La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements
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1. esp ces et la zone couverte et les caract ristiques biologiques des esp ces e Si l identit de l esp ce suspecte a t confirm e e Si les sp cimens ont t collect s e Quelles conclusions ont t tir es y compris l impact potentiel la prolif ration ou les options de gestion les utilisations du site et les zones environnantes les moyens de prolif ration et l accessibilit du site L quipe d enqu teurs doit s assurer qu elle ne contribue pas au probl me Or en r pandant elle m me l esp ce potentiellement envahissante 4 3 2 L endiguement de l incursion initiale Aussit t que l esp ce est d tect e et identifi e haut risque des actions visant limiter sa prolif ration devraient tre prises Celles ci incluent e L imposition de mesures restrictives pour arr ter les mouvements qui pourraient d placer les esp ces c est dire les mouvements li s au commerce aux loisirs ou autres vers et partir des sites suspects e Contr ler le mouvement des personnes vers et partir des sites peut tre avec l implication de la police e Conseiller les bateaux ou les v hicules qui ont d j quitt le s site s et qui peuvent ventuellement transporter les esp ces afin qu ils m nent les mesures de d contamination appropri es Toutes les personnes qui sont concern es devraient tre alert es de l urgence suspect e et tenues inform es sur le site su2. c Des fonds tablis ou acc s un proc d de financement rapide d Des mesures afin de s assurer que la formation et l quipement n cessaires sont en place e Des proc dures de r ponse qui soulignent qui est responsable de prendre les actions initiales des r gles pour obtenir un financement public suppl mentaire la mani re dont les d cisions sont prises au sujet d une action appropri e et quelles actions peuvent tre effectu es afin d viter une plus grande prolif ration e Pour les esp ces dont le risque d introduction ou les effets de l introduction sont lourds de cons quences un plan de contingence devrait tre d velopp avant l introduction car il permettra d agir imm diatement suite la d tection Un plan de contingence doit d signer des r les et des responsabilit s clairs pour les organisations impliqu es dans la r ponse Un plan de contingence permet un plan de r action rapide d tre d velopp et mis en place avant que la crise n arrive M me quand un tel plan est en place des d cisions auront besoin d tre prises quant la mani re de r pondre une incursion report e c est dire qu il y a plusieurs options par exemple l radication Les facteurs qui augmentent la capacit de prendre une d cision appropri e sont Une d tection pr coce et juste de l incursion de l esp ce Des arrangements d j en place pour une r action rapide y compris un
3. es que les tudes plus g n rales dont on a discut plus haut car elles sont limit es a des m thodes sp cifiques cette esp ce Afin de concevoir une tude efficace il est important d tudier autant que possible la biologie d une esp ce cible Les m thodes de reproduction sont particuli rement importantes par exemple a t elle diff rents stades de cycles de vie et les m thodes de dispersion jusqu o peut elle aller naturellement et les humains peuvent ils l aider se d placer Son habitat pr f r et les variations saisonni res dans sa population peuvent aussi aider d cider quand et o l tude doit tre faite Les m thodes sp cifiques qui doivent tre utilis es varieront selon l esp ce et doivent donc tre con ues pour la situation en consultation avec les experts familiers avec les esp ces cibles e Les tudes sp cifiques aux esp ces devraient tre limit es aux esp ces Or qui sont potentiellement envahissantes et pour lesquelles une voie d acc s existe probablement Fr quence et timing des tudes Il est important de garder l esprit qu une tude particuli re n est qu un aper u d un moment dans le temps et que m me si elle est tr s compl te de nombreuses esp ces pr sentes n ont peut tre pas t d tect es Il est donc n cessaire de faire l tude au bon moment et de penser refaire les m mes tudes afin d augmenter la probabilit de d t
4. et formelle des risques Le proc d montr sur le sch ma 4 1 indique que l valuation de risque peut tre faite en deux points Chaque point value la m me information comme nous en avons parl dans le chapitre pr c dent mais inclut un niveau de d tails diff rent L valuation formelle inclut l impact et les cons quences de l entr e des EEE et une analyse co t b n fice des options de gestion La qualit d une telle analyse d pend de l information disponible Dans l valuation rapide les m mes crit res sont utilis s mais les d cisions sont prises avant que tous les aspects aient t pris en compte surtout les impacts long terme des EEE L valuation rapide devrait inclure la probabilit que l esp ce s implante et qu elle ne se r pande et les cons quences probables de ce fait Or L valuation rapide devrait viser valuer l esp ce en tant que risque faible or haut risque Il faut faire attention avec les conclusions sur le niveau de risque soyez prudents coupable jusqu ce que prouv innocent Quand on value un risque le pouvoir d invasion ailleurs dans le monde est un facteur important a prendre en consideration 4 3 4 Planification de contingence Dans le contexte des EEE un plan de contingence est un plan d action soigneusement pr par qui devra tre mis en place quand une esp ce envahissante est trouv e ou quand une invasion est suspect e Au vu de
5. La capacit de d tecter de nouvelles esp ces gr ce des tudes et du monitoring se repose en grande partie sur le niveau auquel les identifications exactes de toutes les esp ces recueillies peuvent tre faites L expertise taxonomique de la plupart des pays est limit e et est donc habituellement centr e sur les esp ces natives Il est donc commun de consulter des experts internationaux afin de confirmer les identit s d esp ces particuli res surtout celles suspect es d introduction On sait que les tudes sont plus fiables que la taxonomie et qu il y a un besoin global d investir dans ce secteur car ce jour il n y a pas assez de ressources humaines pour traiter la quantit de demandes pour des identifications de sp cimens En cons quence les r sultats d tudes peuvent prendre une ann e ou plus parfois cause de la longueur et des retards du proc d taxonomique Un syst me efficace a besoin des l ments suivants e Rapporter les occasions o l on pense tre en pr sence d EEE en collectant et en envoyant des sp cimens e Des agences qui peuvent recevoir coordonner et r pondre de tels rapports sur des EEE e Un personnel qui soit capable de rapidement identifier des EEE ou qui sache o les envoyer e Un personnel qui peut voyager pour v rifier de nouvelles incursions et conduire des valuations de taxons inconnus ou potentiellement envahissants sur le terrain e Des installations o
