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Emplois et compétences sur Lille Métropole, quels visages en 2020

1. z DE BASSIN D EMPLOI LILLE M TROPOLE COMIT Emplois et comp tences D sur Lille M tropole quels visages en 2020 lt N Etat des lieux pr paratoire un Contrat d tude Prospective territorial PR FET DE LA R GION VAVAY YVVVVXV V VVVV WA EDITO gt LE INA Comment vont voluer les emplois et les comp tences sur l arrondissement de Lille d ici 2020 Quels visages de l emploi et des comp ten ces en 2020 sur l arrondissement de Lille territoire au c ur d volutions imposant de marier ambition d un d veloppement bas sur l excellence attirer les talents et lexi gence de la qualit notamment de l emploi pour le plus grand nombre Quelles ressources de main d uvre et de comp tences pour les entreprises Quelles adaptations face aux volutions pour les salari s Quels impacts du d veloppement des fili res nouvelles d activit et m tiers en d veloppement Quelles mutations dans le tertiaire Le Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole et ses composantes lus locaux repr sen tants patronaux syndicats monde associatif et personnalit s qualifi es sont particuli re ment
2. gt PARTIE 2 LR ANS SN Tableau 22 Les difficult s rencontr es par les tablissements dans leur recrutement Base Etablissements potentiellement recruteurs qui rencontrent des difficult s d embauche 123 Candidats au profil inad quat par manque de motivation Candidats au profil inad quat par manque de d exp rience 42 3 P nurie de candidats 41 4 Difficult s li es aux conditions g n rales d exercice du m tier p nibilit salaire Difficult s li es aux horaires de travail 19 4 Candidats au profil inad quat par manque de dipl me 13 8 10 9 Brera ce cle el Source P le Emploi Enqu te Besoin en Main d Oeuvre 2010 L existence de difficult s de recrutement dans des m tiers comme aide domicile recherch s par de nombreux demandeurs d emploi et consid r s comme accessibles en termes de qualification illustre l volution vers des ajustements plus difficiles entre offre et demande de travail qui vont bien au del de la simple formation avec notamment gt Un contenu du travail n cessitant une r elle qualit d intervention D des activit s en cours de structuration avec des normes des exigences gt des conditions d emploi ne convenant pas tout le monde salaires horaires mobilit s AU Vo AA V V VVVV 4 3 Le dualisme du march du travail L tude sur les m
3. gt le d veloppement des PME qui ont besoin de salari s capables d occuper plusieurs fonctions gt le d veloppement de nouvelles activit s l intersection de plusieurs secteurs d activit s par exemple le textile au service de la sant gt le d veloppement de nouveaux mod les conomiques notamment l conomie dite servicielle cf 1 3 n cessitant de croiser des comp tences de production de transforma tion de vente o encore des comp tences li es l usage de nouvelles technologies et au respect des cadres r gle mentaires par exemple les agriculteurs qui d veloppent des activit s de transformation et de vente tout en faisant voluer leurs modes de production afin de pr server leur environnement Un besoin renforc de comp tences transversales Les tudes prospectives de branche soulignent enfin des besoins croissants de comp tences transversales et d aptitudes permettant de s adapter aux transformations de l conomie telles que gt les attitudes de service au client qui deviennent n cessaires dans beaucoup de m tiers y compris dans les m tiers occup s par des salari s qui ne sont pas directement en lien avec le client cuisiniers gt la capacit d adaptation qui devient galement es sentielle pour l ensemble des salari s quel que soit le secteur d activit gt la capacit travailler en quipe en r seau col la
4. A AAAA Constats gt De multiples facteurs de changements d mographie volutions soci tales transformations de l conomie volutions technologiques pr occupations environnementales politiques publiques gt Tous les secteurs d activit s sont impact s par des mutations principalement li es aux volu tions soci tales et technologiques Les cr ations d emploi se situent dans des niches et activit s diversifi es et non plus dans 1 ou Tendances D Les volutions d mographiques vont fortement impacter le march du travail d parts en retraite et la structure de consommation des m nages services aux personnes logement sant gt Le d veloppement de l conomie s appuie de plus en plus sur des collaborations entre divers secteurs et m tiers production vente services sources d innovations gt La demande des clients et populations se complexifie et devient volatile les entreprises doivent s adapter en permanence pour construire une r ponse la demande D La relation avec le client se transforme multicanal et devient l enjeu majeur pour l ensemble des entreprises les m tiers et comp tences li s la relation client deviennent strat giques gt De nouvelles formes d conomie tionnalit avec des impac maintenance apparaissent conomie servicielle conomie de la fonc ts
5. 15 6 2006 1999 781 546 66 6 Source Insee RP 1999 et RP 2006 exploitations principales au lieu de r sidence 2 2 Un ch mage important La population active peut se diviser en deux sous groupes les actifs ayant un emploi et les ch meurs Les actifs ayant un emploi D apr s les donn es du recensement de 2006 l arrondissement de Lille d nombre 472 632 actifs ayant un emploi noter que les actifs de l arrondissement peuvent exercer leur emploi dans l arrondissement ou en dehors 47 8 des actifs ayant un emploi dans l arrondissement de Lille sont des femmes une proportion plus lev e qu en r gion 44 6 La part des jeunes 39 4 des actifs en emploi ont moins de 35 ans est l g rement sup rieure la part des seniors 38 2 des actifs ont plus de 45 ans La pyramide des ges des actifs ayant un emploi dans l arrondissement de Lille est sensiblement plus jeune que celle de la r gion 38 des actifs ayant un emploi dans l arrondissement de Lille ont moins de 35 ans 37 en r gion 34 ont 45 ans et plus 35 en r gion Graphique 5 R partition des actifs de 15 64 ans ayant un emploi par ge en 2006 35 30 25 20 15 11 11 10 5 0 15 25 ans De 25 34 ans A Arrondissement de Lille Source INSEE RP 2006 exploitation principale au lieu de r sidence Traitement CBE LM De 35 44 ans De 45 54
6. France 2025 observe une tendance l industrialisation des services avec les retomb es que l on peut attendre en mati re de productivit Ou en core l mancipation des services la mont e g n rale des services aux entreprises rel ve de moins en moins de l industrie Le secteur des services gagne aussi en autonomie et optimise sa cha ne de valeur nous donc de savoir reconsid rer et d cloisonner nos approches du d veloppement de l emploi et des comp tences de l conomie des fili res Vers un nouveau mod le conomique Certains conomistes tels que Michel Enochsberg et Philippe Moati attirent l attention sur les limites de la consommation de masse toujours renouvel e Selon eux cette consommation de masse a tendance s essouffler et d cliner De nouveaux mod les conomiques apparaissent donc comme par exemple l conomie servicielle cf paragraphe 1 8 sur les transformations de l conomie o encore l conomie de la fonctionnalit Dans cette derni re approche la logique conomique centr e sur le produit est remise en cause On s achemine en effet de plus en plus vers un nouveau mod le d offre qui n est plus centr e sur le produit lui m me mais sur son usage sa fonction Ce nouveau mod le dont on observe d j les premi res manifestations concr tes dans les entreprises change compl tement la physionomie du commerce et de l
7. gt Les transformations de l conomie engendrent des volutions de m tiers et de nouveaux besoins de comp tences au del des comp tences techniques les salari s doivent d velopper des aptitudes ou des comp tences transversales et comportementales Incertitudes gt Les volutions conjoncturelles de l conomie gt Les remplacements des salari s qui partent la retraite gt Les trajectoires de mobilit s entre les activit s m tiers qui perdent et gagnent des emplois gt Les rythmes de diffusion et d appropriation des technologies notamment au regard d une soci t vieillissante gt Les comportements et arbitrages des habitants et actifs au regard des points de tension comme la vitesse des volutions au travail ou dans la vie les in galit s les d placements J gt ce Le pr sent tat des lieux a pour objectif de d finir le contenu possible d une tude prospective sur l emploi et les comp tences l chelle de l arrondissement de Lille en mettant en lumi re les grands enjeux auxquels est et sera confront ce territoire Pour rappel plusieurs hypoth ses taient envisag es au d marrage de cet tat des lieux L hypoth se d un CEP sectoriel se posait alors la question du choix du ou des secteurs tudier en fonction des sp cificit s de l arrondissement de Lille Contrat d tude Prospective et territoire L hypoth se d un CEP transv
8. SOMMAIRE ES 4 Un march du travail qui g n re des tensions entre l offre et la demande p 45 49 4 1 Les in galit s face l emploi 4 2 Un ch mage qui cohabite avec des difficult s de recrutement 4 3 Le dualisme du march du travail 4 4 L enjeu de la qualit de l emploi ES VAERE AAA AENOR LEA p 50 PARTIE 3 LES PRINCIPAUX FACTEURS DE CHANGEMENT ET LEURS IMPACTS SUR L EMPLOI p 51 74 1 Les facteurs de changement exog nes p 52 62 1 1 La nouvelle donne d mographique impactant la population active 1 2 Des volutions soci tales impactant la consommation 1 8 Les transformations de l conomie 1 4 La conjoncture conomique 1 5 La d pendance d autres contextes territoriaux 1 6 Les volutions technologiques 1 7 Les r glementations et normes 2 Les facteurs de changement endog nes p 63 68 2 1 Les politiques publiques de pr servation de l environnement 2 2 Les politiques publiques de d veloppement conomique et territorial 2 3 Les politiques publiques de d veloppement de la formation et des ressources humaines 3 Les impacts sur l emploi quels enseignements des tudes prospectives de branche p 69 73 3 1 Pas de gisements massifs d emplois mais des niches 3 2 Des mutations permanentes qui touchent l ensemble des secteurs 3 3 Des mobilit s professionnelles devenues incontournables 3 4 Des m tiers ou fonctions devenus
9. tiers les plus repr sent s sur l arrondissement de Lille volutions des secteurs concern s et des comp tences n cessaires pour exercer ces m tiers 3 3 Construire une vision prospective de l emploi et des comp tences dans les fili res prioritaires et m tiers sp cifiques de l arrondissement Le CEP peut permettre d apporter un clairage sur l volution de l emploi et des comp tences au sein des fili res soutenues dans le cadre du plan m tropolitain de d veloppement conomique en ciblant prioritairement les fili res sur lesquelles il a t constat un d ficit d information et d analyse nutrition sant tertiaire sup rieur et image R sultats attendus Le CEP pourrait permettre gt de r aliser un tat des lieux des emplois et m tiers au sein de ces fili res gt de d finir les perspectives d volution de ces fili res sur l arrondissement de Lille en imaginant plusieurs sc narios possibles gt d identifier les besoins en comp tences et perspectives d emplois 3 4 Identifier les mobilit s susceptibles de concerner les salari s du territoire Les mutations conomiques d crites pr c demment fragilisent une partie des emplois du territoire et engendrent des mobilit s subies par les salari s Le CEP pourrait tre consacr ces mobilit s avec pour objectif d identifier les salari s qui seront impact s par ces mutations sur l arrondissement de Lille dans les 10 prochaines ann
10. Ce contenu sera mis disposition d un cabinet d tude pour qu il puisse se consacrer pleinement tracer l exploration prospective proprement dite vous cependant de vous saisir d ores et d j de la somme d informations rendues ainsi disponibles sur les volutions de l activit et de l emploi sur le territoire ainsi que sur les besoins de d veloppement des comp tences des salari s Nous avons pour ce faire gt int gr plusieurs reprises dans le document des synth ses permettant d aller l essentiel AAA VVV gt formul des pr conisations d actions issues de cet tat des lieux Je tiens souligner tout particuli rement la valeur ajout e apport e cet tat des lieux par les membres de l Observatoire Partenarial de l Economie de Lille M tropole Voir en annexe les personnes et organisations ayant apport leur concours comme l Insee la CCIR P le Emploi ceci gr ce au partage de connaissances et de ressources qui y est pratiqu sous l impulsion de la Communaut Urbaine et l animation de l Agence de D veloppement et d Urbanisme Je remercie vivement la DIRECCTE Direction R gionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l Emploi gr ce laquelle la r alisation de cette tude a pu tre men e bien Ceci dans le cadre du soutien apport par l Etat aux initiatives d appui l anticipation des mutations c
11. La Mutualit Mutualit Livre Il Synth se prospective formation emploi n 48 2008 synth se de CEP Rei P Quel avenir pour les m tiers du secteur HCR Comprendre et agir aujourd hui pour relever les d fis estauration de demain Fafih Observatoire de l H tellerie et la Restauration 2009 OPT EUNN Le tertiaire forte valeur ajout e pour Lille et sa r gion Horizon 2020 Tertiaire forte valeur ajout e o Vision amp trajectoire d actions CCI Grand Lille EDHEC septembre 2010 Vente distance L activit augmente mais l emploi est stable ER CREDOC Consommation et Modes de Vie n 224 novembre 2009 La vente distance dans la nouvelle r volution commerciale CREDOC Cahier de recherche n 261 d cembre 2009 Les m tiers en 2015 DARES Olivier Chardon Marc Antoine Estrade janvier 2007 France 2025 Diagnostic strat gique Centre d Analyse Strat gique gt BIBLIOGRAPHIE rapport groupe 1 Europe mondialisation rapport groupe 2 Ressources rares et environnement rapport groupe 3 Technologie et vie quotidienne rapport groupe 4 Production et emploi rapport groupe 5 Cr ation recherche innovation Etudes transversales rapport groupe 6 Risque et protection rapport groupe 7 Vivre ensemble rapport groupe 8 Etat action publique et services publics L emploi nouveaux enjeux INSEE Edition 2008 dossier Une prospective socio conomique du travail et de l emploi
12. Pays P v lois Directeur MOREL Herv Association Val de Lys Entreprendre Directeur REDMANN Claude OREF Responsable SCHMIDT Ren CFTC D l gu r gional SEELS Fr d rique CCI Grand Lille Directrice des projets TONDEUR Charles C TICO G rant TOURIGNY Michel Mairie de Mons en Baroeul Adjoint au Maire VERHAEGHE Olivier ID ACT Consultant VERIN Stephan UPTEX Directeur ep Z Li gt LO O RE LL gt LL CE A b lt Etat des lieux r alis avec l appui de La Direction R gionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l Emploi Nord Pas de Calais DIRECCTE Lille M tropole Communaut Urbaine LMCU y IE FRE gt V A VX VV AVANAN VVV Z Directeur de publication Bernard Charles Pr sident Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole AA Directeur de r daction Eric Vanhuysse Directeur Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole Coordination de publication C line Couderc Charg e de communication Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole R daction Pascale Odoux Charg e de mission Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole Traitement et donn es Aur lie Thorel Charg e d tudes Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole Photographies OPascaline Chombart LMCU OVincent Lecigne LMCU Max Lerouge LMCU Publication Comit de Bassin
13. Urbaine s est dot e en juin 2010 d un cadre d intervention sur l insertion par l conomie et l emploi articul avec l exercice de sa comp tence de d veloppement conomique La communaut urbaine souhaite amplifier ses interventions en direction des personnes loign es de l emploi avec une exemplarit de ses pratiques et une mobilisation des diff rentes comp tences concern es habitat transport Cette d cision traduit tout particuli rement une volont de maximiser les impacts sur lemploi de la strat gie de d veloppement conomique mise en uvre L axe 2 vise ainsi optimiser les leviers conomiques au service de l insertion et de l emploi et renforcer la place de l homme au c ur des dynamiques conomiques D but 2011 LMCU a galement renouvel son cadre d intervention sur l conomie sociale et solidaire et le plan d action d di intitul changer l conomie sociale et so idaire d chelle pour changer l conomie m tropolitaine de cap L ambition est de cr er 3 000 emplois p rennes et non d localisables en 4 ans L tude prospective doit prendre en compte cette d marche parce qu elle impacte sur le d veloppement des conomies de proximit et qu elle valorise la place du capital humain et de la formation au centre de l acte conomique W FAN Le Sch ma de Coh rence Territoriale SCOT Un SCOT est un projet de territoire s appuyant sur un diag
14. en fonction du m tier occup par le salari de sa sp cialisation des comp tences qui y sont rattach es des conditions d emploi etc Globalement on peut consid rer qu il devient difficile de trouver sur le m me territoire un emploi identique celui d tenu Dans le cadre de l analyse conomique et prospective de l emploi dans la VAD novembre 2009 le Credoc estime que c est tout l enjeu actuel des politiques publiques que de favoriser les reclassements et les mobilit s entre secteurs 8 Les changements de m tiers entre 2003 et 2004 Pages de Profils n 38 INSEE mars 2008 6 Recrutements et mobilit professionnelle Pages de Profils n 41 INSEE CRCI juillet 2008 T gt SS 3 4 Des m tiers ou fonctions devenus strat giques Les tudes sectorielles font r f rence des facteurs d volution communs comme les r glementations l volution du comportement des consommateurs ou encore les nouvelles technologies qui sont voqu s pr c demment Cet environnement commun engendre le d veloppement de m tiers ou fonctions strat giques que l on retrouve dans divers secteurs conomiques gt toutes les fonctions li es la relation avec le client final marketing commercialisation construction de l offre int gr e services apr s vente indispensables pour comprendre la demande du client aller chercher le client et le fid liser gt les fonctions d encadrement
15. lectrom nager ms 2 1138 Autre commerce d tail sp cialis divers 1 Commerce de gros de fruits et l gumes 1 w 1 8 08 Com de d tail viande amp prdt avec viande ms 852 1 Source donn es P le Emploi 31 12 1999 et 31 12 2008 provisoires Traitement CBE LM Commerce gros d autres biens domestiques Commerce gros bois amp mat riaux construction lt ai A 4 L volution de la taille des entreprises 4 1 Une majorit de petites entreprises L arrondissement de Lille comptait en 2008 27 715 La r partition des entreprises par taille n a pas connu de tablissements employant 375 550 salari s Le nombre changement majeur durant ces dix derni res ann es En d tablissements a progress en 10 ans 1 751 ta 2008 77 des tablissements ont moins de 10 salari s blissements entre 1998 et 2008 39 031 salari s sur la Plus de la moiti des tablissements ont moins de 4 m me p riode salari s L analyse conomique sectorielle permet d apporter un clairage sur les secteurs porteurs d emplois o destructeurs d emplois mais ne donne pas d indication sur le profil des entreprises cr atrices d emplois II semble pourtant indispensable en pr vision d un exercice prospectif d apporter quelques l ments d analyse sur l volution de la taille des entreprises Les enjeux de d veloppement et de gestion des ressources humaines sont en effet diff rents dans une en
16. mars 2010 l inverse un certain nombre d activit s de services ne peuvent tre d localis es car elles impliquent une relation physique directe avec le client services aux personnes services d infrastructures eaux transports lectricit t l communications Notons qu une partie de ces activit s sont d velopp es par des associations dans les secteurs de l ducation les activit s associatives et extra territoriales les activit s r cr atives les activit s culturelles et sportives Le secteur associatif est particuli rement pr sent sur la m tropole lilloise En 2008 11 3 des salari s du secteur priv travaillaient dans une association 8 1 Lyon 10 Marseille 8 7 au niveau national Cette forte pr sence du secteur associatif s explique sans doute par le contexte historique et social du territoire as lt ai A Tableau 5 R partition des emplois salari s associatifs et des associations employeuses en 2008 Emplois salari s priv s Tr D Associations employeuses STN associatifs Nombre d emplois salari s priv s Territoi HAS Part dans le Part dans le associatifs pour 1 000 habitants Nombre a Nombre a secteur priv secteur priv M tropole Lyonnaise 50 491 8 1 3912 7 4 29 M tropole Marseillaise 43 694 10 0 3 477 29 Arrondissement de Lille 42 415 11 3 2 572 35 R gion Nord Pas de Calais 106 753 10 8 6 574 27 France m tropolitaine
17. 4 5 Arrondissement de Lille 43 824 11 8 6 8 R gion Nord Pas de Calais 109 959 11 8 3 1 6 9 Source L emploi associatif dans l arrondissement de Lille au 31 d cembre 2009 l ments de synth se CBE Lille M tropole novembre 2010 La sant humaine et l action sociale concentrent 22 000 emplois salari s associatifs 50 3 des emplois salari s as sociatifs l enseignement 9 500 emplois 21 7 des emplois salari s associatifs Viennent ensuite les autres activi t s de service 5 800 emplois 13 2 puis les arts spectacles et autres activit s r cr atives 2 600 emplois 5 9 66 des associations ont moins de 10 salari s Z VV lt KOS 4 2 6 Des secteurs qui pr sentent des potentiels de d veloppement gt la construction gt les transports gt et l h tellerie restauration L tude publi e par l Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole voqu e pr c demment r v le que 37 des salari s soit 140 700 salari s priv s travaillent dans des secteurs moins dynamiques au niveau local qu au niveau national gt le commerce de d tail 1 secteur employeur de l arrondissement de Lille avec 48 000 salari s gt la sant et l action sociale Tableau 7 Les secteurs moins dynamiques dans l arrondissement de Lille qu en France entre 1999 et 2007 Taux de croissance annuel moyen entre 1999 et 2007 140 700 salari s priv s en 2007 Nombre d
18. gt en CDD temps partiel ou nomades leur per mettant de rompre leur isolement de conforter leur situa tion de travail gt des salari s prouvant des difficult s dans la mat trise de la lecture de l criture et du calcul 7 Cibler davantage les salari s des m tiers des ser vices support tertiaire de bureau notamment dans le commerce et les services dans les actions de GPEC pr vention d externalisations restructurations d locali sations 8 Innover dans les actions allant au devant des sala ri s mises en uvre dans la proximit et en dehors des entreprises visant les engager dans des trajectoires d volution professionnelle 9 Lancer un appel projet progressions interprofes sionnelles visant susciter localement des synergies entre des branches des employeurs des r seaux d en treprises pour aider la construction de parcours n cessitant un passage entre des employeurs diff rents AAG VVV AAG gt I LS RE 10 Renforcer les prospectives emploi amp comp tences gt au sein des fili res et p les de comp tences inno vants volumes d emplois comp tences attendues for mations impuls es gt en int grant syst matiquement un volet tude d impacts emplois amp comp tences dans les appels projet et exp rimentations conomiques o techno logiques 11 Combiner les savoir faire lo
19. les effectifs de la sph re productive ayant tendance diminuer Laurent Davezies constate en effet dans ses travaux voqu s pr c demment que la base productive de l Aire M tropolitaine de Lille activit s industrielles Vente Distance VAD ne repr sente que 22 des revenus contre 36 pour llle de France o 30 pour Lyon En termes d euros par habitant l Aire M tropolitaine de Lille est encore plus mal plac e Les chiffres montrent par ailleurs que l industrie dans l emploi salari priv de l arrondissement continue diminuer passant de 21 en 1999 14 en 2007 puis 13 en 2009 Si la structure conomique de la m tropole lilloise est comparable avec celle de Lyon le nombre d emplois salari s priv s du secteur industriel rapport 1 000 habitants est inf rieur Lille Enfin l tude de l Agence de D veloppement et d Urba nisme de Lille M tropole sur les dynamiques conomi ques montre que les secteurs en perte de vitesse sur l arrondissement de Lille sont exclusivement des sec teurs industriels et que l emploi d cro t dans ces sec teurs plus vite au niveau local qu au niveau national Tableau 9 Les secteurs en perte de vitesse dans l arrondissement de Lille 39 400 salari s priv s en 2007 Industrie textile Nombre de Taux de croissance annuel moyen entre 1999 et 2007 Indice de salari s en e aa sp cialisation dans SR l arrondissement de
20. les serveurs et employ s de cuisine le territoire par P le Emploi en 2009 va dans le m me On retrouve galement les sp cificit s conomiques du sens de l importance des m tiers classiques dans le territoire comme les professions de l informatique ou les march du travail local les agents d entretien les aides technico commerciaux domicile et aides soignants les vendeurs les secr taires Tableau 19 Les 15 premiers m tiers recruteurs dans l arrondissement de Lille Nombre de Taux de M tiers projets de difficult de recrutement recrutement Aides soignants aides m dico psychologiques auxiliaires de pu riculture assistants m dicaux Aides apprentis employ s polyvalents de cuisine y compris cr pes pizzas plonge Secr rares bureautiques et assimil s y compris secr ares m de o 2 Agents administratifs divers saisie assistanat RH enqu tes Agents de s curit et de surveillance enqu teurs priv s et m tiers assimil s 622 Fomaews eoms monteur awose O O OOOO o 2 ne Source P le Emploi Enqu te Besoins en Main d Oeuvre 2010 IE ee saisonnalit Remarque le tableau ci dessus recense les projets de recrutement exprim s par un chantillon d entreprises ayant r pondu l enqu te Besoin de Main d Oeuvre r alis e par P le Emploi en novembre 2009 II donne des tendances et non une vision exhaustive des projets de recrutement sur le territoire 3
21. montre que ce manque d attractivit engendre sur la m tropole lilloise un d ficit migratoire avec les territoires voisins 6 900 personnes de 2001 2006 et au profit des autres r gions fran aises 26 800 personnes de 2001 2006 Tableau 11 Taux annuel de migration nette du Nord Pas de Calais par zone d emploi entre 2001 et 2006 pour 1 000 habitants Taux annuel de migration nette Taux annuel de migration nette Taux annuel de migration nette avec le reste de la r gion avec les autres r gions global Zone d emploi H lt mi A Bawa o SP SE 7 VS Source Pages de Profils n 67 Les migrations r sidentielles en Nord Pas de Calais la m tropole lilloise au coeur des mobilit s INSEE Janvier 2010 Ces constats mettent en vidence deux enjeux majeurs pour le territoire La m tropole lilloise est tour tour tr s attractive puis r pulsive selon la classe d ge observ e en raison des diff rents moteurs de mobilit s les plus jeunes suivent leurs parents les tudiants se rapprochent des p les gt L atiraction de populations et de revenus suppl men a no Vaa taires d enseignement sup rieur pour les jeunes dipl m s les oo gt L attraction d actifs et de comp tences pour les en migrations tiennent surtout la recherche d un emploi Tene Ises puis les familles s attachent am liorer leur cadre de vie etc Ainsi l agglom ration l
22. n ficiant d une meilleure qualit de vie risque de s amplifier L attraction d actifs et de comp tences pour les entreprises L arrondissement de Lille dispose d un atout en mati re d offre de formation coles universit s facteur d attractivit pour les tudiants Il est cependant confront la double difficult de garder ses jeunes actifs une fois form s et de faire venir des talents d autres territoires Or la comp titivit des territoires d pend de plus en plus de leur capacit s duire les nouvelles lites cono miques la creative class Relever le d fi d attirer et de fid liser les jeunes actifs dipl m s devient donc un enjeu majeur Et la capacit du territoire proposer des emplois de qualit et offrir des possibilit s d volu tion professionnelle ces jeunes actifs sera d termi nante pour parvenir relever ce d fi Au del de cet enjeu qualitatif d attraction d actifs qualifi s la baisse de la population active dans nombre de territoires en France comme en Europe risque de renforcer dans l avenir la concurrence pour attirer les populations en ge de travailler Les ressources humaines pr sentes sur le territoire seront alors encore davantage un crit re de choix pour l implantation des entreprises en recherche de capital humain La jeunesse du territoire est un atout valoriser pleinement dans ce contexte Lille M tropole peut elle
23. niques des entreprises dans un contexte de mutations permanentes est un premier enjeu qui n cessite d tre en veille sur l volution des m tiers et de mettre en place ou d adapter les formations qualifiantes li es ces m tiers C est le r le des observatoires et des OPCA de branche Les branches professionnelles telles que le textile la Vente Distance la restauration les transports ou encore le b timent d veloppent par exemple des d marches prospectives visant anticiper les volutions de leurs activit s et adapter le contenu des formations aux besoins en comp tences de leurs entreprises Le territoire notamment r gional en lien avec les p les d excellence peut appuyer ces d marches voire les impulser pour les fili res peu investies jusqu aujourd hui L organisation d ateliers prospectifs depuis 2009 sur l arrondissement de Lille vise mieux conna tre et tenir compte de cette mati re prospective existante certes r alis e au niveau national mais souvent pertinente pour le niveau local Des synth ses de ces tudes prospectives ont t r alis es dans le cadre de cette tude Des salari s polycomp tents N Parall lement au besoin de comp tences techniques parfois tr s sp cialis es les branches professionnelles expriment un besoin croissant de salari s ayant d velopp plusieurs comp tences Ce besoin s explique la fois par
24. rations de Tournai et de Courtrai Elle compte galement pr s d 1 5 million d emplois Carte 1 L arrondissement de Lille son territoire communautaire et ses communaut s de communes Communaut de Communes de la Haute De e M Communaut de Communes du Carembault Communaut de Communes du Pays ce Prebha Communaut de Communes du Pays des Weppes M Communaut de Communes du Sud P vblicis Lille M tropole Communaut Urbaine Source CBE LM 2011 noter La configuration de AML ne peut pas s appliquer aux autres agglom rations fran aises Pour comparer la m tropole lilloise d autres territoires de France de province l INSEE s appuie donc sur un zonage en aire urbaine dont l aire urbaine de Lille qui ne recouvre pas le m me territoire que celui de l aire m tropolitaine de Lille Une aire urbaine est un ensemble de communes d un seul tenant et sans enclave constitu par un p le urbain et par des communes rurales ou unit s urbaines couronne p riurbaine dont au moins 40 de la population r sidente ayant un emploi travaille dans le p le ou dans des communes attir es par celui ci Ce zonage permet d assurer la comparabilit entre territoires en France L aire urbaine de Lille se place au 4 rang des aires urbaines fran aises derri re Paris Lyon et Marseille que ce soit en nombre d habitants ou en nombre de postes de travail En revanche les densit s de p
