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Pour moi, le cube est un objet de la nature: George Marx s

1. NAN SN N ou N i SAN Y YY La science et les jeux Apprendre en s amusant 431 Pr sentation Apprendre en s amusant 433 George Marx s entretient avec Ern Rubik 443 Les jeux le jeu et la technologie Elliott M Avedon 457 Quelques origines nigmatiques du jeu d invention Dharamyit Singh 465 Les jeux lectroniques pour le meilleur ou pour le pire Jon Bing 475 Les jeux vid o apprennent r soudre les probl mes James Clayson 489 Apprendre avec l aide de l ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able Mike Lally et Iain Macleod 503 Le Nehru Science Centre la participation du public la science R M Chakraborti 509 Des jouets scientifiques pour l enseignement des sciences Isaias Raw 517 Associer les sciences et le th tre l cole John Beetlestone et Charles Taylor 525 Des jeux et des simulations pour faire comprendre l importance de la science dans la soci t Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival 537 Tribune des lecteurs Unesco 1982 ISSN 0304 2944 ISSFAF 32 4 431 540 1982 t O Vol 32 n 4 octobre d cembre 1982 LAN e Avis aux lecteurs Impact science et soci t est publi r guli rement par l Unesco non seulement en anglais et en fran ais mais galement en espagnol en arabe en chinois et en russe Pour obtenir des informations c
2. La chronique de Fernand LOT Le texte int gral de conf rences prononc es au Palais de la D couverte par exemple Les services de t l communications possibilit s actuelles et perspectives par J M Chaduc Vaincre le cancer pr vention et traitement par Raymond Daudel Etat actuel de la pr vision des s is mes par G Jobert Quelques concepts de Claude Bernard leur int r t actuel par J L Parrot Y a t il des risques d avitaminose en France par B Wattier L annonce des cycles de conf rences d initiation aux sciences et techniques modernes Le commentaire d taill des expositions temporaires qui permet de b n ficier pleinement de l int r t de l exposition Un bon nombre de celles ci circulent ensuite dans les diverses r gions de France LE QUARTZ ET LE MONDE DES MINERAUX AUJOURD HUI LA DENT VISIBLE INVISIBLE ASPECTS DE LA PHOTOGRAPHIE SCIENTIFIQUE EINSTEIN SA VIE SON CEUVRE Des rubriques sur les exp riences pr sent es au Palais de la D couverte Le programme d taill de toutes les activit s du Palais de la D couverte BULLETIN D ABONNEMENT ESP 81 REVUE DU PALAIS DE LA DECOUVERTE NOM RPRENOM Lettres capitales ADRESSE PROFESSION 10 num ros mensuels plus 1 ou 2 num ros sp ciaux par an France 75 F Etranger 95 F mandat international Abonnement de soutien 150 F R glement par ch que bancaire ou postal 3 volets l o
3. a role playing simulation exercise tude contenue dans J Megarry dir publ Perspectives on academic gaming and simulation 4 Londres Kogan Page 1979 Pour approfondir le sujet BucHINOL G Enseignement et informatique Sciences et techniques n 81 octobre 1981 Tribune des lecteurs Nous serons heureux de publier des lettres contenant des avis motiv s favorables ou non sur tout article publi dans impact ou pr sentant les vues des signataires sur les sujets trait s dans notre revue Pri re d adresser toute correspondance R dacteur impact science et soci t Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris France Am lioration des syst mes d alerte aux catastrophes naturelles La lettre qui suit nous est adress e par M Robert Schware du National Center for Atmospheric Research P O Box 3000 Boulder CO 80307 Etats Unis d Am rique Parmi les tr s nombreux probl mes auxquels les pays en d veloppement et les pays d velopp s devront probablement faire face au cours des prochaines d cennies figure celui des dommages caus s par les catastrophes naturelles L am lioration de l efficacit et donc de la valeur sociale des syst mes d alerte aux catastrophes naturelles est une question qui suscite un tr s grand int r t parmi les organisations internationales les agences gouverne mentales les organisations non gouvernementales et les instituts de recherche L Organisation m
4. toutes sortes d engins techniques interactifs au graphisme anim et pittoresque M me le roman et notamment le roman policier subit l influence de cette technologie qui anime les crivains partager avec leurs lecteurs l laboration de l intrigue L environnement lectronique est en train de cr er un r seau mondial de communication qui met des biblioth ques enti res port e de la main Cette volution peut tre b n fique condition que nous sachions laborer temps une politique appropri e l gard des m dias Les jeux lectroniques pour le meilleur ou pour le pire Jon Bing dnce Jon Bing est docteur en droit de l Universit d Oslo 1982 et professeur adjoint au Centre de recherche norv gien pour l informatique et le droit Ses travaux portent principalement sur les probl mes juridiques li s aux ordinateurs et 1l pr side actuellement le Comit d experts du Conseil de l Europe sur l informatique juridique il publie aussi des ouvrages de science fiction des romans des nouvelles et des ceuvres dramatiques pour le th tre la radio et la t l vision On peut le joindre l adresse suivante Norwegian Research Center for Computers and Law Universit d Oslo Niels Juels Gate 16 Oslo 2 Norv ge vol 32 1982 n 4 H t science et soci t impac 465 Jon Bing 466 Le premier jeu vid o lanc sur le march tait un jeu de tennis tr s simple
5. Au cours des ann es cinquante et soixante ont t mis au point un certain nombre de programmes de jeux pour gros ordinateurs unit centrale Tr s peu de personnes avaient acc s ces jeux car ils taient g n ralement congus comme moyen p dagogique pour aider les utilisateurs rendre plus efficace leur interaction avec l ordinateur On ne pensait pas que ces jeux d passeraient la phase d acquisition des connaissances mais curieusement C est ce qui est arriv De plus en plus nombreux avoir acc s aux ordina teurs les gens continu rent vouloir jouer contre eux Peut tre tait ce un d sir profond de d montrer la sup riorit de l tre humain ou peut tre ce jeu tait il un pur divertissement Quoi qu il en soit de nouveaux pro grammes de jeu furent mis au point pour r pondre la demande Apparition des micropuces Vers le milieu des ann es soixante dix la g n ralisation des micropuces permet de r duire la taille et le co t de l quipement informatique et l on commen a ne plus s tonner de voir des adaptations lectroniques de billards lectriques dans des galeries marchandes ou des bars On pouvait jouer avec ces machines Toronto Vancouver Copenhague Francfort Londres New York Tokyo et bien d autres villes du monde A peu pr s Les jeux le jeu et la technologie 451 Elliott M Avedon 452 la m me poque certaines personnes commenc rent acheter des syst mes Pong
6. Tr s souples ils permettent d atteindre une large gamme d objectifs la fois cognitifs et affectifs L exp rience a montr qu ils sont particuli re ment pr cieux pour atteindre des objectifs situ s en dehors du cadre strictement factuel des programmes scolaires traditionnels Ces exercices ont par exemple l avantage de faire apparaitre l utilit pratique de la mati re tudi e de d velopper le sens des relations interpersonnelles et l art de la communication ainsi que d inculquer de bonnes dispositions d esprit comme celle qui porte couter et appr cier l opinion d autrui Ils encouragent en g n ral les participants utiliser et d velopper leur esprit d initiative et leur cr ativit contribuant ainsi cultiver la diversit des modes d approche qui est consid r e comme un des fondements de l ducation contemporaine De par leur nature m me ils suscitent g n ralement l int r t actif des participants ce qui les rend sp cialement profitables aux l ves ou tu diants peu dou s De surcroit presque tous y prennent grand plaisir Le climat d mulation qui existe souvent m me si groupes ou individus ne sont pas en comp tition ouverte ne manque pas d avoir un effet stimulant Les exercices qui comme c est souvent le cas se situent dans un contexte multidisciplinaire aident les participants int grer dans une vision coh rente et quilibr e des concepts provenant de secteur
7. l issue du colloque sur les changements climatiques mondiaux Denver journal of international law and policy vol 1o n 3 1981 Voir en particulier les deux articles suivants E Weiss resource management approach to carbon dioxide during the century of transition p 487 509 A Rosencranz The international law and politics of acid rain P 511 521 Pr sentation Apprendre en s amusant Il ne fait aucun doute qu en jouant les enfants apprennent beaucoup de choses sur le comportement des adultes soit par imitation en jouant la poup e soit par initiation comme dans le cas du sport Et il n y a pas lieu de s mouvoir sauf pour quelques esprits chagrins qui trouvent suspect d apprendre sans larmes de ce qu une activit agr able et librement choisie contribue l apprentissage Comme on le verra dans ce num ro d impact qui a pour th me La science et les jeux cette activit peut prendre des formes tonnamment diverses des simples jeux d adresse et du cube malice de Rubik au captivant r alisme des jeux vid o interactifs en passant par les jeux de mise en sc ne ot les lecteurs sont invit s se prononcer sur les m rites de plusieurs sc narios destin s expliquer des notions scientifiques de base comme le mouvement brownien ou la pollution Le fait qu il existe tant de jeux instructifs ne devrait pas nous surprendre En effet il y a peu pr s un an Arthur Clarke
8. la t l vision comme un fou criminel ou comme un maniaque pathologique Nous sommes convaincus que les sciences devraient tre int gr es aux autres mati res enseign es de telle sorte que les enfants trouvent tout naturel de les tudier au m me titre que leur langue maternelle On admet g n ralement que dans le cadre scolaire en particulier pour les jeunes enfants la distinction entre travail et jeu est artificielle et comme les enfants ont tendance consid rer l activit dramatique comme un jeu plut t qu un travail il semble qu une comp tition associant la science et le th tre soit peut tre un moyen pas sionnant de nous rapprocher de notre objectif Les liens entre les sciences et le th tre quelles qu en soient les circons tances sont plut t inhabituels et lorsqu ils se manifestent le r sultat est fr quemment un travestissement de la science ou des scientifiques Le Molecule Club troupe de com diens professionnels rattach e au Mermain Theatre de Londres qui r alise des divertissements scientifiques l intention des jeunes enfants constitue une exception notable Dans les programmes scolaires de nombreux pays l art dramatique se voit assigner un r le bien d fini mais il est rare qu on ait recours au th tre pour pr senter et faire comprendre et aimer la science ou qu on utilise la science comme th me d un spectacle de th tre Aussi toute exp rience p dagogique qui vise d cou
9. lectroniques des galeries marchandes On peut y jouer avec des machines sous lectroniques se poser sur la lune en douceur ou repousser les envahisseurs venus de l espace Les calculatrices de poche ont toutes les possibilit s depuis le hockey jusqu au jacquet quelques unes parlent et ne se contentent pas de r pondre par des signaux lumineux En fonction de l extension des services interactifs par les t l communica tions et de la g n ralisation des syst mes de composants d ordinateurs il sera possible par une froide soir e d hiver d appeler trois amis et d orga niser une partie de scrabble Mais dans ce cas personne ne quittera son domicile Les joueurs s installeront devant leur terminal passeront le canal convenu au moment appropri et l image de la grille appara tra sur un cran Les jetons seront command s par un clavier et le jeu sera interactif dans l une quelconque des langues choisies par les quatre participants Non seulement la partie pourra tre jou e ainsi mais les probl mes de mots seront instantan ment r solus car un dictionnaire multilingue sera mis dans la m moire d un ordinateur central qui dirigera l ensemble des op ra tions Si vous d sirez jouer au bridge mais ne pouvez trouver trois autres partenaires libres un certain soir le microprocesseur jouera docilement trois mains et vous jouerez la quatri me Des innovations rapides caract risent le march du jeu Les perfectionnements techniq
10. tude oe site groupe site compar co t 1 4 EA P Doe PA R daction du rapport sur centrale au p trole PE 7 Sous groupe tude compar mm n NS LA us R daction du rapport sur centrale au charbon oe pra S ance pl ni re Pr sentation des rapports au Conseil D cision sur Enqu te publique sur Je syst me retenu Fic 2 Structure sch matique du Feu de la centrale lectrique construire le jeu se termine par une enqu te publique simul e concernant le projet retenu Le jeu comprend quatre phases dont chacune vise a atteindre une s rie d objectifs ducatifs voir fig 2 Dans la premi re phase qui pr c de le jeu proprement dit les participants re oivent une brochure d introduction qu ils doivent tudier chez eux Cette brochure contient un expos g n ral sur les modes de production de l lectricit connaissances de base indis pensables une participation efficace au jeu elle contient aussi des photo graphies de diff rents types de centrale lectrique et de leur quipement pour donner une id e de l chelle norme de l industrie lectrique Les tudiants ex cutent les calculs techniques Dans la seconde phase les tudiants maintenant r partis en trois groupes concurrents doivent ex cuter une s rie de calculs techniques concernant Centrale au charbon calculs techniques Centrale nucl aire nombre optimal 6 P
11. Aussi osent ils davantage donner des r ponses m me s ils ne sont pas s rs qu elles sont justes Lorsqu on s adresse des l ves qui n prouvent pas de difficult s sco laires on constate que ces exercices ne sont ni moins appr ci s ni moins efficaces Nous sommes en train de mettre au point plusieurs exercices pour l apprentissage de la lecture et de l criture l aide de micro ordinateurs du type Apple qui sont d j tr s r pandus dans les coles l mentaires Il suffit de quelques semaines de travail sur des programmes assist s par ordinateur au cours de s ances journali res intensives mais courtes pour assurer des r sultats long terme dans l acquisition des connaissances de base Il convient toutefois de ne consid rer ce type d enseignement que comme un l ment parmi d autres tr s efficace il est vrai de la panoplie des techniques p da gogiques dont dispose le maitre Le succ s d pendra de la valeur et du bon sens de celui ci ainsi que de son aptitude adapter les exercices aux besoins et aux capacit s de chaque l ve L utilisation en classe d exercices appropri s assist s par ordinateur aidera galement l l ve surmonter temps sans tre s par de ses camarades des probl mes latents qui risqueraient d inter f rer avec d autres aspects de son d veloppement Une r duction du temps n cessaire l acquisition d une bonne ma trise de la lecture et de l criture aurait une influenc
12. Cette information permet aussi d expliquer le transfert l adaptation ou la modification de la technologie dans les pays qui la re oivent de l tranger La pr sentation de ces machines souligne aussi comment les techniques artisanales fusionnent lentement avec la technologie industrielle en d veloppement aidant par l m me un pays qui jadis ne faisait qu importer des techniques modernes commencer exporter ses propres produits Notes 1 Report of the task force on museums New Delhi Commission du plan Section ducation 1972 2 S Ghosh Science centres in newly emerging countries dans V Danilov dir publ Towards the year 2000 p 72 75 Washington Association of Science and Technology Centres 1981 L impossibilit de mettre la main la p te en manipulant les appareils scientifiques l cole a incit l auteur cr er des valises laboratoires et les confier directement aux l ves Trente ans plus tard son entreprise est devenue une institution nationale qui peut s enorgueillir d avoir modifi l enseignement scolaire des sciences dans l ensemble de son pays Des jouets scientifiques pour l enseignement des sciences Isaias Raw Isaias Raw est connu dans le monde entier pour avoir cr la Funda o Brasileira para o Desenvolvimento do Ensino de Ci ncias FUNBEC Ancien professeur de biochimie l Universit de Sao Paulo il a t appel hors des fronti re
13. Shirazi Street Engl hab Avenue P O B 314 1486 T H RAN IRLANDE The Educational Company of Ireland Ltd Ballymount Road Walkinstown DUBLIN 12 ISLANDE Snaebj rn Jonsson amp Co H F Hafnarstraeti 9 REYKJAVIK ISRAEL A B C Bookstore Ltd P O Box 1283 71 Al lenby Road TEL Aviv 61000 ITALIE LICOSA Libreria Commissionaris Sansoni S p A Via Lamarmora 45 casella postale 52 50121 FI RENZE JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE Agency for Devel opment of Publication and Distribution P O Box 34 35 TRIPOLI JAMAIQUE Sangster s Book Stores Ltd P O Box 366 101 Water Lane KINGSTON JAPON Eastern Book Service Inc Shuhwa Torano mon 3 Bldg 23 6 Toranomon 3 chome Minato ku TOKYO 105 JORDANIE AMMAN KENYA East African Publishing House P O Box 30571 NAIROBI KOWEIT The Kuwait Bookshop Co Ltd P O Box 2942 Kuwarr LESOTHO Mazenod Book Centre P O MAZENOD LIBAN Librairies Antoine A Naufal et Fr res B P 656 BEYROUTH LIB RIA Cole amp Yancy Bookshops Ltd P O Box 286 MONRAVIO LIECHTENSTEIN Eurocan Trust Reg P O Box 5 SCHAAN LUXEMBOURG Librairie Paul Bruck 22 Grand Rue LUXEMBOURG MADAGASCAR Commission nationale de la R publique d mocratique de Madagascar pour l Unesco B P 331 ANTANANARIVO MALAISIE Federal Publications Sdn Bhd Lot 8238 Jalan 222 Petaling Jaya SELANGOR University of Malaya Co operative Bookshop KUALA LUMPUR 22 1
14. ce que nous ne pouvons accepter Nous devons sans cesse nous donner et donner ce qui nous entoure une impulsion nouvelle qui d range nos habitudes Cet tat instable permet de jeter un regard neuf sur les choses M me un objet tr s familier devient alors int ressant Ce ph nom ne est bien connu des voyageurs qui leur retour de l tranger regardent leur ville comme s ils la voyaient pour la premi re fois et remarquent des choses qui leur avaient chapp jusque la M La plupart des enfants aiment le vagabondage et la plupart des adultes les voyages Mais comment en tes vous venu au cube Est ce par les jeux de construction avec lesquels nous avons jou dans notre enfance Le cube est la forme la plus simple dans les jeux de construction R Ce n est pas par hasard que les jeux de construction sont compos s de cubes A l origine de cette coutume est le fait que plus les formes utilis es dans une boite de jeu de construction sont simples plus les possibilit s de cr ation sont nombreuses A cet gard la forme la plus simple est le cube Le cube offre en outre l avantage de la stabilit en empilant des cubes les uns sur les autres on obtient une construction stable Les possibilit s des formes oblongues sont plus limit es Tous les jeux de construction sont compos s de cubes et d l ments oblongs mais ces derniers sont simplement ornementaux on peut difficilement s en servir pour difier l architectu
15. e de travaux manuels puisants sera peut tre satisfait de pratiquer des jeux s dentaires comme les cartes ou les jeux sur cartons Il existe aussi une notion selon laquelle les tres humains sont avides de stimulants Comme l explique Murray Le besoin inn de l homme de faire quelque chose le pousse sans cesse agir Il semble bien que les jeux permettent de satisfaire le besoin qu ont certains individus d tre stimul s Les th rapeutes utilisent le jeu comme moyen de traitement Ces facteurs psychologiques et biologiques ont favoris l utilisation des jeux en th rapeutique Les sp cialistes de la physioth rapie et de l ergoth rapie utilisent le mouvement inh rent certains jeux comme moyen de traitement de certaines affections musculaires articulaires ou nerveuses au lieu d avoir recours uniquement des exercices r p titifs qui ennuient souvent le malade Comme dans le domaine de l ducation les th rapeutes se sont aper us que les jeux retiennent l attention du malade ils les utilisent donc dans le cadre de la r ducation pour viter une r gression secondaire qui pourrait r sulter d une incapacit De m me dans les centres d ducation surveill e les jeux sont utilis s pour certains d linquants afin d viter une r gression primaire et minimiser un comportement agressif dans le monde r el La participation des jeux physiquement actifs consid r s comme un aspect de la m decine pr
16. impac 457 Dharamjit Singh 458 L homme n a jamais montr autant de sagacit que dans l invention des jeux LEIBNITZ Quelles sont au d part les conditions n cessaires pour trouver et d chiffrer la pierre de Rosette du jeu d invention La r ponse se trouve priori dans la nature et doit pouvoir tre discern e doit pouvoir se reconnaitre certains signes L priori inclut les relations existant entre l inventeur et le monde Une fois ces relations tablies elles refl teront non seulement le jugement mais aussi l objectivit une nouvelle dimension enrichit alors l tre m me du joueur tant un priori de par sa nature la r ponse devrait aussi manifester une unit de conscience La science physique et la psychologie sont toutes deux indispensables cette nouvelle conscience ph nom ne dynamique et constructif Les jouets les jeux et l activit ludique occupent un horizon d une ampleur impressionnante Le plus souvent nous n avons gu re id e de la richesse d imagination qu ils traduisent des dons remarquables et du sens esth tique qu ils supposent Les inventions datant de la p riode de l Indus puis moins loin de nous dans le temps de celles de l gypte ancienne d Ur de Lagash et plus r cemment encore de la Gr ce et de la Chine qui ont t red cou vertes t moignent de cette vari t que l av nement des checs met en lumi re Le jeu d checs et d autres jeux qui lui sont apparent s
17. me de jeu qui d finit comment vont interagir des forces oppos es non des objets tangibles et il importe peu que les forces d opposition soient uniquement humaines ou humaines et lectroniques Bien que tous les jeux n exigent pas l emploi d objets tangibles quelques uns peuvent tre diff renci s par les objets utilis s pendant le jeu Les influences culturelles ou le go t esth tique le degr de d veloppement technologique dans une soci t peuvent modifier les objets ainsi que l envi ronnement du jeu dans des lieux g ographiques sp cifiques diff rents moments Un exemple de jeu ancien illustrant des modifications est le jeu connu dans le monde occidental sous le nom d checs En Chine il s appelle Shang Chi et l chiquier est souvent fait d une feuille de mince papier blanc comportant des lignes rouges Le jeu se joue sur les quatre vingt dix intersections des lignes Au Japon le jeu s appelle Shogi et l chiquier est traditionnellement en bois peint en jaune ou teint en couleur bois naturel cisel ou peint de lignes noires formant un dessin de quatre vingt dix carr s de la m me couleur Un chiquier europ en moderne se pr sente g n rale ment sous forme d un plateau de soixante quatre carr s de couleurs diff rentes fait de divers mat riaux allant du bois pr cieux marquet au vulgaire carton Certains jeux d checs contemporains n ont gu re de ressemblance avec ces trois types de jeux car ils sont c
18. ou des jeux tr s semblables continueront d tre pratiqu s sous une forme modifi e par cette technologie nouvelle Notes I 2 10 II K Riezler Play and seriousness The journal of philosophy vol 38 n 19 1941 p 505 517 E M Avedon et F Sutton Smith The study of games New York John Wiley and Sons 1971 R impression Huntington N Y Robert B Krieger Publishing Company 1979 De nombreux sp cialistes ont signal ce ph nom ne voir par exemple l ouvrage de Paul G Brewster A worldwide game and an Indian legend Eastern anthropologist Luknow vol 14 n 2 1961 p 192 193 A Roman game and its survival on four continents Classical philology vol 38 1943 p 134 137 The Egyptian game Khazza Lawizza and its Burmese counterpart Zeitschrift far Ethnologie vol 211 1961 p 11 13 J von Neumann et O Morgenstein Theory of games and economic behavior New York John Wiley and Sons 1964 A Wykes Gambling Londres Aldus Books 1964 E Berne Games people play the psychology of human relations New York Grove Press 1967 E Goffman Interaction ritual essays on face to face behavior New York Anchor Books 1967 T Szasz The myth of mental illness New York Harper and Row 1961 H Murray History of board games other than chess Oxford Clarendon Press 1952 E M Avedon Therapeutic recreation service an applied behavioural
19. pour tablir une bonne communication c est sur la m thode scientifique plut t que sur la science elle m me qu il faut mettre l accent C est dans cette optique qu a t congu le Nehru Science Centre Pour permettre une compr hension globale de la science les expositions du centre sont pr sent es dans un vaste contexte Les expositions et activit s sont organis es autour de th mes multidisciplinaires contrairement la pr sentation traditionnelle ax e sur une seule dimension celle d une branche d termin e de la science ou de la technologie L architecte du centre a tenu compte de cette notion multidisciplinaire dans ses plans en s cartant des conceptions traditionnelles La construction est modulaire compos e de quatre b timents dispos s en oblique sur le plan horizontal et ne d passant pas trois tages pour viter toute fatigue chez le visiteur En raison du relief du terrain cependant les b timents ne sont pas tous au m me niveau Cette diff rence de niveau apporte un l ment d asym trie l architecture qui vite la monotonie Pour la premi re phase de construction du centre une superficie de 10 ooo m est pr vue pour les expositions et les services p dagogiques Deux d cisions prises au cours de la construction Des salles d exposition permanente sont en cours d installation pour abriter des pr sentations sous diff rentes formes sur trois th mes distincts le monde de la perception la science
20. re passe en revue l ensemble du probl me et montre comment la simulation et les jeux base scientifique et les tudes de cas simul s peuvent tre utilis s avec profit dans l enseignement secondaire et sup rieur La deuxi me examine trois des exercices la mise au point desquels les auteurs ont particip l un bas sur la physique Jeu de la centrale lectrique un autre sur la chimie Probl me d Amsyn et le troisi me sur les sciences biologiques Pour ou contre la fluoration Distinction entre les jeux les simulations et les tudes de cas La signification de termes tels que jeu simulation et tude de cas n est pas toujours claire et il serait bon de commencer par les d finir En gros un jeu est une comp tition entre adversaires joueurs agissant sous des contraintes r gles en vue d un objectif gain de la partie victoire ou avan tage Une simulation est une repr sentation fonctionnelle des l ments principaux d une r alit Une tude de cas est l examen approfondi d une situation r elle ou simul e en vue d illustrer des caract ristiques sp ciales et ou g n rales Le scrabble est un jeu pur c est dire un exercice n ayant aucune des caract ristiques de la simulation ou des tudes de cas Le Link Trainer appareil d entrainement mis au point pendant la deuxi me guerre mondiale pour enseigner les techniques de base du pilotage des avions est un exemple de si
21. stylis qui comprenait deux barres en guise de raquettes et un curseur mobile qui traversait l cran Les joueurs pouvaient diriger les barres en les faisant monter et descendre le curseur rebondissant selon les lois simul es de la physique chaque fois qu il touchait les limites horizontales du terrain Pour les joueurs habiles on pouvait augmenter la vitesse du curseur ce qui rendait plus difficile le placement des barres en temps voulu Si un joueur ne trouvait pas de partenaire de son niveau c est l ordinateur lui m me qui lui donnait la r plique pendant un set Le jeu tait vraiment rudimentaire Son graphisme consistait uniquement en lignes et en rectangles et sa logique tait des plus simples N anmoins il passionnait beaucoup de gens qui restaient des heures devant l cran faire de longues parties Bien entendu les choses ont chang La couleur est arriv e le graphisme est devenu plus perfectionn et plus ing nieux le son monotone produit par le choc de la balle contre la raquette ou le sol a t remplac par des sons divers mis par un synth tiseur capable d imiter n importe quel son r el Le jeu des Envahisseurs venus de l espace est devenu lui aussi chose cou rante Des escadres d engins extraterrestres foncent vers la terre et le joueur doit les intercepter au moyen d une seule fus e Les engins spatiaux ont une forme stylis e les couleurs sont peut tre un peu criardes le son rappelle le gron
22. t mais on peut les classer en deux cat gories principales Ceux au cours desquels le public assiste une d monstration faite par des conf renciers ou un groupe d ex cutants Dans cette cat gorie trois types de spectacles peuvent tre distingu s a ceux qui cherchent pr senter aux l ves ou au public sous une forme compr hensible les r sultats et les vis es de la recherche contemporaine ou pr senter sous une forme adapt e l ge et au niveau de l auditoire des notions scientifiques fondamentales et complexes b ceux qui tablissent des liens entre la science et d autres aspects de notre culture et notamment les divers aspects de l activit artis tique c ceux qui s int ressent la mani re dont le progr s scientifique et technique a agi ou pourrait agir sur notre plan te sur les soci t s qu elle abrite et sur notre propre existence individuelle au sein de ces soci t s Dans la deuxi me cat gorie les spectacles impliquant la participation des l ves par exemple les comp titions sur un th me scientifique ou tech nique nous avons organis des concours de construction de planeurs qu il fallait lancer du fond de la salle pour les faire atterrir le plus pr s possible du centre d une cible situ e sur la sc ne des concours questionnaires oppo sant plusieurs quipes sur tel ou tel aspect de la science et une preuve de mod lisme au cours de laquelle des quipes scolair
23. t orologique mondiale OMM la Commission cono mique et sociale pour l Asie et le Pacifique CESAP le Bureau du coordonna teur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe UNDRO la Ligue des soci t s de la Croix Rouge entre autres ont particip des programmes destin s am liorer les capacit s de pr vision et d alerte et mettre au point des m thodes permettant d assurer la diffusion des alertes et l change des informations afin de diminuer les pertes en vies humaines et les destructions caus es par les inondations les typhons et les ondes de temp te Aux tats Unis d Am rique l Agency for International Development AID s int resse tout particuli rement l am lioration des syst mes d alerte avanc e par l interm diaire de son Office of Foreign Disaster Assistance OFDA Par exemple elle ex cute actuellement un programme d assistance technique et de formation dont b n ficient des repr sentants du gouverne ment du Bangladesh pour appliquer la technique de l observation m t o rologique par satellite la d tection et la surveillance des cyclones ainsi que d autres pays riverains du golfe du Bengale pour qu ils laborent des mod les math matiques permettant d estimer la probabilit qu ont certains points g ographiques autour du golfe d tre atteints par un cyclone D autre part le Center for Environmental Assessment Services CEAS de la National Oceanic and Atmospheric Administra
24. un bon climat Social a permis d assurer jusqu ici sa survie Cependant le syst me de fabrication des amines entra ne la production en quantit s consid rables d un effluent fortement pollu d charg direc tement jusqu ici dans une rivi re proche avec des r sultats d sastreux pour l environnement Afin d assainir la rivi re le Conseil de district a d cid d installer dans la ville un nouveau syst me d vacuation des eaux us es dans lequel tous les effluents industriels devront tre d vers s Les normes rigoureuses fix es par le conseil ont oblig les dirigeants d Amsyn recher cher des m thodes visant liminer ou au moins r duire les l ments toxiques de l effluent Les diverses solutions envisag es comprennent un traitement la chaux permettant d liminer compl tement les vari t s nocives d anions sulfureux et certaines m thodes de r duction au fer ou par catalyse Si aucune solution chimique viable n est trouv e la soci t pourrait se voir contrainte d envisager une fermeture partielle ou totale de l usine ce qui serait inacceptable sur le plan social dans une r gion d j touch e par la crise C est dans ce contexte que la direction d Amsyn a convoqu une r union pour discuter de la situation avec deux des parties concern es les d l gu s syndicaux du personnel et les repr sentants du Conseil de district Il est vident que tout en souhaitant trouver une solution satisfaisante pou
25. ventive est largement encourag e par les gouvernements ceux ci y voient en effet un moyen de r duire les d penses de sant qui ne cessent de croitre mesure que les populations se s dentarisent Les jeux le jeu et la technologie 449 Elliott M Avedon 450 En psychoth rapie les aspects psychologiques propres certains jeux se pr tent une vari t d objectifs des fins de diagnostic et comme mode de traitement Les jeux offrent aux psychoth rapeutes un moyen verbal et non verbal de comprendre les motivations du comportement et d observer les changements du comportement dans le temps Ils sont la source d inter actions r alistes et se pr tent des interpr tations s mantiques et symbo liques Les jeux peuvent tre modifi s pour int grer des limitations phy siques ou psychologiques et ils peuvent tre adapt s aux aptitudes et aux centres d int r t du patient Les jeux n ont pas l apparence d un rem de aussi peuvent ils constituer un traitement de choix dans certaines situations Les jeux peuvent tre destructeurs Comme en toute chose le contraire est omnipr sent Si pour certains les jeux sont un moyen d existence et pour d autres un puissant instrument de traitement ils peuvent aussi avoir un effet destructeur Plusieurs exemples viennent l esprit le joueur de hockey qui a perdu un ceil le basketteur victime d une crise cardiaque le joueur de bridge qui insulte son
26. 1092 MONTEVIDEO VENEZUELA Libreria del Este avenida Francisco de Miranda 52 Edificio Galip n apartado 60337 CARACAS La Muralla Distribuciones S A 4 avenida entre 3 y 4 transversal Quinta IRENALIS Los Palos Grandes CARACAS 106 YOUGOSLAVIE Jugoslovenska Knjiga Trg Repu blike 5 8 P O B 36 11 oor BEOGRAD Drzavna Zalozba Slovenije Titova C 25 P O B 50 1 61 000 LJUBLJANA ZAIRE Librairie du CIDEP B P 2307 KINSHASA 1 Com mission nationale zairoise pour l Unesco Commissariat d tat charg de l ducation nationale B P 32 KINSHASA Utilisez les bons de livres de l Unesco pour acheter des ouvrages et des p riodiques de caract re ducatif scientifique ou culturel Pour tout renseignement compl mentaire veuillez vous adresser au Service des bons de l Unesco 7 dl de Fontenoy 75700 Paris
27. Alors rappelle cet homme ma femme est intervenue et m a demand si j avais song au nombre de jeunes gens et de jeunes filles que je m nerais leur perte si je donnais suite mon projet Cette m re n est pas la seule s inqui ter de la popularit et des cons quences d sastreuses des jeux vid o C dant aux pressions des parents le pr sident des Philippines Ferdinand Marcos a annonc en novembre dernier qu il donnait aux propri taires de presque toutes les machines vid o du pays deux semaines pour les d truire Cette d cision tait un rem de plut t radical contre le virus des jeux vid o Dans tous les autres pays du monde le bip bip continue De Sydney Stockholm ce bruit caract ristique fait le tour du monde et il n est pas toujours appr ci Dans certains pays d Europe occidentale les jeux vid o posent un probl me de soci t Amsterdam les jeunes habitu s qui se pressent en foule dans les boutiques de jeux vid o sont la proie d homosexuels adultes la recherche d une aventure et qui esp rent arriver leurs fins en leur payant quelques parties On aurait d ailleurs tort de croire que ces jeunes sont totalement innocents Le jeudi jour o les magasins restent ouverts tard le soir il n est pas rare de les voir s attaquer aux passants les frapper et les voler pour pouvoir satisfaire leur passion du jeu Certains de ces jeunes voyous ont m me avou sans s mouvoir qu ils
