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Apprentissage de la lecture en 1re et 2e années primaires

1. gt F3ecourir un coin lecture fr quenter la BCD la bibliotheque un centre de documentation sp cialis mus e une m diath que 1348 Trouver un livre dans le coin biblioth que de la classe 1353 Choisir un document en fonction du projet et du contexte de l activit r f rentiels de la classe 1356 Anticiper le contenu d un document en utilisant des indices Couverture d un livre illustration titre format texture du papier Caract res sp ciaux Anticiper le contenu d un document en utilisant des indices couverture d un livre illustration titre format texture du papier Caract res sp ciaux 1359 Chaque comp tence est pr sent e de mani re relativement op rationnalis e traduisant de la sorte une amorce g n rale d activit sur laquelle l enseignant peut s appuyer pour construire un sc nario p dagogique Ces activit s plus ou moins concr tes sont d finies pour chaque cycle proposant de la sorte une progression dans les apprentissages 8 Cycle 1 1 et 2 maternelles Cycle 2 3 maternelle 1 et 2 primaires Cycle 3 3 et 4 primaires Cycle 4 gt 5 et 6 primaires 9 Par ailleurs les cases o figurent les comp tences et les activit s sont num rot es afin d tablir des liens ventuels entre des comp tences communes travaill es dans des contextes ou des disciplines diff rent e s 1
2. p 15 II contient par ailleurs des r f rences explicites aux Socles de comp tences II existe en fait une mise en relation entre les situations mobilisatrices les savoirs les proc dures et les comp tences disciplinaires et transversales qui pourraient tre exerc es au travers de la situation 10 ou situations probl mes ou d fis ou projets Le programme est organis par cycle il explicite les situations mobilisatrices et les savoirs mobiliser pour les 2e 3e et de cycles Ces diff rents concepts sont repris dans des grilles programmes qui articulent le cycle concern des situations mobilisatrices les savoirs mobiliser dans le cadre de ces situations et les comp tences entrain es gt p 20 Cycles Exemples de situations mobilisatrices Comp tences Savoirs et savoir faire Au 2 cycle Au 3e cycle Au Ae cycle Pour la discipline FRAN AIS la structure de pr sentation est la suivante Une premi re partie d veloppe les finalit s sociales que poursuit le cours de fran ais La connaissance de la langue de l enseignement le fran ais en ce qui concerne notre communaut restera toujours le fondement de tous les apprentissages Elle est l outil indispensable pour communiquer s informer et acc der la d couverte de toute forme de culture Utiliser des messages oraux et crits dans un contexte de communication telle est l optique de ce programme
3. Dans les activit s d criture propos es aux l ves e C est la COPIE de mots de phrases ou de lettres qui est r alis e le plus r guli rement les l ves sont invit s copier partir du tableau ou d un autre support des mots des phrases ou des petits textes ou encore pour 60 Yo d entre eux des lettres ou syllabes e Vientensuite la DICTEE de mots de phrases ou de petits textes aux l ves e Presque la moiti des enseignants utilisent l activit de DICTEE A L ADULTE les ma tres crivent sous la dict e d un ou de plusieurs l amp ves des mots des phrases ou des petits textes e La PRODUCTION PERSONNELLE proprement dite concerne 40 des l ves ceux ci sont invit s de mani re r guli re crire des mots des phrases ou des petits textes librement La l gende d images ou de photos est une activit plus rarement organis e Tableau 13 Activit s d criture r alis es r guli rement par les enseignants Les l ves ont copi des mots partir du tableau ou d un autre support 87 COPIE Les l ves ont copi des phrases ou des petits textes partir du tableau ou d un autre support 82 Les l ves ont copi des lettres ou des syllabes partir de mod les 60 DICTEE Vous avez dict des mots des phrases des petits textes vos l ves 70 DICTEE A L ADULTE Vous avez crit sous la dict e d un ou de plusieurs l ves des mots des phrases de petits textes 46
4. Le programme du CECR dans une partie intitul e lt Orientations m thodologiques gt met explicitement l accent sur l importance de placer le plus souvent l enfant en situation de communication vari e et issue d un contexte connu et significatif Le programme int gr donne quant lui des indications m thodologiques sur la mani re d aborder l apprentissage de la lecture cet apprentissage sera envisag comme une d marche de r solution de probl mes Cette conception de l apprentissage de la lecture invite l enseignant d passer l usage d une m thode stricto sensu et axer son action sur la diversit des formes d crits et des situations de communication qui s offrent l enfant Tous les programmes insistent sur l importance de partir de documents ou de textes r els plut t que de phrases isol es Le programme int gr explicite qu au del de cette laboration de significations les enfants devront tre amen s d velopper d autres comp tences comme l apprentissage du code graphique des exercices de phonologie d identification globale de mots de production d inf rences etc L enqu te montre le souci qu ont la plupart des enseignants de d passer la recherche de la m thode ou du manuel miracle qui conviendrait tout le monde Les enseignants semblent faire preuve d un certain clectisme au niveau des m thodes qu ils utilisent En effet si l enqu te montre que la moiti des enseignants d clarent privil
5. 35 96 Remettre les mots d une phrase dans l ordre 68 61 Acquisitions techniques Lire des phrases reprenant essentiellement les sons ou syllabes appris r alis es sur des unit s Ecemment 68 33 significatives Entourer cocher rep rer un mot pr cis dans une suite de lettres ou de mots non espac s 33 29 Associer un mot une phrase courte l illustration correspondante 15 51 Compl ter des phrases lacunaires 62 72 96 Compl ter un texte lacunaire 4 9b 63 Rep rer dans une grille des mots plac s horizontalement verticalement ou en oblique 35 9 46 MOYENNE 56 Yo 53 Yo 45 Tableau 20 R partition des activit s relevant de strat gies de lecture organis es r guli rement par les enseignants D but 2 Fin 2 ann e ann e Strat gies de lecture Faire des hypoth ses sur base de mots ou parties de mots connus pour lire centr es sur le d chiffrage YN ot inconnu 68 67 Comparer des mots partir de syllabes ou de parties de mots 60 52 MOYENNE 64 60 D but 2 Fin 2 Entourer cocher souligner dans une liste de mots proches graphiquement gi lect oT Er Strat gies delecture identiques au mod le pr sent 4990 29 centr es sur la reconnaissance visuelle de Pointer rep rer un mot pr cis chaque fois qu il appara t dans des phrases ou mots entiers dans des textes vus pr c demment 56 41 Lire par groupe de mots 64 64 MOY
6. des enseignants d clarent cependant cr er de mani re r guli re des groupes d l ves de m me niveau de comp tence Les regroupements d l ves de niveaux diff rents ou de m me niveau de comp tence sont organis s de mani re occasionnelle quelquefois par des proportions sensiblement quivalentes d enseignants 46 et 49 90 47 disent galement quelquefois recourir l enseignement personnalis Tableau 14 Au cours des activit s relatives la lecture quelle fr quence regroupez vous les l ves de la fa on suivante Jamais Quelquefois R guli rement enseigne la lecture toute la classe du m me niveau d enseignement en 2 9 87 m me temps e cr e des groupes d l ves selon d autres crit res 7 e cr e des groupes d l ves de m me niveau de comp tence e cr e des groupes d l ves de niveaux diff rents de comp tence 13 5 i 1 4 A c t de ces chiffres les enseignants insistent dans les commentaires sur la difficult de g rer les diff rences de niveau de lecture ils mettent l accent sur le manque de moyens leur disposition ainsi que sur les classes surpeupl es qui rendent ing rable un fonctionnement en groupes Les l ves avancent des rythmes parfois tr s diff rents Il faudrait des personnes qui puissent prendre en charge les enfants en difficult s ma tre d adaptation gt D tacher du personnel pour aider les enfants en difficult
7. tat des principaux r sultats concernant l enqu te sur les pratiques effectives des enseignants volet 2 Le zoom sera particuli rement mis sur les pratiques des enseignants de 1 ann e primaire L expos des r sultats traitera tout d abord des aspects m thodologiques point 11 3 1 puis les aspects plus organisationnels li s l apprentissage de la lecture point 11 3 2 Le point HA d gagera les diff rences essentielles constat es entre la 1 et la 2e ann e Il Une troisi me partie s attache mettre en relation de mani re succincte le curriculum vis et le curriculum implant Les discours tenus dans la presse d signent tant t l une tant t l autre de ces approches comme responsable des difficult s en lecture constat es chez les l ves en Communaut francaise On voit s affronter dans la presse des vidences diam tralement oppos es selon les uns l heure actuelle plus personne n utilise cette m thode la syllabique parce que travailler partir de la lettre n a aucun sens pour l enfant Pour d autres dans 90 de nos classes l apprentissage est de type syllabique voire encore gestuel PARTIE VOLETI ETUDE DESCRIPTIVE DES DOCUMENTS OFFICIELS EN MATIERE D APPRENTISSAGE DE LA LECTURE LL D finition du cadre d cr tal La derni re r forme du curriculum d enseignement en Communaut fran aise a t d finie dans le d cret lt Missions de l cole gt de 1997 et s applique l ensei
8. tre sensibilis 2 si la comp tence doit tre certifi e C ou tre entretenue E La comp tence Orienter sa lecture en fonction de la situation de communication gt s articule en six sous comp tences orient es vers le travail men en amont de l activit de lecture mais qui conditionnent celle ci 5 La comp tence Elaborer des significations gt recouvre les processus que le lecteur doit mettre en place en situation de lecture pour acc der une compr hension fine du texte et y r agir avec propos Cette comp tence se d cline en onze sous comp tences dont le contenu rappelle les strat gies inh rentes l appropriation d une d marche de lecture lt experte 9 La comp tence D gager l organisation d un texte gt se focalise sur la structure d un texte narrative descriptive et les marques d organisation g n rale mise en page paragraphes organisateurs textuels Neuf sous comp tences sont d finies sous cette comp tence Elles s av rent essentielles dans la definition d une intention de lecture et dans la s lection des strat gies les plus ad quates en fonction du genre de texte rencontr La comp tence lt Percevoir la coh rence entre phrases et groupes de phrases tout au long du texte se d cline en quatre sous comp tences orient es vers l identification de facteurs de coh rence dans le texte anaphores d ictiques organisateurs textuels pronoms progression des th
9. A quelle fr quence pratiquez vous les activit s suivantes partir de livres de jeunesse gt rr Quelquefois R guli rement Vous Vous lisez haute voix des livres vos l ves haute voix des livres vos l ves 83 Un o r sente aux autres un livre qu il a aim et les raisons de son M 26 Yo 57 15 79 Les l ves font des activit s d expression partir d un livre expression corporelle plastique marionnettes diaporama Les l ves r pondent un questionnaire crit la suite de la lecture du livre 30 39 27 Les l ves participent l organisation du coin lecture r glement disposition classement exposition d coration Les l ves recherchent une information dans un ou plusieurs livres e pour r pondre une question qu on se pose 33 25 Le livre sert de support a une lecon dans d autres mati res lecon 7 19 2 d veil par exemple Le livre sert de support pour des activit s de structuration sons d A vocabulaire conjugaison 23 44 29 Vous organisez des discussions avec les l ves propos d un livre todita ur prop 12 48 39 pr sent par vous ou par l un d eux Dans la mesure o 81 de l ensemble de l chantillon d clarent lire r guli rement haute voix des livres leurs l ves il n est gu re surprenant de ne pas voir de contraste marqu entre les 4 profils m thodologiques de ce point de vue Ici entre 30 et 39
10. PRODUCTION Les l ves ont crit des mots des phrases des petits textes librement 42 PERSONNELLE Les l ves ont crit des l gendes appropri es une suite d images de photos 20 20 tait demand aux enseignants de noter les activit s d criture qu ils ont r alis es les deux demiers mois Le questionnaire leur ayant t soumis en avril les activit s renseign es par les enseignants portent donc sur les mois de mars et avril 37 11 3 2 ASPECTS ORGANISATIONNELS RESSOURCES COIN LECTURE ET FREQUENTATION D UNE BIBLIOTHEQUE AVEC PEU DE RECOURS A L INFORMATIQUE Selon les d clarations des enseignants le d placement vers une biblioth que publique ou itin rante est rare Quant la biblioth que de l cole elle serait inutilis e dans 30 96 des cas et peut tre m me inexistante dans un certain nombre d entre eux Par contre il semble que plus de 80 des enfants de 1 ann e aient acc s au moins 1 fois pas semaine la biblioth que ou au coin lecture de la classe Ce coin lecture pr sent dans 97 des classes de 1 ann e est essentiellement utilis comme lieu o se rendent les enfants ayant fini leur travail et beaucoup moins comme lieu de ressources int gr aux activit s de la classe Une modalit d utilisation du coin lecture est largement dominante 91 des l ves s y rendent quand ils ont termin leur travail avant les autres dans 50 96 des cas les l ves sont invi
11. anruuooar Le N rb Sing ej mayo anbeyp e Janqupe Sansa USA eun p ped y enbypeds 1renqe gt on ne silqISu s sseuyd enbeup e uonpe eun apuodsauoo aire sselyd erte D Eau E s9 pnuesse Lien D PLUL 20023 njernouod ej Jed ssd sa RE du one sins P xnedpuud seoeuuosued SI aka ayuoo un al Sues ep eua pau ep SERENS SUE ep ess uo LELLLUOD Jadu SUP e ep emenoulr P EULEOH an ap QP 9 AUBIUOD mb P Jese uonenys eun JaJorg ue p epua uep uo lb tel Jed amp eun jessape ednbs ug NU 3Q SERIES KA lt el ep PCI toen API e ep SRENQUIIS el YUP GC esuodau e aii SPUELLEP ep E SUN WYP asi SUNP ape 9 UA vespa sae lquesien ELE sien sua gp S gp SEL S Jognusp SUIS oa S suonensniiip VPA e esi Did ej PS 9 nane ep Lon EL ed ue esuu e e2uepve ue apu uonponugsuoo ep sapsoaud senbjnb peue qp SSP seamos p LEUMOd IT sep ain rd ep y un Jenbneld Suonensnili SI 39 Spe 9 aque uei UN agen SIPLESS SUORELLLOUI sep eei 9 2118 APE MS SPA SU sI SUE SuUdeb SAPP SI Suonensnilip DUSA e ecuspve ue rkuu 50 1 e ANP eun eoucuue mb apye eun Jesieau Spa p y un PDS 7o O TZ Yo L 89 SIP sajuesod oo 96 I8 Yo CS senbnAjeue saxuesod uo x 069 Yo L y seqeI s SLL sa neour is SAUN sep ns E Te Yo OS Yo ELL N SanoiNHOaL SNOLLISIMOAY pel se neourubis uou SAUN sep ans 8 lb 9 69 T9 enbudef no elo Bebue a ms uue pue ula 5 rpa ALBNNOS san no Juemos ball UOSE ap Suka sa
12. de lecture l mission des premi res strat gies de compr hension ala structure g n rale d un texte typologie et marques d organisation auxinteractions entre l ments verbaux et non verbaux 5 Rep rer les r f rences d un livre choisir un document selon son projet de lecture anticiper le contenu d un document en utilisant les indices internes et externes saisir l intention de l auteur adapter sa strat gie en fonction du projet d finir une vitesse de lecture ad quate G rer la compr hension du document pour d gager les informations explicites implicites v rifier des hypoth ses percevoir le sens global pour restituer l histoire de mani re chronologique reformuler et utiliser des informations reformuler ou ex cuter un enchainement de consignes r agir selon la nature du document en interaction ventuelle avec d autres lecteurs et distinguer le r el de l imaginaire le r el du virtuel le vraisemblable de l invraisemblable et le vrai du faux 10 Sur un total de 37 sous comp tences 14 sont ma triser en fin de 1 tape Comp tences socles acqu rir en fin de 1 tape Rep rer le titre d un livre dans une collection adapt e l ge de l enfant Choisir un document dans le r f rentiel de la classe en fonction du projet et du contexte de l activit D gager les informations explicites portant sur les personnages principaux et leurs actions ou sur des informations esse
13. en cours e 38 des enseignants disent y organiser des activit s collectives sans autre commentaire on peut imaginer qu il s agit d une lecture haute voix d un livre en fin de journ e ou la fin d une activit e peu d enseignants 31 96 y organisent un atelier ou encore un moment de lecture avec la classe enti re o chaque enfant lit un livre e 53 des l ves y vont pour emprunter des livres qu ils lisent la maison L ordinateur est quant lui tr s rarement utilis Il est m me inaccessible selon 22 des enseignants Moins de 5 des enfants ont l occasion d avoir acc s un ordinateur une fois par semaine dans le cadre de la classe Certains enseignants pr cisent cependant qu il existe une personne directeur maitre sp cial qui initie de temps en temps les l ves l usage de l ordinateur sans sp cifier si cette initiation a une relation directe avec l apprentissage de la lecture 22 11 tait demand aux enseignants de noter les activit s d criture qu ils ont r alis es les deux derniers mois Le questionnaire ayant t pass en avril les activit s renseign es par les enseignants portent sur les mois de mars et avril 48 GESTION DU GROUPE CLASSE Dans quasi 80 des cas le ma tre enseigne la lecture toute la classe du m me niveau d enseignement en m me temps Un tiers des enseignants d clarent cependant cr er des groupes d l ves de m me niveau de comp tence de mani re r
14. mes etc La comp tence Tenir compte des unit s grammaticales gt se divise en deux sous comp tences orient es vers la prise en compte de la construction syntaxique et des liens grammaticaux comme l ments porteurs de sens La comp tence lt Traiter les unit s lexicales gt couvre quatre sous comp tences orient es vers les strat gies d lucidation du sens d un mot par mission d hypoth ses recours au contexte et ou au dictionnaire aux synonymes antonymes aux l ments composant le mot radical pr fixe suffixe La comp tence Percevoir les interactions entre l ments verbaux et non verbaux gt se d cline quant elle en une comp tence qui encourage le recours tout un ensemble d l ments non verbaux mis la disposition du lecteur afin d clairer sa lecture illustration sch ma typographie l gendes etc Ces comp tences sont compl mentaires et interagissent troitement les unes avec les autres C est dans cette perspective qu il faut les consid rer m me si certaines situations d apprentissage mettent l accent sur des aspects plus sp cifiques de la d marche de lecture e Pour la fin de la 2 ann e primaire Etape l la majorit des sous comp tences sont initi es Nous sommes en plein c ur des apprentissages premiers en lecture Les Socles insistent principalement sur l acquisition de quatre comp tences sp cifiques relatives aux processus pr alables l activit
15. t dans la perspective de l valuation formative Cependant il est pr vu dans le d cret art 19 que la Commission des outils d valuation relatifs aux Socles de comp tences diffuse titre indicatif des batteries d preuves d valuation talonn es et correspondant aux Socles de comp tences Ce pole valuation gt m riterait sans doute davantage d explicitations pratiques l int rieur meme des programmes comme c est le cas par exemple au Qu bec ou en Suisse 59 Au Qu bec en plus du programme proprement dit les enseignants re oivent un document intitul Echelles des niveaux de comp tences Enseignement primaire Ce document est con u pour soutenir les interventions p dagogiques des enseignants en ce qui concerne l apprentissage des l ves et l valuation de leurs comp tences Les chelles d crivent pour chaque comp tence la progression des l ves et permettent de situer de mani re globale le niveau de d veloppement des comp tences afin d une part d orienter les apprentissages ou d autre part de dresser un bilan Par rapport l valuation ces chelles sont des r f rences qui peuvent aider l enseignant se rendre compte si l enfant a atteint est en de ou au del de certaines comp tences Ils re oivent galement un document s intitulant lt L valuation des apprentissages l ducation pr scolaire et l enseignement primaire Ce document d finit un cadre de r flex
