des grandes motions de ce concert o chaque pi ce sans exception mise en sc ne sera voir
128. iteur saint et po te Tyagaraja Un grand nombre d artistes minents proviennent de cette r gion v ri table p pini re regorgeant de temples hin dous de rizi res et de musiciens maintenant install s Chennai Madras N en 1934 Ramani tudie d abord avec son p re Azhiyur Narayanswami lyer c l bre fl tiste de l poque et donne son premier concert public l ge de huit ans Parent du fabuleux et regrett Mali T R Mahalingam g nie musical et r novateur de la fl te il devient son disciple et confident Peu ortho doxe en toute chose l exub rant Mahalingam le traite plus comme un gal que comme un disciple habituellement astreint aux corv es Il l invite se produire r guli rement avec lui Ramani devant jouer sur la m me fl te aigu son maitre Plus tard le grand violoniste Lalgudi Jayaraman le faisant partout jouer avec lui il opte alors pour une fl te plus grave accord e au violon Ainsi se fait il conna tre et appr cier de milliers de m lomanes jusque dans les villes les plus recul es du sud Cette formule in dite violon solo accompagn par une fl te remporte un immense succ s et la carri re de Ramani d marre alors en fl che on l invite comme soliste et c est lui qui choisit ses accompagnateurs violonistes Il gardera depuis la fl te mi longue moins ardue que celle de son ma tre Ramani suit la r volution initi e par Mahalingam usant de techniques propres
129. ix Personnages Dog face JE 13 Mangeront ils Marco Berrettini DI 19 Dog face VE 14 Mangeront ils Marco Berrettini LU 20 Gil Shaham SA 15 Fabio Biondi 17h Zarzanga 17h MA 21 Dog face Mangeront ils Marco Berrettini ME 22 Sasha Waltz Dog face D 16 JE 23 Sasha Waltz Dog face LU 17 VE 24 Sasha Waltz Dog face MA 18 L Automne SA 25 Al Dishnawi 17h O Dette Hargis 17h ME 19 Sasha Waltz L Automne Sasha Waltz Dog face JE 20 Sasha Waltz L Automne DI 26 VE 21 Sasha Waltz L Automne LU 27 SA 22 Sasha Waltz L Automne MA 28 Wim Vandekeybus Dominique Bagouet DI 23 L Automne ME 29 Wim Vandekeybus Dominique Bagouet LU 24 JE 30 Nassima Dominique Bagouet MA25 Sidi Larbi Cherkaoui L Automne VE 31 Wim Vandekeybus Dominique Bagouet ME 26 Sidi Larbi Cherkaoui L Automne JE 27 Sidi Larbi Cherkaoui L Automne VE 28 Sidi Larbi Cherkaoui L Automne SA 29 Quatuor de Tokyo 17h ME Sidi Larbi Cherkaoui L Automne 20h30 mat 15h 20h30 DI 30 SA 1 Andreas Staier 17h Obr e Alie 17h LU 31 Wim Vandekeybus Dominique Bagouet DI 2 LU 3 MA 4 Emio Greco Sonnets Norah Krief ME 5 Emio Greco Sonnets Norah Krief THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES JE 6 Emio Greco Sonnets Norah Krief 20h30 20h30 VE 7 Emio Greco Sonnets Norah Krief MA 1 Buffard Chopinot SA 8 Emio Greco Sonnets Norah Krief ME 2 Buffard Chopinot DI 9 JE 3 Csaba Heisser Ysaye SS an LU 10 VE 4 Buffard Chopinot CS Gg MA 11 La Symphonie SA 5 Aicha Redouane ME 12 La Sympho
130. j utilis s qu il r ajustait Il avait l angoisse de la page blanche et en utilisait peine le tiers La plus grande insulte lui faire c tait de le f liciter pour ses improvisations Tout tait parfaite ment au point pr cis la virgule pr s La masse de manuscrits est norme c est vrai mais le choix n est pas si difficile Tout au long j ai travaill avec lui je sais o il voulait et ne voulait pas aller C est en tant qu auteur criveur comme il disait que Pierre Desproges voulait tre reconnu Le reste la radio la t l vision et m me la sc ne il appelait ca e service apr s vente envisageait d crire pour d autres il aura donc crit pour Clotilde Mollet Daniel Martin Philippe Fretun LES ABBESSES TARIF A Je les ai choisis pour leur personnalit hors du commun dit Michel Didym Tous les trois sont des d couvreurs de textes dou s d une grande force po tique capables chacun l a d j prouv d inventer seuls un spectacle Avec eux je veux cr er le th tre de Desproges un th tre d art gt Trois voix donc pour faire vivre l univers har gneusement loufoque d un auteur c l bre et d couvrir Trois personnalit s pour se confron ter la sensibilit exacerb e qui lui a fait prendre en haine les moindres obstacles un bonheur auquel selon lui tout tre humain a droit L essentiel conclut Michel Didym c est que les acteurs parvienn
131. l intensit de sa pr sence semble se jouer de toutes les gravit s Le bh rata natyam serait la plus ancienne des danses de l Inde C est une danse classique mill naire qui vient tout juste avec Maria Kiran de f ter ses vingt ans M Kiran ph X DR N Martin Gousset ph S Lunker et X DR LES ABBESSES TARIF C DU 25 F VRIER AU 1 MARS Nasser Martin Gousset COMPAGNIE LA MAISON Neverland s danseurs LE PUZZLE DES M CANISMES AMOUREUX La danse fleur de peau Une formule toute faite passe partout qui s impose pourtant comme une vidence lorsque l on pense Nasser Martin Gousset apache de la danse contemporaine l itin raire gourmand In erpr te de Karine Saporta Josef Nadj il a crois les trajectoires de Dominique Petit Christine Bastin Jacques Patarozzi Sasha Waltz Meg Stuart ou Wanda Golonka sans jamais se laisser vampiriser par le style de l un ou l autre de ces chor graphes Trop libre pour ne pas tre lui m me nomade entier joliment cr neur Son aplomb il commenc le cultiver en quelques solos au cuir formi dablement tann avant de b tir sa propre aison c est le nom de sa compagnie et de mettre table ses go ts pas forc ment cho r graphiquement corrects pour le cin ma am ricain de s rie B les tubes des Rolling Stones et autres joyaux d une culture po pulaire bien chevill s au corps mais aussi pour a gravit romanesque de Jean Gio no Une insou
132. laces C est l qu avant de faire le tour du monde et de toutes les Russies il congoit et met au point ses spectacles C est l qu au d but des ann es 80 il a cr une premi re version de Automne de mon printemps Aujourd hui il reprend les aventures de Boria l Oiseau la d veloppe la nourrit l enrichit de ses exp riences Comme son h ros il a voya g Comme lui il regarde le monde travers le prisme de son imagination et Dieu sait qu elle est in puisable D abord sc nariste il a travaill sur plus de trente films il se dirige vers la peinture puis r ve de th tre se souvient d une marionnette de son enfance et d un livre dans lequel Kleist parle justement et de marionnette et de th tre En 1981 il tablit dans l arri re salle d un caf de Tbilissi une sorte de studio L est pr sent e sa premi re cr ation Alfred et Viola inspir e de a Dame aux cam lias et qui d embl e le fait conna tre Suivent e Diamant du mar chal de Fantr la Fille de l empereur Trapezonde l Automne de mon printemps la Bataille de Stalingrad C est lui qui crit les sc narios choisit les musiques dessine la sc nographie fa onne ses acteurs forme leurs manipulateurs Il est l auteur complet de ses spectacles Pr sent e aux Abbesses en f vrier 2000 P Desproges ph M Birot Les animaux ne savent pas qu ils vont mourir PIERRE DESPROGES DU 23 AVRIL AU 10 MAI te
133. les grands effets de terreur ou de rire Parall lement il est nomm historiographe de la Cit ce qui lui assure un salaire r gulier crit en collaboration avec le com dien comique William Rowley The Changeling date de 1623 L ann e suivante est cr Une partie d checs drame politique anti espa gnol qui conna t un grand succ s mais pro voque la col re de l ambassadeur d Espagne La pi ce est retir e et Middleton emprisonn Il meurt en 1627 Clarendon Press Owford 11 REZO GABRIADZE marionnettes de Tbilissi DU 18 AU 29 MARS mise en sc ne et sc nographie Rezo Gabriadze extraits musicaux s lectionn s par Rezo Gabriadze Elena Djaparidze avec 16 acteurs et marionnettistes musique interpr t e par les groupes Old Tbilisi Only You et Lia Khugashvili piano composition musicale Manana Akhmete II tait une fois un oiseau voyou aux ailes br l es nomm Boria diminutif affectueux de Boris Depuis toujours amoureux d une ravis sante coll gienne il la trompait avec Vivian Leigh allant jusqu d chirer de son bec l cran sur lequel se projetait l image aim e Voletant droite gauche au dessus des ruines car la guerre venait peine de se ter miner en chantant il s duisit un ange sculp t au fronton d une banque qu il d valisa Juste pour aider la veuve d un vieux copain qui il fit croire car elle tait d une honn tet l ancienne que l argent tait tomb d un
134. lhomme n anmoins serviteur et d une repoussante laideur dog face de tuer le g neur Aussit t dit aussit t fait Tout irait pour le mieux si De Flor s n exi geait en r compense une nuit d amour Si bien qu au soir de ses noces la fianc e n est plus vierge Ce qui semble beaucoup plus grave que par exemple faire assassiner quelqu un Donc ayant trouv dans le placard du promis une fiole avec mode d emploi capable de tes ter la virginit elle ruse et passe glorieuse ment la premi re preuve Reste la seconde plus d licate et qu elle demande sa ser vante de passer sa place jusqu au matin La nuit tous les chats sont gris Seulement ayant pris go t la chose la coquine s at tarde L pous e s nerve en appelle une fois de plus De Flor s qui met le feu la chambre nuptiale et profite du charivari pour LES ABBESSES TARIF A trucider la tra tresse Un meurtre de trop Tout est d couvert Et le ch timent sera la fois pouvantable et d lectable Et ceci n est qu un r sum simplifi de l in trigue On s en doutait les go ts de Dan Jemmett le portent vers un th tre d action assez loign de la logique cart sienne Trouvant difficilement parmi les contempo rains des fous sa mesure sinon peut tre Samuel Beckett ou Heiner M ller continuant d explorer l re lizab thaine il y a rencontr Thomas Middleton Historiquement il se situe entre Shake speare
135. lle est l 20h30 20h30 SA 12 Chaurasia 17h pU Minetti Elle est l LU 2 DI 13 Chaurasia 11h Jane Monheit 17h MA 3 De Keersmaeker 1 prog Koen Augustijnen Minetti ME 4 Quatuor Tak cs Koen Augustijnen LU 14 Jane Monheit 20h30 JE 5 De Keersmaeker 1 prog Koen Augustijnen MA 15 Minetti Elle est l VE 6 De Keersmaeker 1 prog Koen Augustijnen ME 16 Minetti Elle est l SA 7 Habboush Al Kindi 17h Van Spaendonck 17h JE 17 Minetti Meisho T sha De Keersmaeker 1 prog Koen Augustijnen VE 18 Minetti Afghanistan DI 8 SA 19 Yuri Bashmet 17h LU 9 Minetti Alba MA 10 Marie Chouinard 2 prog DI 20 ME 11 douard Lock La La La Marie Chouinard 2 prog LU 21 Unyul Talchum JE 12 douard Lock La La La Marie Chouinard2 prog MA 22 Marie Chouinard 1 prog Unyul Talchum VE 13 douard Lock La La La ME 23 Marie Chouinard 1 prog Unyul Talchum SA 14 Hallynck Tiberghien 17h ad ode JE 24 Marie Chouinard 1 prog Unyul Talchum douard Loch La La La S VE 25 Marie Chouinard 1 prog DI 15 E d SA 26 Shahram Nazeri 17h LU 16 Bang on a can all stars Marie Chouinard 1 prog MA 17 douard Lock La La La Josef Nadj 1 prog DI 27 ME 18 douard Lock La La La Josef Nadj 1 prog LU 28 Cherkaoui Jalet JE 19 douard Lock La La La Josef Nadj 1 prog MA 29 Herv Robbe Cherkaoui Jalet VE 20 douard Lock La La La Josef Nadj 1 prog ME 30 Herv Robbe Cherkaoui Jalet SA
136. llon que creuse Anne Teresa De Keersmaeker depuis Fase et Hosas danst Hosas n est pourtant pas un trait continu de constantes digressions ont permis la chor graphe de revenir chaque fois plus aff t e l nergie des corps allant du plus complexe et du plus hybride au plus pur Ainsi entre Just Before qui s infiltrait dans la m moire individuelle des danseurs pour formuler le canevas sensible d une communaut li e par l intime partag et said o clatait cette m me intimit dans la dissidence belliqueuse d un texte de Peter Handke la chor graphe reprenait en 1998 le fil d un dialogue avec les structures r p titives de Steve Reich partir d une seule phrase de mouvement r it r e et exfoli e en autant de vives flamm ches Drumming composait la lame de fond tin celante d une ivresse de danse lanc e la poursuite d une pure d pense sans autre fin que celle d embraser dans un m me feu follet la disponibilit des corps la densit de l espace et le souffle de la musique Ce spec tacle tourbillon concu dans une extr me sim plicit sc nographique pour pouvoir voyager sans entrave dans le monde entier est deve nu le vade mecum d une certaine l g ret du mouvement l g ret qui n a rien d vanes cent mais est au contraire gorg e de vie Anne Teresa De Keersmaeker a toujours tenu chaque fois que c tait possible la pr sence de la musique sur sc ne Ce sera le cas
137. lodieuse et juste tant vite rep r e Elle devient soliste et enregistre d s 1979 plu sieurs pi ces d anthologie avec l ensemble andalou de Mustapha Skandrani On s tonne alors qu une femme puisse physiquement chanter plus d une heure Mais Nassima a le souffle et la passion du chant tel point qu elle interpr te aussi bien Mozart que Rossini Depuis son dernier passage au Th tre de la Ville Nassima semble aborder une autre tape de son volution artistique celle de la maturit et sa voix d or au grain de mezzo soprano sa belle pr sence sur sc ne sont l pour nous combler C L SAM 8 DIM 9 MARS 17H LUN 10 MARS 20H30 CESARIA EVORA chant Cap Vert 5 musiciens et 2 solistes violon clarinette P R NIGRATIONS D UNE DIVA Cesaria Evora chantait dans les bars de Mindelo au Cap Vert son pays natal un archipel de quelques fles sem es au large du S n gal En 1988 l approche de la cin quantaine elle d couvre Paris Voix suave r pertoire de mornas nostalgiques et humani t g n reuse le public est s duit partir du Th tre de la Ville en d cembre 1992 deux mois apr s la sortie de Miss Perfumado j ai compris que cela allait mar cher dans la salle il y avait peu de Cap Verdiens mais des Francais qui taient venus expr s pour Cesaria confie Jos Da Silva le manager de Cesaria Evora V ronique Mortaigne dans Cesaria Evora la voix du Cap Vert publi chez Act
138. lus vrai que le vrai crivait encore Jean Luc Lagarce Fellini ne disait pas autre chose d ailleurs les h ros de Jean Luc Lagarce pourraient tre les enfants de Ginger et Fred ils en poss dent la gr ce l innocence ils en ont la fragilit Francois Berreur N en 1959 au cours d un stage de th tre Besan on il rencontre Mireille Herbstmeyer et Jean Luc Lagarce fondateurs d une troupe alors amateur la Roulotte qu il rejoint tout en suivant une formation d acteur sous la direc tion de Jacques Fornier Il joue galement au CDN de Besangon alors dirig par Denis Llorca La Roulotte devenant compagnie pro fessionnelle il y consacre son temps comme com dien Comme assistant aussi notam ment sur le Malade imaginaire l Ile des esclaves et les Solitraires intempestifs un titre qui devient celui de la maison d dition consa cr e aux textes contemporains fond e par Jean Luc Lagarce avec Fran ois Berreur Et c est sous sa direction que les Solitaires intempestifs continuent vivre publier et servir le th tre d aujourd hui Jean Luc Lagarce Com dien metteur en sc ne auteur Jean Luc Lagarce fonde avec un groupe de com diens la compagnie de la Roulotte et avec Frangois Berreur les ditions les Solitaires intempestifs a crit un vingtaine de textes dont e Pays lointain Hollywood les Orphelins R gles du savoir vivre dans la Soci t moderne mis en sc ne notamment par lui
