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Snam.infos n° 29 - Snam-Cgt

1. Snam infos Bulletin trimestriel du SNAM Correspondance 14 16 rue des Lilas 75019 Paris En France 01 42 02 30 80 Fax 01 42 02 34 01 International Snam 33 1 42 02 30 80 Fax 33 1 42 02 34 01 e mail snam cgt wanadoo fr site www snam cgt org Tarifs et abonnement Prix du num ro 4 Euros port en sus tarif lettre Abonnement 15 Euros 4 num ros Directeur de la publication Raymond Silvand R dacteur en chef Marc Slyper Maquette photocomposition Nadine Hourlier Photogravure impression P R O F 24 rue des Montiboeufs 75020 Paris Routage O R P P Commission paritaire 0110 S 06341 D p t l gal 1er trimestre 2009 ISSN 1260 1691 Union Nationale des Syndicats d Artistes Musiciens de France CGT SNAM F d ration Nationale des Syndicats du Spectacle de l Audiovisuel et de l Action Culturelle FNSAC CGT F d ration Internationale des Musiciens FIM Sommaire L Op ra les orchestres lyriques et symphoniques dans la tourmente suite p 2 Convention collective nationale de l dition phonographique p 4 Qu est ce qui leur prend La direction de la SPEDIDAM tr s s v rement critiqu e par la Commission permanente de contr le des soci t s de perception et de r partition des droits p 7 Manifeste sur la Condition de l Artiste p 9 Frais professionnels mode d emploi p 12 L Ar
2. clat et de richesse Pourtant pour l immense majorit d entre eux le m tier qu ils se sont choisi est pr caire instable et ne leur offre que des revenus al atoires et souvent insuffisants Opportunit s d emploi irr guli res et impr visibles relations contractuelles informelles et manque de contr le sur les conditions de travail autant d l ments qui soulignent quel point un Statut de l Artiste est vital pour assurer une viabilit au m tier d artiste interpr te Dans le climat actuel la tendance vers plus de flexibilit et de mobilit fragilise les conditions d existence des artistes interpr tes La FIA et la FIM appellent agir pour relever ces d fis et souhaitent insister sur quelques aspects de la vie des artistes interpr tes qui sont insuffisamment pris en compte Dans la derni re partie de ce manifeste nous nous efforcerons galement de proposer des solutions ces probl mes Quelques aspects peu connus de la vie des artistes interpr tes 1 Les emplois stables ont disparu L volution du r le de l Etat dans le domaine culturel et l impact de la mondialisation ont affect les mod les d emploi des artistes interpr tes On observe notamment un effet tr s n gatif sur la stabilit de l emploi La tendance la privatisation et le recours croissant l emploi la t che ont g n ralement entra n une r duction de la dur e des contrats et une multiplication concomitante des contrat
3. galement la diffusion de la musique dans la diversit de ses genres sur le reste du territoire r gional voire national Cette mutualisation appara t en outre comme la r ponse la plus appropri e aux contraintes accrues qui p sent sur la Ville et qui rend impossible dans le cadre du seul Op ra de Dijon la satisfaction des revendications l gitimes des musiciens d un d veloppement de leur activit artistique Dans ce cadre l Orchestre de l Op ra de Dijon constitu de l ensemble des personnels ainsi que des l ments corporels et incorporels affect s cette activit seraient transf r s la Camerata de Bourgogne dans le cadre des dispositions l gales applicables aux transferts d entit s conomiques Les intentions sont bonnes la r ponse catastrophique L Orchestre de l Op ra de Dijon devrait tre transform en ensemble musical permanent temps plein pour r pondre ces nouvelles missions de service public dans une r gion vaste riche culturellement forte et d pourvue d ensemble musical permanent Tel n est pas le cas Le transfert la privatisation revient renforcer le caract re intermittent et pr caire de cet orchestre Nous sommes d ailleurs convaincus que cela ne r siste pas aux clauses de l accord interbranche tendu sur les contrats de travail dans le spectacle vivant aux dispositions de la Convention Collective des Entreprises Artistiques et Culturelles que la politique sal
4. CORRESPONDANT AU MONTANT FORFAITAIRE DE 14 2 Pour les artistes musiciens frais d achat d entretien et de protection notamment les primes d assurance des instruments de musique Les int r ts d emprunts contract s pour l acquisition d un instrument ne sont pas compris dans le forfait de 14 ils sont d ductibles pour leur montant r el acquitt au cours de l ann e d imposition frais d achat de mat riels techniques affect s partiellement ou totalement un usage professionnel tels que platines disques casques micros s il y a lieu un second instrument un piano par exemple Pour les artistes chor graphiques et lyriques frais de formation tels que les cours de danse ou de chant selon le cas les cours de piano les cours de solf ge les honoraires de pianiste r p titeur les cours de langues trang res pour les choristes selon les n cessit s du r pertoire frais m dicaux restant la charge effective des int ress s tels que les soins de kin sith rapie d ost opathie d acupuncture les soins dentaires notamment de proth se les frais m dicaux li s au contr le ou l entretien des cordes vocales tous autres soins m dicaux en relation avec l activit professionnelle frais d instruments de musique et frais p riph riques tels que l acquisition d un piano et les frais accessoires ainsi que les frais d acquisition et d utilisation de mat riels techniques Les int r ts d em
5. cela ind pendamment de leur statut afin de r duire le d s quilibre de la relation contractuelle qu ils entretiennent individuellement avec leurs cocontractants ou ceux qui exploitent commercialement leur travail L implication des artistes interpr tes dans les processus de d cision La FIM et la FIA demandent ce que les artistes interpr tes disposent d une place dans les processus de prise de d cision touchant les questions abord es dans ce Manifeste Les artistes interpr tes et les organisations qui les repr sentent doivent tre pr sentes dans l laboration des politiques les processus de prise de d cision et leur mise en uvre tous les niveaux La FIM et la FIA souhaitent tre actives et engag es dans le dialogue et le choix des politiques relevant de ces mati res Pour d avantage d informations FIA www fia actors com FIM www fim musicians com est regrettable que les propositions d amendements du texte formul par la FIM sur proposition du SNAM et visant int grer dans le manifeste la revendication d une transf rabilit des droits attach s la personne y compris entre statut de salari et travailleurs ind pendants une des bases de la s curit sociale professionnelle aient t refus es par la FIA Nous ferons de cet objectif valid par le dernier Congr s de la FIM une de nos principales revendications nl v S S a nNnfos n 29 1er trimestre 2009 SN
6. des frais de transport et de s jour h bergement et repas qu ils exposent lors de leurs d placements professionnels notamment l occasion des tourn es des orchestres en France ou l tranger ou de la participation des festivals les indemnit s journali res de d fraiement vers es en compensation des frais suppl mentaires de logement et de nourriture qu ils supportent l occasion de leurs d placements aux artistes dramatiques lyriques et chor graphiques ainsi qu aux r gisseurs de th tre qui participent des tourn es th trales instruction minist rielle du 30 d cembre 1998 Dans ce cas bien videmment l artiste ne peut pas d duire les d penses cens es tre couvertes par les sommes per ues C5 Frais de formation et de documentation les frais d achat d ouvrages professionnels et frais d abonnements des publications professionnelles ex Lettre du musicien s ils ne sont pas d j pris en compte dans le forfait de 14 les frais correspondant aux cours de chant ou de danse notamment engag s en vue de se perfectionner enrichir le r pertoire ou simplement entretenir les qualit s artistiques les frais correspondant des cours ou sessions de formation permettant de s inscrire des concours renomm s ou prestigieux C6 Frais de local professionnel Les services des imp ts admettent que certains salari s affectent une partie de leur habitation leur activit professionn
7. dicale Compte tenu de ce que les frais de nourriture constituent une d pense d ordre personnel la d pense r elle est diminu e de la valeur du repas qui aurait t pris au domicile soit 4 25 pour l ann e 2008 La d pense suppl mentaire est diminu e de la participation de l employeur le cas ch ant l acquisition de titres restaurant En l absence de justificatifs suffisamment pr cis la d pense suppl mentaire par repas peut tre valu e forfaitairement 4 25 pour l ann e 2008 C4 Frais de repas et d h bergement en d placement D penses de repas et d h bergement engag es pour toute activit professionnelle en dehors du lieu de travail Lorsque l artiste per oit certaines allocations indemnit s ou remboursement de frais de la part de l employeur ces sommes sont int grer aux salaires per us et les d penses sont d clar es pour leur montant r el et justifiable Cependant il est admis par l administration fiscale que ne sont pas int grer aux salaires l allocation de saison servie en compensation des frais de double r sidence support s lors des engagements ainsi que les remboursements de frais de d placement allou s pendant la dur e de la saison aux artistes musiciens chefs d orchestre et autres professionnels du spectacle engag s par les casinos ou les th tres municipaux les allocations et remboursements de frais allou s aux musiciens chefs d orchestre et choristes au titre
8. la mise en place de parcours individualis s selon un cursus par cycles Selon certains enseignants ces orientations auraient pour cons quences inattendues de diminuer l effort d acquisition et de baisser le niveau technique r ellement atteint en fin de cursus le principe de l enseignement sp cialis qui serait remis en cause soi disant pour faire place une ouverture aux musiques actuelles qui seules permettraient le plaisir de jouer N y a t il pas l aussi volont d all ger l effort d acquisition et de coller la demande des industriels de musique commerciale Comme si le plaisir n tait pas une r alit d j partag e par les tudiant e s de tous les tablissements publics o l on chante joue et danse sur des musiques tr s diverses africaine alternative arabo andalouse baroque blues celtique classique contemporaine country folk funk indienne lectroacoustique jazz pop rap renaissance rock romantique soul on en passe et des meilleures le principe d horaires de cours fix s par l enseignant pour effectuer une mission de service public qui est remis en cause soi disant pour faire place une offre plus large mais qui vise en fait fid liser les usagers sur le mod le du client roi Se dirige t on lentement mais s rement vers un enseignement dont les buts et les m thodes ob iraient dans un premier temps aux lois de l offre et de la demand
