Un E&Pratiques écrit par Maud Dégruel et
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1. de plus en plus de mal s incarner On appartient de moins en moins une organisation les salari s ne font plus corps avec l entreprise dont la fonction communautaire tend se dissoudre Candidats et collaborateurs souvent tr s bien renseign s sur l entreprise n h sitent pas prendre leurs distances et faire valoir leurs points de vue divergents D ailleurs 44 des utilisateurs de r seaux sociaux disent aimer utiliser Internet pour tenter de peser sur le comportement des entreprises En revanche d autres formes de contr le se renforcent La performance mesurable que l on peut ais ment consolider communiquer est devenue le moyen de contr le par excellence avec toutes les limites qu une telle simplification peut avoir et les effets pervers 14 Etude r alis e par U Torgersen cit e p 55 de l ouvrage de H Rosa 15 http nod a com garage 16 Engestr m 2005 Nardi 2007 17 Maud D gruel Pascale Fotius janvier 2012 18 Enqu te TNS Sofres pour Toc Com f vrier 2011 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel induits strat gies en tout genre d velopp es par les salari s en vue de satisfaire aux exigences des indicateurs m me si cela leur semble aller l encontre du sens de leur activit L audience apr s laquelle nombre d internautes courent en constitue une des formes les plus caract ristiques En outre le contr le par les o2. Le deuxi me risque majeur est celui de l outil de plus L effet de mode 2 0 a conduit nombre d entreprises se doter d un r seau social interne qui est venu s ajouter aux espaces collaboratifs aux biblioth ques de connaissances aux bases de gestion documentaires aux wikis aux forums aux nombreux autres outils de communication aux intranets de plus en plus tentaculaires etc Ces outils sont souvent achet s par les DSI parce qu ils apparaissent et sont souvent pr sent s par les fournisseurs comme le nouvel outil miracle qui va permettre plus de partage de collaboration de coop ration etc Rares sont les entreprises ayant men une r flexion sur les objectifs vis s pour l organisation encore plus rares sont celles qui ont veill concevoir un syst me d information coh rent pour l utilisateur final et adapt aux besoins de son activit et non pas seulement ses pr f rences d utilisateur m me si c est un autre point ne pas n gliger Une fois ces risques identifi s reste mieux cerner les transformations qui durablement influenceront les modes d organisation des entreprises transformations que celles ci devront in luctablement prendre en consid ration Diff rents champs RH sont d j ou seront affect s par ces volutions relations avec les individus modes d organisation et de r gulation collectifs processus de gestion RH notamment nous tenterons ainsi dans un deuxi me temps d en identifier les
3. ex cuter plusieurs t ches simultan ment ou remplacer des activit s qui prennent du temps par des activit s dont le r sultat est quivalent mais qui sont moins chronophages La r duction du temps de travail ainsi que les gains de productivit ont conduit les individus mettre en place nombre de strat gies pour gagner du temps Cette tendance 9 Selon l enqu te Novam trie cit e plus haut 10 p 250 et suivantes II Association des mots global et loca 12 Source Little Boxes Glocalization and Networked Individualism Barry Wellman http homes chass utoronto ca wellman publications littleboxes littlebox PDF 13 Editions La D couverte collection Th orie critique 2010 version allemande publi e en 2005 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel s illustre m me dans le d bit verbal qui selon une tude r alis e en Norv ge aurait augment de 50 entre 1945 et 1995 Depuis longtemps d j emails espaces collaboratifs webmeetings messageries instantan es audio et visio conf rences etc permettent de communiquer voire de collaborer distance Ces moyens de communication qui permettent d tre connect tout le temps et en parall le rendent possible ce que certains appellent l ubiquit d action c est dire d tre la fois dans plusieurs lieux num riques d action En outre les fronti res entre les espaces sociaux se brouillent
4. par en ayant int gr ces nouvelles pratiques aux usages de l entreprise L volution des attentes des clients en la mati re est aussi un facteur d int gration des nouveaux modes de communication dans le travail Ainsi certaines entreprises attendent de leurs salari s qu ils soient l aise avec ces nouveaux outils pour servir au mieux les clients mais en revanche ils ne leur laissent pas la possibilit d utiliser ces comp tences en interne Cela g n re une sorte de d connexion compl te entre l entreprise et son environnement entre l interne et l externe Bien s r ce qui effraie ce qui est profond ment diff rent avec les m dias sociaux c est l audience potentielle que l on peut toucher tr s facilement et la rapidit d action S en pr munir oblige principalement deux choses s organiser pour r agir vite sans surr agir non plus et r ussir articuler des temporalit s compl tement diff rentes que sont celles du web et de l entreprise Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel baliser l utilisation des m dias sociaux internes et externes les collaborateurs sont demandeurs de points de rep re quant ce que l entreprise attend autorise Il n est pas non plus exclure que les effets 2 0 puissent tre positifs meilleure productivit renforcement de l efficacit collective plus de participation des salari s et donc plus d engagement etc
5. L employeur l ayant appris il a licenci le salari pour avoir tenu des propos diffamants insultants et offensants envers la soci t par le biais du r seau social Facebook Le salari a tent de se d fendre en faisant valoir qu il avait tenu ces propos dans le cadre d une conversation priv e qui n tait accessible qu aux contacts de son ancien coll gue ce qui rendait sa diffusion restreinte La Cour d Appel n a pas suivi son argumentation et rel ve d une part que le r seau Facebook doit n cessairement tre consid r au regard de sa finalit et de son organisation comme un espace public et qu il appartient en cons quence celui qui souhaite conserver la confidentialit de ses propos tenus sur Facebook soit d adopter les fonctionnalit s offertes par ce site soit de s assurer pr alablement aupr s de son interlocuteur qu il a limit l acc s son mur d autre part que le salari qui ne pouvait ignorer le fonctionnement du site Facebook n tait pas fond soutenir que son dialogue avec son ancien coll gue constituait une conversation priv e Compte tenu du caract re violent et excessif des propos tenus par le salari la Cour d Appel a jug qu ils t moignaient d un abus incontestable de la libert d expression reconnue tout salari et constituaient donc un motif r el et s rieux de licenciement COUR D APPEL DE LYON 25 NOVEMBRE 2011 N 11 01684 La Cour d Appel suite des
6. Mardi 17 janvier 2012 la 17 Chambre Correctionnelle de Paris a jug un salari et aussi d l gu syndical coupable d injure publique pour avoir publi sur le profil Facebook CGT FAPT Webhelp les phrases suivantes journ e de merde temps de merde boulot de merde bo te de merde chefs de merde et jaime pas les petits chefaillons qui jouent aux grands Les juges ont estim que les expressions utilis es exc daient les limites de la critique admissible y compris lorsqu elle s exerce dans un cadre syndical le salari a t condamn une amende de 500 euros avec sursis Il doit par ailleurs verser un euro de dommages et int r ts chacune des parties civiles Webhelp Webhlep Caen et sa sup rieure hi rarchique Le tribunal a galement ordonn la publication du jugement sur le panneau syndical de la soci t Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel COUR D APPEL DE BESAN ON LE 15 NOVEMBRE 2011 La Cour d Appel consid re que des propos tenus sur Facebook par un salari l encontre de son employeur justifiaient son licenciement Dans cette affaire le salari avait inscrit sur le mur Facebook de son ancien directeur de magasin qui venait d tre licenci des propos virulents relatifs son employeur oui c est clair cette boite me d go te ils m ritent juste qu on leur mette le feu cette bo te de merde
