découvrez cet article - Gestion différenciée
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1. min raux Ces longues all es de gravier menant aux diff rentes tombes min rales elles aussi sont actuellement g n rale ment entretenues en ayant recours aux produits phytosanitaires Outre le fait que d ici peu cette mani re de faire sera amen e voluer ne serait il pas de toute fa on utile de concevoir diff rem ment cet crin accueillant le repos ternel A l instar de nos voisins d outre Manche l am nagement paysager de nos cimeti res pourrait la fois rencontrer notre objec tif environnemental d aboutir au Z ro Phyto mais remplirait galement un r le Avantages A titre indicatif D sherbage par tous les temps Simples d utilisation et maniables Meilleure action sur surface imperm able Simples d emploi et maniables Bonne efficacit sur les pav s Peu de passages Inconv nients A titre indicatif Action superficielle N cessaire d intervenir sur des plantes jeunes Risque d incendie lorsque la v g tation est s che et si pr sence d hydrocarbure N cessaire d effectuer un balayage car ces machines ne ramassent pas les plantes arrach es Peuvent rendre le sol un peu glissant lorsqu il est mouill D gradation du rev tement Uniquement sur surface imperm able Combinent entretien des rues et d sherbage des caniveaux sans herbicides Bonne efficacit sur caniveaux social en apportant la s r nit et le calme recherch s L am nageme2. Environnement Le Z ro pesticide arrive aux portes de nos villes et villages CHRISTEL TERMOL CONSEILLER Mode d em Dour un accuel Futur d cret ou Plan Maya les villes et communes vont devoir dans un futur proche passer au r gime sans pesticides D une part on annonce en effet de nouvelles dispositions pour 2012 interdisant aux pouvoirs locaux le recours aux pesticides sans pour autant que le contenu pr cis et les modalit s d application ne soient encore d voil s D autre part les communes qui se sont lanc es dans le Plan Maya devront d ici leur troisi me ann e de Charte avoir r duit voire abandonn l utilisation des pesticides sur leur territoire Dans un sens comme dans l autre les modes de gestion des territoires communaux vont devoir tre mis au nouveau go t du jour E VOCABLE PESTICIDES VOQUE tant les herbicides que les rodenticides les molluscides les fon gicides Cet article s int ressera aux diff rentes pistes conduisant la r duction des herbicides Petit rappel combien important concernant les herbicides Depuis 1984 l utilisation d herbicides est strictement interdite sur certains biens publics en Wallonie comme les accote ments les talus les bermes et autres ter rains faisant partie de la voirie ou y atte nant en ce compris les autoroutes Les parcs et les coles font galement partie de cette interdiction tout comme les cours
3. a charte Pour y arriver au bout des trois ans les communes Maya doivent y travailler d s maintenant A l chelle d une commune il faut avant tout repenser la gestion du territoire ainsi que son entretien Sensibilisation forma tion et communication seront des bases essentielles aussi bien en amont qu en aval de cette d marche Autre avantage de cette volution donner l impulsion du changement avec pour objectif final la modification de la repr sentation du vocable espace propre 56 MOUVEMENT COMMUNAL N 864 JANVIER 2012 GER Pesticides d tect s EEA Pesticides non d tect s ESS Donn es insuffisantes Concentrations inbf rieures aux limites de d tection des appareils de mesure D s thyltatrazine Bentazone Atrazine 2 6 dichlorobenzamide Diuron Bromacile Simazine Isoproturon Chlortoluron Total 60 2 Toutes ces actions pour r duire voire supprimer les pesticides participeront l am lioration de la protection de la sant publique de m me que de notre environ nement La biodiversit en ressortira ga lement gagnante Fini les herbicides sur les espaces pav s ou recouverts de gravier Avec les cimeti res les espaces pav s ou recouverts de gravier sont les seuls endroits encore actuellement pulv risables avec des herbicides mais plus pour longtemps comme nous l avons vu Comment entre tenir d s lors ces espaces La premi re question se poser est de sav
