Images du corps, vertiges et vestiges
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1. 2006 Jeff Wall Hazan 2006 Un recueil de textes para tra l automne 2009 aux ditions L Arachn en Paris Entretien avec Jean Fran ois Chevrier Extraits de l entretien avec Jean Fran ois Chevrier men par Martine Dancer et Dirk Snauwaert en novembre 2004 Publi dans La Photographie en dialogues Les collections de l Institut d Art Contemporain Frac Rh ne Alpes et du Mus e d Art Moderne de Saint Etienne Villeurbanne et Saint tienne 2005 Dirk Snauwaert Quel tait l objectif de votre travail pour Le FRAC Jean Fran ois Chevrier Christian Bernard m a demand en 1985 de former une collection de photographies pour le FRAC Rh ne Alpes Je devais constituer une collection d uvres contemporaines c est dire d artistes vivants mais j ai sugg r de consacrer dix pour cent du budget l achat d uvres anciennes Il me semblait que l histoire de la photographie tait trop mal connue pour qu on puisse se plonger directement dans l poque contemporaine J ai fait les premiers achats d but 1986 et j ai travaill constituer la collection jusqu au printemps 1988 Dirk Snauwaert Vous avez constitu une collection pour un FRAC mais vous lui avez tout de suite fait int grer un mus e en la d posant au Mus e d Art Moderne de Saint tienne Jean Fran ois Chevrier Les mus es fran ais l poque la situation n a gu re chang s int ressaient tr s peu la photographie Les collections d art2. cette chelle est tr s diff rente de la n tre voir par exemple Le film Microcosmos le peuple de l herbe Claude Nuridsany et Marie P rennou 1996 ceci cr e donc une interrogation un sentiment d tranget Le r alisateur peut par exemple s en servir pour introduire Le th me de la v rit cach e comme dans Bienvenue Gattaca d Andrew Niccol 1997 ou de la distorsion du point de vue sur la r alit comme dans Pink Floyd The Wall d Alan Parker 1982 C est l quivalent d un gros plan mais pour un objet Il est souvent utilis pour mettre en valeur un d tail du Plan de d tail d cor comme une carte de visite oubli e sur Le lieu d un meurtre etc Cette notion est une notion de montage et pas de tournage Il poss de alors une dynamique propre et HALO N pr sente souvent un plan de d tail gt La Composition Lignes directrices Les lignes orientent l image et dirigent Le regard Ce sont les lignes directrices qui permettent notamment de donner du rythme Horizontales Les lignes horizontales sont g n ralement symbole de stabilit elles sont rassurantes et reposantes Elles permettent de donner l image une certaine profondeur L horizontal est par exemple la dimension privil gi e du paysage Verticales Les lignes verticales voquent la puissance North by North West La Mort aux trousses 1958 d Alfred Hitchcock est construit essentiellement autour des lignes verticales Diagonales La composition suivant des
3. cle les peintres ont historiquement fustig s ce nouveau m dium et paradoxalement l ont utilis pour l tude du corps dans la composition de peinture Eug ne Delacroix par exemple pour l tude de nus Officiellement reconnue en 1839 la photographie a vite pris ses marques et son ind pendance tout en nourrissant des liens troits avec les Beaux Arts la photographie comme uvre d art unique comme l est le tableau cf l instant fix le cadrage le travail de tirage en laboratoire la photographie reproductible peinture unique exigences de la construction technique du tirage nombre d exemplaires limit s encadrement r f rences l Histoire de la peinture etc r f rence la tradition des peintres et la tradition classique du portrait peint qui a pour sujet les familles royales l aristocratie les religieux Les grandes figures de l Histoire peints par Diego V lasquez Hyacinthe Rigaud Jean Dominique Ingres par exemple Le commissariat d exposition Le corps une th matique emprunt e l histoire de l art des Beaux Arts la tradition acad mique une acad mie signifie une tude de corps en dessin la lecture des images est favoris e par un accrochage de l exposition qui facilite les changes les incidences les entr es multiples et crois es qui nourrissent l imaginaire du spectateur construction po tique criture avec les images constituer une collection c est choisir des image
4. un groupe de personnes On prend la totalit du d cor et les personnages qui s y trouvent C est Le plan de l exposition par excellence Plan d ensemble Les plans d ensemble sont souvent utilis s comme introduction ou comme conclusion d un film reportage PE car ils permettent de situer Le cadre de l uvre de m me que dans un texte l introduction va souvent du g n ral vers le particulier et La conclusion rouvre vers le g n ral Plan de demi Il ne couvre qu une partie du d cor ou de l action Il concentre l attention sur un groupe bien particulier ensemble PDE g P group P Plan moyen ou Plan pied PM ou PP Il cadre un ou plusieurs personnages en pied Il concentre l attention du spectateur sur Le ou les personnages ventuellement dans un espace qui les situe Plan italien Plan montrant un personnage jusqu aux genoux Il cadre les personnages mi cuisses Il rapproche encore davantage le spectateur des personnages Le plan Plan am ricain am ricain a t ainsi d nomm car c est Le plan typique des films am ricains des ann es 30 et 40 Ce type PA de plan permet galement de montrer plusieurs personnages lors d un dialogue sans n cessiter de modifier la position de la cam ra Ce plan cadre les personnages la ceinture et montre principalement ce qu ils disent et font sans pour autant attirer exag r ment l attention sur un d tail pr cis de leur jeu Il place les acteurs la distance qui s par