28. COREE Korean National Commission for Unesco P O Box Central 64 S OUL REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE ALLEMANDE Librairies internationales ou Buchhaus Leipzig Post fach 140 701 LEIPZIG R PUBLIQUE DOMINICAINE Libreria Blasco avenida Bol var n 402 esq Harmanos Deligne SANTO DOMINGO BONS DE LIVRES DE L UNESCO REPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE Dar es Salaam Bookshop P O Box 9030 DAR ES SALAAM UBLIQUE UNIE DU CAMEROUN Le secr taire g n ral de la Commission nationale de la R publique unie du Cameroun pour l Unesco B P 1600 YAOUND RHOD SIE DU SUD Textbook Sales PVT Ltd 67 Union Avenue SALISBURY ROUMANIE ILEXIM Import Export 3 Calea 13 Decem brie P O Box 1 136 1 137 BUCURESTI ROYAUME UNI H M Stationery Office P O Box 569 LONDON SE 9NH Government bookshops London Belfast Birmingham Bristol Cardiff Edinburgh Man chester Pour les cartes scientifiques seulement McCarta Ltd 122 Kings Cross Road LoNpoN WCrX 9DS SENEGAL Librairie Clairafrique B P 2005 DAKAR SEYCHELLES New Service Ltd Kingstate House P O Box 131 Mang National Bookshop P O Box 48 SIERRA LEONE Fourah Bay Njala University and Sierra Leone Diocesan Bookshops FREETOWN SINGAPOUR Federal Publications S Pre Ltd No 1 New Industrial Road off Upper Pava Lebar Road SINGAPORE 19 SOMALIE Modern Book Shop and General P O Box 951 MoGapiscIo SOUDAN Al Bashir Bookshop P O Box 111
29. Ces jeux sont m me incorpor s dans des bracelets montres affichage num rique ce qui permet de tuer le temps dans les a roports en jouant aux Envahisseurs venus de l espace Finalement tout indique que le progr s technique va se poursuivre On trouvera bient t des crans vid o plats et multicolores l image sera plus nette et le logiciel va devenir beaucoup plus complexe Si l on pouvait concentrer en un seul appareil le pouvoir d attraction des mots crois s des checs du bridge des bandes dessin es des romans d aventure et du bowling il ne faudrait pas s tonner de voir une grande partie de la population devenir irr sistiblement fascin e par cet appareil Or non seulement le jeu vid o est d j un m canisme de ce genre mais il poss de en outre deux caract ristiques importantes l interaction et la complexit Les activit s de loisir ont une incidence consid rable sur l en semble de la soci t et l on peut s attendre voir les jeux vid o exercer un impact comparable voire sup rieur celui de la t l vision L aventure la carte L aper u qui pr c de a pu donner l impression que les jeux vid o sont une drogue une esp ce de force destructrice appel e faire des ravages dans la soci t Peut tre est il toujours plus facile de voir les aspects n gatifs des Les jeux lectroniques pour le meilleur ou pour le pire 467 Jon Bing 468 nouvelles applications Parmi les possibilit s q
30. L auteur sp cialiste de la vulgarisation scientifique est l un des responsables du Nehru Science Centre Dr E Moses Road Work Bombay 400 018 Inde Le centre est un organisme qui rel ve du Conseil national des mus es scientifiques de l Inde 503 R M Chakraborti 504 La science participative est une notion a int grer dans la matrice sociale si Yon veut promouvoir une culture scientifique elle permettrait aux citoyens de mieux comprendre leurs besoins changeants et d assimiler l information sur l utilisation de la science et de la technologie La motivation fait souvent d faut aux m thodes traditionnelles d enseignement et les occasions d encou rager un temp rament scientifique sont trop peu nombreuses dans la soci t La sous utilisation de la science et de la technologie ou le peu d int r t qu elles suscitent peuvent provenir de analphab tisme scienti fique de la soci t Il est donc indispensable de r duire l cart de la communication de combler le vide en expliquant et en montrant aux gens les avantages financiers et sociaux que peuvent leur apporter la science et la technologie Il faut pr parer les citoyens aux changements de mani re qu ils s adaptent l volution sociale On peut leur faire prendre conscience des avantages de la technologie tout en changeant des vues sur ses effets nocifs Une communication am lior e peut aussi contribuer d mystifier la science et la techno
31. La deuxi me section jeunes g s de 15 18 ans est ouverte aux l ves inscrits dans les trois derni res ann es du cycle secondaire D apr s le r glement deux finalistes dans chaque section pr senteront leur projet sur la grande sc ne du Th tre Sherman cette repr sentation aura lieu en matin e Les finalistes devront remplir les conditions suivantes La dur e de la repr sentation devra tre d environ 15 minutes et ne pas d passer 20 minutes Le spectacle se d roulera devant une toile de fond noire ou devant un fond blanc clair par une lumi re d une couleur sp cifique Le d cor doit pouvoir tre mont et d mont en cinq minutes au maximum par les membres du groupe Tous les accessoires devront tre transport s au Th tre Sherman par le groupe et enlev s le jour m me de la repr sentation Associer les sciences et le th tre l cole 519 John Beetlestone et Charles Taylor 520 L clairage doit tre simple Les finalistes disposeront de 30 minutes le jour de la repr sentation pour r p ter avec le personnel technique du Th tre Sherman Le spectacle pourra prendre diverses formes telles que pi ce mime danse etc et comporter la projection de vues fixes de film ou d enregistrement vid o il existe des quipements de projection pour vues fixes de 35 mm films de 16 mm et enregistrement vid o sur grand cran 1 50 m x 1 20 m mais les participants sont avis s que la proje
32. Sur le plan p dagogique les expositions passives sont un lieu d ducation un apprentissage non formel par le jeu et le divertissement les expositions actives sont un lieu d investigation Les expositions interactives quant elles sont destin es susciter des id es et les pr ciser C est cette interaction et non une communication pure et simple qui d un lieu de merveilles scientifiques transforme un centre des sciences en un v ritable berceau de l esprit scientifique Expositions et autres activit s r gies par la logique L apport d informations dans ce processus interactif suppose que les expositions et les autres activit s sont r gies par une logique syst mique interd pendante Cette logique assimile l information facilite la compr hen sion d un probl me permet de formuler une hypoth se de l exp rimenter puis de trouver une r ponse au probl me La logique doit r pondre propos de chaque probl me aux trois questions fondamentales savoir quoi pourquoi et comment La logique doit donc conduire le public une r ponse uniquement au bout d une recherche syst matique et non par voie de t tonnements et d erreurs Si l on trouve la r ponse de facon empirique il faut comprendre les d marches qui ont conduit la r ponse Cependant la solution en soi n est pas ce qu il y a de plus important c est la m thode qui a permis de trouver cette solution qui compte En d autres termes
33. avec nous la publication d une s rie d ouvrages Tout en conservant le format et Pid e de d part nous avons d cid de consacrer chacune des trousses l uvre d un grand savant La s rie comportait des num ros consacr s Lavoisier avec une balance d une sensibilit de 1 mg et Einstein sur les effets photo lectriques on trouvait dans les trousses des l ments pour construire des batteries et un mod le du g n rateur de Van de Graaf on y traitait de la d couverte de la cellule par Schwann ou de celle de la premi re erreur mol culaire inn e chez les humains par Pauling et les sujets abord s allaient de la remise en question de l origine spontan e de la vie par Pasteur la th orie darwinienne de l volution Chaque trousse avait l apparence d un livre et comportait sous forme de brochure une biographie abondamment illustr e du savant en question ainsi que le mat riel n cessaire pour r aliser diverses exp riences ayant un rapport avec son ceuvre et un mode d emploi destin guider l utilisateur Il s agissait de fabriquer pour moins de 2 dollars des trousses d un format de r1 x 18 X2 5 cm Au total 50 de ces trousses appel es Les savants furent labor es en tenant compte des imp ratifs de la production de masse ce qui permettait d obtenir un excellent rapport qualit prix L chelonnement de la produc tion et de la vente des trousses raison d une par quinzaine permettrait de
34. bornaient modifier l ordre de pr sentation des m mes grandes questions g n rales ou dans le meilleur des cas ajouter quelques points nouveaux la fin d une liste d j longue ce qui permettait certes d en moderniser le contenu mais toujours avec un demi si cle de retard sur l actualit Les laboratoires scolaires taient encombr s d appareils nickel s import s coup de devises fortes Ce mat riel d exp rimentation import contenait m me des bidons d eau distill e cens e avoir des propri t s diff rentes de celles qu on pouvait se procurer au garage du coin et comme cet quipe ment tait rare et co teux on s en servait rarement Certains enseignants en taient venus utiliser ce mat riel de laboratoire comme des pi ces de mus e uniquement pour montrer aux tudiants les instruments reproduits dans leurs livres scolaires On en tait arriv au point qu une firme locale avait imagin de construire un spectroscope postiche et d pourvu de prisme puisqu il n tait pas pr vu de l utiliser Quelques enseignants non confor mistes proc daient des manipulations dans le but explicite de d montrer certains principes scientifiques Si l exp rience ne confirmait pas ces postu lats on consid rait que c tait elle qui tait fausse puisque le manuel scolaire avait forc ment raison Les tudiants mettent la main la pate Nous nous tions fix pour but de permettre aux jeunes de mettre la mai
35. ce type pourraient avoir lieu actuellement dans le reste du monde L id e du concours a d j t reprise par un ou deux centres d enseignement du Royaume Uni et nous attendons avec beaucoup d int r t le d roulement de notre concours de 1982 quelle que soit la valeur des l ves et des enseignants qui y participeront nous sommes convaincus que nous en tirerons un profit consid rable sur le plan des id es et de l exp rience acquise sans parler du plaisir goiste du spectateur Trois diff rentes techniques de jeu et de simulation sont d crites en d tail comme exemples d exercices permettant d duquer par la science c est dire d montrant comment la science et la technologie s inscrivent dans le vaste contexte politique social et environnemental Ces jeux et simulations aident aussi inculquer un savoir faire utile et des attitudes positives Des jeux et des simulations pour faire comprendre l importance de la science dans la soci t Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival Henry Ellington est ma tre de conf rences et responsable de P Unit de technologie p dagogique l Institut Robert Gordon de technologie Eric Addinall est ma tre de conf rences l cole de physique de l Institut de technologie Robert Gordon Ils peuvent tre contact s l adresse suivante Robert Gordon s Institute of Technology St Andrew Street Aberdeen ABr 1MG cosse Royaume Uni Frederick Percival e
36. conscience du grand nombre de facteurs relatifs notamment l environnement naturel et humain et la qualit de la vie dont il faut tenir compte avant de prendre une d cision d finitive concernant un projet de grande envergure tel que la construction d une grosse centrale lectrique Elle a aussi pour but de faire comprendre aux participants qu une situation peut s envisager d un grand nombre de points de vue diff rents ce qui devrait les rendre plus ouverts l opinion des autres Il faut souligner que le but fondamental du Jeu de la centrale lectrique n est pas d enseigner aux participants des faits concrets bien qu il leur apprenne certainement beaucoup de choses sur la physique et l lectro m canique et aussi sur des sujets comme la g ographie l conomie et l environnement Son v ritable objectif est de favoriser le d veloppement de diverses techniques et aptitudes additionnelles et de certains aspects du comportement expos s ci dessus Il doit montrer aussi que la physique n est pas une discipline ennuyeuse et ardue qui n aurait gu re d utilit que pour les scientifiques mais qu elle forme un domaine d tude int ressant et d une vaste port e ayant d importantes applications qui affectent la vie quotidienne de tous Le Probl me d Amsyn inculque un tat d esprit Le Probl me d Amsyn est un jeu de simulation avec r les qui utilise une situation hypoth tique dans l industrie chimique pour habituer les
37. de nombreux jeux interactifs sur l cran du t l viseur familial En 1980 l ordinateur domestique personnel est devenu disponible avec des versions des m mes jeux sur cassettes et disquettes En 1981 la gamme des mat riels parmi lesquels le consommateur pouvait choisir tait impressionnante jeux de poche micropuce relativement peu co teux systemes TV cartouches et ordinateurs domestiques personnels avec jeux ceux l plus co teux Il n y avait plus seulement quelques jeux mais des centaines complets avec couleurs rutilantes et effets sonores appropri s Nombre d entre eux taient des adaptations de jeux tradi tionnels tr s connus du public tandis que d autres taient des adaptations novatrices de jeux plus anciens qui ne pouvaient tre pratiqu s sous leur forme nouvelle sans l aide d un ordinateur De nombreux fabricants de jeux taient entr s sur le march de la micro lectronique et ils s taient aper us qu ils avaient fait un mauvais investissement car il est en g n ral impossible de pr voir le comportement du public en mati re de d penses de loisirs A No l 1981 un stock consid rable de jeux lectroniques de poche fonc tion unique tait c d prix r duit et au d but de 1982 plusieurs fabricants annonc rent qu ils se retiraient d un march devenu tr s comp titif et tr s d sordonn L industrie incite les consommateurs communiquer Ce dont les industriels avaient besoin c tait un
38. des irr gularit s dans leur comportement celui ci par exemple ne fait absolument rien un autre se d place mais cherche les robots ennemis en faisant tourner m thodiquement son radar dans le sens des aiguilles d une montre et tire d s qu il en d tecte un un autre encore se pr cipite au bas de l cran puis va et vient entre ses deux bords tout en le balayant au radar et tire sur tout robot qu il localise Ce que le joueur observe ce sont cinq techniques heuristiques de combat toutes diff rentes Mais il est impossible de pr dire d s l abord l efficacit long terme d une strat gie d termin e et il doit donc tudier la sc ne un certain temps pour comprendre pourquoi certaines fonctionnent mieux que d autres Les l ves sont toujours tonn s de constater que le r sultat n est pas celui qu ils escomptaient mais c est pr cis ment pour cette raison que ces jeux sont si instructifs ils sont amusants ils permettent aux joueurs de visualiser le probl me ils encouragent l exp rimentation et par t ton nement les l ves finissent par trouver une strat gie qui donne la victoire Il va de soi que le joueur l ve peut utiliser un grand nombre de moyens diff rents pour atteindre son but Pour gagner la Guerre des robots il a le choix entre une attitude passive d fensive et une attitude agressive offensive ou une quelconque combinaison des deux Ce qui compte ce n est pas la complexit de son programme c est sa c
39. du mat riel et des fournitures suppl mentaires par l interm diaire de notre si ge qui finit par y gagner le sobriquet de maison des savants de demain Afin de guider et de soutenir l int r t des tudiants l achat d une valise laboratoire donnait droit un abonnement gratuit un magazine Les familles ach tent les quipements de laboratoire Cet effort fut couronn de succ s dans la mesure o un certain nombre de jeunes achet rent ces laboratoires et les utilis rent pendant des mois Comme on pouvait s y attendre en l absence de r ponses ou de conclusions toutes faites leurs exp riences les jeunes gens avec le go t de la contes tation qui les caract rise finirent par apporter leur valise en classe et par demander aux professeurs s ils taient capables de faire ces exp riences ou s ils en connaissaient le r sultat Ils demand rent m me faire leurs exp riences l cole Cette remise en cause s tendait d ailleurs au syst me scolaire tout entier la preuve tant faite qu il n tait pas indispensable de d penser des sommes consid rables et d importer du mat riel ultra sophistiqu auquel les tudiants n avaient pas acc s pour r soudre le probl me de la formation scientifique Cette constatation est l origine d un autre programme de l IBECC la conception et la fabrication d quipements scientifiques scolaires Nous devenions des pionniers de l enseignement des sciences en innovant
40. emploi de la force brutale ne permet pas de gagner Si l on s pare les l ments du cube l aide d un couteau on viole la loi de l objet cette m thode est fallacieuse il n est pas possible de gagner contre la nature La seule solution consiste tudier le comportement de l objet Si nous apprenons conna tre les lois qui gouver nent ses mouvements il ob ira nos instructions Cette recherche pacifique est l image de la recherche scientifique et fait du cube de Rubik mes yeux un jeu plus noble que les autres R En un sens tous les jeux de patience sont comme cela Cependant celui ci pr sente une diff rence notable Dans le cas des autres jeux nous sentons qu ils ont t invent s par quelqu un qu ils ont t compos s par quelqu un Notre t che est de les recomposer Si nous trouvons le truc le jeu est fini il n y a plus r fl chir La seule chose faire est de donner le jouet quelqu un d autre pour qu il s y essaie lui aussi Dans le cas du cube ce qui est int ressant c est qu apr s la premi re r ussite le jeu n est pas fini Cette premi re solution apporte en effet une exp rience suffisante pour savoir qu il doit exister une solution encore meilleure C est le d but du travail v ritable On essaie d am liorer la solution et cette recherche exige une exploration syst matique On peut dire qu il y a th oriquement un nombre de gestes minimal permettant de retrouver l ordre initial des co
41. la figure P 2 b Tourner gaucbe de 90 degr s pour se mettre en position de d part pour la prochaine tape de la progression suivant la circonf rence du tuyau 3 Pour tracer la ligne mat rialisant l orientation du cylindre apr s qu il a roul jusqu sa troisi me position au point 6 Progresser suivant la circonf rence du tuyau du point 5 au point 6 en parcourant un arc d une valeur donn e R p ter la s quence d op rations indiqu e ci dessus au paragraphe 2 4 Pour tracer de nouvelles lignes d orientation correspondant de nouveaux d placements successifs du cylindre autour du tuyau r p ter les instructions nonc es en 2 et 3 ci dessus Pour finir il faut que ce programme laisse l utilisateur la possibilit d assigner n importe quelle valeur aux rayons du tuyau et du cylindre ainsi qu l arc parcouru chaque tape de la r volution du cylindre C est important pour permettre l l ve de jouer et faire des exp riences avec diff rentes configurations du probl me L LOGO en action Photo Robert Mohl Un groupe interdisciplinaire d enseignants de psychologues de linguistes et autres du S n gal s entretenant avec le professeur Seymour Papert responsable scientifique du Centre mondial informatique et ressources humaines 4 Paris France Ce groupe r uni par M Jacques Diouf secr taire d tat la Recherche scientifique et technique du S n gal travaille au Centre
42. le cylindre autour de la face ext rieure du tuyau en sens inverse des aiguilles d une montre A chaque arr t du cylindre tracer une ligne correspondant exactement la position du diam tre peint sur une des extr mit s du cylindre Si par exemple le cylindre est arr t douze fois dans sa r volution autour du tuyau il faudra tracer douze lignes marquant l orientation de la ligne peinte sur le cylindre chacun des douze points d arr t un peu comme dans la technique de l acc l r en photographie voir la figure P 3 a La question est maintenant la suivante Comment faire effectuer la tortue des mouvements correspondant chacune des tapes indiqu es ci dessus Pour y r pondre nous nous reportons la figure P 2 repr sentant un tuyau auquel nous avons donn un rayon gal trois unit s et un cylindre de rayon gal deux unit s Nous pla ons au d part Ja tortue au point 1 indiqu par le chiffre 1 entour d un cercle partir duquel elle va commencer progresser en suivant la circonf rence du tuyau Elle devra cependant tracer au pr alable l extr mit du cylindre le diam tre marquant son orientation la position de d part Nous allons maintenant d crire chacune des instructions successives qui devront tre donn es la tortue I Pour tracer une ligne mat rialisant l orientation initiale du cylindre Tourner droite de 90 degr s Avancer suivant la ligne trac e l extr mit
43. les centrales lectriques une centrale charbon d une puissance de 2000 m gawatts consomme plus de 4 millions et demi de tonnes de charbon par an soit la production d en viron 9 puits de mine britaniques moyens Troisi mement les tudiants doivent calculer les quantit s d eau n cessaires au refroidissement des installations de leur centrale ils en tirent des enseignements sur la physique des syst mes de refroidissement direct et les divers types de tours de refroidissement Enfin ils doivent calculer les rythmes de production des d chets ce qui les initie l emploi des masses mol culaires et les sensibilise l chelle des probl mes de la pollution atmosph rique et de l limination des d chets atomiques En tout ces calculs prennent environ 3 heures et repr sentent le principal contenu scientifique du jeu Dans la troisi me phase les trois groupes doivent pr parer puis pr senter le dossier de leur centrale Chaque groupe doit calculer le co t des investis sements initiaux et celui des frais d exploitation choisir le meilleur site ils re oivent pour les aider une s rie de cartes de la r gion o la centrale doit tre construite plus des cartes grande chelle des 8 sites retenus et essayer de pr voir les arguments qui seront probablement invoqu s en faveur des deux centrales rivales afin d y d celer d ventuelles faiblesses Ces t ches sont ex cut es par trois sous groupes de travai
44. lui m me en s adressant The Institution of Electrical Engineers Station House Nightingale Road Des jeux et des simulations pour faire comprendre l importance de la science dans la soci t 535 Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival 536 Hitchin Herts Royaume Uni Prix 25 livres l int rieur du Royaume Uni 30 livres en dehors du Royaume Uni emballage et affranchissement compris dans les deux cas Le Probl me d Amsyn est expos en d tail dans H I Ellington et F Percival Educating through science using multi disciplinary simulation games Programmed learning and educational technology vol 14 n 2 1977 p 117 Pour recevoir le jeu lui m me s adresser au Scottish Council for Educational Technology Dowanhill Victoria Crescent Glasgow Royaume Uni Prix 8 livres 50 9 Le jeu Pour ou contre la fluoration est d crit en d tail dans F Percival et H I Ellington Fluoridation a role playing simulation game for schools and colleges SAGSET journal vol 8 n 3 1978 p 93 On peut se procurer le jeu lui m me en s adressant 4 The Institution of Electrical Engineers Station House Nightingale Road Hitchin Herts Royaume Uni Prix 7 livres l int rieur du Royaume Uni 10 livres en dehors du Royaume Uni emballage et affranchissement compris dans les deux cas 10 Voir F Percival et H I Ellington An attempt to evaluate Fluoridation
45. main qui l influencent davantage que la science dans son comporte ment quotidien Pour d montrer l efficacit d un rem de pharmaceutique ou d une recommandation di t tique ou l inverse l imposture du charlatanisme Paccumulation de donn es pertinentes ne suffit pas il faut aussi avoir une id e pr cise de ce qui constitue une preuve scientifique ce qu on n apprend pas dans notre syst me scolaire officiel et qui suppose des notions de statistiques l mentaires Pour tenter de r soudre ce probl me nous avons concu un jeu tr s simple puisqu il se compose de trois d s et d un porte bonheur On demande une jeune fille de jouer pile ou face pour voir si elle a de la chance Elle cherche savoir ce qui se produira si elle se sert du porte bonheur passe sous une chelle ou suit les conseils de son horos cope D s lors qu elle a compris la loi des probabilit s entre pile ou face elle peut proc der la m me exp rience avec une paire de d s dont l un Des jouets scientifiques pour l enseignement des sciences 513 Isaias Raw 514 est pip et elle doit d couvrir lequel Ce jeu qui veille d ja fortement l int r t des jeunes et de leurs familles suscite norm ment d agitation P cole tous les l ves bougeant parlant et discutant la fois ce qui montre bien que pour acqu rir des connaissances il n est pas n cessaire de rester viss un banc et d couter passivement et sans bro
46. moyen permettant d inciter les consommateurs communiquer et il semble qu un tel processus de Les mod les les plus r cents simulent la voix ce qui permet l ordinateur de jouer le r le de quatri me au bridge dialogue existe d sormais Il est possible d tablir un int ressant parall le entre l industrie des loisirs et celle du disque Cette industrie a mis au point une m thode visant 4 encourager les consommateurs 4 acheter les disques nouveaux En fait ceux ci sont comparables aux jeux sur cartouches sur disques sur cassettes aux jeux lectroniques de poche etc En ce qui concerne les disques le public entend d abord une nouvelle chanson la radio au cin ma ou la t l vision Au bout d un certain temps elle est tr s connue et accompagn d une publicit appropri e l enregistrement est diffus sur disques ou sur bandes et commercialis De m me les gens peuvent voir et pratiquer un nouveau jeu vid o dans une galerie commerciale ou un bar Le jeu est diffus ensuite avec une fanfare publicitaire appro pri e en tant qu l ment d un syst me cartouches ou d un ordinateur personnel Il pourra aussi tre diffus sous forme de jeu de poche fonction unique Certains jeux ne se trouvent pas uniquement dans des halls d h tel ou des salons d a roport mais aussi dans les salles d attente de m decins et de dentistes Il est probable que ces m thodes vont se g
47. n raliser jusqu au moment o les adaptations de jeux micropuces ne seront plus une nou veaut mais tout simplement un autre type de mat riel ludique La pratique du jeu a une remarquable continuit De cet examen rapide des jeux et de la pratique des jeux il ressort que ce type de ph nom ne social a eu une remarquable continuit Apparemment les gens continu rent aimer les jeux et bien que le fait de jouer puisse avoir quelques connotations n gatives ils ne cessent d tre pratiqu s Au contraire il semble que lorsqu un jeu a t trouv amusant sa survie est assur e Les jeux appartiennent la collectivit et tout comme les soci t s ils ont t influenc s par les innovations technologiques En fait il semble que les modifications majeures intervenues dans la plupart des jeux depuis les Les jeux le jeu et la technologie 453 Elliott M Avedon 454 temps les plus recul s concernent surtout le mat riel ludique Leur contenu varie peu de m me que les m thodes de jeu C est cette absence de variation des l ments fondamentaux qui permet de rep rer la continuit historique Le mat riel ludique de l avenir conna tra probablement d autres inno vations technologiques mais les jeux en soi ne changeront sans doute pas L ordinateur aura d immenses cons quences sur les techniques de jeux de l avenir On connait les tournois internationaux d checs sur ordinateur de m me que les jeux
48. particules l tat solide liquide et gazeux La sc ne finale exprime l all gresse de tous d avoir compris la th orie mol culaire de la mati re Nous nous sommes inspir s pour concevoir ce spectacle de la formule attribu e Louis Pasteur Le hasard ne favorise que l esprit pr par Ce spectacle qui a obtenu le prix de la section secondaire associait avec beaucoup d invention les moyens sc niques traditionnels et la danse r ussite peut tre imputable au fait que l un des professeurs de chimie est galement professeur de danse Apr s le spectacle comme l un des jur s demandait aux l ves si le fait de produire ce spectacle leur avait permis de mieux comprendre le mouvement brownien ce fut le professeur d art dramatique qui r pondit le premier d clarant en tout cas moi je l ai compris Chronos tyranos Depuis le fond des ges l homme est fascin par le temps essaie de le comprendre et r ve de le maitriser Les crivains de science fiction ont flirt avec l id e des voyages dans le temps L homme a toujours prouv le besoin de mesurer le temps que ce soit pour des raisons religieuses ou scientifiques pour les besoins de l astronomie de la navigation ou aux fins d exp riences scientifiques Comment expliquer cette fascination Quelles en sont les cons quences pour l homme de la rue Avons nous acquis une compr hension plus claire du temps Nous pr sentons diff
49. peut tre une palpitante histoire comme Aventure ou une chose plus s rieuse comme l histoire du couple dans laquelle intrigue progresse non seulement travers les v nements invent s par l auteur mais aussi gr ce aux choix exerc s par le lecteur Celui ci peut ainsi revenir sur un incident se corriger et tenter de parvenir une fin plus heureuse Les perspectives ouvertes par cette fa on de concevoir le roman appa raissent aussi dans le cas du roman policier le polar sans pr tentions Le roman s ouvre sur une nigme lucider et place le lecteur dans la peau du d tective Pour commencer son enqu te il peut ordonner une autopsie une analyse de laboratoire une arrestation etc Il peut ensuite interroger des gens inspecter des lieux suspects toutes les activit s du d tective sont sa port e En outre le jeu se passe en temps r el un interrogatoire peut durer une heure ou deux la nuit tombe pendant un voyage ou bien l on d couvrira une nouvelle victime Le programme comportera m me des ph nom nes m t orologiques choisis au hasard qui rendront les routes impraticables ou immobiliseront les avions au sol pendant un certain temps Le d roulement de l intrigue pr sente des possibilit s quasi illimit es Si cette histoire assez simple est facile d velopper en quelques paragraphes tant donn notre compr hension encore limit e des m thodes dont il s agit imaginez ce que le roman in
50. qui est pass maitre dans l art de faire de la lecture une source de joie n h sitait pas d clarer devant un auditoire r uni par l Unesco que le meilleur moyen de transf rer la technologie est d en faire un jouet Les enfants ont toujours appris en jouant les jouets sont faits pour cela Si nous avons choisi pour ce num ro le titre La science et les jeux c est qu il indique les deux aspects qui ont retenu notre attention propos des jeux Avedon dans un aperqu historique intitul Les jeux le jeu et la technologie propose la d finition suivante Le jeu est une structure sociale autonome qui incarne une lutte formelle de puissance entre deux ou plusieurs forces en opposition cette lutte ob it des proc dures et des r gles La structuration du comportement qui r sulte du fait que le but et les r gles sont bien d finis n est sans doute pas trang re la valeur formatrice du jeu Cela explique en partie que le jeu convient m me aux adultes Avedon souligne que gr ce aux rapports sociaux structur s qu il fournit le jeu peut tre utilis par le psychologue avec les adultes pour lesquels l interaction dans un environnement prot g a une valeur th rapeutique Dans leur article intitul Des jeux et des simulations pour faire comprendre l importance de la science dans la soci t Ellington Addinall et t science et soci t vol 32 1982 n 4 impac 431 Pr sentat
51. rentes sc nes pour illustrer les tentatives de l humanit en vue d lucider le myst re du temps Galil e Christiaan Huygens Robert Hooke et Einstein sont autant de savants qui ont contribu cette qu te Leurs d couvertes ont elles contribu am liorer la condition humaine Votre montre lectronique avec tous ses perfectionnements vous aide t elle dans la vie de tous les jours ou vous fait elle simplement prendre conscience du fait qu on ne peut pas arr ter la marche du temps Comment Galil e a t il entrevu les principes qui r gissent le mouvement du pendule Qu est ce qui a pouss Huygens inventer une horloge qui puisse tre utilis e avec pr cision en mer Dans quelle mesure les travaux de Hooke ont ils contribu ce r sultat Voil quelques unes des questions auxquelles nous avons essay de r pondre en esp rant que notre spectacle am nera les spectateurs s en poser d autres Con u par des l ves de premi re de 16 18 ans n ayant pas choisi la fili re scientifique ce spectacle abordait le probl me du temps sous un angle philosophique et religieux Il y avait l une id e int ressante mais qui n avait peut tre pas t suf fisamment exploit e pour cr er une impression aussi forte que les spectacles des autres finalistes Description des autres spectacles en comp tition Les autres spectacles en comp tition taient les suivants Scientifiquement test s montrai
52. science approach Englewood Cliffs New Jersey Prentice Hall Inc 1974 G Counts Social foundations of education Report of the Commission on the Social Studies 1934 p 300 cit par R Kraus dans Recreation and leisure in modern society New York Appleton Century Crofts 17 dition 1971 J Huizinga Homo ludens A study of the play element in culture Londres Maurice Temple Smith Ltd 1970 A Huxley Brave new world Londres Folio Society 1971 Pour approfondir le sujet WILSON A War gaming Harmondsworth Royaume Uni Penguin Books 1970 EIGEN M WINKLER R The laws of the game New York Knopf 1981 H Hesse The glass bead game New York Holt Rinehart and Winston 1969 Les jeux le jeu et la technologie 455 HISTORY AND PHILOSOPHY OF THE LIFE SCIENCES SECTION II oF PUBBLICAZIONI DELLA STAZIONE ZOOLOGICA DI NAPOLI Editor M D GRMEK Paris Assistant Editor B FANTINI Roma Editorial Board V CAPPELLETTI Roma F Hommes New Haven R Oxsy Leeds B Hoppe M nchen C CAsTELLANI Milano S Mixutinsxy Moskva J ROGER Paris G UscHMANN Halle Editorial Secretary J A GILDER If philosophical reflection can and must guide historical investi gation it is not less true that the philosophy of science can and must feed itself upon and allow itself to be modelled by historical development the social philosophical and epistemological implica tions of the life scie
53. taient all s jusqu au meurtre A Stockholm les jeunes clients de Fonzies une boutique de jeux avec accompagnement de rock et production de films caract re sadique avaient l habitude apr s la fermeture d envahir les rues et les couloirs du m tro et de terroriser les passants Fonzies a ferm ses portes l t dernier mais les galeries marchandes connaissent toujours un grand succ s tout comme les jeux install s dans les stations service les restaurants et m me certains tablissements scolaires Au printemps prochain le Parlement su dois doit tre saisi d un projet de loi qui demandera probablement une r glementation plus s v re concernant l octroi de licences aux boutiques poss dant plus de trois machines de jeux Le probl me est en g n ral moins grave dans les autres pays europ ens Au Royaume Uni il semble que la vogue des jeux vid o soit en baisse et les fl chettes occupent de nouveau la premi re place dans les pubs de Londres un moment envahis par les jeux du type La guerre des toiles En R publique f d rale d Allemagne l acc s aux boutiques de jeux vid o est interdit aux moins de dix huit ans et aux moins de seize ans en France sauf s ils sont accompagn s par des adultes Les jeunes que les machines fascinent doivent se rabattre sur les stands de d monstration des grands magasins o les jeux sont vendus en kit Aux Galeries Lafayette de Paris les jeunes qui se pressent aux stands de d
54. tradi tionnelles d enseignement L enseignement assist par ordinateur se r v le tr s prometteur cet gard si on le compare aux moyens traditionnels il comporte de multiples avantages potentiels Ces avantages d coulent essen tiellement des principes de la psychologie de l acquisition des connaissances de base et sont dus la plus grande ma trise du processus d apprentissage que permet la pr sentation informatis e Si l on pr sente la t che accomplir d une mani re bien structur e et si l on utilise des moyens d interaction appropri s pr sentation de l informa tion et r action des l ves l apprentissage des connaissances de base peut devenir une exp rience pleine d attrait Le plaisir d apprendre est une moti vation puissante qui acc l re beaucoup l acquisition des connaissances et en rel ve le seuil La meilleure preuve du plaisir qui peut accompagner l acqui sition de certains savoir faire est peut tre le succ s remarquable des jeux lectroniques vid o du type Space invaders ou Pacman On peut consid rer ces jeux comme un environnement ducatif bien structur dans lequel le joueur s efforce d acqu rir un savoir faire sp cifique lui permettant de marquer le plus grand nombre de points possible Le mouvement le son et la couleur sont des l ments d terminants de l interaction entre le joueur et le jeu ils fournissent chaque instant une r tro information sur le compor tement du joue