9. place peu peu une gestion de clients qui colle au principe de l offre et de la demande Dans certains conservatoires nous savons que les d bats p dagogiques portent de plus en plus souvent sur le principe de l enseignement instrumental d livr au cours d un face face p dagogique individuel qui est remis en cause par les collectivit s employeur soi disant pour faire place un enseignement collectif mais qui vise en r alit diminuer le nombre d heures de cours le principe de l enseignement th orique d livr dans les classes de formation et de culture musicales qui semble tre remis en cause pour faire place un enseignement plus ludique et plus corporel qu intellectuel ce qui est positif mais ne devrait pas avoir pour cons quences la perte d acquisitions th oriques indispensables tout musicien amateur ou futur professionnel le principe d un accompagnement en public effectu par un ou plusieurs l ves et enseignants qui fait place un accompagnement avec CD permettant de r aliser des conomies de volume horaire et d organisation et de coller une image trompeuse de modernit image v hicul e par certains professionnels de la musique commerciale qui oublient volontairement les objectifs techniques et le plaisir partag du jeu collectif le principe d obligation de r sultats de la part de l l ve et du professeur qui semble remis en cause par
10. qui concerne la licence d entrepreneur de spectacles les cons quences des r glementations en mati re de nuisance sonore les bruits de voisinage et les diverses formations li es la s curit et au permis d exploitation En garantissant un financement de ces activit s et tout particuli rement des emplois artistiques par des aides des collectivit s publiques l emploi la mise en uvre d une Fondation regroupant fabricants et distributeurs de boissons et en permettant l intervention de Fonds publics pour aider l quipement et les mises aux normes Nous avons tr s bon espoir de voir se mettre en place ces dispositifs dans les prochains mois Nous avons besoin de vous signez et faites signer l appel qui suit Le 21 avril l occasion du Printemps de Bourges nous allons officiellement lancer le dispositif Caf s Cultures QUE VIVENT LES CAF S CULTURES epuis plus d un an une plate forme nationale sur les caf s cultures a t cr e par le Collectif Culture Bar Bars le SNAM CGT Syndicat National des Artistes Musiciens l UMIH Union des M tiers de l Industrie H teli re la R gion Pays de la Loire et la R gion Aquitaine Elle est anim e par le P le P le de coop ration des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire et le RAMA R seau Musiques Actuelles Aquitain et soutenue par les Minist res de la Culture DMDTS et de l Int rieur Cette plate forme cherche des solutions coh rentes
11. s territoriales lus s articulaient autour de trois axes culturel social et conomique Salu es par l ensemble des partenaires elles ont permis d identifier pr cis ment les difficult s rencontr es par ces tablissements et de d boucher sur de r elles avanc es et perspectives pour les Caf s Cultures les artistes et plus globalement le secteur culturel Depuis ces rencontres de multiples initiatives locales R gions Aquitaine et Pays de la Loire Ville de Nantes Midi Pyr n es Toulouse mergent sur nos territoires Suite ces rencontres nationales l ensemble des partenaires ont mis en place une plate forme nationale sur les caf s cultures r unissant le Minist re de la Culture DMDTS le Minist re de l Int rieur les syndicats professionnels le SNAM CGT et L UMIH le Collectif Culture Bar Bars la R gion Pays de la Loire la R gion Aquitaine Cette plate forme est anim e par le P le P le de coop ration des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire et le RAMA R seau Musiques Actuelles Aquitain Nous voulons permettre aux bars de d velopper leurs activit s culturelles et musicales En pr cisant le cadre de la programmation et la diffusion des artistes amateurs et professionnels Nous proposons de permettre l exposition de la pratique amateur tout en recr ant et dynamisant un bassin d emploi pour les artistes professionnels gt En encadrant et pr cisant la r glementation tant en ce
12. un travail technique sur des documents et on nous servait une avalanche de contre v rit s de mani re brutale et grossi re Chaque phrase chaque commentaire chaque citation n avait qu une seule finalit d montrer que le SNAM avait d lib r ment trahi la cause des artistes en organisant l abandon de tous leurs droits au profit des producteurs de disques les titres et les phrases S affichaient devant nos yeux la convention collective propose une d finition au rabais des artistes une m canique volontairement compliqu e dessein l artiste a perdu toute capacit de n gociation l organisation d une cession globale des droits un m canisme d expropriation mis en place par des syndicats d artistes interpr tes J essayais de faire le lien entre ces affirmations grotesques et la r alit des textes qui avaient t mis en d bat pendant des mois au sein du SNAM la r union d information se transformait au fil de ce long monologue en vindicte anti Cgtiste de mani re brutale et grossi re Finalement on a demand s il y avait des questions dans l auditoire Certains d l gu s du SNAM ont voulu apporter un certain nombre de rectifications ils ont fait notamment remarquer qu avant la signature de la convention les producteurs imposaient une cession globale des droits et que d sormais les musiciens voyaient enfin inscrit dans un texte conventionnel le respect de leur droit individuel d autoriser
13. 2 instruments ou plus de familles diff rentes ex fl te et saxophone clarinette et saxophone maxi 50 basse ou t nor fl te et clarinette guitare et mandoline clavier et ondes Martenot accord on et bandon on etc 20 Instruments sp ciaux cor en si B aigu wagner tuben fl te basse do grave clarinette contrebasse saxophone sopranino saxophone basse contre tuba trompette en r mi B fa et si B aigu h licon sarrusophone contrebasse 5 cordes guitare espagnole guitare 12 cordes steel guitare seule mandoline etc Instruments anciens quand utilis s en compl ment d instruments modernes luth hautbois d amour viole de gambe serpent cor naturel etc Indemnit journali re de d placement repas 16 10 h bergement plus petit d jeuner 57 80 Paris Hauts de Seine Seine Saint Denis et Val de Marne ou 42 80 pour les autres d partements de la m tropole Qu est ce qui leur prend Ve plus de 20 ans que je milite au sein du SNAM pour la d fense des droits des artistes avec mes coll gues musiciens choristes ou danseurs R guli rement je me heurte au m pris ou l hostilit d employeurs ou d lus politiques qui font de la CGT leur cible privil gi e Je dois dire que j en ai vu des vertes et des pas m res au cours des centaines de r unions et de d bats auxquels j ai pu participer Jamais pourtant jamais je ne me suis retrouv aussi d sarm devant une telle mauvaise foi
14. AITAIRES MONTANTS A Frais d instrument s de musique et frais accessoires Artistes musiciens Frais de formation frais m dicaux et frais d instrument s de musique et p riph riques Artistes chor graphiques lyriques et choristes 14 de R 1 soit B Frais vestimentaires et de coiffure de repr sentation de communications t l phoniques professionnelles de formation et de fournitures diverses partitions pupitre 5 de R 1 soit NATURE DES FRAIS R ELS MONTANTS C1 Frais de transport entre le domicile et le lieu de travail 2 C2 Autres frais de transport 2 C3 Frais suppl mentaires de repas sur le lieu de travail C4 Frais de repas et d h bergement en d placement C5 Frais de formation et de documentation C6 Frais de local professionnel C7 Frais de mat riel mobilier et fournitures autres que celles vis es au B ci dessus C8 Cotisations professionnelles C9 Autres frais D Artistes intermittents frais pour recherche d emploi TOTAL DES FRAIS D DUITS reporter la ligne correspondante de la d claration 1 R R mun ration d clar e au titre de l activit artistique concern e c est dire nette notamment de cotisations sociales obligatoires et de la part d ductible de la CSG le cas ch ant plafonn e 138 930 2 Le cas ch ant applications des bar mes administratifs du prix de revient kilom trique des v hicules automobiles ou deux roues mot
15. Collective par les producteurs permettrait ces artistes de r sister ces pressions Fran ois Nowak m a dit que ce que je disais montrait ma m connaissance du milieu Il n essayait pas de d battre mais juste de me disqualifier aux yeux des autres d l gu s Mais nous avons insist nous avons indiqu que la gestion collective par la SPEDIDAM des droits exclusifs de ses membres tait pour le moins peu efficace sinon virtuelle Car dans les faits la SPEDIDAM ne conclut pas de contrats g n raux avec les utilisateurs de musique enregistr e sauf peut tre la marge avec quelques entrepreneurs de spectacles vivants pour la sonorisation de spectacles vivants Les sommes per ues par la SPEDIDAM en 2007 au titre des droits g n raux ne repr sentent environ que 850 000 euros dont d ailleurs seulement 500 000 euros sont effectivement r partis comparer avec les 30 millions d euros per us au titre des licences l gales droit r mun ration quitable et copie priv e Nous avons aussi expliqu que la convention collective ne portait d aucune mani re atteinte aux licences l gales et qu on ne pouvait donc pas laisser dire comme ils le faisaient que c tait l ensemble des droits des artistes mais aussi l action artistique et culturelle et m me le devenir de la profession toute enti re qui taient mis en p ril par cette convention On nous r pondit que c tait la signature de la convention collective qui allait emp cher la SPE
16. DIDAM de multiplier par 10 les droits g n raux vers s aux artistes Et l j ai regard la salle en me demandant si quelqu un m me l instant d une seconde pouvait gober un truc pareil Lorsque nous avons abord la question des tarifs la direction de la SPEDIDAM a proc d des comparaisons avec les sommes qu elle aurait per ues en appliquant ses propres tarifs Cette pr sentation tait surr aliste en effet la SPEDIDAM ne les applique jamais car les utilisateurs de musique de l aveu m me de certains de ses responsables les jugent prohibitifs La direction de la SPEDIDAM ne pr sentait en fait que des chiffres virtuels Au point d entretenir sans cesse la confusion entre ce que per oit effectivement la SPEDIDAM et ce que sa direction estime tre un manque gagner comme si occultant la r alit elle se refusait admettre qu elle avait perdu ses proc s sur l application de la r mun ration quitable notamment aux t l visions lorsqu elles diffusent des clips vid o Nous nous sommes aussi insurg s contre le fait qu on voulait faire croire aux d l gu s pr sents que cette convention collective s appliquait aux orchestres alors que seules entrent dans son champ d application les entreprises qui ont pour activit principale la production de phonogrammes ou de vid omusiques ce qui n est jamais le cas d un orchestre qu il soit permanent ou non Et l c est parti en vrille un de mes interlocuteurs m a a
