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ARF INFO 28

1. SERVICES LA PERSONNE CONSTAT ET ENJEUX Le Commissariat g n ral la strat gie et la pros pective publie une analyse statistique des services la personne Alors qu ils repr sentent pr s de 5 de l emploi le CGSP r v le que cet environnement professionnel doit relever de nombreux d fis en termes de qualit des emplois et de structuration de l offre Avec la cr ation attendue de plus de 150 000 postes d aide domicile entre 2010 et 2020 le CGSP iden tifie quatre pistes pour l action publique valuer les dispositifs d aides l emploi anticiper les besoins de recrutement du secteur actions de GPEC agir sur la qualit des emplois structurer le secteur par des innovations organisationnelles et techniques ENQU TE SUR LES PRATIQUES DE FORMATION Selon une tude men e par l organisme de forma tion Docendi pour 82 des entreprises interrog es le budget formation 2013 est stable ou en augmen tation Presque toutes les entreprises 96 conti nuent d utiliser la formule du pr sentiel en inter ou en intra Un tiers d entre elles 35 a n anmoins recours au mix learning pr sentiel distance et ou be learning seul Du c t de l valuation des effets de la formation 60 affirment toujours mener une valuation chaud aupr s des participants Mais le chiffre tombe 18 pour l valuation froid et 8 quand on voque l valuation froid aupr s des managers d
2. Mais lap proche insertion l importance que rev t pour nos salari s ce retour l emploi se fait le plus souvent dans un second temps Lorsque la relation de confiance est instaur e et que l entreprise a pu constater par elle m me que le salari s investit et donne satisfaction SYST ME EMPLOI FORMATION Mission portage salarial une r ponse plurielle Cr ation d activit Christine Bellin directrice de RH Solutions nous apporte des clairages sur son domaine d intervention le portage salarial en Poitou Charentes Elle explique que compte tenu de la diversit de situations laquelle il peut r pondre tant du point de vue des employeurs que de celui des particuliers il ne peut que se d velopper Pouvez nous expliquer bri vement le principe du portage salarial A mi chemin entre le statut de salari et celui d ind pendant le portage salarial permet des professionnels appel s les port s m tier de fa on autonome en r ali d exercer leur sant des missions aupr s d entreprises clientes sans avoir se mettre leur compte Sch matiquement la contrac tualisation des relations passe par lin term diaire de la soci t de portage en l occurrence nous Le principe du portage salarial est d fini dans la loi de modernisation sociale de 2008 R aliser des missions dans le cadre du portage salarial ou celui de Pin t rim est ce tr s diff rent Oui Le po
3. nants de gagner du temps car ils n ont plus besoin de solliciter des informa tions dont ils ont besoin pour mener bien leurs missions sur leur bassin d emploi Dans le cadre de la semaine pour l em ploi des personnes handicap e SEPH le grand rendez vous annuel du mois de novembre l ARFTLV apporte son aide l organisation des actions mises en uvre par les partenaires de terrain par exemple l organisation de forums d partementaux Plus r cemment la demande des MDPH c est un guide sur l orientation des jeunes en situation de handicap qui a t r alis un document commun aux 4 axes de travail partag s C est un exemple de r ponses apport es aux demandes plus ponctuelles des familles d enfants handicap s ou de partenaires sp cialis s dans l accom pagnement mais n ayant pas forc ment la connaissance des sp cificit s du handicap missions locales L ARFTLV effectue galement toute l ann e une veille documentaire l ana lyse des textes officiels la mise en forme et la diffusion de toutes les infor mations relatives au handicap GUIDE PRATIQUE y II L ORIENTATION DES JEUNES EN SITUATION DE HANDICAP Vous aider construire l avenir ARF info n 28 Octobre 2013 ENTREPRISES ET TERRITOIRES ETTI Entreprise M tier construire des parcours partir de missions d int rim Chacune leur fa on Anne Lise Naud Sophie Jolliet et
4. Accompagnement DLA Apr s r flexion La Ruche est devenue en 2007 un tablis sement secondaire de la scop rh ne alpine Oxalis Notre volont initiale tait d aider le d veloppement d acti vit s conomiques sur nos territoires par la cr ation d une Coop rative d Activit et d Emploi CAE Le besoin d un espace test pour s curiser les parcours de cr a tion d entreprises se faisait sentir mais c est plut t la dimension collective qui nous int ressait d o le principe initial d envisager une coop rative explique Samuel Barreau d l gu territorial De salari soci taire Les salari s entrepreneurs sont dans un premier temps accueillis en Contrat d Appui au Projet d Entreprise CAPE qui leur permet de conserver leur statut ant rieur salari demandeur d emploi etc Pendant la p riode de d veloppement qui suit ils peuvent devenir salari s de la structure Puis dans la phase de consolidation ils sont encourag s devenir soci taires de La Ruche Notre mod le de gouvernance c est que le passage du CAPE au statut de soci taire se fasse au maximum en 3 ans Alors que la plupart des coop ra tives fixent un d lai minimum Ce que nous recherchons en priorit c est la motivation de nos salari s participer enti rement l entreprise Le parcours type du candidat d bute par une r union d information collec tive qui peut d boucher sur un rendez vou
5. fran ais On note certaines ruptures plus ou moins marqu es li es la conjoncture conomique nationale et aux diverses crises travers es Aam A L gende nee b sont te EN sic C RTTL EE sions 50 km E RAPPORT DE L IGAS SUR LE RETOUR L EMPLOI DES SENIORS AU CHOMAGE Ce rapport traite de la situation des seniors qui se trouvent au ch mage pendant la p riode de transition entre emploi et retraite IGAS Retour l emploi des seniors Rapport d valuation Juin 2013 295 p E BAROM TRE DE LA VIE DE L APPRENTI DU BATIMENT Enqu te sur les conditions de vie et de formation des apprentis du r seau des CFA du BTP CCA BTP Septembre 2013 11 p E ECARTS DE TAUX D EMPLOI ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES Selon l Insee l cart est plus important en quivalent temps plein Insee Le taux d emploi des hommes et des femmes Des carts plus marqu s en quivalent temps plein Insee Premi re Ao t 2013 n 1462 4 p E L INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES SORTANTS DE LYCEE Etude sur l insertion des jeunes sortants de lyc e professionnel ou technologique 7 mois apr s leur sortie DEPP L insertion professionnelle des jeunes sortants de lyc e sept mois apr s la fin de leurs tudes Note d informa tion Ao t 2013 n 13 16 4 p E L IGAS VALUE LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI Tout projet de formation d un demandeur d emploi devrait tre soutenu d s lor
6. on reste dans un cas sur une probl matique terrestre plus g n raliste et propre int resser les collectivit s locales et dans l autre cas dans le domaine maritime plus complexe mettre en uvre L ambition est de constituer de vraies fili res qui pourraient d boucher dans un premier temps sur des emplois d avenir C est galement pour fixer un cap une perspective aux jeunes ajoute Fabrice Faurre Les communes d Aytr et de La Rochelle ainsi que le grand port Atlantique recourent aux prestations de collectage propos es dans le cadre du programme Trait Bleu et r alis es avec le chantier d insertion Remise flot D autres communes devraient rejoindre ce programme En tant qu organisme de formation TEO anime une entreprise cole avec le centre social de Port Neuf et son atelier chantier insertion Les deux partenaires sont li s par une conven tion de prestation de formation C est la maison de quartier de Port neuf qui embauche les jeunes en CUI de 8 mois Dans le cadre de ce concept qui n est pas une structure en soi nous valorisons par leur travail des jeunes en manque de confiance de tous hori Ql L entreprise cole de TEO ou l insertion par le nautisme zons et nous les pla ons en situation de production dans le milieu du nautisme et de l environnement et ses contraintes Ici les jeunes se redynamisent C est une approche sociale mais avec des impli
7. plus de 1 200 personnes suivies ces cinq derni res ann es Les construc tions de solutions de proximit sont facilit es par des habitudes de travail entre les diff rents acteurs de l em ploi de l insertion et de conomique pr sents sur le territoire Quatre r f rents en mati re de parcours Plie r partis dans des structures parte naires mission locale P le Emploi Association Parie Axys s appuient sur la connaissance et la r activit de ce r seau pour que chaque personne orient e vers ce dispositif puisse acqu rir une exp rience ou des comp tences compl mentaires Des actions et des moyens d volus au Plie par le Fonds Social Europ en et les collecti vit s rendent possible la mise en place d un accompagnement individuel Actions d valuation de formation de prospection contrat de travail ou stage en entreprise constituent les princi pales tapes des parcours Tout d pend de la situation initiale le chacun de ses objectifs professionnels et des oppor tunit s Pour Jocelyne cela ne fait aucun doute elle est arriv e au bon moment Tout s encha ne favorable ment Elle peut arr ter de s inqui ter Les semestres qui lui manquaient pour acqu rir ses droits la retraite vont tre bien occup s Par linter m diaire de Maryline Mossion sa r f rente Plie elle a eu connaissance de deux postes et su mettre en valeur ses comp tences acquises durant sa carri
8. rielles C est un r seau qui permet aux professionnels de se rencontrer pour essayer d unir leurs forces d changer des bons proc d s de faire merger des projets communs Les adh rents du SPN se re oivent aussi dans leurs structures respectives Par exemple le r seau m a apport une aide lorsque j ai cherch recruter des germanophones pour faire du support logiciel depuis La Rochelle Gr ce au SPN les fiches de poste ont pu circuler plus largement Avenir IT Le SPN et ses partenaires organisent le 28 novembre 2013 au Parc de expositions de Poitiers un carrefour de l emploi num rique Avenir IT Des entreprises y seront pr sentes au sein d un village num rique un job dating pour entreprises et demandeurs d emploi un kiosque d information sur les formations Un catalogue des formations est dit pour l occasion par l ARFTLV www ares arftlv org Rubrique les formations pour les demandeurs d emploi Au service des acteurs du handicap Dans le cadre de ses missions destin es aux publics dits prioritaires l ARFTLV porte le Plan R gional d Insertion des Travailleurs Handicap s PRITH pilot par l Etat en partenariat avec l AGEFIPH Concr tement le PRITH est la d clinaison r gionale de la politique de l emploi des personnes en situation de handicap qui comporte 4 axes d intervention savoir l acc s l emploi le maintien dans l emploi la formation et la sensibilisation des emplo
9. Pays Rochefortais DROITS ET PARCOURS INDIVIDUELS Emploi d avenir L avenir d un emploi dans le b timent Organiser des parcours d insertion et de qualification qui r pondent aux besoins de main d uvre de ses entre prises adh rentes telle est depuis des ann es la mission du Groupement d Employeurs d Insertion par la Qualifi cation BTP La nouveaut r side dans le fait qu il met ce savoir faire au service des emplois d avenir Ce qui a pour effet d apporter des solutions d int gration volutives de nouveaux profils de candidats Comme en t moigne la progression de Joakim D epuis quelques mois Joakim 24 ans fait son retour dans le monde du b timent quelques ann es apr s un apprentissage qui n a pas abouti une qualification En emploi d avenir il dispose d un an pour acqu rir de l exp rience professionnelle et suivre des modules de formation Il se rend actuellement l Afpa deux jours par semaine pour se remettre scolaire ment et professionnellement niveau Il s agit d un parcours individualis con u et suivi jusqu son terme par le Geiq BTP parcours qui r pond ses attentes et celles de l entreprise dans laquelle il passe le plus clair de son temps Suite quoi il envisage obtenir le titre de ma on a priori en contrat de professionnalisation Seulement un trimestre d anciennet dans len treprise rochelaise Billard et Joakim se projette d