16. tre obligatoires ou facultatifs Ils fournissent des orientations m thodologiques Les situations et contenus d apprentissage ainsi que les orientations m thodologiques doivent permettre d atteindre les socles de comp tences Ce sont les pouvoirs organisateurs propres chaque r seau qui d finissent les programmes 1 3 1 PROGRAMME DES ETUDES 2002 ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRAN AISE Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en p dagogie et du Pilotage de l enseignement organis par la Communaut fran aise Ce programme repr sente une sorte de trait d union une courroie de transmission entre la r f rence et le quotidien de la classe gt Pour les coles de la Communaut fran aise il constitue un outil visant leur permettre d assurer au mieux leur mission d coles publiques amener tous les l ves la ma trise des fondements des comp tences essentielles afin qu ils puissent dans leur devenir se r v ler pleinement acteurs de la soci t du XXIe si cle avec ce que cela suppose d efficience de conscience de sens critique et d autonomie gt Page III Le programme est structur de la facon suivante il reprend sept disciplines majeures pr sent es dans l ordre suivant DUCATION PHYSIQUE VEIL SCIENTIFIQUE HISTORIQUE ET GEOGRAPHIQUE ANGAGES FONDAMENTAUX MATHEMATIQ
17. 1 2 Les Socles de comp tences La comp tence selon la d finition propos e par le D cret Missions est l aptitude mettre en oeuvre un ensemble organis de savoirs savoir faire et attitudes permettant d accomplir un certain nombre de t ches gt art 5 1 Quant aux Socles de comp tences ils constituent le r f rentiel pr sentant de mani re structur e les comp tences de base exercer jusqu au terme des huit premi res ann es de l enseignement obligatoire et celles qui sont ma triser la fin de chacune des tapes de celle ci parce qu elles sont consid r es comme n cessaires l insertion sociale et la poursuite des tudes gt art 5 2 Ce document applicable pour tous les r seaux a t diffus aupr s des enseignants en mai 1999 Il constitue l pine dorsale commune sur laquelle s articulent les programmes des tudes d finis par les r seaux Comme le montre le tableau ci dessous l enseignement est organis en 5 cycles et en 3 tapes de formation l objectif est de garantir une continuit des apprentissages et d allouer de plus larges p riodes d apprentissage afin de maximiser les chances de chaque l ve d acc der la ma trise des comp tences de base Ces comp tences sont certifi es en fin de deuxi me cycle 2 ann e et en fin de quatri me cycle 6 ann e Etape I Etape Il Etape lll Enseignement maternel Enseignement primaire Enseignement sec
18. D ANNEE les enseignants utilisent pr f rentiellement les documents suivants Parcours bonjour 4396 Eclat de lire 29 Capsule 22 Yo Je lis avec Chatouille 19 Gafi 19 Tableau 18bis En FIN D ANNEE on retrouve les cing m mes documents Parcours bonjour 43 Capsule 28 Yo Jelis avec Chatouille 16 Gafi 16 Eclat de lire 16 l Essentiellement lt Marc Nathalie et leurs amis M mo Etincelle Lecture plus Eur ka Textes divers de la vie quotidienne D un mot l autre D une rive l autre Outils francais Farde de lecture Echos des mots Nature lire Etincelle2 Bigoudi La sorci re et moi Lecture training 5 8 Lire au CP Que d histoires Apprentissage par l album Arthur Max J ules et les copains etc LES ACTIVITES DEVELOPPANT DES STRATEGIES DE LECTURE SONT PLUS NOMBREUSES DES LE DEBUT DE L ANNEE De mani re g n rale il semble que d s le d but de l ann e les activit s propos es de mani re r guli re par les enseignants portent sur les composantes du processus de lecture avec une dominance dans les strat gies de recherche de sens comme l utilisation des connaissances contextuelles syntaxiques ou s mantiques Au niveau des activit s techniques ou l ments d analyse de la langue le travail porte comme d j soulign plus haut essentiellement sur des unit s significatives comme le mot les phrases ou des textes exemples lire des listes de m
19. LIRE ECRIRE ET PARLER ECOUTER Seules les comp tences du LIRE seront prises en compte dans cette analyse So Zoom sur les comp tences du LIRE Selon les Socles de comp tences Lire c est construire du sens en tant que r cepteur d un message crit conte nouvelle roman th tre po me fable chanson lettre article mode d emploi consignes diverses ou visuel image fixe ou anim e dessin tableau affiche film Le sens construit est d termin par une interaction entre Les caract ristiques du message intention dominante et structures Les acquis du lecteur y compris ses connaissances linguistiques litt raires artistiques historiques y compris ses dispositions affectives Les particularit s de la situation ou contexte dans laquelle le lecteur traite le message Dans une situation donn e le lecteur con oit un projet en fonction duquel il lira le message page 11 L acte de lire est d clin en sept comp tences principales Ces sept comp tences se d clinent leur tour en sous comp tences qui traduisent en des termes plus pr cis les orientations des Socles Des pr cisions sont nouveau apport es selon l tape d enseignement I Il ou III sur laquelle on se penche Ainsi une m me comp tence sera travaill e diff remment selon qu on la rencontre l tape ou II Des symboles indiquent pour chaque comp tence et tape d enseignement si l apprenant doit y
20. Lire crire parler et couter sont des processus interactifs et solidaires permettant la r solution de probl mes qui apparaissent dans une situation mobilisatrice gt p 3 Une seconde partie donne le ton sur les orientations m thodologiques pr conis es L accent est mis sur l importance de placer le plus souvent possible les l ves en situations de communication vari es et issues d un contexte connu et significatif Ceci est imag sous forme d une approche en entonnoir qui repr sente le passage de l analyse du texte dans sa globalit vers l analyse des l ments qui le constituent gt p 5 partie francais Une troisi me partie pr sente un cadre d action pour l enseignement apprentissage du fran ais Sont repr sent es et articul es les diff rentes fonctions de la communication et quelques genres d crits ou de supports oraux s y rapportant ls sont r pertori s et class s dans un tableau afin de permettre l enseignant de disposer d un outil lui permettant de construire des situations mobilisatrices orient es vers telle ou telle fonction de la communication Une partie Outils syntaxiques et orthographiques et une bibliographie d auteurs terminent la partie francais Fo Zoom sur les comp tences du LIRE Le tableau des comp tences disciplinaires se d cline en trois domaines LIRE ECRIRE PARLER ECOUTER Les sept comp tences du LIRE ainsi que les sous comp tences correspondantes sont reprises
21. US s11dde AUOUSIA sap a2uessieuuo28M d SS D ngo PUPA uos DES S uouald CAETH sep n N R sedhon ej ap SOUSA so Jed sue so J92ejduaey SUE s no lUO ejeqoj6 217729 ua eseJud ej 1344959414 MOUIA uos 47 2UUO2 Y F3 2 201960 no upedsuoN sojduex minsmod 4n ofqo Soosipal SUOR LES ECRITS DONNES A LIRE AUX ENFANTS UN SOUCI EVIDENT DE PROGRESSION des mots la phrase Lorsque l on demande aux enseignants ce que lisent les enfants on voit bien appara tre une progression entre le mat riel donn lire en d but d ann e et celui donn en fin d ann e Cette progression va dans le sens d une importance accord e dans les premiers mois de l ann e aux acquisitions techniques telles que la connaissance des lettres des syllabes ou d un certain capital mots pour mettre davantage l accent sur des crits consid r s comme plus complexes dans les derniers mois de cette 1 ann e en effet les textes deviennent l crit le plus utilis en fin d ann e meme s ils sont pr sents dans environ la moiti des classes d s le d but d ann e Tableau 8 Mat riel lu r guli rement par les enfants au tableau sur des affiches des tiquettes ou sur des feuilles individuelles D but 1 ann e Fin 1 ann e Des syllabes ou des lettres Des mots ou des groupes de mots Des phrases ind pendantes les unes des autres e En d but d ann e les enfants lisent prioritairement de mani re r gu
22. YO sepe san ser Supe Sed SAUP SNA semervseqels Ae sat J sue TR Sue ppp PN PIER Yad LES LIVRES DE JEUNESSE SONT PRESENTS MAIS SOUS UTILISES Si les livres de jeunesse semblent tre un type d crits donn r guli rement lire aux enfants de e du moins en fin d ann e il nous a sembl important de demander aux enseignants de pr ciser quels types d activit s sont r alis es partir de ce support A la lecture du tableau 12 on se rend compte que c est la lecture haute voix des livres par l enseignant qui est la plus fr quente 81 des enseignants lisent r guli rement des livres de jeunesse leurs l ves Il serait int ressant de savoir quel s moment s a lieu cette activit et quel en est le but mais nous ne disposons pas d informations cet gard Dans les activit s r alis es de mani re beaucoup moins r guli re partir d un livre lu les l ves sont amen s le plus souvent e cr er un texte ou un autre livre e r aliser des activit s d expression corporelle plastique e discuter propos du livre e r pondre un questionnaire crit pour pr s d un tiers des enfants ce questionnaire est une pratique r guli re Le livre peut galement servir de support e une le on dans une autre mati re e pour des activit s de structuration comme l apprentissage des sons du vocabulaire de la conjugaison Tableau 12
23. but de la 1 ann e l occasion de lire des livres de litt rature de jeunesse La bande dessin e le livre documentaire ou encore la presse crite sont des crits quasiment ignor s En fin d ann e 2 3 des enfants lisent en classe des livres de jeunesse ils sont presque aussi nombreux se voir proposer des revues pour enfants Les po mes chansons ou comptines et les textes r dig s par l enseignant sont toujours bien pr sents lexiste une progression dans le type d crits propos s aux enfants entre le d but de l ann e et la fin de l ann e Cependant en d but de 1 primaire il est noter que moins d un enfant sur deux est en contact avec des crits entiers Comment les diff rents profils se distinguent ils au niveau des types d crits propos s aux l ves Les graphiques des pages suivantes permettent de visualiser les donn es des tableaux 10 et 11 pr sent s ci dessous Trois principaux constats ressortent de l analyse de ces graphiques Il existe une progression vidente dans le mat riel donn lire aux enfants entre le d but et la fin de l ann e quel que soit le profil consid r le travail sur des phrases ou des textes prend progressivement le pas sur le travail partir d unit s comme la lettre la syllabe ou le mot Les profils 1 et 4 contrast s au niveau des activit s et d marches mises en place cf page 21 le sont moins si l on se r f re au mat riel donn lire aux enfan
24. commentaire suivant le mat riel de lecture utilis pour la premi re le on s av re chez une majorit des personnes interrog es tr s vari comme vont le confirmer les analyses statistiques compl mentaires portant sur le mat riel de lecture ce qui diff rencie les approches r side plut t dans l objectif poursuivi partir de ce mat riel diversifi de l apprentissage d une lettre pr cise la fixation de mots en passant par l mission d hypoth ses 29 UISSEP uog neuuoug d np uorjer ossy SOBEULOS19A sap UO JA IISIG lt SNJEY gt SUN np SIBLUUOSIDA sjua42J ANO S P UOIJE IUSSS NS Jen2171ed ua lt LUE gt UN P 23 8A7029G 028p np e ejd Ya SLU 39 lt seuq w sap e3euejd ej gt ap D NP o z7u ep e3no2e suue sap JS1JUOIUSI SUOJJE SNOU uuB ep 6uoj ne oL 211 e 4rsjejd np ONE MIS 211 Ines 12 M01G23P es JUEPUIASPU 9133 2111 1ONPINOA uor32npo4 34 oseg ep Sdpuud sap enb sure pnuau np se euuosuad sap SONO 6t ey 8 p eidesuJ 1 py sed e sed 9 UPN St ensde t SEA Ev T Cr Lyd Sp Rued E Ty Yen SENUEN CaL tadnap 12 811 e S1PUSIAAE snon Zaj noA i 241 Sed JIES au uo SIE H 39 94AI un 4ISIOY2 z nnod snoA AU ep epuauap INS ef Ja SOJA S P UOIJ SOdS D Ina e juauoje62 s3au o f 911 ap eanuaJ J UUOP ne MOA Su e Zeie JUSMMOS SA f jJeugua ug abba EI PEAU ue SIN SPEL NN G t gedon SJUEJUS XNE urssap ejdLuexe SESAUQIUE
25. couter Seul le programme de la Communaut fran aise donne une place part l analyse ou l observation de la langue Tableau 28 Domaines d enseignement de la langue et nombre de pages s y rapportant SOCLES 15 C F 108 CECP 85 2 F dEFoC 57 Francais Langue francaise Francais Langue francaise Lire 4 Savoir parler couter 9 Lire Savoir parler 6 Ecrire 3 Savoir lire 20 Ecrire Savoir couter 5 Parler couter 3 Savoir crire 14 Parler couter Savoir crire 11 Analyse grammaticale 13 Savoir lire 11 Orthographe 7 Conjugaison 9 Vocabulaire 7 Les instructions relatives au temps allouer l enseignement de la langue en g n ral et de la lecture en particulier sont absentes des documents officiels analys s Aucun document n indique le nombre d heures ni la proportion de temps consacrer l apprentissage de la lecture Le seul rep re temps donn est l organisation en cycles L enqu te ne nous a pas permis de r colter des donn es ce niveau La seule information que nous avons est qu il semble y avoir d s la 2 ann e une place importante accord e aux apprentissages formels tels que l orthographe ou la conjugaison les enseignants les incluant dans le savoir lire Si l on compare cette r partition des domaines de la langue avec des pays anglo saxons ou nordiques l on s apercoit que ces derniers en plus des grands domaines comme lire crire et communiquer ajoutent un domaine q
26. d crits les plus divers dans la vie journali re l cole en dehors de l cole 4338 Reconna tre des crits sociaux hebdomadaire programme de t l vision mensuel quoti dien document publicitaire courrier carte postale lettre annuaire t l phonique r pertoire t l phonique calendrier affiche livre chansonnier conte bande dessin e gt Reconna tre des crits scolaires tableau des activit s des charges graphique cahier classeur journal de classe r f rentiel diction naire 1342 Reconna tre des crits sociaux hebdomadaire programme de t l vision mensuel quoti dien document publicitaire courrier carte postale lettre annuaire t l phonique r pertoire t l phonique calendrier affiche livre chansonnier conte bande dessin e Reconna tre des crits scolaires tableau des activit s des charges graphique cahier classeur journal de classe r f rentiel diction naire 1341 Lire des plans simples de la classe de la cour de l espace de jeux du gymnase de la piscine de la plaine de jeux des r glements de jeux simples piis 1345 gt Recourir un coin lecture fr quenter la BCD la biblioth que un centre de documentation sp cialis mus e une m diath que 1349 Trouver un titre de livre dans la biblioth que de classe ou de l cole
27. des exercices de structuration Si certains de ces documents proposent des textes comme point de d part ces derniers sont construits dans un but bien pr cis apprendre tel son telle syllabe et sont par d finition r ducteurs dans les types d crits qu ils abordent 61 Les profils m thodologiques d gag s de l analyse par clusters mettent en vidence un groupe d enseignants au profil assez contrast pour qui la ma trise des correspondances graphophon tiques appara t comme un pr requis la lecture La r flexion suivante d un enseignant de Je ann e est ce propos assez illustrative La pratique d une m thode ax e sur le d chiffrage a un c t rassurant disent ils tant pour nous que pour les parents ou m me les l ves car la progression est structur e et visible mais cot de cela il est important de montrer gt aux enfants quoi sert la lecture et le plaisir que cela peut apporter On est bien loin on le voit d un des discours apparaissant de facon r currente dans la presse et qui affirme que si les l ves sont si faibles en lecture c est parce qu ils ont tous subi gt la m thode dite globale Soulignons encore le souci qu ont eu les enseignants d insister au travers des commentaires libres sur le fait que la lecture doit tre plaisir que la lecture c est une recherche de sens et qu c t de tous ces exercices syst matiques il faut lire des livres aux enfants La lecture de
28. difficiles 34 Lecture avec t ches diverses questionnaire compte rendu oral faire aux autres 17 Dans les commentaires apport s par les enseignants certains soulignent le type de difficult s qu ils ont g rer voquant tant t des probl mes de compr hension d un vocabulaire de base tant t des probl mes de prononciation tant t des probl mes de motivation La compr hension devient de plus en plus difficile La population de l cole change et les l ves ont de moins en moins de vocabulaire personnel gt Ils d chiffrent le navire mais ne savent pas ce que ca signifie 0 sur 21 l ves Z On doit expliquer tous les mots gt H las nous constatons galement un appauvrissement tr s prononc du vocabulaire gt Difficult de reconna tre un mot d apr s le contexte ou les illustrations Pointde vue compr hension difficile car pauvret du vocabulaire gt De plus en plus d enfants ont une prononciation erron e des mots exemple horeusement l phant tu dennes Ils ne retrouvent donc pas l image globale du mot crit gt Je constate que de plus en plus d enfants ont une prononciation d ficiente Pour ceux l nous avons recours la logop die gt 40 Grosse difficult dans le domaine de la discrimination auditive Quelles influences en lecture et en orthographe Ces questions m interpellent de plus en plus gt De moins en moins de go t pour la lect
29. enseignant fait ce qu il peut et non ce qu il pourrait r aliser gt Le nombre lev d enfants par classe pose un probl me pour organiser une rem diation individualis e pour les l ves en difficult l faudrait des classes avec moins d l ves max 15 pour faire du tr s bon travail avec tous et pour donner les m mes chances chacun Jeregrette que des l ves faibles en lecture se retrouvent dans des classes aussi nombreuses gt On voudrait les aider beaucoup plus cr er des groupes d l ves de niveaux diff rents Mais tout cela est ing rable Nombre d enfants certains enfants tr s turbulents gt ll faudrait deux instituteurs par classe gt Important d individualiser l apprentissage de la lecture mais sans aide comment y arriver convenablement Manque de moyens gt Cette ann e scolaire nous avons b n fici d un mi temps pour les 4 classes des cycles 6 8 ans Dans l attribution de ces heures pour ma classe nous avons travaill en groupes de besoin pour la lecture l est dommage que le contexte actuel trop d l ves par classe ne permette pas une exploitation optimale d un atelier lecture de groupes de soutien rem diation L apprentissage de la lecture est pour moi un domaine passionnant mais lourd avec 27 l ves gt oonga R 39 LES MODALITES D AIDE APPORTEE AUX ELEVES EN DIFFICULTE RESTENT CLASSIQUES Lors
30. gier une approche mixte beaucoup de commentaires soulignent l importance de varier les m thodologies et de piocher un peu partout afin de trouver ce qui convient chaque enfant Ces choix m thodologiques sont souvent le fruit de leur exp rience de concertations entre eux MATERIEL Au niveau du choix du mat riel on trouve quelques indications sur le support d apprentissage Non seulement le texte comme unit de travail semble faire l unanimit mais tous les documents officiels mettent l accent sur la diversit des textes et des genres d crits proposer aux enfants Chaque document analys pr sente une classification des types de textes et ou des genres d crits s y rapportant L objectif est de confronter les enfants cette diversit de souligner et comparer les caract ristiques de chaque type de textes ou genre d crits afin de leur permettre d en produire eux m mes A chaque type de textes ou genre d crits sont associ es une ou plusieurs fonctions de communication ou situations de communication Seules des comp tences relatives des textes structure narrative et dialogu e sont certifier la fin du cycle 2 Les enfants doivent tre capables d une part de rep rer les personnages principaux le temps et les lieux d une histoire l aide du texte narratif et d autre part de rep rer le locuteur dans un texte structure dialogu e Si aucune indication pr cise sur la litt rature de jeunesse n est pr se