25. s avec d emploi mobiliser davantage de main d uvre Et ceci notamment des volutions contrast es de la croissance est conditionn par le recul de rigidit s 3 niveaux le voir ci dessous march des biens le march du travail et le niveau de qualification Ces 4 sc narios ont t r alis s en consid rant que l enjeu clef pour l emploi en 2025 se situe dans la capacit D CLIN PROXIMITE DUALISATION RENOUVEAU E comp titivit Croissance Faible Tendancielle Tendancielle Soutenue PENR Faible du fait du d ficit de oA Faible du fait de rigidit s Productivit formation des arrivants sur Forte Forte sur les march s le march du travail pee D crochage scientifique et Faible diffusion des Diffusion in gale selon les Diffusion de l innovation dans echnologie technologique technologies secteurs tous les secteurs Hausse du taux d emplois D veloppement D veloppement de la des secteurs non te Sa Mauvais positionnement comp titivit Diffusion de la croissance f d localisables et S conomique et repli au d triment du pouvoir avec la technologie comme protection de l emploi d fensif du mod le social d achat et de la demande moteur de croissance au d triment de la ae Int rieure a Fort taux d emploi en dans les secteurs faible ER augmentation dans les productivit comme i secteurs expos s et non cons quence des surplus l i j expos s Augment
26. sauf automobiles amp motocycles Construction de b timents Activit s de services financiers hors assurance amp caisses de retraite Activit s pour la sant humaine Services d information Activit s li es l emploi Transport terrestre amp transport par conduite cn AIEU Industrie pharmaceutique y NAT S ZUV V VV A AG VAN 3 Les faiblesses de l conomie sur l arrondissement de Lille Ces diff rents travaux s appuient sur des m thodes d analyse diff rentes Certains analysent la structure des emplois r partis par sph re conomique pr sentielle non pr sentielle ou par secteurs d activit partir des donn es de P le Emploi D autres s appuient sur la structure des revenus du territoire revenus issus de la base productive r sidentielle sociale et publique La transformation du tissu conomique peut amener faire le constat d une reconversion conomique r ussie La sph re pr sentielle est aujourd hui aussi importante en r gion qu au niveau national 64 Pourtant Laurent DAVEZIES co auteur de l ouvrage Le Grand Tournant Nord Pas de Calais 1975 20065 et auteur de deux tudes conomiques r alis es l chelle de la R gion Nord Pas de Calais et de l Aire M tropoblitai ne de Lille fait le constat d une reconversion fragile La m tropole lilloise se situe en effet dans un contexte r giona
27. une partie des consommateurs et se situent souvent l intersection de plusieurs secteurs d activit s Cela ne facilite pas la lisibilit des perspectives d emplois et au del la mise en place des cartes locales de formations comme les trajectoires professionnelles possibles des populations 3 2 Des mutations permanentes qui touchent l ensemble des secteurs Tous les secteurs conomiques tudi s restauration VAD commerce agriculture image sont concern s par des mutations profondes qui engendrent la fois des pertes d emplois des cr ations de nouveaux emplois et des volutions de comp tences au sein d un m me secteur Certaines activit s en d clin peuvent ainsi g n rer la cr ation de nouveaux emplois dans des entreprises en d veloppement par exemple dans les textiles innovants ou dans l agriculture de m me que des secteurs consid r s comme dynamiques sont susceptibles de supprimer des emplois par exemple dans le commerce la VAD le b timent les services la personne L environnement des entreprises volue fortement et celles ci doivent trouver en permanence les moyens de s adapter non sans cons quences sur les emplois et les comp tences 3 3 Des mobilit s professionnelles devenues incontournables La transformation de l conomie qui s acc l re sous l effet des nouvelles technologies entra ne un fort d veloppement des mobilit s professionnelles La plupart des
28. 1 440 941 8 7 124 816 7 8 23 Source L emploi salari priv associatif dans l arrondissement de Lille en 2008 l ments de comparaison avec d autres territoires Observatoire Partenarial de l Economie de Lille M tropole mars 2010 Des associations cr atrices d emplois sur l arrondissement de Lille En 2009 l arrondissement de Lille compte 2 600 associations employeuses soit 39 5 des associations employeuses de la r gion Nord Pas de Calais qui emploient plus de 43 000 salari s 39 9 des emplois salari s de la r gion Le poids des emplois associatifs est donc comparable avec celui de l industrie 47 000 salari s et celui de l artisanat 33 500 salari s L activit associative repr sente 11 8 de l ensemble des emplois salari s et 9 5 des tablissements du secteur priv Apr s la baisse constat e en 2008 l emploi salari associatif est de nouveau en croissance dans l arrondissement 3 3 entre 2008 et 2009 soit 1 418 salari s alors que l emploi salari priv tous secteurs confondus a connu une baisse de 1 7 6 413 salari s sur la m me p riode Tableau 6 R partition des emplois salari s associatifs en 2009 Au 31 12 2009 Evolution en Ensemble de l associatif i i i ieni Selle d oos Poids de I oi 2008 2009 2004 2009 salari s associatifs dans le secteur priv Bassin d emploi de Lille 32 845 12 5 4 5 11 1 Bassin d emploi de Roubaix Tourcoing 10 979 10 3
29. 2 3 Ces enjeux de qualit de l emploi sont en tr s forte interaction avec les autres enjeux de l emploi comme le fonctionnement du march du travail ou le niveau d emploi Les emplois disponibles sur les march s locaux de l emploi les plus dynamiques nettoyage services aux personnes sont souvent de quelques heures Et les contrats propos s y sont plus fr quemment dur e limit e soit parce qu il s agit d un nouveau chantier soit parce que les comp tences requises ne peuvent se v rifier qu en situation de travail Face ces r alit s on peut observer que nous gt avons l les raisons principales de l insuffisance des candidatures et donc des difficult s de recrutement dans des m tiers consid r s par les populations comme peu attractifs gt laissons souvent aux pr caires d s lors qu ils sont ainsi l emploi le soin d organiser eux m mes leur por tefeuille d activit avec beaucoup de mobilit s pour de faibles r mun rations gt voyons au final souvent r appara tre r guli rement dans les dispositifs d insertion des personnes qui ayant eu un acc s de tels emplois ont le sentiment de fausses pistes ou d ternel recommencement gt S SES SSS Par ailleurs pour revenir sur les temps partiels c est aussi une question essentielle dans lenjeu du niveau d emploi sur un territoire Ainsi il est indiqu dans le cadre de l tude France 20
30. 64 pour les grandes entreprises L tude montre une forte disparit sectorielle des efforts de formation 11 secteurs affichent des r sultats sup rieurs la moyenne r gionale l interm diation financi re l administration publique la m tallurgie l industrie auto mobile les activit s informatiques l industrie du papier carton l industrie chimique le commerce et la r paration automobile les activit s immobili res le commerce de d tail et la r paration d articles domestiques et enfin lin dustrie alimentaire l inverse 19 secteurs d activit importants du Nord Pas de Calais sont en de de la moyenne r gionale On retrouve parmi eux des secteurs en difficult tels que l industrie et l dition imprimerie alors que l enjeu de d veloppement de la formation professionnelle dans ces secteurs est majeur pour s curiser les parcours professionnels des salari s occupant des emplois susceptibles de dispara tre dans les ann es venir Le sch ma r gional de formation d finit les orientations en mati re de formation pour les demandeurs d emploi 4 jes d penses et l acc s la formation continue dans les entreprises du Nord Pas de Calais de 2003 2006 Panorama DRTEFP d cembre 2008 sur les territoires du Nord Pas de Calais en concertation troite avec les partenaires sociaux membres de l Observatoire R gional Emploi Formation OREF et du Comit de Coordination R gional de l
31. Emploi et de la Formation Professionnelle CCREFP AU niveau r gional un dispositif d expertise permanente des besoins de formation a t mis en place anim par la Mission d Appui aux Programmes R gionaux de Formation MAPRE du Conseil R gional afin de produire par domaine ou secteur professionnel un diagnostic de l offre et des besoins en formation et d laborer des strat gies concert es de formation ces travaux associent les acteurs de la formation scolaire professionnelle de l apprentissage de la formation continue des demandeurs d emploi et de la formation continue des salari s Une dizaine de groupes d experts ont ainsi produit ou produisent actuellement une analyse de l offre et des besoins en formation dans les domaines suivants le nettoyage et la propret le transport et la logistique le sanitaire et social le secr tariat bureautique comptabilit le BTP les industries m caniques et m tallurgiques pro duction maintenance les services l automobile r paration commerce la chimie platurgie biologie l agriculture en cours et le tourisme h tellerie restauration en projet Ces diff rents domaines n ont pas fait l objet d tude prospective approfondie mais les travaux r alis s en concertation avec les partenaires sociaux donnent des indications sur les enjeux de formation par domaine professionnel Pour faire face aux mutations conomiques de plus en plus
32. ce type d exercice Nous vous proposons aujourd hui un tat des lieux pr alable une v ritable tude prospective qui s organise en 3 parties 1 L conomie sur l arrondissement de Lille ses sp cificit s ses atouts ses faiblesses contenu majeur pour un tel exercice prospectif puisque le d veloppement conomique est tr s certainement le facteur impactant le plus la situation de l emploi 2 Les ressources humaines sur l arrondissement de Lille composante incontournable au c ur d enjeux conomiques et sociaux vitaux vieillissement entrepreneuriat adaptation aux changements qualit des emplois et du travail 3 Les facteurs de changements et leurs impacts emploi premier pas vers l exercice prospectif avec un ensemble de tendances consid rer ou pas au croisement de facteurs clefs comme la d mographie les technologies ou les comportements Vous trouverez dans le cadre de cette tude gt des contenus sp cifiques produits cette occasion comme par exemple l tude sur les m tiers qui a aussi fait l objet d une publication particuli re r cemment gt des donn es constats et analyses issus de nombreuses tudes existantes consid r es ici avec le souci d en extraire des l ments utiles une approche transversale et prospective gt des l ments de synth ses d tudes prospectives existantes de plusieurs branches professionnelles de France 2025
33. de comp tences les cons quences des mutations conomiques sociales et d mographiques en r alisant des actions concert es dans les territoires pour permettre aux actifs occup s dun de faire face aux changements venir et viter toute rupture pr judiciable leur trajectoire professionnelle ad 1 Mutations conomiques reclassement revitalisation COE 6 juillet 2010 Source EDEC Mode d emploi Minist re de l emploi de la coh sion sociale et du logement 2007 PREAMBULE INTRODUCTION T El ments de cadrage p 9 11 1 Les objectifs A travers cette d marche prospective le CBE et ses partenaires cherchent comprendre les changements en cours et venir impactant le march du travail et donc r pondre aux questions suivantes Quelles seront les principales volutions positives ou n gatives qui toucheront l emploi d ici 10 ou 15 ans au sein des activit s pr sentes sur le territoire de l arrondissement de Lille sous le triple impact de l environnement ext rieur au territoire des projets locaux et des enjeux sociaux Quels sont les besoins de comp tences qui caract risent les principales activit s du territoire susceptibles de cr er ou proposer des opportunit s d emplois Quelles sont les r ponses existantes et mettre en uvre pour adapter les qualifications des salari s Quelles sont les cibles privil gier activit s salari s m tiers et les a
34. des normes de qualification Bref n 252 Mai 2008 Panorama sectoriel de la relation formation emploi Une exploitation des portraits statistiques de branche Notes Emploi Formation n 31 INSEE CRCI Recrutements et mobilit professionnelle Pages de Profilds n 41 juillet 2008 INSEE Conseil R gional Les changements de m tier entre 2003 et 2004 Pages de Profils n 38 mars 2008 Mobilit s professionnelles des salari s Conseil d Orientation pour l Emploi Rapport sur les trajectoires et les mobilit s professionnelles septembre 2009 CBE LM La mobilit professionnelle du point de vue des salari s rapport d tude octobre 2007 Strat gie de D veloppement Lille M tropole Communaut Urbaine Economique du territoire Plan M tropolitain de D veloppement Economique adopt le 29 mai 2009 29 AY PA NV VV VA VVA i oG WAS V AVAA VVV V V Y CE NY Th me R f rences des tudes recens es 4 Les tudes prospectives de branches Centre Relation Client Les centres de Relation Client Synth se prospective formation emploi n 45 DGEFP 2007 synth se de CEP Les industries chimiques Synth se prospective emploi comp tences n 49 DGEFP 2009 synth se de CEP Contrat d Etude Prospective Commerce de d tail et de gros pr dominance alimentaire synth se de l tude cabinet Geste CRED
35. es et de d finir les perspectives d emplois qui s offrent eux et les trajectoires possibles d un m tier l autre R sultats attendus Le CEP pourrait ainsi aboutir gt gt la d finition d une liste des m tiers fragilis s par les mutations conomiques m tiers nombres de salari s profils de ces salari s gt la d finition de trajectoires possibles pour ces salari s quelles perspectives d emploi Dans quels secteurs et quels m tiers gt la construction d outils et la d finition de plans d actions pour accompagner ces mobilit s Le CEP pourra poursuivre un ou plusieurs objectifs cit s ci dessus en fonction des attentes des pilotes de l tude objectif strat gique ou op rationnel et des moyens qui y seront affect s Z ap 5 ZA a O LLI ap AL T Z gt p A ep A O E lt o Z ea O U X A H LUI A 4 Pr conisations d actions L tude prospective qui devrait suivre cet tat des lieux aura vocation formuler des pr conisations de plans d actions prenant en consid ration les volutions pr visibles Cependant le Comit de Bassin d Emploi tient exprimer ci dessous des propositions destin es enrichir les plans d action actuels d interventions utiles au regard des r alit s prospectives identifi es d s cet tat des lieux Ces propositions n ont pas fait l objet d une validation par les acteurs du territoi
36. formation s adapter la rapidit des changements au niveau des enseignants mais aussi du mat riel et innover volution des m thodes et supports de formations II s agit d un enjeu majeur dans les ann es venir que les lus acteurs de l emploi et de la formation doivent prendre en compte chacun leur niveau d intervention 40 Mise en uvre du sch ma r gional de d veloppement conomique conf rence permanente du 2 juin 2010 ordre du jour compl mentaire Conseil R gional Nord Pas de Calais l L impact des grenelles de l environnement sur les m tiers du b timent ADEME Alliance Ville Emploi Les r glementations sont un facteur souvent pris en compte dans les tudes prospectives de branches Cha que secteur d activit est impact par des r glementa tions internationales europ ennes ou nationales li es la s curit l emploi hygi ne l environnement la qua lit etc Nous n avons rep r aucune tude recensant ces diff rentes r glementations et mesurant leurs impacts potentiels sur l emploi et les comp tences signaler cependant une tude action concernant l im pact des grenelles de l environnement sur les m tiers du b timent l chelle de Lille M tropole et permettant de mesurer les perspectives d emplois et besoins d volu tion de comp tences dans ce secteur eo o Les facteurs de changement endog nes 2 1 Les politiques publi
37. gional de l Emploi et de la Formation Professionnelle CEP Contrat d Etude Prospective COE Conseil d Orientation pour l Emploi CRCI Chambre R gionnale de Commerce et d Industrie devenue la CCIR CREDOC Centre de Recherche pour l Etude et Observation des Conditions de Vie DIRECCTE Direction R gionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l Emploi DRTEFP Direction R gionale du Travail de l Emploi et de la Formation Professionnelle devenue la DIRECCTE EDEC Engagement de D veloppement de l Emploi et des Comp tences INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques LMCU Lille M tropole Communaut Urbaine NAF Nomenclature des Activit s Fran aises NEID Nord France Innovation D veloppement OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agr OPE LM Observatoire Partenarial de l Economie de Lille M tropole OREF Observatoire R gional Emploi Formation PICOM P le Industries du Commerce PLDE Plans Locaux de D veloppement Economique PLU Plan Local d Urbanisme PMDE Plan M tropolitain de D veloppement Economique PME Petites et Moyennes Entreprises PMI Petites et Moyennes Industries P le MAUD P le Mat riaux Usage Domestique P le NSL P le Nutrition Sant Long vit P le TEAM P le Technologies de l Environnement Appliqu es aux Mat riaux RH Ressources Humaines RP Recensement de la Population SCOT Sch ma de C
38. les technologies cl s en 2010 apporte un clairage sur les principaux changements technologiques qui assureront un avantage de comp titivit et d attractivit la France dans le monde lhorizon 2010 2015 dans les secteurs suivants Technologie de l information et de la communication Mat riaux chimie B timent Energie environnement Technologie du vivant sant agroalimentaire Transports Distribution commerce YYY V YV VV Y Technologie et m thodes de production Cette tude a fait l objet d une d clinaison l chelle de la R gion Nord Pas de Calais r alis e par le R seau de D veloppement Technologique aujourd hui appel NFID Nord France Innovation D veloppement et le Centre d Innovation CIEL Ce travail met en avant 6 grappes technologiques cl s dans 6 domaines qui repr sentent des opportunit s r gionales au regard du tissu conomique existant gt l lectronique communicante et le traitement de l in formation multi usage gt les mat riaux innovants et proc d s associ s gt l ing nierie de conception de produits nutri alimen taires et th rapeutiques gt la valorisation des d chets et le traitement des sites et sols pollu s gt les b timents et le d veloppement durable gt les produits bio sourc s L impact des nouvelles technologies sur l emploi Le d veloppement des nouvelles technologies a contri bu la cr at
39. les travaux pr existants tudes disponibles ou en cours locaux mais aussi nationaux les tudes prospectives de branches se r alisent notamment cette chelle Une s rie d tudes ont t r pertori es recueillies et analys es avec pour objectifs gt d enconfronter d en synth tiser les r sultats puis d en sortir des conclusions et pr conisations pour le CEP gt de rep rer les th mes d j tudi s l chelle de l arrondissement et donc a priori ne devant pas faire l objet d une investigation approfondie dans le cadre du CEP gt de rep rer les th mes ne faisant pas l objet de travaux sp cifiques susceptibles de faire l objet d une tude compl mentaire soit dans le cadre du CEP soit en dehors du CEP gt de cerner progressivement les questions strat giques susceptibles d tre abord es dans le cadre du CEP Certains th mes ont fait l objet d une contribution par les acteurs locaux partenaires de la d marche P le Emploi INSEE Agence de D veloppement et d Urbanis me CCI r unis au sein d un groupe de travail anim par le CBE Ce groupe de travail s est inscrit dans le cadre de l Observatoire Partenarial de l conomie de Lille M tropole OPELM compos des principales organisations ayant une mission d observation sur ce territoire sur les champs de l conomie et de l emploi Cet observatoire est anim par l Agence de D veloppement et d Ur
40. mont e en qualification et d am lioration des conditions d emploi et de travail lt gt cu aE lt mE A Graphique 13 Les 20 premi res familles professionnelles de l arrondissement de Lille en 2006 Enseignants EEE 26 251 Agents d entretien EEE 24 319 Vendeurs EN 9 568 Employ s de la fonction publique cat C ESSONNE 15 774 Ouvriers non qualifi s de la manutention EN 5 234 sionnels action sociale culturelle et sportive SSL 4 849 Conducteurs de v hicules BR 13 614 iens administratifs comptables et financiers EEE 13 135 Employ s administratifs d entreprise EN 1 2 795 Attach s commerciaux et repr sentants NN 1 2 424 dres administratifs comptables et financiers EEE 12 354 Infirmiers Sages femmes SE 1 1 123 Secr taires M 070 Employ s de la fonction publique cat B EEE 10 921 Ma trise et interm diaires du commerce SZ 10 853 dres commerciaux et technico commerciaux m 10 134 Aides soignants SX 10 081 Cadres de la fonction publique ESS 9 668 Ouvriers qualifi s de la manutention ESS 9 132 M decins et assimil s ESS 0 023 0 2 500 5 000 7 500 10 000 12 500 15 000 17 500 20 000 22 500 25 000 27 500 Source La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 Les M tiers exerc s sur le territoire CBE LM novembre 2010 Le regard sur les besoins en recrutement recens s sur et agents d accueil
41. parts de salari s d tenant une comp tence cl d part en re traite le m me constat et voquent des situations contrast es entre les grandes entreprises moins nombreuses mais mieux structur es sur le plan des ressources humaines et les TP PME qui sont plus nombreuses mais moins arm es pour g rer leurs comp tences et d velopper des d marches de gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences Les probl matiques Ressources Humaines cit es ci dessus ne sont pas propres un secteur d activit mais sont li es la taille de l entreprise Il s agit de probl matiques transversales La multiplication des TPE PME a des impacts multiples sur l emploi et les comp tences gt l acc s la formation professionnelle est plus difficile gt les volutions professionnelles l int rieur des entre prises sont plus limit es davantage de mobilit ex terne gt les comp tences recherch es sont plus transversales le salari doit tre polyvalent lt pi A L artisanat sur arrondissement de Lille Au 1 janvier 2010 on recense 12 277 entreprises artisanales implant es sur le territoire de l arrondissement de Lille 10 625 au 1 janvier 2005 Elles sont r parties en 8 grands secteurs d activit Tableau 13 R partition des entreprises artisanales par secteur d activit Secteurs d activit Nombre d entreprises Alimentation 1319 10 7 Travail des m
42. pective doit permettre en s appuyant sur lexpertise des acteurs locaux de cerner les principaux enjeux du territoire au niveau de ses ressources humaines de les prioriser et ainsi de d finir la ou les probl matiques traiter dans le cadre du volet prospectif du CEP Plusieurs cl s d entr e sont envisageables pour cette tude prospective gt une entr e sectorielle ce qui n cessite de rep rer le ou les secteurs pr sentant des enjeux majeurs sur le plan des RH dans les ann es venir sur l arrondissement de Lille gt une entr e transversale ce qui n cessite de d finir une probl matique propre au territoire concernant par exemple une majorit de salari s ou d entreprises des m tiers strat giques ou une probl matique li e un facteur de mutation conomique ayant un impact trans versal sur l emploi La phase pr alable au volet prospectif du CEP doit galement permettre de d finir horizon temporel et le territoire de r f rence a priori l arrondissement de Lille de celui ci cf bibliographie 2 2 Contenu de la phase pr alable au CEP Objet du pr sent document l tat des lieux s articule autour de trois grandes parties gt la premi re consacr e l conomie et l emploi du territoire gt la seconde consacr e aux ressources humaines du territoire gt la troisi me consacr e aux facteurs de changements et leurs impacts Il s appuie essentiellement sur
43. peu qualifi Marc Antoine Estrade Les secteurs cr ateurs d emplois court moyen terme apr s la crise La note d analyse Centre d Analyse Strat gique Novembre 2010 88 REMERCIEMENTS 1 Nous remercions tout particuli rement l ensemble des personnes ayant contribu la r alisation du pr sent tat des lieux et plus particuli rement Les participants aux ateliers ADU LM BOUSCASSE Marc Directeur d tudes Habitat Observatoires DE LAHOUTRE Chantal Directrice d tudes D veloppement Economique et Am nagement du Territoire GABILLARD G rard Directeur G n ral Adjoint VALITON L HOURS Corinne Charg e d tudes Animatrice de POPE LM AGEFOS PME DELAHAYE Sylvie Directrice R gionale Adjointe LE BOSSE Isabelle Charg e d tudes CBE LM DAVAINE Michel Administrateur FERRANT Paul Dominique Administrateur ODOUX Pascale Charg e de mission THOREL Aur lie Charg e d tudes VANHUYSSE Eric Directeur CCI Grand Lille CANEL Benjamin Manager des Projets Strat gie RH Finances SAROSDI Nicolas Charg de mission CCIR BREUX Beno t Charg de mission GUERIN Jean Louis Directeur R gional D veloppement Economique Chambre de M tiers et de l Artisanat de R gion VIENNE Patrick Charg d tudes Conseil G n ral du Nord VERMEIRE Karine Charg e d tudes Mission Etudes et Prospective Conseil R gional DENNEULIN Albane Charg e de mission te
44. potentiels sur les activit s de production logistique location et D Les transformations de l conomie engendrent des volutions de m tiers et de nouveaux besoins de comp tences au del des comp tences techniques les salari s doivent d velopper des aptitudes ou des comp tences transversales et comportementales Incertitudes D Les volutions conjoncturelles de l conomie tent la retraite gt Les remplacements des salari s qui part D Les trajectoires de mobilit s entre les activit s m tiers qui perdent et gagnent des gt Les r ci t vieillissante emplois gt Les comportements et arbitrages des habitants et actifs au regard des points de tension comme la vitesse des volutions au travail ou dans la vie les in galit s les d placen rythmes de diffusion et d appropriation des technologies notamment au regard d une so as LU Re lt L ah A w 7V iv E RSA OU 5206 Se SS DE ROYVAC O O D gt O HT 0 ab N C 2 o Soir e n vpos DE 0 amp 5 2 QG RE 1 g8058L2 T Do a N G 2 6 69353SGwv A OG 09090000 AASA Ro AVAVAVAVAYA n AAAA AAE BAOG S AAAAN A AAA Es 0e C CC 0 EC O 5 QO O SYNTHESE CONCLUSION ET PR CONISATIONS 1 Synth se L conomie de l arrondisseme
45. publique gt l enseignement 1 re famille professionnelle en nombre de salari s gt l action sociale culturelle et sportive L avenir de ces secteurs qui sont en majeure partie des emplois publics et parapublics est d terminant pour l emploi sur le territoire surtout dans une p riode de r duction des d penses publiques et de restructuration des services de l Etat Parmi ces trois secteurs notons que l un regroupe une part importante d employeurs associatifs l action so ciale culturelle et sportive L arrondissement de Lille est caract ris par une forte pr sence de l conomie sociale galement cr atrice d emplois Une tude r alis e par le Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole et de l Agence de D veloppement et d Urbanisme Lille M tropole mon tre que 11 des salari s du secteur priv travaillent dans le secteur associatif qui emploie au total plus de 40 000 salari s pr s de 2 600 associations employeuses Le nombre de salari s dans ce secteur a tendance cro tre m me en p riode de crise conomique mais ces em plois restent n anmoins fragilis s par la tendance la baisse des financements publics noter galement la place encore importante de m tiers traditionnels moins qualifi s tels que le m tier d agent de nettoyage de secr taire ou d ouvrier de la manutention qualifi comme non qualifi qui sont confront s plut t des enjeux de
46. qui ne peuvent proposer des possibilit s d volutions leurs salari s gt les secteurs qui auront s adapter aux m mes mutations suite norme technologie et trouver les bons quilibres entre produire et former D les secteurs qui proposent des situations de travail consolider temps partiels emplois nomades des approches transversales des m tiers et comp tences dans la perspective de faciliter la mobilit professionnelle sur la base de socles communs de savoir faire ou tre et permettant gt gt aux salari s de changer d emploi et de travail en cas de lassitude de changement personnel gt gt aux entreprises d augmenter la marge de man uvre face des difficult s de recrutement une d marche d mergence de projet de territoire visant gt se fixer des objectifs de cr ation d emplois d am joration des niveaux de qualification gt optimiser les potentiels d emplois induits par la priorit donn e au d veloppement de l conomie de l excellence gt cibler des populations mises en difficu qualification t par les tendances d volution comme les jeunes hommes sans gt veiller aux articulations entre l volution conomique du territoire et les besoins et comportements des populations gt gt Valoriser les potentiels des projets du territoire conomiques culturels en anticipant les impacts Le travail r alis apporte des
47. sensibles ces questions En r ponse cette n cessit d anticiper da vantage les mutations et de mieux appr hender l emploi de demain le CBE a ainsi initi des partenariats autour de l organisa tion d ateliers prospectifs partager les connaissances issues d tudes prospectives de branches comme de rendez vous des salari s aller au devant des salari s pour les inviter s engager dans l volution de leur par Cours professionnel l activit d observation territoriale du CBE d velopp e avec le soutien de Lille M tropo le Communaut Urbaine se doit elle aussi d int grer davantage la dimension prospec tive Mener une d marche d tude prospec tive sur son champ d action l emploi peut ce pendant appara tre comme trop ambitieux et d mesur surtout pour un tel territoire Ambitieux parce que l incertitude est de mise dans notre monde actuel et que s atteler imaginer l avenir semble donc pour certains impossible m me ch ance de quelques mois D mesur parce que la situation de l emploi dans 10 ans sera d termin e par nombre d volutions dans de multiples domaines On pense la d mographie aux technologies aux comportements sociaux chacun de ces champs possibles de prospectives ne disposant pas forc ment de visions tablies Si l exercice est difficile il nous semble ce pendant possible notamment en s vertuant gt imagin
48. sp cificit s du tissu conomique de l arrondissement forte pr sence du tertiaire sup rieur et du commerce Graphique 12 Les 20 familles professionnelles les plus sp cifiques de l arrondissement de Lille poids de l arrondissement en r gion gt 35 et poids des actifs en emploi gt 1 du total de l arrondissement Ing nieurs de l informatique EEE 50 Prof des arts et des spectacles mE Cadres de la banque et des assurances MEM 53 Employ s et techniciens de la banque EN 57 Cadres commerciaux et technico commerciaux OO 55 RE 55 RE 50 RE 45 RE 47 D 46 D 45 RE 44 D 44 M decins et assimil s M 43 Ing nieurs et cadres techniques de l industrie D 4 1 Employ s de la comptabilit BR 59 Secr taires M 55 Vendeurs ON 57 Infirmiers Sages femmes ME 37 Professions para m dicales NN 37 Cadres administratifs comptables et financiers Cadres de la fonction publique Employ s et techniciens des assurances Techniciens administratifs comptables et financiers ONQ de la manutention Employ s administratifs d entreprise Employ s de la fonction publique cat B Attach s commerciaux et repr sentants 62 0 20 40 60 80 Source La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 Les M tiers exerc s sur le territoire CBE LM novembre 2010 L un des enjeux pour l arrondissement est d accompagner l volution venir de ces m tiers sp cifiques qui so
49. taux 4 6 Textile habillement cuir 1 8 Bois et ameublement 3 1 Autres fabrications 8 6 Transport r paration autres services 34 1 Total 12 277 100 0 L artisanat emploie 33 478 salari s pr sents dans 6 082 tablissements employeurs soit une moyenne de 5 5 salari s par tablissement employeur Le nombre d actifs occup s chefs d entreprises g rants conjoints collaborateurs et salari s est de 41 205 personnes La densit d entreprise est de 102 3 entreprises pour 10 000 habitants Au niveau r gional elle est de 97 0 au niveau national de 138 4 La diff rence par rapport la densit nationale s explique en partie gt gt par une plus grande proximit des entreprises artisanales avec leurs clients et une plus grande facilit de d pla cements pour ceux ci que la moyenne fran aise gt par un effectif moyen et une valeur ajout e plus grands que la moyenne fran aise gt gt par une forte pr sence des PME PMI dans le secteur des b timents En 2009 le nombre de cr ations d entreprise s l ve 2 785 dont 1 648 auto entrepreneurs Source Chambre des m tiers et de l artisanat du Nord 2010 4 2 Des PME cr atrices d emplois 39 000 emplois salari s priv s ont t cr s entre 1998 et 2008 soit une augmentation de 12 de lemploi salari priv voir tableau ci dessous 77 de ces emplois ont t cr s par des entreprises de moins de 200 salari s Les employeurs