10. a toutes les chances d voluer au fil du temps dans cette grande maison o il connait le savoir faire des salari s et l exigence de la client le Voir FICHE TECHNIQUE A 2 0 sur le contrat de g n ration d Priorit donn e aux savoir faire Les activit s du groupe Chouteau pneus situ Niort concernent les v hicules de tourisme et de loisirs ainsi que les v hicules professionnels Dans ce dernier domaine poids lourds travaux publics agriculture l entreprise doit pallier l absence de formations sp cifiques pour disposer des comp tences dont elle a besoin Raison pour laquelle elle a toujours eu recours la formation en interne qui de n cessit est devenue culture d entreprise P our certains m tiers qui lui sont sp cifiques l entreprise Chou teau n attend pas que ses futurs sala ri s pr sentent un profil particulier ni de niveau de formation minimum Le travail propos aux candidats leur est d crit dans les d tails sans en cacher les aspects contraignants On les invite passer une demi journ e sur le terrain pour qu ils puissent se faire une id e par eux m mes C est principalement leur motivation qui est valu e car l entreprise consent un effort important en mati re de forma tion pour tout nouvel entrant Les salari s rejoignent l entreprise en premier lieu pour apprendre les comp tences et l autonomie Dans le pass nous avions surtout
11. besoin de bras Aujourd hui nous avons galement besoin de t tes capables de r pondre aux contraintes administratives aux consignes de s curit etc De fait le niveau a beaucoup volu explique Marie Christine Billaud PDG Nous formons nos nouveaux salari s et lorsqu ils partent c est pour nous une fuite de savoirs pr occupante En 2008 au plus fort de la crise len treprise a fait le choix de conserver ses forces vives et d anticiper le futur retour de la reprise plut t que de r duire ses effectifs C est un concours de circonstances qui lui a fournit la r ponse adapt e D une part un salari pr sent depuis une quarantaine d an n es a fait part de sa volont d voluer de son poste de chef d atelier D autre part l OPCA Opcalia a propos au groupe une solution propre r pondre ses besoins Le salari senior fort d un savoir faire issu de 30 ans d exp rience a appris le transmettre pour devenir progressivement le formateur du groupe Pour sa part Opcalia a mis en place sa d marche Prodiat dite d accompagnement complet de l entre prise sur son besoin en comp tences Le principe est d int grer un nouveau salari en CDD ou un CDI une dizaine par an et en parall le en contrat de professionnalisation incluant un certain nombre d heures de formation Pin t gration chez nous reste imm diate comme avant Ce sont les modalit s qui ont chang La
12. de Certi ficats de Qualification Professionnelle le directeur de lentreprise Philippe Demarville a jug opportun de recruter un jeune en formation BTS assistant technique ing nieur afin de seconder le responsable des m thodes Il a pris cette orientation en misant sur la compl men tarit de leurs profils la connaissance de l entreprise sur des postes techniques d un c t le regard neuf et l apport de comp tences davantage m thodo logiques de l autre Non sans veiller pr alablement ce que la r ciprocit des changes puisse avoir lieu dans de bonnes conditions A savoir lib rer du temps au tuteur pour cette mission et laisser l tudiant de la latitude afin qu il puisse d velopper et apporter ses comp tences Cette mulation interne g n r e par la venue d une personne ext rieure Philippe Demarville la retrouve aussi lorsque les salari s sont amen s suivre des formations Qu il s agisse de modules d di s des aspects tech niques la pr vention de la s cu rit dans l entreprise ou encore des cours de perfectionnement en anglais dans le groupe Burg les comp tences s changent dans la langue de Shake speare ces formations contribuent aussi am liorer la communication dans l entreprise L implication des salari s dans les projets port s par le groupe et leur formation r guli re pour rester perfor mants ou voluer sur un autre poste facilite
13. de gros et interna tional souhaite promouvoir le contrat de profes sionnalisation aupr s des 39 000 entreprises de ses branches qui r servent trop souvent ce dispositif des profils jeunes pr parant un dipl me dans le domaine commercial Intergros met l accent sur l int r t du contrat de professionnalisation pour recruter dans les m tiers en tension magasinier chauffeur livreur pr para teur de commande et les m tiers mergents infor matique contr le qualit Parall lement Inter gros a voulu marquer son engagement en faveur de l emploi en augmentant son aide financi re apport e aux entreprises qui embauchent un alternant pr pa rant un dipl me d Etat ou un titre finalit profes sionnelle RaAPPORT DU CESER SUR LES SENIORS EN POITOU CHARENTES En Poitou Charentes 21 de la population a plus de 65 ans Face au vieillissement croissant qui n ces sitera des adaptations dans de nombreux domaines un rapport du CESER Poitou Charentes s int resse la place des seniors et cherche mieux appr hender l allongement de la dur e de vie Le CESER appelle l laboration d un pacte inter g n rationnel en r gion articul autour d un plan d insertion des seniors dans la vie sociale de l ac compagnement de la transition travail retraite de la cr ation d un Observatoire r gional et le positionne ment titre exp rimental de Poitou Charentes dans la dynamique de la Silver Economy
14. de l emploi et de la formation des personnes en situation de handicap gt ENTREPRISES ET TERRITOIRES M tier construire des parcours partir de missions d int rim Espace interim une Entreprise de Travail Temporaire d Insertion l interface entre les demandeurs d emploi et les entreprises gt SYST ME EMPLOI FORMATION Mission portage salarial une r ponse plurielle Quels sont les profils des candidats et des entreprises susceptibles d tre int ress s par le portage salarial BJ l entreprise comme outil p dagogique D couvrir le fonctionnement d une entreprise l cole c est la proposition de l association Entreprendre pour apprendre qui accompagne des mini entrepreneurs Former les futurs professionnels du littoral Le programme Trait Bleu fait du collectage des macro d chets et de l entretien du littoral un outil p dagogique dans la formation des jeunes rochelais loign s de l emploi F 1 0 Plan de Sauvegarde de ERRATUM FICHE TREMPLIN POUR LES JEUNES DIPL M S l Emploi PSE La R gion favorise l acc s des jeunes dipl m s un emploi durable et leur permet d avoir Tableau T3 une exp rience professionnelle par le versement d une aide aux entreprises de moins de 50 salari s 100 dans les fili res d excellence r gionale Cette aide est fix e selon le niveau de dipl me du jeune et le salaire vers Pour l embauche d un jeune de niveau Bac 2 Tableau T4 l aide de la R gion est ac
15. du d veloppement Internet de plus en plus fr quent Et pour se maintenir au niveau il faut des bras et des t tes Globalement ce sont des personnes attir es par l innovation et la r volution num rique et pour les techniciens des connaissances en informatique sont n cessaires Mais au del de leur ma trise de tel type de logiciel ou de base de donn es ce sont des passionn s Cependant m me si c est une passion pour eux c est galement un travail Faire du code pendant plusieurs heures par jour c est tr s diff rent que de d velopper un site web avec des copains Le mieux est d avoir fait les deux et c est souvent ce genre de profils que nous recherchons Nous ne cherchons pas forc ment des personnes qui poss dent une ma trise technique pointue C est leur go t pour la culture num rique qui est la plus importante Et leur force de proposition car elles connaissent souvent mieux que nous les nouveaut s Pour les garder il faut que les entreprises continuent les former au quotidien car les nouveaux salari s veulent progresser et apprendre pour maintenir leur employabilit Dans l id al il faut avoir envie de chercher l information sur l innovation Et faire du transfert de connaissance et de comp tences aux plus anciens Mais au fond c est ce que nous devrions attendre des jeunes dans n importe quel m tier ARF info n 28 Octobre 2013 Lorsque j change avec mes homologues d autres secteurs je co
16. entreprises quelle que soit leur taille se pr occupent de la perte des savoirs les plus impor tants pour leur activit Confront es aux perspectives de d parts massifs la retraite et des effets de g n ration elles doivent de plus en plus trouver des solutions pour assurer la trans mission entre les salari s sachants et les salari s apprenants Elles doivent ainsi commencer par identifier leurs savoir faire essentiels et mettre des mots sur ceux qui constituent leur valeur ajout e La mise en place des conditions propres favoriser cette transmission ne s improvise pas m me dans le cas des entreprises o elle s effectuait de longue date comme dans le groupe niortais Chouteau pneus p 15 mais de mani re informelle L enjeu est d autant plus important qu il se situe la convergence de plusieurs probl matiques qui touchent aux ressources humaines d parts arriv es main tien dans l emploi des seniors lor ganisation des collectifs de travail aux d marches qualit et plus g n ralement la performance globale de l entreprise et l am lioration des condi tions de travail L introduction d un processus de trans mission de l exp rience au sein d un collectif de travail une des raisons d tre de l apprentissage cf l approche du secteur du B timent p13 comporte plusieurs dimensions positives Elle a pour effet de permettre aux salari s apr s identificatio
17. il cr e le cabinet TEO qui a imm diatement men une premi re tude sur l impact des macro d chets en Charente maritime ayant pour objet de prouver que l entretien du littoral comportait une dimension cono mique et sociale Soutenu par la fonda tion Macif le conseil g n ral le conseil r gional et la CdA de La Rochelle TEO a d velopp une v ritable approche m tier avec la cr ation d un r f ren tiel autour du collectage de l entretien du patrimoine b ti de la pr servation de la biodiversit et une gestion int gr e du littoral L approche environne mentale tait la cl d entr e le collec tage des macro d chets n tant qu un support p dagogique pour travailler sur la motivation des jeunes Pour Fabrice Faurre la v ritable ques tion tait d embl e celle de la cr ation d emplois potentielle Au d part notre id e n tait pas de cr er des certifications puisque ce n est pas notre r le Il s agis sait d emmener des jeunes vers lem ploi sur deux r f rentiels m tiers un d j existant ouvrier du nautisme et une cr ation ouvrier du littoral Ma priorit est de mobiliser les jeunes mais sous r serve de les conso lider par une formation qualifiante Des r flexions sont men es actuellement sur des formations quali fiantes d ouvrier c tier et d ouvrier du littoral ces derni res pourraient voir le jour en 2014 Au del des diff rences d appellation
18. lie l Etat la R gion et le Geiq BTP voir photo Son parcours devrait continuer tre exemplaire Le profil des candidats et le parcours progressif de formation et d int gration mis en place retient l attention de la FFB et de la F d ration R gionale des Travaux Publics c est dire des entre prises d j adh rentes au Geiq BTP ou susceptibles de l tre Par notre interm diaire une quarantaine de jeunes d ici 2014 devraient eux aussi conna tre une issue favorable En savoir plus sur les emplois d avenir FICHE TECHNIQUE A 1 1 ENTREPRISES ET TERRITOIRES Coop rative D velopper local penser collectif Rassemblant une quarantaine d entrepreneurs par an la Ruche Oxalis propose aux porteurs de projets de cr er d velopper et p renniser leur activit conomique au sein d un collectif Implant e Melle soutenue par la R gion Poitou Charentes elle est la fois enracin e localement et capable de rayonner en dehors du Poitou Charentes en s appuyant sur le r seau national d Oxalis sa cr ation en 2005 l association La Ruche regroupait des porteurs de projets des entrepreneurs et des structures de d veloppe ment local essentiellement en milieu rural L id e de cr er une coop rative tait pr sente d s l origine C est en travail lant sur ce projet que La Ruche a sollicit un accompagne ment du r seau COPEA dans le cadre d un Dispositif Local d
19. mardis 11h une nouvelle mission aborde les questions d emploi et de formation sur RCF Accords Angoul me Emploi mode d emploi est cor alis e par Marc Lasuy directeur de l ATTJ pr sident d IRIS et Martine TREFOIS formatrice en m diation couter sur les fr quences suivantes Angoul me 96 8 Cognac 89 9 Ruffec et Confolens 95 4 Chalais 96 9 EMPLOIS DURABLEMENT VACANTS ET DIFFICULT S DE RECRUTEMENT Selon le Conseil d orientation pour l emploi COE sur le march du travail fran ais le nombre d em plois pourvoir ne diminue pas alors que le ch mage augmente Les employeurs d clarent qu une propor tion significative de leurs recrutements jusqu un tiers est difficile Environ 400 000 tentatives de recrutement sont abandonn es chaque ann e faute de candidat L inad quation entre les comp tences attendues par les recruteurs et celles des candidats ou encore le d ficit d attractivit de certains m tiers sont les causes qui expliqueraient ces difficult s Mon CV EN LIGNE L ONISEP a d velopp destination des jeunes le site web http cvenligne onisep fr Mon CV Il leur donne acc s un formulaire qui met en valeur les diff rents acquis du jeune son niveau de dipl me mais aussi ses activit s ses exp riences profession nelles et ses qualit s personnelles Une fois le formu laire renseign linternaute peut g n rer automati quement son curriculum vitae au format p
