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1. Konrad Adenauer Stiftung 1 7 T a Pe A e Lx 4 Colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux IV Religion paix et d veloppement 7 7 Ju 5 727 2 ki WE aji 271 Colloque de la Fondation Konrad Adenauer 13 14 novembre 2012 Konrad Adenauer L I Stiftung Table des mati res PrO E 1 Allocutions Contributions et Ateliers Allocution de la Repr sentante R sidente de la FKA RO 3 Les travaux du comit scientifique sur le dialogue interreligieux en 2011 2012 Ute G ec 6 Diagnostic de la cohabitation religieuse au S n gal Terrciel Prosper a ae dan a ae dat caen nina 9 Atelier Terrciel Prosper Akolin Gadzania 17 La crise malienne Bakary Sambe 18 Atelier Alioune Diop RL 27 Gen se et volution du mouvement islamique du S n gal Mohammed Barro ea dass ana natal auteurs 30 Atelier Souleyman Ba 48 Comment les religions sont elles trait es dans la presse Mamadou 49 Atelier Omar
2. 53 Le r le des religions dans construction de la nation la promotion de citoyennet de la paix et du d veloppement Eli 56 Roles des leaders religieux Adama Diouf 103 Impacts des valeurs et des religions traditionnelles dans la promotion de la citoyennet Pierre Boubane us 111 Cl ture Andrea den ane een 119 C r monie de cl ture Nonce 122 Rapports Synthese SION DIN 124 Rapport final Souleymane 126 Konrad Adenauer _L Stiftung Articles de presse a E 145 152 Nouvel 153 Contributions apr s le colloque Esquisse sur la loi de la cit et du dialogue interreligieux au S n gal Terrciel Prosper Akolin Gadzania 158 Pourquoi dialoguer et avec qui Issa Laye Thiaw 160 Religion vecteur de paix de discorde Mo se 168 Le r le de la Communication dans la construction de ponts de Compr hension de Dialogue et de Coop ration entre adeptes de toutes les religions Albert CLS S
3. Et remets nous nos p ch s car nous m mes remettons quiconque nous doit Luc 11 4 Le premier dialogue entam par le messager d Allah r sulte de la conclusion d un pacte de bon voisinage entre les musulmans la communaut chr tienne de l Arabie Ce pacte de non agression a t strictement respect par le proph te lui m me et par son premier successeur Abu Bakr Mais d s lui succ da il forgea un hadith lui permettant d exclure tous les non musulmans de la presqu le d Arabie Deux religions cohabiteront pas dans la presqu le arabique pense que l Ev que de Najer n a pris une attitude sage et responsable en pr f rant la signature d un pacte de paix que de faire face un islam rampant DIALOGUE DES SOURCES est plus facile d unir les textes des religions eschatologiques que d unir les c urs des fid les Pour un dialogue sinc re et fructueux il faut rompre d finitivement avec la m thode Apologie combative qui consiste imposer ses id es son interlocuteur C est dire vouloir avoir toujours la v rit Celui qui veut chercher la v rit d o qu elle vienne doit appliquer le conseil de l ami de Louis GARDET Moi je n ai pas la v rit c est la v rit qui m a Le dialogue islamo chr tien commenc depuis la rencontre historique de l v que de avec le proph te 1 depuis lors on n a pas observ une bonn
4. Hollande 1834 Suisse 1856 Russie 1917 Abb Creed Napol on le grand Sanh drin Le Consistoire La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t LA SHOAH i un Me lie CL disen i T 2754 8 a eaa ja le LE 1 i 1 z ET ur T a 1 e va un 1 r FL Fo si T Pi i F F i 2 si T Pi i F F i 2 si T Pi i F F i 2 si T Pi i F 4 a 4 a 4 a 4 a mr La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t e Comment la religion a t elle permis de construire la nation juive Nation virtuelle pendant 2000 ans e Nation physique et le 20 si cle La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci
5. 115 n entreront au paradis que quand le chameau p n tre dans le trou de l aiguille LES BI ENFAI SSANCES Le th me des bienfaisances est bien mentionn dans les textes gyptiens satisfait deus par ce qu il aime j ai donn du pain l affam de l eau l alt re des v tements celui qui n en avait pas Livre de la sortie la Lumi re Ch 1 25 69 Ces motions ont t reprises textuellement par Mathieu J ai eu faim et vous m avez donn manger eu soif et vous m avez donn boire j tais un tranger et vous m avez accueilli et vous m avez v tu Math 25 23 40 Un Hadith Al qodsi attribu au proph te a repris la m me notion de bienfaisance dans un langage po tique O Fils d Adam j tais malade tu ne m as pas visit La confession de l me En Egypte ancienne le mort devait se justifier de Ne pas avoir commis de p ch contre les hommes de n avoir point tu ni ordonn de tuer ni caus de souffrance personne On a trouv les m mes enseignements dans la Bible Honore ton p re et ta m re Tu ne tueras point Tu ne commettras point d adult re Quelques si cles plu tard Allah r v la son Messager les dix commandements que voici Ne lui associez rien et soyez bienfaisant en vers vos p res et m res Ne tuez pas vos enfants N approchez pas des turpitudes 5 6 v 151 Les Mille Commandements de Roog Seen
6. Impact des valeurs et des religions traditionnelles dans la promotion de la citoyennet est l intitul de la communication pr sent e par M Boubane Ont pris part au colloque plusieurs personnalit s dont l ancien s nateur s n galais Sidy Dieng l ambassadeur d Isra l au S n gal Ely Bentura le nonce apostolique au S n gal l ambassadeur du Vatican Mer Louis Mariano Montemayor FD ESF 149 SENEGAL CULTURE Projection du film documentaire et le pasteur d Alan jeudi 2012 11 28 14 31 24 GMT Dakar 28 nov APS La Fondation Konrad Adenauer projette jeudi 18 heures et le Pasteur le film documentaire du r alisateur britannique Alan Channer sur le dialogue inter religieux Ce film documentaire avec son message de dialogue de pardon de r conciliation et d implication dans les milieux de conflits s av re un outil pertinent et puissant dans la soci t actuelle indique un communiqu la Fondation Cette production qui met en sc ne les relations confilictuelles entre Chr tiens Musulmans au Nigeria montre comment des ennemis jur s sont devenus des partenaires pour construire la paix par del les preuves personnelles et les forces de la haine autour d eux explique la m me source Deux Nigerians t moignent en duo Anciens ennemis ils viennent de Kaduna au du Nigeria une r gion qui s est rendue tristement c l bre depuis pl
7. Le coordonnateur du a soulign que le S n gal peine encore mettre fin cette crise qui n a que trop dur au moment o l implication de certains combattants trangers aupr s des forces du Mouvement des forces d mocratiques de la Casamance est encore r elle Cela est une raison suffisante le S n gal d viter la contagion de la crise du Nord du Mali partir la partie sud du a t il fait observer a cependant opt pour politique communication et de sensibilisation coh rente et 147 efficace doit tre adopt e pour pr venir le ph nom ne du terrorisme dans nos pays L Etat du S n gal qui doit initier cette politique devra impliquer l ensemble des acteurs politique soci t civile organisations internationales les m dias les leaders d opinion et les communaut s religieuses FD AD 148 SENEGAL RELIGION Dans un monde globalis on int r t s affirmer pour ne pas dispara tre paneliste 2012 11 14 21 01 05 GMT Dakar 14 nov APS Dans un monde globalis o les cultures d un bout du monde croisent celles de l autre chaque peuple int r t affirmer son identit culturelle s il ne veut pas dispara tre a indiqu mercredi Dakar l Isra lien Elie Sommer Dans un monde globalis pour la conservation de son identit 11 faut se singulariser ou disparaitre a d clar M Sommer au second jour d un
8. i Changement de Comportement tait impossible pour nos agents et techniciens de communiquer efficacement avec les populations cibles sur les questions relatives aux pratiques de FGM au mariage pr coce aux pratiques traditionnelles d interdits alimentaires etc sans le concours dynamiques des pasteurs pr tres et surtout des Imams toutes confr ries confondues et aux chefs de villages Le fait d avoir des hom lies et des khouthbas de plus en plus crits et pr ch s sur ces questions ont permis une volution des mentalit s Avec un tel engagement bient t la guerre sera gagn e Mais il y a encore des batailles importantes mener ensemble ii Etat civile Des progr s remarquables sont en train d tre enregistr s dans nos zones d intervention Des chiffres sont doubl s voir m me tripl s en moins de 10 ans L aussi avec le soutien des religieux dans toute la r gion pour que chaque enfant ait un acte de naissance et existe en tant que citoyen iii Education et Sant Le rel vement du taux de scolarisation depuis 97 et surtout celui des jeunes filles est aujourd hui une r alit quasi g n rale dans les 5 de WV Pendant ce temps le taux de pr valence du VIH SIDA a connu un recul Des programmes d nomm s le carton rouges etc ont t impl ment s avec beaucoup d engagement des religieux pour la lutte contre SIDA Le m me effort continue et s tend contre le pal
9. 173 y Konrad V Adenauer Z Stiftung Ambassade d Isra l Colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux IV Religion paix et d veloppement 13 14 novembre 2012 Lieu Fondation Konrad Adenauer St le Mermoz Dakar Programme 13 novembre 2012 8h30 Installation des invit s et des participants 9h00 Allocution de bienvenue Repr sentante R sidente FKA Mme Kolb Introduction de la th matique Mme Bocand Pr sentation de l valuation du questionnaire sur la cohabitation inter religieuse Terreciel Akoli 9h 30 Pause caf Panel 1 G opolitique menace islamiste sur le Sahel impact des m dia 10h00 La crise au Mali et ses r percussions dans la r gion du Sahel Bakary Sambe 10h30 D bat Mod ration Abderrahmane Nga d 11h00 L volution du mouvement islamique au S n gal Mouhamed Barro 11h30 D bat Mod ration Pape Beye 12h00 Le traitement des religions dans les m dias Mamadou Kass 12h30 D bat Mod ration Fanta Diallo 13h00 D jeuner 15h00 Ateliers 17h00 Pr sentation des r sultats des ateliers changes pr paration des rap ports 14 novembre 2012 Panel 2 9h00 9h30 10h00 10h30 11h00 11h30 12h00 12h30 15h30 16h30 Le r le des religions dans la construction de la nation la promo tion de citoyennet de la paix et du d veloppement La religion comme base de valeurs dans la construction et le d velop pe
10. 3 question est ce que les fronti res sont des zones de cloison ou de transit L imam malien Traor donne des pr cisions sur certaines id es avanc es par les diff rents intervenants Pour lui c est le repli tactique qui a fait chouer l arm e malienne cause de la mont e en puissance du et du MUJAO Questions quel est le r le de Sarkozy dans le dossier Quel est le r le du Qatar avec les accords d Alger Mod rateur L origine r elle de la faiblesse de nos Etats L exemple du Mali doit nous r veiller II donne des indications sur le caract re d mocratique du pr sident malien d chu Amadou Toumani Tour appel 1 130 aime la d mocratie mais il n est pas d mocrate La faiblesse de nos Etats rel ve de nous citoyens Le sens du civisme et la conscience citoyenne manquent nos Etats Bakary Sambe conf rencier r pond aux questions D bat intra religieux La raison est la base de tout 11 faut sortir de l antagonisme pour pouvoir dialoguer La faiblesse des Etats africains L intangibilit des fronti res la cit II remercie l imam malien Traor pour l avoir rectifi Pour la question sur le r le du Qatar dans le dossier il dit qu il ya deux Ali Qatar le Qatar de et le Qatar Traro de Mali politique 2 L volution du mouvement islamique au S n gal Pan liste Mouhamed Bar
11. Avant de quitter l enclos d initi s le Grand Ma tre Kumax dispensait aux circoncis des conseils utiles qui r sument les principes moraux et thiques de la soci t ancienne A titre d exemple O Circoncis coute moi bien Circoncis Njaay O Ngaan Njaay Sais tu que tu es fils de Seereer Alors sache que le Seereer dit Celui qui a le m me ge que ton p re est ton p re Celle qui a le m me ge que ta m re est ta m re de ton grand fr re est ton grand fr re Ne touche pas au bien d autrui Evites de faire du mal au fils De qui que ce soit Ne touches pas la femme d autrui La femme provoque des histoires Les histoires attirent Satan 164 C est Satan qui entra ne le d saccord C est le d saccord qui pervertit le Monde Oui pervertir le monde N est pas une bonne chose La Fatiha viendrait elle des hymnes d di s aux p res cr ateurs II a une similitude frappante entre le Chemin de Vie gyptien d une part et Notre P re des Chr tiens et la Fatiha des musulmans d autre part La Voie de Dieu est une invention gyptienne La version si cle av J C est plus ancienne que toutes les autres C est l avis de S Anis AL Assiouty Le sage Ptah hotep au XXVIe si cle av J C enseigne Si tu d sires que ta conduite soit bonne d tournes toi du mal Je vous guiderai vers la voie de vie La bonne voie de celui qui ob it Dieu He
12. 120 Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer 5740 Dakar Fann S n gal R T l 221 33 869 77 78 Stiftung Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de la base des expos s du professeur Bakary Sambe et de Monsieur Barro des probl mes actuels du continent africain particuli rement de la menace islamiste manant du Mali et le risque de contamination du S n gal Avec le professeur Kass nous avons parl du r le des m dias dans le traitement des religions Aujourd hui nous avons t gratifi des expos s des professeur Elie Sommer Pierre Boubane et du pasteur Adama Diouf qui ont bauch des possibilit s comment les religions peuvent concr tement tre vecteur de d veloppement et de paix En effet les valeurs v hicul es par les religions qu elles soient traditionnelles ou r v l es sont souvent des valeurs universelles transversales Chaque communaut a sa mani re de les transmettre et de les transformer aussi pour les rendre plus praticables dans le contexte actuel Nous allons conclure sur une note optimiste Vu la crise au Mali ainsi que les crises multi ples dont nous avons parl tout au long de ce colloque que ce soient des conflits arm s des mouvements irr dentistes la crise des institutions des valeurs de la citoyennet nous pensons que les religions peuvent apporter des voies de solution Nous avons le deuxi me jour du colloque e
13. Situ en Afrique de l Ouest et peupl d environ 13 millions d habitants S n gal est un pays qui jouit d une longue stabilit politique et sociale Alors que la plupart des pays africains taient r gis par des partis uniques sous des dictatures militaires ou civiles partir de 1960 ann e des Ind pendances et n ont op r des r formes politiques que dans les ann es 1990 les autorit s s n galaises avaient d j anticip les revendications d mocratiques en ouvrant le pays au multipartisme partir de 1974 Ce choix politique vaut au S n gal d tre r guli rement cit en exemple en mati re de d mocratie et de respect des droits de l Homme et de libert de presse sur sc ne internationale A l instar du syst me politique le syst me m diatique s n galais est devenu pluraliste apr s quelques ann es de monopole de l Etat sur les m dias compte aujourd hui 13 cha nes de t l vision dont 2 religieuses 1 radio publique avec ses stations r gionales une vingtaine de radios priv es commerciales une soixantaine de radios communautaires 20 quotidiens dont Le Soleil m dia public de nombreux p riodiques et plusieurs journaux en ligne L espace m diatique s n galais est galement ouvert sur la toile mondiale avec de multiples cha nes de radios et de t l visions A noter que cette dynamique m diatique est all e de pair avec la mise en place de groupes de presse priv s qui sont devenus de v
14. a bud Wa 13 m m t tum l antum abid ma ma a bud Lakum wa liya d n vous les d n gateurs Je n adore pas que vous adorez Et vous n tes pas adorateur de que j adore ne suis pas adorateur de ce que vous adorez et vous n tes pas adorateur de ce que j adore vous votre religion et moi ma religion Sourate 109 1 6 La Parabole de l anneau La partie cl de notre pi ce est sans doute l acte 11 sc ne 7 o Nathan raconte Saladin la parabole l anneau Compte tenu de la longueur du texte qu il me soit permis de donner ici juste un petit r sum en fran ais Un homme se fait faire un anneau qui d tient le pouvoir de susciter l amour pour celui qui le porte et qu il l gue son fils pr f r en lui enjoignant de faire de m me L anneau est transmis ainsi de fils de g n rations en g n rations jusqu au jour o il choit un p re tr s attach ses trois fils Pr s mourir il fait faire deux anneaux neufs un sp cialiste et remet un anneau en secret chacun de ses fils Le p re mort les trois fils se disputent l h ritage chacun persuad de d tenir anneau v ritable Ne trouvant pas de compromis possible puisque chacun d tient la v rit de la bouche de son p re et qu il ne peut donc la remettre en question sans accuser p re bien aim de lui avoir menti les fr res
15. La sous r gion n est pas totalement l abri d une telle propagation id ologique l op rationnalit tant elle une question de circonstances Combin s aux donn es strat giques et l aggravation des ph nom nes li s au trafic de drogue la prise d otages ces l ments impliquent une n cessaire prise en compte globale de la probl matique s curit humaine dans le Sahel Les errements diplomatiques dans la sous r gion ajout s au dysfonctionnement de certains services de renseignements r cemment illustr s par le trafic des armes 25 iraniennes S n gal Gambie et l installation d instructeurs djihadistes trangers au Nord Mali montrent que les pays du Sahel n ont qu une emprise limit e sur l volution de situation L ancrage de nombreux Etats sah liens concern s dans le camp occidental USA France et surtout la pr sence d int r t fran ais importants en Afrique francophone font de la r gion du Sahel une cible naturelle II faudra ajouter cela un terrain id ologiquement favorable et des relais non surveill s sur fond de crise conomique et sociale que ne manqueraient pas d exploiter des groupes jihadistes comme AQMI Dine et le tout nouveau mouvement MUJAO le Mouvement unifi pour le Jihad en Afrique de l Ouest Pour toutes ces raisons nous sommes en pr sence d une situation g opolitique qui doit conduire revisiter les paradigmes s curitaires et de l approche de la viabi
16. Le mouvement islamique r formiste est n au S n gal dans les ann es 50 avec des arabisants influenc s par les courants universitaires islamiques du Maghreb marque une rupture d avec l islam traditionnel des confr ries Et devient plus attractif la fin des ann es 70 pour se massifier dans les ann es 80 avec une pr sence dans tout le pays int grant toutes les cat gories sociales cause de la crise conomique et la s cheresse qui frappa le pays ans les ann es 1980 et 1990 la cr a d un Etat islamique port par le Groupe d Initiative pour le R f rendum sur l Application de la Loi Islamique au S n gal GIPRALIS le com bat contre la la cit de la constitution taient au centre des revendications poli tiques du mouvement islamique S n galais La mise sur pied en 2002 2003 du Comit Islamique pour la R forme du Code de la Famille au S n gal CIRCOFS dirig par Ma tre Babacar Niang ob it cette logique Mais ces combats sont vite d pas s s et abandonn s par leurs acteurs Union Culturelle Musulmane UCM L UCM est cr e le 06 septembre 1953 sous l impulsion de Cheikh Tour neveu du r put Serigne Hady Tour qui s impr gna de la pens e r formiste en Mauritanie et en Alg rie sa cr ation PUCM proche du Parti Africain pour l Ind pendance tait plus anticolonialiste et r clama l ind pendance d s 1957 170 existe jusq
17. S ur Anne Michel Sarr Ang lique Mendy Diadhiou Marguerite Ndiaye Corr a Pasteur Jean pierre Niackar Diouf Awa Cheikh Faye Daniel Coulibaly 10 Arielle Audrey Lengue 11 Omar Diouf 12 Dibor Fatou Ndour 13 Renate Tdiy 14 Marguerite Gomis Diouf 15 A da Diop 16 Sandra Bassabame 17 Mansour Sow 18 Adama Djitonne Diatta 19 Fanta Diallo 20 Mbaye Seye 21 Fran ois Kama 22 Joseph Diedhiou 55 Kon rad Adenauer Stiftung _ Religion Paix er D veloppement Elie Sommer Dakar 1 14 11 2012 le tbe religions ns la construction de la nation la Er de la citoyennet dela ne et du En La a religion comme base de valeurs dans la construction et d veloppement d une _ nation a une soci t La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t 23 9212921 1 17207 MANI N 19970 2 Dieu dit Abraham Je te ferai devenir une grande nation je te b nirai je rendrai ton nom glorieux et tu seras une source de b n diction La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t 13 17221 AN 7972 122231 e Je b nirai ceux qui te b niront et qui t outragera je le maudirai et par toi seront heureuses tous les peuples de
18. Scientifique Rapporteur Joseph DIEDHIOU Journaliste Ont pris part l atelier Cf Liste de pr sence ci dessous Dans les changes entre les diff rents membres de l quipe il t not que les m dias en tant que quatri me pouvoir et outils de transmission des informations notamment religieuses jouent un r le tr s important Les journalistes doivent donc b n ficier d une formation tr s solide pour v hiculer les messages de ce secteur qui est tr s sensible En effet des constats amers et autres critiques ont t formul s l endroit des journalistes des patrons de presse des pr dicateurs des leaders politiques de l Etat ou le Gouvernement et des diff rents supports et mani res dont les messages religieux sont retransmis La responsabilit de chacun est engag e dans cette noble mission d dification et d ducation la foi des croyants et de promotion du dialogue interreligieux et islamo chr tien Ainsi constat a t fait sur la mani re dont les m dias transmettent ou retransmettent les informations et autres enseignements religieux laissant entrevoir des connaissances lapidaires sur les confr ries Tidiane Mouride etc sur les glises chr tiennes catholiques vang liques Et ce parce qu on n a pas souvent la bonne information Cela est du en grande partie au manque de formation des journalistes la malveillance des patrons responsables de presse qui privil gien
19. au S n gal dont deux religieuses islamiques est ce qu il y a des cha nes chr tiennes Ou bien les chr tiens peuvent ils s en servir Le directeur de la Revue Islamique P riodique Il contribue avec deux feuilles d information pour les participants et prie pour que la paix reste au S n gal Mr Issa Laye Thiaw Comme dans sa posture habituelle il apporte des corrections et des pr cisions Le Conf rencier Mamadou Kass r pond insiste sur la n cessit d acqu rir une connaissance av r e pour pouvoir d crypter certaines questions fond L essentiel pour un journalisme de qualit est la qualit de la formation des journalistes formation technique certes mais surtout par rapport l thique A cet effet il rappelle les notions de Ngor de Kersa et de Jom comme support de l thique et de la d ontologie 11 insiste aussi sur le caract re paisible du S n gal en tant que pays de la t ranga ou pays de dialogue comme l appellent affectueusement les S n galais et les touristes et l importance de son exemplarit La mod ratrice Fanta Diallo donne un petit r sum en ces termes Une rencontre entre les m dias et les religions est n cessaire et exige un respect r ciproque 134 Dans la soir e les participants se sont retrouv s dans quatre ateliers pour discuter plus profond ment les th mes trait s dans les quatre communications du matin et pour mettre des recommandations R sultats d
20. par des Imams et de leaders d glise Nous avons sciemment choisi d viter le mot dialogue qui pour certains th ologiens est tr s charg 108 difficile voir utopique sur le terrain purement th ologique en ces moments de l volution mentale interreligieuse Le socle de la culture locale de paix est pour beaucoup L existence m me fragile de ces espaces permet de fonder un r el espoir pour des lendemains meilleurs dans la sous r gion Tous ces combats pour le d veloppement et la paix ont permis provisoirement de retenir quelques le ons importantes Le on I 11 n y a pas de Paix durable sans Justice et D veloppement durable II y a malheureusement trop d exemples dans nos pays qui illustrent ce principe de bon sens Le on 11 Les efforts de d veloppement doivent tre men s en bonne intelligence avec toutes les forces et ressources de la communaut Les leaders religieux Coutumiers Musulmans et Chr tiens sont une force que l effort de d veloppement n a le droit d ignorer Le on 111 Le d veloppement communautaire n est pas essentiellement une question d investissement massif d argent L enjeu est plus pr cisaiment d ordre mental de changement de comportement et d acquisition de savoir faire Bref c est d un shift qu il s agit Un id al de d veloppement qui doit d abord merger vers un mouvement coh rant Un mouvement donc purement endog ne qui ne peut se r aliser qu avec le d terminisme des p
21. par les parents l ducation de base dans la famille R le des acteurs politiques faire attention leur propos tenus en mati re de religion exemple des vols de crucifix aux cimeti res Sain Lazare et Bel Air L ignorance est source de beaucoup de conflits interreligieux Le Proph te Mouhamed PSL s tait r fugi dans un monast re lorsqu il t poursuivi par ses d tracteurs Il aurait traitez les chr tiens avec respect et parlez leur de la meilleure mani re qui soit Le respect de la religion l affection mutuelle l amour et le respect des valeurs sociales favorisent une bonne cohabitation interreligieuse Solutions utiliser la religion comme un moyen pour combattre l autre pas discuter sur les dogmes ne pas les remettre en cause S atteler construire un Etat nation Financement renforcement de la d mocratie et du concept d Etat nation Atelier 4 La question de la crise du Mali La question malienne a t approfondie partir de la communication faite par le Dr Bakary SAMBE Un rappel historique a t fait sur la constitution des diff rents gouvernements en R publique du Mali qui taient souvent h t rog nes et non mono ethniques La chute de l arm e malienne est due au retrait tactique demand par l ancien Pr sident de la R publique Amadou Toumani Tour dit ATT qui est le Chef supr me des arm es La place de la France doit tre reconsid r e car
22. peine de 16 de Chr tiens Naturellement il fallait g rer la fois le poids de soup ons et les m fiances de toutes sortes Nos pionniers il faut le pr ciser ont eu faire un travail de fondation remarquable 116 ont trouv la formule sacr e pour eux avec eux et par eux m me ll Les th ories de l inculturation venaient de donner la clef une approche de d veloppement Les autorit s coutumi res religieuses et tatiques ont t non seulement consult es mais impliqu comme acteurs au niveau de la communaut pour appuyer les programmes de sensibilisations de secours d urgences de r conciliations de parrainage etc Depuis les ann es 80 ce mode local organisationnel d appropriation 11 2157 Le Par l les ressources humaines communautaires et donc les leaders coutumiers tatiques et religieux ne sont pas simplement impliqu s mais des acteurs et des partenaires au sens pl nier du mot 107 se renforce de mieux en mieux avec l mergence des comp tences locales Car le d veloppement est essentiellement une entreprise endog ne En Avril 2009 apr s presque 30 ann es d intervention en Afrique de l Ouest une enqu te interne a t men e pour nous aider capitaliser les le ons interreligieuses apprises 2 Le ons apprises La contribution des leaders religieux t globalement consid rable Toutes fois dans nos zones d interventions l impact t fondamental quatre niveaux
23. pour un groupe d tre reconnu comme membre d une cit aujourd hui d un Etat C est la manifestation d une identit commune Sur le plan juridique la citoyennet se d finit par la possession de la nationalit et cela permet l individu de participer la vie de la cit sans obligation Le citoyen actif exerce son droit de vote et se fait lire 11 participe ainsi aux grandes d cisions qui orientent la politique nationale Le citoyen peut s il le d sire exercer d autres activit s citoyennes telles qu adh rer une association un syndicat ou un parti politique 11 peut galement avoir des attitudes de politesse de respect des biens publics 3 La crise de la citoyennet Keling et Wilson ont d fini l incivilit en 1970 C est l ensemble des nuisances sociales qui ne blessent pas physiquement la personne mais bousculent les r gles l mentaires de la vie sociale crachat sur les murs urines d gradation des biens publics attroupement d individus mena ants bruit dans les immeubles d habitation insultes manque de respect envers les personne g es Les incivilit s remettent en cause le bon fonctionnement de notre soci t voire de nos tats Les incivilit s son per ues comme un d fi l ordre public 112 111 Les valeurs de la religion traditionnelle africaine RTA et leurs impacts dans formation du citoyen 1 La vie La vie est un concept qui domine la mentalit africaine La vie d ic
24. valuer des questionnaires Heureusement qu il nous a tabli le questionnaire avant son d part en Casamance o il tait affect Nous nous f licitions aussi de l initiative de Pape Beye qui a con u un un mode d emploi destin aux utilisateurs du questionnaire qui beaucoup facilit la t che aux enqu teurs Finalement ce sont les membres du comi t scientifique qui ont fait circuler et remplir les questionnaires dans les r gions du pays L exploitation proprement dite fut faite par Terreciel Acoli que Hubert avait initi dans la technique de l valuation du questionnaire et il le pr senter tout l heure Nous remercions vivement Terreciel qui a sacrifi une bonne partie de ses vacances pour venir tous les jours au bureau de la FKA exploiter et valuer les questionnaires un travail de titan Et bien entendu nous remercions tr s cordialement tous les en qu teurs membres du comit ou partenaires qui ont pris sur eux la t che de faire remplir les questionnaires souvent dans des conditions pas trop faciles Au cours des travaux du comit nous avons bauch petit petit le th me et le d roulement de notre colloque de cette ann e Bien entendu c est l actualit qui nous inspir s mettre au centre de nos r flexions la Paix car c est surtout quand on manque de quelque chose qu on s en languit La situation au Mali est plus que pr oc cupante et le risque de contaminat
25. volution ne peut tre que douloureuse Et dans cette qu te de renouveau personne ne peut encore d finir les contours On ne sait pas non plus la place de la religion du culte etc dans lavenir t t pr serv et tr s pratiqu par la masse Concernant le S n gal Limam Fall d clare que le shirk associationnis me y est partout dans les rues les voi tures les magasins portraits des mara bouts tawaghit un peu partout Le S n gal c est pire que la France La propagande de Mamour Fall continue certes surtout sur internet m me s il reste peu connu au S n gal NOUVEL HORIZON n 849 pu 26 NOVEMBRE AU 02 D CEMBRE 2012 9 H TENDANCE SALAFISTE AU SENEGAL Craintes d une radicalisation Lors du colloque tenu la fondation Konrad Adenauer Mouhamadou Barro Coordonnateur du R seau des Journalistes pour l Information Religieuse lev un coin de voile sur les mouvements islamistes au S n gal Le mouvement salafiste s n galais n est pas priori violent Mais des groupes de jeunes qui ont fr quent cette id ologie se sont d marqu s et ont d cid de cr er une autre tendance plus radicale E DIOSA TAN e Wahhabisme que l on retrouve en saoudite et dans la p ninsule arabique est l cole de pens e qui est la base de la cr ation du salafisme Leurs p
26. 4 ET f Les figures du salafisme s n galais Deux figures ont principalement marqu le mouvement salafiste au S n gal C est Alioune Gu ye et Ameth L Le premier nomm est n le 22 Octobre 1967 Rufisque Il d crocha une ma trise en sciences des hadiths l Universit de M dine en 1992 Tr s actif dans la propaga tion du salafisme au S n gal il a eu ani mer plusieurs missions islamiques 1 radio Dunyaa tafsir al Quran al karim Minhajou Sounna an nabayi mourtada islamiya o il fut directeur des missions islamiques de 1995 1997 II faisait le tour des quartiers et des r gions pour dispenser ses enseignements islamiques Alioune Gu ye fut membre de l association des Imams et Oul mas du S n gal 1997 membre de la commission nationale pour le croissant lunaire 1998 fondateur d une cole pour enfant Daral Hadith 1998 Son influence tait r elle surtout dans la ban lieue de Dakar Cet infatigable pr cheur d c da le 23 avril 2001 Quant Ahmet L il est originaire du Baol pr cis ment de Il est de la famille maraboutique de Touba de par sa m re son p re est aussi un proche compagnon de Serigne Touba N en 1955 dans la capita le du Mouridisme Ahmet L est titulaire d un doctorat d Etat apr s un s jour de 17 ans en Arabie Saoudite En 1997 il d cide de revenir au S n gal et cr e l Ecole sup rieure africaine d tudes
27. Le po te fait sana doute allusion aux versets suivants Mais je sais que vous n avez point en vous l amour de Dieu Jean 5 41 Car le P re lui m me vous aime parce que vous m avez aim et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu Jean 5 41 Nabigha regardait la mort avec des yeux chr tiens Fascin par la grandeur des rois Ghassanites le po te voque la mort en ce sens 116 ont une lib ralit que Dieu n a accord e personne d autre Leur esprit ne les abandonne jamais 160 Le lieu o ils s journent appartient Dieu Leur religion est ferm dinuhum qawim ils ne s attendent qu la vie future Le po te veut b n ficier la largesse des rois chr tiens il ne croit pas la r surrection des morts ADI ben Zayd tait un chr tien tr s d vou et jalousement attach la religion chr tienne peut affirmer sans tre d menti que ses vers ne sont qu une Bible versifi e Non seulement Adi connaissait parfaitement le contenu de la Bible mais il tait un chr tien pieux et sinc re Comme le montre les po mes suivantes Par Allah qu il accepte mon serment je suis comme le moine qui aussi souvent qu il prie Dieu en larmes pousse de grands cris le c ur saisi de crainte Le sujet de la mort pr occupait constamment les po tes chr tiens de l Arabie pr isiamique Adi Zayd repr sente cette cat gorie de g nies d vou s Je n ai jamais rien vu de par
28. Qa da selon les autorit s mauritaniennes En Ao t 2009 Nouakchott a t une nouvelle fois le th tre d un attentat kamikaze Le kamikaze serait d j r pertori comme tant un l ment dangereux et proche d Al Qaida toujours selon les services de lutte antiterroriste de la S ret mauritanienne Mais qu il faut surtout noter c est que l attentat kamikaze marque un tournant d cisif dans le mode op ratoire des groupuscules terroristes qui s vissent en Mauritanie depuis 2005 D sormais Al au Maghreb islamique a d j choisi son camp Et si l attentat porte la griffe du mouvement djihadiste il doit pas occulter la f roce lutte de clans qui fait actuellement rage en Mauritanie maillon faible de la cha ne maghr bine mais galement l ment constituant de la proximit avec notre pays qui en est son prolongement naturel La plus grande inqui tude pour le S n gal r side dans le fait que les jeunes qui vont de plus en plus tudier les sciences islamiques en Mauritanie peuvent tre enr l s par cette mouvance Djihadiste En plus de cette mobilit g ographique ces jeunes peuvent tre contact avec cette mouvance Djihadiste travers les Technologies de l Information et de Communication TIC L internet est aujourd hui un puissant moyen de propagande utilis par les r seaux terroristes Conlusion Il est vrai que le mouvement islamique s n galais dans la r alit des faits n inscr
29. le risque est grand de voir ce genre de situations prosp rer avec des risques de d rapages pr judiciables l harmonie de la nation C est en cela qu il faut veiller que l ducation la vie religieuse r ponde davantage aux objectifs que l Etat assigne toutes ses composantes la paix la concorde et l harmonie de la soci t A cet gard il convient de situer les r les et responsabilit s de l Etat dans la pr servation de cette harmonie m me si son caract re laic et quidistant de toutes les confessions lui assigne une mission d observateur avis de la vie religieuse va sans dire qu il doit veiller tous les quilibres qui fondent la stabilit de la soci t notamment la la cit de l tat et de ses institutions les droits et devoirs de chacun homme femme enfant dans la soci t la question des minorit s et des forces mergentes celle de l int grisme sous toutes ses formes en particulier Au demeurant il est heureux de constater que le fondamentalisme religieux a des difficult s s implanter et dans des espaces d j bien occup s depuis les confr ries la fois fortes et bien enracin es C est cela que les messages politico religieux tels qu ils sont mis et diffus s sous d autres cieux ne sont ni accept s ni tol r s dans les m dias s n galais m me si sur ce point important une vigilance s impose face la menace de l int grisme intern
30. les d influences locales World Vision veut accompagner de tels mouvements communautaires qui du reste sont le soubassement de coh sions sociales 3 Une directive majeure Le 2 Avril 2009 le Conseil International de WV signe une politique sp cifique aux aspects interreligieuse du minist re Ce qui donne une base op rationnelle et des opportunit s plus accrues dans la collaboration interreligieuse pour le travail d veloppement et le bien tre des enfants En Afrique de l Ouest cette directive est venue corroborer et confirmer des convictions et des pratiques 4 Esquisse de la nouvelle approche interreligieuse Avec l arriv e de la nouvelle directive interreligieuse tous nos bureaux nationaux et le bureau r gional devaient coop rer pour l impl menter tapes sont d finies cet effet 1 Formation du personnel en amont comme en aval dans chaque pays 2 D finition de strat gies interreligieuses contextuelles 3 Renforcement des capacit s des partenaires religieux 4 Mise en place de r seaux nationaux et internationaux 5 D veloppement des outils pour le plaidoyer en faveur de la Paix et le bien tre des enfants 6 Animations d ateliers communautaires de sensibilisation et d information sur le paludisme la protection des enfants eaux hygi nes et assainissement etc 5 D finition de l espace d Action 109 Le travail interreligieux est un travail important efficace mais sensible 11 fa
31. me lieu saint de l islam apr s La Mecque et M dine Vous avez compris la tol rance est donc le th me principal de son uvre En effet il ne se passe plus une journ e sans qu on entende attentat par ci fusillades par l Boko haram Schebab mais aussi parfois l acharnement des medias avec la caricature du proph te Mohamed des exemplaires du coran br l s la r alisation des films pol miques tel que l innocence des musulmans The Last Temptation of Christ ou encore le roman et film documentaire Da Vinci code pr sentant l homosexualit du christ ect en croire que la meilleur fa on de d fendre sa religion sa croyance ou m me sa non croyance consisterait s attaquer la croyance des autres en se livrant la provocation ou en versant le sang de celui qui ne partage pas ses convictions vu de l actualit nous remarquons parfois que la soci t dans laquelle nous vivons est compos de v ritable Moi un Moi qui du mal s affirmer et qui se laisse facilement entrainer dans une soumission presque aveugle une esp ce de Gourou social conomique et religieux Mais il peut arriver parfois que le Moi se r volte en consid rant uniquement l aspect n gatif de sa personne et se dire le Moi n est pas beau il est orgueilleux egocentrique d testable Et ainsi tent parfois pour s ext rioriser de produire des actes pr judiciables juste dans le but de se faire valoir se f
32. put s Samba Diould Thiam et Sekou Sambou Abb L on Diouf et particuli rement Monseigneur Montemayor le Nonce Apostolique du S n gal qui nous accompagne depuis la premi re dition du colloque avec ses pr cieux conseils et la collaboration de la Nonciature Nous esp rons que les travaux de cette ann e seront fructueux l instar des autres colloques et jetteront les jalons d une r flexion sereine et porteuse d espoir sur les crises actuelles et leur solution A pr sent je donne la parole Terrciel Acoli qui pr sentera les r sultats de notre enqu te sur la cohabitation religieuse au S n gal Je vous remercie de votre aimable attention Dr Ute Gierczynski Bocand Pour le comit scientifique DIAGNOSTIC DE LA COHABITATION RELIGIEUSE AU SENEGAL Juin 2012 Fondation Konrad Adenauer de Dakar Ce pr sent diagnostic t initi par le comit scientifique de suivi du dialogue interreligieux pour tablir une cartographie du dialogue interreligieux au S n gal Les r sultats sont bas s sur l valuation de 670 questionnaires remplis dans les diff rentes r gions du pays VOYEZ VOUS LA NECESSITE DE FAIRE UN DIALOGUE INTERRELIGIEUX R gion x Voyez vous la nec ssit de faire un dial Dakar 27 199 AVEZ VOUS PERSONNELLEMENT VECU LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX R gion x Avez vous personnellement v u le dialog Dakar 7 6
33. s est inscrit dans une dynamique de massification dans les ann es 80 avec une base associative islamique qui s largie dans tout le pays et int gre toutes les cat gories sociales Au d but des ann es 80 le pays est en effet secou par des crises multiformes s cheresse crise de l ducation lections pr sidentielles contest es etc qui ont eu des cons quences d sastreuses sur le plan conomique et social C est ainsi que le r veil islamique vu le jour au S n gal dans un contexte de faillite de l Etat social et des nombreuses privations provoqu es par les Plans d Ajustement Structurel PAS initi es par les institutions de bretton woods la Banque Mondiale et le FMI Fonds Mon taire International Dans les ann es 1980 et 1990 la th matique de l tat islamique tait au centre des revendications politique du mouvement islamique S n galais Cette revendication qui tait la principale source de mobilisation c t de celle de la question Palestinienne t laiss e en rade au fil du temps au profit d un discours plus r aliste et adapt au nouveau contexte g opolitique Le mouvement islamique s est aussi illustr dans le combat contre la la cit de l Etat La cr ation du Groupe d initiative pour le R f rendum sur l Application de la Loi Islamique au S n gal GIPRALIS est une preuve vidente de l engagement des acteurs islamique 1 pour ce combat L objectif principal du U GIPRA
34. tiennes travers l glise et son monde ONG World Vision se d finit comme une lt expression de l Eglise et consciente de son r le dans l conomie de la mission globale Mais elle se singularise dans l approche holistique c est dire une prise en compte de l homme dans sa dimension globale La 5 John Stott Christian Mission the modern world 1975 Pour la version fran aise Mission chr tienne dans le monde moderne Editions G M Neuch tel 1977 Voir le point 5 de la D claration de Lausanne p 180 Juillet 1974 Evangile de Jean Evangile de Luc 2 106 missiologie de WV est solidaire aux orientations de Lausanne qui permirent donc en 74 de renouveler la compr hension et l engagement sans r serve vis vis des pauvres de la paix et de la justice Dans cette perspective le champ missiologique et programmatique de WV est d finie dans l espace d intersection entre l identit christocentrique l approche communautaire et l engagement pour le bien tre des enfants C est l pr cisaiment le lieu o World Vision International m ne ces programmes qui sS articulent autour du parrainage le secours d urgences l ducation le plaidoyer l acc s l eau potable etc Nous ciblons de toucher environ 4 millions d enfants en Afrique de l Ouest d ici 2015 On s efforce sans rel che int grer Paix Justice et D veloppement 111 Cadre Pratique Engagement dans l Approche Interreli