17. ales cr atrices tiennent en fait les r nes Un tablissement public peut alors dissimuler une gestion budg taire plus ou moins l gale et transparente surtout si les appartenances politiques des lus qui pr sident l intercommunalit sont convergentes On le voit l enseignement public de la musique de la danse et de l art dramatique est donc directement li d une part au contr le du Minist re de la culture d autre part au financement et l administration des collectivit s territoriales La gestion des tablissements publics d enseignement artistique est depuis quelques ann es de plus en plus souvent confi e des tablissements publics intercommunaux Ce sont les collectivit s territoriales qui effectuent ce choix politique administratif budg taire organisationnel et p dagogique On peut l gitimement redouter que les choix effectu s ne soient pas aussi transparents et lisibles quand ils manent d tablissements publics intercommunaux que lorsqu ils manent des communes Le risque est donc de voir peu peu l enseignement public dans les quartiers et en milieu rural d abord puis en milieu citadin ensuite r duit un r le d animation et d initiation de plus en plus proche de l enseignement d livr par les structures d enseignement associatives et commerciales dont nul ne conteste l int r t mais qui poursuivent des objectifs diff rents La notion de service aux usagers ferait
18. anri In _ _ La d claration des frais professionnels r els engag s par les artistes RAPPEL Pour les artistes interpr tes instrumentistes choristes et chor graphiques l instruction minist rielle du 30 d cembre 1998 diffus e par le Bulletin Officiel des Imp ts B O I 5 F 1 99 du 7 janvier 1999 a instaur deux forfaits sp cifiques aux professions artistiques l un de 14 l autre de 5 Ces dispositions sp cifiques portant la r f rence DB 5 F 2544 sont consultables en ligne http doc impots gouv fr aida2003 Apw fcgi FILE FrameDocExt htmI amp REF_ID DB5F2544 amp FROM _SITE_EXT navSiteBrochuresiR ou sur le site du SNAM 1 Les forfaits peuvent s appliquer sur le salaire net imposable auquel s ajoutent s il y a lieu les indemnit s vers es par le r gime sp cifique d assurance ch mage les remboursements et allocations pour frais professionnels hors d fraiements les indemnit s journali res de maladie ou de maternit les r mun rations per ues au titre d une activit d enseignement si l activit d artiste interpr te est l activit principale pr cisions sur le site 1 Les d ductions ne sont toutefois calcul es que sur la partie de la r mun ration ainsi d finie qui n exc de pas le plafond de 138 930 pour l imposition des revenus de 2008 Q amp T v T amp L C S S 0 0 g y Q A L A FRAIS PROFESSIONNELS
19. ariale de la Camerata semble ne pas appliquer actuellement et de la directive europ enne 99 70 sur les CDD et des jurisprudences nombreuses europ ennes et fran aises qui la pr cisent Le plus grave Chaque ann e le Conseil Municipal sera appel d lib rer afin de d finir le montant de la subvention lui m me fix en fonction de la programmation de l ann e venir La messe est dite les missions de service public dans le cadre de cahier des charges et de la charte de service public des entreprises culturelles sont remplac es par de l aide aux projets artistiques C est la mort annonc e comme ce fut le cas Chalon et dans bien des cas Cela va l encontre de toutes les r flexions tudes et pr conisations pour garantir la diversit et l exception culturelles la cr ation et la diffusion musicales la d mocratie et la d mocratisation culturelle Dans le monde entier la d monstration a t faite qu il y ait un service public ou un orchestre priv les chefs passent les musiciens se succ dent et les orchestres restent En adoptant l aide au projet le Conseil Municipal lie lessor d un orchestre un artiste aussi talentueux soit il L avenir est compromis Cela n est pas notre d sir Nous sommes conscients des difficult s et s il y a effectivement une crise conomique qui impacte sur les collectivit s territoriales cela ne peut pas tre des d cisions h tives prises sans con
20. artistes interpr tes sont inad quats Pour certains artistes interpr tes les perspectives de carri re peuvent tre fragilis es par la nature de leur activit artistique notamment lorsque celle ci requiert un engagement physique important sur de longues p riodes Cela est particuli rement vrai des danseurs par exemple dont beaucoup sont amen s prendre leur retraite bien plus t t que les travailleurs d autres secteurs professionnels En outre les artistes interpr tes doivent s entra ner en permanence durant leur carri re tant pour maintenir niveau leurs comp tences que pour les d velopper afin de s adapter un environnement changeant Pourtant en raison du manque de ressources et de structures disponibles ils n en ont pas toujours la possibilit Ils ont un acc s insuffisant la formation comme des opportunit s de reconversion professionnelle leur permettant d exploiter leur potentiel cr atif dans un autre secteur d activit nl S 2 S g 7 Le droit d auteur et les droits de propri t intellectuelle ne sont pas des concepts abstraits ils aident les artistes interpr tes boucler leurs fins de mois Beaucoup d artistes interpr tes comptent sur les droits de propri t intellectuelle pour accro tre leur r putation et g n rer des revenus pour l utilisation de leurs interpr tations La nature du secteur les contraint subir des p riodes de ch mage entre deux contrats et bi
21. ccus d avoir touch des pots de vin un autre d avoir trahi on nous a pr dit notre bannissement par l ensemble de la profession c tait totalement d lirant Alors brusquement j ai r alis que la raison n avait plus de place dans ce lieu Ce qui tait propos ce n tait pas une pens e c tait une croyance J ai compris cet instant pr cis que la direction de la SPEDIDAM tait partie en croisade contre les h r tiques et que quiconque s y opposerait serait irr m diablement condamn sans autre forme de proc s Une telle attitude n est pas justifiable Comme tous les militants syndicaux les responsables du SNAM ne sont pas infaillibles Le doute doit toujours nous habiter et aucune critique ne doit tre prise avec d rision Qu il s agisse d audiovisuel ou d autres domaines d activit les accords avec les employeurs sont toujours des compromis Chacun est libre de porter des appr ciations n gatives sur ces textes et il est sain pour la d mocratie que ces d bats aient lieu Mais lorsque la calomnie et la caricature prennent le pas sur le combat des id es alors c est toute la cr dibilit du combat syndical qui est menac e Et il est de notre devoir de ne pas l accepter Yves Sapir D l gu Syndical de l Orchestre National du Capitole de Toulouse Secr taire National du SNAM La direction de la SPEDIDAM tr s s v rement critiqu e par la Commission permanente de contr le des soci t s de perceptio
22. certation qui peuvent y r pondre Cette r gion m rite un d bat dans lequel puissent tre entendues d autres propositions que celle du transfert vers cette association li e au projet artistique d une personne Thierry Caens D autres solutions existent qui peuvent garantir l avenir et lessor de l orchestre et des politiques culturelles municipales d partementales r gionales voire nationales Nous souhaitons mettre en d bat la cr ation d un Etablissement Public Coop ration Culturelle EPCC comme l a jug bon le l gislateur en mati re d organisme culturel ce texte a t adopt l unanimit au S nat et l Assembl e Nationale par les s nateurs et les d put s de tous bords Il cr e la coop ration entre les collectivit s territoriales afin ensemble d assurer les missions en mati re culturelle Nous affirmons qu aujourd hui dans une r gion o il n y a pas d orchestre permanent y compris en s associant avec la Franche Comt la cr ation de cet EPCC est la r ponse la plus adapt e aux principes nonc s par le Conseil Municipal et ceci d autant plus que nous apprenons que l Etat s est engag intervenir de fa on sensible sur le projet de l Op ra Donnons nous les moyens de d battre avec toutes les collectivit s territoriales pour construire et renforcer la d mocratie culturelle et de l excellence artistique La culture et la musique Dijon et en Bourgogne m ritent que l on s
23. cteur culturel Nous artistes chanteuses chanteurs musiciennes et musiciens soutenons avec passion cette d marche pour que vivent les caf s cultures Vous pouvez signer la p tition en ligne http www snam cgt org
24. de combats Il y avait bien s r des d bats mais nous nous retrouvions sur l essentiel A Toulouse mon syndicat s est par exemple engag aux c t s de la SPEDIDAM dans un proc s qui a dur plus de dix ans Et puis les dirigeants de la SPEDIDAM qui taient pr sents lors de cette r union je les connaissais bien la plupart d entre eux taient des dirigeants du SNAM pendant tr s longtemps on pouvait essayer de renouer le dialogue La r union s est d roul e dans une salle quip e de vid oprojecteurs Sur chaque mur de la pi ce s affichaient les grands titres d taill s par Fran ois Lubrano qui faisait un long rappel sur les fondements des droits de propri t intellectuelle Auparavant Fran ois Nowak avait fait une introduction liminaire en insistant sur le fait que ce qui serait affirm lors de cette r union serait fond sur une lecture honn te et une interpr tation objective des textes et que cela permettrait d avoir une analyse des cons quences r elles de l application de la Convention Collective de l dition phonographique Bon me dis je a va tre sportif il va falloir aff ter les arguments mais au moins on va pouvoir discuter s rieusement Et puis nous en sommes arriv s l objet m me de la r union Et l il m a fallu quelques temps pour admettre que je ne r vais pas On nous avait promis une analyse d taill e de la Convention Collective de l dition phonographique on nous avait promis