6. action rapide et le Mode d emploi pour les options de lutte allez sur le site http crimp marine csiro au NIMPIS mode d emploi htm a2 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 23 Les r f rences et les publications traitant des options de lutte sont list es dans l Appendice C et peuvent aussi tre t l charg s sur http crimp marine csiro au NIMPIS RefDetail asp bib 61 amp navbar cont 4 4 4 Financement Les invasions sont extr mement impr visibles Elles peuvent traverser des fronti res r gionales ou m me nationales et se r pandre rapidement Afin de mettre en place des op rations de r action rapide il devrait donc id alement exister des fonds significatifs et flexibles disponibles d s le d clenchement d une nouvelle invasion Toutefois dans de nombreux pays les fonds ne peuvent tre obtenus que quand une incursion sp cifique arrive cause de cela les agences de bios curit ont du mal r pondre rapidement des situations d urgence et cela met de la pression inutile sur les preneurs de d cisions et sur les programmes au plus long terme qu on risque de suspendre pendant que les ressources vont tre mobilis es pour faire face l urgence 4 4 5 Formation Il est essentiel que le personnel soit form aux m thodes d radication de lutte pr alablement car il n y a souvent pas assez de temps pour former une quipe de r action au moment de la d te
7. dans le commerce e D veloppement des conditions techniquement justifiables par exemple pour les standards de sant pour les imports sous l IPPC or OIE e Support du d veloppement des strat gies de lutte contre les EEE 4 2 1 Surveillance active La surveillance active inclut des tudes de base et un monitoring de suivi Les tudes de base sont effectu es d s la fin du programme de surveillance afin d obtenir une image plus large de la biote pr sente dans la zone Elles utilisent normalement une grande gamme de m thodes d chantillonnage pour d tecter diff rents types d esp ces tandis que le monitoring de suivi va g n ralement se baser sur des r sultats ant rieurs pour se cibler sur une sous s rie de substrats hauts risques ou d esp ces Les objectifs de d tection sp cifiques aux esp ces t les m thodes d chantillonnage peuvent tre additionn es aux tudes si c est n cessaire pour des projets de recherche ou d autres buts en particulier s ils impliquent un chantillonnage r p t d une biote aquatique ou d habitats dans les ports ou pr s dans les zones industrielles ou urbaines les installations de mariculture les levages de poissons et les zones prot g es Module 4 D tection pr coce et r action rapide 6 Les m thodes pour d tecter les envahisseurs marins varient en fonction des pr f rences d habitat de chaque type d esp ce Par exemple les esp ces qui s enfouiss
8. esp ces en particulier 4 2 2 Surveillance passive La surveillance passive s appuie sur le fait que les agences gouvernementales le personnel de port les op rateurs des cales s ches ou de mariculture les p cheurs commerciaux les clubs de p che et de plong e les groupes de naturalistes et les autres parties concern es soient conscientes qu ils ont une chance de rencontrer des esp ces non indig nes et non voulues quand ils visitent ou travaillent dans des zones en particulier Ils ont besoin d tre conscients des impacts potentiels de ces esp ces afin qu ils soient encourag s rapporter n importe quel r sultat surprenant ou observations aux autorit s concern es Le m canisme de rapportage doit tre bien publicis et facile d utilisation par exemple travers une hotline Une telle surveillance correspond mieux la d tection d algues et d animaux relativement vidents et faciles identifier dans des endroits particuliers comme les cales s ches et les chantiers navals Les compagnies sous contrat pour maintenir les structures du port les aides la navigation les quipements de mariculture etc peuvent aussi tre encourag es guetter des esp ces suspectes Afin de r ussir un programme de surveillance passive a besoin d inclure une campagne de sensibilisation parmi les parties concern es Module 4 D tection pr coce et r action rapide 10 4 2 3 Identification et reporting
9. et d autres mesures de lutte ajust es pour r duire la chance que cela arrive de nouveau Si l incursion tait en fait le r sultat d une activit ill gale une proc dure de justice et la poursuite des coupables devraient tre lanc es EXERCICE Formez des groupes Pr parez une pr sentation d environ 5 minutes apr s avoir d battu du probl me suivant pendant environ 30 minutes Choisissez une personne pour prendre des notes et une autre pour pr senter Un scientifique local travaillant avec la communaut des p cheurs locale sur la c te a rep r une esp ce de tunicier attach e sur les bateaux des p cheurs Il l a rep r e pour la premi re fois lors d une prospection de surveillance il y a un mois et les trouve plus nombreux ce mois ci Vous tes le D partement de l environnement quelle est votre r action Si l esp ce n a pas pu tre identifi e par le scientifique local que faites vous O pouvez vous trouver un protocole de r ponse pour les tuniciers S il y a un protocole de r ponse d j en place pour les tuniciers quelle est votre r action Si non quelle est votre prochaine action Quels genres d tudes pouvez vous mettre en place au d but de la crise et apr s avoir g r le probl me Pourquoi enqu ter sur la source de la contamination serait elle importante Comment m neriez vous l enqu te sur la source de la contamination OA
10. la diversit des EEE potentielles et de la vari t des options de r ponse et de contr le pour les diff rentes esp ces sur une base pragmatique les plans devront tre initialement du moins assez g n raux et identifier de grands principes les responsabilit s et les parties concern es qui devront se rassembler pour concevoir un plan d action d taill lors d un v nement sp cifique et de nombreux autres plans cibl s vers une esp ce envahissante ou des groupes d esp ces identifi s comme a haut risque Avec le temps des composantes plus sp cifiques pour des groupes suppl mentaires ou des esp ces peuvent tre ajout s au plan pour une utilisation largie Un des aspects importants d un plan de contingence est l implication et l engagement de toutes les personnes susceptibles d tre concern es par l action Elles doivent toutes comprendre le plan et dans la mesure o il inclut de la pr vention et la d tection pr coce le mettre en pratique au moins partiellement tous les jours 17 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 18 Un plan de contingence devrait pr voir a L identification des agences impliqu es dans une r ponse et leurs r les et responsabilit s respectifs b Des approbations d j en place afin de pouvoir mener certaines actions par exemple l utilisation de certaines sortes de poisons bloquer le mouvement des v hicules ou d truire quelque chose qui soit priv