139. m me par Jo l Jouanneau Fran ois Rancillac Olivier Py Stanislas Nordey Philippe Sireuil Durant ces derni res ann es son ceuvre tourne autour de sa mort qu il a eu le temps de voir venir Il est mort en 1995 alors qu il travaillait sur la mise en sc ne de Lulu de Wedekind l Ath n e Pr sent par le Th tre de la Ville en janvier f vrier 2002 mise en sc ne Frangois Rancillac LES ABBESSES TARIF A Dan Jemmett ph Birgit m Face cr ation THOMAS MIDDLETON WILLIAM ROWLEY N N JA N JEMMETT DU 8 AU 25 JANVIER mise en sc ne Dan Jemmett adaptation d apr s la traduction de Marie Paule Ramo sc nographie Dan Jemmett Denis Tisseraud costumes Sylvie Martin Hyszka lumi res Arnaud Jung assistante la mise en sc ne Marie Paule Ramo production ex cutive Philippe Sturbelle avec Isabelle Caub re H l ne Patarot Hovnatan Avedikian David Ayala distribution en cours production Th tre de la Ville Paris Th tre Vidy Lausanne E TE SARL Sur Un Plateau Philippe Sturbelle coproduction Espace Jules Verne Br tigny sur Orge La sc ne Watteau Th tre de Nogent sur Marne L histoire se passe Alicante Espagne au ch teau du seigneur Vermandero ll entend marier sa fille B atrice Alonzo de Piracquo mais elle en aime un autre du nom de Alsemero Pourquoi faire compliqu quand on peut faire simple La jeune fille demande De Flor s fils de genti
140. me loquent se nourrit des sonorit s d li cates et incandescentes d une composition minimaliste et romantique de Gavin Bryars qui dirige sur sc ne les onze musiciens de l or chestre Novamusica Pr sent au Th tre de la Ville en juin 1982 THEATRE DE LA VILLE TARIF C DU 12 AU 16 NOVEMBRE CR ATION Gilles Jobin cr ation 2002 7 danseurs LA RECHERCHE DE L ORIGINE ll y a de la mesure et de la d mesure dans la danse de Gilles Jobin Des nappes sonores et lumineuses qui ouvrent l espace infiniment un doux et rigoureux travail de focalisation qui enveloppe les corps et les d ploie dans l es pace nigmatique mouvante la lenteur du mouvement se restreint l usage minimal de gestes et d actions marcher ramper debout couch quatre pattes Elle imprime au corps un tat de plasticit flottante sans affect mais avec un effet optique maximal Une sensation d apesanteur se lib re dans l atmosph re Scintillement g om trique dans The Moebius Strip ou figures toil es dans Braindance profondeur fantomatique ou lis sage en aplat tout concourt au d collement des corps Parti d une quation A B X pi ce cr e en 1998 le langage du corps d velopp par le chor graphe suisse volue vers un monde de physique l mentaire et d une pi ce l autre bascule dans le mouve ment de l univers Dans sa prochaine cr ation avec cet art de la suggestion qui le caract rise Gilles Jobin
141. me Un collier de 31 perles diff rentes que ferme et cl t le sublime th me matriciel Quand on a fini de travailler tous ces mat riaux on parvient ressentir une des qualit s essentielles de Bach son sens des proportions En laissant simplement les choses prendre leur place dans le plaisir du clavier on per oit le plus simplement du monde l quilibre de cette architecture Physiquement pas seulement intellectuelle ment Le nom du d dicataire de ces 30 sublimes variations est dit la l gende Goldberg Montagne d or en fran ais Les Variations mais aussi le clavecin de C line ne sont ils pas de ce m tal C Frisch ph R Davies 49 SAM 7 D C 17H clarinette alto piano MOZART Trio les Quilles en mi b mol majeur K 498 BRUCH 3 des 8 Pi ces pour clarinette alto et piano op 83 n 1 2 et 5 KURTAG Hommage R Sch pour alto clarinette et piano op 15d SCHUMANN M rchenerz hlungen R cits et contes op 132 3 Romances op 94 transcription pour alto clarinette et piano d Alexandre Tharaud Il tait une fois trois jeunes artistes Ronald Van Spaendonck fabuleux clarinettiste belge de 32 ans Lawrence Power anglais 25 ans toile montante de l alto et Alexandre Tharaud 34 ans un des plus fins pianistes fran ais La BBC voulait r unir les deux pre miers laur ats de son grand concours New Generation of the year et Juventus les trois laur ats de son Prix Le Th t
142. n e et largement pratiqu e se dis tingue le nongak Avec le temps ce genre musical a ouvert la voie au samulnori ensemble de quatre instruments de percus sion kkwaenggwari jing janggo buk utili s s dans la tradition Les vibrations sonores du grand gong jing voquent l immobilit de la cr ation le fracas m tallique du petit gong kkwaenggwari s ajoute aux sonorit s des percussions de bois et de peaux janggo tambour sablier et buk tambour baril Le r pertoire du samulnori constitu au fil du temps t moigne indiscutablement de ses sources puisqu on y trouve le pinari pri re narrative chant consacr la bonne fortune et la long vit le pan kut percussions et danses paysannes le sul janggo garak composition rythmique pour janggo Les premiers concerts de Samulnori datent de la fin des ann es soixante dix C est au Space Theater de S oul que Kim Duk Soo et trois des musiciens les plus dou s de sa g n ra tion form rent pour la premi re fois en 1978 un ensemble constitu des quatre instruments percussion Enfant prodige dipl m de l cole de musique traditionnelle cor enne de S oul Kim Duk Soo allie ses talents de musicien et d enseignant celui de directeur artistique 50 ans aujourd hui il l est une des figures les plus charismatiques et les plus influentes du domaine culturel cor en En transportant des l ments du nongak auparavant jou en plein air da
143. n 1968 sa seule et unique Sonate pour violon et piano En 1802 Beethoven combat l horreur de la surdit veut prenare son destin la gueule et compose l opus 30 n 2 Et c est face la folie que Schumann s cr te en 1853 une perle noire sa Troisi me Sonate pour violon dit e seule ment en 1956 et si rarement jou e L Intermezzo et le Finale sont ceux de la fameuse sonate crite 3 compositeurs Dietrich pour la premi re partie et Brahms pour le scherzo app l e FAE initiales de la devise Frei aber einsam du c l bre violoniste Joachim qui elle est d di e Libre mais seul Comme Zimmermann m me si Pace est l pour partager les dangers et les splen deurs des apn es en eaux profondes SAM 1 F V 17H pianoforte z violoncelle violon HAYDN Trio en mi majeur H XV 28 BEETHOVEN Trio en ut mineur op 1 n 3 SCHUBERT Trio en si b mol majeur op 99 Depuis 1990 linclassable artiste vient presque chaque ann e stup fier le Th tre de la Ville Au clavecin ou au pianoforte seul ou avec Jacobs Biondi Memelsdorf peu im porte N a t il pas donn aussi un concert deux pianos avec Madzar C est que la musique est la vraie finalit Il s agit d essayer de communiquer quelque structure et le bon heur qui en mane Tr s grand motionnel certes mais aussi logique l image de la personnalit de Staier Une dualit qui pr side aussi au choix de ses part
144. n finissent plus que le chanteur mod le son style sa r sistance vocale et son talent encha ner un substrat po tique sans cesse renouvel l intention d un public infatigable L art d Amin al Dishnawi est donc impr gn de cette capacit cr er ce sentiment de volupt spirituelle en allant l essentiel de ses capacit s vocales sans fioritures et sans effets sophistiqu s l image de ce monde rural fier et mill naire Alain Weber JEU 30 JAN 20H30 NASSIMIA chant et kuitra Alg rie chant arabo andalou la nouba alg roise avec 8 musiciens On connait peu l trange parcours de cette musique savante cr e au x si cle Cordoue par l illustre chanteur Zyriab qui dut quitter Bagdad pour venir faire carri re dans l Andalousie nouvellement conquise puis le retour en terre musulmane de cet art clas sique enrichi par des apports successifs en Afrique du Nord pr cis ment apr s l expul sion des Arabes et des Juifs sous le r gne d Isabelle la Catholique d s la chute de Grenade en 1492 Au cours de ces si cles d or o musulmans chr tiens et juifs vivaient en harmonie des coles de musique andalouse s taient for m es dans les grandes cit s d Andalousie Chacune d entre elles allait s tablir dans les pays du Maghreb pour donner forme aux genres A a au Maroc Sanaa dans le centre alg rien et Malouf dans l est en Tunisie et en Libye On commence tout juste en Occident s int res
145. n personnage c tait elle crit ric Lacascade qui l a dirig e et finale ment ce concert c est du pur th tre Le th tre je ne l abandonnerai jamais Simplement j aimerais toujours explorer de nouvelles expressions Norah Krief Dirig e par ric Lacascade et Guy Alloucherie la compagnie lilloise le Ballatum qui a impos son nergie drolatique et d vas tatrice ne pouvait pas ignorer Norah Krief qui joue notamment dans a Double Inconstance de Marivaux et une premi re version des Trois S urs La compagnie dissoute ric Lacascade est nomm la t te de la Com die de Caen centre dramatique natio nal qu il transforme en centre de recherche et d exp rimentation th trales Norah Krief est participe au travail men avec Eug ne Durif sur Ph dre un Ivanov lectrisant Entre temps elle a travaill avec Florence Giorgetti Blanche Aurore c leste de No lle Renaude Yann Jo l Collin Homme pour homme Henri IV Jean Fran ois Sivadier Italienne avec orchestre la Folle Journ e ou le Mariage de Figaro textes th tre Colette Godard AU THEATRE DE LA VILLE THEATRE DE LA VILLE TARIF A DU 22 AU 26 OCTOBRE 1 PROG COMPAGNIE MARIE CHOUINARD Le Cri du monde cooo 10 danseurs Les 24 Pr ludes de Chopin 1999 10 danseurs Pour sa premi re invitation au Th tre de la Ville et aux Abbesses la Canadienne Marie Chouinard offre pas moins de quatre
146. n prioritaire par correspondance 5 SEMAINES JOUR POUR JOUR avant celui de la repr sentation par t l phone et aux caisses 28 JOURS JOUR POUR JOUR avant celui de la repr sentation 2 jeunes MOINS DE 27 ANS OU ETUDIANT individuels ABONNEMENTS THEATRE DANSE 3 spectacles minimum MUSIQUE MUSIQUES DU MONDE PASSEPORT MUSICAL TARIF C 4 programmes minimum 8 places minimum e tarifs pr f rentiels EEE HET abonnement ef hors abonnement chaque abonn e b n ficie de 2 places tarif pr f rentiel hors abonne ment pour tous les spectacles dans la limite des places disponibles journal service domicile du journal du Th tre de la Ville textes et photos 4 num ros par saison 9 librairie disques tarifs pr f rentiels disques et livres mis en vente 9 location prioritaire 28 JOURS JOUR POUR JOUR avant celui de la repr sentation 7 jours de location r serv e CARTE PLACES AUX JEUNES ei corte tarifs pr f renties valables pour 2 places pour chaque spectacle dans la limite des places disponibles journal service domicile du journal du Th tre de la Ville textes et photos 4 num ros par saison librairie disques tarifs pr f rentiels disques et livres mis en vente e location prioritaire par correspondance 5 SEMAINES JOUR POUR JOUR avant celui de la repr sentation par t l phone et aux caisses 28 JOURS JOUR POUR JOUR avant celui de la repr s
147. n qui carte toute forme de r signation Pr sent s au Th tre de la Ville Coproduits par le Th tre de la Ville 25 26 o2 gt a g Q N E o ph Lock THEATRE DE LA VILLE TARIF B DU 11 AU 20 D CEMBRE CR ATION Edouard Lock LA LA LA HUMAN STEPS cr ation 2002 9 danseurs LA FI VRE D UNE DANSE DE L EXTR ME L nergie r gle de vie Ange survolt le Canadien douard Lock maintient depuis vingt ans la fi vre d une danse de l extr me toute en impulsions nerveuses et en lans voraces longtemps incarn e par la cambrure lastique de Louise Lecavalier lt Infante des troy la muse lectrique des cr ations de La la la Human Steps n est plus l mais douard Lock poursuit sans fl chir l tourdissante tra jectoire qui est la sienne Fulgurance v locit virtuosit telles sont les lignes majeures d une ma trise chor graphique propuls e vers son propre d bordement Comme s il fallait extraire du corps humain l nigme qui s y cache la prendre de vitesse par le mouve ment qui en serait a voix silencieuse De fa on tonnante la physicalit exacerb e des spectacles d douard Lock touche un d sir universel de spiritualit entre la pulsion sau vage du mouvement et la pr cision ac r e qui en dessine les contours la danse exc de ici les limites de l tre suscite un d passement de soi qui fr le parfois l extase Avec Salt Exauc sa dern
148. nation plus ample que les tourn es ha bituelles de la compagnie Pina Bausch a visiblement puis de nouvelles saveurs Elle s en nourrit de retour Wuppertal o sa der ni re cr ation vient de rencontrer un public enthousiaste pour continuer l errance po tique de la danse dans le cosmopolitisme savoureux des motions universelles Norbert Servos Pina Bausch ou l Art de dresser un poisson rouge L Arche Editeur 2001 P Bausch ph G Weigelt 31 32 S L Cherkaoui L Dunberry photos L Philippe DANSE AUX ABBESSES LES ABBESSES TARIF C 28 29 ET 30 OCTOBRE CR ATION Sidi Larbi Cherkaoui Damien Jalet LES BALLETS C DE LA B Luc Dunberry Juan Kruz Diaz de Garaio SASHA WALTZ SCHAUBH NE AM LEHNINER PLATZ 4 D avant 4 danseurs QUATRE GAR ONS DANS LE VENT l initiative de ce projet de troisi me type deux duos de danseurs Travaillant chacun de leur c t ils se retrouvent le temps d une pi ce D avant est une sorte d album chor graphique issu d une nouvelle forme de pro duction le boys band m di val Le d fi de cette extravagance quatre voix est d explo rer les possibilit s physiques et vocales du corps dans leurs limites et leur fragilit en soulignant les aspects les plus primitifs ou naifs Une question pourrait bien en donner le ton Qu est ce qu une musique de vari t s m di vale La formation de ce groupe ph m re m rite quelques p
149. nds le pianiste mais aussi compositeur et saxophoniste alto Joachim K hn aux envol es courses et ten sions toujours fleur d motion Soit trois orf vres de l interaction pour qui quilibre empathie affin e et d velopp e au gr de M Portal ph A Ya ez J Monheit ph L Goldsmith plusieurs rencontres de chacun des trois avec l un ou l autre et l extr me en guise de rou tine semblent tre les vertus essentielles Succ dant un autre triangle historique dont Humair tait l un des sommets et qui aura v cu treize ans jusqu ce que disparaisse un de ses trois c t s la contrebasse de Jean Frangois Jenny Clark et alternant avec celui du r cent CD Universal Time cette formule mise au point par l enfant de Leipzig o le pianiste est n en 1944 fond e sur la rigueur et la libert se prolongera d un suppl ment de souffle avec les anches d un autre virtuose de l improbable Michel Portal amoureux s il en est de confrontations et dialogues dont l vidence ne s impose qu force de d licieux myst res Philippe Carles JAZZ AUX ABBESSES DIM 13 OCT 17H ET LUN 14 OCT 20H30 JANE MONHEIT chant Michael Kanan piano Joel Frahm saxophone Joe Martin contrebasse Rick Montalbano batterie Lorsque la critique sp cialis e a d couver Jane Monheit travers son premier album Never Never Land sorti en 2001 en France elle a unanimement salu cette voix de rose si fraiche et jol