20. mentaire alimente les changes sur les comp tences mises en uvre et affine la construction d un projet profes sionnel ou d un retour en formation Alors priorit est faite la fr quence et la qualit des changes de l inscrip tion l entretien de recrutement lors de la premi re mission test en entre prise chaque d but et fin de prise de poste Sans oublier les trois bilans approfondis et les changes plus infor mels qui ont lieu notamment lorsque les salari s viennent se procurer leur paie Anne Lise entretient parall lement des contacts r guliers avec les entreprises M me si la responsabilit de la fonction commerciale incombe Edith Robion commerciale et Sophie Jolliet DRH Ici les passerelles entre le monde de l insertion et de l conomie se font diff rents niveaux commencer par la polyvalence des salari s Avoir un retour du d roulement des missions r alis es par les salari s int rimaires et conna tre les besoins futurs de personnel fait aussi partie du quoti dien Car comme une entreprise de travail temporaire ordinaire Espace Int rim se doit de mettre disposition du personnel dont les comp tences et aptitudes correspondent aux exigences des postes pourvoir Chaque entreprise cliente par les missions d int rim qu elle propose contribue ce que nous puissions mettre en place des parcours d insertion diversi fi s pr cise Sophie Jolliet
21. pleinement conscience que nous sommes offi ciellement sortis de la sph re profes sionnelle gt Qu apporte pr cis ment cette vision ext rieure du monde de l entreprise Avoir une carri re derni re soi nous rend objectifs et neutres Lorsque nous occupions des fonctions d encadre ment ou de management nos orien tations taient guid es par les int r ts de l entreprise D sormais tre ext rieurs retrait s et de plus b n voles fait que notre seul but est d aider notre interlocuteur prendre la dimension de ce qui l attend viter certaines erreurs r agir et mettre en avant ses atouts Cette distance que nous avons du monde du travail contribue sans aucun doute mettre les personnes rencon tr es en totale confiance et d ve lopper des relations de qualit gt Des liens privil gi s par bin me se tissent ils Oui effectivement C est particuli rement le cas lorsque les conseillers jouent le r le de tuteurs Cette relation existe de mani re formalis e surtout dans deux situations lorsque le but est d apporter une m thode de travail aux stagiaires tudiants charg s d un projet au sein d une entreprise ou quand il s agit d accompagner trois ann es cons cutives un cr ateur d entreprise Cela laisse le temps de partager un ensemble de r flexions et de mieux se conna tre Et comme un conseiller ne peut pr tendre avoir toutes les r ponses c
22. tions qui favorisent ensuite l acc s un emploi La signature d un CDI ou d un CDD reste un objectif que nous aimons atteindre l issue de leur passage dans notre structure Mais cette situation n est pas l unique bon r sultat Lorsque les personnes savent ensuite vers quels m tiers se diriger valoriser les exp riences acquises en entreprise ou lors de courts modules de formation quali fiante ont acquis de l assurance et de l autonomie cela constitue aussi un grand pas Des actions collectives d di es des visites d entreprise la recherche d emploi l image de soi font partie des prestations propos es Mais ce sont les missions en int rim r alis es principalement dans le b ti ment les industries et le vignoble cogna ais qui servent de support l insertion D un rendez vous un autre il y a toujours un point travailler ou valo riser poursuit Anne Lise Chaque nouvelle situation de travail est un moyen d aborder en lien avec les parte naires sociaux r f rents les ventuels probl mes de garde d enfants de mobi lit de tr sorerie Car veiller ce que les salari s puissent se rendre dans de bonnes conditions leur lieu de travail contribue largement la r us Les vendanges l une des activit s qui servent de support l insertion ARF info n 28 Octobre 2013 18 site de leur insertion professionnelle Et surtout toute exp rience compl
23. tre dans la course Et puis C cile a d velopp des comp tences dans un autre domaine Elle a depuis peu obtenu une qualifi cation le titre professionnel d agent magasinier Le m tier elle l avait d j test quelques mois auparavant sur le Des participantes du Plie t moignent chantier d insertion de l association Le Cabestan Elle a d sormais deux cordes son arc La premi re proposi tion d un CDI synonyme d une stabi lit financi re guidera son choix Quant Yacine la route est d sormais toute trac e Ce titulaire d un master en droit prend un nouveau virage apr s divers emplois plus ou moins durables Introduit dans l entreprise de trans port Keolis en stage d valuation en milieu de travail il a ensuite int gr la formation conducteur de bus prise en charge par l Aft Iftim dans le cadre d une Pr paration Op rationnelle l Emploi Ce nouveau dipl me acquis en l espace de trois mois lui a permis d acc der un CDI dans la soci t Keolis La connaissance de sa r f rente Plie des personnes ressources contacter des dispositifs mobilisables des dates de calendrier de formation a ind niablement facilit et acc l r la r alisation de ce parcours Question aussi de pers v rance d ouverture et d opportunit CONTACT Nathalie Planche Coordinatrice du Plie 05 46 99 47 54 MDE du Pays Rochefortais ARF info n 28 Octobre 2013
24. N 28 octobre 2013 w oE Info Revue de l Agence R gionale de la Formation tout au se de la vie Poitou Charentes T a 7 EL i i f iiir P i Li Fi 1 1 Ers pi n D NI PE ns CE n O 1 f Formation Le littoral comme lieu de formation et d activit Droits et Parcours B timent et emplois d avenir Entreprises PR com La Ruche Oxalis tr er un PHE des entrepreneurs coop ratifs O EN apprendre l entreprise cole agence r gionale Fiy de la Formation tout au long de la vie Poitou Charentes ditorial a rentr e 2014 est riche en actualit s concernant l emploi et la formation professionnelle Pour r duire le nombre des demandeurs d emploi de longue dur e les partenaires sociaux les services de l Etat et le Conseil r gional se sont mis d accord pour renforcer l offre de formation dans les m tiers en tension Pr s de 1000 formations suppl mentaires ont t mises en place dans des m tiers dans lesquels le recrutement est difficile Cet effort est financ par le Conseil r gional P le emploi les OPCA et l AGEFIPH Ces mesures contribuent efficacement au retour l emploi des personnes les plus loign es d une activit professionnelle Nous voulons aussi pr server l emploi existant tout en accompa gnant les mutations conomiques impos es aux entreprises Ainsi la mise en place des deux mesures phares pr vues par l accord na
25. Solutions dispose aussi d un fichier d adresses d entre prises qui peut s av rer particuli re ment utile au futur port ou au port d butant De plus au regard des comp tences recherch es par les clients nous propo sons certains port s de se rencontrer afin qu ils puissent unir leurs savoirs et effectuer ensemble le travail demand ARF info n 28 Octobre 2013 7 SYST ME EMPLOI FORMATION grand complet la mini Eco Phone ICSSA NIORT Championnat national des Mini entreprises EPA 2013 L quipe Poitou Charentes au Association L entreprise comme outil p dagogique Issue d une exp rience am ricaine transf r e en Europe et arriv e en France depuis une quinzaine d ann es l association Entreprendre pour apprendre d clin e r gionalement a pour principe de sensibiliser les jeunes l entreprise de la 4e jusqu au post bac en d couvrant ses m tiers activit s et fonctionnement De mani re ludique et tr s concr te les mini entrepreneurs cr ent leur soci t apprennent en faisant eux m mes et sont ainsi mieux pr par s s ins rer dans leur future vie professionnelle ne mini entreprise c est d abord un U projet une id e de service ou de produit Les mini entrepreneurs doivent en quelques mois une ann e scolaire r aliser une tude de march travailler en quipe assurer la fabrication et la commercialisation de l
26. a vie de l exploitation capacit d adaptation polyvalence et polycomp tences deviennent des ma tres mots dans les besoins exprim s par les employeurs Aujourd hui except pour quelques travaux saisonniers devenir salari agricole sans dipl me ou sans exp rience n est plus possible Ce mouvement de professionnalisa tion g n ralis e dans l agriculture pose la question de l acc s la qualifica tion pour les professionnels en poste et ceux en devenir Les appareils de formation initiale et continue doivent s adapter ces mutations pour assurer pleinement leur r le dans l accompa gnement de la professionnalisation du secteur et de l volution des pratiques professionnelles 4 00M La sensibilit des indicateurs La sensibilit et la p riodicit d actualisation sont deux crit res de s lection d un indicateur En p riode atone il est important de pouvoir rep rer des signaux faibles et d en mesurer le sens de progression L Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE la Banque de France ou encore l Insee rassemblent des s ries d indicateurs conomiques en vue d diter des notes de conjoncture Ces analyses ont pour caract ristiques de pouvoir rep rer des signaux pr curseurs de dynamiques plus durables A un niveau g ographique plus fin le suivi de l volution du taux de ch mage et des chiffres de l int rim peuvent fournir des informations d
27. actualit Toutefois en p riode incertaine il est indispensable de combiner les analyses afin de bien iden tifier la nature des volutions En effet la progression d un indicateur ne se traduira pas n ces sairement en termes de cons quences par une volution dans le m me sens des chiffres du ch mage ou de l emploi A titre dexemple elle peut r v ler des modifications du taux de charge de l appareil de production dans l industrie ou du taux d occupation dans l h tellerie Accroissement de l emploi ne signifie pas que tous les secteurs dans tous les terri toires progressent dans le m me sens C est ce qu indiquent les diff rents rythmes de croissance des principaux secteurs d activit s sur la p riode 2004 2011 n Poitou Charentes 553 747 salari s E sont recens s en 2011 sur l ensemble des secteurs d activit s Cinq secteurs rassemblent eux seuls pr s de 45 de cet effectif soit environ 249 000 personnes Ce sont le commerce la r paration d automobiles et de motocycles 12 8 l administration publique 11 7 l h bergement m dico social et l ac tion sociale sans h bergement 7 5 l ensei gnement 6 5 et la construction 6 En 2004 ces cinq m mes secteurs regroupaient 48 5 des 533 272 salari s que le territoire r gional comptait Entre 2004 et 2011 l volution des effectifs salari s s l ve tous secteurs confondus 4 Les effectifs ont fluctu s
28. ca tions conomiques importantes qui n a d int r t que s il y a reconnaissance et validation par un vrai parcours profes sionnalisant et de formation Le centre social accompagne pr s des trois quarts de nos jeunes une douzaine par promo tion vers une sortie positive formation ou emploi stable TEO ne cherche pas tre entreprise d insertion ni un centre de forma tion qualifiante ils existent d j Constitu e en SCIC elle se situe entre le monde conomique et le monde associatif Elle entend d montrer que l conomie sociale et solidaire est imaginative et apporte des solutions probantes en termes d emploi L esprit partenarial est aussi pr sent dans le programme Trait Bleu au travers de son comit de suivi qui rassemble une cinquantaine d acteurs locaux Pas de surprise lorsque l on sait que le mot Taho e prononc tao duquel la soci t tire son nom signifie en tahi tien tre ensemble ARF info n 28 Octobre 2013 Z A el F4 Il N li l L 4 N li ji ji ji D i 4 D LZ li L Il pa ii pa Pa PAGES ER 7 aE E E T E N ee y 2 L a E S E a E A A a a a A a a E E TE O EI SN Une l vation des qualifications dans un environnement agricole de plus en en complexe En r ponse aux volutions et aux multiples enjeux auxquels le secteur a