50. vers des activit s plus forte valeur ajout e Les nouveaux secteurs o niches d activit comme la biologie sant les TIC ou la fili re environnement font l objet d un soutien sp cifique Il s agit par exemple d encourager les acteurs d une m me fili re se f d rer autour d un projet structurant Cette strat gie d accompagnement s est vue r com pens e par la labellisation au niveau national de six p les de comp titivit sur le territoire gt 3 Le d veloppement quilibr des territoires Dans l objectif d un d veloppement quilibr de l ensemble de l espace m tropolitain il importe que les activit s conomiques se d veloppent de fa on harmonieuse dans les huit territoires communautaires Lille M tropole a donc fait le choix d adapter son action conomique aux sp cificit s de chacun d entre eux et a d velopp une nouvelle g n ration de parcs tertiaires p les d excellence Euralille Eurasant l Union Euratechnologie Haute Borne am nag s pour satisfaire les attentes des entreprises issues de fili res d activit s identifi es Aucune tude ne permet d identifier les impacts sur l em ploi et les comp tences de cette strat gie de d velop pement conomique Des travaux sont n anmoins en mergence en lien avec les Maisons de l Emploi o au sein des p les de comp titivit Un r cent cadre d intervention communautaire sur l emploi Lille M tropole Communaut
51. 2 449 personnes travaillant dans l arrondissement de Lille dont 475 002 habitants gt Des m tiers traditionnels fortement pr sents parmi les 20 m tiers les plus exerc s agents d entretiens vendeurs ouvriers non qualifi s de la manutention conducteurs de v hicules employ s administratifs secr taires aides soignants 25 000 agents de nettoyage gt Des m tiers sp cifiques plus pr sents sur la m tropole qu en r gion dans le tertiaire sup rieur ing nieurs en informatique cadres de la banque et des assurances et dans le com merce cadres et attach s commerciaux repr sentants vendeurs gt Les m tiers de la fonction publique de l enseignement et de l action sociale culturelle et sportive galement tr s pr sents AVAVAVAVAY VAYa A VA AVAVA a L as lt amp A 40 000 emplois dans la fonction publique gt Un march du travail contrast ch mage et difficult s de recrutement d veloppement d emplois peu qualifi s et de haut niveau in galit s d acc s et de maintien dans l emploi des actifs gt Une mont e en qualification de la population active mais une part encore importante de salari s peu qualifi s surtout chez les plus de 45 ans 230 000 salari s de niveau inf rieur au bac dont 100 000 personnes de plus de 45 ans volutions gt Un accroissement du nombre de m nages qui engendre un besoin croissant d emplois gt Un vieillissement de la
52. 20 soit 18 000 de plus qu en 2006 1 220 000 habitants en 2024 avant de conna tre une lente diminution jusqu en 2030 pour atteindre 1 218 000 personnes Dans le cadre du SCOT une seconde hypoth se hypoth se haute a t envisag e plus favorable traduisant un regain d attractivit de la m tropole Les hypoth ses d mographiques concernant la natalit et la mortalit se basent sur des tendances lourdes tr s peu sensibles aux politiques publiques locales En revanche les flux migratoires peuvent voluer sous l effet de politiques volontaristes visant r duire les migrations locales d veloppement de logements adapt s ou r duire les d parts vers d autres r gions qualit de vie emploi En prenant cette hypoth se haute la population augmenterait jusqu en 2030 pour atteindre 1 300 000 habitants Des m nages plus nombreux et de plus petite taille Selon les projections d mographiques le nombre de m nages augmenterait plus vite que la population D ici 2020 on compterait 53 000 m nages suppl mentaires au sein de larrondissement sc nario principal Deux facteurs expliquent ce ph nom ne gt d une part les g n rations nombreuses issues du baby boom finissent par atteindre un ge o leurs enfants quittent leur domicile et fondent d autres m nages gt d autre part les projections prennent en compte l volution des modes de cohabitation moins de couples plus d
53. 25 que la hausse du taux d emploi fran ais para t difficilement dissociable de celle d une diffusion du temps partiel Les strat gies adopter autour de ces questions m ritent d tre davantage questionn es Faut il radiquer ces emplois Faut il s adapter cette donne issue de l volution conomique sans omettre de combattre les abus et davantage soutenir les personnes concern es et leurs trajectoires vers l emploi recherch Alors qu une des ambitions de Lille M tropole Commu naut Urbaine est de faire de la qualit la marque de Lille M tropole il est probable que les territoires capables de construire de la confiance et des r ponses autour de ces enjeux de qualit de l emploi et d accompagnement des changements disposeront d un avantage comparatif ind niable AVAVA ATATA AAAG ANAVA VV AA AVI JJ N LLEVAN Constats gt Un arrondissement caract ris par la part importante de jeunes au sein de sa population avantage comparatif majeur dans un contexte de vieillissement d mographique 28 des habitants ont moins de 20 ans 16 ont plus de 60 ans gt Un solde naturel lev mais un d ficit migratoire qui touche tous les ges et les cat gories socioprofessionnelles gt Une forte pr sence des familles monoparentales et des familles avec enfants gt 550 408 habitants en ge de travailler 91 740 demandeurs d emploi gt 51
54. 3 Des m tiers multisectoriels Si on observe la r partition des m tiers par secteur d activit on constate qu un m me m tier peut appara tre dans divers secteurs C est le cas des agents d entretien et des secr taires qui sont des m tiers transversaux que l on retrouve naturellement dans beaucoup d entreprises Mais c est aussi le cas pour des m tiers plus sp cifiques comme les ing nieurs informatiques ou les cadres commerciaux Graphique 14 R partition de familles professionnelles par secteur d activit employeur Secr taires Autres secteurs 12 B Immobilier location Construction et services aux entreprises 5 27 Education 6 Services collectifs sociaux et personnels 1 Industrie manufacturi re 7 Sant et action sociale 19 Commerce r parations automobile et d articles domestiques 17 Cadres commerciaux et technico commerciaux Autres secteurs 9 18 Transports et communic Commerce r parations automobile i 4 69 et d articles domestiques 40 80 Industrie manufa 16 62 Immobilier location et services aux entreprises 28 71 Source La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 Les M tiers exerc s sur le territoire CBE LM novembre 2010 Agents d entretien Autres secteurs 9 23 Services collectifs Sant et action sociale sociaux et personn ls 24 89 4 61 Education 15 82 Immobilier
55. 48 retenir p 50 La ressource humaine appara t plus que jamais aujourd hui comme un facteur majeur de d veloppement conomique du territoire du fait de son r le dans une conomie de services l ad quation de cette ressource avec l conomie et les entreprises est majeure non acquise d embl e et non limit e de stricts enjeux de qualification Elle ne peut pas se poser que dans un sens les hommes au service de l conomie Les interactions sont multiples entre populations entreprises et territoire gt gt la population active en ge de travailler constitue le r servoir de main d uvre des entreprises D les volutions des m nages att nuent ou renforcent les besoins d emploi D les avantages comparatifs du territoire attirent les talents gt la consommation locale g n re des activit s et emplois gt la pauvret et les difficult s sociales des populations nuisent l insertion professionnelle gt la confiance et le bien tre ressentis g n rent efficacit et d veloppement D les valeurs et comportements influent sur les orientations m tier ou la satisfaction du client gt C est pourquoi il est indispensable dans la perspective d un Contrat d Etude Prospective sur l arrondissement de Lille de bien appr hender les sp cificit s d mographiques de ce territoire les caract ristiques de sa population active et leurs nombreuses incidences sur le march du trav
56. 56 1 4 La conjoncture conomique 7444715 SEEE p 58 1 5 La d pendance d autres contextes territoriaux p 60 1 6 Les volutions CAO does nb 1 7 Les r glementations et normes p 62 2 Les facteurs de changement endog nes p 63 68 2 1 Les politiques publiques de pr servation de l environnement p 63 2 2 Les politiques publiques de d veloppement conomique et territorial p 65 2 3 Les politiques publiques de d veloppement de la formation etdes ressources MAIS mineke EEEE SESE S p 67 3 Les impacts sur l emploi quels enseignements des tudes prospectives de branche __ p 69 73 3 1 Pas de gisements massifs d emplois mais des niches p 69 3 2 Des mutations permanentes qui touchent l ensemble des secteurs p 69 3 3 Des mobilit s professionnelles devenues incontournables p 69 3 4 Des m tiers ou fonctions devenus strat giques D 70 3 5 De nouveaux besoins de comp tences p 71 ee p 74 Quels sont les facteurs qui vont influer les volutions de l emploi sur l arrondissement de Lille l horizon 2020 Cette partie vise r pondre cette question et donc d terminer les facteurs consid rer dans la construction d une prospective emplois et comp tences sur Lille M tropole Elle montre que le regard sur les seules volutions conomiques n est pas suffisant en tant que tel et que d autres facteurs sont essentiels prendre en compte
57. BRE Claire MDE Lys Tourcoing Charg e de mission SIRVEN Rapha lle MIE du Roubaisis Charg e d tudes P le Emploi LANDAS Jean Michel Charg d tudes RTS Les intervenants ADU LM GABILLARD G rard Directeur G n ral Adjoint VALITON L HOURS Corinne Charg e d tudes Animatrice de POPE LM Entreprise et D veloppement LAMY Nicolaye Responsable INSEE LAVENSEAU Dani le Chef adjointe Service Etudes et Diffusion Les relecteurs de l tat des lieux ADU LM VALITON L HOURS Corinne Charg e d tudes Animatrice de OPE LM CBE LM COUDERC C line Charg e de communication DESCAMPS Catherine Charg e de mission DIRECCTE BOUTEILLER Marie Charg e de mission Mutations Economiques VIDAL Marie H l ne Animatrice territoriale Les personnes ayant particip la phase d interviews Intervieweurs CBE LM DAVAINE Michel Administrateur FERRANT Paul Dominique Administrateur ODOUX Pascale Charg e de mission VANHUYSSE Eric Directeur Chambre de M tiers et de l Artisanat de R gion VIENNE Patrick Charg d tudes DIRECCTE VIDAL Marie H l ne Animatrice territoriale Maisons de l Emploi BOUHSINA Jalal MDE du P v le M lantois Carembault Directeur DITTE Lionel MDE de Villeneuve d Asca Mons en Baroeul Charg de mission Observatoire FAMIN Roland MDE du P v le M lantois Carembault Charg de projet action conomique Interview s BOUILLAUD Jo
58. Certains facteurs que l on a qualifi d exog nes sont li s l environnement ext rieur au territoire Le territoire doit anticiper et s adapter aux changements qu ils g n rent mais il n a pas ou peu de prise sur ces facteurs Il s agit de la d mographie des volutions soci tales des transformations de l conomie de la conjoncture cono mique de la d pendance d autres contextes territoriaux D autres facteurs sont endog nes issus du territoire lui m me lls peuvent constituer des leviers d actions pour faire voluer l conomie et l emploi local C est le cas des politiques publiques de protection de l environnement de d veloppement conomique et des ressources humaines 1 Les facteurs de changement exog nes 1 1 La nouvelle donne d mographique im pactant la population active Un risque de baisse de la population l horizon 2030 li au manque d attractivit du territoire L Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole et l INSEE ont publi un rapport en 2010 sur les projections d mographiques notamment l chelle de l arrondissement de Lille Selon ce rapport si les tendances d mographiques forte natalit esp rance de vie un peu plus faible qu au niveau national d ficit migratoire important se poursuivaient la population continuerait de cro tre mais un rythme de plus en plus lent elle atteindrait 1 219 000 habitants en 20
59. D veloppement Economique qui constitue une d clinaison locale du Sch ma R gional de D veloppement Economique SRDE anim par le Conseil R gional Cette strat gie s appuie sur les forces de son conomie 2 1 Une agglom ration moteur de l conomie r gionale La m tropole repr sente 34 des emplois publics et priv s de la R gion Nord Pas de Calais Selon INSEE le Nord Pas de Calais peut compter sur 90 000 emplois strat giques pour asseoir son d veloppement et son rayonnement conomique Plus de la moiti de ces emplois 56 soit environ 50 000 emplois se concentrent sur l aire urbaine de Lilleft qui compte au total 500 000 emplois Ces emplois rel vent principalement de la gestion professions de la gestion d entreprise de la banque et de l assurance tels que les cadres des banques de la finance et de la gestion des ressources humaines et de fa on plus sp cifique du commerce inter entreprises et de la finance La m tropole est galement un centre majeur de d cision conomique 77 si ges d entreprises de plus de 500 salari s dont plusieurs grands groupes locaux notamment dans les domaines de la grande distribution de l agro alimentaire du e commerce Les si ges sociaux ou t tes de groupes d entreprises lillois contr lent quelques 400 000 emplois en France et l tranger Une part plus importante qu ailleurs des emplois d pend ainsi de d cisions prises localement ce qui est un f
60. Lille en France Edition imprimerie reproduction 1 1 Industries du bois et du papier Industries agricoles et alimentaires Industries des quipements m caniques 7 643 0 4 3 974 0 4 1 5 2 898 3 6 M tallurgie et transformation des m taux Industries des quipements du foyer Industries des quipements lectriques et lectroniques Habillement cuir 2 6 7 6 Source Les dynamiques conomiques forces en pr sence et perspectives analyse quantitative Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole avril 2010 emplois salari s priv s par secteur d activit en NAF 36 10 des salari s priv s de l arrondissement soit 40 000 salari s environ travaillent dans ces secteurs Le repli de l industrie m me s il laisse place une nou velle conomie est donc d favorable pour l emploi notamment l emploi dit peu qualifi I a g n r et g n re encore aujourd hui des reconversions difficiles pour des salari s insuffisamment pr par s changer d entre prise d emploi ou de m tier Un regard sur les 20 secteurs les plus destructeurs d emplois sur l arrondissement de Lille entre 1999 et 2008 permet de mesurer l impact des mutations du secteur industriel et des d localisations sur l emploi le textile habillement a par exemple perdu pr s de 10 000 emplois sur cette p riode 28 Les dynamiques conomiques forces en pr sence et perspective
61. N meseeig 12 h00 GARrFREPOI EAP Fr REPent CBBat M Bac 2 M Bac 3 ou plus On peut donc penser que les difficult s de recrutement seront dans l avenir de moins en moins li es des probl mes d inad quation entre les niveaux de formation recherch s par les entreprises et les niveaux de dipl mes des candidats Ce constat doit sans doute tre relativis et ce pour plusieurs raisons La progression globale de la qualification des actifs n est pas le gage d une ad quation entre les dipl mes d tenus par les actifs du territoire et les besoins des entreprises Le d veloppement de certains secteurs d activit s peut entra ner un risque de p nurie de main d uvre qualifi e par exemple dans la sant les services informatiques ou encore les activit s de recyclage Si le devenir professionnel des jeunes est li leur niveau de dipl me il d pend aussi beaucoup de leur sp cialit de formation Une r cente tude de l INSEE montre par exemple que les jeunes titulaires de CAP et de BEP de la production s ins rent mieux que certains dipl m s du sup rieur D autre part si la qualification de la population active tend s lever avec l entr e sur le march du travail de g n rations plus qualifi es la mont e en qualification des seniors reste un enjeu majeur pour faciliter les transitions professionnelles et viter des ruptures d emploi en fin de carri re d autant plus que ces salari
62. OC 2008 A Quelles perspectives d emploi dans le commerce Commerce Distribution o intervention du Centre d Analyse Strat gique atelier prospectif sept 2009 Le commerce de d tail Horizon co l conomie du Nord Pas de Calais tude sectorielle CRCI Nord Pas de Calais d cembre 2009 La construction Synth se prospective formation emploi n 47 DGEFP 2008 synth se de CEP CEP Construction Rapport final cabinet Bernard Brunhes consultants Groupe BPI d cembre 2006 Etude sur les emplois de la fili re image en le de France impact s par la mutation num rique Rapport final Septembre 2009 Cabinet Circ Consultants Institut MCVA Horizon 2020 Quel avenir pour les Industries Alimentaires et leurs m tiers synth se d tude Observia observatoire des m tiers des industries alimentaires septembre 2009 Industries alimentaires SR ne Etude prospective Offre Demande Alimentaire l horizon 2020 Impacts sur les Activit s et les M tiers rapport d tude Futuribles Observia 2008 Les dossiers de l Observatoire du Travail Temporaire mai 2008 Int rim L emploi l int rim et les m tiers l horizon 2015 L emploi l int rim et les m tiers l horizon 2015 Fiches Secteurs et M tiers Les entreprises de recyclage Synth se prospective Emploi Comp tences Environnement Lo n 50 Minist re de l Economie de l Industrie et de l Emploi DGEFP 2010 synth se de CEP
63. a consommation tend engendrer bien entendu le d veloppement de la location de biens mais galement celui de la maintenance de la r cup ration de la logistique Mais plus que le mod le ce qu il faut avant tout rete nir c est la mise en relief des usages comme point de d part de l activit conomique Et les convergences avec des enjeux comme gt la construction d offres int gr es de produits et de services gt le d veloppement durable gt la relation forte avec le client lien permanent le produit restant sous la responsabilit de son producteur 1 4 La conjoncture conomique La prospective de l emploi est tr s d pendante de la conjoncture conomique qui elle m me engendre des march s du travail contrast s Conjoncture favorable Recherche d emploi prioris e par les populations Recrutements plus difficiles pour les entreprises Jeunes embauch s plus t t dans leurs parcours AVAN VV WVA AY AAAA VV AG N Conjoncture d favorable Difficult s pour les personnes en int rim et CDD Repli vers la formation et la cr ation d entreprises Augmentation des discriminations Moins de mobilit s professionnelles choisies VV gt PARTIE 3 Dans le cadre de la r flexion prospective baptis e France combiner la productivit faire progresser et le taux 2025 d j voqu e 4 sc narios ont t labor
64. a contrainte de cr dit pour les faibles revenus Soutien public la R amp D verte Sc nario 2 neutralit R allocation sectorielle sans cr ation nette d emplois consommation des m nages Red ploiement surtout intra sectoriel des emplois des activit s forte intensit en CO2 vers les activit s faible intensit Adaptation graduelle des comp tences Changements lents et marginaux des comportements de et une am lioration de l efficacit nerg tique long terme Sid rurgie m t non ferreux nergies renouvelables Autres nergies Biens durables Biens interm diaires Biens d quipement Effet revenu l g rement n gatif prix des ressources rares au Transports niveau individuel compens par une hausse des qualifications Services aux entreprises Commerce R alisation compl te des objectifs du Grenelle du c t des Services aux particuliers entreprises mais partielle du c t des m nages Services la personne Continuit des tendances en mati re d externalisation et de d localisation Sant et ducation Autres services administr s Construction Desserrement de la contrainte de cr dit pour les faibles revenus Fort soutien public la R amp D verte Sid rurgie m t non ferreux nergies renouvelables Autres nergies Adaptation rapide des comp tences et mobilit inter Sc nario 3 croissance durable et intra sectoriel
65. acteur important de stabilit de l conomie du territoire 2 2 Une capacit s adapter aux al as conomiques Selon une tude de l INSEE sur les sp cificit s des territoires du Nord Pas de Calais face aux al as cono miques les zones d emploi de Lille et de Roubaix Tourcoing font partie avec celle de Lens H nin d un 1 groupe de territoires caract ris par un large ventail d activit s relevant de la sph re productive produc tion de biens et services consomm s hors du territoire et services tourn s vers les entreprises donc non exclusi vement industrielle Cette diversit conomique au niveau d activit s sujettes aux al as ext rieurs au territoire permet th oriquement d att nuer les effets de difficult s susceptibles d tre rencontr es au sein d un secteur o d une entreprise Le faible poids de l industrie s il est souvent pr sent comme une faiblesse du point de vue de lemploi disparition d emplois peu qualifi s r duit l exposition du territoire la concurrence et peut donc tre consid r comme un atout surtout en p riode de crise qui touche davantage les territoires industriels La faible concentration des emplois donc le poids relativement faible des gros employeurs gt lui permet de mieux absorber les chocs conomiques Enfin la part importante des moins de 25 ans dans la population le niveau de formation des actifs notamment sur la zon
66. ages d une personne Les familles monoparentales sont en progression 5 000 entre 1999 et 2006 et constituent une sp cificit de l arrondissement 16 des familles soit 1 7 point par rapport la r gion et 3 1 points par rapport la France Cette volution de soci t a un impact significatif sur le besoin de logements tout comme sur le besoin d emplois chaque m nage n cessitant au moins un revenu et donc un emploi En d autres termes plus il y a de m nages plus on a besoin d emplois sur un territoire Le d veloppement des familles monoparentales impacte galement de mani re importante les quilibres vie familiale vie professionnelle et les parcours vers l emploi L arrondissement se caract rise galement par une part importante de familles avec enfants 58 soit 2 4 points par rapport la r gion et 6 1 points par rapport la France et notamment de familles avec 3 enfants et plus 15 soit 1 0 point par rapport la r gion et 4 8 points par rapport la France Ce ph nom ne est essentiel au regard des besoins et potentiels d activit s et d emplois qu il sous tend en termes d ducation ou de services aux familles Il faut n anmoins prendre en compte le risque de pauvret touchant particuli rement ces familles nombreuses va 00000 Enfin l arrondissement de Lille n chappe pas la tendan ce de vieillissement de sa population et l importance des bouleversements sous jacents L
67. ail Tableau 15 Structure de la population en 2006 Arrondissement de Lille 1 200 799 339 167 Nombre d habitants dont moins de 20 ans dont 60 ans et plus Nombre de 15 64 ans dont actifs ayant un emploi 30 Bilan d mographique 2009 INSEE Pages de Profils n 72 juin 2010 ai Diagnostic territorial 2010 DIRECCTE mai 2010 28 2 0 7 point 3 4 points 195580 16 3 2 2 points 5 1 points 1 Les sp cificit s d mographiques du territoire 1 1 Une population jeune L arrondissement de Lille rassemble 1 200 798 habitants soit 80 de la population r gionale et 2 de la population fran aise La croissance d mographique s y est poursuivie entre 1999 et 2006 sensiblement au m me rythme qu entre 1975 et 1990 Entre 1999 et 2006 la population de l ar rondissement de Lille a augment de 19 075 personnes La variation annuelle moyenne a t de 0 2 contre 0 1 en R gion et 0 7 en France Il s agit d un territoire jeune En 2006 il compte plus de deux personnes de moins de 20 ans pour une de plus de 65 ans Cette caract ristique se retrouve l chelle r gionale le Nord Pas de Calais tant la r gion fran aise qui d tient la part la plus importante de jeunes soit 27 de sa population La part de population f minine est plus importante sur l arrondissement qu en R gion ou en France 52 soit 0 3 point par rapport la r gion et 0 5 point par rapport la France Ecart
68. alari s du secteur priv de l arrondissement de Lille soit 140 700 salari s travaillent dans un secteur plus dynamique au niveau local qu au niveau national c est dire ayant cr plus d emplois au niveau local qu au niveau national il s agit essentiellement d activit s de service la personne et aux entreprises finances conseil ducation loisirs Ces secteurs sont d autant plus importants pour la m tropole qu ils repr sentent un nombre lev d emplois et que le poids de ces activit s en nombre d emplois est relativement plus lev dans l arrondissement de Lille qu en France Ces activit s sont donc sp cifiques l arrondissement de Lille Tableau 4 Les secteurs plus dynamiques dans l arrondissement de Lille qu en France entre 1999 et 2007 Nombre de salari s en 2007 140 000 salari s priv s en 2007 Services op rationnels Conseils et assistance Activit s financi res Education Activit s associatives et extra territoriales 4 890 3 803 1 569 Activit s r cr atives culturelles et sportives Services personnels et domestiques Eau gaz lectricit Indice de sp cialisation Taux de croissance annuel moyen entre 1999 et 2007 en France 2 1 O 2 Taux de croissance annuel moyen entre 1999 et 2007 dans l arrondissement de Lille 3 9 Oo o Source Les dynamiques conomiques forces en pr sences et perspectives analyse quantitative A
69. alimentaires Ce p le concerne au total 30 tablissements et 16 000 emplois dont 5 entreprises et 400 emplois dans la m tropole f gt Labellis en mai 2010 le nouveau p le TEAM Technologies de lenvironnement appliqu es aux mat riaux est d di la valorisation des d chets Ce p le a pour ambition de faire de la r gion le sp cialiste dans la valorisation des co produits et des mati res premi res secondaires issus de toutes origines Il r unit 300 entreprises et 7 000 emplois dans la r gion gt Le p le l Trans il s agit d un p le de comp titivit vocation mondiale ax sur le ferroviaire avec pour th me mobilisateur le ferroviaire au c ur des syst mes de transports innovants Ce p le concerne au total 78 tablissements et 42 000 emplois dont 13 tablissements et 2 000 emplois dans la m tropole lilloise f gt La Fili re Halieutique a la volont d associer la r alisation des objectifs du p le l ensemble des entreprises de la fili re depuis les p cheurs jusqu aux consommateurs Ce p le a comme objectif principal le d veloppement de la comp titivit de chaque maillon de la cha ne 16 SCOT Lille M tropole le diagnostic Projet Agence de D veloppement et d Urbanisme Lille M tropole octobre 2010 2 5 Des secteurs en croissance porteurs d emplois Selon une r cente tude publi e par l Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole 37 des s
70. ance 2025 Centre d Analyse Strat gique Des changements de comportement des consommateurs Les tudes portant sur l volution des modes de consommations France 2025 travaux du CREDOC tudes prospectives de branches d crivent plusieurs ph nom nes d volutions de la demande des consommateurs gt une demande tourn e vers le service rendu la demande se d place de plus en plus vers les services et est de plus en plus exigeante en termes de contenu de services le client formule une probl matique globale laquelle l offre doit proposer une solution gt une exigence toujours plus forte sur les prix mais aussi l hygi ne la s curit et le comportement thique des entreprises les clients ont une meilleure connaissance des produits propos s et une plus grande lucidit vis vis des strat gies marketing des entreprises gt une recherche de prestations personnalis es la personnalisation et lindividualisation constituent deux valeurs fondamentales la consommation est de plus en plus un acte individuel gt une nouvelle dimension non marchande les en treprises doivent r pondre une autre demande faisant davantage appel des ressorts non marchands comme la gratuit l attention le sentiment d appartenance com munautaire les valeurs la rassurance La demande devient ainsi plus complexe et versatile Les travaux de France 2025 montren
71. ans 55 ans 64 ans Nord Pas de Calais au lt mE A Il est int ressant de souligner que 472 631 actifs ayant un emploi et habitant l arrondissement de Lille n occupent qu une partie des emplois de ce territoire Pr s de 513 000 emplois occup s ou non par des r sidents sont recens s dans l arrondissement Une part des actifs exer ant leur activit sur l arrondissement n habite donc pas ce m me territoire De m me que les habitants de l arrondissement ne travaillent pas tous sur ce territoire Le march du travail est sans doute de plus en plus ouvert aux actifs des territoires voisins Il s agit l d une r alit prendre en compte n cessitant des r flexions sur les ph nom nes de mobilit s g ographiques des salari s leurs modes de d placement l accessibilitt aux zones d activit s et le d veloppement de solutions nouvelles t l travail nouveaux modes de transports Les actifs la recherche d un emploi Selon les donn es du recensement de 2006 l arrondissement compte 77 772 ch meurs au sens du recensement de l INSEE Le taux de ch mage s l ve 14 1 sur l arrondissement de Lille 14 8 en R gion 47 3 des ch meurs sont des femmes 49 8 en R gion La tertiarisation de l conomie plus prononc e sur l arrondissement qu en r gion est sans doute plus favorable pour l acc s l emploi des femmes activit s de services al
72. ation des taux d gag s dans les secteurs s CU i Hausse de la qualit des d emploi mais dans des expos s ne er A emplois dans les services Stagnation du taux secteurs peu qualifi s Emplois tr s qualifi s avec en j Acc s des PME aux emplois d emploi Niveau d emploi lev des comp tences rares et Fe j o qualifi s mais morcel survaloris es et Re Temps partiel d sir quilibre du temps partiel emplois domestiques de K na familial et professionnel logistique ou de services Logique pr ventive avec fortement substituables ou et flexibilit et s curisation des Forte proportion de CDD et parcours mini jobs Faible Cela Sels ele Faible Mod r e forte Accent sur mod ration des Mod r e forte salaires et minimas sociaux Syst me de formation Faible taux de dipl m s secondaire en d clin peu du sup rieur Formation efficace et peu quitable Faible promotion des Forte hausse des niveaux de Education Faible taux de dipl m s du Universit s de mauvaise qualifications interm diaires dipl me et des qualifications sup rieur et universit s de qualit mauvaise qualit Valorisation des savoir 5 Dualisme entre secteurs faire traditionnels fran ais N forte valeur ajout e et tourisme IAA culture e ue services de proximit peu Activit s et luxe R amp D non en qualifi s gardiennage technologique i entretien SAP pour m nages Services la pers
73. ations etc ont jou un r le d amortisseur de la crise la d pen dance de ces revenus constitue un facteur de risque Le territoire n chappe pas en effet au contexte national de r duction des d penses publiques et de diminution des effectifs publics 24 Vente distance L activit augmente mais l emploi est stable CREDOC Consommation et Modes de Vie n 224 novembre 2009 aD Sp cificit s des territoires du Nord Pas de Calais face aux al as conomiques INSEE Pages de Profils n 66 d cembre 2009 26 Le Grand Tournant Nord Pas de Calais 1975 2008 L Davezies et P Veltz Editions de l Aube 2005 Laire m tropolitaine de Lille La double peine L Davezies rapport amp titre provisoires tude r alis e pour l Agence de D veloppement et d Urbanisme Lille M tropole sortie pr vue en 2011 3 4 Un d ficit d attractivit Laurent Davezies attire l attention dans ses travaux sur le manque d attractivit de la R gion Nord Pas de Calais impactant sa population son conomie et ses emplois Selon lui le regain de l activit de la r gion ne suffit pas si elle n est pas capable de retenir ou de capter d autres revenus non directement productifs ses retrait s les plus solvables partent s installer ailleurs les touristes ne l appr cient pas suffisamment son offre r sidentielle ne s duit pas les jeunes actifs qualifi s des autres r gions Une r cente tude de l INSEE
