RECOLTE DE CEREALES 2015
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1. Des tables de dates de semis optimum par type de pr cocit et par r gion sont diffus es dans les publications Choisir et D cider t l chargeables sur le site ARVALIS 3 D sherber t t si possible La pression des adventices est en augmentation dans de nombreuses r gions Il est donc important de combiner plusieurs leviers afin d am liorer l efficacit du d sherbage Les faux semis pendant l interculture sont d j une premi re pr caution pour puiser le stock grainier d adventices Le d sherbage pr coce est galement conseill pour lever la concurrence des adventices le plus t t possible et conserver un potentiel de rendement lev D autre part les applications d herbicides pr coces avant la date de saturation hydrique des sols permettent de limiter les risques d entrainement du produit par drainage ou ruissellement C est donc aussi une pratique positive vis vis de la qualit des eaux de surface et souterraines En cas d enherbement important sur la culture pr c dente le faux semis est recommand mais il peut tre n cessaire d introduire une rupture dans la rotation en diversifiant les cultures donc les dates de semis Le labour lorsqu il est possible permet aussi de g rer le stock semencier particuli rement des gramin es et de limiter fortement les infestions de la culture suivante Le semis en p riode tardive est aussi un moyen de limiter la pression des adventices mais ne r server qu2. aux cas de fort enherbement car il peut s accompagner d une baisse de potentiel de la culture P 5 4 Faire des analyses de reliquat d azote min ral dans le sol la sortie de l hiver L azote dans le sol la fin de l hiver sous r serve qu il ne soit pas entrain en profondeur par de fortes pluies contribue la nutrition azot e du bl Les quantit s disponibles sont cependant tr s variables selon l ann e la parcelle et aussi au sein d une m me parcelle Il est donc fortement recommand d valuer cette contribution du sol par des analyses de terre Une analyse au moins par ilot homog ne m me type de sol et m me pr c dent est n cessaire pour avoir une premi re estimation des quantit s disponibles En sol profond il est indispensable de faire un pr l vement jusqu 90 cm et plus si n cessaire En revanche dans les sols caillouteux type groies les pr l vements de terre sont quasiment impossibles des m thodes de calcul r gionales permettent de proposer des valeurs mod lis es de reliquat ou des valeurs globales de fournitures du sol 5 Suivre l arriv e et le d veloppement des maladies Le d veloppement des maladies d pend de plusieurs facteurs dont la vari t mais est toujours sous forte d pendance du climat Intervenir au bon moment c est am liorer l efficacit de la protection fongicide et optimiser sa persistance d action Plusieurs mod les pr visionnels indiquant en fonction des ca
3. 06 de niveaux d cile 2 d cile 4 selon les stations Ceci a en premier lieu ralenti sensiblement les cultures dates des stades Epi 1cm assez proches des m dianes pluriannuelles mais a aussi permis une croissance lente jusqu au tout d but du remplissage En parall le les cumuls de pluie ont galement t mod r s sur cette p riode niveaux d cile 2 d cile 4 avec des pisodes humides ponctuels Ceci a affect les semis des orges de printemps les semis de mars ont tr s vite pein cause du manque de pluie et la fertilisation des c r ales d hiver Dans l ensemble les apports ont souvent t bien valoris s mais selon la concordance des applications et l intensit des pluies ou des orages certaines parcelles ont pu tre sujettes de mauvaises valorisations d azote En particulier un passage pluvieux fin avril a contribu la fois valoriser l apport derni re feuille sur les 2 3 sud mais aussi recharger la r serve en eau des sols des niveaux rarement atteints Ceci tait videmment de bon augure pour permettre une fin de montaison favorable Les cumuls de rayonnement ont r guli rement t lev s tr s lev s sans doute en lien avec de rares perturbations Ils ont tr s certainement contribu de fortes accumulations de biomasse en fin de montaison et d but de remplissage accompagn s de statuts azot s corrects et d alimentation en eau encore peu limitante Pendant ce temps l