35. tre des sources d inqui tudes L id ologie salafiste et wahhabite avec ses penchants djihadistes et violents tant bien ancr e dans la sous r gion il peut arriver tout moment que des l ments incontr l s passent de la pens e l action Ilil Prospective Au del du Mali les pays du Sahel cibles naturelles du terrorisme Comme soulign plus haut AQMI vise atteindre les int r ts occidentaux dans la zone du Sahel Le S n gal qui quelques similitudes avec le Mali pr sente une certaine particularit dans ce contexte Tout en symbolisant la profondeur africaine des pays et organisations arabes et islamiques OCI ISESCO Ligue islamique mondiale Appel Mondial Islamique libyen il demeure un alli traditionnel des puissances occidentales On pourrait dire la m me chose de la Mauritanie mais aussi du Tchad comme du Niger Ces pays du Sahel pr sentent de ce fait beaucoup de similitudes avec les pays arabes Arabie Saoudite Emirats du Golfe Maroc Egypte Tunisie en pleine transition politique etc vis s par Al Qaeda qui les consid re comme des agents de l Occident De plus les actes pos s par ces pays sur le plan diplomatique ne semblent pas accompagn s de dispositions n cessaires sur les plans s curitaire et du renseignement int rieur et militaire II est s r que la nature des menaces comme celle de et des groupes transnationaux Constantin 1994 154 avec une nouvelle conception des es
36. Dieng Honorables D put s Monsieur le Professeur Abdoul Aziz Repr sentant du Recteur de l Universit Cheikh Anta Diop Chers collaborateurs de l Ambassade d Israel Dakar Eminents conf renciers Messieurs les repr sentants des communaut s congr gations et confr ries religieuses du S n gal Honorables invit s Chers participants Au nom de la Fondation Konrad Adenauer je vous souhaite la bienvenue au colloque in ternational Enracinement et ouverture Plaidoyer pour le dialogue interreli gieux quatri me dition Je vous remercie d avoir r pondu notre invitation au dialogue interreligieux Mes re merciements sinc res s adressent nos partenaires l Ambassade d Isra l L Universit de Dakar et ASECOD ainsi qu tous les membres du comit scientifique de pr paration du colloque Je remercie particuli rement ma coll gue Ute Bocand c est gr ce elle que ce dialogue a pris une telle dynamique et continuit Un tr s grand merci s adresse notre expert venu d Israel le Dr Elis Sommer qui a bien voulu faire des milliers de kilom tres pour participer nos travaux Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer B P 5740 Dakar Fann S n gal T l 221 33 869 77 78 _T Stiftung Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de La plupart de nos invit s connaissent bien la Fondation Konrad Adenauer qui est une fon dation p
37. Discours du Pape Benoit XVI au Palais Pr sidentiel Baabda Beyrouth RENCONTRE AVEC LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT DES INSTITUTIONS DE LA R PUBLIQUE AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE LES CHEFS RELIGIEUX ET LES REPR SENTANTS DU MONDE DE LA CULTURE 15 septembre 2012 Le Saint P re parlait aux Membres du Gouvernement les Chefs religieux et les Repr sentants du monde de la culture de la soci t libanaise mais c est vident que ses mots s appliquent aussi la situation actuelle du conflit en Casamance qui n a que trop dur Chers participants au Colloque en terminant cette adresse qui voudrait tre un encouragement poursuivre les r flexions et les changes je tiens vous assurer de l accompagnement de ma pri re pour que vos travaux portent des fruits abondants Je vous remercie pour votre aimable attention Synth se et conclusion Colloque interreligieux 4 dition et Ouverture Plaidoyer pour le Dialogue interreligieux Religion Paix et D veloppement c est le th me que la Fondation Konrad Adenauer en collaboration avec l Ambassade d Isra l et l UCAD donn la quatri me dition du colloque sur le Dialogue interreligieux Cette th matique a permis d identifier des pistes de r flexion ayant trait la tol rance religieux au m
38. Fondation Konrad Adenauer a t fond e avec l objectif de promouvoir la d mocratie les droits de l homme la libert et l Etat de droit Dans le contexte de la coop ration internationale elle soutient aujourd hui des projets dans plus de 120 pays du monde Les bases de ses activit s sont les id aux et convictions de la d mocratie chr tienne solidarit libert de l individu justice sociale droits de l homme d mocratie II va de soi que la doctrine sociale de l glise a largement inspir le programme politique de la d mocratie chr tienne en Allemagne Au S n gal la Fondation est install e en 1976 Toujours dans son discours de bienvenue Mme Andrea fait l tat des lieux campe le sujet et d finit la situation Mme Kolb d finit les valeurs politiques et humaines La politique doit tre bas e sur un fondement de valeurs Une politique met en place centrale la dignit de l homme la solidarit et la justice Les quatre principes de la doctrine sociale de l Eglise la dignit de la personne 126 humaine le bien commun la solidarit et la subsidiarit illustrent bien un tel fondement pour une politique motiv e par le sens de responsabilit chr tienne Mme Andrea Kolb affirme que le choix du th me n est pas un hasard il d coule de la pr occupation de la FKA En outre ce choix est aussi guid par l actualit qui place au c ur de la sc ne m diatique le dialogue des religions
39. Tsvi Un cercle de juifs aujourd hui J rusalem qui tudient les po mes de Roumi po te 13 si cle qui sont c l bres jusqu aux Etats Unis Chassidut Liens avec Chabbad Cheikh Shamil Rabbi de Breslav en Ukraine La religion c comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une s soci t _ Le sabbat le repos hebdomadaire le samedi une facon de travailler moins comme le pensaient les Romains se ressourcer recharger les batteries Etudier penser Se reposer la famille La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Pourquoi Abraham veut il acqu rir un caveau Un h te ne peut faire des op rations immobili res I pense toute sa famille aux g n rations venir Dans le judaisme ne vit pas au jour le jour mais pour ses enfants et petits enfants Le long terme engage investir La religion c comme base de valeurs dans la construction et le F d veloppement d une nation d une soci t Hameagel le traceur de cercles er ii avant l re chr tienne AR de Le Talmud Trait Taanit 23 a 1 voit un homme g qui alante un arbre Pourquoi le faire Un caroubier ne donne des fruits qu apr s 70 ans L homme r pond est pour les prochaines g n rations De m me que
40. agissait de lib rer un peuple entier Cela avait suffit avec de Dieu La paix et le d veloppement de nos nations sont du domaine du possible 116 se feront par ce que nous avons entre nos mains C est pr cisaiment le k rygme de l interpellation sociale du discours interreligieux africain Que Dieu nous aide d en tre des proph tes actifs 5 Matthieu 5 9 16 Proverbe africain 17 Voir La Bible Ancien Testament Exode 4 2 110 Colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux IV Religion paix et d veloppement les 13 et 14 novembre 2012 la Fondation Konrad Adenauer Dakar S n gal Th me Impacts des valeurs et des religions traditionnelles dans la promotion de la citoyennet PAR PIERRE GNANGA BOUBANE Sommaire Introduction 1 Clarification des concepts 1 La religion traditionnelle africaine RTA 2 La citoyennet 3 La crise de la citoyennet III Les valeurs de la religion traditionnelle africaine RTA et leurs impacts dans la formation du citoyen 1 La vie 2 La famille 3 Education traditionnelle en milieu Bassari 4 La solidarit et l hospitalit 5 La r conciliation 6 La pri re et le sacrifice 7 Les valeurs d ordre conomique IV R sultats attendus V Perspectives VI Conclusion 111 1 Introduction L une des conclusions du colloque tenu Lagos 1977 lors du 2 Festival Mondial des Arts n gro africains peut servir d in
41. cet effet L ducation se fait par classes d ge chaque classe comprend 6 ans et a des buts pr cis atteindre En toile de fond figure la valeur du service du service envers la soci t C est ainsi qu on pr ne l entraide et fustige l avarice et l go sme Le ma tre mot est la responsabilit de l individu pour la communaut Les notions d enracinement et d ouverture sont bien existantes en soci t bassari La r conciliation se fait par une assembl e de r conciliation Les discours qui se tiennent cette assembl e ne doivent vexer personne parmi les opposants Les jugements se font dans un tribunal traditionnel Boubane souligne que les valeurs sociales et conomiques de la soci t bassari sont une base de d veloppement Par exemple la parit est de mise dans la soci t bassari qui est une soci t galitaire donc elle pr sente de bonnes conditions pour une d mocratie la base Ainsi une conservation et application cr ative des valeurs anciennes peut tre d un apport consid rable aux notions de d mocratie de responsabilit et de citoyennet et de la conception de la nation de nos jours et contribuer efficacement au d veloppement de la soci t et de l conomie 141 Intervention du Mod rateur La naissance des valeurs concept citoyennet La mondialisation des valeurs A quoi sont oppos es les religions traditionnelles Intervenants Abb Dominique Stanislas Men
42. colloque international organis par la Fondation Konrad Adenauer sur le th me Religion paix et d veloppement par ailleurs estim qu il faut n cessairement trouver un compromis pour une paix d finitive et durable entre Isra liens et Palestiniens Au colloque le quatri me du genre qu organisait fondation allemande Elie Sommier a anim un panel sur la religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Le pasteur Adama Diouf de l ONG am ricaine World Vision a mis l accent sur le r le que doivent jouer les leaders religieux dans tous les programmes de d veloppement pour le bien tre des populations a pr sent un expos sur le r le des religieux dans la promotion de paix et du d veloppement M Diouf encourag les leaders religieux africains de toutes confessions confondues travailler ensemble pour relever les d fis li s la pauvret en Afrique La collaboration inter religieuse marche dans le domaine du d veloppement n y a pas de d veloppement durable sans paix durable Les leaders religieux doivent aider au changement des mentalit s a t il dit Pierre Boubane pr sident de Association pour le d veloppement du Pays bassari dans le Sud est du S n gal estime que les hommes ont int r t revisiter le pass et les traditions qui peuvent selon lui aider construire une citoyennet exemplaire
43. connu depuis sa naissance des mutations profondes aussi bien sur le discours que sur les m thodes d actions Ce mouvement qui a toujours gard ses liens avec les courants trangers a d velopp ces derni res ann es un nouveau type de discours qui int gre l h ritage des figures historiques musulmanes Le mouvement islamique s est beaucoup accommod avec le nouveau contexte national et international m me si certaines tendances vivent encore dans la marginalit I LES TENDANCES DU MOUVEMENT ISLAMIQUE Loin de se pr senter sous un seul visage le mouvement s n galais est partag entre plusieurs tendances Les divergences id ologiques et de m thode d action existent entre ces tendances m me si elles partagent toutes la m me source d inspiration qu est le coran et la tradition du proph te Mouhamet Ainsi pour bien appr hender le mouvement islamique s n galais il est n cessaire de le configurer avec ses diff rentes tendances 1 La tendance globalisante Elle part du principe que l islam est une religion qui embrasse toutes les dimensions de la vie Elle consid re que son action doit tre multidimensionnelle et doit par cons quent prendre en charge les aspirations du peuple Cette tendance int gre la dimension volutive des relations sociales Iljtihad contrairement au dogme qui demeure inchangeable Union Culturelle Musulmane est cr e le 06 septembre 1953 sous l impulsion de Cheikh Tour
44. d mocratie t de fa ade au Mali La force d un Etat ce sont ses renseignements g n raux et depuis longtemps ses services sont d membres sans en refaire un red ploiement strat gique La question des minorit s ethniques au Mali avait t prise en charge par la loi de la d centralisation Questions Ne devons nous pas approfondir l tude des Agendas arabes pour l Afrique et particuli rement les agendas et Qatari Que faut il l arm e malienne pour mieux combattre le terrorisme 28 Pourquoi le putsh quelques jours de l organisation des lections pr sidentielles N est elle pas une crise due des probl matiques de ressources Qu elle est la part de la crise libyenne dans le d clenchement de la crise malienne N est elle pas due la r actualisation de l empire mourabique Recommandations v Les leaders religieux doivent accompagner leurs fid les afin qu ils ne se laissent pas s duire pas les th ories islamistes v Le r le des leaders religieux doit tre revisit afin d apporter une solution durable non seulement pour le Mali mais aussi pour qu un tel cas ne se produise plus dans la sous r gion v Une union forte des Etats afin de r soudre une fois pour toute le probl me malien avec une forte participation de l Alg rie et tre m me radical s il le faut v Une rencontre des leaders religieux sous r gionaux Bamako pour traiter de la crise malienne Eti
45. dans ce qu ils consid rent comme tant le fondement de leurs identit s historiques et culturelles une poque o le genre humain devient de jour en jour troitement uni et o les relations entre tous les peuples nations Etats augmentent et se multiplient les Croyants en Dieu peuvent tr s bien imaginer plus attentivement les relations qu ils peuvent avoir entre eux A une poque o d importantes transformations sociales culturelles et scientifiques s acc l rent et bouleversent autant la vie collective qu individuelle les Croyants en Dieu peuvent aussi imaginer ce qu ils ont en commun et qui peuvent les pousser s unir une poque o pourrait esp rer beaucoup gr ce l avanc e scientifique et technologique et que l on constate des iniquit s des in galit s des pauvret s des souffrances et des violences croissantes au sein de l humanit les Croyants en Dieu peuvent tre appel s vivre ensemble leur destin es et leurs cheminements vers Dieu Toutes ces raisons devraient engager Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu plus que jamais reprendre et continuer dans la qualit tous les efforts de Dialogue d j organis s et d ploy s dans leurs relations est donc important qu ils continuent explorer ensemble des voies des cheminements des processus pour parvenir lentement mais surement pr senter leurs Religions non pas en Opposition comme cela est advenu trop sou
46. de contr le et des cellules de crises nationales et r gionales pourrait optimiser et renforcer notre politique de protection civile Cette mission doit tre men e en parfaite symbiose avec les acteurs des pays frontaliers La forte mobilit de nos populations et les liens sociologiques qui existent entre les pays de la sous r gion doivent tre prises en compte pour une meilleure efficacit dans la lutte et la pr vention contre le terrorisme Un des aspects important de cette strat gie consiste s curiser les r gions frontali res les domaines des transports et de l nergie aussi bien au S n gal que dans les pays voisins La crise de la Casamance doit faire l objet d une attention particuli re dans la lutte contre le terrorisme Une connexion entre les forces de la r bellion et des groupes terroristes pourrait tre fatale pour le S n gal Le S n gal peine encore mettre fin cette crise qui n a que trop durer au moment o l implication de certains combattants trangers aupr s des forces du MFDC est encore r elle Cela est une raison suffisante que le S n gal doit viter la contagion de la crise au nord du mali partir la partie sud du pays L implication d un religieux Abb Diamacoune Senghor d s le d but 45 du conflit montre que la religion a toujours t une donn e int grer dans la gestion globale de la crise Une politique communication et de sensibilisation coh rente et efficace
47. de l Ouest C est donc une crise double facette une dimension institutionnelle depuis le coup d Etat ayant provoqu la chute du Pr sident Amadou Toumani Tour aggrav e par la prise du Nord du pays par le Mouvement National pour la Lib ration de l Azawad MNLA Mais cette crise est rendue plus difficile r soudre par la multiplicit des acteurs et des groupes qui y sont impliqu s notamment les l ments 1 Qaida au Maghreb islamique R cemment la naissance du MUJAO mouvement pour l unicit et le Jihad en Afrique de l Ouest donna au conflit une dimension sous r gionale nourrissant toutes les craintes d instabilit en Afrique de l Ouest Mais la probl matique centrale qui reviendra dans tous les aspects et angles d approche du conflit reste la viabilit de l Etat africain ainsi que le choc entre le principe de souverainet et la transnationalit des acteurs non institutionnels C est pour cela une analyse politique de la situation malienne ne serait compl te sans une prise en compte de cette dimension ainsi que des nouvelles interrogations qu elle repose notamment en termes de s curit humaine et de prospective sur la stabilit sous r gionale Apr s un tat des lieux synth tique un rappel des faits et du contexte socio politique ayant abouti un tel drame nous reviendrons sur les difficult s li es au r glement d un tel conflit avant de nous pencher sur l analyse des ventuelles r percussions dans
48. del des fronti res des pays arabes La question du Mali regorge de nombreux enjeux sociaux politiques et surtout conomiques Le caract re conomique des enjeux est par l avion de drogue abandonn en 2009 en plein d sert Le Sahara n a jamais t une Abderrahmane Nga d barri re infranchissable Une reconfiguration g opolitique vient s y ajouter vu l importance g ostrat gique de cette r gion sah lienne Le Wahhabisme gagne du terrain au Mali avec les manipulations de l Arabie dans cette r gion Le Wahhabisme pourrait faire de cette zone une zone d influence Comment doit s armer le S n gal pour viter que la menace islamiste entre aussi dans son territoire La force du S n gal est qu il vit un Islam soufi qui domine m me s il a la pr sence d autres versions islamiques La crise du Mali est une alerte pour les pays de l Afrique de l Ouest Pour certains ce sont les cons quences d une d mocratie en gestation encore fragile et vuln rable Le MUJAO Mouvement pour l unification du Jihad en Afrique de l Ouest pour qui le Mali une importance particuli re compte beaucoup d l ments qui viennent de pays diff rents savoir le Tchad le Niger la Mauritanie etc Le mod rateur Abderrahmane Nga d rappelle les l ments importants de la crise l implication de l Alg rie et le r le de l ONU sur cette question Une partie de l aile 129 politique du est en Mauritani
49. demandent au juge un arbitrage Le juge remarque que l anneau la r putation de susciter l amour de Dieu et des hommes et qu il suffit d attendre pour voir quel anneau est efficace moins que le n ait fait fabriquer trois anneaux neufs et que l anneau originel ne soit perdu Il invite donc les fr res travailler pour l avenir s effor ant de rendre les g n rations venir plus vertueuses que possible Dans cette parabole on peut voir le p re comme une repr sentation de Dieu les trois fils tant les trois religions monoth istes juda sme christianisme et Islam Comme le p re aime galement ses trois fils Dieu aime galement les trois religions alors que celles ci se disputent et pr tendent chacune d tenir la v rit au lieu d imiter l amour dont le p re a t moign leur gard Dans l hypoth se o les trois anneaux seraient neufs le p re appara t comme le repr sentant d une religion originelle ou id ale d sormais perdue et les fils comme trois religions r v l es historiques galement proches ou loign es de la v rit premi re Dans cette derni re perspective le juge repr sente Dieu qui recommande aux hommes de se pr occuper de l ducation de leurs propres enfants au lieu de leur donner l exemple d testable de ces querelles Nathan finira cette histoire ainsi Und wenn sich dann der Steine Kr fte Bei euern Kindes Kindeskindern u ern So lad ich ber tausend tausend Jahre Sie wi
50. des autres L honn tet Le fondement de toutes ces valeurs est la croyance religieuse IV R sultats attendus impacts attendus Un individu qui a re u une bonne ducation traditionnelle pr sente n cessairement les valeurs attach es la citoyennet telle la civilit le civisme et la solidarit 116 La civilit C est une attitude de respect de la foi l gard des autres citoyens politesse mais aussi l gard de b timents et lieu de l espace public transport en commun C est aussi la reconnaissance et la tol rance mutuelle des individus entre eux au nom du respect de la dignit de la personne humaine qui permet une plus grande harmonie de la soci t Le civisme II consiste titre individuel respecter et faire respecter les lois et r gles en vigueur mais aussi avoir une conscience de ses devoirs envers la soci t Le civisme est li un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique C est agir pour que l int r t public l emporte sur l int r t individuel La solidarit Elle est importante En effet elle suppose que les citoyens dans une communaut dans une conception classique ne sont pas de simples individus juxtapos s mais un ensemble d hommes et de femmes attach s un projet commun Elle correspond une attitude d ouverture aux autres qui illustrent les principes r publicains de fraternit Dans ces conditions la solidarit consiste venir en aide a
51. devants afin que le S n gal ne connaisse jamais des situations que vivent certains pays de la sous r gion a expliqu la repr sentante de la Fondation Andr a Kolb a aussi d plor la situation au nord du Mali Pour le Pr Abdoul Aziz K b chef du d partement d Arabe de l Ucad il est pertinent de s appuyer sur ces ressorts de paix pour consolider la stabilit dans la sous r gion Pour l islamologue il serait convenable d explorer les opportunit s offertes par les religions pour renforcer la stabilit sociale et le d veloppement conomique a soutenu le Pr Abdoul Aziz 11 ajoute toutes les religions r v l es sont des ressources de paix C est tout le sens de ce colloque nous permet de d velopper une r flexion allant dans le sens de consolider les acquis pour que les atouts ne soient pas menac s par des influences ext rieures a t il affirm Cette 4 me dition du colloque international portant sur enracinement et ouverture plaidoyer pour le dialogue interreligieux a r uni diverses personnalit s telles que les religieux musulmans et chr tiens la soci t civile et une forte d l gation malienne Pour sa part Terrciel Acoli membre du comit scientifique a rapport que l enqu te pr paratoire de ce colloque a r v l une diversit sp cifique de difficult s par r gion Le constat est que la r alit est plus marqu e dans le d partement de K dougou a indiq
52. die wahre Freundschaft Die Juden Der Schatz Emilia 168 Religion vecteur de paix ou de discorde Approche du contexte actuel la lumi re de l uvre de Gotthold Ephraim Lessing Nathan der Weise Mo se Takougang Galotti Nathan der Weise Nathan der Weise paru en 1779 est une pi ce de theatre compos e de 4 actes et 6 personnages principaux savoir Nathan riche commer ant juif de J rusalem Recha sa fille adoptive Jeune chr tienne orpheline Saladin sultan et grand monarque musulman clair Sittah sa s ur tr s intelligente cultiv elle est une des conseill res les plus couter de Saladin Le Templier demi fr re de Recha et neveu de Saladin il est la force guerri re de l Eglise et Daja la servante chr tienne du juif Nathan ce tableau s ajouterait le Patriarche catholique anti th se de la lumi re et le Fr re lai moine totalement d vou au patriarche qui il ob it la lettre sans toutefois se poser de questions L action se d roule J rusalem l poque des croisades Le marchand juif Nathan apprend au retour d un voyage d affaires que sa fille adoptive Recha t sauv e du feu par un chevalier de l ordre du Temple Ce chr tien est lui m me un rescap seul survivant d un groupe de chevaliers de l ordre mis mort par les Sarrazins Le sultan musulman Saladin lui a accord sa gr ce mu par sa ressemblance avec son fr re d funt Assad Le c
53. et du Professeur Paul Fenton lors de deux Premi res ditons du Colloque Le sujet choisi Religion paix et d veloppement avec des implications tr s os es mais aussi tr s actuelles comme celles de la situation g opolitique dans le Sahel ou le r le des religions dans la construction de la nation nous a permis encore une fois d enrichir nos perspectives sur des probl mes tr s concrets concernant le domaine sociopolitique gr ce aux contributions la r flexion thique des diff rentes traditions religieuses Juda sme Christianisme Islam et Religions Africaines Traditionnelles En poursuivant le chemin et en guise de contribution aux efforts renouvel s en faveur de la paix en Casamance pour laquelle le Pr sident de la R publique Monsieur Macky Sall nous a convoqu s r cemment permettez moi de vous proposer un passage d un discours du Pape Benoit XVI lors de sa r cente visite au Liban que je trouve tr s actuel pour nous aussi au S n gal Nous devons tre bien conscients que le mal n est pas une force anonyme qui agit dans le monde de fa on impersonnelle ou d terministe Le mal le d mon passe par la libert humaine par l usage de notre libert Il cherche un alli l homme Le mal a besoin de lui pour se d ployer C est ainsi qu ayant offens le ler commandement l amour de Dieu il en vient pervertir le second lamour du prochain Avec lui lamour du prochain dispara t au profit du men
54. gens et brise tant de r ves de familles et de villages entiers Pas certainement de paix quand dans les maisons le paludisme fauche et tue chaque jour pr s 3 000 enfants en Afrique Sub saharienne Pas de Paix de r els projets d avenir quand chaque ann e des millions d enfants meurent avant qu ils aient atteint m me l ge de 5 ans Pas de paix quand les jeunes filles et gar ons sont victimes des violences physiques verbales sexuel et psychologique Pas surtout de paix lorsque plus de 3 5 de la population mondiale reste la p riph rie et se batte pour les libert s conomiques primaires Une distorsion grave bien connue au sein de l OMC Joseph STIGLITZ prix Nobel d conomie s en meut impuissamment Nous croyons que quand J sus dit Je vous donne ma paix il s agit pr cisaiment de la Paix r sultante d une praxis d amour et de justice authentique comme signe de son Royaume et consigne de son programme Lequel programme il a publiquement annonc lors de son message inaugural dans son propre village Nazareth Ce jour l dans la synagogue il prit le livre d Esa et L Esprit du seigneur est sur moi parce qu il m a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres 11 m a envoy pour gu rir ceux qui ont le c ur bris pour proclamer aux captifs la d livrance et aux aveugles le recouvrement de la vue Pour envoyer libre les opprim s Pour publier une ann e de gr ce du Seig
55. incontournable dans la promotion de la paix Mais ils peuvent aussi jouer un r le n faste car ils peuvent transmettre des messages de haine dit M Kass avec une allusion au r le de la Radio des mille collines au Rwanda au cours du g nocide Les m dias sont importants dans les relations entre les hommes et la soci t 133 Mod ratrice Le fondamentalisme religieux a du chemin faire Elle r p te les propos de Mr Nga d ne dormons pas sur nos lauriers la menace est l Elle rappelle les v nements du 23 Juin et du 29 Juin et se dit choqu e par le manque d int r t sur les attaques de certains lieux de culte des chr tiens au S n gal glises de protestants Intervenants Mr B ye Le m dium wolof est important La prolif ration des m dias n est elle pas meilleure que l acc s libre l internet Mame Marie Ndiaye Seck Les attaques des temples Le film Ceddo d Ousmane Semb ne quelle lecture Pasteur Adama Diouf La profanation des cimeti res Est ce que les journalistes ont une assise leur permettant de faire l analyse 5 v Pape Beye de certains enjeux sociaux Joseph Di dhiou Le S n gal est exactement comme le Mali Ce qui fait la diff rence c est l espace g ographique C est cela qui a expos le Mali comme premier la menace terroriste Imam Traor de Bamako L Islam a p n tr au Mali sans probl me comme au S n gal II y a quatorze cha nes de t l
56. jours durant aux panels et aux d bats vue d baucher des pistes de r flexion et d action afin que les religions soient un v ritable vecteur de paix et de d veloppement comme le libell du colloque l indique Mes vifs remerciements s adressent au Ministre de l int rieur qui a bien voulu pr sider la c r monie de cl ture de notre colloque Un grand merci au Recteur de l Universit Cheikh Anta Diop et tous nos partenaires dans cette initiative Monsieur l Ambassadeur d Israel Monsieur Eli Ben Tura nous vous remercions d avoir fait venir d Israel l minent expert le professeur Elie Sommer Nous disons merci aussi au S nateur Sidy Dieng Pr sident de ASECOD pour sa constante et fructueuse collaboration depuis pr s de 15 ans Bien s r nous remercions cordialement aussi le professeur Abdou Aziz K b et son quipe de l UCAD Je voudrais exprimer ma grande gratitude au Nonce Apostolique de Dakar qui accompagne notre d marche de dialogue interreligieux depuis maintenant 4 ans avec ses pr cieux conseils et contributions Le comit scientifique qui a pr par durant une ann e ce colloque m rite des f licita tions et je remercie chaque membre de sa participation assidue engag e et fructueuse qui nous a permis d organiser ce colloque Dans ce cadre je voudrais adresser mes re merciements avec mention sp ciale Daniel Diyombo qui a fait venir au colloque une quinzaine de guides religieux de tout le S n gal et d
57. l id ologie saoudienne Dans le groupe Lo certains jeunes se sont 131 radicalis s et ont quitt son mouvement Le S n gal doit d velopper un m canisme harmonis pour s armer contre la menace islamiste d gager une approche int gr e dans la politique d action Le mod rateur Pape B ye revient sur la communication de Barro Il rappelle que l Arabie Saoudite eu un impact effectif sur l volution du mouvement islamique Intervenants Issa Thiaw Laye L Union Culturelle Musulmane eu des probl mes C est feu Saliou qui avait r dig le statut de UCM Cette union a t g r e par de grands cadres 1 salue la bravoure Lo dont Barro fait mention Mouhamed Lamine Thiam Professeur de Biologie en retraite l UCAD Un autre mouvement islamique est n dans les ann es 1980 pour dire que l Islam n est pas un frein 1 ssa Laye Thiaw au d veloppement mais plut t un facteur qui promeut celui ci Abdoul Aziz K b remercie le pan liste Mohamed Barro et laisse entendre que le mouvement islamique ne peut pas exclure les confr ries Selon le professeur Abdoul Aziz les confr ries font partie du mouvement islamique 11 tente de donner une id e sur le rapport qu il y a entre le mouvement islamiste et le mouvement islamique A cet effet il rappelle la proposition de l ancien pr sident Abdoulaye Wade d riger les coles coraniques en coles pu
58. la navigation a rienne o il officie aussi tant qu Imam de la Mosqu e inachev e mosqu e de l A roport Cette mosqu e tait jusqu la fin ann e 90 un haut lieu de rassemblement et de d bat des acteurs du mouvement islamique Les conf rences qui y taient organis es pendant les mois de ramadan r unissaient l ensemble des composantes du mouvement qui venaient de toutes les r gions du pays Les services de renseignements de la police surveiller de pr s ce qui faisait dans ce lieu de culte Imam Mbaye Niang a t convoqu deux reprises la Division des Investigations Criminelles DIC suite ses discours en 1994 contre la la cit et en 1998 contre la planification impos e par les bailleurs Il est l un des membres fondateurs du CIRCOFS et pr sident du Comit de suivi pour l instauration du projet de statut personnel La tendance des fr res musulmans La confr rie des fr res musulmans a toujours eu comme objectif l internationalisation de sa pens e et de son organisation Au S n gal bon nombre d acteurs pousent l id ologie de l association des fr res musulmans Ces derniers qui sont li s organisationnelle ment cette tendance m nent diverses activit s sur le terrain et se massifient de plus en plus Cette tendance comme partout o elle existe dans le monde s identifie par de ses membres la ligne et aux m thodes de pr dication de la confr rie mais aussi leu
59. la dignit Le respect de la diversit signifie reconnaitre que l autre quelque chose de bon Et cela nous pargneraient des frustrations Tout en pr cision que la tol rance c est pratiquer sa foi sans pour autant chercher plaire ou d plaire qui que ce soit En outre la chr tient n admet pas le mot tol rance La famille est le fondement premier du dialogue entre l Islam Religion Traditionnelle Africaine RTA et le Christianisme l ducation famille est le socle d une bonne cohabitation religieuse Ainsi que les acteurs politiques qui par ailleurs doivent faire attention leurs propos tenus en public leurs r le dans la cohabitation religieuse est de taille Le proph te Mohamed PSL s tait r fugi dans un monast re lorsqu il t poursuivi par ses d tracteurs 1 avait dit traiter les chr tien avec respect et parler leur de la meilleure mani re qui soit Cela nous renseigne sur la cohabitation religieuse pr n e par nos patriarches spirituels dont nous devons suivent l exemple L ignorance source de tous les conflits interreligieux Or le brassage interculturel et religieux dans les familles le dogme de l unicit en Dieu et la la cit de la Nation S n galaise sont les trois 3 fondements d une bonne cohabitation religieuse Cependant la th se de l exception S n galais en mati re du dialogue interreligieux est erron e car il existe aussi ailleurs en Afrique Gambie Mali etc une bonne
60. le p re m a envoy moi aussi je vous en envoie Parce que l o l dignit humaine et la justice sont menac es l aussi est menac e la Paix de Dieu et celle des hommes La paix donc c est prendre soin c est un cheminement avec tous forts et faibles oppresseurs et opprim s pour d couvrir ce que nous avons en partage une terre un destin humain et un Dieu Principe II Paix D veloppement et Missio Dei WV n est pas une glise mais elle se donne une mission qui je l esp re est un affluent important de la Missio Dei Autrement dit les composantes strat giques de la mission de World Vision pour la lutte contre la pauvret et l injustice devraient tre une fonction contributive majeure de l action de Dieu pour le monde Mais quel est donc l essence de la Mission Dei L ange qui tait venus annoncer la naissance du Christ aux bergers de Bethlehem avait vu se joindre lui une v ritable chorale d anges du ciel qui chantaient cette heureuse occasion 1 est remarqu que la chanson des anges portait sur le th me de la paix 115 disaient Gloire Dieu dan le Ciel Paix parmi les hommes sur la terre LU Dieu se d fini lui m me comme le Prince de la Paix Le mot paix revient 250 dans la Bible La paix sur terre est une pr occupation constante pour Dieu Aussi l effort de construction de la paix est au c ur de la Missio Dei et devrait tre transversale pour toutes missions chr
61. le sujet du traitement des religions dans les m dias Tous mes remerciements vont nos partenaires et amis l Ambassade d Israel et ses col laborateurs le dioc se de Dakar l universit de Dakar repr sent par le chef du d par tement M Abdoul Aziz K b l Asecod avec le S nateur Sidy Dieng J esp re que je n ai oubli personne sinon je voudrais vous remercier tous qui tes venus ce matin de participer au dialogue interreligieux quatri me dition qui jettera les jalons d une nouvelle vision du dialogue et de la cohabitation interreligieuse en Afrique nous l esp rons Que Dieu b nisse cette rencontre Je vous remercie de votre attention Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer 5740 Dakar Fann S n gal R T l 221 33 869 77 78 _L Stiftung Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de Les travaux du comit scientifique sur le dialogue interreligieux en 2011 2012 Chers participants chers invites Au nom du comit scientifique qui a pr par le colloque sur le dialogue interreligieux je vous souhaite la bienvenue ce matin Cette ann e nous avons chang l g rement de m thode En effet l issue du collo que de la derni re ann e Abb L on Diouf nous avait sugg r de former plusieurs groupes de travail pour pr parer le colloque de cette ann e Nous avions demand aux participants int ress s s inscri
62. mes aieux ont plant pour moi je plante pour ma descendance Confiance dans lavenir Le Patience La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t e Si tu as un plant dans ta main et t annonce que le Messie arrive _ D abord plante _ Et ensuite va l acceuillir La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t e Henri Bergson philosophe juif fran ais 20 7 7 La religion c comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une SOcI t La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t 150 rabbins et imams r union Bruxelles sous l gide de l UNESCO mr La religion comme base de valeurs dans la canstruction et le d veloppement d une nation d une soci t La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t L hopital de Tsahal HAITI La religion comme base de valeurs dans ja construction et le d veloppement d une nation d une soci t pense au jours venir s me des bl s Qui pense aux ann es venir plante des arbres Qui pense aux g n rations prochaines duquera les jeunes Janusz Korczak Va
63. odiar Conseille rs Respect Sagesse Parents beharek ain s des opidor Sagesse confirm ment sage Parents Onepalug Beharek beharek Sagess e Conseil ler confir m batia p ka 14 19 ans Services Pr parati on des repas Respect des ain s Educatio n la maitrise de soi Parents Opalug Ain es filles S parati on avec les hommes Mariage possible Service confirm Parents Odiar Mari 20 25 26 31 ans ans Services Pr paration sens Vie aux des responsabili t s Parents 32 38 ans Service S commu ne Maitrise de soi 39 45 ans Pr parati on aux services publics Corv es services Beharek Od p ka Od seb et Odo batia Mari 46 51 ans Servic es de la soci t f mini ne od p ka Behare k Cette forme d ducation traditionnelle cr e une forte socialisation et une grande solidarit entre les individus d une m me clase d ge L autre avantage c est qu il n y a pas de possibilit d chapper cette forme d ducation et que tous les d tenteurs du savoir interviennent 114 La diversit d intervention permet d obtenir de bons r sultats l issue des ann es de formation L ducation se poursuit durant toute la dur e de vie de l individu 4 La solidarit et l hospitalit L Africain vit dans le faisceau de la relation avec son sens de la fraternit clanique l ouverture l esprit d en
64. parce que la majorit de la collectivit nationale est d ob dience islamique Mais par esprit de tol rance les autres confessions pourront galement b n ficier de la prise en charge de l Etat en accord avec leurs chefs spirituels Enfin il est pr vu pour couronner l difice des universit s islamiques c t d universit s classiques avec les m mes pr rogatives et franchises En conclusion le S n gal est un pays d ob dience la c mais mod r parce que l Etat accorde une grande importance et entretienne des bonnes relations avec les religions surtout dans le domaine de l ducation Cela est encore la preuve de croire que un dialogue interreligieux est d int r t capital du moins pour l ducation sociale Le chef de l Etat s n galais Abdoulaye Wade estime que le dialogue interreligieux peut servir de socle au dialogue des civilisations mais surtout une entente harmonieuse entre communaut s confessionnelles dans les pays Jusqu ici II n y aucun texte ni de loi garantissant le dialogue interreligieux au S n gal Prosper Terreciel AKOLI N GADZANI A 159 Pourquoi dialoguer et avec qui Le dialogue interreligieux est un devoir qui s impose tout le Monde Dialoguer c est essayer de conna tre l autre en vue de cr er un climat d entente et d amiti durable On se demande si le dialogue islamo chr tien a un effet dans les esprits des adeptes des religions eschatologique Je crois que tout effort peut
65. produire des effets salutaires n gatifs Le dialogue islamo chr tien n chappe pas cette r gle Moi personnellement je ne suis pas partisan d un dialogue limit entre ces deux religions trang res au d pend de leur h te J opte plut t pour un dialogue interreligieux qui donnera une occasion chacune des communaut s religieuses d exprimer librement les principes fondamentaux de sa religion Cela permettra chaque individu de retrouver son h ritage spirituel et culturel bafou des si cles durant Je souscris parfaitement l id e mise Paul Card MARELLA Les Religions de l Afrique appartiennent l humanit Et non seulement tant que patrimoine spirituel d velopp par le g nie des populations de ce continent aux cous de son histoire harcel e par de cruelles alternatives mais en tant que manifestation clatante d un apanage religieux inh rent la nature humaine la rencontre des religions Africaines Pour mieux pr ciser mes points de vue sur le dialogue des religions je propose l auditoire le plan suivant emprise des po tes chr tiens sur la litt rature pr islamique les conditions pos es par le Proph te Mohammed 5 1 et les r ponses de l Ev que de je ferai une sommaire tude compar e entre les sources religieuses conclusion sera ax e sur les positions des uns et des autres sur le dialogue interreligieux Bien avant l av nement de l islam le Ju