4. budget disponible 58 MOUVEMENT COMMUNAL N 864 JANVIER 2012 Risque r duit Population normalement sensible Public uniquement de passage normalement sensible Public pr sent sur une dur e plus longue ou proximit d habitations Balayeuses m caniques D sherbage thermique flamme directe et infraroug ES nn NE Es ei ee ar Les Lx D m dd Mais ce plan de d sherbage n aura d avenir florissant que s il est pr c d d une phase de formation et d information du person nel cette nouvelle mani re d envisager la gestion des espaces Ce travail d cisionnel Population Population particuli rement sensible Risque r duit Population GERS particuli rement sensible Risque lev ME 2 PNA 1e A AIO nISsque eIeve nm ne me __ _ _ doit galement tre encadr par une cam pagne d information du public pour que celui ci soit associ la d marche et puisse comprendre par exemple pourquoi il voit appara tre un brin d herbe dans certains endroits Formation et communication seront donc deux alli es importantes dans cett d marche comme c est g n ralement le cas lorsqu on touche aux habitudes des citoyens mais aussi aux m thodes de tra vail du personnel communal Ce plan de d sherbage sera amen vo luer assez rapidement puisque le recours aux herbicides fera dans un futur proche l objet d une d rogation dans le ca
5. d eau les tangs les lacs et leurs rives lorsqu ils font partie du domaine public Jusqu pr sent seuls les espaces pav s ou recouverts de gravier les espaces situ s moins d un m tre d une voie de chemin de fer ou encore les all es de cimeti res font exception la r gle et peuvent tre trait s avec des produits phytosanitaires Mais pourquoi changer nos pratiques actuelles Au cours du XX si cle l homme utilisant ses connaissances en chimie organique a fait progresser la lutte contre les ravageurs et les maladies au profit de son agriculture ou encore de la salubrit publique dans le cas des rodenticides Ces produits de plus en plus efficaces ont depuis vu leur spectre d utilisation s largir couvrant galement maintenant la lutte pour ce qu on pour rait appeler l esth tiquement propre pioi r ussi que cela soit dans le domaine public ou dans la sph re priv e Assez rapidement ces produits chimiques ont d montr les risques encourus par l applicateur et par l environnement au sens large dont nous humains faisons partie Ces pesticides ne se limitent en effet pas aux parasites ou organismes vis s Ils se propagent et contaminent directement ou sous forme de r sidus l air les sols l eau qu elle soit de surface ou souterraine tout en atteignant d autres tres vivants touch s directement ou non Quoi de plus interpellant que le cocktail de pesticides que les scientifiq
6. e Par contre les zones risque lev devront faire l objet d une autre ges tion comme le recours l alternatif Orga nigramme 2 Etape 4 Choix de la m thode de d sherbage Nanties de l ensemble de ces informations il reste aux communes prendre la d ci sion de la m thode de d sherbage Dans les zones risque r duit le choix se fera entre le produit chimique et une m thode alternative Toutefois une fois le d cret d application le recours aux produits phytosanitaires se fera uniquement apr s l obtention d une d rogation accord e sur base d arguments d montrant le caract re indispensable du recours au chimique Certaines communes l heure actuelle travaillent d j dans cette perspective et testent sur certaines zones les techniques disposition L quipement en mat riel et le travail sur le niveau de tol rance l adven tice des citoyens se font ainsi progressive ment pour arriver tant que faire se peut en phase avec la future l gislation Dans les zones risque lev le d sher bage alternatif repr sente une solution ad quate De nombreuses techniques existent avec pour chacune des avantages et des inconv nients des contraintes techniques qui s adapteront ou non la configuration de vos espaces d sherber L information sur ces techniques est de plus en plus largement accessible avec notamment des d monstrations de mat riel et une documentation ad hoc Des associations co
7. ement des zones d sherber Une fois la liste des zones d sherber ta blie il faut analyser ces zones en mettant en avant le caract re risqu pour l envi ronnement de l op ration potentielle de pulv risation Une zone est d clar e risque lev lorsqu elle est proche d un point d eau qu elle est imperm able ou encore perm able mais pr sentant des traces de ruissellement Dans ces zones le traitement chimique devra tre aban donn au profit d autres techniques ou modes de gestion Dans les zones risque r duit comme les zones perm ables sans traces de ruissellement l emploi de produit chimique est encore possible l heure actuelle mais pourquoi ne pas mettre en uvre d s maintenant une politique proactive de r duction des pes ticides Organigramme 1 L arbre de d cision de la commune sera en fait multifactoriel puisqu en plus du facteur risque de ruissellement donc risque pour les ressources aquatiques il faudra y ajouter le facteur sant humaine En effet lors de l analyse de la situation il faudra relever la pr sence ou l absence de public en cas de pr sence si celle ci est momentan e ou plus durable et si elle concerne une population sensible enfants personnes g es ou non aux produits chimiques Comme pr c demment les zones risque r duit pourront encore tre trait es pour l instant avec des produits phytosa nitaires d faut d utiliser une m thode alternativ