7. Reilly n en 1954 Cork Irlande est le fondateur d O Reilly Media maison d dition sp cialis e dans l informatique 4 Ce document a t publi sur le site de Tim O Reilly http oreilly com web2 archive what is web 20 html Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel En 2012 M diam trie met en exergue l internet mobile et le fait que d sormais 19 millions de Fran ais se connectent au web gr ce leur smartphone L utilisation des applications mobiles cro t fortement 60 6 des mobinautes ont consult au moins une application mobile connect e partir de leur smartphone cela repr sente 8 de plus que trois mois auparavant Chacun tant connect de plus en plus de r seaux de plateformes de sources d information les flux num riques deviennent permanents et continuent cro tre Les flux d informations d finissent souvent l activit et la bo te mails devient un thermom tre en dessous de 150 non lus je me sens bien dixit un manager dont le nombre de messages re us quotidiennement d passait all grement la centaine Ce fut un des points de d part de l tude E amp P Les dimensions cognitives du travail f qui s est int ress e aux effets produits par l invasion des TICs dans le travail Les flux num riques restent cependant bien souvent invisibles et m connus Leur analyse serait pourtant indispensable pour mieux concevoir l
8. faire attention ne laisser personne au bord de la route E La gestion de carri res La premi re volution en la mati re consistera sans doute reprendre pour le recrutement interne certaines pratiques qui se sont d velopp es ces derni res ann es en mati re de recrutement externe La fonction RH devra toutefois veiller garantir l galit de traitement de ces collaborateurs qui ne sont pas tous arm s de la m me mani re pour utiliser ces nouveaux moyens de connexion Mais il est une autre dimension que les RH devront tr s vite prendre en consid ration Le salari 2 0 pr sent sur les r seaux sociaux et membre de diverses communaut s au travers de ses changes avec les internautes ou avec son r seau interne va obtenir de pr cieuses informations identifier des opportunit s des personnes avec lesquelles collaborer d velopper sa sph re d influence d velopper des comp tences techniques mais aussi apprendre mobiliser un r seau et piloter des actions distance Ces profils sont tr s pr cieux pour des organisations tellement complexes qu elles en deviennent moins lisibles et r actives Il s agira de savoir les rep rer les valuer et les valoriser La politique de r mun ration Valoriser ces personnes consistera bien s r consid rer d une mani re ou d une autre leur influence sociale leurs comp tences num riques les contributions crois es qu elles apportent etc dans l tablisse
9. manifestations de fa on concr te Mais ces transformations si elles rec lent un potentiel norme ne sont pas sans lancer de v ritables d fis la fonction RH Nous tenterons pour finir de mettre en vidence les conditions indispensables pour que la fonction RH r ussisse l accompagnement de ces mutations dans les entreprises Et si 43 des entreprises sont confront es des usages non appropri s des m dias sociaux si un tiers d entre elles ont d j eu prendre des mesures disciplinaires l encontre de certains salari s seules un peu plus de la moiti d entre elles ont pris le soin de formaliser les r gles Proskauer 201 1 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel Un besoin de points de rep re Pr cisons tout d abord que dans le web 2 0 la principale avanc e n est pas technique les solutions informatiques existaient depuis longtemps mais tient plut t aux nouveaux usages qui se sont d velopp s et dont le principe fondamental est celui de l appel massif la contribution de tous les internautes cartographie des usages et d outils aff rents propos e en annexe Ainsi linternaute devient co d veloppeur du contenu et des id es mais aussi du web lui m me des applications des liens sociaux etc contribuant ainsi l essor de nouveaux territoires bien r els Cette premi re partie sera l occasion de nous attarder sur l analyse de ces changements q
10. propose aux internautes de collaborer la classification de plus d un million de galaxies partir d images fournies par les t lescopes du programme Sloan Digital Sky Survey Il n est pas n cessaire d tre expert pour contribuer et cela permet de r aliser ce travail beaucoup plus rapidement qu en s appuyant uniquement sur les quipes de chercheurs Mieux encore les adeptes de Foldit un jeu vid o cr par l Universit de Washington ont r ussi en trois semaines d chiffrer la structure d une enzyme qui intervient dans la transmission du virus du Sida Les scientifiques butaient sur cette nigme depuis dix ans La co cr ation est aussi caract ristique de l re 2 0 Elle consiste d velopper des produits et des services avec ses clients Elle a t tr s utilis e pour imaginer des innovations Aujourd hui la co cr ation associe aussi des r seaux ouverts d internautes et est galement utilis e pour faire voluer les entreprises les pratiques Le site Eyeka en est l illustration il connecte des marques une communaut de consommateurs cr atifs pr sents dans 51 pays Moins de 5 d entre eux sont des professionnels le principe est qu ils ne s y retrouvent pas d un point de vue p cuniaire de sorte que seuls les amateurs participent Les marques font des appels cr ation vid os dessins etc et r compensent les meilleures contributions Les contributeurs viennent chercher de la stimulation cr ativ
11. recruteurs se sont empar s les premiers de cette nouvelle aire de jeu mais celle ci offre galement de nouvelles perspectives en mati re de veille sociale de management de gestion des comp tences de gestion des carri res etc La DRH peut elle ne pas s emparer du sujet Doit elle r guler les choses ou plut t laisser faire Quelles transformations anticiper Quels nouveaux usages imaginer De nouvelles comp tences seront d velopper et de nouvelles fa ons de s organiser sont concevoir et accompagner Car le premier risque consiste NE RIEN FAIRE ET A SE LAISSER DEBORDER ne rien faire pouvant d ailleurs consister tout faire pour qu il ne se passe rien interdire les acc s aux sites consid r s comme inopportuns au travail dicter une charte encadrant tr s strictement les prises de parole et surtout ne pas activer les interfaces ouvertes qui pourraient laisser le champ libre l expression des salari s Or il est vain de vouloir limiter l impact des outils 2 0 sur l entreprise qu il s agisse d image de mode d organisation de formes relationnelles car les voies de contournement sont nombreuses expression sur le web de fa on anonyme gr ce souvent l emploi de pseudos utilisation de son terminal personnel smartphone tablette pour acc der aux sites interdits et des applications plus performantes que celles de l entreprise In luctablement ces effets se feront donc sentir et mieux vaut y tre pr
12. tr s vari s jeunes dipl m s Bac 2 Bac 5 ou des cadres confirm s Les comp tences requises sont une bonne connaissance du sujet qui anime la communaut environnement socioculturel des membres acteurs clefs plateformes de discussion la ma trise des nouveaux m dias de communication des outils de veille et de mesure de l e r putation la capacit cr er des partenariats et des v nements on line ou off line permettant de f d rer la communaut etc Le social Media Manager Sa mission est de diriger la strat gie des m dias sociaux dans l entreprise avec pour objectif d accro tre la notori t de la soci t tout en ma trisant la strat gie de prise de parole de l entreprise sur les m dias sociaux supports fr quence ton contenus Il a aussi un r le d fensif en anticipant les actions possibles de bad buzz pouvant maner de l externe ou de l interne pour pouvoir optimiser la r action de l entreprise dans un tel cas Son profil est proche de celui de Community manager il est souvent plus exp riment et a une meilleure compr hension des enjeux strat giques de l entreprise Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel E De nouveaux moyens pour d velopper ses comp tences Outre la gestion de ces nouvelles comp tences les responsables du d veloppement RH auront aussi et surtout proposer aux collaborateurs de nouvelles fa ons d ap