25. des artistes interpr tes En effet malgr les contrev rit s d sinformations et fausses accusations v hicul es par la SPEDIDAM et le SNM FO cette convention acte bien la reconnaissance du droit d autoriser la sp cialit des autorisations et la r alit des r mun rations relatives au droit exclusif Dans les prochaines semaines le dispositif pour aider la musique dans les bars va rentrer dans une phase de concr tisation Nous publions l appel soutenir cette initiative Dans cette p riode marqu e par la crise financi re la crise de l emploi et la perte de rep res sur les politiques et la diversit culturelle nous appelons la mobilisation et la syndicalisation de l ensemble des artistes interpr tes de la musique DE L UNION NATIONALE DES SYNDICATS D ARTISTES MUSICIENS DE FRANCE CGT N 29 MARS 2009 v 2 D E v S F KZ Qa fos n 29 1er trimestre 2009 SNanri In L Op ra les orchestres lyriques et symphoniques dans la tourmente suite De nombreuses collectivit s continuent de vouloir diminuer leur budget culturel en mena ant le service public de la musique la diversit artistique et culturelle Ainsi la mairie de Dijon s ent te vouloir privatiser l orchestre de l Op ra de Dijon Ci apr s le courrier adress par le SNAM CGT le Syndicat des Artistes Musiciens de Bourgogne Franche Comt CGT SAMB et PUD 21 CGT M F
26. e puis une gestion strictement comptable et budg taire de l activit culturelle pour finalement se r f rer uniquement aux lois du march et du profit S il est difficile de r pondre avec certitude il est par contre ais de dresser le constat suivant l activit culturelle est per ue par certains citoyens y compris par certains lus comme une activit trop co teuse au regard des imp ts pr lev s Certains lus l affirment tr s volontiers en public Une de nos d l gu es en r gion le vit actuellement Un cabinet priv intervient dans son tablissement pour effectuer un audit sur le fonctionnement de l cole municipale de musique Premi re question pos e lors des entretiens individuels avec les enseignants Que proposez vous pour que votre cole co te moins cher La vraie question aurait d tre bien videmment Quelle politique culturelle souhaitez vous pour vos l ves et les citoyens de votre ville LD S S D g W v 2 bs xX z fos n 29 1er trimestre 2009 SsSsnarm in _ N LL S S S D D W 9 2 bad xX u fos Fonction publique territoriale Arr t s contrats que faut il voir inscrit Tr s souvent des agents nous posent des questions concernant des l ments inscrits sur tel ou tel arr t de titularisation de stagiaire de contractuel de prime ou autre Une recherche juridique sur une c
27. e ramonage d clairage de chauffage de primes d assurance aux d penses d agencements sp cifiques l exercice de la profession concurrence du montant de la d pr ciation subie aux imp ts locaux tels que taxe fonci re sur les propri t s b ties taxe d habitation taxes facultatives institu es par les collectivit s locales ex taxe d enl vement des ordures taxe de balayage au loyer proprement dit pour les locataires augment des sommes rembours es au bailleur aux int r ts pour les propri taires des emprunts contract s pour l acquisition de la r sidence principale ou son agrandissement ou pour sa reconstruction partielle Q _ amp amp L u lt S 2 2 g g amp 2 CG C7 Frais de mat riel mobilier et fournitures autres que celles vis es au B ci dessus Ce sont des frais se rapportant l exercice de la profession frais de fournitures et d imprim s frais de communication t l phone t l copie d penses de mobilier de mat riel et d outillage En cas d utilisation mixte la d pense doit tre r duite en proportion de l utilisation des fins priv es C8 Cotisations professionnelles a Les cotisations syndicales sont d clar es pour leur montant r el sans limitation b Les cotisations pour assurance professionnelle peuvent tre d duites sous certaines conditions notamment lorsque l ass
28. e r approprie la concertation et la d mocratie sociale Engageons enfin la n gociation Cela ne peut que renforcer la d mocratie des d cisions que vous serez amen prendre en y associant nos concitoyens Nos organisations demandeurs de telles discussions sont votre disposition pour ouvrir la concertation dans les conditions que vous voudrez adopter nous pourrons y associer des d l gu s du personnel et syndicaux si vous le souhaitez discussion et la 2 2 T S d nl 3 2 r S Qa fos n 29 1er trimestre 2009 SNanri In o Convention collective nationale de l dition phonographique La convention collective nationale de l dition phonographique n 2770 a t tendue par arr t du 20 mars 2009 publi le 28 mars au Journal Officiel et applicable compter du 1er avril Bien que nous ayons t assign s par la SPEDIDAM et le SNM FO la convention collective est donc applicable La campagne de d sinformation continue de plus belle Nous publions ici les tarifs d enregistrement applicables depuis le 1er avril 2009 Ces tarifs s appliquent aux artistes musiciens artistes des choeurs et artistes choristes Convention collective Service de 3 h comprenant 20 mn de pause 156 97 SPECTACLE VIVANT PROMOTIONNEL SHOW CASE 20 mn de musique enregistr e effectivement utilisable Service de 4h comprenant 2 pauses de 15 mn 209 30 Repr sentation da
29. elle C est ainsi qu il est admis que pour les artistes musiciens l affectation d une pi ce de la r sidence principale des fins professionnelles sera justifi e par la disposition au domicile 3 Les frais de garage de parking et les frais de p age d autoroute engag s pour l exercice de la profession peuvent sur justificatifs tre ajout s au montant des frais de transport d finis ci dessus _ Q amp T v T amp L C S S 0 2 g y A L fos n 29 1er trimestre 2009 SNaQTI IN w d instruments de musique d di s aux r p titions ou par la r alisation d agencements sp cifiques comme linsonorisation Cette pi ce peut tre affect e en partie ou en totalit l activit professionnelle Ainsi il peut tre admis que la partie d un logement affect e l exercice de la profession repr sente pour un logement comportant plus d une pi ce d habitation une pi ce de ce logement pour un studio la moiti au plus de la surface de celui ci Pour une surface sup rieure la revendication doit tre justifi e Le pourcentage d termin entre le local professionnel et la surface totale de l habitation s applique aux d penses d entretien de r paration et d am lioration aux d penses des grosses r parations aux charges de copropri t aux diverses d penses caract re locatif telles que les frais de nettoyage de gardiennage d
30. en souvent ils ne peuvent alors compter que sur les revenus d coulant de l utilisation continue de leur travail Malheureusement nombre d entre eux sont en position de faiblesse dans les rapports de n gociation et n ont pas d autre choix que d accepter des contrats in quitables qui r duisent la fois leurs revenus et le contr le qu ils sont en mesure d exercer sur l utilisation de leur travail 8 Les artistes interpr tes sont souvent exclus des prises de d cision qui concernent leur secteur et leurs conditions de vie Les artistes interpr tes sont des acteurs cl s des politiques mises en uvre par les tats pour soutenir le d veloppement et le rayonnement de la culture Ils occupent une place centrale dans le d veloppement des Arts et sont directement concern s par toute initiative de diss mination de la culture Toutes les questions politiques voqu es dans ce Manifeste touchent directement les artistes interpr tes en ce qui concerne leurs conditions de vie et de travail l acc s la s curit sociale l assurance ch mage l assurance sant etc Bien que la voix des artistes interpr tes et de leurs organisations ait toute sa place dans ces d bats politiques elle est souvent ignor e La FIM et la FIA souhaitent pr senter quelques recommandations pour refonder et renforcer le statut de l artiste afin notamment d offrir aux artistes interpr tes des carri res viables et durables A la lumi re des diffic
31. ertaine norme en ce domaine nous am ne au constat suivant peu de choses pr s il n y a pas de mention obligatoire ou imp rative presque aucun l ment n est incontournable pour entacher d ill galit tel ou tel acte administratif A l extr me limite un maire pourrait presque administrer sa commune oralement N anmoins l usage en vigueur par les administrations fran aises consiste utiliser des documents crits dont les l ments sont r currents Sans pr tendre faire ici une liste exhaustive de tous ces l ments nous donnons ci dessous des rep res essentiels sur le contenu de ces documents D lai de recours Ces documents administratifs comportent un d lai de deux mois pour tre d nonc s aupr s du tribunal administratif comp tent En g n ral c est le dernier article verser au m me chapitre il devrait tre indiqu aussi les voies de recours c est dire l autorit judiciaire par exemple aupr s de qui d poser un recours Les dates Pour que ce d lai puisse commencer courir il faut une date Un arr t concernant une personne doit lui tre transmis Il doit tre indiqu quelque part m me sur un autre document d une mani re ou d une autre la date laquelle vous l avez re u soit par courrier soit remis en main propre et porter votre signature ou marque attestant de cette transmission Un autre date doit tre indiqu e celle o le document a t p
32. et d velopper des strat gies qui les satisfassent afin de maintenir le plus grand nombre d entre eux sur le march de l emploi Une meilleure coordination et des informations claires pour faciliter la mobilit Au niveau europ en un noyau de dispositions contractuelles minimum pour les artistes interpr tes engag s dans un cadre transnational aplanirait grandement les difficult s li es la mobilit Une telle approche placerait la dimension sociale au c ur du march int rieur et limiterait les discriminations entre les travailleurs prot g s par un contrat de travail et ceux qui sont d pourvus de cette protection Il existe un besoin pressant de meilleure coordination des syst mes de s curit et de protection sociale entre tats membres pour que la mobilit ne p nalise pas les artistes et n entra ne pas la perte de leurs droits Des informations claires et compl tes concernant la mobilit des artistes manquent et un m canisme de collecte les rendant facilement accessibles est vraiment n cessaire Une protection forte des droits de propri t intellectuelle des artistes interpr tes La FIA et la FIM appellent les tats reconna tre pleinement les droits de propri t intellectuelle des artistes interpr tes tant dans le sonore que dans l audiovisuel et garantir une protection lev e de ces droits pour l exploitation de leur travail dans tous les media qu ils puissent exercer collectivement et
