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1. L Rencontres Notariales DOSSIER m Les E notaires JL vous BE F r expliquent DONATIONS SUCCESSIONS t gt y LES NOUVELLES R GLES WD Notaires de France H H H SOMMAIRE Communiqu de presse Renseignements pratiques Pr sentation g n rale Introduction Fiches th matiques Fiche n 1 Fiche n 2 Les notions essentielles de la transmission Les simplifications apport es par la r forme Partie 1 Les donations Fiche n 3 Fiche n 4 Fiche n 5 Fiche n 6 Fiche n 7 Fiche n 8 Pr server le conjoint Donner ses enfants Donner ses petits enfants Famille recompos e comment organiser la donation partage Conclure un pacte successoral Transmettre son patrimoine en deux temps Partie 2 Les successions Fiche n 9 Fiche n 10 Fiche n 11 Fiche n 12 Fiche n 13 Fiche n 14 Fiche n 15 Faciliter le r glement de la succession Organiser sa succession par testament L valuation des biens issus de la succession Transmettre un bien situ l tranger Comment organiser l indivision Partager en toute s r nit Favoriser la poursuite de l activit de l entreprise Dispositions suppl mentaires Fiche n 16 Les nouveaux droits des couples pacs s 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 2 27 4 es Lo CONSEIL SUP RIEUR DU NOTARIAT COMMUNIQU DE PRESSE
2. de la r serve d duit La personne concern e peut donc disposer librement ipar donation ou legs de cette partie de son patrimoine La fraction de la r serve et celle de la quotit disponible varie selon le nombre d h ritiers r noter que la r forme supprime la r serve des ascendants lorsque le d funt n a pas d enfant En contre partie les ascendants b n ficient d un droit de retour sur les biens qu ils ont don n s leur enfant si celui ci d c de avant eux Situation de famille du Part de la quotit Part de la r serve h d funt disponible 1 2 de la succession 1 2 de la succession 2 3 de la succession 1 3 de la succession 3 enfants ou plus 3 4 de la succession 1 4 de la succession Pa A SRAnEeRCeeE 1 4 de la succession 3 4 de la succession descendants 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 8 27 Fiche n 2 Les grands points de la r forme des successions et des lib ralit s La loi n 2006 128 du 23 juin 2006 portant r forme des successions et des lib ralit s qui entrera en vigueur le 1 janvier 2007 r pond aux transformations conomiques et sociales de la soci t Les nou velles dispositions assurent galement l acc l ration et la simplification de la proc dure existante En voici les points principaux Une proc dure plus simple et plus rapide gt Jusqu pr sent un h ritier disposait de trente
3. son d c s un second gratifi est possible Les mesures relatives au legs de resi duo sont tendues aux donations noter toutefois que ces m canismes juridiques sont limit es deux b n fi ciaires Il n est pas question de transmettre une charge de conservation du bien donn ind finiment Les lib ralit s graduelles Il s agit d un nouveau mode de transmission dans lequel le b n ficiaire a l obligation de conserver en nature les biens donn s et de les transmettre un gratifi en second Cette situation peut tre particuli rement int ressante lorsqu il s agit de conserver dans une famille un bien immobilier de caract re Cette lib ralit doit porter sur des biens identifiables au moment de la transmission il peut s agir d un bien immobilier ou de valeurs mobili res Dans ce dernier cas il est possible de proc der des arbitrages en conservant les caract res essentiels du por tefeuille S il s agit d un bien immobilier la lib ralit est publi e au bureau de publicit fonci re pour que les tiers en aient connaissance Les lib ralit s r siduelles Avec la lib ralit r siduelle le premier gratifi n est tenu de remettre son d c s au second gratifi que ce qui subsistera du don ou du legs Il a une obligation de transmettre sans obligation de conserver Dans ce cas le premier gratifi pourra bien entendu ali ner le bien qui lui a t l gu ou donn sans que le second gratifi n ait de droit
4. 27 Rencontres Notariales de Maillot Samedi 18 novembre 2006 Donations successions les nouvelles r gles Le samedi 18 novembre 2006 le Palais des Congr s Porte Maillot Paris accueillera les Rencontres Notariales pour une journ e consacr e aux nouvelles r gles en mati re de donations et de successions Par o commencer Quel m canisme choisir Donations Legs R diger un testament Les solutions juridiques sont aussi nombreuses que les probl matiques rencontr es Depuis des ann es la loi volue Les notaires au service de leurs clients prennent en compte les nouvelles r gles mais surtout mettent en uvre des solutions juridiques sur mesure adapt es aux besoins de chacun En informant les personnes les notaires facilitent la transmission du patrimoine De 10h 18h sur place gt Des conseils individuels anonymes et gratuits plus de 400 notaires la disposition du public gt Ils r pondront par t l phone aux personnes qui ne peuvent se d placer au 01 40 68 65 00 gt Des conf rences sous forme d ateliers sur les th mes suivants La donation partage grands parents petits enfants mode d emploi L h ritage d un enfant handicap S organiser pour transmettre une entreprise familiale Le pacte successoral Successions harmonieuses pour familles recompos es Les Rencontres Notariales se d rouleront galement dans de nombreuses villes de France renseignements aupr s d
5. 100 000 euros Jean Pierre Monsieur X et Jean Pierre concluent un pacte successoral devant leur notaire dans lequel Jean Pierre renonce son action en r duction et d signe son fr re comme b n ficiaire Au d c s de Monsieur X Jean Pierre ne pourra r clamer d indemnit son fr re malgr l atteinte port e sa r serve 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 16 27 Fiche n 8 Transmettre son patrimoine en deux temps La r forme assoubplit le fonctionnement des lib ralit s dites r siduelles et graduelles qui permettent une personne de donner ou l guer un bien un premier b n ficiaire charg de le transmettre son tour soit en nature soit apr s usage un second b n ficiaire Situation ant rieure Jusqu pr sent transmettre un bien ou un droit par don ou legs un premier b n ficiaire en lui imposant de le conserver puis de le transmettre son tour en nature un second gratifi tait interdit De la m me fa on la jurisprudence a admis depuis longtemps la notion de legs de residuo qui consiste l guer un bien un h ritier charge pour lui de le transmettre s il l a conserv un second gratifi Pour autant ce m canisme restait prohib pour les donations Situation nouvelle D sormais transmettre un bien par donation ou legs en imposant au b n ficiaire l obligation d en conserver la totalit et de le transmettre