66. qui pu emp cher pendant des d cennies que Khadhafi s installe dans le Nord du Mali pourrait trouver n anmoins des excuses la si on tient compte du fait que la r cente crise institutionnelle qui a secou cette organisation a eu un impact n gatif sur la gestion de ce dossier Finalement c est seulement avec l appui des partenaires strat giques USA France ONU UA et UE que la CEDEAO pourrait n anmoins s en sortir et peut tre sauver la face On est loin de l pilogue d une crise multidimensionnelle aux cons quences lourdes de danger pour la stabilit de toute l Afrique de l Ouest Conclusion La situation politique et s curitaire demeure plus que confuse au Mali Elle est rendue plus complexe par l imbrication entre une situation politique Bamako marqu e un certain flou institutionnel et une crise dans le Nord occup repr sentant tout de m me les deux tiers du territoire malien Cette crise est d une certaine mani re la r sultante de la faiblesse politique de l Etat malien et africain en g n ral D aucuns voient l expression des contradictions d une d mocratie en gestation Mais cette crise qui perdure la particularit d avoir des r percussions sur la s curit humaine dans tout le Sahel au regard de la porosit des fronti res et de la transnationalit des acteurs Ces derniers l ments semblent en faveur de la propagation du ph nom ne djihadiste dans le Sahel
67. qui se d ploient en toute transparence dans le domaine politique et socio conomique au S n gal et dans le monde sont les premiers remparts contre les mouvements terroristes Le respect de la pluralit politique et des libert s individuelles et collectives doit tre promu dans nos pays pour viter les cas d exclusions et de privations dont souffrent nos populations vuln rables Sur le plan s curitaire un cadre permanent de veille strat gique ad quat doit tre mis en place afin de contr ler et de freiner toute action susceptible de favoriser l implantation et la propagation de l id ologie djihadiste au S n gal M me si ce travail est d volu traditionnellement aux forces de s curit et de s ret l tat doit favoriser l implication de tous les acteurs civils susceptibles de contribuer une bonne dynamique de gestion des conflits Cette approche int gr e de la lutte doit accompagner la coop ration polici re et judiciaire dans la politique globale s curitaire tous les niveaux national sous r gionale r gionale et internationale ce titre il s agit aussi d utiliser les outils juridiques existants et ventuellement d en cr er des nouveaux pour la pr vention et r pondre au mieux la r pression Le S n gal doit mettre au point un syst me d alerte rapide et un dispositif de pr vention efficace qui int gre la politique de protection civile La de cr ation d une structure centrale comme des centres
68. rsovie 1878 1942 Assassin Tr blinka avec ses enfants La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Le but de l ducation doit tre _ Des hommes qui se distinguent par leurs pens es ind pendantes Non seulement pens es mais aussi voyant dans l action pour la Soci t le but de leur vie Albert EINSTEIN La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Aujourd hui Dix sept imams de France en visite officielle en Israel conduits par Marek Halter Une visite de 6 jours UNE PREMIERE Avec Shimon P res et Mahmoud Abbas Pri re El Aqsa Visite au m morial de la Shoah YAD VASHEM Initiative historique PAIX ET DEVELOPPEMENT ROLES DES LEADERS RELI GI EUX CAS PRATIQUES DE WV EN AFRIQUE DE L OUEST Draft Adama Diouf Formation Th ologie Evang lique amp D veloppement International Introduction La cartographie des conflits courants potentiels et la souffrance qui en r sulte m ritent de la part des leaders religieux et politique un regard courageux En effet en Afrique comme partout ailleurs dans les pays du Sud les jeunes g n rations r clament de comprendre pourquoi il y a tant de conflits couteux Elles se demandent pourquoi la paix durable semble tre si difficile construire Et enfin pourquoi depuis des d cennies l essentiel d
69. s ou du moins avec des armes inadapt es au vaste territoire Voil qui explique en grande partie la d route militaire face aux rebelles du MNLA ATT avait il n glig ces l ments lorsqu il laissait revenir triomphalement au Mali tous les v t rans de la guerre de Libye alors que paradoxalement des pays sah liens frontaliers de la Libye comme le Niger et le Tchad ont r ussi le d sarmement des troupes lourdement arm es en repli Toutefois on pourrait retenir la d charge de ATT le contexte de fin de mandat qui expliquerait peut tre l absence vidente de prospective not e Mais le r le de l arm e malienne reste la question centrale dans cette crise aux lourdes cons quences et qui n est qu ses d buts 11 conflit aux lourdes cons quences sur la s curit humaine dans le Sahel Avec la d faite de l arm e malienne dans le Nord du pays c est toute le Sahel qui sera confront l accentuation des menaces en tous genres D j une immense zone de trafics et de contrebandes s tendait partir du Nord Mali pour toucher toute l Afrique de l Ouest jusqu au Maroc voire l Egypte Rappelons l avion en provenance d Am rique du Sud d nomm d sormais Air Coca ne qui atterrissait sur une piste am nag e au Mali 2009 Cet v nement surprenant remit l ordre du jour la question de l impossible contr le du territoire malien l Etat central Aussi bien les groupes islamistes que le
70. s adressent aux conf renciers mod rateurs et rapporteurs En effet certains ont fait de grands d placements en premier lieu le profes seur Elie Sommer de J rusalem et aussi le Pasteur Adama Diouf et sa d l gation de Ba mako et le professeur Pierre Boubane de Sal mata Je tiens souligner que parmi les mod rateurs nous avons deux de nos anciennes boursi res Fanta et Selly et nous sommes heureux de constater qu elles ont pris leur envol Ceci sont juste quelques exemples car je pourrai continuer La plupart de nos invit s connaissent bien la Fondation Konrad Adenauer qui est une fon dation politique allemande Elle porte le nom de Konrad Adenauer le premier chancelier de la R publique F d rale d Allemagne qui fut un des politiciens les plus marquants et importants de son poque Elle a t fond e apr s la seconde guerre mondiale avec l objectif de promouvoir la d mocratie les droits de l homme la libert et l tat de droit Dans le contexte de la coop ration internationale elle soutient aujourd hui des projets dans plus de 120 pays du monde C est avec une grande joie que nous organisons ce dialogue interreligieux avec nos par tenaires Ce colloque refl te clairement une des priorit s de la Fondation Konrad Ade nauer et du Gouvernement du S n gal le dialogue et la communication entre les diff rentes religions et cultures Le S n gal est connu comme tant un pays mod le de dialogue interreligieux Il e
71. scientifique avait labor et distribu ce questionnaire en vue de la pr paration du colloque de 2012 et les r sultats seront une base de travail pour rendre le dialogue entre les religions au S n gal plus solide et plus vari Pr sentation des r sultats de l enqu te sur la cohabitation religieuse au S n gal par Terreciel Akoli Terreciel pr sente les r sultats de l exploitation des fiches de l enqu te portant sur la cohabitation religieuse au S n gal II donne des chiffres en termes de pourcentage Les r sultats montrent clairement que la religion n est source de conflits au S n gal Elle est plut t un moyen de conna tre le sens de la cohabitation Ainsi apr s avoir exploit tous les questionnaires remplis par les fid les musulmans chr tiens et adh rents des religions africaines il en est sorti que la religion elle m me est plut t consid r e comme source 127 d harmonie et de cohabitation Cependant certaines personnes interrog es ont voqu des probl mes comme par exemple le manque de lieu de culte chr tien dans certaines villes du S n gal Dans ces cas et sur le plan du bon voisinage c est la responsabilit de l Etat qui est engag e Ce que le Pr K b repr sentant du recteur de l UCAD Terreciel Akoli confirme dans son intervention Pour sa part le Pr Abdoul Aziz K b soutient que si les religions qui sont articul es autour de la paix et de la solidarit deviennen
72. sont bien form s Les auteurs du rapport ont d plor le manque de journalistes sp cialis s et bien form s en mati re de religion diffusion des missions religieuses se fait souvent des heures ne conviennent pas aux adeptes de ladite religion qui devraient les ont 1l encore relev FD AD 151 S n gal Dialogue interreligieux Les acteurs optent pour la consolidation des acquis PAR TATA SANE 14 NOVEMBRE 2012 Religion paix et d veloppement Tel est le th me du colloque ax sur le dialogue interreligieux ouvert hier la Fondation Konrad Adenauer Le colloque s inscrit dans une dynamique de consolidation de la cohabitation religieuse au S n gal Le S n gal est l un des rares pays o le dialogue interreligieux est une r alit Cependant il ne constitue pas une le dans les mouvances du temps Toutefois il n est pas exclu que certaines tendances n fastes existantes sous d autres cieux prennent pied partir de ce beau pays s est exprim hier l ouverture de la c r monie officielle du colloque la repr sentante r sidente de la Fondation Konrad Adenauer Fka Andr a Kolb Dans la m me dynamique Mme Kolb affirme que les S n galais de tous bords vivent dans une parfaite communion Ceci est visible lors des f tes religieuses auxquelles les fid les des autres religions sont toujours associ s C est pourquoi il est urgent de prendre les
73. sp cialis s et bien form s en mati re de religions Ceux qui animent des missions religieuses ne sont pas tous des journalistes form s mais des gens qui apprennent sur le tas Aussi sur base de la ligne ditoriale d un organe de presse le titre du contenu de l article d un reporter est souvent sciemment chang par son responsable une fin purement sensationnel d app t de gain Ce qui souvent n est pas en ad quation avec les aspirations profondes du journaliste auteur du travail qui est oblig de subir l autorit de son sup rieur hi rarchique de presse au risque m me d avoir un choc culturel selon qu il vient d un pays comme le Gabon ou autre et exerce au S n gal 53 Un titre comme Sacr C ur viole serait plus port heurter la sensibilit d une religieuses ou d un religieux qui partage la spiritualit du c ur sacr de J sus En tout cas la fa on d crire des articles par certains journalistes laisse vraiment d sirer ont fustig les membres de l atelier sur le traitement des religions dans les m dias Par ailleurs l autorit ne met pas souvent en uvre une bonne politique de r gulation de l espace m diatique En effet l on note une prolif ration des m dias les journalistes sont souvent manipul s et sont confront s un manque de libert d expression dans le traitement des questions de religions La diffusion des missions religieuses se fait souvent des
74. t Obligation pour les juifs d tre eux m mes De se singulariser de disparaitre Comment a religion soutient et app rofondit les valeurs humaines La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Les 7 lois des enfants de No L tablissement d une structure juridique de lois e Reconna tre l existence de Dieu e 5 du paganisme e L interdiction des relations sexuelles dans la famille imm diate L interdiction de tout homicide toute violence physique L interdiction de tout vol L interdiction de manger une viande vive crue La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Achad Haam d but 20e si cle Plus que les juifs ont observ le chabbat le chabbat a pr serv les juifs Comment conserver une identit dans un Monde global Jean Friedman Fin du peuple juif Dans le monde de l internet Faut il le faire La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t e La phrase bien connue de L opold S dar Senghor pr nant enracinement A ouverture convient tout fait aux juifs du monde entier La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t e L int grisme existe aussi chez les juris
75. tous les acteurs gouvernements religieux soci t civile S agissant de l volutions du mouvement islamique au S n gal le pan liste Mohamed Barro fait l historique depuis les ann es 50 travers l Union culturelle musulmane la Famatu ibaduy Rahmane jusqu au Rassemblement islamique n en 1993 rappel que l Arabie Saoudite un impact effectif sur l volution du mouvement islamique au S n gal Le colloque recommande que le S n gal organise et d veloppe un m canisme harmonis pour s armer contre la menace islamiste tout en faisant la diff rence entre le mouvement islamique et le mouvement islamiste Pour le traitement des religions dans les m dias dans les changes avec le Pan liste Mamadou Kass le colloque estime que les journalistes doivent b n ficier d une formation tr s solide pour v hiculer les messages du secteur religieux qui est tr s sensible Les participants ont d plor la malveillance de certains patrons de presse ou responsables de r dactions qui privil gient le sensationnel et la recherche de l argent au d triment de l aspect religieux de l ducation et de la promotion du dialogue interreligieux Le deuxi me panel sur le r le des religions dans la construction de la nation la promotion de la citoyennet de la paix et du d veloppement a permis de traiter 124 de la religion comme base de valeurs dans la constructions et le d veloppement d une nation d une soci t
76. un pur produit du whabisme Au S n gal la tendance salafite son origine a t incarn e par le mouvement Falah qui refuse toute incursion dans le domaine politique et serait ferm e toute alternance dans sa direction Malgr son anciennet parce qu il est virtuellement n en 1946 avec Mamadou BA Dj oul bien que sa cr ation officielle date de 1975 sous la d nomination de mouvement Al Falah pour la culture et l ducation Islamique As Salafiya ses r ussites sur le plan de l assainissement des m urs et la clarification du dogme musulman mouvement a beaucoup recrut dans les milieux de commer ants surtout pular et d arabisants form s dans ses coles Le salafisme n la fin du XIXe si cle est un courant tr s proche du wahhabisme auquel il peut pratiquement tre assimil dans sa version la plus conservatrice La principale divergence entre les deux coles porte sur le th me de l Etat islamique le 39 wahhabisme se satisfait d un dirigeant local un roi par exemple s il respecte et fait respecter la charia tandis que le salafisme souhaite revenir au califat pour l ensemble des croyants m me si la plupart d entre eux acceptent l id e d un mir local pour quelque temps Il tire son nom du mot salaf qui d signe le premier compagnon du Proph te Dans les ann es 1980 dans les camps de Peshawar au Pakistan sur fond de guerre en Afghanistan le salafisme jihadiste une
77. vin en premier est vers pour la r conciliation avec les anc tres c le proc s Le proc s par l interrogatoire et les proverbes a contribu jusqu ce que le coupable reconnaisse sa faute d l acceptation de sa culpabilit II prend conscience de sa faute et demande pardon l int ress et l assembl e r unie cette occasion 115 e L amende Le coupable offre de la boisson et paie un coq une ch vre ou autre chose que l assembl e monnayera dans l ambiance de f te en signe de r conciliation 6 La pri re et le sacrifice La pri re est un dialogue entre l homme et son cr ateur L homme est la seule cr ature qui le privil ge d entrer en communication avec son cr ateur Kahanu Chez les Bassari il se fait par l interm diaire des anc tres Les sacrifices en milieu Bassari on quatre fonctions Divinatoire quand ils veulent interpr ter un acte pass identitaire quand ils aident tablir des liaisons entre le monde des hommes celui des anc tres et des esprits Purificatrice quand ils nettoient l individu des souillures des fautes et des interdits kathi koun purification de la famille Les rites de passage lors des initiations 7 Les valeurs conomiques La noblesse du travail de la terre Les rites des premi res semailles Les puissances spirituelles respect de la nature La valeur de la conscience professionnelle et du respect des biens
78. 009 le Rassemblement Islamique du S n gal RIS Alwahda est un mouvement qui regroupe des organisations islamiques qui ont une longue exp rience de terrain au niveau national Le RIS est n dans un contexte particulier caract ris par une dispersion des forces islamiques Il regroupe en son sein des organisations sounites et celles proches des autres familles religieuses du S n gal Le RIS qui consid re que le projet du mouvement islamique ne saurait exclure les tarihas a d velopp un nouveau 34 type de discours islamique qui s inspire aussi de la pens e et de h ritage des figures islamiques comme Cheikh Ahmadou Bamba El Hadj Malick Sy Cheikh Omar Foutiyou et des Imams du Fouta Les missions essentielles du Rassemblement Islamique du S n gal sont de 1 Promouvoir la saine pratique de l Islam 2 Cr er et d velopper une forte conscience islamique 3 Cr er un cadre unifi fort et repr sentatif 4 R pondre aux aspirations l gitimes des populations Le Rassemblement Islamique du S n gal intervient dans plusieurs domaines travers des structures sp cialis es Le groupe MECIS Millenium compagnie Islamique du S n gal qui d veloppe une exp rience novatrice dans la promotion de la finance islamique et du d veloppement durable au S n gal et en Afrique La structure finance des micros projets de d veloppement et encadre des initiatives priv es L Association des El ves et Etudiants Musulmans du S n gal AEE
79. 1 est d une extr me importance d tre vigilant et de prendre les devants afin que le S n gal ne connaisse jamais des situations comme certains pays de la sous r gion Depuis plusieurs mois a t elle rappel le vit dans une tourmente La partie nord est tomb e entre les mains des islamistes les institutions sont d stabilis es les populations vivent dans une pr carit et angoisse extr mes Mme Kolb a signal quau Nig ria il y avait r guli rement des confrontations interreligieuses d ailleurs galement dans d autres pays du continent Si la recherche d identit des diff rentes cultures peut amener une division entre communaut s et cela peut m me amener des guerres a t elle poursuivi Si des religions qui sont articul es autour de la paix et de la solidarit deviennent des facteurs de conflits c est qu il y a quelque part des l ments ext rieurs la religion qui sont manipul s et qui sont instrumentalis s au niveau de ces religions l a d clar Pr Abdou Aziz repr sentant du recteur de l Universit Cheikh Anta Diop de Dakar UCAD a estim qu il tait pertinent de revenir sur ces ressources de paix dans les religions de ne pas faire des religions des secteurs marginaux mais d en faire des ressources int grer dans nos moyens et dans nos outils pour construire la solidarit sociale la paix sociale et m me le d veloppement con
80. 6 158 Non r ponse Bou SI OUI COMMENT VOTRE EXPERIENCE R gion x Si oui comment a t votre exp rience Dakar Non r ponse Positive N gative VOUS ARRIVE T IL DE PRIER ENSEMBLE AVEC LES ADEPTES D UNE AUTRE RELIGION Religion x Vous arrive t il de prier ensemble avec Islam 19 Non r ponse SI OUI QUELLE EST LA FREQUENCE R gion x Si oui quelle est la fr quence Dakar Non r ponse Une seule fois Assez souvent Rarement QUEL SONT LES ATOUTS DONT DISPOSE LA COMMUNAUTE POUR UNE BONNE COHABITATION RELIGIEUSE Les valeurs ci dessous sont les pourcentages en ligne tabli sur 670 citations choix multiple La cohabitation par le biais de la religion famille et l ethnie est 18 8 Le respect d autrui est plus de 18 8 L unit du peuple via la culture la religion l histoire valeurs universelles et un avenir commun est 12 La tol rance mutuelle est plus de 10 8 La solidarit pendant les f tes religieuses d c s fun railles bapt mes et autre est de 10 Le dialogue est plus de 7 8 Le mariage mixte est plus de 7 4 Le cousinage plaisanterie est plus de 4 6 La coh sion sociale est plus de 4 4 Les relations de bon voisinage est plus de 3 L entente est plus de 3 L acceptation de l autre est plus de 2 4 La la cit est plus d
81. Dans la foul e elle salue les partenaires de la fondation savoir le professeur Abdoul Aziz K b repr sentant du Recteur de l UCAD l Ambassadeur d Isra l le s nateur Sidy Dieng pr sident de l Association S n galaise de Coop ration D centralis e ASECOD les conf renciers et les honorables invit s Elle rappelle le caract re exemplaire du S n gal dans le cadre de la cohabitation religieuse Elle salue et f licite les membres du comit scientifique et les pan listes Elle rappelle le th me g n ral et les sous th mes qui seront d battus en guise d tat des lieux des r gions touch es de plein fouet par le probl me de dialogue interreligieux comme c est le cas Mali Introduction de la th matique par Mme Ute Bocand Mme Bocand exprime d abord sa dette de reconnaissance tous les acteurs du dialogue interreligieux et tous les membres du comit scientifique Elle pr sente l tat actuel du S n gal pays consid r comme mod le et dont l exemple doit tre export comme affirm son Excellence Gid on B har ancien ambassadeur d Isra l Dakar lors de la deuxi me dition de ce colloque Elle remercie le comit scientifique et rappelle que c est l actualit qui a guid le choix des th mes apr s avoir f licit et remerci Terreciel Akoli qui consacr toutes ses vacances exploiter les r sultats du questionnaire sur la cohabitation interreligieuse En effet le comit
82. Des atrocit s ont t faites par les musulmans afin de convertir les Africains Les jihadistes ont d truit les empires en Afrique de l Ouest du Nord et de l Est 27 Une note forte a t faite pour nous rappeler que la crise au Mali n est pas une crise malienne mais une crise sous r gionale et transfrontali re Sur l intervention arm e les positions taient diff rentes Certains ne sont pas d accord avec un appui logistique de la France cette intervention D autres appellent aider le Mali et l invite accepter l aide militaire de ses amis Les autorit s religieuses se sont de tout temps pleinement engag es dans les questions sociales et aussi dans la crise Elles ont t les premi res aller voir le capitaine Sanogo pour lui demander quel f t le sens de son action Une lecture conomique nous t faite de la crise en affirmant que celui qui contr le notre conomie nous contr le rappelant notre monnaie qui est le Franc des Colonies Fran aises d Afrique L affaiblissement de l Etat sah lien a fragilis les conomies locales ce qui a conduit les populations accept toutes formes d aide sans comprendre les contreparties que cela leur imposaient Un fait historique a t port notre connaissance Depuis le coup d Etat de 1968 l arm e n tait pas en odeur de saintet avec la population L arm e s est aussi senti trahie par les populations de Gao Depuis 20 ans la
83. Dr SAMBE Un rappel historique nous a t fait sur la constitution des diff rents gouvernements en R publique du Mali qui ont t souvent h t rog ne et non mono ethnique Dans son approche pour rallier les populations de Tombouctou Iyad a chou 11 s est repli sur et Kidal La chute de l arm e malienne est due au retrait tactique demand par le Pr sident de la R publique qui est le Chef supr me des arm es Les armes r cup r es par les rebelles apr s le repli strat gique de l arm e malienne sont plus importantes qui celles ramen es de la Lybie La place de la France doit tre reconsid r e car les d clarations d ind pendance des mouvements du Nord ont t faites sur France 24 et TV5 Le premier embargo de la CEDEAO t d cri par la population car elle affaiblissait le Sud par rapport au Nord qui avait la possibilit de se ravitailler en armes par l Alg rie la Mauritanie et le Niger t l origine de cette crise parce qu il habitu les organisations du Nord des financements et lorsque cette argent t termin ils reprenaient les armes Un rappel sur le contact arabo africain nous a t faite la suite de la pr sentation de la p n tration arabique en Afrique en 252 apr s l H gire Sur le continent lors que l Islam a t pr sent les Africains n ont pas pos les questions opportunes par rapport aux engagements qu exigeait cette foi
84. G opolitique menace islamiste sur le Sahel impact des medias 1 La crise au Mali et ses r percussions dans la r gion du Sahel Pan liste Bakary Sambe Mod rateur Abderrahmane Nga d Selon le conf rencier la crise au Mali est une crise double facette 1 pr cise que Ansardine de lyag Ag Ghali n est pas le m me que le Imam Madani A dara 128 qui est un mouvement r unificateur Pour r gler la question du Mali il faut un dialogue qui implique toutes les organisations de la sous r gion La CEDEAO a mis sur pied un cadre de n gociation 11 rappelle le manque de pouvoir du pr sident int rimaire Dionkounda Traor Pour M Bakary Sambe le pouvoir est plut t g r par le militaire Amadou Sanogo et non par Traor Le Mouvement National de Lib ration de l Azawad MNLA des Touareg est d pass par Ansardine Ag Aghali courtise les imams de Bamako pour qu on l aide instaurer la charia au Mali Ansardine signe un pacte avec de nombreux acteurs La situation actuelle est aussi caract ris e au nord du pays par la d sertion des forces de d fense et de s curit maliennes combin e la faiblesse politique de l Etat Ces questions conflictuelles menacent la phase de d mocratisation des pays de l Afrique Le Mali illustre cette analyse depuis l viction de Moussa Traor 1990 La question de la Lybie a aggrav la situation du Mali C est pour dire que les printemps ont continu jusqu au
85. LIS tait en effet de lutter contre le caract re la c de la constitution du S n gal Pour rappel le Pr sident Abdoulaye avait d cid de satisfaire cette revendication du GIPRALIS avant de se r tracter finalement cause de la lev e de bouclier de certaines forces sociales et politiques C est dans cette dynamique qu il faut aussi inscrire la mise sur pied en 2002 2003 du Comit Islamique pour la R forme du Code de la Famille au S n gal CIRCOFS Ce Comit dirig par l ancien leader marxiste du PLP Parti pour la Lib ration du peuple Ma tre Babacar Niang existe en r alit depuis 1996 C est un comit sp cial cr e par le collectif des associations islamiques du S n gal qui a b n fici du soutien des confr ries 31 Le but du Comit est de r diger un code alternatif celui de 1972 et qui soit plus islamique Ce projet de nouveau code est pr sent en octobre 2002 lors d une conf rence Il a t envoy toutes les autorit s du pays le Pr sident le Premier ministre le Pr sident de l Assembl e nationale les Ministres les D put s et Groupes parlementaires Le CIRCOFS a milit pour l adoption de ce nouveau code v ritablement islamique qui ne r girait que les musulmans Les autres communaut s religieuses devront d cider entre eux 5115 veulent continuer tre r gi par le code existant ou par un nouveau texte plus respectueux de leurs convictions Le mouvement islamique s n galais
86. Le pan liste Eli Sommer expert venu d Isra l chang avec les participants sur la paix par rapport l int grisme qui existe chez les musulmans et du reste chez les juifs aussi l enracinement et l ouverture enseign par L opold S dar Senghor Le soufisme et la patience ont galement retenu l attente du colloque D autres questions ont port sur la conservation de l identit dans un monde global sur le nouveau type s n galaise NTS que le Professeur Sommer donn en exemple au hasard d un article de presse qu il a lu l occasion de son pr sent s jour Sur la situation palestinienne avec Isra l le conf rencier estim qu il faut n cessairement un compromis pour une paix d finitive et durable Pour le r le des religieux dans la promotion de la paix et du d veloppement le pan liste Pasteur Adama Diouf a chang avec les participants sur l implication des leaders religieux dans tous les programmes de d veloppement communautaire pour le bien tre des populations a encourag les leaders religieux de diff rentes confessions de travailler ensemble pour relever les d fis de la pauvret en Afrique Le paneliste Pierre Ganga Boubane a bross le tableau des valeurs traditionnelles pr n es et pratiqu es dans les religions africaines tout en se basant sur le syst me de l ducation traditionnelle En effet l apport de ces valeurs encore enseign es et v cues la construction de la nation et de la cito
87. MS membre fondateur du RIS al Wahda est pionnier de la finance islamique au S n gal il d veloppe cette exp rience dans ce domaine depuis 2002 Le R seau Femme Active REFAC est engag dans la lutte contre la f minisation de la pauvret par le renforcement des capacit s des femmes s n galaises en g n ral et en particulier la femme rurale Il s active aussi dans la d fense des droits des femmes Le REFAC s est investi depuis sa cr ation dans le financement des micros projets de femme dans les programmes de renforcement de capacit et la sensibilisation contre les maladies et les fl aux sociaux Dans le domaine social le RIS Alwahda a initi plusieurs actions et projets pour appuyer les couches de la population les plus vuln rables Plusieurs dizaines de millions ont t investi pour l achat de mat riels m dicaux pour les structures de sant l organisation de campagnes de consultations m dicales gratuites et des dons de m dicaments l achat de moulins mil et le fon age de puits pour l all gement des travaux des populations rurales Dans le domaine de la petite enfance le RIS Alwahda a initi depuis des ann es un syst me efficace d encadrement et d ducation citoyenne Les activit s annuelles de colonies de vacance qui sont organis es chaque ann e travers le S n gal Le Ris Alwahda regroupe les l ves et les tudiants regroup s autour de l Association des El ves et Etudiants Mu
88. Najer n mais ils visent une forte communaut chr tienne de l Arabe ant islamique et notamment les habitants de Hirat qui habitait plus de vingt paroisses cette poque Voici les versets index s le plus haut 162 Dis O gens du Livre Venez une parole commune entre nous et vous Nous n adorons que Dieu Nous ne lui associons rien Nul parmi nous ne se donne de Seigneur En dehors de Dieu S 3 V 64 Oui il en est de J sus comme d Adam aupr s de Dieu Dieu cr e de terre puis il lui a dit sois et il est La v rit mane de ton Seigneur Ne sois pas au nombre de ceux qui doutent Si quelqu un te contredit apr s ce que Tu as en fait de science Dis Venez Appelons nos fils et vos fils Nos femmes et vos femmes Nous m mes et vous m mes Nous ferons alors une ex cration r ciproque En appelant une mal diction de Dieu Sur les menteurs Voil le r cit la v rit II n y de Dieu Que Dieu Dieu est puissant S ils se d tourn rent Qu ils sachent que Dieu conna t Les corrupteurs Fond e sur l amour r ciproque impr gn e de la religion Isiaque il serait difficile voir impossible un repr sentant de l Eglise de prier Dieu pour faire mal quelqu un crie pas contre qui t offense et ne lui r ponds pas toi m me Si tu d sires que ta conduite soit bonne d tourne toi du mal M rikar vers si cle C op cit p 285
89. a perdu son dynamisme Ce mouvement s interdit cat goriquement de parler de la politique et des probl mes de la soci t Le seul discours qui vaille pour cette tendance est un discours sur la grandeur de Dieu ses proph tes et leurs compagnons La tendance tablig a beaucoup perdu de son aura au S n gal elle a t min e par une affaire d infiltration de la police au plus haut niveau 4 La tendance jihadiste M me si aucun groupe organis de camp d entrainement de djihadiste n est connu au S n gal il est a constat qu il y a quelques vell it s qu il faudrait surveiller de pr s Il faut signaler qu il y a toujours eu une des militants s n galais qui ont pous les id es de Djihad et certains parmi eux seraient m me rep r s dans certains th tres d op rations comme en Afghanistan Le cas de l Imam Mamour Fall Fall Expuls d Italie pour ses liens pr sum s avec Oussama Ben Laden l Imam Mamour Fall avait suscit la controverse la fin de l ann e 2003 pour ses d clarations provocatrices dans les m dias Le disciple du chef d Al Qa da qui a t auditionn par la S ret urbaine avait annonc en son temps que Quelqu un qui s est frott avec les polices am ricaines et europ ennes ne peut pas tre inqui t par la police s n galaise Pour l imam de Carmagnola il n est pas question de se taire ou de baisser la garde devant ce qu il appelle l agression de l Islam Martelant avec force son attach
90. a que les confr ries ont toujours t consid r es comme le compl ment n cessaire une chaine de valeurs qui fondent l homo senegalensis LA RELIGION DANS LES MEDI AS La religion a toujours occup une place de choix dans les programmes des m dias au S n gal radios et t l visions Les grilles de programmes des chaines s n galaises int grent en g n ral les missions religieuses qu elles soient musulmanes ou chr tiennes Les grands v nements religieux magal de Touba et Gamou de Tivaouane p lerinage de Popenguine sont largement couverts ainsi que les autres v nements de moindre importance Manhar Al Islam de Elhadj Cheikh Gassama et l mission catholique le jour du Seigneur sur l ORTS sont des uvres pionni res qui ont marqu les premiers pas des missions religieuses dans la presse A partir des ann es 90 les m dias priv s embo tant le pas aux m dias publics commenc rent recruter des pr dicateurs form s d abord dans les daaras s n galais comme Touba Tivaouane Pire Ndiassane M dina Baye ensuite quelques ann es plus tard dans les universit s du Maghreb et d Egypte IIs s vertuaient d velopper un discours ax sur le sacr en puisant dans les sources livresques les l ments de leurs pr ches Exaltation et glorification du fait religieux rappel des hauts faits des chefs religieux Leur radicalisme si on peut l appeler ainsi se manifeste dans le traitement des rappo
91. ab tisme et l ignorance sont des facteurs qui favorisent l enr lement des jeunes par les mouve ments terroristes Ainsi le sahel la lisi re du monde arabe et de 1 Afrique subsaha se trouve plus que jamais expos soutient 1l D autant plus que selon lui le Sahara n a jamais t infranchissable Et pourrait devenir au pire des cas avec la reconfiguration g opolitique dict e par les strat gies de conqu te mini re le th tre d op rations et de confrontations d int r ts divergents des grandes puissances Sous pr texte de la lutte contre le terrorisme La mont e en puissance de l islamisme En plus pour M Nga d les confr ries ne sauraient constituer un rempart contre la menace salafiste Car le S n gal est dans une zone g ographique o la mont en puissance de l islamisme risque de ne pas l pargner Lors des lections de 2007 en Mauritanie les ressortissants de ce pays vivant au S n gal avaient massivement vot pour le Tamassoul parti islamiste tr s en vue en Mauritanie fortement r prim mais toujours pr sent dans le landerneau politique Au Maroc le premier ministre est un islamiste Tout cela en plus de la per c e de Ennahda en Tunisie conforte l id e d une mont en puissance de l islam en Afrique Compte tenue de ce tourbillon les S n galais continuent de croire selon M Nga d que les associations islamistes au S n gal voir par a
92. achement aux valeurs de la religion musulmane il dit tre pr t toutes les formes de sacrifices pour son triomphe Et comme pour convaincre d finitivement sur son option id ologique l Imam Fall cite Ben Laden comme sa r f rence Limam Mamour Fall a eu rencontrer trois reprises Oussama ben Laden le chef d Al Qa da entre 1993 et 1996 au Soudan rapporte le quotidien arabe Asharq Al Awsat Il d clare dans son Blog Parti Islamique S n galais en date du vendredi 24 juillet 2009 je peux apporter un modeste t moignage sur le S n gal et les pays de la sous r gion ouest africaine En Mauritanie l islam est plu Mamour Fall l imam de pu salafistes tenants d un wahhabisme qui S oppose l islam soufi des confr ries et pr ne la r islamisation d une soci t en crise Assister ce bouillonnement au niveau mondial et croire qu il ne sera d aucune incidence dans notre v cu peut relever de la na vet M Nga d souligne comme l avait montr Robert Arnaud dans les ann es 30 que l Islam jou un r le de r organisation sociale en Afrique C est dans ce sillage qu on assista la bataille d El Hadji la r volution Torodo dans le Boundou entre autres soubresauts Aujourd hui aussi la soci t est dans une d structuration ana lyse t il Elle n est pas forc ment fatale mais elle est la recherche d un nouveau mod le de soci t et l
93. adre de notre s rie de colloques sur le dialogue interreligieux Pour paraphraser Senghor que nous appelons Ap tre du dialogue entre les religions et les cultures il faut tre enracin dans sa propre culture et religion afin de pouvoir s ouvrir librement et sans pr jug s la religion et la culture de l autre Le sujet de notre colloque de cette ann e est Religions paix et d veloppement En effet les religions au lieu d tre facteurs de division doivent se faire artisans de la paix Et la paix est le pr alable de tout d veloppement C est ainsi que nous allons dans une premi re partie parler des probl mes actuels du continent africain particuli rement de la menace islamiste manant du Mali et le risque de contamination du S n gal Dans la seconde partie aujourd hui nous allons passer au r le des m dias commet traitent ils les religions Demain sera la journ e qui montrera comment et en quelle me sure les religions peuvent contribuer instaurer un climat de paix promouvoir la d mocratie et la citoyennet Je suis heureux de pouvoir souhaiter la bienvenue aujourd hui des minentes person nalit s venues particuli rement le professeur Elie Sommer venu d Israel remercie tr s cordialement aussi le professeur Bakary Sambe qui nous parlera de la crise au Mali Monsieur Barro qui fera l tat des lieux des mouvements islamistes au S n gal et le pro fesseur Kass qui introduira
94. agement critique contre les faiblesses et les d faillances humaines pour une qu te commune des Droits et des Libert s ainsi que du Bien tre de tous de la Dignit de la Justice et de la Paix 176 Je vous encourage la discussion et la r flexion et vous remercie de votre attention Albert KABAMBA Tel 76 837 89 40 33 868 53 90 Centre Keur Esp rance Abb Jacques SECK Membre du Comit Scientifique por le Dialogue interreligieux de la Fondation Konrad Ad nauer KAS 177
95. aisant ainsi rejeter par la soci t et ensuite se cacher derri re ce rejet pour justifier son tat Ceci dit dans la tr s grande majorit des cas les r actions motives n gatives font des ravages chez les personnes seulement lorsqu elles ont une pi tre opinion d elles m mes Une image de soi qui laisse d sirer peut agir comme une loupe et transformer une faute sans importance ou une imperfection en preuve in luctable d une lacune de sa personnalit et c est ce qui est parfois l origine des actes anti citoyens pos s au nom de Dieu Nous nous souvenons de ce qui s est pass Dakar le 22 octobre 2012 pas de paix sans justice il n ya pas de justice sans pardon d clarait le pape Jean Paul Il l occasion des JMJ Journ es Mondiales des Jeunes en 2002 En effet aucune religion ne peut fonctionner en marge du pardon gage de v ritable justice de la paix Lorsqu on est atteint dans son int grit physique morale ou spirituelle quelque chose d important se produit en soi Une partie de notre tre est touch e nous sommes meurtrie souill e et viol e comme si la m chancet de l offenseur avait rejoint le moi intime L on est port de se montrer m chant son tour seulement envers son offenseur mais envers soi m me quelques fois les autres et particuli rement ses amis Or un croyant qui refuse de pardonner parvient difficilement vivre le moment pr sent Il reste accr
96. akar rompait ses relations diplomatiques avec Libye la suite de la plainte de dix sept de ses ressortissants recrut s par l interm diaire d un marabout s n galais M Ahmed Niasse surnomm l Ayatollah de Kaolack et forc de participer contre leur gr un entrainement militaire libyen visant les transformer en militants subversifs Ces citoyens s n galais s taient enfuis d un camp d entrainement et r fugi s l ambassade de leur pays d ou la Libye ne les autorisait pas sortir pour regagner Dakar l occasion de cet v nement le Pr sident Senghor a accus Tripoli de mettre sur pied une arm e de cinq mille hommes destin s d stabiliser divers pays dont le sien Ensuite c tait le gouvernement gambien qui rompait son tour ses relations diplomatiques avec la Libye En outre la Mauritanie d non ait un complot libyen sur son territoire et expulsait les diplomates de Tripoli ainsi qu Ahmed Niasse lieutenant de Khadafi en d cembre 1980 On arr ta ce dernier en avril 1981 au Niger alors qu il revenait du Nigeria sous l inculpation d actions subversives en Afrique de l Ouest Il est emprisonn pendant plusieurs mois Lib r contre la promesse d arr ter toute action subversive Ahmed Khalifa Niasse reste pourtant au centre de l attention publique 1982 lors de la visite du pr sident F Mitterrand au S n gal Ahmed K Niass br le le drapeau fran ais plein centre de Dakar
97. and nombre ont d sert les anciennes organisations structur es et 116 rarchis es telles que la HIJR Al Fallah ou P AEMUD Il faut signaler que des groupes de jeunes qui ont fr quent Ahmet L et les autres id ologues du salafisme se sont d marqu s et ont d cid de cr er une autre tendance plus radicale Ces groupes encore tr s mar ginaux ont rompu le lien avec Ahmet 1 6 qu il juge trop conciliant Une tendance de ses groupes a pous l id ologie du HIJR Les partisans du hijr qui signifie ruptu re appliquent le principe de la calama wala salama envers une grande partie des autres sunnites Il s agit d une m thode d exclusion que les membres de cette ten dance utilisent l encontre de toute person ne qu ils jugent oppos e leur interpr ta tion des textes La tendance tablig Le d veloppement de cette tendance est plut t marginal Les fid les de cette tendan ce sont identifi s au premier regard par leur accoutrement Ils portent l habit pakistanais traditionnel ou plus g n rale ment des tuniques blanches djellabas qui descendent jusqu au niveau de leurs che villes un bonnet sur la t te Ce mouvement qui s est d velopp jusque dans les ann es 90 a perdu son dynamisme 9 NOUVEL HORIZON n 849 pu 26 NOVEMBRE AU 02 D CEMBRE 2012 21 Dossier EE _ _ LE MOUVEMENT REFORMISTE En perte de vitesse
98. ational A l oppos des Etats islamiques o l Islam est la religion d tat au S n gal c est plut t la la cit qui devrait garantir une parfaite communion des religions promouvoir l gal acc s l ducation de qualit la formation qualifiante partant favoriser l mancipation de la femme par le biais de l acquisition du savoir au m me titre que l homme L ducation la citoyennet semble tre le meilleur garant et le plus efficace rempart contre les injustices la discrimination l intol rance d o qu elle vienne cet gard les m dias doivent exercer leur droit d informer de la v racit des faits tout en vitant de tomber dans le pi ge d une instrumentalisation consciente ou inconsciente de forces centrifuges dont l objectif est de d truire les bases qui fondent la vie de notre soci t En somme l Islam a largement contribu par ses enseignements la stabilisation sociale de la soci t s n galaise promouvoir les valeurs de paix de respects des droits humains et de la coexistence pacifique entre les communaut s religieuses Ces derni res y ont souvent jou un important r le de m diateur dans les situations de crises politiques et sociales 52 Dakar le 14 novembre 2012 Rapport de l atelier sur Le traitement des religions dans les m dias Conf rencier Pr Mamadou KASSE Mod ration Fanta DIALLO Pr sident de l atelier Omar DIOUF Pr sident Club FKA Membre du Comit