33. et les dispositions juridiques des syst mes de sant nationaux les artistes interpr tes peuvent se trouver d pourvus de couverture en mati re de sant pour les m mes raisons que celles voqu es propos des r gimes d emploi et de s curit sociale tant donn la nature de leur travail tous sont expos s des risques professionnels en mati re de sant que leur contrat soit de longue ou courte dur e Il existe aussi sur le lieu de travail des risques d accident et de blessures qui font rarement l objet d une couverture satisfaisante Les artistes interpr tes tant en constante recherche d emploi ils sont g n ralement pr ts travailler y compris lorsque l absence de l gislation ou de mesures contractuelles ad quates les exposent de tels risques 4 La mobilit a un prix La mobilit fait partie int grante du travail de beaucoup d artistes interpr tes les tourn es et les spectacles l tranger sont importants pour la carri re d un artiste et en constituent souvent un l ment gratifiant Elles favorisent l inspiration artistique gr ce la fertilisation r ciproque de cultures et de traditions diff rentes et encouragent le dialogue interculturel et la diversit culturelle Cependant la 1 1980 Recommandation de l UNESCO sur la Condition de l Artiste Page 2 Section 1 D finitions nl S 2 L baad fos n 29 1er trimestre 2009 snarm in e mobilit co
34. eur Puissance fiscale du des v hicule s cv ou cm3 cv ou cm3 Kilom trage professionnel parcouru Frais d ductibles reporter lignes C1 et ou C2 Q _ amp amp L 2 S S 2 2 g g 2 QU fos n 29 1er trimestre 2009 SNanri In O1 S D g W v bad 2 bs xX u fos n 29 1er trimestre 2009 sSsnarm in O Tendances et volutions de l enseignement artistique public L enseignement public d livr en France par les conservatoires trouve son origine dans le Conservatoire de musique fond en 1795 an III par la Convention On se souvient que la Convention est l Assembl e nationale qui assura le pouvoir ex cutif de la Premi re R publique fran aise apr s l abolition de la royaut Louis XIV avait cr l Acad mie royale de musique en 1669 Quinze ans plus tard une cole royale de chant et de d clamation est fond e Ces deux institutions sont les premiers signes d une volont de structurer et de formaliser l enseignement des arts dramatiques et musicaux l origine royal puis fortement r volu tionnaire l enseignement public de la musique et de l art dramatique est donc inscrit profond ment dans les racines de l histoire de France Le r seau des tablissements d enseignement musical chor graphique et th tral sp cialis contr l s par l tat Minist re de la cu
35. ides touche de mani re plus structurelle la gouvernance de la soci t Ainsi la concentration des pouvoirs dans les mains d une m me personne qui cumule en application des statuts les responsabilit s de pr sident et de g rant et exerce en outre les fonctions de directeur de l action artistique et culturelle m riterait d tre reconsid r e m me si la soci t invoque d ventuels co ts financiers d un d doublement de fonctions et fait valoir que le r le actuel du directeur de l action culturelle et artistique se limiterait l instruction technique de l ligibilit des dossiers Plus en amont une mesure de limitation des pouvoirs en blanc pouvant tre re us par une m me personne lors de l assembl e g n rale serait propice au pluralisme de cet organe comme celui de la composition du conseil d administration et des commissions d agr ment La SPEDIDAM pr cise sur ce point que les pouvoirs en blanc re us son si ge font l objet d une attribution un membre du bureau sans indiquer que cette attribution est soumise au type de r gle voqu ci dessus Elle indique galement que ces pouvoirs au nombre de 167 l assembl e g n rale de 2006 y repr sentaient 4 des suffrages exprim s cette proportion semble cependant suffisamment significative au regard des choix de personnes soumis l assembl e g n rale pour que la r gle sugg r e soit consid r e comme constituant une garan
36. jamais je n ai per u un tel sentiment de haine contre le SNAM que ce lundi 30 mars 2009 Il ne s agissait pas d une confrontation avec un chef d orchestre irascible il ne s agissait pas d un conflit avec des producteurs malhonn tes il ne s agissait pas d une rencontre avec un repr sentant du MEDEF ou avec un haut responsable sarkozyste non il s agissait simplement d une r union d information organis e par la SPEDIDAM destin e aux d l gu s d orchestre des ch urs et des ballets effrayant Comme tous mes coll gues repr sentants du personnel des ensembles permanents j avais re u une invitation pour assister une r union d information visant pr senter l actualit sur les droits des artistes interpr tes et notamment sur la signature de la Convention Collective de l Industrie Phonographique Je savais que nous avions des divergences de vue sur cette question Je savais que la direction de la SPEDIDAM avait fait circuler des p titions qui caricaturaient nos positions Mais moi qu est ce que vous voulez a priori la SPEDIDAM j aime bien Et puis c tait enfin l occasion qui nous tait donn e d un d bat contradictoire et a on ne peut jamais tre contre C est donc bien volontiers que je suis mont Paris pour r pondre cette invitation Depuis le d but de mon engagement syndical j ai toujours pens que la SPED l alli e d une vie d artiste tait une organisation s ur
37. lisation de l action artistique et culturelle par quelques dirigeants qui se sont accapar le pouvoir depuis tant d ann es est d instaurer le vote par correspondance pour l lection des membres du conseil d administration Ce mode de scrutin parce qu il rendrait la chasse aux pouvoirs parfaitement inutile renforcerait d mocratie et pluralisme La SPEDIDAM ne s en porterait que mieux Voici quelques extraits du cinqui me rapport annuel de la Commission permanente de contr le des soci t s de perception et de r partition dont nous soulignons quelques l ments parmi les plus significatifs CHAPITRE III Gestion et gouvernance I Des services sp cialis s dans chacune des soci t s La SPEDIDAM A la SPEDIDAM ce sont les services de la division culturelle compos s de quatre personnes qui assurent l instruction la gestion et le contr le des dossiers relevant de l action artistique et culturelle en collaboration avec les services financiers et comptables La soci t se singularise en la mati re par le fait que c est son principal dirigeant le pr sident g rant qui dirige lui m me l action artistique et culturelle p 253 Il Un recours in gal des commissions d attribution C Le cas de la SPEDIDAM Le conseil d administration de la soci t fixe les orientations les objectifs et la politique d action artistique et culturelle Il est amen examiner certaines de
38. lture est actuellement constitu de 2 conservatoires sup rieurs 36 conservatoires rayonnement r gional 104 conservatoires rayonnement d partemental et 245 conservatoires rayonnement communal ou intercommunal Ces tablissements sont dans leur quasi totalit des services municipaux g r s en r gie directe N oublions pas plusieurs centaines d tablissements publics d enseignement artistique non class s par le Minist re de la culture qui proposent des apprentissages de bonne qualit mais ne r pondent pas toutes les normes requises en mati re d adaptation des locaux par exemple Depuis les lois de d centralisation 1981 2002 on distingue la mise en place de plusieurs r formes institutionnelles dont les effets sont divers une d concentration administrative voulue une d l gation fonctionnelle n cessaire pour effectuer la d concentration une d volution politique voulue ou subie une privatisation structurelle volontaire ou cons quente C est la d concentration administrative et la d l gation fonctionnelle qui ont permis la d centralisation territoriale d centralisation visant donner aux collectivit s locales des comp tences propres distinctes de celles de l tat Les collectivit s territoriales R gions D partements Communes s administrent pr sent librement par des conseils d lus et disposent d un pouvoir r glementaire pour l exercice de leur
39. mandes d aide qui concernent des dossiers collectifs qui ne rentrent pas dans les crit res de s lection des commissions d agr ment et dont l enjeu est jug important pour la notori t de la soci t La SPEDIDAM s est engag e formaliser dans son livre des proc dures le mode d intervention du conseil l gard des projets qu il peut examiner directement sans passer par les commissions d agr ment Un syst me de commissions uniquement form es de membres du conseil d administration singularise par ailleurs la SPEDIDAM par rapport nombre de soci t s qui largissent cette composition d autres associ s voire des personnalit s ext rieures Bien que la soci t consid re la formule retenue comme un gage du bon fonctionnement et du professionnalisme des commissions elle n est sans doute pas la plus propice la pluralit et au renouvellement des points de vue sauf consid rer que les administrateurs sont seuls poss der les qualit s de connaissance du secteur artistique de son activit et des r alit s de la cr ation de la diffusion et de la formation que leur reconna t la r ponse de la SPEDIDAM SPEDIDAM fos n 29 1er trimestre 2009 sSsnarm in il SPEDIDAM fos n 29 1er trimestre 2009 S NAQNTI IN La Commission permanente pour sa part verrait donc favorablement qu un syst me plus ouvert soit mis l tude et observe que la proc dure de s lection des a
40. mplique encore davantage une situation d j fort complexe o prolif rent les r gimes d emploi et les conditions d engagement les plus vari s Le va et vient constant entre diff rents syst mes nationaux de s curit sociale rend le b n fice des prestations sociales et de ch mage pour le moins incertain par exemple en interrompant les p riodes d ligibilit Les retraites posent un probl me particuli rement redoutable le paiement des cotisations correspondantes dans un grand nombre de pays distincts pouvant rendre impossible le calcul comme la liquidation de la pension 5 La libert d association la n gociation collective et le dialogue social sont essentiels Les artistes interpr tes sont particuli rement vuln rables en raison des conditions de travail pr caires et souvent inacceptables auxquelles ils sont soumis De la m me mani re bien que les artistes interpr tes aient la possibilit d opter pour un statut professionnel de freelance ou d ind pendant afin de r pondre aux offres demploi qui se pr sentent eux cela ne refl te aucunement le contr le qu ils sont en mesure d exercer sur les conditions de leur travail Les organisations professionnelles et les syndicats ont un r le essentiel jouer pour prot ger l emploi et les conditions de travail des artistes interpr tes et repr senter leurs int r ts dans la n gociation collective 6 La formation continue et les dispositifs de transition professionnelle des