11. la taille des zones infect es La d cision d radiquer une esp ce marine potentiellement envahissante demande une valuation soigneuse e De l quilibre entre b n fices et dangers provenant de l utilisation de la m thode d radication disponible e Du niveau d effort de fonds et de d rangement aux parties concern es pour r ussir une radication e Des b n fices et des dangers de laisser les parasites potentiels prolif rer o librement o de mani re contr l e ou o de mani re contr l e avec des mesures d endiguement Une fois qu un envahisseur se r pand les techniques de contr le ont besoin de devenir plus sp cifiques et appliqu es avec soin pour maintenir la rentabilit et viter de s rieux impacts aux esp ces indig nes Quand l on consid re que l radication n est pas faisable en utilisant des technologies couramment disponibles alors le contr le long terme devient la r ponse pr f r e Le contr le long terme garantit souvent un Programme de lutte contre les parasites PLP destin r duire endiguer et maintenir la les population s des niveaux qui vitent des impacts conomiques ou cologiques non acceptables Les d tails des m thodologies pour les actions de contr le long terme seront le sujet du Module 5 21 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 22 Encadr 4 2 les options de traitement dans le Mode d emploi pour une r action
12. r action plus tardive 4 2 La d tection pr coce Pour tre le plus efficace possible lors d une incursion d esp ces il n est pas judicieux d attendre des rapports spontan s sur les esp ces envahissantes Il est important plut t d avoir un syst me structur pour d tecter et identifier les nouvelles esp ces Ceci devrait inclure e Surveillance Etudes et monitoring e Identification Taxonomie e Reporting La surveillance est le proc d de recherche d lib r e des EEE qu elles soient connues ou potentielles C est un composant critique de la d tection et du contr le la fois et c est une activit essentielle puisque qu elle augmente les chances de d tecter les incursions la fronti re avant que la population fondatrice n atteigne une taille ou couvre une zone qui n emp che une radication pratique l endiguement ou d autres options de contr le Module 4 D tection pr coce et r action rapide 5 Les programmes de surveillance pour la d tection pr coce ont besoin d tre con us avec soin et cibl s afin de r pondre des probl mes sp cifiques de la mani re la plus conomique possible Certains envahisseurs sont faciles voir tandis que d autres se dissimulent et demandent des efforts sp ciaux pour les trouver ou les identifier en particulier quand ils sont en petits nombres Les tudes par les experts devraient donc faire partie d une strat gie de surveillance q
13. La lutte contre les esp ces envahissantes dans les environnements aquatiques et c tiers Module 4 D tection pr coce amp r action rapide Module 4 D tection pr coce et r action rapide TABLE DES MATIERES 4 DETECTION PRECOCE ET REACTION RAPIDE Objectifs du module 3 4 1 Importance de la d tection pr coce et de la r action rapide 3 4 2 Detection pr coce Lis nt nee en mr ea Seize oe ele cape 4 4 20 Surveillance activ nerens ean en easel ieee ree ee de eed gt 21 L nqu t s Lier let ais nine teas E E E TER EEES 6 42 12 MONON s nee arope etes EEEE E E ide nets ten 9 4 2 2 Surveillance passive 4 4u 9 42 3 Identification et reporting 10 42 4 Gestion et conservation des donn es 12 4 3 Evaluation rapide egoera EEA A RNE eneeeeeeseeeeeeeeesensenanenaes 13 4 341 Evaluation sut plac 2e nn hee eed ae ogee ANS ated a ee te LS 14 43 2 Endiguement de l incursion initiale 14 4 3 3 Evaluation de risques iris 15 43 4 Planification de contingence 22 17 A4 R action HE e e rennes EA E A ee 18 44 1 Travailler partir du plan 19 4 4 2 Structure de la r action 20 AS AMOR Rae RSR SR SR See ga 20 44 4 Fin
14. ancement oea ie a a ide cane don os BG a a ee ae a es 23 AAS Borma tonere a Re liebe E eve te 23 4 5 Retour sur la pr vention oei cece cece cece cece eee EE ence nee teas eae se 24 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 3 DETECTION PRECOCE amp REACTION RAPIDE Objectifs du module e Expliquer le r le de la d tection pr coce et de la r action rapide e Introduire les principes de la d tection pr coce et de la r action rapide e D tailler les composantes de la d tection pr coce et de la r action rapide et les probl mes li s e Discuter les r les de la surveillance et du planning de contingence dans la lutte contre les EEE 4 1 Importance de la d tection pr coce et de la r action rapide Comme cela a t discut plus t t dans d autres modules il y a une hi rarchie de quatre options de gestion g n rale dans la lutte contre les esp ces exotiques envahissantes pr vention d tection pr coce et r action rapide radication et contr le Parmi celles ci c est la pr vention de l introduction des exotiques potentiellement envahissants qui est la premi re et la plus rentable des options du point de vue des co ts environnementaux et mon taires Si la pr vention de l introduction a rat une seconde ligne de d fense est la d tection pr coce d une esp ce potentiellement ou connue pour tre envahissante qui est de r pondre rapidement par exemple en la d truisant avant que sa popul
15. ation ne soit trop nombreuse ou la zone qu elle couvre ne soit trop vaste Quand une esp ce exotique arrive dans un pays il y aura une p riode o ses chances de s installer et de se r pandre seront mises dans la balance C est le moment o la destruction risque d tre le plus efficace mais cette p riode d opportunit ne dure qu un temps Il est donc tr s important de d tecter l arriv e d envahisseurs connus ou potentiels d s que possible et d agir rapidement pour essayer de les radiquer Non seulement les chances d radication sont plus grandes juste apr s l arriv e mais les co ts seront moins lev s et les impacts principaux sur l environnement et les moyens de gagner sa vie moins forts La d tection pr coce est aussi cruciale dans la d tection du d veloppement non pr vu de caract ristiques envahissantes quand une esp ce avait t jug e inoffensive par erreur et son introduction approuv e Similairement une r action rapide est aussi n cessaire quand une esp ce a t d lib r ment introduite des fins d utilisation dans un milieu restreint aquarium laboratoire etc et qu elle s chappe dans la nature Il faut se souvenir que la d tection pr coce et la r action rapide sont des r ponses post fronti res qu on applique g n ralement aux fronti res nationales fronti res des pays Toutefois le concept est tout aussi important dans des fronti res politi
