Litiges fiscaux : le rôle à part du Médiateur de la République
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1. contrat de confiance serait l vidence une s curit importante pour les individus et les entreprises et un fac teur de comp titivit accrue pour ces derni res moins menac es par les risques de contentieux et moins frein es dans leurs investissements C est en nouant de tels liens de confiance que pourra se recr er une nouvelle thique citoyenne de la fiscalit Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique dossier Retrouvez les dossiers du M diateur de la R publique Litiges fiscaux le r le part du M diateur de la R publique Le M diateur de la R publique n est qu un interlocuteur parmi d autres dans le champ de la m diation fiscale mais il occupe une place originale Protecteur du contribuable face aux dysfonctionnements de l administration il intervient galement en cas d iniquit flagrante et peut proposer les r formes qu il estime n cessaires avec l objectif de maintenir la confiance entre le contribuable et l administration des litiges fiscaux en dehors du juge de l imp t r pond une double pr oc cupation Il s agit d une part de pr venir le risque contentieux qui repr sente un co t pour les contribuables l administration et le syst me juridictionnel et d autre part am liorer la qualit des relations entre les contribuables et l administration fiscale Le syst me fiscal est marqu par une pra tique d j ancienne des pr2. des chefs de services financiers 1973 M diateur de la R publique 1974 Comit de pr vention de difficult s des entreprises 1976 Interlocuteur d partemental 1977 Commission des infractions fiscales et comit du contentieux fiscal douanier et des changes 2002 M diateur du minist re de l Economie 2004 Conciliateur fiscal d partemental premi re d marche ait t effectu e aupr s des administrations concern es Il adresse des recommandations Lorsque l adminis tration maintient sa position il peut saisir le ministre qui d cide en dernier lieu Ce m diateur n intervient qu en cas de dys fonctionnement et propose des r formes de nature am liorer le fonctionnement des services des minist res dans ses rela tions avec les usagers LES ORGANISMES CONSULTATIFS D ARBITRAGE Diverses commissions administratives pari taires institu es pour tenter de r gler les litiges entre administration et contribua bles permettent ces derniers de pou voir se faire entendre en la pr sence d un tiers Les conditions de cette garan tie tiennent leur composition associant des repr sentants de l administration et des contribuables La commission d par tementale des imp ts directs et des taxes sur le chiffre d affaires et la commission d partementale de conciliation sont parmi les plus importantes Comp tentes pour les mati res pr vues aux articles L 59 A et 59 B du l
3. mais le maire ne r pond pas ses nom breuses demandes crites ni celles de l avocat ou du directeur de la prison Les d marches crites du d l gu pri son ne rencontrant pas plus de succ s celui ci d cide de prendre contact avec son coll gue de Vend e d partement o se trouve la municipalit en cause Le d l gu de Vend e crit son tour plusieurs courriers au maire et essaye vainement de le joindre par t l phone Il d cide alors de se rendre lui m me la mairie et obtient enfin un rendez vous Lors de l entretien houleux le maire exprime sa col re d tre oblig de r int grer l agent et de licencier la per sonne recrut e pour le remplacer Le d l gu lui sugg re de contacter le Centre d partemental de gestion de la fonction publique territoriale pour trouver ventuellement une nouvelle affectation la personne licenci e Il lui fait galement remarquer combien il est anormal pour un lu de ne pas r pondre aux courriers des institutions et d ignorer la loi Le maire finit par reconna tre ses torts et le d l gu peut enfin apporter une r ponse positive au d tenu UN D L GU DEMANDE L INTERVENTION DU M DIATEUR TA Monsieur C est salari d une ED soci t de droit am ricain qu il repr sente pour le Sud de la France Il per oit une r mun ration globale charge pour lui de r gler les charges fiscales aux quelles son cadre d emploi
4. qu il existe un organisme interface entre l h pital et l assur social m tropolitain la Cafat et demande par mail son coll gue de Nouvelle Cal donie de prendre le relais des d marches Quelques jours plus tard un courriel de la Cafat pr cise que le cas de Monsieur A a finalement bien t pris en consid ration et que toutes les difficult s sont aplanies Une deuxi me intervention des deux d l gu s permet ensuite de r gler les modali t s de remboursement de l int ress M diateur de la R publique Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155352425 www mediateur republique fr M diateur Actualit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux e R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Marine Calazel Nadine Chauvet Francine Delval Nathalie Fichet Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Colette Renty Jean Michel Rougi Michel Savinas Michel Sironneau Eliane Strub Martine Timsit R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris contact infos spherepublique fr e D p t l gal 1 trimestre 2008 M diateur Actualit s JANVIER 2008 N 33 actualit s lus de 400 personnes ont particip