6. 74 M l christine nicolini notaires fr Attach e de presse des Rencontres Notariales Patricia GBEULY T l 01 44 90 30 00 Fax 01 44 90 30 99 M l presse maillot notaires fr Attach e de presse du Conseil sup rieur du notariat Caroline GAFFET T l 01 44 90 31 74 Fax 01 44 90 30 99 M l caroline gaffet notaires fr 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 4127 Transmettre son patrimoine un moyen efficace de prot ger ses proches et de pr server ses biens Transmettre son patrimoine Un vaste projet Dans de nombreuses familles on y r fl chit on en discute Mais une fois pass e la simple vo cation du sujet il appara t bien souvent difficile de mettre sa volont en pratique Par o com mencer Quel m canisme choisir Dona tions Legs R daction d un testament Les solutions juridiques sont aussi nombreuses que les probl matiques rencontr es Mais noy s par les complexit s juridiques et d faut d informations pertinentes certains renoncent organiser leur succession R sultat leur d c s leur patrimoine se disperse amput d un c t par les droits de succession miett de l autre par le partage Un aboutissement regret table qu il est possible d viter en s informant aupr s des notaires de France Ces conseils avis s permettent en effet d or ganiser et d anticiper sa succession Une d marche indispensab
7. ans pour exercer son droit d option c est dire pour accepter ou renoncer la succession Ce d lai de prescription est d sormais port dix ans compter du jour de l ou verture de la succession gt Lorsque des dons ou legs portent atteinte la r serve d un h ritier ce dernier peut intenter une action en r duction afin de r cup rer la part minimale l gale qui lui est d volue Avant la r forme le d lai de prescription de cette action tait de 30 ans A partir du 1 janvier il sera fix cinq ans compter de l ouverture de la suc cession ou deux ans compter du jour o les h ritiers ont eu connaissance de l atteinte port e leur r serve Dans tous les cas ce d lai ne pourra exc der dix ans compter du d c s gt Les r gles de gestion de l indivision sont simplifi es compter du 1 janvier 2007 le principe de la majorit des deux tiers est institu pour effectuer tous les actes d administration pour donner un tiers ou l un des indi visaires un mandat de gestion des biens ou encore pour vendre les meubles indivis afin de payer les dettes et charges de l indivision Le principe de l unanimit demeure pour tous les actes de disposition des biens voir fiche n 13 et mieux adapt e aux sch mas conomiques et familiaux actuels gt La donation partage est tendue aux petits enfants et aux familles recompos es voir fiches n 5 et 6 gt Il est d sormais possible de renoncer
8. des tiers L existence du Pacs sera d sormais mentionn e en marge de l acte de naissance avec indication de l identit du partenaire 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 27127
9. dispose de trois mois pour d signer un mandataire S il ne r agit toujours pas un coh ritier peut demander au juge de d signer une per sonne qualifi e pour repr senter le d faillant Ainsi le juge n intervient plus que pour la d signation il ne pro c de aucun contr le ce qui permet aux h ritiers de proc der un partage amiable Simplification du partage judiciaire en pr sence d une personne prot g e Jusqu pr sent le partage de la succession en pr sence d une personne plac e sous tutelle ou curatelle impo sait aux coh ritiers d obtenir l autorisation du juge des tutelles ainsi qu une homologation du partage par le tribu nal de grande instance qui contr lait l int gralit des op rations de partage D sormais l homologation est sup prim e et seule subsiste l autorisation du juge des tutelles Cette simplification s applique galement aux mineurs puisque l approbation du Conseil de famille suffit d sormais pour autoriser le partage Eviter la remise en cause totale du partage Si le consentement de l un des coh ritiers s av rait vici lors du partage du fait de violence de dol ou d erreur la proc dure de partage tait totalement annul e L ensemble des d marches devait donc tre renouvel D sormais si le partage rectificatif ou compl mentaire ordonn par le juge permet l h ritier l s de r parer le pr judice qu il a subi l annulation ne sera pas n cessaire Il en est de m me de l h ritie
10. jusqu leur d c s et ne c dent que la nue propri t leurs enfants R amp Une fiscalit avantageuse POORE Depuis le 1er janvier 2006 l admi Lors d une donation partage le calcul de l imp t s effectue apr s nistration ne tient plus compte des d duction sur la part de chacun des donataires d un abattement de 50 j 000 euros Seuls les biens d une valeur sup rieure ce montant seront donations consenties depuis plus donc taxables et ce imm diatement Cependant l usufruit se transmet de six ans a un EIRE b n fi gratuitement au moment du d c s noter galement que les droits Claire Ce d lai tait jusqu pr sont dus en principe par le donataire les enfants mais ils peuvent tou Sent de dix ans tefois tre acquitt s par le donateur sans que cela constitue une lib ralit suppl mentaire susceptible d entra ner la perception de droits compl mentaires A noter galement que le bar me d valuation fiscale de l usufruit et de la nue propri t varie selon l ge du donateur 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 12 27 Fiche n 5 Donner ses petits enfants La r forme largit le champ d application de la donation partage qui peut pr sent s tendre des des cendants de g n rations diff rentes R partir ses biens entre enfants et petits enfants ou encore favo riser uniquement ses petits enfants est d sormais possible par
11. les poux sur la nature des clauses ins rer dans le document voir fiche n 9 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 11 27 Fiche n 4 Donner ses enfants La donation partage permet de r partir ses biens de son vivant au sein du noyau familial Une d mar che efficace pour viter les litiges lors de la succession mais aussi pour b n ficier de certains avanta ges fiscaux au m me titre que les donations simples qui peuvent b n ficier indiff remment toutes personnes condition toutefois d obtenir l accord de tous Le calcul de la valeur des biens au jour du don Lors du r glement de la succession du donateur on ne retiendra la valeur du bien au jour du don que si trois conditions sont r unies Chaque enfant doit avoir re u ou accept le lot du donateur Chaque descendant doit recevoir au minimum le montant de sa part r servataire valu e la date du don Toutefois si cette limite est respect e rien n emp che le donateur de proc der un partage in gal Aucune r serve d usufruit portant sur une somme d argent ne doit avoir t pr vue Un acte irr vocable La donation partage constitue un acte irr vocable Par cons quent le donateur doit tre conscient qu il ne pourra pas revenir sur sa d cision ult rieurement II se d pouille imm diatement de ses biens Dans la plupart des cas les parents donateurs conservent l usufruit de leur habitation
12. mettent fin leur union 30 ont un enfant 35 ont deux enfants gt 32 des couples qui se marient ont d j des enfants Ils taient seulement 7 en 1980 gt 45 des naissances interviennent hors mariage contre 11 en 1980 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 14 27 Fiche n 6 Exemple pratique Marie et Jean Pierre ont deux enfants communs Am lie et Alexandre Jean Pierre a un fils issu d une premi re union Guillaume De son c t Marie a galement un enfant Sylvain issu de son pr c dent mariage Dr c dente union MENI J Pierre cedonie union Sylvain Am lie Alexandre Guillaume Les deux poux poss dent ensemble deux appartements d une valeur respective de 150 000 euros Jean Pierre poss de titre personnel un portefeuille d actions d une valeur de 30 000 euros et Marie des actifs financiers d un montant de 60 000 euros Biens communs 300 000 euros Biens propres de Jean Pierre 30 000 euros Biens propres de Marie 60 000 euros Total 390 000 euros Jean Pierre donne ses trois enfants sa part dans les biens communs et ses biens propres soit 180 000 euros La part d Am lie Alexandre et Guillaume d l ve donc 60 000 euros Marie donne ses trois enfants sa part dans les biens communs et ses biens propres soit 210 000 euros La part d Am lie Alexandre et Sylvain s l ve donc 70 000 euros An r c dente unir Marie