29. chefs d entreprise DRH qui ont re u ou recrut des candidats en reconversion consid rent que les reconversions constituent davantage un atout qu un inconv nient dans un processus de recrutement Parmi eux 64 soulignent la motivation forte de ces candidats 55 mettent en avant la diversit qu ils apportent au sein de l quipe 52 insistent sur l apport que constitue leur regard neuf sur le m tier Par ailleurs selon eux le fait que la reconversion ait t choisie et non subie optimiserait les chances de succ s 82 contre 49 78 mobilisent des outils pour faciliter leur int gration et leur appropriation du m tier Le principal dispositif utilis est le tutorat 40 Viennent ensuite les stages 29 et le tuilage c est dire le fait que le nouveau salari est form par la personne qu il remplace 23 DROITS ET PARCOURS INDIVIDUELS Etre accompagn par le PLIE Pr senter la progression de trois de ses participants donne des clairages sur l apport du Plan Local pour l Insertion et l Emploi PLIE Chaque acteur impliqu sur le territoire du Pays Rochefortais contribue offrir un terrain d exp rimenta tion qui aide les demandeurs d emploi trouver au minimum leur voie et parfois davantage e monde du travail est exigeant L ceux qui en sont le plus loign le PLIE mis en place par les lus du Pays Rochefortais apporte ses habitants la possibilit de s y pr parer
30. cord e si la r mun ration vers e est au moins gale 110 du Smic et non 100 du Smic comme indiqu par erreur dans la fiche diffus e dans notre num ro de juillet 2013 T l charger la fiche A 2 3 sur arftlv org D 1 1 Egalit professionnelle les obligations des employeurs ARF info n 28 Octobre 2013 Renouvellement du Service Public R gional de Formation pour 2014 2019 La R gion a d cid lors de la commission permanente du 13 septembre 2013 de renouveler son Service Public R gional de Formation les mandatements des organismes pr c demment retenus ayant pris fin le ler juillet prochain L objectif g n ral du SPRF reste de permettre aux personnes non qualifi es ou dont la qualification est obsol te d augmenter leur niveau de qualification gr ce un parcours int gr accessible sans pr requis Depuis sa cr ation en juillet 2009 le SPRF a accueilli plus de 9 800 stagiaires Son valuation a montr que pr s de 90 d entre eux ont acc d une certification et que les b n ficiaires ont correspondu la cible vis e Voir notre dossier en ligne sur le dispositif Soutien la qualit de l apprentissage L Etat et la R gion ont d cid dans le cadre du Contrat d Objectifs et de Moyens conclu en 2011 de soutenir les initiatives des CFA et des Unit s de Formation en Apprentissage afin de garantir la qualit de la formation l innovation p dagogique et l accompag
31. crois e donne une id e plus juste des comp tences ma tri s es par un apprenti que les tradition nels contr les ponctuels D autant qu elle porte sur plusieurs domaines Un suivi s effectue galement au retour des apprentis au centre Avec chacun d entre eux nous faisons de la r cup ration de v cu en leur demandant de d crire ce qu ils ont fait en entreprise afin de rep rer les comp tences utilis es Le r le du CFA est de leur donner ensuite un compl ment de formation sur ce qu ils n ont pas vu sur le terrain Le centre joue la transparence puisqu il informe Plen treprise sur ce que le jeune va apprendre et avec qui Elle se trouve ainsi impli qu e totalement dans la construc tion du parcours de formation Fran ois Ripault pr cise que lorsque l on conna t les entreprises leurs exigences leurs clients on peut cr er des groupes de jeunes qui vont travailler sur des ouvrages diff rents pour qu ils puissent acqu rir les comp tences requises dans leur m tier m me s ils quittent l entre prise dans laquelle ils sont En cas de probl me il n est pas question de faire des contr les mais de la rem diation avec l entreprise qui peut conna tre des difficult s plus ou moins durables ou au contraire faire face des surcro ts d activit Une charte de l alternance et de la formation formalise les relations entre les deux partenaires et liste leurs enga
32. d un groupe hollandais compos de vinaigreries pr sentes dans d autres pays Ce qui favorise les changes de pratiques entre les sala ri s qui occupent des postes similaires sur les diff rents sites Des changes Ainsi les op rateurs de fabrication qui d tiennent des comp tences strat giques entretiennent de cette fa on des relations r guli res avec leurs homo logues Mais l organisation choisie par le groupe Burg va plus loin que de simples changes t l phoniques ou physiques entre professionnels d un m me corps de m tier Dans le cadre du concept good to great du bien au mieux mis r cemment en place chaque site a dans son quipe un responsable m thodes et am lio ration continue charg de formaliser les proc dures Sur la base de l obser vation des gestes professionnels et de Vinaigrerie Fuchs discussions avec les salari s ce dernier proc de photographies et l gendes l appui l criture de modes op ra toires Pour faire vivre ces proc d s les descriptifs document s doivent tre compris par toute personne susceptible de reproduire les diff rentes tapes voir photographie Si ce travail vise terme standardiser les proc d s l chelle du groupe il contribue aussi en interne ce que chacun s interroge et change sur ses pratiques Le tutorat et la formation Confort par l exp rience tr s positive en 2012 de tutorat dans le cadre
33. des vingt agences du groupe compte un ou deux tuteurs qui accompagnent les nouveaux entrants et leur servent de r f rent pendant la phase de formation En cons quence les responsables craignent moins d in t grer des jeunes Cette op ration a dot l entreprise d une m thodologie ma tris e qu elle entend bien continuer utiliser compte tenu des r sultats enregistr s moins de pertes de ressources humaines pas de temps improductif par manque de contr les des b n fices pour len semble du personnel Les gens s adaptent plus vite et tout le monde a int r t ce que cette int gration se fasse bien constate Marie Christine Billaud La d marche r pond aussi notre souci de transmission et de recon naissance de notre savoir faire et de notre professionnalisme Eliane Clequin Jeannin est directrice des ressources humaines du groupe IRIUM C est difficile d en avoir une vision g n rale car c est un secteur tr s nouveau tr s volutif Ce sont des m tiers marqu s par le changement rapide car une fois qu un projet est abouti c est d j du pass Alors que d velopper un projet informatique prend souvent plusieurs ann es M me des entreprises comme la n tre qui d veloppent des logiciels professionnels doivent s adapter en permanence aux volutions du num rique pour suivre la tendance des clients leur proposer des sites web du commerce lectronique etc Cela implique
34. df COUP DE POUCE NUM RIQUE POUR LE TOURISME Sur le mod le du Ch que TIC soutien financier pour d velopper son activit gr ce Internet la R gion Poitou Charentes a lanc le Coup de Pouce Num rique pour les professionnels et prestataires touris tiques partenaires de leur office de tourisme Cette aide s adresse aux entreprises souhaitant d velopper et mettre en uvre une v ritable strat gie web La R gion prend en charge et met disposition un pres tataire qui intervient directement dans l entreprise en deux temps une premi re journ e de sensibili sation au web puis 4 jours d accompagnement pour d finir une strat gie adapt e l entreprise Contact R gion Poitou Charentes Service conomie Num rique T l 05 49 55 81 61 UN GUIDE DE SENSIBILISATION L ILLETTRISME D tecter des situations d illettrisme et accompagner ses salari s c est d abord soutenir le bon fonctionne ment de l entreprise et sa comp titivit L illettrisme concerne 12 de la population de Poitou Charentes dont 53 travaillent Le Medef Poitou Charentes a d cid de s engager aux c t s des chefs d entreprise avec un guide pratique pour les aider le rep rer et leur donner des pistes pour engager des actions ou aborder le sujet avec les personnes concern es ARF info n 28 Octobre 2013 En bref INTERGROS EN CAMPAGNE POUR LES CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION Intergros POPCA du commerce
35. du littoral pr sentent des perspectives int ressantes en mati re conomique et d emploi C est la conviction de la soci t coop rative d int r t collectif SCIC et cabinet d tudes rochelais TEO qui pilote le programme Trait Bleu visant l insertion professionnelle des jeunes Elle anime gale ment une entreprise cole en lien avec l atelier chantier d insertion Remise flot du centre social du quartier de Port Neuf autour aux m tiers du littoral et du nautisme Parmi ses actions en cours la recherche avec des partenaires de la formation professionnelle de nouvelles certifications pr s 13 ann es pass es entre voyage sur les oc ans et escales Fabrice Faurre a jet l ancre La Rochelle en 2010 Sa sensibilit aux questions de d veloppement durable combin e ses comp tences de gestion de projets en conomie sociale de formateur en construction navale et de directeur d entreprise d insertion Pont convaincu de l int r t de conce voir une action associant l entretien du littoral et l insertion profession nelle durable des jeunes Il a tr s vite multipli avec le directeur du centre social de Port Neuf Olivier Doublet les rencontres avec les collectivit s locales les acteurs de l emploi dont la mission locale R Pays d Aunis et de la formation pour les persuader de l in t r t de sa d marche pour tablir les fondations d une Entreprise cole puis du programme Trait Bleu En 2011
36. e challenge Avec leurs accompagnateurs et parrains le salon a rassembl plus de 350 personnes Les acteurs constatent que ce ne sont pas n cessairement les meilleurs l ves sur le plan scolaire qui s engagent dans la d marche Cette exp rience leur permet par contre de prendre confiance en eux en mobilisant tout un ventail de savoir faire qu ils ne sont pas toujours conscients de poss der Pour la rentr e scolaire 2013 2014 l association qui s est constitu e en Poitou Charentes en juin 2010 accompagnera environ 35 mini entreprises ainsi que 3 start up avec l universit de Poitiers Dans le sup rieur la d marche est la m me mais plus approfondie avec notamment l la boration d un v ritable business plan Nous pensons que cette d marche apporte un vrai plus aux jeunes pour leur future insertion professionnelle et pour leur engagement dans la soci t Nous nous organisons pour tre en capacit d offrir au maximum de jeunes loppor tunit de devenir minis entrepreneurs mais cela n cessite bien s r des ressources humaines accompagnateurs et finan ci res importantes Nous accueillons donc toutes les bonnes volont s b n voles et sponsors pour nous permettre de pour suivre et de d velopper notre action conclut Jo l Mazet SYST ME EMPLOI FORMATION Insertion Former les futurs professionnels du littoral Le collectage des macro d chets et l entretien
37. elations de proximit des professionnels aident des demandeurs d emploi trouver leur voie El Lemploi d un avenir dans le b timent Le Geiq BTP met en place des parcours d insertion et de qualification dans le cadre des emplois d avenir gt ENTREPRISES ET TERRITOIRES E D velopper local penser collectif Melle la Ruche Oxalis propose aux porteurs de projets de cr er d velopper et p renniser leur activit conomique dans un fonctionnement coop ratif a LE TRANSFERT DES SAVOIRS EN ENTREPRISE Confront es aux perspectives de d parts massifs la retraite et des effets de g n ration les entreprises doivent de plus en plus trouver des solutions pour assurer la transmission entre les salari s sachants et les salari s apprenants L introduction d un processus de transmission de l exp rience au sein d un collectif de travail ne s improvise pas mais il ne comporte que des effets positifs sur la performance globale de l entreprise et la valorisation des salari s Un go t pour la formalisation et les changes Faire partager l exp rience d une vie professionnelle L entreprise un r le formateur Contrat de g n ration un salari cousu main Priorit donn e aux savoir faire DOSSIER Parole d expert Eliane Clequin Jeannin est directrice des ressources humaines du groupe IRIUM La page ARFTW L ARFTLV anime le Plan R gional d Insertion des Travailleurs Handicap s au b n fice
38. end le relais Une pluralit d activit s La diversit de ses m tiers constitue un autre atout de La Ruche Toutes les activit s sont envisageables part celles qui sont r glement es n cessitent des inves tissements lourds en mati re d qui pements ou de b ti ou une comptabi lit particuli re comme dans le secteur agricole En outre en tant qu orga nisme de formation elle propose un programme de formation profession nelle continue qui s adresse la fois l ext rieur directement par les entre preneurs dans le cadre de leurs acti vit s ou l interne pour les membres de la coop rative Avec Oxalis La Ruche n entretient pas de lien hi rarchique Le fonctionne ment est tr s horizontal la d mocratie y est permanente gr ce des syst mes de vote nuanc qui permettent g n ralement d arriver un consensus Le r seau national cherche lui aussi favoriser la participation perma nente des entrepreneurs Les diff rents tablissements secondaires r gionaux se retrouvent r guli rement pour des rencontres autour des m tiers et des changes de pratique tout en conser vant leurs sp cificit s r gionales L as sembl e g n rale nationale rassemble les entrepreneurs de toutes les r gions Nous travaillons leur service et ce sont eux qui d cident majoritairement ARF info n 28 Octobre 2013 L a plupart des