5. aux premi res Assises de la M diation publi que et priv e organis es par le M diateur de la R publique et le Centre de m diation et d arbitrage de Paris le 28 novembre der nier Premier bilan des pratiques de m dia tion cet v nement a permis de s interroger sur la place de la m diation dans une soci t de plus en plus judiciaris e Parlementaires magistrats avocats hauts fonctionnaires m diateurs repr sentants de grandes entreprises et du monde associatif ont d battu pendant une journ e de la m dia NA Cas concret Une petite pr cision qui change tout la suite d un licenciement Mon sieur E s est inscrit comme demandeur d emploi le 27 avril Cependant il n a t indemnis qu partir du 8 juin en raison des caren ces et des diff r s d indemnisation Il a retrouv un emploi en d cembre Toutefois l entreprise tant ferm e une semaine durant les f tes de fin d ann e il n a pas t r mun r pendant cette p riode puisqu il ne pouvait pr tendre au b n fice de cong s pay s L int ress a alors d pos une demande d aide aux cong s non pay s aupr s de l Assedic qui lui a notifi un refus au motif qu il n avait pas t allocataire du r gime d assu rance ch mage pendant la p riode de r f rence des cong s pay s Monsieur F a contest cette d cision mais l organisme a confirm son refus indiquant que pour pr tendre une telle aid
6. conflits qui permette de pr server la relation tout en privil giant l coute le dialogue et le bon sens L preuve de force n est pas le meilleur moyen de r soudre le conflit ni les difficult s qui sont son origine La m diation permet de d finir les probl mes d voquer les solu NA Dans certains cas la saisine du M diateur de la R publique le conduit rappeler la loi aussi aux administr s lle D choue en juin 2004 aux preu ves admission du brevet d ensei gnement de la conduite automobile et de la s curit routi re L admissibilit tant conserv e pour les deux sessions suivantes elle renouvelle sa candidature aux preu ves d admission de la session 2005 mais ne peut y participer pour raisons m dicales En septembre 2005 elle soutient avoir d pos sa candidature pour la session 2006 session laquelle elle maurait pas t convoqu e Sa demande de participation pour la ses sion 2007 est logiquement rejet e comme tardive C est dans ces conditions que Mlle D sollicite l intervention du M diateur de la R publique La requ rante fournit les copies tions et parfois de convaincre les parties qu il ya mieux faire que de poursuivre le conflit a rappel Robert Badinter et Xavier Bertrand ministre du Travail des Relations sociales et de la Solidarit de conclure Le choix du dialogue est important dans notre soci t la m diation responsabilise les ac
7. de l poux de l int ress e M diateur Actualit s 6 Enfin le droit l expertise se trouve com promis par son co t Une transparence sur les honoraires s impose le niveau des tarifs devant aussi correspondre la qualit de l expertise qui devra faire l objet d une va luation par les magistrats VERS UN RAPPROCHEMENT DES PROC DURES Ces pistes de r forme concernent le domaine m dical mais pourraient trouver s appli quer l ensemble des expertises judiciaires De m me une volution vers le rapproche ment des proc dures d expertise au sein des justices civile p nale et administrative appara trait souhaitable car les garanties offertes aux justiciables ne sauraient varier en fonction de la nature du contentieux et des ordres juridictionnels NA onsieur L g rant d une soci t de t l phonie conteste la consom mation d eau factur e son entreprise au titre de l exercice 2006 la suite de la pose d un nouveau compteur le 18 avril 2005 L int ress fait valoir que ses locaux sont essentiellement compos s de bureaux situ s l tage et que son entreprise qui a consomm annuellement entre 2003 et 2005 de 40 64 m n a pas pu consommer 940 m d eau en 2006 Il refuse donc d acquitter la facture d environ 2500 euros malgr plusieurs mises en demeure et deux avis de cou pure d eau La soci t V qui a interrompu l alimenta tion
8. en cause toute solution permettant de r gler en quit la situation du r clamant Les requ tes transmises au M diateur de la R publique concernent tous les imp ts Elles naissent de situations tr s diverses aux enjeux conomiques financiers et sociaux multiples Au del du cas d esp ce elles expriment aussi les critiques et les attentes F LCP ASSEMBLEE NATIONALE des usagers en termes de justice et d galit fiscales travers ces plaintes l Institution est en prise directe avec la r alit fiscale et les d bats qu elle suscite Le M diateur est ainsi un observateur privil gi de la soci t Il est aussi un acteur de l volution de la r glementation fiscale par sa force de proposition de r formes Son approche de l imp t est cet gard indissociable des mutations qui s op rent dans la soci t et de la modernisation de l tat Il contribue ainsi replacer les probl matiques fiscales dans le cadre plus g n ral de l action publique UNE THIQUE FISCALE CITOYENNE Par la culture du dialogue de l coute et de la concertation qu il promeut le M diateur est aujourd hui en mesure de d finir une thi que fiscale citoyenne fondement moderne du consentement l imp t qui inspire aussi l administration fiscale dans le d veloppe ment des instances de m diation interne L institution appara t donc en mati re fiscale galement comme une passerelle r tablissant
