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Mémorandum de l`Interfédération

1. 02 Am liorer l orientation des personnes dans le contexte du d cret accompagnement individualis 2 1 Il est n cessaire de d cloisonner le guichet unique qu est le conseiller r f rent et de r affirmer le r le et la place des CEFO dans le processus d orientation g L orientation est une politique En 2013 l nterf d e s est engag e avec d autres op ra teurs de la formation professionnelle et de l enseigne ment dans le projet 2013 Ann e des comp tences Elle a pilote th matique de l orientation travers un processus participatif qui a d bouch sur des recom mandations dont voici les arandes lignes L orientation est une politique avec des objectifs spe cifiques et autonomes des politiques de l emploi et de l enseignement et des moyens propres Pour ce faire quelques recommandations Garantir que les personnes soient actrices de leur processus d orientation et de leurs choix prendre en compte leurs aspirations et les contextes ge difficult s sp cifiques contraintes socio conomiques dimension temporelle garantir l apprentissage de la capacit s orienter Associer les acteurs de l enseignement et de la formation dans la concr tisation et l valuation des actions prendre en compte les milieux de vie et les personnes ou les institutions qui jouent un r le de passeur en associant le monde de la jeunesse de l ducation permanente du sport Maintenir
2. bpost PB PPIB BC18851 BELGIE N BELGIQUE Se eu Nn 4 O 0 af 2 U 0 72 C 0 ur LL O F4 0 U LL 0 0 72 Le ka en 72 0 E LL O gt O es 0 Editeur responsable Eric Mikolajezak rue Marie Henriette 19 21 5000 Namur n 2009 j avais d j eu le plaisir de r diger l dito de l Essor qui tait comme celui ci consacr uniquement la diffusion du m moran dum du secteur Le m morandum d une association d un secteur est un document qui nonce une s rie de revendications pr senter aux diff rents partis politiques pour que ceux ci les int grent dans leur programme Elaborer un m morandum c est regarder vers l avant mais aussi jeter un il dans le r troviseur et voir ce qui a t fait obtenu modifi Le m morandum de l Interf d ration n est pas une liste exhaustive de toutes nos revendications ni un catalogue obtenu en juxtaposant les souhaits de tous Le m morandum que nous pr sentons est aussi l occasion de r affirmer nos options nos choix Un rapide regard dans le r troviseur En 2009 nous sortions de huit ans de n gociations propos du d cret et des arr t s EFT OISP M me si nous pouvions identifier des difficult s des questions nous pensions na vement que la l gisla ture 2009 2014 allait permettre de stabi
3. de cr er eux m mes un emploi pour r pondre cette difficult Quelques uns ont fait le choix de se tourner vers l conomie sociale en cr ant une entreprise d insertion de titres service ou une initiative de d veloppement de l emploi dans le secteur des services de proximit en abr g IDESS Ces OISP et EFT ont offert de nouvelles perspectives d avenir des centaines de demandeurs d emploi L ap partenance au m me groupe facilite la collaboration L exp rience du terrain au sein des entreprises permet aux EFT et OISP d adapter l offre de formation aux r alit s conomiques Le recrutement du personnel est galement facilite En savoir L conomie sociale comme piste de r ponse au non emploi Sabrina Rossilong Un emploi a tout prix L Essor de l Interf d n 61 troisi me tri ND Sur cette question on a tous l esprit l inscrip tion dans une d marche orient e client dans une approche qui vise le b n fice des gens Dans une telle perspective il est important que les op rateurs de la formation travaillent a partir de r f rences communes me semble anormal que quelque chose qui a te fait dans un centre EFT ou OISP doive tre refait ailleurs Ainsi dans le cadre du dernier appel d offre relatif aux emplois en p nurie nous avons apport des moyens suppl mentaires li s au Plan Marshall et nous avons voulu dans le m me temps faire un pas suppl mentaire pour am liorer la transition entre l
4. Cette situation concerne majoritairement le public des femmes dites rentrantes qui ne pourra plus tre accueilli comme tel ce qui va exclure un nombre important d entre elles des dispositifs d insertion socioprofessionnelle Cette discrimi nation doit tre corrig e via une modification du d cret ou la r daction d un arr t d ex cution Les dispositions du d cret concernant les d finitions relatives aux fili res de formation aux finalit s et missions g n rales des centres ainsi qu l agr ment des fili res traduisent une vision par trop programmatique qui m conna t tant l histo rique du secteur son mergence et son d veloppement que la plus value apport e par des actions multidimensionnelles des probl matiques rencontr es par son public qui ne le sont pas moins Ces dispositions ne permettent plus aux op rateurs d adapter avec souplesse leurs actions en fonction des besoins rythmes et comp tences d apprentissage propres chaque stagiaire ce qui constitue la sp cificit des offres de formation du secteur Les formations relatives aux savoirs de base et l alphab tisation sont indissociables des objectifs d insertion socioprofessionnelle poursuivis par le sec teur des CISP Elles forment le socle de base sans lequel les principes de droit la formation et de droit au travail pour tous ne sont que des vains mots g Le Plan Marshall 2022 En Wallonie le Plan Marshall 2022 constitue l
5. liser le secteur de corriger les difficult s les iImpr cisions du d cret et son appli cation la lecture de la D claration de politique r gionale DPR nous pouvions tre optimistes Mais que nenni la DPR est une d clara tion d intention g n rale et c est surtout l op rationnalisation qui devient pro bl matique C tait oublier que chaque ministre veut imprimer sa marque trouve que ce qui a t fait par son pr d ces seur doit tre revu et corrig Garantir les finalit s et missions des centres Soutenir l laboration de r f rentiels de formation adapt s aux m thodologies Privil gier les publics loign s de l emploi et de la formation Assurer une r elle simplification administrative Soutenir le secteur de l insertion socioprofessionnelle et ses travailleurs Memorandum sectoriel des CISP ex EFT et OISP Editorial Introduction Champ d action Int grer les diff rentes politiques publiques pour offrir toutes et tous des perspectives d int gration r elle dans la soci t L Interf d demande de 1 Garantir le parcours de formation insertion des demandeurs d emploi 2 Am liorer l orientation des personnes dans le contexte du d cret accompa gnement individualis 3 Dissocier la mission d accompagnement de celle de contr le 4 D velopper une coop ration galitaire entre pairs dans les relations partenariales et renforcer la concertation sous r gionale 5 Reva
6. sans recourir un syst me de vases communicants r duire les subventions des uns pour augmenter celles des autres 4 2 L Interf d regrette qu ait disparu du d cret CISP une dis position qui pr voyait de financer galement les co ts li s l anciennet du personnel non APE qui repr sentent environ 25 des 2 000 travailleurs du secteur ce qui met de plus en plus en difficult l quilibre financier des op rateurs plus souvent confront s cette question L Interf d propose de e fixer par arr t les modalit s relatives aux prises en charge des indexations des augmentations bar miques des personnels des fluctuations des prix de l nergie et aux calculs du nombre d heures de formation agr et garanti ainsi qu l tablissement des r gles en mati re d ligibilit des d penses e modifier le d cret CISP en vue de garantir l indexation des subventionnements sur base de l index faisant r f rence pour le calcul des salaires et des allocations sociales 4 3 La probl matique APE La double origine de financement des actions de formation points APE d une part subvention de fonctionnement pro venant de la division de la formation professionnelle DFP d autre part est une source importante de difficult s e elle se r v le in quitable car elle d favorise les op ra teurs qui b n ficient de peu de points APE par rapport ceux qui en d tiennent beaucoup plus en raison du co
7. th matiques retenues sont Les processus et dispositifs Les personnes accompagn es Le march de l emploi l activation et le droit au travail Les avis formul s par les experts seront soumis 3 r flexion et au positionnement d acteurs sous r aionaux Les recommandations finales fruit de ce processus participatif seront soumises dans le courant de l ann e 2014 aux responsables politiques ayant en charge les mati res li es l emploi et la formation En savoir est indispensable d tudier les questions de l exclusion du travail et de l insertion sociale dans le cadre d une r flexion de fond associant tous les partenaires de formation inser tion puis d envisager les solutions sur un plan plus global la suite de la mise en place des Assises de la formation et de l insertion des recommandations seront mises qu il faudra consid rer avant de red finir les d crets qui r gissent le secteur de la formation et de l insertion au sens large Un projet d Assises port par l Interf d soutenu par les autorit s wallonnes associant partenaires sociaux et r f rents acad miques et regroupant tous les organismes de la formation et de l insertion socioprofessionnelle est mettre en place L Interf d propose au futur Gouvernement de soutenir l organisation des Assises de l insertion socioprofes sionnelle eeece 19 CEFO Carrefour emploi formation orientation lieu d information
8. acceptation par tous les op rateurs de leur sp cificit respective et de leur compl mentarit au seul b n fice du demandeur d emploi contrairement tout repli institution nel ou tout comportement de concurrence pr judiciable 10 Li 1 3 proposer aux op rateurs des contractualisations plus long terme au travers de projets pluriannuels afin e d viter les effets d aubaine ou la mise en place de projets temporaires et fragiles en termes de ressources humaines e d viter des p riodes d interruption lors de renouvellement d appels interruptions pr judiciables aux op rateurs sur le plan financier ou sur le maintien de l emploi des forma teurs concern s par ces appels mais aussi sur le public b n ficiant des actions propos es dans ce cadre e de permettre les adaptations indispensables lorsqu il s agit de projets pilotes 7 4 reconna tre comme aboutissements positifs dans les crit res d valuation les passages entre op rateurs diff rents au sein de la m me cat gorie EFT vers autre EFT OISP vers EFT OISP vers autre OISP ou EFT vers OISP et ainsi supprimer la dichotomie largement consid r e comme st rile entre op rateurs dits pr qualifiants et op rateurs qualifiants De m me l insertion dans un tissu social aupr s d un op rateur d terminant pour la trajectoire du stagiaire doit pouvoir tre valu e comme sortie positive Cela permettra galement d viter l effe