74. au niveau de l entreprise celle ci tant contrainte par les volutions structurelles de l conomie nombre important de petites entreprises fortement d pendantes des conditions de leurs clients et d pourvues de repr sentation syndicale Agents d entretien 9114 Vendeurs ES 5 495 Prof action sociale culturelle et sportive EE 5 417 Employ s de la fonction publique cat C ES 4 261 Aides domicile et aides m nag res 4121 Enseignants OO 3 500 Caissiers employ s de libre service OO 3 332 Secr taires 3 140 Employ s administratifs d entreprise RE 3 114 Infirmiers Sages femmes EE 2 971 Employ s de maison 2 908 Empl agents ma trise h tel et restau 2 546 Aides soignants EEE 2 405 Employ s de la fonction publique cat B EEE 2 269 ONQ de la manutention 2 232 M decins et assimil s BI 1 947 Assistants maternels NN 1 924 Techniciens administratifs comptables et financiers 1 805 Professions para m dicales EX 1 741 Cuisiniers SN 1647 O 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 W Femmes Hommes Temps Partiel Source La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 Les M tiers exerc s sur le territoire CBE LM novembre 2010 ST a gt R _ A WV A i Z a lt mE A Les m tiers concern s par le temps partiel permettent de rep rer certaines de ces r alit s sur l arrondissement C es
75. avec France Part R gion CS PS PS ES 472 631 58 7 1 7 point 4 8 points Lecture la part des moins de 20 ans est sup rieure sur l arrondissement de 0 7 point celle de la R gion Source INSEE RP 2006 exploitation principale au lieu de r sidence au aE lt mE A 1 2 Un d ficit migratoire qui freine la croissance de la population Le solde naturel diff rence entre le nombre de naissances et le nombre de d c s est lev 0 8 contre 0 5 en R gion et 0 4 en France soit environ 9 000 naissances de plus que les d c s par an mais ses effets sont att nu s par un d ficit migratoire cons quent 0 5 contre 0 4 en R gion et 0 3 en France qui touche tous les ges et cat gories socioprofessionnelles cadres ouvriers retrait s L arrondissement de Lille a ainsi perdu 42 871 personnes cause du d ficit migratoire entre 1999 et 2006 alors qu il comptabilise 63 317 personnes en plus gr ce l exc dent naturel sur la m me p riode long terme le d ficit migratoire constitue un risque la population risquant de stagner voire de diminuer sur l arrondissement cf partie Ill paragraphe 1 1 sur la nouvelle donne d mographique page 52 1 3 Des volutions soci tales qui modifient la structure des m nages La tendance est la progression du nombre de m nages 489 000 m nages en 2006 soit 37 000 entre 1999 et 2006 Elle est d e la croissance des m n
76. banis me de Lille M tropole Enfin une tude sp cifique a t r alis e par le CBE sur les ressources humaines partir des donn es du dernier recensement de population fournies par l INSEE afin de compl ter les analyses existantes par un regard portant sur les actifs travaillant sur l arrondissement de Lille leurs profils et les m tiers qu ils exercent S agissant d une d marche prospective l tat des lieux porte un regard sur les tendances pass es mais il tente galement d apporter des l ments de prospective pr visions projections tendances lourdes o incertitudes en s appuyant sur des tudes de branches ou transversales Z O O E Be gt A 2 3 Le territoire de r f rence Le territoire retenu pour la r alisation du diagnostic est celui de l arrondissement de Lille qui devient le territoire de r f rence pour la mise en oeuvre des politiques de d veloppement conomique de l emploi et de la forma tion professionnelle et qui est l chelle de comp tence du CBE Lille M tropole Ces politiques peuvent n anmoins se d cliner sur des territoires de proximit bassins d emploi territoires d intervention des Maisons de l Emploi territoires communautaires de r f rence pour les politiques d am nagement et de d veloppement conomique en fonction de d coupages d finis par les diff rentes institutions R gion tat D partement Lille M
77. borer galement consid r e comme une comp tence d velopper n cessaire pour la production d une intelli gence collective Dans un contexte de d veloppement des mobilit s pro fessionnelles la ma trise des comp tences de base lecture criture ma trise de l oral devient galement une pr occupation pour la plupart des branches qui sont confront es des difficult s de recrutements ou des mutations susceptibles d engendrer des licen ciements ar Synth ses des tudes prospectives t l chargeables sur le site internet du CBE www cbelille org Le tableau ci dessous d crit les principales comp tences recherch es par les entreprises La tendance observ e est une mont e des exigences de comp tences transversales en corr lation avec les volutions des imp ratifs cono miques changements permanents international Motivation Capacit d initiative et autonomie Lire Ecrire Compter Aptitude au travail en quipe Relation client Capacit d adaptation et de r action aux impr vus Informatique Technologies de l Information Respect des consignes de la hi rarchie des horaires Langue Source CBE Lille M tropole La notion de comp tence ne se limite donc d sormais plus au savoir faire technique du salari mais elle en globe de plus en plus des connaissances des attitudes et des aptitudes personnelles permettant au salari de s adapter de s int grer d voluer dans l en
78. branches professionnelles soulignent cette r alit et affichent dans leurs travaux la volont d accompa gner ces mobilit s au sein de la branche mais aussi en dehors de la branche Se pose alors la question des passerelles possibles entre m tiers et des aires de mobilit des salari s Cette question semble souvent rester sans r ponse Quelques tudes s y int ressent l chelle du territoire r gional voire local et certains dispositifs se mettent en place pour accompagner les mobilit s des salari s pla teformes d orientations professionnelles et d accompa gnement des salari s mais aucun indicateur ne permet de mesurer ces mobilit s ni leurs volutions Une tude r alis e la demande du Comit de Bassin d Emploi en 2008 a permis d identifier les attentes des salari s qui souhaitent pouvoir voluer dans leur emploi ou dans leur m tier sous r serve des 5 conditions suivantes une mobilit choisie une am lioration des conditions de l emploi une compatibilit avec le mode de vie et le lieu de vie une limitation de la prise de risque vvv Vy un appui dans l acc s aux opportunit s d emploi Deux tudes de l INSEE et de la CRCI se sont int ress es quant elles aux ph nom nes de mobilit s professionnelles au niveau r gional gt l une consacr e aux changements de m tier entre 2003 et 2004 gt la seconde consacr e aux recrutements et mobilit professi
79. bsences 19 Ils s effectuent en CDI 47 en CDD court 42 en CDD long 25 et en int rim 8 Les causes des difficult s de recrutement sont en premier lieu la motivation 43 le manque d exp rience 42 puis labsence de candidats 41 Celles ci sont en corr lation en premier lieu avec les imp ratifs de comp titivit de l entreprise un produit ou un service de 26 156 60 qualit dans les meilleurs d lais et au moindre co t Elles attestent galement de l cart entre l entreprise et les attentes situations et comportements des populations qui mesurent les disproportions entre les efforts exig s les r mun rations et les s curit s offertes Certaines entreprises identifient d ailleurs des difficult s li es leur proposition d emploi celles li es aux conditions g n rales d exercice du m tier p nibilit et salaire sont cit es par 19 des entreprises avant celles li es aux horaires de travail 11 L inad quation des candidats par manque de dipl me est certes la 5 me cause de difficult s mais n est que beaucoup plus faiblement cit e 14 des citations Ceci alors que la formation des candidats est selon les en treprises la premi re solution envisag e formation des embauch s 37 puis des salari s 18 Ce paradoxe tend indiquer que l on attend probablement trop de la formation et que la solution est surtout attendue de l ex t rieur de l entreprise
80. c narios de croissance faisant varier la dynamique nette d emplois colonne de droite 421 a croissance verte Quels impacts sur l emploi et les m tiers CAS F vrier 2010 Principales caract ristiques Forte contrainte de cr dit pour les agents priv s Forte contrainte de dette publique Sc nario 1 croissance ralentie Adaptation lente des comp tences Impact sectoriel Construction Sid rurgie m t non ferreux nergies renouvelables Autres nergies Inertie des d penses de R amp D environnementale Biens durables Biens interm diaires Co t environnemental qui entame R alisation partielle du Grenelle r novation transport nergie la croissance et l emploi Le d clin des secteurs intensifs en CO2 l emporte sur la dynamique des secteurs en croissance Effet revenu n gatif li la hausse des prix des ressources Biens d quipement Investissements d efficience nerg tique au d triment des Transports gt autres types de travaux et de d penses Services aux entreprises Commerce rares et des produits et investissements verts Services aux particuliers Intensification des strat gies low cost et des tendances Services la personne d externalisation d localisation pour les entreprises Sant et ducation Autres services administr s Construction Desserrement partiel de l
81. caux des acteurs de lemploi formation et des acteurs des technologies de linformation et de la communication avec un fonds d di aux projets communs tre en capacit de renouveler les outils innover dans les outils et usages 12 Renforcer les ations en faveur de la valorisation des ressources humaines de la qualit de l emploi et la qualit de vie au travail de l innovation sociale et en faire un avantage comparatif pour le d veloppement des activit s conomiques main d uvre disponible jeune form e accompagn e 13 Etre un territoire laboratoire des pratiques et sa voir faire sp cifiques favorisant l adaptation aux chan gements et les mobilit s professionnelles en associant les acteurs de l emploi de la revitalisation conomique de la recherche universitaire exp rimenter capitaliser renforcer valoriser et mettre en place un observatoire des trajectoires professionnelles permettant de mieux identifier les comportements des populations les appuis et freins aux parcours et transitions INV PZA FE lt S AY 14 Communiquer sur des points de rep re possibles pour se construire un avenir sur le territoire caract ris par une conomie diversifi e gt Outils et initiatives de communication sp cifique guide pr sentations sur les m tiers nouveaux ou en mergence peu mis en valeur dans les statistiques o documents d information existants en lien av
82. compter sur un regain d at tractivit qui am nerait s y implanter des actifs et des entreprises qui r sident aujourd hui dans des capitales voisines 2 Les villes face aux d fis de l attractivit Fran ois Cusin et Julien Damon Futuribles analyse et prospective octobre 2010 3 5 Des secteurs cl s en mutation le commerce et la distribution Le commerce qui concentre 20 des emplois salari s du secteur priv de l arrondissement soit plus de 76 000 emplois se transforme sous l effet des mutations Ces derni res sont li es notamment aux nouvelles technologies et aux volutions des modes de consommation L impact de ces mutations sur l emploi se fait d j sentir dans la Vente Distance restructuration de grandes entreprises du territoire mais aussi dans la grande distribution qui d veloppe de nouveaux concepts de magasin de nouveaux modes de vente commandes sur Internet et d encaissement disparition des caisses traditionnelles impliquant des volutions de m tiers et de comp tences et risquant d engendrer des disparitions de certains m tiers et emplois Ces mutations constituent un risque pour l emploi dans les ann es venir sur l arrondissement de Lille les secteurs de la Grande Distribution et de la Vente Distance tant importants sur l arrondissement de Lille en nombre d emplois Si ces risques sont bien appr hend s par les branches concern es des tudes prospectiv
83. conomique la prise en compte dans l exercice prospectif des volu tions potentielles des contextes ext rieurs au territoire est essentielle compte tenu des impacts potentiels sur l emploi 1 6 Les volutions technologiques Les TIC et la nouvelle donne num rique Dans le cadre des travaux France 2025 un rapport technologie et vie quotidienne montre l importance de l impact des TIC quels que soient les secteurs de la vie quotidienne la vie domestique l ducation la sant l alimentation Sur le plan conomique les TIC ont des impacts multiples gt sur la nature des proc d s de fabrication permet tant de r aliser des gains de productivit gt sur l ouverture des march s e commerce gt sur les modes d organisation l int rieur des en treprises logistique et approvisionnement production marketing ressources humaines et dans les relations fournisseurs clients Le d veloppement des technologies num riques acc l re les transformations de l conomie et des modes de consommations cf 1 2 et 1 3 Selon Andr Yves Portnoff Directeur de l Observatoire de la R volution de l intelligence cette vague num rique contribue la mise en r seau des m tiers et l inter p n tration des march s Les entreprises et les salari s doivent s adapter cette nouvelle donne en d velop pant des logiques de r seau La valeur est cr e par des interactions La q
84. cteurs de changements d mogra phie volutions soci tales transformations de l cono mie volutions technologiques pr occupations environ nementales politiques publiques gt Tous les secteurs d activit s sont impact s par des mutations principalement li es aux volutions soci tales et technologiques gt Les cr ations d emplois se situent dans des niches et activit s diversifi es et non plus dans 1 ou 2 secteurs majeurs Tendances gt Les volutions d mographiques vont fortement impacter le march du travail d parts en retraite et la structure de consommation des m nages services aux personnes logement sant gt Le d veloppement de l conomie s appuie de plus en plus sur des collaborations entre divers secteurs et m tiers production vente services sources d innovations gt La demande des clients et populations se complexifie et devient volatile les entreprises doivent s adapter en permanence pour construire une r ponse la demande gt La relation avec le client se transforme multicanal et devient l enjeu majeur pour l ensemble des entreprises les m tiers et comp tences li s la relation client de viennent strat giques gt De nouvelles formes d conomie apparaissent conomie servicielle conomie de la fonctionnalit avec des impacts potentiels sur les activit s de production logistique location et maintenance
85. ctions mettre en uvre pour anticiper et adapter les ressources humaines aux besoins des entreprises Il ne s agit cependant pas seulement d identifier ces changements et de d fi nir les actions mettre en uvre pour s y adapter l objectif de la prospective territoriale est galement d laborer collectivement et de fa on parta g e un avenir voulu d sir mais r aliste la ou les visions susceptibles de se transformer en strat gie d actions Elle peut faire merger la vision d un futur souhaitable ainsi que la trajectoire pour y parvenir en se donnant les marges de man uvre n cessaires Quel march du travail voulons nous 10 ou 15 ans Qu est ce qui peut tre fait et comment le faire 2 La m thode Le projet de Contrat d Etude Prospective se d compose en deux phases de travail Une premi re phase consacr e la r alisation d un diagnostic de territoire impliquant les acteurs locaux visant construire une vision partag e des tendances d volutions conomiques et de l emploi sur l arrondissement de Lille et ayant pour objectif de d finir le cahier des charges du CEP Une seconde phase consacr e la r alisation d une prospective Cette tude doit permettre de d finir les volutions de comp tences des salari s n cessaires pour faire face aux changements conomiques technologiques d mographiques sur la base de plusieurs sc narii conomiques
86. d Emploi Lille M tropole 150 rue de Fontenoy 59 100 ROUBAIX T l 03 59 30 67 30 Mail choe cbelille org Site internet www cbelille org Date de publication Avril 2011 Mise en page Ohayo Design Fraternit R PUBLI QUE FRAN AISE SORT 1 D EMPLOI PR FET DE LA R GION LILLE M TROPOLE NORD PAS DE CALAIS AAAA V AAAA VV VV VV VV V VV VA V sa LU O r O O LO NE G CA O D CC LO O LORA
87. d information sur l emploi salari du secteur priv f vrier 2010 P le Emploi Enqu te Besoin en Main d Oeuvre BMO juin 2010 2 La population active du territoire CBE LM M tiers La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 les M tiers exerc s sur le territoire novembre 2010 CBE LM cale des dear dere Bulletins trimestriels sur la Demande d emploi dernier sorti en ao t 2010 n 9 d emplois DIRECCTE P le Emploi Rep res Emploi Nord Pas de Calais revue mensuelle dernier n paru en juillet 2010 Projection de la population ADU LM active tude en cours de r alisation sortie pr vue premier semestre 2011 BIBLIOGRAPHIE V MAVA VV Th me N R f rences des tudes recens es 3 Les facteurs de mutation de l conomie et de l emploi La d mographie Evolutions soci tales Comportement du consommateur Evolution des modes de consommations Evolutions technologiques ADU LM Projet de diagnostic SCOT Lille M tropole Octobre 2010 INSEE Projection de la population pour le Nord Pas de Calais stabilit r gionale essor de la m tropole Pages de Profils n 39 mai 2008 Projections de m nages du Nord Pas de Calais des m nages plus nombreux et plus petits sur la plupart des territoires Pages de profils n 40 mai 2008 Le recensement livre ses derniers chiffres de la population Pages de Profils n 68 janvier 2010 Bilan d mog
88. dans l arrondissement de Lille en 2006 Part des revenus du patrimoine en pourcentage du revenu avant imp t Part des propri taires ayant rembours leur logement et pourcentage des d penses de logement dans le revenu net des aides au logement V AN VA Th me R f rences des tudes recens es 1 La structure conomique du territoire son volution L Davezies et P Veltz Le Grand Tournant Nord Pas de Calais 1975 2005 Editions de l Aube 2005 Conseil R gional Nord Pas de Calais Le r le de la consommation des m nages dans le d veloppement des territoires D broussaillage d une question sur le cas du Nord Pas de Calais Laurent Davezies rapport pr par pour le Conseil R gional de la R gion Nord Pas de Calais Agence de D veloppement et d Urbanisme Lille M tropole ADU LM Les dynamiques conomiques forces en pr sence et perspectives analyse quantitative avril 2010 L aire m tropolitaine de Lille La double peine rapport et titre provisoires L conomie et l Emploi sortie pr vue la rentr e 2011 tude r alis e par Laurent DAVEZIES Le march de l emploi en 2008 outils d observation et enjeux m tropolitains d cembre 2008 SCOT Lille M tropole le diagnostic projet octobre 2010 CCI Grand Lille outil Mod le conomique et Moteurs conomiques du Nord Pas De Calais Entreprise et D veloppement Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole CBE LM Bulletin
89. de moins de 20 salari s ont contribu 2 des emplois cr s en 10 ans alors qu ils repr sentent 30 des emplois ceux de 20 200 salari s hauteur de 51 pour un poids dans le total des emplois de 43 et enfin ceux de plus de 200 salari s 22 des cr ations d emplois pour une proportion de 27 des emplois totaux Plus pr cis ment les entreprises qui ont le plus contribu la cr ation d emplois entre 1998 et 2008 sont celles de 100 199 salari s 12 078 emplois Viennent ensuite les entreprises de 500 salari s et plus 8 001 salari s Les petites entreprises sont galement pourvoyeuses d emplois Celles de 10 19 salari s viennent en troisi me position avec 7 257 emplois suppl mentaires en 10 ans Tableau 14 Contribution de chaque taille d tablissements la croissance du nombre d emplois salari s entre 1998 et 2008 Arrondissement de Lille Evolution du nombre de salari s 1998 2008 Taille d tablissement 1998 2008 Source Donn es P le Emploi 31 12 1998 et 31 12 2008 provisoires Ces chiffres montrent l importance d appuyer le d veloppement des TPE pour franchir le cap des 10 salari s puis les PME pour franchir le cap des 100 salari s Cette analyse rejoint les constats faits dans le cadre des travaux France 2025 Le rapport Production et Em ploi publi par le Centre d Analyse Strat gique souligne en effet le r le d terminant des PME de plus grand
90. de quantitative sur les dynamiques conomiques de l Agence d Urbanisme de Lille M tropole s int resse quant elle 9 fili res jouant un r le majeur sur la m tropole lilloise de par leur nombre de salari s leurs implications dans les p les de comp titivit s et les enjeux strat giques qu elles repr sentent Cette tude permet de mieux cerner le contour de ces fili res Ces derni res recoupent en grande partie les fili res prioritaires d finies par la communaut urbaine cf tableau ci apr s Elles emploient environ 176 000 salari s soit 50 des salari s du priv de l arrondissement de Lille Le tableau ci dessous reprend les principales fili res La derni re colonne de ce tableau indique les r f rences consid r es comme strat giques par les acteurs cono des tudes prospectives recens es et portant sur miques de l arrondissement de Lille leur poids en nom l emploi et les comp tences au sein de ces fili res Sont bre d emplois leur taux de croissance ainsi que leur r le galement signal s les ADEC qui ont t mis en place dans l conomie locale ce dernier est d fini selon une pour accompagner l volution des comp tences des analyse produite par la CCI Grand Lille mod le cono salari s travaillant dans ces secteurs mique et moteurs conomiques Tableau 3 Les fili res dites strat giques sur l arrondissement de Lille Fili res Emplois F RES ERE R le de
91. du territoire Elle s est traduite r cemment par la mise en place d une structure de gouvernance et d laboration de projets communs l Eurom tropole Cette r alit transfrontali re concerne les enjeux de d veloppement de l emploi travers par exemple gt les coop rations conomiques autour des fili res d excellence gt les parcours de formation avec nombre de jeunes fr quentant les tablissements scolaires belges Les dynamiques conomiques forces en pr sences et perspectives analyse quantitative Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole avril 2010 8 La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 les m tiers exerc s sur le territoire CBE Lille M tropole Novembre 2010 gt Marketing gt Communication gt Informatique D Ing nierie gt R amp D gt Ressources Humaines gt les mobilit s de l emploi d terminantes pour les march s locaux notamment sur le versant Nord Est et pour les ouvriers acc dant des emplois industriels en Flandres voire en Wallonie Un r cent rapport du Conseil Economique Social Environnemental R gional Nord Pas de Calais sur les mobilit s transfrontali res des habitants du Nord Pas de Calais indique que le nombre de travailleurs frontaliers r sidant en France et travaillant en Belgique est en augmentation de 16 500 en 1999 il est pass 27 870 en 2006 9 Le tertiaire forte valeur aj
92. e taille pour l emploi Il indique que la France est sous dot e de grosses PME compar e aux Etats Unis et que ces PME performantes ont tendance tre absor b es par des groupes avant qu elles aient pu atteindre la taille critique leur permettant Une croissance p renne autonome voir pr sence des groupes sur Lille M tro pole dans la partie Ill chapitre 1 5 page 60 Le m me rapport pr conise pour faciliter le d veloppement de grosses PME ind pendantes le d veloppement de comp tences notamment technico commerciales et de gestion des ressources humaines ainsi que la mise en r seau des entreprises E Le profil du territoire gt Une reconversion industrielle plus diffuse plusieurs secteurs d activit mais qui impacte encore le territoire 47 000 emplois industriels dans l arrondissement gt Une structure conomique proche de celle des autres agglom rations fran aises gt Deux sp cificit s le tertiaire sup rieur services aux entreprises forte valeur ajout e si ges des grands groupes et le commerce LH lt EL 48 000 emplois dans le tertiaire sup rieur 20 000 empois dans les banques et assurances gt Un d ficit d attractivit du territoire qui risque d avoir un impact n gatif sur les revenus des retrait s pourtant n cessaires de nombreuses activit s commerciales et de services gt Des migrations d act
93. e de Lille qui pr sente la part de personnes sans dipl me la plus faible ainsi que le poids des cadres sont galement des atouts pour l avenir conomique du territoire A Pages de Profils n 69 INSEE Les cadres des fonctions m tropolitaines le dynamisme lillois aune des volutions nationales mars 2010 12 SCOT de Lille M tropole le diagnostic projet octobre 2010 3 Pages de Profils n 66 INSEE Sp cificit s des territoires du Nord Pas de Calais face aux al as conomiques d cembre 2009 H Ez lt mi Graphique 2 Synth se du positionnement des zones d emploi par rapport aux principaux indicateurs retenus Indice de neentration B tmnne Bruay Saint Omer Berck Montreull Cambr sis Ounkque Sarib Aei Flandre Lys Valenciennos POUISS Caliesis Roubaix Tourcoing Parni des sans dipl me Arins Temos Part des mo 5 de 25 ans dang Guide de lecture Chaque point est consid rer comme la r sultante du positionnement de chaque zone d emploi par rapport l ensemble des variables Par exemple la zone de Lille se caract rise par une proportion lev e de cadres et de moins de 25 ans d o une grande proximit avec ces variables ainsi que par un faible poids de l industrie et une faible concentration des emplois d o un loignement par rapport ces variables Source Insee Clap au 31 12 2007 Recensement de la population 2006 explo
94. e et autres activit s Formation permanente et autres activit s 26 088 1 2 8 973 1 2 d enseignement d enseignement Conseil en syst mes informatiques 26 033 Activit s d architecture et d ing nierie 8 687 Source L aire m tropolitaine de Lille La double peine L Davezies rapport provisoire 2010 Note Trame bleue secteurs communs aux deux territoires Trame violet cr me AML gt lt m tropoles Transports urbains et routiers 28 201 26 269 LI lt A 13 979 Si l on compare cependant le tissu conomique de l arrondissement celui de la R gion Nord Pas de Calais ou des agglom rations de Lyon et Marseille on constate que l arrondissement de Lille se distingue par la forte pr sence des activit s tertiaires notamment du tertiaire forte valeur ajout e ainsi que du commerce Une tude r cente de l Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole montre que le secteur tertiaire emploie sur l arrondissement de Lille 252 salari s priv s pour 1000 habitants soit plus qu en r gion 172 qu en France 202 et qu Marseille 239 Le nombre de salari s priv s pour 1000 habitants exer ant leur activit dans la finance est galement nettement plus important dans l arrondissement de Lille 16 salari s priv s pour 1000 habitants contre 8 10 dans les territoires de comparaison Une tude du CBE LM confirme le
95. e l emploi aux populations de faible niveau de qualification Mais l emploi industriel est souvent aujourd hui un emploi qualifi E S H Ez lt ri A gt L arrondissement de Lille saura t il pr server ses emplois dans le secteur de la Vente Distance Une tude sur la Vente A Distance du CREDOC pr voit l horizon 2015 une stabilit de l emploi dans ce secteur mais avec un transfert d emplois des entreprises de la vente par correspondance traditionnelles vers de nouvelles entreprises de la VAD L arrondissement de Lille qui concentre une partie des grandes entreprises de la Vente Par Correspondance risque donc de perdre des emplois au profit du reste du territoire national sur lequel se d veloppent une multitude de nouvelles entreprises de VAD souvent de petite taille gt Quelles perspectives d emploi pour les salari s concern s parles restructurations encore en cours dans l industrie mais aussi dans la Vente Distance M me si le nombre d emplois industriels a d j fortement diminu l enjeu de reconversion de ces salari s reste de taille ce secteur employant encore 47 000 salari s Les entreprises de vente par correspondance sur catalo gue emploient quant elles plus de 8 000 salari s L avenir de ces salari s est d autant plus pr occupant qu une partie d entre eux a un faible niveau de qualification et souvent plus de difficult s s inscrire da
96. e personnes seules et de familles monoparentales Sur la hausse de 53 000 m nages entre 2005 et 2020 28 000 s expliqueraient par le facteur d mographique et 25 000 par l volution des modes de vie Le rythme de croissance des m nages s amenuiserait au fil des ans de la m me mani re que le taux de croissance de la population Un vieillissement de la population L arrondissement de Lille n chappera pas au vieilisse ment La g n ration n e pendant le baby boom plus nombreuse que les autres atteint 50 ans et plus tandis que la hausse de l esp rance de vie contribue au ph no m ne de vieillissement Le nombre de personnes de 65 ans 74 ans augmenterait de 40 d ici 2020 soit 31 000 personnes en plus les 75 ans et plus augmenteraient de 11 soit 8 000 personnes en plus ls sa Projections d mograg d habitat de Lille Communaut Urbaine 36 Le Fax ADU LM n 127 septembre as LU ce lt ei A Des impacts sur l activit conomique la population active et l emploi qui restent mesurer Les volutions d mographiques d crites ci dessus ont des cons quences transversales sur l conomie la population active et l emploi gt des d parts en retraite de salari s aujourd hui en poste gt un risque de p nurie de main d uvre notamment pour les m tiers et emplois les moins attractifs en cas de diminution du nombre de personnes en ge de t
97. e salari s en 2007 Indice de sp cialisation H Ez lt mi A dans l arrondissement de Lille en France CS 7 T A VEN EE 1 RS ES A EE VE EE UE CRT ES D D VS D US Source Les dynamiques conomiques forces en pr sence et perspectives analyse quantitative Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole avril 2010 emplois salari s priv s par secteur d activit en NAF 36 Donn es partielles emplois salari s de droit priv uniquement On peut consid rer que ces secteurs pr sentent des potentiels de cr ation d emplois dans les ann es venir notamment au regard des volutions d mographi ques sant et soci tales restauration tourisme Les raisons expliquant le d ficit de dynamisme de ces secteurs peuvent tre li es des sp cificit s locales gt la mutation de la vente distance dans le commerce gt les solutions d h bergements de personnes g es en Belgique gt le d veloppement r cent du tourisme gt la faiblesse des revenus des habitants Ce d ficit est peut tre davantage nuancer pour la construction au regard notamment des importants investissements en cours en r novation urbaine m me si la production de logements est ralentie par les disponibilit s fonci res Enfin m me si ces secteurs sont moins dynamiques au niveau local qu au niveau national il est important de souligner qu ils font partie des 20 secteurs les plus cr ateurs d e
