Groupement d`employeurs et entreprises artisanales
Contents
1. D Y gt dd gt d y d A y W WAY D Chambres de M tiers et de l Artisanat R gion Basse Normandie INA Observatoire Regional de Artisa Basse Normandie gt Direction ditoriale R gis CHALUMEAU gt Coordination Catherine PLOUX Direction R gionale des Affaires conomiques et Territoriales Isabelle LEMARINEL Service Communication gt R daction Jennifer LAILLE gt Cr ation et mise en page Atelier Pomme P www PommeP com gt tude dit e en 2012 SOMMAIRE Page 05 gt LES GROUPEMENTS D EMPLOYEURS UN MODE D EMPLOI ALTERNATIF p07 e Qu est ce qu un Groupement d Employeurs GE p07 e Les diff rentes formes de GE p08 e Rappel historique p08 e Le GE une forme d emploi int ressante mais peu utilis e Page 11 gt LE GROUPEMENT D EMPLOYEURS UNE SOLUTION NON ADAPT E AUX ENTREPRISES ARTISANALES BAS NORMANDES p13 e La Basse Normandie un terrain fertile pour les GE p15 e Les r sultats de l enqu te Page 18 gt CONCLUSION Page 19 gt SOURCES Groupement d employeurs et entreprises artisanales gt 3 Les groupements d employeurs un mode d emploi alternatif gt QU EST CE QU UN GROUPEMENT D EMPLOYEURS GE Forme d emploi innovante le GE se distingue par son approche originale de la relation employeurs salari s Constitu sous forme d association ou de coop rative il a pour objectif de recruter des salari s qu il met2. La derni re quant elle est une id e re ue une clause de confidentialit est pr vue dans les contrats propos s par les GE CONCLUSION Le GE n appara t pas comme une r ponse adapt e aux besoins des entreprises artisanales bas nor mandes pour plusieurs raisons De mani re g n rale le GE est un dispositif com plexe mettre en place et peu connu des acteurs conomiques Il faut une volont forte pour le mettre en place Or bien que la Basse Normandie ait des predispositions l accueil des GE en th orie la pra tique nous r v le le contraire seulement deux GE conomiques sur le territoire Le GE vocation artisanale est d autant plus com pliqu cr er et faire fonctionner De par leur petite taille les entreprises artisanales ont des besoins en emploi limit s un ou deux jours par semaines ce qui pose des probl mes en termes organisationnel et financier SOURCES CRCI Chambre Regionale de Commerce et Industrie Bretagne Etude Les groupements d employeurs de Bretagne 2006 ARACT Association R gionale pour l Am lioration des Conditions de travail Aquitaine Etude Groupements d employeurs vecteur de changement et d am lioration des conditions de travail avril 2005 CRESS Chambre R gionale de l Economie Sociale et So lidaire Basse Normandie Tableau de bord 2009 L co nomie sociale et solidaire en Basse Normandie CRGE Centre R g
3. entreprises r pondantes B timent O Services Alimentation Production Source INSEE SIRENE 1 semestre 2010 gt GE ET ARTISANAT Compos essentiellement de TPE l Artisanat est un sec 40 des entreprises artisanales n emploient aucun salari si teur aux probl matiques sp cifiques D ailleurs pour certaines c est un choix de parcours pour d autres cela constitue une r elle difficult Pour diverses raisons ces derni res pr sentent des besoins en emploi insatis faits Les raisons les plus fr quemment avanc es sont le manque de moyens financiers les nombreuses formalit s et l organisation du temps de travail De ce point de vue le GE semble tre une solution int ressante pour les TPE Il permet de r pondre a un besoin limit en volume horaire et ainsi de limiter les co ts Il g re galement l essentiel des formalit s administratives permettant aux entreprises de se d charger de ces t ches On identifie deux types de besoins dans l Artisanat le besoin en comp tences administratives et le besoin en comp tences techniques Le premier est assez facile satisfaire car il correspond un besoin transversal on le retrouve dans la plupart des entreprises quels que soient leur taille et leur secteur d activit Le second fait appel des comp tences plus sp cifiques donc moins communes Dans ce cas il est plus difficile de faire correspondre les besoins des TPE a ceux des sala