150. nie Eva Yerbabuena DI 6 JE 13 La Symphonie Eva Yerbabuena LU 7 VE 14 La Symphonie Eva Yerbabuena MA 8 De Keersmaeker 2 prog SA 15 La Symphonie Eva Yerbabuena ME 9 De Keersmaeker 2 prog DI 16 JE 10 De Keersmaeker 2 prog rac LU 17 VE 11 De Keersmaeker 2 prog MA 18 SA 12 ME 19 DI 13 EEN Mangeront ls Y r p titions Sankai Juku r p titions VE 21 Mangeront ils Maria Kiran NV Les animaux SA 22 Mangeront ils Maria Kiran LU 21 EISE Mangerontis e MA22 Sankai Juku 1 prog EU ME 23 Sankai Juku 1 prog Les animaux MA 25 Mangeront ils Nasser Menim SETS JE 24 Sankai Juku Te prog eau ME 26 Mangeront ils Nasser nh e VE 25 Sankai Juku 1 prog pcm JE 27 Mangeront ils Nasser BE SETS SA 26 Sankai Juku 1 prog pcm VE 28 Mangeront ils Nasser Martin Gousset DI 27 LU 28 Agha Karim en noir th tre danse MA 29 Les animaux en rouge musique ME 30 Sankai Juku Ze prog Les animaux THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES 20h30 mat 15h 20h30 mat 15h JE 1 VE 2 Sankai Juku 2 prog Les animaux SA 3 Sankai Juku 2 prog Les animaux DI 4 Sankai Juku 2 prog Les animaux LU 5 MA 6 Kronos Quartet Les animaux ME 7 Kronos Quartet Les animaux JE 8 Sabah Fakhri AI Kindi Les animaux VE 9 Sabah Fakhri Al Kindi Les animaux SA 10 Les animaux DI 11 LU 12 MA 13 Combat de n gre Nath
151. nit trois pi ces qui t moignent des premi res ramifications qu engendre une ouverture de la tradition une dynamique d criture qualifi e de kathak contemporain Le solo Fix s enveloppe dans un mouvement de rotation qui voque la transe des derviches tourneurs Half and nine est une improvisation partag e avec un joueur de tabla Vishnu Sahai sur un pattern de neuf temps et demi Dans le trio Rush enfin les structures rythmiques du kathak donnent nais sance une criture abstraite toute en stup fiante v locit Akram Khan pr tend s tre inspir de l observation des parapentes en chute libre Soudain la danse d fie le temps se propulse dans le vertige des acc l rations et se laisse griser par une virtuosit ce point poss d e qu elle exc de tout mani risme Entretien avec Laurent Goumarre pour le festival Montpellier Danse 2002 LES ABBESSES TARIF C DU 3 AU 7 D CEMBRE Koen Augustijnen LES BALLETS C DE LA B Just another landscape for some juke box MONEY 5 danseurs PARTITION EXCENTRIQUE Des enfants attrapent un corbeau et le pei gnent de toutes les couleurs Ainsi bariol le volatile rejoint ses semblables qui le re jettent impitoyablement et le tuent coups de bec Cette fable issue d un recueil de nou veles de Jerzy Kosinsky inspire Koen Augustijnen une chor graphie de situation o des mes troubl es sont toutes la recherche de quelque chose sans trop sa
152. ns un espace couvert un pas important a t franchi L accueil enthousiaste du public pour les musiciens devenus les h ros de toute une g n ration illustre un ph nom ne sociolo gique significatif Le samulnori qui s est d ve opp dans un climat de contestation du pouvoir et de col re populaire a permis en effet de lib rer les motions et de retrouver une v ritable identit culturelle Sa large popularit franchit d sormais les fronti res cor ennes D apr s Han Myung Hee professeur au d partement de musique de l universit de S oul XY EL LUN 7 OCT 20H30 VILAYAT KHAN sitar Inde du Nord Idayat Khan sitar et un tabliste L v nement si attendu la saison derni re n a pas eu lieu Vilayat Khan tait tomb en glis sant dans son jardin quelques jours seule ment avant son concert parisien Rien de grave si ce n est l annulation de son concert R paration est faite L gende vivante et monstre sacr de la musique hindoustanie Vilayat Khan est issu d une prestigieuse lign e de joueurs de sitar et de surbahar d origine bengalie On ne connait pas son ge quelques ann es pr s mais il est bien septuag naire et joue encore en Inde de novembre mars aux USA o il r side depuis quelques ann es et parfois en Europe Voulant toujours progresser vers plus de per fection il peut encore d velopper un alap de plus d une heure S il n a plus la m me vir tuosit pour ex
153. nt de la graine de diva qu est cette voix d aube et de gr ce Fara C 65 REES UN THEATRE DE LA VILLE 2 PL DU CHATELET PARIS 4 prix des places programme distribu par les h tesses e pourboire interdit places num rot es TARIF th tre danse NORMAL 1 cat 22 JEUNES 1 et 2 cat gorie TARIF B danse NORMAL 1 cat 25 JEUNES et 2 cat gorie TARIF C musique musiques du monde chanson danse NORMAL 1 seule cat gorie JEUNES seule cat gorie 2 cat 15 2 cat 16 125 ELE EIE TARIF exceptionnel Pina Bausch NORMAL 1 cat 29 2 cat 22 JEUNES 1 et 2 cat gorie 22 JEUNES moins de 27 ans ou tudiant renseignements www theatredelaville paris com t l 01 42 74 22 77 location QUAND R SERVER LOCATION PRIORITAIRE abonnements cartes 28 jours l avance jour pour jour 7 jours de location r serv e LOCATION NORMALE 21 jours l avance jour pour jour COMMENT R SERVER par t l phone 01 42 74 22 77 du lundi au samedi de 11h 19h paiement possible par carte bancaire aux caisses THEATRE DE LA VILLE 2 place du Ch telet Paris 4 du mardi au samedi de 11h 20h lundi de 11h 19h LES ABBESSES 31 rue des Abbesses Paris 18 du mardi au samedi de 17h 20h por correspondance 2 pl du Ch telet 75180 Paris Cedex 04 LES ABBESSES 31 RUE DES ABBESSES PARIS 18 G rar
154. ntation de son ceuvre Le sentiment de la mort y est tr s pr sent des sc nes du Jugement Dernier peintes par Michel Ange aux traces de Pomp i qui ont t parmi les sources initiales CR ATION E Greco photos A Dugas d inspiration le croquis chor graphique se nourrit paradoxalement de la disparition du corps Travaillant pour la premi re fois avec un groupe cons quent de 26 danseurs Sasha Waltz oppose au deuil de l individu le sens de la multitude Le groupe lui m me devient un organisme notre organisme collectif Qu te incarn e d une nergie qui nous d passe et peut tre nous survit Sasha Waltz cit e par Dominique Fr tard Le Monde 22 mars 2002 Coproduction du Th tre de la Ville pr sent e en mai 2000 et en mars 2002 Pr sent au Th tre de la Ville en mars 2002 THEATRE DE LA VILLE TARIF A 28 29 31 JANVIER 1 F VRIER CR ATION Wim Vandekeybus ULTIMA VEZ Blush 10 danseurs acteurs LE COURANT DU D SIR La danse n a jamais t pour Wim Vande keybus un art du repli mais au contraire une source de d ploiements L nergie d un corps combatif aux prises avec le r el qui pr valait dans ses premiers spectacles s est ensuite diss min e dans les multiples ramifications du fantastique Logique des r ves puissance imaginaire des fables pulsions d animalit et d sirs de m tamorphoses tel est le ferment des fictions chor graphiques que le
155. nte l poque mamelouke c l bren l anniversaire de la mort des saints musul mans locaux et des grands personnages du panth on soufi et sont le p le de la vie rituelle d un monde rural baladi de plus en plus bouscul dans ses racines Plusieurs milliers 57 58 Nassima ph X DR de personnes y viennent encore la recherche de baraka Les transes voluent le d passement de soi m me dans les voies extatiques d passe la voie mystique et religieuse Les rites antiques semblent se muter travers les ges jusqu atteindre le d sordre de notre urbanit et se transmettent dans de nouvelles mises en sc ne Au cours des si cles la possession s est souvent d sacralis e pour se spectacu lariser mais c est le m me besoin de surna turel que viennent chercher magdoub fous de Dieu ravis par l extase mudrib aspirant la pr sence de Dieu familles villageoises enfants et vieillards confondus Les esth tes de l inshad suffiya aussi bien notables que mendiants viennent tous rece voir la baraka promulgu e souvent par Amin al Dishnawi lui m me habit par l inspiration divine et le pouvoir de ces mots Amin al Dishnawi comme tous les grands m nshiddin poss de une voix au grain bris et corch car comme toujours dans l Orient traditionnel les crit res esth tiques sont d termin s par cette capacit cr er l motion C est par une pratique constante lors de ces nuits qui n e
156. ntraine galement dans ce creuset qu est depuis des mill naires la diterran e l une de ses disciples Kelly Thomas lyra et Angelina Tkatcheva santur une Bi lorusse install e en Gr ce depuis 1989 Tous partagent un langage commun pour distiller une musique qui r jouit l me Jacques Erwan JEU 12 JUIN 20H30 EROL PARLAK saz et chant HASAN YARIMDUNYA trio de clarinettes de Galibolu Hasan Yarimd nya Tamer Girnataci Taner Girnataci clarinette Kemal Altintas darbuka Volkan Ates darbuka davul ENSEMBLE KOCEK musique et danse Murat Tun kemano Cemal zdemir davul Naim Bakal zurna Hamdi S zen danse Cemal Aktas danse Turquie Erol Parlak joue du saz et chante C est un ma tre Istanbul o il r side il enseigne les subtilit s de ce luth long manche une cen taine de disciples Originaire de l est de la Turquie il a grandi Ankara Son r pertoire est riche des traditions de l Anatolie centrale et orientale Avec deux de ses pairs il a retrouv et remis l honneur une technique de jeu avec les doigts Se pe qui avait disparu au profit de celle usant d un plectre Il dispense une musique raffin e dans un style gracieux et l gant Sa voix est suave l exception d un concert au sein de la commu naut turque en 1991 on ne l a gu re enten du en France que comme accompagnateur de la chanteuse Sabahat Akkiraz au Th tre de la Ville Tzigane Hasan Yarimdunya est lui
157. ntre Brecht en 1947 tourne en Allemagne en zone d occu pation fran aise avec Jean Marie Serreau rejoint Brecht en 1949 au Berliner Ensemble qu il quitte en 1958 pour le Deutsches Theater o il monte entre autres a Paix d Aristophane CEdipe de Sophocle De 1968 1976 tou jours Berlin il dirige la Volksb hne o il invite Heiner M ller Matthias Langhoff et de 1982 1989 la Com die de Gen ve o il cr e un Oiseau vert de Gozzi qui fait date Lapin lapin de Coline Serreau et le Dragon de Schwarz Entre temps il a mont trois spectacles au Festival d Avignon et depuis travaille en Italie en Finlande en Allemagne en France o la saison derni re sa mise en sc ne du Cercle de craie caucasien de Brecht a t couronn d un Moli re Coproduits par le Th tre de la Ville et pr sent s en janvier et f vrier 1986 Benno Besson ph M Enguerand BERNARD MARIE KOLT S J DU 13 AU 18 MAI mise en sc ne Jacques Nichet sc nographie Laurent Peduzzi lumi res Marie Nicolas voix conception Georges Baux Abdel Sefsaf voix interpr tation Alain Aithnard M Baye Mame Cheikh Denis Mpunga Boubacar Ndiaye Abdel Sefsaf environnement sonore Bernard Vallery costumes Nathalie Prats Berling maquillage Sophie Niesseron assistants la mise en sc ne Guillaume Delaveau C lie Pauthe stagiaire la mise en sc ne Anne Monfort avec Alain Aithnard Francois Chattot Loic Houdr Martine Schambacher
158. o the tour pi ce cr e en 2001 met en sc ne les acteurs de sa nouvelle compa gnie Melk Prod Un ab c daire de titres de disques hit discos des ann es 70 et 80 constitue la dramaturgie du spectacle cr collectivement par les neuf interpr tes partici pant l esprit particulier de ce travail Cet in dit concours de danse disco nimb d une douce lumi re rose bonbon est un v ritable pr cis d autod rision Le d fil incessant des interpr tes num rot s endossant tour tour avec une remarquable plasticit de corps toutes sortes de postures sexy li es aux mythes collectifs nous entraine peu peu dans les coulisses de l exploit L envers du plateau s int resse au morne et routinier travail technique de la danse et engendre d hilarantes d monstrations laconiques Une lenteur hypnotique et entrainante accapare l espace o les interpr tes ex cutent toutes sortes de figures la gloire des effigies des ic nes de pub voire m me des quilles de bowling Ils sont de purs objets de consom mation parfaitement incarn s dont les r actions subtiles et intimes dilat es dans la repr sentation r sistent farouchement cette proposition autour de l objet et de la danse D lectable show glamour dont chaque situa tion est issue d une chanson Sorry do the tour est aussi une pi ce convictions Concurrence d sir image de soi hauts r ves artistiques de la danse conditions de travail et de production
159. oie et pas de f te sans ivresse lls ont choisi d offrir leur fid le public les meilleurs crus de la po sie et de la musique arabe du Proche Orient R h rah q khamr qahwa sahb mua m musc kafour sont quelques appellations du riche vocabulaire qu utilisent les po tes bachiques et mystiques pour chanter le vin dans la po sie arabe depuis des si cles Cette nouvelle cr ation musicale pr sente une premi re ronde des plus beaux muwashshah chants arabo andalous d Orient d di s au vin la taverne et aux commensaux Mag m apr s maq m station mode elle nous trans porte dans l univers de la Khamriyya loge du vin d bn al F rid 1181 1235 le plus beau po me jamais crit sur la symbolique mystique du vin et de Y s q L chanson de N bulsf xvi si cle v ritable hymne la joie de l ivresse Dans ces deux po mes l ex tase jaillit de la rythmique et de la musicalit des vers et inspirent Aicha Redouane et Habib Yammine la composition de nouvelles expressions musicales L enivrement n est autre que l amour qui a pour temple le c ur l amour qui fait encore et toujours chanter les mes comme l a clam Ibn Arabi 1165 1240 dans son po me uni versel lt L amour est ma religion et ma foi gt Dans une actualit de tourmente Aicha Redouane et Habib Yammine nous proposent une pause musicale pour s abreuver la source vivifiante de l art du mag m Schams Habib