98. ec emploi ou non ge actif Arrondissement de Arrondissement de Lille R gion Ensemble Hommes Femmes Taux d emploi avec emploi ge actif Ecart avec France Lille R gion France T3 62 63 7 3 6 pts 3 5 pts 54 8 4 4 pts 3 9 pts Seniors 40 3 5 6 pts 0 7 pt 36 2 5 0 pts 1 2 pt Jeunes 36 6 5 8 pts 27 1 2 5 pts 5 6 pts 6 5 pts Source INSEE RP 2006 exploitation principale au lieu de r sidence Traitement CBE LM 4 2 Un ch mage qui cohabite avec des difficult s de recrutement L arrondissement de Lille pr sente un taux de difficult de 32 pour les projets de recrutement identifi s pour l ann e 2010 Ce taux est inf rieur au taux r gional 34 et national 39 Cette situation favorable est esp rons le le fruit des actions des acteurs de l emploi et des entreprises pour faire davantage coincider l offre et la demande d emploi Elle peut tre reli e galement des sp cificit s locales T gt gt comme l attractivit accessibilit du march du travail local ou comme le niveau de ch mage et donc la ressource de main d uvre imm diatement disponible Le niveau de difficult reste cependant pr occupant et inacceptable puisque cela g n re en partie des march s et chantiers abandonn s et donc des opportunit s d emplois en moins Tableau 21 Les 15 m tiers ayant les plus forts taux de difficult de recrutement dans l arr
99. ec les p les d excellence gt Produire des documents d information et d aide l orientation exploitant les tudes prospectives de branche et apportant des points de rep res sur les m tiers en d veloppement de fa on faciliter les choix de m tiers et l initiative des salari s en mati re d volution professionnelle 15 D velopper les tudes et observations sur gt L volution prospective des revenus des retrait s et les impacts sur les activit s vivant de la consommation locale gt La prospective des flux transfrontaliers d entreprises et d emplois gt Les impacts sur les emplois dans le BTP des pr visions de construction de logement sur le territoire gt Les impacts emploi des mutations dans le tertiaire ou la production gt La place de la motivation emploi dans les migrations vers d autres r gions gt Les d parts la retraite des salari s et les impacts effectifs en entreprise gt SYNTH SE CONCLUSION ET PR CONISATIONS V VAA Vy JS GLOSSAIRE KT ADEC Actions de D veloppement de l Emploi et des Comp tences ADU LM Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole AML Aire M tropolitaine de Lille CAS Centre d Analyse Strat gique CBE LM Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole CCI Chambre de Commerce et d Industrie CCIR Chambre de Commerce et d Industrie R gionale CCREFP Comit de Coordination R
100. el Chambre de M tiers et de l Artisanat du Nord Secr taire G n ral Directeur des Services CANEL Benjamin Manager des Projets Strat gie RH Finances CLEMENT ZIZA Bruno DIRECCTE Directeur SEPES Conseiller au cabinet de Direction DEVIERS S bastien Pays P v lois Charg de mission it K Oy lt z LEGLISE Delphine Chef de projet LMCU DELMOTTE Marion Charg e de fili res HERBAIN C line Adjointe au chef de service Recherche et Innovation P le Emploi LANDAS Jean Michel Charg d tudes AAS VV LMCU BACCONNIER Floriane Charg e de mission Intelligence et Strat gie Economiques Maisons de l Emploi DITTE Lionel MDE de Villeneuve d Asca Mons en Baroeul Charg de mission Observatoire FAMIN Roland MDE du P v le M lantois Carembault Charg de projet action conomique CFE CGC MALLART Muriel Repr sentante DEVLIEGHER Patrick repr sentant CGPME GODEFROY Marc Maison de l Emploi du P v le M lantois Carembault Pr sident GODEST Jean Christophe NFID Chef de projet JAILLET Hubert UNIVERSITE LILLE Professeur en Economie Directeur de Laboratoire LACOMBLEZ Yves BMV amp Associ s Consultant LEBLANC Martine CFDT Repr sentante LECOCQ Florence C2RP Directrice Adjointe LEDRU G rard Communaut de Communes de la Haute De le Pr sident LEPERS Thierry Medef Lille M tropole D l gu G n ral LOUART Pierre IAE Directeur MINIER Fr d ric
101. ementales Plus que d investiguer sur la prospective de ces comp tences transversales la question pos e est davantage au niveau de leur prise en compte effective dans les programmes de formation mis en uvre aujourd hui et des modalit s d apprentissage possibles pour certaines d entre elles Tout laisse penser que ces socles de comp tences seront aussi indispensables demain qu aujourd hui Il convient tr s certainement d tre attentif faire vo luer les contenus notamment pour l informatique au regard des volutions technologiques en synergie avec la t l phonie les langues en fonction de l volution de l internationalisation de l conomie o du tourisme et peut tre de les compl ter travers par exemple la ca pacit travailler distance faudrait sans doute galement insister davantage sur l apprentissage de la mobilit g ographique com p tence d velopper et ceci pour plusieurs raisons les entreprises changent plus souvent de localisation da vantage d emplois n cessitent d tre mobiles les ruptu res de contrat sont plus fr quentes le march immobilier comme les incertitudes de l emploi invitent privil gier la mobilit domicile travail la mobilit r sidentielle les transports et leurs co ts sont au c ur des changements li s aux enjeux de d veloppement durable O AA AAW AA 0 AYAYAY
102. ences au sein de ces branches 3 1 Pas de gisements massifs d emplois mais des niches Parmi les tudes recens es aucune ne fait part de gisement d emplois massifs venir dans un secteur donn Seuls les secteurs de la sant et des services aux personnes emplois g n r s par le vieillissement de la population et les co activit s emplois g n r s par les nouvelles contraintes li es au d veloppement durable sont g n ralement consid r s comme des secteurs porteurs d emplois Ces 2 gisements font l objet depuis plus o moins longtemps de plans d actions nationaux visant se saisir de ces opportunit s de cr ations d emplois S appuyant sur l cart constat entre les emplois annonc s et ceux effectivement cr s nombre d acteurs mettent d ailleurs en doute la cr dibilit de ces potentiels o tout au moins des voies choisies souvent uniques pour les concr tiser Ces secteurs sont amen s se d velopper sur l ensemble du territoire et ne sont pas sp cifiques l arrondissement de Lille Par ailleurs les co activit s m me si elles g n rent des cr ations d emplois dans certains secteurs gestion des d chets par exemple engendrent surtout des besoins d volution de comp tences chez les salari s d j en poste L emploi se cr e de plus en plus dans des niches d activit s ou dans des entreprises de divers secteurs en r pondant des demandes sp cifiques d
103. er diff rentes visions et surtout trajectoires 10 ans de l emploi local y compris les sc narios n gatifs ou peu souhait s nous rendre ainsi plus aptes nous adapter et agir dans diff rents contextes plut t qu r aliser une photo futuriste unique quasi in luctable et donc hautement improbable gt produire des contenus prospectifs int grables dans les plans d action d aujourd hui la question tant d s lors quels ajustements mener d s aujourd hui pour s adapter au mieux aux futurs possibles actions renforcer compl ter ou cr er Sans nier l urgence et la n cessit de r pondre aux difficult s conomiques et sociales imm diates cette connaissance de nos futurs pos sibles nous appara t extr mement pr cieuse pour tous ceux qui s occupent d emploi de formation d insertion d conomie et donc de ressources humaines Il s agit de construire une vision du futur pour aider les acteurs du territoire gt d velopper une strat gie territoriale et une Offre de services emploi formation gt mener des plans d actions articul s avec des potentiels rep r s dans les fili res et entreprises en d veloppement gt aider aux choix d orientations profession nelles des habitants gt produire des contenus de formation volutifs s adaptant aux rapides changements a l uvre X Sans compter la propension cr er et r ver suscit e travers
104. ersal se posait alors la question de la d finition d une probl matique transversale propre au territoire touchant une partie des salari s un ou plusieurs m tiers cl s ou li e un facteur de changement ayant des cons quences transversales sur l emploi Selon les r alit s territoriales et les attentes des acteurs il peut y avoir plusieurs mani res d aborder la dimension territoriale bassin d emploi ou r gion d un Contrat d Etude Prospective avec des impacts op rationnels d ampleur et de nature diff renci es L volution locale des emplois et des comp tences s appr hende ainsi travers les entr es suivantes qui peuvent se combiner une branche ou une fili re d activit ou un m tier sp cifique au territoire autour par exemple de p les d excellence ou de grappes d entreprises en int grant si n cessaire les enjeux li s de fournisseurs et sous traitants Importance du tissu une branche ou une fili re d activit ou un m tier pr sentant des enjeux forts sur le territoire de cr ations d emplois recyclage de menaces sur l emploi vente distance ou de changements des m tiers et comp tences BTP des approches intersectorielles ou interentreprises dans la perspective d am nager des passerelles entre gt les secteurs qui vont recruter et ceux qui vont licencier gt les secteurs qui auront chercher des qualifications existantes chez d autres
105. es populations g es et de retrait s progressent Mais les indicateurs attestent ce pendant d une situation locale moins sensible La part des plus de 60 ans 16 3 dans la population totale est moindre 2 2 par rapport la R gion 5 1 par rapport la France Il en est de m me pour la part des retrait s parmi les plus de 15 ans 20 soit 2 4 points par rapport la r gion et 5 0 points par rapport la France Cet cart n est pas forc ment favorable pour l arrondissement de Lille les retraites constituant une part essentielle des revenus disponibles sur les territoires o La population active de l arrondissement de Lille 2 1 Un nombre d actifs en augmentation D apr s le recensement de 2006 l arrondissement de Lille rassemble 804 650 habitants de 15 64 ans dont 550 403 actifs La population active a augment entre 1999 et 2006 un rythme l g rement inf rieur qu en r gion 5 7 sur l arrondissement 5 3 en r gion AU niveau na tional elle a augment de 8 0 sur la m me p riode La r partition entre hommes et femmes est qui ibr e 47 8 de femmes 52 2 d hommes Tableau 16 Population de 15 64 ans par type d activit dans l arrondissement de Lille Ensemble Dont Actifs ayant un emploi Ch meurs Inactifs El ves tudiants amp stagiaires non r mun r s Retrait s ou pr retrait s Autres inactifs 804 650 Actifs 68 4 58 7 55 9
106. es potentialit s des outils et technologies de communication les techniques de formation sont par exemple amen es voluer gr ce aux nouvelles technologies et leurs applications telles que le serious game qui permettent un apprentissage par le jeu plus attractif pour les jeunes gt la demande de bien tre des populations dans un contexte o les situations de travail et d emploi sont souvent jug es insatisfaisantes Le bien tre commence tre consid r comme source de performance pour les salari s et deviendra sans doute dans les ann es venir un levier mobilis par les entreprises Une volution des organisations Si lon assiste une recomposition sectorielle de l conomie et donc une transformation de la cartographie des m tiers celle ci s accompagne par des volutions des strat gies de d veloppement et des modes de fonctionnement des entreprises gt sp cialisation et recentrage sur les domaines de com p tences optimisation du processus productif accroissement de la flexibilit rationalisation ou externalisation des fonctions conne xes la production achats fonctions supports constitutions de groupes ou de r seaux d entreprises clusters d veloppement de l intelligence conomique renforcement des services de relation client VON NVNNY Ces volutions ont un impact transversal sur les fonctions cl s de l entreprise Si l on compare les
107. es salari s Aucune source ne permet de faire l tat des lieux de ces actions de formation l chelle de l arrondissement de Lille Pourtant les d penses de formation sont l un des leviers permettant aux entreprises de s inscrire activement dans la dynamique des mutations conomiques et il conviendrait de pouvoir mesurer ces d penses et leurs volutions dans les entreprises et secteurs d activit s pr sents sur l arrondissement Seule une tude r gionale de la DRTEFP publi e en d cembre 2008 permet de donner des indications sur l effort de formation des entreprises du Nord Pas de Calais Cette tude r v le que l acc s la formation des salari s progresse fortement de 2003 2006 Le taux d acc s la formation nombre de stagiaires nombre de salari s serait pass de 33 2 45 3 durant cette p riode et d passerait en 2006 le taux national de 2 6 Les efforts de formation sont concentr s en 2006 dans les secteurs du commerce de d tail et de la m tallurgie Les chiffres confirment que les ouvriers sont les plus d favoris s concernant l acc s la formation professionnelle Les employ s acc dent sensiblement plus la formation poids important des salari s du commerce de d tail ainsi que les salari s ayant les qualifications les plus lev es Les salari s des grandes entreprises ont plus facilement acc s la formation le taux d acc s la formation passant de 12 pour les TPE
108. es sont consacr es ces mutations et leurs impacts potentiels et des actions sp cifiques sont mises en place pour anticiper ces difficult s signature d un ADEC dans le secteur de la VAD plateforme d accompagnement des mobilit s le risque de rupture de parcours professionnels pour les salari s notamment pour les salari s g s et ou peu qualifi s semble bien pr sent Il reste difficile de mobiliser les entreprises comme les salari s dans des d marches d anticipation des mutations conomiques Par ailleurs aucune tude ne permet de mesurer l impact potentiel de ces mutations sur les sous traitants de ces secteurs logistiques publicit dition Tableau 12 Les 20 principaux secteurs du commerce sur l arrondissement de Lille 12 1999 31 12 2008 31 12 1999 31 12 2008 Nombre Part Nombre Part En Nombre En Commerce de voiture amp v hicule auto l ger 5 Vente distance sur catalogue sp cialis 4 Commerce gros fourniture amp quipt ind div 3 2 805 Com de d tail produits pharmaceutiques ms 3 2 341 2121 Secteur d activit en 732 postes Com de d tail quinc pein etc mag gt 400m2 2 1356 Entretien amp r par v hicule auto l ger 2 11382 Commerce gros de produits pharmaceutiques 2 1 270 Commerce de d tail de meubles 1 1215 Commerce gros d habillement amp chaussures 2 1178 Commerce gros ordi qpt p riph amp logiciel 3 1176 Com de d tail appareil
109. est rest e quasiment stable entre 1999 et 2009 Celle des jeunes reste plus importante que celle des seniors fin 2009 200 900 7000 2007 700 j 2014 901 9018 9011 901 13 ont 50 ans et plus Le nombre de demandeurs d emploi de moins de 25 ans s l ve 19 371 19 157 fin 2009 et le nombre de seniors la recherche d un emploi est de 12 290 fin 2009 21 des demandeurs d emploi ont moins de 25 ans Graphique 7 volution de la r partition des demandeurs d emploi par cat gorie d ge dans l arrondissement de Lille 100 80 60 65 64 63 64 65 65 65 66 67 66 40 20 21 21 22 22 21 21 21 21 20 21 21 0 31 12 31 12 31 12 31 12 31 12 31 12 31 12 31 12 31 12 31 12 31 12 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Moins de 25 ans _ De 25 49ans M 50 ans et plus Source P le Emploi 31 12 1999 au 31 12 2009 donn es brutes Traitement CBE LM sensibles la conjoncture conomique et donc fortement impact es par la crise Enfin si les pr mices d une reprise conomique se traduisent aujourd hui par une baisse du ch mage des jeunes qui retrouvent sans doute plus facilement un emploi via l Int rim notamment les cons quences de la crise sur l emploi des seniors risquent d tre plus durables avec des retours l emploi souvent plus difficiles Si en 10 ans la part des jeunes et des seniors au
110. et TEAM gt Le P le Industries du Commerce PICOM le Nord Pas de Calais repr sente au niveau europ en l une des r gions leaders dans le domaine de la VAD vente distance et plus g n ralement dans celui de la distribution 45 000 emplois sont concentr s dans une trentaine de grandes enseignes Ces grands groupes comme Auchan Cofidis Decathlon Finaref Leroy Merlin Norauto Nocib 3 Suisses La Redoute Orange peuvent s appuyer sur de nombreux centres de recherche et de formation pour d finir une ambition mondiale en 10 ans avoir des entreprises leaders sur tous les grands march s de consommation du monde Ce p le concerne au total 64 tablissements et 12 000 emplois dont 49 tablissements et 9 000 emplois dans la m tropole gt Le p le Up Tex textile qui s articule autour de l Union des industries textiles du Nord et qui entend d velopper la recherche autour des textiles du futur pour des applications qui d passeront la fili re textile habillement Son ambition est de g n rer 7 500 emplois dans la r gion Ce p le concerne au total 106 tablissements et 10 000 emplois dont 35 tablissements et 3 000 salari s dans la m tropole gt Le p le Nutrition Sant Long vit NSL le Nord Pas de Calais avec Lille M tropole ont t retenus pour le d veloppement du p le de comp titivit Nutrition Sant Long vit Les universit s et leurs laboratoires les entreprise
111. et de management de plus en plus essentielles pour accompagner le changement permanent dans l entreprise gt les m tiers li s l environnement pour r pondre aux pr occupations et contraintes cologiques gt les m tiers li s la s curit et l hygi ne pour r pondre aux exigences accrues des clients gt les m tiers de conseil juridiques pour faire face l inflation r glementaire gt les m tiers li s la gestion des syst mes d information dans un contexte o l informatique est devenu un outil incontournable AAA oo VV A7 VV V 3 5 De nouveaux besoins de comp tences Un besoin croissant de sp cialisation des salari s Les transformations de l conomie engendrent dans la plupart des secteurs d activit des besoins d adaptation des comp tences techniques des salari s c est dire des comp tences sp cifiques li es l exercice d un m tier Ces comp tences s acqui rent au travers de formations mais surtout en situation de travail au sein des entreprises exp rience Certaines entreprises expriment des besoins de comp tences de plus en plus sp cialis es certifications professionnelles dans certains domaines n cessitant des comp tences pointues par exemple pour usage de technologies nouvelles le d veloppement de biens et services innovants R pondre au mieux ces besoins de comp tences tech
112. eurs en croissance porteurs d emplois 2 6 Des secteurs qui pr sentent des potentiels de d veloppement 3 Les faiblesses de l conomie dans l arrondissement de Lille p 20 26 3 1 Une conomie productive moins pr sente sur l agglom ration lilloise que sur les autres agglom rations fran aises 3 2 Un retard de d veloppement de l conomie pr sentielle 3 3 Un poids important des revenus publics et sociaux 3 4 Un d ficit d attractivit 3 5 Des secteurs cl s en mutation le commerce et la distribution 4 L volution de la taille des entreprises p 26 29 4 1 Une majorit de petites entreprises 4 2 Des PME cr atrices d emplois retenir ooo p 30 gt PARTIE 2 LES RESSOURCES HUMAINES SUR L ARRONDISSEMENT DE LILLE p 31 50 1 Les sp cificit s d mographiques du territoire p 32 33 1 1 Une population jeune 1 2 Un d ficit migratoire qui freine la croissance de la population 1 3 Des volutions soci tales qui modifient la structure des m nages 2 La population active de l arrondissement de Lille p 33 40 2 1 Un nombre d actifs en augmentation 2 2 Un ch mage important 2 3 Une mont e en qualification de la population active 3 Les m tiers sur l arrondissement de Lille p 41 44 3 1 Les m tiers sp cifiques de l arrondissement de Lille 3 2 Les m tiers les plus pr sents sur l arrondissement de Lille 3 3 Des m tiers multisectoriels
113. g ch mage n a pas fortement volu il faut cependant noter que ces cat gories de salari s sont les plus Le sch ma ci dessous montre l volution du ch mage des jeunes et des seniors entre 2006 et 2010 Si la situation des jeunes a tendance s am liorer en 2010 on constate qu il n en n est pas de m me pour les plus de 50 ans pour lesquels le taux de ch mage continue d augmenter Graphique 8 volution du ch mage par cat gorie de demandeurs d emploi entre 2006 et 2010 indice base 100 en janvier 2006 130 Ensemble Cat gories ABC Moins de 25 ans 120 50 ans et plus nscrits depuis 1an et plus a 110 a lt Q A 100 90 80 70 DoLEssosLooohorerusvsisvoooborErssr sLLL0l50 LES TE LLLO0I5G LES TE LLLo 2 SSX23s2ES22ESS223 0 Peel 5j 2352 8o alsa 235 pRa al siz 2z352898 LL 7 ooo olst P o oD glon 7 Goo ol St ARS gt o 00 EP FE F2 7 Er O6 QOS 0068 0068 0O 6 Zao 8 ZA p ZA p Z 8 ZA 2006 2007 2008 2009 2010 Source DIRECCTE P le Emploi 2006 2010 donn es cvs cjo Traitement CBE LM Entre ces 2 classes d ge qui sont les cibles privil gi es 2 3 Une mont e en qualification des politiques de l emploi la population des adultes de la population active constitue une norme masse 60 000 personnes au 31 12 2009 Ce ch mage de masse des adultes est une sp cificit de l arrondissement de Lille La part des actifs en emplo
114. gence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole avril 2010 emplois salari s priv s par secteur d activit en NAF 36 Donn es partielles emplois salari s de droit priv uniquement Cette forte croissance des services s explique cependant en partie par un ph nom ne d externalisation il s agit d un basculement des emplois de l industrie vers les services et non r ellement d un renouveau conomique mais aussi par un ph nom ne de rattrapage la r gion tant en retard par rapport aux autres agglom rations On peut donc se demander si la tendance observ e ne va pas s infl chir dans l avenir et ce d autant plus que certaines activit s de services immat riels ne sont pas l abri de d localisations l image des Centres de Relation Client des services informatiques et li s aux TIC ou de restructurations qui pourraient s acc l rer au cours de la prochaine d cennie Ces activit s semblent davantage d localisables car elles engendrent un faible co t de relocalisation et il n y a pratiquement pas de co t de transport Les nouvelles technologies permettent en effet des co ts de transferts presque nuls 17 Les dynamiques conomiques forces en pr sence et perspectives Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole avril 2010 8 L emploi salari priv associatif dans larrondissement de Lille en 2008 l ments de comparaison avec d autres territoires OPELM
115. i ayant un niveau infra En 10 ans ce sont ces demandeurs d emploi qui ont bac est plus importante chez les actifs de plus connu la plus forte progression 4 et une d gradation de 45 ans que chez les actifs de 25 34 ans On de la situation bien plus mauvaise qu en r gion et en assiste donc une mont e en qualification des France actifs en emploi Graphique 9 R partition des actifs en emploi dans l arrondissement de Lille par ge et par niveau de dipl me 100 00 80 00 60 00 40 00 20 00 21 17 11 0 00 TO a i EE TS nr Moins de 25 De 25 34 ans De 35 44 ans De 45 54 ans ans _ a D mm DEN D Source La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 Les M tiers exerc s sur le territoire CBE LM novembre 2010 On observe la m me tendance de mont e en qualification au niveau des actifs au ch mage la part des demandeurs d emploi ayant un niveau infra CAP BEP tant pass e de 34 en 1999 20 en 2009 alors que celle des Bac 2 et plus est pass e de 14 23 Graphique 10 volution du niveau de formation des demandeurs d emploi dans l arrondissement de Lille 100 80 60 40 20 El Laon ES mE 34 33 30 28 ET 23 22 22 21 20 0 O G N A H D H A Ce O O S S Q S S S S S S SO O O O A AE A D A D D NV NV NV NV NV N NV NV NV NV NV 0 0 A D A D D A A D D Source P le Emploi 31
116. i produisent des biens majoritairement consomm s hors de la zone et des activit s de services tourn es principalement vers les entreprises correspondantes gt La base publique est compos e des salaires des trois fonctions publiques territoriale nationale hospitali re L conomie du territoire peut tre analys e partir de sa base conomique c est dire de la masse des revenus qu il g n re ou qu il capte 19 D finition de la sph re pr sentielle dans l encadr 20 Source INSEE CLAP au 31 d cembre 2007 21 Le Grand Tournant Nord Pas de Calais 1975 2005 L Davezies et P Veltz Editions de l Aube 2005 22 Le r le de la consommation des m nages dans le d veloppement des territoires D broussaillage d une question sur le cas du Nord Pas de Calais L Davezies rapport pr par pour le Conseil R gional de la R gion Nord Pas de Calais amp L aire m tropolitaine de Lille La double peine L Davezies rapport et titre provisoires tude r alis e pour l Agence de D veloppement et d Urbanisme Lille M tropole sortie pr vue en 2011 3 1 Une conomie productive moins pr sente sur l agglom ration lilloise que sur les autres agglom rations fran aises Diff rentes tudes soulignent la faible pr sence de l conomie productive sur l arrondissement de Lille compar d autres grandes agglom rations fran aises et montrent que cet cart risque de se creuser dans l avenir
117. ifs hors r gion du fait d une concurrence accrue avec des agglom rations plus attractives Sud Ouest et en p nurie de main d oeuvre gt La pr sence de grands groupes de la Distribution de l agro alimentaire du e commerce gt Une concentration des cr ations d emplois dans les PME gt Un territoire ancr dans une Eurom tropole avec les Flandres et le Hainaut Occidental Les tendances gt Une conomie qui tend se diversifier 6 fili res conomiques soutenues dans le plan m tropolitain de d veloppement conomique 6 p les de comp titivit Biologie sant 11 000 emplois TIC Image 22 000 emplois gt Une conomie pr sentielle en croissance mais moindre par rapport aux autres grandes agglom ra tions fran aises gt Une conomie productive qui perd des emplois et moins pr sente que sur les autres grandes agglom rations fran aises gt Des secteurs cl s en mutation la vente distance et la grande distribution 11 000 emplois dans la grande distribution 12 000 salari s dans les entreprises de vente par catalogue Des incertitudes gt Un risque de baisse d effectifs dans les activit s tertiaires li es des externalisations des restructurations voire des d localisations gt Un espoir de relocalisation d activit s de production sous l effet de la hausse du co t de l nergie et des transports gt Les impacts sur l emploi des mutations des secteurs de la VAD et de la g
118. illoise attire des tudiants de l ensemble de la r gion et des r gions voisines mais elle est tr s d ficitaire chez les jeunes actifs qui la quittent pour trouver un emploi en particulier en r gion parisienne o qui tout en travaillant Lille s loignent de la m tropole pour r sider dans un environnement moins urbanis et des co ts plus mod r s 7 VAV AA YOV Le migrations r sidentielles dans le versant fran ais de l Aire M tropolitaine de Lille INSEE Les dossiers de Profils n 100 novembre 2010 s gt L attraction de populations et de revenus suppl men taires Selon Laurent Davezies l enjeu pour les lus et les acteurs des march s locaux n est pas uniquement l accroissement num rique de la population mais l attraction de m nages fort pouvoir d achat des cadres et professions lib rales des retrait s des trangers du Nord Ce sont en effet pour partie ces revenus qui engendrent de l activit et cr ent des emplois sur le territoire Pour capter ces richesses le d veloppement d une offre de qualit attractive qu elle soit culturelle touristique ludique naturelle est n cessaire Tout ce qui peut ainsi contribuer au bien tre est d ailleurs en soit cr ateur de nouvelles activit s et d emplois Cet enjeu d attractivit de revenus suppl mentaires est majeur dans un contexte o la concurrence avec des territoires b
119. ion de nombreux emplois dans le domaine de l informatique et des t l communications L arrondis sement de Lille du fait de son r le de capitale r gionale a profit pleinement de ce d veloppement concentre par exemple 80 des ing nieurs de l informatique de la R gion Nord Pas de Calais 7 400 emplois Au to tal pr s de 14 000 salari s exercent une activit dans le secteur de l informatique sur l arrondissement de Lille donn es RP INSEE 2006 Mais l arriv e du num rique et les innovations techno logiques offrent de nouvelles perspectives d emplois dans de nombreux secteurs d activit s Les 6 grap pes technologiques cl voqu es ci dessus impac tent ainsi les secteurs du b timent de la nutrition des textiles de l nergie de l environnement ou encore du commerce Les fili res soutenues par la communaut urbaine de Lile dans le cadre de sa strat gie de d veloppement conomique sont directement concern es par ces grappes technologiques et les p les de comp titivit devraient permettre de les exploiter au profit de la cr ation de nouvelles activit s g n rant de nouveaux emplois et de nouveaux besoins de formation L tude sur les nouvelles technologies cit e pr c demment n apporte cependant pas d clairage sur ces dimensions emploi et comp tences ce qui vient confirmer le constat d un d ficit d information et d analyse sur l volution de
120. ions la fois plus permanentes et plus continues L arrondissement de Lille n chappe pas ces ph nom nes de mutations qui n cessitent des ajustements permanents sur le march du travail Anticiper ces volutions devient alors essentiel si l on veut viter des carts trop importants entre l offre et la demande d emploi sur le plan quantitatif b nurie d emploi ou de main d uvre comme sur le plan qualitatif inad quation des profils des salari s par rapport aux besoins des entreprises C est pourquoi le Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole a souhait d velopper une d marche prospective sur l emploi et les comp tences l chelle de l arrondissement de Lille qui a abouti en 2009 un projet de Contrat d Etude Prospective CEP territorial soutenu par la Direction R gionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Tra vail et de l Emploi DIRECCTE Lu m lt M me mi A Qu est ce qu un Contrat d Etude Prospective CEP Dans le cadre de sa politique visant anticiper les mutations impactant l conomie et l emploi l tat a mis en place en 2005 un outil intitul EDEC Engagement de D veloppement de l Emploi et des Comp tences L objectif est de renforcer le lien entre les politiques de l emploi et de la formation des actifs occup s et d encourager les initiatives des partenaires sociaux et des territoires pour d veloppe
121. itation principale Source Pages de Profils n 66 Sp cificit s des territoires du Nord Pas de Calais face aux al as conomiques INSEE d cembre 2009 Cette r sistance aux al as conomiques s est v rifi e pour le bassin d emploi de Lille lors de la derni re crise conomique Le nombre de salari s sur ce territoire a en effet diminu mais de fa on moins importante qu en France et qu en R gion 1 1 entre 2008 et 2009 contre 1 8 en R gion et 1 5 en France Le bassin d emploi de Roubaix Tourcoing est quant lui plus sensible aux mutations industrielles et de la vente distance ainsi qu au d ficit de formation y compris des jeunes Il n a donc pas t pargn par la crise de 2008 et a perdu pr s de 3 500 emplois entre 2008 et 2009 3 2 2 3 Une conomie diversifi e La diversit des activit s conomiques pr sentes sur la m tropole se refl te dans le Plan M tropolitain de D veloppement Economique adopt en 2009 par la communaut urbaine de Lille Celui ci s appuie en effet sur 6 fili res prioritaires dont certaines sont des fili res traditionnelles et d autres en mergence gt Distribution Vente Distance gt Biologie Sant Nutrition D Tertiaire sup rieur gt Textile et mat riaux innovants D TIC Image gt Eco activit s Ces 6 fili res repr sentent environ 7 000 tablissements priv s employeurs et emploient 135 000 salari s L tu
122. ivent donc ga lement s y adapter tout comme les entreprises titre d illustration il est de plus en plus question de la jeune g n ration dite y et de son rapport sp cifique l entreprise qu te de sens peu d adh sion la hi rarchie besoins d individualisation notamment pour l volution professionnelle attentes quant la reconnaissance et la qualit de vie Les entreprises doivent prendre en compte ces comportements travers des pratiques manag riales et interg n rationnelles renforcer Il en est de m me pour les acteurs du service public de l emploi l image de lindividualisation des parcours les politiques emploi et de formation mises en uvre tendent prendre en compte ces changements d attentes et de comportements des populations as LU lt ei A On remarque cependant que les observations r guli res et qualitatives portant sur les besoins et trajectoires des populations en mati re d acc s l emploi ou de formation sont peu d velopp es Pour les acteurs de l emploi et de la formation des adaptations de postures ou d outils contribueraient tre davantage en phase avec les pratiques des publics cibles et apporter une contribution utile aux difficult s de mobilisation des publics souvent constat es Cette meilleure prise en compte des pratiques contrast es et volutives des populations est combiner avec gt l