4. la personnalit du chef d entreprise s av re d terminante Il doit tre suffisamment ouvert d esprit pour accepter le mode d emploi innovant que constitue le GE Tr s souvent c est une personne qui investit plus que la moyenne et qui porte un int r t aux aspects non economiques de l affaire La taille des entreprises ainsi que le secteur d activit ne jouent qu un r le tr s mineur dans la r ussite d un GE Fig 2 gt Avantages et inconv nients du GE Avantages Inconv nients Pour l employeur Un salari stable pour une quantit de temps adapt e ses besoins et ses capacit s finan ci res Le rep rage de profils int ressants La d l gation des t ches administratives et des proc dures de recrutement au GE La ma trise des co ts des employ s non perma nents co t inf rieur ceux l int rim un faible co t de formation Des changes entre chefs d entreprise favo rables aux progr s organisationnels et tech niques des entreprises La responsabilit solidaire des membres les salari s et organismes sociaux peuvent s adres ser indiff remment chacun des membres pour exiger le paiement des dettes Diverses contributions financi res droit d en tr e frais de fonctionnement notamment Pour le salari La stabilit de l emploi un emploi a temps plein et dur e ind termin e Un enrichissement progressif gr ce la diver sit des t ches et un acc s p
5. 007 Progressis GECO Type de GE Multisectoriel Multisectoriel Date 2010 de cr ation 2006 Nombre 55 30 d adherents Nombre 22 salaries en 5 salaries dont de equivalent temps 3 en quivalent salari s plein temps plein Bassin Orne Elargisse Nord de la Manche d emploi ment envisag vers le Calvados Moins de 9 9 10 10 10 6 10 5 12 de 12 Source INSEE Clap LES R SULTATS DE L ENQUETE gt M THODOLOGIE DE L ENQUETE Dans un contexte de mutations conomiques et sociales il convient de s interroger sur les nouvelles formes d emploi Le GE pr sente des avantages non n gligeables pour les entreprises adh rentes L int r t du questionnaire tait de d crire la situation de l emploi dans les entreprises artisanales employeuses et de mettre en vidence dans quelle mesure le GE constituait une opportunit pour elles L enqu te a t r alis e aupr s de 351 entreprises artisanales bas normandes durant les mois d octobre et novembre 2010 Le taux de retour des questionnaires d note un int r t fort des entreprises pour le sujet sur les 351 entreprises interrog es 239 ont accept de r pondre nos questions ce qui quivaut un taux de r ponse de 68 L chantillon de d part ainsi que l chantillon des r pondants correspondent parfaitement la structure des activit s artisanales en Basse Normandie cf Figure 5 Fig 5 gt Activit des
6. de succ s hors du champ de l agriculture Les chiffres en t moignent l heure actuelle on compte un peu moins de 4000 GE dont 3500 rel vent du secteur agricole gt LE GE UNE FORME D EMPLOI INT RESSANTE MAIS PEU UTILIS E De toute vidence le GE poss de de nombreux avantages la fois pour les salari s et pour les entreprises cf Figure 2 Toutefois il ne peut se cr er qu l issue d un processus long et fastidieux Premi rement le contexte juridique demeure assez flou en la mati re et les proc dures organisationnelles et administratives sont complexes et nombreuses choix de la convention collective organisation du collectif d entreprises et du collectif salari etc Par ailleurs le manque d information sur le dispositif induit une certaine m connaissance de celui ci ainsi que l mergence d id es re ues impliquant des phases de sensibilisation et de communication r p t es Outre cela on constate une relative suspicion des chefs d entreprise quant la confidentialit de leurs informations Certains pensent que l information circule en m me temps que le salari Pourtant d autres modes d emploi communs comme l int rim ou le cumul des temps partiels induisent de la m me mani re un partage des salari s mais ne soul vent pas ce type d inquietudes Enfin la nouveaut du dispositif constitue tr s certainement un frein li la difficult de changer les habitudes En ce sens
7. ensuite disposition des entreprises membres Par le cumul de temps partiels ou d emplois saisonniers le GE tente d un c t de s curiser des emplois par definition pr caires et d un autre de r pondre des besoins cibl s des entreprises que ce soit en comp tences g n ralistes ou en comp tences sp cifiques Le dispositif du GE renvoie au concept tr s r cent de flexi s curit qui tente d allier le besoin de flexibilit des entreprises au besoin de s curit des salari s Depuis les ann es 1980 l conomie et par cons quent le marche de l emploi ont subi un certain nombre de mutations Evoluant sur des march s de plus en plus ouverts et concurrentiels les entreprises doivent sans cesse r ajuster leur activit conduisant une pr carisation de l emploi Bien que peu utilis e le GE appara t comme un mode d organisation du travail alternatif pertinent permettant la fois de satisfaire les exigences des entreprises et celles des salari s Par ailleurs acteur du d veloppement local il dynamise l activit conomique du territoire Fig 1 gt Les piliers d un GE Des entreprises GE Des Un salari s territoire gt LES DIFF RENTES FORMES DE GROUPEMENT D EMPLOYEURS On peut distinguer trois types de GE le Groupement d Employeurs Agricole GEA forme la plus ancienne de GE et r serv e au secteur agricole le Groupement d Employeurs lt classique gt professi