9. d emploi au moins l aube de l ann e 2014 sans doute plus dans les temps prochains mois Et pourtant ces chiffres sont en dessous de la r alit En effet ces statistiques occultent toutes les personnes exclues des allocations de ch mage sous l effet des plans d activa tion successifs et qui se sont tourn es vers l aide apport e par les CPAS ou se sont r fugi es dans le travail clandestin C est pourquoi la formation et l insertion sociale et professionnelle restent encore et toujours l un des principaux enjeux de notre soci t Demain la R gion aura pleinement les leviers de commande de sa politique de l emploi Elle aura op rer des choix Ceux ci devront tenir compte de la r alit v cue quotidiennement par ces milliers de travailleurs sans emploi et leur proposer des perspectives d volution et d int gration en agissant sur l accompagnement et donc sur l offre de formation mais aussi sur la cr ation d emplois nouveaux La formation et l insertion sociale et professionnelle restent encore et toujours l un des principaux enjeux de notre societe C 0 U D 0 mun C La revision du d cret EFT OISP Sous l actuelle l gislature le ministre comp tent en mati re de formation professionnelle a fait r aliser un audit du sec teur des EFT et des OISP et a mis en place un long et difficile travail de r vision du d cret qui r gissait le secteur depuis 2008 Le 10 juillet 2
10. es de D veloppement www aid com be e t l 02 246 38 61 62 ou 65 ALEAP Association Libre d Entreprises d Apprentissage Professionnel e wnw aleap be e t l 081 24 01 90 CAIPS e Concertation des Ateliers d insertion Professionnelle et Sociale wnw caips be e t l 04 3378964 Lire et Ecrire Wallonie e wnu lire et ecrire be t l 081 24 25 00 Le Comite de redaction Eric ALBERTUCCIO V ronique DUPONT e V ronique KINET e Eric MIKOLAJCZAK e Fran oise ROBERT e Dominique ROSSI e Carine VAN RUYMBEKE e Jean Luc VRANCKEN Secr taire de r daction V ronique Kinet e 081 74 32 00 e secretariateinterfede be Redacteur en chef V ronique DUPONT Ont contribue la redaction des articles Les membres du Comit de redaction de L Essor et Jo l GILLAUX Le num ro 68 sortira en juin 2014 Les r f rentiels Contact V ronique KINET e081 74 32 00 e secretariateinterfede be nterf d ration des EFT et des OISP asbl ACFI e AID e ALEAP e CAIPS eLire et Ecrire Wallonie Num ro d entreprise BE 0439 244 011 en de compte O01 3207881 70 Avec le soutien de la Wallonie et du Fonds social europ en LUE et les Autorit s publiques investissent dans votre avenir LESSOR de l Interf de La revue trimestrielle du secteur de l insertion socioprofessionnelle Rue Marie Henriette 19 21 e 5000 Namur T l 081 74 32 00 Fax 081 74 81 4 6 Mise en page Inform Action asbl Les donn es diffus es pourront tre reproduites p
11. et de conseil multi partenarial organis au sein du Forem par lequel les partenaires Awhip Centres CISP ex EFT et OISP Enseignement de Promotion sociale 130 6 Missions r gionales s associent et collaborent en vue d assurer gratuitement une mission d information de conseil d orientation des publics sur le march de l emploi et de la formation Centres de comp tence la formation professionnelle est la mission principale des Centres de comp tence Ces centres proposent un large choix de formations sur catalogue ou sur mesure en phase avec les besoins du march de l emploi Les Centres de comp tence sont le fruit de partenariats entre le secteur public et le secteur priv Ces centres sont constitu s en r seau afin de garantir la coh rence des actions l harmo nisation du fonctionnement et l change de bonnes pratiques CESS Certificat de l enseignement secondaire sup rieur CISP le Parlement wallon a adopt le 10 juillet 2013 le d cret relatif aux centres d insertion socioprofessionnelle CISP rempla ant le d cret EFT OISP Sous l actuelle l gislature le ministre comp tent en mati re de formation professionnelle a en effet mpuls la r vision du d cret EFT OISP r gissant le secteur depuis 2008 Commission sous r gionale des op rateurs instance sous r gionale de la Commission des op rateurs devant tre mise en place pour permettre la concertation et la coordi nation des actions en fonction d
12. forfaitaire Elles sont octroy es pour une p riode de 36 mois prolongeable sous certaines conditions deux valuations positives du point de vue de la recherche active d emploi Cette nouvelle l gislation fait craindre de nombreuses exclusions Activation du comportement de recherche d emploi pour qu une personne b n ficie d allocations de ch mage il lui est demand aujourd hui de rechercher activement du travail Le respect de cette obligation est contr l syst matiquement par l Office National de l Emploi Onem Cette r forme du ch mage initi e en 2004 fait l objet de nombreux d bats et est d nonc e par de nombreux acteurs CPAS organisations syndicales Centres d insertion socioprofessionnelle Accompagnement individualis des demandeurs d emploi Al ce dispositif vise accompagner dans sa d marche de recherche d emploi ou de formation chaque demandeur d emploi par un conseiller r f rent unique du Forem Ce dernier s appuiera sur les prestations propos es par tous les op rateurs partenaires Le d cret accompagnement individualis remplace le DIISP Dispositif int gr d insertion socioprofessionnelle Entr en vigueur le 12 octobre 2012 sera pleinement d application en 2014 avec la signature des premiers contrats de coop ration entre les op rateurs dont les CISP et le Forem APE Aide la promotion de l emploi BET le bien tre au travail est d fini comme l ensemble des fact
13. formation Pour ce faire les op rateurs doivent construire ensemble un parcours de for mation s accorder sur les contenus de formation travers les r f rentiels et sur le dispositif d valuation Chaque op rateur reste cependant ma tre de ses m thodes et pratiques de formation libert p dagogique SFMQ Le Service francophone des m tiers et des qualifi cations r sulte du D cret du 30 avril 2009 est compos de deux chambres la chambre des m tiers qui rassemble les Services publics de l emploi S PE les partenaires sociaux et la chambre Enseignement Formation qui rassemble tous les op rateurs d enseignement et de formation et d insertion socioprofessionnelle dont l Interf d et la F BISP ainsi que le Consortium de validation des comp tences C D V C pour la Belgique francophone Les missions du S F M Q sont de r ali ser des Profils m tiers qui traduisent la r alit conomique et de r aliser des Profils formations articul s aux Profils m tiers et donc renforcer les liens avec le monde du travail L objectif est de disposer de langage et r f rences communs pour tous les partenaires partenaires sociaux S P E enseignement et formation professionnels SPE Service public f d ral Emploi SPW Service public de Wallonie TIC le Service public de Wallonie agr e les op rateurs de formation uvrant dans le cadre du Plan mobilisateur pour les technologies de l information et de la communi
14. pour inciter l innovation et l volution de l offre de formation insertion Cette politique volontariste visant des r sultats rapides et souvent court terme ne peut occulter les besoins plus fondamentaux 06 9 7 d une identit personnelle et professionnelle des personnes les plus touch es par l exclusion Le principe des appels projets par son caract re pilote et temporaire ne peut par l imposition de nouvelles r gles aux op rateurs contribuer d r guler les actions structurelles des CISP L Interf d propose de 1 1 r aliser et diffuser l valuation des r sultats obte nus moyen terme lors des pr c dents appels 7 2 privil gier la s lection de projets de dur e plus longue et soutenant l acc s des emplois durables et de meilleure qualit afin de tenir compte des caract ristiques du public cible des CISP n cessitant souvent des accompagnements plus longs et multidisciplinaires ANTOL ANI BAVI Champ d action 2 Ameliorer le nouveau cadre legislatif et administratif des CISP Le d cret relatif aux Centres d insertion socioprofessionnelle CISP a t adopt par le Parlement wallon le 10 juillet 2013 Adopte mais conteste par la grande majorit des LISP et les enjeux de la formation tout au long de la vie La Strat gie de Lisbonne 2001 2010 d finit des objec tifs europ ens en matiere d ducation et de formation Diminution du nombre de je
15. proc dures uniques en mati re de contr le par exemple les terminologies et codes exig s dans les for mulaires doivent tre standardis s contradictoires entre diverses r glementations multiplication des cadres de financement appels projets subsides de fonctionnement conventions dur e d termin e couvrant une activit sp cifique crit res d valuation et exigences contradictoires de gestion etc g Complexifications administratives Chaque travailleur des EFT et des OISP subit au quo tidien l augmentation des t ches effectuer obliga tions administratives li es aux conventions transfert d informations complexification des r gles d inspec tion des contacts d multiolier et des informations croissantes assimiler ce qui empi te sur le temps de travail qui devrait tre consacr l accompagnement et La formation des stagiaires Aussi les travailleurs demandent de pouvoir disposer de proc dures claires et crites afin de r pondre aux demandes des insti tutions et une s rie de simplifications administratives En savoir Retour sur l Assembl e sectorielle 2013 des Agit Acteurs gt L Essor de l Interf d n 66 qua trieme trimestre 2013 PAK 161 ANA ie 5 1 Agr er les centres pour une dur e ind termin e La r glementation CISP permet d agr er les centres pour une dur e allant jusqu 6 ans La reconduction des agr ments n cessite une pro
16. seront malgr tout pas l emploi dans l avenir e soutenir la mise en place de mani re adapt e de services interm diaires entre la formation et l emploi permettant ces personnes de r aliser des t ches ou activit s sociale ment valorisantes et reconnues 63 D velopper une coop ration egalitaire entre pairs dans les relations partenariales et renforcer la concertation sous r gionale 4 1 Pour l Interf d le partenariat doit permettre e de favoriser la promotion de l galit des chances dans l acc s la formation et l emploi e doptimaliser les trajectoires par une approche int gr e e d assurer des pratiques de formation favorisant l manci pation sociale individuelle et collective 4 2 1101611606 affirme l int r t de d velopper la concertation sous r gionale dans le cadre des rela tions entre acteurs et avec le Forem et aussi dans le cadre des avis de pertinence sur l offre de formation sur le territoire d un bassin de vie Le d cret sur l accompagnement individualis ne pr voit pas d organes de concertation et de coordination sous r gionaux Ceux ci ont pourtant d montr leur pertinence dans le cadre du Dispositif Int gr d insertion socioprofessionnelle DIISP Une instance sous r gionale de la Commission des op ra teurs doit tre mise en place pour permettre la concertation et la coordination des actions en fonction des r alit s et des besoins sp cifiques chaqu