13. pr f rentielle permet au conjoint survi vant ou un h ritier copropri taire de se faire attri buer prioritairement par rapport aux autres h ritiers l exploitation agricole ou l entreprise caract re com mercial industriel ou artisanal Il peut d sormais ga lement s agir d entreprises non familiales ou de pro il confiait la gestion de son entreprise son plus proche collaborateur jusqu la majo rit de son fils En mandatant une personne de confiance Monsieur X vite ainsi la vente imm diate de l entreprise et pr serve fessions lib rales l avenir de son fils DR sn E 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 25 27 Dispositions suppl mentaires 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 26 27 Fiche n 16 Les nouveaux droits des couples pacs s compter du 1 janvier 2007 les couples pacs s sont soumis de nouvelles r gles notamment pour organiser la r partition de leur patrimoine Situation ant rieure indivision des biens acquis durant le Pacs Jusqu pr sent les biens acquis durant le Pacte civil de solidarit par les deux partenaires taient pr sum s indivis Pour d roger cette r gle ils devaient ins rer une stipulation contraire dans l acte d acquisition Situation nouvelle la s paration de biens La situation patrimoniale des couples pacs s est d sormais proc
14. pr sente moins de ris ques voir fiche n 9 et le partage amiable est favoris voir fiche n 14 Face tant de nouvelles dispositions ces 27 Rencontres Notariales de Maillot per mettront aux notaires de France d apporter des r ponses adapt es la situation de cha cun Des conseils d autant plus pertinents que de nombreux points de cette r forme sont issus des travaux des diff rents Congr s des notaires de France 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 6 27 Fiche n 1 Les notions essentielles de la transmission LIB RALIT S I I iLa donation permet de transmettre une partie de son patrimoine de son vivant Elle prend diff rentes formes selon la nature des biens donn s la qua r lit du donateur et celle du donataire Dans tous les cas si la donation permet d avantager l un de ses enfants ou un tiers elle ne doit pas porter atteinte la ipart l gale des h ritiers r servataires Il est vivement conseill de consulter ison notaire afin de choisir la solution la mieux adapt e ses attentes La donation partage permet de donner et de partager tout ou partie de son atrimoine de son vivant Jusqu ici r serv e aux donations consenties par les arents leurs enfants elle est tendue aux h ritiers pr somptifs fr res et urs neveux et ni ces ainsi qu aux descendants de g n rations diff rentes u ils soient ou non des h ritie
15. une succession au profit de ses enfants voir fiche n 12 gt Dans un couple pacs le partenaire survivant b n ficiera d un droit temporaire de jouissance d un an apr s le d c s sur le logement commun voir fiche n 15 gt Un h ritier peut d sormais renoncer sa r serve avant le d c s du disposant en concluant avec lui un pacte successoral voir fiche n 7 gt Le mandat posthume permet une personne de d signer de son vivant un mandataire charg d administrer tout ou partie de sa succession pour le compte et dans l int r t d un ou plusieurs h ritiers identifi s voir fiche n 15 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 9 27 Partie es donations 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 10 27 Fiche n 3 Pr server le conjoint Pr server son conjoint appara t comme une priorit dans de nombreuses familles Les donations de biens pr sents ou venir entre poux permettent d organiser sa succession en garantissant les droits du conjoint survivant La donation de biens pr sents Afin d organiser sa succession l poux peut choisir de consentir une donation son conjoint portant sur un bien pr sent Dans ce cas la propri t est instantan ment transmise au donataire puisque la donation prend effet au jour o elle est consentie Cette d marche permet de limiter les droits de mutation dans la m
16. J Pierre er c dente union 2100006 180 000 Sylvain Am lie Alexandre Guillaume 70 000 60 000 60 000 60 000 70 000 70 000 130 000 130 000 Ainsi Guillaume et Sylvain issus de pr c dentes unions recevront chacun une part des biens communs du couple 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 15 27 Fiche n 7 Conclure un pacte successoral L action en r duction permet un h ritier r servataire de demander r duire les lib ralit s consenties par le d funt d autres personnes et qui portent atteinte sa r serve Renoncer cette action permet de favoriser d autres h ritiers ou un tiers Il est d sormais possible dans certains cas d organiser cette renonciation avant le d c s du disposant Situation ant rieure Avant la r forme l h ritier r servataire ne pouvait renoncer demander la r duction d une donation ou d un legs consenti en faveur d une autre personne et portant atteinte sa r serve qu une fois la succession ouverte Toute renonciation ant rieure tait prohib e Situation nouvelle D sormais la loi autorise un h ritier r servataire renoncer tout ou partie de sa r serve avant le d c s du dis posant Pour autant le renon ant conserve sa qualit d h ritier La r forme institue ainsi le pacte successoral comme le pr conisaient les travaux du 72 Congr s des notaires de France qui s est t
17. a succession Lors de la succession l valuation des biens peut parfois tre source de litiges C est pourquoi la loi d termine des m thodes pr cises pour en fixer le juste des prix correspondant la valeur du march au jour du d c s L valuation des immeubles Les parties doivent d clarer les biens immobiliers d apr s leur valeur v nale r elle au jour du d c s Si le prin cipe para t vident la pratique s av re bien souvent plus complexe En tant que professionnel du march immo bilier le notaire peut apporter aux h ritiers une valuation correspondant au juste prix du march Pour cela il utilise sa connaissance du march local et se r f re aux bases de donn es immobili res du notariat qui lui per mettent de s informer sur les prix de vente de biens comparables De plus les h ritiers b n ficient d un abatte ment de 20 sur la valeur de la r sidence principale du d funt si ce dernier y vivait avant son d c s avec son conjoint ou ses enfants ou s il n y habitait plus en raison d une hospitalisation L valuation des biens mobiliers gt Les modes d estimation de la valeur des biens mobiliers varient selon leur nature Ainsi pour tous les objets garnissant le logement du d funt meubles hi fi appareils lectrom nagers vaisselle trois modes l gaux de calcul peuvent tre appliqu s selon l ordre suivant le montant du prix obtenu dans une vente publique du mobilier si celle ci a lieu dans les d