55. tudiants r soudre des probl mes concrets participer la prise de d cisions pr senter des arguments et prendre part une discussion il vise en outre faire comprendre les limites de la science dans la solution de certains types de probl mes et la n cessit de prendre en consid ration l opinion d autrui L encore l exercice est principalement destin aux tudiants en sciences Des jeux et des simulations pour faire comprendre l importance de la science dans la soci t 531 Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival 532 du niveau de fin d tudes secondaires aupr s desquels il a eu beaucoup de succes La simulation a pris comme base une petite ville cossaise imaginaire de 3 ooo habitants qui souffre d un taux de ch mage lev et se trouve dans une r gion en d clin industriel Une seule entreprise de quelque importance subsiste dans la ville une petite usine de produits chimiques appel e Amsyn Ltd Son activit principale est la production d amines aromatiques en deux phases nitration d acides m lang s suivie d une r duction des compos s nitr s par le sulfure de sodium Cette activit est compl t e par divers travaux de sous traitance qui sont plus sporadiques Les deux branches d activit combin es permettent la soci t de fonc tionner de facon marginale tout en fournissant du travail environ 120 per sonnes mais seule une gestion financi re avis e alli e
56. une dur e d un mois Le centre envisage des pr ts de serpents et autres reptiles d s que la fosse aux serpents sera pr te Les chauves souris suscitent un int r t particulier Les visiteurs peuvent les voir le soir voler en rase mottes au dessus du cours d eau pour attraper des poissons et des montages sont pr vus qui montreront comment une chauve souris rep re sa proie gr ce aux ultrasons qu elle met ce montage devant tre install dans la salle du son et de l audition La chlorophylle la substance que contiennent les plantes et qui par photosynth se transforme la lumi re du soleil en nergie fait l objet d une pr sentation dans la salle consacr e au th me La science et les enfants Dans le m me b timent une ruche reli e directement l ext rieur montre aux enfants o et comment les abeilles vivent et travaillent ainsi que leur organisation communautaire De m me un nid d oiseau install dans un coffrage vitr sur un c t permet aux visiteurs de voir un oiseau b tir son nid l aide de mat riaux divers pondre et couver ses ceufs et nourrir ses oisillons avec les divers aliments qu il trouve dans la nature Le Nehru Science Centre la participation du public la science 507 R M Chakraborti 508 Des artefacts sont expos s Des artefacts issus de la technologie culture et h ritage mat riels de la nation sont galement expos s dans le parc La locomotive petit car te
57. une interaction l ve texte lire encore plus souple que ce qui vient d tre d crit On utilise en l occurrence un cran effleurement les l ves n ont qu toucher la zone appropri e de l cran pour que leur r ponse soit enregistr e Le suppl ment de souplesse qu apporte un cran dyna mique par rapport au syst me relativement fig d un tableau surmontant des boutons permet de penser que nombre d autres aspects li s l enseignement de la lecture pourront tre explor s Ainsi nous avons constat que les l ves aimaient composer des phrases l aide de cet appareil Sur l cran appara t un choix de mots regroup s par cat gories La lettre a indique des mots commen ant par la lettre a le mot verbe signifie un ensemble de verbes etc Les l ves choisissent la cat gorie de mots au fur et mesure de la progression de la phrase en touchant la partie correspondante de l cran A ce moment l appara t une liste de mots de la cat gorie choisie par exemple commen ant tous par la lettre a Les mots choisis par l l ve s inscrivent alors successivement sur l cran de mani re former une phrase Les l ves aiment entendre leurs phrases prononc es par la voix synth tique cela permet un contr le verbal et une autocorrection si la phrase ne correspond pas au r sultat voulu Les phrases completes sortent sur une imprimante et les l ves rapportent chez eux la preuve de
58. visiteurs n ont que de tr s vagues notions de ce qu est l nergie atomique a recours une comparaison Le r acteur indique t il peut tre assimil une salle de classe dont les l ves seraient des atomes d uranium Nous sommes alors transport s l int rieur du r acteur et la comparaison s incarne sous nos yeux Nous voyons l institutrice en train d essayer de faire r gner la discipline au sein d une classe agit e d atomes d uranium 235 Ses efforts sont r duits n ant par l arriv e d une AA Associer les sciences et le th tre l cole 521 John Beetlestone et Charles Taylor 522 bande de neutrons chahuteurs Elle fait appel 4 une bande rivale pour r tablir le calme en neutralisant les neutrons Mais la situation ne fait qu empirer si bien que l institutrice en d sespoir de cause fait appel au professeur Boron qui commence r tablir l ordre Mais le professeur se laisse enfermer dans son bureau par les neutrons qui recommencent chahuter La situation parait vraiment compromise quand r pondant l appel d sesp r de l institutrice Superboron fait une entr e spectaculaire et ram ne d finitivement le calme Nous sortons du r acteur pour rejoindre les visiteurs un peu d pass s par les v nements auxquels ils viennent d assister Seul un gamin d lur qui s tait infiltr dans l escorte est en mesure de donner une explication pr cise de ce qui s est pass si bien qu
59. y trouvera galement quelques r flexions bien senties sur la soci t technologique moderne dans laquelle nous vivons Cette pi ce tait pr sent e par l cole primaire d un petit village avec la participation de tous les l ves g s de 8 ans et plus une trentaine environ Les spectacles r alis s par les enfants de cet ge se caract risent souvent par leur fraicheur et leur vitalit mais la mani re dont ces qualit s taient mai tris es pour satisfaire la fois les exigences du th tre et l exactitude scien tifique tait tout fait remarquable Les costumes confectionn s avec les moyens du bord taient fort ing nieux par exemple les enfants d guis s en crapauds avaient enfil des sacs poubelles en plastique noir et ceux d guis s en grenouilles avaient une casquette verte avec des yeux protub rants et une bouche rouge La pi ce class e premi re dans la cat gorie junior se vit adjuger la coupe d cern e au gagnant toutes cat gories Comme le dit l un des membres du jury apr s avoir annonc le r sultat tous ceux qui auront assist une repr sentation de cette pi ce ne pourront plus jamais regarder un plan d eau sans se rappeler qu il est peupl d tres vivants Fission nouvelle et claire L action se d roule dans une centrale nucl aire de type classique Le maire de la localit et son pouse arrivent avec leur escorte en visite officielle et le guide constatant que les
60. 1 Jordan Distribution Agency P O B 375 MALI Librairie populaire du Mali B P 28 BAMAKO MALTE Sapienza s Library 26 Republic Street VALLETTA MAROC Toutes les publications Librairie Aux belles images 282 avenue Mohammed V RABAT CCP 68 74 Le Courrier seulement pour les enseignants Commis sion nationale marocaine pour l Unesco 19 rue Oqba B P 420 AGDAL RABAT CCP 324 45 MAURICE Nalanda Co Ltd 30 Bourbon Street PORT OUIS MAURITANIE GRA LI CO MA 1 rue du Souk X avenue Kennedy NOUAKCHOTT MEXIQUE SABSA Insurgentes Sur n 1032 401 M xico 12 D F Librer a El Correo de la Unesco Actip n 66 Colonia del Valle M xico 12 D F MONACO British Library 30 boulevard des Moulins MONTE CARLO MOZAMBIQUE Instituto Nacional do Libro e do Disco INLD avenida 24 de Julho 1921 r c e 1 andar Mar UTO NICARAGUA Librer a Cultural Nicarag ense calle 15 de Septiembre y avenida Bol var apartado 807 MANAGUA NIGER Librairie Mauclert B P 868 NIAMEY NIG RIA The University Bookshop of Ife The Univer sity Bookshop of Ibadan P O Box 286 IBADAN The University Bookshop of Nsukka The University Book shop of Lagos The Ahmadu Bello University Bookshop of Zaria NORV GE Toutes les publications Johan Grundt Tanum Karl Johans gate 41 43 OsLo r Universitets Bokhan delen Universitetsentret P O Box 307 BLINDERN OSLO 3 NOUVELLE Z LANDE G
61. 8 KHARTOUM SRI LANKA Lake House Bookshop Sir Chittampalam Gardiner Mawata P O Box 244 COLOMBO 2 SUEDE Toutes les publications A BC E Fritzes Kungl Hovbokhandel Regeringsgatan 12 Box 16356 S 103 27 STOCKHOLM Le Courrier seulement Svenska FN F rbundet Skolgrand 2 Box 15050 S 104 65 STOCKHOLM Pour les p riodiques seulement Wennergren Williams AB Box 30004 S 104 25 STOCKHOLM SUISSE Europa Verlag R mistrasse 5 8024 ZURICH Librairie Payot 6 rue Grenus 1211 GEN VE 11 SURINAME Suriname National Commission for Unesco P O Box 2943 PARAMARIBO TCH COSLOVAQUIE SNTL Spalena sr PRAHA I Exposition permanente Zahranicni literatura 11 Souke nicka PRAHA 1 Pour la Slovaquie seulement Alfa Verlag Publishers Hurbanovo nam 6 893 31 BRATISLAVA THAILANDE Nibondh and Co Ltd 40 42 Charoen Krung Road Siyaeg Phaya Sri P O Box 402 BANGKOK Suksapan Panit Mansion 9 Rajdamnern Avenue BANGKOK Suksit Siam Company 1715 Rama IV Road BANGKOK TOGO Librairie vang lique B P 378 LoM Librairie du Bon Pasteur B P 1164 LOM TRINIT ET TOBAGO National Commission for Unesco 18 Alexandra Street St Clair TRINIDAD W I TUNISIE Soci t tunisienne de diffusion 5 avenue de Carthage TUNIS TURQUIE Haset Kitapevi A S Istikl l Caddesi n 469 Posta Kutusu 219 Beyoglu ISTANBUL URSS Mezhdunarodnaja Kniga Moskva G 200 URUGUAY Edilyr Uruguaya S A Maldonado
62. 80 ANGOLA Distribuidora Livros e Publica es Caixa Postal 2848 LUANDA ANTILLES FRANCAISES Librairie Au Boul Mich 1 rue Perrinon et 66 avenue du Parquet 97200 FORT DE FRANCE Martinique ANTILLES N ERLANDAISES G C T Van Dorp Eddine N V P O Box 200 WILLEMSTAD Curacao N A ARGENTINE Librer a El Correo de la Unesco EDILYR S R L Tucum n 1685 1050 BUENOS AIRES AUSTRALIE Publications Educational Supplies Pty Ltd P O Box 33 BROOKVALE 2100 N S W P riodiques Dominie Pty Ltd P O Box 33 BROOKVALE 2100 N S W Sous agent UNAA P O Box 175 sth Floor Ana House 28 Elizabeth Street MELBOURNE 3000 Hunter Publications 58A Gipps Street CoLLINGWOOD VICTORIA 3006 AUTRICHE Buchhandlung Gerold and Co Graben 31 A rorr WIEN BANGLADESH Bangladesh Books International Ltd Ittefaq Building 1 R K Mission Riad Hatkhola Dacca 3 BELGIQUE Jean De Lannoy 202 avenue du Roi 1060 BRUXELLES CCP 000 0070823 13 BENIN Librairie nationale B P 294 Porto Novo BIRMANIE Trade Corporation no 9 550 552 Merchant Street RANGOON BOLIVIE Los Amigos del Libro casilla postal 4415 LA Paz avenida de las Heroinas 3712 casilla 450 COCHABAMBA BR SIL Funda o Get lio Vargas Servi o de Publica oes caixa postal 9 052 ZC 02 Praia de Botafogo 188 R10 DE JANEIRO GB haere Hemus Kantora Literatura bd Rousky 6 OFIJA CANADA ditions Renouf Limit e 21
63. 82 rue Sainte Catherine Ouest MONTR AL Qu H3H 1M7 CHILI Bibliocentro Ltda Constituci n n 7 casilla 13731 SANTIAGO 21 Librer a La Biblioteca Alejandro I 867 casilla 5602 SANTIAGO 2 CHINE China National Publications Import and Export Corporation P O Box 88 BEIJING CHYPRE MAM Archbishop Makarios 3rd Avenue P O Box 1722 NICOSIA COLOMBIE Instituto Colombiano de Cultura carrera 3A n 18 24 BOGOT CONGO Librairie populaire B P 577 BRAZZAVILLE Commission nationale congolaise pour l Unesco B P 493 BRAZZAVILLE COSTA RICA Libreria Trejos S A apartada 1313 San Jos T l phonos 2285 y 3200 COTE D IVOIRE Librairie des Presses de l Unesco Pre nationale ivoirienne pour l Unesco B P 2871 BIDJAN CUBA Ediciones Cubanas O Reilly n 407 LA HABANA Le Courrier seulement Empresa COPREFIL Dra gones n 456 e Lealtad y Campanario LA HABANA 2 DANEMARK Munksgaard Export and Subscription Service 35 N rre S gade DK 1370 K BENHAVN K YPTE Unesco Publications Centre I Tallat Harb Street CAIRO EL SALVADOR Libreria Cultural Salvadore a S A calle Delgado n 117 apartado postal 2296 SAN SALVADOR QUATEUR P riodiques seulement DINACUR Cia Ltda Pasaje San Luis 325 y Matovelle Santa Prisca Edificio Checa Ofc ror Quito Pour les publications seulement Libreria Pomaire Amazonas 863 QUITO P riodiques et publications Casa de la
64. C P Snow Les jeux se manifestent dans un vaste contexte Cela peut se faire de deux fagons diff rentes Tout d abord s ils sont incorpor s l enseignement des sciences ces jeux permettent de conf rer cet enseignement un caract re large et ouvert que ne lui donnera jamais la simple description des faits Ils peuvent arriver ce r sultat d une part en montrant comment la science et la technologie se situent dans le cadre g n ral de la nature de la soci t et de la vie politique et d autre part en cultivant des techniques utiles et un tat d esprit du type d crit plus haut En d autres termes ces exercices fournissent un moyen d ducation par P interm diaire de la science c est dire un moyen d utiliser des exercices a base scientifique pour atteindre une large gamme d objectifs p dagogiques allant bien au del de ceux qu on a coutume d associer leur contenu intrins que Deuxi mement s ils sont incorpor s l enseignement des mati res non scientifiques ils peuvent servir d montrer le r le vital que jouent la science et la technologie dans la soci t industrielle moderne Le peu de cas que les non scientifiques font de la science et de la technologie est une caract ristique du divorce entre les deux cultures que C P Snow d plorait particuli rement et auquel seul selon lui un enseignement appropri pouvait rem dier Sans aller jusqu pr tendre que des jeux base scientifique du type expo
65. Cultura Ecuato riana Nucleo del Guayas Pedro Moncayo y 9 de Octubre casilla de correo 3542 GUAYAQUIL ESPAGNE Mundi Prensa Libros S A apartado 1223 Castell 37 MADRID 1 Ediciones Liber apartado 17 Magdalena 8 ONDARROA Vizcaya DONAIRE Ronda de Outeiro 20 apartado de correos 341 LA CoruNa Librer a Al Andalus Roldana 1 y 3 SEVILLA 4 Librer a Castells Ronda Universidad 13 BARCELONA 7 TATS UNIS D AM RIQUE Unipub 345 Park Avenue South NEW YORK N Y 10010 THIOPIE Ethiopian National Agency for Unesco P O Box 2996 ADDIS ABABA FINLANDE Akateeminen Kirjakauppa Keskuskatu 1 ooroo HELSINKI ro Suomalainen Kirjakaupa OY Koi vuvaarankuja 2 01640 VANTAA 64 FRANCE Librairie de l Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris CCP Paris 12598 48 GHANA Presbyterian Bookshop Depot Ltd P O Box 195 ACCRA Ghana Book Suppliers Ltd P O Box 7869 ACCRA The University Bookshop of Cape Coast The University Bookshop of Legon P O Box 1 LEGON GRECE Grandes librairies d Ath nes Eleftheroudakis Kauffman etc GUADELOUPE Librairie Papeterie Carnot Effigie 59 rue Barb s POINTE PITRE GUATEMALA Comisi n Guatemalteca de Cooperaci n con la Unesco 3 avenida 13 30 zona I apartado postal 244 GUATEMALA GUIN E Commission nationale guin enne pour l Unesco B P 964 CONAKRY HAITI Librairie A la Caravelle 26 rue Roux B P 111 PORT AU PRINCE HAUTE VOLTA Librairi
66. E _ nombre optimal 6 calculs techniques H calculs techniques R daction du rapport sur centrale nucl aire M Y Sous groupe tude compar r 4 2 2 Emd 8 ene QW wn 1077 l Sn 7 ar 529 Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival 530 leur centrale Ces calculs sont destin s 4 montrer comment la physique peut s appliquer une situation r elle importante donner aux tudiants Pexp rience du traitement et de l interpr tation des donn es les calculs s appuient sur des donn es r elles fournies par des organismes tels que le Central Electricity Generating Board et l Atomic Energy Authority du Royaume Uni et les habituer manier des grands nombres Il faut d abord calculer les pertes nerg tiques de chaque phase du processus de production cela donne aux tudiants des informations sur la physique des transformateurs et des g n rateurs la thermodynamique des turbines vapeur et la nature des processus par lesquels la vapeur est produite partir de l nergie thermique dans une chaudi re ou partir de l nergie nucl aire dans un r acteur Deuxi mement les tudiants doivent calculer les besoins annuels en combustible de leur centrale cela leur apprend conna tre par exemple le facteur de charge et les variations saisonni res de la consommation d nergie et leur fait prendre conscience des normes quantit s de combustible consomm es par
67. SSON C Design and provision of teaching aids and educational equipment on a national scale Educational equipment and materials n 3 Paris Unesco Unit for Co operation with Unicef August 1981 Des jouets scientifiques pour l enseignement des sciences 515 An interdisciplinary FAliernative forum for utopian and u A re futures oriented F u S i scholarship and Se Cay and Pessn ism commentary ures focuses on these major areas utopian literature and thought communitarianism and social experiment utopian dystopian science fiction and nontechnical futures studies Detach and mail to Alternative Futures 102 Rackham Building The University of Michigan Ann Arbor MI 48109 Please enter my subscription to Alternative Futures I ve enclosed O 12 50 individual 1 year O 35 00 institutional 1 year O 22 50 individual 2 year O 62 50 institutional 2 year Name Organization Address City State Zip Country if other than U S or Canada Make checks payable to Alternative Futures Outside U S amp Canada please add 2 50 Il ny a pas pour l enfant de distinction tranch e entre le travail et le jeu Il est donc possible d associer les sciences et le th tre l cole et int grer ainsi l tude des sciences l ensemble de l ducation une m thode qui a fait ses preuves comme l atteste la description de quatre repr sentations th trales qui ont t prim es
68. a logique formelle une d marche empi rique spontan e qui peut tout moment tre mise l preuve sur l cran le jeu sur ordinateur peut permettre des aperqus tr s int ressants sur la r so lution des probl mes B Notes I Arthur Miller Visualization lost and regained The genesis of quantum theory in the period 1913 1927 dans Judith Wechsler On aesthetics in science p 73 102 MIT Press Cambridge tats Unis d Am rique 1981 2 Silas Warner Robot wars muse software Baltimore MD 1981 Disponible seulement pour l ordinateur personnel Apple II 3 Pour une analyse plus approfondie des applications des mod les heuristiques simples voir James Clayson La microrecherche op rationnelle un outil de gestion simple pour les pays industrialis s ou les pays en d veloppement impact vol 31 n 4 1981 p 447 462 4 Le langage LOGO a t mis au point au MIT il y a quinze ans pour l enseignement de la programmation aux tr s jeunes enfants Sur l histoire et la conception de ce langage voir Seymour Papert Faillissements de Pesprit ordinateurs et apprentissage Paris Flammarion 1981 au niveau universitaire on trouvera un expos sur l utilisation de la g om trie Tortue pour l enseignement des math matiques jusques et y compris la th orie de la relativit dans H Abelson et A di Sessa Turtle geometry The computer as a medium for exploring mathematics Cambridge E
69. a majorit des l ves et il n est malheureu sement pas rare que la perspective des examens de fin d tudes secondaires transforme les cours de science en s ances assommantes o l on se pr occupe essentiellement d apprendre par coeur Au vu des r actions suscit es par le concours celui ci aura fourni la fois l occasion de rendre l enseignement des sciences int ressant accessible et surtout amusant pour un grand nombre d l ves et une incitation dans cette voie Contrairement ce qui se passe dans les coles secondaires les programmes des coles primaires du Royaume Uni chappent fr quemment ce compar timentage des mati res traditionnelles mais la science en est encore absente dans une grande partie des tablissements Toutefois on constate une ten dance importante encourager l enseignement de la science et de la tech nologie dans les coles primaires tache complexe pour de nombreuses raisons et qui suppose qu on tudie les moyens d adapter la science au style d enseignement en vigueur dans les coles primaires A en juger par les spectacles pr sent s dans cette cat gorie l utilisation du th tre pour l ensei gnement des sciences au niveau du primaire pr sente des possibilit s exaltantes qui m riteraient d tre approfondies Remarques finales Nous sommes conscients de n avoir pas cherch savoir s il existait d autres tentatives en vue d associer la science et le th tre Des activit s de
70. agement d un parc des sciences le premier du genre en Inde devant les b timents sur une superficie de 4 400 m Un parc des sciences est non pas un lieu de r cr ation au sens habituel mais un lieu de divertissement un site d agr ment destin inculquer un esprit de recherche Le plan du parc comprend des artefacts scientifiques et technologiques des montages en plein air requ rant la participation du visiteur des pi ces d eau et un coin animation am nag dans un cadre de verdure Une voiture ou un gros camion qu on soul ve dans une station service voil un spectacle qui intrigue un enfant La mani re dont on descend les normes canalisations utilis es pour le r seau municipal d adduction d eau le d route Il trouve une r ponse ses questions en soulevant des poids en se servant de poulies d un plan inclin ou d un cric mis sa disposition dans le parc ou en faisant fonctionner l ascenseur hydraulique pour soulever ses parents du sol De telles exp riences donnent confiance l enfant et l incitent faire de nouvelles d couvertes Un cadran solaire un sablier et quelques instruments m t orologiques ont t plac s dans le parc de fagon encourager une attitude scientifique et faire na tre l esprit de recherche chez les jeunes Un enfant observera avec attention le sable qui s coule dans le sablier en comparant avec les minutes qui passent sur sa montre Il fera des observations s
71. ains ont reconnu la similitude qui existe entre le jeu et d autres comporte ments sociaux Des th oriciens tels que Berne Goffman et Szasz ont montr que certains individus ne s engagent intentionnellement dans des interactions interpersonnelles que si ces relations sont comp titives et soumises des contraintes des r gles et des proc dures intrins ques et produisent des r sultats pr visibles exactement comme dans les jeux traditionnels Certes il est possible que quelques personnes ne consid rent pas ces comportements sociaux comme des jeux mais d un point de vue conceptuel ils en poss dent les principaux l ments D autres psychologues surtout les volutionnistes pensent que les jeux ont d autres valeurs psychologiques intrins ques Ils constatent que les jeux offrent aux enfants des occasions de faire l exp rience de la vie de tester leurs capacit s et leurs comp tences dans un environnement contr l de pratiquer l interaction avec autrui et de d velopper un sens de la domination sur des objets inanim s dans des situations circonscrites en relation avec leurs gaux Certains psychologues sp cialistes de l ducation affirment d autre part que les jeux retiennent l attention des l ves et que cette raison serait elle seule suffisante pour justifier leur pratique Les individus vacuent des conflits D autres psychologues estiment que dans un contexte r cr atif pour Padulte les jeux peuve
72. apacit d explorer diff rentes strat gies possibles jusqu ce qu il trouve celle qui r pond au plus grand nombre de comportements des robots ennemis Voil qui est videmment plus facile dire qu faire Par o commencer pour lui faire essayer cette premi re d marche empirique personnelle L utilisation des jeux de r les Jai obtenu certains r sultats avec les jeux de r les Je dis aux l ves Supposez que vous tes sur le champ de bataille la place d un des robots regardez autour de vous et essayez d imaginer ce que vous robot vous emes dre les probl n a resou gt Les jeux vid o apprennent 477 James Clayson 478 voyez N oubliez pas que vous n avez pas d yeux mais seulement un syst me radar qu il faut orienter et d clencher comme une cam ra Peil s ouvre et se ferme et ne voit que dans une seule direction A la diff rence de l homme vous ne pouvez pas promener votre regard ni d un seul coup d il embrasser tout le th tre des op rations pour localiser votre adversaire Pourquoi Parce que vous devez regarder comme un robot avec ses limitations A pr sent imaginez que vous vous d placez Que pouvez vous res sentir Mais que peut donc ressentir un robot Oh Ne vous jetez pas contre les parois Maintenant imaginez que vous venez d tre touch r agissez instantan ment et instinctivement qu allez vous ess
73. apr s la premi re r volution b aspect final de la figure ferm e au bout de 3 r volutions nasa 1 fe Fic P 5 Figure d crite par un point situ sur le cylindre a disposition initiale 6 figure d crite par Ie point 1 in 1 tages LI st We i 1 Vp pant Fic P 6 Figure d crite par un point situ l ext rieur de la circonf rence du cylindre a disposition initiale 5 figure d crite par le point Les jeux vid o apprennent r soudre les probl mes 483 James Clayson a Fic P 7 Figure d crite par une ligne trac e sur un cylindre roulant l int rieur du tuyau a disposition initiale b figure d crite par la ligne Fic P 8 Autre exemple de figure d crite par une ligne trac e sur un cylindre roulant l int rieur du tuyau a disposition initiale 5 figure d crite FIG P 9 Autre exemple de figure d crite par une ligne trac e sur un cylindre roulant l int rieur du tuyau a disposition initiale 6 figure d crite P al ain i Murnreitarii tyy C C Fic P 10 Figure d crite par un point situ l ext rieur de la circonf rence d un cylindre roulant l int rieur du tuyau a disposition initiale b figure 484 d crite Un exemple d heuristique la solution du probl me du tuyau et du cylindre l aide des Graphiques Tortue Le probl me peut s noncer comme suit Faire rouler par petites tapes
74. ayer de faire Courir vous arr ter vous cacher riposter Comment traduiriez vous ces impressions d abord sous la forme d une m thode heuristique en langage courant puis dans le langage robot Pouvez vous appliquer une m thode empirique personnelle inspir e du sport ou du jeu par exemple de votre pratique du tennis du squash du poker des checs Voyez vous des m thodes de ce genre qui fassent intervenir l opposition actif passif masculin f minin chercher se cacher etc Pour passer de la m thode nonc e sous forme verbale aux mouvements effectifs des robots il faut certaines capacit s en mati re de logique et de programmation Il suffit de s tre essay la programmation pour savoir qu il est exceptionnel qu un programme fonctionne correctement du premier coup sans anicroche Cela peut au demeurant tre tr s instructif La mise au point laquelle on proc de pour liminer les erreurs qui se sont gliss es debugging en jargon informatique permet parfois d am liorer la d finition du probl me Dans la Guerre des robots le programmeur a l avan tage de pouvoir constater l effet de chaque modification du programme sur le robot qu il voit sur l cran Il peut donc corriger son programme par petites touches Le jeu de la Guerre des robots favorise l int gration de la pens e visuelle et de la pens e abstraite pour r soudre un probl me Cela permet aux l ves de s chauffer pour pouvoir explo
75. be donne une le on de modestie et de sagesse les aptitudes et les sch mas acquis aupr s d autres la vie durant ne sont pas toujours efficaces lorsqu on s aventure dans un domaine nouveau Finalement il leur faut des heures pour trouver la solu tion pour prendre de l assurance M Il peut arriver aussi qu il faille des jours ou des semaines R C est l la seconde le on donn e par le cube Au del d un certain niveau de complexit il n est pas possible d aller droit au but Il faut analyser la t che accomplir la d composer Il faut tudier chaque tape s par ment il faut apprendre se r jouir d un progr s m me modeste C est le seul moyen de parvenir au plein succ s M Il en est de m me dans la science et la haute technologie R La troisi me le on est celle de ceux qui ont appris la solution du cube dans un livre Peut tre qu au d but ils ont essay de la trouver seuls ils n y ont pas r ussi et se sont sentis atteints dans leur amour propre A ces per sonnes les livres ont vraiment appris quelque chose En effet la structure du cube est telle qu il est tr s difficile d offrir une recette simple Com prendre et suivre les instructions crites complexes qui sont donn es exigent une gymnastique mentale ardue qui ne permet pas de rester passif M Les livres qui proposent des strat gies pour r soudre le probl me du cube de Rubik se sont vendus des millions d exemplaires R J ai lu r c
76. blications 1968 2 C est la d finition type d une simulation elle a t donn e pour la premi re fois par H Guetzkow dans Simulation in international relations Englewood Cliffs NJ Prentice Hall 1963 3 Cette d finition d une tude de cas a t propos e pour la premi re fois par F Percival et H I Ellington dans The place of case studies in the simulation gaming field tude contenue dans P Race et D Brook dir publ Perspectives on academic gaming and simulation 5 Londres Kogan Page 1980 La figure 1 a paru galement pour la premi re fois dans cette tude 4 Les aspects p dagogiques des jeux et simulations et les applications potentielles de tels exercices dans l enseignement des sciences sont expos s en d tail dans un ouvrage r cent des auteurs du pr sent article Games and simulations in science education Londres Kogan Page New York Nichols Publishing Co 1981 5 Voir Education for participants New scientist vol 79 1978 n 1117 P 530 6 Voir C P Snow The two cultures and the scientific revolution Cambridge Royaume Uni Cambridge University Press 1959 7 Le Feu de la centrale lectrique est d crit en d tail dans H I Ellington N H Langton et M E Smythe The use of simulation games in schools a case study tude contenue dans P Hills et J Gilbert dir publ Aspects of educational technology XI Londres Kogan Page 1977 On peut se procurer le jeu
77. cice fournit donc un bon exemple du type d approche qui peut convenir quand on traite de probl mes de ce genre dans un cadre scolaire Avant sa publication le jeu intitul Pour ou contre la fluoration a fait l objet dans trois coles d Aberdeen d essais destin s valuer son efficacit p dagogique Ces essais ont t extr mement encourageants Ils ont montr que les objectifs tant cognitifs qu affectifs taient atteints et que le jeu tait incontestablement tr s appr ci aussi bien par les l ves que par les ma tres On a observ en outre sans en tre totalement surpris que les participants avaient tendance se figer dans leurs r les Ceux qui avaient t charg s de plaider pour la fluoration s taient eux m mes peu peu convaincus de ses m rites alors que ceux qui avaient fini par adopter personnellement une attitude franchement hostile avaient mission de combattre le projet Les responsables de la conception des jeux et de leur mise en ceuvre doivent faire preuve d une grande vigilance vis vis d une telle polarisation car elle risque d avoir dans certaines circonstances des effets n gatifs voire franchement nuisibles Notes 1 Cette d finition du jeu qui est g n ralement admise a t donn e pour la premi re fois par C C Abt dans Games for learning article inclus dans S S Boocock et E O Schild dir publ Simulation games in learning Beverley Hills CA Sage Pu
78. ction de vues fixes de films n est pas forc ment compatible avec une repr sentation sc nique Les finalistes seront d sign s par un jury qui se rendra dans les diff rentes coles pour assister aux spectacles en comp tition Les concurrents seront jug s sur l efficacit de leur spectacle Des membres du personnel des facult s des sciences et des sciences appliqu es de University College de Cardiff pourront tre consult s sur demande pour le choix de sujets de spectacle ventuels Les tablissements scolaires devaient remplir un bulletin de participation mentionnant le titre du spectacle le nombre d ex cutants la forme du spectacle pi ce mime danse revue etc les besoins techniques et un r sum du spectacle d une longueur de 50 100 mots Une comp tition ouverte toutes les coles Il y eut 13 concurrents dont 6 appartenaient au premier groupe d ge Compte tenu du dynamisme des concurrents de la qualit de certains des spectacles pr sent s de la r action enthousiaste des conseillers en science et en art dramatique comp tents et de l int r t manifest par l Inspection de Sa Majest au pays de Galles nous avons d cid que le concours aurait lieu d sormais tous les ans Le r glement du concours a t modifi pour tenir compte des enseigne ments de celui de 198r la comp tition ouverte tous les tablissements scolaires du sud du pays de Galles s intitule d sormais Concours scolaire d
79. d autres Je consid rais la solution que j avais trouv e non comme une limite mais comme un seuil si j ai pu trouver une solution quelqu un d autre pourra en trouver une plus directe Quant au fait que j ai tir du cube un jouet cela tient ma sp cialit profes sionnelle l architecture d int rieur et l esth tique industrielle C est une profession o nous sommes imbus de l id e qu il faut produire pour les masses C est une conception oppos e celle de l artiste qui cherche cr er une ceuvre d art originale en un exemplaire unique Je pourrais faire du cube une grande sculpture qui serait rig e sur une place Un m canisme interne en ferait tourner les l ments automatiquement et le public viendrait contempler ce cube gigantesque Mais dans mon chelle de valeurs un objet qui peut tre reproduit qui peut tre donn tout le monde occupe un rang sup rieur La nature produit de tels objets M Vilmos Cs nyi un expert en g n tique a congu une th orie g n rale de l volution Il part du fait que les individus les mieux adapt s sont ceux qui se reproduisent le plus vite Il en va de m me des bonnes id es et des objets industriels qui ont du succ s la soci t humaine les reproduit C est ainsi que le succ s le progr s l volution font boule de neige Eh bien le succ s du cube de Rubik n est plus prouver Avez vous id e du nombre de cubes qui existent dans le monde Trente millions de c
80. dans le domaine de l utilisation d quipements scolaires simples et la vente de Jaboratoires peu co teux permettant de r aliser des exp riences propres stimuler l imagination M me fabriqu s sur une base non lucrative nos laboratoires repr sen taient un investissement qui ne pouvait tre amorti que si leur jeune propri taire continuait s y int resser et s en servir pendant des mois Nous avons donc opt pour une formule moins ambitieuse mais aussi beaucoup moins on reuse et d cid de remplacer nos laboratoires par des trousses plus rudi mentaires susceptibles d occuper les tudiants pendant une ou deux semaines De format plus r duit ces trousses pouvaient tre produites tr s bon march en conomisant sur l emballage les mettant ainsi port e d un public de jeunes beaucoup plus nombreux qui pouvaient les acheter avec leur argent de poche Nous avons adopt le format et l paisseur d un gros livre de poche pour pouvoir commercialiser les trousses dans les librairies D but de la commercialisation des trousses Au cours des ann es soixante nous avons fabriqu intervalles r guliers et commercialis un certain nombre de ces trousses par l interm diaire de Des jouets scientifiques pour l enseignement des sciences Re Isaias Raw 512 librairies mais le plus souvent partir de notre si ge en 1969 nous avons enfin persuad la maison d dition br silienne Abril de collaborer
81. dans le bon sens et l endroit Ce qui nous emp che de tomber de la terre c est la gravitation L inertie et la r sistance au mouvement sont de fait fond es sur des lois universelles Les sens de l homme ne sont g n ralement pas assez affin s pour lui permettre de percevoir ces lois mais l inventeur sa facon qui lui est propre apprend les observer et les reconnaitre Dans des conditions normales l homme n est pas fait pour appr hender des ph no m nes tr s lents ou tr s rapides Il y a bien longtemps d j la science indienne faisait observer que nul ne peut percevoir les mouvements d une fleur en train de s panouir mais c est pr cis ment sur ce terrain que l innovateur apprend op rer La vieille conception indienne de l atomisme affirme que la terre est une masse de particules anim es d oscillations qui se d placent une vitesse extraordinaire C est notre propre inertie relative qui fait que la plan te nous appara t comme solide de sorte que ses habitants ne tombent pas travers la terre pour en ressortir en un point diam tralement oppos comme le feraient des neutrinos La compr hension de paradoxes apparents permet un esprit singulier de concevoir depuis les plus simples jouets jusqu des jeux si difficiles qu ils sont pour certains d entre nous de v ri tables casse t te Nous savons maintenant que l nergie contenue dans un corps donn est en relation directe avec sa masse
82. de Mexico fait observer que le mode d emploi de la plupart des machines est r dig en anglais et il d clare Il y a peut tre l une exp rience ducative pour des gens qui veulent pratiquer leur anglais Si vous ne comprenez pas les instructions vous devez demander le sens d un mot ou vous repr senter ce mot Un membre du personnel de Chispas charg de l entretien des machines r torque Si vous savez jouer vous savez jouer dans n importe quelle langue C est peut tre en Afrique du Sud que la r volution des jeux vid o a port ses fruits les plus inattendus Dans ce pays on trouve des jeux vid o presque partout boutiques sp cialis es p tisseries supermarch s h tels et au voisinage des caf s Il n existe aucune installation distincte ni aucun r glement ou autre discrimination raciale pour emp cher les gens de se r unir autour des crans Pourtant m me en Afrique du Sud le progr s se paye Les jeux vid o ont fait leur apparition dans le plus grand centre commercial de Soweto commune pauvre habit e par des Noirs et c est l une des premi res cons quences de l lectrification de cette ville n 1982 Time Inc Tous droits r serv s Reproduit avec l aimable autorisation de Time Si les tudiants ont souvent du mal r soudre les probl mes complexes ce west pas tant faute de manier les math matiques avec assez d aisance que parce qu ils sont incapables de visualiser les probl me