17. 013 le Parlement wallon adoptait le d cret relatif aux Centres d insertion socioprofessionnelle CISP dont on peut dire qu il ne rencontre pas l adh sion d une grande majorit des op rateurs du secteur Le projet d arr t d ex cution qui a suivi n a fait que confir mer les craintes des op rateurs en ce quil traduit une vision politique consistant clairement favoriser un accompagne ment format des travailleurs sans emploi par des formations standards plus courtes sens es mener rapidement l emploi au d triment des actions d insertion individualis es et adap t es avec des personnes parmi les plus exclues et fragilis es actions qui font pourtant la sp cificit du secteur Contrairement aux engagements du Gouvernement wallon dans sa d claration de politique r gionale 2009 2014 le Gouvernement wallon reconna ftra encouragera et soutiendra l importance de travailler avec les personnes les plus loign es de l emploi d analyser finement leurs situations de favoriser l insertion et l int gration sociale par une orientation pour tous en misant entre autres sur l alphab tisation les TIC et le fait d allonger au besoin la dur e d accompagnement le projet d arr t CISP menace de r duire la dur e des forma tions en orientation remise niveau et en alphab tisation frappant en cela les personnes les plus loign es de l emploi et prioritairement les femmes que l on retrouve en majorit en formation d
18. L Interf d revendique que soient mis en production au SFMQ des r f rentiels m tiers relevant des niveaux 2 et 3 du Cadre francophone des certifications et ce afin de garantir aux demandeurs d emploi ayant un faible niveau de qualification de pouvoir construire un par cours de formation tout au long de leur vie L Interf d demande que soient pr cis es les certifications rele vant du niveau 1 du cadre Cette revendication pourra tre plus facilement rencontr e si le SFMQ met prioritairement en chantier les m tiers dont la grappe m tier a t pr cis e et si celle ci recouvre un panel large de fonctions en ce compris les m tiers faible ment qualifi s Dans le m me esprit l Interf d revendique d tre partie prenante du Consortium de validation des com p tences Pour les stagiaires qui le souhaitent la validation des comp tences est un outil pertinent pour certifier et valider les comp tences acquises en formation ou dans leur parcours professionnel ou de vie gt x L Interfede demande Privil gier les publics loignes de l emploi et En de la formation 3 1 L Interf d demande que comme dans l ancien d cret le demandeur d emploi qui na pas exerc d activit professionnelle pendant les trois ann es pr c dant son entr e en formation et qui n a pas b n fici d allocations de ch mage soit repris dans les publics ligibles dans le nouveau d cret CISP
19. Wallonie Le taux de ch mage des jeunes y atteint 271 En savoir Anne Catherine GUIO Iweps et Chris tine MAHY R seau wallon de lutte contre la pauvret Regards sur la pauvret et les in galit s en Wallonie Wor king paper de l Iweps septembre 2013 http www iweps be working oaper de lineps ndegl6 _Toc368304535 Selon les statistiques de la Banque nationale de Belgique BNB le patrimoine financier des belges a atteint un record historique au troisi me trimestre 2013 1057 8 milliards d Euro contre 1047 milliards d euros en juin 2013 Selon la BNB cette croissance de la richesse est due 3 l volution favorable des cours boursiers En savoir Philippe GALLOY L Echo 17 janvier 2014 http monargent lecho be eparaner_et_inves tir eparaner Les_Belaes_n _ont_jemais_ete_aussi_ riches 9453206 2221 art ckc l depuis 5 ans na pas fini de produire tous ses effets Sur le plan social il est patent que les pauvres sont de plus en plus pauvres tandis que les riches sont de plus en plus riches Les files des travailleurs sans emploi s allongent et les perspectives de d crocher un emploi durable et de qua lit s loignent toujours davantage alors que dans le m me temps se concr tisent les cons quences de la d gressivit des allocations de ch mage qui toucheront en premier lieu les personnes les plus loign es de l emploi a crise conomique et financi re que nous traversons En Wallonie 250 000 demandeurs
20. a suite du Plan Marshall 2 Vert Deux lignes de force y sont pr sentes le renforcement de l enseignement et de la formation et la transition nerg tique Le Plan Marshall 2022 a en effet pour ambition de d velopper une nouvelle strategie de d veloppement r gional en incluant aussi les politiques d enseignement propres la F d ration Wallonie Bruxelles et les com p tences qui seront transf r es a la Wallonie Il s agit de saisir l opportunit des transferts de tences pour apporter une plus value aux comp tences transmises du f d ral dans une logique de coh rence et de rationalisation de coordination et d conomies d chelle Il reste savoir comment sy d clineront les politiques de formation des adultes En savoir htto nnn wallonie be sites wallonie files actualites fichiers pm2022_ appuis _2eme_lecture odf e Concernant le temps de coordination de rem diation et d autres interventions li es la nature sp cifique du tra vail avec des personnes incarc r es augmenter le forfait horaire d 1 ce montant suppl mentaire devant tre index de la m me mani re que le forfait de base e Concernant la suspension de fili res en raison d indisponi 011116 de longue dur e des b timents pour cause de r no vation instaurer une proc dure permettant au Ministre une modification de fili re dans le cadre d une proc dure raccourcie 3 5 Renforcer l encadrement psychosocial des op rateurs qu
21. ani re approfondie et proposent des solutions adapt es aux sp cificit s de leur territoire 1 2 Le montant de l allocation de ch mage dont b n ficient les demandeurs d emploi durant leur formation en CISP doit tre maintenu pendant toute la dur e de la formation Depuis le 1 novembre 2012 le caract re d gressif de l assu rance ch mage a t mis en application existe cependant des cas o le montant de cette allocation est fixe c est dire ne diminue plus de mani re d finitive ou temporaire Pour le moment seuls les stagiaires sous contrat F70bis c est dire dans les fili res OISP peuvent b n ficier de cette r gle mentation la condition que la formation corresponde un r gime de travail temps plein Le principe de la suspension du m canisme de d gressivit des allocations doit galement tre appliqu aux stagiaires qui suivent une formation aupr s de tout op rateur agr m me quand ils ne b n ficient pas du contrat 0015 comme dans les cas de formation en fili re EFT 1 3 La limitation dans le temps de l octroi des alloca tions d insertion doit tre supprim e D s le 1 janvier 2075 il y aura plus de 50 000 personnes exclues du ch mage en raison de la r forme des allocations d attente appel es dor navant d insertion et dont l octroi est d sormais limit dans le temps L Interf d demande la suppression de cette limitation pour viter une catastrophe sociale a
22. ans ces fili res g R vision du d cret Tout au long de la l gislature le secteur s est mobilis six fois le 4 12 2009 le 6 12 2010 le 21 5 2010 le 31 5 2011 le 10 7 2013 et le 13 12 2013 pour reven diquer que les personnes qui s adressent lui puissent continuer y b n ficier d une formation de qualit et de proximite Il reste pour ce faire beaucoup de che min accomplir Pour le secteur il s agit l d une politique qui va l encontre de tout le travail men depuis pr s de quarante ans avec un public pr caris c est dire avec les personnes qui sont touch es le plus durement par la crise Le secteur des CISP cest 157 op rateurs agr s constitu s en asbl ou services de CPAS qui forment chaque ann e pr s de 20 000 demandeurs d emploi pour plus de 6 millions d heures de formation eeeee L tat social actif Depuis 10 ans plusieurs accords de coop ration entre l tat f d ral et les r gions f d r es ont eu pour but d activer les travailleurs sans emploi en les contraignant prouver leurs recherches d un emploi qui n existe pas toujours ou d une formation professionnelle Les professionnels de la formation doivent pourtant constater les effets pervers de cette politique agressivit croissante sentiments de peur d ins curit d chec manifest s par beaucoup de candidats une formation pour de nombreux formateurs perte de sens dans leur travail r sultant de la confusion
23. ar tout utilisateur qui sera tenu d en indiquer la source
24. armonisation et une simplification administrative pour l ensemble des op rateurs de l insertion socioprofessionnelle et de la formation professionnelle y L Interfede demande gt Ameliorer le contr le administratif 6 1 Les centres agr s doivent transmettre r guli rement aux administrations des rapports d activit s et des dossiers administratifs et financiers justificatifs ainsi que les donn es d identification et les pr sences des stagiaires L Interf d propose e afin de simplifier la gestion et la transmission de ces don n es que les autorit s appliquent le principe de confiance priori qui dispense les centres de produire syst mati quement des pi ces probantes et ou des attestations au moment de l introduction d une demande e de recourir l utilisation des sources de donn es authen tiques de d finir des proc dures et bases de saisies de donn es communes tous les services administratifs de mettre disposition des centres des manuels d expli cation et des formulaires intelligents ainsi que des outils informatiques g n ralis s et compatibles avec les syst mes informatiques pr existants Dans cette perspective il est prioritaire que notamment la Direction de la Formation Professionnelle de la DGO 6 les services d inspections du Service Public de Wallonie SPW et le Forem se concertent avec le secteur en vue d tablir documents et
25. as serelles vers la Liberte Dispositif de formation d insertion socioprofessionnelle en prison Les cahiers de l Interf de n 4 Novembre 2011 wnww interfede be 14 15 Le secteur revendigue la suppression de cette double source de subventionnement et pr conise que les moyens subventions APE et montants quivalents aux r ductions de cotisations patronales affect s au dispositif APE soient transf r s int gralement pour la part qui le concerne au budget relevant de la division de la formation professionnelle qui d s lors serait en mesure de verser int gralement les subventions compl tes aux op rateurs Cette mesure devrait tre neutre pour les finances publiques 4 4 L Interf d demande que les op rateurs b n ficient d un financement suppl mentaire pour faire face au temps de travail et la charge administrative crois sante consacr e l accueil des candidats stagiaires Le d cret CISP ne pr voit pas de financement pour ce temps et cette charge administrative qui vont s amplifier de mani re importante avec le processus d adressage mis en place dans le cadre de l accompagnement individualis 4 5 L Interf d demande un financement sp cifique pour les quipements et investissements n cessaires en conformit avec la r glementation Bien tre au travail B E T La r glementation sur le bien tre au travail impose de lourdes contraintes toutes les entreprises et donc aussi a