18. acun qu ils soient l gaux ou d termin s par le d funt ne prennent pas effet durant la p riode qui pr c de le partage H ritiers et l gataires ayant les m mes droits se retrouvent donc en indivision sur les biens concern s Concr tement chaque indivisaire peut utiliser les biens indivis Toutefois cet usage ne doit pas porter atteinte aux droits des autres indivisaires En cas de d s quilibre l indivisaire avantag occupant par exemple une mai son devra payer une indemnit l indivision fix e par l ensemble des indivisaires ou d faut par le juge Le man dat posthume permet galement d anticiper les difficult s li es l indivision voir fiche n 14 La convention d indivision Lorsque la p riode d indivision s ternise et que les biens indivis n cessitent une gestion complexe il est possi ble d tablir une convention d indivision qui n cessite le consentement de tous les h ritiers Cette convention peut tre tablie dur e ind termin e le partage pouvant intervenir tout moment et y mettre un terme Mais elle peut galement tre consentie pour une dur e d termin e inf rieure cinq ans et renouvelable par d cision expresse des parties Dans ce second cas le partage ne peut tre demand avant le terme de la convention sauf motifs l gitimes article 1873 3 du Code civil Enfin si parmi les biens indivis il existe des immeubles cette convention doit tre publi e la conservation des hypoth
19. ale il est possible de limiter automatiquement la donation aux quotit s l gales en usufruit ou en propri t en pr sence d enfants ou de petits enfants Exemple pratique Monsieur et Madame X ont deux enfants amp EE E de A A EA EE A amp communs Monsieur X d c de Il avait auparavant consenti une donation son pouse ce qui permet cette derni re i d h riter soit d un tiers des biens en Le changement de r gime matrimonial simplifi compter du 1 janvier 2007 le changement ou Ro He l adaptation de r gime matrimonial ne n cessite plus pleine propri t soit d un quart en pro d homologation judiciaire en l absence d enfant mineur pri t et des trois quarts en usufruit soit La liquidation du r gime matrimonial modifi s op re de la totalit de l usufruit En l absence de uniquement par acte authentique Une telle modifica cette donation Madame X n aurait pu tion du r gime matrimonial suffit bien souvent pr ser pr tendre qu un quart de la succession ver son conjoint sans pour autant recourir la dona en propri t ou la totalit en usufruit tion Prot ger le conjoint en r digeant un testament Il est parfaitement envisageable d organiser sa succession en avantageant son conjoint par le biais du testament qui permet de mieux r partir les biens en fonction de la situation familiale et des besoins de chacun Comme pour les donations le notaire pourra conseiller
20. e par exemple le fils du dona Exemple pratique teur peut renoncer du vivant du disposant exercer iune action en r duction sur les donations portant Armand a deux fils Michel sans enfants et atteinte sa r serve Il peut ainsi contribuer favori EE ro CE CENTER NE QUEUE RTE ser ses propres enfants qui auraient b n fici de d cide d attribuer son entreprise individuelle donations importantes de ses parents Cette nou Michel et ses deux immeubles de m me veaut s inspire des travaux du 72 Congr s des valeur que l entreprise indivis ment Julie notaires de France qui s est tenu Deauville en 1975 SOEC OE c Voir fiche n 11 ment Julie et J r me galement AU d c s ELLE d Armand on consid re que Julie et J r me tiennent les deux immeubles de leur p re G rard Ces biens sont donc soumis aux r gles de donation entre vifs 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 13 27 Fiche n 6 Famille recompos e comment organiser la donation partage La France compte quelque 700 000 familles recompos es Autant de situations auxquelles les textes existants r pondaient peu ou mal La r forme met un terme ce d s quilibre en largissant le champ de la donation partage ces familles Situation ant rieure Jusqu pr sent les enfants issus d un premier lit ne pouvaient pas h riter du nouveau conjoint de leur parent lls
21. e disposition exemples vente apport une soci t gt Le principe de la majorit des deux tiers est institu pour effectuer tous les actes d administra tion pour donner un tiers ou l un des indivisaires un mandat de gestion des biens ou encore pour vendre les meubles indivis afin de payer les dettes et charges de l indivision I I I I I I 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 23 27 Fiche n 14 Partager en toute s r nit Lorsque les h ritiers ne souhaitent pas rester en indivision sur les diff rents biens issus de la succes sion il est n cessaire de proc der au partage Une situation bien souvent longue et d licate g rer notamment en pr sence d une personne prot g e dite incapable juridiquement parmi les h ritiers Le l gislateur affirme sa pr f rence pour le partage amiable en apportant plus de souplesse ce m ca nisme Le partage amiable possible en pr sence d un h ritier d faillant Avant la r forme l h ritier qui ne se pronon ait pas face aux propositions de partage dit h ritier d faillant obligeait les coh ritiers proc der un partage judiciaire alors m me qu aucun contentieux n tait v ritablement tabli Pour mettre fin cette inutile perte de temps le l gislateur autorise d sormais les copartageants mettre en demeure l h ritier silencieux pour qu il se fasse repr senter lors du partage Ce dernier
22. enoncer une succession au profit de ses enfants Jusqu pr sent un h ritier qui renon ait une succession perdait sa qualit d h ritier Sa part revenait donc aux coh ritiers et non ses descendants est d sormais possible de renoncer une succession au profit de ses enfants qui viennent ainsi en repr sentation La r forme permet ainsi aux parents de faire profiter directement leurs propres enfants de la succession de leurs grand parents Exemple pratique Monsieur X a deux fils Jean Pierre et Michel qui est lui m me p re de deux enfants Michel renonce sa succession Jean Pierre per oit donc la moiti de la succession l autre moiti tant partag e entre les deux enfants de Michel Avant la r forme en cas de renonciation de Michel Jean Pierre aurait per u la totalit de la succession 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 19 27 Fiche n 10 Organiser sa succession par testament Le testament constitue un moyen efficace d organiser sa succession dans le plus grand secret condition toutefois que les r gles de fond et de forme soient respect es et que la conservation en soit assur e Peut on avantager l un de ses enfants Il est possible de favoriser l un de ses enfants par rapport aux autres Pour cela il suffit de consentir l enfant concern une lib ralit portant sur un pourcentage de la succession ou sur un bien d termin Ceci per
23. enu Deauville en 1975 La d termination de la renonciation L objet de la renonciation est tr s large Ainsi l h ritier renon ant son action en r duction peut choisir de n ap porter aucune pr cision ce qui peut aboutir le priver en totalit de sa r serve Mais il peut galement fixer des limites cette renonciation en pr cisant qu elle gt ne porte que sur une part d termin e de sa r serve 1 4 1 3 gt concerne un bien d termin Qui peut en b n ficier Le b n ficiaire de cette renonciation peut tre aussi bien un membre de la famille qu un tiers Ainsi un enfant pourra choisir de renoncer son action en r duction afin de favoriser la seconde pouse du d funt un autre choisira de renoncer au profit de l un de ses fr res et s urs Mais quel que soit le b n ficiaire il doit tre nom m ment d sign dans l acte Il est impossible de conclure un pacte successoral sans d signer express ment un b n ficiaire Comment La pacte successoral doit tre pass devant un notaire et n cessite le consentement du disposant et bien s r celui du renon ant Plusieurs h ritiers r servataires du m me disposant peuvent renoncer dans le m me acte Exemple pratique Monsieur X a deux fils Jean Pierre et Michel handicap et sans revenu Monsieur X fait une donation partage ses enfants dans laquelle il transmet une maison d une valeur de 350 000 euros Michel et un studio d une valeur de