13. transforme en permanence et tend se fragmenter toujours plus temporellement mais aussi du point de vue des t ches E L administration du personnel en Self Service La fonction Administration et Paie voit son r le voluer au lieu de faire il s agit aujourd hui de contr ler la bonne ex cution d un processus Les contacts avec les salari s sont plus pisodiques mais portent sur des sujets plus pointus Le renforcement des comp tences m tier est une n cessit ainsi que la ma trise de la relation distance A ce jour les Syst mes d Information RH reposant le plus souvent sur une architecture full internet proposent des workflows et des fonctionnalit s de self service employ et ou manager A titre d exemple une demande d absence ou de cong s ne n cessite plus d action du gestionnaire de personnel la demande tant saisie par le salari valid e par le N I et prise en compte automatiquement par le SIRH En cons quence les t ches r aliser par l administration et la paie ont fortement volu Certains administratifs RH se plaignent de ne pouvoir correctement contr ler la paie et en garantir la fiabilit car ils ont perdu la ma trise du processus dans son int gralit En parall le l augmentation de la productivit am ne un gestionnaire de paie et d administration du personnel g rer de 300 400 salari s ratio observ dans de grandes entreprises et rend plus rares les contacts avec les
14. ENTREPRISE Personne septembre 2012 E amp P Pratiques simple mise jour ou v ritable transformation Maud D gruel Fran ois Lecombe Introduction SP TE l Un besoin de points de rep re sssesessessscessscesrcesseeesseessseosseessseenseessseesseees De nouveaux usages 2 De nouveaux droits 2 Cons quences pour GRAS nn aan Evolutions de la gestion des individus 2 Evolutions dans la gestion collective des ressources humaines 3 Les v ritables d fis concernent le travail Passer de socialisation production 2 Organiser pour travailler diff remment 3 Equiper les collaborateurs et managers pour mieux travailler CORCMSIGN SAN a An nn ss ANNEXES ETS RE TN RAR a A D in Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel Introduction L usage des technologies web 2 0 s est en quelques ann es propag dans nos soci t s l volution dans le monde du travail se dessine plus lentement n anmoins certains effets sont d j tr s pr sents Car m me si la vague 2 0 semble s essouffler au del du ph nom ne de mode sur lequel la fonction RH comme bien d autres fonctions a pu surfer des changements irr versibles se sont plus profond ment enclench s Les technologies ne sont pas de simples moyens elles structurent et organisent nos comportements individuels et collectifs dans nos diff rentes sph res sociales Ainsi en mati re de GRH les
15. UVAISE REPUTATION Le site Note ton entreprise cr en 2008 permet toute personne de noter son entreprise l aide de 12 crit res le salaire la localisation de l entreprise le respect l environnement les avantages les coll gues la s curit les managers l quilibre le fun la carri re la parit Les notations vont de 10 Cette notation est r alis e le plus souvent anonymement et sans contr le Ce site m me s il peut tre critiquable car il sert souvent de d fouloir d anciens salari s d us ou frustr s existe et fait n anmoins partie du paysage m diatique Aux DRH de ne pas m conna tre l impact de ces informations sur l image de l entreprise puis de prendre en compte ce qui est dit sur Internet pour lui donner du sens dans l entreprise avec une d marche de m me nature que celle qu on peut mettre en place pour g rer le ressenti des salari s dans l entreprise per u travers l observation sociale De nombreux outils permettent aujourd hui aux entreprises de surveiller leur pr sence sur les r seaux num riques en contr lant et mod rant automatiquement les zones blanches pages bien identifi es telles les pages Fan de Facebook ou celles du site de l entreprise en poussant les commentaires favorables et en surveillant les zones grises moins visibles pour tre en mesure de r agir au plus vite si n cessaire B Le recrutement Le temps des petites annon
16. airement dict es pour viter la dispersion et l puisement sans que les consignes soient trop directives et freinent les contributions Bien s r au del des projets m dias sociaux eux m mes il s agit plus largement d exp rimenter de nouvelles formes d organisation plus communautaires plus ouvertes plus flexibles distance plus agr ables plus ludiques Voici quelques exemples Rendre possible le travail d localis le fait de travailler sur un site qui est plus proche de son domicile que son bureau habituel e Permettre mais surtout int grer le t l travail comme modalit d organisation du travail part enti re e Pouvoir s associer un projet et y consacrer un peu de temps simplement parce qu il est int ressant e Pouvoir d velopper des cosyst mes de travail hybrides plus ouverts sur l ext rieur Mais les r les des uns et des autres sont quelque peu bouscul s par les nouveaux usages Il devient ainsi possible de partager la strat gie blog chat avec les dirigeants jeux vid o voire d associer davantage les collaborateurs dans la d finition des orientations prendre consultation au travers de forums enqu tes en ligne etc Cela n est pas sans cons quences sur les missions et le positionnement des managers et des partenaires sociaux En effet comment penser le dialogue social quand il est possible en quelques clics de consulter l ensemble des collaborateurs Comment penser le r le
17. ant tre toujours plus flexibles et r actifs les m dias sociaux peuvent utilement avoir leur place dans l organisation du travail des syst mes de microblogging tel Twitter ont fait leur apparition sur certaines cha nes de production Certains pensent d ailleurs qu ils sont amen s supplanter le mail La socialisation dans le cadre du travail r sulte des interactions professionnelles dont l objectif premier est de produire collectivement 2 Organiser pour travailler diff remment La fonction RH doit agir sur les modes d organisation du travail pour accompagner ces transformations au del des processus qu elle anime Elle devra ainsi favoriser une fa on de s organiser plus transverse plus r active et plus ouverte Pour que ces principes diffusent dans l organisation elle devra montrer l exemple dans la fa on de conduire les projets m dias sociaux La transversalit y est indispensable ces projets ne peuvent aboutir que s ils associent DRH DSI et DirCom La r activit est essentielle c est un monde qui change tr s vite du point de vue des technologies mais aussi des usages et o toutes les informations se transmettent la vitesse de la lumi re l ensemble du r seau L ouverture est indispensable ce type de projet ne peut tre men en chambre Il doit par d finition tre ouvert au plus grand nombre C est l toute la difficult il faut organiser sans brider Certaines r gles doivent tre cl
18. ation http fr fr facebook com senat fr sk app_6009294086 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel 28
19. c M me si le principal risque est plut t qu il ne se dise rien 30 http entreprise personnel rh blogspot fr 2012 03 lentreprise nouveau terrain de jeu pour html Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel Nous avons vu que les m dias sociaux ont provoqu des transformations profondes Partie 1 qui affectent et continueront d affecter les processus RH Partie 2 Ce tableau permet en synth se de mettre plus pr cis ment en exergue ces facteurs de changement GRH DIMENSIONS COLLECTIVES Gestion des comp tences Administration RH R gulation sociale GPEC De nouveaux types de liens De nouveaux espaces temps Evolutions des modes de contr le Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel 22 23 3 Les v ritables d fis concernent le travail Passer de socialisation production L observation des pratiques des entreprises et de leurs projets 2 0 nous a conduits identifier deux types de crit res pertinents pour leur analyse Le premier est le degr de r gulation appliqu au dispositif existence et pr cision des r gles d usages r gles de mod ration r le et pr sence des mod rateurs possibilit ouverte tous de cr er des espaces d changes ou non th mes et objets autoris s pour ces espaces validation requise pour publier des contenus ou non etc En somme l environnement pr
20. ces dans le journal avec l envoi de la lettre de candidature et le CV par courrier fait aujourd hui partie du pass Si le processus de recrutement reste articul autour des trois phases classiques sourcing s lection int gration l irruption des 23 http notetonentreprise net Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel r seaux sociaux dans l univers du recrutement a transform les usages en particulier en mati re de sourcing et les rapports entre candidats et recruteurs Certes les r seaux sociaux comme le montre le barom tre des strat gies RH et des r seaux sociaux ne constituent pas le mode de sourcing le plus syst matiquement mis en uvre mais ils sont en forte progression lls permettent de chasser efficacement les candidats en veille campagne de communication cibl e animation d une communaut professionnelle recherche directe de candidats etc et donnent des r sultats int ressants sur certains types de profils par exemple les profils internationaux tr s dipl m s Moyens de recherche mis en uvre 100 80 60 40 20 0 E Recruteur B Candidat Cela oblige par cons quent les recruteurs segmenter leur approche pour optimiser l efficacit et les co ts du recrutement Le recruteur devient de plus en plus un marketeur qui vend des postes comme on vendrait un produit Les strat gies de commerc