39. es participants ARF info n 28 Octobre 2013 Le plan d actions r gional en faveur de l entrepreneuriat f minin L Etat la R gion Poitou Charentes et la Caisse des d p ts ont sign une convention pour la mise en uvre d un plan d actions r gional de promotion de l entrepreneuriat f minin 2013 2015 Ce plan d actions propose des mesures pour identifier des besoins sur le territoire et struc turer les actions en faveur de l entre preneuriat par les femmes Il annonce notamment un diagnostic territorial sur une th matique relative l entre preneuriat des femmes la mise en place d un observatoire statistique des donn es des actions de sensibilisation en direction des jeunes la sensibilisation des r seaux financiers et l accompagnement aux outils sp cifiques d aide la cr ation reprise d entreprise par les femmes la mise en place d un fonds de pr t d honneur pour len trepreneuriat f minin ou encore le d veloppement du marrainage La France mal plac e dans l valuation des comp tences des adultes L enqu te PIAAC Programme pour l va luation internationale des comp tences des adultes value la litt ratie la capa cit de comprendre et de r agir de fa on appropri e aux textes crits la num ratie la capacit d utiliser des concepts math matiques ainsi que la capacit des adultes r soudre des probl mes dans des environnements forte composante tech
40. est directeur formation de Veolia Environnement Il a publi un rapport intitul Seniors tuteurs comment faire mieux Un go t pour la formalisation et les changes Disposer depuis 1843 sur le site de la Tremblade de savoirs li s la fabrication au conditionnement et la conservation de vinaigres ne fait pas de Fuchs une entreprise qui se repose sur ses lauriers La transmission des savoirs s appuie aujourd hui sur des changes de pratiques entre les diff rentes vinaigreries du Groupe hollandais Burg dont elle fait partie la formalisation de proc dures et la mise en place d une organisation interne qui facilite la confrontation des exp riences es indicateurs du tableau de bord de la vinaigrerie Fuchs majoritai rement au vert ne sont pas sans lien avec les diff rents leviers mis progressivement en place pour faci liter la transmission le d veloppement et l actualisation de son savoir faire Ils s av rent d autant plus utiles que la lecture des r sultats ne se limite pas un usage interne L entreprise Fuchs dont la moiti de la production de vinaigres d alcool et gastronomiques est vendue sur un march international fait preuve bien des niveaux d ouverture Il est vrai que cette entreprise de vingt cinq sala ri s dot e de savoir faire en biotech nologie li e au processus de fermen tation conditionnement fabrication commercialisation a la particularit de faire partie
41. eur produit Ce qui importe v ritablement c est le fonc tionnement de l entreprise comment les jeunes s organisent et font vivre leur soci t explique Jo l Mazet pr sident d EPA Poitou Charentes Nous voulons qu ils soient capables de comprendre tous les m tiers de l entreprise Et de passer d une id e sa concr tisation Le produit imagin est au fond un pr texte mais il doit tre cr dible et commercialisable Il n est pas virtuel pas plus que la mini entreprise au sein de laquelle les mini entrepreneurs se r partissent les t ches Ils doivent tout faire comme dans la vraie vie par exemple crire un courrier officiel au chef de leur tablissement pour louer des locaux Une fa on de leur faire prendre conscience qu il faut apporter un soin particulier leur correspondance tre rigoureux pour la tenue d une compta bilit un capital de d part de 500 euros maximum obtenu par la vente d avances remboursables et la gestion d un vrai compte bancaire pour calculer ses co ts et tre en mesure de d finir un prix de vente qui d gage une marge Les jeunes sont pleinement autonomes Les enseignants volontaires pour s as socier la d marche dans le cadre du ARF info n 28 Octobre 2013 programme scolaire ne font que les accompagner Ils ne sont pas en position de sachant apprenant puisque c est parfois pour eux aussi l occasion de d couvrir l entrepr
42. gements respectifs Un travail commun est men sur la d finition r elle des besoins des profils de candidat les comp tences apprendre et la qualit attendue de la mise en uvre R cem ment les professionnels ont ainsi abouti la cr ation d un guide de recrutement et de suivi de la formation qui voque tous ces aspects voir notre site Autre question essentielle celle du tutorat Car la transmission passe n cessairement par l humain par un tuteur auquel on n impose pas cette fonction mais qui veut s y investir Sans tuteur dans une entreprise il ne peut pas y avoir d me en termes de formation Le plus d cevant pour un jeune qui arrive c est de constater qu il n est pas attendu et que personne n est disponible pour lui Peu importe le niveau de d part de la personne si la volont existe elle ne peut que cr er les conditions de la r ussite et ce quelles que soient les modalit s de transfert des savoirs qui prennent des formes tr s diff rentes selon les orga nisations Mais pour Fran ois Ripault il est clair que la transmission de savoirs dans l entreprise est avant tout une alchimie entre une personne qui a envie de transmettre son m tier et une personne qui a envie de recevoir et de progresser Contrat de g n ration un salari cousu main L organisation interne de l entreprise Manoukian de Bressuire depuis l arriv e en contrat de g n rat
43. gne de communication sur les visites de pr reprise un guide sur le maintien dans l emploi destination des sala ri s et des collectivit s qui ont besoin de renseigner du public ou encore la mise en uvre des cellules de main tien dans l emploi dans les 4 d parte ments de la r gion Pour permettre le suivi de l valuation des actions de la charte les membres du comit de pilotage se sont inspir s d un outil national comportant notamment des grilles d valuation et des indica teurs de suivi qui ont t adapt s avec l intervention de l OREF la r alit r gionale et ainsi permettre aux signa taires de la charte une utilisation plus facile Le PRITH pr voit galement une fonction d observatoire pour compiler et analyser toutes les donn es concer nant le champ du handicap aupr s des CAP EMPLOI des SAMETH des m de cins du travail des MDPH des finan ceurs de formation Des outils de suivi Par ailleurs des tableaux de bord emploi formation cr s par l ARFTLV sont venus r pondre au probl me de visibilit exprim par les acteurs de terrain et les partenaires sociaux L id e est d avoir une vision claire et commune de l volution des deman deurs TH inscrits chez P le emploi incluant des comparaisons avec les autres publics Cette vision r gionale disponible aussi au niveau d partemental inclut des donn es sur la formation et les contrats aid s et permet aux interve
44. gricole est confront le champ de comp tence des professionnels exploitants comme salari s s largit et leur niveau de qualification s l ve utrefois fortement administr es les activit s agricoles s inscrivent de plus en plus dans une conomie lib ralis e marqu e par l accroissement de la concurrence et la logique d un march globalis La volatilit crois sante des prix et la flamb e du co t des intrants p trole engrais alimentation animale placent par ailleurs les agri culteurs dans un contexte fragile et incertain En parall le en r ponse aux diff rentes crises sanitaires et afin de limiter lim pact de lagriculture sur environne ment ces activit s sont soumises une r glementation sanitaire et envi ronnementale croissante Respect des normes responsabilit accrue exigence en mati re de tra abilit proc dures d enregistrement font le quotidien des cultivateurs et des leveurs En outre les pr occupations de la soci t civile de plus en plus soucieuse de la qualit des produits de la question du bien tre animal et d un mode de production repr sentant une moindre pollution se g n ralisent Dans ce contexte les appareils produc tifs les organisations et les activit s se transforment La taille des exploitations s agrandit La m canisation et la moder nisation du secteur s acc l rent La main d uvre agricole se recompose et le salariat se substitue progres
45. gue social et s curiser les proc dures de licenciement collectives tant pour les salari s que pour les employeurs Jean Fran ois Robinet DIRECCTE Poitou Charentes ARF Info N 28 Octobre 2013 La revue bimestrielle de l Agence R gionale de la Formation Tout au Long de la Vie N ISSN 1963 2363 Ca Si ge social et bureaux de La Rochelle 15 rue Alsace Lorraine 17044 La Rochelle Cedex 1 EX FI REGION T l 05 46 00 32 32 Fax 05 46 00 32 34 ra Poitou Bureaux de Poitiers 42 44 rue du Rondy CS 90144 86004 Poitiers Cedex C arentes T l 05 46 00 32 32 Fax 05 49 88 73 27 www arftlv org Courriel info arftlv org PR FET DE LA la d mocratie participative Directeur de publication d l gu Martine Pham Quoc R GION POITOU CHARENTES R dacteur en chef Christian Culot PAO AlphaStudio R daction Muriel Ollivier St phane Lefour Cr ation et impression IRO 05 46 30 29 29 R alisation respectueuse de l environnement papier cologique encres v g tales recyclage des d chets ARF info n 28 Octobre 2013 Photo couverture ARFTLV Atelier de confection Manoukian Bressuire 79 ommaire EJ ACTUALIT S Le renouvellement du Service Public R gional de Formation pour 2014 2019 Les formations accessibles en emplois d avenir Un plan d actions r gional pour l entrepreneuriat f minin gt DROITS ET PARCOURS INDIVIDUELS Etre accompagn por le PUE A Rochefort les r
46. hacun a aussi le r flexe de solliciter la personne de son r seau qu il juge la plus comp tente 40 ann es d exp rience au service d une association qui compte sur la r gion Poitou Charentes 90 cadres retrait s issus de tous les horizons professionnels cela multiplie les combinaisons possibles et facilite la compl mentarit Et comme nous partons du principe que transmettre les savoirs ne s im provise pas nous constituons aussi en interne des bin mes entre les conseil lers EGEE d butants et ceux plus exp riment s Juste le temps n ces saire pour que chaque nouveau membre s impr gne de l thique de l association observe les m thodes utilis es afin d apporter le conseil judi cieux et choisisse le mode d interven tion dans lequel il consid re tre le plus laise L entreprise un r le formateur La transmission des savoirs dans l entreprise est au c ur du concept m me d apprentissage A tel point que l on peut consid rer les p riodes pass es par les apprentis en entreprise comme de v ritables temps de forma tion Dans le secteur du b timent convention collective oblige un dipl me correspond une classification D s lors le souci de l entreprise est qu il existe une correspondance directe entre les deux Les centres de formation d apprentis galement g r s par la profession placent depuis toujours la question du transfert des savoirs au c ur des d bats n n app
47. ion de Jean Baptiste s av re assez originale En effet chacun tuteur officiel ou pas contribue sa mani re la formation de ce jeune Le but recherch par la direction est de disposer d un salari qui soit polyvalent et acqui re une connaissance globale des savoir faire de l entreprise ean Baptiste 25 ans r cemment J recrut en CDI l atelier de confec tion haut de gamme Manoukian a la particularit de ne pas occuper un poste fixe Il est venu en renfort Son arriv e dans le cadre d un contrat de g n ration co ncide avec le d part imminent la retraite de sa tutrice op ratrice tech nicienne de luxe Compte tenu du taux de prise en charge de son salaire par l Etat St phanie Valle la responsable de cette entreprise de confection a saisi l opportunit de r aliser ce recrute ment Il r pond sa ligne directrice de former en interne la griffe Manou kian les nouveaux venus Cet apport d une personne suppl mentaire bien venue pour anticiper le remplacement de ses salari s les plus exp riment s lui a aussi donn l id e de mettre en place une organisation en interne r solument tourn e vers le tutorat Comme les autres salari s de cette entreprise du Bressuirais il apprend les exigences du monde de la haute couture contribue la confection de pi ces de luxe a sa part de responsabilit dans le contr le qualit des diff rentes tapes qui m nent au z ro d fau