31. guli re Presque la moiti des enseignants disent faire quelquefois des regroupements d l ves de niveaux diff rents de comp tence ou de m me niveau de comp tence 47 disent galement quelquefois recourir l enseignement personnalis Tableau 25 Au cours des activit s relatives la lecture quelle fr quence regroupez vous les l ves de la fa on suivante Jamais Quelquefois R guli rement J enseigne la lecture toute la classe du m me niveau d enseignement en 2 14 76 m me temps Je cr e des groupes d l ves de m me niveau de comp tence Je cr e des groupes d l ves de niveaux diff rents de comp tence Je cr e des groupes d l ves selon d autres crit res Je recours l enseignement personnalis GESTION DES DIFFERENCES Le constat est le m me qu en 1 ann e e Les l ves ayant des difficult s re oivent le plus souvent un soutien au sein m me de la classe 60 soutien se traduisant par un retour sur des activit s d j effectu es 44 Dans 53 des cas les parents des l ves sont invit s consulter un sp cialiste Un soutien par un e logop de est pour 50 des enfants organis en dehors de la classe e Les l ves qui lisent facilement sont invit s lire davantage 82 ou r aliser un travail de mani re autonome 69 Tableau 26 T ches actions mises en place r guli rement pour les l ves en difficult
32. la langue fran aise Le point de d part d un apprentissage peut tre soit le lire qui sollicite des comp tences du parler couter et de l crire soit l crire qui sollicite des comp tences du parler couter et du lire soit le parler couter qui sollicite des comp tences du lire et de l crire p 3 Le programme int gr insiste galement sur l importance d tablir chaque fois que cela est possible des relations entre les quatre domaines de la langue Il pr sente ceux ci en confrontant le point de vue de l metteur et le point de vue du r cepteur Le programme de la Communaut francaise pr sente le plus explicitement cette relation troite entre la lecture et la production d crits au travers d une fiche p dagogique s intitulant Lire pour produire produire pour lire fiche 75 p 79 Si ce lien entre lecture et criture est vident pour la majorit des enseignants les activit s quotidiennes d criture mises en place par les enseignants sont loin de refl ter cette relation La copie de mots de phrases ou de lettres est l activit d criture r alis e le plus r guli rement par I les enseignants L criture en tant que production d crit est peu pr sente PRATIQUES D EVALUATION Si tous les programmes analys s donnent des indications g n rales sur l valuation ces indications se limitent le plus souvent rappeler les diff rents types d valuation et leur r le sp cifique Aucune indication
33. les enfants les consultent le plus souvent possible lors de leurs temps libres J essaie d instaurer r guli rement des moments de lecture plaisir o je lis pour moi et les enfants pour eux sans aucun contr le mais cela n est pas facile cause du manque de temps programme suivre projets et de la culpabilit que cela suscite parfois pour moi impression de ne rien faire et de ce sacro saint besoin de contr ler la productivit des enfants Chaque ann e nous ouvrons un compte livres o les enfants peuvent conomiser jusqu 7 euros Au carnaval nous allons dans une librairie jeunesse pour acheter un livre par enfant ll pr sente ce livre aux autres Les autres peuvent emprunter le livre apr s le cong L enfant reprend son livre en fin d ann e L ordinateur est quant lui tr s rarement utilis est m me inaccessible selon pr s de 30 des enseignants Moins de 5 96 des enfants ont l occasion d avoir acc s un ordinateur une fois par semaine dans le cadre de la classe Certains enseignants pr cisent cependant qu il existe une personne directeur maitre sp cial qui initie de temps en temps les l ves l usage de l ordinateur sans sp cifier si cette initiation a une relation directe avec l apprentissage de la lecture 38 L ENSEIGNEMENT COLLECTIF FRONTAL DOMINE Dans quasi 90 des cas le ma tre enseigne la lecture toute la classe du m me niveau d enseignement en m me temps 28
34. me et sixi me ann es primaires La troisi me tape est organis e en un seul cycle Pour chacune de ces huit disciplines les comp tences sont class es en deux cat gories elles peuvent tre disciplinaires r f rentiel pr sentant de mani re structur e les comp tences acqu rir dans une discipline donn e gt art 5 4 o transversales attitudes d marches mentales et d marches m thodologiques communes aux diff rentes disciplines acqu rir et mettre en uvre au cours de l laboration des diff rents savoirs et savoir faire leur ma trise vise une autonomie croissante d apprentissage des l ves art 5 9 La discipline FRAN AIS est la premi re discipline d crite La langue fran aise est la premi re cl qui s offre l enfant et l adolescent pour acc der l ensemble des domaines de l apprentissage ceci implique la responsabilit de tous dans la construction de ce langage de r f rence gt p 8 Les comp tences transversales mettent l accent sur un ensemble de comp tences interactives les d marches mentales Saisir l information Traiter l information M moriser l information Utiliser l information Communiquer l information les mani res d apprendre les attitudes relationnelles comme se conna tre et prendre confiance conna tre les autres et accepter les diff rences Les comp tences disciplinaires sont class es en trois cat gories
35. non verbale du texte non verbaux nterpr ter les indices graphiques et orthographiques Pour chacune des comp tences sp cifiques sont donn s quelques exemples d activit s de structuration avec mention du cycle o il est primordial d organiser l activit Les activit s fonctionnelles sont d crites pour les quatre domaines en m me temps au service des comp tences d int gration Il est sp cifi aux enseignants que ces activit s ont pour but soit de sensibiliser les enfants la langue par des pratiques d mission et de r ception soit de leur permettre de produire des messages dans des situations r elles de communication et ainsi d utiliser les comp tences acquises lors de temps de structuration p 16 18 Pour d velopper les comp tences sp cifiques suivantes Voici quelques types d activit s de structuration Exemple extrait page 44 Se donner une intention de lecture imaginer s informer agir m moriser En fonction de cette intention choisir l crit qui convient et ou le type de lecture ad quat int grale ou s lective Comprendre le but de l auteur Identifier le contexte du texte ce qui le pr c de et ce qui le suit de la production circonstances de temps et de lieu dela lecture ce qui a t dit v cu avant la lecture Ewe attentif au support de la communication livre journal revue affiche prospectus message audiovisuel La comp
36. p 378 Par ailleurs la notion de cycle est invoqu e comme moyen de prendre en compte le rythme d apprentissage de chaque l ve Par exemple le programme du CECP parle du cycle lt comme nouvel espace temps d apprentissage II s agit donc d assurer la continuit des apprentissages en introduisant une plus grande souplesse dans l organisation du travail de diff rencier en recherchant des solutions simples permettant aux l ves de travailler selon leur rythme p 17 Rep res p dagogiques L enqu te conf irme la n cessit de cette prise en compte de la progression de chaque enf ant Tous les commentaires qualitatifs des enseignants vont dans le sens de cette diff renciation Par contre les modalit s concr tes de gestion de ces diff rences ou d aide apport e aux l ves en difficult restent assez classiques retour sur des activit s d j r alis es soutien individuel dans la classe Les enseignants insistent par ailleurs dans leurs commentaires sur la difficult de g rer les diff rences de niveau de lecture ils mettent l accent sur le manque de moyens leur disposition ainsi que sur les classes surpeupl es qui rendent ing rables un f onctionnement en sous groupes 58 LIEN ENTRE LECTURE ET ECRITURE Il semble clair dans les programmes que l enseignement de la lecture est li l enseignement de l criture Le programme du CECP insiste sur le caract re interactif et solidaire des domaines de
37. pourraient se sentir d sorient s face aux controverses sur l approche suppos e la plus efficace en mati re d apprentissage initial de la lecture face galement la multitude de manuels et de mat riel possibles chacun d eux tant souvent pr sent comme LA r f rence unique et efficace Les r sultats de cette tude montrent cependant le souci qu ont la plupart des enseignants de d passer cette recherche de la m thode ou du manuel miracle qui conviendrait tout le monde Les enseignants semblent faire preuve d un certain clectisme tant dans les m thodes les activit s mises en place que dans le mat riel didactique qu ils d clarent utiliser Notre postulat de d part peut donc tre confirm les pratiques enseignantes en mati re d apprentissage de la lecture semblent assez diversifi es Les r ponses des enseignants au questionnaire ainsi que leurs commentaires nous portent constater que cette diversification se situe deux niveaux Nombreux sont les enseignants qui justifient cette diversification des pratiques en arguant que les enfants sont tous diff rents et qu il est important de r pondre leurs besoins il n y a pas une m thode il y a autant de m thodes que d enfants il faut s adapter l enfant gt Certains enseignants soulignent galement dans leurs commentaires les efforts qu ils d ploient au quotidien pour d velopper exercices activit s et mat riel didactique qui combinent l appr
38. qu ils prennent conscience de l importance de la lecture ils ont besoin d un environnement propice L cole repr sente 50 de cet environnement nous est difficile d influer sur les 50 restants Si nous nous effor ons de dispenser un enseignement galitaire l in galit est cependant toujours pr sente Consid rons que l aggravation s accentue par le manque de motivation et d int r t que les jeunes parents manifestent face aux tudes de leurs enfants A la maison aussi les enfants ont besoin d tre encourag s m me si les d buts sont parfois difficiles gt Arer l attention des parents sur la n cessit de lire tous les jours la maison gt Lire en classe OK apprendre lire OK d couvrir la lecture gt en classe et avec la famille Devenir de plus en plus performant gt en classe et avec la famille Etre bon lecteur gt en classe et avec la famille On a une famille on choisit d tre parents gt on est premier responsable du devenir de ses enfants en s impliquant dans ses d couvertes ses progr s ou ses difficult s on prend son enfant en charge On est tous l cole et famille pour donner un coup de pouce l l ve Papa maman vous avez mis au monde vos enfants gt 41 11 4 PRINCIPAUX RESULTATS POUR LA 2e ANNEE PRIMAIRE Ces analyses portent sur 508 questionnaires Rappelons que comme pour la 1 ann e il s agit ici de la pr sentation descriptive de l analyse de fr
39. quence de r ponses chaque question et sous question Nous ne reprendrons ici que les diff rences importantes avec les r sultats comment s de 1 primaire et ceci pour plusieurs raisons e Le questionnaire ciblait prioritairement les pratiques d enseignement de la 1 primaire Certains commentaires d enseignants de 2 ann e laissent penser qu ils ne se sont pas enti rement retrouv s dans les activit s et pratiques propos es affirmant faire bien plus Ce constat se v rifie lorsque nous analysons les questions portant sur les activit s d enseignement organis es ou les d marches mises en place par l enseignant dans sa classe Certains disent que tous les apprentissages formels comme grammaire conjugaison orthographe ne sont pas pr sents dans cette partie du questionnaire consacr e aux aspects m thodologiques Or d apr s les informations recueillies dans le cadre de cette enqu te il semble que ces derniers occupent une place importante d s la 2 ann e e Le taux d omissions est de mani re g n rale plus important sans doute cela s explique t il en partie par la premi re remarque ci dessus e L objectif de l enqu te porte plus directement sur les pratiques enseignantes au tout d but de l apprentissage L int r t d inclure la 2 ann e se situe en aval des r sultats de 1 ann e existe t il une coh rence dans la progression des apprentissages r alis s sur les deux ann es DU GENERAL 1 Cette analyse des r
40. sultats montre que les changements se situent surtout au niveau des aspects strictement m thodologiques De mani re g n rale l unit de base sur laquelle repose la lecture est en toute logique plus large La priorit est donn e des unit s significatives comme le mot la phrase ou encore le texte entier Cela se traduit galement dans ce qui est donn lire aux enfants que cela soit au tableau sur des affiches ou sur des feuilles individuelles les enfants lisent plus r guli rement des crits entiers Les types d crits mis leur disposition sont galement plus diversifi s et consid r s comme plus complexes d s le d but de l ann e Une plus grande partie des enseignants de 2 ann e qualifient d ailleurs leur d marche comme prioritairement bas e sur le sens d un texte Si ce souci de donner du sens la lecture est bien pr sent les acquisitions techniques n ont pas pour autant disparu Il semble cependant que les activit s propos es ne refl tent pas ce que font les enseignants de 2 du moins au niveau des activit s de structuration Des apprentissages plus formels sont d j pr sents et consid r s comme faisant partie de l apprentissage de la lecture Peut tre pouvons nous trouver dans la fa on dont les enseignants voient l activit d criture en classe des traces de ce souci d apprentissages plus formels En effet la priorit en mati re d criture est donn e la dict e ou encore la copie de ph
41. sur des unit s significatives sont les moins pr sentes en d but d ann e mais augmentent en fin d ann e parmi les strat gies de lecture c est celles centr es sur le d chiffrage qui sont le plus pr sentes tant en d but qu en fin d ann e Les strat gies de recherche de sens comme l utilisation des connaissances contextuelles syntaxiques s mantiques connaissent l augmentation la plus importante Tableau 2 R partition des activit s pr paratoires et des strat gies de lecture ACQUISITIONS PREPARATOIRES A LA LECTURE D but 1 ann e Fin Ue ann e R alis es sur le langage oral ou graphique 63 37 R alis es sur des unit s non significatives du langage crit des lettres ou des syllabes N A D 69 96 44 isol es R alis es sur des unit s significatives les mots ou les phrases 48 65 MOYENNE 60 49 STRATEGIES DE LECTURE D but 1 e ann e Fin 1 ann e Centr es sur le d chiffrage 78 80 Centr es sur la reconnaissance visuelle de mots entiers 67 58 Centr es sur la recherche de sens 51 11 MOYENNE 65 70 Yo Ces diff rents constats nous laissent penser que la priorit des enseignants de 1 primaire se situe dans l acquisition des correspondances graphophon tiques tant comme acquisitions techniques que comme strat gies de recherche de sens D autres questions ont cependant permis de mettre en vidence les capacit s d adaptation des enseig
42. tence orienter sa lecture participe la construction de plusieurs comp tences et incite travailler en classe partir des textes r els et complets plut t que de photocopies incompl tes ou de textes de manuels scolaires Dans cet ordre d id es une gestion interdisciplinaire de la classe favorise l utilisation en langue fran aise de textes rencontr s en math matique en veil en religion Cette premi re comp tence sp cifique est fondamentale tous les choix effectu s propos des autres comp tences sp cifiques sont op r s en r f rence aux divers l ments constitutifs de la situa tion de communication Ajuster et justifier la strat gie de lecture utilis e int grale ou s lective en fonction de diverses contraintes projet de lecture documents temps accord Lire un m me texte avec des consignes diff rentes par exemple pour une histoire faire le plan des lieux voqu s d crire les personnages raconter l histoire r p ter les paroles des personnages et discuter des divers traitements de l information Trouver une information un livre un texte donn dans une bibliotheque dans un r f rentiel un centre de documentation en fonction soit d un contexte soit d un projet personnel informer persuader et expliquer sa d marche de recherche Classer des livres des textes selon l intention dominante de l auteur informer persuader enjoindre mouvoir donner du plaisir et justifier ce
43. un coin lecture dans la classe et si oui quel en est l usage privil gi Les enfants ont ils acc s des ordinateurs dans le cadre de leur apprentissage en lecture Enfin la derni re partie porte plus sp cifiquement sur la Gestion des activit s et des apprentissages fa on dont les enseignants g rent l h t rog n it de leur classe part donn e aux activit s de structuration et aux activit s signifiantes de lecture place des devoirs domicile en lecture 2 Une ANALYSE QUALITATIVE a concern une vingtaine d enseignants ces observations r alis es sur le terrain ont permis d apporter des pr cisions et des nuances aux r sultats obtenus sur le grand chantillon propos notamment des approches m thodologiques pr conis es Les outils utilis s sont au nombre de trois La farde de l l ve Que refl tent les exercices donn s aux enfants en mati re d apprentissage enseignement de la lecture L observation film e d activit s de lecture Quelles sontles pratiques effectives des enseignants Une interview comprenant deux volets Quelles sont les repr sentations des enseignants en mati re d apprentissage enseignement de la lecture Que disent faire les enseignants en mati re d apprentissage enseignement de la lecture Ces deux types d analyse sont compl mentaires L une permet par sa repr sentativit une certaine g n ralisation l autre apporte les nuances n cessaires cette g n ralisat
44. 2 63 2 96 3 10 P3 N 95 1 89 1 83 2 52 3 41 2 62 3 01 P4 N 70 2 58 2 65 2 95 2 89 2 83 2 95 A la lecture de ces tableaux on constate que deux groupes pr sentent des profils assez contrast s Le profil 4 rassemble les enseignants qui d s le d but de l ann e mettent l accent sur les acquisitions techniques r alis es sur des unit s non significatives tant l oral qu a l crit II se distingue galement par l usage peu fr quent de strat gies de lecture I semblerait que ce profil soit celui qui nous confirme dans l hypoth se mise pr c demment savoir que l on rencontrerait chez un certain nombre d enseignants une tendance nette consid rer la ma trise des correspondances graphophon tiques comme un pr requis la lecture En fin d ann e le profil 4 continue privil gier la mise en place d activit s centr es sur les acquisitions techniques Les strat gies sont pr sentes mais en moins grande quantit que la moyenne g n rale On lit sans doute des phrases ou des textes mais avanttout pour exercer les acquisitions techniques Le profil 1 quant lui travaille les acquisitions techniques r alis es sur des unit s non significatives mais galement sur des unit s significatives d s le d but de l ann e Sa sp cificit se situe dans l utilisation importante d s le d but de l ann e des strat gies de lecture essentiellement bas es sur le d chiffrage et la reconnaissanc
45. 3 L accent est mis sur l importance d mettre des hypoth ses en mobilisant ses connaissances d une part et en recourant des strat gies appropri es et efficaces d autre part La dimension affective de l acte de lire est galement explicitement prise en compte Une deuxi me partie propose une entr e dans le programme par les comp tences Les comp tences du SAVOIR LIRE sont r organis es autour des sept comp tences phares reprises dans leur int gralit des Socles de comp tences Les tapes de formation pr sent es dans les Socles de comp tences sont reprises et subdivis es en 4 cycles de formation 8 Parall lement un code couleur est adopt afin de permettre l enseignant de distinguer 3 les comp tences activit s reprises dans les Socles et pouvant tre certifi es en fin d tape 3 les comp tences activit s reprises dans les Socles mais pour lesquelles il n y a pas de certification 3 les activit s qui ne se trouvent pas explicitement dans les Socles et pour lesquelles il n y a pas de certification 17 CYCLE de 2 v2 5 ans 2 CYCLE de 5 8 ans Avec la collaboration de l adulte attentes rencontrer d couvrir et manipuler les types d crits les plus divers dans la vie journali re l cole en dehors de l cole 1337 pour r pondre ses Avec la collaboration de l adulte pour r pondre ses attentes rencontrer d couvrir et manipuler les types