16. ations sur la sant et la s curit et les effets secondaires et les contraintes Le mode d emploi liste aussi les coordonn es de contact des autorit s du Commonwealth et d Etat appropri es et aborde les questions d ordre l gal Il y a aussi des informations sur d autres esp ces li es de pr s ou des esp ces qui sont similaires dans leur fonctionnement et pour lesquelles les options de contr le peuvent tre extrapol es La publication de ce mode d emploi online a impliqu une revue compl te de la documentation sur le contr le et la mitigation terrestre en eau douce et en mer et un examen des succ s et des checs de diff rentes m thodes L apog e de ce travail de recherche a t un organigramme de r action rapide et un rapport sur les options de lutte contenues dans la documentation M me si le Mode d emploi pour une r action rapide a t incorpor dans le NIMPIS les informations sur la lutte restent limit es Les options de lutte pour les 70 autres esp ces potentielles et futurs parasites list s dans la base de donn es du NIMPIS risquent d y tre ajout s dans le futur Certaines des options de lutte disponibles qui sont adapt es certains parasites peuvent tre examin es des niveaux taxonomiques ou fonctionnels plus pouss s par exemple en cherchant les options de lutte pour Crassostrea Mytilidae ou moules Pour faire une recherche dans le Mode d emploi pour une r
17. confirmer les identifications Des cl s sur Internet pourraient aussi tre utiles e Un syst me d archivage complet et une bonne gestion des donn es e Une communication sur les r sultats qui soit rapide Il est important que les rapports et les donn es au sujet des invasions soient faciles trouver faciles utiliser et chang s rapidement entre parties int ress es 10 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 11 Avez vous des envahisseurs dans votre aquarium La gambusie Gambusia affinis qui est un poisson envahissant et l algue appel e c ratophylle ou cornifle Ceratophyllum demersum ont t originalement introduits en Nouvelle Z lande comme d corations pour les aquariums et les bassins dans les jardins Suite aux dommages environnementaux et conomiques qu ils ont provoqu il est d sormais ill gal de poss der rel cher r pandre ou vendre des gambusies ou du c ratophylle en Nouvelle Z lande gr ce la Loi sur la bios curit 1993 Toutefois ces populations sont tellement importantes sur l Ile du Nord qu on pense tout fait probable le fait que ces esp ces soient encore collectionn es dans des aquariums priv s En ao t 2002 le D partement de protection de la nature de Nouvelle Z lande a donc initi un programme pilote pour tudier les aquariums dans les coles qui constituent un sous groupe important d aquariums dans la communaut Les professeurs ont t t
18. ction d une invasion Cette formation peut inclure des exercices de pratiques de situations et des formations de r action d urgence en plus de programmes qui fournissent une comp tence de base Les manuels de r action rapide devraient tre d velopp s afin de soutenir des programmes de formation Il n est pas possible m me pour les mieux form es des quipes d avoir toutes les connaissances n cessaires Donc des documents devraient aborder des probl mes sp ciaux impliqu s dans la r action par exemple sur l endiguement des populations les lois et les politiques concern es la communication publique et la s curit tre mis jour et contenir des techniques sp cifiques de contr le Une r action rapide am liore les chances de succ s Autant que possible les Plans de contingence devraient tre con us en avance La r action inclut l endiguement l radication et ou le contr le de l incursion Il est recommand qu une agence ou une entit soit l entit directrice La coop ration entre les diff rentes agences et les parties concern es est primordiale La ou c est possible l radication est l option pr f r e ae ee Module 4 D tection pr coce et r action rapide 24 4 5 Faire un retour vers la pr vention Quand une nouvelle incursion est d tect e il est essentiel que le chemin d invasion de l organisme soit identifi Les contr les adapt s aux fronti res peuvent tre resserr s
19. e allocation de financement approuv e au pr alable pour couvrir le proc d de prise de d cision initial les autorisations et les besoins logistiques 3 Des m canismes l gaux permettant une quarantaine efficace de la zone donc une r duction de la prolif ration et un gain de temps pendant la confirmation taxonomique l valuation de risques la prise de d cision et les arrangements logistiques 4 Les moyens de surveillance n cessaires pour confirmer si l esp ce est vraiment limit e la zone de quarantaine 5 Une connaissance pr alable de son cycle de vie de sa physiologie et des tol rances environnementales 6 Conna tre les options de traitement disponibles pour radiquer contr ler l esp ce ou un taxon similaire N e 18 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 19 7 Un r seau de contacts pr d termin et sur lequel s appuyer qu ils soient techniques de terrain administratifs financiers et l gaux pour mettre en place une campagne d radication ou de contr le 8 Des ressources suffisantes pour surveiller et passer en revue les progr s pour modifier ou terminer la campagne d radication D velopper un plan de contingence demande donc une revue de l radication des esp ces envahissantes marines et estuariennes de la documentation sur le contr le et la mitigation le d veloppement d un syst me de prise de d cision de d cision rapide un arbre de d ci
20. ection Quand on prend une d cision au sujet du moment de faire une tude la port e potentielle d envahisseurs nouvellement arriv s doit tre consid r e en parall le avec le climat de la r gion En effet dans les zones climat stable les nouveaux envahisseurs risquent d tre difficiles d tecter n importe quel moment de l ann e et de nouvelles tudes plus fr quentes ou plus diligentes seront n cessaires Dans des zones tr s changeantes il faut ne pas n gliger les temp ratures les cycles de nutriment et les conditions cologiques de chaque saison Dans ces r gions il est recommand de conduire des tudes pendant des saisons oppos es comme l t et l hiver afin de d tecter les esp ces qui varient en nombre et en distribution selon la saison Une fois qu une zone a t correctement tudi e une surveillance continue sera mise en place pour continuer suivre et d tecter les incursions voir la section suivante Toutefois dans les zones hauts risques il est conseill de r p ter des tudes compl tes de mani re cyclique tous les cinq ans par exemple Entre autres ceci permettra une mise jour r guli re des donn es d tudes qui sont utilis es pour concevoir les programmes de monitoring associ s Module 4 D tection pr coce et r action rapide 9 4 2 1 2 Monitoring Le monitoring est une forme de surveillance qui implique des enqu tes r p t es en utilisant le