21. de internationale Cisco r alis e dans 14 pays USA Canada Mexique Br sil Grande Bretagne France Allemagne Italie Espagne Russie Inde Chine Japon Australie aupr s de 1441 tudiants de 18 24 ans et 1412 salari s de 21 29 ans en mai et juin 2011 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel GRH DIMENSIONS INDIVIDUELLES Lien D veloppement Gestion de 3 es i Recrutement H R mun ration l entreprise des comp tences carri re ELLE De nouveaux types x X de liens x RS De nouveaux espaces temps X Evolutions des X modes de contr le 2 Evolutions dans la gestion collective des ressources humaines E Gestion des comp tences Le d veloppement des m dias sociaux et de leurs usages par les entreprises et les collaborateurs fait appel de nouvelles comp tences et s accompagne de la cr ation de nouveaux m tiers dont voici deux exemples Le Community Manager Le Community Manager animateur de communaut s web a pour mission de f d rer les internautes via les plateformes Internet autour de p les d int r ts communs marque produits valeurs d animer et de faire respecter les r gles de la communaut Il apporte de l information aux membres de la communaut et fait produire du contenu par les internautes de mani re d velopper la pr sence de la marque de l entreprise sur Internet Le poste peut tre ouvert des profils
22. du manager quand 31 L entreprise Atos souhaite faire dispara tre l usage des emails en interne dans un avenir proche P P P Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel chacun peut s adresser directement au Directeur G n ral et que les r seaux des collaborateurs permettent tous d tre mieux inform s et parfois plus influents que leur manager De nouveaux r les sont d finir 3 Equiper les collaborateurs et managers pour mieux travailler La fonction RH sera galement attendue sur l accompagnement qu elle pourra proposer chacun Un premier enjeu sera d acculturer tous les salari s la r glementation et aux usages des m dias sociaux Du point de vue juridique nous l avons vu il n est pas toujours vident de saisir clairement ce qui est permis ou non sur les r seaux qu il s agisse d ailleurs d une utilisation personnelle ou professionnelle Mais il ne s agit pas seulement de cela les usages du web ne sont pas une simple version num rique des usages classiques Le savoir vivre num rique est diff rent du savoir vivre habituel Il s agit de l acqu rir et de le partager au sein des communaut s professionnelles De plus les cons quences des actions num riques ne sont pas les m mes la ma trise des traces num riques doit galement tre un point de vigilance ainsi que les param trages d acc s aux informations diffus es num riquemen
23. e ce sont des personnes qui ont envie de cr er Eyeka leur offre la possibilit de le faire et leur permet de valoriser leur travail aupr s de la communaut et des professionnels Pour les entreprises outre le co t r duit de la cr ation associer ainsi les consommateurs leur permet d avoir plusieurs niveaux d informations sur la fa on dont leur marque et les attributs de leurs produits sont per us outre les recommandations qu il est possible d obtenir gr ce des tudes marketing classiques elles ont galement acc s des dimensions d ordre sociologique le consommateur donne une image de la marque et de ses produits contextualis e g n ralement chez lui qui permettent plus facilement d identifier les potentiels d innovation 8 C est une volution encore plus significative que dans la sph re r elle cf l ouvrage d Anne Marie Dujarier Le travail du consommateur Editions La D couverte 2008 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel E De nouveaux types de liens 86 des salari s voient dans les r seaux sociaux une nouvelle forme de lien social C est aussi l id e que d fend Antonio Casilli dans son ouvrage Les liaisons num riques vers une nouvelle sociabilit Il y explique en effet qu internet a permis de cr er une sociabilit forte au travers des liens faibles en d cloisonnant des univers sociaux habituellement beaucoup plu
24. e et laquelle en principe on ne peut pas porter atteinte Les restrictions ne sont possibles qu au nom d un int r t l gitime et proportionn au but recherch ou justifi par la nature de la t che accomplir En outre chacun a droit au respect de sa vie priv e Et si l usage d internet au travail est pr sum professionnel ce qui autorise notamment l employeur acc der l historique de navigation le secret des correspondances doit tre garanti m me dans leurs formes num riques Ainsi les courriels re us par un collaborateur dont l objet porte la mention personnel ne peuvent tre utilis s par l employeur contre le collaborateur En mati re de responsabilit s l employeur est responsable des dommages caus s par le salari du fait d une publication r alis e avec les moyens du service Il est aussi consid r comme responsable si les salari s consultent des sites ill gaux noter que les moyens de contr le doivent tre proportionn s au but recherch et loyaux les collaborateurs doivent en tre inform s Le salari pour sa part est tenu pour responsable des propos diffamatoires qu il peut tenir ainsi que des propos nuisant l entreprise et tenus publiquement cf ci dessous l exemple de la Cour d Appel de Besan on M me si ce jour la jurisprudence est encore peu toff e elle se constitue peu peu voici une synth se des principaux cas marquants L AFFAIRE WEBHELP LE JUGEMENT
25. entre l interne et l externe l entreprise ouverte est d sormais une r alit part enti re L excubation devient m me un moyen pour innover quand on n y parvient plus en interne entre les sph res personnelle et professionnelle entre physique et num rique Ainsi Les lieux traditionnels de travail disparaissent au profit de moments d espaces de travail knotworking ou n ud de travail qui font irruption dans l activit permettant de tricoter l activit et les objets de travail B De nouvelles formes de contr le Face la masse d informations circulante les organisations ne sont plus en mesure d en contr ler la diffusion La hi rarchie de l entreprise se voit d poss d e de l une de ses missions au moins en partie et perd par cons quent une certaine forme de contr le En outre comme l voque l EPP Analyse du travail et de son organisation 7 la r alit des situations de travail et l activit r elle des collaborateurs est de moins en moins connue du fait notamment qu une part toujours plus importante de l activit quel que soit le m tier devient num rique et donc presque invisible difficile appr hender Ainsi le contr le par l organisation du travail et le contr le manag rial sur l activit tendent diminuer Le contr le au travers de valeurs et d une culture partag es a malgr les nombreuses tentatives de f d rer autour des valeurs de l entreprise
26. es organisations du travail et limiter les d rives L enqu te Novam trie illustre cette lacune en tablissant que seuls 29 des DRH ont int gr les r seaux sociaux dans leur strat gie et que 33 d entre eux ont modifi leur pratiques RH Et parmi ce petit tiers de DRH il est parier que la grande majorit pense aux strat gies et aux pratiques de recrutement qui ont t bouscul es par les r seaux sociaux et peut tre aussi aux usages des r seaux internes Mais peu de Directions RH sont all es au del et ont abord plus largement la question de cette hyper connexion et de la surcharge informationnelle g n ralis e Tous contributeurs La principale caract ristique du web 2 0 dit web social en opposition au web 1 0 web de l information est que chaque utilisateur de l internet est d sormais aussi contributeur Bien s r chacun contribue diff remment l essentiel des contenus restant produit par une minorit mais rares sont aujourd hui ceux qui n ont pas au moins post un commentaire cr un profil sur un r seau social ou partag des contenus vid os photos etc Ce sch ma qui date du d but du web 2 0 l illustre tr s bien Web 1 0 Web 2 0 the mostly read only Web the wildly read write Web 250 000 sites 80 000 000 sites collective e intelligence ai published published generated content user content content generated cntent f HAL Lu AANSIEN fit LU LU LU t