24. er des dettes urgentes ou encaisser des revenus qui permettent d viter la d gradation de la situation financi re de l entreprise L int r t du mandat posthume Le mandat effet posthume permet une personne de d signer de son vivant un mandataire charg d adminis trer tout ou partie de sa succession pour le compte et dans l int r t d un ou plusieurs h ritiers identifi s Il n est valable que s il est justifi par un int r t s rieux l gitime li la personne de l h ritier mineur handicap ou au patrimoine entreprise gt Le mandat ne peut tre donn que par acte authentique et doit tre accept par le mandataire dans les m mes conditions de forme et avant le d c s du mandant gt La mission du mandataire ne doit pas exc der deux ans apr s le d c s du mandant Elle est ventuellement de cinq ans prorogeable par d cision du juge si l ge des h ritiers le justifie ou s il existe des biens professionnels gt Le mandataire n est pas r mun r pour sa mission Le mandant peut cependant pr voir de lui attribuer une part des revenus per us par l h ritier et r sultant de la bonne gestion du mandataire Exemple pratique e EET E k L attribution pr f rentielle ouverte aux entreprises lib rales Monsieur X chef d entreprise a un fils g de 15 ans Il d c de brutalement Avant son d c s Monsieur X avait tabli un man dat posthume chez son notaire dans lequel I I L attribution
25. es biens issus de la succession meubles et immeubles la loi nationale ou la loi du domicile Quelle fiscalit En cas de transmission d un bien situ l tranger dans quel pays l h ritier doit il s acquitter des droits de suc cession La r ponse varie selon l existence ou non d une convention bilat rale entre la France et le pays concern En l absence d une telle convention les r gles de territorialit de l imp t s appliquent titre indicatif la France a sign des conventions fiscales pour l imposition des successions avec l Alg rie l Arabie saoudite l Autriche Bahre n la Belgique le B nin le Burkina Faso le Cameroun le Canada les Comores le Congo la C te d Ivoire le Centrafrique les Emirats arabes unis l Espagne les tats Unis la Finlande le Gabon la Guin e l Italie le Kowe t le Liban le Mali le Maroc l Ile Maurice la Mauritanie Mayotte Monaco le Niger la Nouvelle Cal donie Oman le Portugal le Qatar le Royaume Uni Saint Pierre et Miquelon le S n gal la Su de la Suisse le Togo et la Tunisie BOI 14 A 16 06 n 26 du 13 f vrier 2006 Exemple pratique Monsieur X de nationalit fran aise et r sidant en France d c de Il a un fils et laisse une r sidence secondaire situ e en Espagne Selon les r gles de droit international priv la succession sera soumise la loi nationale du d funt c est dire la loi fran aise Au plan fiscal la conven tion franco espagno
26. es chambres d partementales des Notaires ou sur internet http www notaires fr CONTACTS Patricia Gseury Attach e de presse des Rencontres Notariales Conseil sup rieur du notariat direction de la communication tel 01 44 90 30 00 fax 01 44 90 30 99 m l presse maillot notaires fr i Sylviane PLANTELIN Notaire Saint Germain en Laye itel 01 39 04 00 00 fax 01 39 04 23 24 port 06 19 58 45 85 im l sylviane plantelin paris notaires fr PE D D SU 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 3 27 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES x Plus de 400 notaires donneront sur place des conseils gratuits et anonymes aux particu liers x Ils r pondront par t l phone aux personnes qui ne peuvent se d placer au 01 40 68 65 00 x Conf rences et Ateliers O Au Palais des Congr s Paris Porte Maillot Et dans de nombreuses villes de province Quano Paris le samedi 18 novembre 2006 de 10h 18h Province se renseigner aupr s des cham bres d partementales des notaires ou sur http www notaires fr CONTACTS Responsable nationale des relations avec la presse Sylviane PLANTELIN Notaire Saint Germain en Laye 78100 T l 01 39 04 00 00 Fax 01 39 04 23 24 Portable 06 19 58 45 85 m l sylviane plantelin paris notaires fr Commissariat des Rencontres Notariales de Maillot Christine NICOLINI T l 01 44 90 30 89 Fax 01 44 90 30
27. esure o la valeur du bien prise en compte est celle au jour de la donation et non au jour du d c s R vocable irr vocable Les donations de biens pr sents consenties depuis le 1 janvier 2005 sont irr vocables Cette situation met fin d importantes instabilit s En effet avant cette date le donateur pouvait revenir tout moment sur sa donation ou sur l avantage matrimonial consenti au conjoint Une situation inextricable puisque le donateur pouvait r vo quer sa donation m me une fois le bien vendu par l poux donataire Mais qu en est il des donations ant rieures au 1 janvier 2005 Afin de mettre un terme une incertitude juridi que la loi du 23 juin 2006 portant sur la r forme des successions et des lib ralit s pr voit que toutes les dona tions de biens pr sents consenties entre poux pendant le mariage deviennent irr vocables Par cons quent cette nouvelle mesure concerne galement celles intervenues avant le 1 janvier 2005 conform ment aux dis positions ant rieures la loi du 26 mai 2004 La donation au conjoint survivant dite donation au dernier vivant Cette donation porte sur les biens venir c est dire ceux que le pr mourant poss dera au jour de son d c s Il est possible de faire porter la donation sur la totalit de la succession en pr cisant qu elle ne sera r duite une des quotit s l gales que si les enfants en font la demande Afin de garantir une certaine harmonie famili
28. eux ans du d c s d faut de vente publique d faut de vente publique et d inventaire i i I I I I I I l valuation contenue dans l inventaire notari dress dans les cinq ans du d c s I i I i les h ritiers peuvent proc der une d claration forfaitaire gale au minimum 5 de l actif successoral brut avant d duction des dettes du d funt Cette valuation forfaitaire peut cependant i s av rer d savantageuse si la valeur des biens mobiliers est tr s modique gt Pour les bijoux et autres objets d art ou de collection d faut de vente publique et d inventaire la valeur retenue ne pourra tre inf rieure celle indiqu e dans le contrat d assurance en cours au jour du d c s s il a t conclu moins de deux ans auparavant gt Pour les automobiles la valeur retenue est celle de l Argus au jour du d c s gt Depuis le 1 janvier 2004 l valuation des valeurs mobili res cot es peut se fonder au choix soit sur les trente derniers cours de bourse soit sur le cours moyen au jour du d c s gt La valeur des parts sociales et des titres mobiliers non cot s est valu e selon l actif et le passif de la soci t Le cas particulier des successions vacantes ou non r clam es s Lorsque les h ritiers ne sont pas connus ne se manifestent pas ou encore renoncent la succession on parle de succession vacante Si les h ritiers sont connus mais ne se prononcent