21. ection pr coce et r action rapide 7 que tous les types d habitat trouv s sur une location particuli re sont couverts par l tude mais permet aussi aux efforts faits sur chaque habitat d tre class s selon la probabilit d y rencontrer des esp ces exotiques donc d assurer une utilisation optimale des ressources disponibles Encadr 4 1 Application des protocoles d tudes de base sur les ports Le Centre australien pour la recherche sur les parasites marins introduits CRIMP connu d sormais sous le nom de CSIRO Marine Research a publi ses premiers protocoles sur les tudes des ports en 1996 ils ont t r vis s par la suite en 2001 Ces protocoles aident classer les zones hauts risques des ports pour des chantillonnages cibl s se concentrant sur les zones o on risquait des implantations potentielles d esp ces li es au mouvement des eaux de lestage et aux introductions potentielles d infestation des coques Les protocoles du CRIMP aident guider l op ration de l tude partir du planning initial jusqu la r alisation sur le terrain le classement par laboratoire et le reporting final La plupart des ports australiens ont t tudi s l aide de ces protocoles ainsi que d autres ports dans le monde Le Programme GloBallast de l Organisation maritime internationale a conduit plusieurs tudes de port des endroits choisis dans le monde pour montrer ses efforts pour mini
22. ent dans le substrat mou ne seront d tect es probablement que si des chantillons de substance sont pris et analys s La probabilit de d tecter une esp ce est aussi d termin e par la quantit d chantillonnages vis vis de l vidence de la pr sence et la densit de l esp ce concern e De nombreuses esp ces marines ne vont probablement pas ne pas pouvoir tre d tect es l oeil nu et demandent des chantillonnages intensifs en particulier si elles ne sont pr sentes qu en petite nombre et dans des zones r duites Les r gimes d chantillonnage des esp ces envahissantes sont plus concentr s dans des zones et des habitats pr s des points d entr e et d inoculation comme les points de mouillage les quais les jet es les substrats d ancrage les ports bateaux de p che les marinas les cales s ches et les chantiers de r paration les aides de navigation les bou es d amarrage les paves les rampes de lancement les installations de mariculture les entr es et les sorties d eau des stations lectriques etc L ex cution efficace des programmes de surveillance des esp ces envahissantes marines demande une quipe projet avec e Un personnel form dans l identification sur le terrain des introductions d esp ces suspect es ou connues e L quipement ad quat pour l chantillonnage de chaque habitat et groupe de taxon et e L acc s un r seau de curateurs marins et de ta
23. es proc dures devraient tre standardis es afin que le personnel de diff rentes agences puisse travailler ensemble rapidement comme une quipe L quipe devrait poss der une expertise scientifique technique r gulatrice politique op rationnelle financi re et de communication Les objectifs de l quipe de r action seraient de e D terminer la source de la crise si possible e D finir la port e de la crise en rep rant toutes les zones d infestation e Eradiquer toutes les crises connues du parasite si possible e Contr ler la prolif ration d une apparition de la mani re appropri e par exemple en limitant le mouvement du mat riel et des embarcations e S assurer que les membres de l quipe de r action suivent les protocoles pour s assurer qu ils ne contribuent pas la prolif ration eux m mes e Garder trace de toutes les activit s et tous les r sultats e Communiquer avec les m dias le public et les autres parties concern es Un centre de contr le op rationnel pour fournir une base convenable quip e avec des moyens de communications partir desquels l quipe de r action peut planifier et mettre en place les activit s de r ponse Groupe de travail Diff rentes agences ou organisations peuvent tre n cessaires pour soutenir l quipe de r action par exemple pour rassembler toutes les comp tences et pour assurer une bonne liaison entre les agences l industrie et la c
24. esp ce se diss miner naturellement sa capacit utiliser les activit s de l homme pour se diss miner et sa gamme potentielle de prolif ration Afin d valuer ceci il est n cessaire de disposer d informations sur la biologie et la distribution courante de l esp ce Dommages sur l environnement potentiels Les impacts possibles qu il faut garder l esprit sont par exemple la d stabilisation de l cosyst me une baisse de la biodiversit une r duction ou l limination d esp ces natives ou une hybridation avec elles et les effets des mesures de contr le Puisque peu de donn es risquent d tre disponibles localement il peut s av rer n cessaire d utiliser des informations sur le pouvoir d invasion dans d autres parties du monde Cons quences conomiques potentielles Les variables incluent l importance conomique des h tes les dommages aux ressources naturelles les effets sur les autres industries les effets sur l conomie non mon taire par exemple la p che de subsistance les effets sur les exports et les co ts de contr le Cons quences potentielles sur la sant de l homme 16 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 17 Celles ci peuvent tre des impacts directs de l esp ce elle m me ou bien de la part d organismes associ s comme les parasites les agents pathog nes ou les floraisons d algues nocives Evaluation pr liminaire rapide