83. de sorte que la conversion par combustion de quelques kilogrammes de charbon d gage une nergie lectrique de nombreux kilowatts heures Ayant compris cela nous pouvons commencer 3 Egypte Planche pour un jeu dit Senet XVIIIe dynastie Photo Museum and Archives of Games Waterloo Canada 4 Inuit Canada Jeu d osselets Photo Museum and Archives of Games Waterloo Canada comprendre comment notre soleil et les autres toiles peuvent briler si longtemps pendant leur s quence principale mettant de la lumi re et de la chaleur pour des ons de temps terrestre C est donc la r flexion de l homme non la combustion elle m me qui est le sol fertile dont de nou velles d couvertes et inventions surgiront Constantes psychologiques et constantes physiques L homme emprisonn dans le syst me qu est son corps est vou ne pas percevoir d autres paradoxes et contradictions qui constituent la nature et sa fonction Nous autres humains imaginons souvent la vitesse comme l une des attaques les plus redoutables des forces de la nature pourtant le cosmos tout son temps un corps laiss lui m me prendra le chemin des coliers pour parcourir certaines parties de l univers Comme le chemin ou la surface suivis sont in vitablement structur s du point de vue math matique ce trajet est appel g od sique Ainsi la g od sie exclut elle toute conception humaine du t
84. dement des canons de marine chaque fois qu un rayon laser traverse l cran comme un clair et malgr l absence pr sum e d atmosph re les engins mettent un chuintement brutal lorsqu ils ex cutent des piqu s inattendus Pac man est un autre jeu d imagination dont le h ros est un personnage rond et jaune qui grignote des points en parcourant les all es d un laby rinthe Il est poursuivi par trois fant mes qui vont le d vorer s il ne fait pas attention ou s il ne r ussit pas les prendre par surprise au moment o ils se transforment en cr atures inoffensives et vuln rables Ce jeu simple et bon enfant est devenu extr mement populaire Il est distribu par une soci t qui a produit La guerre des toiles le plus grand succ s de l industrie du cin ma et il semble que les recettes de Pac man d passent m me celles du film Les Envahisseurs venus de l espace et Pac man ne sont que deux des exemples les plus connus des jeux vid o que l on trouve un peu partout dans les caf s les snack bars et les motels Ils tapissent les murs des galeries de jeux scintillantes o l on peut entendre des explosions assourdies des grin cements de t le froiss e le vrombissement d engins futuristes et d autres effets sonores lectroniques Lorsque dans une ville on passe devant un de ces petits enfers du jeu on est parfois frapp par l intense concentration qui se lit sur le visage des joueurs qui en communication avec le seul c
85. des est r parti entre les diff rentes disciplines traditionnelle ment isol es les unes des autres par un cloisonnement rigide Les exemples de Associer les sciences et le th tre l cole 523 John Beetlestone et Charles Taylor 524 collaboration et de coop ration qui abolissent ces clivages traditionnels sont rares Toutefois nombreux sont ceux qui estiment au Royaume Uni et nous en sommes qu il serait tr s profitable de franchir plus souvent ces barri res voire de les supprimer gr ce une collaboration et une coop ration accrues entre enseignants sp cialis s Ce n est pas ici le lieu d examiner les raisons qui expliquent la rigidit de cloisonnement mais nous nous sommes vite rendu compte que le concours Science et th tre avait permis aux enseignants et conseillers comp tents de certains tablissements d enseigne ment secondaire qui y participaient d explorer les moyens d une collabo ration qu ils n avaient pas envisag e jusque l La science rendue int ressante Malgr une volution sensible au cours des derni res ann es les m thodes traditionnelles d enseignement des sciences dans les coles secondaires du Royaume Uni n ont gu re chang depuis l poque o le contenu des pro grammes tait essentiellement fonction de l attitude des capacit s et des besoins des l ves les plus dou s La science demeure trop souvent un sujet trop abstrait et r barbatif pour l
86. dre dans le parc aux enregistrements de chants d oiseaux Dans le cours d eau qui traverse le parc un enfant peut tudier le compor tement de poissons de tortues et d autres formes de vie aquatique Comme Peau est expos e au soleil la formation et la croissance d algues et d autres v g taux peuvent tre observ es Mais il semble que c est le comportement social des diff rentes esp ces de poissons qui intrigue le plus Un ensemble de roues qui tournent dans l eau forme une sculpture figurant l nergie Une s rie de jets concentre l eau sur les vannes des roues en forme de turbines et les font tourner l nergie est transform e en travail La d monstration de l nergie emmagasin e de l eau est faite par la rotation d un moulin vent l eau tant pomp e de mani re retomber sur une roue auges roue hydraulique Le moulin vent est plac un point strat gique debout comme une sentinelle Pentr e du Centre scienti fique captant l une des forces de la nature le vent Les enfants sont responsables des animaux Afin d veiller la sensibilit et la responsabilit des enfants l gard des animaux le centre pr te des lapins et des cochons d Inde aux coles qui appartiennent son Bunny Rabbit Club Les coliers doivent nourrir les animaux et prendre soin d eux en leur administrant le cas ch ant les m dicaments prescrits Les animaux sont pr t s par paire pour
87. du cylindre puis revenir au point de d part point 1 Tourner gauche de 9o degr s pour tre pr t commencer la progression le long de la circonf rence du tuyau 2 Pour tracer la ligne marquant l orientation suivante la position du diam tre peint l extr mit du cylindre apr s que le cylindre a parcouru sur la surface ext rieure du tuyau la premi re tape de sa r volution c est dire s est d plac du point 1 au point 2 Progresser suivant la circonf rence du tuyau partir de la position initiale au point I en parcourant un arc gal 30 degr s pour arriver une nouvelle position au point 2 Tourner droite de 9o degr s Avancer suivant une ligne imaginaire dans le prolongement du rayon du tuyau passant par le point 2 d une distance gale au rayon du cylindre soit 2 unit s pour arriver au point 3 comme indiqu sur la figure P 2 a Tourner gauche d un angle 2 calcul de la mani re suivante Les jeux vid o apprennent r soudre les probl mes 485 James Clayson 486 Calcul de l angle De quel angle avez vous d faire tourner la tortue pour tracer la ligne mat rialisant l orientation lors de l tape pr c dente par I ci dessus La r ponse est videmment o degr il tait en effet inutile de faire tourner la tortue pour tracer cette premi re ligne La nouvelle valeur de cet angle 2 sera gale la valeur pr c dente o degr major e du produit de
88. e Attie B P 64 OUAGADOUGOU Librairie catholique Jeunesse d Afrique OUAGADOUGOU HONDURAS Libreria Navarro 2 avenida n 201 Comayaguela TEGUCIGALPA HONG KONG Federal Publications HK Ltd 2D Freder Centre 68 Sung Wong Toi Road Tokwawan KowLooN Swindon Book Co 13 1 Lock Road KOWLOON Government Information Services Publication Section Baskerville House 22 Ice House Street HONG KONG HONGRIE Akad miai K nyvesbolt V ci u 22 BUDA PEST V A K V K nyvt rosok Boltja N pk zt rsas g utja 16 BUDAPEST VI INDE Orient Longman Ltd Kamani Marg Ballard Estate BoMBAY 400038 17 Chittaranjan Avenue CAL CUTTA 13 36A Anna Salai Mount Road MADRAS 2 B 3 7 Asaf Ali Road Nsw Degni I 80 1 Mahatma Gandhi Road BANGALORE 560001 3 5 820 Hyderguda HYDERABAD 500001 Sous d p ts Oxford Book and Sta tionery Co 17 Park Street CALCUTTA 700016 Scindia House New DELHI 110001 Publication Unit Ministry of Education and Culture Ex AFO Hutments Dr Ra jendra Prasad Road New DELHI 110001 INDON SIE Bhratara Publishers and Booksellers 29 Jl Oto Iskandardinata III JAKARTA Gramedia Bookshop Jl Gadjah Mada 109 JAKARTA Indira P T Jl Dr Sam Ratulangi 37 JAKARTA PUSAT IRAK McKenzie s Bookshop Al Rashid Street BAGHDAD IRAN Commission nationale iranienne pour l Unesco avenue Iranchahr Chomali n 300 B P 1533 T H RAN Kharazmie Publishing and Distribution Co 28 Vessal
89. e au concept connu sous le nom de th orie math matique du jeu Ces th ories ont eu une influence int ressante sur la soci t contemporaine certaines professions ont d couvert qu elles s appliquaient leur domaine d activit et elles ont int gr les jeux et la pratique des jeux dans leur programme de formation Cependant il est rare que ces activit s soient qualifi es de jeux ou de Les jeux le jeu et la technologie 447 Elliott M Avedon 448 pratiques de jeu Certains mat riels p dagogiques utilis s aujourd hui dans l enseignement des sciences sociales qui ne diff rent gu re du football ou du basket ball d un point de vue conceptuel ont re u le nom de simula tion plut t que celui de jeu Dans l enseignement de la gestion des entreprises et de la formation industrielle les jeux ducatifs sont d sign s sous le nom d exercices de prises de d cision en mati re de gestion Dans les programmes de formation aux relations humaines et de psycho th rapie les jeux sont d sign s par l expression exp riences structur es vers l interaction humaine Certains doivent dissimuler leur participation L emploi de ces euph mismes donne penser que certaines cat gories sociales consid rent les jeux comme une activit qui n est pas tr s respec table et tout en les trouvant utiles et significatifs ils cherchent dissimuler leur participation cette activit sous une autr
90. e d cisive sur la scolarit l mentaire et cet gard l enseignement assist par ordinateur pourrait se r v ler tre la meilleure formule p dagogique En conclusion les caract ristiques exceptionnelles informatiques per mettent de concevoir de nouvelles strat gies ducatives o l interaction l ve mati re est la fois agr able et efficace L exp rience montre que l enfant peut alors aborder l acquisition des connaissances de base avec une motivation et une attention analogues celles dont il fait preuve devant les jeux lectroniques Notes 1 A T Welford Skilled performance Perceptual and motor skills Glenview Ill Scott Foresman and Co 1976 2 J Skow Games that play people Time vol 119 n 3 18 janvier 1982 p 62 70 3 I D G Macleod et P S Procter A dynamic approach to teaching handwriting skills Visible language vol 13 1979 p 29 42 4 M R Lally Computer assisted handwriting instruction and visual kinaesthetic feedback processes Applied research in mental retardation 1982 sous presse 5 I D G Macleod et M R Lally The effectiveness of computer controlled feedback in handwriting instruction dans R Lewis et E D Tagg dir publ Computers in education p 291 296 Amsterdam 1981 6 M R Lally Computer assisted handwriting instruction for intellectually handicapped children and the role of visual and kinaesthetic feedback proc
91. e devrait galement tre accord e aux connais sances techniques particuli res des populations rurales concernant leur environnement leur culture et leur contexte social De grandes zones g ographiques ne sont pas couvertes par les programmes officiels de pr vi sion et d alerte qui souvent cessent de fonctionner au moment o ils sont le plus n cessaire Les populations rurales ont en g n ral une profonde compr hension empirique de leur cosyst me et elles ont accumul avec le temps un savoir collectif concernant les moyens de pr voir les catastrophes naturelles Les cons quences de ces techniques sur le plan fonctionnel en rapport avec les besoins directs des populations rurales devraient leur donner une importance suffisante pour qu elles soient tudi es par les milieux scientifiques et technologiques officiels Robert SCHWARE Une nouvelle glaciation aurait elle d se r aliser G Paul Gretton Watson physicien et consultant en informatique nous fait part galement de ses commentaires sur impact vol 32 n 1 janvier mars 1982 sur le th me Les forces violentes de la nature Son adresse est la suivante 6 Hillside Road Streatham Hill London SW2 3HN Royaume Uni Si impact vol 32 n 1 janvier mars 1982 sur Les forces violentes de la nature traite admirablement des risques naturels qui font actuellement peser les plus graves dangers sur l esp ce humaine il ne mentionne qu inci demment
92. e le maire et son pouse finissent par comprendre les principes de la fission nucl aire Press de questions l enfant est oblig de r v ler le secret de son immense savoir Cette pi ce a obtenu le deuxi me prix dans la cat gorie junior Les parti cipants taient des l ves du secondaire qui avaient pratiquement atteint P ge limite de participation au concours junior Ils avaient pris sur leur temps libre pour concevoir et r p ter cette pi ce qui ne s inscrivait donc pas officiellement dans leur programme d tudes Ce que ne pr cise pas le r sum fourni c est que la repr sentation avait adopt le style d un op ra rock Le m lange des paroles de la musique et des effets de bruitage con us et labor s par les l ves avec l aide et les conseils d un chimiste et d un professeur d art dramatique constituait un spectacle passionnant Disco atomique La pi ce s inspire des travaux de Robert Brown botaniste cossais du XVIII si cle qui a donn son nom au mouvement brownien des particules qu il avait d couvert en examinant des grains de pollen Cet aspect de l oeuvre de Brown est illustr par la musique et la danse Toutefois ce n est qu au d but du xx si cle que Weiner Perrin et Einstein devaient apporter l expli cation du mouvement brownien que Brown avait tudi sans pouvoir l expliquer Albert Einstein apparait en invit dans la pi ce pour expliquer en termes simples le comportement des
93. e pierre et arr t es par la chute de m t orites de fer il a oppos aux th ses de Croll et Milankovitch divers arguments dont le principal est que leur th orie lui parait insuffisante pour expliquer le refroidissement tr s spectaculaire de la Terre durant les p riodes glaciaires Fred Hoyle propose pour viter de nouvelles glaciations d appliquer pendant une p riode de quatre mill naires une technique visant augmenter l nergie solaire des oc ans en amenant par pompage les eaux froides du fond des oc ans la surface technique qui de surcroit pourrait tre profitable du point de vue nerg tique La proposition de Fred Hoyle a d amener quantit de personnes se poser toute une s rie de questions dont une et non la moindre est de savoir comment faire pour tester et av rer la th orie de Hoyle d une facon qui satisfasse la communaut scientifique mondiale et une autre de savoir s il ne serait pas possible de provoquer et de contr ler la chute d ast roides de fer pour ventuellement mettre fin une nouvelle p riode glaciaire comme j en ai moi m me fait la suggestion r cemment dans les colonnes d Astronautics and aeronautics qui est la revue de l American Institute of Aeronautics and Astronautics Puis je me permettre de sugg rer que cette question soit abord e dans un prochain num ro d impact G Paul GRETTON WATSON Tribune des lecteurs 539 LA REVUE DU PALAIS DE LA vous int resse
94. e qui a une image plus acceptable sur le plan social Assez curieusement cette attitude n est pas nouvelle Selon des rouleaux de papyrus de l ancienne gypte on envoyait travailler dans les carri res des membres du petit peuple condamn s pour avoir pratiqu des jeux d argent Cela a peut tre t les d buts des jeux clandestins car il y a cent ans des diteurs produisaient encore des jeux d checs dans des versions qui ressemblaient deux gros ouvrages savants plac s c te 4 c te Au dos taient imprim s des titres du genre Histoire de la Russie vol I et II ou encore Soir es au foyer vol I et II Ils taient plac s sur le m me rayon que les autres livres d une biblioth que et de sorte que leur destination n apparaissait pas Il se peut que certaines personnes les aient achet s pour leur nouveaut pour beaucoup d autres ils repr sentaient une possibilit de dissimuler leur int r t pour le jeu R cemment dans certaines soci t s des tabliers de jeu en bois fabriqu s la main taient illustr s de sc nes pastorales peintes de couleurs vives sur le verso ils taient accroch s comme des tableaux le c t jeu tourn vers le mur la sc ne peinte expos e la vue On vitait ainsi qu un visiteur ne s aper oive qu il se trouvait dans la maison d un amateur de jeux Les psychologues reconnaissent la pratique du jeu De m me que certains math maticiens plusieurs psychologues contempo r
95. e th tre au service des sciences et de la technologie et les articles du r glement ont t modifi s comme suit les concurrents devront soumettre un projet de repr sentation th trale congu et ex cut par des groupes d l ves des classes primaires ou secondaires sur l un des th mes suivants un pisode de l histoire des sciences des techniques ou de l ing nierie un probl me d actualit ayant trait aux r percussions sociales du progr s scien tifique et technique ou l expos d une notion scientifique propre en faciliter la compr hension Le concours est divis en deux cat gories les groupes d l ves des coles secondaires et les groupes d l ves des coles primaires Les concurrents seront jug s sur la valeur scientifique et l efficacit du spectacle pr sent Les finalistes de 1981 s lectionn s En 1981 les juges qui avaient assist aux diff rents spectacles pr sent s dans chaque tablissement scolaire ont retenu quatre finalistes deux pour chaque groupe d ge Le jury se composait de l organisateur de la comp tition et de deux autres jur s dont l un tait professionnellement qualifi dans le domaine qui constituait le th me de la repr sentation et l autre avait une exp rience professionnelle de th tre scolaire Les finalistes ont t s lec tionn s sur la base des rapports des juges qui s entretenaient apr s chaque repr sentation pendant 15 20 minutes avec les enseignants e
96. el cas les coups correspondants sont r enregistr s ou m me comptent double titre de r compense Plus on joue de parties et plus le jeu de Gabriela s am liore tant et si bien qu elle finit par faire jeu gal avec son adversaire Cette machine est donc capable de stocker et d utiliser l information au m me titre qu un ordinateur et d apprendre avec l aide d un partenaire Il s agit en m me temps d un appareil tr s simple qu on peut fabriquer avec du mat riel local et qui ne n cessite ni microplaquettes ni autres mat riels import s Les attitudes primitives affectent nos activit s quotidiennes Je suis toujours tonn de constater chez presque tous les individus une sorte de comportement schizophr nique le fait d apprendre de stocker et de restituer des informations scientifiques et rationnelles qui leur servent dans leurs activit s socioprofessionnelles ne les emp che pas de consid rer avec le m me s rieux tout un ensemble d attitudes primitives qui d ter minent leur conduite dans la vie de tous les jours m me quand il s agit de leur sant et de leur bien tre Cela est vrai non seulement pour les individus ayant re u une ducation limit e et vivant dans les pays en d veloppement mais galement pour la population des centres culturels les plus raffin s des pays les plus avanc s L homme a march sur la Lune et ses fus es atteignent Saturne mais il continue croire aux horoscopes et aux lignes de la
97. emment qu au moins soixante livres avaient t crits ce sujet Certains d entre eux se sont effectivement vendus des millions d exemplaires Il est videmment tr s int ressant d apprendre la solution du cube Retrouver notre chemin M Au fond le cube nous invite retrouver l harmonie primordiale La nostalgie de la beaut originelle est pr sente chez la plupart d entre nous dans le monde troubl o nous vivons retrouver notre chemin Je pense que chacun recoit diff remment le message intellectuel du cube Certains y voient peut tre une beaut cach e laquelle vous n aviez pas song R Lorsque j ai dit que le cube tait pour moi un objet de la nature je ne pensais pas que le cube renfermait ce que j y avais cach Il y a toujours une possibilit de d couverte inattendue Je n avais jamais imagin qu un jeu qui se joue seul pourrait donner lieu des concours Pourtant en juin un championnat mondial se tiendra Budapest M Vous avez expliqu qu un ing nieur pouvait construire des structures polyvalentes partir d l ments simples J ai eu des conversations avec des math maticiens qui rendent hommage au cube de Rubik parce qu ils voient l incarnation de la th orie des groupes la combinaison des rotations m ne une alg bre non communicative au groupe de Rubik On peut laborer un cours d alg bre de niveau universitaire partir du cube Le psychologue lui est fascin par la possibil
98. emps il n y a rien d sot rique cela et cependant l poque de l Inde victorienne les Europ ens trouvaient inadmissible Passertion indienne selon laquelle le cosmos proc de selon de grandes courbes La connaissance de la v rit que nous appelons science physique donne au savant le pouvoir de repousser plus loin les barri res de ce que nous percevons comme normalit La physique des quanta nous enseigne qu il n y a rien dans la nature qui quivaille l adverbe de temps maintenant ou l adverbe de mani re r ellement le physicien moderne s abstiendra en g n ral de sp culer sur les quantit s math matiques parfaitement d finies telles qu unit s de mati re et de radiation La science affirme toutefois comme positives les valeurs de constantes dont il existe des quivalences en psychologie par exemple les arch types l inconscient collectif de Jung L une d elles est la constante de Planck Mais la valeur de cette constante infiniment petite ne se pr te gu re davantage des explications que celle de la vitesse de la lumi re Si le but de la science est d expliquer l univers en atteignant le tout par ses parties et de parvenir ainsi l harmonie par la compr hension l objectif de la science de l esprit est de connaitre la psych L homme ordinaire toutefois est confondu par l univers comme il l est par sa propre exp rience de la vie laquelle se compose souvent d une s rie de po
99. ent ainsi se substituer l un l autre La parfaite sym trie de l hexa dre permet tout angle de prendre la place d un autre angle toute ar te de remplacer une autre ar te Le cube de Rubik un objet sans malice M C est en cela que r side l un des charmes du cube de Rubik Je connais des jeux de patience dont la complication est visiblement d lib r e et a pour seul but d nerver le joueur Le labyrinthe en est un exemple deux dimen sions le casse t te chinois un autre trois dimensions Au contraire le cube de Rubik est un objet qui semble sans malice Sa forme la rotativit de ses l ments ne paraissent pas r pondre une recherche de la complexit tout prix Dans son cas c est sa forme simple et g om trique sa totale libert de rotation qui permettent l action R Je crois que cette pr sentation compr hensible pour l esprit est le propre de tous les probl mes fondamentaux qui valent la peine d tre tudi s Je n ai jamais aim les probl mes pi ges les questions embrouil l es La difficult d un beau probl me tient sa profondeur et non la complication de son nonc M Il y a des ann es de cela parlant avec le c l bre math maticien Paul Tur n du crit re de la valeur d un th or me math matique il nous a dit Plus le th or me est court plus sa d monstration est difficile A cet gard le cube de Rubik est un chef d ceuvre Point n est besoin de formuler les
100. ersity of Waterloo Canada et conservateur du Mus e et des Archives des jeux de Puniversit Membre du Comit de recherches sur les loisirs et la culture populaire de l Association internationale de sociologie M Avedon est l auteur de plus de cent ouvrages et articles consacr s aux loisirs dont The study of games A source book crit en collaboration avec B Sutton Smith R E Krieger Publishing Company Inc Huntingon New York r dit en 1979 Son adresse est la suivante Museum and Archive of Games University of Waterloo Waterloo N2L 3G Canada Les photographies des jeux d autrefois 1 2 3 et 4 apr s la p 444 sont reproduites avec l aimable autorisation de l auteur t science et soci t vol 32 1982 n 4 impac 443 Elliott M Avedon 444 Introduction Les v nements concernant des questions ayant une importance sociale collective comme la politique l conomie et la conqu te militaire sont la trame de l Histoire avec un grand H Bien que les aspects ordinaires de la vie quotidienne tels que les jeux ne se situent pas sur le m me plan l tude des choses banales contribue faire comprendre aux hommes la continuit de la civilisation et les l ments humains de la soci t Les jeux n ont qu un r le secondaire dans la vie en soci t ils sont plut t un probl me de joie ou de d ception individuelles aussi les d tails les concernant n ont g n ralement pas
101. es anim es sur l cran mais l histoire est racont e par crit peu pr s comme dans un livre sous forme d un texte subdivis en paragraphes Il est toutefois bien plus complexe que les jeux vid o habituels c est un d dale faisant appara tre des sc nes de combat et de sorcellerie Il est devenu tr s populaire tel point que les ordinateurs qui le proposent sont souvent pourvus d un minuteur limitant le temps de jeu car certaines personnes seraient tent es de jouer ind finiment Un jardin aux sentiers qui bifurquent En fait Aventure nous fait passer du jeu vid o au domaine du roman interactif Le roman classique ne suit qu une seule trajectoire dont le d roulement est dict par le cheminement de l il sur une ligne imprim e de gauche droite de la premi re page la derni re La structure du roman n est donc qu une longue ligne qui a un d but et une fin Aventure propose la gageure de briser cette structure lin aire pour pr senter le roman comme un labyrinthe une grille choix multiples ou pour reprendre le titre d une nouvelle de Jorge Luis Borges un jardin aux sentiers qui bifurquent Le lecteur est guid tout en tant libre de faire son propre choix dans les limites impos es par l auteur Cela veut dire que l auteur partage litt rale ment avec le lecteur la responsabilit du d veloppement de l intrigue Bien entendu cela ouvre tout un domaine nouveau au roman qui
102. es devaient concevoir et r aliser des mod les r duits de ponts qui taient ensuite mont s sur sc ne et dont on prouvait la r sistance en ajoutant des charges jusqu la rupture L un des auteurs du pr sentarticle a sugg r qu un concours sur la science et le th tre pourrait utilement compl ter cette cat gorie et il se chargea d en organiser un le premier du genre pour l University College dans le cadre de la Semaine de la science de 1981 Les coles furent invit es concourir Toutes les coles primaires et secondaires celles dont les l ves ont entre 8 I8 ans venant de trois r gions du sud du pays de Galles furent invit es concourir et recurent le r glement Ces r gles stipulent que les concurrents proposeront une repr sentation th trale d un v nement tir de l histoire des sciences et des techniques ou d un probl me d actualit controvers ayant trait aux cons quences sociales du progr s scientifique et technologique La pr sentation sera con ue et ex cut e par des groupes d l ves d coles primaires ou secondaires Les concurrents seront r partis en deux sections un groupe de jeunes g s de 8 14 ans un autre de 15 18 ans La limite d ge impos e n est pas rigide mais la premi re section est ouverte aux enfants inscrits dans les coles primaires ou dans les trois premi res ann es du secondaire ou dans les classes quivalentes d autres types d cole
103. es est de moins en moins courante la feuille de papier dessin la page du livre la toile du peintre la photographie l cran de cin ma ou de t l vision sont tous pour nous deux dimensions Nous nous sommes habitu s ces cadres bidimensionnels par lesquels nous nous exprimons et communiquons les uns avec les autres Les cartes g ographiques qui nous servent nous orienter sont deux dimensions Le Entretien avec Ern Rubik 435 George Marx 436 cube de Rubik nous lance un d fi inhabituel car il nous oblige voir et penser en trois dimensions nous devons aussi savoir ce qu il y a de l autre c t R Mais la carte deux dimensions est une abstraction Les enfants s orientent sans difficult en trois dimensions ils le font mieux que nous Les artistes m me les peintres repr sentent galement la troisi me dimen sion Il est possible que les habitants des grands ensembles continuent se guider mentalement sur un plan une ou deux dimensions pour circuler dans les ascenseurs ou les corridors mais les techniques actuelles rendent notre vie de plus en plus tridimensionnelle Il suffit de penser aux croise ments d autoroutes plusieurs niveaux aux gratte ciel la vision nouvelle qu on a d avion Outre les trois dimensions g om triques l homme moderne doit galement prendre en consid ration le temps La technologie actuelle est essentiellement quadridimensionnelle M Vous en r
104. es pouvaient leur gr modifier le dessin type au moment o ils le souhaitaient et ils avaient t inform s qu ils pouvaient appuyer sur n importe lequel des 64 boutons dans n importe quel ordre Ce programme a t efficace pour les notions du type gauche droite haut bas et dans une moindre mesure int rieur ext rieur selon le test de Boehm L tude de la fr quence avec laquelle les l ves ont appuy sur les divers boutons a donn des r sultats int ressants et inattendus Ces enfants mentalement retard s ont sembl aimer l exercice mais leur explo ration des possibilit s du jeu de boutons est rest e tr s limit e Ils ont appuy rarement sur des boutons proches de la limite du dessin et assez riches d information par exemple angle inf rieur gauche et souvent sur d autres boutons dont le contenu informatif tait moindre par exemple inf rieur L hypoth se que nous avons formul e selon laquelle il s agissait pour eux d une strat gie inhabituelle a t confirm e par le comportement pour le m me exercice d enfants non retard s plus jeunes sans doute d un niveau cognitif quivalent Leur exploration tait plus vari e et privil giait les limites et les angles des dessins Cette constatation corrobore l hypoth se que nous avions faite par ailleurs il est indispensable de diriger et de fixer Pattention de l l ve sur les aspects pertinents et donc porteurs d infor ma
105. esse Pri re d crire la machine ou en majuscules d imprimerie Signature O Nouvel abonnement O R abonnement Pour s abonner l dition espagnole pri re de s adresser Oficina de Educaci n Iberoamericana Ciudad Universitaria Madrid 3 Espagne dad Pac Science Public Policy THE JOURNAL OF THE SCIENCE POLICY FOUNDATION UE SCIENCE amp PUBLIC POLICY provides information on na tional policies for science and technology and their effects analyzes the social and political environments examines the role of science and technology in government and industry explores various types of public participation and their influ ences on national and inter national policies jii m SCIENCE amp PUBLIC POLICY brings together research relevant to policy making on development agriculture energy public administration health service and R and D management gt For further information contact Jan Holloway IPC Science and Technology Press Limited P O Box 63 Westbury House Bury Street Guildford Surrey England GU2 5BH Telephone 0483 31261 Telex 859556 SCITEC G ARE YOU STILL READING SOMEONE ELSE S COPY OF ISIS IF SO now is the time to enter your own subscription Isis the official journal of the History of Science Society is the leading journal in the field Isis keeps over 3300 subscribers in nearly fifty countries up to date on all de
106. esse du monde entier il les rassemblera les indexera et les reproduira sur l imprimante individuelle l aide de caract res perfectionn s la vitesse d environ 100 pages par minute L incidence que ce proc d aura br ve ch ance sur l indus trie de l dition est vidente mais ses effets sur le reste de la soci t sont moins faciles pr voir Une influence lib ratrice Notre soci t privil gie les faits On attribue de la valeur aux connaissances factuelles Un homme dou d une m moire encyclop dique est consid r comme savant Mais l avenir il n en ira peut tre plus ainsi Nous devien drons peut tre une soci t ax e sur l interrogation Si vous savez poser la bonne question le syst me sera pr t vous r pondre Les faits auront moins de valeur et la connaissance de l ignorance deviendra tr s pris e L expert sera celui qui se rend compte de ce qu il ignore et non celui qui sait tout Certes ces r seaux de communication informatis s et leurs banques de donn es pourraient devenir la proie de maniaques de la connaissance que rien n emp cherait d assouvir leur curiosit abusive concernant le contenu de rapports scientifiques d archives historiques ou de documents officiels N anmoins cela ne doit pas nous faire perdre de vue que les r seaux de communication informatis s pourront encourager la profondeur plut t que la superficialit et r pondre l app tit de conna
107. esses dans W H Gladstones dir publ Ergonomics and the disabled person p 53 58 Canberra Presses nationales australiennes 1981 IO II 12 13 14 M R Lally Computer assisted teaching of sight word recognition to retarded school children American journal of mental deficiency vol 85 1981 p 383 388 E A Jongsma The cloze procedure as a teaching technique Newark Del International Reading Association 1971 Cloze instruction research A second look Newark Del International Reading Association 1980 V P Gunn et J Elkins Clozing the reading gap Australian journal of reading vol 2 1979 p 144 151 M Grocke Computer assisted reading instruction for intellectually handicapped children dans W H Gladstones dir publ Ergonomics and the disabled person p 47 52 Canberra Presses nationales australiennes 1981 J Piaget Le jugement et le raisonnement chez l enfant Suisse Delachaux 1925 M R Lally Computer assisted development of number conservation in mentally retarded school children Australian journal of developmental disabilities vol 6 1980 p 131 136 A E Boehm Boehm test of basic concepts manual New York The Psychological Corporation 1971 Apprendre avec l aide de l ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able 501 Appel aux communications Satellites el t l informa
108. et la technologie et Ia technologie au Le Nehru Science Centre la participation du public la science 505 R M Chakraborti 506 service de l homme Il fallut prendre deux d cisions importantes au cours des travaux de construction La premi re d cision concernait l am nagement d une salle exp rimentale sur le th me La lumi re et la vue dans le contexte du monde de la perception Cette exp rience dans laquelle des montages taient pr vus et con us pour une salle d exposition permanente tait destin e montrer aux concepteurs de l exposition comment les visiteurs r agissaient devant une pr sentation multidisciplinaire et aussi devant leurs propres r actions Les conclusions tir es de l exp rience devaient faciliter une sorte de r troaction dont on aurait besoin pour modifier ou r orienter les montages afin d obtenir la motivation recherch e de telle sorte que par un syst me continu de surveillance et d valuation le communicateur puisse se maintenir constamment au courant de la demande du public et de ses r actions L efficacit de toute la cha ne de communication serait ainsi garantie Pour une valuation correcte il faut que le concepteur fixe des objectifs pr cis pour chaque pr sentation visant un groupe cible bien d fini et surveille la fois le groupe cible et les objectifs Un parc des sciences pour inculquer un esprit de recherche La seconde d cision concernait l am n
109. eurs forces en opposition cette lutte ob it des proc dures et des r gles en vue de produire un r sultat in gal Il suffit de penser au jeu pour enfants Roi de la montagne titre d exemple Puisqu un jeu est un syst me structur de comportement plut t qu un objet tangible en soi les comportements requis par un jeu peuvent tre r p t s sans modification par d autres personnes qui jouent le m me jeu en des lieux diff rents et des moments diff rents Des exemples de jeux sont cit s dans toute cette tude Tant t les noms de ces jeux ont t traduits g n ralement en fran ais partir de la langue originale de la culture o ce jeu peut avoir pris naissance tant t le nom d un jeu est donn dans une transcription fran aise du nom traditionnel de ce jeu Toutefois la plupart des exemples cit s peuvent se trouver dans de nombreuses cultures diff rentes sous des appellations diverses Les jeux le jeu et la technologie 445 Elliott M Avedon 446 Un jeu est unique en ce sens qu il est un syst me de comportement cir conscrit dans lequel n importe qui peut sans cesse entrer en tout lieu et a tout moment Lorsqu un joueur s chappe du monde r el pour entrer dans un jeu l interaction au sein du syst me ne change pas le monde r el pas plus que celui ci n exerce une influence sur ce qui arrive dans un jeu Bien qu il y ait des gens mari s qui se querellent la table de bridge c