9. ISSN 1769 9657 CG CA M DIATEUR ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr JANVIER 2008 N 33 Litiges fiscaux le r le part du M diateur de la R publique RENDEZ MOI MES ORIGINAUX onsieur et Madame M ressortissants arm niens ont d pos une demande d asile aupr s de l Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides Ofpra Ils y ont joint plusieurs documents originaux attestant de leur identit et de leur parcours notamment leurs dipl mes et attestations caract re professionnel Apr s un premier rejet leur demande a finalement t accept e par la Cour nationale du droit d asile CNDA qui leur a accord le statut de r fugi en mars 2005 Monsieur et Madame M se sont vu d livrer un titre de s jour les autorisant travailler sur le territoire fran ais Ils se sont alors adress s l Ofpra afin de r cup rer leurs documents originaux en particulier leurs dipl mes et attestations indispensables leur insertion professionnelle Mais leurs demandes sont demeur es vaines Ils ont alors saisi le M diateur de la R publique Gr ce son intervention les documents ont t retrouv s dans les dossiers des int ress s la CNDA o ils taient archiv s depuis 2005 Ils avaient en effet t transmis par lOfpra dans le cadre de l instruction de leurs recours et ont enfin pu tre restitu s leurs propr
10. ante Le tarif famille r si dence secondaire n y figure pas La d l gu e adresse aussit t un nouveau courrier la communaut de communes en lui demandant de bien vouloir appli quer les tarifs conformes la d lib ration transmise par la sous pr fecture qu elle joint en copie Celle ci accepte finalement de prendre en compte la r clamation et de rembourser le trop per u L INSTITUTION PR SENTE ET ACTIVE JUSQU NOUM A ATA Monsieur A a d se faire op rer en CZ urgence l h pital de Noum a durant un voyage touristique en Nouvelle Cal donie en novembre 2006 Son rapatrie ment a t pris en charge par son assurance Aussi est il surpris de recevoir quelques semaines plus tard une facture de l h pital qui lui r clame 15 768 sous peine de poursuite du Tr sor de Nouvelle Cal donie Monsieur A ne comprend pas cette demande puisque son centre de s curit sociale avait bien fax l accord de prise en charge l h pital de Noum a Son assureur lui fait une avance de 9158 ver s e l h pital avant de lui en r clamer le remboursement sauf s il signe une subro gation en faveur de la compagnie d assu rance Ce que fait aussit t Monsieur A qui voit sa facture ramen e 6610 Compte tenu du montant en cause lin t ress s inqui te et vient trouver le d l gu Ce dernier contacte alors la caisse de s curit sociale de Monsieur A Il apprend
11. at la proc dure existe mais peut parfois tre tr s complexe et entra ner des dysfonctionnements dans le traitement des fonctionnaires EUR M DIAT ne R PUBLIQUE SE ETS ts join QE LITE TREN sr Tu ke 47 ii i des hermi Ecosce prOpONi En position d observate ilg l R epubique certe LE sos che HTE P et Les ini i lin ie Lai f Tr K Aimi AU ES 6 par app Ce en ELLE ER LE SL a huh p sas Later et r glementaires Ipro r l adaptation de D DELAPORTE P nalis e pour avoir financ une formation nisme Lors de sa d claration de situation mensuelle aupr s de l Assedic elle a men tionn ces cinq jours de formation qui par la suite ne lui ont pas t indemnis s au titre de l allocation d aide au retour l emploi ARE dont elle b n ficie sa demande le M diateur dela R publique M diateur Actualit s 5 est intervenu aupr s de l Assedic Une circulaire Unedic de juillet 2006 permet en effet par exception la poursuite du versement de l ARE une personne qui suit une formation non inscrite dans le cadre du projet personnalis d acc s emploi d s lors qu elle conserve la JANVIER 2008 N 33 Le M diateur de la R publique a donc propos une r forme pour harmoniser les textes statutaires des trois fonctions publiques en int grant la r glementation concernant le paiement des demi journ es En attendant i
12. e il fallait qu il soit indemnis au cours de la p riode s tendant du 1 juin au 31 mai Le M diateur de la R publique est intervenu aupr s de l Assedic qui a alors pr cis que peuvent b n ficier de cette aide les personnes ayant t indemnis es mais aussi celles ne l ayant pas t du fait des carences et des diff r s d indemnisation au cours de la p riode s tendant du 1 juin de l ann e pr c dente au 31 mai de l ann e en cours Gr ce cette pr cision ce dossier a fait l objet d un nouvel examen qui a finalement aboutit la conclusion que n ayant pas t indemnis entre le 27 avril date de son inscription et le 31 mai date de la fin de la p riode de r f rence du fait des carences et diff r s d indemnisation Monsieur E pouvait effectivement b n ficier de cette aide sa Me E demandeur d emploi a suivi une formation d une dur e de cinq jours D un commun accord avec sa conseill re ANPE qui l avait avertie du refus qui serait oppos sa demande de prise en charge de frais elle n a pas effectu de d marche aupr s de cet orga 1 Assises de la M diation publique et priv e tion de ses valeurs de son actualit et de son r le dans notre soci t La diversit des t moignages et la pluralit des exp riences ont enrichi cette journ e et ont dessin les contours d une m diation devenue n cessaire celle ci tant le seul mode de r glement des