27. ialisation deviennent primordiales sur certains m tiers en tension Les campagnes de marque employeur renforcent le ph nom ne Les recrutements sur les r seaux sociaux sont d sormais une r alit qui am ne recruteurs et salari s jouer un r le nouveau Les premiers ont fait voluer leurs comp tences en int grant ces nouveaux outils mais sont surtout amen s faire voluer la relation avec les candidats Le rapport de force est diff rent peut tre plus quilibr depuis que les candidats ont acc s de nombreuses informations concernant l entreprise et ses m tiers au travers bien s r des informations institutionnelles disponibles sur le site de l entreprise dont les contenus sont toujours plus riches int grant vid o tchat etc mais surtout gr ce aux r seaux qu ils activent pour recueillir de l information directement de la part des salari s Le recruteur doit dans son processus de s lection tenir compte de cela il n est plus le seul savoir Vendre le poste devient plus complexe il s agit de convaincre le candidat Le plus frappant est que cette volution s observe m me dans des contextes o le march de l emploi est favorable l entreprise Le recruteur quant lui a acc s de nouveaux types d information sur les candidats Pour la v rification des r f rences le recruteur demandait auparavant au candidat de lui communiquer les coordonn es de quelques personnes contacter Main
28. ii AEN 45 million global users 4 bilion global users 1996 2006 5 Chiffres de d cembre 2011 6 D gruel M Enlart S Le Boulaire M Marsaudon M 2011 Les dimensions cognitives du travail Etude E amp P 7 Source http kmproject wikispaces com La petite histoire du Web 2 0 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel C est sur ce principe de contribution partag e que de nouveaux mod les conomiques se sont fond s Outre Wikip dia dont l exemple est bien connu de tous de nombreuses activit s du web reposent sur une contribution des utilisateurs La performance du moteur de recherche Google au travers de son syst me de r f rencement tient l utilisation que les internautes en font C est cette confrontation avec les utilisateurs qui fait l une des forces des d marches 2 0 cela permet tr s rapidement de voir si l id e propos e est bonne et parce qu elle est enrichie par tous elle ne peut que mieux convenir tous C est d ailleurs une des lois de Google illustr e par Jeff Jarvis dans son ouvrage Que ferait Google votre place toute innovation doit tre tr s rapidement test e et prouv e Le crowdsourcing ou externalisation ouverte s est aussi d velopp sur le principe tous contributeurs Il consiste faire appel la foule crowd pour r aliser certaines t ches ou produire certains objets ou supports Ainsi le projet Galaxy Zoo
29. isation expresse d Entreprise amp Personnel Environnement ouvert A Cas connect s Cas r seauter Socialisation Production re connecter Environnement contr le B Le cas Re connecter L entreprise met en place un r seau social interne pour recr er du lien en proposant aux salari s d utiliser la plateforme pour parler de ce qui les int resse m me des sujets qui n ont pas de lien avec leur activit professionnelle L objectif peut para tre un peu gratuit et faire dire certains que s il s agit de papoter autant utiliser Facebook N anmoins cela permet d autres de recr er des communaut s qui avaient t distendues voire disloqu es par les r organisations successives noter que pr s des 3 4 des communaut s qui se sont cr es traitent de sujets professionnels Ainsi le projet qui au d part int grait une part de r gulation assez pr sente a volu naturellement vers un syst me plus ouvert Les mod rateurs n ont eu finalement que peu faire et se sont r v l s trop nombreux B Le cas R seauter Dans cette entreprise la culture r seau est bien ant rieure l mergence des m dias sociaux Ainsi naturellement ceux ci ont t mis disposition aupr s des collaborateurs de fa on tr s ouverte Ceux ci avaient d j une id e de ce qu ils pouvaient en faire Cela a ainsi essentiellement consist faire voluer les syst me
30. loi de Second Life Une fois par s ils ont pu se rendre au QG virtuel de PUNI pour y r cup rer leur kit virtuel de gr ve tee shirts banderoles slogans en attendant de t l porter leurs avatars sur les les IBM Selon PUNI 1850 personnes de 30 pays diff rents auraient particip la manifestation et auraient investi 7 espaces virtuels IBM dont ceux d IBM Italie et le QG commercial de la firme Une telle gr ve n a certes aucune cons quence conomique pour l entreprise mais son impact m diatique a d plu IBM qui aime cultiver son image de soci t l avant garde en mati re de responsabilit sociale C tait il y a quatre ans une ternit laune du web Second Life apr s ses heures de gloire puis de d boires est encore en vie Parall lement les mouvements hacktivistes usant d autres moyens de mobilisation et d action sur le web se sont d velopp s Rien n interdit de penser que le ph nom ne pourrait franchir les fronti res de l entreprise cf le billet du blog E amp P consacr au sujet Ces volutions constat es des modes d expression ou anticip es des modes d action ont conduit certaines entreprises lancer une r flexion sur la fa on dont pourrait se construite le dialogue social 2 0 Cela est d autant plus n cessaire que les m dias sociaux en facilitant les modes d changes directs entre la direction et les salari s peuvent d s quilibrer et fragiliser les relations avec les par
31. ment de la r mun ration Mais sans doute pas seulement Les jeunes salari s et les actuels tudiants ont un rapport l entreprise qui volue Une tude r alis e par Cisco met en vidence que cette population a un nouveau rapport la vie dans l entreprise et la r mun ration Quand on leur pose la question entre les deux avantages suivants dans le cadre d un emploi une voiture ou l acc s Internet lequel est le plus important 64 r pondent l acc s Internet et 36 un v hicule France 47 acc s Internet et 53 v hicule Chine 85 acc s Internet et 15 v hicule Allemagne 75 acc s Internet et 25 v hicule La reconnaissance consistera certainement aussi offrir des conditions de travail en ad quation avec ces nouvelles fa ons de travailler connexion performance des outils environnement de travail flexibilit dans l organisation du temps travail d localis etc Par ailleurs il est galement probable qu une plus grande transparence sur les modes de r tribution sera attendue par des salari s qui sont habitu s acc der de plus en plus de donn es qu elles soient publi es ou pirat es Nous avons vu que les m dias sociaux ont provoqu des transformations profondes Partie 1 qui affectent et continueront d affecter les processus RH Partie 2 Ce tableau permet en synth se de mettre plus pr cis ment en exergue ces facteurs de changement 28 tu
32. net particuli rement la libert d expression Il reconna t galement internet comme un facteur d acc l ration du d veloppement et appelle les Etats en promouvoir et faciliter l acc s La connexion Internet pourrait ainsi d une certaine mani re tre consid r e comme un droit fondamental du citoyen mais aussi du salari Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel 2 Cons quences pour la GRH Face ces transformations des modes de socialisation et d interaction la gestion des ressources humaines doit n cessairement s ajuster et adapter ses dimensions tant individuelles que collectives Evolutions de la gestion des individus E De nouvelles formes de liens l entreprise Le lien entre le salari et l entreprise tend de plus en plus se rapprocher d une relation commerciale au service de laquelle l entreprise d veloppe d ailleurs sa marque employeur et une offre RH market e Le comportement des candidats et des salari s vis vis de l entreprise peut s apparenter celui qu ils auraient vis vis d un produit ou d un service marchand On compare on en parle Les r seaux sociaux ont amplifi ce ph nom ne avec l mergence de pages Facebook de salari s consacr es leur entreprise et de certains sites Internet sur lesquels il est possible de noter son entreprise NOTE TA BOITE LA MA