110. evenez votre fa on pr f r e de regarder les choses les regarder en mouvement Le cube de Rubik nous invite lui faire subir une rotation le transformer C est sa fa on de nous donner de rigoureuses le ons de logique Le d fi du cube R N importe quel solide cubique en fait autant Il suffit d attribuer une valeur chacune de ses faces Vous avez entre les mains un d qui vous incite le jeter tenter votre chance Combien peut il prendre de positions Si vous n obtenez pas le six vous avez envie de le lancer nouveau Vous vous mettez 4 soupeser vos chances de gagner a calculer les probabilit s Et il ne s agit 14 que d un seul d si vous en avez plusieurs les possibilit s se multiplient norm ment pensez au jeu de poker d as Mais outre les associations qui sont le fruit du hasard vous pouvez en cr er intentionnel lement Les petits cubes de McMenon ont t un des mes jeux favoris Ces petits cubes ont six couleurs autant que de faces ainsi les l ments g om triques sont individualis s Il s agit partir de ces petits cubes d en construire un gros pr sentant le m me arrangement de couleurs que les petits L les divers l ments sont s par s Ce n est encore qu un jeu de caract re additif Un assemblage dynamique M Comment l id e de rendre ces cubes color s solidaires vous est elle venue R C est une tendance qui se retrouve galement dans la sculpture conte
111. ez des retard s mentaux que chez des enfants qui sans pr senter de retard prouvent des difficult s scolaires sp cifiques Nos recherches portent actuellement sur le moyen de faciliter la percep tion par les l ves de la relation qui existe entre le contr le visuel pratiqu par les d butants et le contr le musculaire obtenu par ceux qui crivent vitesse normale L importance du contr le musculaire peut tre valu e la facilit relative avec laquelle l l ve peut crire des mots isol s les yeux ferm s Certes le contr le visuel joue encore un r le important dans l orga nisation du texte sur la page son alignement et l espacement des mots et la correction progressive des lettres mal form es Apprendre avec l aide de l ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able 493 Mike Lally et Iain Macleod 494 Si Pon d place le curseur et la ligne tracer en les mettant peu pr s 15 cm au dessus de l emplacement de la pointe du stylet les l ves peuvent observer la mani re dont ils crivent ind pendamment des mouvements de la main et des doigts Le stylet ne laissant aucune trace visible sous sa pointe P l ve doit concentrer son attention sur le contr le non visuel des mouve ments de sa main et de son bras afin de pr voir et de ma triser les mouve ments du curseur et la ligne d criture qu il fait appara tre sur l cran Cette op ration de dissociation permet galeme
112. i commande la trajectoire suivie par le projectile Celle ci est d termin e dans une large mesure par les choix du joueur et le jeu lui m me r agit cette information Le joueur a ainsi davantage le sentiment d tre activement pr sent dans la r alit fictive du jeu Deuxi mement le graphisme est beaucoup plus vivant et vari du fait qu il est cr par l ordinateur Avec la projection r cente du premier film de dessin anim compos par ordinateur nous avons une id e des ressources dont l cran vid o b n ficiera demain Les personnages seront plus d taill s et clairement dessin s ils seront anim s d un mouvement continu et bien entendu ils seront capables de grogner de hurler et m me de parler selon les p rip ties du jeu Ces jeux sont en train de devenir une esp ce de roman d aventure en bande dessin e informatis et interactif Troisi mement ces jeux vont bient t se r pandre partout Les flippers et jeux analogues se cantonnaient aux bars et aux galeries de jeux alors que l implantation des nouveaux jeux informatis s semble ne devoir connaitre aucune limite Ils ont d j conquis les galeries de jeux et les bars Ils peuvent tre achet s sous forme d accessoire fonctionnant en liaison avec le poste de t l vision familial Ils deviennent partie int grante de l informatique domicile Les appareils portatifs qu on trouve sur le march comprennent des jeux d checs ou de bridge en trousse de voyage
113. ice il sera impossible de mener le jeu ou le jouet son point de perfection Autant applaudir d une main pour produire un son Ainsi donc c est par la mise en lumi re de divers corr latifs que nous pouvons concevoir de nouvelles formes de nouveaux objets esth tiques de nouveaux objets destin s au jeu et d autres outils Les corr latifs qui abou tissent la cr ation de jouets ou de jeux sont ainsi li s entre eux g n rale ment par un processus d analyse synth se et refl tent les tats successifs de Pesprit qui se concentre sur une innovation donn e L l ment mat riel apparait ainsi comme ins parable de l l ment psychique chacun faisant partie int grante du processus d innovation La d termination et l expression de soi combinent des l ments d ordre biologique physique et chimique avec un l ment psychique pour produire une forme de jeu nouvelle ou m me quelquefois unique en son genre a Pour approfondir le sujet BRONOWSKI J The origins of knowledge and imagination New Haven Yale University Press 1978 DELEDICQ A Autour du cube de Rubik une nouvelle g n ration de taquins La recherche n 128 d cembre 1981 WICKELGREN W How to solve problems San Francisco W H Freeman 1974 Quelques origines nigmatiques du jeu d invention 463 Saviez vous que les ducateurs les chercheurs et les tudiants peuvent utiliser les bons Unesco pour acheter livres p riodiques films ce
114. imilaires avec le cadran solaire en apprenant lire l heure exacte gr ce un indice de correction qui tient compte des changements de jour et de mois Il pourra relever les temp ratures maximales et minimales sur un thermom tre connaitre le degr d humidit grace l hygrom tre 1a vitesse et la direction du vent indiqu es par un an mom tre Un pluviom tre permet de mesurer les pr cipitations Pour qu on puisse comparer les donn es atmosph riques un t l scripteur reli la station m t orologique de la ville entrera bient t en service Il y a aussi un montage appel Isis parle Isis tant la d esse gyptienne de la magie On raconte que les adeptes se rendaient au temple d Isis pour y recevoir ses b n dictions et ses instructions En fait c tait un pr tre qui cr ait l illusion au moyen d un tube acoustique Pour simuler cet artifice le parc des sciences a deux statues d Isis afin de favoriser au maximum la participation des visiteurs Ce montage est destin d mystifier la science et la technologie chez les jeunes Les installations du parc congues comme un tout Les installations du parc sont con ues comme un tout Ainsi lorsque le visiteur a puis les ressources des installations les plus importantes il passe aux fleurs pour tudier leurs formes et leurs couleurs leur feuillage leur parfum etc Le jeune visiteur observe ensuite les oiseaux et leurs nids il coute les oiseaux r pon
115. impeccable mais il n est pas r aliste d attendre d l ves d ja d concert s par les ambiguit s et les contradictions apparentes de la situation traiter qu ils soient capables de parvenir une d finition rigoureuse du probl me L heuristique d autre part encourage l l ve explorer les ambiguit s d une situation comme il le fait dans la Guerre des robots jusqu ce qu il en ma trise assez bien les donn es pour se construire ses propres mod les Cette d marche donne la priorit l effort personnel de structuration et de d finition des probl mes sur la solution de probl mes bien pos s par autrui Elle poss de en outre l avantage d aller l encontre d une tendance naturelle fruit de longues ann es de scolarit croire que question et r ponse sont l une et l autre bien tranch es Malheureusement en effet il en va rarement ainsi dans la vie La plupart des probl mes auxquels l l ve se heurtera dans sa vie professionnelle pour ne rien dire de sa vie personnelle seront embrouill s et mal d finis Il saura d autant mieux les traiter que ses tudes l auront mieux aid acqu rir l aisance et les automatismes n cessaires L observation de sch mas diff rents Dans la Guerre des robots le joueur a la possibilit d observer cinq robots programm s de mani re ind pendante dont les strat gies ont t pr d ter min es par l auteur Ce faisant il va commencer discerner
116. ints lumineux se d tachant sur un fond d v nements banals L inventeur poss de toutefois un spectre plus long et plus large L o l homme moyen ne verra qu v nements ou ph nom nes isol s un Aristote un Newton un Einstein pourra rattacher un tr s grand nombre d v ne ments un grand dessein de la nature La g n ralisation est l une des cl s du succ s pour l auteur d inventions ou de d couvertes les ph nom nes de la nature repr sentant un continuum ininterrompu dans lequel il peut situer ses hypoth ses exp riences et conclusions Selon la loi de Planck qui est la base de la th orie des quanta l nergie d une radiation lectromagn tique est limit e des particules indivisibles du nom de photon Un photon a une nergie hy v tant la fr quence de la radiation et k la constante de Planck Cette derni re a une valeur de 6 626196 x 107 joules seconde NDLR Quelques origines nigmatiques du jeu d invention 461 Dharamjit Singh 462 Expression de soi autod termination Le fait que les ph nom nes aient une existence ind pendante de celui qui les observe n est nullement convaincant pour l homme ordinaire Ainsi le ph nom ne appel simultan it la fois en physique et en science du psychisme et qui concerne la vitesse de la lumi re affectant deux v nements de l univers est appel simultan it spatiale lorsque l observateur ne peut tre pr sent aux deu
117. ion 432 Percival d crivent le jeu de r les appel Pour ou contre la fluoration comme un d bat structur au cours duquel les tudiants apprennent a la fois 4 porter des jugements de valeur et a valuer rationnellement les faits pour r soudre un conflit qui divise une communaut Quant a la science elle entre en jeu de deux fagons d une part les jeux peuvent fort utilement contribuer son apprentissage d autre part elle peut am liorer de fa on d cisive le mat riel utilis pour les jeux Dans leurs articles Beetlestone et Taylor Raw Chakraborti et Lally et Macleod montrent comment le jeu aide les enfants et les adultes acqu rir des connaissances et une tournure d esprit scientifiques tandis que Clayson et Bing tudient l impact de ce qui est aujourd hui l apport le plus impressionnant de la science l innovation en mati re de jeux le microprocesseur dit la puce Dans un article r cent consacr l un des jeux lectroniques actuels les plus riches en programmes et qui font le plus appel la mati re grise une journaliste d clare Comme c est lui de trouver le moyen de s approprier le butin qu il convoite le joueur apprend affiner sa logique d ductive Mais pris dans le tourbillon de cette chasse au tr sor il n a gu re le loisir de se rendre compte que le jeu lui forme l esprit impact Nathalie ANGIER Toying with the chip Disc
118. ion et l espacement des carr s Dans 50 des occurrences les deux rang es comptent chacune le m me nombre de carr s color s et dans les autres 50 95 une rang e en compte un de plus que l autre L ordinateur demande l enfant si les deux couleurs comportent le m me nombre de carr s L enfant r pond oui en appuyant sur un bouton portant le signe ou non en appuyant sur un bouton color L ordinateur r p te la r ponse de l enfant et dit Comptons les carr s Un bouton portant le chiffre 1 s allume Lorsque l enfant appuie sur ce bouton l ordinateur dit Un rouge et fait descendre un des carr s rouges en bas de l cran droite puis dit Un bleu et fait descendre un carr de l autre rang e c t du carr rouge en bas droite Ensuite le bouton portant le num ro 2 s allume lorsque l enfant appuie dessus l ordinateur compte les carr s num ro 2 et r p te l op ration Ainsi l enfant et l ordinateur mettent les carr s en deux piles de fa on que leur nombre apparaisse d une mani re vidente Si la r ponse de l enfant est juste l ordinateur dit C est bien il y a plus de carr s rouges Si la r ponse est fausse par exemple au lieu de plus de rouge l ordinateur dit Tu as dit galit mais regarde l cran il y a plus de carr s rouges Lors de l exercice suivant au moins un des l ments varie la couleur l orien tation ou la taille et la r ponse
119. issance individuel plut t qu l app tit de la masse Il est bien vident que ces nouveaux m dias ont des caract ristiques diff rentes des m dias actuels notamment le pouvoir d interaction avec l usager et la possibilit de r pondre ses besoins parti culiers On peut donc esp rer que les m dias lectroniques lib reront des ressources personnelles au lieu d encourager la standardisation et l uni formit Le central et le r seau Toutes ces possibilit s vont se r aliser peu pr s dans le m me environne ment lectronique On pourra jouer aux jeux lectroniques sur le m me appareil que celui qui vous donnera acc s aux biblioth ques ou vid oth ques A domicile l appareil individuel ou familial sera une esp ce de central lectronique tout faire disques t l vision st r o radio m moire terminal d ordinateur Ces appareils seront ensuite reli s un syst me informa tis dans lequel des vid ogrammes des enregistrements sonores et des textes seront tous mis en m moire par des proc d s num riques et pourront tre accessibles de l un des nombreux endroits de la maison o ce sera n cessaire L extraction des donn es se fera vraisemblablement sur un cran de t l vision plat de 2 x 3 m tres Ces crans qui sont d j au stade exp rimental donneront une reproduction de tr s haute qualit et l illusion de la profondeur En dehors des p riodes d utilisation ils se pr teront parfaitement la p
120. it qu offre le cube de tester le mode de pens e des hommes on constate que la programmation du cerveau est diff rente dans les cultures occidentale et orientale En tant que physicien je vois pour ma part dans le cube assemblage de petits cubes color s un mod le du monde compos d atomes visibles J ai eu l occasion d changer des id es avec des l ves de lyc e intelligents au sujet du m lange spontan des facettes qui offre une illustration de la d rive de notre monde vers le chaos mol culaire A la fin dela conversation les jeunes ont commenc me poser des questions sur l origine et le destin de l univers sur l entropie et le Big Bang Dans les lyc es hongrois les professeurs de physique utilisent le cube de Rubik cet objet familier quotidien pour enseigner la thermodynamique Dans combien de voies diff rentes le cube n a t il pas orient la r flexion Des potentialit s illimit es R Au Canada j ai rencontr un po te qui est fier d avoir r solu le probl me de l organisation du cube En Su de j ai parl deux philosophes qui doi vent crire un livre sur le symbolisme des formes du Serpent magique Toutes ces exp riences renforcent ma vieille conviction qu une grande sim plicit est le meilleur point de d part pour toute cr ation Il faut rechercher des motifs l mentaires car il est toujours possible d en tirer quelque chose de neuf Tout ce qui est vraiment l mentaire exprime l ord
121. juste n est pas n cessairement la m me Les l ves n ont pas eu besoin de beaucoup d explications pour faire cet exercice Ils y ont pris plaisir ayant l impression de diriger les op rations en manipulant les boutons et les carr s color s L indication Regarde l cran a r ussi d tourner leur attention de la rang e de boutons pour la diriger vers la pile des carr s Ce type d exercice s est r v l fructueux chez la plupart des enfants pour le d veloppement du concept de nombre mais les l ves n ont pas t en mesure d universaliser cette strat gie pour l appliquer d autres notions celle de volume par exemple tout d pendait de la mani re dont les questions taient pos es Les bons r sultats obtenus avec le concept de nombre nous ont conduit imaginer un proc d pour les notions spatiales du type gauche droite int rieur ext rieur au dessus au dessous angle c t etc Pendant les s ances de travail les enfants mentalement retard s taient install s devant une commande comprenant 8 rang es horizontales et 8 colonnes verticales de boutons dont chacun pouvait tre allum ou teint s par ment Sur ce tableau on pouvait en allumant les boutons appropri s r aliser diff rents dessins types A mesure que l l ve appuyait sur des boutons l ordinateur d crivait la relation spatiale existant entre le bouton en question et le dessin type par exemple angle inf rieur gauche Les l v
122. l normal DJ 200 pesos O 410 pesos O 610 pesos le Je extranjero O 16 Dis D 33 Dis O 49 Dis Adjunto cheque O giro postal O Nombre Direcci n Cage Lue c e a Estado P m Tel fono La actualidad de la ciencia y la tecnolog a en Ciencia y Desarrollo se publica bimestralmente Env e este cup n y cheque o giro postal a Consejo Nacional de Ciencia y Tecnologia Insurgentes sur 1814 8 Piso M xico 20 D F De venta en tiendas de descuento grandes almacenes y librer as 40 00 pesos Consejo Nacional de Ciencia y Tecnolog a Direcci n de Publicaciones PUBLICATIONS DE L UNESCO AGENTS DE VENTE AFRIQUE DU SUD Van Schaik s Bookstore Pty Ltd Libri Building Church Street P O Box 724 PRETORIA ALBANIE N Sh Botimeve Naim Frasheri TIRANA ALG RIE Institut p dagogique national 11 rue Ali Haddad ex rue Zaatcha ALGER Soci t nationale d dition et de diffusion SNED 3 boulevard Zirout Youcef ALGER Office des publications universitaires OPU 29 rue Abou Nouas Hydra ALGER ALLEMAGNE R P F D S Karger GmbH Karger Buchhandlung Angerhofstr 9 Postfach 2 D 8034 GERMERING M NCHEN Le Courrier de l Unesco di tions allemande anglaise espagnole et frangaise M Her bert Baum Deutscher Unesco Kurier Vertrieb Besalt strasse 57 5300 BONN 3 Pour les cartes scientifiques seulement Geo Center Postfach 800830 7000 STUTTGART
123. l arc parcouru pour aller du point 1 au point 2 exprim en degr s et du rapport entre le rayon du tuyau et celui du cylindre c est dire 3 2 La nouvelle valeur de l angle 2 est donc o degr 3 2 x 30 degr s 45 degr s C est de cet angle de 45 degr s que devra tourner la tortue plac e au point 3 Avant de passer aux instructions suivantes un croquis sera utile pour montrer les nouvelles positions respectives du tuyau du cylindre et de la tortue C est la figure P 2 b sur laquelle le point 3 de la figure P 2 a est devenu le point 4 La tortue est repr sent e au point 4 dans une orientation correspondant la rotation vers la gauche de l angle gal 45 degr s Elle est pr te maintenant tracer la ligne correspondant la nouvelle orientation du cylindre Allumer le traceur lumineux Avancer d une distance gale au rayon du cylindre soit 2 unit s puis reculer d une distance de 2 rayons c est dire 4 unit s en passant par le point 4 enfin avancer nouveau d une distance gale au rayon du cylindre soit 2 unit s pour revenir au point 4 La tortue aura ainsi trac la ligne correspondant la nouvelle orientation du cylindre dans cette deuxi me position teindre le traceur lumineux Tourner droite d un angle gal 45 degr s pour revenir l orientation du d but de cette tape Reculer d une distance gale la longueur du rayon du cylindre soit 2 unit s pour venir au point 5 de
124. l ne voit parfois apparaitre que certains des traits qui composent la lettre bien que tous soient stock s et que le trac s effectue dans les m mes condi tions Il s agit alors de l inciter penser ce qu il fait et utiliser sa m moire pour pr voir la forme de la lettre Outre l utilisation d un curseur dont la dimension peut tre modifi e ce proc d permet de diminuer progressive ment l aide apport e par l ordinateur mesure que s accro t la comp tence de l l ve Pour les l ves plus maladroits on utilise un curseur plus grand malgr le caract re approximatif des mouvements mis en ceuvre pour ex cuter le trac dune lettre l ordinateur en donnera un trac correct Ce proc d met l accent sur l apparition du r sultat souhait et non sur ce que risqueraient de donner les efforts maladroits de l l ve Au fur et mesure de l am lioration de ses performances la taille du curseur est progressivement r duite afin que les mouvements de l l ve soient de plus en plus conformes ce qui est n cessaire pour former les lettres mod les sans l aide de l ordinateur La vitesse et la pr cision du trac s ins crivent sur l cran la fin de chaque exercice la plupart des enfants mani festent un vif int r t pour ces r sultats et mesurent leurs progr s aux r ductions successives des dimensions du curseur L exp rience montre que cet exercice permet d am liorer la maitrise de l criture tant ch
125. l qui se r unissent ensuite pour tablir un rapport sur le projet qui sera pr sent la s ance pl ni re Cette troisi me phase vise atteindre un vaste ventail d objectifs ducatifs couvrant le mieux possible tous les domaines num r s plus haut Les calculs conomiques font prendre conscience aux tudiants des normes d penses qu entra nent les grands projets industriels ainsi que de Pimportance des facteurs financiers dans la prise des d cisions techniques tandis que le choix du site montre que ces d cisions ne peuvent tre prises qu apr s une tude approfondie des facteurs g ographiques et sociaux D autre part les tudiants sont plac s dans une situation o seule une coop ration efficace peut assurer le succ s et o leur esprit d initiative et leur imagination au cours de la s ance pl ni re peuvent se d ployer largement Enfin la s ance pl ni re les habitue prendre la parole et discuter en public La troisi me phase du jeu vise aussi montrer aux tudiants que les probl mes de la vie r elle peuvent tre d une extr me complexit et se pr tent rarement des solutions nettement tranch es La physique affecte la vie quotidienne Comme la phase pr c dente l enqu te publique simul e qui conclut le Jeu de la centrale lectrique vise un large ventail d objectifs ducatifs Elle est sp cialement destin e habituer les tudiants aux d bats publics et leur faire prendre
126. le risque d une nouvelle glaciation qui aurait d se r aliser depuis deux mill naires et qui constitue long terme la menace la plus s rieuse pour notre esp ce Contrairement ce qu on pourrait penser c est parce que la Terre traverse une p riode interglaciaire que 10 4 seulement de la superficie du globe est recouverte de glaces mais cet tat n est pas normal En effet depuis un million d ann es la p riode interglaciaire n a gu re occup que 100 000 ans tandis que l re glaciaire s est tendue sur 900 ooo ans durant lesquels d apr s les estimations les mieux fond es 28 30 de la superficie du globe taient couverts d une couche de glace d environ 800 m tres d paisseur D apr s des chercheurs de l Universit de Londres la prochaine p riode glaciaire devrait provoquer une famine entrainant des centaines de millions de morts et des d g ts conomiques tr s comparables aux s quelles d une guerre nucl aire La fonte des calottes glaciaires causerait autant de morts voire davantage mais le ph nom ne ne s tendrait pas sur une p riode aussi longue Depuis un si cle environ on a propos diverses th ories pour expliquer les ph nom nes de glaciation la plus connue tant celle de Croll et Milankovitch qui fait intervenir des ph nom nes astronomiques Mais en 1981 Fred Hoyle a publi une th orie r volutionnaire selon laquelle les glaciations seraient d clench es par la chute de m t orites d
127. les g om tres appellent n phroide figure 1 Les sch mas a et b montrent que la n phroide est une courbe d riv e du cercle Ce dernier est remplac par une toile dans les sch mas c d e f et par un polygone six c t s dans le sch ma g et l analyse rev t un caract re tangible que la simple notation math matique ne pr sente pas pour la majorit des gens Mais comment les Graphiques Tortue en LOGO peuvent ils tre utilis s pour r soudre notre probl me du tuyau et du cylindre Par o commencer Comme dans la Guerre des robots le jeu de r les peut tre utile L l ve commence par S identifier la tortue qui peut la lettre faire le tour du probl me si on lui en donne l ordre Il suffit d une technique heuristique pour faire d marrer la tortue Comme dans la Guerre des robots le programme choisi fonctionne rarement du premier coup mais l aspect ludique des Graphiques Tortue ayant excit sa curiosit l l ve s obstinera g n ralement jusqu ce qu il ait trouv une r ponse Le lecteur dont la curiosit personnelle serait main tenant veill e trouvera la fin de cet article une m thode heuristique parti culi re montrant comment il est possible de s attaquer l nigme du tuyau et du cylindre avec le concours de notre amie la tortue voir figure P 2 Gr ce cette description de la strat gie retenue pour r gler les mouve ments de la tortue la r daction du programme d instructions en LOGO es
128. let A l int rieur de celui ci un commutateur indique sa position vers le haut ou vers le bas et l impression physique d crire est donn e par le fait qu une ligne lumineuse se forme sous la pointe du stylet lorsque celui ci entre en contact avec l cran et est promen sa surface Un des exercices d criture consiste effectuer une s rie de trac s dont chacun doit tre achev avant que n apparaisse le mod le du trait suivant Ces trac s peuvent tre de simples b tons ou des mots complets selon le niveau de l l ve Pour bien former ses lettres l l ve doit commencer crire avec son stylet au d but de chaque mod le et suivre le trac de celui ci avec un degr de pr cision qui est d fini par la dimension du curseur laquelle peut tre modifi e en d autres termes il doit s efforcer de maintenir le curseur centr sur le trac de la ligne celle ci continuant apparaitre tant que le curseur coincide au moins en partie avec elle Si l l ve trace sa ligne correctement le mod le qui apparaissait comme un trait fin se transforme en une ligne plus paisse Si l l ve commence sa ligne du mauvais c t l ve le stylet ou d place le curseur en l loignant trop du mod le la ligne plus paisse s arr te et un petit clignotant s allume pour indiquer l endroit o devrait se trouver la pointe du stylet Pendant une s ance de travail l l ve forme plusieurs lettres de l alphabet I
129. leur travail Un autre exercice qui tire parti de la souplesse de nos mat riels porte sur la lecture expressive Pour bien lire il ne suffit pas de prononcer les mots un un le but de la lecture voix haute est de faire apparaitre le sens de groupes entiers de mots Une technique tr s labor e dans ce domaine est celle de P exercice trous qui consiste faire identifier par les l ves des mots qui ont t omis du texte pr sent Is doivent lire le passage en question et obtenir des indications contextuelles s mantiques et syntaxiques sur les mots manquants Cet exercice est utilis depuis un certain temps pour valuer la capacit de compr hension d un texte de lecture mais on n a pas encore mesur tout ce qu il peut apporter sur le plan de la formation en partie parce qu il est difficile de suivre les progr s de l l ve avec un proc d de ce type Les exercices destin s am liorer la lecture expressive utilisent le syst me trous l g rement modifi les l ves se voient proposer un certain nombre de mots la place de ceux qui manquent dans le texte qui appara t sur l cran et mesure qu ils avancent dans le texte ils b n ficient d informations et d aides suppl mentaires Par exemple s ils ne peuvent pas reconnaitre un mot sur l cran il leur suffit d appuyer sur ce mot et l ordinateur le prononce Ce proc d s est r v l efficace pour apprendre la lecture expressive aux e
130. logie L Inde devint sensible ces probl mes imm diatement au lendemain de son ind pendance en 1947 et apporta un certain nombre d innovations son enseignement des sciences Ces changements correspondaient au cadre de l enseignement institutionnel alors que ce dont avait besoin une soci t traditionnelle comme la soci t indienne tait une approche non formelle Les jeunes d aujourd hui seront peut tre les responsables de demain et de leur sagesse d pendra la transformation de la soci t Il faut donc orienter Penfant d aujourd hui d une mani re non formelle par la science partici pative Les mus es scientifiques et centres analogues sont quip s cet effet Un centre populaire des sciences est cr La Commission indienne du plan estime qu il est indispensable de d ve lopper le potentiel des mus es des sciences parall lement au syst me ducatif du pays Elle cr a en cons quence en 1973 un groupe de travail sp cial sur les mus es des sciences charg d laborer un syst me de science partici pative qui mettrait en jeu les mus es afin d aider les enfants absorber et appr cier les habitudes scientifiques facilement et efficacement La commission mit au point un projet pr voyant la cr ation chelonn e de diverses cat gories de mus es des sciences et leur financement Elle sugg ra galement la mise sur pied d un organisme charg de coordonner l chelon national les activit s de
131. maintenant dans certaines librairies des rayons entiers avec des centaines de volumes sur les jeux ph nom ne inconnu dans le pass Les attitudes envers les jeux et les pratiques du jeu varient d un pays l autre et d une culture l autre Aujourd hui la plupart des soci t s consi d rent les jeux et la pratique des jeux comme une activit sociale positive Toutefois il existe semble t il quelques variantes dans la notion de jeux en soi qui sont acceptables tant donn que les jeux ont envahi la soci t contemporaine il para t int ressant d tudier plus en d tail le ph nom ne des jeux Le jeu est toujours un moyen Le jeu a t d fini au cours des ges de plusieurs mani res On admet g n ralement aujourd hui que la notion de jeu implique un type de compor tement intentionnel Selon certains le jeu est un comportement fonda mental qui existe dans de nombreuses esp ces animales et des th ories ont t construites pour expliquer la raison d tre de ce comportement sp cifique Aux fins de cette tude il importe de comprendre la diff rence qu il y a entre ce que l on pourrait reconnaitre comme le jeu et ce que l on peut identifier comme un jeu Dans un contexte philosophique le jeu n est jamais un moyen mais plut t une fin en soi Un jeu est toujours un moyen Un jeu est une structure sociale autonome qui incarne une lutte formelle de puissance entre deux ou plusi
132. ment qu on peut y voir desservait en 1914 la ligne Siliguri Darjeeling des Chemins de fer de la fronti re nord est elle rendit son dernier souffle de vapeur en 1967 dans la r gion de l Himalaya Le grand Chemin de fer p ninsulaire indien entreprit l lectrification de ses lignes en 1912 L op ra tion fut interrompue pendant la premi re guerre mondiale puis fut reprise en 1922 En 1929 l lectrification de la ligne Kalyan Poona tait termin e La locomotive courant continu qu on peut voir dans le parc command e en 1930 est l une des premi res locomotives avoir assur le trajet Kalyan Poona Sont galement expos s des tramways vapeur et des tramways tir s par des chevaux utilis s au d but du si cle par la Soci t des tramways de Calcutta un omnibus vapeur construit en 1925 par la Sentinel Waggon Works Ltd pour desservir Bombay ainsi que le chasseur prototype HF 24 mis au point par l Hindustan Aeronautics Ltd cet appareil est quip de deux moteurs Orpheus munis de syst mes de r chauffement Parmi les autres r alisations techniques indiennes on peut voir le g n ra teur Pelton utilis en 1914 la Tata Hydro Electric Power Supply Ltd Ces artefacts incitent le visiteur chercher comprendre non seulement le fonctionnement d une machine mais galement son utilit dans la soci t L exposition sert mettre en lumi re l impact de l av nement de la machine sur la soci t
133. mondial sur un projet d utilisation du LOGO comme langue de leurs propres ordinateurs pour la formation de jeunes et d adultes s n galais Papert qui est l inventeur du LOGO est en permission de deux ans du Massachusetts Institute of Technology MIT Les jeux vid o apprennent 4 r soudre les probl mes 487 LI LIVRE JEUX DU MONDE 282 pages Format 23 X 26 5 cm Poids 1 100 kg Prix 85 F Livre remarquable pr sentant 83 jeux du monde entier de leur origine aux multiples versions actuelles influenc es par les diff rentes cultures En t te du texte consacr 4 chacun des jeux figurent des symboles permettant d en connaitre la dur e le nombre de joueurs Plus de 1 000 photographies vous aident comprendre la r gle de ces jeux et les r aliser vous m me Pour commander COMIT FRANCAIS FISE UNICEF 35 rue F licien David 75781 PARIS CEDEX 1 6 C C P 19 921 76 P PARIS T l 524 60 00 T lex UNICEF 610 638 Pas moins de 15 des enfants qui entrent l cole primaire ont beaucoup de difficult s apprendre lire et crire et comprendre les notions l mentaires de nombre et d espace tant donn la relative efficacit des moyens traditionnels utilis s pour les aider il convient de tirer parti d une nouvelle technique celle de l enseignement assist par ordinateur L enfant pourra alors mieux se d velopper sur les plans scolaire et social avec de meilleures chance
134. monstration des jeux vid o sont si nombreux que les vendeurs peuvent peine se d placer Les prix sont lev s en France le mod le de base des machines utiliser chez soi co te environ 1 500 francs et le prix des cassettes peut atteindre 400 francs Ma s cela n emp che pas de nombreuses familles en France en R publique f d rale d Allemagne et en Autriche d acheter Des vendeurs astucieux soulignent la valeur ducative de ces machines jeux math matiques apprentissage des langues techniques sportives et ils ajoutent que l apprentissage a lieu en famille Dans la plupart des pays l utilisation chez soi de ces appareils est peu de chose c t de la popularit des entreprises commerciales de jeux lectroniques Au Japon o depuis longtemps les Envahisseurs venus de l espace sont consid r s comme de simples trangers traiter par le m pris Shinjuku le quartier de Tokyo consacr aux distractions a vu surgir une pl thore de nouvelles boutiques de jeux dont le nombre d passe de loin celui des boutiques de pachinko que l on trouvait partout autrefois Un jeu qui a re u le nom bizarre de Donkey Kong fait fureur actuellement Le joueur essaye de sauver une jolie blonde des griffes d un monstrueux gorille Il y a plus inqui tant de nouvelles versions lectroniques du mah jong et du poker o certains joueurs risquent dit on jusqu 10 ooo dollars en un mois Dans les autres pays les d penses en rou
135. mporaine Aujourd hui les sculpteurs ne se contentent pas tous d exploiter les trois dimensions Ils cr ent des uvres mobiles Certains comme Calder comptent sur le hasard pour cr er le mouvement les mobiles se transforment au gr du vent des pouss es donn es par les visiteurs L id e est certainement inspir e de la nature des branches d arbre agit es par le vent du mouvement des feuilles Cependant ces cr ations ne tirent pas seulement parti du hasard elles refl tent aussi les lois de l qui libre D autres artistes installent des machines dans leurs sculptures dans ce cas le mouvement qui en r sulte exprime une sorte de fatalit M En jetant un d en empilant des cubes nous cr ons entre les divers l ments en jeu un lien fugitif R Il existe des moyens de rendre ce lien plus organique Un moyen est de relier ces l ments en cha ne ce qui offre des possibilit s int ressantes L autre est le lien axial un axe joint les l ments sans les fixer Tout lien en particulier une fixation r duit le nombre des variations possibles L int ressant dans la construction du cube rotatif c est simplement que la conservation de tous les degr s de libert rotatoire semblait g om triquement impossible et que pourtant en tirant parti des propri t s de sym trie du cube on a r ussi r soudre le probl me Il est possible de permuter les l ments ayant des fonctions g om triques quivalentes qui peuv
136. mulation pure alors que les dossiers sur lesquels s exercent les tu diants en droit ou en m decine sont des exemples d tudes de cas pures En pratique toutefois jeux simulations et tudes de cas se chevauchent dans une large mesure comme le montre la figure 1 Le Monopoly par exemple est un jeu de simulation alors que le recours des acteurs pour repr senter des malades dans la formation des m decins technique inaugur e l Uni versit McMaster au Canada est un des exemples les plus connus d tudes de cas simul s Parmi les exercices labor s par les auteurs beaucoup sont de ce dernier type alors que d autres ont des caract ristiques qui rel vent la fois des trois cat gories de base par exemple les trois exercices expos s dans la seconde partie au pilotage Jeux de simulation utilis s comme tudes de cas Jeux de la centrale lectrique Probl me d Amsyn Pour ou contre Jeux tudes de utilis s la fluoration cas simul es comme Simulations tudes de cas m dicales Etudes de cas pures Dossiers m dicaux et juridiques Fic 1 Recouvrement partiel des jeux simulations et tudes de cas Utilit des jeux de simulation base scientifique et des tudes de cas simul es Les jeux de simulation et les tudes de cas simul es base scientifique pr sentent des caract ristiques qui leur conf rent une grande valeur p da gogique I