26. c dure longue et complexe L Interf d propose de modifier le d cret CISP pour agr er les centres dur e ind termin e comme c est le cas pour tout le secteur de l action sociale agr par la Wallonie 5 2 Prendre en compte les variations d activit au travers de financements pluri annuels Le financement et la justification des subventions par tranches annuelles ne correspond pas bien souvent avec les flux d activit s que peuvent conna tre les op rateurs certaines ann es peuvent d gager des pertes qui ne sont pas financ es par des augmentations de subventions compens es lors des ann es suivantes par des bonis ceux ci pouvant entra ner des remboursements en raison de d penses non justifi es Ces pratiques sont totalement contraires aux principes de bonne gestion L Interfede demande KOG 1 Soutenir le secteur de l insertion socioprofessionnelle et ses travailleurs 7 1 Le secteur de l insertion socioprofessionnelle souffre de l absence de donn es compl tes tant sur son offre de services que sur les besoins des publics L Interf d propose de doter le secteur de moyens pour e initier des tudes en vue de mieux connaitre l offre de services et les besoins des demandeurs d emploi e r aliser un cadastre des partenariats locaux entre CISP et les autres op rateurs e analyser pour mieux les pr venir les causes de l absent isme et des abandons des stagiaires en fo
27. cation PMTIC un dispositif destin sensibiliser et former les demandeurs d emploi aux Technologies de l information et de la communication TIC Unit d acquis d apprentissage l acquis d apprentissage d signe ce qu un apprenant sait comprend est capable de r aliser au terme d un processus d apprentissage 00090 DFP Division de la formation professionnelle de la R gion wallonne Essais m tiers les essais m tiers s adressent tous les demandeurs d emploi inoccup s inscrits au Forem indemnis s ou non C est l occasion de tester trois m tiers diff rents en trois semaines afin d en d couvrir tous les aspects Ensuite un d lai d une semaine est pr vu pour confirmer son choix et pourquoi pas entamer une formation qualifiante Certains centres CISP et l Ifapme proposent aussi des essais m tiers en partenariat avec le Forem Etat social actif en 1999 Frank Vandenbroucke alors Ministre des Affaires sociales et des pensions introduit dans le d bat politique belge un nouveau concept l Etat social actif Ce concpt fait galement son apparition au Conseil europ en de Lisbonne en 2000 s agit d une nouvelle d clinaison des politiques conomiques et sociales y propose des mesures visant accompagner et responsabiliser les allocataires Sociaux pour les ins rer dans la soci t par le travail seule voie d int gration et de satisfaction de l utilit sociale Les plans d accompagn
28. de production du changement social et pour un changement en profondeur C est au regard de ces valeurs de chan gement de solidarit qu il nous faudra aborder plusieurs enjeux qui vont se poser nous dans les mois et les ann es qui viennent D s novembre 2009 date de la pre mi re rencontre avec M Antoine notre ministre de tutelle nous nous rendons vite compte d une part que le Ministre Antoine qui est aussi ministre du budget est confront des difficult s budg taires qu il n imaginait pas aussi importantes y compris pour notre secteur que ce serait sa priorit et d autre part qu il ne se contenterait pas d un approfon dissement de notre r glementation mais que comme tous les ministres avant lui l ont dit et probablement le suivant il faut revoir notre secteur le simplifier le r guler le contr ler La l gislature n allait pas tre simple Un memorandum construit collectivement Pour laborer ce m morandum un proces sus de concertation Interne a t mis en place M me si toutes les revendications mises par chacun ne se retrouvent pas dans ce document le Conseil d adminis tration de l Interf d ration et donc les cinq f d rations qui la composent l a adopt et s est engag le porter dans les diff rents lieux o il sera possible d tre entendu Nous l avons diffus aupr s des diff rents partis Avec la campagne lectorale qui va se lancer de nombreux d bats vont tre
29. de r le aux yeux des b n ficiaires qui sont nom breux confondre Onem Forem et op rateurs de formation C est dans ce contexte que le d cret wallon relatif l accompa gnement individualis des demandeurs d emploi et au contrat de coop ration pour l insertion se met progressivement en place et sera pleinement op rationnel en 2014 g Etat social Actif C est Franck Vandenbroucke alors ministre belge SPA des Affaires sociales et des pensions qui en 9 emboitant le pas l Europe qui d s les ann es 70 conisait l activation des politiques d emploi introduit en Belgique le concept d Etat social actif dans la decla ration gouvernementale de la coalition arc en ciel socialistes lib raux et colos qui laisse entendre que l Etat belge devra dor navant s engager dans la lutte contre l exclusion et le ch mage de mani re active et pr ventive L Etat social actif ne pourra plus a l ave nir se contenter de distribuer des allocations mais devra investir surtout dans les tres humains dans leur formation leur travail L objectif poursuivi est bien d augmenter globalement le taux d activit afin de r duire le cout des allocations sociales en mettant un maximum de gens au travail C est en 2004 qu est sign un Accord de coop ration entre l Etat f d ral les R gions et les Communaut s relatif l accompa gnement et au suivi actifs des ch meurs il entrera en vigueur en juillet 2004 En savoir L Etat soc
30. deurs d emploi passe par une indemnit de formation qui soit ajust e aux co ts de la vie g Droit l ducation Le droit l ducation est un droit fondamental de l homme indispensable l exercice de tous les autres droits de l homme Il promeut la libert individuelle et l autonomisation et apporte des b n fices impor tants en mati re de d veloppement Cependant des millions d enfants et d adultes restent priv s de la possibilit de s duquer le plus souvent cause de la pauvret L ducation est un outil puissant qui permet des adultes et des enfants conomique ment et socialement marginalis s de sortir de la pauvret et d tre des citoyens part enti re gt En savoir http Wwn unesco ora new fr edu cation themes leading the international agenda right to education Le d cret relatif l accompagnement individualis des deman deurs d emploi et au contrat de coop ration pour l insertion est entr en vigueur le 1 octobre 2012 mais il ne sera plei nement d application qu en 2014 avec la signature des pre miers contrats de coop ration entre les op rateurs dont les CISP et le Forem Ce dispositif vise accompagner dans sa d marche de recherche d emploi ou de formation chaque demandeur d emploi par un conseiller r f rent unique du Forem Ne pouvant lui seul proposer des actions d insertion le Forem s appuiera sur les prestations propos es par tous les op rateurs partena
31. e sous r gion la possibilit de reconna tre et de financer leur juste valeur les actions de formation concomitantes dites aussi renforc es men es par des op rateurs diff rents avec un m me stagiaire ou un m me groupe de stagiaires une indispensable harmonisation du statut administratif et financier du stagiaire lorsqu il b n ficie d actions de for mation concomitantes o successives aupr s d op rateurs diff rents ainsi qu une simplification des d marches pour le demandeur d emploi et pour les op rateurs le financement sur une base claire objective et connue du temps consacr la n cessaire concertation entre les op rateurs pour construire et d velopper des fili res et des passerelles D velopper les fili res et passerelles Que vous inspirent les termes fili res passerelles et partenariats e soutenir la cr ation d emplois dans les entreprises d co nomie sociale mettre en place des politiques de soutien l emploi ax es sur les jeunes et les seniors consacrant ainsi le droit au travail pour tous soutenir les actions visant une participation citoyenne accrue des demandeurs d emploi g Economie sociale Les EFT et OISP sont pr sents pour contrer le d ficit de formations des demandeurs d emploi les plus pr ca ris s Toutefois il n est pas toujours aise pour ce public de d nicher un emploi sur un march comp titif Cer tains EFT et OISP ont d cid
32. ement et d activation les formations cibl es emploi sont donc des politiques dites actives FeBISP F d ration Bruxelloise des Organismes d Insertion SocioProfessionnelle et d Economie Sociale d Insertion Elle repr sente 68 associations et plus de 1000 collaborateurs au service des demandeurs d emploi peu qualifi s FSE Fonds social europ en Interf d ration l Interf d ration repr sente l ensemble du secteur des centres CISP en Wallonie et Bruxelles cette fin elle est reconnue et subsidi e par la R gion wallonne et le Fonds social europ en Elle est n e de la volont commune des cinq F d rations qui poursuivent l objectif de favoriser l acc s la formation et l emploi pour tous Ces cinq f d rations sont l ACFI Action coordonn e de for mation et d insertion les AID Action int gr e de d veloppe ment ALEAP Association libre d entreprise d apprentissage professionnel CAIPS Concertation des ateliers d insertion professionnelle et sociale LEEW Lire et Ecrire en Wallonie Celles ci repr sentent ensemble pr s de 167 centres prendre ou a laisser a Les rdv de l insertion socioprofessionnelle WUJUD oyes Rendez vous citoyens de l Insertion socioprofessionnelle Th me D bats autour du m morandum sectoriel Qui Plateformes sous r gionales des CISP et 6 Quand Du au 17 mai 2014 O En Wallonie 2014 est une ann e qui sera d di e
33. erfede demande Viit sociale Dans le cadre du processus pr paratoire de l Assembl e sectorielle 2013 l Interf d a organis en mars 2013 une journ e de partage avec des travailleurs et des stagiaires de pratiques d actions collectives men es par des CISP avec leurs stagiaires Ces actions collectives permettent aux apprenants de semparer de questions soci tales logement exclusion endettement discrimi nation et de faire entendre leur voix Dans l analyse de cette rencontre r alis e par SAW B Fr d rique Kostantatos rel ve que les processus mis en uvre dans ces actions collectives rencontrent les objectifs d mancipation et d insertion socioprofessionnelle du public fr quentant les CISP parce qu elles mettent en vidence et permettent le d veloppement les com p tences et savoirs des stagiaires mobiliser dans leur vie de citoyen et professionnelle Notre secteur r affirme ainsi sa sp cificit d articulation entre int gration et mancipation En savoir Retour sur l Assembl e sectorielle 2013 des amp Agit Acteurs gt L Essor de l Interf d n 66 qua tri me trimestre 2013 et KOSTANTATOS F L action collective mission fondamentale des EF T OISP Analyse SAW B juin 2013 www saw b be Publications Analyses Th matique ES et travail ISP L Interf d revendique de e renforcer la coh rence d un ensemble d actions permettant de rencontrer les besoins des personnes qui ne