160. olam Dasteguir Homayoun jeune maitre talentueux de rub b luth que le Th tre de la Ville a accueilli en mars 2001 Fondateur de l cole de musique de Peshawar o il vit en exil depuis 1992 Homayoun ne cesse d explorer de nouvelles formes en innovant et modernisant la tech nique du rub b consid r comme l instru ment national par excellence Certains voient d j en ces jeunes musiciens talentueux l es poir de la nouvelle g n ration afghane dont l exil a inspir un nouveau r pertoire combi nant subtilement la musique folklorique af ghane aux rythmes pakistanais et iraniens parfois teint s d accents occidentaux D M SAM 19 OCT 20H30 ALBA chants ALBA LE RENOUVEAU CORSE Fond en 1992 par des adolescents de Balagne Alba a surv cu aux amiti s lyc ennes Berc s d s leur enfance par ces chants dont les confr ries religieuses Calvi comme ailleurs en Corse perp tuent la tradi tion ils s initient ensuite l art de la polypho nie D ateliers en stages ils b n ficient de l exp rience de leurs ain s membres des ensembles A Filetta et A Cumpagnia ou de Nando Acquaviva la Casa Musicale l insti tution phare du village de Pigna Ils participent la vie liturgique locale et celle des confr ries religieuses qui depuis des si cles en Corse sont les ferments de la vie spirituelle et de la solidairit sociale Ils animent aussi des veill es On entend Alba au Printemps de Bourge
161. olonge l infini La pi ce se passe le temps d une nuit mais l encore le temps reste ind cis C est la nuit de Kolt s qui envahit la presque totalit de son th tre et conduit jus qu la lumi re de la mort comme la fin de Roberto Zucco a chute vers le soleil J ai surtout t frapp par la mythologie afri caine de la g mellit et la fa on dont Kolt s s en est empar Ici la place du jumeau perdu arrive L one en somme elle cherche sans le savoir prendre la place de l autre Elle se reconna t en Alboury comme une s ur se reconnait en son fr re elle inscrit sur son visage les stigmates de son appartenance l Afrique avant de repartir Paris toute nue C est dire toute neuve pour une autre vie Flaubert disait Madame Bovary c est moi je suis persuad que Kolt s aurait pu le dire de L one Comme elle il a accompli un voyage initiatique au Nigeria en est revenu profond ment chang n a jamais abandonn ses liens avec l Afrique En passant par le fan tastique il a crit une pi ce p trie de r alit L est sa force parler du monde r el o il a v cu tout en poursuivant sa r verie sur les grands mythes Qui l a coproduite La version qu en donne jacques Nichet est remarquable Jacques Nichet saisit la beaut naturelle du texte de Kolt s et en fait entendre toute la couleur sans ostentation Il est servi en cela par quatre com diens inspi r s
162. on J E SAM 1 F V 17H BR E ALIE chant en gallo BR E ALIE L AUTRE BRETAGNE br e Alie surprend Quelle est donc cette langue aux sonorit s m lodieuses l coute on ne l identifie gu re C est pr cisent les experts une langue britto romane h rit e du latin populaire le gallo Elle est parl e dans la partie orientale de la Bretagne de nos jours le pays gallo finit l o commence le pays bretonnant C est en cette langue d au cuns diront patois que chante Bertran br e la voix versatile et s duisante du groupe br e Alie Une langue qui vit et depuis plusieurs ann es conna t un regain d int r t seize ans Bertran commence travailler sur cette langue Puis il encha ne stage col lectage option gallo au baccalaur at partici pation la vie associative collaboration la traduction de deux albums de Tintin et en 1998 m moire de ma trise en sciences du langage consacr certains aspects de pho n tique et de phonologie observ s en gallo Il s int resse au conte la complainte au r pertoire traditionnel restreint et gu re valo ris Il imagine des musiques traditionnelles nouvelles adopte et adapte des sonorit s venues d ailleurs et s adonne l improvisation se nourrit dit il de l influence de conteurs et chanteurs gallos Albert Poulain Eug nie Duval M lanie Hou ary et bas bretons Erik Marchand et
163. on Passion et concentration m nent la danse Sa fulgurante int riorit et son impensable expansion se diffractent jus qu l clatement Ce langage incroyablement physique issu de la danse d Emio Greco a d but par une tri logie compos e de solos et duos Blanc Houge et Extra Dry La variation sur le th me du double s est poursuivie dans un diptyque Double Point 1 et 2 solo et duo pr sent s en novembre 2001 au Th tre des Abbesses Au cours de ce travail initi en 1995 la fructueuse collaboration du danseur italien et du metteur en sc ne hollandais donne lieu de rigou reuses formulations autour d une question Ou et quand le mouvement prend il sa source Apr s l tablissement d un mani feste po tique verbalisant sept stations ou intentions partir du corps m me du danseur dont la premi re est elle seule une pos ture il faut que je vous dise que mon corps 27 28 S L Cherkaoui ph K Van der Elst Emio Greco suite est curieux de tout et moi je suis mon corps gt les deux artistes d terminent une forme de travail bas e sur les correspon dances de perception Faire na tre des sen sations prouver des motions travers diff rentes exp riences parfois li es une cou leur Dans Conjunto di nero Emio Greco et Pieter C Scholten largissent leur propos en ouvrant leur travail d autres danseurs Entre confusion des sens et virtuosit des geste
164. on lyrique Adieu ma fille cycle Gustav Mahler orchestration Arnold Schoenberg et Rainer Riehn direction David Stern mise en sc ne Yoshi O da sc nographie Tom Schenk lumi res Fran oise Michel cr ation des femmes Reiko Kruk assistante mise en sc ne Lorna Marshall avec Ning Liang Micha l Hayes Igede Tapa Sudana Julien Flematti Jean Maillard Julien Rousseau orchestre L onard De Vinci production L onard De Vinci Op ra de Rouen cor alisation Th tre de la Ville lle de France Op ra et ballet UN OP RA DE CHAMBRE MOUVANT Telle est la r ussite de David Stern et de Yoshi Oida L orchestration originale si puissante du Chant de la terre que Mahler compose en 1908 n a jamais permis la moindre version sc nique Aussi le chef d orchestre am ricain boulevers par ce cycle grandiose de vie et de mort a t il choisi la version de chambre de Schoenberg difi e par le grand admirateur de Mahler en 1921 elle ne sera compl tement termin e selon ses indications qu en 1983 par le musicologue Rainer Riehn Qui mieux que l artiste japonais Yoshi Oida pouvait comprendre la philosophie bouddhique de cette fl te chinoise qui inspire Mahler sa sublime partition Reliant entre eux les antiques po mes qu il ch rissait le grand collaborateur de Brook acteur et metteur en sc ne cr e des personnages imagine une histoire Pour en d rouler le fil certains mou vements ont t invers s Ind pen
165. ouen David Stern y a dirig a Fl te enchant e et les Noces de Figaro ainsi que plusieurs concerts avec l orchestre L onard De Vinci Le 25 novembre 2001 il y a rendu un hommage unique son p re Isaac Stern en dirigeant l orchestre L onard De Vinci et le violoniste Ivry Gitlis Anne Marie Bigorne I7 cr ation TYAGARAJA 767 1847 op ra Inde du Sud 19 20 21 ET 24 MAI 3 chanteuses Gopis Charumati Ramachandran Subhashree Ramachandran Sangeeta Sivkumar un chanteur Krishna Trichur Ramachandran un r citant Ramesh Mudicondan veena Varatarajan violon Propancham Balachander fl te murali Anayambatti Ganesh jalatharang Srimushman V Raja Rao mridangam Parmi les plus illustres figures de composi teurs et musiciens de l Inde celle de Tyagaraja brille d un clat exceptionnel en lui s unissent le compositeur de g nie le saint po te et mystique l adepte inspir du nada yoga yoga du son On a peine imaginer que son uvre im mense limpide g n reuse et peu gal e a t compos e spontan ment comme sous la dict e des dieux Son Nauka Charitram ou la Repr sentation du bateau peut s apparenter une sorte d oratorio voire un myst re du Moyen ge crite en t lugu la langue la plus musicale de l Inde cette blouissante partition lyrique d crit un pisode de Krishna avec ses ber g res amoureuses les Gopis Il y est question d une singuli re temp te d clench e
166. ouissant jeu de massacre Relation publique sa prochaine cr ation devrait am plifier encore la mise sac des convenances chor graphiques Le projet en lui m me ob lige pour l heure garder une part de secret quant aux intentions qui mettent sur la voie d une mystification o le public devra sans doute d m ler le vrai du faux avec les frises et bas reliefs rotiques du temple d Angkor Vat en toile de fond d une entreprise joyeuse ment iconoclaste pour laquelle Caterina Sagna pr voit avec la complicit du drama turge Roberto Fratini Serafide d adjoindre chaque repr sentation des invit s surprises De toute fa on le spectacle sera en soi une surprise et l on ne peut plus gu re croire Caterina Sagna au vu de ses derniers ant c dents lorsqu elle affirme vouloir r habi liter la Danse en tant qu Acte d Amour Primordial moins que le mensonge ne soit une forme commun ment admise de la sinc rit HORS LES MURS THEATRE DE GENNEVILLIERS TARIF A DU 13 AU 21 D CEMBRE CR ATION Mathilde Monnier CENTRE CHOR GRAPHIQUE NATIONAL DE MONTPELLIER LANGUEDOC ROUSSILLON cr ation 15 interpr tes avec le Festival d Automne Paris LA MARCHE DU CHAOS Comment une personne de qualit peut elle tomber dans la folie Pour B chner crivant sur le personnage de Lenz il s agirait lt d en trer dans une pathologie nerveuse l univers mental du po te malheureux Plus proche de notr
167. ouvable et non encore r dit en CD On sent qu il est immerg dans un monde merveill teint d une fra cheur can dide celui d une po sie o les images se suc c dent dans des couleurs changeantes et des chatoiements d une douceur apaisante irradiant l enchantement Le sitar tant l instrument m lodique le plus populaire de l Inde du Nord on imagine l im pact qu a pu tre la confrontation des deux sitaristes les plus c l bres de la moiti du si cle dernier Ravi Shankar est all la conqu te de l Occident via le mouvement hyppie tandis v e ui E ac a E E S E E S lt 3 S ao 53 54 Chaurasia ph Birgit que Vilayat Khan allait jouer pour Mao Tse Toung dans la Cit Interdite Il existe en Inde deux clans bien distincts les pro Ravi Shankar et les pro Vilayat Khan Chanteurs et musiciens appartiennent le plus souvent au deuxi me clan Christian Ledoux SAM 12 OCT 17H ET DIM 13 OCT 11H CHAURASIA fl te bansuri SAM 12 OCT 17H ODES KRISHNA Rakesh Chaurasia Rupak Kulkarni fl te bansuri Vijay Ghate tabla DIM 13 OCT 11H RAGA S DU MATIN Vijay Ghate tabla Prasad pakhawaj Inde du Nord Au fil des ans et on le les compte plus le Th tre de la Ville est devenu l tape la plus sentimentale de Chaurasia parmi toutes celles qui jalonnent le calendrier occidental si char g du ma tre incontest de la longue fl te en
168. par Krishna Les Gopis voguent leur guise sur la Yamuna en compagnie de Krishna Elles se sentent bient t si belles et s duisantes irr sistibles et orgueilleuses qu elles osent le commander d aller ici ou l Krishna cr e alors une tem p te qui perce des trous dans la coque de leur embarcation Les Gopis implorent leur timonier de leur sauver la vie Mais celui ci leur dicte ses conditions qu elles tent le haut de leurs v tements pour boucher les trous H sitantes elles supplient nouveau tandis que les l ments continuent se d chainer Alors la honte au visage elles ob issent Cependant Krishna fait redoubler la furie des l ments Affol es les Gopis ne pensent m me plus elles Prenant peur pour la vie m me de Krishna elles prient toutes en choeur pour lui Mais Krishna r clame qu elles se d parent du bas ce quoi elles doivent consentir remettant finalement leur me entre ses mains On sent que la foi et la joie de vivre illuminent le chant final qui appara t comme une b n diction Dans les 21 chants de l ceuvre le profond et myst rieux g nie musical de Tyagaraja trans parait avec une vari t d effets une touche virginale et une forte coh rence esth tique coute de certains airs on peut voquer ozart pour le g nie aussi bien que Rossini pour l efficacit lyrique Les Artistes Trichur Ramachandran chanteur r put tient e r le de Krishna Sa femme Ch
169. par des acteurs qui engagent leur personnalit bien au del d une quelconque vraisemblance psychologique Je ne peux pas comprendre que le th tre contemporain en soit aujourd hui encore un certain naturalisme estimait Jan Lauwers THEATRE DE LA VILLE TARIF A dans un r cent entretien l oppos ses mises en sc ne convoquent dans le vif es pace du plateau des zones de turbulence des corps corps avec un d sir en exc s comme avec l ironique d senchantement d un certain cynisme La prise de parole y est quasi ins parable d tats de corps au sens quasi chimique du terme nous avons affaire un pr cipit de th tre que l on pourrait rap procher des films de Cassavettes d o se d tachent des blocs d intensit s des concr tions de sens des clats de vie No comment le prochain spectacle de Jan Lauwers devrait resserrer la focale sur quatre arch types f minins dans l articulation de monologues sp cifiquement crits pour et avec les com diennes qui les incarneront qui ont chacune une familiarit d j prouv e avec l univers de la Needcompany Grace Ellen Barkey glissera sa silhouette de porce aine d une sensualit malicieuse qui r siste tous les clich s dans l toffe d un texte crit sur mesure par le metteur en sc ne Josse De Pauw Carlotta Sagna dont les lans vo uptueux cultivent une d licatesse o couve orage devrait trouver dans la Salom d Oscar W
170. pi ces agenc es en deux programmes distincts Cet app tit de danse d une voracit unique en son genre Marie Chouinard ne s en est gu re d partie depuis ses tout premiers solos la fin des ann es 70 Artiste singuli re sorci re en diable elle a d abord fait de son propre corps la forge malicieuse d une beaut convulsive catalysant une danse visc rale ment organique jouissive et tellurique En 2000 un Bessie Award la plus prestigieuse distinction am ricaine en mati re d arts de la sc ne est venu couronner New York une tonnante r trospective de ces solos bourif fants cr s en vingt ann es d une audace sans concession Marie Chouinard a constitu sa compagnie sur le tard Mais d s sa premi re pi ce de groupe es Trous du ciel en 1991 la soliste a prouv sa capacit ramifier une vision du corps qu elle per oit comme le foyer d une intelligence incarn e un lieu de connexion des motions et de la conscience Une sorte d extra sensorialit qu elle engage dans une gestuelle vigoureuse et sauvage comme en attestent ses propres versions du Sacre du printemps et de l Apr s midi d un faune qu elle a cr es en 1993 et 1994 Le Cri du monde est dans cette veine cosmique sa cr e animale terrienne anguleuse fluide Scand e par les alt rations sonores d une composition lectroacoustique de Louis Dufort cette plainte chor graphique se pro page sur la ligne de tension de corps tord