123. ivit s et des transformations de l cono mie d cloisonnement des secteurs interp n tration des march s mutations impactant l ensemble des activit s conomiques il semble peu opportun de concevoir un CEP ciblant un secteur d activit en particulier sur Lille M tropole L emploi ne se concentre plus dans un ou deux grands secteurs conomiques mais r sulte du d veloppement d une multitude d activit s innovantes l intersection de plusieurs secteurs d activit s et qui voluent constamment pour s adapter la demande des consommateurs ce qui suppose des mobilit s accrues de la part des salari s gt 3 L arrondissement de Lille mise sur le d veloppe ment de 6 fili res d activit prioritaires qui g n reront la cr ation d emplois dans les ann es venir Il est ce pendant constat un d ficit d information sur l emploi et les comp tences au sein de ces fili res Celles ci couvrent des m tiers sp cifiques souvent tr s qualifi s et n cessitant des comp tences tr s sp cialis es Il est donc n cessaire d anticiper les besoins de comp tences au sein de ces fili res afin de conforter la politique de d veloppement conomique du territoire Le CEP pourrait porter sur une ou plusieurs de ces fili res et en prio rit sur les fili res fortement ancr es sur la m tropole certaines ayant une dimension r gionale une tude se rait peut tre plus pertinente cette che
124. l ments de r ponse aux questions pos es en introduction gt 1 Le recensement et l analyse des tudes exis tantes confirment la pertinence de r aliser un CEP l chelle de l arrondissement de Lille D une part parce que ces tudes ne permettent pas de donner de lisibilit sur les volutions quantitatives et qualitatives de l emploi et des comp tences l chelle de l arrondissement Elles sont pour la plupart des tudes sectorielles et sont souvent men es l chelle nationale Le CEP pourrait contribuer donner une lisibilit sur ces volutions l horizon 2020 2030 sur l arrondissement de Lille D autre part car l arrondissement de Lille m me s il joue un r le moteur en r gion pr sente des sp cificit s par rapport aux autres territoires r gionaux quant son conomie forte pr sence du tertiaire du commerce et quant sa population population active jeune plus qualifi e que dans le reste du territoire r gional occupant pour partie des emplois de haut niveau mais encore marqu e par un pass ouvrier et la forte pr sence de m tiers traditionnels Il est donc confront des enjeux emploi RH qui lui sont propres Un CEP territorial permettrait de prendre en compte ces sp cificit s gt 2 Les volutions conomiques observ es plaident en faveur d un CEP transversal plut t que sectoriel En effet au regard du contexte conomique local diversifi cation des act
125. l difficile fortement p nalis par la d sindustrialisa tion mais aussi par un d ficit d conomie r sidentielle Ces analyses soulignent n anmoins les m mes difficult s d crites ci apr s H lt a A Les tudes et contributions qui ont servi de base au pr sent tat des lieux font ressortir des risques et des faiblesses auxquels l arrondissement de Lille est confront D finitions La base conomique se d compose en quatre bases partielles La partition de l conomie en deux sph res pr sentielle et non pr sentielle permet de mieux comprendre les logiques de spatialisation des activit s et de mettre en vidence le degr d ouverture des syst mes productifs locaux gt La base r sidentielle est compos e des pensions des retrait s des d penses des touristes et des revenus des habitants de l arrondissement travaillant Les activit s pr sentielles sont les activit s mises dans d autres territoires en uvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes pr sentes dans la zone qu elles soient r sidentes ou touristes gt La base sociale est compos e des revenus sociaux et sanitaires gt La base productive est compos e des traitements et des salaires des actifs travaillant dans le secteur Les activit s non pr sentielles sont d termin es non pr sentiel par diff rence Il s agit des activit s qu
126. l emploi et des comp tences au sein des fili res cl s de larrondissement de Lille cf partie 82 8 Les p les de comp titivit commencent n anmoins s int resser la question des ressources humaines Le P le Industries du Commerce PICOM envisage par exemple de mener deux tudes sur l emploi au sein de cette fili re et sur les nouveaux besoins de comp tences li s au d veloppement des TIC Se Technologies cl s en 2010 Minist re de l Economie des finances et de l Industrie DGE 2006 a Technologie cl s 2010 analyse des opportunit s r gionales RDT 2008 Dans ce contexte o les TIC deviennent omnipr sentes la ma trise de l usage de ces technologies est primor diale Selon le rapport France 2025 pour que la France b n ficie pleinement des potentialit s ouvertes par les volutions technologiques en 2025 il faut huma niser et faciliter la relation aux technologies c est dire la d mocratiser en veillant cr er les conditions d une appropriation large et homog ne A cet gard l cole et la formation continue ont un r le majeur jouer d ici 2025 Les politiques locales de formation continue et de formation permanente ont int gr cet enjeu en proposant une offre de formation de base l informatique et la bureautique aux publics salari s et demandeurs d emploi Mais cette offre de formation doit tre accompagn e de la capacit des centres de
127. la fili re dans Etudes prospectives 6 prioritaires 9 tudi es dans le an Part TCAM Peer et cen cee du PMDE cadre du SCOT Arrondissement 1999 2006 Le tertiaire forte valeur ajout e pour Lille et sa r gion horizon 2020 CCI Grand Lille EDHEC Tertiaire sup rieur Services aux moteur transformateur 69 500 39 3 5 z entreprises et entralnant Banque moteur transformateur ke 19 000 11 122 k Assurance et entra nant ADECVAD TAIOnAIEE Distribution Commerce moteur entra nant et 219 2 0C VAD distribution a L n induit d clinaison r gionale ADEC national en cours isti 14 9 9 n nu nes Do nt Praa d CEP restons e t t SEN EN T remene Agroalimentaire T 7500 4 4 40 moteur entra n entra n ADEC national en cours national en cours Textile et ADEC Textile Habillement mat riaux Textile habillement 9 000 5 9 moteur entra nant coU en innovants moteur transformateur TIC Image 22 000 12 et entra nant Imprimerie activit rE graphique moteur entra nant et CEP Recyclage national 2010 projet d ADEC r gional Etude croissance verte et emploi du Conseil d Orientation pour l emploi Eco activit s 9 700 5 2010 nationale Etude impacts grenelles de l environnement sur les m tiers du b timent agglom ration lilloise 2009 BIPE MDE Lille Lomme Hellemmes Source CBE LM 2011 CEP Centre Relation Clients 2007 natio
128. la moiti des emplois de la m tropole se concentrait dans l industrie cette derni re repr sente aujourd hui moins de 15 des emplois priv s Cette volution s est faite au profit du d veloppement des services aux entreprises et aux habitants et plus largement de l conomie dite pr sentielle d finie par l INSEE comme la sph re de production de biens et de services visant la satisfaction des besoins des personnes pr sentes sur le territoire qu elles soient r sidentes o touristes Les ann es 2008 et 2009 marqu es par la crise ont vu l arrondissement passer d une croissance 2 5 entre 2006 et 2007 une stagnation 0 1 entre 2007 et 2008 puis une d croissance des effectifs 1 7 entre 2008 et 2009 Le taux d volution de l emploi salari industriel est pass de 3 en 2007 5 en 2009 la construction de 6 4 le commerce de 1 3 et les services de 4 0 En termes de secteurs d emploi salari priv la m tropole lilloise pr sente une structure d emploi proche de la moyenne des 7 autres grandes m tropoles de Province Lyon Marseille Bordeaux Toulouse Nantes Rennes Montpellier 18 de ses 25 plus gros secteurs sont aussi les plus gros secteurs des m tropoles de Pro vince Les deux tiers de ces 25 secteurs gros employeurs sont des activit s r pondant la demande locale et dont l volution d pend de cette demande Tableau 1 Evolution de la struc
129. les et soutenable Biens durables Biens interm diaires Diffusion des comportements co responsables Un nouveau potentiel de Biens d quipement Effets revenus positifs li s une hausse moyenne des croissance et d emploi Des services associ s et de nouvelles i A moyen terme fonctions int gratrices Transports qualifications et une am lioration de l efficacit nerg tique Services aux entreprises Commerce R alisation compl te des objectifs du Grenelle du c t des m nages et des entreprises Services aux particuliers Services la personne D veloppement des nouveaux services li s l conomie de l usage et l conomie de proximit Sant et ducation Autres services administr s Source La croissance verte quels impacts sur l emploi et les m tiers La note de veille Centre d Analyse Strat gique Janvier 2010 Selon une tude d Entreprises Territoires et D velop pement ETD quelle que soit l ampleur de la cr ation nette d emplois la croissance verte ne devrait pas sus citer en masse de nouveaux m tiers mais va essentiel lement contribuer faire voluer les emplois existants voire traditionnels La croissance verte une opportunit pour le d veloppement local et l emploi Centre de Ressources du d veloppement territorial d cembre 2010 Des comp tences vertes Les besoins en comp tences li s la croissance ve
130. lle et ou ne faisant pas l objet de travaux sp cifiques men s par les branches par exemple la VAD ou le textile 8 fili res pourraient ainsi faire l objet d une tude prospective sur l arrondissement de Lille gt le tertiaire gt la biologie sant nutrition gt l image gt 4 Les enjeux emploi comp tences de l arron dissement ne se concentrent cependant pas exclusi vement dans ces fili res qui sont strat giques sur le plan conomique mais qui ne concentrent pas la ma jorit des emplois de l arrondissement L tude sur les m tiers r alis e par le Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole montre la forte pr sence sur le territoire de m tiers plus traditionnels et transversaux par exemple dans les secteurs des services et du commerce agents de nettoyage vendeurs aide domicile Ces m tiers sont confront s des probl matiques particuli res temps partiels d parts massifs en retraites salari s peu qualifi s Le CEP pourrait s int resser l avenir de ces m tiers qui concentrent un nombre important de salari s gt 5 Les enjeux venir d passent la question de la formation professionnelle des salari s La qualit des emplois les mobilit s professionnelles lattractivit du territoire sont des enjeux transversaux tout aussi importants consid rer Le CEP doit prendre en compte ces enjeux territoriaux qui seront de plus en plus d terminants dans l a
131. location et services aux entreprises 23 15 Administration publique 22 29 Ing nieurs de l informatique at LO lt mE Industrie manufacturi re 4 Transports et communications 4 Autres secteurs Activit s financi res 1 Commerce r parations automobile et d articles domestiques 9 Immobilier location et services aux entreprises 71 o AA ANA 4 Un march du travail qui g n re des tensions entre l offre et la demande 4 1 Les in galit s face l emploi La situation de lemploi dans l arrondissement est syst matiquement moins bonne qu en France Des sp cificit s par rapport la r gion apparaissent avec des situations moins favorables pour les hommes et les jeunes On peut observer que dans les territoires faible taux de ch mage les ph nom nes d exclusion se concentrent sur les m mes populations notamment les seniors et les IV personnes d origine trang re Dans ces territoires ces exclusions plus cibl es et marqu es sont encore plus difficilement ressenties v cues et accept es Cela revient dire que m me dans une hypoth se de baisse du niveau de ch mage des efforts devront pouvoir tre maintenus sur la lutte contre les discriminations et la r duction des in galit s Tableau 20 Activit et emploi de la population de 15 64 ans par sexe et ge en 2006 Taux d activit av
132. lus de 60 ans gt Un solde naturel lev mais un d ficit migratoire qui touche tous les ges et les cat gories socioprofession nelles gt Une forte pr sence des familles monoparentales et des familles avec enfants gt 550 403 habitants en ge de travailler 91 740 de mandeurs d emploi gt 512 449 personnes travaillant dans l arrondissement de Lille dont 475 002 habitants gt Des m tiers traditionnels fortement pr sents parmi les 20 m tiers les plus exerc s agents d entretien ven deurs ouvriers non qualifi s de la manutention conduc teurs de v hicules employ s administratifs secr taires aides soignants 25 000 agents de nettoyage gt Des m tiers sp cifiques plus pr sents sur la m tropole qu en r gion dans le tertiaire sup rieur ing nieurs en informatique cadres de la banque et des assurances et dans le commerce cadres et attach s commerciaux repr sentants vendeurs gt Les m tiers de la fonction publique de l enseignement et de l action sociale culturelle et sportive galement tr s pr sents 40 000 emplois dans la fonction publique gt SYNTH SE CONCLUSION ET PR CONISATIONS gt Un march du travail contrast ch mage et difficul t s de recrutement d veloppement d emplois peu qua lifi s et de haut niveau in galit s d acc s et de maintien dans l emploi des actifs gt Une mont e en qualifica
133. m tropole lilloise serait d la faible attractivit touristique et aux re venus de retraites faibles 3 3 Un poids important des revenus publics et sociaux Dans leur ouvrage Le Grand Tournant Laurent Da vezies et Pierre Veltz montrent l importance du secteur public dans la r gion Nord Pas de Calais L emploi public aurait en effet augment de 37 entre 1975 et 1990 tandis que l emploi priv aurait chut de 24 sur la m me p riode L arrondissement de Lille concentre une part importante de ces emplois du fait de son r le de capitale r gionale g n rant des revenus essentiels pour alimenter l conomie locale Laurent Davezies travers l analyse de la structure des revenus des territoires constate par ailleurs que les ba ses sociales allocations ch mage familiale logement constituent la grande sp cialisation de l Aire M tropoli taine de Lille en part de la base conomique 17 soit le plus fort taux comme en montants La base conomique de l Aire M tropolitaine de Lille est ainsi plus d pendante de revenus publics et sociaux que les autres m tropoles Pour Lille Roubaix Tour coing sur un revenu basique de 72 milliards d euros on trouve 13 milliards de salaires priv s 15 milliards de salaires publics 16 milliards de retraites Si les revenus publics et de transfert revenus issus de la redistribution comme les retraites les alloc
134. ment de Lille Evolution du ch mage par cat gorie de demandeurs d emploi entre 2006 et 2010 indice base 100 en janvier 2006 R partition des actifs en emploi dans l arrondissement de Lille par ge et par niveau de dipl me Evolution du niveau de formation des demandeurs d emploi dans l arrondissement de Lille Les 20 familles professionnelles ayant le plus grand nombre d actifs de niveau inf rieur au Bac en emploi dans l arrondissement de Lille en 2006 Les 20 familles professionnelles les plus sp cifiques de l arrondissement de Lille R partition des actifs en emploi dans l arrondissement de Lille par fili re p LI a LE p LU sa LI lt o LL as lt ep ep i 43 A Les 20 premi res familles professionnelles de l arrondissement de Lille en 2006 Les 15 premiers m tiers recruteurs dans l arrondissement de Lille R partition de familles professionnelles par secteur d activit employeur Activit et emploi de la population de 15 64 ans par sexe et ge en 2006 Les 15 m tiers ayant les plus forts taux de difficult de recrutement dans l arrondissement de Lille Les difficult s rencontr es par les tablissements dans leur recrutement Les 20 familles professionnelles ayant le plus grand nombre d actifs temps partiel en emploi dans l arrondissement de Lille en 2006 Les 20 familles professionnelles ayant le plus grand nombre d actifs de 45 ans et plus en emploi
135. merce et notamment la vente distance s adresse des clients dans d autres territoires gt enfin parce que la concurrence ne se limite pas au secteur industriel Une tude de l INSEE montre que le poids des groupes sur l Aire Urbaine de Lille aurait tendance augmenter 4 entre 1999 et 2006 Ce renforcement est unique ment le fait des groupes trangers Les tablissements des groupes trangers regroupent 15 des salari s de laire m tropolitaine soit 45 000 salari s dont 7 000 dans le commerce Les tablissements des groupes fran ais non r gionaux regroupent quant eux 90 000 salari s sur l Aire Urbaine de Lille Le taux d autonomie de l aire urbaine de Lille vis vis des centres de d cision est de 54 en 2006 I varie bien entendu fortement d un secteur l autre moins de 50 dans les activit s financi res les transports et l industrie plus de 80 dans les services aux particuliers et plus pr cis ment dans l h tellerie restauration Nombre d emplois sont donc d pendants de d cisions ext rieures au territoire et d arbitrages conomiques susceptibles de jouer en d faveur de l arrondissement de Lille dans un contexte de concurrence internationale accrue AA En compl ment de ce point de vue conomique et com me indiqu pr c demment ces concurrences territo riales jouent galement pour les populations Ainsi de m me que pour la conjoncture
136. mplois dans l arrondissement entre 1999 et 2008 Les ambitions du territoire en mati re de d veloppement notamment des transports collectifs et des logements qui vont tre pr cis es l horizon 2030 dans le cadre du SCOT Sch ma de Coh rence Territoriale en cours d laboration peuvent avoir galement des impacts s r A 4 Tableau 8 Les 20 premiers secteurs d activit cr ateurs d emplois dans l arrondissement de Lille entre 1999 et 2008 Evolution du nombre de salari s Nombre de salari s en Part dans entre 1999 et 2008 2008 l arrondissement 10 856 130 19 209 5 5 310 170 8 438 2 12 86e 20 65 5 1 2 617 12 542 3 Secteur d activit en 88 postes Activit s si ges sociaux conseil de gestion Programmation conseil amp autre activit informatique Travaux de construction sp cialis s Activit administrative amp autre activit de soutien aux entreprises Services relatifs b timent amp am nagement paysager Activit s d architecture amp d ing nierie activit s de contr le 2 459 60 6 578 2 amp analyses techniques Action sociale sans h bergement 4 449 15247 1 950 94 1 Source Donn es P le Emploi 31 12 1999 et 31 12 2008 provisoires Traitement CBELM Activit auxiliaire services financiers amp d assurance H bergement m dico social et social Enseignement Enqu tes et s curit Restauration Commerce d tail
137. nal CEP commerce de d tail et de gros dominance alimentaire 2007 national CEP commerce de d tail non alimentaire 2005 national _ L Ez lt A A 14 Quels sont les moteurs conomiques de la r gion et de la m tropole lilloise contribution de la CCI Grand Lille atelier OPE LM du 15 juin 2010 5 of d finition des ADEC en page 2 b Peu d tudes prospectives recens es ont t r alis es l chelle de l arrondissement de Lille Les acteurs ayant particip la r alisation du pr sent tat des lieux ont par ailleurs confirm le d ficit d informations et d analyses sur l emploi les comp tences et leurs volutions au sein des principales fili res conomiques de l arrondissement de Lille et plus particuli rement dans les fili res nutrition sant tertiaire sup rieur et Image qui figurent en gras dans le tableau 3 Celles ci sont sans doute moins structur es au niveau local contrairement d autres fili res plus traditionnelles telles que le textile ou la VAD et n ont pas encore fait l objet de travaux prospectifs portant sur l emploi et les comp tences 2 4 Une dynamique conomique appuy e par des p les de comp titivit 7 p les de comp titivit sont labellis s en R gion Nord Pas de Calais dont six concernent plus particuli rement la m tropole lilloise le PICOM Up Tex MAUD NSL I Trans
138. nalyse Strat gique sur la croissance verte six chocs vont transformer l conomie et faire merger la croissance verte gt l augmentation du prix des ressources rares et la volatilit du cours des nergies non renouvelables gt le changement climatique et la taxation des missions de carbone gt la mise en place de nouvelles r glementations et de normes d di es l internalisation des contraintes environnementales non climatiques gt l volution des pr f rences collectives et l mergence possible d un mode de consommation durable gt le niveau et la structure des d penses publiques environnementales gt les innovations technologiques port es par les efforts de recherche en mati re de r duction des missions de CO et de la pollution Ces chocs vont induire des transformations inter et intra sectorielles qui modifieront le contour des activit s conomiques et affecteront la distribution et le volume d emploi Certains secteurs vont s adapter la nouvelle donne environnementale d autres d cliner l automobile les secteurs des nergies traditionnelles d autres encore vont b n ficier de ces nouveaux stimuli pour conqu rir de nouveaux march s construction nergie renouvelables La reconfiguration de l emploi entre secteurs pourrait tre profonde mais les volutions de l emploi varient en fonction des sc narios envisag s Le tableau ci apr s d crit trois s
139. nostic et une vision d ensemble du d veloppement et de mise en coh rence des diverses politiques publiques conomique de l habitat des d placements de l environnement Document de planification intercommunal valeur juridique il fixe pour les 10 20 ans venir les vocations g n rales des espaces et d finit leur organisation spatiale l chelle d un bassin de vie dans le cadre d une strat gie globale d am nagement et de d veloppement durable Le Syndicat mixte du SCOT de Lille M tropole com pos de Lille M tropole Communaut Urbaine la Com munaut de Communes du Carembault la Communaut de Communes de la Haute De le la Communaut de Communes du Pays de P v le la Communaut de Com munes du Sud P v lois la Communaut de Communes des Weppes la ville de Pont Marca labore le sch ma de coh rence territoriale Le diagnostic du SCOT l hori zon 2030 de lille M tropole est aujourd hui public Les travaux r alis s dans le cadre du diagnostic SCOT l horizon 2030 ont contribu la r alisation du pr sent diagnostic pr alable au CEP Il conviendrait n anmoins de pr ciser les impacts emploi des orientations retenues et des sc narios labor s nombre de logements produire nombre d emplois g n r s dans le BTP 52 LO lt A A Peu de travaux existent concernant les actions de formation mises en uvre l initiative des employeurs et d
140. ns des actions de formation continue et que les perspectives d emplois peu qualifi s sur le territoire semblent limit es Les acteurs territoriaux ayant particip au pr sent tat des lieux soulignent par ailleurs que les difficult s de reconversion de ces salari s ne sont pas uniquement li es un probl me de qualification mais aussi un frein culturel les salari s du secteur industriel ayant des difficult s se projeter dans une conomie tertiaire 3 2 Un retard dans le d veloppement de l conomie pr sentielle Selon l INSEE la part des salari s dans la sph re pr sentielle en r gion 64 est la m me qu au niveau national Mais si l on rapporte le nombre d emplois de la sph re pr sentielle au nombre d habitants la r gion souffre d un d ficit d emplois Cet cart s explique sans doute en partie par le d ficit de revenus r sidentiels qui sont d terminants pour l conomie locale car ils g n rent de la consommation de biens et services produits par et pour le territoire Selon les travaux de Laurent Davezies en effet l conomie r sidentielle de l Aire M tropolitaine de Lille g n r e par les revenus des actifs r sidants employ s ailleurs retrait s et touristes repr sente 34 des revenus de la base conomique revenus capt s de l ext rieur contre 44 pour Montpellier et 37 pour Marseille Lyon ou encore Rennes Le d ficit de revenus r sidentiels sur la
141. ns employeuses en 2008 R partition des emplois salari s associatifs en 2009 Les secteurs moins dynamiques dans l arrondissement de Lille qu en France entre 1999 et 2007 Les 20 premiers secteurs d activit cr ateurs d emplois dans l arrondissement de Lille entre 1999 et 2008 Les secteurs en perte de vitesse dans l arrondissement de Lille Les 20 premiers secteurs d activit destructeurs d emplois dans l arrondissement de Lille entre 1999 et 2008 Taux annuel de migration nette du Nord Pas de Calais par zone d emploi entre 2001 et 2006 pour 1 000 habitants Les 20 principaux secteurs du commerce sur l arrondissement de Lille R partition des tablissements par taille en 1998 et 2008 dans l arrondissement de Lille R partition des effectifs par taille d tablissement en 1998 et 2008 dans l arrondissement de Lille R partition des entreprises artisanales par secteur d activit Contribution de chaque taille d tablissements la croissance du nombre d emplois salari s entre 1998 et 2008 Arrondissement de Lille Structure de la population en 2006 Population de 15 64 ans par type d activit dans l arrondissement de Lille R partition des actifs de 15 64 ans ayant un emploi par ge en 2006 Ch mage au sens du recensement des 15 64 ans en 2006 dans l arrondissement de Lille Evolution de la demande d emploi dans l arrondissement de Lille Evolution de la r partition des demandeurs d emploi par cat gorie d ge dans l arrondisse
142. nt strat giques pour le d veloppement des principales fili res conomiques de larrondissement Ces fili res regroupent pr s de 40 des actifs en emploi et jouent un r le moteur pour la cr ation d emplois 94 La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 les m tiers exerc s sur le territoire CBE Lille M tropole Novembre 2010 Tableau 18 R partition des actifs en emploi dans l arrondissement de Lille par fili re Fili res Services aux entreprises Actifs en emploi en 2006 52 673 TE Textle habilement Textile habillement Industrie agro alimentaire 7T TOQ Imprimerie activit graphique Total actifs en emploi 512 449 100 Source INSEE RP 2006 exploitation compl mentaire au lieu de travail Traitement CBE LM II sagit l des fili res tudi es par l Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole dans le cadre du SCOT qui jouent un r le majeur sur la m tropole lilloise de par leur nombre de salari s leurs implications dans les p les de comp titivit et les enjeux strat giques qu elles repr sentent 3 2 Les m tiers les plus pr sents sur l arrondissement de Lille En observant les 20 premi res familles professionnelles pr sentes sur l arrondissement on voit galement ap para tre des m tiers appartenant trois secteurs qui concentrent un nombre important de salari s gt la fonction publique les cadres et employ s de la fonction
143. nt de Lille Le profil du territoire gt Une reconversion industrielle plus diffuse plusieurs secteurs d activit mais qui impacte encore le territoire 47 000 emplois industriels dans l arrondissement gt Une structure conomique proche de celle d autres agglom rations fran aises gt Deux sp cificit s le tertiaire sup rieur services aux entreprises forte valeur ajout e si ges des grands groupes et le commerce 48 000 emplois dans le tertiaire sup rieur 20 000 empois dans les banques et assurances gt Un d ficit d attractivit du territoire qui risque d avoir un impact n gatif sur les revenus des retrait s pourtant n cessaires de nombreuses activit s commerciales et de services gt Des migrations d actifs hors r gion du fait d une concurrence accrue avec des agglom rations plus attractives Sud Ouest et en p nurie de main d oeuvre gt La pr sence de grands groupes de la distribution de l agro alimentaire du e commerce gt Une concentration des cr ations d emplois dans les PME gt Un territoire ancr dans une Eurom tropole avec les Flandres et le Hainaut Occidental Les tendances gt Une conomie qui tend se diversifier 6 fili res conomiques soutenues dans le plan m tropolitain de d veloppement conomique 6 p les de comp titivit Biologie sant 11 000 emplois TIC Image 22 000 emplois gt Une conomie pr sentielle en cr
144. ociaux p 23 SA ONA CTA ACV eee r EEE EE EE EE p 24 3 5 Des secteurs cl s en mutation le commerce et la distribution p 25 L volution de la taille des entreprises p 26 29 4 1 Une majorit de petites entreprises p 26 42 D S PME GRAS OS Ee eSEE p 29 APELON ee e E E e E e E a E e e p 30 Imaginer l avenir conomique du territoire n cessite de bien appr hender son histoire Cette premi re partie est donc consacr e aux mutations qui ont durant la derni re d cennie modifi la structure du tissu conomique de l arrondissement de Lille tant du point de vue des secteurs d activit s que de la structure des entreprises Les tudes recens es ainsi que les contributions r alis es par les partenaires de la d marche prospective INSEE l Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole P le Emploi la CCI permettent de retracer les grandes tendances d volution conomique tout en mettant en avant les sp cificit s de l arrondissement de Lille par rapport aux autres grandes agglom rations fran aises ses atouts qui ont permis au territoire d amortir la crise de l industrie et d assurer une reconversion mais aussi les risques ou faiblesses qui fragilisent cette reconversion Au 31 d cembre 2009 l arrondissement de Lille compte 370 027 salari s dans le secteur priv 38 des salari s priv s de la R gion Nord Pas de Calais Entre 1999 et 2009 l emploi salari priv a progress de 6 6 Au t
145. oh rence Territoriale SRDE Sch ma R gional de D veloppement Economique TIC Technologies de l Information et de la Communication TPE Tr s Petites Entreprises VAD Vente Distance VA VA SOMMAIRE DES FIGURES Graphique 1 Tableau 1 Tableau 2 Graphique 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Tableau 11 Tableau 12 Graphique 3 Graphique 4 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 16 Graphique 5 Tableau 17 Graphique 6 Graphique 7 Graphique 8 Graphique 9 Graphique 10 Graphique 11 Graphique 12 Tableau 18 Graphique 13 Tableau 19 Graphique 14 Tableau 20 Tableau 21 Tableau 22 Graphique 15 Graphique 16 Graphique 17 Graphique 18 Evolution de l emploi salari priv dans l arrondissement de Lille Evolution de la structure de l emploi salari priv entre 1999 et 2007 hors agriculture Les secteurs ayant le plus de salari s priv s en 2006 Somme des 7 m tropoles comparables de Province et Aire m tropolitaine Lilloise Synth se du positionnement des zones d emploi par rapport aux principaux indicateurs retenus Les fili res dites strat giques sur l arrondissement de Lille Les secteurs plus dynamiques dans l arrondissement de Lille qu en France entre 1999 et 2007 R partition des emplois salari s associatifs et des associatio
146. oissance mais moindre par rapport aux autres grandes agglom rations fran aises gt Une conomie productive qui perd des emplois et moins pr sente que sur les autres grandes agglom ra tions gt Des secteurs cl s en mutation la vente distance et la grande distribution 11 000 emplois dans la grande distribution 12 000 salari s dans les entreprises de vente par catalogue Des incertitudes gt Un risque de baisse d effectifs dans les activit s tertiaires li e des externalisations des restructurations voire des d localisations gt Un espoir de relocalisation d activit s de production sous l effet de la hausse du co t de l nergie et des transports gt Les impacts sur l emploi des mutations des secteurs de la VAD et de la grande distribution y compris au niveau des sous traitants gt L volution des d penses publiques et sociales qui sont essentielles sur le territoire pour les activit s li es la consommation locale et l amortissement des crises gt Les impacts de la nouvelle donne transfrontali re sur les flux frontaliers d entreprises et d emplois nouveau statut du frontalier compter de 2012 Les ressources humaines de l arrondissement Constats gt Un arrondissement caract ris par la part importante de jeunes au sein de sa population avantage comparatif majeur dans un contexte de vieillissement d mographique 28 des habitants ont moins de 20 ans 16 ont p