4. approcher au plus pr s le rendement optimum et g rer un apport tardif qui a un effet positif sur la teneur en prot ines Attention il faut cependant respecter le mode d emploi notamment viter un premier apport sup rieur 50 unit s et viter un deuxi me apport trop pr coce bien avant le stade pi 1cm P 6 neare ARVA L S Institut du v g tal Quelques Rendez vous 2015 2016 mentionner dans les agendas Colloqu EAU Champ Transferts vers les eaux Comprendre les dynamiques pour des pratiques agro cologiques 17 septembre 15 Lyon Saint Exup ry 7 8 9 Sommet de l levage octobre 15 Espace des fourrages Clermont Ferrand Conf rence d bat L agriculture face aux changements climatiques des 14 octobre 15 propositions efficaces gr ce l expertise des instituts techniques 4 5 Journ es Techniques de la Meunerie Paris novembre 15 et des Industries C r ali res 27 janvier 16 Colloque Techniciens Pomme de terre 2 f vrier 16 Journ e Fili re Bl dur 14 avril 16 Colloque Orges Brassicoles
5. derni res campagnes Comment produire quantit et qualit en 2016 ARVALIS Institut du v g tal donne quelques recommandations gt Choisir le bon bouquet vari tal c est dire semer cet automne une gamme de vari t s mixant plusieurs qualit s haut rendement tol rance aux maladies et teneur en prot ines gt Adapter les dates de semis pour anticiper les pisodes climatiques les plus risque froid hivernal forte temp rature et d ficit en eau de d but d t gt Piloter et fractionner les apports d engrais azot s en fonction des potentiels du sol pour viser un bon niveau de prot ines la r colte gt Suivre l arriv e et le d veloppement des maladies avec des outils d aide la d cision pour entretenir les cultures bon escient mais l agriculture est climato d pendante et la moisson 2016 sera aussi le reflet des al as de la campagne 2015 2016 Toutes vos Infos presse sur Wwww presse arvalis fr P 1 Film de la campagne c r ali re 2014 2015 Potentiel lev en d but de cycle et bons rendements malgr la s cheresse estivale Jean Charles Deswarte ARVALIS Institut du v g tal Nous retiendrons de la r colte 2015 la chaleur voire la canicule qui aura beaucoup inqui t producteurs et collecteurs Heureusement les conditions printani res ont permis la mise en place d un tr s bon potentiel qui aura tamponn les effets des stress de fin de cycle Seu
6. mes ces derni res ann es comme des s cheresses plus fortes ou au contraire des p riodes pluvieuses intenses des temp ratures lev es ou anormalement froides Cette variabilit climatique qui se traduit par des risques al atoires de d ficits ou exc s d eau de temp ratures chaudantes ou g lives mais aussi de maladies devient plus difficile prendre en compte dans le choix des vari t s implanter C est pourquoi il est recommand de diversifier les vari t s sur leurs profils pour att nuer les ventuels al as climatiques Faire varier les choix de pr cocit dans la sole de bl tout en restant dans une gamme de pr cocit compatible avec les caract ristiques p doclimatiques de la r gion fournit des possibilit s d esquive 2 Adapter la date de semis la pr cocit Il est toujours difficile de choisir la date de semis car cela d pend avant tout des conditions climatiques du moment et de l humidit du sol dont le statut est difficilement pr visible Il faut viter cependant de semer une vari t pr coce trop t t En cas d hiver particuli rement doux cette pratique pourrait entrainer une montaison pr coce et par la suite des risques de gel d pis dont le pr judice est un des plus importants A l inverse il faut viter de semer une vari t tardive trop tard Dans ce cas c est l exposition des stress hydriques et thermiques de fin de cycle qui pourrait devenir le principal facteur limitant