171. pour la reprise de Drumming gr ce la complicit entretenue avec l ensemble Ictus qui partage avec l cole PARTS les studios bruxellois de la compagnie Rosas En dehors des spectacles de groupe Anne Teresa De Keersmaeker a renou ces der ni res ann es avec son propre d sir de dan ser En 1999 elle se confrontait joliment Elizabeth Corbett longtemps interpr te des cr ations de William Forsythe et plus r cem ment c est avec Cynthia Loem qu elle cr ait le duo Small Hands qui allait servir de matrice April Me Apr s l norme nergie collec tive d ploy e en 2002 pour l anniversaire des 20 ans de Rosas avec une reprise une cr a tion et un copieux programme de r pertoire Anne Teresa De Keersmaeker a choisi de trou ver en solo le temps d une respiration dans son oeuvre Elle et elle seule sera maitre d ouvrage et interpr te de Once Pour ce nou veau d fi qu elle s impose la chor graphe sait seulement qu elle cherchera dans la voix et les chansons de Joan Baez les ressources d une affinit que l on pourrait qualifier d in dite mais certainement pas de factice Il tra duit de la part d Anne Teresa De Keersmaeker la valeur d un engagement qui s il n est pas de bruit et de fureur n en est pas moins pro fond ment humaniste et r actif aux injustices et violences qui attisent les haines Danse d une douce r volte chevill e au corps la fois humble et exigeante habit e par une obs tinatio
172. ppe Floris batterie percussions accord on voix Fr d ric Fresson piano voix Daniel Largent basse percussions voix production Com die de Caen centre dra matique national de Normandie avec le soutien de la soci t Camac et de la SPEDIDAM Allure d cid e visage aigu sourire d sar mant Norah Krief Com dienne du genre que l on appelle de temp rament On l a d cou verte avec le Ballatum troupe lilloise qui en 1983 d boulait au milieu du glamour ten dance de l poque avec une fr n sie vitale revigorante Puis elle a suivi ric Lacascade la Com die de Caen a galement particip au spectacle fleuve de Yann Jo l Collin Henri IV saga shakespearienne sur la guerre des Deux Roses C est d ailleurs l que pour la premi re fois elle a chant sur sc ne quelques fragments des Sonnets mis en musique par Fr d ric Fresson Elle a eu envie de continuer Pas pour interpr ter Barbara ou Brassens ou qui que ce soit Mais vraiment j ai aim tra vailler avec les musiciens Nous avons impro vis ils m ont cout e je les suivais nous reprenions sans cesse et ce n est pas termin Jusque l je chantais pour mon plaisir mais la po sie et la musique m ont t r v l es par les Sonnets de Shakespeare J ai eu l impres sion au del de ses uvres de p n trer dans sa vie intime Avec un trio de musiciens c est devenu un concert Shakespeare C est magnifique faire c est un travail to
173. project avec le soutien par Charleroi Danse KOEN AUGUSTIJNEN JUST ANOTHER LANDSCAPE FOR SOME JUKE BOX MONEY Coproduction Centre d arts Vooruit Gand Th tre de la Ville Paris Rotterdamse Schouwburg Centre de d ve loppement chor graphique de Toulouse Midi Pyr n es Le Maillon Strasbourg Aarhus Festival Tanzhaus NRW D sseldorf Avec l aide de Vlaamse Gemeenschap de Provincie Oost Vlaanderen de la vile de Gand et Dubbelspel avec la collaboration de CC Leuven MARIE CHOUINARD DES FEUX DANS LA NUIT ETUDE 1 Production Compagnie Marie Chouinard Etude 1 est coproduit par le festival ImPulsTanz de Vienne et le festival Danse Canada Ottawa JOSEF NADJ JOURNAL D UN INCONNU Coproduction Centre chor graphique national d Orl ans Th tre de la Ville Paris DOMINIQUE BAGOUET MATI RE PREMI RE Coproduction Carnets Bagouet Com die de Clermont Ferrand sc ne nationale Th tre de la Ville Paris Centre national de la danse Montpellier Danse 2002 Avec le soutien du Th tre Jean Vilar Montpellier MARIA KIRAN Coproduction C C avec la collaboration du Centre Mandapa NASSER MARTIN GOUSSET NEVERLAND Coproduction La Maison Compagnie Les Petites Heures Les Rencontres chor graphiques internationales de Seine Saint Denis Th tre de la Ville Paris Carr Saint Vincent sc ne nationale d Orl ans Th tre Vidy Lausanne E LE Avec le soutien de la D R A C lle de France et de l A
174. que des couleurs des masques et des costumes se r f re aux cinq directions bleu pour l Est rouge pour le Sud blanc pour l Ouest noir pour le Nord et jaune pour le Centre On sait que les chamanes portaient des masques l expression d moniaque en bois papier m ch ou taill s dans une courge lors de certains rites pour effrayer et chasser les mauvais esprits Apr s usage il convenait de les d truire c est pourquoi il ne reste aujourd hui que tr s peu de masques anciens Permettant l acteur d incarner les puissances surnaturelles et de servir d inter m diaire avec les esprits et l au del ils ex priment sentiments et tats d me le blanc outre l Ouest symbolise la noblesse le noir exprime la cruaut D abord repr sent la Cour sous forme de contes moraux jou s par des moines boud dhistes le talchum devint le moyen d expres sion favori des populations rurales et prit alors la forme de satires divertissantes lib ratrices fustigeant les classes dirigeantes les propri taires terriens et racontant les d m l s conju LES ABBESSES TARIF A gaux des uns et des autres On sait que les paysans se rassemblaient pour c l brer une f te bouddhique la plantation du riz ou pour honorer les esprits des anc tres Ces f tes vil lageoises commen aient au cr puscule la lumi re des feux et s achevaient l aube Une procession suivie d un rituel en l honneur des divinit s pr c dai
175. r de conna tre comment c est fait au dedans la mani re des gosses qui fouillent l int rieur des jouets De plus apr s avoir mis en sc ne plusieurs textes trangers je voulais revenir au francais J ai besoin d alterner c est essentiel quand on travaille sur le langage Chez Nathalie Sarraute la radicalit de l criture au scalpel m a passionn et ses a priori th oriques sur le th tre avec cet interdit du jeu incarn m ont mis au d fi Je me suis demand s il tait possible d en tirer un th tre ludique et si mon go t pour l image trouverait s expri mer LES ABBESSES TARIF A Pour s exprimer Michel Raskine a choisi deux courtes pi ces parmi les moins souvent repr sent es Elle est l et C est beau Il tient ce que les deux se rejoignent en un seul titre dans un seul d cor qui se retourne de l une l autre tient tablir une continuit entre l obsession d un homme hant par une id e qui ne lui appartient pas et le d sarroi de parents que la seule pr sence de leur fils emp che de prononcer c est beau J imaginais une ceuvre aust re ma grande d couverte au cours de ce travail ce qui m a saut aux yeux en est l humour D ailleurs tous les gens intelligents en ont forc ment j en suis persuad Le th tre de Nathalie Sarraute est provocateur audacieux aventureux surpre nant chez une vieille dame mais est ce qu on l a jamais consid r e
176. r fl chit sur le temps et sa mesure Un monde organis en temps en vitesse et en mouve ment Dans son projet le chor graphe explique Je me suis rendu compte qu en fait dans toutes mes pi ces j tais la recherche de r ponses au sujet de la vie A B X traitait de son mergence Macrocosm de l accident Braindance de sa fin et The Moebius Strip de sa transmission Il me semblait donc naturel de penser son ori gine ou plut t aux lois qui la r gissent d un point de vue organique existentiel et non scientifique Pour cette prochaine aventure il est accompagn d une quipe de cr ation largie sept interpr tes et compos e de fid les complices pour les lumi res le son et les musiques La perception des corps reste intimement li e aux mati res et architectures sonores imagin es par le compositeur suisse Franz Treichler Cette connivence artistique avec le leader du groupe The Young Gods ali mente un dialogue entre r ve et instinct Compression du mouvement et d ssillement du regard travaillent cette criture organique et son imaginaire jusqu au d ploiement visuel de sa propre cosmogonie Dans cette pi ce Gilles Jobin chor graphe picurien entre dans une nouvelle dimension interroger les myst res de la vie THEATRE DE LA VILLE TARIF A DU 19 AU 23 NOVEMBRE CREATION Robyn Orlin CITY THEATER amp DANCE GROUP Ski Fi Jenni and the frock of the new o danseurs SUR LES TRACES
177. r s ludique des jeux d association Architecture minimale sur papier archivage criture en train de se faire ce Document 3 manifeste des intentions parti culi res Que se passe t il avant et apr s une action un mouvement Invitant le public r fl chir avec elle sur cet nigmatique sens des choses Lynda Gaudreau r alise dans ce Document 3 une troublante chor graphie mentale CR ATION Pr sent en octobre 2001 aux Abbesses Pr sent en novembre 2001 aux Abbesses L Gaudreau ph M Slobodian 37 M Berrettini ph J Gros Abadie LES ABBESSES TARIF C DU 11 AU 15 MARS Marco Berretlini MELK PROD Sorry do the tour 10 danseurs UNE DANSE GLAMOUR Qui n a pas r v un jour de devenir le roi ou la reine d un soir de rev tir les habits de lumi re de la com die musicale voire m me de dan ser comme Travolta dans Saturday night fever l ve de la Folkswangschule d Essen et de la London School of contemporary dance Marco Berrettini n attend pas pour r a liser ce r ve Champion allemand de disco l ge de quinze ans il bifurque vers la France et durant plusieurs ann es devient l un des interpr tes narrateur polyglotte du chor graphe du swing Georges Appaix Paral l lement son m tier de danseur le chor graphe oeuvre d j de multiples projets et cr ations Une vingtaine de documents in narrables a vu le jour depuis ses d buts en 1986 Sorry d
178. r sentations Luc Dunberry et Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola danseurs chez Sacha Waltz ont fait d buter leurs propres cr ations en parall le leur travail d interpr te Sidi Larbi Cherkaoui jeune chor graphe issu du vivier artistique des Ballets C de la B a r alis d s son pre mier opus chor graphique un petit miracle Le succ s international de son spectacle Rien de rien coproduit par le Th tre de la Ville qui l a pr sent deux fois donne la mesure de son langage parfois brut et teint d pure charg de tensions motionnelles et de savoureux d calages Damien Jalet danseur f ru d ethnomusicologie il a notamment tu D Jalet J K Diaz de Garaio di aupr s de Giovanna Marini travaille avec lui la suite d une rencontre fortuite en tour n e o ils d couvrent leur travail respectif les quatre jeunes gens d cident de r aliser un projet commun D avant Cette pi ce est la cons quence simple et hardie d un temps de cr ation collective L id e de construire ensemble est induite par une perspective musicale Recherche dont la direction est confi e Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola musicien avant d tre danseur Nous avons choisi des musiques m di vales peu connues s lectionn es dans un r pertoire qui va du VIF au xii si cle et qui favorise l impur les influences de diff rentes techniques vocales issues du bassin m diterran en le style arabo andalou par exemple Nous
179. r est l une de ces dan seuses qui cherchent partir d une solide culture traditionnelle jeter un pont vers une expression plus contemporaine Initialement form e au bh rata natyam qu elle a continu interpr ter au sein de la troupe de Chandralekha la suave Padmini Chettur a parall lement entrepris d explorer en solitaire d autres tats de corps Au contact d Eli zabeth Petit puis au CNDC d Angers lors d ateliers avec Dominique Dupuy et Antonio Carallo elle approfondit ses propres intui tions lt J avais besoin de mettre de c t l i mage du danseur parfait de la jolie forme et je souhaitais largir le vocabulaire de la danse d une facon qui m oblige r duquer mon corps gt D laissant l accompagnement musi cal habituel du bh rata natyam elle se fond dans les m lodies de Maarten Visser un excellent saxophoniste hollandais de jazz qui a s journ pendant plus de deux ans en Inde La fusion est tonnante sortant de sa chrysa lide sans pr cipiter l mergence printani re d une nouvelle saveur de geste Padmini Chettur convoque les acquis du bh rata natyam science du rythme pr cision du mouvement en toute partie du corps dans une compl te redistribution d nergie de flui dit et de plasticit rebours du mani risme raffin d un art ancestral elle danse une pr sence de corps humble et vuln rable dont les lignes souples se d ploient sans coups dans la distillation d une int
180. r tous que l on peut fredonner ais ment et sur lesquelles on danse volontiers L s op re la magie contagieuse du cha bi genre aussi peu connu que fascinant et s rement promis un avenir certain dans l Hexagone Vingt ans apr s le Rai il serait temps Cesaria Evora nous a fait d couvrir la Morna du Cap Vert Guerouabi l inimitable nous fait d couvrir le cha bi d Alger La voix l gendaire du cha bi Son parcours qui l a hiss vers les plus hautes marches est r v lateur Vers 15 16 ans il se rend chaque soir dans une fumerie d opium et de hashish d un quartier popu laire d Alger L Alg rie est encore fran aise L ind pendance acquise les fumeries dispa raissent mais le cha bi fascine toujours autant de jeunes chanteurs L apprentissage est long d abord les percussions puis le mandol luth proche du oud et la m morisa tion des textes et des m lodies qui composent une nouba Ce parcours prend des ann es et rares sont ceux qui acqui rent la c l brit avant quarante ans Guerouabi fait bande part Sa voix de t nor est remarqu e et il est engag l Op ra d Alger Puis il enregistre Ses premiers succ s et compose tour de bras des chansons que tout le monde fredonne Avec son physique de jeune premier sa voix chaude et g n reuse Guerouabi a marqu un genre qu il a modernis depuis bient t qua rante ans Les Alg riens l ont souvent compa r Aznavour Mais il y a aussi chez l
181. ram tres en jeu Subhankar Banerjee qui a d j accompagn Chaurasia au Th tre de la Ville est l un des tout premiers tablistes actuels Un beau concert en perspective le sarod tant rare ment entendu en Europe CL SAM 30 NOV 17H MADJID PANCHIRI cron MEHRI MAFTOUN tamboura MASHINE SOruz Afghanistan SALAM LOGARI chant Depuis le d part des talibans la musique retrouve progressivement sa place en Afghanistan pays de haute tradition cultu relle Livr s au silence pendant six longues ann es les musiciens multiplient aujourd hui concerts et enregistrements la radio t l vi sion de Kaboul et des grandes villes de pro vince H rat Kandahar Mazar i Charif Ils retrouvent galement le plaisir d animer selon les coutumes les f tes de mariage et les grandes c r monies familiales Parmi eux Madjid Panchiri 58 ans chanteur tadjik install dans la petite ville de Rokha dans la vall e du Panchir Surnomm soufi Madjid Panchiri trouve son inspiration dans la nature verdoyante de cette belle r gion du nord est de l Afghanistan Il compose la plu part de ses chansons sur des po mes d Achqari grand po te afghan d c d il y a dix ans et s inspire galement des po mes persans de Hafez et Omar Khayam Pour son premier concert l ext rieur de son pays il sera accompagn au Th tre de la Ville par le maitre de tamboura Mehri Maftoun originaire des montagnes de Badakhshan au nord de A