5. Nicolas Guillot dans le cadre d une commande publique pour l am nagement des abords de la salle de spectacle de La Cigali re Le mus e de S rignan visite de l exposition en cours et de la collection le service ducatif mode d emploi Contacts St phanie Delpeuch Charg e du service ducatif Isabelle Durand Charg e du service ducatif lemusee ville serignan fr D borah Rubio Charg e du service ducatif lemusee ville serignan fr Nicolas Turbet Enseignant en arts plastiques d tach par l ducation nationale Permanence tous les mercredis de 10h 13h Pour informations ou rendez vous 04 67 32 33 O5 Tarifs Forfaits par groupe de 30 personnes maximum Visite dialogu e 35 Visite atelier 50 Parcours de l art contemporain 50 Gratuit tablissements sp cialis s pour handicap s tablissements scolaires et centres de loisirs des villes conventionn es S rignan Vias Villeneuve les B ziers Horaires Accueil des groupes scolaires centre de loisirs tablissements sp cialis s entre 9h et 18h du mardi au samedi sur rendez vous Informations pratiques gt horaires ouvert de 10h 18h du mardi au dimanche sauf les jours f ri s gt tarifs 5 tarif normal 3 tarif r duit groupe de plus de 15 personnes tudiants demandeurs d emploi b n ficiaires du RMI moins de 18 ans Gratuit d tenteurs carte passe culture tudiants en art et architectur
6. catalogues Une autre objectivit Another Objectivity Institute for Contemporary Art Londres Centre national des arts plastiques Paris Centro per l art contemporanea Luigi Pecci Prato 1988 1989 Photo Kunst Staatsgalerie Stuttgart et Mus e des beaux arts de Nantes 1989 1990 Walker Evans et Dan Graham Witte de With et Museum Boymans van Beuningen Rotterdam Mus e Cantini Marseille Westf lisches Landesmuseum f r Kunst und Kulturgeschichte M nster Whitney Museum of American Art New York 1992 1994 Des territoires Paris cole nationale sup rieure des Beaux arts 2001 yvind Fahlstr m Another Space for Painting Mus e d art contemporain de Barcelone MACBA Massachussets Museum of Contemporary Art North Adams BALTIC Centre for Contemporary Art Newcastle Institut d art contemporain Villeurbanne 2000 2002 Art i utopia L acci restringida Mus e d art contemporain de Barcelone MACBA 2004 et l Action restreinte L art moderne selon Mallarm Mus e des beaux arts de Nantes 2005 IL pr pare actuellement une exposition sur L hallucination artistique De William Blake Sigmar Polke Derniers ouvrages parus Paysages territoires L le de France comme m taphore Parenth ses 2002 dir avec William Hayon Le Parti pris du document 1 et 2 deux num ros de la revue Communications Paris Seuil EHESS dir avec Philippe Roussin n 71 2001 n 79 Des faits et des gestes
7. contre un naturalisme qui confond l art et le r el dans une image miroir est au nombre de ses partis pris De vestiges en vertiges l exposition esquissera quelques unes des voies par lesquelles la photographie a su rendre compte de notre s jour sur terre dans l infinie diversit de ses clats Parall lement l exposition s ouvre un second volet de la collaboration du mus e de S rignan avec Jean Fran ois Chevrier la r sidence S rignan de deux photographes qu il a invit s travailler sur le territoire de la commune l issue de s jours r partis sur les quatre saisons Claire Tenu n e en 1983 et Patrick Faigenbaum n en 1954 livreront un portrait photographique de la ville de S rignan L exposition de ces travaux est pr vue pour l automne 2009 Artistes pr sent s Robert Adams Dominique Auerbacher douard Denis Baldus Albert de Balleroy Claude Batho Th odore Blanc et Antoine Demilly Adrien Bonfils John Coplans Gabriel Cuallad Yiorgos Depollas William Eggleston Walker Evans Paul Facchetti Patrick Faigenbaum Daniel Farson Lee Friedlander Jean Louis Garnell Adolphe Giraudon Dan Graham Jan Groover Raoul Hausmann Nigel Henderson Craigie Horsfield Vaclav Jiru Peter Keetman Chris Killip Ernst Ludwig Kirchner J Kuhn Suzanne Lafont Helen Levitt Jan Lukas Achille Mauri Lisette Model Carlo Mollino Carlo Naya et Otto Schoefft Cas Oorthuys Federico Patellani Tony Ray Jones Ren Jacques A
8. images la photographie utilitaire images souvenirs archives photoreportage photojournalisme photographie artistique plasticienne photographie c l bration v nementielle photographie du quotidien photographie de nature et de paysage la photographie th matique Le point de vue le cadrage gros plan plan moyen portrait de face de profil de trois quarts panoramique la composition de l image nombre d or et r gle des tiers Lecture d une image les lignes directrices image construite mise en sc ne spontan e prise sur le vif r alit fiction champs hors champs plong e contre plong e format vertical ou portrait format horizontal dit galement paysage les espaces les lumi res Les volumes sugg r s petit format grand format format monumental travail de l clairage naturel clair obscur artificiel La mat rialit de l image photographique le grain le tirage le support le papier le format l outrage du temps la transformation des valeurs des couleurs photographie noir amp blanc couleur photographie argentique photographie num rique photographie originale photographie retouch e Logiciels de traitement de l image Photoshop etc pr sentation de la photographie cadre mise sous verre caissons lumineux Photographie et peinture la photographie est consid r e comme une rivale de la peinture au XIX si