99. aussit t s attendre son extension au sud du Sahara S y ajoute qu une certaine reconfiguration g opolitique a fait de cette r gion du Sahel une zone tr s convoit e aussi bien sur le plan strat gique qu conomique au regard des richesses mini res nerg tiques dont elle regorge Pour dire qu une confrontation des int r ts divergents irr m diablement occasionner des troubles Aussi la lutte d influences id ologique sur fond de chocs de mod les religieux va t elle s y accentuer Les nombreuses alertes sur l enjeu d une telle confrontation id ologique n ont commenc faire cho qu avec l apparition des groupes islamistes radicaux et surtout les actions terroristes et les prises d otages dans cette vaste zone aux fronti res poreuses 2 Au del au un vieux projet de zone wahhabite dans le Sahel y une v ritable strat gie de conqu te d velopp e par l Arabie Saoudite avec multiplication d organismes sp cialis s financ s par elle et qui essayent de coordonner les actions de pr dication sous diff rentes formes Ces organismes essayent de prendre la forme d organisations internationales avec une certaine repr sentativit afin d acqu rir la respectabilit et surtout le statut privil gi des ONG sur la sc ne internationale o les rapports se privatisent de plus en plus Ainsi des mouvements de diff rentes natures vont se multiplier et vont s imposer comme la courroie de t
100. avec un petit groupe de militant la m me mouvance L UCM inscrit son action sur trois axes essentiels celui de la lutte pour la promotion de la langue arabe la relecture et de l enseignement r nov de l Islam ljtihad celui la lutte pour l ind pendance A sa cr ation UCM tait plus anticolonialiste que sounite L action de l UCM tait surtout dirig e contre les colons et leurs alli s au premier rang desquels les confr ries L UCM t le premier r clamer l ind pendance avec le Parti Africain pour l Ind pendance PAI et ce d s 1957 Cheikh Tour fut le fondateur et l id ologue de l UCM il est n en 1925 Fass Tour c l bre foyer islamique C est dans ce milieu confr rique conservateur qu il fut t lev par son oncle le r put Serigne Hady Tour un fid le compagnon de El hadj Malick Sy a fr quent l Institut des Etudes Islamiques de Boutlimit en Mauritanie 1949 1952 il se rend l Institut Ben Badis de Constantine en Alg rie c est l o il s impr gne de la pens e r formiste et de l action du Front de lib ration nationale FLN Inspir par 32 le mod le organisationnel du mouvement islamique alg rien de la Jama atoul Ulama il quitte ce pays d s 1953 sous la pression coloniale et cr e l UCM Sur le plan politique UCM tait proche des id aux de l ancien pr sident du conseil Mamadou Dia La prise de position de l UCM lors de la crise politi
101. ays Le S n gal doit d velopper un m canisme harmonis et institutionnalis qui permettra un change fonctionnel et pratique des priorit s et m thodes entre tous les acteurs concern s pour lutter contre les menaces terroristes La lutte contre le terrorisme doit tre inscrite dans la politique globale de nos tats et des institutions r gionale et sous r gionales Les programmes de d veloppement conomique et social dans nos pays ne seront jamais viables si la paix et s curit sont 43 menac es La pr vention et la lutte contre le terrorisme doivent tre prises en compte dans l ensemble de nos politiques et strat gies de d veloppement durable Par ailleurs l tat du S n gal doit d velopper une approche int gr e permettant la fois de pr venir et de r pondre aux menaces s curitaires Les nombreux d fis auxquels nous devons faire face n cessitent un cadre de concertation et d changes une tribune pour renforcer la solidarit l unit d action et une certaine coh sion dans la lutte que les Etats m nent contre la menace du terrorisme Cela suppose la mise sur pied d une v ritable politique de pr vention qui exige un r el travail d anticipation et de la planification dont la finalit est d annihiler toutes les menaces de propagation du terrorisme Les actions de pr vention et de lutte contre le terrorisme doivent s appuyer sur des r sultats de recherches et d tudes fiables qui sont les seuls gages d
102. bliques car le bac arabe s n galais n est pas bac selon les autorit s tatiques Question Le mouvement chiite fait il partie du mouvement islamique Amadou Ba Le mouvement islamique a eu des cueils 11 rappelle la relation entre le pr sident Senghor et Serigne Fallou L excellente relation entre ces deux hommes r gl le probl me du mouvement islamique Jos phine Ndione attire l attention sur le probl me de la confusion entre les diff rentes confr ries concernant l apparition du croissant lunaire Est ce qu on peut faire des tats g n raux pour l observation du croissant Moise Takougang Terrorisme et Jihad Ben Laden n est pas un vrai jihadiste propos qu il pr te au Professeur A tenus dans les antennes d une cha ne de t l Mais 132 K b n a pas manqu d apporter des claircissements sur ses propos de fa on plus pr cise On ne peut pas lutter contre le terrorisme avec les armes Mohamed Barro r pond Le mouvement islamique est un mouvement r volutionnaire II salue l attitude de l Union Europ enne dans la lutte contre le terrorisme Elle fustige cette sorte de jihad qui n est pas un vrai jihad car on tue beaucoup de personnes en le menant 11 rappelle qu Ahmed L a combattu le terrorisme affirme qu il a manqu d insister sur le r le des confr ries par p dagogie cela pour r pondre la question du professeur Le mouvement chiite est mis dans la
103. c ses 57 Etats membres doit jouer un r le beaucoup plus dynamique et efficace dans la lutte contre le terrorisme islamiste L OCI doit ainsi mieux promouvoir les valeurs de paix et de tol rance de l islam Le S n gal doit d velopper le dialogue culturel avec la Oumma islamique tout en s attaquant aux facteurs sous jacents du terrorisme et en examinant les liens entre la criminalit organis e internationale et le terrorisme Enfin le dialogue interreligieux au S n gal qui ne doit pas tre uniquement une affaire des lites religieuses doit r pondre au r el besoin de promotion du respect et de la promotion de la paix entre les communaut s et les croyances 47 Atelier 2 Mouvement Islamique Paix et D veloppement L atelier est de quelques faits historiques que le S n gal a connus cet effet il a tent de tir au clair l image de l islam Est ce que la r alit maraboutique refl te la r alit islamique C est quoi la charia L Afrique a connu les colonisations arabe fran aise portugaise hollandaise espagnole Au S n gal l ducation de l enfant est confi e la m re et l oncle Islam c est la paix Respecter l autre comme gal l alt rit Ce qui se passe au Mali c est dire ce conflit religieux et politique peut se passer au S n gal Comment mobiliser les intellectuels pour ne pas conna tre ces d rives L instrumentalisation de l Islam contre la paix L organisation d un organisme qui puisse pre
104. cile Tristement Abstinence par m pris Tr s mal Pas normal Affect j ai pleur sans avoir la solution d autant que c tait une amie proche Malaise peine et meurtri Mal l aise tr s g n Tr s d u douloureux Tr s difficile passivement Dans la honte et le d couragement QUELLES LECONS AVEZ VOUS TIREES DE CE CONFLIT Certains ne comprennent pas que nous partageons beaucoup de valeurs Religions r v l es La question ethnique est hypersensible Il faut d abord avoir une forte connaissance de sa religion beaucoup prier pour renforcer sa Foi Respect d autrui Mieux discuter avec la personne de religion diff rente La n cessit d une bonne cohabitation religieuse Ne plus faire deux f tes de Korit Non respect des croyances de l autre Disfonctionnement social Les chr tiens sont m pris s dans ce pays N cessit d un dialogue franc et sinc re entre les deux religions Besoin de mieux apprendre et comprendre les points fondamentaux de la doctrine chr tienne Ne jamais agir avec violence il faut toujours communiqu Eviter de parler de la religion de l autre La lecture des documents qui parle des autres religions La retenue La sagesse de la communaut chr tienne qui renonc l inauguration de l glise transform e en CEM Ne plus discuter des th mes d licats Que chaque personne garde sa propre religion Dialogue Les soul vements et les discutions ne r sou
105. cohabitation religieuse En outre l existence d une s cularisation renforce le concept Etat Nation et la d mocratie Ebauche de Solution mettre de c t le d bat sur les doctrines religieuses mais favoriser plut t l affection mutuelle l amour le respect les valeurs sociale Ne pas utiliser la religion comme un moyen pour combattre l autre Ne pas discuter sur les dogmes et ne pas les remettre en question S atteler construire Etat Nation Laisser chacun s exprimer librement dans sa religion et l accepter au tant que tel exemple de la viande sacrifi et le porc Les populations sont principalement acteurs il ne faut pas tout attendre de l Etat ou des autorit s Au sujet du dialogue interreligieux le mieux s est l observation plut t que parler de dialogue d acteurs religieux car les religions ne dialogue pas entre elles elles ont leurs dogmes Ce sont les gens des religions qui dialoguent 17 Crise malienne origines d veloppements et r percussions dans la sous r gion Dr Bakary Sambe Enseignant Chercheur Universit Gaston Berger Saint Louis Senegal Senor Fellow European Foundation for Democracy Brussels La crise malienne est tr s complexe dans le sens o elle est entour e d ambigu t s Elle a une dimension interne et affecte la souverainet du Mali dont la coh sion territoriale est menac e mais elle fait aussi planer des inqui tudes sur une bonne partie du Sahel et de l Afrique
106. comme chez les musulmans e est un refus une r volte contre la modernit La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t e Le Professeur Paul Fenton ici m me il y a 2 ans il appartient aux religieux d initier une nouvelle voie pluraliste qui r ponde la situation de la soci t postmoderne l heure de la globalisation La religion comme base de valeurs dans la construction et le developpement d une nation d une soci t En Israel Etudes j juives la evolution des tudes juives chez les jeunes filles et les femmes L ouverture des ultra orthodoxes aux tudes universitaires d abord les jeunes femmes et ensuite les hommes D une situation de pauvret termes sur elle m me une participation la soci t La religion c comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une SOcI t Apr s 1 imm diatement dans un pays ou presque tous les pays voisins 5 opposent et font une guerre incessante La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Chaque famille en Israel doit construire ses frais un c est dire un abri en b ton arm dans son appartement Dans la r gion d Israel autour de Gaza l une de mes s urs toutes les coles sont blind es Les a
107. contre ses propres instincts tranche avec le radicalisme religieux elle pose le probl me de la passivet voire du fatalisme face un environnement dont la transformation demande l intervention de l homme Ni asc tisme ni agressivit tels semblent tre les deux p les des discours religieux Mais ces discours sont ils bien per us par les publics Utilise t on les meilleurs supports et les meilleurs cr neaux pour faire passer les messages Quel impact ces discours du religieux ont ils sur les populations Ceux qui ces missions sont confi es ont ils la formation requise pour la diffusion du message Maitrisent ils les contenus et les modalit s de transmission du message de l metteur au r cepteur En somme sont ils des personnes averties d faut d tre des journalistes sp cialis s La r ponse toutes ces questions nous renvoie la n cessit de repenser les formats de ces missions et le profil des hommes qui les animent La guerre prenant naissance dans l esprit des hommes c est dans l esprit des hommes qu il faut cultiver les armes de paix La promotion de la paix par l ducation fait partie des missions des hommes de m dias Cela nul n est mieux plac que la presse pour en tirer profit C est dire l int r t primordial accord toutes les initiatives uvrant pour la promotion de la paix La culture de la paix est effet d une br lante actualit face aux mutations et aux boul
108. da sme et le Christianisme taient solidement implant s dans l tendue de l Arabie Comme l explique Tor ANDRAE les Arabes ne doivent pas avoir de si mauvaises pens es envers les Chr tiens Ces Arabes n vitent pas seulement de combattre le Christianisme ils recommandent m me notre religion et font des pr sent aux couvents taux glises les Origines de l Islam et le Christianisme p 26 On peut observer l entente qui r gnait entre les chr tiens et les arabes pa ens dans les po mes des hana fites cite ZUHAIR ne vers 530 est consid r comme un des plus d vou s la cause divine Comme l illustre ces vers Ne cachez pas Allah ce qui est dans vos c urs pour que cela reste ignor Car Allah connait tout ce qui est cach C est remis plus tard yu akhar et crit dans un livre et mis r serve pour le jour de la reddition des comptes et ce sera puni sans retard yu ajjal Ces po mes renvoient Saint Mathieu Ne les craignez donc point car il n y a rien de cach qui ne doive tre connu Math 10 26 Nabigha 540 604 II fut un grand po te mystique mais moins d vou que zouhair Ses po mes sont pleines de sagesses et de d vouements en vers Dieu Elles sentent une odeur gypto chr tienne Tu es d sob issant en vers Allah bien que tu donnes des t moignages d amour 11 est trange le dire avec ta vie Si ton amour pour lui tait sinc re
109. de la ville En effet pour consolider son ancrage Iyad Ag Ghali s est vite rapproch des imams de ville pour leur demander de l aider instaurer la charia La strat gie Dine n est pas sans rappeler celles des Talibans afghans Les milices d Ag Ghali se sont empress s de ramener l ordre et avec l aide d AQMI de distribuer des vivres la population pour para tre comme les nouveaux sauveurs d un Nord du Mali longtemps victime de marginalisation C est ainsi que le chef d An ar Dine pu tablir pacte avec une vari t d acteurs arm s pr existants des milices arabes et touareg soutenues par le pass par le r gime de Bamako et surtout avec la n buleuse Al Qaida au Maghreb islamique AQMI auteur de multiples enl vements et assassinats d Occidentaux en Mauritanie au Mali et au Niger En plus des attaques r p t es perp tr es conte les arm es r guli res de la r gion les l ments d Al Qaida au Maghreb islamique sont notamment impliqu s dans les trafics en tous genres et les actes criminels transfrontaliers C est dans ce sens que nombre d observateurs voient le Nord Mali comme un vaste espace potentiellement propice l accueil de combattants djihadistes de toutes nationalit s 1 est vrai que la d liquescence du pouvoir malien apr s le putsch ayant renvers ATT facilite ce projet D autant que d cid la CEDEAO pourrait placer rapidement les forc
110. doit tre adopt e pour pr venir le ph nom ne du terrorisme dans nos pays L tat du S n gal qui doit initier cette politique devra impliquer l ensemble des acteurs politique soci t civile organisations internationales les m dias les leaders d opinion et les communaut s religieuses Les m dias devront tre un maillon fort dans l laboration et la mise en uvre de cette politique de communication et de sensibilisation Disposer d un syst me efficace de communication et d information est n cessaire pour pr venir le S n gal d ventuelles menaces D tecter analyser les menaces peuvent permettre de minimiser la prolif ration des id ologies du terrorisme Le renforcement de capacit s des journalistes permettra une meilleure ma trise de la probl matique du terrorisme dans le monde Les acteurs des m dias pourraient mieux aborder les questions li es au ph nom ne et comprendre davantage les m thodes de d ploiement de ces organisations terroristes qui utilisent tous les canaux de communications pour leur propagande Pour mieux se faire aupr s du public et recruter de nouveaux adh rents les organisations terroristes diffusent des vid os des cassettes audio et des fascicules L utilisation d internet cybercriminalit permet ces derniers de recruter de faire de la propagande et de transf rer des fonds L utilisation abusive de certains concepts et de qualificatifs Djihad Charia Salafite i
111. dy souligne l importance des valeurs traditionnelles pour le Abdoul Aziz B b d veloppement de la nation Mame Marie Seck Le premier acte de citoyennet c est de se conformer aux normes et lois de base Pourquoi y a t il des mosqu es dans tous les lyc es Les humanistes n ont pas de probl mes entre homme et femme Pasteur Adama Diouf demande Pierre Boubane d expliquer les chiffres avanc s La religion traditionnelle est tr s li e la terre Comment motiver les jeunes par rapport la culture traditionnelle G r my Kaly Bianquinch soutient que les Bassari ont le devoir d tre eux m mes comme dit Elie Sommer dans la communication concernant les juifs L enracinement est effectif en milieu bassari l ouverture aussi Cependant il y a un risque d abandon de la culture par les jeunes qui grandissent Dakar et dans les grandes villes Que peuvent faire les Bassari afin que leur langue et culture soient conserv s et puissent ainsi contribuer au d veloppement de leur r gion et du S n gal Soeur Anne Michel Sarr l ducation et le respect entre les poux doit tre mutuels G r my Bianquinch Issa Laye Thiaw L ducation bassari a des similitudes avec l ducation s r re El Hadj Malick Sy Camara Comment se fait la conversion religieuse dans la soci t bassari 142 C r monie de cl ture Lors de la c r monie de cl ture Mme Andrea Kolb a rappel le th me du colloque Rel
112. e et pour cela le S n gal n est pas l abri Pour Abderrahmane Nga d l ONU n est la hauteur de la question Intervenants Mme Penda Mbow pr sidente du Mouvement Citoyen f licite d abord la FKA et rappelle que c est l un des rares endroits o on peut discuter de certaines questions La question d ordre s curitaire strat gique doit engager toutes nos responsabilit s Le Sahara devient un enjeu strat gique pour l Afrique Mame Marie Seck pr sidente de l Association des professeurs de lettres classiques Elle revient sur la th matique et affirme que c est l ignorance et l obscurantisme qui sont la base du fanatisme Un d bat interreligieux fait penser aux deux grandes religions Islam et Christianisme Est ce que le probl me au sein des religions individuellement prises est r gl d abord Mr Issa laye Thiaw expert en religions africaines Les v nements du Mali ont t pr par s en Alger depuis 1990 Pour les Arabes le Sahara et l Espagne leur appartiennent La solution n est pas militaire mais plut t culturelle Pape B ye conomiste Le concept de recomposition des Etats La civilisation des Touaregs est touch e par le monde n gro africain Abdoul Aziz K b remercie la FKA pour sa contribution dans la promotion du dialogue intrerreligieux 1 question qu est ce qui fait la faiblesse de l Etat africain 2 question est ce que les fronti res sont nos fronti res
113. e 1 8 Voici le taux des atouts dont dispose la communaut pour une bonne cohabitation religieuse AVEZ VOUS VECU UNE SITUATION CONFLICTUELLE LI E LA COHABITATION RELIGIEUSE R gion x Avez vous v u une situation conflictuel Dakar 18 Non r ponse Bou SI OUI QUELLE ETAIT L EMPLEUR DE CE CONFLIT R gion x Si oui quelle tait l ampleur de ce con Dakar 5 6 Non r ponse Tr s grave Assez grave Peu grave Pas du tout grave QUELLE ETAIT LA FREQUENCE DE CE CONFLIT R gion x Quelle tait la fr quence de ce conflit Dakar 213 16 Non r ponse Rarement Occasionnellement Assez souvent Tr s souvent DONNEZ LES FAITS Les changes qui finissent par des discordances au sujet de J sus et de Mahomet sont plus de 28 Mariage interreligieux divorce refus d union l avenir religieux des enfants est plus de 11 3 Animaux errants l incursion des porcs dans les champs et maison de musulmans est plus de 7 Le partage de la cour commune entre musulmans et chr tiens est source de probl me plus de 7 Les constructions et les saccages des glises est source de conflit plus de 7 Achat et consommation des boissons alcoolis es est sujet des disputes et querelles 2 8 En outre ont peut citer les nuisances sonores pendants les activit s religieuses l incompr hension au sujet des religions sont des
114. e Saint Coran Edition bilingue grand format Inhaltsangabe www inhaltsangabe de 19 10 2012 Interpretation der Ringparabel Nathan der Weise www hausaufgabenscout de 19 10 2012 Mo se TAKOUGANG Mitglied des Wissenschaftlichen Komitee zum interreligi sen Dialog KAS Student in der Deutsche Abteilung UCAD Membre du comit scientifique pour le dialogue inter religieux FKA Etudiant au d partement d allemand UCAD Religion vecteur de paix ou de discorde Approche du contexte actuel la lumi re de l uvre de Gotthold Ephraim 172 Lessing Nathan der Weise Mo se Takougang Plaidoyer pour le dialogue interreligieux IV Colloque 13 et 14 Novembre 2012 THEME Religion paix et d veloppement Le r le de la Communication dans la construction de ponts de Compr hension de Dialogue et de Coop ration entre adeptes de toutes les religions Distingu s Invit s Mesdames Mesdemoiselles et Messieurs Chers Participants Nous voici une fois encore r unis apr s trois Colloques sur le dialogue interreligieux dans cette m me place ici la Fondation Konrad Ad nauer C est avec une joie et un r el plaisir que je prends la parole l occasion de ce quatri me Colloque qui a pour Th me Religion paix et d veloppement Bien entendu le Th me Religion paix et d veloppement ne peut pas lui tout seul situer tout le Dialogue interreligieux mais il en microcosme l in vitable d ma
115. e entente entre les deux communaut s rivales Ce dialogue ressemble une s ance de lutte opposa deux champions chacun d sire de renverser son adversaire Les supporters eux aussi ne souhaitent que voir leur prot g jeter terre son rival Celui qui veut dialoguer doit s armer de la s ance jusqu aux dents et de l avoir de lucidit comme disait Saliw 163 KAND Le dialogue comme la foi La foi me d pend pas de d sirs mais elle est ce qui est implant dans le c ur et prouv par les actes C est dire accepter l opinion de l autre si elle est juste En commentant ce hadith Mohammad Abdouhou un grand r formiste pr cise L absence de mise en pratique est la cause ou l effet de l absence de lucidit en mati re de religion C est ne pas comprendre sa nature et ses r alit s intimes Commentaire coranique du in Islamo Christiana N 3 53 1977 Sans ces intentions dissimul es il serait possible de rapprocher les adeptes de toutes les religions dites r v l es En lisant les critures saintes on y trouve des convergences plus importantes que des divergences Par exemple le nom de chameau est mentionn dans l Evangile de Car il est plus facile un chameau de passer par le trou d une aiguille qu un riche d entrer dans le royaume de Dieu Luc 18 25 26 Le Saint Coran a employ la m me expression pour fustiger le comportement insolent des infid les
116. e la fructueuse coop ration dans le cadre du dialogue interreligieux 11 souhait continuer cette collaboration pour organiser l an prochain un nouveau colloque Mgr Louis Mariano Montemayor le Nonce Apostolique de Dakar galement exprim ses f licitations et ses remerciements aux partenaires qui ont organis ce colloque Il a t particuli rement satisfait de la participation d un paneliste qui pr sent la tradition culturelle juive en la personne du professeur Elie Sommer Le Nonce Apostolique soulign que les contributions la r flexion thique des diff rentes traditions religieuses Judaisme Christianisme Islam et Religions Africaines Traditionnelles en enrichi nos perspectives sur des probl mes tr s concrets dans le domaine sociopolitique Pour conclure il a cit le Pape Beno t XVI lors de sa visite au Liban qui insinu que l abus de la libert que Dieu a donn l homme le conduit l offense des deux premiers commandements l amour de Dieu et l amour du prochain 11 faut un regard nouveau une v ritable conversion et surtout la volont de pardonner afin que la paix s installe d finitivement et puisse tre la base d un d veloppement durable Le colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux Religion paix et d veloppement s est termin l instar des colloques pr c dents par pri re cum nique dite par un repr sentant de la religion africaine traditionnelle I
117. e officiellement parti islamique recrute principalement dans le milieu sounite m me s il gagne de plus en plus le c ur de militants issus des autres familles religieuses du pays Le discours du parti prend en compte toutes les pr occupations des populations mais avec une forte coloration morale et religieuse Le parti est pr sent l assembl depuis 2002 Le MRDS est membre de coalition Macky 2012 le MRDS a fait tout de m me cavalier seul aux derni res lections l gislatives de 2012 et se retrouve avec deux 2 d put s l assembl e nationale Imam Mbaye Niang a pr f r d missionn de son poste de ministre conseiller charg des affaires religieuses pour dit il mieux prendre en charge les pr occupations des populations au parlement Les r sultats honorables obtenus par le MRDS lors de ces lections l gislatives ont t favoris par l implication du RIS Alwahda et des personnalit s religieuses comme le pr dicateur Oustaz Alioune Sall de Sud Fm La trajectoire de l Imam Mbaye Niang Il est coordonnateur du parti depuis sa cr ation Il est n en 1954 dans une famille mouride et fait ses tudes primaires dans une cole arabe de Diourbel puis il est parti au Maroc pour des tudes secondaires scientifiques Parall lement ses tudes il apprenait le Coran et le droit musulman son retour au S n gal il travaille partir de 1980 comme cadre technique de maintenance l Asecna Agence pour la s curit de
118. e un lien entre Dieu et les hommes elle facilite la liaison entre les humains en leur donnant l occasion de travailler prier et vivre ensemble de communier et d uvrer pour la paix et la justice Comment expliquer qu elle soit devenue au fil du temps l une des grandes causes de division de d chirements dans le monde La religion est devenu ainsi un sujet pr occupant chez de nombreux savants philosophes sociologues conomistes politiciens crivains parmi les quels le tr s c l bre crivain allemand Gotthold Ephraim Lessing L uvre et l Auteur De prime abord qu il me soit permis de dire deux ou trois mots sur cet Auteur de haute facture Gotthold Ephraim Lessing n le 22 janvier 1729 Kamenz en Saxe et mort le15 f vrier 1781 dans la capitale de la principaut de Brunswick est un crivain critique et dramaturge allemand Fils d un c l bre pasteur et th ologien de Lusace Lessing est de dix gar ons il fit ses humanit s dans la F rstenschule cole des nobles de Saint Afra de Meissen o il apprit le grec le latin et l h breu avant de faire de brillantes tudes de th ologie l universit de Leipzig mais avec beaucoup d int r t pour la litt rature la philosophie et l art Initiateur du Sturn und Drang crivain de la Aufkl rung et faisant parti des auteurs du Classicisme allemand Deutsche Klassiker il publia plusieurs uvres dont les plus c l bres sont Kleinigkeiten Damon oder
119. ederum vor diesen Stuhl Da wird Ein weisrer Mann auf diesem Stuhle sitzen Als ich und sprechen Geht So sagte der Bescheidne Richter Et si ensuite la vertu des pierres se manifeste chez les Religion vecteur de paix ou de discorde Approche du contexte actuel la lumi re de l uvre de Gotthold Ephraim 171 Lessing Nathan der Weise Mo se Takougang enfants des enfants de vos enfants je vous convoquerai nouveau dans mille fois mille ans devant ce tribunal Alors si gera ici un homme plus sage que moi il jugera Allez Ainsi parla le juge plein de modestie Conclusion Alors la question de savoir du christianisme juda sme Islam et RTA Religion Traditionnelle Africain laquelle est la vrais je r pondrais avec le juge de la parabole celle des quatre religions qui apportera le v ritable anneau d tenant le pouvoir de susciter l Amour pour celui qui le porte sera mon avis la vraie religion et en attendant que s coule les mille fois mille ans Chr tiens musulmans Juifs Adeptes des RTA Que chacun de tout son z le imite cet amour pur et loin de tout pr jug Que chacun rivalise pour parer sa bague de vertu de la pierre Qu il seconde cette vertu par la douceur par un c ur tol rant par des bienfaits et par un profond attachement Dieu Je vous remercie Bibliographie Lessing Gotthold Ephraim Nathan der Weise 1779 102 pages La Bible de J rusalem Cerf L
120. eil la jeunesse Gr ce au mensonge des jours elle oublie leur d vouement elle la lice et les fr res et comment ils ont support les attaques du sort Qu esp rent donc les hommes quand ils ont le bonheur quand l amour de la vie est leur unique souci 115 croient que les coups du sort ne les atteindront pas et pourtant la malignit du destin les atteint op cit 52 II faut rendre un grand hommage au P re Louis Cheickou qui a r uni les po mes des po tes chr tiens dans un livre intitul bayanal arabil Jahilyati 1914 1919 Voila une vue rapide suer la communaut chr tienne que dirigeait l Ev que de Najer n qui avait entam le premier dialogue islamo chr tien DIALOGUE PRECURSEUR ressort de ce qui pr c de que le Christianisme tait tr s r pandu en Arabie pr isiamique En d pit des guerres qui inqui taient la tranquillit de la r gion il y avait une certaine libert des croyances religieuses Comme l explique RIMA Isma l Tout au long de plusieurs si cles successifs chacun des deux opposants Romains et Perses portait la religion de l autre un certain respect engendrant ainsi une barri re morale la place de la barri re naturelle du pass 11 incombait dans ce cas que chaque parti converge ses efforts et ses conqu tes spirituelles vers son c t sans pens exhorter l autre parti embrasser sa foi ou agr er sa civilisation tout au long q
121. eligions Messages que peut transmettre et diffuser sur d autres Religions Arts et uvres exprimant une sensibilit et une disposition que peut r aliser et diffuser sur d autres Religions Cultures et Manifestations exprimant une conviction et une mani re de voir que l on peut produire et diffuser sur d autres Religions II semble que c est tout cela qui peut d velopper la Compr hension le Dialogue plus sinc re la Coop ration la Solidarit et la Fraternit entre adeptes de diff rentes Religions pour des relations dites quilibr es au niveau des Droits des Libert s et du Bien tre de chacun et de tous 173 Les relations entre Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu ont d j une longue histoire en Afrique Elles s ins rent depuis longtemps dans une grande diversit de contextes Politiques diplomatiques Juridiques linguistiques ethniques si bien qu on ne saurait r duire l actuel Dialogue la seule relation entre leurs diff rents mondes 1 s agit d sormais d un ph nom ne mondial qui rev t en chaque continent et en chaque pays des dimensions sp cifiques qui ne sont pas sans exercer une influence sur la globalisation de ce m me Dialogue Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu se trouvent vivre ensemble partout sur la plan te dans des continents comme dans des pays ont diverses relations et en auront d avantage dans l avenir Mais dans la cadre de cette d fi
122. ellement de ses agents la retraite ne font que rajouter une couche la crainte de voir les isla mistes op rer sans tre g n s au S n gal et en toute discr tion Les katibas fonc tionnent par isolement soutient Abderrahmane Nga d Ma tre Assistant l Ucad Et ce n est pas parce qu on ne les voit pas qu ils ne sont pas pr sents au S n gal Face donc l optimisme b at de beaucoup de s n galais voquant la d mocratie 8 9 NOUVEL HORIZON N 849 pu 26 NOVEMBRE AU 02 D CEMBRE 2012 des Affaires trang res Le G n ral Path Seck ainsi le retour l orthodoxie pour mieux assurer la e de feu Mais est il pour autant l abri de la mena majeure du S n gal et la pratique d un islam confr rique contre une invasion Wahhabite des sp cialistes de la question ne sont pas sans craintes par rapport une d stabilisation Lors d un colloque sur le dialogue interreligieux organis les 13 et 14 Novembre dernier Konrad Adenauer Bacary Samb enseignant cher BR cheur L universit Gaston Berger de Saint Louis a voqu la porosit des fron ti res et la transnationalit des acteurs du terrorisme pour balayer d un revers de main l exception s n galaise qui voudrait que ce pays continue de nager toujours contre vents et mar es dans une paix et une stabi lit indestructible Dossier CO S n gal c
123. ement aux valeurs de la religion musulmane il dit tre pr t toutes les formes de sacrifices pour son triomphe Et comme pour convaincre d finitivement sur son option id ologique l Imam Fall cite Ben Laden comme sa r f rence L imam Mamour Fall affirme avoir rencontr trois reprises Oussama ben Laden le chef d Al Qai da entre 1993 et 1996 au Soudan rapporte le quotidien arabe Asharq Al Awsat Il d clare dans son Blog Parti Islamique S n galais vendredi 24 juillet 2009 Je peux apporter un modeste t moignage sur le S n gal et les pays alentours galement Mali Nig ria bien que je r side pour le moment en Mauritanie mais al Hamdoulillah l islam dans ce pays est plut t pr serv et tr s pratiqu par la masse Concernant le S n gal L imam Fall d clare que le shirk associationnisme est partout dans les rues les voitures les magasins portraits des marabout tawaghit un peu partout Le S n gal c est pire que la France La propagande de Mamour Fall continue certes surtout sur internet mais son discours n a jamais eu un cho favorable au S n gal La menace diihadiste partir de la Mauritanie 42 Au mois de d cembre 2007 apr s avoir tu des touristes fran ais Aleg 250 km l est de Nouakchott deux des assassins s taient enfuis en direction du S n gal Plus tard on d couvrira qu ils taient proches d un groupe terroriste islamiste affili au r seau Al
124. ences religieuses en particulier pendant le Ramadan Les missions interactives sont utilis es pour non seulement capter la client le mais aussi se faire de l argent par le biais des serveurs vocaux C est dire que les chaines y compris les nouvelles chaines confessionnelles sont en comp tition permanente pour largir leur audience et les sermons et pr ches prennent des allures de show m diatiques Cet int r t prononc vers les missions religieuses est dict par trois facteurs l ouverture des universit s arabes aux jeunes s n galais qui de 50 retour choisissent l enseignement et la pr che comme activit principale le conflit au Moyen Orient qui a conduit beaucoup de S n galais s int resser l Islam et la vie religieuse la place de l Islam dans la mondialisation per ue non plus comme espace de dialogue et d change mais surtout comme champ de confrontation et de guerre id ologique Point essentiel autour duquel ces animateurs se retrouvent le terme Jihad que beaucoup interpr tent non plus comme la guerre sainte mais plut t comme une guerre contre son moi ses instincts animaux et ses pulsions La Jihad ul nafsu est en opposition l int grisme religieux qui vous met en opposition avec celui qui pas les m mes id es que vous C est l que le terrorisme et le radicalise religieux sont renvoy s dans le registre des prises de positions politiques et non religieuses Mais si la lutte
125. encore ses marques b Mali Crises et contradictions d une d mocratie en gestation En 1991 le dictateur Moussa Traor est vinc du pouvoir par un g n ral du nom d Amadou Toumani Tour plus connu par ses initiales ATT Il sera l auteur d une transition d mocratique exemplaire sur tout le continent africain la suite de cette transition et des lections auxquelles ATT s abstint de participer Alpha Oumar Konar arrive d mocratiquement au pouvoir effectuera deux mandats avant de quitter son tour la t te de l Etat de l Etat malien Ce fut la p riode o le Mali figurait sur la liste restreinte des Etats africains d mocratiques C est 2002 qu ATT revient au pouvoir par la voie des urnes apr s un retrait volontaire salu l poque par le monde entier ATT instaura alors une politique de d centralisation autonomise un peu plus certaines r gions et signa des accords de paix 20 avec les structures repr sentatives des populations touar gues Des contestations persistent et ce malgr les diff rents accords notamment celui sur l int gration des rebelles touareg qui avaient t d sarm s dans un climat de confiance assez satisfaisant pour toutes les parties Par la suite la situation commen a se d t riorer et des facteurs exog nes sont venus se greffer aux difficult s politiques internes Les difficult s li es au contr le d un vaste ensemble territorial refont rapidement s
126. enne TSHI SHI MBI Membre du comit scientifique de suivi du colloque interreligieux Fondation Konrad ADENAUER T l 221774087480 E mail mbistef yahoo fr 29 Pr sentation Mouhamadou Barro Coordonnateur du R seau des Journalistes pour l Information Religieuse REJIR mouhametbarro yahoo fr Colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux Religion paix et d veloppement 13 14 Novembre 2012 Lieu Fondation Konrad Adenauer Dakar Panel 2 G opolitique Menace islamiste sur le Sahel et le r le des m dias dans le traitement de l information Th me Gen se et volution du mouvement islamique du S n gal Introduction Le mouvement islamique r formiste est n au S n gal dans les ann es 50 Des arabisants qui sont revenus pour la plupart des universit s islamiques de Tunis et d Al Azhar en Egypte ont jet les bases d une nouvelle forme de pr dication et d organisation inspir e de la mouvance des grands r formistes musulmans Ce vent du r formisme qui souffle au S n gal est inspir par l association des Oul mas de l Imam Ben Badis d Alg rie et du mouvement des Fr res Musulmans de l Imam Hassan Al Banna d Egypte C est dans cette dynamique que L Union Culturelle Musulmane UCM a t cr par des lettr s arabisants form s en grand nombre dans les sciences religieuses Cette nouvelle tendance islamique labore un type de discours de rupture par rapport un islam traditionnel
127. ensible selon le document remis la presse L atelier sur le traitement des religions dans les m dias a t anim par le Mamadou enseignant au Centre d tudes sciences et techniques de l information CESTT Il rentre dans le cadre de la quatri me dition du colloque international Plaidoyer pour le dialogue inter religieux Le th me de cette ann e est Religion paix et d veloppement La manifestation est organis e par la Fondation Konrad Adenauer Selon le document des constats amers et autres critiques ont t formul s l endroit des Journalistes des patrons de presse des pr dicateurs des leaders politiques de l Etat ou du gouvernement et des diff rents supports sur la mani re dont les messages religieux sont retransmis responsabilit de chacun est engag e dans cette noble mission d dification et d ducation la foi des croyants et de promotion du dialogue inter religieux et islamo chr tien indique le texte Malgr le constat des mauvaises informations qui sont souvent v hicul es on ne sent pas de censure faite la presse L Etat ne joue pas pleinement son r le pour l application de loi note le document ajoute les normes d thique et de d ontologie qui doivent tre le soubassement de tout traitement journalistique sont souvent foul es au pied Et parfois dans les r dactions la parole n est pas donn e ceux qui
128. ent la pri re la demande ou la sollicitation Ignorant l esclavage la plupart de ses pri res sont des pri res utilitaires et non pas adoratives Le Notre P re des Galla ou pri re du matin chez les Galla O Dieu C est en paix que me suis repos Fais que je passe en paix cette journ e as pr par en paix le chemin que je suivrai aujourd hui 165 Fais que sur ce chemin je marche droit Si je parle enl ve de mes l vres la calomnie Si j ai faim arrache de moi le murmure Si je suis dans l abondance d truis moi l orgueil Que je passe cette journ e en t invoquant Toi Ma tre qui ne connais pas d autre Ma tre Cite par L V Thomas Les Rel D ar Noire p 38 Notre P re chez les Seereer du S n gal Dieu Notre Ma tre l omnipr sent Et son Messager Hamat Seem Nous ne suivons que le Sentier Que Dieu a trac Car nous n avons ni pouvoir ni savoir Nous ne faisons que demander Dieu Et son Messager Hamat Seen Dieu seul a le pouvoir de faire Que le Mis ricordieux nous donne la paix Qu il nous prot ge Nous et notre famille Dans le cadre du dialogue interreligieux l Afrique Noire a accueilli sur son sol deux religions expansionnistes islam et christianisme avec lesquelles une discussion de fond s impose pour trouver un terrain d entente Le Christianisme et les religions d Afrique Noire On ne conna t pas avec certitude la date de la p n tration du Christian
129. entes soci t s pour maintenir et renforcer les acquis Journ e culturelle Sal mata mai 2011 Avec la participation du repr sentant du Nonce apostolique Une contribution au dialogue interculturel et interreligieux 118 Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer 5740 Dakar Fann S n gal R T l 221 33 869 77 78 _L Stiftung Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de Enracinement et ouverture IV Plaidoyer pour le dialogue interreligieux Religions paix et d veloppement Dakar le 13 et 14 novembre 2012 C r monie de cl ture Allocation de la Repr sentante R sidente de la FKA Andrea Kolb Excellence Monsieur le Repr sentant du Ministre de l Int rieur Excellence Monsieur le Nonce Apostolique de Dakar Excellence Monsieur l Ambassadeur d Isra l Honorable S nateur Sidy Dieng Honorables D put s Monsieur le Repr sentant du Recteur de l Universit Cheikh Anta Diop Chers collaborateurs de l Ambassade d Isra l Dakar Eminents conf renciers Messieurs les repr sentants des communaut s congr gations et confr ries religieuses du S n gal Honorables invit s Chers participants Au nom de la Fondation Konrad Adenauer je vous remercie d avoir r pondu notre invi tation au colloque international Enracinement et ouverture Plaidoyer pour le dialogue interreligieux quatri me dition Je vous remercie d avoir particip deux
130. er au Khalife g n ral des Niass nes d intervenir sur le conflit entre musulmans et chr tiens au Nig ria 140 Mme Madeleine Bass ne demande ce que le Pasteur Diouf soit le porte parole des femmes du dioc se de Dakar World vision Amadou Ba insiste sur l int r t des sermons des imams et reproche aux religieux certains discours Le conf rencier r pond Le S n gal confirme toujours son de dialogue interreligieux Cependant le S n gal peut avoir beaucoup de choses apprendre du Mali savoir le r le des religieux dans l att nuation du conflit malien Le risque est permanent pour qui concerne l instrumentalisation de la pauvret L impact des valeurs des religions traditionnelles dans la promotion de citoyennet Conf rencier Pierre Boubane Mod rateur Abdoul Aziz K b Les civilisations africaines sont des civilisations spirituelles C est l exemple de la civilisation et de la religion traditionnelle bassari La citoyennet est d finie par la d tention de la nationalit La religion traditionnelle joue un r le dans la formation de la citoyennet L exemple d int gration et de formation pour l enfant en est une illustration La formation graduelle de la personne dans son volution lui permet d atteindre certaines valeurs humaines et de sagesse Cette qualit d ducation entra ne la personne une sociabilit une solidarit et une hospitalit