8. ire et cartographie La premi re tape de ce plan de d sher bage est de faire un inventaire nanti de sa cartographie des surfaces de la commune en distinguant les zones d sherb es des zones non d sherb es Etape 2 D finition des objectifs d entretien Dans l inventaire r alis il faut mettre en vidence les zones o le d sherbage chimique est interdit de m me que les zones o le d sherbage quel qu il soit est indispensable pour des raisons comme celles d crites ci dessus Pour toutes les autres zones il restera r pondre la ques tion d sherber ou ne pas d sherber et avec quel niveau d exigence d entretien Dans certains cas le passage fr quent des citoyens ou des v hicules entretiendra par lui m me l espace emprunt Les zones de parking engazonn ont aussi un bel avenir devant elles d autant plus que leur mise en uvre perm able participe la diminution du ruissellement lors des grandes pluies La mise en uvre de techniques pr ven tives paillage couvre sol par ailleurs Environnement Ces herbes g nent elles vraiment Source P le de gestion diff renci e d autres endroits que les all es mais qui n cessitaient de l entretien permet ga lement de diminuer le temps pass leur entretien temps gagn qui pourra ainsi compenser l augmentation du temps d en tretien engendr e par le recours aux tech niques alternatives dans d autres zones Etape 3 Class
9. mme Adalia ou encore le P le de Gestion diff renci e peuvent aider les pouvoirs locaux dans leur d marche Organigramme 1 Zones risque pour l environnement Nous envisagerons cette partie sous l angle de la contamination des eaux de surface Arbre de d cision issu du Guide des alternatives au d sherbage chimique r alis par la FEREDEC Bretagne Proximit ou connexion un point d eau Zone d sherber Abserce de proximit ou de connexion un point l eau Surface imperm able Pr sence d orni res ou flaques d eau Surface perm able Absence d orni res o Risque lev Risque lev Risque lev Risque r duit flaques d eau Source Adalia JANVIER 2012 N 864 MOUVEMENT COMMUNAL 57 Environnement Organigramme 2 Zones risque en fonction de la sant Arbre de d cision sur base du Guide de bonnes pratiques d sherbages en ZNA Minist re fran ais de l Agriculture de l Alimentation de la p che et des affaires rurales Absence de public Zone d sherber Pr sence de public Sabots rotatifs ou rabots Sa AA J a a p AL be RP D a Pi i 7 Ag s gt B y D sherbage la mousse chaude Cr dit photo P le de gestion diff renci e Le choix de la technique de d sherbage d pendra la fois du type de surface trai ter du type de mat riel d j disponible la commune des quipes mettre en uvre et du
10. nt d un cimeti re paysager doit s envisager en faisant attention tant sa conception architecturale qu aux contraintes de l entretien en vue d y viter le recours aux produits phytosanitaires Trois types d espace pourront tre d limit s l espace naturel accueillant volontiers les plantes spontan es en veillant leur bonne int gration et leur ma trise l espace pr ventif o l enherbement est limit et contr l par la mise en uvre de techniques de paillage ou de couvre sol par exemple l espace contr l ne tol rant pas les adventices qui sont par ailleurs d truites l aide de techniques alternatives cura tives thermiques m caniques ou encore manuelles Quel que soit le type d espace il faudra viter les coins et recoins inaccessibles pour les machines ou qui demandent trop TS r NAN gt i DA A GPA 2 Nombre de passages lev D gradation des joints en mauvais tat N cessit de r duire la vitesse d avancement pour une action d sherbante Source Damien Domken d entretien manuel Les courbes dans les all es seront toujours plus faciles entre tenir que les angles Les am nagements doivent galement tenir compte du mat riel existant largeur des bandes engazon n es en fonction des tondeuses ou encore de l accessibilit des lieux pour un d sher beur thermique Cependant l entretien des cimeti res tra ditionnels peut galement voluer pou