7. moyenne nationale Le mitadinage qui est conditionn par les conditions de pluviom trie en fin de cycle et par le taux de prot ines est bien contenu cette ann e Seulement 8 de la collecte est sup rieure 20 seuil maximum admis par les utilisateurs plus de la moiti de la collecte tant inf rieure 10 Les valeurs les plus fortes sont observ es pour les teneurs en prot ines les plus faibles Le taux de grains mouchet s condition d acc s de nombreux march s est quant lui tre tr s bas donc tr s bon cette ann e La quasi totalit de la collecte se situe en dessous de 5 plus des deux tiers tant m me inf rieurs 2 Il permettra donc de s adapter tous les cahiers des charges sur le march int rieur comme l export P 4 Six recommandations pour la campagne bl tendre 2015 2016 Jean Paul Bordes ARVALIS Institut du v g tal Choisir le bon bouquet vari tal adapter les dates de semis d sherber pr cocement piloter et fractionner les apports d engrais azot s en fonction des reliquats suivre l arriv e et le d veloppement des maladies avec de bons OAD sont des cl s de r ussite pour la prochaine campagne de production du bl tendre 1 Pr voir un bouquet de vari t s pour att nuer les risques Avec le changement climatique la variabilit des sc narii climatiques devient de plus en plus forte Nous avons par exemple rencontr des conditions climatiques extr
8. ARVALIS Contact presse Institut du v g tal Xavier GAUTIER Port 06 80 31 31 53 T l 01 44 31 10 20 presse arvalisinstitutduvegetal fr Conf rence de presse du 9 septembre 2015 Paris le 18 juillet 2014 Montreuil RECOLTE DE CEREALES 2015 EXCELLENTE PRODUCTION ET TRES BONNE QUALITE SOMMAIRE E Communiqu p 1 Potentiel lev en d but de cycle et bons rendements p 2 malgr la s cheresse estivale E Bl s fran ais de la r colte 2015 la qualit au rendez vous p 4 E Six recommandations pour la campagne bl tendre 2015 2016 p 5 ANNEXE Quelques rendez vous mentionner dans vos agendas V 2 2 LU Sd Q i a y un 3 rue Joseph amp Marie Hackin 75116 Paris T l 01 44 31 10 00 Fax 01 44 31 10 10 www arvalisinstituduvegetal fr SIRET 775 685 779 00313 APE 7219 Z Toutes vos Infos presse sur Www presse arvalis fr Contact presse Xavier GAUTIER Port 06 80 31 31 53 T l 01 44 31 10 20 presse arvalisinstitutduvegetal fr Paris le 9 septembre 2015 a CA rp U Dani OQ a un 75116 Paris T l 01 44 31 10 00 Fax 01 44 31 10 10 www arvalisinstituduvegetal fr SIRET 775 685 779 00313 APE 7219 Z 3 rue Joseph amp Marie Hackin ARVALIS Institut du v g tal RECOLTE DE CEREALES 2015 EXCELLENTE PRODUCTION ET TRES BONNE QUALITE Le niveau de production du bl en 2015 atteindra des records La qualit est galement au rendez vo
9. a septoriose restait discr te jusqu la mi mai la rouille jaune n avait finalement pas explos e comme on pouvait le craindre en voyant des pustules d s l hiver et la rouille brune tait de plus en plus pr sente et nuisible dans le sud F2 R gime sec en fin de cycle L absence durable de pluie a g n r un stress hydrique progressif et fort partir de la floraison essentiellement stress d ailleurs tr s sup rieur la moyenne sur un grand quart Nord du pays L arriv e de temp ratures chaudes fin juin maximales sup rieures 25 puis 30 C a acc l r la fin de cycle en inqui tant producteurs et conseillers Finalement les cons quences de cette vague de chaleur ont t limit es car les cultures avaient tr s souvent atteint la maturit physiologique ou s en rapprochaient les orges d hiver et les bl s pr coces ont esquiv cet pisode d chaudage Les situations tardives ont r ussi remobiliser les r serves accumul es autour de la floraison et tamponner les pertes de Poids de Mille Grains PMG dans ces situations malgr la perte d un peu de potentiel dans les derniers jours du remplissage les forts nombres de grains m associ s de bons PMG ont permis d atteindre des rendements lev s voire records L absence de pluie jusqu la r colte a pr serv la qualit technologique jusqu au bout les Poids Sp cifiques PS lev s initi s par le d but de remplissage ensoleil