9. lignes obliques est plus dynamique crois es elles cr ent l instabilit et Le d s quilibre convergentes elles renforcent la perspective et l impression d loignement et concentrent l attention vers le point de fuite voir par exemple la C ne de L onard de Vinci Les activit s du mus e Pour le grand public gt Les visites comment es comprises dans le droit d entr e tous les dimanches 15h de l exposition temporaire 16h de la collection gt Les visites la demande des visites th matiques autour de la collection de l exposition temporaire adapt es au public handicap sur rendez vous gt Un jeudi une uvre Le 1er jeudi de chaque mois 18h le public est invit d couvrir une uvre de la collection gt Les rendez vous au Salon Rencontre informelle autour d un verre avec un artiste un crivain ou un critique en lien avec l exposition ou la collection au salon biblioth que du mus e gt Cycle d initiation l art contemporain un cycle de conf rence est organis au mus e raison d une s ance par exposition Pour les enfants gt Mon anniversaire au mus e Les enfants apr s une visite du mus e sont invit s r aliser des travaux plastiques pour leur permettre de faire preuve leur tour d imagination et d exprimer leur cr ativit avant de d guster un go ter le samedi sur rendez vous entre 14h30 et 17h gt Les ateliers du mercredi et des vacances L qui
10. style aux tats Unis apr s 1925 notamment par Walker Evans Tout en voulant donner l image le caract re authentifiant et Le r le t moin d un document la photographie documentaire revendique une dimension esth tique propre m me de la distancier d une image journalistique et de lui conf rer Le statut d une uvre d art H ritier de la photographie dite documentaire Patrick Faigenbaum agit en toute conscience du cr dit de v rit a priori attach la photographie Jeff Wall un photographe actuel qui interroge la peinture Pour le photographe am ricain Jeff Wall la photographie est un m dium artistique plus pertinent que la peinture Selon lui la photographie peut prendre en charge certaines fonctions de la peinture classique Ses photographies qui prennent pour mod le aussi bien la ville d aujourd hui que la peinture d histoire sont souvent pr sent es en caissons lumineux ce qui conf re aux images une r elle physicalit diff rente d un tirage sur papier Cette remarque sur la primaut de la photographie vaut aussi pour Patrick Faigenbaum qu il s agisse du portrait ou du paysage urbain gt La photographie plasticienne http www galerie photo com histoire photographie_plasticienne html ce n est pas la photographie dite cr ative ce n est pas la photographie de reportage ce n est pas la photographie appliqu e elle ne s inscrit pas dans l histoire suppos e pure du medium elle vient croiser les arts plasti
11. ctions qu il a initi es entre 1986 et 1988 L exposition embrasse un si cle et demi d histoire des pionniers comme douard Denis Baldus ou John Thomson aux nombreuses et remarquables preuves d amateurs clair s anonymes du dix neuvi me si cle des grandes figures de l art moderne tels Walker Evans ou Raoul Hausmann aux photographes que Jean Fran ois Chevrier a soutenus et qu il a contribu faire conna tre depuis le d but des ann es 1980 Robert Adams John Coplans Jan Groover Suzanne Lafont Patrick Faigenbaum Images du corps images de corps images singuli res rassembl es en une constellation th matique Le th me choisi par Jean Fran ois Chevrier pour constituer la collection a permis l toilement des figures vitant la lin arit d une histoire canonique Un accrochage dense favorisera les encha nements de motifs et de m taphores autour de quelques ensembles monographiques et de s quences historiques Jean Fran ois Chevrier s est toujours d fi des regards trop sp cialis s Il a travaill inscrire la photographie dans l histoire de l art moderne l un et l autre sont n s au milieu du dix neuvi me si cle et crire l histoire de l art moderne avec la photographie Au sein de cette histoire c est pour sa teneur r aliste qu il s est int ress l image photographique La d fense d une exigence de r alisme dans laquelle l artiste vise produire des quivalents du r el
12. e Patrick Faigenbaum Famille Pandolfini 1984 85 Collection Rh ne Alpes Institut d art contemporain Villeurbanne Lyon en d p t au Mus e d Art Moderne de Saint tienne Robert Adams Our Lives and Our Children 1978 81 Collection Rh ne Alpes Institut d art contemporain Villeurbanne Lyon en d p t au Mus e d Art Moderne de Saint tienne Thomas Struth Mr Shimada Senior Yamaguchi 1986 Collection Rh ne Alpes Institut d art contemporain Villeurbanne Lyon en d p t au Mus e d Art Moderne de Saint tienne RD BWAY AE LULAL SOUTH FERRY 137 ST BROADWAY lii Walker Evans Subway Portrait 1938 4 Collection Mus e d Art Moderne de Saint tienne William Eggleston Menphis 1969 70 Collection Rh ne Alpes Institut d art contemporain Villeurbanne Lyon en d p t au Mus e d Art Moderne de Saint tienne Pistes p dagogiques Le corps en photographie Le corps figur Le corps repr sent Le portrait l autoportrait portrait en pied le corps morcel le d tail le portrait individuel le portrait de groupe le corps fig la pose Le corps en mouvement le corps en situation le corps et le d cor la place et la pr sence de l Homme dans son environnement l absence du corps le corps sugg r le corps m taphorique L outil photographique diff rentes approches travail descriptif documentaire exploration d un territoire et interpr tation en terme d