34. es centres EF T OISP et ceux de Forem Formation C est une strategie que nous nous effor ons de mettre en uvre avec l ensemble des partenaires que ce soit lIFAPME Bruxelles Forma tion ou le Consortium de validation des comp tences le travail r alis chez l un doit tre reconnu chez les autres Les enjeux pour les mois et les ann es venir portent sur l largissement de cette action d autres partenaires comme l enseignement pour faciliter les parcours viter les doubles 7 L Interfede demande 2 D velopper les fili res et passerelles La mise en place et le d veloppement de fili res et de passerelles loin d tre une finalit doivent tre un outil privil gi pour permettre au demandeur d emploi d optimiser son parcours d insertion sociale et profes sionnelle en lui garantissant le meilleur et le plus rapide acc s aux Services propos s par tous les op rateurs dans le cadre d un libre choix et en toute connaissance de cause Conditions r unir e e partage par tous les op rateurs de l enjeu principal de la mise en place de fili res et passerelles la reconnais sance automatique des acquis En savoir Se mobiliser pour la mobilit interview de No l SCHERER Directeur g n ral ff de la Direction g n rale Formation par Marina MIRKES Coordinatrice p dagogique l Interf d ration L Essor de l Inter fede n 50 Fili res et passerelles le pont des soupirs D cembre 2009 e l
35. es r alit s et des besoins sp cifiques chaque sous r gion dans le cadre du D cret accompagnement individualis Contrat de coop ration contractualisation des relations entre les op rateurs CISP et le Forem et sp cifications des r les et missions de chacun des acteurs dans le cadre de l accompagnement individualis D gressivit des allocations de ch mage depuis le 12 novembre 2012 les allocations de ch mage ont t r form es Elles diminuent plus rapidement que par le pass pour aboutir un forfait tabli en fonction de la situation familiale une allocation minimale Cette nouvelle l gislation pr carise les demandeurs d emploi qui y sont soumis DG06 Service public de Wallonie Direction g n rale op rationnelle de l Economie de l Emploi et de la Recherche 011580 le Dispositif int gr d insertion socioprofessionnelle approuv le 27 f vrier 2007 est un d cret cadre qui chapeautait d autres d crets tait destin favoriser l insertion socio professionnelle des demandeurs d emploi en tant centr sur ces derniers Le DIISP a fait place au d cret accompagnement individualis le 1 octobre 2012 Lexique Allocations d insertion professionnelle les allocations de ch mage attribu es sur la base des tudes s appellent depuis le 1 janvier 2012 des allocations d insertion professionnelle elles s appelaient auparavant allocations d attente s agit d un montant
36. et renforcer une offre diversifi e et articul e lisible et accessible tout au long de la vie pour tous les publics S accorder sur un langage et des points de rep res communs S curiser les parcours par une garantie de main tien des droits y compris pour les jeunes en obli gation scolaire et d offre de services mobilit garde d enfants des conditions administratives souples et simplifi es qui int grent la dimension temporelle des partenariats qui permettent d agir dans la continuit Garantir une offre de qualit par une reconnais sance des sp cificit s du m tier de l orientation soutenue par une formation continu e des dispo sitifs d changes et de mutualisation des pratiques et des actions Cr er un centre de ressources regroupant les op rateurs d orientation et les acteurs travaillant avec les publics de mani re large et volontaire En savoir nww anneedescompetences be Les freins l acc s la formation doivent absolument tre lev s e L acc s aux cr ches et garde d enfants hors p riode scolaire est galement probl matique tant sur le plan des places disponibles que sur le plan financier e La mobilit des stagiaires en particulier en zone rurale est un frein cons quent l emploi et la formation n existe pas ou peu de dispositifs permettant de faciliter la mobilit des stagiaires L Interf d demande que les futurs bassins de vie analysent ces probl matiques de m
37. eurs relatifs aux conditions de travail dans lesquelles le travail est ex cut La loi du 4 ao t 1996 relative au bien tre des travailleurs lors de l ex cution de leur travail est la loi de base dans le domaine de la s curit et de la sant au travail 2 1 M thodologie Th s e m thodologie con ue dans le cadre d un projet europ en d velopp en partenariat avec AID asbl CF2M Le Forem et Bruxelles Formation pour favoriser la cr a tion de passerelles et fili res entre op rateurs de formation Elle s adresse aux op rateurs de formation publics asso ciatifs priv s ou du secteur de l enseignement souhaitant tablir des ponts entre leurs formations Plan Marshall 2 Vert prolongation du premier Plan Mar shall qui avait pour objectif de mettre en place des actions prioritaires afin de r sorber le retard conomique de la Wal lonie le Plan Marshall 2 Vert vise re dynamiser l conomie wallonne dans une logique de d veloppement durable Plu sieurs dizaines d actions concr tes sont entreprises dans le sens du red veloppement durable de la Wallonie Pr s de 3 milliards d euros y sont consacr s sur la p riode 2010 2014 Reconnaissance automatique des acquis dans l objectif de favoriser le passage d un dispositif de formation un autre les acquis de l apprenant valu s la fin de la formation ne feront plus l objet d une nouvelle valuation si la personne int gre un nouveau dispositif de
38. examen par la Commission d agr ment CISP de la coh rence du projet p dagogique des op rateurs qui demandent des taux de d rogation sup rieurs 20 Le d cret CISP harmonise ce qui est une bonne chose les conditions d ligibilit entre les 2 types de fili res D F et EFT mais pr voit des taux de d rogations concernant le niveau de qualification des demandeurs d emploi qui loigne le secteur de ses finalit s premi res Lorsqu un groupe de sta glaires peut tre compos pour 50 de d tenteurs du CESS r cemment sortis des tudes et de personnes souvent plus g es confront es un parcours marqu par de nombreux checs l Interf d craint que soit mise mal la coh rence du projet p dagogique au d triment des plus faibles De plus des taux de d rogations variables en fonction des taux de demandes d emploi de la sous r gion et r visables tous les 2 ans ne sont certainement pas m me de simpli fier le travail des personnes qui en amont ont pour mission d orienter les demandeurs d emploi vers les op rateurs dont l offre est la plus appropri e sans parler de la complexit que cela entra nera dans la gestion administrative par les op ra teurs et de contr le par les inspecteurs sociaux 3 3 Le d cret CISP pr voit que sont ligibles des personnes qui rel vent de l assurance maladie invalidit ou de la r gle mentation relative aux personnes handicap es condition quelles soient inscr
39. he souple et concert e 1 3 Soutenir la formation des travailleurs La professionnalisation des travailleurs du secteur de l ISP passe prioritairement par une offre de formation sp cifique et de qualit Depuis de nombreuses ann es l Interf d coordonne et orga nise un programme de formation sp cifique pour les travail leurs des CISP Au fil du temps ce programme est devenu un incontournable pour le secteur propose chaque ann e une s rie de modules de base ainsi que des modules relatifs des m tiers particuliers ou de mani re r active des probl matiques mergentes Nous insistons sur l importance de ce programme pour les travailleurs et les quipes et la n cessit de continuer le soutenir 18 qui partent en formation ne sont plus en capacit d encadrer des stagiaires et d assurer les heures de formation sur base desquelles les subventions sont accord es Ceci s av re l l ment le plus dissuasif pour la formation 7 4 Soutenir la mise en place des Assises du secteur de l insertion socioprofessionnelle g Assises de l insertion Les Assises de l Insertion socioprofessionnelle ont pour objectif de traiter la question sociale de l insertion socioprofessionnelle dans le cadre de l accompagne ment individualis travers des propositions recom mandations livrer au Gouvernement cet effet la question sociale a t d clin e en ques tions vives d battues par des experts Les 5
40. i assurent des formations avec un public fortement fragilis comme notamment les toxicomanes ou les personnes en souffrance psychique Pa P ut D N L Interfede demande 63 Garantir le financement des op rateurs Comme dans la situation actuelle le d cret CISP pr voit un financement compos de 2 sources les points APE d une part des subventions variables octroy es par la division de la formation professionnelle DFP d autre part Le calcul de ces derni res veut prendre en compte les sp cificit s du travail r alis avec certains publics en milieu carc ral ou issus d institutions psychiatriques l importance des investissements n cessaires en fonction du type de fili re par exemple des fili res de formation dans le b timent n cessitent des quipements plus on reux que pour les fili res de remise niveau et les contraintes li es au volume d activit s qui demandent des fonc tions de coordination partir d un certain seuil Ces dispositions sont int ressantes et correspondent des demandes du secteur Cependant outre les difficult s et in 0311165 li es la double source de subventionnement APE et DFP d j d nonc es dans le cadre de l actuelle l gislation le projet d arr t CISP fait l impasse sur ces financements compl mentaires g Prise en charge de public sp cifique personnes incarc r es 3 2 L Interf d demande que soit prise en compte sa proposition d
41. ial actif O conduit l activa tion et quels enjeux pour l alpha Journal de l alpha n 189 mai juin 2013 Le secteur des Centres d insertion socioprofessionnelle anciennement EFT et OISP s est pleinement investi pour que ce dispositif ne soit pas qu un outil de contrainte et de sanction pour les travailleurs sans emploi en parti culier pour ceux qui en sont le plus loign s mais pour qu il constitue avant tout pour les b n ficiaires une plus value dans leurs recherches d insertion sociale et professionnelle Chamo daction 1 Integrer les differentes politiques publiques pour offrir a toutes et tous des perspectives de participation reelle a la societe I L Interfede demande 1 Garantir le parcours de formation insertion des demandeurs d emploi 1 1 Am liorer le statut des demandeurs d emploi en formation insertion Le secteur demande que l indemnit de formation soit reva loris e 1 50 et li e l index comme les salaires ou les prestations sociales De plus il demande que soit supprim le retrait la source du pr compte professionnel Le montant de l indemnit de formation est fix 1 de l h depuis 1973 et n a jamais t index Si depuis cette date cette indemnit avait t index e de 2 par an elle s l ve rait aujourd hui 1 71 Ce qui aurait repr sent une centaine d euros par mois pour une personne en formation Reconna tre les efforts de formation des deman