182. re de la Ville r a lise ce r ve en conviant Alexandre pour la sixi me fois Ronald pour la cingi me et Lawrence pour la premi re Il tait une fois une seule Mozart Et son unique trio pour alto clarinette et piano les Quilles un chef d oeuvre de 1786 Le chemin de cette formation vraiment rare que Bruch retrouvera en 1910 dans Huit Pi ces raffin es et sensitives Schumann l explore en 1853 quelques mois avant de se jeter dans le Rhin il cr e le monde fantastique des M r chenerz hlungen L Hommage Schumann de Kurt g relit ces r cits de contes de f es Un clairage que Ronald connaissait et souhaitait D couvrir en les jouant les similitudes de ces deux ceuvres est passion nant Alexandre Tharaud qui adore trans crire avait clos son r cital 2001 par sa version pour piano de Apprenti sorcier a fait un trio des 3 Homances pour hautbois et piano de Schumann une nouvelle histoire raconter pour ces jeunes gens qui savent tout dire M me l indicible de la musique LUN 20 JAN 20H30 violon guitare BACH SCHUBERT PAGANINI PIAZZOLLA Douceur du regard tendresse du sourire Sur sc ne comme dans la vie Gil Shaham ra yonne de fra cheur de gentillesse D embl e il communique avec les tres avec le public Du monde il a une perception extr mement fine De la musique encore plus Il a la simpli cit des grands tincelante d s le d but de ses apparitions Aucune difficul
183. repr sentation r fl chissant sur la nature du corps et ce qu il vit aujourd hui Interpr tes promeneurs compositeur et r alisateur se retrouvent autour d une pratique culturelle qui n a cess d voluer au fil des si cles Le pay sage en perp tuel changement reste une preuve du corps et des sens traverser le jar din devient un voyage une nigme o lhis toire de chacun vient s inscrire dans l histoire des autres De la ville l usine de la maison au jardin du vivant au virtuel de l intime l espace public Herv Robbe interroge un monde en pleine mutation Dans cette poque peu propice la fl nerie le chor graphe agit avec une prag matique d licatesse L art d exp rimenter de nouveaux espaces de libert THEATRE DE LA VILLE TARIF B DU 5 AU 9 NOVEMBRE Carolyn Carlson Writings on water solo dans par Carolyn Carlson musique Gavin Bryars 11 musiciens CALLIGRAPHE DES SENSATIONS Elle est nouveau de retour oiseau migrateur qui transporte depuis plus de trente ans une ind fectible po sie du mouvement Carolyn Carlson se d finit elle m me comme une lt messag re de lumi re gt dont le vagabon dage dans les infinis labyrinthes de la danse est une qu te de clart par del l ob scurit Calligraphe des sensations et des motions elle est la fois le pinceau et le dessin l encre et le trait mati re fluide qui liqu fie les contours du geste concret et de l espace abstr
184. rine Diverr s a transmis ses propres solos deux danseuses de sa compagnie Isabelle K rzi et Carole Gomez interpr tent une d licate parti tion compos e d extraits de pi ces ant rieures cr es par la chor graphe dont l Ombre du ciel 1995 et l Arbitre des l gances 1986 L intimit du geste op re un retournement dans le dernier solo Stance II 1997 o Catherine Diverr s sur sc ne renoue avec l engagement profond de son mouvement sur la ligne t nue d une criture vibrant au moindre toucher Danseuse au parcours accompli la chor graphe aborde un tout autre travail dans San Lointain Le titre de cette pi ce s inspire d une r flexion d Henry Maldiney sur la pein ture chinoise du vr si cle qui semble abolir la perspective Loin de l esth tique du Bauhaus dont Oskar Schlemmer plasticien et danseur allemand est l une des figures embl ma tiques Catherine Diverr s retient le geste du peintre son propos la chor graphe re marque C tait un artiste litt ralement cou p en deux d chir dans son d sir de se consacrer totalement la peinture et son plai sir travailler les corps dans l espace San porte cette d chirure cette tension Mais j ai aussi beaucoup pens cette poque tra gique qui a vu la mont e du nazisme Sur sc ne en noir et blanc un fond de tulle sombre et deux cadres La chor graphe tra vaille sur l id e de surface et d aplat Formes g om t
185. riorit qui clot et module son espace CR ATION LES ABBESSES TARIF A DU 3 AU 6 JUIN Andr s Marin flamenco M s all del tiempo solo avec 3 chanteurs et 5 musiciens UN ART CORCH INCANDESCENT Le flamenco est une liqueur gorg e de dou leur et de dignit et loin du folklore qui aurait pu en frelater la f brilit l alambic ne cesse de produire de nouvelles tournures Modernit d un art s culaire qui a surv cu tant de changements d res que sa ligne continue courir rebelle toute normalisation Le S villan Andr s Marin a grandi sous les aus pices d un p re danseur et d une m re chan teuse qui se produisaient dans les tourn es du chanteur Juan Vendenama Le flamenco alors s intercalait dans des spectacles de vari t s en tout genre et la petite troupe bour linguait d autobus calamiteux en pensions sans confort L cole buissonni re ne d livre pas de dipl me mais on y cultive autrement l amour du travail bien fait Andr s Marin a retenu la le on Le flamenco qu il danse aujourd hui n a rien d approximatif pr cision diabolique du geste qui fuse tel un clair dans un pr cipit de concentration qui jaillit sous des allures de d contraction feinte avec la moue d sinvolte de celui qui n a pas de temps perdre dans d inutiles fioritures Nul doute Andr s Martin va l essentiel il porte l estocade sans crier gare dans un style qui n appartient qu lui forg dans un
186. riques et lumi res sugg rant la proxi mit San Lointain se pr sente comme une peinture du vide L o le proche et le lointain se confondent quatre danseurs apparaissent et disparaissent Sur le fil du d s quilibre comme des quilles en balance dans l espace leurs positions oscillent en strict contrepoint aux d placements d une boule m tallique qui semble en apesanteur Les corps s insinuent peu peu dans l espace en tension les gestes apprivoisent la ligne introduisent la courbe Du riz s chappe des poings des danseurs dessinant l impact des gestes en plein lan Surgit alors une danse de cercles et de spirales o le mouvement exulte Magistrale diffraction du temps que la chor graphie enveloppe dans le trac d une cri ture abstraite jusqu l essence THEATRE DE LA VILLE TARIF A DU 2 AU 6 JUIN CR ATION Meg Stuart DAMAGED GOODS CIE MEG STUART cr ation 2003 LIGNE DE TENSION Danseuse chor graphe am ricaine n e des utopies des ann es 60 quand Trisha Brown pouvait parler d une r partition d mocra tique du mouvement dans le corps tout entier Meg Stuart a grandi New York parmi les ravages cumul s du sida et des ann es Reagan D s son premier spectacle M Stuart ph T Ruisinger Disfigure Study en 1991 qu elle reprend cette saison la demande d Alain Platel elle a fait merger la figure aigu d une danse du d sastre architecture du mouvement fond e sur la
187. rr e et de Victoria Chaplin son pays natal s est appel le Cirque Bonjour puis Imaginaire puis Invisible II y a grandi y a appris mille choses et avant tout l amour des images impossibles le talent de les faire vivre Au cours des errances familiales il a connu toutes les coles dont celles de th tre Il aurait pu se contenter d tre com dien Il l a t d ailleurs avec Peter Greenaway Benno Besson Bob Wilson entre autres mais consi d re cette p riode de sa jeune existence comme une tape Avoir appris tout ce qu il THEATRE DE LA VILLE TARIF A savait et ne pas s en servir aurait t dom mage ll avait des choses sinon dire en core moins prouver des choses faire prouver les motions n es de la beaut de l inattendu Petit et grand il n y a pas d ge pour l merveillement chaque spectateur se trouve envelopp dans une perp tuelle surprise Tout est affaire de rythme C est le rythme qui cr e le vrai sc nario qui donne au spectacle son indispensable fragilit Chaque soir je complote pour ne pas nous installer dans un mouvement trop d termin Je ne souffre pas d une fr n sie de changement c est seulement qu il y a sans cesse des d s quilibres r tablir Calibrer les d s quilibres au millim tre pr s les r gler la seconde pr s tel est le secret de la Symphonie du hanneton compos e presque par hasard au gr des id es qui viennent au cours des
188. s ensemble ils inventent un langage o impacts corporels d sir et instincts structurent une nouvelle forme de r cit une m dusante fiction de chair T m THEATRE DE LA VILLE TARIF C DU 25 AU 29 MARS CR ATION Sidi Larbi Cherkaoui LES BALLETS C DE LA B Foi 8 danseurs et 8 musiciens chanteurs Capilla flamenca DE L OPUS L OP RA La chair des animaux vivenda en bas latin signifie ce qui sert vivre Sidi Larbi Cherkaoui aurait il mang de ce pain l Apr s D avant boys band m di val con u quatre mains et premi re tape de travail avant sa propre cr ation le jeune chor graphe des Ballets C de la B cr e sa se conde pi ce au Th tre de la Ville Poursuivant sa recherche sur les musiques du moyen ge le voici travaillant avec le groupe Capilla flamenca orchestre vocal et instru mental flamand dirig par Dirk Snellings Avec une quinzaine d interpr tes acteurs chan teurs danseurs et musiciens de toutes prove nances l ensemble se retrouve sur sc ne pour interpr ter ive les partitions crites de l ars nova dont la modernit jouxte la tradi tion orale d un r pertoire choisi de chants villageois Malgr l ang lisme du propos cette coute de la vari t musicale reli e la danse et l imaginaire contemporain n est pas tout fait innocente D s Rien de rien pi ce d capante parcourue de multiples r cits et de jaillisse ments chor graphiques
189. s des gens de la rue comme des musiciens savants Ses chansons sont aujourd hui les plus diffu s es sur les ondes de la radio iranienne et lorsqu il se produit sur la sc ne du Grand Th tre de T h ran ex Th tre Rudaki rebaptis Salon de l Unit depuis la r volu tion ses concerts affichent complet plusieurs semaines l avance Invit du Th tre de la Ville plusieurs reprises Shahram Naz ri revient cette ann e pour pr senter son nou veau travail m lant rythmes kurdes et formes musicales traditionnelles revisit es La plupart des compositions sont sign es par le jeune H fez Naz ri dont le talent a t r cemment applaudi l occasion de plusieurs concerts dans la capitale iranienne Iran Delphine Minoui SAM 9 NOV 17H OKNA Kalmoukie Mongolie TSAHAN TZAM chant diphonique EPI m rin khour chant BAVAUSH AMBEKOV cron Apr s les concerts de 1998 et 2001 troisi me voyage musical au coeur des steppes dans ces r gions d sol es o le cheval reste le moyen de locomotion le plus efficace et le tra vail de la laine et du cuir la principale source de revenu Appartenant cette g ographie aride deux pays cousins la Mongolie la grande et la Kalmoukie la lilliputienne au bord de la Volga partagent un m me tr sor musical le chant diphonique Comment rester insensible cet tonnant effet vocal Deux voix en une La premi re venue du ventre caverneuse bourdonne et gronde comme
190. s et Calvi invit de ce suprenant Festival du Vent ou bien encore la fin de l t lors des Rencontres Polyphoniques ils chantent pen dant les soupers nocturnes qu abrite la Poudri re ils chantent dans ce petit caf proche de la Citadelle ils chantent la cath drale Ils chantent soir et matin Ils chantent pour le plaisir disent ils comme on pou vait s en douter et leurs voix quand elles s l vent et se m lent pour tisser la polypho nie forcent l coute En fait depuis dix ans d j ces jeunes gens se livrent au plaisir de la rencontre et de l change Enseignant tudiant artisan musicien ou intermittents du spectacle ces huit gar ons connaissent la valeur du temps et de la patience Ils ont su attendre sept ans le temps de m rir leurs recherches et de peaufi ner leur art pour enregistrer en 1999 leur premier CD soli ciuttati Depuis tradition vivante oblige ils ont encore volu Puisant aux sources de la tradition ils laborent au fil du temps une musique m diterran enne en langue corse ouverte pr cisent ils sur les exp riences musicales du xx si cle gt C est dire que leur r pertoire rec le polypho Corse Alba ph V Benisty nies profanes et sacr es issues de la tradition orale musique instrumentale distil e par fl tes percussions cetera et autre guitare ainsi que quelques cr ations originales Pour que vive et se perp tue la traditi
191. sarticule le r el le fait exploser en frag ments recoll s ce qu il semble au petit bonheur la chance mais en fait dans une coh rence parfaite et parfaitement autre trang re aux modes d aujourd hui Avec sa part de naivet g n reuse c est fina lement un grand r ve libertaire qui prend vie sur sc ne face au public interpell en tant qu ami dans la confidence la connivence Rodrigo Garc a diaboliquement adroit fr le l agressivit pour la retourner sur le rire I joue de la provocation en ma tre et en enfant malin Il y a des gens ind cents seulement quand ils sourient Patricia Lamas et Juan Loriente peuvent se mettre nu physiquement mo ralement ils gardent la gr ce d une puret animale Entre la peur et le d sir de se fondre dans l anonymat de la foule entre la fascination de la mort et l insatiable faim de vivre After sun remue les invariables n vroses humaines les d signe les renverse J ai mon travail Mais il me manque l ins curit les bouscule avec une jubilation irr sistible N en 1964 Buenos Aires en 1986 il s ins talle Madrid Trois ans plus tard il fonde sa compagnie la Carniceria Teatro Auteur sc nographe metteur en sc ne avant After sun pr sent aux Festivals Mettre en sc ne Rennes Mira Toulouse et Avignon il a crit une vingtaine de pi ces parmi les quelles Prometeo pr sent e par Serge Tranvouez en 2001 la Com die de Caen o
192. ser cette musique qui gale les chefs d eeuvre de l architecture arabe classique A al Dishnawi ph N Nilsson Ceci bien apr s l int r t port par certains la musique de l Inde au cours des ann es 70 Des m lomanes s initient la musique anda louse ainsi la d nomment les musiciens arabes de m me qu ils ont pu appr hender l essence des raga s et capter la richesse rythmique indienne Nous sommes apr s tout dans un monde oriental o dominent l art m lodique et ses quarts de ton et la pr sence de cycles rythmiques et de percus sions omnipr sentes Nassima chante le r pertoire de la sanaa qui se distingue des autres coles par une dou ceur et une lenteur toute esth tique du tempo l oppos du malouf de l est qui vibre de rythmes plus rapides Le corps po tique et m lodique de la musique andalouse est constitu de noubat pluriel de nouba qui for ment une succession de pi ces vocales et instrumentales suivant un ordonnancement rigoureux des rythmes Chaque nouba repose sur un mode bien d fini appel taba Il exis tait vingt quatre noubat auparavant soit une par heure Il en reste douze compl tes en Alg rie Calme et souriante Nassima rayonne comme l imp ratrice de la sanaa le genre andalou de la r gion d Alger et plus pr cis ment de Blida o elle est n e Tr s t t elle tudie la musique au sein des associations anda louses d abord le oud puis le chant sa voix m