46. 3 Comme pour chaque grande discipline l on retrouve des fiches p dagogiques l usage du formateur Ces fiches sont prendre comme des flashs sur des points int ressants Leurs contenus sont donn s titre d exemple Des adaptations sont parfois n cessaires Page 7 Fiches 75 76 Lire pour produire produire pour lire Fiche 88 Lire aller la d couverte des processus de compr hension Fiches 91 92 Lire pratiquer des techniques am liorer sa vitesse en lecture Fiche 93 Lire haute voix Ces fiches p dagogiques sont mettre en relation avec les contenus de formation Orient es vers la pratique elles constituent un pr alable la construction d activit s p dagogiques Elles proposent des d marches des claircissements des exemples utiles la r flexion qui s op re en amont de la pr paration de l activit Indirectement elles r introduisent de mani re synth tique les principes sous jacents en mati re de p dagogie de la lecture encourag s dans ce programme cf Mise en perspective 1 3 2 PROGRAMME D ETUDES POUR L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE CONSEIL DE L ENSEIGNEMENT DES COMMUNES ET DES PROVINCES CECP 2002 Le programme sp cifique de l enseignement primaire propos par le Conseil de l Enseignement des Communes et des Provinces r pond au prescrit du d cret du 24 juillet 1997 d finissant les missions prioritaires de l enseignement fondamental et de l enseignement secondaire et organ
47. 3424334 LOS AT uos 19 1JUOU Ae 120139 1 lt NL ne suoued seag p sap uo gpzu s 1g g 2 259 21379 SUN SIAM sa SUEG SIAU suje3492 1201391 JUSNMOP SJ NO z2x 7 UN P juo 14ed SJUEJUS 527 agp sun p eoe edeu suonensnitp pued e 3nasuo Spe SUOURI SION seseud PEL CE T 9dnor soja uex vumsmcocci poso Soosipal SUOR eau 4T Us arme p uo5e aeLua xd ana e1 Z EL sS7up Jue Sap NIPA ne ese ud aun p 113180 y suije1492 NOA a4jessa2au 1s PN7S 6 anb eue ej puuorg2uoJ ejegoj6 SOPOYIAU SSJUS19 SHA SuonaLuoJurp zosse sed aoue e pi 2 JU9p229 1d uup JUSIES1 177 ro anbu psd NO ULP Sed Jip FO 6 adha S nb suou Jd s sersgod s sunejno ap S2P102 s ANESUUEA s 18421842 ANOA Geet E US SUOPUS SNOU Snow sosou jodKu SOJ2ZLUOIA SO 2aAe UOSIE edLuo2 Ja 91107514 ap UO Je2 Jdx3 xneaArnou SAU sap suos no s qey s S91119 sap juauaJJJIu28p SEA UO ISUSYDI UIOO sn SIAM XNE 22216 s se ud sap a 890 0 317297 S91X9 soj1jeJopueq S9 suep snuuo SJAU ap JY 124334 sosogujoadAu p uorssuu SUN Jed eun s Pzu sap Soue UOIJEAISSGO 193UODEL 4 2 44100 8 82 anb 2 2s nO Seed joau p UOISSLUJ 9JI01sIuy J ap a4n314aAnoo ej SP uorgjeauesqo seoputp sauna par egets ame Seud ero E au quesstieuuoo sIunb eo NA Ja ede sed 03x91 np uorsuaua duo p 93x91 np SA1129 02 9177297 segejus 39 suos snuuo gt sja
48. 70 96 des enfants doivent d couvrir un texte ou un livre la maison et ou rechercher de la documentation dans du mat riel crit pr sent la maison 50 PARTIE III MISE EN PERSPECTIVE L objectif de cette mise en perspective est double e Lorsque les informations recueillies sont suffisantes un lien entre les recommandations officielles en mati re d apprentissage de la lecture et ce qui se passe r ellement sur le terrain en Communaut fran aise est r alis e Au del de cette vision communautaire s ajoute le souci de d gager dans une perspective internationale le noyau commun aux diff rents documents officiels afin d avoir une vision globale du curriculum vis en Communaut fran aise c est ainsi que pour certains axes des r f rences des programmes trangers ont t r alis es titre comparatif Cette mise en perspective se centre exclusivement sur les comp tences prioritairement envisag es pour le d but de l enseignement de la lecture c est dire en 1 et 2e ann es primaires et sur ce que l enqu te propos des pratiques a pu mettre en vidence pour les enseignants de 1 ann e DOMAINE D ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ET TEMPS ACCORDE La discipline FRAN AIS ou LANGUE FRAN AISE est souvent divis e en plusieurs domaines Ces domaines varient quelque peu selon les documents analys s Tous reprennent les grands domaines tels que lire crire parler et couter parfois fusionn s en parler
49. Apprentissage de la lecture en 1re et 2e ann es primaires Analyse des programmes officiels et des pratiques enseignantes Annette Lafontaine et Marie Claire Nyssen Septembre 2006 MINIST RE DE LA COMMUNAUT FRAN AISE SERVICE G N RAL DU PILOTAGE DU SYST ME DUCATIF SOMMAIRE INTRODUCTION mens PARTIE 1 VOLET 1 ETUDE DESCRIPTIVE DES DOCUMENTS OFFICIELS EN MATIERE D APPRENTISSAGE DE LA LECTURE LL Vuen I2 Ees Socles de comp tentes Aaaa 3 Les Programmes d tud s a a er a qa nu au dedu d m e e ted 1 3 1 Programme des tudes 2002 Enseignement fondamental Minist re de la Communaut francaise 1 3 2 Programme d tudes pour l enseignement primaire Conseil de l Enseignement des Communes et des Provinces 1 3 3 Programme Int gr adapt aux Socles de comp tences Enseignement fondamental 2001 ee ENAYNTHESE i e tito E ERR OP GE ORARE EE Een PARTIE Il VOLET 2 ETUDE DESCRIPTIVE DES PRATIQUES ENSEIGNANTES AEN I1 METHODOLOGIE x pte ee n ene e a ao e D Ree ee ET I2 CANAEYSESIREADISEES S raster eranc dan ER E atta e ciet D ea re RHEINE RERUM Red MU eren 11 3 PRINCIPAUX RESULTATS POUR LA IRE ANNEE 1 3 1 ASPECTS METHODOLOGIQ ES finite fh eh e ch tied t aei ts 11 3 2ASPECTS ORGANISATION NES nn f eee eri cf ae bc t ribi Ae 11 4 PRINCIPAUX RESULTATS POUR LA 2 ANNEE D rr reo roer kaakaa PARTIE Ill MISEEN PERSPECTIVE RE dd eee eU e Domaine d enseignement d
50. ENNE 56 45 D but 2 Fin 2 R aliser un dessin un projet artistique partir de ce qu ils ont lu ou le mettre en sc ne 31 34 Anticiper le contenu d un texte ou d un livre partir des illustrations du titre ou de la quatri me de couverture 70 96 13 Strat gies de lecture Discuter autour d un texte lu par toute la classe 67 78 cenges EEN R pondre des questions dont les r ponses se trouvent dans le texte 72 96 91 R pondre des questions d inf rence partir d un texte 37 69 R sumer ou raconter un texte oralement 74 Yo 86 96 Restructurer un livre un r cit ou un texte pr sent en d sordre 51 96 64 Expliquer ce qu ils ont compris d un texte 96 97 Illustrer ce que disent les phrases courtes propos es 56 36 Noter dans une liste de phrases courtes si chacune d elles est vraie ou fausse possible ou non 74 9 16 96 MOYENNE 63 Yo 70 Yo LES ECRITS DONNES A LIRE AUX ENFANTS PLUS DE TEXTES ENTIERS ET PLUS DE DIVERSITE DES LE DEBUT D ANNEE En d but de 2 ann e les l ves sont amen s lire prioritairement des textes ou des mots et groupes de mots Notons cependant que les livres entiers ne sont pas encore tr s r pandus En fin d ann e le mat riel lu le plus r guli rement par les enfants se compose de textes et de livres entiers dont la fr quence r guli re d utilisation a doubl par rapport aux premiers mois Tableau 21 Ma
51. IS 7 domaines Savoir parler couter Savoir lire Savoir crire Analyse grammaticale Orthographe Conjugaison Vocabulaire 3 domaines Lire Ecrire Parler couter Orientations m thodologiques Cadre d action pour l enseignement du francais Outils syntaxiques et orthographiques Bibliographie 4 domaines Savoir parler Savoir couter Savoir crire Savoir lire Glossaire Annexe Structuration de la partie LECTURE ntroduction conceptuelle lire c est comprendre D marches d enseignement Proposition d activit s plus ou moins concr tes en regard des comp tences Fiches p dagogiques Grille programme articulation entre situations mobilisatrices savoirs et savoirs faire Outils syntaxiques et orthographiques propres au lire Outils g n raux Avant propos apprentissage de la lecture d marche de r solution de probl me Activit s fonctionnelles en regard des comp tences d int gration Activit s de structuration en regard des comp tences sp cifiques 20 PARTIE Il VOLET 2 ETUDE DESCRIPTIVE DES PRATIQUES ENSEIGNANTES ILL METHODOLOGIE L tude du curriculum implant c est dire des pratiques des enseignants a t abord e par deux voies 1 Une ENQUETE EXTENSIVE a concern un chantillon repr sentatif de 400 coles tous r seaux confondus r parties da
52. J JUOS snuaeje4 sjau xnep so7 4 129 02 XI0Y2 urauapuaJ ej ANOA 11u9391 1 Op uo amb s1au xnep JISIOY2 uo 39 91 ESSIIDU rs 9 JU10d apine un p apre e aseJud ej d02 4 uo uo5 ap u 79 UOIJEXIJ ep xno sap 7 84 uo sp ej suep JAU augu ej 18100 1791 JuaArop SJUE JUS S sJa u s 3ua41snjJI SUISSOP sag uupm s Pdde uu o f eeuue s 22 aJguueJd ya sins mo uog 2se1yd ej 51128 Y Unajno2 eun e 131305SP s 39 SJAU s 49 4JI2uapi JUAUS JSNPINIPU 92xo3 suep S7142 JUSANOS s q 2 SIAU s JOILIJUSP 973x972 np UOISUSYS IAUO2 ej NS SUOIISIN O 92x91 np 4N72 2Y s seJzud S P ne qe3 ne 840314123 s A s Jed 12 XN 2 ap uo zg 12s p sind SUISSEP S P JUSUISSIPUEI Y DMI un p SIUAUD D squaJ9JJIp sap o14eano28g UN P UOIJE IUSSS 44 s9Uu2 J sap ms JAU e3ide 19X14 e SIAU s JUSA OSSI SJUEJUS se ne uued un ans zu s Jzd 359 93X97 oJ UIAUSDUS aj sag uozeq UN 2ene 917728 ej NO NL ne sque JUS saj MUSA oJjeJ auepep ddeu e f mo uog aJdusxz su s ap 931un Jed s e zu s Jd JUOS SOSEJYA s 1104 MS p SSENYA ej Ju S SJUe Jua S 7 UOISUSYS IdUO2 Ej ep UOIJEIIJIIM SJUEJUS SO 199091 sje f su SJAU SO JUEJUIOQ ua 7707 IINCY xioA e seJt d ej si f 8 95 juesinpep US S Wau 3e jonbnod 31429 je anb 23 ep sap eun quo s s SJUEJUS XNE sapuausp o 21157 1 9 39 NL Ne seseJud sa no ej 51128 f amp uou Jd un ajdu gt sxa juassieuuo2 s 1 nb zu un qrs
53. Soutien individuel dans la classe 60 Information aux parents pour les orienter vers des sp cialistes 53 Soutien individuel en dehors de la classe par du personnel sp cialis logop de 51 Retour sur des activit s d j effectu es 44 Exercices moins nombreux plus faciles 36 Mise en place d un tutorat entre l ves entraide 32 Lecture libre 30 Regroupement dans la classe des l ves plus faibles pour des activit s sp cifiques 29 Textes simplifi s 22 Soutien individuel en dehors de la classe par vous m me 17 Tableau 27 Activit s suppl mentaires ou exercices donn s r guli rement aux l ves qui lisent facilement Lecture libre 82 Travail autonome 69 Aide aux autres l ves 52 Activit s libres autres que la lecture 44 Exercices plus longs plus nombreux ou plus difficiles 35 Lecture avec t ches diverses questionnaire compte rendu oral faire aux autres 23 49 LE TRAVAIL A DOMICILE Quasi 100 des l ves re oivent des activit s de lecture faire la maison II s agit le plus souvent e En d but d ann e de relecture de phrases ou d un texte lu en classe pour 9496 et d exercices syst matiques de lecture de syllabes ou de mots pour 76 d entre eux e Enfin d ann e c est identique il s agit prioritairement de relire des phrases ou un texte lu en classe 90 96 Les exercices syst matiques ne concernent plus que 37 des enfants Plus ou moins
54. UES LANGUE FRANCAISE DUCATION ARTISTIQUE ANGUES MODERNES DUCATION PAR LA TECHNOLOGIE DUCATION AUX MEDIAS e e e 0 0 o e mme rm r rm rT La LANGUE FRANCAISE est consid r e comme un mode de communication particulier qui fonctionne grace trois syst mes de base les grammaires textuelle morphologique et syntaxique p 290 Elle est subdivis e en plusieurs cat gories SAVOIR PARLER ECOUTER SAVOIR LIRE SAVOIR ECRIRE ANALYSE GRAMMATICALE ORTHOGRAPHE CONJUGAISON VOCABULAIRE Dans chacune de ces cat gories l accent sera mis sur les situations de communication comme base des apprentissages La communication sous toutes ses formes l une renforcant l autre constitue le chemin privil gier pour amener l enfant une ma trise suffisante de la langue gt p 290 f Xy Zoom sur les comp tences du SAVOIR LIRE Une introduction conceptuelle est propos e au lecteur afin de d finir ce qu est l acte de lire Lire c est comprendre La lecture est un acte social intelligent qui consiste traiter toutes formes d informations crites ou visuelles afin de communiquer de s informer d apprendre de comprendre le monde de se faire une opinion de r ver d imaginer de r aliser quelque chose p 302 de pr ciser les d marches pr conis es C est en lisant qu on apprend lire apprendre lire c est apprendre comprendre le plaisir de lire c est le plaisir d avoir compris p 30
55. a lettre 6 3 D marche la fois synth tique et analytique Mixte 54 4 Plus proche d une d marche centr e prioritairement sur le sens d un texte 15 De nombreux commentaires apport s en fin de questionnaire soulignent l importance de varier les m thodologies 6 et de lt piocher un peu partout gt afin de trouver ce qui convient chaque enfant Nous adaptons les m thodes aux besoins des enfants ll n y a pas une m thode de lecture miracle qui fait r ussir 100 tous les enfants ll est donc n cessaire de puiser dans toutes les m thodes existantes gt est important selon moi d adapter sa m thode ses l ves J aime utiliser la m thode globale pour l apprentissage du sens apidement mais j en sors des phrases des mots puis des lettres et ou sons afin d utiliser la m thode analytique m me parfois gestuelle Le m lange des m thodes met plus de chance de r ussite pour tous qu une seule m thode je crois Je ne crois pas qu une m thode soit plus efficace qu une autre pour apprendre lire Il n y a pas de miracle L enseignant doit adapter les m thodes suivant le public d l ves et les difficult s qu il rencontre et surtout varier celles ci gt e suis convaincue qu il faut aborder l apprentissage de la lecture de diff rentes mani res afin que chaque enfant ait les moyens de s y retrouver gt Notre objectif premier n est donc pas que l apprentissage de la lecture mais la formation d u
56. a voir comme dans les autres profils une diminution des acquisitions techniques sur le langage oral et les unit s non significatives parall lement une augmentation des strat gies de lecture centr es sur la recherche de sens 26 Le profil 2 est tr s proche du profil 1 mais une diff rence pres il regroupe en effet les enseignants qui mettent en place une diversit d activit s d s le d but d ann e mais en petite quantit On peut faire l hypoth se que les enseignants qui font partie de ce profil sont ceux qui sont encore en recherche ils semblent aborder l apprentissage de la lecture par diff rentes voies mais sans conviction marqu e pour l une ou l autre d entre elles ni pour la n cessaire int gration de l une et l autre En fin d ann e ce profil 2 reste celui qui pour toutes les activit s se situe en dessous de la moyenne Le tableau 5 met en relation la fa on dont les enseignants d finissent ou qualifient leur approche de la lecture avec les quatre profils m thodologiques d crits ci dessus d finis rappelons le sur la base d un inventaire d taill de leurs pratiques Tableau 5 Comment les enseignants de chaque groupe qualifient ils leur approche de la lecture Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 1 D marche synth tique Plus proche d une d marche qui va des lettres aux mots puis la phrase 12 8 5 36 3 13 de l ensemble de l chantillon 2 D marche analytique Plus pr
57. classement Souligner les mots qui permettent au lecteur de comprendre que l histoire est racont e par l auteur ou par un autre narrateur ex un enfant un animal et justifier les mots choisis 19 EN SYNTHESE Communaut fran aise Conseil de l Enseignement des F dEFoC Communes et des Provinces 1 disciplines 8 disciplines 9 disciplines Education physique Francais Religion Eveil scientifique historique et Formation math matique Eveil g ographique Eveil initiation scientifique D veloppement artistique Structuration du Langages fondamentaux Langues modernes D veloppement corporel document math matiques langue francaise Education artistique Langues modernes Education par la technologie Education aux m dias Entr e par comp tences Description pour 4 cycles Education physique Education par la technologie Education artistique Eveil formation historique et g ographique comprenant la formation la vie sociale et conomique Entr e par situations mobilisatrices Description pour 3 cycles programme propre au maternel Education aux m dias multim dias Langue francaise Math matique Langue moderne S curit routi re et domestique Entr e par activit s fonctionnelles et de structuration Description pour 4 cycles et prolongement pour le secondaire Structuration de la partie FRANCA
58. des enseignants de chaque profil disent le faire tr s souvent Le livre est pratiquement absent en 1 ann e dans le profil 4 ce qui renforce l analyse r alis e sur le mat riel donn lire aux enfants Cela ne surprend gu re vu l accent mis dans ce profil sur les correspondances graphophon tiques et les unit s non significatives syllabes ou lettres 36 L utilisation du livre de litt rature jeunesse comme support des activit s de structuration fait partie du quotidien de 14 des enseignants du profil 1 on trouve l des enseignants qui par exemple choisiront un album illustr en fonction de la fr quence laquelle on rencontre dans celui ci le son qui esten cours d apprentissage LES ACTIVITES D ECRITURE SONT PRINCIPALEMENT DE TYPE COPIE OU DICTEE Rappelons tout d abord que l criture peut s envisager selon deux axes l criture en tant que geste graphique calligraphie il est important de bien crire afin d tre lisible l criture en tant que production d crit o l crit est porteur de sens C est dans ce dernier sens que nous situons l enseignement de l criture tel qu envisag dans le questionnaire Environ deux tiers des enseignants d clarent envisager conjointement l enseignement de la lecture et de la production crite contre un tiers qui enseignent d abord la lecture puis la production crite A noter que 3 96 d enfants n ont pas d initiation la production crite en 1 primaire
59. e la langue ettemps accord EEN Objectifs g n raux de l enseignement de la lecture et organisation des contenus NEEN a MMm dd Mc m Prise en compte des diff rences individuelles EEN Lien entre lecture et critUre sant d tn dais Pratiques d valuations AAA SYNTHESE ANNEXE 12 12 14 16 20 21 21 22 22 38 51 51 52 57 57 58 59 59 61 INTRODUCTION Le pr sent rapport propose une synth se des r sultats et constats d une tude sur l apprentissage de la lecture en Communaut fran aise au d but de l enseignement primaire Cette tude s est structur e en deux volets distincts Le premier volet s est attach d crire les documents officiels mis la disposition des enseignants Ces diff rents documents d terminent les priorit s en mati re d enseignement apprentissage de la lecture tout au long de la scolarit Les objectifs fix s par les programmes officiels repr sentent ce que l on appelle dans les tudes internationales le curriculum vis Le deuxi me volet de cette tude a port sur les pratiques effectives des enseignants I s agit de l analyse du curriculum implant c est dire la fa on dont les programmes d enseignement sont traduits au sein de la classe et de l cole Nous insistons d embl e sur le caract re exclusivement descriptif de cette tude L objectif n est pas de prendre p
60. e visuelle de mots entiers Il est donc fort probable que ces enseignants travaillent les acquisitions techniques dans la perspective d une utilisation directe dans le processus m me de lecture lors de la d couverte de phrases ou de mots nouveaux Ce profil semble caract riser les enseignants qui travaillent en meme temps et de facon compl mentaire structuration et lecture L analyse du comportement de ce profil sur d autres dimensions notamment l volution dans le mat riel de lecture utilis permettra d encore affiner cette description En fin d ann e le profil 1 continue travailler tant les acquisitions techniques avec une augmentation des activit s r alis es sur des unit s significatives que les strat gies de lecture en suivant la tendance de la moyenne g n rale laisser une place plus importante aux strat gies bas es sur la recherche de sens Les deux autres profils sont moins contrast s dans les activit s ou d marches qu ils mettent en place Le profil 3 pr sente la particularit d utiliser de mani re importante une strat gie de lecture celle qui est centr e sur le d chiffrage c est dire sur les connaissances des correspondances graphophon tiques des enfants Ces enseignants privil gient sans doute dans leurs interventions la d marche d analogie Parall lement cela les acquisitions techniques r alis es sur des unit s non significatives ou significatives ne sont pas nombreuses La fin de l ann e v