147. ommerce 13 472 Vendeurs 3 341 Ouvriers non qualifi s de la manutention 3281 Attach s commerciaux et repr sentants 3 275 Assistants maternels 3136 Aides domicile et aides m nag res E 13113 Aides soignants 3 072 O 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 ei Actifs en emploi de 45 54 ans Actifs en emploi de 55 ans et plus Source La ressource humaine dans l arrondissement de Lille CBE LM novembre 2010 Tome 1 Les M tiers exerc s sur le territoire 1 2 Des volutions soci tales impactant la consommation Les travaux r alis s par le Centre d Analyse Strat gique dans le cadre de France 2025 ainsi que les tudes prospectives des branches du commerce de la restaura tion de la construction ou encore de la vente distance d crivent les principales volutions soci tales constat es en France auxquelles l arrondissement de Lille est ga lement confront Ces volutions ont un impact fort d une part sur la structure de la consommation des m nages et d autre part sur le comportement des consommateurs Une transformation de la structure de consommation des m nages Le sch ma ci dessous extrait des travaux de France 2025 reprend les principales tendances d volutions de la soci t et leurs impacts sur la consommation des m nages 9 0 O 5 2c O O gE N n D T o DT OQ c E O c o O a ko Source Rapport Production et Emploi F
148. ommerciale cahier de recherche n 261 d cembre 2009 EE T Q i x O l i m A Minist re de l Economie des finances et de l Industrie Direction G n rale des Entreprises Technologies cl s 2010 2006 R seau de D veloppement Technologique Technologies cl s en 2010 analyse et opportunit s r gionales Centre d Analyse Strat gique France 2025 Diagnostic strat gique Technologie et vie quotidienne avril 2008 DRIRE Nord Pas de Calais Enjeux pour l industrie du Nord Pas de Calais Les technologies de l information et de la communication quels atouts pour la r gion juin 2009 7 R f rences des tudes recens es ADEME Alliances Ville Emploi Contexte r glementaire Impact conomique du grenelle de l environnement sur trois bassins d emplois 2009 INSEE Contexte concurrentiel strat gie des aa A Groupes d entreprises Lille confirm e dans son r le de grande m tropole r gionale entreprises Pages de profils n 48 d cembre 2008 DRTEFP Panorama Emploi Formation Nord Pas de Calais Les d penses et l acc s la formation continue dans les entreprises du Nord Pas de Calais de 2003 2006 DRTEFP D cembre 2008 Conseil R gional AFPA P le Emploi Sch ma r gional des formations novembre 2005 Formation initiale et continue CEREQ Des emplois plus qualifi s des g n rations plus dipl m es vers une modification
149. ondissement de Lille M tiers Nombre de projets de recrutement jug s difficiles IE eo difficult de recrutement Nombre de projets total Surveillants d tablissements scolaires surveillants et aides ducateurs Commerciaux techniciens commerciaux en entreprise Jardiniers salari s paysagistes Infirmiers cadres infirmiers et pu ricultrices 265 Agriculteurs salari s ouvriers agricoles Techniciens d tudes et de d veloppement en informatique y compris webmasters programmeurs Agents de s curit et de surveillance enqu teurs priv s et m tiers assimil s Serveurs de caf de restaurants et commis 28 e o Vendeurs en habillement accessoires et articles de luxe sport loisirs et culture Formateurs y compris moniteurs d auto cole Source P le Emploi Enqu te Besoins en Main d Oeuvre 2010 Une tude r gionale de P le Emploi effectu e en compl ment de lenqu te ci dessus apporte des informations sur les pratiques des entreprises en mati re de recrutement L interrogation portait l aussi sur l ann e 2010 Si elles sont marqu es par le contexte actuel am lioration lente et fragile de la conjoncture conomique les r ponses renseignent probablement sur les comportements structurels des entreprises en la mati re Les recrutements sont motiv s par des cr ations de postes 40 des cas puis par des surcro ts d activit 33 des remplacements de d parts 32 ou d a
150. onne e ais s HCR Commerce Solvabilisation de la Solvabilisation de la demande Forts gains de productivit par Services demande de services par de services par la mod ration utilisation des technologies l Etat salariale Source Rapport Production et Emploi France 2025 Centre d Analyse Strat gique Une trajectoire de d veloppement et de coh sion sociale unique France 2025 met en exergue le fait que face aux muta tions en cours il n y a pas de r ponse unique Chaque pays peut inventer son mod le condition que celui ci soit adaptable aux changements Ainsi les gisements ne sont pas concentr s sur les m mes secteurs et les options sont ouvertes I n y a ni fatalit ni stabilit Les positions de leadership sont toujours contestables et jamais d finitives Et par voie de cons quence les rattrapages sont possibles 1 5 La d pendance d autres contextes territoriaux La transformation de la structure conomique de l arrondissement en faveur de l conomie r sidentielle peut laisser penser que le territoire devient de moins en moins soumis la concurrence les activit s industrielles en d clin tant les premi res touch es par la concurrence internationale Ce constat est cependant relativiser et ce pour plusieurs raisons gt d une part parce que l industrie repr sente en effet encore pr s de 50 000 emplois gt d autre part parce que le com
151. onnelle Quelques constats issus de ces tudes gt les ouvriers et les cadres m tiers de la sant banque et assurances caissiers vendeurs agents d entretien changent plus souvent de m tier que les employ s de services h tellerie restauration sant et action sociale services aux particuliers et aux collectivit s gt les femmes changent moins souvent de m tiers cela s expliquant par la structure des m tiers qu elles occupent m tiers de services que l on tend conserver plus longtemps car pour un m tier donn les femmes changent presque aussi souvent de m tier que les hommes gt les jeunes bougent davantage que leurs a n s leurs conditions d emploi aussi changement d entreprise passage temps complet un CDI ou CDD gt les changements de m tiers ne se font pas par hasard des parcours type peuvent tre d finis en fonction du niveau de qualification des salari s de logiques d volution sectorielles ou d aptitudes professionnelles permettant de changer de m tiers gt les mobilit s varient en fonction de groupes de m tiers m tiers de premi re partie de carri re agents d entretien secr taires conducteurs de v hicules m tiers qui retiennent peu le personnel artisans o ouvriers artisanaux ouvriers qualifi s de l lectricit et de lectronique La question de la mobilit se pose donc diff remment
152. onomiques et de d veloppement des dynamiques territoriales de gestion pr visionnelle des emplois et comp tences Enfin j esp re que cette tude contribuera aider le territoire prendre sa place dans les initiatives r gionales en cours autour de l insertion des jeunes o de la formation sous l impulsion notamment du Conseil R gional et qui partagent la volont de donner des perspectives aux populations et de mieux anticiper les mutations Vous souhaitant bonne lecture Bernard CHARLES Pr sident du Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole nad CRUE VV S 7h gt PR AMBULE gt E EEEE EES PENERE p 2 gt INTRODUCTION L MENTS DE CADRAGE ___p 3 6 1 Les objectifs ye p3 2 La m thode aei p 3 2 1 Une phase pr alable Contrat d Etude Prospective CEP 2 2 Contenu de la phase pr alable au CEP 2 3 Le territoire de r f rence gt PARTIE 1 L CONOMIE SUR L ARRONDISSEMENT DE LILLE p 7 30 1 Les sp cificit s de l arrondissement de Lille p 9 12 1 1 Un territoire tertiaire forte valeur ajout e 1 2 Un territoire transfrontalier 2 Les atouts conomiques de l arrondissement de Lille p 12 19 2 1 Une agglom ration moteur de l conomie r gionale 2 2 Une capacit s adapter aux al as conomiques 2 3 Une conomie diversifi e 2 4 Une dynamique conomique appuy e par les p les de comp titivit 2 5 Des sect
153. opulation et d emploi sont environ deux fois plus lev es dans l aire urbaine de Lille que dans celle de Lyon ou Marseille Carte 2 L Aire M tropolitaine de Lille AIRE Source ADU Lille M tropole 2011 Z O O J m zZ gt PARTIE 41 L conomie sur l arrondissement de Lille 1 3 4 Les sp cificit s de l arrondissement de Lille p 9 12 1 1 Un territoire tertiaire forte valeur ajout e 4 4444445554555555545 511 p 9 T 2 UN temtos tas OR aene a E p11 Les atouts conomiques de l arrondissement de Lille p 12 19 2 1 Une agglom ration moteur de l conomie r gionale p 12 2 2 Une capacit s adapter aux al as conomiques p 12 2a Ce CO AVeErSIG eere a E Eep rn p 13 2 4 Une dynamique conomique appuy e par les p les de comp titivit p415 2 5 Des secteurs en croissance porteurs d emplois 4 p 16 2 6 Des secteurs qui pr sentent des potentiels de d veloppement p 18 Les faiblesses de l conomie dans l arrondissement de Lille p 20 26 3 1 Une conomie productive moins pr sente sur l agglom ration lilloise que sur les autres agglom rations fran aises p 21 3 2 Un retard de d veloppement de l conomie pr sentielle p 23 3 3 Un poids important des revenus publics et S
154. ors que l industrie encore pr sente sur le reste du territoire offre des opportunit s d emploi pour les hommes Tableau 17 Ch mage au sens du recensement des 15 64 ans en 2006 dans l arrondissement de Lille Nombre de ch meurs Taux de ch mage Taux de ch mage des hommes Taux de ch mage des femmes Part des femmes parmi les ch meurs 11 112 14 1 14 2 14 0 47 3 Source Insee RP 1999 et RP 2006 exploitation principale au lieu de r sidence Les donn es de P le Emploi permettent de compl ter les donn es du recensement avec des chiffres plus r cents mais sur une base de calcul diff rente L arrondissement de Lille comptabilisait au 31 d cembre 2009 91 740 demandeurs d emploi inscrits P le Emploi cat gories A B et Entre fin 1999 et fin 2009 le nombre de demandeurs d emploi a augment de 2 3 soit 2 057 dans l ar rondissement de Lille tandis qu il diminuait en r gion 4 6 soit 14 680 et en France 0 8 soit 29 990 Cet cart s explique sans doute par l impact de la d sin dustrialisation qui s est plus fortement fait ressentir sur l arrondissement 33 7 d emplois industriels qu en r gion 21 5 et qu en France 17 32 cf d finitions page suivante AA i g A AA y V NA ZVV D finitions La population active regroupe la population active occup e appel e aussi population active ayant
155. ortunit pos tes pourvoir mais peuvent tre l origine de difficul t s li es des p nuries de main d uvre pour des m tiers n cessitant des comp tences sp cifiques ou des m tiers peu attractifs notamment les m tiers offrant des conditions d emplois pr caires Si la r partition des salari s par ge et par m tier donne une indication concernant le nombre potentiel de d parts en retraite des incertitudes persistent quant au remplacement ou non de ces salari s par exemple dans la fonction publique mais aussi quant aux comp tences qui seront recherch es pour remplacer ces salari s les comp tences n cessaires pour occuper ces m tiers pouvant voluer dans les ann es venir Graphique 16 Les 20 familles professionnelles ayant le plus grand nombre d actifs de 45 ans et plus en emploi dans l arrondissement de Lille en 2006 Enseignants 11115 Agents d entretien 10 633 Employ s de la fonction publique cat C 71726 Employ s de la fonction publique cat B 5155 Cadres administratifs comptables et financiers 4 897 Conducteurs de v hicules Ooo 1 4 723 Cadres de la fonction publique 4714 Professionnels action sociale culturelle et sportive 1 3 937 M decins et assimil s 3 911 Secr taires 13 885 Employ s administratifs d entreprise 3 688 Techniciens administratifs comptables et financiers 3 664 Infirmiers Sages femmes 3510 Ma trise et interm diaires du c
156. otal ce sont pr s de 23 000 emplois suppl mentaires qui ont t cr s de 1999 2009 Cette tendance la hausse des emplois constat e sur la derni re d cennie cache cependant des volutions annuelles contrast es Le taux de croissance annuel varie entre 4 7 entre 1999 et 2000 16 432 emplois en un an et 1 7 entre 2008 et 2009 6 413 emplois en 1 an Graphique 1 Evolution de l emploi salari priv dans l arrondissement de Lille 450 000 400 000 390 000 300 000 250 000 199 900 900 7002 900 900 900 9006 9001 900 900 900 oo 9017 gota poA 901 9016 9011 9018 9019 9020 Source P le Emploi 31 12 1999 31 12 2009 provisoire Traitement CBELM 5 Source P le Emploi gt PARTIE 1 1 Les sp cificit s de l arrondissement de Lille 1 1 Un territoire tertiaire forte valeur ajout e Partie int grante des bastions industriels du Nord Pas de Calais jusque dans le courant des ann es 70 puis pionnier en mati re d innovation commerciale dans deux domaines la grande distribution avec Auchan Leroy Merlin D cathlon et la vente par correspondance avec Les 3 Suisses La Redoute l arrondissement de Lille est confront des changements importants sur le plan conomique Compar aux autres territoires ayant un fort pass industriel l arrondissement de Lille a rencontr le m me d fi de la reconversion industrielle Si au d but des ann es 60
157. our la sant humaine 29 150 Commerce de d tail en magasin non 78 463 3 8 ie sp cialis Construction d ouvrages de b timent ou 13 358 3 0 DRE de g nie civil Construction d ouvrages de b timent ou oe TORN 12 210 3 070 Activit s pour la sant humaine CA de g nie civil Commerce de d tail en magasin non Re 67 647 3 2 Transports urbains et routiers 22 940 3 1 sp cialis Activit s de nettoyage 66 119 20178 Commerce de gros d quipements Services divers fournis principalement aux 44 924 2 1 industriels entreprises Interm diation mon taire 40 654 Commerce de d tail hors magasin 13 877 Travaux de finition 36 455 Travaux de finition 13 809 Services divers fournis prinicpalement aux 0 37 824 1 8 S curit sociale obligatoire 12 421 entreprises Construction a ronautique et spatiale 36 319 Interm diation mon taire 12311 Autres organisations associatives 32 698 Autres industries alimentaires 11 107 Commerce de gros de produits Commerce de gros d quipements oo 32 185 1 5 11 019 115 interm diaires non agricoles industriels S curit sociale obligatoire 32 167 Commerce de v hicules automobiles 10 237 Activit s immobili res pour compte de Commerce de gros de biens de 30 505 1 5 OTa 1 3 tiers consommation non alimentaires Enqu te et s curit 20 856 Transformation des mati res plastiques 9 265 R alisation de logiciels 26 585 Autres organisations associatives 9 001 Formation permanent
158. out e pour Lille et sa R gion horizon 2020 CCI Grand Lille EDHEC septembre 2010 10 a mobilit des habitants du Nord Pas de Calais sur le march du travail transfrontalier CESER Nord Pas de Calais rapport de MMS E Merchez s ance pl ni re du 28 10 2010 L INSEE estime 9 la progression annuelle du nom bre de frontaliers dans le Nord Pas de Calais soit quasi ment 82 sur ces dix derni res ann es Plus du tiers des flux de frontaliers de la r gion partent de l agglo m ration de Lille vers les trois arrondissements voisins de Mouscron Courtrai et Tournai soit environ 10 000 salari s Ces travailleurs frontaliers sont plut t des hommes jeunes moins form s que la moyenne ouvriers travaillant dans l industrie La situation actuelle est susceptible d volutions sensibles quant aux flux d emplois voire aux mobilit s d entreprises du fait du changement r cent de accord fiscal franco belge jusqu alors incitatif pour les r sidents fran ais allant travailler en Belgique et des besoins de main d uvre de territoires belges plus vieillissants o Les atouts conomiques de l arrondissement de Lille L acc l ration de la mutation industrielle de ces derni res ann es et importance de stimuler l mergence de nouvelles g n rations d activit s ont pouss la m tropole d finir et mettre en uvre depuis 2008 une nouvelle strat gie de d veloppement conomique Plan M tropolitain de
159. population et donc des actifs en emploi in luctable mais moins marqu qu en France ou qu en R gion gt Une l vation du niveau de dipl me des actifs mais des enjeux d adaptation l volution des entreprises gt Une relative stabilit de l emploi 80 de CDI mais des enjeux li s la qualit des emplois et aux conditions de travail importance du temps partiel dans certains m tiers fortes volutions du contenu des m tiers emplois fragilis s 90 000 emplois temps partiel 41 000 emplois dur e d termin e Incertitudes gt L volution de la population active sur l arrondissement un risque de diminution sous l effet du vieillissement et du d ficit migratoire gt L impact du d part progressif la retraite des salari s les moins form s sur le niveau et les enjeu de formation gt L volution de l ad quation quantitative nombre d emplois besoins de la population et qualitative carts de niveaux de formation et qualification entre emploi et population 50 re a 2 PARTIE 3 Les principaux facteurs de changement et leurs impacts sur l emploi 1 Les facteurs de changement exog nes p 52 62 1 1 La nouvelle donne d mographique impactant la population active p 52 1 2 Des volutions soci tales impactant la consommation p 54 1 3 Les transformations de CONOMIE 444 444445545t ttre p
160. possibles pour tre en capacit d agir dans un environnement incertain Tia prospective territoriale Pour quoi faire Comment faire Philippe Durance Michel Godet Philippe Mir nowicz et Vincent Pacini Cahier du LIPSOR Novembre 2007 2 1 Une phase pr alable au CEP Les CEP portent habituellement sur un secteur d activit bien d termin Les contours d un CEP l chelle de l arrondissement de Lille sont plus difficiles d finir Les secteurs conomiques sont vari s et les probl matiques de comp tences multiples Quelles perspectives pour les salari s peu qualifi s Quels besoins de comp tences techniques pour assurer le renouveau conomique de la m tropole Quelles comp tences transversales d velopper pour favoriser les mobilit s Le march volue t il vers une p nurie de main d uvre o d emplois Les facteurs impactant l emploi et les comp tences sont galement multiples la d mographie les technologies les r glementations les politiques publiques les comportements sociaux et de consommation Afin de d finir les contenus possibles du futur CEP il convient donc de regarder quelles sont les grandes tendances d volution crois es avec les sp cificit s de l conomie et de l emploi sur l arrondissement de Lille et de d crire les principaux facteurs qui impacteront le march du travail dans les ann es venir L tat des lieux pr paratoire un Contrat d Etude Pros
161. ques de pr servation de l environnement Si les questions li es la protection de l environnement sont appr hender au niveau international et national les solutions et r ponses peuvent venir en partie du niveau local Les collectivit s locales entreprises consommateurs qui composent un territoire peuvent agir en faveur de son d veloppement durable Dans le cadre du diagnostic France 2025 le rapport ressources rares et environnement souligne que les territoires joueront un r le d terminant dans la politique nerg tique et la lutte contre le r chauffement climati que travers 5 leviers le renforcement du poids des collectivit s laboration des PLU et des SCOT une nouvelle organisation territoriale de l Etat les plans cli mats territoriaux le renforcement du poids des associa tions et le d veloppement des formations locales r no vation thermique de l habitat transitions professionnelles li es l volution vers un mod le de d veloppement du rable Nous avons donc consid r dans le pr sent tat des lieux le facteur environnemental comme tant un facteur endog ne au territoire m me si une partie des leviers normes financements ne rel ve pas exclusi vement des comp tences du territoire lui m me A AVAATA AAAY SL IST JSS L impact de la croissance verte sur l emploi des sc narios contrast s Selon un rapport du Centre d A
162. r sultats des diff rentes tudes prospectives de branches on peut en effet constater l mergence de fonctions strat giques dans cette nouvelle conomie pilot e par laval et notamment les fonctions de marketing les fonctions commerciales les fonctions d encadrement de management d orga nisation les fonctions li es l environnement la s curit l hygi ne la qualit les fonctions de conseil juridique ou encore les fonctions li es la gestion des syst mes d information vv VvV NVNN Des fronti res sectorielles qui s estompent Industrie commerce et services sont des composantes de l conomie souvent oppos es ou distingu es Les fronti res entre ces secteurs ont pourtant tendance progressivement s effacer L tude France 2025 indique par exemple que la segmentation traditionnelle entre fournisseurs producteurs et distributeurs devrait s es tomper Les entreprises devront de plus en plus tre en capacit de saisir les opportunit s de d veloppement sur la base d un mariage de m tiers associant fabri cation commerce services Les Etats G n raux de l Industrie ont galement relev que la question de l industrie et plus pr cis ment des activit s de fabrication ne peut tre abord e isol ment C est aussi une d marche qui peut g n rer un d veloppement des services associ s la production et donc cr er de l emploi Par ailleurs
163. r l emploi et les comp tences Il s agit donc de promouvoir des actions pour pr venir les inadaptations de comp tences et les difficult s d emploi des publics les plus concern s par les changements Les EDEC se concr tisent par la mise en uvre de deux types d interventions gt le volet tude prospective CEP Contrat d tude Prospective D le volet actions ADEC Actions de D veloppement de l Emploi et des Comp tences Le volet prospectif porte sur la r alisation d tudes CEP visant tablir un diagnostic conomique et social des hypoth ses d volution court et moyen terme et des pr conisations d actions pour accompagner les volutions de l emploi et des comp tences lls sont mis en uvre sur la base des enjeux et objectifs partag s entre l tat et les partenaires socio conomiques d une branche professionnelle d un secteur d activit ou d un territoire L objectif g n ral est d clairer les strat gies d action en mati re de politique de ressources humaines au service du d veloppement de l emploi et des comp tences Les ADEC visent participer avec d autres la mise en uvre de ces politiques de ressources humaines Elles se traduisent par des actions destin es anticiper les inadaptations aux volutions de l emploi et des qualifications des salari s et s curiser les trajectoires professionnelles L objectif g n ral est d anticiper en mati re d emploi et
164. rance 2025 Centre d Analyse Strat gique Selon le rapport Production et Emploi de France 2025 la structure de consommation refl tera les nouvelles attentes des m nages La demande de sant et de bien tre continuera par exemple d augmenter notamment du fait du vieillissement de la population mais aussi de l l vation g n rale du niveau de vie D velopper les r ponses face ces demandes croissantes constitue pour le territoire la fois gt un ensemble d opportunit s possibles de cr ations d activit s et d emplois 7 Production et Emploi France 2025 Centre d Analyse Strat gique gt un atout pour l attractivit du territoire via la qualit de vie de l emploi et du travail Le d veloppement des nouvelles technologies et les pr occupations sociales et environnementales impacteront galement de plus en plus la consommation des m nages croissance des achats de produits et services lectroniques et de t l communications de produits issus de l agriculture biologique ainsi que du commerce thique et quitable gt PARTIES 8 T 7 6 6 5 5 4 4 230 4 80 60 40 20 0 Moins de 25 ans De 25 29 ans De30 44ans De 45 59 ans 60 ans et plus Taux d effort net moyen des propri taires non acc dants Extrait du Rapport Production et Emploi Fr
165. rande distribution y compris au niveau des sous traitants gt L volution des d penses publiques et sociales qui sont essentielles sur le territoire pour les activi li es la consommation locale et l amortissement des crises gt Les impacts de la nouvelle donne transfrontali re sur les flux frontaliers d entreprises et d emplois nouveau statut du frontalier compter de 2012 db Les ressources humaines sur l arrondissement de Lille 1 e 3 4 Les sp cificit s d mographiques du territoire p 32 33 tei UN PO UIO ASUS ee p 32 1 2 Un d ficit migratoire qui freine la croissance de la population p 33 1 3 Des volutions soci tales qui modifient la structure des m nages p 33 La population active de l arrondissement de Lille p 33 40 2 1 Un nombre d actis CTAUOM MAIOR Se n p 33 2 20 CNOMAQS EE eh p 34 2 3 Une mont e en qualification de la population active p 38 Les m tiers sur l arrondissement de Lille p 41 44 3 1 Les m tiers sp cifiques de l arrondissement de Lille p 41 3 2 Les m tiers les plus pr sents sur l arrondissement de Lille p 42 Du Des metiers MUHSECIONElS RS erai sr aE i p 44 Un march du travail qui g n re des tensions entre l offre et la demande ee p 45 49 1 MS ITA ee EE p 45 4 2 Un ch mage qui cohabite avec des difficult s de recrutement p 45 4 3 Le dualisme du march du travail p 47 4 4 l enjeu de la qualit de l emploi p
166. raphique 2009 Pages de Profils n 72 juin 2010 Portrait des familles du Nord Pas de Calais en 2007 Pages de Profils n 74 juillet 2010 Projections 2020 la baisse de la population active in luctable Pages de Profils n 58 juillet 2009 Les fins de carri re des baby boomers jusqu en 2020 Pages de Profils n 57 juillet 2009 Les migrations r sidentielles dans le versant fran ais de l Aire M tropolitaine de Lille INSEE ADU LM Les dossiers de Profils n 100 novembre 2010 ADU LM et INSEE Projections d mographiques Aire M tropolitaine de Lille bassin d habitat de Lille M tropole arrondissement de Lille et Lille M tropole Communaut Urbaine rapport d tude Conseil R gional Nord Pas de Calais Vieillissement d mographique et territoires en Nord Pas de Calais l horizon 2025 note D2DPE n 19 d cembre 2008 Vieillissement l horizon 2020 quelles cons quences sur l activit en Nord Pas de Calais note D2DPE n 23 novembre 2009 CRCI Horizon co Etude sectorielle Le commerce de d tail d cembre 2009 les mutations de la demande Centre d Analyse Strat gique France 2025 Diagnostic strat gique Productivit et Emploi amp Technologie et vie quotidienne FORCO Prospective des m tiers du commerce de d tail et de gros pr dominance alimentaire l horizon 2015 synth se du Contrat d Etude Prospective cabinet Geste et Credoc CREDOC La vente distance dans la nouvelle r volution c
167. rapides et aux difficult s de reclassement des salari s l Etat le Conseil R gional Nord Pas de Calais et les partenaires sociaux se sont associ s en 2009 dans le cadre d un pacte r gional sur la continuit professionnelle travers ce pacte les partenaires souhaitent renforcer leur partenariat dans le but d anticiper les mutations conomiques que conna t et que va conna tre la r gion Nord Pas de Calais Il s agit d articuler les moyens et d offrir aux entreprises et aux salari s un accompagne ment leur permettant d anticiper les difficult s GPEC accompagnement des salari s dans leur trajectoire pro fessionnelle d veloppement de la formation profession nelle Ce pacte s est traduit par l exp rimentation en 2010 d une plateforme r gionale mobilit professionnelle por t e par les partenaires sociaux et sur le plan op rationnel par les OPCA interprofessionnels et le FONGECIF Nord Pas de Calais 3 Les impacts sur l emploi quels enseignements des tudes prospectives de branche Le pr sent tat des lieux a permis de r pertorier une s rie d tudes prospectives r alis es par les branches professionnelles cf bibliographie en annexe et de rencontrer des experts travaillant sur les enjeux de la gestion des comp tences au sein de ces branches L analyse de ces travaux permet de tirer des enseigne ments communs sur les volutions de l emploi des m tiers et des comp t
168. ravailler gt une n cessaire adaptation de l offre de biens et services destin s aux personnes les plus g es sant services domicile logement gt un besoin d adaptation des postes de travail pour pouvoir b n ficier de l exp rience des travailleurs g s sans tre p nalis par des aptitudes physiques sans doute moins performantes Dans le cadre du diagnostic du SCOT et dans l attente de travaux plus approfondis ADU LM a r alis une premi re projection de la population active Celle ci diminuerait d ici 2030 passant de 550 000 en 2006 520 000 en 2030 en s appuyant sur un sc nario d mographique tendanciel Selon le deuxi me sc nario d mographique plus ambitieux r duction du solde migratoire de 15 la population active augmenterait l g rement pour arriver 260 000 actifs en 2030 Les tudes existantes apportent ainsi quelques premiers l ments sur les impacts des volutions d mographiques sur le march du travail Elles m riteraient cependant d tre approfondies dans le cadre du CEP les volutions d mographiques sont elles un risque o une opportunit pour l emploi sur l arrondissement Des opportunit s d emplois li es aux d parts en retraite Parmi les 20 premi res familles professionnelles de l ar rondissement de Lille en 2006 on retrouve des m tiers concern s par des d parts massifs de salari s la re traite Ces d parts constituent la fois une opp
169. re mais elles constituent des pistes de r flexion pouvant faire l objet de d bats et de mises en actions sans attendre les r sultats du Contrat d Etude Prospective 15 PRECONISATIONS D ACTIONS 1 Soutenir la prise en compte dans les actions de formation des enjeux de d veloppement gt des comp tences comportementales et transver sales gt de multi comp tences alliant production vente service amp relation client 2 Int grer l apprentissage de la mobilit g ographique dans les programmes de formation dont l objectif est de d velopper les comp tences transversales 3 D velopper les actions de formation sp cifiques en faveur des publics de 45 ans et plus salari s comme demandeurs d emploi 4 Lancer des projets jeunes pour d velopper la production locale de serious game outils de forma tion alliant les NTIC et le jeu pour et avec des jeunes peu qualifi s notamment sur les comp tences compor tementales et clefs pour l entreprise 5 Lancer un appel projet mix g n rations pour soutenir des actions visant marier en entreprise les en jeux de l int gration des jeunes et de la r ussite de la seconde partie de carri re des seniors lt S NV TAVA 6 Renforcer les accompagnements volution pro fessionnelle conseil formations d di s aux per sonnes gt de familles monoparentales plus nombreuses dans l arrondissement de Lille
170. recherch et de la quotit de temps de travail souhait cat gorie demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi sans emploi cat gorie B demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi ayant exerc une activit r duite courte 78 heures o moins au cours du MOIS cat gorie C demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi ayant exerc une activit r duite longue plus de 78 heures au cours du mois cat gorie D demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi en raison d un stage d une formation d une maladie sans emploi cat gorie E demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi en emploi par exemple b n ficiaires de contrats aid s XX AN A NV ASA VS VAA au EA ae lt o A Graphique 6 volution de la demande d emploi dans l arrondissement de Lille 130 000 125 000 120 000 115 000 110 000 105 000 100 000 s s Ir m a A a n 95 000 90 000 85 000 80 000 75 000 70 000 65 000 60 000 192 900 9001 9007 900 Source P le Emploi 31 12 1999 31 12 2010 donn es brutes Traitement CBE LM La part des jeunes moins de 25 ans et des seniors 50 ans et plus la recherche d un emploi