41. n et de r partition de droits Dans son cinqui me rapport annuel publi en avril 2008 et disponible sur le site du minist re de la culture culture gouv fr la Commission permanente de contr le des soci t s de perception et de r partition des droits critique tr s s v rement les m thodes mises en oeuvre par la direction de la SPEDIDAM pour exercer les obligations en mati re d action artistique et culturelle qui lui incombent en vertu de la loi article L 321 9 du code de la propri t intellectuelle Commission met jour les rouages d un syst me qui permet certains dirigeants de la SPEDIDAM de se maintenir au pouvoir gr ce la ma trise de l attribution des aides au titre de l action artistique et culturelle Elle d nonce fla concentration des pouvoirs dans les mains d une m me personne qui cumule en application des statuts les responsabilit s de pr sident et de g rant et exerce en outre les fonctions de directeur de l action artistique et culturelle et appelle de ses v ux une mesure de limitation des pouvoirs en blanc pouvant tre re us par une m me personne lors de l assembl e g n rale qui serait propice au pluralisme de cet organe comme celui de la composition du conseil d administration et des commissions d agr ment Nous ne pouvons que suivre la Commission dans ses pr conisations Mais nous pensons que le moyen le plus efficace de mettre un terme l instrumenta
42. ns un magasin 92 27 mn de musique enregistr e effectivement utilisable Repr sentation dans une salle de spectacle 125 Quart d heure suppl mentaire 20 du cachet de base dun CAPTATION D UN SPECTACLE service de 3h Majoration de 100 pour les services effectu s entre Oet9h 1 re captation la r mun ration est gale 200 du salaire les dimanches et jours f ri s minimum conventionnel dans la convention collective du spectacle vivant applicable CCNEAC 96 80 euros ENGAGEMENT LA JOURN E L engagement la journ e SNES PRODISS 147 26 euros petites salles 98 55 euros doit concerner un minimum de trois journ es sur une suite de sept jours cons cutifs Si l enregistrement donne lieu deux captations suppl mentaires la r mun ration de chacune d entre elles est e 260 la journ e cachet de 156 avec une limitation gale 50 du salaire minimum conventionnel de la 20 mn de musique utilisable et un cachet de 104 de r p tition Convention collective du spectacle vivant applicable en studio sans enregistrement utilisable 364 14 soit trois cachets de 121 38 a convention collective pr voit aussi des r mun rations forfaitaires compl mentaires pour les autorisations que Si l engagement concerne un minimum de 5 jours sur 7 jours l artiste interpr te aurait consenti ainsi que des cons cutifs la journ e est port e 234 60 cachet de r mun rations proportionnelles aux recettes d
43. ou pas les utilisations des enregistrements auxquels ils avaient particip Mais les responsables de la SPEDIDAM ont balay cette remarque en disant que cette r daction tait cynique car on savait que ce droit m me inscrit dans la convention ne serait pas respect Je me suis dit comment peut on dire a des d l gu s du personnel c est ridicule On ne peut pas dire qu un texte est dangereux parce qu il ne sera pas appliqu SPEDIDAM fos n 29 1er trimestre 2009 SNaQnTI In a SPEDIDAM fos n 29 1er trimestre 2009 SNanri In a Et le responsable juridique du SNAM a insist mais c est bien parce que les producteurs imposaient partout la cession globale des droits que nous avons n goci cette convention ils sont d sormais engag s sur un texte c est une vraie avanc e Et l j ai vu les responsables de la SPEDIDAM ceux l m me qui dirigeaient le SNAM il y a quelques ann es affirmer sans rire que si les producteurs avaient pu si longtemps imposer des contrats cession globale de droit c tait parce que les syndicats ne s y taient pas oppos s Moi avant de venir cette r union j avais pris la peine d interroger de nombreux musiciens qui enregistraient dans les studios de Midi Pyr n es Tous m avaient dit qu ils taient contraints de signer des contrats de cession globale de leurs droits J ai donc fait part de ces t moignages en indiquant que la signature de la Convention
44. prunts contract s pour l acquisition d un instrument ne sont pas compris dans le forfait de 14 ils sont d ductibles pour leur montant r el acquitt au cours de l ann e d imposition B FRAIS PROFESSIONNELS CORRESPONDANT AU MONTANT FORFAITAIRE DE 5 2 Pour l ensemble des professions artistiques artistes dramatiques lyriques cin matographiques ou chor graphiques artistes musiciens choristes chefs d orchestre et r gisseurs de th tre frais vestimentaires et de coiffure de repr sentation de communications t l phoniques caract re professionnel nS frais de fournitures diverses tels que partitions m tronome pupitre QS frais m dicaux sp cifiques autres que ceux engag s par les artistes chor graphiques et les artistes C 5 lyriques solistes et choristes Ko k Les forfaits de 14 et 5 sont ind pendants l un de l autre Les artistes peuvent opter pour les 5 deux forfaits ou pour un seulement ou pour aucun selon le montant des frais r ellement engag s D lis n ont pas tre justifi s d s lors que la qualit d artiste est incontestable O 5 1 http www snam cgt org rubrique information puis chapitre Frais professionnels dans la sous rubrique informations utiles Le 2 Au cas o le montant des frais num r s ci dessus d passerait le forfait celui ci peut tre abandonn et les frais sont d clar s pour leur montant r el qui doit alors tre jus
45. qu ils doivent tre joints la d claration des revenus mais ils doivent tre conserv s jusqu la fin de la 3 me ann e suivant celle au titre de laquelle O E l imposition est due ce d lai est appel d lai de reprise afin de pouvoir les pr senter l inspection Ko des imp ts en cas de contr le 5 Exemple pour les revenus de 2008 d clar s en 2009 les justificatifs pourront tre demand s par l inspection des imp ts jusqu au 31 d cembre 2011 date d expiration du d lai de reprise RS De la m me fa on les contribuables b n ficient du m me d lai pour exposer leurs r clamations VAN notamment lorsque les services fiscaux ne tiennent pas compte de la d claration des frais r els et A appliquent la d duction forfaitaire de 10 Z Raymond SILVAND Pr sident du SNAM 31 03 2009 _ gt NOTE ANNEXE A LA D CLARATION DES REVENUS TAT DETAILL DES FRAIS PROFESSIONNELS D DUITS POUR LEUR MONTANT R EL Professions artistiques Normet Pr noms Lis nes a fat dE Pl Re LR LEA DE d tte RAT 2 Mes frais professionnels d duits pour leur montant r el sur le fondement des dispositions du septi me alin a du 3 de l article 83 du code g n ral des imp ts telles qu elles sont pr cis es par le B O I 5F 1 99 section 4 concernant les professions artistiques et le DB 5 F 2544 s tablissent comme suit pour l imposition de mes r mun rations de l ann e 2008 NATURE DES FRAIS FORF
46. qu ils sont en r union avec la direction il conviendrait que vous n ayez pas uniquement la version des directions de l Op ra et de la Camerata que nous puissions changer ensemble sur ces points sur les bases du code du travail de la convention collective des diff rentes r gles et accords qui s appliquent aux musiciens de l orchestre et des usages professionnels qui ont encadr l essor de la politique culturelle et musicale de notre pays e Que contrairement ce qu il vous est dit les musiciens de l Op ra souhaitent ardemment l excellence d s lors qu ils sont reconnus dans ce cadre professionnel et conventionnel e serait dommage nous vous rappelons la s rie de r f r s lanc e en 2002 2003 et la proc dure en correctionnel pour entrave qu une s rie de proc dures soit lanc e pour faire valoir le droit des Salari s e Enfin nous vous confirmons qu aucun moment et ce malgr leurs diff rentes demandes les organisations repr sentatives du personnel n ont t re ues par la Mairie concernant le projet de transfert Revenons la d lib ration du Conseil Municipal du 2 f vrier La Ville l Op ra de Dijon et la Camerata de Bourgogne ont fait le constat commun de mutualiser leur activit orchestrale afin de cr er ensemble un orchestre rayonnement r gional assurant la fois une partie d accompagnement des uvres lyriques et une partie de son activit symphonique l Op ra de Dijon mais
47. que dans les d crets concours et les listes d aptitudes qui en d coulent Il est normal qu elles ne figurent pas sauf dans les contrats o la pr cision peut contractuellement intervenir LI S S D W v bad 2 bad s x a Le visa de la Pr fecture ou sous Pr fecture doit appara tre pour les arr t s de titularisation de stagiaire de mise la retraite de r vocation dans une proc dure disciplinaire Les autres actes pris dans la vie professionnelle d un agent ne sont pas communicables cette autorit de contr le il est donc normal que le visa n apparaisse pas La dotation budg taire Un arr t qui impliquera une d pense ne peut tre pris que si cette d pense est possible que si le cr dit correspondant existe Ainsi l imputation budg taire correspondante est en g n ral cit e dans les consid rants du document La d lib ration du conseil municipal ou du comit syndical pour les intercommunalit s Quand un poste est cr quand un r gime indemnitaire est institu le maire seul n a pas le pouvoir de prendre cette d cision c est une d lib ration de l ex cutif municipal qui le vote Celle ci est alors cit e dans les visas pr c dents les articles Vu la d lib ration n xxx en date du jj mm aa Les autres l ments qui peuvent appara tre l adresse de la personne ses dipl mes les modalit s de ruptures d un contrat les modalit s d une fin pr matur e du stage po
48. r glementaires et financi res afin que les caf s cultures continuent exister tout en respectant et en d veloppant un cadre l gal pour les pratiques artistiques qu ils abritent Lieux essentiels l expression artistique et culturelle ils doivent pouvoir accueillir de la pratique r ellement amateur et recevoir en les r mun rant des artistes professionnels Mais aujourd hui il y a urgence un par un les caf s disparaissent Parce que le caf o nous avons d but est un lieu starter permettant aux musiciens et artistes amateurs ou n o professionnels de r aliser leurs premi res sc nes Parce que le bar o nous retournons r guli rement pour jouer couter rencontrer est un lieu d exp rimentations de rodage de nouvelles pratiques un lieu de promotion pour les projets artistiques tant en direction du public que des professionnels Parce que le troquet est un lieu de proximit offrant une relation privil gi e entre les artistes et le public un lieu d acc s la culture pour tous un lieu d exercice professionnel pour de nombreux artistes Parce que les caf s cultures sont aussi des acteurs sociaux de la cit permettant le lien social le brassage et la rencontre des publics la r gulation des comportements et des consommations les paroles et les changes le droit la f te et l am nagement du territoire urbain suburbain ou rural Ils sont des artisans conomiques majeurs notamment dans le se