131. er cette absence de strat gie La question de la reconnaissance de la junte militaire du Capitaine Sanogho reste tr s probl matique La saisine du Conseil de S curit pour faire endosser par la communaut l intervention militaire programm e montre une l impr paration notoire Le dossier sera d ailleurs renvoy par le Conseil de S curit pour absence d une strat gie militaire claire de la CEDEAO La question sensible des armes destin es au Mali et d tenues dans quelques capitales des pays membres de la Est ce une strat gie voulue ou une simple improvisation La question de l implication souhait e des troupes tchadiennes pour leur connaissance de l environnement d sertique est jusqu ici tr s mal g r e la est d plorer que le Tchad qui est observateur de CEDEAO n ait jamais t impliqu dans les consultations officielles au niveau de l organisation sous r gionale d o son refus actuel de s impliquer signe d une crise profonde confiance mutuelle Le dossier du r glement de la crise malienne est jusqu ici mal g r sous plusieurs aspects N anmoins la CEDEAO encore la possibilit de redorer son blason en cas d intervention militaire r ussie Ce qui reste encore probl matique avec le facteur alg rien prendre en compte Sans logistique de ce pays on ne peut garantir la r ussite d une op ration militaire dans le Nord du Mali Rappelons que c est l Alg rie
132. er les gouver nants par la violence et d instaurer au S n gal une r publique islamique calqu e sur le mod le iranien Proche de Kadhafi il marquera sa f roce opposition aux occi dentaux et particuli rement les fran ais Il sera arr t et rel ch plusieurs reprises Fondation Konrad Adenauer Comit scientifique du groupe de suivi du dialogue interreligieux Esquisse sur la loi de la cit et du dialogue interreligieux au S n gal Article premier La R publique du S n gal est la que d mocratique et sociale Elle assure l galit devant la loi de tous les citoyens sans distinction d origine de race de sexe de religion Elle respecte toutes les croyances l D abord qu est ce que la la cit Si par prudence on se reporte au dictionnaire on note ce qui suit L adjectif la c d signe ce qui n est pas eccl siastique ce qui n est pas religieux Cette premi re d finition montre que le mot a volu effet dans le vocabulaire de l Eglise catholique par exemple la c s oppose clerc dans le cadre d une m me religion De l on est pass un autre sens puisque la c va s opposer religieux En ce sens l Etat la c c est un Etat qui n est pas religieux c est dire qui se situe en dehors de la religion D o l id e que peut imaginer un conflit entre la soci t la que repr sent e par l Etat et la soci t religieuse Le petit Larousse Edition de 1970 nous renseigne sur
133. er presse et de maison de la presse dans toutes les r gions pour permettre aux r seaux de journalistes de s impr gner et de traiter de religions dans les m dias En somme il ressort de notre atelier qu il est important de se r duquer pour sortir des carcans religieux instaurer une bonne cohabitation valoriser l ducation dans les m dias cultiver plus d ouverture vers les autres religions Les leaders doivent viter de se d dire dans leur propos sur les religions et mettre l accent sur un discours de d veloppement Bref il s agit dans le traitement des religions dans les m dias de mettre en valeur les valeurs spirituelles pour sauvegarder l int grit et l authenticit religieuse travers connaissance profonde de soi de sa religion d abord et ensuite de l autre afin que l information ou le message religieux soit agr able recevoir comme cela se faisait dans les anciens journaux l instar de Dakar matin Se pose alors la question pourquoi ne pas confier carr ment la communication des messages aux pr tres religieuses et religieux imams pasteurs etc qui sont les voix les plus autoris es R ponse ils ne peuvent pas tre partout et tout le temps s agit en somme de veiller traiter des religions de mani re juste et vraie dans les m dias Cela rel ve de la responsabilit de tout croyant Liste de pr sence Daniel Diyombo Firmin Mancabou S ur Jeannine Sane
134. er toutes formes d aide sans comprendre les contreparties que cela peut occasionner Depuis le coup d Etat de 1968 l arm e n tait pas en odeur de saintet avec la population L arm e s est aussi sentie trahie par les populations de Gao Depuis 20 ans la d mocratie a t de fa ade au Mali Recommandations Les leaders religieux doivent accompagner leurs fid les afin qu ils ne se laissent s duire par les th ories islamistes Le r le des leaders religieux doit tre revisit afin d apporter une solution durable seulement pour le Mali mais aussi pour qu un tel cas ne se produise plus dans la sous r gion Une union forte des Etats afin de r soudre une fois pour toute le probl me malien avec l implication de l Alg rie Panel 2 Le r le des religions dans la construction de la nation la promotion de la citoyennet de la paix et du d veloppement Conf rencier Elie Sommer Mod rateur Abb Dominique Mendy La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t En guise d introduction le conf rencier expliqu la notion de Kibboutz qui est une sorte de mod le de vie sociale et conomique en Isra l et qui a une base religieuse L identit juive est religieuse son peuple s identifie par son livre ses livres ses rudits sa volont indescriptible d tre juif Sommer Abb Dominique Mendy et Eli Sommer L expu
135. erroristes un nouvel picentre de la guerre contre le terrorisme Le cadre de transition mis place par CEDEAO la suite d pres n gociations avec la junte militaire dirig e par le capitaine Amadou Haya Sanogo n a jusqu ici permis d arriver un ordre politique faisant l unanimit Pendant ce temps la junte militaire commence s attirer la sympathie de certaines couches sociales en surfant sur le m contentement de la population envers le r gime d Amadou Toumani Tour M me l actuel Pr sident de transition a du mal se d partir de l image n gative du r gime de Tour qui lui colle paradoxalement la peau En fait le pr sident int rimaire Dioncounda Traor tait jusqu au coup d Etat de mars dernier la t te de l Assembl e nationale D ailleurs le 21 mai 2012 ce dernier a fait l objet d une agression physique attribu e aux partisans des putschistes dans l enceinte m me du Palais pr sidentiel sur la colline de Koulouba et fut 18 transf r en France pour raisons m dicales L appareil militaire a tellement t d structur dans un contexte o en m me temps les autorit s civiles de transition incarn es par le gouvernement du Premier ministre Cheick Modibo Diarra se sont affaiblies Une telle situation confuse ne permet pas d envisager une restauration de l int grit territoriale par les forces malienne Tous les experts militaires de la r gion s accordent sur le fait qu une telle restr
136. es arm es r guli res en situation de p nurie alors que les quipes d An ar Dine pourraient b n ficier des fili res logistiques d AQMI pour conserver leur mobilit Des sources s curitaires voquent plusieurs cas d trangers ouest africains d j pr sent sur les camps d entra nement djihadistes dans le Nord du Mali Malgr une certaine accalmie au mois de juillet semble voquer nouveau le projet islamiste d une prise int grale du Mali La situation actuelle avec des forces maliennes ayant d sert le Nord reposent avec acuit la menace AQMI pour des pays limitrophes Rappelons que durant l t 2011 des affrontements entre AQMI et des troupes malienne et mauritanienne semblaient avoir contraints AQMI se replier dans ses sanctuaires sah liens notamment vers des La situation actuelle leur redonne des marges de man uvres pour frapper en Mauritanie un objectif toujours en bonne position dans les actions d AQMI Sahel La prise de l ensemble du pays Dine permettrait ses alli s de disposer de bases arri res pour frapper le S n gal le Burkina Faso ou la C te d Ivoire 19 Cette situation confuse qui risque de d stabiliser la sous r gion est due plusieurs facteurs historiques et politiques endog nes qu il serait important d analyser avant d en arriver aux r percussions impr visibles 11 Aux origines de faiblesse politique de l Etat malien Co
137. es ateliers Atelier 1 Le traitement des religions dans les m dias Dans cet atelier l accent est mis sur le r le que jouent les m dias tant que quatri me pouvoir dans la transmission des informations notamment religieuses cet effet les journalistes doivent donc b n ficier d une formation tr s solide pour v hiculer les messages de ce secteur qui est tr s sensible La responsabilit de chacun est engag e dans cette noble mission d dification et d ducation la foi des croyants et de promotion du dialogue interreligieux et islamo chr tien Ainsi un constat a t fait sur la mani re dont les m dias transmettent ou retransmettent les informations et autres enseignements religieux laissant entrevoir des connaissances lapidaires sur les confr ries Tidiane Mouride etc sur les glises chr tiennes catholiques vang liques Et ce parce qu on n a pas souvent la bonne Information Si tant est que les m dias constituent des relais entre les guides religieux les imams les pr tres les pasteurs ou autres sp cialistes en la mati re et le commun des fid les croyants le constat au vu de ce qui est publi r v le plut t un manque de vigilance des patrons de presse sur les articles qui sont publi s Beaucoup de titres sont orient s vers le sensationnel et gt Hubert Mendy heurtent les sensibilit s ils incitent m me parfois vouloir r agi
138. es conflits se concentrent dans les pays du Sud qui pourtant ont tant besoin de paix pour se construire un v ritable d veloppement Elles m ritent d avoir une r ponse mieux des actions qui encouragent On le sait l histoire a tr s peu gard en m moire le souvenir de paix durable dans l conomie des relations entre les tats et les peuples De sorte qu un simple regard sur la longue marche de l humanit nous permet de comprendre que les conflits et les maladies ont consid rablement retard les progr s des peuples et d structur les cartes de possibilit s du genre humain La g opolitique actuelle porte encore des stigmates de notre histoire trouble ancienne et r cente Sur ce fond la crainte de choc de civilisations est pour certains du domaine du possible Et ceci d autant que du nord Sud nous assistons depuis quelques ann es des mouvements de radicalisme de doctrines conomiques politiques et religieux Aussi le sujet de la paix en rapport avec le d veloppement humain et le r le des leaders religieux est un sujet la fois actuel et minemment pertinent La contribution des leaders religieux pour le bien tre et la paix dans les communaut s est en effet strat gique et d terminante Nous abordons donc cette probl matique avec la ferme conviction que Religion et Paix Justice et Economie Foi et D veloppement Diversit et C l bration devraient tre au c ur du champ de l activit th olo
139. es des religions n gro africaines Ces grandes religions cultures que nous connaissons mal et que l on peut tablir un dialogue en profondeur avec les hommes qui en vivent Sans aucune compromission de part et d autre Dans Revue Islamochristiana N 3 ann e 1977 24 D s les ann es 50 le P re H Gravrand avait pos les premiers jalons du dialogue utile entre le Christianisme et le Panlogisme Sur ce il crit Pour les Seereer Roog Seen n est pas une notion purement philosophique mais bien une r alit vivante et pr sente En plus des noms propres Dieu ils emploient couramment des surnoms et pith tes qui indiquent d une fa on plus sp ciale l une ou l autre qualit de l tre supr me Non seulement Dieu donne tout il est encore r gulateur de tout Comme Roog n a pas de corps les Seereer ne font de lui aucune repr sentation 11 ne connait ni image ni statuette cahier des religions africaines 2 ann e 1968 vol 2 p 60 L Islam et les religions d Afrique Noire 166 L Islam aurait fait son apparition en Afrique Noire vers 734 comme le note Felix Brigaud En 734 Habib ben Uba da par son incursion au Soudan il tait parti du sous tablit le premier contact entre le Monde Arabe et l Afrique Noire Etudes S n galaises fasc 9 Connaissance du S n gal intr VIII L absence de dialogue intellectuel entre l Islam et les religions d Afrique N
140. et pauvres Que disent les Saintes Ecritures et Croyances du bien tre environnemental et de la r duction des l ments naturels et artificiels contre la vie dans tous ses tats Sur toutes ces grandes questions essentielles aux grands quilibres de l homme un premier bilan serait n cessaire pour en mesurer quitablement les interpr tations diversifi es et les applications particularis es d autres Croyants Les interpr tations quitables peuvent tre r v l es et diffus es en commun par tous les Croyants et apparaitre dans les Opinions les Renseignements les Messages les Arts et les Cultures des uns et des autres d velopper des relations dites quilibr es au niveau des Droits des Libert s et du Bien tre de chacun et de tous La Communication concert e et unie peut minimiser les nombreuses dissensions et inimiti s qui se sont manifest es au cours des si cles entre Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu Elle peut aider exhorter oublier le pass de gloires et de d boires des uns et des autres s efforcer en toute sinc rit la Compr hension mutuelle au Dialogue plus sinc re la Coop ration la Solidarit et la Fraternit C est l aune de la Communication concert e et unie sur les grandes questions essentielles aux grands quilibres de l homme dans un vaste mouvement d adaptation 174 et de diffusion dans l espace et dans le temps qu il faut situe
141. eversements dans nos soci t s et qui parfois constituent des p les de cristallisation de conflits aux motivations diverses et souvent m me saugrenues Parler la radio et la t l vision requiert donc des aptitudes et des comp tences particuli res En effet le m tier de journaliste ou d animateur est sans aucun doute l un des plus difficiles et des plus exigeants qui soient en raison des nombreuses contraintes li es la bonne ma trise des contenus et la bonne gestion du contenant dans un l espace public qui est par excellence le domaine de toutes les libert s et de toutes les sensibilit s Relais indispensables dans la communication sociale les m dias sont des outils incontournables dans la promotion d une culture de la paix tout comme ils peuvent tre des instruments diaboliques dans la culture de la haine L exemple de la radio mille collines au Rwanda est l pour le d montrer Dans un contexte de d mocratie totale consacr e par le pluralisme sous toutes ses formes le journaliste ou l animateur se trouve tous les jours interpell par sa propre conscience Dans ce domaine la plus petite erreur la faute la plus anodine se paie cash car elle ne se rattrape gu re C est encore plus grave quand il s agit de la religion qui comme chacun le sait charrie des passions Nous l avons tous constat travers les informations qui nous parviennent du monde o la stigmatisation la diabolisation et le rejet font
142. fortune en paille pour prier les vendredis C est seulement en 2000 sous le magist re du ministre de l enseignement sup rieur Madior Diouf que l autorisation de construire de la mosqu e t d livr Il est a signal que le r gime du Parti Socialiste PS s est toujours oppos l rection d une mosqu e l UGB pour ne pas reproduire l exp rience de la mosqu e de l UCAD qu il consid re comme un haut lieu de propagation de l islamisme C est en 2005 que la mosqu e l UGB est construite en dur gr ce un financement de l ONG islamique Al Hanafia bas e Louga La mosqu e sera inaugur e 2007 L AEEMS fait face une forte r sistance de la communaut estudiantine de la confr rie Tidiane qui ne voulait pas que le contr le de la mosqu e ne lui chappe Le RIS Alwahda est engag pour un islam du juste milieu qui combat toute forme de pratique de la violence La structure s implique dans le d bat politique et citoyen inscrit son action dans le respect des r gles d mocratiques 5 participe depuis 2000 dans les lections au S n gal soit en tant que souteneur ou en coalition avec l opposition Depuis sa cr ation le RIS Alwahda s inscrit dans une m me dynamique de contre pouvoir Lors des lections de 2012 le Ris Alwahda a vot contre le r gime d Abdoulaye Wade avant de se coaliser avec le MRDS lors des lections l gislatives L Association des Etudiants Musulmans de Dakar AEEMUD L Assoc
143. gieuse Notre r f rentiel sera dans ce chapitre le contexte du minist re en Afrique de l Ouest o World Vision travaille essentiellement dans 7 pays savoir le Mali le Tchad le Ghana le S n gal la Mauritanie le Niger et Sierra Leone Une pr sence donc justifi e par les besoins et d fis consid rables 1 La r alit du terrain Les s cheresses des ann es 70 et les crises alimentaires successives qui en r sultent depuis ont amen World Vision s installer en Afrique de l Ouest au pr s des populations pour d une part contribuer reconstruire les m canismes de r silience s rieusement rod s par des chocs successifs et d autres parts aider jeter les bases d un d veloppement communautaire durable Compar e l Asie l Am rique Latine et m me de l Afrique de l Est o World Vision avait d j une exp rience certaine l Afrique de l Ouest a t et reste un terrain particulier plus d un titre En effet les s v res conditions climatiques la diversit ethnolinguistique le pluralisme religieux et les p rip ties d une d mocratie naissante aller s inviter dans les activit s programmes et modes d actions de World vision aussi bien dans les op rations de secours d urgences que dans l approche de d veloppement transformationnelle Pour la premi re fois dans une r gion continentale enti re nos investissements et minist res taient destin s des communaut s de 70 de Musulman et
144. gique dans les pays du Sud maintenant et dans les prochaines d cennies Dieu comme par le pass ne cherche t il pas des voix autoris es des proph tes des femmes et des hommes pour dire pour attirer l attention pour plaider et pour agir envers ceux qui g missent dans les prisons de la pauvret II faut qu il ait des proph tes pour transporter l esp rance dans le Sahel affam s inond et meurtri Des Ralph Winter The Kingdom strikes back Ten epochs of redemptive history WCIU Pasadena 2002 1 2 2 Le radicalisme conomique est souvent oubli l affiche en comparaison avec le radicalisme religieux qui occupe consid rablement l espace m diatique Pourtant combin es aux jeux sp culatifs de la finance internationale les formes de radicalisme conomique font bien plus de victimes et de foyers de tensions dans le monde 103 proph tes pour rencontrer et ne pas simplement croiser les milliers d enfants qui s teignent en silence dans des villes de l Afrique de l Ouest Notre expos cherche donner ici quelques perspectives de l exp rience interreligieuse travers l action de World Vision en rapport avec le concept de paix et de d veloppement Mais au pr alable qu il nous soit permis de pr ciser notre ant c dent historique d une part et th ologique d autres part En effet sur le plan technique l approche interreligieuse de World vision en mati re de d veloppement est intimeme
145. grand lignage de mystiques Cet aspect est souvent omis Rappelons galement que ce mouvement s articule autour de six points centraux appel s aussi les six qualit s que tout disciples apprend par c ur et se doit d appliquer durant sa vie 1 La croyance en un Dieu unique Allah Shahada wa kalimat al Iman 2 La pri re avec concertation et d votion salat 3 La science et le rappel perp tuel de Dieu al Ilm wa al Zikhr 4 L amour et la g n rosit envers toutes les cr atures Ikram al Muslimin 5 Le bien et l intention sinc re Taslah al niya 6 La pr dication et la mission da wa illalah wa al fi sabillilah 41 Le d veloppement de cette tendance est plut t marginal Elle est incarn e par des groupes en majorit sans grande culture islamique sous l emprise du z le et de passion Les fid les de cette tendance sont identifi s au premier regard par leur accoutrement Ils portent l habit pakistanais traditionnel khamiss ou plus g n ralement des tuniques blanches djellabas qui descendent jusqu leurs chevilles un bonnet sur la t te Ils sont tr s mobiles et peuvent pass s des nuits dans les mosqu es et font le tour des maisons et des rues pour appeler les fid les la pri re et l islam Il arrive qu ils organisent des sorties de pr che pendant plusieurs semaines l int rieur du pays et m me l tranger Ce mouvement qui s est d velopp jusque dans les ann es 90
146. heures qui ne conviennent pas aux adeptes de ladite religion qui devraient les suivre En g n ral cela se passe au moment o ils vont la pri re ou d autres occupations religieuses se pose galement un probl me de m connaissance de la religion de l autre qu on finit par assimiler une secte Ce qui une connotation p jorative et entraine des actes de saccages l instar de ceux perp tr s le 29 juin 2011 Dakar Toutes ces remarques ont t suivies par des propositions et autres r affirmation de positions allant dans le sens de promouvoir un meilleur traitement des religions dans les m dias Ainsi les membres de l atelier insistent sur la formation des journalistes Le journaliste est un communicateur mais par n importe quel communicateur Il requiert donc de veiller sur sa formation surtout en mati re de religion Ce qui se fait d j au Centre des A Etudes des Sciences et Techniques de Naaa 00127 l information CESTI L essentiel c est li er lui le journaliste d appliquer les r gles journalistiques qui lui ont t enseign es l cole Et il n y aura pas de probl me La presse doit jouer son r le de d livrer la bonne information aux lecteurs et auditeurs selon les r gles de l art journalistique dans le respect de l thique et de la d ontologie en mettant surtout l accent sur l ducation et l dification de foi Pour ce faire il faut int gre
147. hr tien refuse les remerciements de Nathan il n a fait que son devoir Saladin a des soucis d argent et convoque Nathan sous pr texte d prouver sa sagesse Il lui demande ce qu il croit tre la vraie religion esp rant que la fid lit avou e de Nathan au juda sme lui permettra de s questrer ses biens Mais Nathan lui donne une r ponse sous forme de parabole la parabole de l anneau bouleversant la perspective de Saladin sur les trois religions monoth istes Frapp par la r ponse de Nathan le sultan sollicite son amiti Il est ravi de se voir offrir un pr t sans avoir eu besoin de le demander Cependant lamour tant plus fort que les pr jug s religieux le chevalier chr tien amoureux de Recha souhaite l pouser Nathan semble tr s r serv sur ce projet de mariage Apprenant de la servante chr tienne Daja que Recha n est que fille adoptive de Nathan et que ses parents taient chr tiens le Templier consulte le patriarche de J rusalem Bien que le Templier ait pr sent le probl me d une fa on toute hypoth tique le patriarche r clame grands cris qu on lui am ne juif coupable d avoir lev une chr tienne dans la fausse religion et qu il aille au b cher car selon lui Tut nichts der Jude wird verbrannt denn besser es w re hier im Elend umgekommen als dass zu seinem ewigen verderben es so gerettet ward Zudem was hat der Jude Gott denn vorzugreifen Gott kann wen er retten w
148. i bas est un drame qui met en sc ne deux forces la vie et la mort Quelque soient ses richesses sur terre l Africain se sent toujours menac ses biens ne pouvant lui assurer sa victoire sur la mort II n a qu une possibilit pour le triomphe de la vie le recours aux anc tres et Dieu Kahanu chez les Bassari Jean Paul II Les fils et le filles de l Afrique aiment la vie De cet amour de vie d coule leur grande v n ration pour leurs anc tres Pour le Bassari la vie est un don de Dieu et une responsabilit qui lengage respecter et la prot ger la d velopper dans sa fid lit Kahanu Dieu Impact de cette valeur sur la vie des citoyens respectueux de leurs propres vies et de celle des autres citoyens Elle limine le crime et le suicide 2 La famille La famille africaine est diff rente de la famille europ enne famille nucl aire Elle est une structure sociale o la parent joue un r le fondamental et d terminant Tous ceux qui se r clament du m me anc tre sont li s par le sang Elle se compose des vivants d ici bas des anc tres morts vivants et des g n rations futures Formation et ducation de familles unie sens des responsabilit s des cellules de bases forte capables de se d velopper 3 Education traditionnelle en milieu Bassari Elle se fait tout au long de la vie Ce n est que dans sa maturit que l homme s l ve connaissance des r alit
149. iation des Etudiants Musulmans de Dakar AEMUD est cr e en Mai 1984 sous l impulsion de Jama atou Ibadou Rahmane Tr s rapidement la jeune association prend de l ampleur et d cide de son ind pendance vis vis de la JIR 1986 l Association des El ves Musulmans de Dakar AEMD fut cr e Une fusion entre ces deux structures protocole d accord du 17 juillet 1997 a donn naissance F d ration Islamique des El ves et Etudiants de Dakar FIFED dont l AEMUD est la section universitaire et l AEMD est la section scolaire La FIEED t formalis e le 13 Mars 2005 L AEMUD rige la mosqu e de l UCAD en 1987 elle contr le aussi la mosqu e de l ESP qui n est pas encore construite en dur La structure dite le journal L ETUDIANT MUSULMAN depuis 1988 Les th mes d velopp s dans les sermons de la pri re du vendredi prennent en charge les questions islamiques et l actualit Les principes de base de l AEMUD sont les enseignements du Coran et de la sunna du proph te A cet effet l Assembl e G n rale annuelle de l AEMUD du 05 Mai 1991 adopt la ligne de conduite des Ahloul Sounnah wal jama a et la ligne du juste milieu Le Mouvement de la R forme pour le D veloppement Social MRDS 36 Le MRDS est n en Octobre 2000 Le MRDS a t cr par des acteurs issus des organisations du mouvement islamique surtout des anciens de l AEMUD et des dissidents de la JIR Le MRDS qui se refuse d tr
150. ible d attaques terroristes En dehors des risques de d veloppement des cellules salafistes et leur menace d im plantation au S n gal l autre inqui tude et non des moindres reste les attaques terro ristes auxquelles le pays de la T ranga lieu par excellence d int r ts occidentaux serait expos Il y a un tr s grave risque d apr s les informations en notre possession Cette pr sence d Al Qa da au Maghreb islamique Agmi entra ne le recrutement d africains de l Ouest parmi lesquels il aurait des S n galais qui seraient amen s Gao pour suivre des formations en vue d tre des ter roristes r pondait le pr sident s n galais alors interrog sur le p ril terroriste dans toute l Afrique de l Ouest par la presse fran aise lors de sa visite l Elys e le mercredi 18 avril 2012 La pauvret le lit du terrorisme Nos d mocraties en gestation et le contexte politique des pays de la sous r gion n ar rangent pas les choses L accentuation de la crise alimentaire qui menacerait plus d un million de s n galais ainsi que la pauvret qui contraste avec le gain facile de la drogue du rapt et des enl vements qui sont la marque de fabrique de beaucoup de r seaux terroristes africains constituent les lits de tout extr misme et de toute r bellion a fait remarquer M Samb dans son expos lors de ce colloque La pauvret le d s u vrement le ch mage l analph
151. ieux comprendre cette tendance il est utile de revisiter l cole de pens e qui est la base de sa cr ation Les Hanbalites rite ultra orthodoxe qui a accouch au XVIII si cle d une cole le wahabisme que l on retrouve principalement en Arabie Saoudite et dans la p ninsule arabique D ailleurs leur premi re action a t de raser les tombes du Proph te et de sa petite fille Zahra les jugeant non conforme l id e qu ils se faisaient de la religion Contrairement aux Mal kites qui sont principalement au Maghreb Maroc Alg rie Tunisie Rite orthodoxe mais qui a laiss prosp rer l Islam des Saints Marabouts Ces coles se reconnaissent mutuellement et officiellement constituant ainsi le Sunnisme Le wahhabisme a t fond dans la p ninsule Arabique au XVIIIe si cle par Muhammad ibn Abd al Wahhab Il repr sente un courant traditionnel qui se distingue par une lecture litt rale de l islam et par son aspect rigoriste et puritain 1 condamne en particulier toute innovation par rapport l enseignement originel de l islam et consid re que l Etat doit fonctionner exclusivement selon la loi religieuse Le pacte entre Ibn Abd al Wahhab et Ibn S oud le fondateur de l Arabie saoudite fera de ce pays le berceau du wahhabisme Le wahabisme secte salafite a r ussi depuis trente ans coup de centaines de millions de p trodollars s imposer et propager sa vision d un islam puritain Pour m moire Oussama Ben Laden tait
152. igions paix et d veloppement Elle r affirme que les religions au lieu d tre facteurs de division doivent se faire artisans de la paix Et la paix est le pr alable de tout d veloppement C est ainsi qu ont t discut s sur la base des expos s du professeur Bakary Sambe et de Monsieur Barro des probl mes actuels du continent africain particuli rement de la menace islamiste manant du Mali et le risque de contamination du S n gal Avec le professeur Kass nous avons parl du r le des m dias dans le traitement des religions Mme Kolb s est f licit e des expos s des professeur Elie Sommer Pierre Boubane et du pasteur Adama Diouf qui ont bauch des voies et moyens montrant comment les religions peuvent concr tement tre vecteur de d veloppement et de paix En effet les valeurs v hicul es par les religions qu elles soient traditionnelles ou r v l es sont souvent des valeurs universelles transversales est ressorti clairement des travaux comment et combien les religions peuvent agir comme vecteur de paix et de d veloppement et la Fondation Konrad Adenauer esp re que le message des religions travers les religieux et les fid les la cs sera entendu Mme Andrea Kolb donn rendez vous l ann e prochaine pour notre cinqui me dition du colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux L Ambassadeur d Isra l Dakar le Dr Elie Ben Tura remerci FKA ASECOD et l Universit de Dakar d
153. iguration beaucoup croient encore en islam confr rique soufi en tant que rempart contre l extr misme islamiste Cette force des confr ries not e dans des pays comme le S n gal ne fait plus le poids au Mali ou encore au Niger o est implant e l Universit islamique du Sahel sous contr le id ologique wahhabite est vrai que des leviers de m diation comme les marabouts au S n gal et autres chefs religieux existent qui limitent l impact de l assaut id ologique wahhabite avec ses p trodollars par le biais du travail social des associations islamiques Ces derni res 23 investissent les domaines o se manifestent le plus une carence de l Etat providence l ducation et le social Les ressources financi res commencent certes se rar fier suite aux attentats du 11 septembre2001 et la surveillance accrue doubl e d un gel important des avoirs de certains organismes bailleurs notamment du Golfe Arabie Saoudite Emirats etc Mais on oublie tr s souvent que suite l mergence d une lite arabophone Niger Mali S n gal Tchad issue des universit s arabes et ou islamiques contestant l h g monie des cadres francophones d sign s comme responsables de la faillite des pays depuis l ind pendance il y a le mythe de la conscience islamique traversant toutes les sph res y compris confr riques Ce mythe s est rig en un v ritable courant politique captant les id ologies exog nes salafisme wahhabi
154. iliser les intellectuels pour ne pas conna tre ces d rives L instrumentalisation de l Islam contre la paix L organisation d un organisme qui puisse prendre en charge toutes ces organisations islamiques et islamistes II faut promouvoir la bonne gouvernance et pr voir les conflits Faire la promotion du dialogue interreligieux Le mouvement islamique peut participer la promotion du d veloppement Education quit dialogue interreligieux justice bonne gouvernance Identifier et encadrer les courants dits marginaux Organiser un cadre de dialogue Fustiger la stigmatisation et la marginalisation Religion paix et d veloppement exige d apprendre et de s informer pour pouvoir dialoguer Atelier Pr sentation de l valuation du questionnaire sur la cohabitation interreligieuse Dans cet atelier on a tent de d finir la notion de dialogue dans ces diff rentes connotations Le dialogue interreligieux est diff rent de dialogue d acteurs religieux car les religions ne dialoguent pas entre elles elles ont leurs dogmes Ce sont les gens des religions qui dialoguent La famille est le premier fondement du dialogue entre l Islam et le Christianisme accepte les autres dans leur religion parce qu ils ont la m me famille en tant que cadre de vie L exception s n galaise en mati re de dialogue interreligieux est saluer cela existe aussi ailleurs en Afrique Gambie Mali etc 136 Le r le jou
155. ill schon ohne ihn retten IL n importe Le Juif sera br l Il e t mieux valu pour elle p rir ici bas mis rablement plut t qu avoir t sauv e ainsi pour sa perdition ternelle Et puis que prend il ce Juif d anticiper sur les d cisions de Dieu Dieu n a pas besoin d aide quand il d cide de sauver quelqu un Mais un bon fr re apporte alors la preuve que Recha lev e par le juif est en fait la s ur du chevalier chr tien et que tous deux sont les enfants d Assad fr re de Saladin converti au christianisme Ainsi la pi ce illustre t elle non seulement l troite parent des trois religions mais le fait que tous les hommes sont fr res et que la v rit se trouve bien dans ces liens fraternels qui unissent les hommes alors qu elle est absente de leurs querelles Religion vecteur de paix ou de discorde Approche du contexte actuel la lumi re de l uvre de Gotthold Ephraim 169 Lessing Nathan der Weise Mo se Takougang Lessing ne porte pas au hasard son choix sur J rusalem c est une ville symbolique pour les 3 religions r v l es C est J rusalem que se trouve le tombeau du Christ pour le christianisme c est l qu est situ le mur de la lamentation pour le Juda sme et c est galement l situ La mosqu e al Aqsa qui fait partie avec le D me du Rocher d un ensemble de b timents religieux construit sur l esplanade des Mosqu es Haram al Sharif qui est le troisi
156. illeurs sont en perte de vitesse Ce qui n est pas forc ment tablie Parce qu on a assist leur red ploiement avec la perc e des partis religieux lors du dernier scrutin l gislatif Abdoul Aziz K b islamologue et chef du d partement arabe l Universit Cheikh Anta Diop de Dakar d clarait r cemment dans les colonnes du journal Sud quotidien que ce qui se passe Tombouctou pourrait arriver au S n gal non sans faire remarquer que le S n gal ne peut pas tre un lot qui ne soit pas int ress ou influenc par ce qui se passe alentour Tout en s inqui tant de louverture Dakar d coles de coll ge et m me d une universit financ s par des Expuls d Italie pour ses liens pr sum s avec Oussama Ben Laden l Imam Mamour Fall avait suscit la controverse la fin de l ann e 2003 pour ses d clara tions provocatrices dans les m dias rap pelle M Mamadou Barro lors de ce col loque Le disciple du chef d AI Qa da t auditionn la S ret urbaine Il avait lanc tout de go que quelqu un qui 8 est frott avec les polices am ri et europ ennes ne peut pas tre inqui t par la police s n galaise Mais qui est ce s n galais djihadiste On l appelle l imam de Carmagnola Et il n est pas question pour cet imam de se taire ou de baisser la garde devant ce qu il appelle l agression de l Islam Martelant avec force son att
157. incarn par les familles maraboutiques Tarihas Ce souffle de renouveau s est fond sur trois objectifs majeurs purifier l islam des d formations et abus qui l ont d figur r former l enseignement et diffuser la langue arabe utter contre les influences europ ennes et chr tiennes Ces lettr s arabisants promeuvent l enseignement de la langue arabe le retour un islam authentique salafia qui combat les d viations et le traditionalisme ambiant 30 dans la pratique de la religion C est ainsi que le nouveau discours islamique s est attaqu aux pratiques d innovation de l islam Bida et m me au syst me d enseignement traditionnel de l islam Le r formisme que proposent ces lettr s d cline une autre mani re de pratiquer l islam Les musulmans devraient ainsi s affranchir de la mainmise du pouvoir maraboutique gr ce la maitrise des textes islamiques et une approche sans intercession et sans interm diaire dans la relation avec le Seigneur Le discours et les actions du mouvement islamique se sont oppos s au colonisateur l lite qui allait lui succ der apr s les ind pendances et aux marabouts Cet islam militant ou rectificateur se pose ainsi comme alternative au syst me confr rique L attractivit du mouvement r formiste t renforc e dans la fin des ann es 70 par la r ussite de la r volution islamique Iranienne 1979 Le mouvement islamique qui est litiste d s ses premi res heures
158. ion du S n gal et des autres pays limitrophes n est pas exclure C est dans cette perspective que nous avons consacr la pre mi re journ e de notre colloque aux probl mes actuels la crise au Mali le mouve ment islamiste au S n gal le traitement des religions par les m dias Les ateliers dans la soir e sont destin s approfondir les r flexions mises dans les panels et pr parer la journ e de demain r fl chir sur une implication plus inten sive des fid les des diff rentes religions dans la recherche de la paix Demain matin nous aurons le plaisir d entendre trois communications qui nous pr senteront des exemples assez concrets pour r pondre l interrogation si et dans quelle mesure les religions peuvent servir de vivier d id es et de valeurs afin de ren forcer la d mocratie la citoyennet voire la nation Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer 5740 Dakar Fann S n gal R T l 221 33 869 77 78 Stiftung Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de Nous tenons remercier tr s cordialement tous les membres du comit scientifique qui tout au long de l ann e ont abattu un travail consid rable un travail qui conduit au colloque sur le dialogue interreligieux 4 dition Nous remercions ga lement les minentes personnalit s qui ont soutenu notre comit scientifique de pr s et de loin comme les honorables d
159. islamiques situ e Pikine Ce ma tre pen ser du salafisme dans sa version saoudienne a ouvert une facult de th ologie en 2004 pour une vulgarisation rapide du salafisme au S n gal surtout dans la frange jeune Son enseignement a aussi beaucoup influenc le discours des actuels imams et responsables de la mosqu e de l universit de Dakar qui sont pour la plupart ses dis reur sA A I ciples Il s investit dans le social gr ce l appui financier qu il re oit de l Arabie Saoudite et passe pour tre le principal partenaire non tatique des autorit s Saoudiennes au S n gal D ailleurs le num ro 2 de lam bassade d Arabie Saoudite tait pr sent lors 5 1 asi 3 1 AU 4 7 5 54 07 7 s 7 7 52 r 4 9 7 gt 2 7 MES ae de l inauguration de son complexe Ahmet Lo se d fend d tre un homme qui pr che la violence En Arabie Saoudite et Madrid il a particip plusieurs conf rences contre le terrorisme et pour le dia logue entre l Islam et les autres religions Elu pr sident des oul mas d Afrique il a pr sent en 2004 la meilleure recherche sur le terrorisme parmi 350 chercheurs travers le monde Ce qui lui a valu d tre re u par le roi Abdallah d Arabie Saoudite Il recrute beaucoup chez les jeunes dont le plus gr
160. isme en Afrique Noire N 19 av notre re en Palestine Selon S Al Assiouty J sus serait rest en Egypte une quinzaine d ann es Origine Egyptiennes du Christianisme et de l Islam T 3 p 50 L auteur pr cise encore J sus travaill en Egypte durant son ge m r C est l qu il apprit toute la science de l Egypte idem p 50 II ne faut pas oublier mon plus que Carthage tait un Centre du rayonnement du Christianisme La pr sence chr tienne en Afrique Noire partir de 347 est connue est vrai que l Eglise fait beaucoup d efforts pour soulager les souffrances des paysans il lui reste beaucoup de chose faire encore surtout dans le domaine social mariage divorce etc Jadis les responsables de l Eglise ne voulaient pas couter les paysans ils pratiquaient la politique table rase moins 60 ans le pr tre blanc disait ses disciples Qu est ce qui reste du Satan Toutes les valeurs culturelles et spirituelles de l Afrique Noire taient condamn es et assimil es au diable par des missionnaires blancs L avenir du Christianisme en Afrique d pend de la r ponse de cette question br lante Comment peut on tre Catholique Romain tout en demeurant fid le aux valeurs spirituelles et culturelles de l Afrique Noire Louis Gardet lui aussi un partisan fervent de dialogue des religions il recommande vivement l Eglise Catholique de dialoguer avec les fid l
161. it Gaston Berger Le Mouvement de la R forme pour le D veloppement Social MRDS Le MRDS catalogu islamiste est n en octobre 2000 Ce que son leader Mbaye Niang r cuse le MRDS est pr sent l Assembl e depuis 2002 Le MRDS est membre de la coalition Macky 2012 mais a fait cavalier seul aux derni res lections l gislatives de 2012 et se retrouve avec deux 2 d put s l Assembl e nationale 11 NOUVEL HORIZON n 849 pu 26 NOVEMBRE AU 02 D CEMBRE 2012 M Niang est Imam de la Mosqu e v e ou mosqu e de l A roport un haut lieu de rassemblement et de d bat des acteurs du mouvement islamique Les services de renseignements de la police surveillent de pr s ce qui faisait dans ce lieu de culte Imam Mbaye Niang a t convoqu deux reprises la Division des Investigations Criminelles DIC suite ses discours en 1994 contre la la cit et en 1998 contre la planification impos e par les bailleurs La tendance chiite et l pop e d Ahmeth Khalifa Niasse Le chiisme a connu un regain d int r t au S n gal avec la R volution Islamique d Iran sous la direction de l Imam Khomeiny en 1979 D s 1979 Ahmed Khalifa Niasse marabout de la branche Niass ne des Tidianes voulut suivre cet exemple et soulever les forces musulmanes contre le gouvernement Il cr e un ph me re Front Islamique de Lib ration qui s tait fix pour objectif de renvers