11. oir s il est r ellement n cessaire de sup primer les adventices de tous les passages de ce type Etpour pouvoir r pondre cette question il va s av rer tr s utile de disposer d un plan de d sherbage de sa commune pour en avoir une vue d ensemble et ainsi pouvoir r fl chir globalement sa gestion Plan de d sherbage L objectif de ce plan de d sherbage est d arriver r duire ce type d entretien aux seules zones o il est indispensable de d sherber pour des raisons de s curit publique ou de prestige de la commune par exemple Et parmi ces zones le plan de d sherbage permettra de distinguer gr ce un arbre de d cision quelles sont les zones risque faible o les produits phytosanitaires pourraient encore tre ventuellement envisag s voire autori s s sous d rogation selon le futur d cret De mani re corollaire ce plan permettra galement de visualiser les zones risque lev o le produit phytosanitaire devra laisser imp rativement la place une tech nique alternative Le but final de la d marche est d arriver modifier les pratiques d entretien les habitudes des quipes de terrain ainsi que l opinion publique pour que l herbe folle ne soit plus persona non grata comme elle l est trop fr quemment l heure actuelle Voyons concr tement ce que recouvrent exactement ces zones risque variable et comment mettre le plan de d sherbage en place Etape 1 Inventa
12. r diminuer progressivement ou totalement le recours aux herbicides Des techniques alternatives pourraient tre envisag es pour traiter ces all es et certains am nage ments permettraient par ailleurs de r duire les surfaces d sherber sans pour autant les transformer en cimeti re paysager En conclusion D s maintenant les pouvoirs locaux doivent pr parer l arriv e de ces change ments li s la diminution du recours aux herbicides voire leur suppression C est en envisageant globalement la gestion de leurs espaces verts et en remettant sur l ou vrage l organisation de l entretien et donc en partie du d sherbage de leur territoire que des solutions durables pourront tre trouv es avec pour cons quences moins d entretien et moins de produits phytosa nitaires voire plus du tout Il faut arriver dans un d lai raisonnable transformer le pesticide sous sa version solution pratique en une version solu tion ultime voire en un souvenir lointain En parall le formation et communication aideront l acceptation par les citoyens de ces changements de l entretien de leur cadre de vie Cela am nera peut tre un certain nombre s interroger sur leur propre mani re d envisager l entretien de leur propri t JANVIER 2012 N 864 MOUVEMENT COMMUNAL 59 aO
13. s du d cret ou sera l ultime solution dans le cas des Plans Maya en attendant le d cret Les modifications des m thodes de d s herbage entra nent g n ralement une aug mentation du temps de travail allou au d sherbage de l espace public Mais dans le contexte actuel il est fortement recom mand d inscrire ces changements dans une r flexion plus globale de l am nage ment et de l entretien des espaces verts Il est certain que le sujet central de cet article est centr sur la diminution voire la sup pression du recours aux produits phytosa nitaires dans les seuls endroits o ils sont encore l galement applicables Cepen dant une r flexion plus g n rale sur les espaces verts et leur classification am nera leurs gestionnaires repenser leur am na gement et ainsi gagner en temps en eau Cr dit photo P le de gestion diff renci e Environnement Exemple Co t de mat riel A titre indicatif DESERT IEEE 390 5000 flamme directe DS ne 950 9500 infrarouge Brosses rotatives partir de 2500 BEEN CE He EEN 2650 90000 en main d uvre et donc voir la balance se r quilibrer tout en ressortant gagnant d un point de vue environnemental Fini les herbicides dans les all es de cimeti res La plupart de nos cimeti res traditionnels tels que nous les connaissons dans nos villes et villages se composent principa lement voire exclusivement d l ments
14. ues d couvrent dans les eaux souterraines ou encore en pr sence parfois infime dans le contenu de nos denr es alimentaires Il faut agir sur la qualit les caract ristiques des produits autoris s sur la quantit le respect des dosages et sur la mani re dont ces produits sont utilis s en limitant leur usage l indispensable Mais ne faudrait il pas repenser la gestion des espaces o ces produits sont encore utilis s Le projet de d cret avance apparemment dans ce sens l en imposant dans les grandes lignes l interdiction de principe de tous les pesticides dans les espaces publics avec une s rie limit e de d roga tions sur certaines surfaces et pour certains types de plantes et l application obliga toire des principes de lutte int gr e C t formation il sera demand de d montrer une connaissance suffisante en termes de JANVIER 2012 N 864 MOUVEMENT COMMUNAL 55 Environnement Sites de contr le de la qualit des eaux souterraines r partis selon le pesticide pr sentant la concentration la plus lev e en R gion wallonne p riode 2005 2008 sources TBE 2010 SPW DGO3 DEE pesticides de la part de l applicateur et du gestionnaire du service Le Plan Maya quant lui demande aux communes ayant sign la charte d adopter un plan de r duction de l utilisation voire l abandon des pesticides sur les espaces g r s par la commune et ce d s la troi si me ann e d application de l
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