137. n la p te en fournissant aux tudiants int ress s le mat riel n cessaire pour se livrer des exp riences qui leur montreraient ce qu tait vraiment la science Comme il ne fallait pas songer faire appel aux laboratoires scolaires pour se procurer du mat riel il nous a fallu trouver un moyen de le produire directement A l poque les tudiants taient presque tous issus de la classe moyenne et pouvaient donc acheter ce mat riel condition qu il ne soit pas trop co teux En outre les instruments devaient comporter une notice d utilisation suffisamment explicite pour permettre aux tudiants de r aliser leurs exp riences mais sans en ter tout le sel en r v lant l avance les r sultats ou les conclusions en tirer L IBECC a subventionn notre effort Cet objectif a pu tre atteint par l interm diaire de l Instituto Brasileiro de Educa o Ci ncia e Cultura IBECC de Sao Paulo branche r gionale de la Commission nationale du Br sil pour l Unesco Dans un garage fourni par l cole de m decine et transform en petit atelier nous avons commenc concevoir produire et vendre prix co tant aux tudiants des labo ratoires de chimie de biologie et de physique sous forme de valises en bois pouvant servir la fois de bureau d tabli et de placard et contenant le mat riel et les fournitures n cessaires pour r aliser un certain nombre d exp riences On pouvait se procurer
138. n langage mes ordinateur sp cialement con u leur intention Ce langage appel LOGO t aux probl ressen int amusant utiliser et assez adaptable pour permettre est facile 4 comprendre des symboles et des mots que celui aussi bien le maniement des formes des notations ve En un mot le LOGO permet l l tiques math partir de ses m thodes empiriques personnelles de construire son propre jeu pour structurer et manipuler des probl mes complexes Les Graphiques Tortue utilisation d Les Graphiques Tortue offrent un bon exemple des possibilit s re au centre de l cran sur lequel des programmes crits en langage du LOGO La tortue en question est mat rialis e par un petit triangle de LOGO permettent de la d Iumi placer Ces programmes comportent trois b tourner 2 t s instructions fondamentales a avancer ou reculer de x uni NUE VN Es N Age is A i j ii ye i SS S Sashes Mri US K 9 u 9 4 O amp s an a 9 3 8 d gt g m James Clayson 480 droite ou gauche de x degr s c mat rialiser ou non le d placement par une trace lumineuse sur l cran Le LOGO a cela de remarquable qu il permet avec un nombre r duit d instructions de sonder de nombreuses nigmes g om triques Pour le prouver il suffit de les appliquer la forme que
139. n lieu de rencontre appropri Comment valuer l incidence sur la soci t de groupes d int r t aussi restreints dont les membres sont diss min s dans diff rents pays Il convient de noter cet gard que si les m dias ont t oblig s jusqu pr sent de produire pour le plus grand nombre les r seaux de communi cation informatis s pourront s adresser au sp cialiste et pourraient donc bien encourager l individualisation plut t que l uniformisation Des biblioth ques port e de la main Les r seaux de communication informatis s permettront aux ordinateurs individuels non seulement de communiquer entre eux mais encore d avoir acc s aux bases de donn es d j en place Celles ci pourront fournir des renseignements sur n importe quel sujet m t orologie nouvelles d actua lit travaux de recherche documents officiels encyclop dies droit etc On pourra consulter des biblioth ques enti res en appuyant sur une touche Il est encore impossible d valuer l incidence de ce ph nom ne sur la soci t et sur l individu Une imprimante laser reproduira domicile n importe quelle publication en quelques minutes Veut on conna tre Les jeux lectroniques pour le meilleur ou pour le pire 469 Jon Bing 470 toutes les critiques crites sur le dernier roman de Doris Lessing Il suffira de dactylographier la demande sur un clavier et le syst me choisira les critiques dans les bases de donn es de la pr
140. nces and techniques The main concern of the journal is modern western scientific thought but there is no limit regarding chronology or the scien tific nature of the subject or its cultural area H P L S is published twice yearly in June and December and accepts articles with Eng lish summaries in all the major European languages The first vol ume of H P L S appeared in June 1979 Further information concerning editorial policy can be obtained from the Editorial Secretary Jean Ann Gilder Stazione Zoologica Villa Comunale 80121 Naples Italy 1981 yearly subscription Italy Lit 24 000 elsewhere Lit 31 500 Subscriptions available from the publisher Leo S Olschki P O B 66 50100 Florence Italy CASA EDITRICE LEO S OLSCHKI CASELLA POSTALE 66 50100 FIRENZE Un critique scientifique scrute les profondeurs d o jaillissent les id es de jouets de jeux et d activit ludique d invention il examine le savoir et les autres qualit s indispensables l inventeur de passe temps Dans sa qu te de cette pierre de Rosette l auteur emprunte la physique et la biologie Quelques origines nigmatiques du jeu d invention Dharamjit Singh Dharamjit Singh est un photographe et crivain indien Impact a publi plusieurs de ses articles Pour entrer en contact avec lui adresser toute correspondance aux bons soins du r dacteur en chef de la revue t science et soci t vol 32 1982 n 4
141. ncher le pr che du professeur Les trousses peuvent duquer un grand nombre de personnes M me si notre but initial tait de contribuer former une lite scienti fiques et ing nieurs n cessaire au d veloppement intellectuel l exemple ci dessus montre que les trousses scientifiques peuvent galement servir duquer la majorit des tudiants du pays Pour le Programme national d alphab tisation des adultes nous avons con u une trousse qui contient un mod le de maison et des l ments con us de telle fa on qu il est possible avec une pile lectrique de les mettre en circuit ce qui permet d apprendre des rudiments d lectricit et de r aliser l installation lectrique d un local d habitation Disponible sous forme de jouet tr s populaire cette trousse permet un grand nombre de jeunes gens de se familiariser avec les rudi ments de l lectricit A rebours lorsque nous avions demand voici une douzaine d ann es plus d un millier de jeunes dipl m s de l universit de reconstituer l aide d un compteur le sch ma de montage d un groupe de batteries dissimul es dans une boite nous avions constat qu un grand nombre de ces tudiants capables de r soudre des probl mes de physique tr s complexes sur les lois d Ohm ou de Kirchoff ne savaient pas qu il faut disposer d un circuit lectrique ou d au moins deux fils pour se servir d un compteur AS Nous continuons explorer les possibili
142. ne ne fonctionne pas perte Priorit principale Veiller ce que la nouvelle r glementation concernant les niveaux de pollution soit strictement respect e Repr sentants du Conseil de district nombre L i Y R union tenue pour discuter du probl me de la pollution et rechercher une solution acceptable pour tous optimal 4 Priorit principale Repr sentants Sauvegarder les du personnel emplois et le niveau d Amsyn nombre des salaires optimal 6 Expos du probl me Amsyn Ltd petite usine chimique provoque actuellement une forte pollution de la rivi re locale avec son effluent en raison de l introduction imminente d une nouvelle r glementation la soci t est oblig e de r duire cette pollution de fa on radicale Les options Modifications ventuelles du principal mode de production en vue de r duire la pollution certains de ces changements impliquent des investissements lev s ou la fermeture partielle ou totale de l usine FIG 3 Structure sch matique du Probl me d Amsyn actuelle place le contenu scientifique du probl me dans un contexte r aliste L intention est de mettre en lumi re les biens qui rattachent la chimie d autres disciplines et de montrer que des d cisions de caract re purement scientifique sont souvent influenc es par des consid rations sociales co nomiques et m me morales On voit donc que les simples quati
143. nfants et aussi pour les aider am liorer leur strat gie g n rale de lecture La formation des concepts Piaget affirme que c est gr ce son interaction avec le monde que se d ve loppent chez l enfant les concepts d espace de nombre et de temps Il a montr qu un enfant est conduit laborer lui m me son mod le du monde lorsqu il se heurte des contradictions dans son contact avec l environnement c est dire lorsqu il applique celui ci son mod le Par cons quent un des moyens de favoriser le d veloppement cognitif est de renforcer l environnement pour que l enfant puisse reconnaitre le carac t re inad quat de son mod le du monde li son manque de maturit Il y a lieu de noter que si l environnement pr sent est trop complexe l enfant ne sera pas en mesure d y appliquer son mod le ind pendamment de son caract re inad quat et n aura pas de cadre de r f rence Il est donc n ces saire de r aliser un environnement la fois stimulant et adapt au niveau de raisonnement de l enfant Nos recherches ont port sur l utilisation d environnements scolaires assist s par ordinateur pour d velopper la fixation des notions de nombre et d espace chez des l ves l g rement retard s mentalement Le principe de ces programmes de formation consistait mettre l accent sur les contradic tions du jugement cognitif de l l ve de fa on conduire celui ci prendre conscience des limites de
144. ns les jeux vid o les plus populaires Or la technologie utilis e dans ces jeux peut galement servir l enseigne ment assist par ordinateur Par cons quent ne pourrait on pas utiliser pour une meilleure acquisition des connaissances de base les principes qui sous tendent la r ussite de l interaction dans ces jeux Depuis la fin de l ann e 1974 nous effectuons dans le cadre de l Australian National University des recherches sur l valuation et l acquisition des connaissances de base avec l aide de l ordinateur Les recherches de notre quipe pluridisciplinaire ing nieurs informaticiens psychologues et du cateurs se sont concentr es sur des l ves ayant des difficult s scolaires et ont t initialement men es dans un tablissement pour handicap s mentaux l gers Nous largissons actuellement le champ de nos investigations des enfants d intelligence moyenne ou sup rieure la moyenne prouvant des difficult s scolaires sp cifiques L valuation men e dans le cadre de ce projet montre que les exercices assist s par ordinateur offrent des avantages exceptionnels qui peuvent consid rablement am liorer l acquisition des connaissances de base Nous allons illustrer ces avantages en d crivant plusieurs exercices prouv s et en analysant les raisons pour lesquelles ils sont plus efficaces que les m thodes traditionnelles L criture Les m thodes habituelles d apprentissage de l criture consis
145. nt tre consid r s comme des syst mes sociaux circonscrits ou limit s dans lesquels un individu peut vacuer des conflits non r solus avec son moi Les jeux offrent aux adultes l occasion de prendre des risques limit s Ils constituent un milieu propice des relations sociales structur es et dans lesquelles on peut interagir dans un environnement prot g et rendu s r par la connaissance de la gamme des comportements qui peuvent tre exig s et des r sultats qu on peut attendre Selon certains le jeu est psychologiquement sans danger compar d autres types de relations dans lesquels le comportement se fonde sur le degr d intimit et les r sultats sont dans une certaine mesure impr visibles D autres estiment que les jeux offrent galement une s rie de satisfactions inaccessibles Pindividu en dehors des structures de jeux Vie de famille travail respon sabilit s quotidiennes peuvent exclure le type de satisfactions psycholo giques recherch es qu on peut trouver dans un certain nombre de jeux Au sens biologique certains scientifiques ont affirm que les jeux favo risent l hom ostasie c est dire un quilibre au sein de l organisme humain Par exemple la personne qui passe la majeure partie de sa journ e de travail dans un bureau consacrera ses soir es des jeux exigeant des comportements moteurs non pratiqu s dans la journ e A l inverse un travailleur du b ti ment apr s une journ
146. nt un agrandissement un petit d placement du stylet correspond un mouvement de plus grande ampleur sur l cran Ce syst me vise acc l rer le passage du contr le visuel au contr le musculaire En outre l agrandissement permet de d velopper le contr le musculaire qui est n cessaire dans la phase finale de l apprentissage Les lettres telles qu elles apparaissent visuellement sont assez grandes pour que l l ve voie bien ce qui se passe et les d placements du stylet assez limit s pour que l l ve doive contr ler les mouvements de ses doigts et non plus de sa main ou de son bras afin de diriger le curseur Les premiers r sultats obtenus permettent de penser que cette mani re d op rer est efficace pour apprendre aux enfants utiliser des processus non visuels pour le contr le de l criture La lecture Avant de pouvoir commencer lire des phrases l enfant doit faire plusieurs apprentissages de base Il doit tre capable de reconnaitre des mots s par s soit d apr s leur forme g n rale soit d apr s leur prononciation En Australie beaucoup d coles utilisent ces deux techniques la fois pour l apprentissage de la lecture L enfant apprend reconnaitre certains mots puis les utiliser pour passer un autre apprentissage celui du m lange des sons qui se produit la fronti re des mots Une part importante de l enseignement dispens aux tout petits est consacr e l apprentissage de la lect
147. omme ils le font dans la vie courante ou des gens qui lancent une boule de bowling avec la m me vigueur qu ils nettoient l entr e de leur maison apr s le passage d un chasse neige dans leur rue ces comportements ne sont pas intrins ques un jeu Ils sont une intrusion du monde r el dans le syst me que nous appelons un jeu Les jeux ne d pendent pas d objets tangibles sp cifiques en fait certains jeux n exigent pas l emploi d objets quelconques ou d un environnement par ticulier pour tre mis en ceuvre Charades ou concours oraux d orthographe sont des exemples de jeux qui n exigent aucun mat riel ni environnement sp cial Une interaction comp titive est n cessaire Mais chaque jeu exige qu il y ait interaction comp titive entre deux ou plusieurs forces en opposition dans des limites fix es par un ensemble de proc dures et de r gles mutuellement accept es L une des forces est tou jours une personne qui joue mais la force oppos e peut tre un objet les lois de la physique le niveau de d veloppement biologique d un joueur le temps la distance une nigme intellectuelle une autre personne ou plusieurs personnes et bien s r dans la soci t moderne une simulation sur ordi nateur peut constituer la force d opposition Dans ces jeux modifi s par la technologie moderne un ordinateur peut jouer le r le d une ou de plusieurs personnes en opposition Quoi qu il en soit c est le syst
148. ompos s d images LED diode mettrice de lumi re ou CRT tube rayon cathodique produites par une puce de micro ordinateurs Bien que ces quatre types de jeu paraissent diff rents dans chacun la raison d tre la m thode de jeu et les d place ments uniques de certaines pi ces sont identiques Le jeu en soi n est pas le mat riel mais le syst me unique formellement organis d interaction comp titive Par cons quent d un point de vue conceptuel un jeu est un syst me de comportement formel dans lequel deux ou plus de deux forces dont l action est r gie par des proc dures et des r gles interagissent pour produire un r sultat in gal Un jeu pr sente un sch ma formel de relation ou d inter action qui induit naturellement une opposition entre les participants ou entre les participants et les choses et dont le r sultat sera la victoire d une force et la d faite de l autre La pratique du jeu dans les syst mes conomiques En g n ral l id e de jeu est associ e uniquement celle de divertissement or on a reconnu que certains comportements sociaux l int rieur de syst mes conomiques concurrentiels contiennent quelques l ments qui existent dans le jeu Dans le domaine conomique les individus sont souvent engag s dans une opposition comp titive avec d autres individus ou ensembles d individus comme les entreprises ou m me les pays Chaque ensemble s efforce de gagner Cette notion a donn naissanc
149. oncernant ces quatre derni res ditions pri re de s adresser Espagnol Oficina de Educaci n Iberoamericana Ciudad Universitaria Madrid 3 Espagne Arabe Centre de publications de l Unesco au Caire Unesco Publications Centre in Cairo 1 Talaat Harb Street Le Caire gypte Chinois The Association for the Journal of Dialectics of Nature c o Academia Sinica 20th Building Friendship Hotel Beijing R publique populaire de Chine Russe The USSR State Committee for Publishing c o The USSR National Commission for Unesco 9 Prospekt Kalinina Moskva G 19 URSS Les auteurs sont responsables du choix et de la pr sentation des faits figurant dans leurs articles ainsi que des opinions qui y sont exprim es lesquelles ne sont pas n cessairement celles de P Unesco et n engagent pas l Organisation Les r f rences suppl mentaires de la rubrique intitul e Pour approfondir le sujet qui apparait la fin de la plupart des articles sont normalement choisies par la r daction de la revue Les textes publi s peuvent tre librement reproduits et traduits sauf lorsque le droit de reproduction ou de traduction est r serv condition qu il soit fait mention de l auteur et de la source Article de Ved P Nanda Changements climatiques et droit international paru dans impact vol 32 n 3 1982 p 401 411 Nos lecteurs trouveront ce sujet trait plus en d tail dans les communications publi es
150. ons chimiques du manuel ont des incidences qui vont bien au del de la th orie et m me du laboratoire Le jeu de simulation est destin largir l horizon des joueurs L exercice intitul Pour ou contre la fluoration est un jeu de simulation avec r les destin tre utilis comme tude de cas et pour largir l horizon des l ves ou tudiants g s de 16 ans environ ou plus Il se rattache l enseigne ment de la biologie de l hygi ne et de la place de la science dans la soci t L hypoth se de d part est que les services sanitaires du district imaginaire de Hadley au Royaume Uni tudient le principe de la fluoration des eaux Le jeu prend la forme d une r union publique simul e qui est convoqu e par l un des conseils sanitaires locaux Cet exercice dure de 1 h 15 2 heures selon le nombre des participants et leur niveau et il convient des groupes de 13 24 l ves ou tudiants La figure 4 donne un sch ma du jeu Une semaine environ avant la date pr vue pour l exercice on remet chaque participant une brochure d intro duction qu il lira chez lui Elle contient des informations de base sur le Des jeux et des simulations pour faire comprendre l importance de la science dans la soci t 533 Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival 534 Partisans de la fluoration P Responsable du service dentaire local P Responsable du service m dical local P Repr sentan
151. onstater que les l ves qui prouvent des difficult s structurer les pro bl mes complexes sont moins g n s par leur manque d agilit dans le maniement des math matiques que par l incapacit de construire des mod les qu ils puissent visualiser Cette impuissance figurer un probl me par des images concr tes fait qu ils se laissent submerger par ses ambiguit s et sa complexit Face de tels blocages j ai utilis avec un certain succ s des jeux lectroniques pour aider ces l ves donner une forme au probl me consid r avant de pouvoir l explorer dans ses diverses dimensions Le jeu sur ordinateur les fait en effet passer par certaines des tapes que comporte la recherche d une solution chiffr e d un probl me Mais comme il s agit d un jeu devant lequel ils sont relativement d tendus et d barrass s de leurs inhibitions ils ne font bien entendu aucun lien entre ces activit s et un exercice scolaire La le on en tirer est que les jeux peuvent tre utiles pour apprendre aux l ves visualiser un probl me et manipuler ensuite ses l ments c est dire jouer avec eux de mani re cr ative La Guerre des robots est l un de ces jeux Elle simule une bataille entre des robots dont chacun peut se mouvoir sur l cran chercher localiser ses adversaires l aide d un radar et les attaquer avec un lance fus es Chaque fus e se d place sur l cran et explose en un point d termin par le rob
152. ot A mesure que le jeu progresse les robots accumulent les d g ts impact de fus e collision avec un autre robot ou avec une paroi jusqu au moment o ils sont limin s Le vainqueur est le dernier robot survivant sur le champ de bataille Les mouvements sur l cran ne sont pas al atoires Ils sont le r sultat d un programme crit par le ou les joueur s qui permet de commander individuellement jusqu cinq robots dans leurs mouvements et leurs r actions Le novice ignorant g n ralement l avance quelle sera la strat gie la plus efficace il en est r duit au d but la pure conjecture En revanche une fois l exp rience c est dire la bataille engag e il peut modifier et am liorer sa d marche en fonction de ce qu il voit sur l cran C est l une parfaite illustration de la m thode heuristique de r solution des probl mes la plus efficace mon avis lorsqu il s agit de structurer des situations diffi ciles et complexes L heuristique incite chercher Le terme heuristique vient du verbe grec heuriskein d couvrir Il a t forg au XIX si cle pour d crire toute notion ou toute d marche empirique gr ce laquelle quelqu un arrive trouver seul la solution d un probl me Le lecteur se demandera peut tre pourquoi je ne parle pas ce propos des algorithmes Ce sont certes des outils pr cieux pour trouver la r ponse optimale des probl mes qui se pr tent une formulation math matique
153. ovemment Printing Office Bookshops Retail Bookshop 25 Rutland Street Mail Orders 85 Beach Road Private Bag C P O AUCKLAND Retail Ward Street Mail Orders P O Box 857 Ha MILTON Retail Cubacade World Trade Centre Mul grave Street Head Office Mail Orders Private Bag WELLINGTON Retail 159 Hereford Street Mail Orders Private Bag CHRISTCHURCH Retail Princes Street Mail Orders P O Box 1104 DUNEDIN OUGANDA Uganda Bookshop P O Box 7145 KAMPALA PAKISTAN Mirza Book Agency 65 Shahrah Quaid i Azam P O Box 729 LAHORE 3 PANAMA Distribuidora Cultura Internacional Apar tado 7571 Zona 5 PANAMA PARAGUAY Agencia de Diarios y Revistas Sra Nelly A de Garc a Astillero Pte Franco n 580 ASUNCI N PAYS BAS Pour les publications seulement Keesing Boeken B V Postbus 1118 1000 BC AMSTERDAM Dekker and Nordemann NV P O Box 197 1000 AD AMSTERDAM PEROU Libreria Studium Plaza Francia 1164 Apar tado 2139 LIMA PHILIPPINES The Modern Book Co Inc 922 Rizal Avenue P O Box 632 MANILA 2800 POLOGNE Ars Polona Ruch KrakowskiePrzedmiescie 7 00 068 WARSZAWA ORPAN Import Palac Kultury oo 901 WARSZAWA PORTO RICO Librerfa Alma Mater Cabrera 867 Rio Piedras PUERTO RICO 00925 PORTUGAL Dias amp Andrade Ltda Livraria Portugal rua do Carmo 70 LISBOA REPUBLIQUE ARABE SYRIENNE Librairie Sayegh Immeuble Diab rue du Parlement B P 704 DAMas REPUBLIQUE DE
154. over d cembre 1980 p 73 75 Pour moi le cube est un objet de la nature George Marx s entretient avec Ern Rubik t science et soci t vol 32 1982 n 4 impac Ern Rubik gauche s entretient propos du cube avec George Marx droite Ern Rubik qui est ing nieur dessinateur et professeur assistant au Coll ge des arts industriels de Budapest a plac son cube multicolore entre les mains de millions de personnes de par le monde enfants et adultes Il d crit les motivations et les sentiments qui l ont amen cr er ce jeu qui est un d fi dans un entretien avec le professeur George Marx du D partement de physique de l Universit E tv s Budapest Hongrie 433 George Marx 434 M Le Rubik s cube ou cube de Rubik connait une tr s large diffusion sur les cinq continents C est un objet qui rencontre autant de succ s aupr s des enfants que des savants La motivation conomique ne suffit certainement pas 4 expliquer la cr ation d un tel jouet Peut tre aviez vous une autre raison plus innocente R En tout cas plus s rieuse Je pense que tous ceux qui cr ent quelque chose de vraiment original sont atteints de la m me maladie M Ils veulent sauver le monde R C est une maladie dont le principe est beaucoup plus l mentaire qui s appelle la curiosit Quand enfants nous commen ons explorer le monde qui nous entoure nous sommes tous curieu
155. partenaire le p re ou la m re qui dissipe au jeu l argent du m nage le propri taire d une quipe sportive qui exploite un athl te l enfant dont le monde s croule dans les larmes apr s avoir fait faillite en jouant au Monopoly On exprime m me des doutes aujourd hui sur l efficacit des jeux lectro niques qui tendent limiter l interaction sociale Dans certains pays les salles de jeux vid o ont peu pr s la m me r putation que les salles de billard il y a plus d un demi si cle L entreprise commerciale a fourni une stup fiante vari t de formes de divertissements bon march le monde des affaires a saisi peu pr s toutes les occasions de tirer profit du temps libre r sultant des progr s technologiques et de la soif de sensations fortes due la monotonie des emplois industriels Et mesure que les app tits sont rassasi s on ajoute motion sur motion et sensation sur sensation Bien que ce commentaire ait t fait il y a pr s de cinquante ans il exprime des opinions qui pr valent aujourd hui dans certaines r gions du monde La technologie influence le mat riel ludique Au cours de l histoire les exemples abondent de progr s technologiques ayant une incidence sur le mat riel ludique Certains ont sugg r qu il s agit d un ph nom ne naturel car toute soci t s efforce syst matiquement d am liorer des aspects de sa culture qu elle d sire conserver D autres ont ex
156. passe t il si l on trace un point au lieu d une ligne sur l extr mit du cylindre La figure P 5 montre la figure d crite par un point situ entre le centre du cylindre et sa circonf rence et la figure P 6 celle que d crit un point port par un fil m tallique l ext rieur de la cir conf rence du cylindre Autre question encore Que se passerait il si on faisait rouler le cylindre sur la surface int rieure du tuyau Les figures P 7 P 8 P 9 et P 10 repr sentent la r volution de plusieurs cylindres de diam tre diff rent l int rieur d un tuyau Conclusion J esp re sans vouloir trop m appesantir que cet exemple aura montr qu un environnement ludique est un auxiliaire p dagogique tr s utile Nous avons vu comment la Guerre des robots encourage l l ve jouer avec un probl me en lui appliquant ses d marches empiriques personnelles et comment un langage machine comme le LOGO lui permet de franchir une tape suppl mentaire et de construire son propre jeu Nos exp riences sur des figures g om triques para tront peut tre loign es des situations de la vie r elle les capacit s qu elles permettent d acqu rir ne le sont assur ment pas L l ve qui a saisi la dynamique du tuyau et du cylindre sera plus l aise pour percer des myst res aussi divers que ceux de la conception de machines de la physique newtonienne du dessin d architecture ou des arts graphiques En associant les constructions de l
157. pement des mass media lectroniques ne servira qu durcir et renforcer les structures de pouvoir de notre soci t tant au niveau national qu international Et bien entendu la passion d vorante des jeux vid o et des gadgets lectroniques sera le fl au des pays technique avanc e alors que les possibilit s de ces m dias pourraient tre une b n diction Conclusion Il est exaltant d entrevoir les possibilit s de l re de l lectronique de comprendre que les jeux vid o ne sont pas simplement un nouveau gadget mais quelque chose d essentiellement diff rent qui pourrait nous apporter de pr cieux avantages Il est exaltant de voir apparaitre avec l environnement lectronique un nouvel tat d esprit qui pourrait sortir l individu de son obscurit et lui donner une meilleure prise sur son destin Mais ces change ments favorables ne se produiront que si nous r ussissons int grer l envi ronnement lectronique dans une politique des m dias bien con ue mW Les jeux lectroniques pour le meilleur ou pour le pire 471 472 Un bruit qui fait le tour du monde Un riche homme d affaires de Manille eut un jour une inspiration Il avait un fils de dix sept ans tellement passionn par les jeux vid o qu il n allait plus l cole et refusait m me de voir ses amis Pourquoi ne pas chercher tirer profit de cette passion en ouvrant une boutique de jeux dont il serait le g rant
158. petits ordinateurs micropuce pouvant se brancher sur les t l viseurs domestiques et Pindividu moyen a d couvert le plaisir de jouer contre un ordinateur ou contre un adversaire dans une partie arbitr e par un ordi nateur Les gens en avaient assez de rester assis regarder la t l vision et ils voulaient entrer en interaction avec l cran Le syst me Pong semblait r pondre ce d sir Les syst mes Pong ne permettaient que trois ou quatre variations du m me jeu ce qui apparemment n tait pas suffisant pour beaucoup d utili sateurs Comme pour les jeux pratiqu s dans les galeries marchandes ou les bars le principe n tait pas nouveau ces jeux taient simplement des billards anglais modernis s Un flipper m canique n tait rien de plus qu une adaptation technologique du milieu du xx si cle des billards anglais du xix si cle Il n est donc pas tonnant que vers la fin des ann es soixante dix d autres jeux avec adaptations lectroniques firent leur apparition sur le march Jeu interactif sur l cran du t l viseur S il est vrai qu avec les machines sous les galeries marchandes ont fray le chemin les fabricants ne tard rent pas mettre sur le march des jeux lectroniques de poche fonction unique qui eurent un immense succ s en raison de leur nouveaut De nouvelles versions du syst me Pong appa rurent avec cassettes interchangeables chacune avec une micropuce diff rente permettant
159. pies pesos escudos pesetas et autres monnaies sont plus modestes A Quito quateur ou la premi re boutique de jeux vid o a ouvert ses portes la fin de l ann e derni re on peut voir de jeunes Indiens des Andes avec leurs longues rrenzas traditionnelles affronter par cran interpos des cr atures malveillantes venues des galaxies II n est gu re de ville de Galil e grande ou petite qui ne compte au moins un appareil de jeux vid o autour duquel se pressent de jeunes Arabes fascin s Mais en Isra l les g rants de boutiques de jeux sont confront s un probl me particulier Cela tient il leur pr paration militaire pr coce Toujours est il qu il suffit d un mois aux jeunes Isra liens pour assimiler un jeu lectronique alors que dans d autres pays l int r t manifest pour un jeu peut durer jusqu cinq mois En effet d s qu on en a maitris les combinaisons le jeu perd de sa fascination et les recettes diminuent en cons quence Les jeux vid o n en sont pas moins une source de profit quasi universelle pour les fabricants comme pour les utilisateurs En Inde le principal fabricant de machines et propri taire de galeries marchandes Weston Electroniks Ltd de New Delhi poss de 85 boutiques de jeux diss min es dans tout le pays et qui abritent plus de 700 machines Bien que le prix d une partie soit relativement bas une roupie soit 60 centimes environ la recette journali re moyenne oscille entre 90 e
160. possible une transition naturelle entre le monde de l enfant et celui de l adulte le passage des jeux la recherche Les jouets les plus r ussis intriguent non pas cause de quelque origine sot rique qui serait recher cher dans les arts occultes mais du fait de leurs rapports avec la vie et avec l univers m canique La structure et les lois qui r gissent les inventions peuvent tre observ es du point de vue des sciences physiques Les nigmes de la nature que l inno vation repr sente souvent contribuent former en nous les id es reques de ce que sont la condition humaine et les illusions communes aux hommes Le savant en est conscient mais plus avide de nouveaut que ne l est le commun des mortels l innovateur apprend une nouvelle discipline qui l aide transcender de telles limitations L auteur d inventions ou de d couvertes est il pour autant un tre diff rent un homme extraordinaire Max Planck n tait pas vraiment une exception c tait un tre qui avait pu se lib rer de l obscurit dans laquelle les autres hommes demeurent enferm s observant des ph nom nes que leur isolement prive en partie de signification Quelques origines nigmatiques du jeu d invention 459 Dharamjit Singh 460 Et pourtant m me des scientifiques peuvent partager les illusions les plus communes Pourquoi alors que nous marchons suspendus la t te en bas la surface de la plan te voyons nous toutes choses
161. ppuie sur le mot son Si au bout de 5 secondes l l ve n a pas r agi ou s est encore tromp un clignotant s allume sous le mot juste Gr ce cette aide l l ve appuie sur le mot indiqu et la machine d clare alors C est bien mais recommence appuie sur le mot son Le m me mot est pr sent nouveau jusqu ce que l l ve r ponde correctement dans les limites du temps imparti De nouveaux mots n apparaissent que lorsque P l ve a r pondu correctement afin d viter qu il ne soit submerg par trop de mots diff rents et inconnus et pour qu il n ait au contraire traiter qu un petit ensemble de mots jusqu ce qu il les reconnaisse bien cet ensemble s accroissant progressivement jusqu atteindre les 16 unit s A la fin de chaque ensemble de 16 mots reconnus l ordinateur les prononce un un l intention de l l ve Apr s avoir pratiqu l exercice ci dessus raison de heures de travail assist par ordinateur au cours d une p riode de 4 semaines des l ves retard s mentaux sont pass s d une moyenne de 39 mots une moyenne de 69 mots correctement reconnus Le r sultat le plus int ressant est que cette am lioration s est maintenue puisque 6 mois plus tard ils connaissaient une moyenne de 71 mots malgr l absence d autres s ances de travail assist par ordinateur Nos recherches portent actuellement sur un mat riel permettant de r aliser
162. prim l opinion que l innovation technologique dans le jeu permet une soci t de bien s adapter une technologie nouvelle Dans le pass cet effort d adaptation n a peut tre pas t conscient mais il l est certainement aujourd hui Par exemple on admet actuellement que les enfants qui uti lisent des jeux lectroniques prouvent l gard des ordinateurs des senti ments tr s diff rents de ceux des adultes qui n ont pas connu cette exp rience dans leur jeunesse L ordinateur exerce une influence sur la pratique du jeu La technologie des ordinateurs exerce actuellement et exercera dans les ann es venir une si grande influence dans de nombreux pays que cet aspect de la question m rite d tre tudi en d tail Sur le plan th orique les jeux lectroniques ne sont pas nouveaux ils ont leur origine dans le d veloppement des syst mes modernes de calcul Dans certaines exp riences d intelligence artificielle on a utilis les checs comme mod le Cela n tait pas nouveau non plus car au XIX si cle plusieurs chercheurs avaient essay d inventer une machine penser qui pourrait servir d adversaire au jeu d checs Apr s la deuxi me guerre mondiale les militaires commen c rent mettre au point des simulations sur ordinateur qui pouvaient tre utilis es pour enseigner les techniques de combat Quelques unes de ces simulations sont la base de certains jeux d entreprises modernes sur ordinateur
163. r Les N NI N N N SN A 4 ML P4 7 Pd Z A P4 3 a7 SZ y d SMAPS SLPS LS PALA LAS PN x LASS LLP FLATS SSF NNNNNNNNNNNNKSN 1 Irak Echiquier en marqueterie Photo Museum and Archives of Games Waterloo Canada 2 R publique arabe syrienne Planche pour le jeu compter et faire prisonnier Photo Museum and Archives of Games Waterloo Canada mus es se sont aper us que les reproductions de certains objets de leurs col lections ayant un rapport avec le jeu se vendent fort bien dans leurs boutiques de cadeaux Avec Pav nement de l informatique on peut d sormais s initier aux nou velles techniques de jeu dans des lieux tr s divers salles d attente des a ro ports galeries de motels caf s et bars Ces innovations technologiques remplacent rapidement les appareils m caniques tout comme ces derniers avaient jadis remplac les jeux commande manuelle Des versions de jeux lectroniques usage domestique remplacent aussi certains jeux de table ou d chiquier traditionnels dont ils augmentent les possibilit s En plus des articles consacr s aux jeux qu on trouve dans les journaux du monde entier il existe des p riodiques mensuels et trimestriels sp cialis s au Royaume Uni en France en R publique f d rale d Allemagne aux tats Unis d Am rique et dans d autres pays Certes les manuels d instruc tion consacr s aux jeux ne sont pas nouveaux mais il y a