162. it pas son discours et son action dans une logique de confrontation et de violence mais il n en demeure pas moins que des efforts doivent tre faits par tous les acteurs pour que cela perdure Le S n gal est situ dans une r gion qui est d sormais sous la menace du terrorisme Bien que le S n gal n ait pas encore directement fait l objet d une attaque terroriste le terrorisme demeure une cause majeure de pr occupation dans la r gion Les voisins imm diats du S n gal comme la Mauritanie et le Mali sont victimes de la menace djihadiste pendant qu en Casamance en Guin e Bissau et en Gambie l on constate des situations de crises politiques et s curitaires aigues qui ont des cons quences directes sur le S n gal cet effet L tat du S n gal les communaut s religieuses la soci t civile les organisations sous r gionales et internationales et les forces politiques doivent ensemble travailler mettre sur pied un dispositif de veille pour parer toute ventualit La lutte contre le terrorisme exige n cessairement la compr hension de ses causes profondes pour la recherche de rem des durables Autrement dit la lutte contre le terrorisme doit pour tre efficace se placer sur le terrain de la pr vention et de la lutte contre ses causes sous jacentes La lutte contre la radicalisation violente de la soci t doit mobiliser toutes les nergies surtout dans un contexte de crises multiformes qui assaillent nos p
163. la sous r gion 1 Etat des lieu Une situation politico s curitaire confuse La crise malienne est marqu e par la mani re dont l Etat central a t vite an anti C est le 17 janvier 2012 qu une r bellion arm e r ussi chasser les forces maliennes du Nord du pays Un coup d Etat d posait le pr sident Amadou Toumani Tour ATT d s le 22 mars La conjonction de ces deux v nements a enfonc le Mali dans une profonde crise mena ant les quilibres politiques l interne mais aussi la s curit dans la r gion D s le d clenchement de la crise malienne s est pos e la question d une intervention arm e ext rieure avec ses risques et incertitudes Pour certains analystes la communaut internationale devait privil gier le dialogue pour une ventuelle sortie de crise Pour d autres il reviendrait la Communaut conomique des Etats d Afrique de l Ouest Cedeao de mener une m diation prenant en compte les quilibres sociaux pour ne pas creuser les divergences de la soci t malienne L objectif premier a d abord t de cr dibiliser les institutions politiques pour une transition pouvant restaurer l Etat et ses forces de s curit rudement prouv es par le coup d Etat et l occupation du Nord Pour une bonne partie des d cideurs ouest africains des mesures s curitaires concert es au niveau continental doivent tre prises pour que le Nord Mali ne devienne pas sous l effet d actions de groupes arm s ou t
164. la Terre La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t 0 19 NX NWN UN 7 099101 NIWY NT 1309 Sije distingu c est pour qu il prescrive ses fils et sa maison apr s lui d observer la voie de l Eternel en pratiquant la vertu et la justice La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t e La nT 7y C est le sacrifice ou plutot la ligature d Isaac Ces volets ont cr l identit juive pour toutes les g n rations jusqu ce jour une preuve qui consacrera pour Abraham et ses descendances acceptation du royaume divin dans ce Monde La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Toujours et partout minoritaire poursuivi pogromes r le pr pond rant de l Eglise Philippe le Bel St Louis et la rouelle chapeau jaune en Europe et pays musulmans toile jaune Les Croisades expulsion des juifs d Angleterre en 1290 France 3 fois au 14 si cle d Espagne et du Portugal 1492 FInquisition La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Acquisition de citoyennet appel e mancipation seulement pa rtir de la R volution Fran aise 1791
165. la sant lutte contre le VIH Sida Etudes interreligieuse un documentaire est fait au Nig ria avec le titre Imam et Pasteur Pas de d veloppement durable sans paix durable La particularit de l approche de World Vision et la mise en commun des guides religieux des diff rentes religions Ainsi les pr tres pasteurs et imams sont form s ensemble pour tre des relais aupr s de leurs communaut s en mati re de pr vention de maladies d ancrage de comportements citoyens et de promotion de paix et de d veloppement Intervenants Ousmane Ba remercie le Pasteur Adama Diouf et salue le r le de World vision mais lui demande de faire aussi une typologie du d veloppement apr s avoir donn une typologie de la pauvret Papis World vision n est pas la seule organisation de promotion de la paix il la communaut Sant et d autres Mme Jos phine Ndione remercie le pasteur pour sa bonne contribution et pose deux questions le r le des religieux dans le d veloppement le renforcement de la capacit des femmes P re Joseph remercie le Pasteur pour sa th se dans l intervention Cependant en venant en aide aux pauvres on risque de se servir de leur pauvret Mr Ouattara part de l exemple d un verset du Coran L importance du dialogue interreligieux au S n gal donne un int r t la paix au S n gal L exemple du voyage de l ancien pr sident du Nig ria Obassanjo Kaolack pour demand
166. le lit de l intol rance et de la violence aveugle Dans le contexte s n galais marqu par ce qu on peut appeler une pluralit de chapelles une telle v rit nous renvoie la diversit et la pluralit des sources Dans le discours 51 religieux c est plut t la contradiction des faits relat s qui peut faire perdre totalement son caract re sacr Sur ce terrain les pr cheurs s n galais sont encore dans les normes si l on en juge par la fiabilit de leurs sources et de leurs r f rences II faut cependant reconna tre que parfois certains S n galais sont d sorient s et agac s par la mani re dont les passages des livres saints sont relat s et souvent m me fabriqu s par des pr cheurs qui ne disposent d aucune comp tence pour exercer ce m tier ni du point de vue du niveau de base ni du point de vue de la ma trise des techniques de collecte et de traitement encore moins des r gles thiques et d ontologiques va de soi que de tels comportements font perdre toute cr dibilit ce qui rejaillit forc ment sur l appr ciation d ensemble que les populations font de tel ou tel m dia effet quand les mauvaises interpr tations se substituent aux faits quand le virtuel prend la place du r el quand les suppositions occupent le champ de la v rit c est la porte ouverte tous les d rapages et la mort de toute expression cr dible H las avec le d veloppement exponentiel des chaines de radios et t l
167. le sens du mot la cit en ces termes la cit syst me qui exclut les Eglises de l exercice du pouvoir politique ou administratif et en particulier de l organisation de l enseignement Mais il appara t que la tendance g n rale l heure actuelle est de distinguer radicalement entre les manifestations de l activit tatique et celles de l activit religieuse En ce sens l esprit de la cit est un esprit de libert qui s oppose tout dogme impos par l Etat aussi bien un ath isme officiel qu l autorit d une confession religieuse quelconque On aboutit ce r sultat que la la cit de l Etat c est la neutralit spirituelle de l Etat qui selon la formule de Briand n est ni religieux ni irr ligieux mais a religieux Autrement dit au regard de l Etat le seul titre de la religion c est la libert individuelle qui en mati re spirituelle se traduit par la libert de conscience la libert de croire de ne pas croire Bien videmment cette conception de la la cit de l Etat se heurte des r sistances de part des Eglises et des confessions qui sont porteuses d une v rit r v l e et qui n admettent pas la neutralit confessionnelle de l Etat Tout d abord la Constitution du S n gal dans son pr ambule proclame le respect et la garantie intangibles des droits et des libert s de la personne humaine de la famille des libert s philosophiques et religieuses sans oublier le
168. lement en Afrique Noire que les habitants ont connu lumi re de la connaissance C est ainsi que l Islam a pos les r gles de la vie saine Revue Minbarul Islam Tribune de l Islam N 3 ann e 1973 p 116 Cette affirmation gratuite et insens e ne refl te pas du tout le syst me de pens e religieuse en Afrique Noire Fait Dakar le 26 Mai 2009 ISSA LAYE TIAW Chercheur traditionnaliste ind pendant 167 Colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux IV Religion paix et d veloppement Contribution de M Mo se Takougang Introduction La divergence dans la pratique religieuse a toujours t un sujet sensible dans le monde depuis sa cr ation On se souvient des deux fils d Adam et Eve Cain et Abel donc l un agriculteur et l autre berger n ont pas pu s entendre sur un style unique d offrir les sacrifices au Seigneur l histoire se terminera l assassinat de ce dernier par son fr re Cain Gn 4 1 16 Nous nous rappelons galement de toutes les difficult s qu a rencontrer Mo se et le peuple h breux dans le d sert parce qu ils n taient pas sur la m me longueur d onde le proph te Eli et le roi Achab J sus face aux dignitaires du juda sme de son poque et aujourd hui les conflits attentats qui fusent de partout particuli rement sur le continent africain Si la religion terme venant du grec Religere qui signifie Lier ou encore faire un lien est con ue comm
169. les d clarations d ind pendance des mouvements du Nord ont t faites sur France 24 et TV5 Le premier embargo de la CEDEAO a t d cri par la population car elle affaiblissait le Sud par rapport au Nord qui avait la possibilit de se ravitailler en armes par l Alg rie la Mauritanie et le Niger ATT aurait en partie t l origine de cette crise parce qu il avait habitu les organisations du Nord des financements et lorsque ce soutien s est arr t ils ont repris les armes Le contact arabo africain est fait la suite de la pr sentation de la p n tration arabique en Afrique 252 apr s l H gire Sur le continent lorsque l Islam s est install les Africains n ont pas h sit adh rer Les musulmans ont men jihad afin de convertir les populations africaines Les jihadistes ont d truit les empires en Afrique de l Ouest du Nord et de l Est Une note forte a t faite pour rappeler que la crise au Mali n est pas une crise malienne mais une crise sous r gionale et transfrontali re 137 Sur l intervention arm e les positions taient divergentes Certains ne sont pas d accord avec un appui logistique de la France cette intervention D autres appellent aider le Mali et l invite accepter l aide militaire de ses amis Les enjeux conomiques du conflit ont t analys s L affaiblissement de l Etat sah lien fragilis les conomies locales ce qui a conduit les populations accept
170. lit des espaces politiques le choc entre le principe de souverainet des Etats et la transnationalit d acteurs d fiant toutes les conceptions pr tablies de l Etat Nation Bibliographie indicative Al Bichri T 1982 Mouvement national et mouvement islamiste Peuples m diterran ens 21 octobre d cembre 1982 Constantin F 1994 De l individu l Etat in Les individus dans la politique internationale sous dir Michel Girard p 154 Ngaid Abderrahmane 2008 Continuit s culturelles et tentatives d homog n isation les p riph ries tatiques l preuve du 21 si cle Annales FLSH n 38B pp 221 232 Otayek R 2000 Identit et d mocratie dans un monde global Presse de Sciences p 164 Sambe B 2003 L islam dans les relations arabo africaines Th se de doctorat IEP Lyon Sambe B 2005 Pour une r tude de l islam au Sud du Sahara in Prologues revue maghr bine du livre n 34 Et 2005 Sambe B 2011 Islam et diplomatie la politique africaine du Maroc 266 26 COLLOQUE Plaidoyer pour le dialogue interreligieux IV Religion paix et d veloppement 13 14 novembre 2012 Fondation Konrad ADENAUER Dakar SENEGAL RAPPORT DE L ATELIER SUR LA CRISE MALI ENNE Pr sident de l atelier Monsieur Alioune DI OP Dans l apr s midi du mardi nous sous sommes retrouv s en groupe pour approfondir cette question partir de la communication faite par le
171. llah se r pliqua Non ce n est pas vrais Ce qui vous emp che de vous convertir c est votre pr tention que J sus est un fils de Dieu votre d vouement la Croix et votre go t d mesur de manger la viande de porc 115 lui demand rent qui est son Le Proph te de l islam n a pas voulu r pondre imm diatement la question pos e Quelques temps apr s Allah le tout puissant fait descendre plus de 80 versets coraniques consacr J sus et Marie sa m re Puis le proph te leur dit Allah m a ordonn de vous inviter une prof ration de mal diction Al mub halatu IIs avaient r pondu au proph te oh P re de nous retournons au pays pour une consultation puis nous reviendrons pour vous voir Ibn Abas rapport que parmi les membres de la d l gation huit v ques retourn rent M dine pour se convertir l islam Ce sont Aquib Al sayyd etc Cette information n a pas t confirm e des sources ind pendantes Le jour fix pour la prof ration le proph te s tait rendu avec sa fille Fatima et ses deux enfants Al Assane et Houseyne et leur dit Si je prie dites vous Amine Les chr tiens de Najer n refus rent la prof ration et propos rent un pacte de paix et accept rent de donner chaque ann e une capitation D apr s Ibn Sa d 1 2 35 Minbarul islam N 5 7 1973 p 267 Ces passages du Coran s adressent non seulement aux habitants de
172. lsion des juifs d Angleterre en 1290 de France 3 fois au 14 si cle d Espagne et de Portugal en 1492 Les croisades 138 Acquisition de la citoyennet appel e mancipation seulement partir de la R volution fran aise en 1791 Fin Avril de chaque ann e marque la comm moration au souvenir de la 5 Cr ation de l Etat d Isra l est intervenue apr s 65 ans de lutte journali re Comment la religion a t elle permis la construction de la nation juive une nation virtuelle pendant bien des ann es 4000 ans Les juifs ont l obligation d tre eux m mes Comment la religion soutient et approfondit elle les valeurs humaines Les 7 lois des enfants de No L tablissement d une structure juridique de lois Reconna tre l existence de Dieu Enracinement et Ouverture cette c l bre phrase de L S Senghor convient tout fait aux juifs du monde entier L int grisme en tant que refus contre la modernit existe aussi chez les juifs comme chez les musulmans La r union des 150 rabbins et imams organis e Bruxelles sous l gide de l Unesco est une bonne initiative pour lever certaines ambig it s religieuses Intervenants Mme Mama Marie Seck C est quoi l exception juive Est ce que les juifs s int ressent au mouvement rastafari Amadou Apr s la phrase de Senghor enracinement et ouverture il y a eu des probl mes C est quoi le mot juif Abdoul Aziz K b
173. mams et responsables de la mosqu e de l universit de Dakar qui sont pour la plupart ses disciples Il s investit dans le social gr ce financier qu il re oit de l Arabie Saoudite Il a m me r cemment cr e un fond pour la zakat qui commence d velopper des activit s 40 de soutien aux couches vuln rables Il offre chaque ann e des centaines de billet pour le p lerinage de la Mecque Il est le principal partenaire non tatique des autorit s Saoudiennes au S n gal Le num ro 2 de l ambassade d Arabie Saoudite tait pr sent lors de l inauguration de son complexe Ahmet Lo se d fend d tre un homme qui pr che la paix en Arabie Saoudite et Madrid il a particip plusieurs conf rences contre le terrorisme et pour le dialogue entre l Islam et les autres religions Elu pr sident des oul mas d Afrique il a pr sent 2004 meilleure recherche sur le terrorisme parmi 350 chercheurs travers le monde Ce qui lui a valu d tre re u par le roi Abdalah d Arabie Saoudite Il recrute beaucoup chez les jeunes dont le plus grand nombre ont d sert les anciennes organisations structur es et hi rarchis es telles que la JIR Fallah ou l AEMUD Il faut signaler que des groupes de jeunes qui ont fr quent Ahmat Lo et les autres id ologues du salafisme se sont d marqu s et ont d cid de cr er une autre tendance plus radicale Ces groupes encore tr s marginaux rompent le lien avec Ahmet Lo q
174. me d exister et de collaborer avec les tenants du pouvoir Ses dirigeants qui sont beaucoup plus proche des familles religieuses du S n gal inscrive leur action uniquement dans le domaine culturel est dirig actuellement par Mourchid Iyane Thiam tr s proche de la famille Omarienne et pr sident de la commission nationale pour le croissant lunaire La Jama atou Ibadou Rahmane Jama atou Ibadou JIR expression coranique signifiant litt ralement communaut des serviteurs du Tout Mis ricordieux est une association Islamique cr e le 30 janvier 1979 Thi s et reconnue par le r c piss 3470 DAGAT du Minist re de l Int rieur de la R publique du S n gal La JIR a son si ge social national au centre Islamique BILAL de Thi s L orientation g n rale de la JIR est de Se conformer partout et toujours au Coran et la Sunna ainsi l ensemble des sources juridiques adopt es par les rites sounites Son objectif g n ral est de Contribuer l instauration d une soci t v ritablement islamique au S n gal La JIR fonde son action sur cinq 5 principes directeurs Ar Rabbaniyya C est l attitude du croyant ou du groupe situer toutes ses actions en lien permanent avec le souvenir des recommandations divines Ce qui signifie la conformit des finalit s objectifs r f rences et moyens de la JIR aux enseignements divins As Shumulia 33 Il sugg re que l Islam e
175. ment d une nation d une soci t Elie Sommer D bat Mod ration Abdoul Aziz K b Pause caf L impact des valeurs et des religions traditionnelles dans la promotion de la citoyennet Pierre Boubane D bat Mod ration Abb Dominique Mendy Le r le des religieux dans la promotion de la paix et du d veloppement Exemple concret Pasteur Adama Diouf D bat Mod ration Selly Ba Pause d jeuner et changes Durant la pause les rapporteurs r digeront la premi re version du rap port qu ils pr senteront pendant la c r monie de cl ture C r monie de cl ture Synth se des travaux lecture du rapport et des conclusions Pr sidence Ministre de l Int rieur Allocutions S nateur Sidy Dieng avec la lecture du rapport et des conclusions Andrea Kolb Recteur UCAD Ambassadeur Isra l Nonce Apostolique Ministre Cocktail Dialogue Interreligieux IV Dakar Senegal 2012 2 Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer B P 5740 Dakar Fann S n gal T l 221 33 869 77 78 _T Stiftung Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de et ouverture IV Plaidoyer pour le dialogue interreligieux Religions paix et d veloppement Dakar le 13 et 14 novembre 2012 Allocution de la Repr sentante R sidente de la FKA Andrea Kolb Excellence Monsieur le Repr sentant du Nonce Apostolique de Dakar Honorable S nateur Sidy
176. ment de la crise malienne nigme diplomatique de CEDEAO N Le pouvoir confi la CEDEAO dans cette crise l est vertu du principe de la subsidiarit En fait les Organisations Internationales et R gionales sont les premiers responsables de la pr vention du r glement et la gestion des crises et conflits qui interviennent dans leurs zones d influence conform ment une solide jurisprudence en Afrique de l Ouest avec l ECOMOG au Lib ria et en Sierra Leone Mais il appara t dans gestion de cette crise le constat g n ral d un cafouillage ou d un manque vident de strat gie de la CEDEAO avant et pendant la crise 24 Avant la crise 1 n y a pas eu d actions pr ventives de l arm e malienne depuis l incursion des envahisseurs alors que la CEDEAO est th oriquement dot e d une unit d alerte pr coce pour les crises Toutefois on pourrait conc der la d charge de la le fait que le Mali ait tard le 3 septembre faire appel une intervention militaire concert e certainement par orgueil Encore que cet appel mane de l autorit de transition et non de la junte militaire plus mitig e sur cette question Durant toute la crise il a eu de nombreux Sommets tenus au plus haut niveau sans r sultats palpables constat de l absence d une officine pour laborer des strat gies ad quates au niveau de Des pr c dents sont l pour illustr
177. mme tous les pays anciennement colonis s l Etat malien a h rit de r alit s politiques non favorables une coh rence de son ensemble territorial II faudra y ajouter le facteur ethnique qui n a pu faciliter l int gration harmonieuse de toutes les composantes de l Etat a L ternelle question nomade Le Mali se trouve ainsi confront au probl me de l homog n isation que doit imposer la forme politique de l Etat Nation une cr ation conceptuelle de l Europe 19 si cle Le principe de la construction d une citoyennet d sincarn e n a pu fonctionner surtout avec les cons quences des perturbations ant rieures esclavage colonisation etc et de la d structuration socio conomique cons cutive aux nouvelles fronti res artificielles A leur ind pendance les pays africains ont adopt le principe de l intangibilit des fronti res h rit es de la colonisation Dans la mani re dont les fronti res ont t dessin es les Etats africains n avaient donc pas pris en compte la question de la gestion des populations dans leur diversit et leurs diff rentes r alit s socio politiques Lorsque dans les ann es 70 les s ries de s cheresse frapp rent la r gion sah lienne dont le Mali les populations des zones les plus expos es ce fl au se consid r rent comme marginalis es et non assist es l Etat central Au Mali ce sont les populations dites Touar gues qui se retrouveront dans cette situa
178. mpte des aspects relatifs la race l ethnie et la religion Pendant plus de 60 ans a travaill dans pr s 100 pays en Asie en Afrique en Am rique latine au Moyen Orient et en Europe Les d tresses humaines nous ont interpell s travailler avec et au service des communaut s Bouddhistes Hindouistes Musulmanes Chr tiennes etc Un parcours qui permis l organisation d apprendre norm ment au pr s des communaut s La dynamique d apprentissage continue au fur et mesure que le minist re s tend diff rents terrains et contextes On est en retour profond ment enrichi par la diversit et la g n rosit des partenaires dans les villages les plus recul s de notre plan te Le sommaire des cas pratiques que nous partageons dans cet atelier sont issus des le ons de cet apprentissage 5 Marilee PIERCE DUNKER Man of Vision Thomas Nelson Publisher 2010 1 104 11 El ments de notre th ologie pour la paix et le d veloppement transformationnel Principe De la signification du concept de paix La paix n est certainement pas une p riode o un morceau de temps entre deux guerres Du point de vue biblique la paix est bien plus que l absence de conflits o de guerres encore moins un trait o un cessez le feu En effet pas de paix quand les enfants vont au lit sans manger quand dans la communaut des femmes meurent en donnant la vie Pas de paix quand le SIDA tue les jeunes
179. nait la tribu de Bakr ben Wa ll qui s tait converti au christianisme 1 tait tr s respect par les souverains Romains qui lui construisirent une cath drale en raison de sa pi t et de son d vouement la chr tient M me apr s sa rencontre historique avec le proph te Mohammad il n avait pas abdiqu du christianisme au profit de l islam Le lieu et l heure de la rencontre ont t pr cis s par les sources arabes Sur ce Ibn Ishaq a rapport que Mohammad ben Diafar Zouberr a Le proph te les avait re u dans sa Mosqu e la M dine apr s la pri re de Al Asr 5h IIs portaient des jolis dioubba et des pagnes Les compagnes du proph te qui les avaient vus disaient d eux 115 taient beaux On n a jamais vu une d l gation pareille Lors que l heure de la pri re arriva ils se m trent en rang bien soign pour prier Des musulmans tent rent de les en emp cher Le messager d Allah leur dit da ohum laissez les prier Les sources musulmanes mentionnent un dialogue int ressant et embarrassant en m me temps entre l envoyer de Dieu et ses visiteurs exceptionnels A l adresse des deux pr tres le proph te leur dit Aslam Convertissez vous 115 lui r pondirent Nous nous sommes convertis depuis fort longtemps P re juste le monde ne t a point connu mais moi je connu et ceux ci ont connu que tu m as envoy Jean 17 25 Aussit t le messager d A
180. ndre en charge toutes ces organisations islamiques et islamistes En Tunisie et en Egypte les premiers ennemis du mouvement islamiste ce sont les salafites Mr Barro lors de sa communication du panel a fustig le manque d organisation de soci t Pour les solutions il faut promouvoir la bonne gouvernance et pr voir les conflits faire la promotion du dialogue interreligieux Le mouvement islamique peut participer la promotion du d veloppement Education quit dialogue interreligieux justice bonne gouvernance Le r le du mouvement al Fallah dans le d veloppement domaine de l ducation et de sant Identifier et encadrer les courants dits marginaux Tabligh l arrestation des personnes Dagana Organiser un cadre de dialogue Stigmatisation et marginalisation Religion paix et d veloppement apprendre et s informer pour pouvoir dialoguer Quels sont les liens entre massification du mouvement islamique et la la cit Revoir le caract re la c du S n gal L Islam enseigne la tol rance le dialogue et l alt rit D veloppement Autorit s religieuses Media Autorit s tatiques Perp tuer l exemple mouride Structurer la collecte de la zakat La Communication est importante ans la promotion de la paix Cibler et distribuer La voix des marabouts 48 Pr sentation des religions dans les m dias COMMENT LES RELIGIONS SONT ELLES 5 DANS LA PRESSE Prof Mamadou Kass
181. ner des cours islamiques Il s tait illustr dans l enseignement du livre Boulough Al Marram qui compile des hadiths authentiques du proph te Mouhamet Alioune Gueye fut membre de l association des Imams et Oul mas du S n gal 1997 membre de la commission nationale pour le croissant lunaire 1998 fondateur d une cole pour enfant Daral Hadith 1998 Son influence tait r elle surtout dans la banlieue de Dakar Cet infatigable pr cheur d c da le 23 avril 2001 Ahmet Lo et le salafisme Originaire du Baol pr cis ment il est de la famille maraboutique de Touba de par sa m re son p re est aussi un proche compagnon de Serigne Touba N en 1955 dans la capitale du Mouridisme Ahmet L est titulaire d un doctorat d Etat apr s un s jour de 17 ans en Arabie Saoudite Apr s le baccalaur at il quitte le S n gal pour la Mecque 1983 84 Il obtient sa ma trise puis son magister quivalent de doctorat troisi me cycle et son doctorat d Etat successivement 1988 1993 et 1996 1997 il d cide de revenir au S n gal et cr e l cole sup rieure africaine d tudes islamiques situ e Pikine Ce penser du salafisme dans sa version saoudienne a ouvert cette facult de th ologie 2004 L ouverture de cette facult participe la vulgarisation rapide du salafisme au S n gal surtout dans la frange jeune Son enseignement a aussi beaucoup influenc le discours des actuels i
182. neur Le message et les objectifs programmatiques sont clairs Notre ex g se les situe en 7 points II parle de pauvres de gu rison et de c ur bris parle aussi de libert d oppression de vue Enfin il parle de Bonne Nouvelle et de Grace qui respectivement ouvrent et projettent le tout dans un mouvement d Esp rance Le chantier que le Christ ouvre ainsi est immense et toujours actuel travers ce discours inaugural de Nazareth l Eglise aujourd hui comprend de mieux en mieux que l Evangile o qu un programme de promotion de la paix resterait impertinent s il ne On peut tre d accord donc avec le pr sident F Boigny pour dire que la paix n est pas un vain mot Cf Joseph E Stiglitz et Andrew Charlton Pour un commerce mondial plus juste Fayard 2007 7 13 6 Evangile de Jean14 27 Evangile de Luc 4 18 19 105 s adresse pas s rieusement la question de la pauvret c est dire de la justice Le rapport de Lausanne 1974 insiste tr s pr cisaiment sur la dimension humaine et social de la responsabilit de la mission chr tienne Puisqu il ya toujours et m me davantage des pauvres de c urs bris s de graves probl mes des libert s les plus l mentaires On comprend World Vision que nos cadres logiques nos programmes nos plans d actions et strat gies soient interpell s garder toujours quelque part des chos du message de Nazareth de celui qui a dit comme
183. nition de relations primordiales entres Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu il convient bien aussi de s interroger sur l actuelle pratique des Droits de l homme dans les pays concern s o ils vivent tels qu ils ont t d finis 1948 par la D claration universelle des Droits de l homme II faut savoir ce sujet ce qu en affirment r ellement la TORAH les Droits du point de vue de la BIBLE La D claration des Droits en Islam la D claration des Droits du Conseil Islamique pour l Europe de 1981 la d claration des Droits de l homme de l OCI de 1990 ou la Charte Arabe des Droits de l homme de 1994 qu enfin revendiquent les diverses Ligues Associations nationales pour la d fense des Droits de l homme Dans les relations entre Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu apr s les Droits de l homme on peut s interroger aussi sur d autres questions au regard des Saintes Ecritures et Croyances Apr s les Droits de l homme que disent les Saintes Ecritures et Croyances exactement des libert s de pens e et d expression ainsi que d association de participation la vie publique pour d fendre une cause Que disent concr tement les Saintes Ecritures et Croyances du bien tre social et de la r duction des d ficiences de l ordre social Que disent les Saintes Ecritures et Croyances pr cis ment du bien tre conomique et de la r duction des disparit s entre riches
184. nt li e ces deux ant c dents Cadre Historique de l intervention de World Vision Le Fondateur Bob Pierce un jeune pasteur am ricain visite la chine 1947 II est frapp par la mis re et le nombre d enfants orphelins Les affres de la deuxi me guerre mondiale taient encore visibles Rien dans la vie de Pierce ne semblait l avoir pr par voir une telle souffrance humaine en Chine d abord puis en Cor e du Sud de l apr s Guerre Mondiale Choqu et interpell il entra dans sa chambre d h tel et prie Que tout ce qui brise le c ur de Dieu brise aussi mon c ur Alors 1950 WV est n avec son premier bureau Portland Oregon USA Pierce plaide aux pr s des glises mobilise des fonds et lance le parrainage d enfants les orphelinats les centres de sant les secours d urgences le plaidoyer et les efforts de restauration pour un d veloppement transformationnel World Vision tait donc n des cendres encore chauds de la deuxi me Guerre pour r pondre aux pires d gradations de la dignit humaine et surtout des enfants De sorte que pour World Vision la prise en compte de la dimension paix et r conciliation peut tre consid r e comme une r alit cong nitale La souffrance et l accompagnement des pauvres t et reste un lieu de mission et de vocation Depuis sa cr ation WV veut rester un t moin de l amour de Christ au pr s des pauvres et des opprim s et ceci sans tenir co
185. ntendu comment les religions peuvent agir comme vecteur de paix et de d veloppement et nous esp rons que le message des religions travers les religieux et les fid les laics sera entendu Je remercie encore tout le monde d avoir assist avec tant d assiduit d engagement et de motivation notre colloque et vous dis d j maintenant Au revoir l ann e prochaine pour notre cinqui me dition du colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux Je vous remercie de votre attention 121 ADRESSE DU NONCE APOSTOLIQUE C r monie de cl ture Excellence Mr le Ministre de l Int rieur Ilustres Autorit s Civiles Religieuses et Acad miques ici pr sentes Distingu s Panelistes et Mod rateurs Chers invit s chers amis Je remercie vivement le Comit Organisateur pour son invitation participer la Quatri me dition du Colloque Plaidoyer pour le dialogue interreligieux mis en place comme d habitude par les efforts conjugu s de la Fondation Konrad Adenauer Stiftung Ambassade d Isra l au S n gal l Universit Cheikh Anta Diop et l Association S n galaise de Coop ration D centralis e ASECOD Permettez moi de vous dire ma satisfaction pour la participation ce Colloque d une paneliste qui repr sente la tradition culturelle juive le Professeur Elie Sommer Avec sa pr sence nous revenons heureusement la tradition initi e par les remarquables interventions du Rabbin Dov Maimon
186. ntent les coles franco arabe sont oblig s de quitter tr s t t le S n gal pour les pays de la Oumma afin de poursuivre leurs tudes secondaires et universitaires Ces jeunes qui fr quentent ces universit s arabes 44 reviennent au S n gal certes avec des connaissances solides en sciences islamiques mais aussi avec des id es des exp riences et une culture qui n est pas toujours dans une certaine mesure en ad quation avec nos r alit s et pr occupations Cependant 1 est devenu urgent de concevoir une bonne politique de l enseignement islamique afin de proposer notre jeunesse un syst me ducatif consensuel qui r pond une vision correcte de l islam et un besoin de d veloppement harmonieux de la nation L tat du S n gal doit trouver une solution idoine aux probl mes du financement de l enseignement religieux Le non financement de l enseignement islamique par le l tat travers le budget national pose un r el probl me d quit et de souverainet L tat s est vu presque d ni toute la l gitimit de r glementer ce syst me en faveur des pays arabes qui assurent le financement l appui didactique de l enseignement islamique au S n gal Au niveau politique l tat du S n gal doit n cessairement identifier et d velopper un partenariat sinc re avec les organisations islamiques qui s investissent dans le respect des lois et des r gles du jeu d mocratique Il est signaler que les mouvements
187. och au pass et par le fait m me se condamne rater son pr sent en plus de bloquer son avenir Dieu dit dans la bible Ne vous souvenez plus du pass voici que je vais faire pour toi une chose nouvelle et d j elle est proche Isa e43 18 L homme n est pas un tres de r p tition sinon son existence n aurait pas de sens l islam est tr s rigoureux en mati re de pardon en effet nous pouvons lire dans le fasabbih bihamdi rabbika wa s tagfirh innah taww ba alors la louange c l bre la gloire de ton Seigneur et implore Son pardon Car c est Lui le grand Accueillant au repentir Sourate 110 3 D ailleurs l islam a toujours pr n la tol rance je dirais l acceptation de 170 Religion vecteur de paix ou de discorde Approche du contexte actuel la lumi re de l uvre de Gotthold Ephraim Lessing Nathan der Weise Mo se Takougang la religion de l autre et la cohabitation pacifique avec les adeptes d autres religions La premi re h gire qui est souvent oubli a eu lieu 631 lors des premi res heures de l ISLAM En effet menac par les souverains de la Mecque le proph te Mohammed psl envoya ses adeptes trouver protection en Abyssinie actuel Ethiopie aupr s du souverain chretien N gus Al NAJASHI D ailleurs dans le nous pouvons lire qui ta bud n wa l antum bid na
188. oire a affaiblit progressivement les religions du terroir On a constat que les soci t s africaines islamis es de longue date ont tout perdu de leur religion traditionnelle en revanche celle ci reste toujours vivace et anim es dans les soci t s r fractaires la p n tration des Arabes telles Seereer Joola Bassari Baynungk etc L islamisation ressentie de ces populations a t favoris e par l Administration coloniale comme l atteste Henri Deschamps La colonisation europ enne tout en arr tant la conqu te brutale de l Islam a singuli rement facilit son expansion pacifique Les religions d Afrique Noire p 85 D lir s par la p n tration victorieuse de la civilisation arabo musulmane en Afrique Noire certains historiens arabes n h sitent pas coller aux africains noirs des clich s d images d testables et des qualifications haineuses et non fond es En lisant les crits des d fenseurs z l s de l Islam arabe sur les religions africaines on perd compl tement l espoir de trouver un terrain d entente avec nos voisins belliqueux titre d exemple Dr Ahmed Chalaby un gyptien sp cialiste en tude compar e des religions qui crit l animisme est le courant dominant en Afrique Noire les habitants adorent des arbres des pierres des toiles des h ros et des esprits ancestraux En g n ral ils son nus 115 n ont une loi ni une civilisation Lors que l Islam p n tra seu
189. olitique allemande Elle porte le nom de Konrad Adenauer le premier chancelier de la R publique F d rale d Allemagne qui fut un des politiciens les plus marquants et importants de son poque Elle a t fond e apr s la seconde guerre mondiale avec l objectif de promouvoir la d mocratie les droits de l homme libert et l tat de droit Dans le contexte de la coop ration internationale elle soutient aujourd hui des projets dans plus de 120 pays du monde C est avec une grande joie que nous organisons ce dialogue interreligieux avec nos par tenaires Ce colloque refl te clairement une des priorit s de la Fondation Konrad Ade nauer et du Gouvernement du S n gal le dialogue et la communication entre les diff rentes religions et cultures Le S n gal est connu comme tant un pays mod le de dialogue interreligieux 11 existe dans la soci t actuelle une multitude d initiatives pour promouvoir le dialogue entre les religions La Fondation Konrad Adenauer s inscrit dans cette dynamique en organisant des fora des formations et des publications Au S n gal Dieu merci les religions ne sont aucunement facteur de division bien au contraire Le S n gal est un des rares pays dans notre monde actuel que l on met toujours avant pour prouver qu une cohabitation harmonieuse et fructueuse entre les peuples et entre les fid les de diff rentes religions est possible Les S n galais de tous bords vivent dans une pa
190. omique Pour sa part Bocand membre du comit scientifique du colloque a rappel que c est l actualit qui les a inspir s mettre au centre des r flexions la paix C est surtout quand on manque de quelque chose on s en languit a t elle dit situation est plus que pr occupante et le risque de contamination du S n gal et d autres pays limitrophes n est pas exclure a ajout Mme Bocand qui est aussi la repr sentante r sidente adjointe de la Fondation Konrad Adenauer au S n gal FD SAB gt gt gt Visualiser les images li es cet article 146 SENEGAL SECURITE Le coordonnateur du REJIR pr conise cadre de veille strat gique pour freiner le djihadisme 2012 11 14 18 53 26 GMT Dakar 14 nov APS Le coordonnateur du R seau des journalistes pour l information religieuse pour la paix et le dialogue inter religieux Mouhamadou Barro pr conise la mise en place d un _ cadre permanent de veille strat gique ad quate pour freiner la propagation de l id ologie djihadiste au S n gal e Sur le plan s curitaire un cadre permanent de veille strat gique ad quat doit tre mis en place afin de contr ler et de freiner toute action susceptible de 4 favoriser l implantation et la propagation de Mouhamadou Barro coordonnateur du REJIR l id ologie djihadiste au S n gal a t il dit mercredi Dakar dans sa communication ax e su
191. one et la multiplication d coles arabes ou coraniques Cela repr sente un grand danger pour ce qui est de la coh sion nationale dans le processus de la construction de l Etat sous sa forme jacobine Les Etats sah liens ne semblent pas saisir les enjeux d une telle dynamique et n ont jamais int gr cette dimension du religieux dans le cadre global d une politique de s curit De temps autre ce sont les puissances occidentales alli s qui tirent la sonnette d alarme Les experts sont aujourd hui nombreux qui attirent l attention sur le danger d un syst me ducatif dual avec un enseignement institutionnel g r par l Etat et un autre parall le qui lui chappe et qui s ouvre aux influences saoudiennes et r cemment turques Ce fait est non seulement source de troubles moyen terme mais d une fracture sociale donnant lieu des Etats Nations sans ciment national La crise malienne en fait soulev de nombreuses interrogations sur la viabilit des Etats et leur prise en charge des citoyens et de leur s curit de mani re g n rale De ce fait le r glement de la crise malienne est per u comme une n cessit dans laquelle sont impliqu s tous les Etats voisins Malgr les rivalit s diplomatiques et les positionnements en termes de leadership les Etats de la sous r gion semblent se pr occuper d une sortie de crise rapide et concert e m me si elle est encore probl matique I V Le r gle
192. ouvement islamique et au mouvement islamiste Dans ce contexte le premier panel a sur la G opolitique menace islamiste sur le Sahel impact des m dia ce sujet les participants ont chang avec le Paneliste Bakary Sambe sur la crise au Mali et ses r percussions dans la r gion du Sahel Le colloque consid re qu il faudrait pour r pondre la question malienne un dialogue qui implique toutes les organisations de la sous r gion Les participants ont d plor la situation actuelle des forces maliennes qui ont d sert le nord au c ur la question qui menace dangereusement la stabilit de cette r gion 115 estiment que la question du Mali regorge de nombreux enjeux sociaux politiques conomiques et que cette crise est une alerte pour les pays de l Afrique de l Ouest Certains participants ont relev cet gard les cons quences d une d mocratie en gestation le wahhabisme qui gagne du t moin au Mali et qui pourrait avoir cette r gion comme zone d influence C est pour toutes ces raison que les leaders religieux devront accompagner leurs fid les afin qu ils ne se laissent pas s duire par les th ories islamistes Les participants estiment qu une rencontre des leaders religieux sous r gionaux devrait se tenir Bamako pour traiter de la crise malienne avec une pr sence alg rienne 116 estiment que le Sahara devient un enjeu strat gique et qu en raison des questions d ordre s curitaire il engage responsabilit de
193. paces territoriaux exige une expertise pluridisciplinaire et non plus seulement s curitaire Cette expertise devra n cessairement prendre en compte non seulement les aspects g opolitiques mais la dimension id ologique et sociologique d un ph nom ne multiforme II ne semble pas en tre le cas pour le moment au sein des services de s curit des pays sah liens alors qu on peut s interroger les l existence ventuelle d un terrain favorable au d ploiement de groupes comme IlI aurait notre sens assez d l ments pour qu mergent tout moment dans les diff rents pays sah liens deux types de relais id ologique et ventuellement op rationnel et ce malgr les assurances d un syst me confr rique ou d un islam traditionnel aujourd hui cible des islamistes Tombouctou et qui taient consid r s comme paravents et remparts plus ou moins durable contre la radicalisation Les sp cialistes fran ais de l islam africain sont pour beaucoup rest s sur une scission binaire du champ religieux s n galais un islam confr rique concurrenc ou contest par des mouvements r formistes proches des Fr res Musulmans ou d ob dience salafiste wahhabite d manation saoudienne Sous certains aspects ils n ont pas tenu compte de l volution de ce champ ainsi que l interp n tration des courants comme des itin raires mixtes des acteurs Le Sahel un terrain id ologiquement d j conquis Selon cette conf