25. miser le transfert des organismes trangers dans les eaux de lestage des bateaux Ce programme a choisi les protocoles du CRIMP comme le standard pour conduire ces tudes Ceci a permis une compatibilit des donn es g n r es ainsi qu il l est conseill dans des applications de lutte post rieures comme les valuations de risques Le port de Mombasa au Kenya a t tudi en 2004 sous la direction du Programme GloBallast et avec le soutien du gouvernement k nyan et l Institut marin amp les p cheries Plus de 30 sites ont t compl tement chantillonn s sur une large zone comprenant le port Cette grande entreprise a t accomplie avec succ s suite une formation compl te des quipes sur le terrain et un planning fid le aux protocoles La s curit et l efficacit de tout le travail ont t maintenues gr ce une stricte adh rence au plan d tude qui tait tir des documents de protocole Une collection de toutes les esp ces trouv es dans les chantillons est conserv e au Mus e national kenyan de Nairobi Module 4 D tection pr coce et r action rapide 8 Les tudes sp cifiques aux esp ces S il existe une indication qu une esp ce particuli re a envahi une nouvelle zone une tude sp cifique 4 une esp ce doit tre men e pour d terminer si et dans quelle mesure elle est pr sente De telles tudes sp cifiques aux esp ces sont beaucoup plus centr es et moins impliqu
26. nternationales afin de partager les informations g n r es Les suggestions et les protocoles pour l organisation et la conservation de donn es ont t r alis s lors de publications par exemple les protocoles du CRIMP Les chantillons physiques qui sont pr serv s suite aux enqu tes sont g n ralement conserv s dans des collections de mus es afin d tre de nouveau examin es au cas o des confirmations ou des reconsid rations sont n cessaires La plupart des mus es offre une m thodologie et un format standard pour la pr servation et la conservation des chantillons qu ils vont accepter e Les strat gies de d tection pr coce pour les esp ces exotiques devraient tre bas es sur des tudes r guli res et des programmes de monitoring Om e Les tudes peuvent tre g n rales sp cifiques un site ou sp cifiques une esp ce e Les tudes doivent tre soutenues par des m canismes de rapportage des capacit s taxonomiques et des syst mes de gestion de donn es 12 DISCOVERY OF POTENTIALLY HARMFUL SPECIES Identify organism Is R a species that has been determined as High Risk already eg Dilacklisted Preliminary risk assessment is there contingency plan tor response relevant Biology to this species Distribution local and worldwide Potential tor ecological harm Potertial tor economic harm Potential tor human health im pact Window of opportunity for acti
27. ommunaut locale Un groupe de travail de r f rence devrait tre compos de repr sentants de chaque agence ou organisation 20 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 21 4 4 3 M thodes Endiguement Les premi res tapes dans la lutte contre un envahisseur marin connu ou suspect qui a t d tect dans des endroits restreints sont d enqu ter et de d lin er la zone infect e et puis de mettre en place des quarantaines afin de supprimer des vecteurs qui pourraient aider la prolif ration Une fois que l incursion a t confin e l quipe de r action peut se concentrer sur l radication ou d autres mesures de contr le y compris la mitigation et le monitoring afin de confirmer qu il n existe pas d autre zone avec des populations encore non d tect es Eradication C est presque toujours l option pr f r e dans le cas d une EEE nouvellement arriv e Le principe de pr caution recommande une radication totale d s que possible Toutefois on a besoin d une chance raisonnable de r ussir Il faut aussi que les co ts et b n fices soient quilibr s Si une nouvelle arriv e est d tect e t t les co ts devraient tre relativement bas et l radication devrait tre l option pr f r e Les technologies d radication n ont pas besoin d tre sp cialement adapt es une esp ce si leurs impacts ou si les esp ces qui ne sont pas vis es sont limit es par
28. on NO RESPONSE REQUIRED NOW BUT MAINTAIN VIGILANCE AND REVIEW VALIDITY OF LOW RISK STATUS PERIODICALLY CARRY OUT RESPONSE ACTION TO PREVENT ESTABLISHMENT OR SPREAD Discussion wih experts and stakeholders Latte time avalable Time avaiable Formal risk assessment Briogy PLAN RESPONSE ACTION Distibu ion Potential for ecological harm Potentia tor economic harm Potential for human heath impact Mitigation option Sch ma 4 1 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 14 4 3 Evaluation rapide Une fois qu une esp ce exotique potentiellement envahissante a t d tect e une d cision doit tre prise quant si oui ou non on doit y r agir Le sch ma 4 1 souligne les questions auxquelles on doit r pondre lors de la prise de d cision avec comme question cl est ce que cette esp ce constitue une menace ou pas Si c est le cas alors on doit planifier une r ponse Pour les esp ces qui ont d j t identifi es comme esp ces haut risque des plans de contingence devraient avoir t d velopp s en avance afin de pouvoir tre mis en place imm diatement quand une incursion est d tect e Toutefois la majorit de ces incursions impliquent probablement des esp ces non valu es pr c demment auquel cas une valuation de risques devrait tre effectu e aussi t t que possible apr s leur d tection Il faut garder l esprit que selon le principe de pr cau
29. onibles sur la praticabilit de l action propos e et sur le r sultat d une valuation co t b n fice En g n ral l radication ne devrait tre tent e que s il existe une bonne chance de succ s Quand une nouvelle introduction d esp ce exotique a t d tect e e Rassemblez des d tails sur la situation sur le terrain Evaluation sur le terrain Agissez pour limiter l incursion d une mani re appropri e Mettez en place le plan de contingence s il y en a un ou valuez le risque pos s il n en existe pas Evaluez les co ts et les b n fices de diff rentes options D cidez des actions prendre 14 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 15 4 3 1 Evaluation sur le terrain Quand une esp ce potentiellement envahissante est trouv e il est utile d tre capable de prendre une d cision rapide pratique sur le risque pos par l incursion A moins qu il soit possible de d terminer que les esp ces sont un risque faible c est a dire qu elles ne vont probablement pas s installer ou avoir un impact n gatif un expert ou une quipe d enqu teurs devraient tre envoy s pour enqu ter sur le s site s suspect s et faire un rapport sur les d tails suivants e Les d tails du personnel dans l quipe et leurs qualifications e Les informations sur l enqu te site latitude longitude la zone surveill e et l effort de recherche des commentaires sur les nombres d