29. he de celle des poux s par s de biens La pr somption d indivision n existe plus En effet chaque partenaire conserve la jouissance et l administration de ses biens personnels Si ce r gime juridique ne r pond pas leurs attentes les partenaires peuvent soit adopter le r gime d indivision organis leur permettant d op rer une distinction entres biens propres de chacun et biens indi vis en ins rant une clause cet effet dans le Pacte soit opter pour le r gime d indivision ant rieur Dans le pre mier cas leur situation s apparenterait alors au r gime de la communaut r duite aux acqu ts Entr e en vigueur Ce nouveau r gime s appliquera tous les partenaires qui signeront un Pacs compter du 1 janvier 2007 Toutefois les couples li s par un Pacs ant rieur pourront b n ficier de ces nouvelles dispositions par le biais d une convention modificative conclue dans un d lai d un an compter de l entr e en vigueur de la r forme noter que si les partenaires optent pour le nouveau r gime de droit commun c est dire la s paration de biens les biens acquis depuis la signature du Pacs et avant la modification demeureront indivis sauf si dans le cadre d un partage ils d cident d attribuer les biens divis ment Solidarit Les partenaires d un Pacs sont soumis des r gles de solidarit proches de celles des poux lls doivent mener une vie commune et s assurer une aide mat rielle et une assistance r cip
30. il r unit trois conditions gt il ignorait l existence de cette dette au moment de son acceptation gt l acquittement de cette dette porte atteinte de fa on notable son patrimoine gt son action doit tre introduite dans les cinq mois compter du jour o il a eu connaissance de la dette Les nouvelles missions de l ex cuteur testamentaire Il est assez fr quent que des personnes seules soient inqui tes du r glement de leur succession Elles ont sou vent le r flexe de nommer dans leur testament un ex cuteur testamentaire Depuis la r forme du droit des suc cessions sa mission a pris de l importance Il doit tout d abord prendre toutes les mesures utiles la bonne ex cution du testament Il a la facult si le testament le pr voit de provoquer la vente du mobilier et ventuellement son attribution tel ou tel l gataire En l absence d h ritier r servataire le testateur peut habiliter l ex cuteur tes tamentaire conclure des actes de disposition et notamment la vente d un portefeuille de valeurs mobili res et m me d un immeuble Il convient de noter que la mission de l ex cuteur testamentaire reste en principe un acte gratuit La nomination de cet ex cuteur constitue donc un acte important qui doit faire l objet dans le testament d une r daction extr mement pr cise Il s agit pour certains d avoir la certitude que le r glement de leur succes sion s effectuera dans les meilleures conditions possibles R
31. le 1 janvier 2007 appara t comme un v ritable bouleversement juridique Certains droits sont largis d autres sont cr s ou modifi s Bref presque tous les aspects de cette mati re sont touch s Pourquoi toutes ces modifications La r ponse est simple pour adapter la loi aux volutions sociologiques et conomiques de notre pays Les familles du d but du si cle n ont plus rien de comparable avec celles que nous connaissons aujourd hui Mariage divorce remariage union libre Pacs Les modes de constitution de la famille sont multiples Les enfants de diff rents lits vivent et grandissent ensemble Pour satisfaire les attentes de ces familles la loi autorise d sormais la donation partage dans les familles recompos es voir fiche n 6 Quant aux couples pacs s ils voient le droit au loge ment du partenaire survivant renforc Autre probl me longtemps ignor que le l gislateur 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 5127 prend d sormais davantage en compte celui des personnes handicap es et vuln rables Soucieux de l avenir de leur enfant handicap les parents souhaitaient bien souvent le favori ser par rapport ses fr res et s urs Une d marche de solidarit familiale aujourd hui facilit e avec la conclusion d un pacte succes soral voir fiche n 7 L aide interg n rationnelle Les donn es conomiques ne sont pas non plus trang re
32. le biais d une donation partage adapt e Situation ant rieure la donation partage r serv e aux enfants Jusqu pr sent une personne ne pouvait effectuer une donation partage qu au profit de ses enfants Pour favo riser ses petits enfants l ascendant ne pouvait recourir qu la donation simple et sur la quotit disponible Seule exception le cas o les petits enfants venaient en repr sentation de leur parent d c d Le champ d applica tion de cette proc dure tait donc des plus r duits Situation nouvelle la donation partage au profit des petits enfants Il est d sormais possible de consentir une donation partage entre des descendants de g n rations diff rentes En clair le donateur peut partager ses biens entre ses enfants et ses petits enfants Cette nouvelle disposition r pond aux propositions exprim es lors du 96 Congr s des notaires de France Lille en 2000 Le donateur peut galement choisir de favoriser uniquement ses petits enfants Pour cela plusieurs conditions doivent tre remplies gt L enfant de la g n ration interm diaire le fils ou la fille du donateur doit accepter que ses propres enfants re oivent tout ou partie de son lot gt Les petits enfants qui b n ficient de la renonciation de leur parent doivent eux aussi donner leur consen tement La r forme pose un nouveau principe qui favorise galement les donations aux petits enfants En effet un h ritier r servatair
33. le de 1963 s applique La maison est donc imposa ble en Espagne Les droits seront donc pay s uniquement en Espagne Cependant le bien sera compris dans la d claration de succession ta blie en France afin de respecter les parts l gales de chacun des h ri tiers lors du partage L Imp t de solidarit sur la fortune ISF et les biens immobiliers situ s l tranger g 7 l i I Les contribuables dont la r sidence fiscale est situ e en France sont tenus de prendre en compte la valeur de tous leurs biens immobiliers y compris ceux situ s l tranger pour le calcul de l imp t de solidarit sur la fortune A noter ique la France a sign une quarantaine de conventions fiscales permettant d viter la double imposition i Li I Parall lement les trangers peuvent galement tre soumis l ISF sur leurs biens immobiliers situ s en France 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 22 127 Fiche n 13 Comment organiser l indivision Entre l ouverture de la succession et le partage les biens du d funt se retrouvent bien souvent en indi vision Une situation qui peut s av rer d licate g rer en cas de d saccord entre les indivisaires C est pourquoi le l gislateur a assoupli certaines r gles de fonctionnement L indivision Le r glement de la succession ne s effectue pas de fa on imm diate apr s le d c s Ainsi les droits de ch