193. son Le R ve de la veille JE 19 Elle est l DI 10 VE 20 Elle est l LU 11 SA 21 Elle est l MA 12 Gilles Jobin Le R ve de la veille DI 22 Elle est l ME 13 Gilles Jobin Le R ve de la veille LU 23 JE 14 Gilles Jobin Le R ve de la veille MA 24 Elle est l VE 15 Gilles Jobin Le R ve de la veille ME 25 Elle est l SA 16 Zolt n Kocsis 17h JE 26 Minetti Elle est l Gilles Jobin Le Hoyo de la IE VE 27 Minetti Elle est l DISI Le Reve a la elle e SA 28 Samulnori Hanullim 17h LU E Minetti Elle est l MA 19 Robyn Orlin Le R ve de la veille DI 29 Elle est l ME 20 Robyn Orlin Le R ve de la veille LU 30 Samulnori Hanullim 20h30 JE 21 Robyn Orlin Le R ve de la veille VE 22 Robyn Orlin Le R ve de la veille SA 23 Tejendra Majumdar 17h C line Frisch 17h Robyn Orlin Le R ve de la veille THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES DI 24 20h30 mat 15 h 20h30 mat 15 h LU 25 Akram Khan 1 prog MA 1 Minetti Elle est l MA26 Jan Fabre Akram Khan 1 prog ME 2 Minetti Elle est l ME27 Jan Fabre Akram Khan 1 prog JE 3 Minetti Elle est l JE 28 JanFabre VE 4 Minetti Elle est l VE 29 Jan Fabre Akram Khan 2 prog SA 5 Coppey Angelich 17h SA 30 Panchiri Maftoun 17h Minetti Elle est l Jan Fabre Akram Khan 2 prog DI 6 Minetti Elle est l LU 7 Vilayat Khan MA 8 Minetti Elle est l ME 9 Minetti Elle est l JE 10 Minetti Abe E THEATRE DE LA VILLE LES ABBESSES VE 11 Minetti E
194. sse et accumulation pro duisent toutes sortes de d r glements dans les formes de vie En fait c est une histoire de temps Si l on observe un corps qui marche on peut s apercevoir des ph nom nes subtils qui menacent son quilibre Ce sont de pe tites choses qui agissent de fa on insidieuse sur le mental par exemple Une sorte d aggra vation de l tat des corps se produit Elle peut tre li e la difficult de se situer dans l es pace dans le temps Nous avons tous une perception du monde ext rieur qui nous tra verse J ai travaill avec chaque interpr te en particulier beaucoup sur les tats de corps et les mati res La glace la pr cipitation l pui sement l oubli Ce texte plusieurs entr es prend acte de la nature des choses au pr sent Tout comme Lenz voque la perte de la foi la d construction du christianisme la d mystification des id ologies Les grands changements influencent le quotidien et la structure de chacun Je suis partie du texte de Lenz mais pour en sortir aussi Pour ouvrir l espace de l art PARC DE LA VILLETTE TARIF A DU 19 MAI AU 7 JUIN 2 PROG CENTRE CHOR GRAPHIQUE NATIONAL D ORL ANS les Philosophes d apr s l oeuvre de Bruno Schulz 6 danseurs et 3 musiciens Il n est pas rare que Josef Nadj entreprenne de discuter avec des auteurs dans ses spec tacles De pr f rence des crivains pass s de vie tr pas mais qui pr sentent quelques similitudes
195. ssociation Beaumarchais LYNDA GAUDREAU DOCUMENT 3 Coproduction Kunsten Festival des Arts Bruxelles Centre d arts Vooruit Gand Luzerntanz centre chor graphique du Luzernertheater Lucerne Th tre de la Ville Paris Festival international de nouvelle danse Montr al Compagnie De Brune MARCO BERRRETTINI SORRY DO THE TOUR Production Kampnagel Fabrik Hambourg Avec le soutien du minist re de la Culture et de la Communication D R A C Ile de France de l Adami de Institut fran ais de Hambourg de l AFAA Bureau du h tre et de la danse de Berlin Avec l aide de la Grande Halle de la Villette et du Centre national de la Danse pour le pr t des studios NATHALIE PERNETTE LE NID Coproduction Th tre de la Ville Paris Centre national de la danse Th tre de l Espace sc ne nationale de Besancon Compagnie Pernette Association Na La Coursive sc ne nationale de La Rochelle Th tre des Bergeries Noisy le Sec Studio de l Agora de la danse Montr al Ballet Atlantique R gine Chopinot Centre chor graphique national de Franche Comt ANDR S MARIN M S ALL DEL TIEMPO Coproduction Consejeria de Cultura de la Junta de Andaluc a Maison de la danse Lyon Arte amp Movimiento S L CATERINA SAGNA RELATION PUBLIQUE Commande de la Biennale de Venise Production Associazione compagnia Caterina Sagna Coproduction Biennale de Venise Centre national de la danse Th tre de la V
196. stoire de la performance Nntime Exxtime fonctionnait a facon d un r servoir de mondes issus des images corporelles Dispositif 3 1 magistrale proposition sur l art contemporain brouillait encore les figures entre d bris postmodernes et diss mination des identit s Le dispositif de Wall dancin wall fuckin s an nonce comme un nouvel espace de rencontre pour une cr ation en dialogue labor e la fa on d une sculpture sociale partir d une pens e du corps Une sorte d interface cri tique qui se consacre l analyse de l espace de repr sentation entre image et corps Pr sent en avril 2001 THEATRE DE LA VILLE TARIF B DU 8 AU 11 AVRIL 2 PROG REPRISE ROSAS Drumming live musique Steve Reich avec l ensemble Ictus 12 danseurs et 12 musiciens VOIR ARTICLE P 25 THEATRE DE LA VILLE TARIF B DU 22 AVRIL AU 4 MAI DU 22 AU 26 AVRIL 1 PROG CR ATION cr ation 2003 7 danseurs DU 30 AVRIL AU 4 MAI Kagemi 7 danseurs Par del les m taphores du miroir REPRISE Je veux penser que la danse commence dans le processus qui pr c de la naissance et m me plus avant dans la r p tition d une volution qui prit des centaines de millions d ann es crit Ushio Amagatsu Se lever se tenir debout bouger aucun mouvement ne se fait sans impliquer la gravit sans engager un change avec elle plus forte raison en va t il ainsi de la danse qui est donc dialogue avec la gravit
197. struite par un nomade en qu te de l autre Irlandais n en Angleterre il parcourt le monde en famille d s son plus jeune ge L universit du voyage veille sa curiosit pour le myst re essentiel de la musique Enfant il tudie le violoncelle en Angleterre et l ge de douze ans la gui tare au Japon Fascin l coute de Ravi Shankar au festival de Monterrey il d cide d tudier la musique indienne En voyage en Afghanistan il s initie la tradition musicale du pays et l art du rabab un instrument cordes En 1975 il visite la Cr te s y installe et commence jouer de la yra La poursuite de ses humanit s musicales le conduira en Turquie o il se familiarise avec la musique classique orientale Vingt cinq ans plus tard il est l auteur d une bonne quinzaine de disques et joue en vir tuose de toute une panoplie d instruments cordes aouto rabab lyra sarangi oud saz et tanbur Il s adonne l art de l improvisation et partage le plaisir de jouer avec une pl iade de maitres qui perp tuent les traditions de diverses communaut s humaines Parmi ceux ci Djamchid Chemirani maitre du zarb iranien son complice ainsi que ses deux fils Keyvan et Bijane Invit la saison pass e au Th tre des Abbesses ce trio d exception conjuguera cette fois son art celui de Ross Daly Outre Stelios Petrakis lyra laouto et saz ainsi que P ricl s Papapetropoulos saz laou to et violon il e
198. t Les corps s veillent aux archaismes de la m moire dans un vertige grotesque L humour flirte avec la mort Apr s sept chor graphies dont six r alis es en tandem avec Andr as Schmid Nathalie Pernette confirme l originalit de sa d marche Une recherche qui s int resse par ticuli rement au corps mati re et aux textures composites On se souvient des fascinants corps nus recouverts de pigments bleu de Klein dans e Savon cr en 1997 ou de la po sie barbare jouissant de ses exc s colo r s jusqu l puisement de Relief s r alis en 1999 Nathalie Pernette conjugue l agilit d une danse explor e depuis sa mobilit arti culaire jusqu aux transformations du corps Son criture vive et minutieuse est z br e de d calages et d accidents Dans e Nid elle CR ATION A Marin ph R Robert s engage dans une nouvelle conception plas tique et chor graphique Une savoureuse op ration de d minage qui r agit aux aven tures d un monde domin par des peurs ancestrales Pr sent en novembre 1997 aux Abbesses LES ABBESSES TARIF C 22 ET 23 MAI Padmini Chettur danse indienne contemporaine cr ation solo L CLOSION D UNE NOUVELLE SAVEUR La longue tradition des danses de l Inde certes magnifique est pourtant mise dis tance par de jeunes artistes qui cherchent aujourd hui forger leur propre style hors des caract res transmis de g n ration en g n ra tion Padmini Chettu
199. t technique ne r siste son jeu naturel l gant Aussi exprime t il ce que les oeuvres lui font ressen tir Un monde profond et jubilatoire proche de l innocence de l enfant Il donna au Th tre de la Ville un de ses premiers concerts de musique de chambre C tait en 92 I avait 21 ans et d j subugu chefs et orchestres Il revint deux autres fois Son retour est un vrai bonheur Cadeau la voix de son Stradivarius de 1699 trangement humaine dans le medium et le grave Cadeau le mariage d amour du violon avec la guitare Celle de G ran S llscher musicien de haute vol e est inspir e Paganini virtuose de cet instrument aussi il crivit beaucoup pour lui l mouvant Schubert et le fascinant Piazzolla sont au pro gramme de ce duo rare Un petit miracle SAM 25 JAN 17H PAUL O DETTE chitarrone ELLEN HARGIS soprano KAPSBERGER Toccata Toccata arpeggia ta Ciaconna Toccata 3a MONTEVERDI Quel sguardo sdegnosetto Ohime ch io cado PERI Al fonte al prato Occhi fonti del core Lungi dal vostro lume Un di soletto SIGISMONDO D INDIA Lamento di Didone CARISSIMI I Lamento in morte di Maria Stuarda BELLEROFONTE CASTALDI Un Bocconcino di fantasia Ritornello Primo Cecchina Corrente LUIGI ROSSI Amor e perche Anime voi che sete dalle furie Hor guar date come va la fortuna V MAZZOCHI Sdegno campion audace CHARME Sur sc ne un tr s fin rayonnement dissout la rondeur sympath
200. t avant tout un chanteur f d ra teur dont les paroles et les m lodies r u nissent les Afghans du monde entier d chir s par plus de vingt ans de conflits se plaisait raconter r cemment l un de ses proches l issue d un concert dans la capitale iranienne T h ran qui h berge une importante com munaut afghane en exil N en 1971 Ghodjorbash dans la province du Hazaradjat Davoud Sarkhoch est originaire de la minorit chiite hazara pers cut e sous le r gne des talibans Avec ses grands yeux brid s qui se cachent derri re une m che rebelle Davoud Sarkhoch a fait de son art la forme de sa r sis tance l oppression politique Lorsqu il quitte d finitivement l Afghanistan au milieu des ann es 1990 il sait que ses chansons seront d sormais l expression principale de sa lutte contre l obscurantisme D abord r fugi au Pakistan puis en Europe il a mis profit ses diff rentes influences musicales pour cr er un genre in dit travers ses tourn es mondiales Davoud Sarkhoch chante la nos talgie du pays la douleur de l exil mais aussi l espoir de retrouver cette terre si ch re enfin lib r e du joug des talibans qui avaient r duit la musique au silence le plus total Son pre mier concert parisien au Th tre des Abbesses lui donne l occasion de retrouver M T sha ph X DR N 3 g amp A E e S E s x sur sc ne l un de ses grands compagnons d adolescence Gh
201. t de Chausson en est l exceptionnelle pierre d angle R f rence aux concerts de Couperin au double concerto l oeuvre surprenante unique contient aussi les changes constitu tifs de la musique de chambre Dialogues crois s entre le violon et le piano d une part entre les instruments solistes et le quatuor de l autre s merveille Guillaume Sutre le sub til premier violon du Quatuor Ysa e grand et francais m me s il se revendique juste titre international Orchestral lyrique extr me ment virtuose le Concert de Chausson offre s il y a connivence entre les partenaires un plaisir immense Ce partage musical gran diose Jean Frangois Heisser et le Quatuor Ysaye sont impatients de le vivre avec un artiste rare P ter Csaba La premi re fois que je l ai entendu ce fut un vrai coup de foudre On ne joue plus du violon de la musique comme il en joue Avec une honn tet un raffinement une puret absolus Un ange avec lequel le puissant pianiste Jean Fran ois Heisser qui apporte toujours quelque chose de nouveau gt a enregistr les Sonates de Bart k La n 2 pr c de justement de son nergie cosmique l intensit tragique du Concert de Chausson Le Quatuor n 11 de Beethoven violent court concis poss de le m me voltage la m me densit motionnelle la crois e des d sirs Pour la 5 fois au Th tre de la Ville nvit au Th tre de la Ville par Kocs
202. t la pi ce de th tre Ces spectacles mettaient aussi en sc ne la corruption celle des moines d prav s et des repr sentants du pouvoir dont l arrogance tait mal ressentie par les paysans opprim s La Compagnie d Unyul du nom d une vil situ e au nord de la p ninsule cor enne dan la province de Hwanghae est tablie Incheon l est de S oul Elle utilise quatorz masques Le spectacle commence par danse d exorcisme saja chum du Grand Lio blanc figure mythique anim e par troi acteurs Suivent la danse d ouverture du moine novice saluant les points cardinaux puis la danse des huit moines bouddhistes qui finissent par renoncer leurs voeux les trois fr res aristo crates terriens ridiculis s par leur serviteur Maltuggi le vieux moine ivre humili par une femme qui pr tend le s duire avant de lui pr f rer un des villageois Choegwari l histoire de la vieille Miyal partie la recherche de son poux Yonggam qui sera tu e par la concu bine Ttundanjip apr s une lutte violente Son me ne pourra trouver l apaisement qu apr s l accomplissement du rite de la chamane qui constitue la derni re partie du spectacle m o 2gomomo photos M Enguerand 19 20 Sonnets SHAKESPEARE DU 4 AU 8 F VRIER traduction et adaptation Pascal Collin musique Fr d ric Fresson direction artistique ric Lacascade lumi res Philippe Berthom costumes Antoinette Magny avec Norah Krief chant Phili