61. echniques pr c derait les activit s relatives au d veloppement des strat gies de lecture Au del de cette diversit on s aper oit pourtant de l importance vidente accord e en 1 ann e la maitrise des correspondances graphophon tiques P lusieurs donn es viennent tayer ce constat Au niveau des activit s propos es aux enfants En d but de Le ann e les acquisitions pr paratoires la lecture sont nombreuses et les exercices portant sur des l ments de la langue semblent pr dominants Dans l apprentissage des strat gies au service de la lecture ce sont celles centr es sur l utilisation des conversions graphophon tiques le d chiffrage qui dominent En fin d ann e les exercices d analyse de la langue diminuent au profit d une diversit d activit s portant sur les composantes du processus de lecture strat gies de reconnaissance visuelle ou utilisation des connaissances contextuelles syntaxiques s mantiques Au niveau du choix des manuels Beaucoup d enseignants disent s inspirer de plusieurs manuels pour construire leur enseignement Les manuels qui sont le plus utilis s ont semble t il tous la particularit avec des entr es diff rentes textes lettres syllabes de pointer l importance de la conversion phonologique Une analyse plus approfondie de chacun d eux serait n cessaire pour aller plus loin dans cette hypoth se Ce qui semble s r c est que les manuels sont prioritairement utilis s pour
62. ecture r glement 3 35 40 disposition classement exposition d coration y Les l ves recherchent une information dans un ou plusieurs livres 10 47 40 pour r pondre une question qu on se pose Le livre sert de support une le on dans d autres mati res le on o d veil par exemple 6 436 48 Le livre sert de support pour des activit s de structuration sons 8 P vocabulaire conjugaison 18 40 38 41 DANS LES ACTIVITES D ECRITURE LA DICTEE OCCUPE UNE PLACE PLUS IMPORTANTE Deux tiers des enseignants d clarent envisager conjointement l enseignement de la lecture et de la production crite contre un tiers qui enseignent d abord la lecture puis la production crite Dans les activit s d criture propos es aux l ves e C estla COPIE de phrases ou de petits textes qui est r alis e le plus r guli rement de m me que la DICTEE DE MOTS de phrases ou de petits textes e Presque la moiti des enseignants utilisent l activit de DICTEE A L ADULTE les ma tres crivent sous la dict e d un ou de plusieurs l ves des mots des phrases ou des petits textes e La PRODUCTION PERSONNELLE proprement dite concerne en moyenne quasi la moiti des l ves ceux ci sont invit s de mani re r guli re crire des mots des phrases ou des petits textes librement La l gende d images ou de photos reste plus rare Tableau 24 Activit s d criture r alis e r guli rement par les enseignant
63. gnement des communes et des provinces CECP 2002 Le Programme int gr adapt aux Socles de comp tences 2001 Enseignement fondamental F d ration de l Enseignement Fondamental Catholique SeGEC Bruxelles L analyse de chacun de ces documents pr sente de mani re succincte la structuration du document la structuration de la partie Francais et la structuration de la partie Lecture Ces derni res rel vent chacune d un pouvoir organisateur propre L expression de Pouvoir Organisateur d signe l autorit la ou les personne s physique s ou morale s qui assume nt la responsabilit de l enseignement article 2 3 de la loi du 29 mai 1959 Les coles officielles sont celles qui sont organis es par l Etat les provinces les communes ou associations de communes ou par toute autre personne de droit public Les coles qui ne sont pas officielles sont dites libres Article 2 1 et 2 de la loi du 29 mai 1959 Trois r seaux d enseignement coexistent en Communaut francaise l enseignement organis par la Communaut francaise l enseignement officiel subventionn l enseignement libre subventionn confessionnel et non confessionnel 3 a partie FRANCAIS du programme de l enseignement subventionn libre non confessionnel FELSI F d ration des Etablissements Libres Subventionn s Ind pendants est actuellement en cours d laboration Ce programme n a donc pas t pris en consid ration dans ce travail 7
64. gnement fondamental et l enseignement secondaire ordinaire et sp cial organis s ou subventionn s par la Communaut francaise Ce d cret concerne donc les coles de tous les r seaux d enseignement Cette r forme comprend notamment La d termination des objectifs g n raux de l enseignement fondamental et de l enseignement secondaire art 6 La d termination de Socles de comp tences par le Gouvernement et soumis l approbation du Parlement art 16 1 La d termination de programmes d tudes par les pouvoirs organisateurs et soumis l approbation du Gouvernement art 17 1 2 et 4 Afin de prendre en compte tous les r seaux dans cette tude du curriculum vis plusieurs documents ont t analys s 1 Le document Socles de comp tences Enseignement fondamental et premier degr de l enseignement secondaire Minist re de la Communaut francaise Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique Bruxelles 1999 D cret du 19 juillet 2001 2 Les programmes des diff rents r seaux Le programme des tudes 2002 Enseignement fondamental Minist re de la Communaut francaise Administration g n rale de l Enseignement et de la recherche scientifique Service g n ral des affaires p dagogiques de la Recherche en p dagogie et du pilotage de l enseignement organis par la Communaut francaise Le programme d tudes pour l enseignement primaire Conseil de l ensei
65. he dite mixte rel ve plus vraisemblablement d une approche synth tique qui volue en toute logique au fil de l ann e Le va et vient entre structuration et strat gies de lecture est sans doute moins syst matique que pour le profil 1 les activit s portant sur les acquisitions techniques semblent pr c der les activit s sur les strat gies de lecture LES ENSEIGNANTS RECOURENT A PLUSIEURS MANUELS DE LECTURE Si le manuel semble faire partie du quotidien de la moiti des enfants on ne peut pas d gager un manuel qui fasse l unanimit Les enseignants puisent des exercices des textes dans une diversit impressionnante de manuels de brochures de documents mis leur disposition tant dans le commerce que dans leur r seau d enseignement Certains ajoutent qu ils construisent leur propre manuel partir de ces diff rentes sources Certains des documents cit s ne sont pas consid rer proprement parler comme des manuels mais plut t comme des supports l apprentissage c est le cas par exemple des revues telles que Bonjour ou Eclat de lire Editions Averbode 21 Les tableaux ci dessous reprennent les cinq documents le plus souvent voqu s par les enseignants Quatre manuels et une revue pour enfants semblent dominer en 1 primaire Les enseignants disent puiser dans chacun d eux pour construire l apprentissage de la lecture propos aux enfants Signalons que de nombreux autres documents manuels r f rences
66. ili Frisapla La ruche aux livres La sorci re et moi Lecture training 5 8 Lire au CP Que d histoires Apprentissage par l album Arthur 28 Un peu plus de 10 des enseignants disent organiser la premi re le on de lecture autour du pr nom des enfants sans sp cifier davantage l objectif poursuivi ou du moins sans qu il soit possible d appr hender clairement ce qu ils font avec ce mat riel Certains enseignants partent d un texte et disent de mani re explicite proc der par mission d hypoth ses pour d couvrir le sens ou d clarent construire d autres phrases en rapport avec le texte de base d couvert Un groupe d enseignants fait une r f rence explicite un manuel pr cis Gafi Alpha Capsule M mo La plan te des alphas etc L objectif de la premi re le on est tr s souvent alors de pr senter le cadre g n ral et les personnages du manuel en question Enfin certains enseignants consacrent leur premi re le on de lecture une mise en contexte g n rale autour de l acte de lire quoi cela sert de lire Qu est ce que lire Le plus souvent dans ces cas l les enfants sont invit s manipuler divers types d crits le livre les journaux l affiche Les r ponses la question sur la toute premi re le on ayant fait l objet d un examen qualitatif approfondi n ont pas t encod es Elles ne peuvent donc tre mises en relation avec d autres donn es quantitatives Elles nous inspirent cependant le
67. int gralement Pour chacune d entre elles le programme pr cise si elle est certifi e ou initi e au 2 et 4 cycles Les parties suivantes proposent aux enseignants deux outils g n raux l un permet une entr e dans le programme par les comp tences L autre permet aux enseignants d tablir la liste des comp tences abord es dans les activit s qu ils mettent en place 11 Les contenus pour la Ze ann e de l enseignement maternel 1 ann e du 2 cycle sont d velopp s au sein d un programme d tudes pour l enseignement maternel 2 Contexte gt Situation de communication gt Genre gt Linguistique de la phrase gt Mots 3 Pour chaque comp tence et sous comp tence du LIRE sont reprises pour le 2 3 et 4 cycles les pages o sont d crites les situations mobilisatrices permettant de travailler la comp tence 15 Vient ensuite la grille programme articulant le cycle concern les situations mobilisatrices les savoirs et savoir faire mobiliser dans le cadre de ces situations et les comp tences entrain es Cycles Exemples de situations mobilisatrices Extrait page 37 24m cycle LIRE Savoirs et savoir faire ECRIRE PARLER ECOUTER O R aliser une affiche qui annonce une activit l cole Comp tences Observer dans le quartier des affiches pour mettre en viden ce certaines de leurs caract ristiques Leur intention Le format C La pr sence d il
68. ion g n ral et donne des recommandations plus ou mois concr tes par rapport au type d valuation et la mani re de la mener Le programme genevois dans une partie intitul e lt Attentes de fin de cycle gt va jusqu pr senter et analyser des productions d enfants A partir d exemples d activit les objectifs atteindre les crit res d valuation et les seuils de r ussite sont d finis Une illustration partir d une vocation d un cas concret permet de mat rialiser les recommandations donn es au travers des activit s Cette illustration analyse la production de l l ve l exercice et permet de voir si l enfant a atteint ou non le seuil de r ussite fix Le programme propose galement un certain nombre d exercices en rapport avec des objectifs sp cifiques attendus I Nous n avons pas r colt de donn es dans l enqu te qui permettent de nourrir cette r flexion 2 Programme de formation de l cole qu b coise gt Minist re de l ducation Le document Echelles des niveaux de comp tences gt est accessible sur le site suivant http www mels gouv qc ca DGF de echellesprim htm 30 Les objectifs d apprentissage de l cole primaire genevoise gt consultable partir du site suivant http www geneve ch primaire objectifs plans htrml 60 SYNTHESE Les enseignants qui pour une grande partie d entre eux se disent peu form s aux m thodologies sp cifiques l apprentissage de la lecture
69. ion par des pr cisions manant d observations directes sur le terrain Les proc dures rigoureuses en mati re d chantillonnage ont t appliqu es pour ce qui concerne la s lection des coles afin de garantir la validit et la repr sentativit de l chantillon Pour ce qui concerne la s lection des instituteurs au sein des coles ainsi chantillonn es il a t d cid de fonctionner sur base volontaire pour la raison suivante il s agissait de ne pas alourdir la t che et les changes de courrier impos s aux directions sollicit es ce qui nous semblait il risquait d avoir une r percussion n gative sur le taux de participation et sur les d lais n cessaires l ensemble de la proc dure 15 Plusieurs sources ont servi l laboration du questionnaire notamment le questionnaire utilis par Eliane Fijalkow dans une enqu te du m me type men e en France L enseignement de la lecture criture au cours pr paratoire Entre tradition et innovation L Harmattan 2003 21 II 2 ANALYSES REALISEES Des analyses statistiques et qualitatives de niveaux diff rents ont t envisag es gt Des analyses de fr quences et des analyses de contenus des questions ouvertes Les r sultats bruts obtenus chaque question et sous question ont t calcul s Nous pr sentons ici les r sultats pour quelques grands th mes Plusieurs questions n cessitaient des r ponses crites Nous avons r alis une analyse de con
70. isant les structures propres les atteindre et en particulier les articles 9 et 17 de ce d cret Il traduit nos valeurs nos principes dans la quotidiennet de la classe tout en proposant aux quipes ducatives des moyens concrets pour favoriser l organisation en cycles fonctionnels pour impliquer les l ves dans une d marche participative et r flexive pour aboutir la ma trise des comp tences de base gt p 3 Il a t con u comme un outil au service de l acquisition de niveaux de comp tence Une r flexion sur les conditions favorables la mobilisation des savoirs au transfert a t d terminante dans les orientations de r daction de ce programme II reprend les huit disciplines majeures dans l ordre propos par les Socles e FRANCAIS FORMATION MATHEMATIQUE EVEIL INITIATION SCIENTIFIQUE LANGUES MODERNES EDUCATION PHYSIQUE EDUCATION PAR LA TECHNOLOGIE EDUCATION ARTISTIQUE EVEIL FORMATION HISTORIQUE ET GEOGRAPHIQUE COMPRENANT LA FORMATION A LA VIE SOCIALE ET ECONOMIQUE Le programme est r alis sur base d une entr e par lt situations mobilisatrices gt Ces situations ont pour objectif de permettre des apprentissages provoqu s par la n cessit de franchir l obstacle que repr sente la r alisation de la t che demand e gt L objectif est de lt mettre l accent sur la mobilisation des connaissances dans des situations vari es et de pr senter les savoirs comme des ressources mobiliser
71. la fin de la seconde tape de formation La certification au terme de la seconde tape portera autant sur la ma trise de la comp tence abord e la premi re tape que sur l enrichissement qui lui a t apport la seconde tape D s la fin du primaire les enfants doivent donc ma triser la plupart des comp tences qui leur permettent d tre autonomes et d adopter des strat gies de lecture efficaces par rapport un ventail diversifi de supports et de situations de lecture 7 Huit sous comp tences restent au stade de l initiation la fin de la seconde tape d enseignement et seront certifi es lors de la troisi me tape de formation fin de la deuxi me ann e secondaire Adopter une vitesse de lecture favorisant le traitement de l information G rer la compr hension du document pour d gager la these et identifier les arguments R agir selon la nature du document en interaction ventuelle avec d autres lecteurs et distinguer le vraisemblable de l invraisemblable Reconnaitre un nombre diversifi de documents en identifiant la structure dominante explicative argumentative Rep rer les facteurs de coh rence systeme de temps et progression th matique Comprendre en distinguant les l ments qui composent un mot pr fixe radical suffixe 11 1 3 Les Programmes d etudes Art 17 5 Les programmes d tudes proposent des situations d apprentissage et indiquent des contenus d apprentissage qui peuvent
72. le plus nombreux commence d s la premi re le on l apprentissage des lettres souvent la lettre i Le mat riau de d part est tr s variable il peut s agir d un texte tr s court d une phrase sur la rentr e des pr noms des enfants d illustrations partir desquelles un texte est construit etc L objectif est de cibler tr s rapidement la lettre et partir de l de rep rer d autres endroits la m me lettre d inventer des mots avec cette lettre etc exercices de discrimination visuelle et auditive Un autre groupe d enseignants a pour objectif de fixer certains mots partir d un texte d un livre de phrases courtes o les pr noms des enfants sont int gr s afin de faciliter le rep rage de mots connus Certains enseignants signalent qu ils proc dent par mission d hypoth ses que peut il bien tre crit dans ce texte en demandant aux enfants de se servir de plusieurs indices illustrations mots connus lettres etc l objectif restant le m me la fin de la le on quelques mots seront point s et isol s 19 Marc Nathalie et leurs amis M mo Etincelle Lego Lecture plus Justine et cie Eclat de lire Eur ka Textes divers de la vie quotidienne D un mot l autre D une rive l autre Outils francais Farde de lecture Echos des mots Nature lire Etincelle2 Bigoudi Lulu et Miaouw Premiers pas vers la lecture J apprends lire La Plan te des alphas Lire que du plaisir A petits pas Tib
73. li re des mots ou groupes de mots des syllabes ou des lettres Un tiers des enfants lisent d s le d but d ann e des phrases ind pendantes les unes des autres La moiti des enfants sont amen s lire des textes Les livres entiers sont peu propos s en d but d ann e e n fin d ann e la lecture r guli re de syllabes et de lettres diminue mais 50 d enfants en lisent encore r guli rement Les enfants lisent encore en grande majorit des mots ou groupes de mots et des phrases ind pendantes les unes des autres La lecture de textes connait une progression importante entre le d but et la fin de l ann e Un peu plus de la moiti des enseignants d clarent proposer aux enfants des livres entiers du texte r dig par l enseignant aux livres de jeunesse Les enseignants ont t invit s se prononcer sur la fr quence laquelle diff rents types d crits sont donn s lire aux l ves Tableau 9 Types d crits le plus r guli rement propos s aux enfants en classe en d but et fin d ann e D but 1 ann e Fin 1 ann e d e d d des crits incitatifs recettes r gles de jeu modes d emploi 49 e la presse crite journaux magazines programmes de t l 32 Ce tableau montre que en d but d ann e les l ves sont amen s lire en classe principalement des textes r dig s par l enseignant ou alors des po mes chansons comptines Moins d un enfant sur trois a d s le d
74. livres aux enfants semble en effet une pratique tr s courante en d but d apprentissage Sans doute s agit il l de la facon qu ont les enseignants de leur montrer quoi sert la lecture et donc quoi cela sert d apprendre lire ll semble cependant que dans la plupart des classes le livre est lu voix haute par l enseignant et que les enfants coutent Ces moments de lecture dont il faut souligner le m rite pourraient cependant s enrichir d autres approches mais les enseignants se disent galement peu form s la litt rature de jeunesse et aux dispositifs pour l aborder Notons par contre que la pratique r guli re du questionnaire crit la suite d une lecture s amorce en 1 ann e et s tend en 2 ann e o elle concerne la moiti des enseignants interrog s Enfin la mise en relation du curriculum vis et du curriculum implant montre de mani re vidente que les enseignants vont au del des prescriptions officielles qui rappelons le ne donnent que des recommandations m thodologiques tr s g n rales 62 ANNEXE uouino SES 35984 no r Jee SPP eurbeu IS SQN seseiud ep exsi sun suep AON KI Ssodoid Saunoo Sed sa LE enb So am arune ape un Jenprpd uo Spenunp sudLuoo quo snb e Jenbiicbc3 Sereurbe sese d sep EL KOCH Seet Le et Eck enuepuodsauoo uonensn SPA un NO POA un NI un Err sau sep Jesooluoo al nod ssqelks s selyd ssp no sau sep suep s