13. e moins de 12 ans journalistes gt acc s A roport B ziers Vias A9 sortie B ziers est D 37 A9 sortie B ziers ouest D 19 Suivre S rignan Centre administratif et culturel Parking gratuit Accessibilit pour les handicap s L quipe du mus e H l ne Audiffren Directrice h audiffren ville serignan fr Cl ment Nouet Directeur adjoint c nouet ville serignan fr C line Ramade Charg e de la collection et de la librairie lemusee ville serignan fr Isabelle Durand St phanie Delpeuch Charg es de la communication et du service ducatif s delpeuch ville serignan fr D borah Rubio Charg e du Service des publics et du service ducatif lemusee ville serignan fr Nicolas Turbet Professeur d arts plastiques d tach aupr s du service ducatif le mus e de s rignan 146 avenue de la Plage 34410 S rignan France 33 0 4 67 32 33 05 lemusee ville serignan fr www ville serignan fr
14. e les interlocuteurs d une conversation il accentue l intimit permet de lire Les r actions Plan rapproch psychologiques le jeu du visage et des paules La dur e de ce plan est en fonction du dialogue et de taille PRT l action en cours Le plan rapproch sur un personnage introduit une certaine intimit il emp che Le spectateur de voir Les l ments alentours le hors champ Il peut laisser la libert d imaginer ce qui se trouve hors du cadre ou au contraire forcer l attention se porter sur le personnage comme dans Rosetta des fr res Dardenne 1999 Ila les m mes fonctions que le plan rapproch taille en accentuant un peu plus les traits du visage du personnage C est par excellence le plan du journaliste derri re son bureau La dur e souvent importante de cette valeur de plan est li e au dialogue Plan rapproch poitrine PRP On ne voit qu une partie d un personnage sur laquelle on veut attirer l attention Il permet de lire Gros plan GP directement la vie int rieure d un personnage ses motions ses r actions les plus intimes C est le plan de l analyse psychologique Il montre un seul objet un d tail du visage par exemple G n ralement tr s bref il sert la progression du r cit ou du suspense en attirant l attention sur un d tail dramatiquement frappant Le tr s gros plan est de plus en plus utilis au cin ma comme introduction La perception de la r alit Le tr s gros plan
15. er celle du dix neuvi me si cle ignorait la photographie IL y avait eu de grands photographes au dix neuvi me si cle et tous les artistes de l poque avaient parl de photographie Les historiens de l art n en parlaient plus ils ne parlaient pas de l histoire r elle Par ailleurs j avais aussi le point de vue d un amateur d art contemporain et de ce c t l aussi j tais insatisfait J ai toujours essay de combiner les deux approches puisqu au fond elles n ont qu un objet l art lui m me sa d finition et ses points d application Ajoutons que j avais une formation litt raire et que la photographie tait une forme d art visuel proche de la litt rature Il m a toujours sembl vident qu une bonne photographie est l quivalent d un po me L uvre de Walker Evans permet de bien identifier l troite relation entre la photographie et le po me en prose Mais m me la photographie d illustration justement pour ce rapport avec la litt rature m a int ress IL y a peut tre toujours un r cit derri re les images qui permet de retrouver une continuit biographique travers la discontinuit des choses vues et enregistr es Visuels disponibles pour la presse Claude Batho Le Tricot 1980 Collection Mus e d Art Moderne de Saint tienne John Coplans Back Torso From Below 1985 Collection Rh ne Alpes Institut d art contemporain Villeurbanne Lyon en d p t au Mus e d Art Moderne de Saint tienn
16. gt Jean Szarkovsky directeur du d partement photographie au Museum of Modern art de New York Le Monde 1980 Se demander maintenant si la photographie est un art est devenue une question tablie et ennuyeuse Il s agit de savoir quelle sorte d art elle est et qui la pratique bien gt Edward Weston 1926 Je peux exercer en un jour un enfant de dix ans prendre d velopper et tirer une vue amis il m a fallu vingt ans de travail pour rendre avec un certain degr de s ret mes sensations face un objet plac devant l objectif Glossaire gt Commissaire d exposition www unehistoiredexpo fr glossaire exposition musee htm Personne ayant la responsabilit scientifique et culturelle d une exposition de la conception l exploitation gt Photomontage D finition issue de Dictionnaire de l art Moderne et Contemporain dition Hazan Tours 2002 Sa mise au point est revendiqu e entre 1916 et 1918 par Hausmann Grosz et Huelsenbeck qui y trouvent d abord le moyen d affirmer leur qualit anti artistique Le montage qui suppose que des photographies soient d coup es le plus fr quemment dans des journaux et des magazines et juxtapos es sur un support commun sans que l ensemble soit n cessairement rephotographi fait pour eux r f rence leur d finition comme ing nieurs Hausmann a de surcro t l avantage de m ler des fragments d chelles diff rentes d accepter l intervention compl mentaire d