48. ise Entreprendre pour apprendre mobilise ses membres pour accompagner les jeunes mini entre preneurs dans la d marche essentiel lement des b n voles actifs ou retrait s issus du monde de l entreprise de la formation des organismes entrepre neuriaux ou encore du rectorat Ils sont form s l utilisation d un guide p da gogique labor par EPA France L asso ciation b n ficie d une reconnaissance de l Education nationale une conven tion sur 5 ans dans le cadre de son projet p dagogique Viennent enfin les parrains entre preneurs qui vivent au quotidien les probl mes de l entreprise Ils agissent comme des r f rents qui peuvent guider les l ves toujours en prenant bien soin de ne pas faire leur place Nos parrains sont l pour clairer le fonctionnement de l entreprise et expliquer aux jeunes des principes conomiques de base pr cise Jo l Mazet Les quatre maillons de la cha ne inter viennent tout au long de la dur e de vie des mini entreprises jusqu au salon mai au cours duquel les jeunes pr sentent leur travail et continuent commercialiser leur produit ou service Un jury de professionnels et de membres de l Education nationale r compense les meilleures mini entreprises et s lec La mini Woody Toys LP Haut Val de S vre tionne celles qui seront ensuite char g es de repr senter le Poitou Charentes au salon national En 2013 21 quipes ont particip c
49. j un avenir Un change ment radical de situation compte tenu de la p riode sans emploi stable qu il vient de conna tre Un double accompagnement Ce parcours prometteur qui se dessine vient en partie de sa volont nouvelle de ne pas laisser passer sa chance Mais il le doit surtout la rencontre de professionnels qui croient en lui Michel Sabouraud le dirigeant de son entreprise qui au regard de ses besoins de main d uvre fait le choix ARF info n 28 Octobre 2013 GEIQ BTP de lui faire une place au sein de son quipe Et avant lui un conseiller du Geiq BTP qui a su la fois d tecter en ce candidat un potentiel mobiliser le dispositif ad quat et anticiper le besoin de renouvellement de personnel d une entreprise cibl e La signature d un emploi d avenir dans le cas pr sent a la particularit de faire de Joakim un salari recrut et suivi par le Geiq mais mis dispo sition dans une entreprise du b timent pour apprendre les gestes du m tier Un apport de comp tences et de savoir faire compl mentaires qui se traduit aussi par la mise en place d un double tutorat Une relation constructive La mise en relation entre Joakim et Michel Sabouraud a eu lieu apr s diverses tapes Pour cerner les moti vations du jeune valuer son niveau et ses connaissances du m tier lui proposer lui permettrait de progresser le Geiq un accompagnement qui BTP a en premier lieu re u
50. l me gu nivedu primaire Mivedu BEP CAP Niveau BAC Nrsau BAC 2 et plus Source Agreste Recensements agricoles de 2000 et 2010 et INSEE Recensement de la population de 2008 ARF info n 28 Octobre 2013 le chiffre H Retenir Le taux d acc s la formation des salari s picto charentais se situe 43 p pour une moyenne nationale de 51 accru des nouvelles technologies et de nouveaux outils de travail toujours plus sophistiqu s De fait la professionnalisation des actifs est devenue une exigence Ce mouve ment se traduit in luctablement par une l vation de leur niveau de forma tion Ainsi en 2010 20 des exploitants sont titulaires du Bac contre 16 dix ans auparavant La proportion de titu laires de dipl mes de niveau Bac 2 ou plus s l ve 15 soit 6 points de plus par rapport 2000 Ce mouvement est encore plus marqu chez les jeunes exploitants Ainsi pr s des deux tiers des exploitants g s de moins de 40 ans poss dent a minima un Bac contre 54 de la population active r gionale Les salari s sont galement concern s par cette l vation du niveau de quali fication Se focalisant sur la strat gie et le management d entreprise les exploi tants transf rent en effet de plus en plus la comp tence production leurs salari s et recherchent de fait des seconds plus que de simples ouvriers agricoles Capacit s investir dans l or ganisation et l
51. la cr ation de 5 000 emplois francs en 2014 Le Pacte R gional pour la r ussite ducative et professionnelle des jeunes Le Pacte R gional pour la r ussite ducative et professionnelle des jeunes labor par le CCREFP Poitou Charentes identifie dix ambitions partag es qui visent r duire les ruptures de parcours de formation des jeunes et am liorer leur insertion professionnelle rappelle les cadres de r f rence et pr sente un diagnostic synth tique de la situation des jeunes pictocharentais Son annexe propose une lecture articul e des dispositifs conduits par les acteurs selon les orientations strat giques du CPRDFP ARFTLV Collection Rep res n 77 40 p t l charger sur notre site En bref MANUEL DE R SISTANCE AUX ST R OTYPES SEXISTES Instaurer la culture de l galit passe par un change ment de mentalit s Il faut d abord prendre conscience que les pr jug s envahissent notre mani re d ap pr hender les personnes et qu il faut lutter contre ces st r otypes qui encouragent les situations discri minantes Le Medef a publi un document pratique qui met en lumi re les principales id es re ues dans le monde du travail afin de susciter une dynamique manag riale en faveur de l galit entre les femmes et les hommes Manuel de r sistance aux st r o types sexistes en entreprise 15 p EMPLOI MODE D EMPLOI SUR LES ONDES Depuis d but septembre tous les
52. leurs coll gues interviennent Espace Int rim sur les th matiques du recrutement de l insertion de l accompagnement socio professionnel de relations partenariales avec le secteur marchand Dans cette Entreprise de Travail Temporaire d Insertion pr sente Cognac et Barbe zieux cette quipe fait en sorte de cr er les conditions pour que chaque mise en situation en entreprise soit pour le public vis une occasion de prendre un nouveau d part AT arriv e d un salari posi tionn sur une mission d in t rim c est un nouveau challenge pour l quipe d Espace Int rim D s lors que l entretien de recrutement r v le que la mise disposition de la personne dans une entreprise est envisageable tout peut alors aller tr s vite Une fois l agr ment donn par P le Emploi qui valide le fait que la situation de la personne justifie en plus des missions d int rim un accompagnement indi viduel socio professionnel le suivi du demandeur d emploi revient enti re ment l Entreprise de Travail Tempo raire d Insertion Nous disposons alors de quelques mois seulement 24 maximum Cela d pend de l volution de leur situation des probl matiques r soudre de la nature du contrat des opportunit s qui s offrent eux commente Anne Lise Naud accompagnatrice socio profes sionnelle L objectif de cette p riode transitoire est de cr er les conditions pour que les salari s trouvent des solu
53. lifications inscrites au RNCP La R gion finance par ailleurs des formations pour le Titre professionnel Agent d Entretien du B timent et le Titre profes sionnel Assistant de Vie aux Familles Elles s adressent aux jeunes ayant sign un contrat Emploi d Avenir hors fonction publique et secteur marchand La formation professionnelle continue en 2011 La Direccte Poitou Charentes a publi son tude annuelle sur les prestataires r gio naux de formation et le financement de la formation professionnelle continue en Poitou Charentes En 2011 les 2 887 entreprises r gionales de 10 salari s et plus ont consenti 143 millions d euros des d penses de formation professionnelle L effort de participation moyen s l ve 2 73 de la masse salariale ce qui place la r gion au troisi me rang national Le taux d acc s aux actions de formation s l ve 42 8 soit 77 847 stagiaires pour 181 775 salari s Toutes tailles confondues une entreprise picto charentaise d pense en moyenne 1 836 euros par stagiaire moyenne natio nale 1 709 euros Les moins dipl m s et les moins qualifi s restent peu favoris s dans leur acc s la formation professionnelle La formation qui leur est propos e par les entreprises appara t plut t comme un perfectionnement de connaissances ou comme un l ment ponctuel de qualification S agissant du DIF il a t utilis en Poitou Charentes par 20 138 salari s Le taux d acc s moyen a
54. n de se voir confier ponc tuellement la responsabilit d une mission Certains retrait s continuent aussi mettre leurs comp tences au service de leur ancien employeur mais de fa on ind pendante Cependant le portage n est pas la port e de tous Si ne pas avoir de lien hi rarchique travailler sa mani re et son rythme peut s duire il faut surtout avoir le go t du risque et faire preuve de pers v rance Ce sont ces traits de caract re qui r sument le mieux le profil des port s une petite centaine ce jour suivis en PC quelles que soient les prestations intellec tuelles qu ils proposent formation infographie conseil De quelle mani re les aidez vous concr tiser leur projet Nous les accompagnons diff rentes tapes de la cr ation d activit afin qu ils acqui rent de la m thode et puissent se concentrer sur le contenu de leur mission Les conseils tournent beaucoup autour de l valuation du co t de la prestation choix d un tarif journalier ou forfaitaire sur la base de laquelle ils seront amen s n gocier directement avec des soci t s int res s es par leurs services Dans cette logique puisque les port s doivent se faire conna tre et se constituer leur propre client le certains peuvent au cours d une ann e travailler pour le compte d une dizaine de donneurs d ordres nous proposons des modules d di s la prospection commerciale RH
55. n des comp tences essentielles de mesurer eux m mes et parfois d couvrir leur professionna base de l exp rience collective lisme La formalisation des processus de production et des proc dures qui constitue un passage oblig toute d marche efficace entreprise Fuchs p 11 a galement pour effet de les rendre plus autonomes M me si elles ne peuvent tre r duites un seul mode d accompagnement la plupart des d marches existantes d montrent galement l importance de la pr sence d un tuteur comme dans le cadre du contrat de g n ration p14 reconnu dans son r le de passeur d exp rience Bernard Masingue estime que cette fonction impose un processus de v rification des capa cit s et passe par une qualification des tuteurs tant son exercice requiert motivation disponibilit intellectuelle et cognitive image positive de soi m me L importance donn e la pr servation des comp tences dans les pratiques professionnelles valorise dans le m me temps ceux des salari s qui trans mettent leur savoir faire leurs coll gues Et si le passage de relais se fait souvent entre g n rations objectif de association EGEE p12 ce n est pas syst matiquement dans le sens du plus g au plus jeune Tous les cas de figure sont possibles si deux condi tions essentielles sont r unies savoir la formalisation des proc dures et le recours l humain Bernard Masingue
56. nement des jeunes les plus en diffi cult A ce titre la R gion a lanc un nouvel appel projets aupr s des CFA pour qu ils mettent en place des actions en mati re de qualit sur plusieurs axes comme l information sur les m tiers le soutien aux apprentis en diffi cult la s curisation des parcours le d veloppement de passerelles vers des qualifications sup rieures l accompagnement des jeunes dans leurs d marches aupr s des employeurs la formation des personnels et les projets innovants E leaning citoyennet pr vention des risques Plus de 200 actions port es par 23 CFA seront soutenues pour un co t global de pr s de 7 millions d Euros ARF info n 28 Octobre 2013 Des opportunit s d emploi en Poitou Charentes La pr f te de r gion et la pr sidente du conseil r gional ont r uni le 13 septembre les partenaires sociaux repr sentants de branches professionnelles financeurs et prescripteurs de formation pour leur pr senter le diagnostic r alis par P le emploi identifiant les m tiers offrant des opportunit s demploi en Poitou Charentes voir sur le site ARFTLV Rubrique emploi Cette identification permet d tablir une cartographie des offres non satisfaites par territoire et par secteur et de d finir l o il convient de mettre en place une offre de formation qui compl te l offre existante ou en cours d laboration propos e par la R gion P le Emploi et les OPCA 7 5 millions d eu