42. ique environnemental avec le d ve loppement social en ne confondant pas cause et cons quence Le secteur au travers de l Interf d ration et les cinq f d rations qui la composent sera vigilant et ne se privera pas de rap peler au futur gouvernement les r alit s v cues par les demandeurs d emploi mais aussi ses choix et valeurs eeeee Jo l GILLAUX Pr sident 06 Un memorandum cible Le 25 mai les lecteurs seront amen s lire leurs repr sentants au sein de la Chambres des repr sentants et des Parle ments de Communaut et de R gion ainsi que les membres du Parlement europ en L Interf d ration a opt pour un m mo randum principalement adress son pouvoir de tutelle direct qu est la Wal lonie Cela ne nous emp che pas de revendiquer destination du pouvoir f d ral la suppression de la d gressi vit des allocations de ch mage et de la limitation dans le temps des allocations d insertion Des enjeux de fond Dans la charte de l Interf d ration nous affirmons des valeurs des objectifs Je n en reprendrai que trois e nous luttons pour la construction d une soci t plus juste et solidaire qui respecte la libert de chacun tout en garantissant les libert s collectives e nous refusons l esprit du n olib ra lisme qui engendre de plus en plus d exclusion niant ainsi le droit au travail d un nombre grandissant de personnes e nous nous inscrivons dans une logique
43. ires g Accompagnement Individualise Le d cret sur l accompagnement individualis Al des demandeurs d emploi entr en vigueur le 1 octobre 2012 a remplace le d cret sur le Dispositif int gr d insertion socioprofessionnelle d application depuis avril 2004 Ce d cret instaure un Kprocessus r gional de soutien et de suivi personnalis du demandeur d emploi par un conseiller r f rent du Forem au besoin en coop ration avec un ou plusieurs op rateurs en vue de l insertion professionnelle du demandeur d emploi dans une perspective d emploi durable et de qualit gt Le Gouvernement wallon d finit des groupes cibles prioritaires parmi les demandeurs d emploi inoccup s non soumis l obligation scolaire et inscrits ou r inscrits au Forem Pour les CISP ex EFT OISP comme pour d autres op rateurs de for mation et d insertion MIRE SAACE les relations avec le Forem dans le cadre de l Al seront r alemen t es par un Contrat de coop ration Le dispositif de coop ration est soutenu dans sa mise en uvre par une Commission des op rateurs En savoir Le secteur des EFT OISP dans tous ses d bats L Essor de l Interf d n62 6 trimestre 2012 Plusieurs conditions doivent tre r unies pour que ce dispo sitif soit pertinent et efficace tout en veillant garantir au demandeur d emploi une place d acteur au centre du dispositif A C O 5 af E 0 a l nterf d demande
44. ites au Forem comme demandeuses d emploi Jusqu pr sent ces personnes n ont pu b n ficier d une formation dans un centre d insertion socioprofession nelle pour des raisons purement administratives les emp chant de satisfaire cette condition qu impose encore le nouveau d cret L Interf d revendique que cette obligation d inscription comme demandeur d emploi pour tre ligible soit supprim e 3 4 La prise en charge de publics en milieu carc ral entra ne des probl matiques sp cifiques non prises en compte actuellement L Interf d demande de mettre en place des dispositions particuli res et adapt es Le milieu carc ral est l oppos d un milieu ducatif Il reste aujourd hui tr s difficile de garantir sur le moyen et le long terme la continuit de l offre de formation transferts appel au greffe comparution travaux d am nagement des locaux manque d effectifs punitions gr ves viennent perturber cet quilibre pr caire Par ailleurs la possibilit de travailler sous cou vert d une gratification porte concurrence au dispositif de formation Lorsqu on soul ve la question de la rarefaction voire l absence des centres EFT et OISP en prison les op rateurs identifient des raisons objectives telles Le sur co t gue g n re pour le centre de formation un tel dispositif de formation En savoir Se former en prison questions de Principes l Essor de l Interf d n 60 deuxi me trimestre 2012 et P
45. jourd hui directement en lien avec la proc dure de sanction par le biais des transmissions de donn es entre les orga nismes r gionaux et l Onem Le flou r gne galement entre les organismes r gionaux et les op rateurs de formation et d insertion qui par le biais de conven tions avec Actiris Bruxelles Formation ou le Forem mettent en uvre l accompagnement des ch meurs Ces derniers sont tenus de communiquer certaines informations relatives aux stagiaires absence aban don aux organismes r gionaux qui eux m mes les relaient l Onem La contractualisation g n ralis e qui vise 3 accompagner de mani re individualis e chaque ch meur comporte donc un risque certain d augmenter encore les exclusions En savoir Lucia CICCIA Cat gorisation des ch meurs de la segmentation vers la s gr gation Ana lyse SAW B 2011 htto wwn san b be EP 2011 Al1105segmentation pdf L Interf d quant elle s engage relayer les pro bl mes rencontr s et interpeller Commission des op rateurs l instance r gionale d avis du dispositif d accompagnement individualis Elle veillera galement a r diger une sorte de mode d emploi du contrat de coop ration laborer un code d ontologique sec toriel un canevas d valuation des pratiques 5 sur le terrain En savoir Perspectives d action Retour sur l As sembl e sectorielle des Agit Acteurs L Essor de l Interf d Eric MIKOLAJCZAK n 66 qua
46. la mise en valeur de notre secteur par le biais des Rendez vous de l inser tion Ces rendez vous seront bas s cette ann e sur le m morandum pr sent dans ce num ro de l Essor la veille des lections du 25 mai prochain il nous semble important de mieux faire conna tre aux travailleurs de l insertion aux partenaires sociaux et aux d cideurs locaux notre position par rapport aux principaux enjeux politiques de l insertion socioprofessionnelle au travers de quelques questions cl s ancr es de mani re sous r gionale Chaque sous r aion mettra en place un d bat citoyen autour de questions qui touchent particuli rement les acteurs concern s sur le territoire Le grand public int ress par ce d bat de societ est le bienvenu En savoir Fran oise ROBERT Charg e de communication Inter fede francoiseroberteinterfede be 081 74 32 00 et wWnn interfede be 909 Programme de formation Qui 7172 6 Quand De mars juin 2014 O Interf de L Interf d a notamment comme mission de coordonner l offre de formation du personnel des EFT et OISP Ainsi chaque ann e un programme de formation est propos au personnel et aux quipes Celui ci s inscrit dans un projet plus vaste pour d velopper toujours davantage le professionnalisme du secteur et soutenir ses actions d insertion et de formation La formation continu e des travailleurs du secteur rev t des enjeux multiples Il s agit non seulement d assure
47. lleurs et travailleuses qui participent la quinzaine de modules de formation organis s sur des th matiques qui concernent la connaissance du sec teur des probl matiques relatives la vie des centres les m tiers du secteur et la s curit et le bien tre au travail S y ajoutent ceux et celles qui s investissent dans des groupes de travail des groupes d changes de pratiques ou des activit s formatives organis es par leur centre ou leur f d ration Un partenariat via notre fonds de formation le Fonds 45 avec les fonds sectoriels des m tiers verts de l indus trie agro alimentaire et de la cuisine de collectivit de l industrie graphique du tourisme et des m tiers li s l co construction permet galement d acc der des formations techniques dans ces diff rents secteurs En savoir wnwn interfede be L Interf d propose de e soutenir la reconduction et le d veloppement des offres de formation aux travailleurs du secteur e renforcer le soutien au programme de formation de l Interf d e mettre en place un m canisme de compensation financi re pour le temps de formation des travailleurs e permettre au personnel du secteur d avoir acc s aux for mations propos es dans les centres de comp tences La formation continu e est une n cessit dans notre secteur mais c est aussi une obligation En effet les conventions col lectives sectorielles imposent un minimum d heures de forma ti
48. loriser le concept d insertion socioprofessionnelle et donner du sens aux politiques d accompagnement dans un contexte de manque d emploi 6 D velopper les fili res et passerelles 7 Recadrer les appels projets Champ d action Am liorer le nouveau cadre l gislatif et administratif des CISP L Interf d demande de N sp cifiques du secteur des CISP Garantir le financement des op rateurs Am liorer le contr le administratif NDORO Lexique A prendre ou laisser Le num ro 68 sortira en juin 2014 Son th me Les r f rentiels Contact V ronique KINET 081 74 32 00 E mail secretariat interfede be ED Tomi Demain avec le transfert des comp tences la Wallonie aura plus d autonomie dans ses d cisions politiques et budg taires Le futur gouvernement aura t il le courage de profiter de cette opportu nit pour avancer dans une logique de changement et ne pas reproduire les solutions miracles du tout au march ou du relan ons l activit conomique et avec les plus values g n r es nous pour rons d velopper des politiques sociales Cela ne fonctionne pas Malgr la crise les riches n ont pas arr t de s enrichir et la pauvret n a Jamais t aussi impor tante Les gains des bourses en 2013 ont t de plus de 20 La pauvret elle n a pas recul de 20 au contraire Le futur gouvernement aura t il le courage de r concilier le d veloppement cono m
49. mardi 3 juin 2014 O Palais des congr s de 6 Cette journ e de rencontre rassemblera des apprenants et formateurs en alphab tisation de toute la F d ration Wallonie Bruxelles L accent sera mis sur la d couverte du livre dans toutes ses diversit s d approche Les objec tifs sont de favoriser la lecture plaisir et le plaisir de la cr ation litt raire avec comme corollaires la prise de parole en public la prise de confiance en soi etc Un des objectifs est d accueillir galement autour de l criture litt raire du livre des lecteurs tout d butants ou des personnes d butantes a l oral Elle sera pr c d e d une journ e de pr paration organi see le 11 mars au CRIE de Li ge pour permettre la ren contre des formateurs qui ont d j particip au Printemps de l alpha et qui pr senteront leur d marche mais aussi pour partager une animation autour de l acc s et l utilisa tion du livre en alpheb tisation et de l criture litt raire En savoir C cilia LOCMANT 02 502 72 01 ou cecilialocmantelire et ecrire be 0 Universite de printemps de Lire et Ecrire Th me P dagoaies mancipatrices et d marches citoyennes Qui Lire et Ecrire Quand Du 14 au 18 avril 2014 O Centre Notre Dame du Chant d Oiseau Woluwe Saint Pierre Bruxelles Lire et crire propose tous les travailleurs de l al pha formateurs ou non qui souhaitent enrichir leurs r flexions et leurs pratiques des atelier