13. en eau de l entreprise de t l phonie le 7 mars 2007 voque une possibilit de fuite et demande Monsieur L d ef fectuer les v rifications n cessaires sur JANVIER 2008 N 33 Partir pour ermo mieux revenir M onsieur C ressortissant camerou nais se trouve en France depuis 1999 et d clare r guli rement ses reve nus l administration fiscale depuis 2000 Il pouse en 2003 Madame C ressortissante camerounaise titulaire d une carte de r sident de dix ans Ensemble ils ont trois enfants tous n s en France Tandis que Madame en CDI travaille Monsieur s occupe de leurs enfants en bas ge En octobre 2006 Monsieur C se voit refuser la d livrance d une carte de s jour vie priv e et familiale et fait l objet d une invitation quitter le terri toire par la pr fecture Il tente d exercer un recours gracieux aupr s du pr fet sa pr sence aupr s de sa famille tant d autant plus n cessaire que sa femme conna t des ennuis de sant la suite de sa derni re grossesse S tant heurt un nouveau refus il ex cute la d cision du pr fet et retourne au Cameroun Son pouse entreprend alors imm diatement de d poser une demande de regroupement familial aupr s de la m me pr fecture afin de faire revenir son poux Trois mois plus tard la pr fecture convo que Monsieur C pour un entretien en vue de lui d livrer la carte de s jour vie priv e et familiale initia
14. i taires le mois prochain NUM RO SP CIAL RAPPORT ANNUEL 2007 nf ditorial Le consentement l imp t est un des fondements essentiels de nos d mocra ties rappel solennellement d s 1789 par la D claration des droits de Homme et du citoyen Le principe d une imposition de chacun pour contribuer la s curit de tous et l administration commune le fait que cette contribution soit quitablement r partie la facult enfin de demander des comptes de l emploi qui aura t fait de ces contributions sont galement autant de caract ristiques des d mocra ties repr sentatives et de conditions l mentaires du contrat social Si ces principes sont g n ralement bien admis leur traduction effective c est dire les relations entre le contribuable et l administration fiscale sont souvent sour ces de contestations et de conflits Pourtant en mati re de fiscalit plus peut tre que dans d autres domaines en raison de la complexit de la l gislation M diateur Actualit s 1 POUR UNE FISCALIT CITOYENNE et parce que ce sont les revenus ou le patrimoine qui sont en cause la relation entre citoyen et service public doit tre marqu e par la confiance L coute la disponibilit la prise en compte par l ad ministration des parcours de vie ou pro fessionnels les plus divers et surtout l appui et le conseil sont au centre de cette relation de confia
15. ifs sollicit s sont communicables de plein droit en applica tion de la loi du 17 juillet 1978 En novembre de la m me ann e le tribunal administratif enjoint au comit d partemental de la f d ration de communiquer ces documents Apr s avoir prononc une astreinte en f vrier 2006 le m me tribunal administratif liquide l astreinte en juin 2006 et condamne ledit comit payer la somme de 3900 ce jour aucune de ces d cisions n a encore t ex cut e Sur le fondement de l article 11 de la loi 73 6 du 3 janvier 1973 le M diateur de R publique a enjoint au dit comit de se conformer dans un d lai de quinze jours aux d cisions de justice STA Des fonctionnaires sans aucun revenu pendant plusieurs mois n fonctionnaire ayant puis ses droits statutaires cong de maladie doit suivre un certain nombre d tapes pour tre soit reclass dans un emploi compatible avec ses probl mes de sant soit mis la retraite pour invalidit Les commissions m dicales qui statuent sur la situation de ces agents se r unissent peu souvent De plus certaines collectivi t s connaissent mal la r glementation et interrompent la paye des int ress s sans que leur situation ne soit r gl e Or un d cret de 1960 pr voit bien le versement d indemnit s journali res dans ce cas mais le texte n a pas t int gr dans le statut de la fonction publique territoriale Dans la fonction publique d t
16. ions d partementales sont restreints le pouvoir gracieux de l administration est tr s enca dr et la conciliation fiscale est un mode subsidiaire des relations entre usagers et administration La relation entre les contri buables et l administration fiscale reste par ailleurs d s quilibr e En effet le plus sou vent les recours hi rarchiques confirment la position de cette derni re Institution personnalis e le M diateur de la R publique occupe pour sa part une place originale dans le champ abouties dans Dossier urgent sur www lcpan fr index asp rubrique missions de la m diation fiscale la diff rence du m diateur fiscal plac sous la tutelle du ministre de l conomie et des autres instances administratives de m diation il repr sente en effet une autorit ind pendante ce qui lui permet d appr cier souverainement les possibilit s d une inter vention et notamment l opportunit d en gager une m diation Cette distance tant l gard des parties prenantes dans les litiges fiscaux que du pouvoir politique permet l Institution de jouer pleinement son r le Sa comp tence ne se limite pas la pro tection du contribuable contre les dysfonc tionnements administratifs Il a galement vocation intervenir lorsque l applica tion r guli re de dispositions l gislatives ou r glementaires aboutit une iniquit Il peut ainsi recommander l organisme mis