33. on d une forme de mise jour au go t du jour des pratiques ou s agit il d une transformation plus profonde de la GRH II est d sormais ind niable qu une forme d actualisation de la GRH visant int grer les r seaux sociaux dans ses pratiques s est op r e N anmoins cela ne suffit probablement pas absorber les volutions plus profondes induites par ces nouvelles possibilit s num riques La GRH doit continuer s adapter et surtout doit veiller accompagner les collaborateurs dans la mesure o les relations humaines sont les premi res touch es par ces volutions Une de ses pr occupations majeures devra galement tre de former les collaborateurs et de mettre leur disposition des moyens pour d velopper les nouvelles comp tences dont ils ont d sormais besoin Les m dias sociaux ne vont pas provoquer eux seuls de r volution ni sur Second Life ni dans les entreprises Ils peuvent en revanche faciliter l expression de certaines id es l organisation de certains mouvements et les rendre plus visibles S ils permettent certainement en tant bien utilis s de gagner en flexibilit en opportunit s et en performances ils sont aussi extr mement exigeants Il faut tre pr t ne plus tout contr ler perdre parfois en coh rence voire ponctuellement en qualit tol rer des sujets qui ne paraissent pas forc ment pertinents au premier coup d il accepter de voir ses actions remises en cause ouver
34. opos aux collaborateurs est il plut t ouvert ou contr l Le second est l objectif vis production ou socialisation En effet certains projets ont pour ambition principale de cr er du lien et de faciliter ainsi la socialisation au sein de l entreprise D autres en revanche ont pour ambition d tre des outils de production pour les collaborateurs en leur permettant de s informer de partager de collaborer de manager d innover etc plus facilement Environnement ouvert A Production Environnement contr l La tendance est d aller vers des environnements plus ouverts moins r gul s mais aussi plus favorables et d int grer ces nouveaux outils aux modes de travail Les d marches ayant comme premier objectif de faciliter et de servir la production trouvent un cho beaucoup plus grand aupr s des salari s S ils n y voient pas d int r t direct ou indirect pour leur travail ils n auront a priori que peu de motivation pour investir du temps dans le d veloppement de liens sur le r seau de l entreprise Pour se faire des amis ou des relations professionnelles Facebook ou Linkedln sont bien plus efficaces Voici trois exp riences recueillies notamment dans le cadre du groupe d changes Le travail l re 2 0 qui s est r uni r guli rement entre mai 2010 et mai 2012 Elles sont r pertori es sur cette matrice et permettent d illustrer cette volution Toute reproduction est interdite sans autor
35. prendre et de collaborer Le social learning qui consiste utiliser les r seaux sociaux et plus largement le web pour trouver r ponse ses questions acqu rir des connaissances et d velopper de nouvelles comp tences se d veloppe naturellement sur le web Car il est bien plus simple de taper sur un moteur de recherche Excel cr er une liste d roulante et trouver dans un forum l explication souvent illustr e qui correspond exactement sa demande que de consulter l aide ou de suivre une formation Des vid os sont m me parfois disponibles pour Excel ou pour apprendre tricoter ou tenir son archet de violoncelle En outre le fait que les informations dont on peut avoir besoin soient d sormais souvent imm diatement disponibles induit qu il est peu n cessaire de m moriser de nombreuses donn es et connaissances D ailleurs celles ci voluent si rapidement que la m morisation devient quasi impossible Ainsi notre rapport au savoir change Trois mutations principales peuvent en ce sens tre identifi es la d l gation renoncer au contr le et la ma trise la transformation accepter l incertitude et l instabilit et la fragmentation accepter le savoir clat Cela questionne les fa ons dont on apprend en g n ral Pour l entreprise il s agit de prendre en consid ration ces changements en adaptant son offre de d veloppement professionnel qui pourrait ainsi s articuler une activit qui elle aussi se
36. propos tenus sur Facebook J en ai marre de cette bo te de merde Il reste toujours le cul coll sur sa chaise C est qu un fain ant estime que ceux ci constituent une agression verbale l encontre d un coll gue de travail justificative d un licenciement pour faute grave D un point de vue juridique la notion du temps de travail est aussi questionn e par l utilisation des nouvelles technologies Les smartphones dont disposent certains salari s renforcent le ph nom ne du always on Aux Etats Unis quelques proc s ont t intent s pour r clamer le paiement des heures suppl mentaires blackberry De plus en plus un droit la d connection est revendiqu A l inverse d autres collaborateurs qui ne disposent pas de ce type d quipement revendiquent eux d tre mieux connect s De fait les salari s dont le travail n exige pas qu ils disposent d un ordinateur se retrouvent bien souvent exclus des communications et des changes num riques Certains parlent de discrimination d autres de fracture 22 Source http www juritravail com Actualite liberte d expression injures ld 12777 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel num rique Le Conseil des droits de l homme de l Organisation des Nations Unies vient d adopter l unanimit une r solution affirmant que les droits de l homme doivent aussi s appliquer sur inter
37. s tanches Certes Internet permet de renforcer les liens forts d j existants au sein d une communaut locale d j constitu e la famille le cercle d amis le voisinage les petites bo tes mais aussi au sein d un r seau d individus interconnect s relations personnelles et professionnelles connaissances etc Ainsi les m dias sociaux rendent encore plus vrai le ph nom ne de glocalisation des relations dont parle Wellman cf sch ma ci apr s c est dire la coexistence de ces deux modes de socialisation FIGURE l THREE MODELS OF COMMUNITY AND WORK SOCIAL NETWORKS Little Boxes Glocalization Networked Individualism j P z F Certaines entreprises ont tent de cr er de nouveaux espaces de socialisation pour les salari s en mettant leur disposition un R seau Social d Entreprise RSE Mais dans l environnement particulier qu est l entreprise les modes de socialisation r pondent des logiques particuli res directement li es aux int r ts professionnels des individus Les RSE y cherchent encore souvent leur place E De nouveaux espaces temps Plusieurs ph nom nes font que les espaces et les temps de travail sont bouscul s Tout d abord un ph nom ne d acc l ration du rythme de vie Harmut Rosa dans son ouvrage Acc l ration une chronique sociale du temps explique qu il existe quatre moyens d y parvenir acc l rer l action aller plus vite r duire les temps de pause
38. s blogs de salari s n ont pas la m me finalit Certains ont pour but de f d rer et de faire partager une pratique ou une passion qu elle soit professionnelle ou non certains se veulent tr s professionnels et sont ax s sur l change d expertise enfin d autres sont d lib r ment frondeurs et pointent du doigt les mille et une imperfections de l entreprise Dans de nombreuses entreprises ces pratiques sont encore inconnues ou m connues de la DRH A l inverse dans certaines entreprises elles sont prises en compte dans la communication de l entreprise et parfois m me sponsoris es et soutenues par le management La communication des syndicats via l intranet de l entreprise requiert un accord qui peut ventuellement limiter le contenu des communications syndicales celles qui ont un lien avec l entreprise et exclure express ment les communications caract re politique Celui ci peut galement limiter le volume des communications syndicales via la messagerie lectronique afin d viter la pratique du spamming d terminer des heures d envoi etc Hors de l entreprise le syndicat retrouve son enti re libert sur les moyens et le temps de communication dans le respect de la loi Les communications doivent tre conformes l objet syndical l tude et la d fense des droits ainsi que des int r ts mat riels et moraux tant collectifs qu individuels des personnes vis es par leurs statuts Les communications son