8. ional de ressources pour les Groupe ments d Employeurs Poitou Charentes Colloque Les groupements d employeurs la crois e des chemins novembre 2010 Enqu te r alis e par la CMAR BN oct nov 2010 Site Internet de l Institut National de la statistique et des tudes conomiques www Insee fr Groupement d employeurs et entreprises artisanales gt 19 Chambres de M tiers et de l Artisanat R gion Basse Normandie Chambre de M tiers et de l Artisanat de R gion de Basse Normandie 2 rue Claude Bloch BP 15205 14074 Caen cedex 5 T l 02 31 95 42 00 contact cmar bn fr www cmar bn fr Partenaires techniques et financiers CQEF 2010 AI oga qu Chambres de M tiers Observatoire Regional de l Artisanat Basse Normandie et de l Artisanat Basse Normandie R gion Basse Normandie Toute utilisation de ce document doit faire l objet d une demande d autorisation Cr ation graphique Atelier Pomme P www pommep com
9. ions dans lesquelles se d veloppent les GE ont fr quemment une tradition du faire ensemble Qu en est il de la Basse Normandie Pour caract riser l esprit mutualiste bas normand nous avons choisi de d crire bri vement l tat de l conomie Sociale et Solidaire ESS Selon la Chambre R gionale de l Economie Sociale et Solidaire CRESS l ESS d signe les soci t s de personnes et non de capitaux jouant un r le conomique pratiquant un fonctionnement d mocratique et centrant leur projet sur la personne humaine et l utilit sociale et ou collective L ESS est en voie de d veloppement en Basse Normandie particuli rement le milieu associatif En 2007 salari s Ainsi l ESS contribuait plus de 12 de l emploi 5400 tablissements employaient 58000 r gional pla ant la Basse Normandie en 5 me position au niveau national cf Figure 3 Elle est d ailleurs de plus en plus dynamique entre 2005 et 2007 sa contribution la cr ation d emplois nouveaux est forte 20 des emplois et se r v le aussi lev e que celle du secteur public gt UNE R GION AFFECT E PAR DES SAISONNALIT S DANS LES EMBAUCHES Deux secteurs d activit bien implant s en Basse Normandie pr sentent des besoins saisonniers lev s l agriculture et le tourisme L activit d une exploitation agricole est par definition cyclique Elle est d pendante des conditions m t orologiques et plus particuli rement des saisons Par c
10. lle moyenne des entreprises artisanales ce sont majoritairement des TPE Leurs besoins en comp tences administratives par exemple sont bien r els mais restreints En terme s Groupement d employeurs et entreprises artisanales gt 17 Fig 12 gt Les motifs favorables au GE Moins de formalit s El 10 Meilleure productivit E 19 Meilleur service Do 19 partiel limit en Gain de temps gt 19 Autres E 7 Non renseign o 19 Fig 13 gt Les motifs de rejet du GE Manque de moyens financiers Besoins imprevisibles Confidentialit i 0 M 38 des informations Di bilit limit SE sd du salari Autres FI 9 Non renseigne KT 23 13 d activite on constate que les entreprises ouvertes au temps partage sont issues pour deux tiers d entre elles de deux secteurs le B timent et les Services Elles se situent principalement dans le Calvados et la Manche 8 entreprises sur 10 Les entreprises r fractaires au temps partag avancent principalement trois motifs de rejet le caract re imprevi sible de leurs besoins la disponibilit limit e du salari et le probl me de confidentialit des informations cf Figure 13 La premiere rend l adh sion au GE impossible et cela m me si les entreprises montrent un int r t pour le dispo sitif car les besoins doivent tre identifiables La seconde met en vidence une inad quation entre les besoins de l entreprise et ce que propose le GE