17. i qui vont radicalement changer notre regard sur la vie et le monde Mais qu est ce que la photographie humaniste Un courant tr s divers sans th oricien dont les fondateurs sont Cartier Bresson Doisneau et Ronis un courant qui privil gie la personne humaine sa dignit sa relation avec son milieu pour reprendre la d finition de la commissaire de l exposition Laure Beaumont Maillet On photographie les lieux de vie car le d cor est aussi important que le sujet La rue o avant la t l vision la vie se fait Le bistrot pour sa convivialit les quais pour la fl nerie l usine ou les taudis pour le constat documentaire Images de proximit de simplicit d un pittoresque qui ne sait pas encore qu il va dispara tre La photographie humaniste a une thique fond e sur l absence de voyeurisme ou de sensationnel et le respect pour la r alit qu elle r v le la spontan it seule garantie de l authenticit D o la pol mique qui na tra bien plus tard quand Robert Doisneau avouera avoir pris des mod les pour faire sa photo la plus embl matique Le baiser de l H tel de Ville gt La photographie documentaire Reconnue comme un style par les historiens d art la photographie documentaire est apparue en Europe la fin du XIX si cle et s est d velopp e dans les premi res ann es du XX me gr ce aux contributions majeures d Eug ne Atget en France et d August Sander en Allemagne avant d tre th oris e comme un
18. mation Visite atelier au mus e dans le cadre du service ducatif Les dossiers p dagogiques Un dossier documentaire sur chaque exposition ainsi que sur les uvres de la collection peut tre envoy sur demande l enseignant La visite enseignant Permanence de Nicolas Turbet enseignant en arts plastiques Tous les mercredis de 10h 13h Pr sentation de l exposition temporaire et remise du dossier p dagogique Visite gratuite dans le cadre d un projet L aide aux projets Aide la mise en uvre de projets d coles et d tablissements Classes PAC PAE APA TPE stages enseignants classes culturelles La visite dialogu e Visite guid e dialogu e de l exposition temporaire ou de la collection pour permettre aux l ves de progresser dans l analyse sensible d une uvre d art et de replacer l uvre de l artiste dans un mouvement ou dans le contexte plus g n ral de l histoire de l art La visite atelier Visite d couverte pour apprendre regarder suivie d un atelier d exp rimentation plastique permettant de mettre en uvre les notions abord es et de se familiariser avec certaines techniques artistiques le parcours d couverte de l art contemporain Le Domaine des Orpelli res d couverte du travail de l artiste Dado qui a investi enti rement une ancienne cave viticole peintures sculptures Rayonnant d couverte de l uvre r alis e in situ par l artiste Daniel Buren et l architecte
19. mbre d or taient particuli rement harmonieuses On retrouve aujourd hui ces proportions notamment dans le format standard des photographies Appliqu e l image elle m me il d coule qu une r partition de l espace suivant le ratio 1 3 2 3 proche du nombre d or assure un quilibre agr able ainsi qu une certaine dynamique Cette proportion permet en effet de hi rarchiser les l ments qui composent l image de casser la sym trie et la monotonie Pour analyser la composition d une image on peut faire appara tre les lignes horizontales et verticales qui partagent chaque dimension en trois appel es lignes de forces Les croisements de ces lignes sont consid r s comme des points forts de l image sur lesquels on retrouve souvent les l ments cl s que l artiste a voulu souligner Il est g n ralement pr f rable de ne pas placer d l ments mineurs sur les points forts ou d viter de situer plusieurs l ments importants sur la m me ligne de force gt chelle des plans TGP Gros plan Pian poitrine Pian taitie Plan am ricain Plan italien Il situe l action et montre tous les protagonistes dans leur contexte topologique En cin ma ou vid o il doit Plan g n ral durer assez longtemps pour que le spectateur puisse avoir assez de rep res pour assimiler Les informations PG que le r alisateur a voulu donner comme indiquer une situation g ographique dans laquelle l action va voluer par la suite
20. moderne elles m mes taient rares En dehors de Paris le mus e de Saint tienne tait une des rares institutions de ce type J ai r pondu la commande du FRAC en fixant un certain nombre de principes J tais libre de mes choix Je disposais d un million de francs frais compris pour les trois ans d acquisitions Dix pour cent de ce montant furent consacr s l acquisition d uvres d artistes morts ce qui tait une l g re infraction la r gle des FRAC l poque avec cent mille francs j ai pu faire quelques bons achats d uvres du dix neuvi me si cle et de l entre deux guerres Le troisi me principe tait d orienter la collection d apr s un th me J ai retenu celui du corps L histoire de la photographie d auteur ou artistique s est d velopp e dans la tradition des beaux arts et donc en reprenant les genres traditionnels du paysage du portrait de la nature morte etc J ai pr f r choisir une cat gorie polyvalente ambigu Le corps se situe entre le portrait et l image instantan e ou l image de rue dans lesquelles il y a toujours des corps en mouvement saisis par l image Le corps tait une cat gorie interm diaire entre les genres qui permettait de montrer le d placement op r par la photographie dans la classification institu e par les beaux arts D autre part le corps c tait selon moi le corps figur autant que le corps repr sent Le corps est au centre de la tradition acad mique puisque