75. lustrations C Les diff rentes graphies Le peu de mots C Identifier les phrases pr sentes sur l affiche C Faire le relev des informa tions essentielles en se r f rant la grandeur des carac t res Quoi O Quand C Etablir un lien entre le texte et les illustrations S lectionner les informations qui repr sentent l enjeu de l af fiche R diger les informations sous forme de phrases concises C R partir les informations pour occuper l espace disponible de mani re a r e et garder l quilibre entre le texte et les illustrations C Respecter le point en fin de phrase C Ecrire de mani re soign e et lisible C En tenant compte de la situa tion de communication Qui A qui Pourquoi C Confronter ses id es pour d terminer les informations qui figureront sur l affiche Comparer les diff rentes ma ni res d exprimer une m me id e Justifier ses choix F 3 4 5 6 7 31 37 F 38 40 41 42 43 44 47 51 F 59 60 61 62 63 64 66 F 67 68 69 70 71 72 77 78 F 82 88 90 A 9 13 25 26 36 Les outils syntaxiques et orthographiques propos s pour le LIRE doivent tre construits sur la base de faits de langue collect s Les notions de grammaire conjugaison et vocabulaire se travaillent partir d crits d l ves et d auteurs et s int grent progressivement au cours de l cole primaire pour tre r investis da
76. mp tences du SAVOIR LIRE La partie SAVOIR LIRE commence par cet avant propos qui fixe en quelque sorte les orientations m thodologiques de l enseignement de la lecture avec une pr cision suppl mentaire sur la mani re d aborder l apprentissage initial de la lecture L apprentissage initial de la lecture situera l enfant d s l abord dans une d marche de r solution de probl mes Ainsi pour favoriser l apprentissage des comp tences l enseignement sera organis partir de textes r els sur lesquels les enfants auront dans un premier temps lt labor des significations gt Ils seront ensuite amen s d velopper d autres comp tences apprentissage du code graphique exercice de phonologie identification globale des mots production d inf rences Ces comp tences seront donc travaill es en parall le d s la fin de l cole maternelle en m me temps que la prise de conscience des multiples fonctions de l crit sans oublier la fonction plaisir gt En outre pour favoriser le d veloppement de toutes ces dimensions le parler l couter l crire et le lire seront troitement associ s La conception de l apprentissage de la lecture pr conis e dans ce programme am ne se poser en des termes diff rents de par le pass la question des m thodes et des manuels D s lors qu il envisage l activit de lecture comme une d marche complexe qui met en jeu diverses comp tences sp cifiques l enseignant ne peut esp rer tr
77. mpte du malaise exprim par de nombreux enseignants par rapport leur formation initiale Un grand nombre d entre eux expriment certaines r serves quant la formation recue en mati re de m thodologie sp cifique l apprentissage de la lecture criture Un enseignant sur deux se dit peu pr par ces m thodologies sp cifiques contre 30 qui estiment tre bien pr par s Plus de 80 estiment tre peu voire pas pr par s dans le domaine de l apprentissage de l criture Pour rem dier aux difficult s des l ves en mati re de lecture ils sont plus de 90 consid rer que leur formation initiale est insuffisante Leurs r ponses conduisent dresser le m me constat propos de la litt rature de jeunesse et les dispositifs mettre en place pour aborder celle ci De surcro t les enseignants de 1 primaire sont peu nombreux d clarer avoir particip lors des deux ann es pr c dentes des journ es de formation sur la lecture soulignant la difficult de s absenter de leur classe tant donn le manque de moyens mis disposition pour se faire remplacer 16 Nous employons volontairement le terme m thodologie gt en lieu et place de celui de m thode gt Le premier fait appel la mani re d envisager l enseignement de la lecture alors que le second plus restrictif d finit plus une facon d enseigner la lecture Nous avons cependant retranscrit les propos des enseignants sans aucun changemen
78. n apos P WN gt PTE S Suonp sep UOISSSDNS ey uep ue n e uo Nb eo JaquoDey Do unp SNS SE SERIES arsy eun e smbiboj ans eun sdo anp p 55805 es Str SaUBISUOO sep Jeuuoc MENE ep SUEULUOP uonusmur 4 Snnoe ap PEU NP P PAd rp uomuoj ue PAUNI un AED 59 e suep aw SP ann un rO L ag eun aauenba amp uico un e unos oc ec SSPE xneawnou sp suep pao soy SPEUOD ue SU sep 3e dai US l pnsIA vondaned e aou 2 suonensnii sep Sydde Hed ssp Seyd sep Hau ep ssdnoJdb sep HU sep ans que rene ue lb vondened e JaJoIguuNv s leqoD sauesoduo 5 Yo OM Yo SEL nby eue sayuesod uo 89 AT SOL seuded so 340p SU sep Peedu SeqeI s syxu SEU SUN sep ans saseuyd sp Uy P OPP SUSS SP SUN SU S suep am 969 IS D b seqeIKs sam l so neouru is uou SUN ssp ans S3nomNHOdaL SNOLLISIOONZ aude sx uguoud suos sampl SPOD 3 JuNnoogp P sau SI suep janua yo TEZ LAS 2 anbyde 6 no elo Bebue 9 ms uue suue Uu ved Quamos san NO LBNNOS Eat Ca 10581 ep seuobene SYP sep seme SI eoe ue ama 3uerepep neesai np SL DE at ebeueounod 39 ISIV NV Y4 LLNVNNNINOD e ap auuue ard al mod aps e ep 34a ueubresue p NUUO sep uonnicc xi ec MEL agod np spenoulIs el J UrLEDI suoneasnji se legofo LES 9 nn l rb spi SPU SO EU OECD BI PAP P snuucour suoisseide P U S Jamas HELE e ue 3s9 PAS e 300p NNU P Po PA un sueg Lem nj nb lrq ej meymo anbeyo e anque xnedpuud ssbeuuosied sa ci ag anp Steet sua up S
79. n nouveau lecteur Nous devons passer cependant par l apprentissage qui est un va et vient constant entre des marques graphiques lettres syllabes sons et une reconstitution globale du sens C est pourquoi ma d marche d enseignement est mixte la gestuelle nous vite les probl amp mes de dyslexie en partie En alliant la m thode analytique et globale on permet aux enfants de baigner dans l apprentissage tout en mettant des guides pour les enfants qui en ont besoin Chaque enfant est diff rent Certains ont besoin du geste d autres de l image d autres du son phon tique Si on veut viter le d crochage de certains je crois qu une seule m thode n est pas suffisante gt Les enseignants ont t interrog s sur les sources de leurs choix m thodologiques ceux ci sont pour la grande majorit d entre eux le fruit de leur exp rience des concertations qu ils organisent entre coll gues Il semble que le programme ou la d marche en vigueur dans leur cole soit galement pour la moiti d entre eux un facteur qui influence leurs choix m thodologiques sans qu il nous soit possible de savoir si ces choix sont v cus comme une contrainte ou plut t comme un renforcement de leurs pratiques et ou de leurs convictions personnelles Ils sont peu nombreux s appuyer sur les cours qu ils ont recus lors de leur formation initiale Nous ouvrons une parenth se dans cet expos m thodologique pour rendre co
80. nants surtout en cas de difficult s d apprentissage de certains enfants Les enseignants d clarent encourager les enfants tant t utiliser le sens de la phrase pour ceux qui ne prennent en compte que des indices graphophon tiques tant t entrer dans la structure du mot pour les enfants qui se serviraient seulement du contexte Cette premi re approche des pratiques en vigueur dans les classes tr s g n rale a t compl t e par une analyse par clusters destin e d gager des profils m thodologiques d enseignants L analyse par clusters travaille sur la base de la fr quence laquelle les enseignants d clarent r aliser chacune des activit s propos es Le tableau 3 en expose les r sultats pour ce qui concerne le d but de la 1 ann e quatre profils m thodologiques se d gagent de l analyse ils sont d sign s P1 P4 La premi re colonne du tableau pr cise le nombre de sujets appartenant chacun de ces 4 profils Pour chacune des 6 grandes cat gories m thodologiques tudi es le tableau indique la fr quence moyenne rencontr e dans chaque profil En comparant celle ci la fr quence moyenne g n rale donn e en caract res gras sous l intitul de chaque colonne et en comparant les fr quences entre les profils on peut ainsi d crire ce qui fait la sp cificit m thodologique de chacun d entre euxi 17 L analyse r alis e ici ne prend en compte que les sujets qui ont fourni une r ponse tous les item
81. no suep sno SSUUOP sues ep AUN eun SPEA ALP sep UP semis SU sep suep Ja dad Sq sauesoduo 9609 LTS sanbudeb Ssbopeue sep uaes mb sau Sp JeubInos one yUBIS sep eJogep gpp e eadnodb e nba ns ape un suec aks au e SPMP same sur UU sa ejeuy augu e NP augu 9 30 nb simu sep sn eEp sape sep suep anag Snb eue SOLL OuLuop q auo xnef ep aed e Gau r e SAU ep sedno no sau SP PPOSSY ET9 Yo 9 67 SNbIJ9O suen sp PEL e sues sp secno als Ee ue amguu uonermuod sues no e gt 1deMoypep apa un suec seqeIs zwa lana Span 3 Pdo no SD syen sep ed HAU se ago HAU SI aque 0eds gt sues oO apa un sue SLL sea neoylubis SUN sep ans seges 3noiNHO3L SNOLLSInDOV TLE yo1769 E SS SAPI SAREOUL IS ucu SUN sepans 960 TE 59 79 segououaxnd uou P SU UOS nb SEUL Sapa SI sierjLuej 3uos SOU Sa Op ELE DE El Jed aey xo e ni epe un suep anaua 9uuop uos En no BILL mb gau sa Meuse ed esijeJo SPA un suep anaua enbude no elo ebebue 9 ns apuue ue ypa METHODES Aucun des documents officiels ne pr sente directement d explicitation sur le comment enseigner la lecture Des recommandations m thodologiques d ordre plus ou moins g n ral se retrouvent dans les programmes d enseignement et confortent la perspective fonctionnelle d finie dans les objectifs g n raux Le programme de la Communaut fran aise insiste sur le fait que les situations de communication de la vie quotidienne doivent tre la base des apprentissages
82. ns l ensemble de la Communaut francaise Dans chacune d elles et dans la mesure du possible deux enseignants de Je et deux enseignants de 2 ann e primaire ont t sollicit s pour r pondre un questionnaire crit structur en 4 grandes parties Une premi re partie apporte des renseignements g n raux sur les enseignants interrog s et leur classe ge sexe nombre d ann es d enseignement en 1 et 2 ann es en particulier type d cole apport de la formation initiale et de la formation continue en mati re d apprentissage initial de la lecture fa on de vivre l organisation en cycles utilisation des documents officiels habitudes personnelles de lecteur nombre d l ves dans leur classe pourcentage d enfants dont la langue maternelle n est pas le francais La deuxi me partie porte sur les aspects m thodologiques d marches que les enseignants utilisent avec leurs l ves activit s propos es aux enfants place donn e la litt rature de jeunesse dans l apprentissage mani re d aborder la production crite Pour plusieurs questions une distinction a t r alis e entre les activit s mises en place en d but et en fin d ann e Dans une troisi me partie ce sont les aspects mat riels de l apprentissage de la lecture qui sont appr hend s les enseignants utilisent ils un manuel Quels sont les types d crits le plus souvent mis la disposition des enfants Existe t il une bibliothegue dans l cole
83. ns le savoir crire p 79 1 3 3 PROGRAMME INTEGRE ADAPTE AUX SOCLES DE COMPETENCES ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL 2001 F d ration de l Enseignement Fondamental Catholique F dEFoC Le programme mis au point par la F d ration de l Enseignement Fondamental Catholique propose aux quipes ducatives le projet ducatif et p dagogique du r seau un cadre m thodologique les comp tences d velopper chez les enfants et des pistes d activit s de formation pour atteindre cet objectif Le programme int gr explicite les comp tences d velopper l cole fondamentale et propose des activit s de formation Comp tences transversales Un plan des comp tences transversales pr sente les comp tences relationnelles instrumentales et de prise de conscience de son fonctionnement Elles repr sentent le bagage dont chaque enfant devrait progressivement tre muni au fil de sa scolarit Comp tences disciplinaires Pour chaque discipline sont pr sent s Le plan des comp tences d int gration et des comp tences sp cifiques Le plan des activit s fonctionnelles et ou de structuration Des notes m thodologiques et des commentaires sont parfois inclus dans ces plans Introduction p 10 16 Il lt d fend une approche int gr e des comp tences C est en ce sens qu il porte le nom de Programme int gr gt p 5 Cette int gration repose sur la confrontation et la mise en relation de
84. nte dans les documents et programmes officiels il est bon de signaler qu une liste de 150 livres de litt rature de jeunesse a t r cemment r alis e par un collectif de Pour le programme de la Communaut francaise voir la fiche n 75 page 379 Pour le programme du CECP voir point 4 Cadre d action page 7 langue fran aise Pour le programme int gr voir pages 56 57 partie langue francaise 28 a publication lt 150 livres qui donnent envie d en lire d autres est t l chargeable sur le site http www bibliotheques be 57 libraires et sp cialistes en litt rature de jeunesse Cette initiative soutenue par le Minist re de la Communaut fran aise a pour but de guider les enseignants dans le choix des livres lire dans l enseignement fondamental Par ailleurs tous les programmes soulignent l importance de la biblioth que de l cole ou de classe comme lieu de rencontre de cette diversit des crits Les donn es de l enqu te relatives cet axe mettent en vidence l utilisation diversifi e de supports didactiques conform ment ce qui est recommand par les programmes Par contre le texte comme unit de travail est loin de faire l unanimit dans les pratiques enseignantes Par rapport l entr e dans l cole de la litt rature de jeunesse et de la pr sence d une biblioth que l enqu te montre qu il reste un travail faire ce niveau l si chaque cole a sa biblioth que ou chaque classe son coin lec
85. ntielles d un texte Emettre des hypoth ses sur la suite possible d un texte simple et v rifier ses hypoth ses Restituer l histoire en respectant l ordre chronologique les liens logiques dans des r cits simples l aide de supports Reformuler et utiliser des informations d un texte simple bien structur Reformuler ou ex cuter un enchainement de consignes simples pour r aliser une t che simple R agir selon la nature du document en interaction ventuelle avec d autres lecteurs et distinguer le vrai du faux partir d un document o le vrai et le faux se distinguent nettement Rep rer les personnages principaux le temps et les lieux d une histoire d un document structure narrative Rep rer le locuteur dans un document structure dialogu e Reconna tre des documents travaill s en classe gr ce leur mise en page Comprendre le sens d un texte en s appuyant sur la ponctuation et sur les unit s grammaticales et identifier les phrases d un texte Emettre des hypoth ses sur le sens d un mot d couvrant la signification d un mot partir du contexte crit et illustr Relier un texte des l ments non verbaux typographie et illustrations A la fin de la 6e ann e primaire Etape II la plupart des sous comp tences font l objet d une certification Rappelons qu une comp tence certifi e lors de la premi re tape de formation pourra tre enrichie
86. oche d une d marche qui va de la phrase aux mots puis la lettre 6 5 10 0 gt 6 de l ensemble de l chantillon 3 D marche la fois synth tique et analytique Mixte O 0 O 0 gt 54 de l ensemble de l chantillon 6126 o1 Ts SE 4 Plus proche d une d marche centr e prioritairement sur le sens d un texte 0 0 0 0 gt 15 de l ensemble de l chantillon xi D 33 za 5 Approche mixte avec priorit accord e au sens 0 0 0 0 gt 7 de l ensemble de l chantillon E 38 E 3 L examen de ce tableau et plus particuli rement des deux profils contrast s met en vidence combien la notion de mixit renvoie des pratiques diff rentes Dans le profil 1 une tr s grande majorit des enseignants qualifient leur d marche de mixte d apr s l analyse plus d taill e de leur profil il semble qu ils travaillent en parall le la structuration et les strat gies de lecture La notion d approche mixte renvoie semble t il dans ce cas ci la pratique d allers et retours entre acquisitions et strat gies Dans le profil 4 si plus d un tiers des enseignants 36 qualifient leur d marche de synth tique lettre mots gt phrases appuyant la tendance d gag e par les analyses par clusters plus de la moiti 60 d clarent cependant utiliser une d marche la fois synth tique et analytique Nous aurions tendance consid rer que cette approc
87. oche par le code et l approche par le sens notre objectif premier n est donc pas que l apprentissage de la lecture mais la formation d un nouveau lecteur Nous devons passer cependant par l apprentissage qui est un va et vient constant entre des marques graphiques lettre syllabes sons etc et une reconstitution globale du sens C est pourquoi ma d marche d enseignement est mixte gt Ils apportent de la sorte une r ponse aux documents officiels qui rappellent la n cessit d envisager une approche int gr e Quelques t moignages montrent que les deux pr occupations au niveau de la m thodologie d une part de la gestion des diff rences entre enfants d autre part coexistent dans les pratiques de certains enseignants Chaque enfant est diff rent Certains ont besoin du geste d autres de l image d autres du son phon tique Si on veut viter le d crochage de certains je crois qu une seule m thode n est pas suffisante Si un instituteur sur deux dit enseigner la lecture selon une d marche la fois synth tique et analytique approche mixte l analyse des diff rents profils m thodologiques obtenus permet de nuancer la notion de mixit qui renvoie visiblement des pratiques diff rentes Soit elle r f re un travail simultan des acquisitions techniques pr paratoires la lecture et des strat gies de lecture soit elle renvoie un travail plus successif o les activit s portant sur les acquisitions t
88. ondaire Cycle 1 Cycle 3 Cycle 4 Cycle 5 g 9 9 E g i 2 E E i i E 5 i i z N fn h e N Certification Certification Certification Les comp tences acqu rir au cours de l enseignement fondamental et du premier cycle du secondaire se rapportent huit disciplines de formation majeures FRANCAIS FORMATION MATHEMATIQUE EVEIL INITIATION SCIENTIFIQUE LANGUES MODERNES EDUCATION PHYSIQUE EDUCATION PAR LA TECHNOLOGIE EDUCATION ARTISTIQUE EVEIL FORMATION HISTORIQUE ET GEOGRAPHIQUE COMPRENANT LA FORMATION A LA VIE SOCIALE ET ECONOMIQUE Extrait du D cret Missions Article 13 ler La formation de l enseignement maternel et des huit premi res ann es de la scolarit obligatoire constitue un continuum p dagogique structur en trois tapes visant assurer tous les l ves les socles de comp tences n cessaires leur insertion sociale et la poursuite de leurs tudes 2 Les tapes vis es au ler sont 1 de l entr e dans l enseignement fondamental la fin de la deuxi me ann e primaire 2 de la troisi me la sixi me ann e primaire 3 les deux premi res ann es de l enseignement secondaire 3 La premi re tape est organis e en deux cycles 1 de l entr e en maternelle 5 ans 2 de 5 ans la fin de la deuxi me ann e primaire La deuxi me tape est organis e en deux cycles 1 les troisi me et quatri me ann es primaires 2 les cinqui
89. ont t cit s ce qui renforce l id e que l enseignant de 1 ann e vise la diversit plut t que le suivi d un manuel en particulier Tableau 6 En DEBUT D ANNEE les enseignants utilisent pr f rentiellement les documents suivants Je lis avec Chatouille 35 Gafi 31 Bonjour 25 Yo Capsule 21 Yo Ratus 15 Yo En FIN D ANNEE il n existe quasiment pas de changements ce sont les cing documents d j utilis s pr f rentiellement en d but d ann e qui reviennent mais dans un ordre diff rent Tableau 6bis documents utilis s EN FIN D ANNEE Bonjour 29 Je lis avec Chatouille 28 Gafi 27 Capsule 18 Ratus 16 LA PREMIERE LE ON DE LECTURE VARIE BEAUCOUP D UNE CLASSE A L AUTRE Sur les 524 enseignants de 1 ann e qui ont r pondu au questionnaire quelque 400 d entre eux ont donn une description plus ou moins d taill e de la premi re le on de lecture Deux crit res ont guid l analyse qualitative le mat riau de base utilis et les actions r alis es avec ce mat riau Une dizaine de facons de faire se d gagent de l analyse des descriptions elles sont reprises de mani re exhaustive dans le tableau 7 Les proportions donn es sont indicatives en effet certaines descriptions fort succinctes ne permettent pas une cat gorisation claire De l analyse du tableau 7 on retiendra surtout les premi res le ons suivantes Un groupe d enseignants