11. onnel ou multisectoriel ciblant tous les secteurs d activit hors agriculture le Groupement d Employeurs pour l Insertion et la Qualification GEIQ quise distingue du GE classique uniquement par sa mission l insertion et la qualification de publics sans emploi pouvant acc der des contrats aid s b n ficiaires du RMI jeunes ch meurs longue dur e etc Il propose un parcours alternant des mises disposition dans les entreprises adh rentes et des sessions de formation l objectif tant d amener ces salari s a un emploi stable Groupement d employeurs et entreprises artisanales gt 7 gt RAPPEL HISTORIQUE Les GE ont t cr s par la loi n 85 772 du 25 juillet 1985 et sont d abord r serv s au secteur agricole et plus pr cis ment aux exploitations de moins de 10 salari s L objectif est alors de l galiser des pratiques largement r pandues dans le milieu tels que le partage de mat riels et de personnels entre exploitants voisins Le champ d application des GE s largit avec la loi du 30 juillet 1987 le seuil d effectif des entreprises passe de 10 a 100 salari s et le dispositif s ouvre aux entreprises des secteurs non agricoles La loi quinquennale du 20 d cembre 1993 relative au travail a l emploi et la formation professionnelle rehausse encore ce seuil qui passe a 300 salari s et simplifie les proc dures de cr ation et de fonctionnement des GE A ses d buts le GE a connu peu
12. ons quent la charge de travail est tr s variable et les flux de main d oeuvre sont fr quents La Basse Normandie est une r gion agricole en 2008 un tablissement sur quatre relevait de ce secteur contre un tablissement fran ais sur 10 Autre activit d pendante des saisons l activit touristique La p riode estivale est la plus favorable au tourisme bas normand Le littoral de plus de 470 km la proximit de la r gion parisienne et un caract re rural contribuent l attractivit de la Basse Normandie En 2009 on d nombre environ 7000 nuit es dans les campings et h tels de la region Les surcroits d activit induits par la fr quentation touristique se trouvent non seulement dans les activit s purement touristiques visites h bergement mais aussi dans les secteurs partiellement li s au tourisme tels que la restauration et les commerces En somme la Basse Normandie r unit plusieurs conditions pour tre un territoire propice au d veloppement des GE Pourtant seulement 2 GE sont identifiables dans le champ conomique hors agriculture Progressis et le Groupement d Employeurs du Cotentin GECO Ils ne comptent d ailleurs que tr s peu d entreprises artisanales Groupement d employeurs et entreprises artisanales gt 13 Fig 4 gt Caract ristiques des GE conomiques bas normands Fig 3 gt Poids de l conomie sociale dans l emploi salari total hors agriculture au 1 janvier 2
13. ri s l id al du salari est un poste temps complet tandis que les entreprises artisanales ont tr s g n ralement des besoins limit s en volume horaire en raison de leurs moyens plus limit s et de leur petite taille Cela pose des probl mes en termes organisationnels tout d abord il faut trouver suffisam ment d entreprises artisanales pour pouvoir satisfaire les attentes des salari s ensuite il faut parvenir organiser les emplois du temps des salari s en fonction du plus grand nombre d entreprises Des difficult s se posent galement sur le plan financier Ce sont les entreprises membres qui font vivre le GE par leur diff rentes cotisations cotisations qui sont proportionnelles leur participation horaire dans le GE En raison de leurs besoins limit s un tr s grand nombre d entreprises artisanales doit adh rer au GE si l autonomie financi re est recherch e Groupement d employeurs et entreprises artisanales gt 15 gt L ACTIVIT DES ENTREPRISES INTERROG ES La moiti des entreprises interrog es est confront e des surcroits d activit durant l ann e et cela quelle que soit l ac tivit exerc e 40 d entre elles parviennent pr voir ces surcroits tandis que 20 n y parviennent pas cf Figure 6 Fig 6 gt Les surcroits d activit sont ils pr visibles oui Non Pas toujours patient MN A 25 50 75 100 Les 40 restants comprennent les entreprise
14. rivil gi la for mation Un tremplin pour l insertion professionnelle Des simplifications administratives un seul employeur le groupement un contrat de tra vail crit et une convention collective uniques Des d placements plus ou moins longs en fonc tion de l loignement g ographique des entre prises Des conditions de travail qui peuvent varier d une entreprise l autre ce qui peut tre g nerateur de difficult s d adaptation et de stress pour le salari Des interrogations sur les perspectives d vo lution du salari Un rythme de travail intense pour les travail leurs saisonniers enchainement de saisons gt EN R SUM A l heure ou la notion de flexi securite fait d bat les GE apparaissent comme une solution satisfaisant la fois le besoin de s curit des salari s et le besoin de flexibilit des entreprises Depuis quelques int ressante ann es le GE int resse un nombre croissant de secteurs Associations M dico social Artisanat etc Dans la suite de l tude l int r t sera port sur l Artisanat et plus particuli rement sur l Artisanat r gional Groupement d employeurs et entreprises artisanales gt 9 10 Le groupement d employeurs une solution non adapt e aux entreprises artisanales bas normandes 12 LA BASSE NORMANDIE UN TERRAIN FERTILE POUR LES GE gt LE D VELOPPEMENT DE LA COOP RATIVIT SUR LE TERRITOIRE Les r g