21. n aura la plus parfaite reproduction il manque toujours quelque chose l ici et le maintenant de l oeuvre d art l unicit de sa pr sence au lieu o elle se trouve gt Jean Fran ois Chevrier Patrick Faigenbaum 2000 en lien avec les portraits de familles italiennes L image est hant e en lien avec le passage de ces portraits aux travaux sur les villes Portraitiste et sc nographe de l imaginaire domestique Patrick Faigenbaum a d constater que l actualit urbaine perturbe les g n alogies et il travaille aujourd hui sur cette tension gt John Coplans Hand 1988 La main ainsi isol e devient une partie du corps Rorschach un signifiant flottant livr l interpr tation personnelle du regardeur La main devient un texte ouvert des interpr tations multiples et complexes un support d vocations et un outil mall able de performance qui multiplie l infini les significations impossibles gt Patrick Faigenbaum La couleur est au noir et blanc ce que le son lectrique est au son acoustique Le noir et blanc est plus intime il met des ondes plus courtes plus sourdes Les tensions urbaines la mobilit la distance appellent la couleur Le lieu est le point de d part de tout Si l espace ne parle pas les corps n y trouvent ni leur forme ni leur place Ce serait comme les pi ces d un jeu d checs sans chiquier gt Fran oise Marquet Conservateur d partement ph
22. ographie l aspect gestuel de la peinture la touche etc Je voulais souligner la dimension mat rielle de l image en tant qu preuve Car la photographie est une preuve du monde et de notre situation dans le monde c est un art dans le monde wordly comme disent les Am ricains Et puis avancer l id e du corps c tait rappeler la dimension r aliste de l enregistrement Je dis bien r aliste et pas naturaliste Pour moi le r alisme tait d abord et avant tout la reconnaissance que l art se produit dans le monde Le r alisme est un anti id alisme il ne s agit pas d exprimer ou de repr senter des id es mais de transcrire une exp rience du monde dans une image qui se situe elle aussi dans le monde J avais encore une cinqui me raison de choisir le corps J avais vu d s 1984 les premiers autoportraits de John Coplans John est mort en ao t 2003 Ce fut un de mes amis les plus chers Il est probable que cette amiti a t d terminante dans le choix du th me de la collection Je regrette d ailleurs r trospectivement de ne pas avoir achet encore plus d images de lui puisque les acquisitions de ses uvres n ont pas t poursuivies apr s 1988 Il est un des grands photographes de la fin du vingti me si cle J ai commenc m occuper de photographie la fin des ann es 1970 pour deux raisons essentielles La premi re tient ma formation d historien d art Je me suis aper u que l histoire de l art en particuli
23. otographie au Mus e d Art Moderne de la ville de Paris La photographie participe bien en effet l histoire d une vision c est dire une mani re de regarder d une poque et d une soci t et elle est bien au m me titre que les autres expressions plastiques un enfant part enti re de l Histoire de l art gt Nadar Du bon usage de la photographie Paris CNDP 1987 La photographie est la port e du premier des imb ciles mais si la th orie s apprend en une heure les premi res notions pratiques en une journ e ce qui ne s apprend pas c est Le sentiment IL y a en photographie comme partout des gens qui savent voir et d autres qui ne savent m me pas regarder Nadar s adressant M Villemesant directeur du Figaro 1856 gt Alain Sayag La Photographie dans l art du XX me si cle Actualit des arts plastiques 1990 Une photographie n est pas un pr l vement purement optique dans le r el c est un rectangle de papier int gralement noirci travers lequel on vise une r alit insaisissable de sorte que la question de la lisibilit ne fait que reposer d une mani re encore plus complexe son sujet Or comme le dit Merleau Ponty la perception d j stylise L oeuvre par son mouvement sa vis e son accommodation op re une s lection un montage une structuration des apparences qui r sultent d une laboration intentionnelle n cessairement sujette des crit res socioculturels
24. pe du mus e accueille les enfants aux ateliers laboratoires pour parcourir la collection sur le mode du jeu avant de r aliser un atelier de recherche plastique qui permettra de mettre en uvre les notions abord es et d exp rimenter certaines techniques artistiques gt Les ateliers des vacances Pendant les vacances scolaires l quipe du mus e propose aux enfants des stages de pratiques artistiques Durant trois jours ils exp rimentant diff rentes techniques autour d une th matique particuli re Pour les scolaires gt Le dossier documentaire Un dossier documentaire sur chaque exposition ainsi que sur les uvres de la collection peut tre envoy sur demande l enseignant gt La visite enseignant Tous les mercredis de 10h 13h Pr sentation de l exposition temporaire et remise du dossier p dagogique gt L aide aux projets Aide la mise en uvre de projets d coles et d tablissements projets d cole stages enseignants classes culturelles gt La visite dialogu e Visite guid e dialogu e de l exposition pour permettre aux l ves de progresser dans l analyse sensible d une uvre d art et de replacer l uvre de l artiste dans un mouvement ou dans le contexte plus g n ral de l histoire de l art gt La visite atelier Visite d couverte pour apprendre regarder suivie d un atelier d exp rimentation plastique permettant de mettre en uvre les notions abord es et de se familiariser a