39. s existants en facilitant la contribution les liens entre les collaborateurs en connectant le r seau social d autres applications de l entreprise etc Ainsi la socialisation se fait tr s naturellement Les m dias sociaux ne sont qu un moyen de la faciliter et la densifier voire de cr er des rencontres inattendues Reste que le dispositif n est pas en tant que tel un outil de travail m me s il peut parfois faciliter les choses E Le cas Connect s lci le pari est fait de la communication et de la collaboration ouverte L exemple est d ailleurs donn par les dirigeants eux m mes qui utilisent ces outils et les promeuvent Le r seau social est int gr aux outils et applications utilis s quotidiennement par les salari s Les possibilit s offertes permettent alors de d velopper plus facilement des relations et des changes dont le besoin ou l existence sont bien r els dans l univers mat riel Le temps consacr cela doit du point de vue de l individu tre rentable c est dire le servir soit parce qu il pourra ainsi gagner du temps de mieux faire son travail de d velopper de nouvelles comp tences soit parce qu il pourra tre plus connu et reconnu dans l organisation Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel 24 25 Les syst mes de production devenant de plus en plus complexes et difficiles ma triser au travers de processus classiques dev
40. salari s ce qui peut tre ressenti comme une r gression 29 Sandra Enlart amp Olivier Charbonnier Faut il encore apprendre Dunod 2010 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel La mise en place des intranet et ou des portails RH permet entre autres d apporter de l information aux salari s tant sur leur situation administrative leurs droits leur bulletin de paie qui dans des cas de plus en plus fr quents est consultable en ligne que sur la r glementation en vigueur Ces interfaces leur permettent d agir sur leur situation et d interagir avec leur conseiller RH Le salari devient contributeur E Expressions sociales et r gulation sociale L essor des blogs et autres plateformes dites sociales est en train de faire voluer les composantes de la r gulation sociale La parole devient plus libre et plus diversifi e tant de la part des salari s que des partenaires sociaux Une petite exp rience int ressante En tapant sur Google forum de salari s l on obtient d s la premi re page les coordonn es de plusieurs dizaines de blogs de salari s d entreprise lls parlent de l entreprise de sa vie de ses pratiques RH et manag riales Ils sont collectifs ou individuels Ils permettent une expression libre sur l entreprise hors du carcan de la communication d entreprise et parfois favorisent le partage de connaissances et d exp riences Mais tous le
41. t Un deuxi me enjeu sera de d velopper les comp tences num riques des collaborateurs pour renforcer l efficacit et permettre l essor des nouveaux modes d organisation voqu s plus haut Deux axes seront explorer celui de l efficacit individuelle apprendre ma triser et sortir du flux permanent d information organiser son activit et le traitement de l information optimiser l usage de sa messagerie apprendre mieux rechercher l information etc s adapter des modes d organisation plus fluides et r actifs synth tiser et partager efficacement l information etc et celui de l efficacit collective L important potentiel de d veloppement des nouvelles technologies qui demeure encore aujourd hui dans les conomies matures potentiel num rique inexploit hybridation des technologies etc constitue probablement l l ment cl de la croissance de demain 32 Janvier 2012 Pour un choc de comp titivit en France rapport de l Institut de l entreprise Rapport de janvier 2012 Les notes de l Institut Directeur de la publication Fr d ric Monlouis F licit d l gu g n ral de l Institut de l entreprise Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel 26 27 Conclusion Le titre de cette publication pose la question de l influence du 2 0 et plus largement des m dias sociaux sur la GRH s agit il d une simple voluti
42. t aussi limit es par les lois relatives la presse qui visent les d lits de presse injures et diffamations publiques fausses nouvelles et provocations Une derni re limite la libert d expression des syndicats concerne la divulgation des informations confidentielles Une obligation de discr tion p se sur les membres du Comit d entreprise et les repr sentants syndicaux au CE en vertu de l Article L 2143 21 du Code du travail B Les relations sociales 2 0 Vendredi 27 septembre 2007 a eu lieu la premi re manifestation syndicale dans le monde virtuel de Second Life Le motif un d saccord salarial entre IBM Italie et ses employ s Saisie d une demande d augmentation de salaire la direction aurait non seulement refus mais fait savoir qu elle annulait la participation aux r sultats soit environ 1000 euros annuels vers e ses employ s La RSU Repr sentation syndicale unitaire n a pas Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel 20 21 appr ci et a d cid de le faire savoir dans le monde r el et dans le monde virtuel de Second Life o IBM a colonis plusieurs les L id e de cette premi re cyber manifestation revient la f d ration syndicale internationale UNI Union Network International La pr paration de l v nement a commenc d but septembre Invit s se rendre sur le site de PUNI les sympathisants y ont trouv un mode d emp
43. tement etc Cela induit de nouvelles fa ons de manager de collaborer de travailler qui ne sont que peu compatibles avec certains mod les d organisation en apparence plus classiques plus hi rarchiques plus contr l s Tenter d y introduire de nouvelles pratiques sans en modifier les principes et les r gles de fonctionnement ne suffira pas faire voluer le syst me lui m me La fonction RH devra veiller faire voluer les politiques RH mais elle devra surtout faire voluer sa fa on de les b tir Si elle est de par son activit m me amen e peut tre encore plus que d autres tre toujours connect e la fonction RH a encore progresser pour mieux int grer les sp cificit s du 2 0 Voici quelques suggestions faire contribuer plus encore et de fa on plus ouverte les salari s aux r flexions men es cr er de nouveaux types de liens avec les salari s en favorisant notamment les interactions directes sans que tout passe toujours par le RRH ou le manager proposer de nouveaux espaces temps aux collaborateurs pour traiter des sujets RH de fa on mieux s int grer dans leur activit valuer et contr ler diff remment de fa on plus simple et plus objective en sollicitant les collaborateurs eux m mes pas seulement pour qu ils s auto valuent mais aussi pour qu ils re oivent et donnent plus de feedback et puissent se positionner plus ais ment Ce ne sont l que de simples pistes la r fle
44. tenaires sociaux C est pourquoi il est important pour les syndicats en particulier de ne pas passer c t des nouvelles possibilit s de communication offertes par les nouveaux outils L objectif d une telle d marche peut tre triple bien s r permettre la diffusion de l information syndicale et animer la vie syndicale en associant plus largement les salari s mais aussi imaginer des modes de travail collaboratifs en mati re de n gociation sociale en utilisant par exemple le r seau social de l entreprise Pour les DRH diff rentes probl matiques sont prendre en compte Tout d abord ne pas virtualiser les relations sociales qui reposeront sur des r unions en pr sentiel Ensuite il faut aussi r fl chir aux questions de relation possible entre syndicats et salari s sur le r seau et aux questions de confidentialit car lorsqu un salari commente un tract distribu par un syndicat sous forme papier il n y a pas de trace crite de ce commentaire contrairement aux messages post s sur le r seau Un v ritable enjeu est de cr er un espace de collaboration o les salari s seront l aise pour discuter les changes qui aujourd hui ont souvent lieu sur le web pourraient se faire au sein de l entreprise Bien s r il y a la question des limites que l on peut poser sur ce qu il est possible de publier ou non et des r gles de mod ration expression en son nom propre ou anonymat mod ration a priori ou a posteriori et
45. tenant les 24 2526 candidats et 379 recruteurs enqu te r alis e du 23 novembre 2010 au 9 janvier 2011 Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel recruteurs recherchent galement les traces laiss es sur le Web par les candidats Cette pratique est pour le moins contestable lorsque la recherche des traces concerne la sph re priv e Les signataires de la charte Charte r seaux sociaux Internet Vie Priv e et Recrutement se sont engag s ce sujet ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les r seaux sociaux comme outils d enqu te pour collecter ou prendre connaissance d informations d ordre personnel voire intime m me si elles sont rendues accessibles par les utilisateurs eux m mes ce qui serait constitutif d une intrusion dans leur sph re priv e et d une source potentielle de discrimination Un tonnement toutefois la fiabilit des informations disponibles sur le web concernant aussi bien les candidats que les entreprises n est que rarement questionn e Le r le des salari s volue aussi lls deviennent les ambassadeurs de l entreprise au travers de leur pr sence et de leurs changes sur les r seaux sociaux Cela d ailleurs amen les entreprises renouveler une pratique d j ancienne la cooptation Celle ci a toujours t un moyen de recrutement pratiqu par de nombreuses entreprises notamment les plus peti