57. nologique 24 pays ont particip l enqu te Seuls 8 des Fran ais se situent dans les niveaux 4 et 5 les plus lev s de comp tence en litt ratie et 34 au niveau 3 ce qui est en dessous de la moyenne OCDE 12 et 38 En num ratie 8 des Fran ais sont au niveau les plus hauts et 29 au niveau 3 contre 12 et 34 pour la moyenne Le pourcentage d adultes fran ais obtenant de faibles scores en litt ratie est l un des plus importants avec 22 contre 15 pour la moyenne OCDE M me constat pour la num ratie avec 28 contre 19 En revanche la France fait partie des pays o les carts entre g n rations sont les plus forts Enfin la France accorde une importance variable aux diff rentes comp tences Les comp tences en TIC et en litt ratie sont peu demand es dans le cadre professionnel fran ais Le salari fran ais utilise plus que les autres ses comp tences en criture et num ratie mais beaucoup moins celles en compr hen sion de texte et en utilisation des TIC Selon l OCDE l enqu te PIAAC constate que la France n arrive pas maintenir les comp tences acquises et d velopper celles des adultes Opinions et attitudes des employeurs face aux reconversions professionnelles Le Conseil d orientation pour l emploi a consult les chefs d entreprise et les DRH sur leurs perceptions l gard des salari s qui ont choisi de se reconvertir ou ont t conduits le faire 75 des
58. nouvelle m thodologie nous permet de ne pas br ler les tapes de ne pas mettre un nouveau salari dans une situation d licate Gr ce aux outils d valuation et de bilan nous savons tout moment o il en est Nous pouvons nous assurer qu il ma trise suffisamment certains savoir faire avant de lui confier des missions en autonomie Un regard ext rieur Un cabinet ext rieur est charg de g rer les contrats et d accompagner l entreprise Cette derni re est tenue une certaine rigueur elle doit respecter scrupuleusement les d marches et le bon calendrier Ce partenaire ext rieur est v cu par l entreprise comme une contrainte agr able L intervenante se charge pour elle de toute la partie administrative feuilles de pr sence bilans des salari s etc Elle se d place dans toutes les agences en conna t les chefs et les tuteurs Elle prend contact avec les salari s effectue une sorte de coaching en menant des entretiens qui parfois permettent de lib rer la parole Le formateur du groupe a quant lui pour mission de transmettre les bases du m tier avant que les sala ri s rejoignent les ateliers Il effectue galement les bilans avec les salari s value leurs comp tences sur la base d un r f rentiel pr cis Pr sent dans les agences il observe le travail tel qu il est fait ce qui lui donne l occasion de corriger certaines habitudes Par ailleurs chacune
59. nstate que nous avons tous des difficult s recruter Dans le milieu du num rique l id e habituelle c est qu il faudrait aller vite Mais c est une erreur selon moi Nous devons prendre le temps de faire aboutir un recrutement tre s r de ce qu on recherche tudier les profils Finalement a n est pas plus ni moins compliqu qu avant Cela dit les PME ont plus de mal car elles sont souvent dans une logique de projets ponctuels avec quelques experts Les jeunes sont r ticents entrer dans ce genre de structures de peur d une certaine instabilit Alors qu ils pourraient acqu rir de l exp rience ainsi car les PME sont plus agiles et innovantes que les plus grosses soci t s ls le sont mais les candidats et les employeurs se rencontrent difficilement Les tudiants pensent trop souvent que les entreprises vont venir les chercher mais elles ne peuvent pas toujours faire ces d marches se rendre l universit ou dans les coles Et puis certaines ont peur de trop d voiler leur strat gie en parlant de leurs besoins Pour certains profils par exemple des consultants qui bougent beaucoup toute la semaine nous avons plus de difficult s trouver car les gens veulent tre plus stables mieux quilibrer leur vie professionnelle et leur vie priv e Il faut trouver des points d accord Je pense qu il faut mettre l humain au centre de nos pr occupations surtout dans un milieu o les gens travaillent sur des solutions immat
60. nt aussi les changes informels et la transmission des savoirs Signe que les diff rentes strat gies mises en uvre par cette entreprise arrivent concilier formalisation des proc dures et humanisation des changes ARF info n 28 Octobre 2013 Faire partager l exp rience d une vie professionnelle L association EGEE Entente des G n rations pour l Emploi et l Entreprise r unit des cadres et des chefs d entre prise qui ont leur actif une quarantaine d ann es d exp rience du monde du travail A la retraite ou sur le point de l tre ils apportent titre b n vole aux g n rations suivantes des conseils pour faciliter les tapes cl s d une vie professionnelle Rencontre avec Bernard Davignon d l gu r gional Bernard Davignon d l gu r gional EGEE gt Quel est le profil des conseillers Egee Qu est ce qui vous anime Aupr s de qui intervenez vous Retrait s ou pr retrait s nous avons comme point commun d avoir occup des postes d encadrement ou de direction Anim s par la volont de donner b n volement de notre temps pour transmettre nos exp riences et savoirs nous mettons nos connais sances du fonctionnement du monde de l entreprise au profit des g n rations suivantes En fonction des attentes et des projets de nos interlocuteurs du cr ateur ou responsable d entreprise du coll gien l tudiant nous appor tons des r ponses les plus concr tes possibles N
61. ous intervenons le plus souvent ponctuellement en appui solli cit s par des partenaires de l Enseigne ment de Emploi et de l Entreprise nos trois domaines de pr dilection gt Peut on transmettre en quelques heures quarante ann es de savoirs N y a t il pas un risque que cette exp rience soit en quelque sorte obsol te Tout non On se garde bien d ailleurs de jouer l ancien qui sait tout Cela n aurait d int r t pour personne Nous ne sommes pas l pour parler de nous Par contre la grande diver sit de situations professionnelles que nous avons connues en 40 ans d exer cice fait que lorsque nos interlocuteurs nous exposent leurs pr occupations ou d marches nous sommes en g n ral en capacit de nous r f rer des v cus similaires qu il s agisse de bonnes ou moins bonnes exp riences d ailleurs L illustration de ces exemples concrets sert de base la r flexion et au dialogue Il s agit de conseils li s soit la connaissance technique m tier la conduite de projets aux savoirs tre et comportements appr ci s par les recruteurs Et pour donner de bons conseils il nous faut en permanence nous adapter tenir compte de la personnalit de chacun et surtout des exigences du monde du travail d aujourd hui Notre r le consiste guider la personne pour lui faciliter la r ussite de son projet L id e n est pas d imposer un mod le Nous avons aussi
62. pagn e de son r glement au prix de 30 euros port compris net de toutes taxes Bon de commande disponible sur le site www arftiv org Pour toute information appelez au 05 46 00 32 32
63. plusieurs reprises ce candidat Dans le m me temps il s est rapproch de ses entre prises adh rentes pour tudier celles susceptibles d tre r ceptives son Michel faire appel des jeunes en contrat profil Sabouraud habitu d apprentissage a trouv en l occur rence s curisant de recruter quelqu un de plus g qu l ordinaire En emploi d avenir le rythme de l alternance tant diff rent Joakim serait deux fois plus pr sent dans l entreprise et sur les chantiers Le fait qu il ait la volont de recommencer un parcours qualifiant montrait aussi une certaine d termi nation Il ne se faisait pas de fausses id es du m tier Mature et volontaire il ne quitterait pas pr matur ment l entreprise et en plus il avait lair tr s bien ce jeune le profil d un futur GEIQ BTP chef d quipe Cela prendrait bien s r des ann es et il lui faudrait faire ses preuves Et puis ce chef d entreprise avait aussi eu l occasion d avoir des chos favorables en interne lors d une mission int rimaire pr cis ment dans le but de faire r ciproquement connais sance avant de prendre l engagement de signer un emploi d avenir Un exemple suivre Joakim devrait r ussir et faire carri re Yoann Cottraud directeur du Geiq BTP demeure confiant Premier jeune concern Joakim tait pr sent lors de la signature de la convention r gionale sur les contrats d avenir qui
64. re Lorsqu il inter vient sur le thermocollage fonction qu il a occup e lors d une mission en int rim Jean Baptiste a d j une certaine aisance Ce qui le conduit tre responsable d une op ratrice Quant aux autres nombreux savoir faire qu il d couvre progressive ment de poste en poste qu il s agisse de cr ation de broderie la main de fabrication ou de d coupe de patrons d assemblage de tissus il est encore bien loin de tous les conna tre Sans compter toutes ces petites astuces que chacune a su d velopper Sa directrice attend finalement beau coup de lui Il doit prendre sa place dans une quipe majoritairement consti tu e de femmes deux fois plus g es que lui Sa polyvalence l oblige tre constamment en situation d appren tissage et s adapter aux diff rentes personnes qui l accompagnent dans cette d marche Mais cette mani re novatrice de travailler en croisant les regards et les exp riences ne peut lui tre que b n fique Ce Fr w E 14 a Jean Baptiste form par ses coll gues la griffe Manoukian des mat riaux souples va en un laps de temps tr s court d couvrir sur ce territoire l existence de m tiers qu il pensait r serv s aux ateliers parisiens de stylisme et mod lisme Avec l ex p rience faire le choix d une sp cia lit ou se voir confier un ensemble de responsabilit s sera facilit C est un salari cousu main qui
65. re de secr taire administra tive Jocelyne est attendue comme agent de biblioth que Comme tous les participants du Plie int ress s par les emplois aid s propos s par la ville elle a t re ue en entretien individuel Mais pour le moment elle effectue un remplacement dans le cadre d un cong maladie Son employeur n est autre que la Maison de l Emploi lieu qu elle fr quente r guli rement au m me titre que les autres personnes suivies par le Plie Chacun se doit de tenir inform de mani re assidue son r f rent de venir aux rendez vous fix s ensemble cela fait partie des obligations de ce dispositif lui enti rement fond sur le volontariat D une fa on g n rale rompre l isolement des personnes est important Et surtout les semaines sans petit ou grand objectif atteindre demeurent relativement rares C cile a compris depuis longtemps L en cha nement de petits boulots t l con seill re t l vendeuse vendeuse tout court agent de propret elle prati quait d j depuis longtemps Cette exp rience pass e lui a valu lors de son accompagnement dans le cadre du Plie de se faire conna tre aupr s d employeurs qui depuis la sollicitent r guli rement pour r aliser des pres tations de nettoyage en interne ou pour le compte de leurs clients Preuve qu elle donne satisfaction m me si le fait de ne pas tre en CDI l interroge toujours sur sa capacit
66. rend pas toutes les quali fications de base d un m tier en 240 heures Fran ois Ripault directeur du CFA du B timent de la Vienne ajoute que l entreprise doit tre formatrice Elle l est en pratique puisque un apprenti passe trois fois plus de temps sur des chantiers qu en centre de formation De plus ce qui int resse au premier plan les professionnels ce sont les comp tences qu elles soient reconnues ou non par un dipl me Entreprise et CFA constituent de fait deux p les de forma tion diff rents et compl mentaires Jouer la carte de la co formation entre l entreprise et le CFA peut appa ra tre comme une vidence mais il aura fallu du temps pour que ce prin cipe s impose Dans les ann es 80 c est le recrutement de charg s de d veloppe ment qui a traduit la volont de mieux conna tre les entreprises pour am liorer la qualit de la formation Il a permis d tablir une typologie des entreprises partenaires de mettre en place une m thodologie d coute de leurs besoins de fa on d terminer les compl ments de formation n cessaires Miser sur le contr le en cours de formation Depuis une dizaine d ann es le contr le en cours de formation a renforc le r le formateur de l entre prise Les valuations r alis es en centre ainsi qu en milieu professionnel doivent converger et comptent parts gales pour l obtention d un dipl me Cette appr ciation
67. ros seront fl ch s pour former les demandeurs d em ploi dans les m tiers des secteurs du b timent du commerce de la banque et des assurances de l h tellerie restauration de l industrie nautique de l informatique des t l coms des m tiers de bouche de la sant des services la personne et la collectivit et du transport Plus de 1 000 places de formation vont ainsi tre cr es dans le cadre du plan r gional de mobilisation pour l emploi POE et formations qualifiantes Les formations accessibles aux jeunes en emploi d avenir Dans le cadre de son appui au d veloppement des emplois d avenir la R gion cofinance avec les OPCA des parcours individuels de qualification et avec le FSE une offre de formations collectives adapt e sur les qualifications prioritaires et les fili res porteuses d emplois A ce titre elle a conclu des conventions de partena riat avec quatre OPCA Unifaf pour 100 parcours pr vus prio ritairement formations certifiantes mais aussi comp tences cl s et savoirs de base ou formations professionnalisantes Agefos PME pour 200 parcours pr vus prioritairement formations certi fiantes ou permettant la ma trise d un socle de connaissances et de comp tences ou pr parant l exercice d un m tier sp cifique Uniformation pour 225 parcours pr vus prioritairement pour des qualifications inscrites au RNCP Afdas pour 30 parcours pr vus prioritairement pour des qua