30. ques l int rieur d un pays par exemple entre des tats ou des provinces ou des zones sans parasites l int rieur Module 4 D tection pr coce et r action rapide 4 d un pays De plus elle devrait tre appliqu e des fronti res cologiques des zones prot g es aquatiques etc Le but de la d tection pr coce et de la r action rapide est d emp cher l implantation et ou la prolif ration de l esp ce introduite afin de l emp cher de se d velopper en une bio invasion compl te Elles sont parfois appel es aussi action pr ventive Toutefois c est une seconde ligne de d fense seulement et elles ne devraient jamais tre appliqu es au lieu de la pr vention de l introduction Il y a trois composants principaux dans le proc d de d tection pr coce et r action rapide D tection Evaluation R action pr coce amp rapide rapide reporting Emp cher l introduction est la premi re ligne de d fense contre les invasions biologiques et reste l option pr f r e La d tection pr coce et la r action rapide DP RR qui emp chent l implantation et ou la prolif ration sont une seconde ligne de d fense Les chances d radiquer l esp ce sont meilleures juste apr s l arriv e d une nouvelle esp ce exotique avant qu elle n ait eu une chance de s implanter ou de prolif rer grande chelle Ceci minimisera les impacts cologiques ou conomiques et co tera moins cher qu une
31. r s int ress s par ce programme et n ont pas object ce que des enqu teurs v rifient les aquariums et parlent leur classe des parasites aquatiques Chaque visite a donn lieu une discussion sur les diff rences entre esp ces indig nes et parasites une d monstration pratique de l impact des parasites sur les voies d eaux l identification de parasites conserv s et vivants une inspection de l aquarium de la classe et la pr sentation d un certificat ami de l environnement Suite ce programme des centaines de d tectives des voies d eau form s ont arpent la r gion M me si dans ce cas l environnement vis tait les syst mes d eau douce le principe est facilement applicable au milieu marin O Les chances de d tection pr coce se multiplient par le nombre de personnes form es qui montent la garde 11 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 12 4 2 4 Gestion de donn es et conservation des archives Les enqu tes et le monitoring continu peuvent produire de larges quantit s de donn es au sujet des esp ces et des habitats Il est important non seulement de garder des enregistrements de ces informations mais aussi de le faire d une mani re standardis e afin qu elles soient accessibles et comparables avec des donn es similaires dans d autres r gions Dans de nombreux cas il est possible de consulter des bases de donn es locales r gionales ou m me i
32. rapide interactif du Syst me d information national sur les parasites marins introduits NIMPIS en anglais Le Mode d emploi pour une r action rapide australien est une base de donn es d options de lutte sur Internet qui a t d velopp e suite la destruction de la moule rayures noires Voir l tude de cas dans le Module 1 dans les marinas de la ville de Darwin en 1999 Les le ons de cet exercice ont montr la n cessit que les agences aient un acc s imm diat des informations sur des options de contr le potentielles pour les esp ces marines introduites afin de mieux r pondre aux incursions futures Le syst me NIMPIS maintenu sur le site Internet du CSIRO fournit des informations sur les options de contr le pour les 14 esp ces d sign es comme parasites marins par l Australie Alexandrium catenella Alexandrium minutum Alexandrium tamarense Gymnodinium catenatum Asterias amurensis Carcinus maenas Corbula _gibba Crassostrea _ gigas Musculista _ senhousia Sabella spallanzanii Undaria pinnatifida Vibrio cholerae Mnemiopsis leidyi et Potamocorbula amurensis D autres esp ces ont depuis t ajout es comme Mytilopsis sallei Caulerpa taxifolia la souche pour les aquariums Codium fragile ssp tomentosoides Sargassum muticum Balanus eberneus et Perna viridis L information sur les options de contr le potentielles inclut les m thodes d application et les prix des inform
33. s m mes techniques dans les m mes endroits Le monitoring est un moyen efficace de donner suite des r sultats d tudes de base que l tude ait ou non r v l la pr sence d esp ces douteuses L o les tudes ont d tect la pr sence d esp ces envahissantes potentielles des m thodes sp cifiques devraient tre con ues pour rassembler des informations sur le statut de la population en question Ces informations sont utilis es pour aider les dirigeants d cider si une action est n cessaire ou pas pour mitiger la situation Dans d autres cas les programmes de monitoring peuvent tre institu s avant une incursion Les zones haut risque par exemple peuvent tre vis es travers des visites r p t es ou des m thodes passives comme les disques de contr le des disques solides qui sont laiss s un endroit et v rifi s p riodiquement pour les communaut s qui leur poussent dessus pour les esp ces colonisatrices Dans de tels cas il est important d quilibrer la taille de la zone couverte avec la qualit de l chantillonnage sur chaque site afin de s assurer qu on ne passe pas c t d esp ces Les programmes de monitoring devraient tre conduits pendant les p riodes calmes entre deux v nements de l tude Ils devraient tre con us de mani re aider r pondre des questions sp cifiques qui vont tenir inform es les dirigeants et mettre jour des donn es sur des
34. sion et une liste des outils des moyens de contr le et des consid rations actions l gales n cessaires pour laborer chaque option 4 4 R ponse Les valuations de la section pr c dente auraient du permettre une d cision sur l action la plus appropri e prendre Le niveau de r ponse peut commencer par une simple collecte d informations suppl mentaires afin de lancer un programme d endiguement grande chelle d radication ou de contr le Pour chaque option de r ponse les facteurs suivants doivent tre pris en consid ration Le fait qu elle soit relativement pratique et la probabilit de succ s Le type et la dur e probable de ces actions de r ponse Co ts compar s aux b n fices Les impacts probables de l action de r ponse sur les personnes l environnement ou l conomie L o l radication est faisable elle doit tre pr f r e au contr le ou l endiguement parce qu elle est g n ralement plus rentable et au moins sur le court terme a un plus faible impact environnemental Les m thodes s lectionn es devraient tre acceptables pour l environnement culturellement et thiquement 44 1 Travailler partir du Plan Le plan de contingence comme d crit ci dessus guidera la r ponse et d taillera le cours des actions choisies Il est important que le plan contienne un timing qui soit adapt aux conditions sp cifiques de l invasion selon la probabilit d implan