203. u sein de laquelle la danseuse transmet senti ments et motions La puret des lignes et la sensualit du mouvement se m lent la complexit des rythmes pour venir clore dans la plante des pieds la floraison des mains et la subtilit des essences du regard Les dieux ont fait don de la danse aux humains raconte la l gende De g n ration en g n ration des temples de jadis o offi ciaient les d vadassis aux th tres d aujour d hui le bh rata natyam s est heureusement transmis comme un tr sor immat riel de formes et de saveurs Maria Kiran semble avoir recu ce don en seul h ritage N e Allahabad en Inde plac e l orphelinat de M re Teresa New Delhi adopt e en France elle a alors grandi dans un milieu artistique qui a tr s vite remarqu son aptitude la danse et veill lui fournir l apprentissage qu elle m ritait Encore adolescente elle danse au temple de Chindambaran en Inde du Sud et d s lors se perfectionne r guli rement New Delhi aupr s de Yamini Krishnamurti et de Jamuna Krishnan Maria Kiran dans la s ve de sa jeunesse a d ores et d j acquis une maturit dans son interpr tation du bh rata natyam que la cri tique indienne a vite d cel Rien ne semble forc dans sa mani re extr mement fluide de se glisser dans une vocation des preuves de Rama dans les espi gleries de Krishna ou encore dans les nuances d un po me d amour La danse est sa libert et
204. ui un c t Serge Reggiani d couvrir N Chaouli ph France images production G El Hachemi ph X DR N Ramani ph E Vernhet DIM 22 D C 17H NACERDDINE CHAOULI style hawzi Alg rie Lorsqu on coute la musique de Nacerddine on est vite emport par l enthousiasme et la jeunesse du chanteur Lorsqu on le voit cette impression s amplifie devant ce quadrag naire qui fait quinze ans de moins que son ge Ce g nie inexplicable de la jeunesse d me et de corps ne se rencontre que tr s rarement Devenu ces derni res ann es l un des chan teurs les plus en vue aupr s de la nouvelle g n ration en dehors du Ra Nacerddine Chaouli na t en juillet 1962 Alger dans le quartier populaire de Belcourt au milieu des chants et des youyous en cette veille halluci n e de l Ind pendance Son p re chef d or chestre l initie d s l ge de six ans la musique et lui fait jouer plusieurs instruments oud kamantche mandoline guitare et piano l aborde la musique andalouse d Alger canaa et se perfectionne au sein de diff rentes coles pour bient t devenir alto soliste dans les orchestres associatifs Le c l bre Skandrani pianiste attitr de Reinette Oranaise le pousse chanter Sa voix ronde et chaude de t nor fait merveille Son mod le est le ma tre Dahmane Ben Achour ais la passion pour le hawzi le guette On aborde le hawzi apr s une longue introduction orchestrale et vo
205. uis surviennent les textes comme compl ment id al crit Rodrigo Garc a dans sa pr face et c est exactement a Une litanie fr n tique absolument ma tris e qui passe travers les corps plus encore que par les mots Les textes se partagent entre un gar on et une fille qui jouent avec une table des chaises des masques Le point de d part serait la mort de Phaeton d sint gr en pleine course pour avoir menac Zeus en conduisant le char de son p re le Soleil Pourquoi pas De toute fagon il n y a pas d histoire ni vraiment de personnage Il y a les acteurs Patricia Lamas et Juan Loriente qui de toute la force sauvage de leur jeunesse d livrent les fureurs de Rodrigo Garc a ses col res et ses r ves lui qui r ve d tre Bart Simpson et Michel Ange sainte Th r se de l Enfant J sus et Mata Hari et tant d autres encore et voudrait tre aim comme Diego Maradona a besoin qu on l aime Rodrigo Garc a se lance dans le pr sent et m me dans l actualit plonge en lui et au coeur du monde se r volte contre les ambi tions et leurs comportements contre les aveu glements fait le d compte des gratte ciel avec leur ge leur hauteur leurs architectes Plus c est haut plus tu as de m tres pour regretter Plus c est haut moins le cri est bon CIT INTERNATIONALE TARIF C II affecte le cynisme donne ses plaintes des musiques rimbaldiennes Il secoue la logique d
206. uissant Tokyo String Quartet a une identit am ricano japonaise puissance 4 qu exalte la sonorit homog ne de ses 4 Amati En 1995 quand le Th tre de la Ville l accueille Kikuei Ikeda un autre Japonais form lui aussi par le maitre Hideo Saito a remplac le second violon et un Canadien Peter Oudjian le premier La for mule du quatuor devient 3 1 puis 1 3 quand le violoniste ukrainien Mikhail Kopelman prend la premi re place en 1996 Un an plus tard au retour du Tokyo place du Ch telet le lyrisme le style de la l gendaire cole russe qui en ont chang la couleur dominent En 1999 dans la magique unit sonore des Stradivarius Paganini que jouent d sormais les musiciens rejoints par le violon celliste anglais Clive Greensmith un nouvel quilibre se cr e et l assise grave se d place sur l alto du seul membre fondateur restant Kasuhide Isomura Demeure la maestria Toujours impressionnante elle magnifiera Debussy d j pr sent lors des deux pr c dents passages de la formation Schubert et Brahms Trois styles pour un quatuor qui a su faire un atout de la diversit JEU 3 AVR 20H30 P TER CSABA voon JEAN FRAN OIS HEISSER QUATUOR YSA E piano BART K Sonate n 2 pour violon et piano BEETHOVEN Quatuor n 11 en fa majeur op 95 Quartetto serioso CHAUSSON Concert pour piano violon et quatuor cordes en r majeur op 21 UN GRANDIOSE PARTAGE MUSICAL Quel programme Le Concer
207. ujours en mouvement qui m am ne vers d autres hori zons de jeu En dehors m me de son talent de com dienne Norah Krief a recu de la nature un souverain cadeau la voix Une voix qu elle continue exercer chaque jour deux heures durant un peu rauque et tr s chaleureuse qui force l coute suffit traduire l indicible de la musique La musique m a travers e en quelque sorte m a forc e creuser mes LES ABBESSES TARIF A NORAH KRIEF interpr tations chercher l ou je n tais pas encore all e gt Sur des rythmes de rock des passages de chant parl des courbes la Kurt Weill les Sonnets un peu plus de vingt soigneuse ment choisis sur les cent cinquante quatre aiss s par Shakespeare enchainent une histoire celle d un tre en mal d amour dont le corps tout entier r clame la pr sence de autre Alors que Shakespeare ait crit pour un homme et qu une femme prenne sa place peu importe L amour est l amour Pascal Collin a adapt en fran ais les textes pour orah Krief c est pour son propre compte qu elle chante les souvenirs les pleurs la fureur le d sir J ai pens Georgette Dee parce que c est un homme qui chante habill en femme mais ne joue pas la femme J aimerais aller loin comme a Norah Krief ne joue videmment pas l homme Sur sc ne elle ne donne pas un r cital ni un tour de chant Sur sc ne elle vit Ce n tait pas un r le pas u
208. us et d sarticul s dix interpr tes au coeur d un s isme qui les poss de Au regard de cette nergie cataclysmique les 24 Pr ludes de Chopin baigneraient ils dans un romantisme plus th r Pas vraiment C est cru vital c est violent C est une musique comme un rayon laser dit Marie Chouinard d une cou l e pianistique qu elle diffracte en solos duos trios et mouvements de groupe incisifs et malicieux voire cocasses Poignante ou plus ludique la danse est ici de toute fa on une mar e qui submerge les digues et emporte les corps dans son incompressible vitalit THEATRE DE LA VILLE TARIF A 29 30 31 OCTOBRE CR ATION CENTRE CHOR GRAPHIQUE NATIONAL DU HAVRE HAUTE NORMANDIE Des horizons perdus 7 danseurs Situ entre la nature et la ville le jardin est aujourd hui le lieu qu Herv Robbe a choisi d interroger Architecte de formation le chor graphe pense d abord en terme d espace puis le mouvement puissant et d li complexe et rigoureux prend le relais Il traduit le flux d une pens e curieuse ouverte au dia logue et toujours en recherche On se sou vient de son remarquable solo Polaroid de 1999 pr sent en mai 2001 au Th tre de la Ville Portrait en marche d un cr ateur d rou lant l criture cisel e d une enqu te pudique men e entre r alit physique et images film es Le fort impact charnel de son mouve ment alliant pl nitude et d s quilibre s inscri vait c
209. us ses yeux Dans We must eat v ritable messe pour le temps pr sent clair e d ampoules rouges le th tre se convertit au rythme de chants jazz et zoulous scand s par de jeunes acteurs sud africains Procession et m taphores visuelles alimentent cette poignante propo sition sur l amour et les comportements de survie pisode suivant Ski Fi Jenni and the frock of the new L Robyn Orlin enqu te sur la tra g die ce moment particulier o lt le temps des dieux surgit sur sc ne et se donne voir dans le temps des hommes Toute ressem blance avec des faits r els tant fortuite La chor graphe sillonne l Europe et l Afrique du Sud en qu te d un improbable personnage Y a t il une Iphig nie d aujourd hui et pour le futur Pour incarner cette figure embl ma tique version d origine selon Euripide ou romantique selon Goethe peu importe finale ment pas moins de six interpr tes la recherche de leur r le Un d tonant cocktail qui joue sur la mixit de quatre Noirs et deux Blancs Pour r sumer la fagon de Robyn Orlin Ski Fi Jenni c est juste une vision d artiste pour une nouvelle fa on d tre ensemble dans un monde changeant menac de catastrophe Une pure r jouissance en voie de disparition Pr sent au Th tre de la Ville en avril 2001 Coproduction pr sent e au Th tre de la Ville en f vrier 2002 J Fabre ph X DR THEATRE DE LA VILLE TARIF A DU 26 A
210. uvrait aux c t s de Fran ois Leleux la lumineuse violoncelliste belge Marie Hallynck dont c taient les d buts Paris La m me ann e le brillant pianiste fran ais C dric Tiberghien gagnait le premier prix du concours Marguerite Long et cinq prix sp ciaux dont celui du Public et celui de l Orchestre C est dans le Triple concerto de Beethoven au Festival de Besan on 1999 que le dialogue des deux tr s jeunes virtuoses commence Une rencontre o nous savons depuis le premier moment depuis la premi re r p tition que les choses ne vont pas s arr ter au concert programm Nous voulons vrai ment construire un r pertoire ensemble faire un travail de longue haleine rappelle la vio loncelliste rac e Leur premier compact vient de sortir Grieg et Schumann dont les F nf St cke im Volkston Notre programme qui s articule autour de cette ceuvre fantasque r unit trois compositeurs qui ont crit des mer veilles pour le chant Les po tiques Cinq Pi ces dans un style populaire l envo tante Arpeggione de Schubert et la capricieuse Sonate de Britten ne font elles pas du vio loncelle et du piano de sublimes ma tres chanteurs Marie Hallynck et C dric Tiberghien les mettent en lumi re Phospho rescence assur e 45 2 a D lt a g S S T c S o S c S o S d LUN 16 DEC 20H30 BANG ON A CAN ALL STARS Robert Black basse David Cossin percussion Lisa Moore piano
211. voir quoi Ronde bancale qui a pour cadre de fortune la r ception d un h tel anonyme entre ailleurs et nulle part o va se r veiller a cruaut qu appelle la diff rence au sein d un groupe et comment un groupe peut se consti tuer en un rien de temps pour se retourner contre quelqu un ou quelque chose L histoire bien s r n est que le pr texte un tableau de genre dans la veine de ceux qu a insuffl s Alain Platel avec l nergie tendre ironique et coriace qui semble tre l une des caract ristiques majeures des Ballets C de la B famille artistique de Koen Augustijnen depuis le d but des ann es 90 En route donc vers l un de ces univers qui battent la breloque avec des touches de musique pop d op ra et de fado pour conso ler de la routine et du cafard qui va avec Just another landscape for some juke box money est videmment une pi ce gaie de cette gaie t f l e qui se rabiboche avec des bouts de ficelle contre vents et solitudes d chirures et regrets Cinq interpr tes en inventent la parti tion bigarr e faussement m lancolique et joyeusement excentrique Pour Koen Au gustijnen que l on a pu voir en dehors des spectacles d Alain Platel en compagnon de rock des groupes Zita Swoon et dEus la danse n est en rien l art des convenances et des belles mani res mais l exp rience lec trique des bouff es de vie qui font qu aucune qui tude ne tient en place CR ATION LES ABBE
212. xtes et chansons Pierre Desproges adaptation H l ne Desproges Michel Didym mise en sc ne Michel Didym musique Johann Riche avec Philippe Fretun Daniel Martin Clotilde Mollet production Th tre de la Ville Paris compagnie Boomerang Visage maigre regard attentif sourire rare mais toujours au bord de pointer et puis un parler sec scand une voix presque sourde toutefois impitoyablement nette ass nant doucement des aphorismes du genre lt les gens malheureux ne connaissent pas leur bonheur Pierre Desproges dans les souve nirs En 1988 il est parti rejoindre la mort avec qui il avait tenu tant de conversations fami li res Et depuis parce qu on ne l entend plus live inlassablement Michel Didym lit et relit ses diff rents textes y retrouve et y trouve les chos de ce qu il aimerait aujourd hui cou ter sur sc ne Il a pris contact avec H l ne Desproges lui a racont comment il aimerait porter sur sc ne cet univers si singulier Imm diatement elle a accept C tait la pre mi re fois alors que les propositions ont t nombreuses ll avait tri parmi les morceaux publi s elle lui en a propos d autres in dits destin s un spectacle qui n a pas eu le temps de voir les feux de la rampe Elle explique Pierre ne pouvait pas commencer crire avant d avoir sur sa table un mat riau pour au moins une heure et demie Il reprenait le tout modifiait ajoutait des fragments d
213. yon Th tre de la Ville Paris Maison de la Culture de Nevers Le texte est dit aux ditions de l Arche Absent de la sc ne depuis trente ans et depuis trente ans jouant pour lui seul devant son miroir e Roi Lear un vieux com dien nomm Minetti se retrouve un 31 d cembre dans un hall d h tel attendant le directeur de th tre cens se souvenir de lui et lui offrir enfin le r le du vieux roi fou R le tenu plu sieurs reprises par le vrai Bernhard Minetti on a pu l y admirer Paris en 1985 mis en sc ne par Klaus Micha l Gr ber Il a souvent t l interpr te de Thomas Bernhard et bien qu ils ne se soient approch s en dehors du th tre qu une seule fois ils taient li s par leur mutuelle admiration Dans le parcours du com dien et du person nage pourraient se reconna tre des concor dances biographiques Mais l n est pas la question L auteur s est servi de sa complicit professionnelle avec l acteur pour une fois encore fulminer contre la bourgeoisie de son pays et le th tre qui la repr sente Qui aime bien ch tie bien mais r duire le grand impr cateur autrichien son image de vieil ours aigri manquerait l essentiel le m lange de d rision f roce d humour de vitalit de clair voyance impitoyable et de sympathie d ses p r e envers le genre humain Thomas Bernhard tait fascin par la complexit des comportements de l esprit Il n est ni aigri ni d sabus

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