17. ivre des proc dures fiscales LPF elles ne tranchent que des questions de fait Elles rendent des avis que l administration n est pas tenue de suivre L administration supporte alors la charge de la preuve en cas de contestation ult rieure Ces commis sions constituent galement des garanties de proc dure pour le contribuable LES RECOURS TRADITIONNELS e Le recours gracieux art L 247 du LPF l administration peut accorder des remises totales ou partielles d imp ts directs et de p nalit s mais seulement pour des motifs li s une situation de pr carit Autre mesure gracieuse le contrat de transaction subordonn l abandon de tout recours contentieux est r serv aux seules p nalit s e Le recours contentieux art L 190 du LPF permet au contribuable qui conteste l imposition de r gler le conflit au stade administratif Il est exerc apr s la mise en recouvrement des impositions Cette formalit est obligatoire avant toute saisine du juge de l imp t La r clamation qui peut tre assortie d une demande de sursis de paiement doit galement respecter des conditions de forme et de d lais LE M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE Les diff rents m canismes de m diation mis en place ont montr leur efficacit puisque moins de 1 des litiges sont soumis au juge Toutefois le dialogue ainsi institutionnalis est fortement encadr ce qui en limite la port e Les domaines de comp tence des commiss
18. l traite les probl mes au cas par cas Les fonctionnaires concern s peu vent parfois rester plusieurs mois voire plusieurs ann es sans aucun revenu onsieur X agent d une petite com mune est priv de tout revenu depuis janvier 2007 cause des erre ments de l administration dans la consti tution de son dossier de retraite pour invalidit En juillet il saisit le M diateur de la R publique Celui ci intervient pour faire acc l rer la proc dure et obtient qu une avance de 1000 soit vers e l int ress d s le d but du mois d ao t qualit de demandeur d emploi et que notamment l action de formation enga g e n exc de pas au total 40 heures Le dossier de l int ress e a pu tre r exa min et la p riode correspondant sa for mation a fait l objet d un r glement par l organisme concern actualit s La n cessaire r forme de l expertise judiciaire recours un expert dans le cadre d un proc s est devenu une mesure d instruc tion courante Ordonn e par le juge elle permet de lui apporter les connaissances techniques qui l aideront prendre sa d ci sion Elle peut aussi tre demand e par les parties pour tablir une preuve et ou va luer leur pr judice L exigence de qualit requise est la hauteur de l importance des cons quences qui peuvent en d couler Or l expertise judiciaire fait l objet de critiques r currentes qui nourris
19. le lien t nu de la confiance entre l administr et l administration entre le citoyen et le politique Trois propositions de r formes et deux mesures adopt es EN MATI RE FISCALE LE M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE A R CEMMENT FORMUL TROIS PROPOSITIONS DE R FORME Autoriser le rattachement des enfants de moins de 25 ans non tudiants au foyer fiscal des parents les enfants majeurs c libatai res sont impos s personnellement de plein droit sauf demander le rattachement au foyer fiscal de leurs parents Ils doivent pour cela avoir moins de 21 ans ou entre 21 et 25 ans et poursuivre des tudes Le M diateur propose de supprimer la condition li e la poursuite des tudes pour ne retenir que la limite d ge fix e 25 ans Am liorer le r gime fiscal des veufs avec enfants non issus du mariage avec le conjoint d c d l imp t sur le revenu des per sonnes seules est normalement calcul sur une part et celui des personnes mari es sur deux parts Par exception les veufs ayant des enfants charge issus de leur mariage avec le conjoint d c d conservent leur quotient familial Cette r gle ne s applique pas si les enfants ne sont pas issus du mariage avec le conjoint d c d Le M diateur propose de supprimer cette distinction Cette mesure de pure quit et dont le co t est modeste a t adopt e dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2007 du 25 d cembre 2007 Rendre auto
20. le soumet S tant acquitt de la taxe sur les salaires puis ayant d couvert qu il ne devrait pas y tre astreint il en a obtenu le rembourse ment aupr s des services fiscaux du Tarn o il r sidait en 2002 et 2003 mais se voit refuser tout d gr vement par ceux du Gard au titre de l ann e 2004 Ses diff rents recours restant vains il s adresse au d l gu du M diateur L examen du dossier convainc celui ci que la divergence de position n est pas fond e en droit mais qu il sera difficile d obtenir une remise en cause de l administration locale sans une analyse juridique solide ment argument e il aide donc le r cla mant saisir le M diateur de la R publique par l interm diaire d un parlementaire local et transmet parall lement le dossier avec son analyse personnelle au secteur fiscal du si ge Quelques semaines plus tard le M diateur saisit directement la Direction g n rale des imp ts il lui est rapidement r pondu que Monsieur C n est effectivement pas astreint la taxe sur les salaires et qu ins truction est donn e la direction des servi ces fiscaux du Gard pour qu il soit d grev de la somme acquitt e pour 2004 UNE PERS V RANCE QUI FINIT PAR PAYER ATA Mme X r side en Bretagne mais eZ poss de une maison de vacances dans le Gard Estimant que le tarif d enl vement des ordures m nag res qui lui a t appliqu pour l ann e 2004 est erron e