194. pour protester contre la pr sence de troupes d occupation fran aises au S n gal La conf rence de presse qu il avait organis e dans une salle d cor e de banderoles sur lesquelles on pouvait lire Hier l Iran aujourd hui le S n gal L islam vaincra est interdite et il est de nouveau arr t avec trois de ses fr res L Association pour le d veloppement humain durable Ali Yacine La communaut chiite du S n gal est polyc phale en plus de la communaut chiite libanaise qui a sa t te un cheikh Cheikh Abdul Monem Zein par ailleurs patron de l Institut islamique sociale et Khalifatoul Ahlou Baity Rassoul Khalife de la famille du proph te Mohamed SAWS au S n gal La Communaut Chiite S n galaise est diss min e dans l ensemble du territoire national du pays Elle est plus pr sente dans les R gions de Dakar Thi s Kaolack Kolda Ziguinchor La plupart d entre eux imite les Source de R f rences d Iran et d Irak Ils sont pr sents dans tous les secteurs de la vie particuli rement dans l ducation et le commerce Ils sont galement dans des projets de d veloppement L Association pour le d veloppement humain durable Ali Yacine dirig par Cherif Mbalo organise chaque ann e l occasion de l anniversaire de la naissance de Fatima Zahra des journ es de consultations m dicales gratuites La structure travaille en troite collaboration avec tous les services de l Etat et entretient des relations fra
195. que qui a oppos Mamadou Dia au pr sident Senghor en d cembre 1962 tait un secret de polichinelle Le pr sident Senghor qui n a jamais pardonn l UCM sa proximit avec Mamadou Dia d clenche les hostilit s contre son pr sident Cheickh Tour Dans son combat contre l UCM le pr sident Senghor t renforc par certains marabouts influents qui se sont oppos s ouvertement au projet de Cheikh Tour Des membres de qui ont choisi le camp de Senghor d cident en effet de d fendre au sein de l organisation ses id aux ses mots d ordre Cette campagne de caporalisation de l UCM planifi e par Senghor finalement provoqu l implosion de la structure La rupture fut consomm e quand cette tendance favorable Senghor a d cid d organiser en Juillet 1977 la semaine culturelle en hommage Cheikh Ahmadou Bamba La branche radicale qui a soutenu qu il ne fallait pas favoriser une famille religieuse au d triment d une autre au sein a d cid de s opposer l organisation de cette manifestation Un autre v nement est venu accentuer les divergences internes il s agit de la d cision de participer la c l bration du 70e anniversaire du pr sident Senghor Le groupe qui a consid r que cette nouvelle d marche tait contraire la philosophie qui a fond la cr ation de la structure a d cid de quitter d finitivement l UCM en 1977 pour cr er la Jamatou Ibadou Rahmane continue tout de m
196. que s inscrit dans la dynamique des colloques Plaidoyer pour le dialogue interreligieux des ann es pr c dentes et pour objectif de faire communiquer les responsables et les adh rents des diff rentes religions afin de rendre encore plus solide la cohabitation religieuse au S n gal rappelle le texte s agit aussi de d celer d ventuels dangers manant parmi d autres du contexte g opolitique assez tendu dans la sous r gion et de renforcer l change entre les acteurs des diff rents domaines de la soci t soulignent les organisateurs SAB DND 145 SENEGAL AFRIQUE SOCIETE Les religions doivent uvrer pour la paix selon Andr a Kolb 2012 11 13 15 59 11 GMT Dakar 13 nov APS Les hommes de religions doivent se faire les artisans de la paix pr alable de tout d veloppement au lieu de semer la division entre les communaut s humaines selon la repr sentante r sidente de la Fondation Konrad Adenauer FKA Andr a Kolb Les religions au lieu d tre facteurs de division doivent se faire artisans de la paix et la paix est le pr alable de tout d veloppement a t elle dit mardi lors de la premi re journ e de la quatri me dition du colloque international sur et ouverture plaidoyer pour le dialogue interreligieux Mme Kolb a indiqu qu il tait urgent de d velopper une r flexion dans le cadre des s ries de colloques sur le dialogue interreligieux 1
197. r el probl mes au sein de la soci t QUELLES ONT ETE LES PRINCIPALES CAUSES DE CE CONFLIT L incompr hension et l imposition d une religion aux enfants est source des disputes plus de 35 6 Divagation des porcs et le refus d change des ustensiles de cuisines est plus de 14 8 La discrimination religieuse qui conduit m me au refus de certaine enfants aux tablissements scolaires est plus de 6 4 Le manque de dialogue est plus de 6 4 La construction et l inauguration des glises est source de conflit plus de 4 8 Les aliments sont sujet des querelles dans les familles et des cours communes plus de 4 8 La consommation d alcool et la nuisance sonore confrontation au sein de musulman suite la date de Korit Les disciples de la religion traditionnelle demandaient un cimeti re pour eux QUELLES ONT ETE LES CONSEQUENCES Rupture de la relation Le locataire t mit dehors Des pertes des biens mat riels S paration avec la personne M contentement de la communaut chr tienne Absence de dialogue Les animaux sont souvent bless s Un conflit long entre les deux communaut s Division dans la famille m fiance haine et agressivit conflits et d bat entre les parents d l ves et le coll ge Dislocation des quartiers chr tiens vers un autre site Abandon et l arr t de notre relation Une bagarre entre les chefs de famille COMMENT AVEZ VOUS VECU CE CONFLIT Diffi
198. r elle dynamique de pr servation de la paix Ce genre de cadre unitaire devrait cr er un consensus fort entre les leaders religieux musulmans qui pourraient l gitimement offrir des r ponses islamiques consensuelles aux pr occupations de la communaut Cette dynamique unitaire des leaders religieux doit aussi tre promue l chelle r gionale et sous r gionale Cela viterait surtout aux jeunes de recourir aux oul mas et id ologues trangers qui offrent souvent des r ponses islamiques qui font fie nos r alit s sociologiques conomiques et politiques L implication des acteurs de la soci t dans la lutte contre le terrorisme est une d marche tr s usit e au niveau internationale Suite aux attentats qui ont touch Madrid en mars 2004 l Union europ enne UE a d cid d intensifier et d am liorer sa lutte contre le terrorisme Dans cette optique la Commission europ enne a d cid d impliquer davantage les communaut s afin de mieux les prot ger La Commission a propos galement d agir de mani re pr ventive afin d viter les attaques terroristes tout en se pr parant r pondre efficacement Pour ce faire elle a int gr la lutte contre le terrorisme dans la politique globale de l UE Dans le domaine de l enseignement l tat du S n gal doit rapidement corriger les nombreux dysfonctionnements qui gangr nent le syst me d enseignement islamique et de la langue arabe Les milliers de jeunes qui fr que
199. r l volution du mouvement islamiste au S n gal M Barro co animait le premier panel G opolitique menace islamiste sur le Sahel impact des m dias l occasion de la quatri me dition du colloque international plaidoyer pour le dialogue inter religieux organis sur deux jours la Fondation Konrad Adenauer a estim que m me 851 ce travail est d volu traditionnellement aux forces de s curit et de s ret l Etat doit favoriser l implication de tous les acteurs civils susceptibles de contribuer une bonne dynamique de gestion des conflits e Le mouvement islamique s n galais dans la r alit des faits n inscrit pas son discours et son action dans une logique de confrontation et de violence mais 1l n en demeure pas moins que des efforts doivent tre faits par tous les acteurs pour que cela a t il fait dit S n gal est situ dans une r gion qui est d sormais sous menace du terrorisme Bien que le S n gal n ait pas encore directement fait l objet d une attaque terroriste le terrorisme demeure une cause majeure de pr occupation dans la r gion a t il fait remarquer Barro par ailleurs indiqu que crise de la Casamance doit faire l objet d une attention particuli re dans la lutte contre le terrorisme Une connexion entre les forces de la r bellion et des groupes terroristes pourrait tre fatale pour le S n gal
200. r attachement au programme continue d ducation spirituelle de la confr rie Cette tendance qui rejette l utilisation de la violence comme m thode de pr dication au S n gal participe la vie sociale et politique du pays La tendance shiite L pop e de Ahmath Khalifa Niass Le chiisme a connu un regain d int r t au S n gal avec la R volution Islamique d Iran sous la direction de l Imam Khomeiny 1979 D s 1979 Ahmed Khalifa marabout de la branche Niass ne des Tidianes voulut suivre cet exemple et soulever les 37 forces musulmanes contre le gouvernement Au d but de l ann e 1979 il lan a une revue mensuelle luxueuse Allahou Akbar Dieu est grand Le premier num ro portait un titre vocateur Pour ou contre la r publique islamique au S n gal Quelques mois plus tard il tente de cr er un parti le Hizboulahi le parti de Dieu qui sera interdit Il cr e un ph m re Front Islamique de Lib ration qui se fixait pour objectif de renverser les gouvernants la violence et d instaurer au S n gal une r publique islamique calqu e sur le mod le iranien Menac d arrestation il se r fugie d abord Paris puis accueilli par la Libye de Khadafi qui ambitionnait de r unir sous sa banni re les pays musulmans sah liens Mais une telle strat gie mettait en cause l unit nationale de plusieurs pays riverains du Sahara Le 1e juillet 1980 on apprit que le gouvernement de D
201. r de fa on virulente En mati re de retransmission de l information religieuse il s agit notamment d aller vers l inconnu Ce qui est assez complexe et d licat comme d marche Une fois de plus le relayeur ou journaliste doit donc tre bien form Les normes d thique et de d ontologie tant le soubassement de tout traitement journalistique doivent tre respect es Les intervenants de l atelier ont aussi signal le manque de journalistes sp cialis s et bien form s en mati re de religions Ceux qui animent des missions religieuses ne sont pas tous des journalistes form s Toutes ces 135 remarques ont t suivies par des propositions et autres r affirmations de positions allant dans le sens de promouvoir un meilleur traitement des religions dans les m dias En somme il ressort de l atelier qu il est important de se r duquer pour sortir des carcans religieux instaurer une bonne cohabitation valoriser l ducation dans les m dias cultiver plus d ouverture vers les autres religions Atelier 2 Mouvement Islamique Paix et D veloppement Dans cet atelier d importantes questions sont soulev es sur lesquelles on a attir l attention du public a pass en revue les probl mes sociaux et pr conis des solutions permettant d y rem dier Respecter l autre comme gal l alt rit Ce qui se passe au Mali c est dire ce conflit religieux et politique peut se passer au S n gal Comment mob
202. r les opinions publiques favorables trouver une r ponse aux nigmes cach es de la paix et du d veloppement dans le monde mieux de la condition humaine par le Religion On ne peut pas le nier les opinions publiques dans les pays se retrouvent souvent enferm es avec leurs peurs et leurs fantasmes leurs pr jug s et leurs malentendus leurs g n ralisations indues et leurs rejets de l autre dans des perceptions globalisantes Dans la mondialisation actuelle il est difficile d ignorer les effets du discours sur la confrontation vaste mondiale qui oppose le Juda sme et le Christianisme l Islam et aux autres Religions Effets de discours dont les chos se propagent partout dans le monde dans la Communication mondiale et sur tous les modes codes et canaux classiques de transmission A l re de la communication mondiale et des migrations universelles les effets de ce discours quand ils sont hostiles pour les Croyances et Convictions religieuses des uns et des autres font merger des perceptions globalisantes qui favorisent les antagonismes les tensions et les conflits Tout semble en effet se passer comme si le mouvement de mondialisation de rapprochement des distances et de convergences des int r ts s accompagne d une exacerbation des identit s historiques et culturelles Au Sud comme au Nord bon nombre de peuples du monde succombent la grande tentation du repli sur soi de l ignorance de l autre et de l isolement
203. r un module religieux dans la formation des journalistes et y impliquer m me les patrons de presse Les journalistes doivent int grer les r seaux pour l information religieux v ritables cadres de formations faut veiller sur le contenu des articles dans chaque journal et censurer certains faits divers Scandales question de sexualit etc II faut bannir les attaques dans les missions Les missions c est pour difier II faut d ployer toutes les strat gies de communication allant dans le sens de mieux conna tre la religion de l autre et viter d attaquer dans une mission Aussi il serait important que les journalistes se sp cialisent en mati re de religion pour bien transmettre qu ils prennent aupr s des pr dicateurs qui doivent leur tour bien pr cher II faut aussi veiller l usage de certains mots comme tol rance dans le sens d une m me connotation entre l metteur et le r cepteur Au Mali par exemple il y un bon fonctionnement entre le Haut Conseil Islamique l glise catholique et l glise protestante Et ce parce que tout simplement l Etat a cr un d partement minist riel des affaires religieux et du culte pour r guler la pagaille n e de la prolif ration des m dias et des journalistes qui sont manipul s notamment ce qui concerne les questions religieuse II s agite l d un exemple imiter 54 Une autre id e promouvoir aussi c est la cr ation de cib
204. ransmission de l id ologie wahhabite surfant sur la contestation de l islam confr rique ou traditionnel tel que connu dans plusieurs r gions du Sahel Sambe 2005 18 Les tenants du wahhabisme international ont longtemps travaill sur un projet de zone d influence wahhabite en Afrique Pourtant les nombreuses alertes n ont jamais pouss des mesures pr ventives face un ph nom ne qui inqui te aujourd hui tous les pays du Sahel Cette zone d influence d un islam radical est clairement identifiable aujourd hui Il s agit de la ligne Erythr e Khartoum encerclant l Ethiopie chr tienne en passant et traverserait les actuelles provinces du Nord Nigeria appliquant la 22 le Niger et le Mali sous effervescence islamiste pour aboutir au S n gal seul pays d Afrique noire ayant accueilli par deux fois le Sommet de l OCI et si ge r gional de la Ligue islamique mondiale entre autres Jusqu ici l action des mouvements islamiques soutenues par des bailleurs du monde arabe se limitait une concurrence aux Etats dans les domaines de l Education et des uvres sociales au regard des difficult s des gouvernements respectifs satisfaire les besoins des populations Mais avec les r cents bouleversements dans la sous r gion et les cons quences d coulant de l alliance entre les groupes djihadistes comme AQMI anciennement GSPC et la n buleuse Al Qaeda ces mouvements commencent
205. rcation entre les peuples du monde diff rents par la culture et les imp ratifs g ographiques qui attendent de la Religion la r v lation d une r ponse aux nigmes cach es de la paix et du d veloppement mieux de la condition humaine La coincidence n est certainement pas fortuite et implique aussi que fasse de la d ficience de la paix et du d veloppement dans le monde l inspirateur d un Projet de Communication entre adeptes de diff rentes Religions C est pourquoi au S n gal et Afrique l occasion de ce Colloque peut nous conduire une r flexion approfondie sur n cessit de promouvoir une Communication concert e et unie dans la perspective d un d veloppement de la Compr hension du Dialogue sinc re de la Coop ration de la Solidarit et de la Fraternit entre adeptes de diff rentes Religions Le d veloppement de toutes ses virtuosit s chez les Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu en Afrique doit tre soutenu par un fond commun d initiatives clairement ins r s dans une vaste Communication l chelle du monde Je m exprime ainsi dans la mesure o le Dialogue interreligieux n est pas une essence myst rieuse ni un savoir sot rique ni m me une configuration caract rielle 1 est aussi une vaste Communication l chelle du monde et inclut Opinions que peut avoir et diffuser sur d autres Religions Renseignements que peut trouver et diffuser sur d autres R
206. re dans les listes et avons commenc les tra vaux Finalement les quatre groupes se sont fondus en un seul pour des raisons de temps et d organisation et ce groupe se constitue de quelques anciens comme je les appelle comme le S nateur Sidy Dieng Abb Dominique Mendy le professeur Abdoul Aziz K b Pape Beye Daniel Diyombo Thomas Garrick Albert Kabamba Maire Louise Djandy et moi m me Ensuite nous avons une dizaine de jeunes mem bres tr s motiv s et engag s Au d but de nos travaux nous nous sommes pos la question savoir quel est l tat r el de la cohabitation religieuse au S n gal pays de la Teranga et r put pour sa cohabitation paisible et harmonieuse des communaut s Cependant d j au cours de nos derniers colloques nous avions constat que tout ne baigne pas dans l huile qu il existe quand m me de petits et des fois m me de grands probl mes dans la cohabitation C est ainsi que nos jeunes membres ont propos d tablir un questionnaire sur le dialogue interreligieux et tout le monde tait partant L laboration de ce question naire fut un travail assez difficile car seul Hubert Mendy notre collaborateur ma Fondation Konrad Adenauer Konrad Adenauer Stiftung 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie B P 5740 Dakar Fann S n gal T l 221 33 869 77 78 SE Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de trisait le programme Sphinx appropri laborer et
207. remercie le conf rencier d avoir Mme Marie Seck enseign dans sa communication l histoire du peuple juif L Etat d Isra l est sur une posture de revanchard appelle le peuple juif se ressaisir Issa Laye Thiaw Expliquer l histoire des Falachas Renforcer les relations entre les familles Les questions de citoyennet ne sont pas reconnues par les religions P re Armel souligne l importance du rapport entre religion et politique C est le spirituel et le temporel 139 Le r le des religions dans la promotion de la paix et du d veloppement Conf rencier Pasteur Adama Diouf de World Vision Mod rateur Selly Ba La religion est un puissant moyen qui permet aux gens de se rencontrer pour construire ensemble un espace convivial La paix est d finie comme un morceau de temps entre deux guerres World vision on consid re qu il n ya pas de paix quand il ya divers probl mes qui gangr nent la soci t Promouvoir la paix et le d veloppement tre aux c t s des personnes afflig es promouvoir la valeur humaine etc constituent la mission de J sus Le travail interreligieux World vision tant une organisation chr tienne travaille de concert avec les musulmans dans le cadre du d veloppement en Afrique de l Ouest touch e de plein fouet par la s cheresse des ann es 1970 lutte contre certaines pratiques habituelles mutilations g nitales mariage pr coce l intervention dans le domaine de
208. remi res actions partout o ils se trouvent consistent raser les tombes Comme les Wahhabites l avaient fait avec le tombeau du Proph te et de sa petite fille Zahra Parce qu ils les jugent conformes l id e qu ils se font de la reli gion Contrairement aux Mal kites qui sont plus tol rants et qui ont laiss prosp rer 17181 des Saints Marabouts Dans les ann es 1980 na t dans les camps de Peshawar au Pakistan sur fond de guerre en Afghanistan le salafisme jihadiste une version radicale qui va s duire de nom breux jeunes musulmans y compris en Europe Les salafistes appellent surtout purifier l islam de toute trace culturelle trang re Au S n gal la tendance salafiste son ori gine a t incarn e par le mouvement Al Falah Il serait n en 1946 avec Mamadou Dj oul bien que sa cr ation officiel le date de 1975 sous la d nomination du mouvement Al Falah pour la culture et l ducation Islamique Il a beaucoup recru t dans les milieux commer ants surtout pulaar et sonink d arabisants form s dans ses coles Le salafisme a connu son plein essor au S n gal avec le discours d Ahmet L mais avant lui il y a eu l influence de l enseigne ment d Alioune Gueye Les recrues sont des jeunes de la banlieue de Dakar 20 NOUVEL HORIZON N 849 pu 26 NOVEMBRE AU 02 D CEMBRE 2012 LT ORAN PTT R EER NC ST EE
209. rfaite communion ceci est visible par exemple lors des f tes religieuses auxquelles les fid les des autres religions sont toujours associ s d une mani re d une autre Cependant le S n gal n est pas une le dans les mouvances du temps et il n est pas exclu que certaines tendances n fastes existantes sous d autres cieux prennent pied au S n gal II est d une extr me importance d tre vigilant et de prendre les devants afin que le S n gal ne connaisse jamais des situations comme certains pays de la sous r gion Depuis plusieurs mois le Mali vit dans la tourmente La partie nord est tomb e entre les mains des islamistes les institutions sont d stabilis es les populations vivent dans une pr carit et angoisse extr mes Au Nig ria r guli rement nous entendons des confrontations interreligieuses d ailleurs galement dans d autres pays du continent Nous avons l impression que le monde est devenu plus fragile La mondialisation a rapproch les hommes mais les a loign s aus Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer B P 5740 Dakar Fann S n gal T l 221 33 869 77 78 Stiftu ng Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de si La recherche d identit des diff rentes cultures peut amener une division entre communaut s et cela peut m me amener des guerres II est donc urgent de pousser la r flexion par exemple dans ce c
210. ritables entreprises dont Sud Communication Futurs M dias Wal Fadjri Avenir Communication DMedia Tol rance de compr hension mutuelle La vie religieuse au S n gal est caract ris e par l esprit de tol rance et de compr hension mutuelle entre les diff rentes communaut s religieuses que sont l islam le Christianisme les religions traditionnelles et les autres cultes plus moins importants dans notre pays Cet esprit de tol rance se refl te jusque dans les cimeti res communes comme Joal et Ziguinchor o musulmans et chr tiens dorment ensemble pour le repos ternel La fa on dont les deux principales religions ont t introduites au S n gal c est dire sans violence m me si le christianisme est arriv avec les Colons est sans doute pour beaucoup dans la pacification de la vie religieuse Comme on le sait le S n gal est l un des rares pays au monde qui n a pas connu de Jihad guerre sainte De nombreuses familles s n galaises vivent aujourd hui ce syncr tisme partag es qu elles sont entre ces deux religions Aujourd hui la cohabitation entre chr tiens et musulmans se fait sous le sceau du respect mutuel voire de la fraternit et ce n est plus une exception que les deux confessions soient repr sent es l int rieur d une m me famille Mgr Hyacinthe Thiandoum premier Archev que de Dakar est originaire de Popenguine o il compte lui m me des parents musulmans Musulmans et Chr tiens n h
211. ro Mod rateur Pape L volution du mouvement islamique Le Mouvement islamique est cr pendant les ann es 1950 par d anciens tudiants arabisants venus des universit s d Al Azhar et de Tunis L Islam s n galais est en g n ral maraboutique Les discours et les actions du mouvement islamique se sont oppos s la politique coloniale Le mouvement islamique a t d s le d but un mouvement litiste Ce mouvement est n dans un contexte de crise Le mouvement sur le principe des discours volu 11 rappelle des conf rences tenues par le mouvement islamique comme celle tenue l a roport L opold S dar Senghor par Cheikh Tour Le mouvement s est massifi dans bien des contextes Le mouvement islamique est compos de plusieurs tendances la 1 est globalisante l Islam embrassant toutes les dimensions de la vie Elle favorise l ducation et la culture Par ex Cheikh Tour est n d une famille maraboutique de Hady Tour contemporain de El Hadj Malick Sy Cheikh Tour a fond UCM Union Culturelle Musulmane L UCM donne naissance Jama atou Ibadou Rahmane en 1979 Le rassemblement islamique 5 contr le les mosqu es de l UCAD et de l UGB 1 5 eu d normes probl mes pour avoir l autorisation de construire une mosqu e l UGB A partir des ann es 1990 beaucoup d tudiants sont revenus de l Arabie Saoudite Alioune Gu ye et Ahmed Lo sont en train de faire la promotion de
212. rts sociaux bas s notamment sur le genre la position de l homme dans l Islam la femme dans sa vie de jeune fille et d pouse l image de la femme voil e ou La question de la sexualit des rapports dans le m nage le r le du marabout Quant aux sermons des imams ils font souvent allusion la vie et l uvre du Proph te et ses compagnons et se focalisent sur des rappels historiques Ces sermons sont en g n ral des invites se conformer aux pr ceptes de l Islam et la charia Ces pr ches sont repris dans les radios et t l visions dans des missions d di es La question des rapports entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel des rapports entre l homme et son prochain entre l homme et l au del est galement trait e par les religieux dans des missions en langues nationales L utilisation des langues nationales dans les missions religieuses nous semble une option strat gique qui a permis de capter le maximum d auditeurs et de t l spectateurs tout en permettant des arabisants d occuper leur temps d antenne L irruption des Arabisants L impact du Moyen Orient L Islam face la Mondialisation Naissance des chaines confessionnelles Aujourd hui les missions religieuses musulmanes et chr tiennes occupent toutes les chaines et peuplent les grilles des programmes et les pr cheurs sont parmi les animateurs les plus en vue Leurs pr ches sont sollicit s m me dans les conf r
213. rv dans la dur e la Junte militaire Sur le plan diplomatique d j des effets indirect de cette crise du Sahel qui co ncide avec le retour en force de la C te d lvoire sur la sc ne sous r gionale En concurrence avec le S n gal pour le leadership Ces rivalit s qui se dessinent dans le processus de r glement du conflit reposent avec acuit la capacit ou de mener bien sa mission dans ce conflit multidimensionnel a Crise malienne et enjeux s curitaires de la radicalisation islamique dans le Sahel La r gion du Sahel la sp cificit d tre la lisi re du monde arabe et de l Afrique subsaharienne Elle est naturellement soumise aux influences arabes surtout que par le biais de l islam les connexions sont facilit es par un certain nombre de facteurs avec particuli re manipulation du facteur religieux tous les desseins Sambe 2003 28 L illusion longtemps entretenue d une r gion subsaharienne en dehors des influences et des courants traversant les mondes arabe et musulman est contredite aussi bien par l histoire mais aussi les v nements auxquels nous assistons depuis la fin de la guerre froide En fait le Sahara n a jamais t une barri re infranchissable mais une mer int rieure qui a toujours invit passer d un rivage un autre comme disait Henri Labouret Lorsque le ph nom ne AQMI s est d clar dans les soci t s maghr bines il fallait
214. s de l univers et des vraies valeurs de la vie Lorsque ses forces corporelles d clinent il acc de la sagesse Un exemple d int gration et formation chez les D s sa naissance des rites symbolisent et r alisent l int gration et la protection de l enfant dans sa communaut pr sentation de l enfant aux f tiches protecteurs aux anc tres a L enfant un nom ordinal 10 masculins f minins Tiara Thiera Tama _ Kay P na 104 Apr s les 8 l enfant portera e nom voulu par 113 Les classes d ge chez les gar ons D no minati on Respon sables 6 7 ans 8 15 ans Servir Etre la mai serviabl son Respect des per sonnes g es Commis 510115 Parents Odug ain s des odemeta Parents Ode meta 16 22 Apprentiss age de la vie Courage Responsa bilit Parents Opalug ain s des odug b Les classes d ge chez les filles on Education re ue Responsabl es Services Pilage Pr paration des repas Sens des responsabili t s Parents odug Ain de m me classe la 23 29 ans Courage Sens de l organisa tion Danse des rites initiatique 5 Services corv s Parents Oiar ain s des opalug Serviteur de a communa ut Organi sation des diff rentes c r monies Parents Opidor ain s des
215. s des puissances occidentales ne doivent pas tre des pr textes fallacieux pour d clencher ou entretenir des conflits arm es au nom de la lutte contre le terrorisme La recherche de nouveaux march s de p trole et de mati res premi res dans nos pays ne saurait justifier de la part des pays occidentaux la manipulation des groupes terroristes et les attitudes de pr dations 46 Il est important aussi cette phase de la r flexion de nous interroger sur l approche qu il faut adopter dans la lutte contre le ph nom ne du terrorisme Il me semble illusoire de croire que la guerre est toujours une bonne solution Non seulement la guerre n apporte pas souvent une r ponse au terrorisme mais elle emp che la recherche d une solution durable Les Nations Unies et les organisations r gionales doivent prendre des initiatives diplomatiques fortes pour cr er une dynamique de paix dont la finalit est de construire les fondements d une s curit commune pour les peuples Il est urgent qu une nouvelle coalition s organise et fasse montre de la m me d termination pour construire la paix Sans quoi la fi vre mortelle et contagieuse de la violence risquera fort de s tendre dans le monde entier Dans la m me dynamique la communaut internationale doit faire montre de sa volont politique de s attaquer la mont e de l islamophobie L Organisation de la Coop ration Islamique OCI qui poss de une d l gation permanente aux Nations Unies ave
216. s libert s politiques Au S n gal la grande majorit des citoyens se r clame de croyances religieuses Le peuple masse est directement concern par la religion L Etat la que s n galais devait tirer les cons quences C est pourquoi l article Premier tout en d clarant l Etat la que et d mocratique devait ajouter le respect de toutes les croyances comme un corollaire de l id e de libert L article 4 qui traite des partis politiques ne manque pas de souligner que la diversit des options et courants politiques ne peut pas se fonder sur la religion L article 5 son tour stipule que la discrimination religieuse est interdite L article 8 met l accent sur la libert religieuse Toute atteinte aux libert s et toute entrave volontaire l exercice d une libert sont punies par la loi article9 Les institutions et les communaut s religieuses ou non religieuses sont galement reconnues comme moyens d ducation Article 22 Ce qui conduit tout naturellement l Etat une conception de l ducation des jeunes gens qui met sur le m me pied les coles publiques et les coles priv es avec une mention particuli re pour les Institutions et les communaut s religieuses Dans le contexte s n galais la libert de conscience les libert s et les pratiques religieuses ou cultuelles la profession d ducateur religieux sont garanties tous sous r serve de l ordre public Les institutions et les communaut s religieuses on
217. s narcotrafiquants trouvent l un no man s land favorable aux trafics la prise d otages et aux entrainements de djihadistes Pour Hacem Ould dans G n alogie de d Al Qaida au Maghreb islamique la porosit des fronti res ajout e coop ration entre islamistes radicaux et narcotrafiquants aboutira la naissance d une zone grise dans cette vaste tendue du Sahel Les faits r cents comme le rapt d otages les assassinats ainsi que les attentats en Mauritanie montrent d j une organisation sophistiqu e de la part de ces groupes incontr l s Pendant ce temps les probl mes li s la s curit humaine comme la s cheresse et son corollaire la crise alimentaire restent sans solution Les observateurs sont unanimes si cette crise perdure avec une op ration militaire l issue incertaine on risque d assister l accentuation de la crise alimentaire dans toute la sous r gion A titre d exemple l ONU estim r cemment que pr s d un million de 21 S n galais sont menac s par la crise alimentaire au Sahel Les r fugi s ont pour le moment converg vers d autres pays comme le Niger et la Mauritanie avec les cons quences sur les quilibres politiques des pays respectifs On ne peut pour le moment mesurer les cons quences du r le jou par le S n gal voisin notamment avec exfiltration et l accueil ATT Avantages ou craintes pour l axe Bamako Dakar Tout d pendra du sort qui sera r se
218. sitent d ailleurs pas participer sous une forme ou sous une autre l organisation de toutes les c r monies religieuses catholiques ou musulmanes d importance comme le p lerinage annuel de Popenguine le Magal de Touba le Gamou de Tivaouane Ce fut le cas lors du s jour historique du Pape Jean Paul II 1992 l occasion duquel le sanctuaire marial fut b ni Les f tes religieuses musulmanes comme chr tiennes sont c l br es dans la communion la plus parfaite sans nuire l orthodoxie cultuelle de l une de l autre religion Le S n gal compte 95 de musulmans mais l esprit de tol rance s est tr s t t manifest sur le plan institutionnel par l lection de 1960 1980 d un pr sident chr tien en la personne de L opold S dar Senghor Cette m me tol rance et cette compr hension se retrouvent au niveau des confr ries qui se r f rent toutes l Islam Soufi sunite dont les plus importantes sont la tidjaniyya le 49 mouridisme la quadriyya premi re confr rie en Afrique de l Ouest Tant par leur naissance que par leur volution les confr ries ont toujours t au del du foyer religieux des espaces d ducation la paix la tol rance et au respect mutuel En cela la confr rie a h rit de la forme d initiation traditionnelle o le Diom dignit le Ngor honneur et la kersa tique taient dispens s dans une perspective de fa onner un tre social ou sociable C est cel
219. slamiste pour d signer les groupes religieux musulmans participe dans une certaine mesure renforcer la stigmatisation ou l gitimer certaines attitudes de mouvements fanatiques Ces termes qu on utilise tout le temps pour d signer des groupes terroristes sont cependant des notions islamiques dont le glissement s mantique est r el selon le contexte dans lequel elles sont utilis es Le plus grand chantier dans la pr vention contre le terrorisme semble tre la lutte contre le sous d veloppement La pauvret le d s uvrement le ch mage l analphab tisme et l ignorance sont des facteurs qui favorisent l enr lement des jeunes par les mouvements terroristes Une vision prospective et int gr e de la lutte contre le terrorisme n cessite ipso facto la prise en compte du d veloppement durable de nos pays Le respect de la bonne gouvernance l panouissement et l adoption d une d marche globale coh rente autocentr e et harmonieuse d un projet de soci t permettra coup s r de faire face aux nombreuses menaces qui guettent notre nation La lutte contre les injustices ainsi que le d veloppement de la d mocratie dans nos pays permettront sans nul doute de pr venir les menaces La lutte contre les discriminations les privations de libert et l accaparement des richesses doivent mobiliser toutes les nergies pour l instauration d une paix durable La d fense des int r ts g ostrat giques et conomique
220. sme chiisme balbutiant voire djihadisme S y ajoute que les d us du courant confr rique d ob dience soufie trop marqu par ses accointances r p titives avec le pouvoir politique conform ment l h ritage colonial se dirigent de plus en plus vers un islam dit rationalis recrutant de plus en plus dans l lite intellectuelle m me francophone Cela aurait conduit paradoxalement avec une litisation de l extr misme vers sorte d islam des ing nieurs comme en Alg rie ou au Moyen Orient Fr res Musulmans en Egypte Tunisie et r cemment au Maroc Ce courant transversal travers tous les pays du Sahel est manifestement sensible aux revendications de l islamisme mondialis cause palestinienne anti am ricanisme etc Cette frange est largement renforc e par les laiss s pour compte des syst mes sociaux et conomiques habit s par une mis re sociale et expos s aux rudes cons quences de la crise socio conomique aggrav e par le foss grandissant entre classes dirigeantes et populations paup ris es Ensemble ils constituent un relais sociologique et id ologique de groupes comme AQMI De tels relais existent dans les milieux associatifs islamiques sans surveillance particuli re Mali S n gal et dont les activit s se d ploient dans le domaine social et ducatif De nombreux pays du Sahel souffrent toujours d une dualit de son syst me ducatif avec l cole officielle francoph
221. songe et de l envie de la haine de la mort Mais il est possible de ne pas se laisser vaincre par le mal et d tre vainqueur du mal par le bien cf Rm 12 21 C est cette conversion du c ur que nous sommes appel s Sans elle les Tib rations humaines si d sir es d oivent car elles se meuvent dans l espace r duit conc d par l troitesse d esprit de l homme sa duret ses intol rances ses favoritismes ses d sirs de revanche et ses pulsions de mort La transformation en profondeur de l esprit et du c ur est n cessaire pour retrouver une certaine clairvoyance et une certaine impartialit le sens profond de la justice et celui du bien commun Un regard nouveau et plus libre rendra capable d analyser et de remettre en cause des syst mes humains qui conduisent des impasses afin d avancer en tenant compte du pass pour ne plus le r p ter avec ses effets d vastateurs Cette conversion demand e est exaltante car elle ouvre des possibilit s en faisant appel aux ressources innombrables qui habitent le c ur de tant d hommes et de femmes d sireux de vivre en et pr ts s engager pour la paix Or elle est particuli rement exigeante il s agit de dire non la vengeance de reconna tre ses torts d accepter les excuses sans les rechercher et enfin de pardonner Car seul le pardon donn et re u pose les fondements durables de la r conciliation et de la paix pour tous cf Rm 12 16b 18 Source
222. ss s ou qui demeurent enfuis dans les consciences et dans les imaginaires collectifs et individuels est primordial de d mondialiser dans les consciences et imaginaires collectifs et individuels les antagonismes tensions et conflits II faut d passer les s quences temporelles et renouveler la lecture que l on peut faire des relations entre Juifs Chr tiens et Musulmans est maintenant capital de t moigner de la vraie grandeur de Dieu et de la dignit de sa cr ature l homme pour le bien de l homme et de cit terrestre L attention qu il convient de porter la communication concert e et unie contribuera rechercher des solutions que l on trouvera dans les interpr tations quitables aux grandes questions essentielles Des droits de l homme Des libert s d opinion et d expression d association et de participation la vie Du bien tre social et de la r duction des d ficiences plurielles de l ordre social Du bien tre conomique et de la r duction des disparit s entre riches et pauvres Du bien tre environnemental et de la r duction des l ments et facteurs contre la vie En agissant avant tout sur les interpr tations quitables des grandes questions essentielles aux grands quilibres de l homme et au niveau des causes locales d antagonismes de tensions et conflits r sonances et r miniscences mondiales les Religions pourront alors constituer le fondement d un eng
223. ssa Laye Thiaw de la religion juive 143 avec le professeur Elie Sommer de la religion chr tienne par le P re Joseph Ndong directeur du Centre Saint Augustin et un Imam du Mali Cette pri re commune qui pr figure la paix entre toutes les religions et les cultures au S n gal et dans le monde inspir des gestes d motion de solidarit et de convivialit exprim es lors du cocktail d au revoir en 2013 Souleymane BA Doctorant en histoire l ETHOS FLSH UCAD Sp cialistes en Histoire des Relations Internationales et Strat giques HIRIS 144 Mercredi 14 Novembre 2012 15 48 SENEGAL Ouverture d un colloque sur le dialogue inter religieux mardi Agence de Presse S n galaise en temps r el Accueil Historique Fil photos APS Dakar APS Un colloque international se tient mardi et mercredi Dakar sur le th me Plaidoyer pour le dialogue inter religieux IV Religion paix et d veloppement Cette rencontre est l initiative de la Fondation Konrad Adenauer de l ambassade d Isra l au S n gal de l Universit Cheikh Anta Diop de Dakar et de l ASECOD indique un communiqu transmis l APS Prendront part au colloque les repr sentants des religions Juda sme Christianisme Islam Religions africaines traditionnelles et des experts responsables d organisations de la soci t civile de la vie politique conomique et des m dias Ce collo
224. st une conception globale qu il faut prendre dans sa globalit Dieu ne peut tre exclu des quatre domaines sur lesquels repose la religion musulmane le dogme les cultes les relations sociales et la morale As Shura C est ce m canisme que le Coran et la Sunna mettent la disposition des musulmans pour g rer leurs affaires tout en laissant les formes de son actualisation leur appr ciation Ainsi au sein de la JIR le choix des hommes dirigeants responsables et les prises de d cisions font l objet d une Shura concertation l occasion des instances r guli res du mouvement Congr s Majlis Shura R unions de Bureau Al Marhaliyya Qui veut que les choses se r alisent tape par tape car tout ne peut se faire d un seul coup Donc la JIR consciente de l impossibilit d asseoir dans l imm diat cette soci t v ritablement Islamique qu elle veut au S n gal consacre toutes ses actions toutes ses forces aux exigences de chaque tape aux priorit s de chaque moment Al Wassatiya wat Tawazoun Qui est ce d sir que l Islam a toujours eu pour l quilibre et le juste milieu En fait l Islam est cette religion qui lib r l homme d une part de la servitude et des contraintes excessives et d autre part des turpitudes de la vie et de l emprise d bordante des passions Cela pour un panouissement global de l tre dans sa totalit Il s agit donc pour l Ibadou de r aliser l harmonie requise en