34. le pour pr server ses proches et prot ger son patrimoine Selon les situations certains opteront pour la r partition de leurs biens apr s leur d c s par testament par exemple tandis que d autres pr f reront y proc der de leur vivant afin d viter les litiges et de limiter les frais de succession Oui mais comment Le sch ma id al dans une famille unie consisterait consentir une donation partage ses enfants voir fiche n 4 ou petits enfants voir fiche n 5 une donation son conjoint voir fiche n 3 et r diger un tes tament voir fiche n 10 dans lequel les biens restants seraient attribu s aux diff rents h ri tiers Si en th orie tout cela para t simple et vi dent en pratique il est souvent difficile de trou ver ses rep res au milieu du jargon juridique voir fiche n 1 Inutile de se lancer dans des lectures pouss es d ouvrages tr s techniques on ne s improvise pas juriste expert des suc cessions et donations Le meilleur conseiller des familles reste le notaire Il est le person nage cl de chaque acte de transmission Il ta blit les actes authentiques qui seront enregis tr s et conserv s Et face aux volutions constantes de la l gislation le recours un conseiller comp tent s av re d autant plus imp ratif Adapter le droit aux volutions sociologi ques Justement la loi du 23 juin 2006 portant r forme des successions et des lib ralit s qui entrera en vigueur
35. mettra de transmettre tout ou partie de la quotit disponible sans que cela n ait d incidence au moment de l ouverture de la succession convient toutefois d tre attentif la valeur des biens l gu s car le calcul se fera au d c s Peut on favoriser un tiers Le testament permet de favoriser un tiers Pour cela il suffit de d signer cette personne comme l gataire univer sel ou l gataire particulier d un bien Mais attention sa part dans l h ritage ne pourra d passer la quotit dispo nible s il existe des h ritiers r servataires Le tiers peut aussi bien tre un ami qu une association ou une fonda tion noter que l tat ne pr l ve pas de droits sur les legs faits aux associations reconnues d utilit publique aux mus es aux tablissements hospitaliers ainsi qu aux d partements ou communes Exemple pratique Monsieur et Madame X ont deux enfants Henri qui est handicap et Jean qui subvient seul ses besoins Soucieux de l avenir d Henri les parents d cident de l aider par une disposi tion testamentaire En pr sence de deux enfants la r serve globale correspond aux deux tiers des biens et la quotit disponible un tiers des biens de la succession Les parents peu vent donc donner par testament Henri la totalit de la quotit disponible soit un tiers sup pl mentaire des biens Peut on distribuer ses biens par testament Il existe une forme de testament qui permet d attribuer ses h
36. ne pouvaient donc recevoir que les biens propres de leur parent L enfant et le conjoint de sa m re ou de son p re taient consid r s comme deux trangers Une donation entre ces deux personnes taient donc soumises au paiement des droits l gaux d un montant de 60 sauf en cas d adoption de l enfant du conjoint mais cette derni re solution s av re bien souvent compliqu e et inadapt e aux aspirations familiales Situation nouvelle enfants et beaux enfants dans une m me donation partage Il est d sormais possible d effectuer une seule donation partage conjointe au profit de tous les enfants du cou ple issus ou non de l union Ainsi l enfant issu d un pr c dent mariage pourra recevoir les biens propres de son p re et de sa m re ainsi qu une partie des biens communs du couple form de l un de ses parents et d un nou veau conjoint noter cependant que l autre poux ne se porte pas codonateur Il n intervient que pour donner son consentement Le grand int r t de cette r forme est de permettre aux familles recompos es d organiser en une seule op ration la transmission de leur patrimoine entre des enfants de lits diff rents La r forme n aborde pas l aspect fiscal Il faudra attendre une prochaine loi de finances pour obtenir davantage de pr cisions Quelques chiffres gt Plus d un enfant sur dix vit dans une famille recompos e la suite du remariage de l un au moins de leurs parents gt Parmi les couples qui
37. pas on parle alors de succession non r cla m e A compter du 1 janvier ces deux m canismes seront confondus Dans ces deux situations l Etat par le biais du service des Domaines est charg de g rer les biens immobiliers pour le compte du d funt II n en devient pas pro pri taire Le bien est mis en vente uniquement lorsque l actif de la succession devient insuffisant pour pourvoir l en tretien du bien Dans ce cas la valeur du bien est fix e par le service des valuations domaniales au moyen de la m thode dite de comparaison La vente peut ensuite s effectuer de fa on amiable ou par adjudication 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 21 27 Fiche n 12 Transmettre un bien situ l tranger Acqu rir une r sidence secondaire l tranger tente de nombreux m nages Mais qu advient il des ces biens lors de la succession quelle loi sont ils soumis Autant de probl matiques qui varient selon les pays concern s La loi applicable Toute la difficult de la transmission de biens situ s l tranger r side dans la d termination de la loi applicable En effet on distingue deux syst mes gt le syst me de la scission qui applique la loi de situation aux immeubles dit statut r el et la loi du domicile du d funt aux meubles dit statut personnel C est cette m thode qui est retenue en France gt Le syst me de l unit qui soumet l ensemble d
38. ques par l interm diaire du notaire Exemple pratique Apr s le d c s de Michel B Monsieur X Madame Y et Mademoiselle Z se retrouvent en indivision sur un appartement lou un tiers ainsi que sur un studio occup par Mademoiselle Z Les indivi saires se r unissent Madame Y et Mademoiselle Z consentent au renouvellement du bail de l ap partement occup Monsieur X s y oppose Conform ment aux nouvelles dispositions instaur es par la r forme qui entreront en vigueur le 1er janvier 2007 le bail peut tre renouvel malgr le d saccord de Monsieur X car la majorit des deux tiers suffit Auparavant dans ce cas l unanimit tait requise Par ailleurs conform ment ces obligations l gales Mademoiselle Z est tenue de verser une indemnit l ensemble des indivisaires en contrepartie de son occupation du second immeuble indivis amp Les nouvelles r gles de gestion k de l indivision Jusqu pr sent la gestion des biens issus de l indivision ne pouvait se faire qu l unanimit des I I I I indivisaires Une r gle qui engendrait de nombreux blocages en cas de d saccord entre les h ri tiers La loi de r forme des successions et lib ralit s apporte plus de souplesse dans cette gestion gt Le principe de l unanimit demeure pour effectuer tout acte ne correspondant pas l exploitation normale des biens indivis pour conclure et renouveler des baux ou encore pour effectuer tout acte d
39. r l s de plus du quart dans le partage Il ne pourra plus exiger l annulation du partage mais simplement intenter une action en compl ment de part afin de r tablir l quilibre R amp a Instauration d un giai pour proc der au partage Dans les cas les plus litigieux de partage judiciaire la proc dure prenait parfois plusieurs ann es Pour r ta i blir cette situation la nouvelle loi impose le r glement du partage dans un d lai d termin qui sera fix ult rieurement par d cret Le r glement de la situation deviendra donc imp ratif et obligera les coh ritiers admettre le partage 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 24127 Fiche n 15 Favoriser la poursuite de l activit de l entreprise Dans les petites structures le d c s brutal du chef d entreprise engendre bien souvent la cessation d finitive de l activit La r forme instaure de nouveaux dispositifs qui permettent d une part de pr server les h ritiers et d autre part de favoriser la continuation de l entreprise Effectuer les op rations courantes imm diatement apr s le d c s Avant la nouvelle loi sur les successions le fait pour un h ritier de proc der aux op rations de gestion courante de l entreprise n cessaires sa continuation imm diate valait acceptation pure et simple de la succession Cette mesure est d sormais supprim e Un h ritier peut par exemple r gl