15. rtisanales fran aises ont subi cette crise de plein fouet Aujourd hui m me si l activit reprend doucement les entreprises demeurent inqui tes vis a vis de la conjoncture conomique Dans un contexte d instabilit il n est pas concevable de cr er des emplois p rennes ni m me d investir Finalement les besoins en emploi des entreprises artisanales employeuses sont limit s et semblent peu correspondre aux offres des GE seul un CDD temps complet renvoyant un besoin saisonnier pourrait entrer dans le cadre du GE Fig 11 gt Les formes de contrats envisag es cor HN Int rim MN 9 Autres gt 9 gt LA PERCEPTION DU TEMPS PARTAG Le temps partag est plut t bien connu des entreprises artisanales bas normandes presque la moiti des entreprises sond es dit conna tre la notion de temps partag et le dispositif du GE Toutefois leurs connaissances n ayant pas t test es nous ne connaissons pas leur tendue L enqu te r v le qu un quart des entreprises interrog es est ouvert au temps partag et seulement une sur dix accepterait de s associer a un GE Parmi les entreprises ouvertes au temps partag deux tiers voquent le temps partiel et un tiers le GE Les entreprises favorables au GE sont pour moiti des entreprises du B timent La motivation la plus fr quemment avanc e est la r ponse un besoin temps partiel limit cf Figure 12 Ceci s explique par la tai
16. s qui doivent la fois faire face a des surcro ts d activit pr visibles et a des surcroits d activite impr visibles Les entreprises en mesure de pr voir leurs besoins saisonniers pourraient b n ficier de l action des GE 80 des entreprises peuvent les pr voir au moins en partie Les surcroits d activit sont ais ment identifiables dans l Alimentaire trois quarts des entreprises les estiment pr visibles A contrario le carac tere incertain est beaucoup plus prononc dans les trois autres secteurs a peine 20 des entreprises du B timent consid rent les surcroits d activit pr visibles et 40 des entreprises de la Production et des Services Par cons quent l Alimentation appara t comme le secteur le plus favorable aux GE De mani re g n rale on distingue deux p riodes o l activit s intensifie la p riode estivale de juin septembre et le mois de d cembre cf Figure 7 Ce sont des p riodes o la demande est globalement plus forte vacances des populations locales tourisme et f tes de fin d ann e On peut mettre en vidence des sp cificit s sectorielles cf Figure 8 l Alimentation et les Services connaissent des p riodes de surcro t d activit durant les mois de juin juillet et d cembre le B timent durant les mois de juin juillet et octobre la Production de avril octobre avec un pic d activit en septembre Les trois quarts des entreprises disent avoir recours aux heure
17. s suppl mentaires pour r pondre leurs besoins saisonniers cf Figure 9 dans certains cas la mesure s applique l ensemble de la masse salariale plus fr quemment elle s applique uniquement au chef d entreprise Une entreprise sur cing seulement a recours au CDD ou l int rim Fig 7 gt Les p riodes de surcro t d activit des entreprises concern es 50 25 0 Fig 8 gt Les p riodes de surcro t d activit par secteur Services Production B timent Alimentation 80 50 _ Ve 40 Y PA 20 gt 0 A CT Fig 9 gt Les moyens mis en oeuvre pour faire face aux surcroits d activit ll 2 AAA Ill 3 Saisonnier i 5 BE 110 CDD Int rim Apprentissage Heures supp Temps partiel Autres Fig 10 gt Les projets de recrutement Non O Qui Par ailleurs on constate que tres peu d entreprises ont des projets de recrutement sur l ann e a venir a peine 15 des entreprises cf Figure 10 Les trois quarts d entre elles envisagent d embaucher une personne a temps plein Les deux types de contrat les plus fr quemment cit s sont le CDI et le CDD cf Figure 11 recrutement est tr s Cette r ticence certainement li aux v nements conomiques r cents l gard du La crise conomique et financi re amorc e en 2007 a durablement perturb le cours de l conomie mondiale Les entreprises a
Download Pdf Manuals
Related Search