35. spect et sur les actions qu on attend d elles 15 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 16 4 3 3 Evaluation de risques Evaluation de risques Comme on l a mentionn pr c demment dans la majorit des cas le risque pos par l esp ce d tect e va devoir tre valu et rapidement Il y a beaucoup de similarit s avec l valuation de risques l analyse de risques mentionn e dans le module sur la pr vention Une des diff rences est que la probabilit des arriv es les voies d acc s n a pas besoin d tre valu e car l esp ce est en fait d j arriv e Toutefois il faut noter que dans certains cas l o l esp ce ne s est pas encore install e c est la fr quence des introductions qui risque de faire une diff rence dans l implantation L valuation de risques devrait donc se concentrer sur la probabilit que l esp ce ne s implante et ne se r pande et les cons quences probables seront les suivantes Probabilit d implantation Elle d pend de variables par exemple un organisme qui rentre en contact avec une source de nourriture ad quate ou qui rencontre un facteur environnemental n gatif par exemple la comp tition et sa capacit se reproduire dans le nouvel environnement Il est aussi tr s utile de consid rer l historique de l esp ce s il est disponible Probabilit de prolif ration Elle d pend de facteurs comme la capacit de l
36. tation et le taux possible de prolif ration Le plan a aussi besoin d tre dynamique afin d tre agrandi au niveau sup rieur si n cessaire pour faire face des invasions qui avanceraient rapidement et qui ventuellement traverseraient des fronti res juridictionnelles ou m me nationales 19 Module 4 D tection pr coce et r action rapide 20 4 4 2 La structure de la r action La structure de la r action devrait s appuyer sur les arrangements institutionnels d ja en place Voici quelques composants d une structure de r ponse Une agence directrice lors d une r action pour la bios curit id alement une agence devrait avoir le r le principal et tre le point focal de toutes les activit s D autres agences seront impliqu es selon les circonstances par exemple les esp ces impliqu es et les risques encourus Une quipe de r action une quipe en stand by c est dire organis e avant qu une incursion ne prenne place permet une r action rapide Sa composition peut tre ajust e pour r pondre aux besoins sp cifiques et aux circonstances d une invasion mais les r les g n raux et les responsabilit s sont d j d finis et compris de tous Les membres de l quipe choisis devraient tre les plus proches de l incursion qui sont susceptibles d tre plus familiers avec la situation locale Les experts peuvent aussi venir d autres endroits dans le pays et m me de l international L
37. tion il est sage de consid rer toute esp ce exotique comme potentiellement envahissante moins qu elle n ait t jug e s re Le fait de conduire une valuation de risques en profondeur est difficile car il y a souvent des facteurs prendre en consid ration de nombreux probl mes techniques discuter et de nombreuses parties prenantes impliqu es Mais une valuation au bon moment est importante car elle va offrir diff rentes options y compris l radication si on d couvre l introduction assez t t Une valuation pr liminaire rapide devrait donc tre conduite et revue plus tard En plus d valuer le risque on peut rassembler plus de d tails sur l incursion Enregistrer le nombre d arriv es sur quelle zone et la vitesse laquelle les esp ces semblent se r pandre sont des informations qui vont orienter la d cision sur la r action la plus appropri e La conformit de ces informations est cruciale donc il est aussi important de surveiller la mani re dont elles ont t obtenues A moins qu un plan de contingence ne soit d j en place l valuation rapide va d terminer si une action de r action est n cessaire ou pas mais aussi le type d action le plus appropri Si l valuation de risques indique que les cons quences de l incursion des EEE vont tre cons quentes alors la destruction est toujours l option pr f r e Mais la d cision finale sera bas e sur les ressources disp
38. ui devrait inclure les deux composants suivants e Une surveillance active des tudes cibl es et plus de m thodes de monitoring continues par exemple les outils pour les implantations qui sont inspect es r guli rement pour d tecter des individus d une esp ce envahissante en train de s installer aussi t t que possible voir Section 4 8 4 2 et e Une surveillance passive il s agit d am liorer la sensibilisation et la reconnaissance des envahisseurs aupr s des parties prenantes locales des communaut s et des fonctionnaires travers les m dias de masse des panneaux et des campagnes d ducation Les programmes de surveillance permettent de e D tecter rapidement les populations nouvellement introduites e Garder trace de l expansion ou de la prolif ration des esp ces introduites e Pr dire les impacts potentiels des introductions ou des expansions de port e en rassemblant des donn es de base sur les populations pr existantes et leur habitat e Evaluer la pr vention et les strat gies de contr le Les avantages et b n fices de la surveillance e Protection de la biodiversit amp des ressources marines e Facilitation des exports puisqu on serait capable de certifier l absence de EEE e Remplir les obligations internationales y compris le reporting rapide des v nements concernant la sant des animaux ou des plantes des organisations internationales et des partenaires
39. xonomistes pour identifier les sp cimens tri s et pr serv s e Les tudes et les programmes de monitoring devraient tre concentr s Or autour des points d entr e les plus probables 4 2 1 1 Les tudes Les tudes de base peuvent tre effectu es dans toutes les zones marines et c ti res et dans tous les types d habitats Leur objectif primaire est d identifier et d enregistrer la vie aquatique qui existe au moment de l tude et dans la zone concern e y compris les esp ces exotiques qui se sont d j install es Un monitoring de suivi pourrait ensuite tre capable de d tecter n importe quelle nouvelle arriv e En r alit cause des co ts impliqu s les tudes de base pour les envahisseurs marins ne sont susceptibles d tre effectu es que dans un faible pourcentage de la c te et devraient donc tre centr es sur des zones haut risque par exemple les ports les marinas les zones adjacentes des installations de mariculture etc et ou dans des zones de grande valeur comme les zones prot g es c est dire des tudes qui sont sp cifiques des zones Les tudes sp cifiques une zone A ce jour la majorit des tudes dans le contexte des EEE aquatiques ont t faites dans des ports et un protocole pour ces tudes a t d velopp par le Centre australien pour la recherche sur les parasites marins introduits CRIMP Cf Encadr 4 1 Le protocole garantit Module 4 D t
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