225. sulmans du S n gal A AEEMS Depuis 1993 5 demeure tr s actif dans la promotion de l excellence et le d veloppement harmonieux de la jeunesse La structure s est impos e comme l un des acteurs incontournable dans le tissu associatif s n galais En effet les ann es d exp riences ajout es au nombre sans cesse croissant de ses adh rents font d elle une structure mature qui joue de grands r les L A E E M S s est massifi e s installant progressivement dans toutes les r gions du pays En effet dans chaque d partement 35 des sections ont t cr es qui regroupent les sous sections pr sentes dans les diff rents tablissements scolaires Des sections universitaires organisent le travail dans les universit s et centres universitaires alors que les groupements de professionnels se chargent de l accompagnement des sections dans l animation des structures Au niveau international des sections ont t mises en place dans les pays forte pr sence d tudiants s n galais France USA L AEEMS contr le la gestion de la grande mosqu e de l Universit Gaston Berger Des th matiques sur l islam et les questions d actualit sont trait es chaque pendant la pri re du vendredi Cr e officiellement par la loi n 90 03 du 2 janvier 1990 l UGB accueille sa premi re cohorte d tudiants 600 le 17 d cembre 1990 D j au d but de l ann e 1991 un groupe de jeunes tudiants ont rig une mosqu e de
226. t des facteurs de conflits c est qu il a quelque part des l ments ext rieurs la religion qui sont manipul s et qui sont instrumentalis s Autrement dit il y a une transformation des principes dogmatiques en outils politiques Abdoul Aziz a estim qu il tait pertinent de revenir sur ces ressources de paix dans les religions et de ne pas faire des religions des secteurs marginaux mais d en faire des ressources int grer dans nos moyens et dans nos outils pour construire la solidarit sociale la paix sociale et m me le d veloppement conomique Selon Terreciel Akoli communaut s n galaise dispose d un certain nombre d atouts lui permettant de promouvoir la cohabitation religieuse La religion la famille et l ethnie sont des l ments promoteurs de la cohabitation intergroupe L alt rit c est dire le respect d autrui en est une n cessit Le respect de l unit du peuple via la culture la religion l histoire et les valeurs universelles constituent un gage pour un avenir meilleur Pour cela la tol rance mutuelle doit tre de mise La solidarit pendant les f tes religieuses d c s fun railles bapt mes etc renforcent cette id e de communion Le mariage mixte et les liens de cousinage plaisanterie rendent conviviale la vie quotidienne et la coh sion sociale Ce sont ces relations de bon voisinage qui favorisent l entente et participent la construction d un Etat nation Panel 1
227. t jamais des probl mes Le respect est important dans une relation Manque de civilisation Le regret La religion est relative Bonne cohabitation manque de civisme Sensibilisation manque d implication des autorit s et des chefs religieux Un probl me non trait reste un conflit On devait se respecter et viter les critiques religieuses L union entre les religions QUELLES SOLUTION PRECONISEZ VOUS Renforcer et p renniser le dialogue interreligieux Accepter la diff rence La solution r side dans le respect des croyances de son voisin Dialogue interreligieux Organiser des activit s religieuses pour promouvoir la foi en sa religion Il faut que les leaders religieux duquent leurs partisans et disciples sur le respect de la foi des autres Associer tous les musulman afin d avoir une seule f te de Korit et d informer tous le monde au m me moment Multiplier les rencontres interculturelles et favoriser la connaissance mutuelle et le respect des diff rences Que les porcs soient parqu s loin des habitations Que les animaux ne soient pas caillasses car ce sont des tres innocents S il y a conflit la seule solution c est le dialogue car le S n gal est un pays de dialogue On trouve toujours dans ce cas une solution Une connaissance approfondie de la religion un dialogue interreligieux permanant Pr servation de la paix peut tre laisser l autre le soin de le faire Que chacun vive sa religion en acceptant l au
228. t le droit de se d velopper sans entrave Elles sont d gag es de la tutelle de l Etat Elles r glent et 158 administrent leurs affaires d une mani re autonome article 24 Et la neutralit religieuse de l Etat s interpr te comme donnant libre cours au d veloppement sans entraves des Institutions et Communaut s religieuses C est pourquoi la loi du juin 1971 dite Loi d orientation de l Education nationale ne fait qu expliquer dans un domaine important la la cit de l Etat En effet il est dit dans la Loi que l ducation nationale a notamment pour objet de former des hommes et des femmes libres capables de cr er les conditions de leur panouissement tous les niveaux Dans cette perspective l initiative priv e individuelle ou collective peut dans les conditions d finies par la loi concourir la r alisation de cette uvre Et l article 2 conclut l galit des citoyens dans la diversit des origines et des croyances fait de la libert et de la tol rance les traits essentiels de l ducation nationale Elle en fonde aussi la la cit On peut d abord dire que non seulement l Etat n ignore pas la religion mais entretient des relations normales avec les Eglises et les Confr ries musulmanes 11 suffit de quelques exemples pour illustrer l assertion a Les autorit s de l Etat participent volontiers aux manifestations religieuses les plus solennelles qu elles soient musulmanes ou catholiq
229. t le sensationnel et la recherche de l argent au lieux de privil gier l aspect dification de la foi des croyants Si tant est que les m dias constituent des relais entres les guides religieux les imams les pr tres les pasteurs autres sp cialistes en la mati re et le commun des fid les croyants le constat au vu de ce qui est publi r v le plut t un manque de veille des patrons de presse sur les articles qui sont publi s Beaucoup de titres orient s vers le sensationnel qui heurtent les sensibilit s et incitent m me parfois vouloir r agir de fa on virulente en disent long En mati re de retransmission de l information religieuse il s agit notamment d aller vers l inconnu Ce qui est assez complexe et d licat comme d marche Une fois de plus le relayeur journaliste doit donc tre bien form Aussi malgr le constat des mauvaises informations qui sont souvent v hicul s on ne sens pas de censures faites la presse L Etat ne joue pas pleinement sont r le pour l application de la loi Les normes d thique et de d ontologie qui doivent tre le soubassement de tout traitement journalistique sont souvent foul es au pied Et parfois dans les r dactions la parole n est pas donn e ceux qui sont bien form s A cela s ajoute l impacte n gatif de certains films Westerne sur la foi des enfants ou jeunes qui les suivent Les intervenants de l atelier ont aussi signal le manque de journalistes
230. tendance globalisante Pour la question du croissant lunaire le probl me se pose sur la l gitimit de la commission Mme Bocand cl ture ce panel et f licite tous les intervenants Le traitement des religions dans les m dia Conf rencier Mamadou Kass Mod ratrice Fanta Diallo L espace m diatique s n galais est ouvert sur la toile mondiale Le S n gal est l un des rares pays au monde o l Islam est introduit sans violence 11 rappelle l exemple de la coexistence des musulmans et des chr tiens dans une m me famille La c l bration des f tes religieuses se fait en commun et en paix L Islam n a pas trouv au S n gal une soci t sans valeurs Les valeurs dont dispose la soci t taient le Jom responsabilit Kersa dignit Ngor sinc rit La RTS Radio T l vision S n galaise est le pivot de la vulgarisation m diatique des valeurs Les missions Manar Islam de Tahir Doucour et Le jour du Seigneur de la RTS en sont une parfaite illustration L utilisation de la langue est importante dans la transmission des messages Beaucoup de discours ont t tenus en Moyen Orient sur cette question avec le r le de la langue arabe comme langue de communication Les cha nes m diatiques sont en comp tition permanente pour largir leur audience Le conflit au Moyen Orient pousse les S n galais s int resser religion La perception du discours par le public Les m dias sont un outil
231. ternelles avec toutes les autres communaut s musulmanes et des autres religions A l universit les tudiants chiites n ont pas pu s panouir m me si l imam tait un des leurs Ce dernier et ses camarades ont t exclus de la direction de la mosqu e du campus en septembre 38 1989 En fin de compte cette premi re communaut chiite universitaire s est dispers e cause d une campagne men e contre elle par la communaut sounite En ce qui concerne la communaut libanaise au S n gal elle ne joue pas un r le cons quent dans la diffusion de la pens e chiite c t de leurs activit s commerciales Leur pr sence au S n gal prend ses racines pendant la colonisation Ils taient les suppl tifs du colon fran ais dans le commerce de l arachide ou de la cire En fait pour emp cher l mergence d une classe moyenne le colon fran ais les avait fait venir afin qu ils servent de couche tampon entre lui et les autochtones Il a aussi la communaut Mozdahir compos de disciple s n galais et africain dirig par le cherif Mouhamed Ali Aidara Cette communaut qui investit beaucoup dans le social est pr sente surtout dans les localit s comme Dakar Dahra Diollof Kolda Ziguinchor le Saloum et V lingara on retrouve le projet pilote Institut Mozdahir International IMI Cette organisation s active dans les domaines de l ducation de la sant et du d veloppement en g n ral 2 La tendance salafite Pour m
232. tion De plus ces cat gories nomades ne s accommodant pas de fronti res artificielles se trouvent sur aire de peuplement s tendant au del des limites formelles de l Etat Ce facteur de diss mination sur plusieurs Etats voisins n a pas t pris en compte dans le processus de la mise en place de l administration centrale ind pendant En effet cet tat a depuis le d but p ch par l incapacit d instaurer un mod le socio conomique capable d une gestion rationnelle des diff rences et d une r ponse ad quate aux demandes diff renci es des multiples composantes de la population malienne Les conjonctures de l conomie mondiale conjugu es aux diff rentes politiques d ajustement impos es par les bailleurs de fonds ont aggrav cette situation D j dans les ann es 60 une vague de contestation avait secou les r gions du Nord peupl es par les Touar gues jouant sur la proximit ethnique avec des populations frontali res comme celles du Niger et de Libye Ce dernier pays sous Kadhafi avait beaucoup encourag de telles manifestations et revendications irr dentistes Ces mouvements transfrontaliers ont davantage affaibli les Etats concern s et instaur des zones de non droit chappant aux diff rents ordres tatiques Mali Niger Mauritanie Mais la situation du Mali sera rendue plus complexe avec une certaine instabilit politique aux effets sporadiques malgr l espoir d une d mocratie qui cherche
233. traide et d hospitalit comme l ont voulu les anc tres La solidarit africaine Chez le Bassari comme ailleurs en Afrique le sang de l anc tre commun constitue le ciment de la parent Ce sang les oblige tre solidaires entre eux en d veloppant la g n rosit l entraide et en cultivant le sens du donner et du recevoir et l goisme son consid r s comme de grands d fauts dans la soci t L hospitalit africaine L hospitalit africaine un caract re universel Elle r serve un bon accueil aux personnes trang res Dans la tradition Bassari seuls les trangers mangeaient le riz qui tait une denr e rare L anc tre a pr n l ouverture tout en appelant la prudence L h te doit faire mesure de sinc rit et de bonnes intentions pour prouver qu il ne pr sente pas de menace la paix de famille et de l ethnie 5 La r conciliation Les s ances de r conciliation sont restauratrices de la paix int rieure et de la coh sion au sein de la communaut Bassari Elles se font sous forme de rituels Une offrande sacrificielle intervient la fin de la c r monie a les circonstances Conflits maladies graves malheurs successifs insucc s social ou conomique jalousie m sentente Le menac son parent porte plainte chez l ain de la parent le Ce dernier convoque l assembl e de r conciliation b l offrande Du vin de repr sentation pour concr tiser le repentir du
234. tre Compr hension de l autre l acceptation et le respect des cultes de l autre Communication Instaurer un dialogue interreligieux permanant Cr ant des associations pour promouvoir le dialogue interreligieux Le respect de tout un chacun et la libert des cultes Cr ant des clubs de sensibilisation qui regroupent en son sein les membres de toutes les religions pour une bonne sensibilisation Dialogue respect solidarit Les personnes qui sensibilisent les citoyens croire Dieu et au Proph te doivent aussi aider le citoyen vivre bien avec son voisin Respect des pratiques culturelles et religieuses Cultiver les esprits pour radiquer les conflits Sensibiliser les citoyens Sensibilisation sur le bon voisinage dialogue interreligieux avec implication des anciens tre seulement solidaire Se mettre autour d une table de n gociation Des r flexions des sensibilisations Raffermir les rapports unissant les personnes de religion diff rente renforcer la fraternit Cultiver les esprits de parent voisinage Il est primordial que les diff rentes communaut s communiquent entre elles apprennent se conna tre d battre prier ensemble pour les m mes sujets Le dialogue et les conseils au sujet de la 1 morale change culturel et acceptation des diff rences Le respect mutuel la compr hension Et essayer de nourrir un esprit de paix et de tol rance Que les parents laissent leurs enfants fr quenter les amis q
235. tre la foi qui gouverne sa vie spirituelle et morale et les r alit s de cette vie sociale qu il m ne au sein de sa famille au sein de son mouvement et au sein de la soci t Et c est ainsi que les fondateurs de la JIR pr sentent leur association Jamaatou signifie groupe de personnes Ibadou est le pluriel de abdou c est dire serviteur Arrahmane signifie le Mis ricordieux absolu un des noms attributs de Dieu Jammatou Ibadou Arrahmane veut donc dire un groupe d individus reconnaissants la supr matie de leur cr ateur et d sireux de figurer parmi ses v ritables serviteurs Avec eux il n est plus seulement question de retourner l islam authentique et de vivre l image des pieux devanciers mais l heure est venue de s engager dans les affaires du monde de fonder une soci t islamique ses d buts et jusque dans les ann es 90 la JIR tait particuli rement bien implant e dans les milieux scolaires et universitaires Elle a aussi r alis une perc e incontestable dans les milieux intellectuels de la classe moyenne pieuse La JIR bannie toute forme de violence comme m thode d action elle promeut la dynamique de la wassatiya juste milieu La JIR et le RIS AL wahda sont membres de la structure internationale qui pr ne wassatiya comme m thode de pr dication Cette structure est dirig e par l rudit Youssouf Gardhawi Le Rassemblement Islamique du S n gal RIS ALWAHDA Cr les 11 et 12 avril 2
236. troduction ma communication les civilisations africaines sont des civilisations spirituelles Cette assertion peut ais ment se v rifier dans chacune des familles ethniques du S n gal Mais elle se r alise l vidence dans l une de ces familles qui a sans doute le mieux conserv son h ritage il s agit de la famille ethnique Bassari Tout au long de notre expos nous allons tenter de montrer comment les aspects religieux de ces valeurs traditionnelles entrainent la coh sion sociale 11 Clarification des concepts 1 La religion traditionnelle africaine RTA Elle se d finit comme l ensemble des croyances et des pratiques religieuses traditionnelles par lesquels les africains se relient Dieu et la communaut form par les morts vivants et les vivants d ici bas Elle est une r alit v cue et sentie L africain sait la lumi re de sa tradition que sa vie lui vient de Dieu en passant par les anc tres et les parents sait aussi que cette vie lui est garantie par sa communaut guid e par les anc tres C est qu il faut trouver l attachement de la tradition ancestrale Tout au long de sa vie il s efforce maintenir cette chaine de relations dans le but de bien vivre ici bas et tre bien accueilli apr s son p lerinage terrestre dans les cieux Manquer ce rendez vous serait pour lui un grand malheur 2 La citoyennet C est le fait pour une personne pour une famille
237. u pr sent et est dirig par Ahmet Hyane Thiam un proche de la famille omarienne Sur le plan politique tait proche des id aux de l ancien pr sident du Conseil Mamadou Dia Senghor l a combattu jus qu son implosion C est la Jama atou Ibadou Rahmane qui sur ses flancs le 30 janvier 1977 La Jama atou Ibadou Rahmane Elle tait particuli rement bien implant e dans les milieux scolaires et universitaires et dans les milieux intellectuels de la classe moyenne pieuse La JIR cr e l Association des Etudiants Musulmans de Dakar MUD en 1984 Tr s rapidement la jeune association prend de l ampleur et d cide de son ind pendance vis vis de la JIR Ceci pour s largir et devenir la F d ration Islamique des El ves et Etudiants de Dakar FIEED Ses tudiants contr lent la mosqu e de l UCAD depuis 1987 et aussi celle de l ESP qui n est pas encore construi te en dur La structure dite le journal L ETUDIANT MUSULMAN depuis 1988 Le Rassemblement Islamique du S n gal RIS ALWAHDA Il a t port sur les fonts baptismaux en 2009 Proche des familles religieuses le RIS qui consid re que le projet du mouve ment islamique ne saurait exclure les tari has Le Ris met en place l Association des El ves et Etudiants Musulmans du S n gal AEEMS Depuis 1993 5 1 haute main sur la gestion de la grande mos qu e de l Univers
238. u M Acoli 152 N Dossier EE TERRORISME DANS LE SAHEL Le Senegal sous menace Mankeur Ndiaye diplomate chevronn la t te du minist re un du renseignement l Int rieur Macky Sall signe s curit au S n gal devenu un ilot de paix dans un cercl ce salafiste qui s vit au Nord Mali Gab1AGA DIOP DIONE ALORS LE TERRORISME W LE VOIS AVANCER est avec une grande surprise que les s n galais avaient d couvert que le g nial informaticien de Boko Haram est un S n galais La menace djiha diste partir de la Mauritanie n est plus d montrer Tous les islamistes chass s de la Mauritanie au nombre de 200 selon la presse se Sont refugi s au S n gal Au mois de d cembre 2007 apr s la mort des touristes fran ais Ales 250 km l est de Nouakchott lors d un attentat deux des terroristes s taient enfuis en direction du S n gal Plus tard on d couvrira qu ils taient proches d un groupe terroriste isla miste affili au r seau Al Qa da selon les autorit s mauritaniennes Dans le m me sillage dix pr sum s terroristes membres 7 s 7 2227 72 7 de dont 03 S n galais et sept 07 Mauritaniens ont t arr t s par la gendar merie de Dagana La faiblesse des renseignements s n galais incapables de fournir des informations scientifiques et le non renouv
239. u Mali Cette initiative a enrichi les d bats et nous a offert l opportunit de nouer des contacts et des relations Je suis contente de constater que la th matique du dialogue interreligieux suscite tou jours le m me int r t et le m me engouement Il me semble que la n cessit du dialo gue s est accentu e ces derniers mois avec la crise au Mali et d autres crises et probl 119 Fondation Konrad Adenauer Konrad 32 St le Mermoz Route de la Pyrotechnie Adenauer 5740 Dakar Fann S n gal R T l 221 33 869 77 78 _L Stiftung Fax 221 33 860 24 30 Email Buero dakar kas de mes qui secouent la sous r gion Je suis contente aussi de voir ici parmi les participants engag s et motiv s nos partenaires de toujours comme j aimerais les appeler ADPBS ANEEB Amnesty International ASECOD CUDAFCS GRAIF JEC Mouve ment Citoyen TAATAAN Je me r jouis de voir d minentes nouvelles t tes comme le P re Joseph Ndong le directeur du Centre Saint Augustin et Abb Georges Diouf le Di recteur du S minaire de Ngazobil Et je me f licite de la participation des experts des diff rentes religions avec comme Monsieur Ouattara venu de Ziguinchor et notre Doyen Issa Laye Thiaw des repr sentants du monde politique et de la soci t civile des repr sentants des m dias qui ont un r le important jouer quand on parle de religions vec teurs de paix Tous mes remerciements les plus cordiaux
240. u il juge trop conciliant Une tendance de ses groupes a pous l id ologie du HIJR Les partisans du hijr qui signifie rupture appliquent le principe de la calama wala salama envers une grande partie des autres sounites Il s agit d une m thode d exclusion que les membres de cette tendance utilisent l encontre de toute personne qu ils jugent oppos e leur interpr tation de textes En vertu de ce principe ce groupe n adresse ni parole ni salutation la wala salama ceux qui ne font pas all geance pouvoir en place Ce groupe se fonde sur une interpr tation d un hadith qui parle de l all geance que les musulmans doivent faire l endroit du guide des croyants dans une soci t islamique 3 La tendance tablig Le Tablighi djam at la Djam at al tabligh c est dire en fran ais l Association pour la pr dication est un mouvement religieux musulman revivaliste De nature apolitique il est fond la fin des ann es 1920 dans la province indienne de Mewat L activit missionnaire de ce mouvement vise faire revivre la foi des musulmans du monde entier dans le cadre d une interpr tation litt raliste de celle ci Son h ritage mystique fort discut nous semble ind niable surtout si l on se r f re aux pratiques de m ditation al dhikr ou encore celles de la retraite spirituelle al i tikaf Son fondateur Muhammad Ilyas fut un soufi de renom descendant lui m me d un
241. ucturation serait un facteur de risques qui peuvent d passer le territoire malien pour en touchant toute la sous r gion et ses fragiles quilibres Dans le nord du pays le Mouvement national de lib ration de l Azawad n a presque plus d existence politique et est largement d pass un groupe arm islamiste An ar Dine sous l gide d un nomm Ag Ghali un chef touareg voulant se venger de sa marginalisation lors de la constitution du Rappelons aussi paradoxalement que c est le Pr sident Amadou Toumani Tour d chu qui en 2009 nommait vice consul du Mali Djeddah Rappelons Ag Ghali est un ancien leader de la r bellion touareg au Mali dans les ann es 90 Il s est peu peu tourn vers religion avec une pratique de plus en plus fondamentaliste Ag d une cinquantaine d ann e il est issu de la tribu des lforas dans la r gion de Kidal II s appuiera sur des l ments d Al Qaida au Maghreb islamique AQMI pour prendre la ville de Tombouctou En s imposant au Nord son mouvement An ar Dine D s le 3 avril l un des chefs connus d AQMI Mokhtar Belmokhtar dit le borgne aurait t aper u dans ville Des rumeurs d menties l poque par un responsable religieux de Tombouctou voquent une rencontre entre les principaux chefs au Sahel Abou Zeid Belmokhtar et Yayah Abou Al Hamman et les imams des trois grandes mosqu es
242. udisme et aussi pour sortir les enfants des rues Le plaidoyer pour l ducation et la sant embrasse et soutien l id e que la place des enfants n est pas dans les rues mais dans les salles de classes Sur ce terrain d licat la contribution des leaders religieux c t de l effort du pouvoir publique est irrempla able Dans cet esprit un programme pr cis d nomm VITALIS entre WV S n gal et un r seau de leaders religieux a donn beaucoup de satisfaction et semble montrer le chemin iv Emergence d espaces de rencontres interreligieux pauvret est une interpellation qui a permis aux leaders religieux de se rencontrer pour une lutte commune C est vers 1995 que les rencontres interreligieuses pour le d veloppement social ont pris une forme intentionnelle et organisationnelle avanc e d abord autour de l argumentaire pour la lutte contre le VIH SIDA puis pour le plaidoyer en faveur du droit de l enfant et du respect de l int grit du corps de la jeune fille Depuis sur le terrain social neutre des milliers de leaders et dignitaires Coutumiers Musulmans et Chr tiens se retrouvent r fl chissent apprennent les uns des autres et agissent pour les causes d int r ts communs II faut le reconna tre un tel succ s aurait t plus 12 ADP area Development Program ou en fran ais zone de d veloppement int gr 13 ou Chanel of Hope canaux de l espoir un programme de lutte contre sida anim
243. ues pour ne prendre que ces deux confessions Tabaski Magal P lerinage la Mecque Rome b L Etat par ses repr sentants participe certaines activit s culturelles inspir es directement la religion Citons l Union culturelle musulmane et la Semaine consacr e El Hadji Oumar Foutiyou pour ne parler que de la manifestation la plus r cente Mieux l Etat subventionne les Ecoles priv es et la part essentielle de cette aide va aux Ecoles priv es catholiques Le colloque national de l Enseignement priv catholique du S n gal tenu Dakar les 24 et 25 avril 1976 ne conteste pas le fait m me si les participants ont pu insister sur la n cessit pour l Etat de faire davantage Enfin il faudrait faire un inventaire de toutes les manifestations religieuses qui par le canal de la radio et de la t l vision d Etat sont directement mises en communication avec les fid les des diff rentes communaut s En somme la la cit s n galaise peut tre d finie comme une la cit compr hensive loin de la la cit de type fran ais telle que nous l gu e l histoire constitutionnelle des R publiques successive D o le probl me final la la cit est elle conforme aux traditions s n galaises l ge de 10 ans l enfant commencera sa formation intellectuelle qui ira de pair avec formation religieuse sous la forme de cours sp ciaux dans les cycles primaire et secondaire Cette prise en charge s explique
244. ui les oppos rent durant des si cles La vie du Prophete p 19 161 Ce passage nous fait comprendre que la libert de culte tait un acquis bien respect avant l av nement de l islam Le pacte sing entre l Ev que de et le proph te Mohammad n tait donc pas une chose nouvelle D apr s Ibn Sa d l auteur de Tabaqat 1 2 35 Mohamed crivit aux habitants de et leur accorda contre un pr sent annuel dont l essentiel consistait en deux mille v tements la protection de Dieu et de son proph te Pour eux leur religion leur pays leurs glises et leurs services divins aucun v que aucun moine aucun ermite ne doit tre contraint renoncer son tat p 28 Les sources arabo musulmanes pr cisent encore Ce pacte de paix et de bon voisinage a t n goci par les hommes de l Eglise La d l gation tait compos e de 60 personnes parmi lesquelles 14 Seigneurs dont Abdoul Masih surnomm Al Aquib AI A hm surnomm Al Sayyid Seigneur Abdoul Haritha as ben Haritha Zayd Khuwaylid Amru Qasa Yazid Khalid Abdoullah et Mouhsin Arriv e la maison du proph te Mohammad n avait autoris entrer que trois hautes personnalit s pour participer la discussion 11 s agit d Al Aquib le chef de la d l gation et leur porte parole Rien ne peut tre d cid sans son avis Quant Zayd il tait leur rudit et responsable de leurs Ecoles C tait un arabe qui apparte
245. ui sont membres une autre religion Des rencontres entre les chefs religieux de toutes les ob diences Sensibilisations de la population Le dialogue interreligieux et la libert de choisir sa religion La politique tatique Trouver les lieux de pri res d cents dans les quartiers afin de ne plus d ranger les autres Il faut leur trouver un cimeti re pour les religieux traditionnalistes Africaine RTA Faire une projection des religions qui existent dans un territoire afin qu on puisse parler de cohabitation Organisations des conf rences interreligieuses au niveau des lieux ducatifs Une politique de sensibilisation sur la tol rance la solidarit le pardon Approfondir les tudes Bibliques et Coraniques car tous ces conflits sont dus l ignorance des principes des religions r v l es Acceptation de l homme en tant que l homme avant m me d tre religieux Cultiver l esprit de la la cit et le pardon Il faut revoir certaines pratiques religieuses quand on vit dans une communaut dont les membres ne partagent pas la m me religion Propos rassembl s par Terreciel Acoli Rapport Atelier sur les enqu tes Terreciel Prosper AKOLI N GADZANIA Rapporteur et Membre du comit Scientifique Pouvoir2010 gmail com T l 221 77 433 95 69 R flexion sur l emploi du mot tol rance de quelle tol rance s agit il dans le cas d esp ce Dans certain cas d esp ce A la 1 vue le genre humain est gale la reconnaissance de
246. une intervention efficace et efficiente Il s agit aussi de faire participer le parlement le secteur priv les organisations communautaires et professionnelles tous les citoyens s n galais l laboration et la mise en uvre d outils efficaces de lutte contre ce fl au Si ces actions s appuient sur des tudes et des renseignements fiables cela viterait coup s r la stigmatisation les amalgames et la provocation contre des mouvements religieux qui ne sont aucunement li au terrorisme La politique de pr vention contre la violence et le terrorisme doit tre prise en compte dans le programme scolaire et celui des m dias L ducation la paix serait beaucoup plus efficace si d s le bas ge les enfants y sont initi s l cole L utilisation des armes et des sc nes de brutalit dans nos m dias participent aussi d velopper malheureusement une culture de la violence dans la soci t La circulation des armes l g res et m me des jouets armes doit tre r glement e interdite comme dans certains pays Un dialogue permanent doit tre instaur entre le gouvernement et les communaut s et organisations religieuses pour mieux harmoniser la lutte contre le terrorisme Pour ce faire l tat du S n gal les repr sentants des familles religieux et les leaders du mouvement islamique doivent favoriser la mise sur pied d un cadre consensuel de concertation comme le Haut Conseil Islamique afin de d velopper une
247. ureux celui que son c ur conduit cers elle Celui dont le c ur est ferme sur la voie de Dieu Affermie est son existence sur la terre Celui qui a dans l me une grande crainte de Dieu Grande est sa f licit sur la terre a fallu attendre plusieurs si cles pour retrouver les notions morales de l gypte Pharaonique dans les critures C lestes Le Notre P re selon l Evangile de Mathieu Notre P re qui est dans les Cieux Que ton Nom soit sanctifi Que ton R gne vienne Que ta volont soit faite sur la terre Comme au ciel Donne nous aujourd hui notre pain quotidien Remets nous nos dettes Comme nous m mes avons remis nos d biteurs Et ne nous soumets pas la tentation Mais d livre nous du mauvais Cinq si cles apr s J sus Allah envoya son ange Gabriel pour qu il apprenne Mohammad la Fatiha ou le Notre P re des Musulmans Au nom d Allah le Cl ment le Mis ricordieux Louange Allah Seigneur des hommes Le Cl ment le Mis ricordieux Souverain du jour du jugement C est toi que nous adorons toi Dont nous demandons l aide Conduis nous dans la voie droite La voie de ceux qui tu as donn Tes bienfaits qui ne son nit l objet De ton courroux ni les Egar s La Pri re n gro africaine L Afrique Noire a ses propres pri res qui ont t plagi es et alt r es par d autres Le xed en seh seh ou kiim en saafi saafi sont les termes qui d sign
248. urface cette fois ci aggrav es par les d sertions de Touaregs ant rieurement incorpor s dans l arm e malienne La guerre de Libye qui clata dans un contexte de troubles n arrangera pas les choses si l on garde pr sent l esprit que la Libye fut toujours consid r s comme une zone de refuge naturel pour les combattants du C est d ailleurs qui expliqua l engagement des l ments Touaregs aupr s des troupes fid les Mouammar Kadhafi 1 faut noter ce sujet que le retour des combattants Touaregs au Mali a t interpr t par nombre d analystes comme un signe de faiblesse du pouvoir d ATT Mais d un autre c t il faut comprendre que le pr sident malien voulait jouer l apaisement et de la conciliation Mais il n avait pas pr vu tous les effets de cette situation o son arm e se retrouvera rapidement en face de combattants Touaregs surarm s et mieux quip s Tous ces l ments viennent s ajouter ce qui semble tre une mauvaise gestion de question Touareg notamment l absence notoire d investissements publics majeurs dans le Nord au contraire du Niger par exemple partir de ce moment s affiche au grand jour les faiblesses d une arm e malienne d s quilibr e une v ritable arm e mexicaine sous ATT avec d une part une cinquantaine d officiers g n raux embourgeois s et ignorant les r alit s du terrain et de l autre des hommes de troupes livr s eux m mes sous quip
249. usieurs ann es du fait de conflits ethniques et religieux meurtriers et r p t s rapporte le communiqu L Imam Muhammad Ashafa et le Pasteur James Movel Wuye sont aujourd hui co Directeurs du Centre inter religieux de m diation de la ville de Kaduna selon le texte Malgr un pass marqu par la violence ils se d crivent comme des activistes religieux militants qui avaient t programm s pour se tout vang lisant et en islamisant tout prix Le britannique Alan Channer a re u en octobre 2007 le Premier prix de la cat gorie court m trage de l Africa World Documentary Film Festival dans le Missouri Etats Unis d Am rique MF ESF DND gt gt gt Visualiser les images li es cet article 150 SENEGAL MEDIAS Les journalistes doivent tre form s en traitement de l information religieuse rapport 2012 11 14 19 20 06 GMT Dakar 14 nov APS Les journalistes doivent tre sp cialis s ou bien form s en mati re de traitement de l information religieuse afin d viter de heurter la sensibilit des croyants indique le rapport de l atelier sur le traitement des religions dans les m dias Les m dias en tant que quatri me pouvoir et outil de transmission des informations notamment religieuses jouent un r le tr s important Les journalistes doivent donc b n ficier d une formation tr s solide pour v hiculer les messages de ce secteur qui est tr s s
250. ut tre d accord d s le d part que l exigence n est pas d tre toujours d accord L engagement et la collaboration sont alors d finis sur le terrain social de la paix et du plaidoyer pour les enfants Ce qui du reste donne de r els motifs de satisfaction tous les repr sentants des religions dites r v l es La th ologique sociale est la dimension technique qui sous tend l accompagne de l engagement interreligieux ce jour World Vision travaille directement avec 3 000 leaders religieux dans la r gion Conclusion La Paix est bien plus tendue que les conflits et la mis re car elle est dans le c ur de tous Nous croyons que c est la paix et ses acteurs qui auront le dernier mot sur terre Heureux ceux qui procure la paix car ils seront appel s fils de Dieu Pendant que nous travaillons vaincre la bataille du paludisme du sida des famines du ph nom ne des enfants de la etc il nous faut ne pas oublier l essentiel Celui d encourager chaque communaut d apprendre prendre son propre poisson dans son marigot C est dire r duire la main tendue et la d pendance C est dire passer du syst me d aide au statut de savoir faire valorisant tous gards les ressources locales En effet le marigot existe et regorge de poissons Dieu n avait il pas dit Moise qu il ya t il entre tes mains 277 Moise n avait qu un b ton Pourtant l enjeu tait titanesque puisque qu il s
251. utobus de transport scolaire sont prot g s n y a presque pas de jour ou de nuit sans que des roquettes tombent en Israel La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Et malgr tout cela le sentiment de base chez tous les juifs d Israel et du Monde est la Paix le CHALOM La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t DPW MY NN TNA NY _ Que l Eternel donne la force son peuple Que l Eternel b nisse son peuple par la Paix La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t La paix entre l homme et son prochain La paix entre l homme et son conjoint La paix entre les peuples La paix entre l homme et Dieu La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Souphisme et Judaisme Bahya Ibn Paquda Andalousie 11 si cle LA Les devoirs du coeur Hovot halevavot pratiques ext rieures lt gt obligations morales int rieures La Volont et la Joie Influences du souphisme m ditations juive Abraham Aboulafia 13e La religion comme base de valeurs dans la construction et le d veloppement d une nation d une soci t Les kabbalistes de Safed mystiques soufistes _ Sabtai
252. ux plus d munis directement ou par le biais des politiques publiques exemple imp ts redistribution V Recommandations Pour une insertion des valeurs s n galaises Chercher r pondre aux aspirations des jeunes R pertorier toutes les valeurs s n galaises d hier d aujourd hui pour les r int grer Associer les familles Les valeurs sociales Les valeurs conomiques travail technologie progr s Les valeurs cologiques noblesse du travail respect de la nature Les valeurs dites personnelles Les valeurs d homme social solidarit et paix Respecter ce qu est la religion Conclusion La RTA avec ses principes galitaires applique aujourd hui certaines valeurs telles parit Pour la soci t Bassari l avis des femmes est important dans la prise de d cision concernant la communaut L galit des chances entre tous les individus en fait il n y pas d exclu donc pas d s uvrement La justice tout le monde est soumis aux m mes droits et aux m mes devoirs Notre pays le S n gal compte environ 90 de musulmans 5 de chr tiens les adeptes de la RTA et autres partagent le reste Cependant 95 de la population a un pied dans le christianisme ou l islam et l autre dans la religion traditionnelle Ceci explique en partie la stabilit de notre pays car tout le monde se retrouve autour de 117 ces valeurs Aujourd hui il est important de revisiter le pass religieux de nos diff r
253. vent par le pass mais en Partenariat pour le bien de la famille humaine Juifs Chr tiens Musulmans et autres Croyants en Dieu en Afrique doivent surtout apprendre par des voies cheminements et processus que leurs Religions ne sont pas des blocs monolithiques qui doivent s affronter mais se comprendre dialoguer coop rer se solidariser se fraterniser 175 C est dans l espoir partag de manifester la conviction et l action toute beaut universelle des Saintes Ecritures et Croyances que nous pensons qu une CONVENTION DE COMMUNICATION entre les Religions Juives Chr tienne et Musulmane est n cessaire pour soutenir le r le de la Communication dans la construction de ponts de Compr hension de Dialogue sinc re de Coop ration de Solidarit et de Fraternit entre adeptes de toutes les religions La convention sera d abord nationale puis r gionale et mondiale labor e par les la cs des confessions religieuses sign e par les diff rents Guides et l Etat ou les Etats valid e par des Organismes et Institutions Elle sera applicable par les Acteurs religieux civils culturels sociaux et politiques aux Avis Opinions Informations Renseignements Symposiums Colloques S minaires Messages Arts Cultures etc II est crucial d ouvrir une perspective permettant d aller l encontre de toutes les voies cheminements et processus qui tendent mondialiser des antagonismes tensions et conflits pa
254. version radicale qui va s duire de nombreux jeunes musulmans y compris en Europe Les salafistes appellent surtout purifier l islam de toute trace culturelle trang re Le salafisme connu son plein essor au S n gal avec le discours Lo mais avant lui il y a eu l influence de l enseignement d Alioune Gueye Les premiers recrutements de cette tendance ont t effectu dans le groupe appel jadis ind pendantiste Il s agit pour la plupart des jeunes isol s surtout dans la banlieue de Dakar et qui consid raient d sormais les mouvements ou associations islamiques dont ils sont issus comme des innovations en islam Ce ph nom ne de replie et de regroupement a t constat apr s le retour au S n gal Alioune Alioune et le salifisme Alioune Gueye est n le 22 Octobre 1967 Rufisque il eut une ma trise en science des hadiths l Universit de M dine en 1992 Il tait vers dans les sciences islamiques Il tait un sp cialiste du Hadith et s est illustr par son exigence pour les r f rences daliil islamiques Alioune Gu ye qui tait un excellent communicateur grandement particip propager le salafisme au S n gal Il anima plusieurs missions islamiques la radio dounya tafsir al Quran al karim Minhajou Sounna an nabayi mourtada islamyia o il fut directeur des missions islamiques 1995 97 Il faisait le tour des quartiers et des r gions pour don
255. xiste dans la soci t actuelle une multitude d initiatives pour promouvoir le dialogue entre les religions La Fondation Konrad Adenauer s inscrit dans cette dynamique en organisant des fora des formations et des publications Au S n gal Dieu merci les religions ne sont aucunement facteur de division bien au contraire Le S n gal est un des rares pays dans notre monde actuel que l on met toujours en avant pour prouver qu une cohabita tion harmonieuse et fructueuse entre les peuples et entre les fid les de diff rentes reli gions est possible Les S n galais de tous bords vivent dans une parfaite communion ceci est visible par exemple lors des f tes religieuses auxquelles les fid les des autres religions sont toujours associ s d une mani re ou d une autre Cependant le S n gal n est pas une le dans les mouvances du temps et il n est pas exclu que certaines tendances n fastes existantes sous d autres cieux prennent pied au S n gal Il est d une extr me importance d tre vigilant et de prendre les devants afin que le S n gal ne connaisse jamais des situations comme certains pays de la sous r gion comme au Mali au Nig ria Le sujet de notre colloque de cette ann e tait Religions paix et d veloppement En effet les religions au lieu d tre facteurs de division doivent se faire artisans de la paix Et la paix est le pr alable de tout d veloppement C est ainsi que nous avons discut sur
256. yennet est consid rable quand on retient seulement les notions de service solidarit et responsabilit de l individu par rapport la communaut Une meilleure mise valeur de ces enseignements anciens pourrait aider am liorer la relation entre individu et tat de nos jours En conclusion la repr sentante r sidente de la FKA Mme Kolb l ambassadeur d Isra l et le Nonce Apostolique au S n gal ont soulign l importance des religions en tant que relai et vecteur de paix indispensable au d veloppement Synth se et conclusions du S nateur Sidy Dieng Pr sident ASECOD CL PES EES ou 2 3 1 J E 4 125 Rapport final 4 dition du colloque interreligieux Enracinement et ouverture Plaidoyer pour le dialogue interreligieux IV Religion paix et d veloppement 13 14 Novembre 2012 Fondation Konrad Adenauer Allocution de bienvenue par Andr Kolb Religion paix et d veloppement c est le th me que la Fondation Konrad Adenauer choisit pour le colloque qu elle organise les 13 et 14 novembre 2012 en collaboration avec l Ambassade d Isra l l ASECOD et l Universit Anta Diop de Dakar UCAD Pour commencer la repr sentante r sidente Andrea Kolb a pr sent la Fondation Konrad Adenauer qui est une fondation politique allemande Elle porte le nom de Konrad Adenauer le premier chancelier de la R publique F d rale d Allemagne apr s la Deuxi me Guerre Mondiale La

- Konrad-Adenauer

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