49. r le transfert s effectuer dans l autre sens c est dire de la Camerata vers l orchestre de l Op ra C est la seule fa on de confirmer les missions de service public de l Orchestre e Concernant les deux structures l Op ra les emplois des musiciens ont t reconnus comme permanents leur anciennet est tablie t moin leur fiche de paie certains ont une date d entr e d il y a plus de 25 ans et le recrutement se fait par concours A la Camerata les musiciens sont strictement employ s la production dans des petites formations sauf dans des cas exceptionnels et en coproduction pay s suivant les possibilit s financi res de l association dans une activit saisonni re tr s r duite et sans aucune garantie d emploi Ces deux orchestres sont donc de deux cat gories incomparables e Les chiffres que vous avez concernant le volume d emploi des musiciens de l Op ra et que vous avez voqu s au conseil municipal ne sont pas les bons sachant qu il est d un certain nombre de services aux musiciens pour lesquels la direction ne s est pas encore acquitt e e Lorsque vous d signez les permittents s agissant des intermittents occupant des postes permanents l Op ra lorsque vous indiquez que des enseignants au conservatoire sont en m me temps r mun r s pour des cours et des r p titions ou lorsque vous dites que des d l gu s se permettent de faire valoir des heures de d l gation lors
50. ran ois Rebsamen S nateur Maire de Dijon ainsi qu l ensemble du conseil municipal et au pr sident de l ensemble des collectivit s territoriales Monsieur le S nateur Maire Nous ne nous plaignons pas nous portons plainte M Jack Ralite Juillet 2003 Avignon Nous portons plainte d assister au transfert de l Orchestre de l Op ra de Dijon au sein de la Camerata de Bourgogne sans aucune concertation Nous portons plainte de l absence de concertation Nous portons plainte du refus de n gociation Nous portons plainte du refus de toute d mocratie sociale Il est encore temps de renouer les fils du dialogue de la concertation du respect mutuel Cela doit passer par un constat partag de la situation tant les informations qui semblent vous parvenir ne correspondent en rien la r alit Alors pr cisons el n y a que 20 musiciens sur 43 de l orchestre de l Op ra qui sont en m me temps titulaires la Camerata il ne s agit donc pas de 85 mais de 46 e Sur les 38 titulaires de la Camerata 18 artistes 11 musiciens d orchestre 2 pianistes 2 clave cinistes et 3 chefs ne font pas partie de l orchestre de Op ra e Sur les 43 musiciens de l orchestre de l Op ra 27et non 38 sont enseignants professeurs et assistants au CRR de Dijon e La p tition sign e par 40 des 43 musiciens il ne s agit donc pas de 7 personnes qui sont m contents vous manifeste leur inqui tude et leur souhait de voi
51. rare Le temps de travail Si rien n est indiqu il s agit d un temps complet Si un autre temps est indiqu il doit tre pr cis s il s agit d un temps partiel ou d un temps non complet De plus le temps doit tre exprim en heures Pour le temps partiel ce nombre doit tre entier pour le temps non complet il peut comporter des d cimales En g n ral c est encore dans l article 1 L indice Un agent titulaire ou contractuel dans l enseignement artistique est pay en fonction d un indice qu il soit brut ou major peu importe lui m me pris sur une grille indiciaire tablie en fonction d chelons Les chelons sont institu s dans les cadres d emplois correspondants pas d improvisation possible L arr t de titularisation de stagiaire ou le contrat doit mentionner un indice brut et ou major sur lequel sera bas le traitement et non pas le salaire Le taux horaire n est possible que pour les vacataires Ces indices sont publi s au Journal Officiel l non plus pas question d interpr tation La sp cialit la discipline Les cadres d emplois sont pr cis seules quatre sp cialit s sont mentionn es musique ou danse ou art plastique ou art dramatique L une de ces sp cialit s doit appara tre dans l arr t de titularisation de stagiaire ou les contrats Par contre les diff rentes disciplines violon tuba danse classique intervention en milieu scolaire n existent
52. ris par l autorit qui l tablit la date o le maire l a sign pour faire simple C est la date du document Enfin la date d effet du document c est dire compter de quelle date l arr t prend effet pour la personne Les signatures Outre votre paraphe pour attester de sa transmission la signature de l autorit territoriale pour ex cution de l acte ainsi que son nom et sa position Mme XXXX Maire de doivent appara tre Le cachet de l administration doit normalement accompagner la signature de l ex cutif Le cadre d emplois ou le grade Un agent est nomm stagiaire ou titulaire dans un cadre statutaire d termin Dans l enseignement artistique les intitul s exacts sont e assistant territorial d enseignement artistique e assistant territorial sp cialis d enseignement artistique e professeur territorial d enseignement artistique de classe normale e professeur territorial d enseignement artistique hors classe e directeur d tablissement territorial d enseignement artistique de 1 re cat gorie ou de 2nde cat gorie Les autres intitul s comme professeur de musique enseignant de solf ge ou autres ne sont pas r glementaires En g n ral c est l article 1 qui indique le grade Concernant plus particuli rement les contractuels c est en g n ral la m me chose Mais un intitul diff rent n 29 1er trimestre 2009 snarm in justifi par une mission diff rente est possible
53. s comp tences La r vision constitutionnelle en 2003 a confirm le principe de libre administration des collectivit s territoriales principe d j pr sent dans la Constitution La d centralisation fonctionnelle appara t lorsqu une personne morale de droit public tat ou collectivit territoriale d cide de ne pas g rer une activit mais de transf rer sa gestion un organe distinct que l on appelle tablissement public par exemple EPCI tablissement public de coop ration intercommunale Cet tablissement public souvent soumis un principe de sp cialit poss de une certaine autonomie budg taire et une certaine libert de gestion des fins techniques Un tablissement public tant dot d une personnalit morale il est distinct de la personnalit morale qui l a cr Mais les tablissements publics ne disposent pas de la m me protection que les collectivit s territoriales puisqu ils peuvent toujours tre supprim s par les personnes morales qui les ont cr s tandis que les collectivit s territoriales cr es par l tat ne peuvent tre supprim es pour des raisons institutionnelles Il faudrait une tr s forte volont et une unanimit politique pour supprimer les d partements ou les communes d autant que cela remet en cause de nombreux mandats d lus Malgr la libert th orique de gestion des tablissements publics il arrive souvent en pratique que les personnes mor
54. s de tr s courte dur e De m me le nombre d artistes interpr tes travaillant en tant que freelance ou ind pendants est en constante augmentation parfois pour des raisons fiscales mais aussi bien souvent pour permettre aux employeurs d viter le paiement des charges salariales et des contributions sociales La condition d ind pendant est ainsi bien plus souvent impos e que librement choisie par l artiste 2 Au m me titre que tous les autres travailleurs les artistes interpr tes doivent pouvoir acc der des r gimes de s curit sociale et de retraite La s curit sociale les r gimes de retraite et les dispositifs fiscaux sont souvent inadapt s car ils ne sont pas con us pour r pondre aux besoins sp cifiques r sultant des conditions de travail des artistes Cela aboutit r duire leurs droits l gitimes l assurance ch mage l assurance sant etc et complique le calcul de leurs droits retraite Les faibles revenus qu ils tirent de contrats sporadiques contraignent beaucoup d artistes interpr tes ind pendants de lourds sacrifices pour assumer en l absence d employeur la cotisations des assurances priv es et aux caisses de retraite Cela les place en situation de grande vuln rabilit tout particuli rement la fin de leur vie 3 L emploi s accompagne d une exposition aux risques en mati re de sant et d accidents du travail Pas toujours des assurances Selon la nature du financement
55. surer un acc s la s curit sociale l assurance sant ainsi qu des r gimes fiscaux et de retraite quitables et souples quelle que soit la nature de leurs contrats De la m me mani re tous les engagements contractuels des artistes interpr tes devraient inclure une assurance accident pleine et obligatoire sans co t additionnel pour l artiste quel que soit son statut juridique Cette pratique doit pouvoir l o c est possible tre renforc e travers le dialogue international et l change de bonnes pratiques Un noyau de droits attach s l emploi pour les artistes interpr tes Un noyau de droits minimums attach s l emploi devrait tre garanti aux artistes interpr tes quel que soit leur cadre d emploi Ces droits devraient prendre en compte les sp cificit s du secteur et le besoin de faire respecter le statut de l artiste L objectif doit tre de garantir un noyau de droits professionnels pour tous les artistes interpr tes qu ils soient salari s ou ind pendants en particulier le droit la n gociation collective et au b n fice des accords collectifs Par ailleurs tous les artistes interpr tes y compris ceux travaillant comme freelance ou ind pendants devraient pouvoir b n ficier de l apprentissage et de la formation tout au long de la vie La FIA et la FIM appellent les tats prendre en compte les besoins sp cifiques li s la transition professionnelle de nombreux artistes interpr tes
56. t de gestion et plus sp cialement en ce qui concerne le recours aux commissions d attribution et les r gles d ontologiques l int r t pour assurer la pluralit et le renouvellement des points de vue des proc dures pratiqu es par la plupart des soci t s de s appuyer sur des commissions ouvertes des associ s ou des personnalit s comp tentes comme par exemple celles mises en uvre par PADAMI soci t dans laquelle des artistes interpr tes des diff rents coll ges sont majoritaires par rapport aux membres du conseil d administration et sont renouvel s par moiti tous les ans la forte centralisation r sultant pour la SPEDIDAM de la concentration dans les mains d une seule personne des fonctions de directeur de l action artistique et culturelle et de celles de pr sident et de g rant et la pr sence exclusive de membres du conseil d administration dans les commissions d agr ment l int r t pour les soci t s au del de la protection relativement formelle contre le risque de conflit d int r ts d une pratique de retrait des membres des commissions lors de l examen de projets dont ils sont porteurs de poursuivre leur r flexion en vue d am liorer l efficacit des r gles d ontologiques sans dissuader la participation aux instances charg es d administrer les soci t s ou d allouer les aides quilibre auquel pourrait contribuer une rotation suffisamment rapide des membres de ces ins