164. r duire les investissements Pour diminuer les taxes le gouvernement accepta de les consid rer comme des livres et elles furent commercialis es par l interm diaire non pas des librairies points de vente relativement peu nombreux avec des marges b n ficiaires lev es mais des kiosques journaux Pour conomiser encore davantage sur les investissements le pays tait divis en deux secteurs commerciaux les trousses taient mises en vente dans le sud du pays la premi re semaine et dans le nord la semaine suivante Les trousses Les savants se vendent bien Pendant deux ans cette s rie Les savants se vendit bien dans tout le pays Sur 300 000 jeunes environ qui avaient entrepris ce voyage travers la Science 50 000 pers v r rent jusqu la fin du programme ce qui constitue la plus importante op ration d ducation extrascolaire jamais r alis e Cette s rie a exerc galement une influence sur l enseignement officiel dans la mesure o les trousses taient utilis es comme quipement scolaire en Science Quand l int r t li la nouveaut de la s rie a commenc s mousser nous sommes revenus la formule des trousses fabriqu es en permanence et commercialis es dans les magasins de jouets et les supermarch s Gr ce Pexp rience acquise nous sommes en mesure de produire un mat riel scolaire meilleur et moins co teux qui est d sormais utilis dans les tablis sements scolaires de pl
165. r tous chaque partie envisage le probl me en fonction d un ensemble de valeurs et de responsabilit s qui lui sont propres voir fig 3 Tous les participants nombre optimal 16 assistent d abord une br ve pr sentation du probl me sur bande magn tique et diapositives cette introduction a pour but de fournir les donn es de base tout en cr ant un climat r aliste On peut toutefois se contenter de distribuer une brochure d information aux participants qui se scindent ensuite en trois groupes pour examiner le probl me et les diverses solutions possibles Chaque groupe doit d cider de la solution qui son avis serait la plus acceptable pour la cat gorie qu il repr sente Lorsque les trois groupes se retrouvent lors d une r union pr sid e par le directeur d Amsyn un porte parole de chaque partie concern e pr sente la solution pr conis e par son groupe en s efforgant de la justifier Cette pr sentation est suivie d une discussion g n rale d o devrait se d gager un accord acceptable pour tous Si l expiration du temps imparti aucun accord sur la politique future de la soci t n est intervenu la direction doit proposer un plan d action sur lequel les autres parties sont invit es donner leur avis Cet exercice qui illustre un dilemme courant dans la soci t industrielle Priorit principale Sauvegarder les Direction d Amsyn int r ts des nombre optimal 6 actionnaires en veillant ce que l usi
166. ran vid o m nent une guerre du futur ou luttent contre des ennemis imaginaires La fascination peut m me tourner l obsession voire l intoxication La Su de a d fixer un ge minimal pour la pratique des jeux vid o afin de ne pas exposer les jeunes enfants aux tentations d un monde lectronique factice Les jeux vid o apportent une nouvelle dimension Il est peut tre difficile de comprendre pourquoi ces jeux sont si fascinants en tout cas aucune explication logique ne s impose priori De tout temps les jeux automatiques ont pr sent un certain attrait depuis les automates du Moyen Age et les jardins anim s jusqu aux flippers de nos caf s en passant par les machines sous qui faisaient rire l image du marin ou s agiter des fant mes Mais les jeux vid o lectroniques ont apport aux jeux automa tiques une nouvelle dimension dont on peut citer trois aspects Premi rement les jeux sont interactifs Dans les jeux plus anciens comme les flippers l l ment interactif tait cr par une bille d acier ou une pi ce m canique analogue Quand la bille roulait le long du plan inclin elle faisait retentir des sonneries et lib rait des ressorts donnant l impression d une interaction avec le jeu lui m me Mais dans les jeux vid o informatis s l interaction est une forme de dialogue avec la machine Chaque phase du jeu sera diff rente mais ce n est pas uniquement le hasard comme dans le flipper qu
167. rdre du PALAIS DE LA DECOUVERTE Avenue Franklin D Roosevelt 75008 Paris T l 359 16 65 A venir Le prochain num ro d impact science et soci t aura pour th me La gestion de nos ressources en eau douce Parmi les auteurs Guillermo J Cano pr sident Association internationale pour les ressources en eau douce Argentine Maurice E Albertson professeur au College of Engineering Colorado State University tats Unis d Am rique Slaheddine El Amami directeur Centre de recherche du g nie rural Tunisie Gyorgy Kovacs directeur Centre de recherche pour le d veloppement des ressources en eau douce Hongrie Vol 33 n 2 avril juin 1983 L ann e prochaine 1984 Vol 33 n 3 juillet septembre 1983 La chimie des produits naturels Vol 33 n 4 octobre d cembre 1983 Comprendre la toxicomanie Vol 34 n 1 janvier mars 1984 La d rive des continents dans l avenir Vol 34 n 2 avril juin 1984 L esprit cr ateur dans le monde scientifique A l agent de vente pour mon pays ou l Unesco PUB Ventes 7 place de Fontenoy 75700 Paris France Je d sire souscrire un abonnement impact 4 num ros par an O dition anglaise arabe espagnole fran aise Ci joint en paiement la somme de Prix frais de port inclus un an 62 francs deux ans 100 francs Pour conna tre le tarif de l abonnement en monnaie locale consultez l agent de vente pour votre pays Nom Adr
168. re de base M Nous savons par nos cours de g om trie que les poly dres r guliers sont des formes d une grande sym trie et tr s esth tiques mais on aurait pu penser qu il s agissait d objets intemporels et immuables qui n voluent pas et que rien ne peut atteindre Or les cubes d un jeu de construction sont vivants ils repr sentent un d fi pour l enfant Lorsqu il les prend dans sa main il imagine des constructions des maisons il a envie de b tir puis de d truire de transformer Ce point de vue constructif est certainement plus riche que le simple point de vue g om trique R C est pendant les cours de g om trie l cole que j ai t s duit par les poly dres r guliers De leur simplicit d coulent des relations g om triques complexes entre leurs l ments J ai t frapp par la beaut de ces relations qui donnaient le sentiment la fois d une compacit close et d une richesse demandant se d ployer Je suis du type visuel Quand je dis cube je ne me repr sente pas un solide plein tel un morceau de sucre mais un espace sym trique attendant d tre rempli Je vois une structure d finie par des ar tes que je peux mat rialiser au moyen de baguettes articul es entre elles de telle sorte que ce bati puisse se d former et se transformer Une vision tridimensionnelle M C est une fa on tr s tridimensionnelle de voir les choses Dans la culture europ enne cette vision des chos
169. re de la nature ordre dans lequel nous vivons et qui rec le encore d innombrables virtualit s nous invitant la recherche a Entretien avec Ern Rubik 441 Pour approfondir le sujet D L DIG A Autour du cube de Rubik une nouvelle g n ration de taquins La recherche vol 12 d cembre 1981 p 1450 HorsTADTER D Apr s le cube de Rubik des sph res des pyramides des dod ca dres et Dieu sait quoi Pour la science n 59 septembre 1982 p 108 119 Les cubistes amateurs manipulent fr n tiquement le Rubik s cube les maitres cubes r solvent le probl me qu il pose Pour la science n 43 mai 1981 p 134 146 Marx G GAJZ G E GNADIG P The universe of Rubik s cube European journal of physics vol 3 n 1 1982 p 39 43 WARUSFEL A Un certain cube hongrois dans La science des jeux Num ro sp cial hors s rie de Sciences et avenir Paris n 35 ao t 1981 p 63 67 George Marx SCIENTIA Revue internationale de synth se scientifique Fond e en 1907 Direction scientifique Piero Caldirola Ludovico Geymonat Giuseppe Montalenti Directeur N Bonetti SCIENTIA demeure depuis 76 ans fid le son programme de rigoureuse synth se scientifique de d passement pour tout ce qui concerne la sp cialisation de disciplines essentielles Cette exigence a encore aujourd hui des motivations pr cises relevant d une part de Yapparition de nouveaux domaines d e
170. regles du jeu On prend simplement dans ses mains le cube tel qu il sort de l usine On remarque qu un mouvement de rotation permet de modifier Pagencement de ses l ments Apr s quelques rotations effectu es au hasard on constate que le plus grand d sordre r gne dans la disposition des couleurs On essaie de r tablir l harmonie initiale sans y parvenir C est ainsi que se pr sente le d fi du cube de Rubik Celui qui veut le relever doit alors se livrer un long travail de r flexion logique R Je crois que tous les bons jouets et jeux sont ainsi Pour moi m me si cela peut sembler trange venant de ma part le cube est un objet de la nature de la m me fa on qu une bille D aucuns voient peut tre dans le cube et la bille le summum de l abstraction artistique et g om trique le produit final du progr s technologique Mais les galets deviennent ronds spontan ment Plusieurs fruits voquent la sph re Pour moi le cube comme la bille ont leur origine en eux m mes leur forme est le r sultat de leurs propres lois g om triques Si je les prends dans la main j ai l impression d objets naturels Un ballon ou une balle ne sont jamais vendus accompagn s d un mode d emploi la s quence des gestes accomplir et les jeux auxquels ils peuvent servir d coulent de Pobjet lui m me La balle est faite pour rouler pour rebondir Si je la lance contre un mur elle me revient sous un certain angle si je lui imprime un mouvement de ro
171. rel vent de la reproduction apparent e la r plique biologique la continuit de l volution La petitesse permet l enfant d tablir un lien entre la r alit et sa propre vie les dimensions de sa propre pens e source intarissable d amusement et de joie elle lui donne le senti ment de poss der de maitriser quelque chose Les petits jouets renferment aussi en eux tous les sortil ges d un monde magique la for t de Broc liande qui jamais vraiment ne fausse compagnie l adulte Consid r sous l angle des sciences physiques le besoin observ chez l enfant de ramener une chelle r duite est comparable l aptitude qu a le scientifique de transformer les ph nom nes observ s en symboles en abstractions connues sous le nom de conventions et de lois Gr ce ce processus ce qui tait chaos devient cosmos o r gne l ordre c est le moyen de franchir la barri re que constitue le monde physique pour p n trer dans celui de la psych v ritable serre o fleurit l invention Influence inventive illusion et science indienne tant donn la correspondance existant entre la science d une part et les jeux et Pinvention d autre part on trouve entre la premi re et les deux autres un bon nombre de traits communs La science d termine dans une large mesure les caract ristiques m caniques des jouets et des inventions et les jouets inventifs influencent leur tour la philosophie de la science rendant
172. rer et exp rimenter des d marches heuristiques dans d autres situations Les jeux comme cadre d apprentissage Je me suis tendu sur la Guerre des robots pour montrer comment les jeux peuvent fournir l l ve un environnement particuli rement favorable l apprentissage cr atif Mais ce jeu ne concerne qu une situation particuli re et limit e Comment d autres probl mes de physique de g om trie de gestion op rationnelle ou d urbanisme par exemple peuvent ils tre impr gn s des m mes qualit s ludiques que l atmosph re du jeu de telle sorte que l l ve soit finalement plus stimul que submerg par leur complexit Un exemple emprunt la g om trie permettra de le montrer L l ve est invit imaginer qu il se trouve devant l extr mit d un gros tuyau sortant d un mur On lui demande de placer un cylindre parall lement ce tuyau et de e faire tourner lentement autour de la circonf rence de celui ci Le diam tre du cylindre est mat rialis par une ligne trac e sur son extr mit L l ve doit d crire la figure form e par cette ligne lorsque le cylindre tourne autour du tuyau Voir la figure P 1 la fin de l article Comme dans la Guerre des robots la r ponse n est pas vidente au premier abord L l ve doit jouer avec les formes et tudier les configurations pos sibles avant de commencer 4 comprendre le probl me Fort heureusement il existe pour ceux qui s d de ce genre u
173. rojection de vos tableaux pr f r s Ces appareils indi viduels ou familiaux permettront de jouer de nombreux jeux vid o passion nants de participer la cr ation de romans interactifs et de communiquer avec des personnes ou des banques de donn es du monde entier N cessit d une politique d utilisation des m dias Cette image de l avenir peut para tre optimiste ou pessimiste en fonction d un certain nombre de donn es L essentiel est que nous ayons la volont d employer les nouveaux m dias de mani re judicieuse pour tre mieux inform s mieux avertis sur le plan politique et pour participer davantage une r alit de plus en plus complexe Une volution positive est possible mais condition de ne pas n gliger certaines questions de principe En effet en l absence d une politique active l gard des m dias les Envahisseurs venus de l espace envahiront notre salon et asserviront l imagination des individus faisant d eux des drogu s de l aventure factice et les ali nant davantage encore du monde r el Nos crans de t l vision panoramiques deviendront les murs d une prison une cage informatis e dont on ne pourra pas s chapper L homme deviendra encore plus isol de ses semblables ludant les difficult s et les frustrations de la vie r elle et pr f rant se donner un r le dans le monde illusoire des jeux lectroniques En outre sans une politique consciente et active le d velop
174. s ici sont capables de transformer n importe qui en homme de la Renaissance du jour au lendemain les auteurs sont persuad s qu un large recours de tels exercices contribuerait puissamment instaurer le type d ducation pr conis par Snow Le Jeu de la centrale lectrique destin aux tudiants du premier cycle Le Jeu de la centrale lectrique est principalement destin aux tudiants en physique du niveau fin d tudes secondaires g s de 17 19 ans bien qu il puisse tre ais ment adapt l usage d l ves plus jeunes ou moins avanc s L hypoth se de d part est qu une centrale lectrique de 2 000 m gawatts doit tre construite dans une certaine r gion imaginaire du Royaume Uni L objectif est d aboutir une d cision concernant le type de la centrale charbon p trole ou nucl aire et le lieu o elle sera construite Les parti cipants nombre optimal 18 sont r partis en trois groupes dont chacun doit pr parer un dossier aussi convaincant que possible en faveur d un type de centrale Les trois quipes pr sentent ensuite leur dossier au cours d une s ance pl ni re o un jury ind pendant d cide du type de centrale Distribution de fa brochure d introduction travaux pr liminaires E 3 Groups Centrale au p trole nombre optimal 6 Groupe Groupe a i 1 f gt Sous Sous Sous S groupe groupe Sous ne
175. s de les traduire en images tangibles Or les jeux vid o peuvent les aider y parvenir et partant mieux r soudre ces probl mes Le lecteur est invit suivre une d marche heuristique pour la programmation d un jeu de ce genre Les jeux vid o apprennent r soudre les probl mes James Clayson ge Ub e AZ cea 2 e N FSN Wr S X es Ver Ne d od 27 Z S A N Mih mE Ee pui TN Chasis James Clayson engage nouveau le lecteur essayer par lui m me de d couvrir quelques unes des vertus de l ordinateur Il avait d j plaid en ce sens dans un pr c dent article paru dans impact vol 31 n 4 octobre d cembre 1981 On peut le joindre l adresse suivante 42 rue de Bruxelles 75009 Paris France t science et soci t vol 32 1982 n 4 impac 475 James Clayson 476 L importance pour la pens e cr atrice de ce domaine o l art et la science se confondent a t bien soulign e par les grands savants philosophes du xx si cle Bohr Einstein Poincar Bien souvent en effet les fronti res entre les disciplines s effacent dans leurs recherches et leur d marche n est ni celle de Ja logique d ductive ni celle de l induction exclusivement fond e sur les donn es empiriques mais rel ve de la vision et de l esth tique Les jeux aident visualiser les probl mes L enseignement de la recherche op rationnelle m a donn l occasion de c
176. s au point permettent l l ve d tre pr cis sans devenir passif en effet tout en ayant pr voir la suite des traits qu il doit tracer afin de donner la lettre sa forme complete l l ve doit conserver sa pr cision d ex cution A cette fin il regoit une aide ext rieure correspondant son niveau et est averti rapidement de toute erreur qu il aurait commise ce qui permet de localiser la cons quence de choix erron s et d interrompre le trac de formes fausses Ces exercices favorisent une maitrise des processus de l criture beaucoup plus compl te qu avec les techniques traditionnelles tout en encourageant l l ve penser ce qu il est en train de faire Ils soulignent la fois le processus de P criture et l apparition du produit Comme on peut le voir la figure 1 l quipement n cessaire pour ces exercices comporte un cran de visualisation sur lequel l ordinateur peut dessiner des d tails pr cis et un stylet num rique de la forme et de la taille Apprendre avec l aide de ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able 491 Fic 1 Exercice d criture assist par ordinateur d un gros crayon L ordinateur calcule la position du stylet partir de la longueur de deux fils attach s la pointe de celui ci et qui passent travers des illets situ s au dessus de l cran Une sorte de curseur carr qui appara t sur l cran indique la position o doit se trouver le sty
177. s de s int grer plus tard la vie active Apprendre avec l aide de l ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able Mike Lally et Iain Macleod C haiiti Mike Lally psychologue est charg de recherches au Department of Engineering Physics de P Australian National University o il se consacre essentiellement l enseignement assist par ordinateur Iain Macleod sp cialiste du traitement des images est charg de cours dans le m me d partement Les auteurs tiennent exprimer leur reconnaissance l Australian Education Research and Development Committee pour Paide qu il a accord e leurs travaux dont le pr sent article expose en partie la teneur Adresse Research School of Physical Sciences P O Box 4 Canberra 2600 Australie t science et soci t vol 32 1982 n 4 impac 489 Mike Lally et Iain Macleod 490 Introduction Des enfants qui entrent l cole primaire 10 15 ont beaucoup de diffi cult s apprendre lire et crire et comprendre les notions l mentaires de nombre et d espace Il est essentiel de s occuper d eux car ces difficult s peuvent se r percuter sur d autres domaines de leur d veloppement scolaire et social voire sur leur insertion dans le monde du travail Aussi quels avantages ne pr senterait pas la mise au point de techniques am lior es l intention des l ves qui ne tirent pas le meilleur profit des m thodes
178. s de son pays pour servir de consultant pour Penseignement des sciences aupr s de Unesco de l Organisation des tats am ricains OEA de la Fondation Ford etc Son adresse est Conseiller scientifique de la FUNBEC Cidade Universitaria Galp o de IBECC Caixa Postal 2089 S o Paulo Br sil impact science et soci t vol 32 1982 n 4 509 Isaias Raw 510 Introduction Nous nous sommes aper us il y a trente ans qu il fallait encourager la formation de scientifiques si nous voulions que le Br sil dispose du personnel n cessaire pour se doter des moyens technologiques de son d veloppement Nous avons cru constater que le point le plus faible du processus de forma tion de cette main d ceuvre se situait au niveau de l enseignement interm diaire l o commence la formation scientifique proprement dite A l poque l enseignement des sciences assur dans les tablissements officiels conform ment aux directives gouvernementales tait une activit st rile qui consistait essentiellement inculquer aux l ves quelques v rit s av r es et tout un fatras de d finitions et de mots savants On ne se pr oc cupait absolument pas de faire comprendre comment la science fonctionne et quoi elle peut servir ce que Connant a appel la tactique et la strat gie de la science Les efforts du gouvernement pour r former les programmes n aboutissaient rien Les nouveaux programmes propos s se
179. s devant les membres du Conseil sanitaire de la communaut qui d cideront s il faudra ou non soutenir le projet de fluoration lorsqu il sera examin un niveau plus lev L exercice est con u de fa on r partir entre les divers partisans de la fluoration les principaux arguments m dicaux conomiques et sociaux pr sent s le plus souvent en faveur de cette mesure et entre les opposants les objections g n ralement soulev es par les groupes de pression hostiles la fluoration voir fig 4 Le pr sident du Conseil sanitaire dirige les d bats donne la parole aux orateurs dans un ordre fix l avance et utilise le temps qui reste pour une discussion publique Ce jeu illustre le type de conflit qui se d clare presque toujours entre les partisans d une mesure controvers e qui avancent en g n ral des arguments d taill s tendant prouver qu elle serait profitable l ensemble de la collec tivit sur le plan technique ou conomique et ses adversaires qui affirment g n ralement que son adoption violerait les droits de l individu ou engen drerait des retomb es inacceptables bien que souvent non quantifiables pour l environnement naturel ou social Pour r soudre de telles questions il faut presque toujours s appuyer sur des jugements de valeur plut t que sur une valuation rationnelle des faits ce qui justifie pleinement la structure radiale utilis e dans le cas pr sent fig 4 L exer
180. s exercices assist s par ordinateur qui contribuent l instaurer et l entretenir De nombreux l ves ayant des difficult s sco laires ont t en contact avec diverses m thodes d enseignement pendant plusieurs ann es sans parvenir des r sultats satisfaisants et sont de ce fait conditionn s l chec L aspect totalement nouveau des exercices par ordi nateur et les pouvoirs quasi mystiques dont l ordinateur est couramment cr dit sont autant d l ments qui redonnent confiance l l ve et rendent possible un nouveau d part Cette confiance en soi peut tre renforc e par le fractionnement des exercices en une succession d tapes relativement simples et par la fourniture automatique d une aide destin e viter que l l ve ne reste bloqu Faisant appel l ordinateur pour terminer plus facilement les exercices l l ve a la possibilit de travailler individuellement sur un mat riel Apprendre avec l aide de l ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able 499 Mike Lally et Iain Macleod 500 plus complexe et plus int ressant que s il tait pr sent dans d autres condi tions Certains enfants ayant des difficult s scolaires ont peur de faire des fautes et doutent de leurs capacit s m me pour des exercices de difficult moyenne En travaillant avec l aide d un ordinateur ils sont enclins se dire que personne ne voit leurs fautes et ne craignent pas de perdre la face
181. s jouets et l activit ludique en g n ral suivent l volution de la vie d un enfant dont ils sont indissociables Comme l enfant pr figure l homme adulte qu il deviendra un enfant priv de jeu pourra se transformer en un adulte imparfaitement achev De fait les plus tendres fleurs de nos jeunes ann es sont sem es en nous d s l enfance par l activit ludique elle m me menant des jeux structur s Faire des plans dessiner donner une expres sion plastique sont parmi les plus fondamentales des actions culturelles expression propre de la qualit d Homo sapiens qui n est partag e par aucun autre animal Le jouet le joujou fran ais est initiation de l enfant au monde des objets fabriqu s L activit ludique est l occasion d une exp rience r v latrice profonde et souvent d cisive que bien souvent la pens e ration nelle impos e par un adulte serait incapable de provoquer Il n est pas rare que l enfant per oive mieux et plus vite que l adulte d couvrant pour lui m me ce que l adulte sait d j Les talents de l homme adulte tirent leur origine du don qu a l enfant pour la simplification l imitation la cari cature l humour et l agencement des couleurs Un aspect significatif de l activit ludique et des jeux d un jeune enfant est la conjonction d un talent d imitation et d un besoin de miniaturisation Les masques les marionnettes et les mod les miniaturis s d automates employ s par les adultes
182. s mus es et notamment les exp riences tent es sur divers l ments de la population en particulier les enfants et les adolescents Un plan d action commun tait envisag qui viserait les besoins des zones tant urbaines que rurales Le Conseil national des mus es des sciences NCSM fut cr en 1978 en tant qu organisme autonome il tait charg de l administration des mus es des sciences existants D s sa formation le NCSM a entrepris une campagne de grande envergure pour cr er un r seau de centres des sciences dont celui de Bombay serait le plus important par l tendue de ses activit s et l ampleur de son budget On pensait que des centres des sciences fond s sur des activit s propres stimuler des potentialit s cr atrices et susciter des questions taient pr f rables des mus es des sciences fond s sur des objets expos s C est ainsi que naquit le Nehru Science Centre Le centre est concu de mani re susciter la motivation Il se pr sente comme un syst me int gr associant les diverses m thodes qui permettent de r soudre un probl me Le centre sera peu peu transform en une unit de recherche non formelle destin e inciter un public non scolaire entre prendre une recherche scientifique Le processus de l apprentissage est int gr de fa on inculquer un esprit de recherche encourager tout talent cr ateur et favoriser le temp rament scientifique dont j ai parl plus haut
183. s prononc de la m me fa on Le fait de pouvoir suivre en permanence le travail de l l ve donne la possibilit de modifier la pr sentation en fonction des progr s de l l ve et le cas ch ant d aider celui ci pour viter qu il ne se trouve trop longtemps en situation d chec Ainsi le taux d erreurs peut tre maintenu un niveau assez bas ce qui soutient tout au long d une s ance de travail la confiance en soi et la moti vation de l l ve Un des programmes d ordinateur que nous avons mis au point porte sur 105 mots figurant dans le vocabulaire d un l ve d butant Au cours d une s ance de travail des tableaux comportant 16 mots sont plac s sur une matrice compos e de 16 gros boutons 12 tableaux diff rents servent pr senter les mots reconnaitre Chacun de ces tableaux propose des variantes o les m mes mots sont plac s dans des positions diff rentes de mani re viter des r ponses dues l association du son et de la place du mot L ordinateur donne des instructions du type Appuie sur le mot son Si l l ve r pond correctement une lumi re s allume sous le mot que Pordi nateur prononce trois reprises Si l l ve appuie sur le mauvais mot par exemple nos au lieu de son l ordinateur r pond en disant Tu as indiqu Apprendre avec l aide de l ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able 495 Mike Lally et Iain Macleod 496 nos recommence et a
184. s sans rapports bien nets entre eux ce qui est sans nul doute l un des grands objectifs de tout syst me d ducation digne de ce nom Les exercices qui obligent les participants formuler des jugements de valeur ou tudier des probl mes techniques d un point de vue qui n est pas uniquement scientifique sont particuli rement pr cieux cet gard Enfin les exercices multidisciplinaires am nent souvent des gens qui sont sp cialis s dans des domaines d tude diff rents travailler ensemble Des jeux et des simulations our faire comprendre l importance de la science dans la soci t P P P 527 Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival 528 avec efficacit et harmonie en vue d aboutir des fins communes Ce sens des relations interpersonnelles est d une tr s grande importance pour r ussir ult rieurement dans Ja vie et les jeux de simulation multi disciplinaires tels que le Feu de la centrale lectrique ou les projets r aliser en quipe sont peu pr s les seuls moyens d offrir la possibilit d acqu rir une exp rience pratique dans un environnement scolaire ou universitaire Les auteurs estiment que les jeux et simulations base scientifique constituent l un des moyens les plus efficaces de rem dier ce que Bernard Dixon ancien r dacteur en chef du New scientist a appel Panalphab tisme technique de nos soci t s 5 et de combler le foss qui s pare les deux cultures de
185. sa conception du monde s interroger sur elle et en modifier les structures cognitives sous jacentes pour la rendre progres sivement plus complexe et en faire un meilleur mod le op ratoire La fixation du concept de nombre est une condition sine qua non de l apprentissage du calcul Par exemple Piaget a mis en vidence trois phases dans le d veloppement chez l enfant de la capacit de discerner si deux Apprendre avec l aide de l ordinateur Un environnement scolaire efficace et agr able 497 Mike Lally et Iain Macleod 498 rang es de boules comportent le m me nombre d l ments lorsqu on en modifie l espacement Dans la premi re phase l enfant d termine l galit du nombre des boules uniquement par celle de la longueur des rang es Dans la deuxi me il per oit s par ment les deux dimensions que sont la longueur de la rang e et celle des espaces intercalaires et admet leur pertinence mais il est incapable de r fl chir sur cette perception Dans la troisi me il a fix la notion de nombre il reconna t la relation entre l espacement des boules et la longueur totale de la rang e et peut d tacher son attention des l ments perceptifs imm diats Dans notre programme de formation les l ves sont plac s devant un cran de t l vision en couleur avec des boutons de commande Apparaissent sur l cran deux rang es form es de petits carr s chacune diff rant de l autre par sa couleur son orientat
186. st conseiller en mati re de syst mes d apprentissage au Glasgow College of Technology Glasgow cosse Ils sont tous trois auteurs des ouvrages suivants Games and simulations in science education Londres Kogan Page New York Nichols Publishing Co 1981 et An introduction to game design Londres Kogan Page New York Nichols Publishing Co 1982 science et soci t vol 32 1982 n 4 impact 525 Henry Ellington Eric Addinall et Fred Percival 526 Introduction Au cours des vingt derni res ann es la simulation et le jeu ont t de plus en plus largement utilis s dans les coles et les tablissements d enseignement sup rieur du monde entier Au d but ils s appliquaient surtout l ensei gnement des sciences sociales et de la gestion commerciale mais depuis quelques ann es on commence mieux appr cier les vastes possibilit s de ces techniques pour l enseignement des sciences et notamment leurs inci dences sociales Depuis 1973 les auteurs ont beaucoup travaill dans ce sens et se sont particuli rement int ress s la conception et l exploitation d exercices qui mettent en lumi re l importance de la science et de la technologie dans la soci t moderne Cet article a pour but de donner un large apercu de la simulation et des jeux et de faire comprendre comment de telles techniques peuvent servir d montrer l importance sociale de la science Il se divise en deux parties La premi
187. supposent chez leur inventeur l existence de certaines connaissances math matiques ou scientifiques d une forme ou d une autre de pens e synoptique Le jeu de soci t qui se joue sur un tablier tait d j en vogue durant les temps piques et l on dit que frapp par l ing niosit dont ce jeu t moignait un monarque avait propos d en r compenser l inventeur par un prix qu il demandait sa cour de lui indiquer Ce que l inventeur demandera grand roi fut le conseil de la cour royale L inventeur demanda de recevoir en guise de r compense un grain de bl sur la premi re case de l chiquier deux sur la deuxi me et ainsi de suite Le lecteur conna t la suite de l histoire la r mun ration de Pinventeur exc derait 1 8 x 10 grains de bl soit vingt fois la production mondiale annuelle de bl de l poque tant donn les l ments int graux des math matiques et de la science l l ment d art contenu dans les jouets est essentiel Schiller soulignait que Part lui m me appartient la cat gorie des jeux l art comme le jeu a pour fonction de donner libre cours aux inclinations que la vie quotidienne ne satisfait pas La cr ation spontan e libert commune l art et au jeu est ainsi satisfaite et cela peut tre Ja motivation qui pousse inventer un jouet un jeu de soci t ou une autre forme artistique d activit ludique Imitation simplification chelle et humour Les jeux le
188. t enregistr s et rares sont les infor mations dont nous disposons sur l influence des jeux et de leur pratique dans la soci t au cours des si cles coul s Dans le pass certaines personnes se sont efforc es d tudier les jeux et elles ont propos une s rie de th ories fond es sur des informations extr mement limit es Aujourd hui gr ce P explosion informatique aux progr s technologiques et l application des d couvertes scientifiques nous nous trouvons dans une situation plus favorable Bien que les jeux existent sans doute depuis l aube de la civilisation le ph nom ne du jeu est beaucoup plus r pandu qu autrefois et les jeux se sont introduits dans de nombreux secteurs de la vie sociale 14 o on les attendait le moins Avec le d veloppement des programmes de divertissements publics organis s et des programmes scolaires des occasions multiples de participer des jeux ont t propos es aux jeunes du monde entier Depuis longtemps dans de nombreux pays les gouvernements certaines organisations religion sant etc et les responsables de l ducation utilisent des jeux par exemple des loteries pour se procurer de l argent Dans certains pays des super march s et des restaurants de fast food organisent des jeux pour attirer les clients Il y a des jeux t l vis s et les tablissements de jeux se multiplient dans le monde entier On peut citer galement les festivals sportifs inter nationaux
189. t fort simple Mais que faire ensuite de ce programme La figure P 3 montre comment la tortue a r solu pour nous le probl me du tuyau et du cylindre Mise au point du programme pour liminer les erreurs Il est plus que probable que l l ve fera des erreurs en traduisant sa m thode personnelle en tapes du programme LOGO Toutefois comme dans le cas de la Guerre des robots il lui sera d autant plus facile d liminer les erreurs debugging qu il a la possibilit de voir la tortue se d placer sur l cran en suivant le d roulement du programme dans sa totalit y compris les erreurs bugs Cette op ration elle aussi conduira apporter des modifications la d finition du probl me Une fois la mise au point termin e l l ve ne sera pas pour autant au bout de ses surprises Ainsi la figure ne se referme pas toujours lorsque le cylindre a achev un tour complet du tuyau voir la figure P 4 cela exige parfois plusieurs r volutions Pourquoi Erreurs dans le programme Pas du tout c est exclusivement une question de dimensions relatives du cylindre et du tuyau Ce programme LOGO permet heureuse ment l utilisateur de proc der plusieurs exp riences pour essayer de d couvrir comment en les modifiant on ferme plus ou moins la figure La longueur de l arc parcouru entre deux arr ts successifs joue t elle un r le quelconque cet gard Une exp rience fournit imm diatement la r ponse Autre question Que se
190. t s d utilisation des trousses et jouets scientifiques pour compl ter l enseignement officiel Nous tudions actuellement la possibilit d utiliser les locaux universitaires ou mus o graphiques pour y organiser des programmes sp ciaux pour les enfants Pour le prix du billet d entr e un enfant se voit remettre une trousse qui lui permet de r aliser des exp riences Un instructeur tudiant de niveau universitaire est la disposition de l enfant qui peut lui poser des questions ce dernier dispose galement de facilit s suppl mentaires un microscope ou un oscilloscope A la fin de la s ance l enfant emporte la trousse avec lui Conclusion J aimerais mentionner pour terminer un autre r sultat inattendu du programme Actuellement apr s avoir travaill la conception des trousses et l laboration d quipements scientifiques scolaires nous sommes pass s la production de mat riel universitaire et m dical Aujourd hui la Fun da o Brasileira para o Desenvolvimento do Ensino de Ci ncias FUNBEC entreprise 4 but non lucratif qui a repris le programme lanc par PIBECC avec une cinquantaine d ing nieurs et 400 autres travailleurs est devenue un important fournisseur de toutes sortes de mat riels Puisse cette exp rience cr atrice d emplois et de technologie dans un pays en plein d veloppement susciter des initiatives du m me genre dans d autres pays n Pour approfondir le sujet HAKAN