40. ritiers les diff rents biens dont on est propri taire il sagit du testament partage Dans ce cas chaque h ritier se verra l guer un bien particulier sans se retrouver soumis au r gime de l indivision D signation du b n ficiaire de l assurance vie Le b n ficiaire d un contrat d assurance vie peut tre d sign par testament Dans ce cas il est conseill de le pr ciser dans le contrat d assurance En optant pour cette technique le testateur peut ainsi changer librement son choix tout en conservant le secret de sa d cision et ainsi garder la libert de reprendre son capital nn EE 4 i Le fichier central des dispositions de derni res volont s i Ce fichier a pour objectif d tablir la liste de toutes les dispositions de der ni re volont re ues dans les offices notariaux Ainsi lors de l ouverture d une succession le notaire consulte le fichier par voie lectronique et en temps r el afin de savoir si le d funt a r dig un testament d pos dans une autre tude Il est donc fortement recommand pour le testateur de faire enregistrer son document Cela permet d viter que le testament soit perdu ret demeure m connu noter galement que le fichier central des disposi i tions de derni res volont s s tend progressivement au niveau europ en 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 20 27 Fiche n 11 L valuation des biens issus de l
41. roques ce titre ils sont tenus soli dairement des dettes contract es par l un d entre eux pour les d penses n cessaires aux besoins de la vie du couple La r forme apporte cependant une nuance les partenaires n tant pas tenus solidairement des dettes manifestement excessives contract es par l un d entre eux Par ailleurs en cas de d c s de l un des partenai res la r forme accorde un droit temporaire au logement d un an l autre partenaire i i k Pacs pourra d sormais tre conclu par un acte he Une mesure fiscale favorable X authentique pr senter ensuite au greffe du tri aux couples pacs s bunal d instance en vue de l enregistrement Le notaire pourra ainsi apporter tous les conseils Les personnes ayant conclu un Pacs b n ficient utiles au couple dans le choix des diff rentes d un abattement de 57 000 euros sur la part du clauses ins rer dans le Pacte partenaire li au donateur ou testateur Pour les donations ou successions d un montant sup rieur cette somme les droits de mutation s l vent 40 pour les premiers 15 000 euros et 150 au del noter que les concubins non pacs s sont soumis des droits de mutation de 160 Depuis le 1 janvier 2005 ces mesures S appliquent d s la conclusion du Pacs Auparavant il fallait attendre un d lai de deux ans Afin d assurer davantage de s curit juridique le amp L information
42. rs pr somptifs du donateur voir fiches 9 et 10 Lmmmm Succession Le classement des h ritiers par ordre et degr gt Les h ritiers sont class s en quatre ordres 1 ordre 2 ordre 3 ordre 4 ordre descendants ascendants privil gi s ascendants ordinaires collat raux ordinaires enfants petits enfants p re et m re grands parents oncles tantes arri re grands parents cousins cousines collat raux privil gi s fr res et s urs du d funt et leurs descendants Le conjoint survivant n est pas d fini dans un ordre d h ritiers sp cifique Cependant il est appel la succession en pr sence des descendants et des p re et m re et exclut tout autre parent 1 gt Une fois le classement des h ritiers en ordre la loi impose une nouvelle hi rarchisation en fonc ition du degr de parent Ainsi au sein de chaque ordre d h ritiers c est celui qui est le plus proche 1 du d funt qui est prioritaire pm 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 7127 Fiche n 1 Succession suite La r serve et la quotit disponible La r serve est constitu e de la part des biens qui revient aux h ritiers r ser vataires Il est donc impossible de d sh riter totalement ses enfants ou ue ses autres descendants en l absence 4 descendants son conjoint survivant mm La quotit disponible constitue la part restante des biens une fois le montant
43. s cette r forme En effet avec l allongement de la dur e des tudes et la flam b e des prix de l immobilier la jeune g n ration quitte le nid de plus en plus tard et peine ensuite acqu rir son logement Parents et grands parents sont volontaires pour transmettre une partie de leur patrimoine mais leurs moyens sont aujourd hui limit s Seule la donation par tage entre parents et enfants pr sente un r el int r t compter du 1 janvier 2007 ce m ca nisme sera galement utilisable entre grands parents et petits enfants voir fiche n 5 Par ail leurs nombreux taient les parents qui auraient souhait renoncer un h ritage au profit de Quelques chiffres E gt 201 000 donations gt 359 000 successions donation n 2004 la Direction G n rale des Imp ts a recens gt 1 26 milliards d euros pour le recouvrement des droits de leurs propres enfants D s 2007 cette possibi lit sera admise Parall lement lorsque le patri moine est constitu d une entreprise il est encore plus fortement recommand d anticiper sa succession Et l encore la r forme instaure un v ritable outil de gestion de l entreprise titre posthume le mandat posthume voir fiche n 15 Enfin si les modes de transmission sont simpli fi s et largis l organisation de la succession est galement facilit e Les d lais de prescrip tion sont raccourcis voir fiche n 2 la proc dure d acceptation
44. sur le prix de vente Il s agit donc d un contrat de confiance qui peut faire l objet d une lettre d inten tion de la part du donateur d origine Il est parfaitement imaginable que des parents fassent une donation d un portefeuille de valeurs mobili res un de leurs enfants en difficult que ce dernier utilise les biens objets de la donation pour sa vie personnelle et que ce qui restera au d c s du donataire soit transmis ses fr res et s urs 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 17 27 Partie es successions 27 Rencontres Notariales DONATIONS SUCCESSIONS LES NOUVELLES R GLES ao t 2006 18 27 Fiche n 9 Faciliter le r glement de la succession La r forme facilite le r glement de la succession en limitant les risques de l acceptation pure et simple mais aussi en augmentant les pouvoirs que le disposant peut confier son ex cuteur testamentaire Quant aux h ritiers ils peuvent d sormais renoncer la succession au profit de leurs enfants Une acceptation pure et simple moindres risques Aujourd hui un h ritier acceptant pur et simple de la succession ne peut plus par la suite y renoncer ou l ac cepter sous b n fice d inventaire Cette situation pouvait poser probl me lorsque des dettes inconnues du d funt surgissent ult rieurement Dans ce cas l h ritier pourra d sormais demander au juge de le d charger de la dette successorale s

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