57. tances p 282 283 Les r ponses et engagements pris par la direction de la SPEDIDAM concernant le recours aux commissions d attribution et les r gles d ontologiques Alors que les critiques de la Commission sont particuli rement accablantes la vacuit des r ponses et engagements de la direction de la SPEDIDAM est difiante Concernant la composition d agr ment la SPEDIDAM consid re que des artistes lus pour administrer la soci t ne sont pas moins comp tents pour d cider de l octroi d aides dans le cadre de l article L 321 9 Toutefois elle va d battre au sein de ses instances de la possibilit de faire participer des associ s non lus la commission d attribution des aides p 295 S agissant de la limitation des pouvoirs en blanc pouvant tre re us par une m me personne lors de l assembl e g n rale la direction de la SPEDIDAM ne r pond pas Chacun appr ciera Manifeste sur la Condition de l Artiste Le mot condition d signe d une part la position que sur le plan moral l on reconna t aux artistes d finis ci dessus dans la soci t et d autre part la reconnaissance des libert s et des droits y compris les droits moraux conomiques et sociaux notamment en mati re de revenus et de s curit sociale dont les artistes doivent b n ficier 1 pos les gens pensent aux artistes interpr tes ils imaginent volontiers une vie faite de c l brit d
58. tie utile La soci t semble d ailleurs dispos e en tudier les ventuelles modalit s p 259 lil Des r gles d ontologiques syst matiser La SPEDIDAM En ce qui concerne les commissions d agr ment de cette soci t qui on l a vu ne sont constitu es que d administrateurs l obligation est simplement faite aux membres qui pourraient se trouver en position de b n ficiaires de se retirer lors de la pr sentation et du vote de leur dossier La soci t estime cet gard que le nombre de dossiers concern s reste limit et que c est une pratique de ce type qui au mieux est d usage dans la plupart des soci t s Il reste que cette r gle du retrait ne constitue qu une garantie limit e contre le risque de conflit d int r ts pour des projets dans lesquels les membres du conseil d administration seraient plus ou moins directement engag s Il serait donc souhaitable d envisager une formule dans laquelle les membres des commissions ne solliciteraient pas d aide pour des projets dont ils seraient directement ou indirectement porteurs en m me temps que seraient organis s une rotation suffisamment rapproch e des membres des commissions et un largissement de la composition de celles ci l instar de ce qui est pratiqu dans la plupart des autres soci t s p 261 262 Les principales observations ou recommandations de la Commission permanente sur les questions de gouvernance e
59. tifi N C AUTRES FRAIS PROFESSIONNELS D CLAR S POUR LEUR MONTANT R EL C1 Frais de transport entre le domicile et le lieu de travail 3 Deux cas de figure peuvent se pr senter la distance entre le domicile et le lieu de travail est a inf rieure ou gale 40 km les seuls justificatifs fournir concernent l utilisation du v hicule personnel et le nombre d allers et retours dans la journ e b sup rieure 40 km la prise en compte de la totalit des frais de transport sera effective si l loignement ne r sulte pas d un choix personnel A d faut la d duction des frais de transport est limit e 40 km Les frais engendr s par l utilisation d un v hicule personnel sont calcul s selon le bar me administratif Si le v hicule est achet cr dit on peut d duire la proportion des int r ts correspondant l utilisation professionnelle du v hicule C2 Autres frais de transport 3 D penses engag es pour toute activit professionnelle en dehors des frais cit s au pr c dent paragraphe par exemple dans le cadre d un contrat avec un employeur occasionnel C3 Frais suppl mentaires de repas sur le lieu de travail Il s agit des d penses support es lorsque les repas ne peuvent pas tre pris au domicile en raison des horaires de travail ou de l loignement Ces d penses ne sont pas prises en compte s il existe une cantine ou un restaurant d entreprise moins d une n cessit m
60. tiste Enseignant p 16 Plate forme nationale pour que vivent les Caf s Cultures p 20 PUBLICATION TRIMESTRIELLE Malgr la crise la lutte continue Apr s le succ s des mobilisations du 29 janvier et du 19 mars 2009 les organisations syndicales entendent faire du 1er mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat La crise est aujourd hui utilis e par le gouvernement et les collectivit s territoriales pour mettre mal les politiques culturelles et musicales Ainsi de nombreuses institutions de nombreux orchestres voient leur avenir incertain Dans le m me temps nos employeurs apr s avoir sign les nouvelles dispositions de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles veulent reprendre travers la NAO 2009 les salaires longuement n goci s pour parvenir un accord Ces m mes employeurs ont obtenu avec nous le d gel des financements publics le SNAM CGT a d nonc cette pratique bien particuli re de la n gociation qui revient reprendre les avantages longuement n goci s d s le lendemain de la signature de l accord La convention collective nationale de l dition phonographique a t tendue par arr t du 20 mars 2009 et est donc applicable depuis le 1er avril Cette convention repr sente une aubaine pour la reconnaissance et la d fense des droits de propri t litt raire et artistique
61. ult s voqu es plus haut la FIM et la FIA appellent les d cideurs politiques prendre ces probl mes en consid ration et adapter et faire respecter le statut de l Artiste afin de pr server et promouvoir le secteur florissant des arts et de la culture La Recommandation de l UNESCO sur la Condition de l Artiste a t adopt e il y a pr s de trente ans Le temps est venu de fos n 29 1er trimestre 2009 SNanri In r viser et de moderniser ce texte et les objectifs politiques qui y sont inscrits La FIM et la FIA appellent l UNESCO en faire de nouveau une priorit notamment au regard de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversit des Expressions Culturelles r cemment entr e en vigueur Au niveau europ en la FIM et la FIA appellent les institutions Europ ennes et les tats membres mettre en uvre les deux R solutions du Parlement Europ en respectivement du 9 mars 1999 sur la situation et le r le des artistes dans l Union Europ enne et du 7 Juin 2007 sur le statut social des artistes Cinq recommandations politiques cl s De nouveaux cadres juridiques et institutionnels adapt s la situation professionnelle atypique des artistes interpr tes La FIM et la FIA appellent les tats laborer des dispositifs et des cadres juridiques et institutionnels innovants afin de prendre en compte les conditions de travail particuli res des artistes interpr tes et leur as
62. ur cause d insuffisance professionnelle l avis de la CAP La r glementation concernant ces dispositions est non seulement pr cise mais surtout elle s impose l employeur quand bien m me ce dernier indiquerait des dispositions moins favorables pour l agent ou bien rien du tout Autre point important les collectivit s locales s administrent librement dans le respect de la loi A ce titre chacune peut faire sa mani re et il est parfaitement normal que sur le territoire fran ais existe une multitude de variantes d un arr t de titularisation ou d un contrat par exemple Dernier point Cet article n est pas consid rer comme une r f rence juridique En effet chaque cas est particulier Avant d entamer une quelconque proc dure d crire un courrier son employeur toujours bien se renseigner aupr s d un expert d un juriste ou d un syndicaliste exp riment Demande d adh sion Nom et pr nom Adresse Code postal et ville Profession A renvoyer au SNAM CGT 14 16 rue des Lilas 75019 Paris Plate forme nationale pour que vivent les Caf s Cultures es 16 et 17 janvier 2008 les premi res rencontres nationales des Caf s Cultures se sont d roul es Nantes lors des Biennales Internationales du Spectacle Ces rencontres qui ont r uni plus de 700 participants exploitants de caf s de toute la France chercheurs universitaires artistes acteurs culturels syndicats collectivit
63. urance est obligatoire convention collective accord d tablissement Bien que n en ayant jamais eu aucune confirmation le SNAM estime l gitime de d duire les cotisations d une assurance professionnelle non obligatoire C9 Autres frais a Les d penses engag es pour l exercice du mandat de repr sentation du personnel d l gu syndical d l gu du personnel ont le caract re de frais professionnels d duction faite des allocations pour frais ou remboursements de frais de la part de l employeur b Tous autres frais ayant un caract re professionnel ne figurant pas dans les rubriques de ce mode d emploi Par exemple les frais de d m nagement y compris les frais de transport des personnes occasionn s pour les besoins d un nouvel emploi ou d une nouvelle affectation dans l emploi occup D FRAIS PROFESSIONNELS SP CIFIQUES aux artistes intermittents Les artistes intermittents peuvent d duire les d penses li es la recherche de leurs emplois successifs frais de d placement de communications t l phoniques de photographies de confection et d envoi de CV d inscription des annuaires professionnels ainsi que celles relatives l entretien et au d veloppement de leurs connaissances ou de leur pratique professionnelle JUSTIFICATIFS Tous les justificatifs des frais list s hormis pour les forfaits de 14 et 5 doivent tre tenus la disposition de l inspection des imp ts Cela ne signifie pas
64. utilisations 131 30 pour 15 mn de musique enregistr e utilisable et un autoris es de la fixation Vous trouverez ce tableau sur cachet de 103 30 au titre du travail de r p tition notre site www snam cgt org Indemnit s de transport d instruments Saxo baryton accord on glockenspiel trombone basse tuba tumba saxo alto jouant le saxo t nor Petit transport guitare lectrique avec ampli jusqu deux instruments petits mat riels de batterie clavier portable dans la limite d un instrument fl te octobasse Violoncelle contrebasse sous bassophone contre tuba h licon contrebasson saxobasse xylophone Gros transport mat riel de batterie harpe vibraphone marimba et timbales symphoniques guitares lectriques avec ampli plus de deux instruments ondes Martenot claviers portables partir de deux instruments Ces indemnit s ne peuvent se cumuler Elles ne sont pas accord es quand les instruments sont fournis Le musicien qui participe deux services cons cutifs ou plus dans la m me journ e et dans le m me lieu ne per oit qu une seule indemnit de transport MAJORATIONS 15 avec Pour les musiciens jouant 2 instruments ou plus de m me famille ex fl te et piccolo clarinette et clarinette basse hautbois et cor anglais maxi 20 basson et contrebasson saxophone et saxophone basse trompette et bugle trombone et trombone basse violon et alto etc 25 avec Pour les musiciens jouant

Snam.infos n° 29 - Snam-Cgt

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