90. osition pour l une ou l autre approche de la lecture ce regard crois entre curriculum vis et curriculum implant a pour but d apporter des informations objectives au d bat r current qui entoure l enseignement initial de la lecture depuis de longues ann es Ce d bat se limite souvent la question de savoir s il faut commencer l apprentissage par la voie du code ou par celle du sens Or il nous para t particuli rement r ducteur de cantonner les enseignants dans l usage pur et dur de l une ou l autre m thodologie Les pratiques enseignantes dans le domaine de l apprentissage initial de la lecture sont sans nul doute plus nuanc es et plus diversifi es que cela l La premi re partie de cet article pr sente le volet 1 consacr l analyse du curriculum vis en lecture lors des six ann es de l enseignement primaire avec un zoom sur les deux premi res ann es Afin de situer notre tude dans son contexte le point 1 1 s attache d finir le cadre d cr tal de la derni re r forme du curriculum d enseignement en Communaut fran aise Le point 1 2 pr sente les documents officiels mis la disposition des enseignants et en d gage la structure et les grandes orientations Les diff rents documents sont ensuite mis en perspective afin de s arr ter plus particuli rement sur les comp tences prioritairement envisag es pour le d but de l enseignement de la lecture c est dire en 1 e et 2 ann es I La deuxi me partie fait
91. ots associer une phrase courte l illustration correspondante compl ter des phrases lacunaires Graphique 3 R partition des activit s propos es r guli rement par les enseignants en acquisitions techniques et strat gies de lecture D Acquisitions techniques ll Strat gies de lecture D but 2e Fin 2e 44 Tableau 19 R partition des activit s relevant d acguisitions techniques organis es r guli rement par les enseignants D but 2 Fin 2e ann e ann e Associer des gestes aux sons 11 5 Acquisitions techniques Dire des mots contenant une syllabe donn e 63 43 r alis es sur la langage mE oral Entourer cocher parmi plusieurs lettres ou syllabes la lettre ou syllabe entendue dans les mots illustr s 39 19 9 MOYENNE 38 Yo 22 Yo D but 2 Fin 2e Lire des lettres ou graph mes 34 16 Acquisitions techniques ires des syllabes isol es 35 15 r alis es sur des unit s 2 m non significatives Entourer colorier souligner une lettre ou un groupe de lettres pr cis dans des mots ou des phrases 52 96 34 MOYENNE 40 2 D but 2 Fin 2 Lire des listes de mots en rapport avec une lettre un groupe de lettres vus pr c demment 70 96 49 Compl ter des mots lacunaires avec une lettre ou une syllabe manquante 58 96 36 96 Assembler des lettres ou des syllabes pour recomposer des mots 48
92. ouver dans les traditionnelles m thodes globale et analytique ou dans un seul manuel toutes les activit s permettant de stimuler et d assurer le d veloppement des comp tences de ses l ves Au contraire il se montrera ouvert toutes les formes d crits et toutes les situations inh rentes la vie d un groupe d enfants et susceptibles de favoriser leurs apprentissages Langue fran aise p 43 La comp tence d int gration LIRE se d cline en sept comp tences sp cifiques Les libell s des comp tences sp cifiques pr sentes dans le programme int gr varient l g rement par rapport leurs homologues pr sent s dans les Socles de comp tences Comp tences dans les Socles Comp tences dans le programme int gr Orienter sa lecture en fonction de la situation de gt Orienter sa lecture en tenant compte de la communication situation de communication Elaborer des significations gt Elaborer des significations D gager l organisation d un texte gt D gager l organisation d un texte lu Percevoir la coh rence entre phrases et groupes de Percevoir la coh rence entre phrases et phrases tout au long du texte gt groupes de phrases Tenir compte des unites grammaticales t Interpr ter les unit s lexicales et grammaticales Traiter les unit s lexicales Percevoir les interactions entre l ments verbaux et gt Percevoir la dimension
93. paud same ep dnab un no appl eun Jeubinos uoo Kungu SOU p sednab led ain sep no SUP sep PIHLESSY juauLuepeogud SM Surmennco ep aueumenb PE sep suep no sesexri sep elap no ang rp suonegsnii SSP anred e suep yeledde LB sio ambe Sau p senredepno SEI uenbue u sl eun no app sun Seuuop SCHEI y un Oz D TU e Ne Saleunde SEL SSP aduon SSopsi seceI S SP un Sun3ueusquo Su sep air R Ii juauLuepeogud Su SP ep SO un ae eun cane D ea Podder LE SQU ep sessi sep rr1 Ssd sau sanmgeoyiubis SUN sep anc uou SAN sop ans rrp l p snsseooxd np ssguesod uoo gni aa SEI en amp ue ej ap esAjeuep sauer SUnoINHOAL SNOLLISIMONY
94. pelle que toutes les disciplines et toutes les comp tences d int gration sont avec force gale au service du d veloppement global de l enfant S ensuit une br ve introduction aux intentions g n rales du cours de fran ais en mettant l accent sur deux utilisations possibles de la langue tant t outil de communication tant t instrument de cr ation et d motion Est galement rappel le r le pr pond rant jou par le langage dans l insertion sociale et professionnelle de l individu Ensuite le plan des comp tences est pr sent une vue d ensemble sur les quatre comp tences d int gration est propos e SAVOIR PARLER SAVOIR ECOUTER SAVOIR ECRIRE SAVOIR LIRE Ces derni res sont d abord nonc es puis d compos es en comp tences sp cifiques Un prolongement dans le secondaire est propos afin de donner un exemple de continuit entre les 4 et5e cycles Enfin arrive le plan des activit s o sont pr sent es pour les quatre grands domaines les activit s fonctionnelles d une part et les activit s de structuration d autre part Les activit s fonctionnelles organis es autour des fonctions communicatives de la langue sont pr sent es pour le p le metteur savoir parler et savoir crire et pour le p le r cepteur savoir couter et savoir lire Un glossaire et une annexe reprenant les types et genres de textes ainsi que leurs caract ristiques terminent la partie langue francaise ES Zoom sur les co
95. pr cise sur la mani re d valuer les comp tences sp cifiques n est donn e Aucun crit re d valuation n est par ailleurs d fini Dans le programme de la Communaut fran aise on trouve une allusion au processus d valuation dans une fiche p dagogique Cette fiche pp 392 394 pr sente une d marche d apprentissage pour aller la d couverte des processus de compr hension La derni re tape de cette d marche explicite de mani re succincte la fa on d valuer la s quence d apprentissage sp cifique au processus de compr hension de la lecture Le programme du CECP rappelle les diff rentes fonctions de l valuation certificative formative et diagnostique et donne quelques rep res p dagogiques sur l valuation des comp tences l valuation des comp tences consistera appr cier la capacit d accomplir un certain nombre de t ches en mettant en oeuvre un ensemble organis de savoirs de savoir faire et d attitudes Cette valuation exige que l enfant soit confront un probl me nouveau du moins dans son contexte I s agira alors de v rifier dans quelle mesure les comp tences et savoirs vis s sont mobilis s efficacement par l enfant p 22 Le programme int gr fait la distinction entre trois d marches d valuation l valuation formative les preuves caract re sommatif et l valuation certificative p 2 et signale que l valuation des comp tences transversales se fera plut
96. quaiayip SP ANPE S SEH ue aau Jue lep gt p neesai np SUEUGPSLE p aBejuen nod 35 d229 np aruru fod a mod ama e ep auau psu p snueguco sep uonniedag OE TSSaERL FOLIES Ip ue SP PPUE ue ednooep ni eflep apa un equo Us at ulg Quamos san NO anos Eat ai uoe ep LKE ala sep seme SI eoerd ue ama que tepsop neesai np SL DE at e Er 39 dd 31 1mod armpe e op3qua uesubresue p SNUEUOD Sp uonniecdou T MES CL 2493UNI INNVY DO vo SOL vv IS SRP SP snuuoo sapan sep no un e apa ep Bed ue SSU AAPP BI aeuba Sues SD sp SHANS PA P egenuesienui epgep uesieJ 9p nee sp SEO xne LEO sinb queams SA SP SLELL P sep no SPA sep EH saUuBISUOO ep SO UW SUB BDOSSY Sedouud sopa ugu se suoppe sine P ECO sHeuuosed sa YPI suopnpad Saba S ALOL Sed ue snban ue suissap Us n ape un Jesocdisuei saru DS 131 samaivurs Let s Mb SORLUOUI S SPA ARU SD suep RPA Sbp SUONRELLOUI sep Phs augu UP yeg sspe Sta suep Yeubinos Sama sap n Snoind p aned e nane nn j9Duampp ep Lued nb SLELL P S J9ygnusp Anne ep AUEULUOP uonusui LOPS saper SP S ll SP EECH puuosed pod un p 36s SEL unpas uomuo ue PIUS UN suep CD eun suep euuop apa un i un uonauour eun Jano 159 ed seuuop SU ep dha b no su sep sanuoouai efep S Sta no un ep do ES o 0v9 anpas emenoujs me 39 SAU sep Japossy anmuep PLAP UNP epi uonpposs p PYL 39 sorde sanari snos s gt sodaud snuuco sape ap snssi HAU sep Eau smounou uos mo as
97. que Ton demande aux ma tres la fa on dont ils g rent les diff rences de niveau de lecture au sein de leur classe les moyens mis en place restent assez classiques e Les l ves ayant des difficult s re oivent le plus souvent un soutien au sein m me de la classe soutien se traduisant le plus souvent par un retour sur des activit s d j effectu es Dans 58 des cas les parents des l ves sont invit s consulter un sp cialiste Un soutien par un logop de est pour 50 des enfants organis en dehors de la classe ou m me de l cole e Les l ves qui lisent facilement sont invit s lire davantage ou r aliser un travail de mani re autonome Tableau 15 T ches actions mises en place r guli rement POUR LES ELEVES EN DIFFICULTE par au moins la moiti des enseignants Soutien individuel dans la classe 65 96 Information aux parents pour les orienter vers des sp cialistes 58 96 Retour sur des activit s d j effectu es 53 Soutien individuel en dehors de la classe par du personnel sp cialis logop de 51 96 moins de la moiti des enseignants Yo x Tableau 16 Activit s suppl mentaires ou exercices donn s r guli rement aux ELEVES QUI LISENT FACILEMENT au moins la moiti des enseignants Lecture libre 71 96 moins de la moiti des enseignants Aide aux autres l ves 45 Activit s libres autres que la lecture 36 Exercices plus longs plus nombreux ou plus
98. rades jeux de mots mots crois s as tes par sin des textes dont les l ves sont les auteurs LES ACTIVITES A PARTIR DES LIVRES DE JEUNESSE SONT PLUS DIVERSIFIEES MAIS RESTENT ASSEZ CLASSIQUES La lecture haute voix reste en t te des activit s r alis es partir de la litt rature de jeunesse Mais notons que 50 des l ves se voient r guli rement proposer un questionnaire crit suite la lecture du livre Le livre sert galement r guli rement et pour plus au moins la moiti des enfants de support d autres mati res Les discussions autour du livre l organisation du coin lecture ou la recherche d informations dans les livres sont des activit s r guli rement organis es par 40 des enseignants Tableau 23 A quelle fr quence pratiquez vous les activit s suivantes partir de livres de jeunesse gt Jamais Quelquefois R guli rement Un l ve pr sente aux autres un livre qu il a aim et les raisons de eP q 17 60 20 son choix 1 7 Les l ves cr ent un texte ou un autre livre Les l ves font des activit s d expression partir d un livre 21 55 14 expression corporelle plastique marionnettes diaporama dau r pondent un questionnaire crit la suite de la lecture 12 3 0 Vous organisez des discussions avec les l ves propos d un livre A DUE rem 43 42 9b pr sent par vous ou par l un d eux Les l ves participent l organisation du coin l
99. rases ou de petits textes partir d un support 2 Le deuxi me constat g n ral qui peut tre r alis concerne plus sp cifiquement la gestion des activit s de lecture On enregistre peu de changements dans la fa on de g rer les activit s de lecture entre la 1 et la 2 ann e les enseignants de 2e apparaissent aussi classiques que leurs coll gues en la mati re L enseignement frontal continue tre la facon la plus fr quente d organiser les lecons de lecture Si le coin lecture a plusieurs usages force est de constater que l utilisation la plus fr quente reste le moment o les l ves ont fini un travail avant les autres Les modalit s d aide apport e aux l ves en difficult ne varient gu re l enseignant apporte un soutien individuel dans la classe en accompagnant l l ve sur des activit s d j effectu es Enfin le travail la maison est le quotidien de la plupart des enfants de 2 et se traduit le plus souvent par une relecture de ce qui a t lu en classe 42 AU PARTICULIER L APPROCHE MIXTE EST PRIVILEGIEE MAIS PLUS D UN TIERS DES ENSEIGNANTS DISENT RECOURIR A UNE DEMARCHE CENTREE PRIORITAIREMENT SUR LE SENS Tableau 17 Comment qualifiez vous la d marche d enseignement que vous suivez 1 D marche synth tique Plus proche d une d marche qui va des lettres aux mots puis la phrase 7 2 D marche analytique Plus proche d une d marche qui va de la phrase aux mots pui
100. re et la fin de l ann e mars mai Les analyses descriptives rendent compte de l volution observ e entre ces deux moments de l ann e gt Des analyses statistiques plus approfondies Une analyse par clusters a t r alis e afin de d gager des profils m thodologiques 11 3 PRINCIPAUX RESULTATS POUR LA IRE ANNEE 11 3 1 ASPECTS METHODOLOGIQUES LA MOITIE DES ENSEIGNANTS DECLARENT PRIVILEGIER UNE APPROCHE MIXTE Une des questions demandait aux enseignants de qualifier la d marche d enseignement qu ils utilisent Un enseignant sur deux d clare enseigner la lecture en suivant une d marche la fois synth tique et analytique appel e plus commun ment m thode gt mixte 13 des enseignants qualifient leur d marche de synth tique qui va des lettres aux mots puis la phrase 6 seulement d analytique qui va de la phrase aux mots puis la lettre Notons qu un peu plus de 10 96 d entre eux n ont pu se contraindre situer leur d marche dans une seule cat gorie Parmi ces enseignants ind cis un peu plus de 7 d clarent que leur approche est mixte avec cependant une priorit accord e au sens du texte 22 Tableau 1 Comment gualifiez vous la d marche d enseignement que vous suivez gt 1 D marche synth tique Plus proche d une d marche qui va des lettres aux mots puis la phrase 13 2 D marche analytique Plus proche d une d marche qui va de la phrase aux mots puis l
101. s la lettre 4 3 D marche la fois synth tique et analytique Mixte 47 4 Plus proche d une d marche centr e prioritairement sur le sens d un texte 28 Au del de ce constat soulignons que comme en 1 ann e un petit nombre d enseignants 8 96 n ont pu se contraindre situer leur d marche dans une seule cat gorie Ces ind cis d clarent que leur m thode est mixte avec une priorit donn e au sens du texte choix du code 3 et 4 PRES DE LA MOITIE DES ENSEIGNANTS UTILISENT LA REVUE BONJOUR COMME SUPPORT A L APPRENTISSAGE DE LA LECTURE Sont repris ci dessous les cinq documents les plus cit s par les enseignants Comme en 1 ann e de nombreux autres documents manuels r f rences ont t voqu s A la lecture de ces tableaux il appara t que les enseignants de 2 ann e utilisent de mani re pr f rentielle la revue Bonjour Editions Averbode comme support l apprentissage de la lecture Cette revue offre tous les mois un suppl ment lecture Eclat de lire qui propose une histoire crite pour deux niveaux de lecture l histoire une cerise pour les lecteurs d butants et deux cerises pour les lecteurs plus confirm s Ce suppl ment occupe galement une place importante 29 des enseignants d clarent s en servir en d but d ann e et 16 en fin d ann e Dans les manuels proprement parler on retrouve les manuels d j en usage en 1 ann e Tableau 18 En DEBUT
102. s gt Les locaux trop petits et la surpopulation des classes nous emp chent de faire notre travail dans de bonnes conditions Travaillant en classe double 1 2 il est tr s difficile de travailler un m me crit avec les 2 ann es car la diff rence est trop grande entre les capacit s des enfants gt Je suis seul pour 23 enfants sans soutien sans rem diation sans aide et devant jongler avec les 2 ann es ans une cole proche il y a deux classes de 1r avec 12 enfants chacune et une de je avec 20 enfants inalement je fais le m me travail que ces trois enseignants mais seul et de plus ils re oivent de l aide dans leur asse gt Travailler avec 28 l ves et 2 ann es est difficile et lourd Faire lire chacun tous les jours est impossible gt La solution id ale pour rem dier aux multiples probl mes chez beaucoup d l ves serait de travailler dans des classes contenant moins d l ves d avoir aussi le soutien d un titulaire d tach qui prendrait en charge les enfants en difficult Quand va t on mettre en uvre tous les moyens n cessaires pour pallier les carences rencontr es chez de nombreux enfants et soutenir ainsi le titulaire qui au fil du temps risque de se d courager est n cessaire de se rendre compte que les deux premi res ann es sont essentielles au niveau de l apprentissage de la lecture que sans aide suppl mentaire et compte tenu du nombre d enfants pr sents dans les classe l
103. s dans les deux derniers mois pr c dant le questionnaire Les l ves ont copi des mots partir du tableau ou d un autre support 71 COPIE Les l ves ont copi des phrases ou des petits textes partir du tableau ou d un autre support 82 Les l ves ont copi des lettres ou des syllabes partir de mod les 30 DICTEE Vous avez dict des mots des phrases des petits textes vos l ves 79 DICTEE A L ADULTE Vous avez crit sous la dict e d un ou de plusieurs l ves des mots des phrases de petits textes 41 PRODUCTION Les l ves ont crit des mots des phrases des petits textes librement 61 PERSONNELLE Les l ves ont crit des l gendes appropri es une suite d images de photos 34 96 DANS L ENSEMBLE LA GESTION DES ACTIVITES ET DES APPRENTISSAGES EST IDENTIQUE EN RE ET 2E ANNEES GESTION DES RESSOURCES COMME LA BIBLIOTHEQUE OU L ORDINATEUR Plus de 80 des enfants de 2e ann e ont acc s au moins 1 fois pas semaine la biblioth que ou au coin lecture de la classe Ce coin lecture pr sent dans 97 des classes de 1 ann e est essentiellement utilis comme lieu o se rendent les enfants ayant fini leur travail et beaucoup moins comme lieu de ressources int gr aux activit s de la classe e 90 des l ves s y rendent la fin d un travail e dans 68 des cas les l ves sont invit s aller chercher dans des livres des informations en relation avec l activit
104. s des questions relatives aux aspects m thodologiques 15 et 16 c est ce qui explique que les r sultats obtenus concernent un chantillon r duit 370 enseignants pour la 1 ann e 18 es moyennes correspondant cette sp cificit sont mises en vidence en caract res gras dans les tableaux 25 Tableau 3 Fr quence moyenne des acquisitions techniques et des strat gies de lecture en d but d ann e ACQUISITIONS PREPARATOIRES A LA LECTURE STRATEGIES DE LECTURE CENTREES REALISEES sur le langage oral sur des unit s non sur des unit s surle sur la reconnaissance sur la recherche ou graphique significatives significatives d chiffrage visuelle de mots entiers de sens Moyenne 2 81 3 03 2 52 3 24 3 00 2 61 P1 N 167 3 07 3 45 2 82 3 61 3 31 2 81 P2 N 38 2 61 2 36 2 49 2 58 3 00 2 67 P3 N 95 2 19 2 28 2 17 3 53 2 87 2 58 P4 N 70 3 10 3 42 2 30 2 33 2 42 2 16 Tableau 4 Fr quence moyenne des acquisitions techniques et des strat gies de lecture en fin d ann e ACQUISITIONS PREPARATOIRES A LA LECTURE STRATEGIES DE LECTURE CENTREES REALISEES sur le langage oral sur des unit s non sur des unit s sur le sur la reconnaissance sur la recherche ou graphique significatives significatives d chiffrage visuelle de mots entiers de sens Moyenne 2 41 2 46 2 94 3 31 3 01 3 14 P1 N 167 2 71 2 88 3 20 3 59 3 31 3 31 P2 N 38 2 10 1 88 2 85