21. lement deman d e Celui ci ach te un billet d avion pour la France et d pose une demande de visa aupr s des autorit s consulaires de Douala afin de se rendre cette convo cation Or ces derni res refusent de lui d livrer le visa au motif qu il doit d abord tre statu sur la demande de regroupe ment familial en cours proc dure qui n cessite plus d un an d instruction Madame C saisit alors le M diateur de la R publique qui obtient le r examen de la situation administrative globale de cette famille La pr fecture accorde enfin Monsieur C le s jour en France au titre du regroupement familial Une vraie fausse coupure d eau son installation priv e Ce concession naire propose galement par courrier en date du 18 mai 2007 un contr le du compteur et le cas ch ant son rempla cement si celui ci est d fectueux Insatisfait de ces propositions Monsieur L continue d approvisionner son entre prise au moyen d une citerne d eau et saisit le M diateur de la R publique Renseignements pris aupr s de l agence V Metz le 23 juillet 2007 il appara t que celle ci a proc d au r tablissement de la fourniture d eau depuis le 21 mai 2007 et que Monsieur L n en a pas t inform Contact par le M diateur de la R pu blique le r clamant constate effective ment que l eau a t r tablie et s engage communiquer son accord pour effectuer les v rifications sur le c
22. lle a r clam par courrier sa correction Devant le silence qui lui est oppos elle contacte la d l gu e du Gard Elle lui explique qu elle a re u une circu laire qui fixait le tarif vot en 2004 pour une personne seule 129 83 et un tarif famille 145 46 Or c est ce dernier tarif qui lui a t appliqu alors qu elle a justifi de sa situation de c libataire Plus que la diff rence minime de co t c est l attitude des services de la communaut de communes qui ignorent purement et simplement sa r clamation qui est l ori gine de sa saisine La d l gu e v rifie alors les pi ces pro duites et cherche son tour joindre le service en cause N obtenant pas d in formation coh rente elle demande un entretien avec le vice pr sident de la com mission Tr s aimablement ce dernier pro pose de v rifier les tarifs et de lui adresser par courrier les justificatifs Un document non dat comportant une nouvelle rubrique famille r sidence secondaire au tarif de 145 46 qui ne figure pas sur le document re u par Mme X lui parvient la semaine suivante Surprise par cette nouvelle tarification la d l gu e demande alors la sous pr fec ture de lui adresser un extrait de la d li b ration de 2004 sur les tarifs pratiqu s cette poque L extrait du registre des d lib rations est en tous points semblable aux tarifs signa l s par la requ r
23. m mune pourra demander une r partition quitable de cette dette La d charge de l obligation de paiement sera accord e en cas de dis proportion marqu e entre le montant de la dette fiscale et la situa tion financi re et patrimoniale du demandeur condition qu il ait respect ses obligations fiscales depuis la rupture galit des droits des cr anciers et des d biteurs d aliments dans l acc s l information fiscale la loi relative la simplification du droit du 20 d cembre 2007 institue l galit des droits entre les cr anciers et les d biteurs d aliments dans l acc s l information fiscale Cet acc s qui tait ouvert jusqu ici aux seuls cr anciers d ali ments permet de consulter les listes des personnes assujetties l imp t sur le revenu ou l imp t sur les soci t s tablies par les services fiscaux sur le terrain Le travail en r seau un levier pour d multiplier la force d intervention du M diateur Gr ce aux techniques modernes de communication et au maillage territorial mis en place par Institution le M diateur de la R publique est pr sent sur tout le territoire et peut r pondre au plus vite et de la facon la mieux appropri e aux demandes des citoyens Besse de l Institution fond e sur un change permanent entre les services du si ge et le r seau des d l gu s b n voles permet un traitement efficace des situations urgentes tout en pri
24. matique l application de la technique du quotient pour certains revenus diff r s certains contribuables ayant per u en une seule fois des revenus diff r s qu ils auraient du d clarer sur plusieurs ann es sont susceptibles de subir un impact fiscal impor tant du fait de la progressivit du bar me Les effets sont att nu s par la technique dite du quotient mais son application est subor donn e une demande expresse du contribuable Constatant que de nombreux contribuables ignorent cette possibilit le M diateur 3 M diateur Actualit s JANVIER 2008 N 33 propose de rendre automatique l application du dispositif du quo tient pour certains revenus diff r s LE M DIATEUR TIENT SALUER LA MISE EN PLACE DE DEUX MESURES QUI ONT FAIT L OBJET DE PROPOSITIONS DE R FORME EN 2006 ET 2007 Institution d un droit d charge de la solidarit fiscale entre ex conjoints depuis plusieurs ann es le M diateur constate l aug mentation des r clamations mettant en cause la responsabilit solidaire des conjoints au plan fiscal source de situations diffici les notamment lorsque les conjoints sont s par s en instance de divorce ou divorc s La loi de finances pour 2008 institue un droit d charge de responsabilit solidaire suite rupture de la vie com mune L ex conjoint ou l ex partenaire d un pacte civil de solidarit poursuivi en qualit de d biteur solidaire d une dette fiscale co