171. rritoriale PETIT Thomas Charg de mission Formation permanente MEULEMANS Christophe Charg de mission D veloppement conomique territorial DIRECCTE BOUTEILLER Marie Charg e de mission Mutations Economiques DAVAINE Michel Charg de mission DUVAL COS Jacqueline Animatrice territoriale VIDAL Marie H l ne Animatrice territoriale Entreprise et D veloppement LAMY Nicolaye Responsable FO MERCHEZ Evelyne repr sentante INSEE LAVENSEAU Dani le Chef adjointe Service Etudes et Diffusion LEGLISE Delphine Chef de projet LMCU BACCONNIER Floriane Charg e de mission Intelligence et Strat gie Economiques DELMOTTE Marion Charg e de fili res DEREUMAUX Ludivine Chef de service Intelligence et Strat gie Economiques SARTER H l ne Charg e d tudes conomiques HERBAIN C line Adjointe au chef de service Recherche et Innovation LAROSA Pierre Chef de service adjoint Intelligence et Strat gie Economiques Maisons de l Emploi DENIZE Julien MDE Lille Lomme Hellemmes Charg de mission DITTE Lionel MDE de Villeneuve d Asca Mons en Baroeul Charg de mission Observatoire DORPE Catherine MIE du Roubaisis Directrice FAMIN Roland MDE du P v le M lantois Carembaut Charg de projet action conomique MEESEMAECKER David MDE M tropole Nord Ouest Responsable du secteur D veloppement Economique et Emploi MOUSTACHE Dani le MDE Val de Marque Charg e de projet Observatoire O
172. rte peuvent se r partir en trois cat gories gt pas ou peu de comp tences nouvelles soit parce que le m tier incorpore d j le d veloppement durable soit parce qu il est peu impact gt des comp tences plus transversales qui rel vent d une sensibilisation g n rale aux co activit s l co conception transport tourisme animation gt de nouvelles comp tences approfondies du fait de nouvelles normes ou de nouveaux processus productifs BTP chimie lectricit qui ne remettent pas en cause les savoirs techniques fondamentaux as LU lt a A En dehors de quelques m tiers qui requi rent des com p tences sp cifiques nergie olienne recyclage la plupart des m tiers n cessitent donc essentiellement une adaptation environnementale une polyvalence et souvent une double formation En g n ral les aptitudes techniques demeurent essentiel les aux yeux des professionnels des fili res concern es les comp tences vertes venant les compl ter ou s y imbriquer Souvent il s agit de comp tences transversa les l ensemble d un secteur Mais la croissance verte implique galement une nouvel le organisation du travail Dans le b timent par exemple les nouvelles exigences environnementales n cessitent une am lioration de la performance globale des diff rents corps d tat en introduisant plus de transversalit e
173. s ADU LM Avril 2010 Tableau 10 Les 20 premiers secteurs d activit destructeurs d emplois dans l arrondissement de Lille entre 1999 et 2008 Evolution du nombre de salari s entre 1999 et 2008 Secteur d activit en 88 postes Part dans l arrondissement Nombre de salari s en 2008 e DSE Tes 521 5 591 Industrie de l habillement de l habillement 2 ap DRE M D ET Commerce gros hors auto amp motocycle 2 309 23 712 R paration amp installation machine amp quipement 2 093 2 819 Imprimerie amp reproduction d enregistrements 2 004 2 964 Industries alimentaires 1 966 6 199 Fabrication de machines amp quipements non comptabilis re 1 946 34 3 848 1 Industrie du papier et du carton 1 689 2471 Fabrication de produits m talliques l exception des machines a 1 248 26 3 403 1 et des quipements Fabrication de proauits base etapes ass mo o o Commerce amp r paration automobile amp motocycle 229 3 Fabrication de produits informatiques lectroniques et optiques 1 028 Source P le Emploi 31 12 1999 et 31 12 2008 provisoires Traitement CBE LM Notons que si le secteur de la vente de d tail n appara t pas dans la liste des secteurs destructeurs d emplois le secteur de la vente distance sur catalogue g n ral qui en constitue un sous ensemble a perdu 1 111 em plois entre 1999 et 2008 Cette volution t moigne des mutations qui impac
174. s des secteurs de la sant et de l agroalimentaire le CHU de Lille ou encore l Institut Pasteur sont rassembl s au sein du p le NSL Deux axes sont consid r s comme prioritaires la nutrition objectif de recherches et de travaux pour la pr vention et le traitement des maladies et troubles m taboliques et des pathologies associ es via une coop ration intense entre les chercheurs des laboratoires publics et priv s la pr vention et le traitement des maladies du vieillis sement et des maladies associ es travers la poursuite d une excellence dans l expertise des quipes de cher cheurs et des professionnels de la sant en charge de la population Ce p le concerne au total 60 tablissements et 9 000 emplois dont 24 tablissements et 800 emplois dans la m tropole gt Le p le Mat riaux Usage Domestique MAUD le p le s appuie sur des leaders de la recherche d veloppement industriel R amp DI implant s dans la r gion Nord Pas de Calais ARC International Roquette Ugine Bonduelle Alz Cette recherche industrielle l origine des innovations s est alli e la f d ration interdisciplinaire de recherche publique de l Universit de Lille pour constituer le fer de lance du p le charg de la cr ation des produits de demain dans les domaines de la r sistance des verres et plats au lavage de l anti adh rence la cuisson des adh rences d encres et des contacts
175. s peu qualifi s exercent pour certains des m tiers fragilis s caissiers ouvriers des industries de process dont l avenir est incertain ou qui n cessitent des volutions de comp tences secr taires ouvriers du b timent Graphique 11 Les 20 familles professionnelles ayant le plus grand nombre d actifs de niveau inf rieur au Bac en emploi dans l arrondissement de Lille en 2006 Agents d entretien 21 062 ONQ de la manutention mE 12 176 Conducteurs de v hicules mEmmm 10 91 Employ s de la fonction publique cat C Mmmm 10 205 Vendeurs OO 8 463 OQ du b timent second oeuvre DS 6 880 OQ de la manutention 6 827 Employ s administratifs d entreprise MEME 5 693 Aides domicile et aides m nag res 5 424 Aides soignants DS 5 097 Assistants maternels OO 4 943 Cuisiniers D 4 595 Secr taires DR 4 570 ONQ des industries de process DO 507 Ma trise et interm diaires du commerce DE 4 320 ONQ du gros oeuvre du BTP et extraction DE 3 987 OQ de la maintenance ME 3 900 TAM de la maintenance et de l organisation EE 3 849 Caissiers employ s de libre service BE 3 683 Attach s commerciaux et repr sentants D 3 610 0 2 500 5 000 7 500 10000 12500 15000 17 500 20 000 MN infra CAP BEP CAP BEP Nombre d actifs en emploi ayant un niveau inf rieur au Bac Source La ressource humaine dans l arrondissement de Lille Tome 1 Les M tiers e
176. s sp cificit s conomiques de l arrondissement la part d actifs en emploi tant plus importante sur l arrondissement qu en R gion dans les secteurs suivants gt les activit s financi res gt les services aux entreprises gt le commerce On retrouve parmi les 20 m tiers sp cifiques de l arrondissement les cadres et ing nieurs exer ant dans ces secteurs donc des emplois de haut niveau de comp tences Le tertiaire sup rieur 150 000 emplois en 2020 Ce secteur repr sente 7 3 de l effectif total r gional 72 000 salari s la proportion atteint 12 8 pour la m tropole 48 000 salari s Une tude consacr e lavenir du tertiaire forte valeur ajout e sur Lille et sa r gion affiche un objectif de 150 000 emplois en 2020 au niveau r gional sur la base d un taux de croissance annuel moyen de 6 2 de 2008 jusqu en 2020 L appellation tertiaire forte valeur ajout e doit tre comprise comme incluant les services aux entreprises forte valeur ajout e ainsi que les si ges des grands groupes Il couvre les secteurs suivants D Si ges sociaux des grands groupes D Assurance gt Banque gt Organismes financiers gt Conseils juridiques gt Contr le pour les affaires et la gestion gt Expertise comptable 1 2 Un territoire transfrontalier La construction d une m tropole transfrontali re associant les territoires belges est une volont forte des d cideurs et acteurs
177. ssoci Les conomistes parlent ainsi d une nouvelle re de l conomie dite servicielle gt une relation avec le client renforc e permettant l entreprise de le s duire de le capter et de le satisfaire Les producteurs d veloppent ainsi un lien di rect avec le client par exemple vente directe dans les exploitations agricoles et les distributeurs qui ont d j ce contact client se mettent produire leur propre offre de biens et services les distributeurs cr ent par exemple leurs propres marques gt une complexification des gammes de produits on tend vers du sur mesure de masse gt un renouvellement permanent de l offre les entreprises doivent d sormais devancer et susciter la demande par l innovation nouveaux produits nouveaux services gt une transition d un marketing de masse vers un marketing individualis fid lisation et personnalisation des offres promotionnelles marketing relationnel la transaction ponctuelle et anonyme des march s de masse se substitue une relation personnalis e entre partenaires inscrite dans la dur e Notons que les consommateurs sont pour partie des sa lari s ou des demandeurs d emploi Les comportements et pratiques d crits ci dessus se retrouvent d s lors au sein des entreprises des centres de formation ou des structures d accompagnement vers l emploi Les ac teurs de l emploi et de la formation do
178. strat giques 3 5 De nouveaux besoins de comp tences retenir UN p 74 SYNTH SE CONCLUSION ET PR CONISATIONS p 75 82 e ea ET E E p 76 77 ern U e E E E i p 78 79 3 Pr conisations relatives la r alisation du GER p 80 3 1 D finir des sc narios contrast s de la situation de l emploi l horizon 2020 3 2 Construire une vision prospective des m tiers et des RH l horizon 2020 3 3 Construire une vision prospective de l emploi et des comp tences dans les fili res prioritaires et m tiers sp cifiques de l arrondissement 3 4 Identifier les mobilit s susceptibles de concerner les salari s du territoire 4 Pr conisations d actionS 1 fente p 81 82 gt GLOSSAIRE SOMMAIRE DES FIGURES p 83 84 gt BIBLIOGRAPHIE p 85 88 gt REMERCIEMENTS p 89 90 VV V JV VV V YNY V VA Selon un r cent rapport du Conseil d Orienta tion pour l Emploi CO les mutations co nomiques ont chang de nature au cours des derni res d cennies Dans les ann es 1970 et jusqu au milieu des ann es 1980 les mutations taient caract ris es par de grandes crises profondes mais souvent sectorielles crise de la sid rurgie de la m tallurgie ou du textile De puis la fin de ces grandes restructurations on serait pass un r gime de mutat
179. t de polyvalence dans les pratiques professionnelles Les enjeux se situent donc principalement au niveau de la formation continue des salari s Adopt e le 29 mai 2009 la strat gie de d veloppement de Lille M tropole est inscrite dans le Plan M tropolitain de D veloppement Economique PMDE Il s agit de pr parer l avenir de l conomie m tropolitaine en soutenant l essor d activit s haute valeur ajout e consolidant le tissu conomique traditionnel favorisant le maintien et le d veloppement de l emploi Le PMDE comprend trois axes d intervention LMCU souhaite d velopper sur son territoire une offre fonci re de qualit pour faire b n ficier les entreprises en recherche d implantation de nouveaux espaces d activit strat gie des 1000 hectares en dix ans En collaboration troite avec l ensemble des op rateurs concern s que sont la CCI et les am nageurs priv s elle propose aux entreprises une gamme largie de sites d accueil parcs d activit sites d int r t local zones d activit s d di es une th matique espaces de reconqu te en renouvellement urbain Dans ce domaine l action de LMCU s organise en fonction du type de secteur Pour les secteurs traditionnels comme le textile la vente par correspondance o la distribution LMCU apporte un accompagnement individualis recherche de terrains am lioration d une desserte aide au financement en d ployant les strat gies
180. t que pour r pondre cette demande la fourniture de solutions pourrait progressivement remplacer l offre traditionnelle de biens et de services Les consommateurs recherche ront une offre int gr e permettant de r pondre au mieux leurs attentes Cela suppose une sp cialisation accrue de l offre et une interaction continue entre le client et l en treprise 1 3 Les transformations de l conomie De n cessaires adaptations de l offre de biens et services Pour r pondre aux volutions de la demande des consommateurs l conomie se transforme Les tudes voqu es ci dessus parlent d une conomie de plus en plus pilot e par laval c est dire partant de la demande du consommateur La complexit croissante de la demande finale des m nages induit en effet une attention croissante des firmes aux besoins exprim s ou non des consommateurs Les impacts venir sur la construction de l offre par les entreprises sont consid rables Ils se manifestent d ores et d j par gt la constitution d offres en bouquets forte valeur ajout e associant des biens et services jusqu alors vendus s par ment dans le but d offrir une solution au client de changer la vie du consommateur de r pondre sa demande de bien tre de le rassurer L offre n est plus centr e uniquement sur le produit mais sur les services marchands et non marchands auxquels il peut tre a
181. t un des indicateurs de la qualit de l emploi Par exemple dans le commerce ce grief est souvent ex prim par les salari s tel point que la branche et de grandes enseignes tendent essayer de consolider le nombre d heures propos es aux salari s concern s Si l accent est mis ci dessus sur le temps partiel c est que d autres indicateurs ne permettent pas de mesurer l enjeu de la qualit de l emploi sa juste mesure Il en est ainsi des contrats de travail puisqu on observe que 80 des emplois localis s sur l arrondissement sont des Contrat Dur e Ind termin e CDI C est une proportion conforme avec la volont souvent exprim e d employeurs de fid liser leurs salari s Mais elle appara t surtout tonnamment forte au regard de ce qui est v cu et ressenti dans les territoires En r alit sous cette apparente stabilit se cachent les incertitudes et les changements y compris de contenu de travail n pargnant pas les emplois correspondant ces contrats D ailleurs au regard de la r alit des volutions conomiques en cours mondialisation d veloppement des services et des TPE il peut sembler illusoire de pr ner des emplois durables Tout en pers v rant dans les tentatives de maintien des emplois notamment lors de restructurations d entreprises il est majeur de prot ger les parcours des salari s d accompagner leurs transitions et volutions professionnelles voir partie 3 chapitre
182. tent ce secteur et qui fragilisent cer tains emplois y compris dans d autres activit s presta taires voir ci dessus l volution n gative de publicit et tudes de march Ces constats soul vent plusieurs questions gt Peut on envisager des relocalisations d activit s de production Laurent Davezies pose ainsi la question au regard des modifications de la structure de consommation des m nages qui se traduisent par un retour de l indus trie dans les paniers de consommation des m nages augmentation importante des d penses concernant les produits des Technologies de l Information et de la Com munication D autres conomistes envisagent galement cette perspective au regard de l volution du co t de l nergie et des transports et de la perte d attractivit de certains pays de l Extr me Orient du Maghreb et d Europe de l Est dont le co t de la main d uvre est en hausse Ces tendances pourraient entra ner une relocalisation de certaines activit s de production pour cibler une client le de proximit l image de la marque D cathlon qui vient d installer une usine de montage de v los Lille ou encore des marques Rossignol et Le Coq Sportif qui ont d cid r cemment de re localiser en France une partie de leur production Notons cependant que la volont de r introduire des activit s de production est souvent corr l e avec l objectif de fournir d
183. tiers dans l arrondissement r v le un dualisme du march du travail avec d un c t des m tiers sp cifiques tr s qualifi s cadres administratifs comptables financiers cadres commerciaux cadres de la fonction publique et de l autre des emplois peu qua lifi s tels que les m tiers d agents d entretien d ouvriers non qualifi s de la manutention de conducteurs de v hicules d employ s de la fonction publique ou encore de vendeurs ces 5 m tiers font partie des m tiers ayant le plus grand nombre d actifs de niveau inf rieur au bac caract ris s par des conditions d emplois plus pr caires importance du temps partiel Les enjeux diff rent pour ces deux cat gories d emplois Pour la premi re cat gorie le territoire fait face des en jeux de mont e en qualification des actifs et d attractivit comment attirer des comp tences et comment les fid liser 7 Pour la seconde cat gorie le territoire fait face des enjeux li s l am lioration des conditions d emploi et de travail et donc l attractivit des m tiers Au del de cette dudalisation on observe de fait une diversit de march s du travail o la relation entreprise salari n est pas identique et que l on peut segmenter sch matiquement en 4 cat gories gt des m tiers s lectifs avec peu d offres comparativement au nombre de candidats comme l aide domicile gt des m tiers souvent techniques et pe
184. tion de la population active mais une part encore importante de salari s peu qualifi s surtout chez les plus de 45 ans 230 000 salari s de niveau inf rieur au bac dont 100 000 personnes de plus de 45 ans Evolutions gt Un accroissement du nombre de m nages qui engendre un besoin croissant d emplois gt Un vieillissement de la population et donc des actifs en emploi in luctable mais moins marqu qu en France ou qu en R gion gt Une l vation du niveau de dipl me des actifs mais des enjeux d adaptation l volution des entreprises gt Une relative stabilit de l emploi mais des enjeux li s la qualit des emplois et aux conditions de travail importance du temps partiel dans certains m tiers fortes volutions du contenu des m tiers emplois fragilis s 80 des salari s en CDI 90 000 emplois temps partiel 41 000 emplois dur e d termin e Incertitudes gt L volution de la population active sur l arrondissement un risque de diminution sous l effet du vieillissement et du d ficit migratoire gt L impact du d part progressif la retraite des salari s les moins form s sur le niveau et les enjeux de formation gt L volution de l ad quation quantitative nombre d emplois besoins de la population et qualitative carts de niveaux de formation et qualification entre emploi et population Les facteurs de changements Constats gt De multiples fa
185. treprise Le d veloppement des comp tences transversales est de venu un enjeu majeur pour le territoire ces comp tences tant primordiales pour l insertion et le maintien dans l emploi des salari s La formation qualifiante centr e autour d un m tier n est donc plus le seul l ment de r ponse permettant de fournir aux entreprises les com p tences dont elles ont besoin Les tudes prospectives de branche examin es confir ment ce constat ainsi que l enqu te Besoin de Main d Oeuvre r alis e par P le Emploi en 2010 dans la quelle les employeurs expriment des difficult s re cruter plut t li es un manque de motivation et d ex p rience des candidats qu un manque de candidats dipl m s Les difficult s li es aux conditions g n rales d exercice du m tier sont galement cit es par les en treprises Des actions existent d j en faveur du d veloppement des comp tences cl s financ es par l Etat la R gion Nord Pas de Calais mais aussi par les OPCA dans le cadre du Programme R gional de Formation des ADEC interprofessionnels ciblant les demandeurs d emploi et les salari s fragilis s Ces actions ne touchent cependant qu une minorit des salari s concern s par des difficult s de ma trise de savoirs de base Elle ne permettent pas non plus de d velopper chez les salari s les aptitudes et encore moins les attitudes attendues sur le march du travail comp tences comport
186. treprise de 10 salari s et dans une entreprise de plus de 200 salari s E S lt Graphique 3 R partition des tablissements par taille en 1998 et 2008 dans l arrondissement de Lille 60 57 56 50 7 40 7 30 21 21 20 10 8 8 0 1 a4 o 9 10 19 20 49 50 99 100 199 200 499 900 et plus Source Donn es P le Emploi 31 12 1998 et 31 12 2008 provisoires Traitement CBE LM 75 des salari s travaillent dans des entreprises de moins de 200 salari s les entreprises de moins de 10 salari s concentrent 19 des salari s en 2008 les entreprises de 10 moins de 200 salari s concentrent 56 des salari s et les entreprises de plus de 200 salari s 25 Graphique 4 R partition des effectifs par taille d tablissement en 1998 et 2008 dans l arrondissement de Lille 20 18 18 15 11 11 11 11 10 5 0 1 4 5 9 10 19 20 49 50 99 100 199 200 499 900 et plus Source Donn es P le Emploi 31 12 1998 et 31 12 2008 provisoires Traitement CBE LM Les TPE et PME jouent un r le majeur dans la dyna mique conomique locale La plupart des tudes pros pectives de branches r alis es au niveau national font gt l autonomie et la capacit d initiative sont indispen sables car l encadrement y est peu pr sent gt les TPE sont plus fragilis es par des d
187. tropole Communaut Urbaine Communes et des sp cificit s de ces territoires locaux Larrondissement de Lille r unit 124 communes 1 200 000 habitants dont 84 communes regroup es au sein de la communaut urbaine de Lille et 40 communes r parties dans 5 communaut s de communes Haute De le Carembault Pays de P v le Pays des Weppes Sud P v lois Larrondissement de Lille a la particularit de s articuler autour de plusieurs grandes villes Lille 212 000 habitants Roubaix 98 000 habitants Tourcoing 92 000 habitants qui c toient des petites communes rurales 40 des communes de la communaut urbaine de Lille ont moins de 3 000 habitants Il est compos de deux bassins d emplois Lille 100 communes et Roubaix Tourcoing Vall e de la Lys 24 communes Ceux ci ont des sp cificit s socio conomiques le bassin de Roubaix Tourcoing Vall e de la Lys tant marqu par son pass industriel Les politiques conomiques et de l emploi sont n anmoins de plus en plus d clin es l chelle de l arrondissement L arrondissement de Lille a galement pour sp cificit d tre un territoire transfrontalier qui d veloppe des relations fortes avec les territoires voisins dans le cadre de l Aire M tropolitaine de Lille AML ou encore de l Eurom tropole et de l Euror gion L Aire M tropolitaine de Lille englobe 3 7 millions d habitants dont 25 c t belge avec en particulier les agglom
188. ture de l emploi salari priv entre 1999 et 2007 hors agriculture Arrondissement de Lille Nord Pas de Calais France Lyon WEIRGIIG Ecart en Ecart en Ecart en 2007 2007 Ecart en points 2007 2007 Ecart en points points points points Construction REA REA REA Te REZ te Le ete ee e manne e o fofo ff e fe Source Les dynamiques conomiques forces en pr sence et perspectives analyse quantitative Agence de D veloppement et d Urbanisme de Lille M tropole avril 2010 6 aire m tropolitaine de Lille La double peine L Davezies rapport et titre provisoires tude r alis e pour l Agence de D veloppement et d Urbanisme Lille M tropole sortie pr vue la rentr e 2011 AVANAN VV Tableau 2 Les secteurs avant le plus de salari s priv s en 2006 Somme des 7 m tropoles comparables de Province et Aire m tropolitaine Lilloise Les 25 plus gros secteurs en 2006 en Nombre 7 m tropoles emploi 93 363 S lection et fourniture de personnel 3 Les 25 plus gros secteurs en 2006 AML Nombre Action sociale 99 528 41 281 S lection et fourniture de personnel 40 441 Autres commerces de d tail en magasin Ne 31 880 sp cialis Autres commerces de d tail en magasin 82 905 4 0 US sp cialis Activit s juridiques comptables et de 80 129 8 conseil de gestion Activit s juridiques comptables et de 29329 conseil en gestion Activit s p
189. u attractifs o l offre exc de la main d uvre disponible sur le march gt des march s dynamiques mais avec des emplois dur e limit e et des conditions de travail prouvantes offrant certes des opportunit s des exp riences mais souvent interm diaires vers des situations de travail plus valorisantes gt des march s sp cifiques comme les commerciaux ou secr taires avec des fonctions clefs engendrant des recrutements sur mesure Les trajectoires des populations ne sont donc pas comparables tout comme le r le et l impact des outils comme la formation 4 4 L enjeu de la qualit de l emploi L enjeu de la qualit de l emploi et de la qualit des condi tions de travail est aujourd hui crucial pour la performance des entreprises et pour la coh sion sociale L insatisfac tion des salari s face l volution de leur situation de travail est au centre de l cart entre la population les entreprises et le d veloppement conomique L tude France 2025 du Conseil d Analyse Strat gique indi que que la France se caract rise par un rejet plus fort qu ailleurs de l conomie de march Et parall lement le travail est jug tr s important dans la vie Graphique 15 Les 20 familles professionnelles ayant le plus grand nombre d actifs temps partiel en emploi dans l arrondissement de Lille en 2006 Ces questions de qualit de l emploi sont difficiles r guler totalement
190. ualit des interactions cr e l intelli gence collective Le num rique transforme aussi les modes de consommation des clients qui ach tent de l immat riel Les entreprises vendent au client un Usage et non plus un bien cela se traduit par exemple par le d veloppement de la location de biens voitures v tements jeux Elles doivent r inventer les produits et services gt FS 7 gt PARTIE 3 Le contact avec le client devient le maillon strat gique de la cr ation de valeur dans toute fili re Avec l Internet mobile la comp tition pour ce contact est partout et tout le temps La qualit de l information dy namique et interactive est devenue d terminante L enjeu est de rester en contact permanent avec le client de res ter pr sent dans sa vie quotidienne Selon Andr Yves Portnoff les nouveaux mod les co nomiques mergents exigent d autres postures en ma nagement interne et externe rapidit r activit prise de risque apprentissage par l erreur empathie interac tivit avec les autres penser syst me obsession des synergies Des innovations technologiques motrices de l conomie r gionale et locale Les nouvelles technologies et leurs applications sont au c ur du d veloppement conomique et de l emploi car elles sont sources d innovation et de cr ation de nouvelles activit s Un rapport du minist re de l conomie sur
191. ude identifi s pr c demment s agit donc de ne pas d finir une trajectoire mais des trajectoires possibles d volution de l emploi R sultats attendus Le CEP pourrait aboutir la construction d un outil de pilotage d une politique emploi comp tences sur le territoire travers B la d finition de sc narios contrast s de la situation de l emploi en 2020 gt la d finition des leviers d actions de priorit s d actions en fonction de chaque sc nario gt la d finition d objectifs atteindre avenir voulu par le territoire de quel march du travail voulons nous en 2020 D la d finition de moyens mettre en uvre pour atteindre ces objectifs gt la d finition d indicateurs de mesure des r sultats 3 2 Construire une vision prospective des m tiers et des RH l horizon 2020 l tat des lieux pr alable au CEP a t l occasion de construire une cartographie des m tiers en 2006 et de mettre en vidence les m tiers les plus pr sents sur l arrondissement de Lille Le CEP pourrait permettre de construire une vision prospective de ces m tiers l hori zon 2020 afin de donner une lisibilit sur les perspectives d emplois venir R sultats attendus Le CEP devrait alors aboutir gt la production d une cartographie des m tiers en 2020 projections quantitatives des m tiers gt La r alisation de fiches m tiers concernant les m
192. un emploi et les ch meurs La population active au sens du recensement de la population comprend les personnes qui d clarent exercer une profession salari e ou non m me temps partiel aider un membre de la famille dans son travail m me sans r mun ration tre apprenti stagiaire r mun r tre ch meur la recherche d un emploi tre tudiant ou retrait mais occupant un emploi tre militaire du contingent tant que cette situation existait Ne sont pas retenues les personnes qui bien que s tant d clar es ch meurs pr cisent qu elles ne recherchent pas d emploi La demande d emploi au sens du recensement Les ch meurs au sens du recensement de la population sont les personnes de 15 ans ou plus qui se sont d clar es ch meurs inscrits ou non P le Emploi sauf si elles ont en outre d clar explicitement ne pas rechercher de travail et d autre part les personnes g es de 15 ans ou plus qui ne se sont d clar es spontan ment ni en emploi ni en ch mage mais qui ont n anmoins d clar rechercher un emploi VV V AVAVA La demande d emploi au sens de P le Emploi Les demandeurs d emploi sont des personnes qui sont inscrites P le Emploi organisme issu de la fusion entre l ANPE et le r seau Ass dic Les demandeurs d emploi inscrits P le emploi sont regroup s en diff rentes cat gories en fonction de leur disponibilit du type de contrat
193. venir tant sur le plan conomique que sur le plan de l emploi et des comp tences gt 6 Enfin l exercice prospectif doit tenir compte des grandes tendances technologiques soci tales Qui impacteront sans aucun doute l conomie et emploi sur l arrondissement de Lille Mais la r ussite de cet exercice r side aussi dans la capacit du territoire pr voir des ruptures de tendances certains facteurs d incertitudes Avenir des activit s de production Avenir des activit s tertiaires Avenir de secteurs fortement ancr s sur le territoire tels que la VAD et la grande distribution permettent d envisager des trajectoires et des situations contrast es de l emploi d ici 10 o 15 ans Un CEP transversal pourrait aider le territoire imaginer diff rents sc narios et d finir des leviers et priorit s d actions en fonction de la trajectoire qui deviendra r alit 3 Pr conisations relatives la r alisation du CEP Au regard des l ments rassembl s dans le cadre de l tat des lieux et des constats qui en ressortent plusieurs objectifs peuvent tre poursuivis travers le CEP et en fonction de ces objectifs plusieurs contenus sont envisageables 3 1 D finir des sc narios contrast s de la situation de l emploi l horizon 2020 Le CEP pourrait porter sur la d finition de sc narios contrast s de la situation de l emploi l horizon 2020 en tenant compte des facteurs d incertit
194. xerc s sur le territoire CBE LM novembre 2010 L am lioration de la situation de l emploi et une meilleure mobilisation des ressources humaines du territoire passent donc par des interventions la fois vers les jeunes et les seniors notamment les moins qualifi s 33 Le domaine d tude est d terminant pour les d buts de carri re INSEE Premi re n 1313 Octobre 2010 au Ea lt mE A 3 Les m tiers sur l arrondissement de Lille Une tude sp cifique a t r alis e par le Comit de Bassin d Emploi Lille M tropole afin d apporter un clairage sur le profil des salari s de l arrondissement et sur les m tiers qu ils exercent Cette tude permet de rep rer les m tiers qui caract ri sent l arrondissement de Lille m tiers les plus pr sents m tiers sur repr sent s par rapport la r gion La cl d entr e m tier permet galement d apporter un re gard plus transversal sur l conomie un m tier pouvant tre pr sent dans plusieurs secteurs d activit 3 1 Les m tiers sp cifiques de l arrondissement de Lille On retrouve parmi les 20 familles professionnelles sp cifiques de l arrondissement c est dire celles dont le poids sur l arrondissement est sup rieur la moyenne r gionale les m tiers du commerce du tertiaire notamment du tertiaire sup rieur banque et assurances de l informatique et de la sant Ces m tiers refl tent les

Emplois et compétences sur Lille Métropole, quels visages en 2020

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