68. rt fonctionne comme un ind pendant Il choisit le contenu et les modalit s de ses interventions A partir de ses prestations il g n re son chiffre d affaire Sa client le lui appartient Quelles r ponses le portage salarial peut il apporter des particuliers Chaque individu peut y trouver une solution de transition ou durable Qu il subisse une p riode de non acti vit ou ait un emploi qu il envisage le portage salarial comme un compl ment de revenus ou comme une tape transitoire utile pour consolider un projet de cr ation d entreprise partir du moment o il d tient des comp tences et ambitionne de cr er sa propre activit rien ne s y oppose Ce qui laisse pr sager des perspectives de d veloppement Quel est le profil des personnes qui choisissent de travailler de cette mani re Commencer avec une solide exp rience et une client le d j constitu e demeure la situation la plus confor table Depuis peu des personnes Christine Bellin directrice de la soci t de portage RH Solutions install es leur compte optent m me pour le portage salarial Avoir le statut de salari les s curise et les soulage de pr occupations administratives et financi res Mais le plus fr quent ce sont des salari s de statut cadre la quarantaine pass e qui aspirent davantage d autonomie Des jeunes dipl m s peuvent aussi tenter leurs chances aupr s d em ployeurs afi
69. s qu il lui permet terme de monter d un niveau de qualification IGAS Evaluation partenariale de la poli tique de formation professionnelle des demandeurs d emploi Juin 2013 58 p Retrouvez ces publications sur www arftlv org ARF info n 28 Octobre 2013 Le r pertoire N gt 2013 2014 Les dispensateurs de formation EH L dition 2013 2014 du r pertoire ARES des dispensateurs de formation en Poitou Charentes recense plus de 700 organismes de formation publics et priv s ainsi que les centres de formation d apprentis Destin tous ceux qui veulent conna tre les possibilit s de formation professionnelle continue et d apprentis sage en r gion pour concr tiser leurs pro Jets cet ouvrage compl te l offre de ser vice propos e par le site www ares arftlv org qui recense la totalit de l offre regio nale de formation professionnelle N p Poitou Graas Sa pr sentation a t volontairement simplifi e par rapport aux ditions pr c dentes Ainsi le potentiel de for mation de chaque organisme apparait d sormais sous forme de mots cl s et par domaines d activit s La recherche est par ailleurs facilit e par plusieurs index par th mes de formation par nom d organisme o par certifications Le r pertoire ARES 2013 2014 es L AN Les dispensateurs de formation en Poitou Charentes Le r pertoire ARES 2013 2014 est disponible sur simple demande accom
70. s individuel puis le montage d un dossier qui d crit l activit envisag e et int gre les l ments sp cifiques la coop rative Le tout est valid par le conseil d administration Apr s son int gration en CAPE le salari doit participer une formation d ac cueil pour d couvrir le fonctionne ment de la coop rative D s le d part on attend de lui d tre pr sent sur les temps collectifs de La Ruche et on lui propose d utiliser les outils communs d animation des groupes m tiers d changes de pratiques d laboration de r ponses conjointes des march s importants La coop ration est vive ment encourag e notamment lorsque deux entrepreneurs proposent des acti vit s similaires Nos entrepreneurs d veloppent leur propre client le tout en tant en posi tion salariale Et nous mettons tout en uvre pour qu ils puissent y arriver Le principe est de travailler ensemble pour tre plus forts tout en participant un effort collectif ajoute Samuel Barreau Il existe galement un march interne des prestations effectu es entre entrepreneurs Quel que soit le client concern La Ruche est soucieuse de la qualit des prestations et s assure que le cadre l gal est bien respect Son caract re collectif est une s curit puisqu en cas de d faillance d une soci t la structure peut selon les cas garantir le service en faisant intervenir un autre entrepre neur qui pr
71. sivement la force de travail autrefois assur e par les actifs familiaux Pour accro tre leurs revenus les exploitants diversi fient leurs activit s et leurs modes de commercialisation Ils transforment leurs productions offrent des services touristiques vendent directement aux consommateurs ou encore produisent de l nergie renouvelable Ces mutations entra nent alors une transformation des m tiers et des comp tences Plus de qualification chez les professionnels agricoles Le contenu des m tiers agricoles s est modifi Aujourd hui un exploitant ne peut plus tre un simple produc teur de mati res premi res Il doit int grer l impact de son activit sur l tat des ressources naturelles et adopter une position de chef d entreprise Son champ d intervention s est largi il produit transforme vend dirige des hommes investit n gocie s informe g re Ainsi il doit disposer de comp tences d organisation et de gestion conomique commerciale financi re et humaine de son exploitation Outre ces comp tences strat giques il doit d ve lopper des comp tences li es l usage Niveau de formation initiale le plus lev des exploitants agricoles et de la population active en Poitou Charentes Chefs d exploitations et coexplaitants Ensemble en 2000 Ensemble en 2010 Ag s de moins de 40 ans en 2010 Fr ES Population active r gionale Ag s de moins de 40 arg Aucun dip
72. t attendu par la client le A la diff rence des autres salari s pour partager le quotidien de chacun il acquiert au fur et mesure une vision globale de l ensemble qui le fera d ici quelques ann es d tenir en quelque sorte une partie de la connais sance de chacun Et pour s impr gner progressivement de cette culture collective atteindre aussi dans un plus proche avenir la polyva lence que l on attend de lui en diverses circonstances remplacement ponctuel pic ou baisse d activit Jean Baptiste partage son temps entre les salari s Ce n est donc pas un tuteur que Baptiste consid re avoir mais une petite cinquan taine Particuli rement sa tutrice offi cielle deux chefs d quipes et une personne qui exerce le m tier d age p Il apprend par exemple ses c t s mettre en place un prototype calculer le temps qui sera n ces saire la r alisation d un mod le r partir le travail au sein de l quipe Compte tenu de la complexit et de la respon sabilit du poste il vient surtout en appui Mais le fait d tre associ la r flexion de comprendre tous les param tres de faire et refaire certaines tapes l aide d faut d avoir la solu tion se poser les bonnes ques tions Jean Baptiste commence aussi r aliser des d marches seules Un salari r f rent se trouve n anmoins toujours proximit et a pour consigne de l aider si n cessai
73. tional interprofessionnel du 11 janvier dernier ARF info n 25 et 27 est effective depuis le 1 juillet la modification de la mise en uvre des plans de sauvegarde de l emploi PSE et la r forme de l activit partielle voir fiche technique n C 1 3 l activit partielle permet d viter le licenciement conomique aux entreprises en pr servant leurs ressources humaines Les entre prises et notamment les PME TPE dans notre r gion y recourent encore trop peu Les partenaires sociaux et l Etat sont d accord sur ce point mieux vaut recourir l activit partielle plut t qu au PSE La loi du 14 juin 2013 a modifi en profondeur l encadrement des projets de licenciement conomique collectif Elle a renforc le dialogue social sur les questions de restructurations Elle vise am liorer la qualit des mesures d accompagnement du plan de sauvegarde de l emploi en donnant notamment un nouveau r le la Direccte homologation ou validation Voir la fiche technique DE TO Le premier exemple d un accord social sur un PSE est donn par HEULIEZ dont les repr sentants du personnel et de la direction se sont mis d accord sur un PSE valid par la Direccte le 18 octobre dernier Sans doute ce dispositif concerne tr s peu d entreprises dans la r gion les ruptures homologu es de contrat de travail tant tr s majoritaires N anmoins la mise en uvre de ce dispositif contribue fortement am liorer les conditions du dialo
74. u DIF s l ve 11 Les 1 158 prestataires de formation de la r gion 6 ont r alis un chiffre d affaires de 187 56 millions d euros 2 Le nombre d heures stagiaires a progress de 14 alors que le nombre de stagiaires form s restait stable Pr s de 6 stagiaires sur 10 sont des salari s et sont form s le plus souvent par des prestataires de formation priv s Les demandeurs d emploi consti tuent la seconde cat gorie de stagiaires Ils sont form s plut t par des prestataires du secteur public ou para public Pour l ensemble des publics la dur e moyenne des formations est de 40 heures Les emplois francs exp riment s La Rochelle dipl me gal un jeune r sidant dans un quartier populaire a deux fois plus de risques d tre au ch mage qu un jeune d un autre quartier Les emplois francs lanc s en juillet dernier instituent une prime de 5 000 en faveur des entreprises recrutant un jeune de moins de 30 ans en CDI temps plein r sidant dans les quartiers priori taires de la politique de la ville Le contrat doit correspondre un CDI temps plein et le jeune doit faire tat d une dur e de douze mois minimum de recherche d em ploi au cours des dix huit derniers mois Aucune condition concernant le dipl me n est exig e Trente nouvelles agglom rations dont celle de La Rochelle mettront en uvre ce dispositif qui fait partie du plan d actions Priorit Jeunesse et vise
75. ur l ensemble de cette p riode des rythmes divers allant de 1 6 pour la p riode la plus critique entre 2008 et 2009 3 5 entre 2006 et 2007 On rel ve la plus forte croissance des effectifs de 6 de 2005 2007 Si l on regarde plus pr cis ment comment ont volu les secteurs cl s du territoire entre 2004 et 2011 trois sont en augmentation h bergement m dico social et action sociale sans h bergement 33 la construc tion 5 4 et l enseignement 4 Un secteur stagne celui du commerce et de la r paration d automobiles et de motocycles Seule l administration publique voit ses effec tifs salari s diminuer de plus de 5 Sur cette m me p riode les quivalents temps plein dans l int rim ont augment de 2 3 Parmi tous les secteurs d activit s pr sents sur le territoire trois ont vu leurs effectifs forte ment augmenter Ce sont l agriculture la sylvi culture et la p che 87 les activit s de services administratif et de soutien 40 et les arts du spectacle et les activit s r cr a tives 34 Deux ont dans le m me temps vu leurs effectifs diminuer Il s agit de la fabri cation de textiles l industrie de l habillement l industrie du cuir et de la chaussure 46 et la t l communication 49 La r gion Poitou Charentes s inscrit dans la m me dynamique en termes d volution des effectifs salari s que l ensemble du territoire
76. yeurs sa cr ation en 2009 le premier A effectu par l ARFTLV pour le PRITH Poitou Charentes consistait dresser un tat des lieux de la situation de l emploi et de la formation des travailleurs handi cap s en r gion Suite une premi re tude et des journ es changes un diagnostic a t labor sur la base de donn es statistiques rassembl es par la mission OREF Ce travail a t men en lien avec des partenaires de terrain comme les Cap emploi les SAMETH la Carsat P le emploi les unit s territoriales de la Direccte la R gion Poitou Charentes lAgence R gionale de Sant les Maisons d partementales des personnes handicap es Ce document disponible en t l char gement sur notre site dossier th ma tique L insertion et l adaptation des travailleurs handicap s a t pr sent en comit de pilotage ainsi qu un ventail d actions propos es comme une charte r gionale du maintien dans l emploi qui regroupe et f d re les initiatives la constitution d une offre de services plus globale l laboration et le suivi d indicateurs d valuations Se mobiliser pour le maintien dans l emploi Un des objectifs poursuivi par les acteurs concern s tait d am liorer le maintien dans l emploi des TH reconnus ou non et viter la d sin sertion professionnelle Chacun y a apport son offre de service et colla bor la mises en uvre d actions comme par exemple une campa

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