10. ionale 79 6kg hl soit la deuxi me meilleure performance des 20 derni res ann es 90 de la collecte pr sente un PS sup rieur 78kg hl et la quasi totalit d passe le seuil contractuel de 76 kg hl C t prot ines la moyenne s tablit 11 0 tr s proche de 2014 avec 3 points de rendement de plus que l ann e pass e La grande majorit de la collecte se situe entre 10 5 et 11 5 pr s de la moiti d passant le seuil de 11 Compte tenu des conditions de remplissage et de maturation des grains en quasi absence de pluie sur tout le territoire les indices de chute de Hagberg affichent un tr s bon niveau sur l ensemble du pays Au final 95 de la collecte d passe 240 secondes et seulement 1 de la collecte est en dessous de 170 secondes La qualit des prot ines analys e l alv ographe de Chopin semble bonne malgr le faible taux de prot ines La force boulang re est sup rieure 170 dans plus de la moiti des cas On notera enfin que les rapports P L sont particuli rement bien quilibr s et r pondront bon nombre de cahiers des charges Tr s bonne qualit du bl dur Pour le bl dur la teneur en prot ines moyenne s tablit 13 2 tr s proche de 2014 Une certaine h t rog n it s observe toutefois au sein des bassins avec des prot ines qui peuvent tre plus faibles dans les zones o le rendement est tr s lev Le Poids Sp cifique atteint galement un tr s bon niveau 80 3kg hl en
11. l n ont pas t d grad s et aucun probl me de germination sur pied et de bas Temps de Chute de Hagberg n a t rencontr Une absorption d azote limit e par le climat sec La principale ombre au tableau r side dans les teneurs en prot ines basses dans un contexte de Plan Prot ines initi par la profession En moyenne l chelle France c est essentiellement le ph nom ne de dilution des prot ines qui est mettre en cause ainsi que des absorptions post floraison plut t faibles min ralisation p nalis e par la s cheresse possibles difficult s des cultures absorber l azote faute d eau dans le profil et une remobilisation en azote moins forte que d habitude Les statuts azot s semblaient cependant bons floraison indiquant que la conduite des cultures avait t satisfaisante Lorsqu on s int resse par contre certains secteurs et des cas particuliers on peut rencontrer des situations de fortes carences azot es notamment li es de mauvaises conditions de valorisation des apports P 3 Bl s fran ais de la r colte 2015 La qualit au rendez vous aj Beno t M l ard ARVALIS Marion Philippe f 2nceAenler Institut du v g tal Contrairement l an pass la maturation des grains s est d roul e dans des conditions climatiques favorables en absence de pluie sur l ensemble du pays Les analyses sur les chantillons des enqu tes FranceAgriMer ARVALIS indiquent des teneur
12. l b mol des teneurs en prot ines en dessous des attentes de la fili re en lien avec les bons rendements et une faible min ralisation de fin de cycle caus e par les conditions tr s s ches Un d marrage dans la douceur Les semis de c r ales d hiver se sont d roul s selon les calendriers habituels perturb s la marge par des pisodes de pluie et l Les qualit s d implantation taient souvent bonnes l exception de chantiers de semis trop pr cipit s ou de structures de sol d grad es par des r coltes faites en conditions difficiles Si l on peut d plorer la faible efficacit des faux semis de septembre conditions trop s ches ou un moindre recours au labour dans la lutte contre les adventices les d sherbages ont b n fici par contre de conditions favorables pour les applications d automne Les temp ratures douces durables et l arriv e tardive des gel es ont permis une croissance et un tallage rapide des c r ales No l le cumul de temp ratures observ depuis les semis tait sup rieur de 150 200 Cjour la m diane pluriannuelle Ce profil de temp rature d passait un d cile 9 et se rapprochait de 2007 L arriv e de gel es partir de No l a ralenti la v g tation sans pour autant g n rer de d g ts partir de janvier nous sommes rentr s progressivement dans une p riode relativement plus froide qui a dur jusque d but juin cumuls de temp rature entre le 01 02 et le 01