50. mis en oeuvre dans les 60005 5 par le secteur au niveau sous r gional comme propos dans le cadre des Ren dez vous de l insertion ou par d autres associations nous devons utiliser tous ces moments de rencontre avec les can didats pour diffuser nos revendications et au travers de celles ci nos valeurs nos choix Introduction Memorandum 2014 0 RUNE 111 E t i g Les pauvres sont de plus en plus pauvres amp Pr s d un Wallon sur cing est en situation de risque de pauvrete Les difficult s quotidiennes que pau vret et deprivation occasionnent sont nombreuses et largement r pandues dans la population wallonne interrog e Comme le soulignent les associations de terrain l impossibilit de construire une r serve financi re une pargne minimale comme filet de s curit en cas d accident de vie fragilise terrible ment la capacit de rencontrer les besoins familiaux de base et ou de se projeter dans la vie D autres facteurs de risques ressortent les personnes d origine trang res et les personnes sans emploi sont tres vul n rables l in galit se traduit en droits fondamentaux qualit et co t du logement pr carit nerg tique probl mes chroniques de sant absence de loisirs r guliers exclusion scolaire Enfin il faut relever que le Wallon pauvre est un enfant dans un cas sur trois et qu un jeune sur six quitte l cole sans atteindre le niveau secondaire sup rieur en
51. nnonc e dont on commence d j percevoir les effets 1 4 De m me le dispositif de d gressivit des allo cations de ch mage doit tre supprim est prouv que le m canisme d activation par la contrainte n a pas pour effet d encourager le demandeur d emploi participer volon tairement des actions de formation insertion et contribue trop souvent lui faire adopter une strat gie d vitement ou des r actions de rejet qui l entra neront dans une spirale de pauvret accrue D wW L Interfede demande Dissocier la mission d accompagnement de celle de contr le 3 1 L Interf d revendique la plus grande clart dans la distinction indispensable entre missions de contr le et d accompagnement afin de garantir le d ploiement d un parcours d insertion qui place le demandeur d emploi au centre du processus Le r le de contr le impos avec encore davan tage de force dans le d cret accompagnement individualis aux acteurs de la formation socioprofessionnelle entrave la bonne r alisation de leur mission p dagogique g Dissocier la mission d accompagnement et de contr le Dans le cadre du mod le f d ral belge le contr le et la sanction des ch meurs est de la comp tence du pouvoir f d ral Onem tandis que l accompagnement est de la comp tence des r gions Actiris et Bruxelles Formation Forem En pratique la distinction est moins nette Le processus d accompagnement est au
52. on par an et par quivalent temps plein Or les travailleurs Un r f rentiel a t adopt pour le m tier de formateur classe 1 dans le secteur Ce r f rentiel sert de base pour l labora tion de formations sp cifiques ce m tier en l occurrence le module de formation Mon m tier Formateur formatrice en ISP organis par l Interf d Ce r f rentiel n est pas suffisant plusieurs autres m tiers constituent le socle de notre secteur notamment formateur classe 2 intervenant psychosociop dagogique coordinateur p dagogique etc Pour proposer des formations adapt es et pertinentes il faut poursuivre ce travail Par ailleurs le d cret CISP pr voit que les centres devront dor navant se r f rer dans leurs actions et dispositifs de for mation aux r f rentiels formation produits par le SFMQ ou d faut par l Interf d L impl mentation des r f rentiels dans les dispositifs de formation n cessite un accompagnement p dagogique des travailleurs et des quipes L Interf d propose de e financer un projet de construction de r f rentiel m tier pour les m tiers importants du secteur formateur classe 2 intervenant psychosociop dagogique coordinateur p da gogique e poursuivre la d marche de construction de r f rentiels de formation pour les fili res du secteur quand ceux ci ne sont pas produits par le SFMQ e soutenir leur diffusion et leur impl mentation dans une approc
53. our d terminer les l ments sur lesquels reposent les inspections e am lioration de la communication par les services d ins pection aux op rateurs agr s des remarques consignes et conseils apr s inspection en vue de leur permettre de mieux s adapter aux prescrits r glementaires et d am liorer la qualit de leurs prestations e pour les services d inspection d finition d un cadre d on tologique respectueux de la loi portant sur le respect de la vie priv e et des r gles d ontologiques auxquelles sont par ailleurs soumis les travailleurs des CISP en mati re de secret professionnel e communication des modalit s de recours en cas de contes tation d une d cision de l administration aux op rateurs e mise sur pied d un service d inspection sp cialis pour les CISP centralis et coordonn avec les services d localis s de l Administration 6 3 Simplifier les contr les en mati re d ligibilit des d penses Le d cret CISP organise un subventionnement sur une base forfaitaire horaire Or le SPW examine l ligibilit des d penses poste par poste n cessitant des proc dures lon gues et complexes L Interf d demande de limiter le contr le financier la v rification du caract re effectif des d penses La formation des travailleurs une mission de l Interfede La formation continu e des travailleurs est un enjeu important pour le secteur Chaque ann e pas moins de 350 travai
54. ppe PIERSON Cefoc programme de formation de l interf d ration 6 op rateurs du secteur et des revendications du secteur sur les plans des publics ligibles de l organisation des formations des m canismes de financements du contr le par les services de l inspection sociale de la simplification administrative le d cret et son projet d arr t doivent faire l objet d une r elle concertation avec toutes les parties pre nantes afin de tenir compte des sp cificit s de l offre de formation du secteur et des caract ristiques de son public cible prioritaire oin de rencontrer plusieurs des objectifs poursuivis L Interfede demande Garantir les finalites et missions des centres L Interf d revendique que le d cret ou tout le moins le projet d arr t soit revu pour prendre en compte la sp cificit de l offre d accompagnement et de formation du secteur des CISP et que soient modifi es les dispo sitions r glementant l organisation des formations typologie des actions autoris es en fonction de la cat gorie de fili re agr e dur e maximale des formations en particulier pour les for mations en orientation remise niveau et alphab tisation C 0 U 2 af la 0 L Interf de demande KOG LS 02 Soutenir l laboration de r f rentiels de formation adapt es aux methodologies sp cifiques du secteur des CISP
55. r une formation professionnelle des travailleurs et des quipes mais aussi terme de permettre aux travailleurs d obtenir un statut reconnu d intervenant de l insertion en passant notamment par la reconnaissance des acquis en formation L offre de formation de l Interf d se veut au service de notre finalit commune dans le secteur l insertion sociale et professionnelle de personnes adultes fra 01156 65 face au marche de l emploi Elle s inscrit dans une d marche concert e entre directions quipes et travailleurs autour d un projet de d veloppement du secteur dans son ensemble Les deux prochaines formations R gles d ontoloaiques et secret professionnel 3 jours les 11 18 et 25 mars 2014 Le secteur de lISP contours enjeux et perspectives 4 jours les 25 avril 5 et 19 mai et le 2 juin 2014 En savoir Inscription www interfede be et Nathalie PIERONT nathalie pieronteinterfede be 081 74 32 00 Toute autre information Rapha l CLAUS raphael clauseinterfede be 081 46 81 05 Depuis peu la coordination p dagogique rassemble des offres de formation de nos partenaires et les diffuse via un blog intitul Des formations pinal es pour vous http formations eft oiso blogsoot 7 09 Printemps de l alpha Th me Le livre dans ses diversit s d approche Qui Co organisation Lire et crire Communaut fran aise et Lire et Ecrire Li ge Huy Waremme Quand Le
56. rmation e r aliser une tude qualitative sur les parcours des sta 0 31165 issus des centres e r aliser une tude qualitative sur les effets de la prise en charge des centres dans l insertion sociale des stagiaires 7 2 Contribuer l laboration et l adoption de r f rentiels de formations des m tiers et des fili res du secteur Referentiels L ann e 2013 l Interf d a produit avec des travailleurs du secteur pas moins de 8 r f rentiels de formation qui concernent 7 fili res commis de cuisine commis de salle vendeur vendeuse poseur de fermeture menui see en tenant compte de la PEB ouvrier semi qualifi en entreprise de cr ation entretien et amenagement parcs et jardins employ e administratif ive et d ac cueil et enfin orientation et le m tier de formateur classe 1 en EF T OISP Les centres peuvent sy r f rer pour organiser revoir am liorer leur dispositif de formation En effet les r f rentiels fixent des balises communes tout en lais sant aux op rateurs le soin de d finir les modalit s de mise en oeuvre et d utilisation La particularit de ces r f rentiels de formation est qu en plus des comp tences techniques li es aux m tiers ils proposent une identification des compe tences visant l autonomie professionnelle transversales a tous les m tiers et des comp tences sociales visant l autonomie sociale sp cifiques aux op rateurs CISP En savoir Les r f rentiels
57. s qui bousculent les id es re ues largissent les horizons donnent du sens et de la motivation au travail dans le secteur de l alpha Au menu comprendre comment le cerveau fonctionne pour faire de l apprentissage et non de l occupationnel d couvrir des m thodes qui mobilisent les apprenants autour de probl mes de soci t tout en leur ouvrant les clefs de l apprentissage de base questionner la position en tant que formateur ou travailleur utiliser les TIC dans une perspective d mancipation croiser les savoirs pour mieux se comprendre et soutenir la participation des personnes en situations d exclusion remettre en question notre pratique utiliser l criture comme outil de r flexion et de construction de la pens e utiliser les m dias comme outils d acces la connaissance int grer dans sa pratique une perspective de genre Durant cette universit Lire et Ecrire accueillera un atelier europ en Grundtvig sur la formation Recherche action 10 places pour des Belges dont 4 pour des apprenants y sont disponibles En savoir http communaute francaiselire et ecrirebe 0 Du 14 au 18 avril 2014 tre Notre Dame du Can Chant d Oiseav Bruxelles P dagogies mancipatrices D marches citoyennes Les cing f d rations membres de l Interf d ration des EFT et des OISP sont ACFI e Action Coordonn e de Formation et d insertion e www acfi be e t l 02 640 44 07 AID e Actions int gr