25. ques dans une pratique hybride et d cloisonn e gt Naturalisme D finition du mouvement Naturaliste http www grandspeintres com mouvements naturalisme php Le mouvement artistique naturaliste est une cole litt raire et artistique du XIX me si cle qui visait reproduire la r alit objective Fortement li Emile Zola qui est le th oricien de cette cole le naturalisme est un r el syst me d analyse et d explication de la nature cherchant et montrant la v rit Les crivains veulent alors rivaliser avec la science pour d crire toute la nature humaine Plusieurs peintres furent influenc s par cette cole en illustrant les tendances naturalistes lesquelles se d velopp rent fortement en France entre 1880 et 1890 avec notamment Cormon L Hermitte ou Bastien Lepage gt Profondeur de champs http www cours de photo com definition profondeur de champs m21 html La profondeur de champs est la zone dans l espace o le sujet photographier est net Cette zone peut tre d finie comme faible si la zone de nettet est courte Certain appareil dispose d une fonction bouton de contr le de profondeur de champs Pour une bonne composition la ma trise de la profondeur de champs est indispensable en photographie gt R gle des tiers http fr wikipedia org Il est recommand de ne pas centrer le sujet Les architectes antiques avaient d couvert que les constructions dont Les proportions faisaient appel au no
26. ropole Images du corps vertiges et vestiges Photographies de la Collection Rh ne Alpes et du Mus e d Art Moderne de Saint tienne M tropole Sommaire Communiqu de presse Jean Fran ois Chevrier Entretien avec Jean Fran ois Chevrier Visuels disponibles pour la presse Pr sentation du mus e de s rignan Les activit s du mus e Informations pratiques Pistes p dagogiques Glossaire Pr sentation du service ducatif Exposition du 28 juin au 5 octobre 2008 Vernissage le samedi 28 juin 2008 19h Conf rence de presse en pr sence de Jean Fran ois Chevrier le samedi 28 juin 17h Exposition r alis e gr ce la collaboration de la Collection Rh ne Alpes Institut d art contemporain Villeurbanne Lyon et du Mus e d Art Moderne de Saint Etienne M tropole et avec la participation de la collection Sandra Alvarez de Toledo Paris Le mus e de s rignan b n ficie des aides financi res de la Direction R gionale des Affaires Culturelles Languedoc Roussillon et du Conseil G n ral de l H rault Communiqu de presse Images du corps vertiges et vestiges Photographies de la collection Rh ne Alpes et du Mus e d Art Moderne de Saint tienne M tropole Le mus e de S rignan pr sentera partir du 28 juin un ensemble de cent quatre vingt photographies choisies par Jean Fran ois Chevrier dans les collections photographiques du FRAC Rh ne Alpes et du Mus e d Art Moderne de Saint tienne M tropole deux colle
27. s les collecter les collectionner les rassembler les assembler qui n a jamais pratiqu l album souvenir sorte de mus e imaginaire et portatif traces d instants qui comptent dans notre histoire personnelle le r alisme photographique en opposition au naturalisme et l id alisme c est l il que jette Le photographe sur le monde qui l entoure la fois t moin et metteur en sc ne de cette r alit Il fait preuve d objectivit et de subjectivit Cette distance et cette neutralit se conjuguent avec un parti pris et un engagement personnel de l artiste Citations gt Robert Adams R Adams in California Views by R Adams of the LA Basin 1978 1983 Fraenkel Gall and M Marks Gall 2000 A la question Pourquoi faites vous de la photographie R Adams r pond IL me semble que mon m tier c est tout en sugg rant l ordre de faire appara tre les choses autant que possible de la mani re qu elles sont dans une vision normale gt Roland Barthes La Chambre claire note sur la photographie 1980 Ce qui fonde la nature de la photographie c est la pose La photographie pose une pr sence imm diate au monde une co pr sence La photographie ne dit pas ce qui n est plus mais ce qui a t Cette subtilit est d cisive gt Walter Benjamin L uvre d art l heure de sa reproductibilit technique Essais 11 1935 1940 l oeuvre d art en devenant reproductible perd so
28. u dessin du texte ou de la couleur et d tre ais ment diffusable par impression en concurrence avec les images normales qu il a d autant plus de chance de perturber qu il leur ressemble par son aspect photographique A Berlin le photomontage r v le imm diatement ses capacit s de critiques sociale ou de contestation politique Mais Cologne c est pr cis ment ce que refuse Ernst dont les photomontages sont orient s vers la surprise le d paysement po tique C est toutefois l usage politique du photomontage qui se g n ralise entre les deux guerres Pratiqu en URSS d s 1919 1920 il appara t aussit t comme un nouvel art d agitation C est parce qu il joue d l ments d j photographi s que Le photomontage peut avoir l ambition de susciter de nouvelles conceptions de la r alit C est bien dans cette optique que l utiliseront Les Surr alistes Man Ray Kiesler gt La photographie Humaniste 1945 1968 En latin photographie se dit imago lucis opera expressa c est dire image r v l e sortie mont e exprim e par l action de la lumi re Photographier crire avec la lumi re La photographie humaniste est n e en 1945 d une double rupture rupture technique avec les exp rimentations plastiques des ann es vingt et trente et rupture soci tale avec la p riode de l occupation de l humiliation de l puration aussi Elle finira en 1968 sur une autre rupture cr e par les v nements de ma