46. tes Or cette pratique est en pleine volution notamment avec Linkedin qui propose depuis mai 2011 un outil int gr dans son offre recruteur Celui ci permet de trouver dans le r seau des employ s de l entreprise les candidats qui correspondent le mieux une offre d emploi de l entreprise L o auparavant les programmes de cooptation taient passifs les employ s se manifestaient ils deviennent avec les r seaux sociaux actifs et m me proactifs Ce sont les recruteurs qui vont d tecter dans le r seau de leurs employ s les candidats les plus appropri s par rapport une offre Certaines entreprises de plus mettent en place des primes pour les salari s qui recommandent une connaissance lorsque celle ci est recrut e bien s r les candidats recommand s suivent le m me parcours de s lection que les autres candidats E Le d veloppement des comp tences Evoluer dans un univers professionnel o les flux de communications sont de plus en plus nombreux et rapides o l information est omnipr sente et surabondante o les espaces temps prot iformes s entrem lent n cessite des comp tences de traitement de l information et d organisation assez pouss es Certains collaborateurs ont su int grer ces nouvelles fa ons de faire facilement mais beaucoup ont du mal et ont souvent le sentiment d tre d bord s voire d pass s Pour les entreprises d velopper ces savoir faire est d sormais indispensable tant d
47. tol r s voire dans certains cas recommand s par l entreprise qu il s agisse des r seaux internes ou externes Elles visent encadrer les pratiques en dictant des r gles de bonne conduite visant prot ger l entreprise et sa notori t Une des premi res a t celle de Coca Cola Elle rappelle les valeurs de l entreprise qui doivent tre v hicul es au travers de la communication sur ces nouveaux m dias Est galement introduite la distinction entre les collaborateurs qui peuvent parler de la soci t et ceux qui peuvent parler au nom de la soci t Respectivement cinq et dix principes s appliquent leur prise de parole Depuis deux ans ces chartes sont progressivement mises en place dans les entreprises fran aises mais y sont encore peu pr sentes car seulement 33 des entreprises en sont dot es 42 pour les entreprises de plus de 5000 salari s Quelques exemples sont indiqu s en annexe 19 Books octobre 2010 Ami vous avez dit ami William Deresiewicz article initialement paru dans the Chronicle of Higher Education traduit par H l ne Quiniou 20 http www thecoca colacompany com socialmedia 21 Barom tre des Strat gies RH et des R seaux sociaux 2011 Novam trie ANDRH Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel E Ce que dit le Droit Certes la libert d expression est une libert fondamentale dont on ne peut priver personn
48. u point de vue de leur performance que de celui du bien tre des salari s Par ailleurs les salari s g n ralement pr sents d une mani re ou d une autre sur le web ont d sormais y g rer leur r putation et indirectement parfois celle de leur entreprise Etre visible sur la toile peut se r v ler important voire indispensable dans certains m tiers mais cela induit aussi des risques si l on n y prend garde Les pr cautions prendre n tant pas toujours intuitives il est n cessaire pour les individus d tre inform s de ce qu ils ont le droit ou non de dire et de faire et de savoir param trer correctement leurs comptes pour viter de s exposer inutilement A cette fin certaines entreprises proposent d sormais des 25 Des soci t s proposent aussi de faire le contr le de r f rences pour vous par exemple Control CV ou monrecruteur net bas Montr al 26 http www acompetenceegale com upload Charte 20r C3 A9seaux 20sociaux 20internet 20vie 20privXC3 A9e 20et 20recrutement Z pdf 27 Source http www acompetenceegale com Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel 17 s ances de formation information pour guider les collaborateurs dans leurs pratiques des m dias sociaux Face ces nouveaux besoins de d veloppement de comp tences l entreprise doit aider et conseiller ceux qui se sont lanc s ou souhaitent le faire mais il lui incombe galement de
49. ui pourraient remettre en cause la fa on dont nous envisageons la GRH dans les entreprises On attribue la paternit du web 2 0 en tout cas de l expression Web 2 0 Dale Dougherty en 2003 elle fut ensuite diffus e par Tim O Reilly en 2004 et consolid e en 2005 avec le white paper What Is Web 2 0 qui d finit les sept principes du web 2 0 Le web devient une plateforme doit permettre de tirer parti de l intelligence collective La puissance est d sormais dans les donn es La production se fait directement en ligne c est la fin du versionning Les mod les de programmation sont l gers Le logiciel se lib re du PC Les interfaces utilisateur sont de plus en plus riches De nouveaux usages B Tous connect s Les enqu tes M diam trie de 2011 et 2012 montrent clairement ce ph nom ne que chacun a ressenti fortement ces derni res ann es En 2011 M diam trie mettait en avant la connexion permanente au travers notamment de l usage des m dias sociaux Ainsi 75 des internautes avaient visit un blog ou un r seau social au cours du mois de d cembre 2010 et le temps moyen pass chaque mois sur ces espaces avait alors bondi d une heure vingt passant de 4h10 en 2009 5h30 en 2010 2 On consid re qu il est l inventeur du terme Web 2 0 Pionnier du Web il a t le cr ateur du Global Network Navigator premier site commercial en 1993 qui fut rachet par Aol en 1995 3 Tim O
50. utils est beaucoup plus important qu on ne pourrait l imaginer Non pas parce que les outils peuvent permettre de tracer et d acc der certaines donn es ces pratiques restent rares mais bien parce qu ils conditionnent l activit Nous en avons parl rapidement propos des emails mais c est vrai pour tous les types d outils num riques qui dans beaucoup d activit s r duisent consid rablement les marges de man uvre des salari s Enfin le contr le social s est largi la sph re num rique ou plut t le contr le d une certaine projection sociale Que font les individus sur le r seau qui y sont ils La goozglisation est d sormais un r flexe Avoir une identit num rique des identit s num riques devient la norme ne pas en avoir devient suspect Comme le soulignait un article du dossier sp cial de Books Facebook MySpace Twitter 500 millions d amis l information remplace l exp rience comme dans tous les domaines de notre culture Tous ces nouveaux usages ne sont pas sans poser de nouvelles questions du point de vue juridique En voici quelques points cl 2 De nouveaux droits Le web est un espace de libert de totale libert pour certains De nombreux internautes pensent tort qu il est possible de tout dire et de tout crire en toute impunit Eh bien non E Les chartes d usage Les chartes d utilisation s adressent aux utilisateurs et d finissent les usages
51. xion est ouverte ou ouvrir Toute reproduction est interdite sans autorisation expresse d Entreprise amp Personnel Annexes Cartographie des m dias sociaux labor e par le Laboratoire D Sides Re ee Ca 6 CSL Nnnna fce SharePoint 5 5 x i Curation s 2 Production t RLLELEILLLISS CS collaborative Ka BPELLLELErIT z aust PETE LLEETTTON roc ls D es Veill Social E bueKiwi A eille fa C2 learning se collaborative LE PRET LE aunnnnnssst EEEREN ASTENN y a Ta 7 z R seaux sociaux 3 G olocalisation K te aSr am ta a ss annnnnussst unnnnususss m pnnnuNENRRAAR Linked fi b pe T vIagqeg Jeux sociaux 48 tann m nast Google pen Exemples de chartes Online social media principles Coca Cola http www thecoca colacompany com socialmedia La charte Bouygues http www collaboratif info fr tendance charte des m dias sociaux les cas dorange et de bouygues telecom plan_ chartes Le guide des bonnes pratiques France T l visions http plateautele francetv fr com 201 1 09 19 le guide des bonnes pratiques aux reseaux sociaux de france televisions La charte d Intel http wwvw intel com sites sitewide fr_FR social media htm La charte IBM http www ibm com blogs zz en guidelines html Charte destin e au grand public Le S nat s est dot sur sa page Facebook accessible tous d une charte d utilis
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