105. s diff rentes comp tences sp cifiques d une m me discipline la confrontation et la mise en relation des diff rents concepts et processus couvrant plusieurs disciplines les diff rentes interactions possibles enfant enfant enfant adulte enfant environnement L int gration sera favoris e notamment par la mise en place d activit s fonctionnelles et de structuration lt Le programme tel qu il a t con u souhaite aider les enseignants en proposant des activit s qui favorisent cette int gration des comp tences p 7 Les activit s fonctionnelles sont des activit s globales qui mettent en jeu plusieurs comp tences dans une situation de vie r elle ou simul e Les activit s de structuration sont des activit s complexes centr es sur la construction et le d veloppement d une comp tence parfois plusieurs disciplinaire et ou transversale Elles consistent principalement en pratiques d observation analyse d organisation des savoirs th orisation progressive ou d entra nement dans des contextes diff rents exercice p 2 Le programme int gr reprend neuf disciplines majeures pr sent es dans l ordre suivant RELIGION EVEIL DEVELOPPEMENT ARTISTIQUE DEVELOPPEMENT CORPOREL EDUCATION AU X MEDIAS MULTIMEDIAS LANGUE FRANCAISE MATHEMATIQUE LANGUE MODERNE SECURITE ROUTIERE ET DOMESTIQUE En ce qui concerne la discipline LANGUE FRANCAISE le programme s ouvre sur la roue des comp tences qui rap
106. sod rs aJesu f S UALOJ SO 21 3 0S sajJonb sajJo1 seseJud SIND SPUIIADIS D 1105 4301314420 ap JUSUUIIA sno nb e it Ae ep SA a ff SQU ULL ep UonexiJ snuuoco sau p amp uouaxn au ep epy CO Hau e QA epus SP PAPEN uona Jnied e QNU PEL TUI SON Seyd PEL NN CET e odnox e9 Jpuejdde e 31779 ej JUSUUS JUO2 INb NL ne surssap sanarsnjd queejd ue uo25 ej aJimpo a jur ssne xned f 943J9J EI SP a2uessieuuo22o4 29 DAN WADI SS21218X7 Ce esiopJe Sun INS 91779 ej gUu A 729 S 9 1610p 2ene re US DUEQ oj MS 7uo J s 8614402 S 9 US LU SJ 310213 ej 2ene sind 36 0p UAU 2eAe sjueJue XNE sop NL ne 313uau ef e403 1428 bess Iddy G NL ne 91002 93xo suep 31179 ej 4Ja4no3ue juaue Jan quan 3 21179 23392 JUSUUSIJUO2 mb sau sap OUIA 9 1304 suep asse ej suep zeano4 N I lt 4 94339 83192 9111992 YES iO t 4 JUSANOS Sri zepuo jue uos nb ea6up 2171297 E UOISU Y I LOD aJrejge2oA suas SOSIDINA suo jsanb sap asod a SOLA SIAU 240 2177297 c OJUIEIJUOI sues 7424 7039 sjueJuo soj no 9 80 217297 T 94n3298J EI ep S10 91739 93182 MNS JSISU Y s3au sa suep nln S2UBINOS 3 428 JIPABA ett 9 N94 ans SYIUE G m J ANS NL ne J6IOp ej INC 2ueq uos ans 12 US 4 94021423 sJau S93 SUEP 1 JOUBIMOS lt NL ne lt I puaJue uo no SJAU sap 9u249u28M OA uo nb 23 e pu 7u uo nb 22 19 70SSe UOU s SUEP 1 2477 EI SP 234
107. st galement mis sur l importance d utiliser des strat gies efficaces appropri es et diversifi es Par ailleurs la dimension affective est prise en compte la notion de projet de lecture est pr sente sous des formes vari es mais de mani re assez explicite dans tous les documents officiels Par contre l engagement des jeunes dans la lecture n apparait pas de mani re explicite comme c est le cas dans les programmes de pays anglo saxons ou nordiques par la r flexion qui leur est demand e partir de textes litt raires Tous les documents officiels analys s plus haut proposent une organisation des contenus et ou des objectifs d enseignement de la lecture Qu il s agisse dans certains documents de comp tences sp cifiques de situations mobilisatrices ou encore d activit s fonctionnelles et de structuration cette analyse peut aider d gager la conception de l enseignement sous jacente l laboration des documents officiels Les contenus des diff rents programmes ont t class s selon les deux grandes cat gories qui ont servi de fil conducteur l ensemble de cette tude savoir les acquisitions techniques ou l ments d analyse de la langue d une part et les composantes du processus de lecture ou strat gies de lecture d autre part Les tableaux des pages suivantes reprennent pour le programme de chaque r seau d une part la classification des contenus selon les deux grandes cat gories sus mentionn es et indiquent d au
108. t gies centr es sur l utilisation des conversions graphophon tiques ou selon une expression courante le d chiffrage les strat gies de reconnaissance visuelle de mots entiers les strat gies de recherche de sens utilisation des connaissances contextuelles syntaxiques s mantiques y Les tableaux qui suivent pr sentent la r partition des acquisitions techniques et des strat gies de lecture pour le d but d ann e et la fin de l ann e en se basant sur ce que les enseignants de 1 primaire disent r aliser de mani re r guli re souvent et tr s souvent D une mani re g n rale il appara t que e en d but d ann e les activit s propos es r guli rement par les enseignants rel vent autant d acquisitions techniques pr paratoires la lecture que de strat gies de lecture e en fin d ann e par contre plus de 70 des enseignants donnent la priorit des activit s relevant de strat gies de lecture La moiti des enseignants organisent encore r guli rement des activit s relevant d acquisitions plus techniques Graphique 1 R partition des activit s propos es r guli rement par les enseignants en acquisitions techniques et strat gies de lecture El Acquisitions techniques ll Strat gies de lecture D but 1re Fin 1re 24 Si l on s int resse la r partition des activit s l int rieur d une cat gorie on s aper oit que e les activit s techniques r alis es
109. t riel lu r guli rement par les enfants au tableau sur des affiches des tiquettes ou sur des feuilles individuelles D but 2 ann e Fin 2 ann e Des syllabes ou des lettres Des mots ou des groupes de mots Des livres entiers 44 5 Des phrases ind pendantes les unes des autres 81 4 Les enfants sont confront s d s le d but de l ann e une plus grande diversit d crits Une diff rence par rapport aux l ves de 1 ann e r side dans la place accord e la litt rature de jeunesse d s la d but de l ann e 50 des enseignants d clarent en proposer r guli rement leurs l ves et quasi 80 en fin d ann e 46 Tableau 22 Types d ecrits le plus r guli rement propos s aux enfants en classe en d but et fin d ann e D but 2 ann e Fin 2 ann e des extraits de manuel s 57 des crits de l environnement emballages affiches slogans publicitaires 41 des livres de jeunesse albums romans r cits 76 des revues pour enfants Pomme d Api Doremi Moi je lis Wakou 67 de la presse crite journaux magazines programmes de t l 16 des dictionnaires ou des encyclop dies pour enfants ou pour adultes des livres documentaires de la correspondance cartes de v ux lettres des bandes dessin es des contes ou des fables des crits incitatifs recettes r gles de jeu modes d emploi 42 52 des po mes chansons comptines 52 61 des devinettes cha
110. t s aller chercher dans des livres des informations en relation avec l activit en cours 45 des enseignants disent y organiser des activit s collectives sans autre commentaire on peut imaginer qu il s agit d une lecture haute voix d un livre en fin de journ e ou la fin d une activit peu d enseignants 33 96 y organisent un atelier ou encore un moment de lecture avec la classe enti re Par ailleurs certains commentaires d enseignants soulignent l importance de ces moments de lecture de ces contacts avec les livres et divers type d crits pour donner le go t de la lecture donner du sens la lecture faire prendre conscience du r le de la lecture En ce qui me concerne j ai d suivre la m thode Chatouille par choix mais aussi parce que je d bute En fin de cycle mes l ves ont pris le go t de la lecture parce que la place du plaisir lecture d albums par eux la biblioth que en classe est rest e dominante Je pense qu une biblioth que est tr s importante dans une classe pour donner le go t de la lecture aux enfants Car c est en lisant qu on apprend devenir de bons lecteurs L enfant doit comprendre qu il doit appr cier la lecture pour lui et non pas pour maman ou l institutrice Lire doit tre un plaisir gt Vu le nombre d enfants de ma classe 23 je n ai pas la possibilit de cr er un coin lecture j ai juste un rayonnage de livres pr t s par la biblioth que communale et
111. t dans les formulations 23 DES ACTIVITES DIVERSIFIEES SONT PROPOSEES AUK ENFANTS AVEC UNE DOMINANCE DANS L ACOUISITION DES CORRESPONDANCES GRAPHOPHONETIQUES La cat gorisation g n rale de leur d marche envisag e seule ne peut tre que restrictive Aussi a t on demand aux enseignants de se prononcer d une part sur un certain nombre d activit s qu ils proposent aux l ves de 1 primaire et d autre part sur un certain nombre d actions qu eux m mes r alisent pendant les activit s de lecture Une progression dans le temps a t envisag e en consid rant les activit s plut t r alis es en d but d ann e C est dire entre septembre et novembre et les activit s r alis es en fin d ann e entre mars et mai Afin de faciliter l analyse l ensemble de ces items a t r parti en deux grandes cat gories e les acquisitions techniques ou l ments d analyse de la langue e les composantes du processus de lecture ou strat gies de lecture Ces deux cat gories sont elles m mes scind es en plusieurs sous cat gories Vous en trouverez la composition d taill e en annexe La premi re rassemble les acquisitions pr paratoires la lecture r alis es sur le langage oral ou graphique les acquisitions r alis es sur des unit s non significatives du langage crit des lettres ou des syllabes isol es les acquisitions sur les unit s significatives les mots ou les phrases La seconde cat gorie rassemble les stra
112. tenu des r ponses fournies par l ensemble des personnes interrog es Les r ponses brutes des enseignants certaines de ces questions ouvertes ont parfois t reprises telles quelles pour illustrer nos commentaires Pour assurer une meilleure lisibilit de ce document plusieurs options ont t prises e les pourcentages sont arrondis l unit e dans la plupart des tableaux les pourcentages se rapportent l ensemble des enseignants ayant particip l enqu te les omissions ne sont pas reprises dans les tableaux ce qui explique que les totaux ne fassent pas 100 e dans le cas des questions ouvertes les pourcentages sont rapport s au nombre de personnes ayant fourni une r ponse la question et non l ensemble de l chantillon exemple page 13 parmi les enseignants recourant un manuel 35 utilisent en d but d ann e J e lis avec Chatouille e les fr quences des r ponses souvent et tr s souvent ont t additionn es pour qualifier la pratique ou l activit de r guli re Une premi re partie I1 3 s attache analyser de mani re quasi exhaustive les r sultats de 1 ann e Une seconde partie LA portera sur les r sultats de 2 ann e Elle mettra prioritairement l accent sur les diff rences observ es entre les deux ann es Ajoutons que pour une s rie de questions portant sur la m thodologie et le mat riel les enseignants taient invit s distinguer le d but septembre novemb
113. tivit s prennent comme r f rence le texte plut t que la phrase isol e cela 2 Giasson J 2001 La compr hension en lecture 3 tir Qu bec Ga tan Morin 52 permet de travailler autant que possible sur l usage r el de la langue gt page 20 langue fran aise Quelques acquisitions techniques bas es sur l analyse de la langue sont pr sent es essentiellement pour servir la comp tence sp cifique lt Interpr ter les indices graphiques et orthographiques Si l on sattarde sur le pourcentage d enseignants de chacun des r seaux d clarant mettre en place les activit s des diff rentes cat gories de fa on r guli re il appara t de mani re vidente que les pratiques enseignantes d passent largement les prescriptions des documents officiels 26 Comp tence non reprise dans le document Socles de comp tences 53 Ke Ed Suonpnsnil sep no aun e apa un yde Heed un ee dd eun LIPI SEL El autre NEA np SURELPEI SP SUUELEP e ILanboy reuyquiod qp eposn a u s se d US spen np abedno5sp 9 ns que ndde s US IA UNP sues sp SAUN sa EU EE E bed us asu ma saude p siua noop sep an euuocoy Sep senbipai sop qua uesujeupue ba pap SNOSP np senbuau S bb Nano 9 Jeynuep se6euuosusd xne aged so BD0SSY 2091 UN SAS eun suep nl 9 LUE a zoue sa anjeuuooeH SU SP Saying SEUL ep anied e xneJnp len 9 Om Yo O EL Yo 005 Sues P PAP Gen kLuis eubisuoo eu
114. tre part pour chacune des cat gories et sous cat gories le pourcentage d enseignants de Le ann e du r seau correspondant d clarant mettre en place ce type d activit s de facon r guli re L analyse de ces tableaux montre que au niveau de ce que les documents officiels recommandent Le programme de la Communaut Fran aise est centr sur des strat gies de recherche de sens On trouve cependant dans une fiche p dagogique des techniques permettant de structurer des connaissances afin d am liorer sa vitesse de lecture La fiche se pr sente en deux colonnes d une part il s agit de structurer des connaissances et d autre part il s agit d utiliser des strat gies appropri es page 395 fiche 91 Le programme du CECP met clairement l accent sur le d veloppement de strat gies de recherche de sens Toutes les situations mobilisatrices pr vues pour d velopper les comp tences des Socles partent de situations de communication vari es de contextes connus et familiers pour les enfants Toutes les situations mobilisatrices propos es dans la grille programme engagent les l ves dans la lecture de documents plut t que de phrases isol es de leur contexte gt page 4 partie Fran ais Le programme int gr insiste sur l importance d organiser les activit s de structuration propres une comp tence sp cifique autour des textes d j rencontr s et sur lesquels les enfants ont d j fait du sens Toutes ces ac
115. ts Seul l usage des livres semble r ellement les diff rencier 80 des enseignants appartenant au profil 4 n utilisent J AMAIS de livres en d but d ann e contre 59 dans le profil 1 Dans les profils 2 et 3 les syllabes et lettres occupent comparativement aux deux autres profils moins d importance et ce d s le d but d ann e sans pour autant qu une autre cat gorie de mat riel occupe une place privil gi e Tableau 10 Pourcentage d enseignants de chaque profil proposant tr s souvent chaque type de mat riel en d but et en fin d ann e Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 A AAA Tableau 11 Pourcentage d enseignants de chaque profil ne proposant jamais chaque type de mat riel en d but et en fin d ann e Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 D but Fin Des phrases ind pendantes les unes des autres 33 enbojppouau yod enbeup suep seuue p Uy P MP ue arme ep PALUU Z sanbiudea souuepuguoen PAAU Z Yad sepe sani smer SUPPU send simu ep SNOID SON SPSS puue p UY US N PAAU T Yad PEL SUPPU send SU ep NOID SON SsemeysedelAs Souuep uy Us nj PHAM T YO ld SPU ap sednojo sp samesysegelAs amos sai J saeg souue ppp US N PRAU p ad SEL Sawepusdapu send simu sp SSANOID SON SemeysedelAs Souuep uy ue N PAAU e
116. ture si les livres de jeunesse paraissent importants aux yeux des enseignants c est l usage qui en est fait qui pourrait tre diversifi Le coin lecture est utilis la plupart du temps pour occuper les enfants qui ont fini une activit le livre de jeunesse est utilis quant lui presque exclusivement dans le cas d une lecture voix haute par l enseignant PRISE EN COMPTE DES DIFFERENCES INDIVIDUELLES Aucun des documents officiels ne propose d indications particuli res sur la gestion des diff rences individuelles Sous des formes vari es les documents parlent de diversification des situations de communication propos es aux enfants Par exemple le programme int gr parle de situations ouvertes avec des modes d approche diff rents approche crite dessin e orale manipul e jou e On permet ainsi chaque enfant de trouver les l ments qui sont n cessaires sa progression p 6 C est par cette diversification que l on sugg re sans doute de prendre en compte les diff rences individuelles de d part La progression de chacun est galement mise en avant sans d tailler les facons d organiser concr tement cette progression Le programme de la Communaut francaise pr sente par exemple une d marche globale d enseignement de la langue fiche 74 et signale que la programmation est labor e l chelle de l cole de sorte que la progression soit tablie en fonction des particularit s d une classe
117. u sap JZ Pud3 Z SSDIDUI SJUS19JJID SO 4Ino24ed sjue JUS SO Jassie 1x 7 np NL ne 93180290 T 23e mo s SNO ap en ej Suep so 3uo2ua4 sanbi19ejeubrs xneauued sap sonbiau sap 51817701 xneubis lt S sSLD gt SP el Sno 6 sap sobejjequua sep quesodo d na ua 211 EP JUMES sjrnb 2343135403 ASA Juesie MS ua s3ueJue SO 19INSSEY AM QPP LES SILNb suejus xne LARUAN 9dnox zms ap sure je UISS P Z ou2 J Je 9214313 2sUI 7 SOSSYIODAY sep uoI202 4149A SINS ej e juenb sesoujoaKu p UOISSLUZ UISSSP np 214938 ML ne sjueJuo sap SEA ei 31199 39113313841 7 94 038IU SA D 3UE jue jue d UISS P J np 4ed v NL ne 93xo2 ap sed surssap ap au40J snos 91 0154 97102 eun p UOIJE juaso 4d esnb2e 3419 J OP 93x91 np nuejuo2 np ejeqoj6 uorsuaue Jd uo2 e7 sa4j3ne sap saun s juauuuepuedapul soeseJud sap sjue jua s Jed 2177287 e3 04p e SYMEL ap 917128 ej ep suas 2a enbeu2 jueubisep ua aAr129 02 8 177297 Ssd suo zeJz31sm r s DONE 3 10dde 1 ua 2x 7 np NUSJUOD aj ans s s t 7od r sanbenb ep PA un p uonpnnsuoS L 8 1109 IS mb e ms SSAP uorsstug Son UOISSN2S G eng augixnaep e ep 83 177297 e ng augixnap ej ep 1e ns ne sesau jodAH e ng Jz ru Jzd ej spo Y enbtojeip ej IMP sosogu jodAH s92U8 25002412 Te UOIJENJIS ej ep 39 NS ne sosogu jodAH SUO Je 4 25n I S P 2ene 3uoj4ed sabeuuos 2o xnap no sojmg 8e3xa 72 xn82 ap none xne f 9 q sso0d is a Dojeue 39 9 9u 934u
118. ui donne une place de choix au d veloppement de savoirs litt raires La lecture de textes litt raires litt rature de jeunesse l apprentissage de leur interpr tation et de la r flexion critique leur propos figurent en bonne place de ces programmes 23 est difficile ici de r partir les pages vu les diff rentes entr es dans le document qui reprend chaque fois en parall le les trois domaines 24 a r partition dans les diff rents domaines ne concerne que la partie activit s de structuration gt 51 Par exemple le programme qu b cois d finit quatre domaines de comp tences pour le fran ais Lire des textes vari s Ecrire des textes vari s Communiquer oralement Appr cier des uvres litt raires Dans le programme am ricain les domaines d finis pour la langue sont Lecture reading Expression crite writing Expression orale et expression visuelle Speaking listening viewing Conventions grammaire et usage de la langue conventions grammar and usage of the english language Litt rature literature OBJECTIFS GENERAUX DE L ENSEIGNEMENT DE LA LECTURE ET ORGANISATION DES CONTENUS Dans l ensemble des documents analys s les objectifs s inscrivent essentiellement dans une perspective fonctionnelle lire c est comprendre c est faire du sens celui ci est d termin par l interaction entre le texte le lecteur et le contexte cf Mod le de compr hension en lecture de J ocelyne Giasson 5 L accent e
119. ure gt El ves peu motiv s gt Les enfants sont diff rents en 2004 qu en1980 ils ont de moins en moins la facult d tre attentifs et chez beaucoup l nergie et la motivation manquent LE TRAVAIL A DOMICILE PRESENT DANS LA QUASI TOTALITE DES CLASSES C est pratiquement 100 des l ves qui re oivent des activit s de lecture faire la maison II s agit le plus souvent tn d but d ann e d exercices syst matiques de lecture de syllabes ou de mots pour 90 d entre eux et de relecture de phrases ou d un texte lu en classe pour 84 96 Enfin d ann e les tendances s inversent il s agit prioritairement de relire des phrases ou un texte lu en classe 91 Les exercices syst matiques concernent encore cependant 75 des enfants noter qu un l ve sur deux est invit travailler la maison sur un texte ou un livre qu il d couvre Les commentaires de certains enseignants soulignent l importance qu ils accordent un minimum de travail la maison Ils invoquent la n cessaire implication des parents dans le processus d apprentissage de la lecture Ces derniers doivent disent les enseignants servir de mod le de lecteur leurs enfants et passer du temps lire avec eux Etsi la maison l enfant voit ses parents lire il aura lui aussi envie Malheureusement chez nous c est rare gt La lecture est un bien que les enfants doivent s approprier Elle fait partie de la culture Pour

Apprentissage de la lecture en 1re et 2e années primaires

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