25. nce Les r clamations transmises en ce domaine au M diateur de la R publique refl tent bien ce besoin essentiel de confiance qui est celui des contribuables C est en s appuyant sur elles que le M diateur joue un r le dans l volution de la r glementation fiscale par le biais de ses propositions de r forme qu il s agisse de l galit des droits dans l acc s l information du droit d charge de la solidarit fiscale entre ex conjoints du r gime fiscal des veufs ou du rattache ment des enfants de moins de 25 ans au foyer fiscal de leurs parents il contribue JANVIER 2008 N 33 Les pratiques de m diation en mati re fiscale se sont d velopp es bien avant institution du M diateur de la R publique pour limiter le contentieux important dans ce domaine Mais le M diateur occupe aujourd hui une place part dans le r glement des litiges fiscaux par son statut d autorit ind pendante et les pouvoirs qui lui sont conf r s Suite du dossier pages 2 et 3 ce que les droits du contribuable soient mieux connus ce que notre fiscalit soit plus quitable et son administration plus ouverte et plus efficace Il faudra aller plus loin encore en affir mant par exemple un principe de confiance l gitime qui conduirait l admi nistration fiscale rompre avec les habi tudes anciennes de la d fiance a priori et mettre des avis l engageant sur le long terme Ce
26. nstances pr vues par la charte du contribuable v rifi dont le contenu est opposable l administration M diateur Actualit s 2 interviennent avant la mise en recouvre ment des impositions e Le conciliateur fiscal d partemental est issu de la mise en uvre d un pro gramme d engagements de qualit du service rendu l usager pris par les directions g n rales des imp ts et de la comptabilit publique Il se prononce sur toute question relative l assiette le calcul ou le paiement de l imp t Sa saisine doit tre pr c d e d une premi re d mar che aupr s des services ayant donn lieu une r ponse n gative En revanche il n est pas comp tent pour les litiges relatifs un contr le fiscal externe e Un m diateur propre aux minist res de l conomie et du Budget institu par d cret est charg de recevoir les r clamations individuelles concernant le fonctionnement des services de ces minist res dans les relations avec les usagers et de favoriser la solution des litiges Il peut tre saisi par toute personne physique ou morale condition qu une JANVIER 2008 N 33 DATE DE CR ATION DES PRINCIPALES INSTANCES DE M DIATION FISCALE 1941 Comit consultatif des abus de droit et commission d partementale des imp ts directs et des taxes sur le chiffre d affaires 1948 Commission d partementale de conciliation 1963 Commission d partementale
27. oc dures pr contentieuses dans le cadre d instances de m diation La n gociation en mati re fiscale existait en effet ant rieurement l institu tion du M diateur de la R publique voir encadr Les modes de r glement amia ble des diff rends fiscaux d une grande diversit recours hi rarchiques recours gracieux conciliation m diation ins taurent dans tous les cas les conditions d un change contradictoire offrant ainsi au contribuable et l adminis tration en conflit la possibilit de se r approprier la solution de leur litige a recherche de solutions de r glement mais dans un cadre juridique pr tabli En cela ces dispositifs se singularisent des modes alternatifs rencontr s dans les autres branches du droit LES ORGANES DE RECOURS INTERNES L ADMINISTRATION Sont vis s le recours hi rarchique le conciliateur fiscal d partemental ou l intervention d un m diateur propre aux minist res de l conomie et du Budget e Dans le cadre d une proc dure de contr le fiscal externe examen contradictoire de la situation fiscale personnelle et v rification de comptabilit le contribuable en cas de d saccord avec le v rificateur peut s adresser au sup rieur hi rarchique de ce dernier puis si le litige persiste l interlocuteur d partemental fonc tionnaire sp cialement d sign par le direc teur des services fiscaux dont d pend le v rificateur Ces i
28. ompteur litigieux afin de r gler d finitivement ce litige
29. par trimestre Son pouse a contest en vain la noti fication de retraite compl mentaire et a attir l attention sur les difficult s financi res qu elle rencontrait en raison des frais m dicaux li s la maladie de son poux Depuis le d c s de son poux intervenu en d cembre 2005 l int ress e b n ficie d une pension de r version gale 60 du montant de l avantage servi son mari En l esp ce les deux mois pour lesquels financi res de son entreprise aucune cotisation n a t vers e corres pondaient une p riode de grande diffi cult pour l entreprise au sein de laquelle Monsieur E travaillait Estimant que les cons quences finan ci res sur le montant de la pension de retraite compl mentaire puis sur celui de la pension de r version taient tr s importantes le M diateur de la R publique a sollicit un r examen bien veillant de cette situation En r ponse l organisme a indiqu qu il avait t proc d une juste application de la r glementation Toutefois constatant que l interruption du versement de cotisations r sultait d un cas de force majeure plut t que d une volont de se soustraire aux obli gations en mati re de retraite compl men taire le directeur g n ral de organisme est intervenu titre exceptionnel pour faire proc der l attribution de droits retraite compl mentaire pour la p riode d incapa cit de travail