191. t 150 francs par machine Dans tout le Tiers Monde un nombre croissant de machines vid o 473 474 sont de fabrication locale en raison de la hausse du prix des importations Dans les villages de Taiwan les jeunes jouent sur des machines qui sont des copies fid les de mod les japonais En interdisant les importations de machines le Br sil a encourag la naissance d une industrie locale qui fabrique des jeux vid o portant des noms anglais tels que Super Bug Aster Action et Munch Man Les anecdotes sur cette vid omanie universelle sont innombrables Dans le quartier des affaires de Rio de Janeiro un jeune gar on de courses arrive ponctuellement tous les jours quelques minutes avant l ouverture de la galerie marchande Playtime o il passe environ une demi heure avant de se rendre son travail il d pense ainsi plus du quart de son salaire mensuel qui est d environ 600 francs A Bogot les jeunes qui vendent des cigarettes de contrebande dans les rues engloutissent une bonne partie de leurs gains dans les jeux lectroniques En Australie les fans s inscrivent des clubs qui ditent des bulletins et organisent des rencontres o l on compare les scores et les performances Devant cet engouement il semble peine n cessaire de d fendre les jeux Pourtant un ing nieur mexicain M Roberto C rdenas g de trente huit ans qui fr quente r guli rement Chispas tincelles la galerie marchande la mode
192. t des lapins soumettant un groupe de cobayes humains des exp riences en vue de tester et de commercialiser un nouveau produit de beaut dans La legon de science une classe ayant pour l ve Newton Einstein Archim de Watt Darwin etc tait montr e en train de s amuser avec des bouilloires des pommes et des pendules pendant que le professeur continuait ses lucubrations sur l alchimie et la n cessit de prendre pro prement des notes un spectacle du th atre m l de danse et intitul Usage et abus de l nergie rencontre dans le no man s land avait pour th me la fabrication dela bombe atomique et les retomb es d une explosion ventuelle enfin un autre spectacle intitul Changement d tat les atomes en folie repr sentait sous une forme chor graphique les modifications des mouvements des particules sous l effet de la chaleur Des objectifs mieux d finis Quel enseignement m me au sens le plus large peut on tirer d un tel concours organis sans id e pr con ue r pondant des objectifs p dago giques pr cis Les diff rentes phases de la comp tition tablir le r glement assister aux repr sentations appr cier la qualit du travail et s entretenir la fois avec les l ves et les enseignants apr s le spectacle ont permis de d finir avec plus de pr cision certains objectifs et r sultats Dans de nombreux tablissements secondaires du Royaume Uni le pro gramme d tu
193. t des syndicats du service sanitaire a 2 S A P Mn A R union du Conseil sanitaire local tenue en vue de d cider s il convient PR Y ou non de soutenir le projet 7S N de fluoration du syst me P Personne priv e dentiste local d approvisionnement en eau lorsque le projet viendra en discussion un niveau plus BN lev Le conseil se compose d un pr sident et de plusieurs membres six au maximum A S A Adversaires de la fluoration A Repr sentant s de l Association nationale pour la puret de l eau A Repr sentant s du Comit de lutte contre la m dication obligatoire A Repr sentante s de l Association locale des m nag res A Repr sentant s de l Association locale des contribuables As A7 Personnes priv es FIG 4 Structure sch matique du jeu simul Pour ou contre la fluoration fonctionnement des organes officiels locaux dans la mesure o il concerne le jeu un r sum des caract ristiques principales de la r gion simul e et des indications sur le d roulement du jeu C est ce moment aussi que les r les sont r partis entre les participants qui re oivent la brochure d information appropri e leur permettant de pr parer les arguments qu ils pr senteront Le jeu lui m me prend la forme d un d bat structur au cours duquel les repr sentants des divers groupes partisans et adversaires de la fluoration font valoir leurs arguments respectif
194. t les l ves responsables de la production Trois des treize concurrents qui s taient inscrits se retir rent de la comp tition Les finalistes furent pri s de fournir une description plus d taill e de leur repr sentation pour le programme r dig l occasion de la finale au Th tre Sherman Voici ces notes r dig es par les finalistes eux m mes La vase L action se d roule aux abords de l tang d un village situ proximit d un complexe industriel Les protagonistes en sont les insectes poissons et reptiles qui peuplent l tang ou sa p riph rie Les habitants de l tang sont profond ment troubl s par l arriv e sou daine de nombreuses grenouilles qui menacent de rompre l quilibre co logique du plan d eau Au cours de la premi re sc ne une conversation entre une grenouille trang re et une grenouille locale r v le la raison de cet exode Un petit escargot surprend cette conversation et mesure que l histoire se d roule il apparait que les circonstances qui ont forc les grenouilles trang res abandonner leur ancien habitat constituent une menace beaucoup plus grave et beaucoup plus inqui tante que leur immigration elle m me La vase est une pi ce qui traite de la pollution de ses effets et de ses cons quences et traduit la pr occupation des enfants pour ce qui apparait trop souvent comme une destruction de notre environnement due la n gligence On
195. tation l angle change etc Entretien avec Ern Rubik 437 George Marx 438 L enfant re oit son enseignement du ballon R Les exp riences auxquelles il se pr te s ajoutent ainsi les unes aux autres et l on peut en tirer une conclusion th orique Mais les enfants re oivent leur enseignement de l objet lui m me le ballon ou la balle d veloppe en eux des aptitudes motrices nouvelles ils apprennent le rattraper marquer un but mais pour cela il leur faut coordonner leurs mouvements Dans le cas de la balle de caoutchouc comme dans celui du cube facettes mobiles la forme et le mouvement sont per us simultan ment Lorsqu on a fait subir au cube quelques mouvements de rotation on est un peu surpris par le m lange de couleurs vives mais au premier abord le cube ne nous apprend pas grand chose sur lui m me Cette connaissance s acquiert peu peu Il faut observer le d placement des facettes pendant qu on les fait tourner Ces premiers t tonnements sont tr s instructifs Les enfants font des progr s extr mement rapides Finalement une s quence de mouvements utiles se d gage Une activit pacifique M Il est d autres jeux populaires qui exigent eux aussi concentration et logique tels les checs et le jeu de go ils figurent la comp tition humaine la guerre La dialectique du cube de Rubik est diff rente Ici l homme est affront la r alit il doit faire face la mati re l
196. tats Unis d Am rique MIT Press 1981 Le syst me LOGO a t mis en uvre sur un certain nombre d ordinateurs individuels Pour des informations ce sujet sources disponibilit voir le num ro d ao t 1982 de BYTE magazine Peterborough N H tats Unis d Am rique qui est presque enti rement consacr au LOGO et ses applications 5 E H Lockwood A book of curves Cambridge Cambridge University Press 1963 Les jeux vid o apprennent r soudre les probl mes 481 James Clayson Fic P 1 Position du cylindre sur le tuyau vue en plan Variations sur la n phroide E Ligne d orientation S L 1 1 t initiale a H MS du cylindre a q s 1 i b Deuxi me ligne Q l d orientation E 1 du cylindre if DL D 1 A 2 p 2n n P gt E Pd s of 4 M F 3 Le 4 C ai ad Po Qe iy Rayon du cylindre 2 Rayon du tuyau 3 gt Tortue Fic P 2 Solution du probl me du cylindre et du tuyau par la m thode heuristique du Graphique Tortue Fic P 3 Figures d crites par la tortue pour r soudre le probl me du cylindre et du tuyau a la tortue s arr te I2 fois en faisant le tour du tuyau 482 b la tortue s arr te 30 fois c la tortue s arr te 60 fois Fic P 4 Exemple de figures qui ne se referment pas apr s une r volution du cylindre autour du tuyau a pas de fermeture
197. tels que les Jeux olympiques jadis occasion d honorer les dieux et qui maintenant ne sont rien de plus qu un divertissement profane Les jeux sont tr s demand s Dans les grands magasins les jeux ne sont plus exclusivement vendus aux rayons de jouets on a cr des rayons de jeux pour adultes et il n est pas rare de nos jours de voir des boutiques sp cialis es dans la vente de jeux Le nombre de ceux ci mis sur le march est stup fiant Depuis l introduction des mati res plastiques et des m thodes modernes de production et de diffusion de masse les mat riels ludiques sont la port e de toutes les bourses Toutefois dans certaines soci t s un petit nombre d artisans continuent de fabriquer des jeux traditionnels mais mesure que les go ts voluent et que la soci t s urbanise ce type d activit artisanale risque de disparaitre On voit souvent des jeux fabriqu s par des artisans dans des expositions r trospectives de mus es intitul es arts populaires du pass Les magasins d antiquit s et d objets d art ont des difficult s se procurer des jeux anciens ceux ci sont tr s demand s par les collectionneurs qui sont de plus en plus nombreux rechercher galement des copies r centes de jeux traditionnels non pas pour l usage pr vu par Partisan mais plut t comme objet d art d coratif Actuellement dans certains pays ces copies sont devenues un v ritable produit vendu aux touristes comme souveni
198. tent toutes plus ou moins tracer et ou copier des lettres analys es selon les principes de la psychologie de l apprentissage elles pr sentent plusieurs inconv nients Par exemple l enfant apprend facilement avec ces m thodes s il est d une part pr cis et r gulier dans son comportement moteur et d autre part capable de prendre des d cisions et de les appliquer Or ces deux facteurs sont souvent incompatibles prendre des d cisions concernant un savoir faire qu on ne ma trise pas encore implique un risque d erreur Tracer des lettres est un exercice de motricit fine qui ne fait gu re intervenir la r flexion c est l inverse lorsqu il s agit de les copier Autre condition de l acquisition d un savoir faire parvenir d une facon ou d une autre ce que la ma trise de l acte passe du conscient l inconscient et devienne de ce fait un automatisme A part la pratique ni l action de copier des lettres ni celle de les tracer ne contribuent beaucoup ce passage de processus de r tro information visuels conscients des processus mus culaires inconscients plus rapides A cet gard le maitre n est pas d un grand secours et les l ves doivent comprendre seuls force de r p ter l op ration la relation qui s instaure entre ces deux processus Or nombreux sont ceux qui incapables de franchir ce cap n arriveront jamais crire vitesse normale Les exercices d criture assist s par ordinateur que nous avons mi
199. teractif pourrait devenir dans quelques dizaines d ann es lorsque des crivains d une certaine envergure s essaieront ce nouveau mode d expression L environnement informatis d bouche sur un r seau mondial Mais la port e du jeu va au del des Envahisseurs venus de l espace et du roman interactif Un jeu c est aussi une activit sociale les clubs de personnes qui s int ressent un m me sujet sont une forme d activit de loisir L environnement informatis suscitera probablement une nouvelle prolif ration de ces groupes mesure que l ordinateur individuel sera reli des r seaux de communication fonctionnant au moyen du t l phone auto matique De toute vidence le progr s rapide de la technique des t l communications stimul par les syst mes satellite et l application des fibres optiques fera de l ordinateur individuel de demain un maillon d un r seau mondial de t l communication Ces syst mes faciliteront l change de messages entrainant les plus larges contacts entre personnes partageant un m me domaine d int r t Cela contribuera la formation de clubs dont les membres sans jamais se rencontrer changeront des messages des informations et des observations Ainsi des gens qui s int ressent un sujet rare et limit quelques initi s pourront communiquer facilement entre eux alors qu aujourd hui ils en sont emp ch s par des obstacles mat riels tels que la distance ou l absence d u
200. tion NOAA met actuellement au point un programme d alerte avanc e qui fournira en temps utile des informations s res concernant les risques potentiels de d ficit des productions vivri res d des conditions climatiques anormales tandis que l Environmental and Societal Impacts Group ESIG du National Center for l 32 1982 n 4 r 7 science et soci t vo impact 537 Tribune des lecteurs 538 Atmospheric Research NCAR s int resse la valeur sociale et l utilisation des informations relatives aux pr visions et aux alertes climatologiques dans les pays en d veloppement Les programmes nationaux et internationaux d assistance technique et de formation mentionn s ci dessus co tent plusieurs millions de dollars Pourtant il ne semble pas qu on se soit beaucoup pr occup de savoir si ces syst mes de pr vision de pr diction et d alerte serviront aux utilisateurs finals sp cialement aux populations les plus expos es par exemple celles des villages D autre part on n a gu re r fl chi la question de savoir si ces syst mes labor s dans des pays d velopp s sont la forme la plus appro pri e de transfert de technologie En outre certains obstacles tels que l id ologie la politique et les valeurs traditionnelles donnent penser que ni les progr s scientifiques r alis s dans l tude des causes des catastrophes naturelles ni les am liorations techniques apport es a
201. tion de l environnement scolaire Quelques remarques utiles Deux des caract ristiques les plus int ressantes des exercices assist s par ordinateur sont d une part leur capacit de fixer l attention d l ves norma lement d concentrables et d autre part leur attrait et leur popularit il y a m me eu des larmes lorsqu il a fallu annuler une s ance d exercices Plusieurs facteurs contribuent cette fixation de l attention Premi rement la pr sentation des exercices par ordinateur r duit les causes externes de dis traction qu on rencontre dans une salle de classe ordinaire Deuxi mement l ordinateur suit l l ve pas pas et r agit rapidement ses r ponses ou ses demandes d aide ce qui incite l l ve adopter le m me comportement Troisi mement les exercices peuvent tre programm s de telle sorte que pour tre consid r e comme bonne la r ponse doit tre fournie dans un temps donn Pour faciliter la fixation de l attention sur les l ments essen tiels de la tache accomplir on peut supprimer toute information superflue comme la succession des b tons dans un exercice d criture et utiliser le mouvement le son et la couleur En fin de compte les exercices assist s par ordinateur obligent l l ve rester plus longtemps branch sur son travail qu avec les moyens traditionnels Bien que la motivation soit une question tr s complexe on notera plusieurs caract ristiques de
202. tique Symposium international 27 29 avril 1983 Versailles France Th mes DU BY Dr 7 8 Mesures de performances et exp riences 9 Ordinateurs dans les syst mes satellite Syst mes de partage de canal satellite Impact des satellites sur le mod le de r f rence OSI Protocoles pour circuits satellite haut d bit Protocoles pour circuits satellite multipoint Applications d informatique distribu e sur satellite messagerie sur ordinateur bases de donn es r parties etc Interconnexion de r seaux par satellite Simulation et mod lisation RENSEIGNEMENTS INRIA Domaine de Voluceau Rocquencourt B P 105 78153 Le Chesnay Cedex France J L Grange Programme Committee Chairman Pr sident du Comit de Programme Th Bricheteau S Gosset Le Bihan Symposium Secretariat Secr tariat du symposium Qu arrive t il lorsqu on d cide de cr er un grand mus e populaire de la science et de la technologie centre comportant la fois des salles et des installations en plein air et destin un vaste public Quels sont quelques uns des facteurs culturels et sociaux dont il faut tenir compte Un sp cialiste indien explique comment cela se fait Bombay au Children s Science Park Parc des sciences destin aux enfants Le Nehru Science Centre la participation du public la science science et soci t vol 32 1982 n 4 t impac R M Chakraborti
203. u elles offrent celle de gagner de argent rapidement est sans doute la premi re tre exploit e tandis qu il est plus difficile de prendre conscience des autres Afin de donner une id e d au moins une de ces autres possibilit s nous voquerons le jeu intitul Aventure qui fait partie d une s rie de jeux de simulation lectro nique qui a acquis une tr s grande faveur Il ne s agit pas tant d un jeu vid o que d une sorte d aventure la carte Le jeu commence par d crire une sc ne Le joueur se trouve au bout d une route devant un petit b timent en brique entour de for t de toutes parts Il doit alors d cider ce qu il veut faire le jeu accepte des ordres tr s divers mis dans une version simplifi e d une langue naturelle Ainsi si le joueur d cide de p n trer dans le b timent il donne l ordre d entrer L appareil fait entrer le joueur et lui d crit l int rieur du b timent y compris des objets jet s par terre Le joueur peut ramasser ces objets en donnant un ordre tel que prendre les cl s dans l espoir qu elles lui seront utiles plus tard Et de fait elles le seront car apr s avoir err dans la for t il atteindra un portail ferm qu il devra ouvrir avec ces cl s et franchir pour p n trer dans une grotte merveilleuse recelant des tr sors dont on peut s emparer Ce jeu n est gu re diff rent dans son principe des autres jeux vid o Il ne pr sente pas des sc n
204. u leurs partir de n importe quelle disposition Cependant jusqu pr sent les possibilit s sont loin d avoir t puis es Il se peut qu un jour quelqu un trouve une formule simple correspondant la solution la plus directe mais si cette d couverte vient trop t t j en serai triste De m me que c en serait fini de la stimulation intellectuelle que procure le jeu d checs si l on inven tait une strat gie permettant coup s r de gagner Entre les mains du public M Vous nous avez racont comment vous en tiez venu la cr ation de votre cube Mais lorsque vous avez commenc penser Ja fabrication du cube vous vous tes peut tre demand si vous alliez le livrer au public L id e d en faire un objet destin tre mis entre les mains des gens est elle en rapport avec le fait que vous enseignez vous m me des jeunes au Coll ge des arts industriels Qu entendiez vous leur apprendre A s orienter en trois dimensions accepter les probl mes logiques R Jai dit avec quelle force le d fi du cube s est impos moi D abord il m a fallu construire le cube articul en tant qu objet physique Ensuite j ai d r soudre le probl me du r tablissement de l agencement initial des cou leurs L id e qu il s agissait d un probl me soluble en m me temps que la difficult de la solution m avaient s duit J ai pens que c tait l une exp rience que je pouvais partager avec
205. ubes ont t produits R C est difficile dire L galement sous licence il a t produit environ trente millions de cubes En dehors de la l galit certainement plusieurs fois plus On peut citer un ordre de grandeur d une centaine de millions Comme chaque cube passe entre les mains de plusieurs personnes c est plusieurs centaines de millions de personnes que le cube a lanc son d fi M Cela repr sente environ quelques pour cent de la population du globe Bien des gens ont relev le d fi par curiosit Beaucoup ont trouv une solu tion seuls ou avec l aide d autres personnes Si l on donnait des l ves un probl me aussi ardu l cole je suis sir que les parents se r volteraient Et voil que des enfants et des adultes s y attaquent spontan ment ils accep tent m me de d penser pour cela de l argent Peut on dire quel sera l effet ducatif du cube sur la jeune g n ration actuelle Entretien avec Ern Rubik 439 George Marx 440 Le cube duque R La question est difficile parce que cet effet peut tre multiple Au d but le d fi para t simple relever mais en fait il ne l est pas Bien des personnes qui se consid rent comme intelligentes achoppent contre la difficult en essayant de trouver la solution et p tissent des limites de leurs capacit s Certains adultes consid rent qu ils ne doivent pas s abaisser aborder ce que des enfants peuvent faire tous ceux l le cu
206. ues de ce mat riel ludique existent d s main tenant Pour beaucoup d entre nous ces jeux semblent tre de la science fiction Or ce n est pas le cas aussi est il presque impossible de pr voir ce que seront dans un avenir lointain le mat riel ludique et ses modifications futures Par exemple au printemps de 1982 un nouvel quipement lec tronique usage domestique a t mis sur le march Il permet des jeux interactifs partir d un vid odisque et d un rayon laser focalis qui lit ce disque une t l commande infrarouge donnant au joueur la possibilit d tre interactif avec le disque Cette caract ristique limine le syst me complexe de fils et d accessoires qu exige la vid ocassette ou l ordinateur individuel qui ne se sont g n ralis s qu en 1981 Des innovations aussi rapides mises sur le march rendent impossibles les pr visions concernant le mat riel ludique Une seule chose est s re les gens continueront jouer Peut tre qu un jour certains d entre nous seront l exemple vivant du Magister ludi de Hesse et joueront ind finiment ou sinon ils seront les repr sentants d une nouvelle esp ce I Homo ludens de Brave new world Quoi qu il en soit il semble que ni les jeux ni le fait de jouer ne se modi fieront en tant que comportement social sous l action des changements technologiques La technologie nouvelle sera absorb e par la soci t le mat riel ludique voluera et les m mes jeux
207. un concours entre coles Associer les sciences et le th tre l cole John Beetlestone et Charles Taylor John Beetlestone est professeur d enseignement des sciences l University College de Cardiff Il exerce les fonctions de secr taire du Science Mathematics and Technology Centre de P University College de Cardiff qui est une organisation r gionale de science et de technologie SATRO Charles Taylor est professeur de physique P University College de Cardiff et actuellement professeur de physique exp rimentale la Royal Institution of Great Britain Pri re d adresser toute correspondance destin e l un ou l autre auteur University College P O Box 78 Cardiff CFr IXL Royaume Uni vol 32 1982 n 4 H z t science et soci t impac 517 John Beetlestone et Charles Taylor 518 Une exp rience qui vise 4 d couvrir des liens Le 20 novembre 1981 les quatre finalistes de la comp tition scolaire organis e par l University College de Cardiff sur le th me des rapports entre le th tre et la science pr sentaient leurs spectacles sur la sc ne du Th tre Sherman L une des id es qui avaient inspir les initiateurs de cette exp rience inhabi tuelle tait qu il fallait tenter de d passer l opposition entre la science et les arts et en particulier de modifier dans une certaine mesure l image publique du scientifique qui est souvent repr sent dans les films et
208. ur appellent son attention sur les phases critiques du jeu et l incitent se surpasser sans cesse Le dosage des l ments des jeux vid o est si subtil et malgr tout si puissant que l interaction joueur machine peut devenir une sorte de drogue plusieurs de ces jeux sont devenus des insti tutions avec leurs champions qui font l admiration des foules Il va de soi que les m thodes traditionnelles utilis es pour enseigner les connaissances de base font pi tre figure c t des jeux vid o les plus popu laires sur le plan de la motivation comme sur celui de l attrait et ce bien que certaines facult s comme la pr vision ou la coordination main ceil si importantes dans l criture par exemple soient absolument n cessaires dans la plupart de ces jeux Combien de fois les parents d enfants imbattables aux jeux lectroniques ne d plorent ils pas que leur rejeton ne manifeste pas autant d enthousiasme pour le travail scolaire L environnement ducatif voit son action renforc e par la mise en ceuvre de m thodes d enseignement qui fixent l attention de l l ve sur la tache accomplir la fois dans son ensemble et dans ses diff rentes tapes ma tri sent avec pr cision le processus d apprentissage fournissent une r tro information la fois ponctuelle et globale proposent des activit s stimulantes mais pas trop difficiles et amusantes et renforcent les r sultats positifs Nombre de ces aspects se retrouvent da
209. ure Une m thode traditionnellement utilis e pour apprendre reconnaitre les mots s par s est celle des cartons le maitre montre un mot aux l ves et le prononce voix haute L op ration est r p t e plusieurs fois de mani re que l l ve apprenne associer la forme visuelle et la forme auditive du mot en question Tout comme pour les techniques traditionnelles d apprentissage de l criture cette m thode consiste amener par la pratique un l ve qui reste passif former l asso ciation recherch e Outre la difficult qui consiste r p ter un mot d une mani re identique elle a l inconv nient d une part d utiliser d une mani re peu efficace le temps d un enseignant hautement qualifi d autre part de ne pas tenir compte des diff rences entre les individus Les exercices assist s par ordinateur visant l apprentissage de la lecture offrent plusieurs avantages maitrise du processus identit des pr sentations possibilit pour l l ve de travailler individuellement et enregistrement des progr s accomplis par chacun Certes le fait que ces l ves ne savent pas lire entraine des difficult s quant l emploi d instructions crites pour leur indiquer ce qu ils doivent faire Mais la reconstitution synth tique de la voix a atteint une qualit d intelligibilit telle qu elle constitue d sormais un moyen de communication tout fait utilisable avec l avantage suppl men taire qu un mot est toujour
210. us en plus nombreux au Br sil Nous continuons consid rer que ces trousses permettent de fournir du mat riel scientifique aux tudiants int ress s pour leur permettre d alimenter et d aiguiser leur curiosit scientifique en remplacement ou en compl ment de l enseigne ment officiel tout en exer ant une pression constante sur les enseignants pour qu ils autorisent leurs l ves utiliser les laboratoires scolaires Un ordinateur capable d apprendre Le fait de devoir emprunter les circuits commerciaux ne nous emp che pas de faire preuve d imagination et d esprit novateur Parmi les nouveaux coffrets figure Gabriela un ordinateur capable d apprendre Ce jeu relati vement sophistiqu quand on le compare d autres o les joueurs doivent lancer des d s et d placer des pions ad nauseam permet l utilisateur de jouer une partie de morpion contre la machine Le coffret contient des pions de couleur cod s dont chacun correspond 4 un coup Au d but de la partie le coffret contient autant de pions qu il y a de coups possibles et le jeu consiste 4 trouver comment Gabriela va r agir 4 chaque coup de son partenaire Si l on joue n importe comment la machine perdra tr s vraisem blablement la partie dans ce cas les mauvais coups sont effac s Au cours de la partie suivante le joueur a l g rement plus de chances de perdre si cela se produit c est que Gabriela a jou comme il le fallait auqu
211. uvres d art partitions musicales r cepteurs de radio et de t l vision machines 4 crire mat riel scientifique machines outils bandes magn tiques instruments de musique appareils de mesure Les bons Unesco peuvent galement tre utilis s pour payer des souscriptions des publications de caract re ducatif scientifique ou culturel et pour acquitter des droits d inscription universitaire ou des droits d auteur Les bons Unesco existent 10 Unesco coupon A 10 dans les valeurs suivantes United Nanoms Educational Scienze and Cultura Organization 2 Dollars des tats Unis d Am rique 1 000 100 30 10 1 Des coupons sans valeur nominale peuvent tre valoris s pour des sommes de 1 99 cents Comment cela fonctionne t il Dans chaque pays utilisateur un organisme le plus souvent la Commission nationale pour l Unesco est responsable de la vente des bons crire au Service des bons de l Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris France pour obtenir une liste des principaux fournisseurs ayant adh r au programme ainsi que le nom et l adresse du Service de vente des bons Unesco dans votre pays Vous payez les bons en monnaie nationale et vous les joignez la commande que vous envoyez au fournisseur des marchandises que vous d sirez acqu rir L volution rapide des jeux vid o fait entrer aujourd hui dans les galeries de jeux et les bars et de plus en plus dans nos foyers
212. ux syst mes de pr vision et d alerte ne b n ficieront aux utilisateurs pr vus des informations relatives aux pr visions et l alerte Dans des situations diff rentes on a constat que les plans officiels de diffusion des alertes existent mais qu en pratique ils ne sont pas adapt s aux conditions locales sociales et saisonni res Certains groupes et commu naut s ne sont pas rattach s au syst me d alerte officiel Des syst mes communautaires d alerte se cr ent par n cessit et souvent ils compl tent les syst mes officiels organis s sans que ces deux syst mes s excluent mutuellement On connait de nombreux exemples de syst mes communautaires fiables et efficaces utilis s pour avertir les populations expos es au risque de catastrophe or les nombreux organismes charg s des transferts de techno logie notamment les agences nationales et internationales les institutions b n voles et les instituts de recherche ne leur ont accord que tr s peu d attention Une centaine de r seaux de pr vision et d alerte auto assist s fonctionnent aux tats Unis pour les bassins versants d affluents qui ne sont pas rattach s au National Weather Service River Forecasting System Ces syst mes n chappent pas n cessairement aux contraintes socio conomiques et techniques mais ils constituent un moyen compl mentaire permettant de d tecter d interpr ter et de relayer les informations d alerte aux crues Une attention plus grand
213. velopments in the history of science with articles critiques documents and translations Along with these its notes and correspondence and news of the profession provide useful information to professionals educators scholars and graduate students Lively essay reviews and over 200 book reviews a year cover every specialty in the history of science technology and medicine In addition to your four quarterly issues of Isis you will also receive Membership in the History of Science Society The annual Critical Bibliography listing over 3500 publications in the history of science technology and medicine from the preceding year The Triennial Guide containing directories of members and scholarly pro grams and information on 90 journals in the field The quarterly Newsletter providing current news of the profession including employment opportunities and approaching meetings Isis Publication Office SIS e University of Pennsylvania Tuve 215 South 34th St D6 fine Philadelphia Pa 19104 YES Please send me Isis for the calendar year s 22 for one year 13 for students 42 for two years 24 for students Check enclosed Bill me Issues sent on receipt of payment NAME ADDRESS and e99269029289290090050029090200009009200900900000022009 Favor de suscribirme a la revista Ciencia y Desarrollo UN ANO DOS ANOS TRES A OS o
214. vrir les liens entre la science et le th tre dans les tablissements scolaires m rite t elle d tre signal e Nous d crivons ci apr s cette exp rience ainsi que les circonstances dans lesquelles elle s est d roul e La science sur sc ne Le Th tre Sherman qui d pend de l University College de Cardiff a ouvert ses portes en 1973 Au d but nous avions l intention de r aliser une sugges tion faite par le directeur du th tre Geoffrey Axworthy tous les deux ans le th tre se consacrerait pendant une semaine des activit s scientifiques Pour simplifier il a t admis que le terme science serait pris au sens large et d signerait toute une gamme d activit s comprenant la science fonda mentale et appliqu e la technologie l ing nierie et les math matiques Apr s un d but modeste en 1973 le programme s est progressivement d velopp et la Semaine de la science de 1981 a accueilli plus de 8 500 l ves et 2 000 personnes qui ont assist 40 manifestations dans le grand auditorium 480 places et dans la petite salle environ 150 places D s le d part l objectif tait d utiliser au maximum les installations pour pr senter des spectacles qui frappent l imagination plut t que de consid rer le th tre comme une grande salle de conf rence Les spectacles donn s pendant les cinq Semaines de la science qui ont eu lieu jusqu pr sent taient d une tr s grande vari
215. x v nements l intervalle est appel simultan it tem porelle si l observateur peut tre simultan ment aux deux endroits Il existe videmment un troisi me cas celui dans lequel les deux v nements font partie de la m me mission de lumi re Toutefois le chercheur contrairement l homme de la rue peut mani puler un grand nombre des faits qu il a rassembl s de m me qu un sp cula teur en bourse peut jongler avec les valeurs d actions industrielles sans manier un seul outil ni faire fonctionner la moindre machine C est bien d ailleurs ce qu Einstein a fait avec les travaux de Maxwell de Mach de Poincar de Lorentz et d autres encore pour arriver sa formule E mc De m me la manipulation de la mati re est le secret qui permet de trouver le mot des nigmes et elle joue un r le essentiel dans la cr ation de jouets et l invention de jeux Bt pourquoi l homme ordinaire serait il convaincu L une des cons quences du principe d incertitude d Heisenberg est que le comportement d un syst me n est pas applicable au niveau de l atome Ainsi aux fronti res de la connaissance de l univers physique et de la connaissance du monde de l esprit il y a un pont C est le lien entre la cause et l effet une cause tant souvent en elle m me un effet potentiel Dans la cr ation d un jouet imaginatif ou d un jeu complexe l effet peut tre iden tifi avec la cause S il n y a pas interaction cr atr
216. x Les enfants veulent savoir pourquoi la tomate est rouge et posent bien d autres questions du m me genre que les adultes trouvent lassantes tant t ils y r pondent tant t ils disent qu elles sont sans int r t Puis l envie de poser des questions nous passe Les objets deviennent familiers nous nous y habituons Notre go t de la d couverte s mousse nous nous contentons de lieux communs acquis Notre curiosit ne se ranime qu exceptionnellement par exemple lorsque nous choisissons notre compagne M En nous habituant ainsi appliquer des r gles toutes faites nous laissons inexploit es un grand nombre des possibilit s que rec le la mati re R Il est dommage que notre curiosit inn e disparaisse avec le temps pour faire place la routine Nous perdons la facult d merveillement de notre enfance qui nous amenait nous interroger sur les choses les plus simples et se traduisait par une r flexion continue faite de questions et de r ponses Pourtant c est ainsi que se font les d couvertes importantes Si la plupart de ces d couvertes ne datent que de peu de temps c est unique ment parce que la question simple qu il fallait se poser n a jamais t pos e auparavant ou si elle l a t a t jug e sans int r t de sorte que personne n a pris la peine d y r pondre A mon sens c est l habitude qui constitue le principal danger Elle est notre plus grand ennemi car elle rev t toutes choses de grisaille
217. xpression de la recherche scientifique et d autre part de l volution rapide de l ordre social qui est en m me temps cause et effet de cette recherche Tel est le devoir dont Scientia continue s acquitter avec le concours de savants et de philo sophes du monde entier P riodicit 3 volumes par an de 400 pages environ chacun Les articles y sont publi s dans la langue originale de l auteur et en traductions int grales anglaise et italienne Abonnement annuel Italie 22 000 lires Pays europ ens 27 000 lires Pays extra europ ens 44 dollars Num ro sp cimen Italie 5 000 lires Pays europ ens 5 500 lires Pays extra europ ens 7 50 dollars SCIENTIA Via Guastalla 9 20122 Milano Italie T l phone 02 780 669 Connu depuis l aube de la civilisation le jeu est aujourd hui plus r pandu que jamais intervenant m me dans les distractions publiques les programmes scolaires et les activit s promotionnelles Tous les jeux impliquent une rivalit entre des forces oppos es d o leur efficacit th rapeutique r solution des conflits qui s expriment dans le jeu et leur ouverture l innovation technologique le mat riel change le contenu demeure La derni re innovation en date est le microprocesseur ou micropuce Les jeux le jeu et la technologie Elliott M Avedon Elliott M Avedon est professeur au Department of Recreation Faculty of Human Kinetics and Leisure Studies Univ

Pour moi, le cube est un objet de la nature: George Marx s

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