13. ract ristiques de la parcelle de la vari t et du climat existent et sont aujourd hui facilement mobilisables Le Barom tre des maladies du bl est accessible gratuitement sur le site ARVALIS et donne des indications sur la pression des principales maladies du bl pi tin verse septorioses rouilles On a pu constater ces derni res ann es une apparition pr coce de la rouille jaune Cette maladie est la plus pr judiciable sur le bl Pr voir son arriv e permet d intervenir si c est n cessaire et au bon moment Le bulletin de sant du v g tal plus g n raliste permet de suivre r guli rement la situation sanitaire et donne des indications sur la pression parasitaire au niveau r gional 6 Piloter les apports d azote et fractionner en 3 ou 4 apports Le pilotage des apports d azote permet d ajuster la nutrition azot e en fonction des besoins exprim s par la culture en cours de montaison Plusieurs technologies existent pour d livrer un service de pilotage Les deux principales sont l analyse de r flectance par les capteurs sur satellites exemple FARMSTAR et l analyse par transmittance au niveau de la feuille exemple YARA N Tester Aujourd hui plus d un million d hectares de bl b n ficie d un pilotage en cours de culture Il procure un double avantage corriger la dose d azote initialement pr vue la hausse ou la baisse en fonction du besoin exprim par la culture ceci permettant d
14. s en prot ines sensiblement quivalentes celles de 2014 malgr des niveaux de rendement bien sup rieurs et des PS record en bl tendre Les bl s durs sont quasi indemnes de moucheture et nettement moins touch s par le mitadinage que les 3 derni res campagnes Conduites sur 589 chantillons de bl tendre et 152 chantillons de bl dur repr sentatifs des bassins de collecte et des cat gories constitu es par les collecteurs les enqu tes sur la qualit de la r colte pilot es par FranceAgriMer en partenariat avec ARVALIS Institut du v g tal confirment les premi res estimations estivales sur un ensemble de crit res Ces analyses sont conduites sur des chantillons l entr e des silos sans travail pr alable de l organisme stockeur 11 0 une teneur en prot ines proche de 2014 avec des rendements tr s sup rieurs Les conditions de fin de cycle des cultures d hiver ont t relativement homog nes dans toutes les r gions fran aises et globalement favorables aux principaux indicateurs de qualit Assez logiquement la teneur en eau des grains r colt s est plus faible cette ann e dans l ensemble des bassins ce qui garantit de bonnes conditions de conservation ult rieures et un acc s facilit certains cahiers des charges exigeant sur ce crit re en particulier sur pays tiers S agissant du Poids Sp cifique il se situe un niveau particuli rement lev notamment pour le bl tendre avec une moyenne nat
15. us malgr un niveau en prot ines en dessous des attentes de la fili re Les niveaux de rendements tr s lev s de cette campagne moyenne nationale voisine de 79q ha ce jour auraient pu se traduire par une chute des teneurs en prot ines mais les pratiques culturales ont permis de les maintenir au m me niveau qu en 2014 Un bon d but de cycle qui a limit les d g ts d un t chaud et sec Nous retiendrons de la r colte 2015 la chaleur voire la canicule qui aura beaucoup inqui t producteurs et collecteurs Heureusement les conditions printani res ont permis la mise en place d un tr s bon potentiel de rendement qui aura tamponn les effets des stress de fin de cycle Seul b mol des teneurs en prot ines en dessous des attentes de la fili re en lien avec les bons rendements et une faible min ralisation de fin de cycle caus e par les conditions tr s s ches Bl s fran ais de la r colte 2015 La qualit au rendez vous Contrairement l an pass la maturation des grains s est d roul e dans des conditions climatiques favorables en absence de pluie sur l ensemble du pays Les analyses sur les chantillons des enqu tes FranceAgriMer ARVALIS indiquent des teneurs en prot ines sensiblement quivalentes celles de 2014 malgr des niveaux de rendement bien sup rieurs et des PS record en bl tendre Les bl s durs sont quasi indemnes de moucheture et nettement moins touch s par le mitadinage que les 3
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