58. sont t l chargeables sur le site de l Interfede 6 2 L Interf d demande que la concertation avec les repr sentants du secteur pr vale dans l laboration des r gles et proc dures L volution des diff rentes r glementations a progressivement accru les comp tences de l administration wallonne tant en termes de contr le des actions que d ligibilit des d penses ou d valuation p da gogique ce jour les services n ont pas t renforc s la hauteur des t ches qui leur incombent tandis que les person nels concern s n ont pas b n fici de formation favorisant leur pr paration ces nouvelles responsabilit s est temps de rem dier ces lacunes inspections effectuer dans un d lai raisonnable jamais sup rieur deux ans dater de la fin de l action elles doivent se faire sur base des r gles communiqu es l op rateur au d but de la r alisation de l action inspect e e mise en place d une coordination entre les diff rentes administrations DFP de la DGO 6 du SPW services d ins pections de la DGO 6 Forem agence FSE elle aurait comme premi re priorit d apporter des r ponses coh rentes communes tous les services dans la mise en uvre et le suivi de la r glementation e d finition des proc dures et m thodologies d inspection claires et communiqu es pr alablement aux op rateurs e laboration de grilles de r f rence et d un cadre d fini p
59. t beaucoup plus lev des charges patronales pay es pour les travailleurs qui ne b n ficient pas du statut APE et des co ts li s l anciennet pas pris en compte pour ces travailleurs l heure actuelle e elle ne permet pas de respecter la r glementation qui fixe un taux horaire qui est rarement vers aux op rateurs dans sa totalit En effet toute variation de la subvention APE la baisse cas le plus fr quent comme la hausse devrait normalement tre compens e par une variation de la sub vention DFP la hausse ou la baisse Ce processus de vases communicants n est pas appliqu e la discordance entre l indexation du point APE et les indexa tions des r mun rations tant en termes de moment d ap plication de la mesure qu en termes de taux d indexation entra ne un cart croissant entre les co ts des op rateurs et les subventions re ues pour financer les frais de personnel L Interf d demande que l instar des agr ments les subventions soient accord es et justifier sur une p riode pluri annuelle allant de 3 5 ans par exemple 5 3 Harmoniser les r glementations Un bon nombre d op rateurs du secteur de l ISP sont poly subventionn s et d pendent de multiples cadres r glemen taires et services administratifs de contr le L Interf d propose de mettre en place un groupe de travail interd partemental en vue de proposer des adap tations r glementaires permettant une h
60. t pervers de la s lec tion l entr e de personnes au profil plus employable gt au d triment du public reconnu comme prioritaire 7 5 au terme des appels projets non r currents mais per tinents notamment en mati re d innovation transf rer les moyens qui auront t r serv s au secteur des CISP sur la ligne budg taire structurelle de ces op rateurs Une fois l innovation mise en place le c t novateur prouv la continuit des actions initi es doit tre assur e par le finan cement structurel Cela concerne en particulier les appels Essais m tiers et Plan Marshall2 Vert eeeee as CA EMI PREC Troe E OL DE e la diffusion large aupr s de tous les op rateurs des dis positifs de bonne pratique et d op rationnalisation tels que ceux d velopp s au travers de la m thodologie Th s e qui a comme particularit de partir de ce qui se fait chez les op rateurs de formation et traduire ces pratiques en Unit d Acquis d Apprentissage comme pr conis au sein du Service francophone des m tiers et des qualifi cations SFMO y ss D S L Interfede demande G Recadrer les appels projets Les appels projets ou initiatives r sultent d une politique active du Gouvernement wallon pour lutter la fois contre l enfermement progressif dans le ch mage pour rencontrer les besoins en mati re d emploi dans certaines fonctions dites critiques ou
61. tratives pour assurer les missions qui lui sont confi es par le Gouvernement wallon 2 2 L adressage doit tre pr c d d une analyse perti nente des besoins du demandeur d emploi accompagn et d une bonne connaissance de l offre de formation de l op rateur et de sa capacit les rencontrer La qualit de l accompagnement et de l adressage du demandeur d emploi par le conseiller r f rent aupr s de l op rateur par tenaire sont des enjeux majeurs du dispositif 2 3 L accompagnement individualis doit viser avant tout la qualit et non pas la quantit Les op rateurs CISP valueront dans quelle mesure le nombre de deman deurs d emploi qui leur seront adress s ne d passe pas leur capacit d accueil et d entr e en formation galement si l adressage est effectu de fa on pertinente afin d viter tout travail de r orientation du demandeur d emploi mal adress ce qui constituerait un chec suppl mentaire pour la personne et une surcharge pour l op rateur 2 4 En cours de parcours les partenaires doivent veil ler ce que le dispositif int gre l apport de tous les acteurs et en particulier des op rateurs qui personnalisent l accompagnement par une prise en compte globale des dif ficult s et des besoins de chaque personne Par ailleurs le parcours d orientation et de formation des demandeurs d emploi doit pouvoir tre adapt en fonction de leurs besoins en y consacrant le temps n cessaire po
62. tri me tri mestre 2013 htto Wwninterfede be images stories documents Essor essor66 bdefcorr2b pdf Le d cret accompagnement individualis cr e un guichet unique conseiller r f rent pour l orientation des deman deurs d emploi mais ne lui donne pas les moyens suffisants d assurer un processus d orientation correct Cette d marche d orientation est difficile en particulier pour ceux et celles qui sont les plus loign s de l emploi car celle ci suppose d accompagner les personnes dans une r flexion menant des choix conscients plut t que de les quider vers une offre de formation ou des possibilit s d emploi Cette mission demande du temps dont les conseillers particuliers du Forem ne dis posent pas Le plan d action est d s lors davantage organis pour les personnes et non construit avec elles Or ce plan d action doit tre concert et non pas impos Il est n cessaire de d cloisonner ce guichet unique afin de prendre le temps de construire avec chaque personne son parcours et si besoin de faciliter sa red finition tout au long de l accompagnement Pour cela il faut r affirmer le r le et la place des CEFO dans le dispositif d orientation et construire une bonne articulation entre les fonctions de conseillers CEFO et de conseillers r f rents A cette fin le dispositif CEFO doit b n ficier de moyens suffisants et p rennes particuli rement en termes de ressources humaines op rationnelles et admi nis
63. unes de 15 ans pr sentant des difficultes de lecture d au moins 20 Taux moyen de d crochage scolaire inf rieur a 10 85 des jeunes de 22 ans doivent avoir obtenu le CESS Augmentation d au moins 15 du nombre total de dipl m s en math matiques sciences et techno logies R duction du d s quilibre femmes hommes sur ces sujets 12 5 de participation moyenne des adultes de 25 a 64 ans l ducation et la formation tout au long de la vie c est dire toute activit d apprentis sage entreprise tout moment de la vie dans le but d am liorer les connaissances les qualifications et les comp tences dans une perspective personnelle civique sociale et ou li e l emploi Ces objectifs n ont pas t atteints sauf ceux qui portent sur les sciences les math matiques et les technologies Un nouveau cadre strat gique pour la coop ration europ enne Europe 2020 adopt en mars 2009 propose de nouveaux objectifs pour 2020 95 des enfants devraient participer l enseigne ment pr scolaire partir de 4 ans Le taux moyen des jeunes de 15 ans pr sentant des difficult s en lecture math matiques et sciences doit tre de moins de 15 Taux moyen de d crochage scolaire inf rieur 10 15 de participation moyenne des adultes de 25 a 64 ans a l ducation et la formation tout au long de la vie Extrait de Le secteur de l ISP contexte et perspec tives Hugues DE BOLSTER Aleap et Phili
64. ur assurer les meilleurs r sultats d insertion Lnterfede 2 Revaloriser le concept d insertion socioprofessionnelle et donner du sens aux politiques d accompagnement dans un contexte de manque d emploi Quel est le sens d une politique d activation dans un contexte de manque structurel d emplois en particulier pour les moins qualifi s ou les personnes qui en sont le plus loign es N est il pas temps de sortir des politiques d activation orient es uni quement vers l emploi et de les largir un concept d utilit sociale Sans emploi les politiques d activation montrent des effets d exclusion et tout le moins de culpabilisation et de d gradation de l image de soi des personnes les plus loign es de l emploi Pourtant la soci t ne manque pas de besoins non couverts garde d enfants aide aux personnes g es environnement etc dans lesquelles les citoyens sans emploi pourraient s investir sur base volontaire 3 2 La transmission des donn es de l op rateur au Forem et du Forem l Onem doit tre valu e par une com mission d ontologique permanente dont les d cisions doivent faire jurisprudence L obligation de transmission des pr sences et des absences des demandeurs d emploi ainsi que les motifs des absences au Forem et de facto l Onem pose la question de la sanction et de la hauteur de cette sanction qui peut s av rer contre productive dans un parcours de formation L Int
65. ux CISP Pour respecter la l gislation et rencontrer les contraintes il est n cessaire de consentir d importants efforts aussi bien dans le domaine de la formation des travailleurs que dans le domaine des investissements en quipements personnels et collectifs L Interf d rappelle galement sa demande que les CISP acc dent un fonds d investissement pour le mat riel et l quipe ment Sur base du nombre de centres 157 et de travailleurs concern s environ 2 000 elle estime que ce fonds devrait disposer de 6 millions d euros soit 1 heure de formation prest e pour le secteur y sr S L Interfede demande gt Assurer une r elle simplification administrative L Interf d propose de simplifier les proc dures pour ne pas substituer le travail administratif aux missions d encadrement et de formation Sans cesse annonc e la simplification est un discours qui ne correspond en rien avec la gestion administrative et finan ci re des CISP marqu e par une complexification de plus en plus importante renforc e encore par la mise en uvre du nouveau d cret Ainsi les op rateurs sont confront s des situations qui entravent le d veloppement de leurs activit s et la r alisation de leurs missions Celles ci r sultent de la com binaison de plusieurs facteurs crit res de subventionnement 4 1 L Interf d demande que des dispositions soient r intro duites pour permettre ces financements

Mémorandum de l`Interfédération

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