30. s le candidat devrait toujours exercer la profession au titre de laquelle il revendique sa qualit d expert Par ailleurs il conviendrait de restreindre la possibilit de d signation d un expert hors liste des circonstances exceptionnelles devant tre explicit es par le juge L valuation initiale des experts serait com pl t e par une formation et une valuation continue conditionnant leur r inscription La soumission des conclusions de l expertise au d bat contradictoire m riterait d tre plus syst matique et effective le non respect de ce principe a conduit la France tre condam n e par la Cour europ enne des droits de l Homme Les experts devraient galement attester de leur ind pendance l occasion de chaque mission et le cas ch ant signa ler tout conflit d int r ts susceptible d entra ver l impartialit de leur analyse P nalis par les difficult s E arr t de travail depuis 1985 l poux e Madame F b n ficiait d une pen sion d invalidit de 2 cat gorie Lorsqu il a atteint l ge de 60 ans en 2005 cet avan tage a t commu en pension de retraite Le r gime de retraite compl mentaire a cependant refus de prendre en compte les vingt ann es d invalidit de Monsieur E ce dernier n ayant pas cotis durant deux mois avant que n intervienne le versement de cette pension Ainsi il ne percevait au titre de la retraite compl mentaire que 570
31. sent un contentieux abondant Sa r forme appara t donc n ces saire pour renforcer les principes qui doivent la guider fiabilit impliquant la comp tence technique de l expert loyaut et impartialit supposant l ind pendance de l expert Le M diateur de la R publique a entrepris de participer cette r flexion en s attachant plus particuli rement au processus d exper tise judiciaire dans le domaine m dical qui mobilise lui seul un tiers des expertises men es Les propositions de r forme qu il souhaite pr senter aux pouvoirs publics sur ce sujet ont t labor es avec un groupe de travail ayant associ des membres de la Haute autorit de sant de l Office national d indemnisation des accidents m dicaux des praticiens hospitaliers dont certains ont la qualit d expert et des juristes PLUS DE TRANSPARENCE La phase de d signation des experts consti tue une tape essentielle Afin d aboutir une s lection rigoureuse il s agirait de modifier le mode d tablissement des listes d experts actuellement dress es au niveau local par les cours d appel et au niveau national par la Cour de cassation La consti tution de la liste nationale serait confi e une commission comprenant outre des magistrats et des experts les repr sen tants des diff rents organismes profes sionnels concern s et ventuellement des associations d usagers Parmi les condi tions exig e
32. teurs pour qu ils r glent eux m mes leurs conflits Si vous souhaitez recevoir les actes des Assises de la M diation publique et priv e adressez votre demande christine tendel mediateur republique fr du formulaire de candidature pour la session 2006 et l accus de r ception par un cout rier de la pr fecture Mais en r ponse le pr fet affirme que les documents fournis pour d montrer que la demande de participation la session 2006 a bien t adress e dans les d lais ont t surcharg s c est dire falsifi s Le pr fet alerte le procureur de la R publique des agissements de Mlle D en application de l article 40 du Code de proc dure p nale Le M diateur de la R publique a approuv la d cision du pr fet et saisi lui aussi le procu reur de la R publique comp tent ME T demande la communica tion du r glement int rieur et d une d lib ration d une commission d parte mentale fixant le montant d une cotisation exig e pour l inscription d une manifesta tion sportive au calendrier d partemental Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique et Martin Hirsch Haut commissaire aux Solidarit s actives contre la pauvret Quand le M diateur veille La bonne application de La loi de la f d ration comp tente pour la saison 2004 En janvier 2004 le plaignant saisit la Commission d acc s aux documents administratifs Cada qui confirme que les documents administrat
33. vil giant les contacts humains Sur le terrain 275 d l gu s r pondent aux demandes du public dans 372 points d accueil sur l en semble du territoire en m tropole comme en outre mer Faisant largement appel aux techniques actuelles de communication et notamment aux outils informatiques cette forme de travail en r seau est devenue une pratique quotidienne pour l ensem ble des collaborateurs du M diateur de la R publique Le maillage territorial qui traduit les prio rit s de l Institution en mati re de proximit et d accessibilit garantit une r activit qui permet par exemple un vacancier hospitalis en Nouvelle Cal donie de r gler depuis la m tropole un litige avec l h pital de Noum a ou encore de faire aboutir distance la demande de r int gration professionnelle d un d tenu sur le point d tre lib r DEUX D L GU S COLLABORENT LA R INT GRATION PROFESSIONNELLE D UN D TENU ATA Monsieur X d tenu demande ES l intervention du d l gu du M diateur en prison pour l aider dans sa d marche de r insertion avant sa d ten tion Monsieur X tait agent communal avec un statut de fonctionnaire territorial D s son incarc ration le maire de la com mune o M X tait employ a pris un arr t le suspendant de ses fonctions sans pour autant le sanctionner disciplinaire ment Monsieur X doit tre lib r procha i nement et demande r int grer son poste
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