29. ugust Sander Jean Louis Schoellkopf Giorgio Sommer Thomas Struth F lix Thiollier John Thomson Piet Zwart et des photographies anonymes Jean Fran ois Chevrier avait t charg par la R gion et l tat de constituer le noyau d une collection de photographies pour le FRAC Rh ne Alpes Les quatre cents photographies rassembl es de 1986 1988 ont t d pos es au Mus e d Art Moderne de Saint tienne et ont permis de d finir les orientations de la collection de photographies du mus e qui ne poss dait alors que quelques preuves isol es Jean Fran ois Chevrier N en 1954 Lyon Ancien l ve de l cole normale sup rieure agr g de lettres Jean Fran ois Chevrier est historien et critique d art IL enseigne depuis 1988 l cole nationale sup rieure des beaux arts de Paris et y anime depuis 1994 Le s minaire Des territoires Il a travaill principalement sur les changes entre litt rature et arts visuels aux XIXe et XXe si cles sur l histoire de la photographie jusqu la p riode contemporaine et sur l art depuis les ann es 1960 IL a galement publi un essai sur l historien d art Jurgis Baltrusa tis et travaill sur l architecture et l art en milieu urbain Cr ateur et r dacteur en chef de la revue Photographies 1982 1985 dit e par le minist re de la Culture conseiller g n ral de la Documenta X 1997 et commissaire d expositions internationales accompagn es de livres
30. ulea de s rignan Images du corps vertiges et vestiges Photographies de la Collection Rh ne Alpes et du Mus e d Art Moderne de Saint tienne M tropole Robert Adams Dominique Auerbacher douard Denis Baldus Albert de Balleroy Claude Batho Th odore Blanc et Antoine Demilly Adrien Bonfils John Coplans Gabriel Cuallad Yiorgos Depollas William Eggleston Walker Evans Paul Facchetti Patrick Faigenbaum Daniel Farson Lee Friedlander Jean Louis Garnell Adolphe Giraudon Dan Graham Jan Groover Raoul Hausmann Nigel Henderson Craigie Horsfield Vaclav Jiru Peter Keetman Chris Killip Ernst Ludwig Kirchner J Kuhn Suzanne Lafont Helen Levitt Jan Lukas Achille Mauri Lisette Model Carlo Mollino Carlo Naya et Otto Schoefft Cas Oorthuys Federico Patellani Tony Ray Jones Ren Jacques August Sander Jean Louis Schoellkopf Giorgio Sommer Thomas Struth F lix Thiollier John Thomson Piet Zwart et des photographies anonymes Commissaire Jean Fran ois Chevrier Exposition du 28 juin au 5 octobre 2008 le mus e de s rignan 146 avenue de la Plage 34410 S rignan 33 0 4 67 32 33 05 lemusee ville serignan fr www ville serignan fr Couverture John Coplans Back of Hand Dos de main 1986 tirage sur papier baryt au g latino argentique 72 x 76 cm inv 87 045 collection Rh ne Alpes Institut d art contemporain Villeurbanne Lyon copyright photo Yves Bresson Mus e d Art Moderne de Saint tienne M t
31. une acad mie c est un nu une tude du corps Prendre le corps pour th me c tait donc remettre la photographie en relation avec la tradition des beaux arts D o la n cessit d avoir quelques images du dix neuvi me si cle montrant des mod les acad miques et des reproductions de sculptures Quant au corps figur c est pr cis ment ce qui d borde la repr sentation et l tude La figure est un terme tr s riche qui peut voquer la litt rature la rh torique on parle de figures de style C est aussi un terme qui peut d signer le contenu des images mentales fantasmes ou visions oniriques On parle de figures et non pas de repr sentations propos du r ve Ily a encore une troisi me raison ce choix du corps plus personnelle j avais beaucoup travaill sur le territoire et le paysage en photographie j avais envie d aller voir ailleurs Le corps c tait un peu l autre versant Quatri me raison je voulais montrer que la photographie est faite avec le corps qu on ne fait pas des photographies seulement avec l il que ce n est pas une performance purement optique que la photographie ne produit pas des images d mat rialis es qu il y a une mati re photographique J avais en t te la phrase de Merleau Ponty citant Paul Val ry dans L il et l esprit Le peintre apporte son corps J avais envie de montrer qu il en tait de m me pour le photographe m me si on ne retrouve pas dans la phot
32. vec certaines techniques artistiques gt Le parcours d couverte de l art contemporain Le Domaine des Orpelli res d couverte du travail de l artiste Dado qui a investi enti rement une ancienne cave viticole peintures sculptures Rayonnant d couverte de l uvre r alis e in situ par l artiste Daniel Buren et l architecte Nicolas Guillot dans le cadre d une commande publique pour l am nagement des abords de la salle de spectacle de La Cigali re Le mus e de s rignan visite de l exposition en cours et de la collection le service ducatif Par la richesse de ses collections et la diversit des expositions temporaires le mus e de S rignan est un partenaire ducatif privil gi de la maternelle l Universit Le Service ducatif cr en 2003 S rignan propose et encadre des projets en rapport avec les collections du mus e les expositions temporaires et les uvres dans l espace public Il d veloppe ainsi des actions aupr s des enseignants des coles coll ges lyc es coles d art ainsi que des centres de loisirs et centres sp cialis s pour handicap s qui souhaitent r aliser des projets autour de l art contemporain Le service ducatif propose des activit s qui s articulent autour de trois axes l accueil des groupes scolaires l laboration d outils p dagogiques la mise en place d animations ponctuelles destination des l ves ateliers de pratique artistique et des professeurs for
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